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Les fruits de la prévention Les fruits de la prévention

1. Mode d emploi du d fibrillateur externe automatis DEA DC 100 1149 1 AIDE M MOIRE Ce carton qui peut servir d aide m moire fournit mode d em ploi en 10 tapes du d fibrillateur externe automatis DEA Vous pouvez vous procurer la plupart de ces documents au bureau de la CSST de votre r gion Vous pouvez galement soit les consulter les t l charger ou les commander partir du site www csst qc ca publications DT YANNICK D AUTEUIL salon de coiffure RIEN DE MIEUX OU UN MOMENT AU SALON DE COIFFURE POUR SE D TENDRE TOUTEFOIS LE MILIEU EST PEUT TRE MOINS PROPICE LA D TENTE POUR LES COIFFEUSES CES DERNI RES DOIVENT COMPOSER AVEC UNE CLIENT LE SATISFAIRE ET DE LONGUES HEURES EN POSITION DEBOUT BIANCA ET M LISSA ONT COUP COURT AUX R GLES DE S CURIT POUVEZ VOUS TROUVER LES ERREURS QU ELLES COMMISES Photo Denis Bernier Automne 2009 Pr vention au travail Photos Denis Bernier M lissa est en train d appliquer un colorant sur la chevelure d une cliente sans se prot ger les mains Le m tier de coiffeuse n est pas des plus dangereux mais il comporte n anmoins plusieurs risques pour la sant et la s curit D abord une longue liste de pro duits chimiques comme les colorants et d colorants les solutions permanente et les diff rents produits de mise en pli font partie du quotidie
2. 099 789 On sait peu de choses sur les niveaux d exposition aux parti cules ultrafines et aux nanoparti cules dans les milieux de travail Cette activit vise estimer la concentration des particules ultrafines chez des travailleurs de fonderies d aluminium des apprentis soudeurs et des pro ducteurs de nanoparticules Elle tudiera les variables d termi nantes de l exposition l influence que leur modification peut avoir sur les concentrations et la pos sibilit qu elles puissent agir directement sur l exposition selon la distribution granulom trique des particules En carac t risant des expositions encore inexplor es et en d terminant des variables potentielles qui peuvent tre modifi es il sera possible d valuer l exposition des travailleurs dans un domaine technologique mergeant Cela permettra alors de mieux contr ler l mission des particules pour ainsi r duire les risques auxquels les travailleurs sont expos s quipe de recherche Scott Weichenthal Sant Canada Andr Dufresne et Robert Tardif Universit de Montr al nanoparticules dans des condi tions simulant celles des milieux de travail Cette activit fournira aussi des donn es sur limper m abilit de quelques uns de ces mat riaux certaines nano particules ce qui permettra de formuler des recommandations pr liminaires sur le choix de gants prot geant contre les risques d exposition Ces connais sances fourn
3. Des outils d valuation objectifs c est dire compl tement ind pen dants de la douleur de la motivation de la peur ou d autres facteurs psycho logiques on n en aura jamais On ne peut pas s parer le corps et l esprit Toutefois il est possible d am liorer le degr d objectivit des outils actuels afin de nous permettre d obtenir des donn es les plus d tach es possible du comportement des personnes et ainsi mieux isoler les facteurs physiolo giques en jeu En fait cela fait 15 ans que je travaille l dessus Encore deux tudes et j aurai compl t le coffre outils dont j ai besoin pour valuer les effets physiologiques de diff rents programmes d exercices PT QUE SERA LE SUJET DE LA PROCHAINE RECHERCHE CL Je m attaquerai l valuation des effets cliniques d exercices de stabi lisation lombaire au sol du genre de ceux qu on emploie pour des patients lombalgiques en d but de r adaptation C est le terrain le plus propice non seu lement pour tester la valeur de nos outils valuation mais aussi pour aider nos intervenants mieux identifier quels pa tients ont le potentiel de bien r pondre ce type de programme d exercices fais ici r f rence au d veloppement d une r gle de pr diction clinique per mettant de faire entre un pa tient ayant ses caract ristiques cliniques propres et un programme d exercices mieux adapt pour lui bt LORA
4. Photo i stockph oto formulation plus gagnante que de lui demander de ne pas crier 4 Si le client n obtemp re pas rac crochez Avisez le que vous devrez mettre un terme la conversation s il ne collabore pas 5 Si des menaces ou des injures ont t exprim es demandez de r p ter et notez les termes exacts utilis s Lorsque les attaques portent sur vous il est important de rapporter les termes exacts du client au moment de d cla rer l v nement N h sitez pas rap peler vos limites Encore une fois s il n obtemp re pas raccrochez 6 D clarez imm diatement l v ne ment votre sup rieur Il sera alors possible pour le gestionnaire de mettre en place des mesures afin d viter que le client ne renouvelle ce comportement ou ne passe l action SERVIR LA CLIENT LE OUI MAIS QUEL PRIX Laisser le client exprimer ses motions ne doit tout de m me pas tre trop long faut n cessairement qu il reprenne la ma trise de ses motions Il ne faut donc pas h siter mettre fin la conver sation lorsque vous constatez quil ne veut pas suivre les limites que vous avez pr alablement fix es Autrement dit apr s un certain temps que dure ce monologue il faut raccrocher le combin apr s en avoir pr alablement avis l interlocuteur Discuter au t l phone avec une personne f ch e agressive et qui en veut au syst me n est certes pas fa cile tre en
5. des pneus Que ce soit pour des plaques gouts des caissettes de jeunes plants des rouleaux de tissus des bombonnes de gaz les aides la manutention sont multiples L ergonomie ne fait pas tout Le travailleur doit tre inform des risques et savoir r gler son si ge ou autre qui pement sa taille Et m me rester assis pendant huit heures dans le meil leur si ge du monde sans variation de posture ce nest pas id al soutient Caroline Jean Il est pr f rable de va rier les postes de travail et si la rota tion est impossible quelques petites pauses totalisant 10 du temps de travail seront b n fiques Selon Caroline Jean les solutions sont parfois faciles Il faut juste y pen ser et prendre le temps de le faire Il revient l employeur d investir dans l ergonomie de faire participer les tra vailleurs de les regarder travailler et d analyser les situations a prend du temps mais si on consid re qu une tendinite peut co ter 12000 et m me davantage a vaut le coup conclut Caroline Jean Je tords mon poignet pour manier un outil amp NA 1 Comment viter les situations JAR PAR LORAINE PICHETTE LA GESTION QUOTIDIENNE DES MATI RES DANGEREUSES COMPORTE SOUVENT DES LACUNES PARCE OU ON EN SOUS ESTIME LES DANGERS IL Y CERTAINES R GLES DE BASE RESPECTER AU PREMIER CHEF IL IMPORTE DE CONNA TRE LES RISQUES IN
6. fruit puisque le nombre des accidents a di minu tandis que notre masse salariale a augment On est pass de 30 acci dents en 2004 31 en 2005 puis 41 en 2006 23 en 2007 et 16 en 2008 Et on assiste maintenant une diminution de la gravit des accidents Dans les six 1 Pr vention au travail Automne 2009 premiers mois de 2009 on a enregistr dix accidents soit le m me nombre qu en 2008 mais la perte de temps a t de 58 jours pour six mois compa rativement 403 jours en 2008 Ces dix accidents en 2009 taient mineurs On en est constater des incidents si on voit qu ils augmentent dans un secteur on va tout de suite voir ce qui cloche pour prendre action Et a marche Par exemple en 2007 on a eu beau coup d accidents chez les m caniciens et on a fait un projet sp cial avec nos consultants pour valuer les m thodes de travail et implanter des solutions R sultat il n y a pas eu d accident en 2008 et seulement un dans les six premiers mois de 2009 M me chose avec les chauffeurs le consultant est all sur la route avec eux a a donn de tr s bons r sultats Aussi on avait des maux de dos caus s par la manutention des pa lettes On a tudi la question et le ser vice d assurance qualit diffus une proc dure sp cifiant que pour telle grandeur de palette a prend une personne pour telle autre grandeur deux personnes et pour plus grand a prend le
7. le danger est toujours l Le principe un cylindre transparent m verticalement sur une colonne vient s abaisser sur la fraise aussit t qu une main laisse une des deux poign es du Le protecteur un cylindre transpa rent vient s abaisser sur la fraise aussit t qu une main laisse une des deux poign es du gabarit de raccords lectriques Les diverses op rations d usinage sont r alis es simultan ment sur plusieurs tubes d o ce barillet Malheureusement l op rateur peut se contenter d in s rer un tube dans chaque logement Il doit le percuter violemment avec une barre d acier pour l engager dans les pinces d avancement de reil ce qui causait des probl mes de gabarit Il ne se rel ve que si les deux poign es sont agripp es Un premier mod le comportait des poign es munies d interrupteurs pneu matiques Mais la fiabilit n tait pas parfaite Il fallait faire mieux Pour l ing nieur junior Francis Dubreuil l eur ka est venu d un petit chien en peluche qui jappe lorsqu on le d pose dans la main La peau tablit alors le contact entre deux lectrodes J ai pens mettre deux poign es o ce serait l op rateur qui fermerait le circuit raconte t il Ainsi fut fait Aussit t qu une ou l autre poign e est l ch e le circuit est ouvert et le cylindre protecteur s abaisse instanta n ment si vite quune main na pas le temps de s approcher de l
8. nergie pneumatique les liquides et les gaz pressuris s ainsi que les nergies combi n es Apr s avoir fait la distinction entre cadenassage et ti quetage le film aborde les principes de base du verrouillage et de l tiquetage ainsi que les diff rentes tapes d utilisation Une production de Coastal Training Technologies NANCY AUCOIN Modalit s d emprunt l audiovid oth que de la CSST Les documents annonc s peuvent tre emprunt s gratuite ment l audiovid oth que de la CSST La dur e du pr t est d un mois L emprunteur peut passer prendre les documents ou les recevoir par courrier La CSST paie les frais d exp dition mais les frais de retour sont la charge de l emprunteur Le visionnement peut aussi se faire sur place Vous pouvez communiquer avec nous du lundi au vendredi de 8h30 16h30 1199 rue De Bleury 4 tage Montr al Qu bec H3B 3J1 T l 514 906 3760 ou 1 888 873 3160 T l c 514 906 3820 documentation csst qc ca Ss www centredoc csst qc ca information grand public Information sp cialis e M Avec document ou guide d accompagnement Automne 2009 Pr vention au travail 13 Bonjour est ce que je peux vous aider Comment d samorcer une crise au t l phone Quelles attitudes devriez vous adopter lorsque vous tes aux prises avec un client agressif au t l phone Pierre Gratton et Yves Gallienne conseille
9. s curit intrin s que et sont g n ralement identifi s par une plaque signal tique Parfois aussi la chaleur suffit provoquer l auto ignition d un produit comme exemple la chaleur d gag e par une r action entre deux produits incom patibles LES SOLUTIONS Selon Mireille Whissell les lacunes les plus souvent observ es en entreprise ont trait au manque de connaissance des caract ristiques des produits dan gereux et des risques que pr sentent leur manipulation et leur entreposage Aucun raccourci possible cette en seigne a prend une formation ad quate et des rappels r guliers pour tous les travailleurs Les dangers sont r els et il faut for mer les travailleurs pour de vrai insiste Une mine de renseignements sur les produits dangereux Le Service du r pertoire toxicologique de la CSST 3 pour mandat de fournir de l information sp cialis e sur les produits utilis s en milieu de travail et sur le SIMDUT offre en cela une aide pr cieuse aux responsables en mati re de sant et de s curit du travail du Qu bec particu li rement la veille de l har monisation internationale du SIMDUT avec le SGH Syst me g n ral harmonis de classification et d tique tage des produits chimiques des Nations Unies Unique en son genre le site Web du Service donne au public un acc s direct divers documents d int r t et une banque de donn es portant sur 9 000
10. sition rep re et prend en compte les pales de l agitateur Lop rateur n a qu faire une pro pour faire le nettoyage d crit Louis Rodrigue Il d termine la dur e du nettoyage Ensuite il descend GRANDES ENTREPRISES pour lancer la pompe haute pression m caniquement Il remonte son poste et confirme le d but du nettoyage Tous les risques sont limin s aucun travailleur n est oblig de s ap procher du r acteur et encore moins d y p n trer Le syst me de nettoyage auto matis nous a permis de ne plus avoir d entr e en espace clos commente rateur Richard Lalibert a vite les blessures avec les lances haute pres sion comme les coupures et d avoir travailler dans des conditions extr mes telles la chaleur et la d shydratation Le nettoyage manuel durait dix heures et exigeait une planification rigoureuse L op ration se faisait sou vent de nuit pour nuire le moins pos sible la production avec le risque suppl mentaire d une vigilance moins aiguis e La nouvelle m thode per met d ex cuter le travail en une heure trente a a augment la s curit la pro ductivit et la qualit du mat riel qu on fabrique affirme Pierre Morin Cette facilit et cette rapidit de nettoyage Mention d excellence THOMAS amp BETTS CIBLER LA PR VENTION L analogie est un peu lourde mais la machine ressemble un r volver
11. tre fatal comme ce fut le cas en 2003 dans un entrep t frigorifique o des contenants empil s de fa on instable sont tomb s dans le poste de conduite du chariot l vateur entra nant la mort du cariste Outre un meilleur position nement du mat riel sur la palette une rallonge au dosseret d appui de charge aurait prot g le travailleur Dans les palettiers tout est li et ces exemples montrent que les accidents ont parfois une double origine une bonne raison pour redoubler de vigi lance Photo Lazio Photo Studio L ergonomie contre les troubles musculo squelettiques e Assis dans l habitacle de sa machine G rard passe chaque jour des heures man uvrer le bras tir sur un levier de commande La situation est id ale pour qu un mal sournois s immisce dans ses articulations La tendinite guette et lorsqu elle est l elle est tenace et invalidante Le mal est connu les causes galement et surtout les solutions de pr vention existent Lors du Forum sant et s curit du travail 2009 tenu Qu bec le 30 avril dernier l ergonome Caroline Jean de la Direction de sant publique de la Capitale nationale a fait le tour de la question dans la paume ni engendrer de torsion du poignet Toutefois rapprocher ne suffit pas toujours Quand c est lourd m me dans la zone d atteinte il faut aider la manutention des objets lourds et encombrants fait remarquer l
12. aurait pas d cart entre la repr sen tation du travailleur et son interpr tation par le clinicien En revanche la repr sentation du travailleur de son probl me serait tr s diff rente du jugement du clinicien Par exemple le client pourrait percevoir comme incontr lables des douleurs dans le dos dont personne ne semble avoir trouv le diagnostic menant la gu rison selon lui bien qu il ait consult diff rentes ressources Les r sultats n ont fait ressortir au cun sc nario mais les chercheurs ont Photos iStockphotos Ses changes avec le patient permet traient au clinicien de comprendre les comportements de celui ci vis vis de son traitement et d adapter ses propres repr sentations pu documenter les sc narios B et C Par ailleurs ils ont recens deux nouveaux sc narios Ainsi dans le cas du sc nario D les cliniciens ont peu d acc s aux repr sen tations des travailleurs mais apr s ob servation ils discernent n anmoins un facteur qui nuit au processus de r adap tation Un objectif et une strat gie sont alors labor s pour en r duire l effet n gatif Dans les deux cas de ce sc na rio un changement comportemental s est op r en faveur d une r activation Par contre pour les deux travailleurs concern s des contraintes administra tives li es l employeur ont mis fin au programme pr matur ment Le sc nario E pr sente une situation o le clinicien fait
13. du matin sont plus sensibles la pression hom ostatique et accumulent plus vite la pression de som meil que les oiseaux de nuit Seul probl me se coucher 3h du matin et se lever 11h est souvent un obstacle dans la vie professionnelle Quoi qu il en soit la prochaine fois que vous arriverez en retard au travail vous aurez enfin de bons arguments 1oto iStockphoto Source Agence Science Presse Automne 2009 Pr vention au travail 4 PR VENTION AU TRAVAIL Com MENT LE TECHNOSTRESS PEUT IL NOUS CONTAMINER Il survient lorsqu on perd le contr le des technolo gies de l information et des communica tions aussi connues sous le nom de TIC que utilise au quotidien Plu sieurs situations permettent de recon na tre si on est ma tre ou esclave des technologies si on retarde l heure du coucher pour prendre ses courriels avant de se mettre au lit si on apporte son ordinateur portable en vacances si on se r veille la nuit parce qu on vient de se rendre compte qu on a oubli de r pondre un message si on aban donne le travail en cours pour r pondre aux courriels qui viennent d entrer PT LES TIC PEUVENT DEVENIR DES ENNEMIES EN QUELQUE SORTE Oui m me si en fait elles sont l pour nous servir Par exemple les lo giciels de traitement de texte permettent de gagner un temps fou Le danger c est quand NOUS devenons leur service Car les technologies ont
14. force Alors a permet une valuation purement objective ind pendante de la motivation des participants PT COMMENT CELA S INT GRE T IL DANS LA PR SENTE RECHERCHE CL Au moment d entreprendre l tude l tat de la recherche en r adap tation sugg rait sans le d montrer toutefois qu une bonne endurance mus culaire avait un effet protecteur pour le dos Toutefois pour v rifier cette hy poth se il faudrait faire suivre un groupe de sujets lombalgiques un en tra nement d veloppant sp cifiquement l endurance des muscles du dos pour ensuite d terminer si les membres du groupe des entra n s ont moins de rechutes de maux de dos que ceux d un groupe t moin tant donn qu une telle recherche longitudinale implique des co ts et des efforts importants il tait d abord n cessaire de s assurer que les conditions taient gagnantes Avant de pouvoir valuer les effets cliniques d un programme d exercices il restait donc des tapes franchir D abord trouver un outil capable d va luer correctement la fatigue musculaire et de caract riser objectivement durance C est ce que j ai fait dans mes tudes postdoctorales et dans le volet un de la pr sente tude Ensuite il fallait tablir pr cis ment quels exercices opti misent le d veloppement de l endurance des muscles du dos ce que nous avons 18 Pr vention au travail Automne 2009 cours de laquelle
15. on recon na tra galement les maladies pro fessionnelles dont le saturnisme 1906 e Cr ation du minist re du Travail Le Code du travail fixe pour la premi re fois les principes g n raux de salubrit des locaux et de protection des travail leurs et pr voit la d cla ration de tout accident du travail ou de maladie professionnelle 1914 e Apr s la guerre deux m decins Jules Leclercq et Pierre Mazel cr ent une m decine qui permet la r adap tation au travail des handicap s de guerre Les premiers instituts de m de cine du travail voient aussi le jour 1940 e Pomar dite une circulaire qui sera reprise dans la Charte du travail de 1942 la base des premiers services de m decine du travail 1946 e Gr ce la Loi du 11 octobre la naissance de la m decine du travail a lieu D sormais chaque salari des entreprises priv es de l industrie et du commerce doit passer une visite m di cale annuelle vis e pr ventive cette visite d termine l aptitude m dicale au poste de travail 2004 visite m dicale annuelle est modul e par un d cret en fonction du risque li au travail Elle peut se faire tous les deux ans si les risques sont faibles et beaucoup plus fr quem ment si les risques sont lev s HI Source LEURIDAN Sarah et MEREAU Mathieu 2000 ans de M decine du Travail Les ditions de l encre vive 79 pages 2006 EN RACCOURCI Photo Louis
16. ordre de pr lever dans chaque mine une portion destin e r mun rer un chirurgien et acheter des m dicaments afin que les pauvres bless s soient secourus gratuitement et que par cet exemple de charit les autres soient plus encourag s au travail des dites mines XVIIE SI CLE C est l closion des manufactures le d but de l industria lisation et du morcellement du travail ce qui ne pla t gu re aux artisans Ils estiment perdre en grande partie la ma trise du produit Jean Baptiste Colbert nomm suc cessivement surintendant puis contr leur g n ral des Finances par Louis XIV d cide d offrir des avantages sociaux aux salari s des manufactures et aux volontaires d cid s s enr ler dans la marine Il favorise le d veloppement des industries de la laine du drap et des tapis encourage la cr ation d en treprises fabriquant glaces dentelles et autres produits de luxe Les petits agri culteurs se voient eux aussi offrir un certain nombre de privil ges XVIII SI CLE Bernardino Ramazzini professeur l Universit de Mod ne publie un Essai sur les maladies des artisans sont d crits les sympt mes d un grand nombre de S informer sur les m tiers d une entreprise SR es ZS Illustration Daniel Lemal Pr vention au travail Automne 2009 Illustration Daniel Lemal DIS GEORGES FA VEUT 5 8 Be _ G N TIQUE TZ Se m
17. sence pr dominante de ponts roulants et de chariots l vateurs et pr vention des maux de dos Ren Comtois rench rit Acier Alliance est vraiment devenue une r f rence en sst dans son domaine d activit Ce que j ai aim ici c est voir comment on a r ussi changer la mentalit du milieu de travail Chacun se sent responsable et engag Avec tout le travail qui a t fait ajoute Glenda Susser il y a de plus en plus de travailleurs dans lusine qui sont tr s sensibilis s et qui vont le dire 5 15 voient des situations dangereuses Selon St phane Roy pr sident du syn dicat et copr sident du comit de sst il na pas t facile d int grer tous ces changements Au d part il y avait de la r sistance au changement c est cer tain Mais quand le milieu a commenc voir les r sultats au fur et mesure de l implantation des nouvelles fa ons de faire tous sont devenus de plus en plus r ceptifs Jean Pierre Lalonde assistant directeur d usine et responsable de sst dans lusine ajoute que ce qui a vraiment tout chang dans l attitude des gens envers la s curit c est la mise en place des tables de travail ergono miques a a t un point tournant parce que a a eu des r sultats posi tifs et les cas de maux de dos ont diminu Auparavant la fabrication des pa lettes et l empaquetage des feuilles de m tal se faisaient
18. t bien rang les bouteilles de fixatif et de produits d entretien sont leur place les s choirs galement Quant au plancher il est maintenant d gag et propre JULIE M LANCON Nous remercions le centre r gional int gr de formation de Granby pour sa collaboration et Nancy C t enseignante en coiffure de m me que nos figurantes Cynthia Bouchard Bianca Dutremble Rachel Gaudreau M lissa Pelletier et Anne Marie Turenne Nos personnes ressources Maxime Archambault inspecteur et ergonome la Direction r gionale de Yamaska et Louise Girard conseill re la Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat tous deux de la CSST Pour en savoir plus Coiffure sant et s curit Le centre d laboration des moyens d enseignement du Qu bec CEMEO Juin 2007 Photo Robert Etcheverry H DOSSIER PRIX INNOVATION Sg i r ven tion x Par Tison k gt AT reen SE 7 NOUVEL DITION NOUVELLES ID ES NOUVEAUX EAU R ATS et kee A MAIS M ME CR ATIVIT M ME OPINI TRET DANS LA Ak DE SOLUTIONS DE PR VENTION Le 29 AVRHSDERNIER A QU BEC M yi LE 4 GALA NATIONAL DES PRIX INNOVATION A RECONNU LES M RIT S DIX ENTREPRISES ET ORGANISMES ONT FAIT PREUVE D UNE INVENTIVIT LS REMARQUABLE POUR AM LIORER LA S CURIT DE LEUR MILIEU DE TRAVAIL COMMENT SONT ILS PARVENU
19. t exclusive un nanomat riau l chelle nano un m tal peut tre plus facile fondre la r duction de sa taille ayant un effet la baisse sur son point de fusion Tou jours cette chelle un mat riau peut d montrer des propri t s optiques dif f rentes C est ainsi que plusieurs re cettes de cr me solaire incorporent maintenant des particules de dioxyde de titane TiO de dimension nano m trique dans leurs composants de base Lune des propri t s du TiO est sa capacit de bloquer certains UV so laires dommageables pour la peau Or en tant nanom tris e cette poudre blanche normalement opaque au rayon nement visible devient transparente et son efficacit capter le rayonnement ultraviolet est am lior e y a donc deux avantages importants utiliser le dioxyde de titane des dimensions nanom triques la protection contre les UV est accrue et la cr me est plus attrayante passant de blanche tota lement invisible Claude Ostiguy y va d un autre exemple Prenez une bille d argent de 2 2 O un centim tre de diam tre et r duisez la un microm tre un millioni me de m tre De grise sa couleur passera un gris bleut R duisez la encore mais cette fois jusqu un diam tre bien contr l allant de un 10 nanom tres cette taille le m
20. toucher l Europe aux environs du XIII si cle ce moment on observe le servage dans les campagnes et le re groupement de divers m tiers en corpo rations Arnaud de Villeneuve m decin philosophe et alchimiste publie deux ouvrages L hygi ne professionnelle et Les maladies des m tiers La m decine pour suit son essor et les maladies li es au travail aussi Les travailleurs des mines prouvent des difficult s Dispositifs d a ration sommaire techniques de des cente et de remont e dangereuses Georg Bauer dit Agricola consid r comme le p re de la min ralogie et de la m tallurgie est le premier m decin s int resser la composition et la possible toxicit des minerais extraits Vivant dans la plus grande r gion mi ni re de l Europe de son poque t moin de toutes les techniques industrielles utilis es alors il publie six trait s dont le plus connu De re metallica Dans ce document il expose avec maestria les probl mes d extraction et de traitement des minerais Non sans raison Le taux de mor talit chez les travailleurs des mines Automne 2009 Pr vention au travail commence pr occuper s rieusement les exploitants qui essuient de lourdes pertes li es la p nurie de main d uvre Une premi re r glementation du travail dans les mines de mercure Frioul voit le jour et fixe la dur e du travail dans les mines six heures Henri IV donne l
21. 1 Qui jamais commis d erreurs n a jamais tent d innover Albert Einstein 2 Demory Bernard La cr ativit en pratique et en action 1984 Automne 2009 Pr vention au travail VIENT DE PARA TRE Plan d action construction 2009 abr g DC 900 157 AFFICHE Servant pr senter le plan d ac tion Construction 2009 cette affichette abr g e pr cise les dangers qui y sont cibl s c est dire les dangers de chutes de hauteur et d effondrement les dangers d origine lectrique et les dangers pour la sant On y d crit aussi des mesures de ges tion de la sant et de la s curit du travail Fiche F6 CPE L hygi ne vous en lavez pas les mains DC 200 1027F6 FICHE Les change ments de couches les nez qui coulent ou encore les coupures entra nant un coule ment sanguin sont au nombre des risques biologiques pr sents dans les CPE La fiche fait la promotion des mesures pr ventives de base dont le lavage des mains et de mesures additionnelles si n ces saires Une grille d valuation de la mise en uvre des principaux moyens de pr vention compl te cette fiche Fiche F7 CPE L entretien et les produits de nettoyage DC 200 1027F7 FICHE Dans un centre de la petite enfance il survient in vitable ment de petits inci dents qui n cessitent de nettoyer de laver ou de d sin fecter Les produ
22. Baril est une des tudiantes qui b n ficient du programme de bourses d tudes sup rieures de l IRSST Celui ci s adresse des candidats de 2 et de 3 cycle ou de niveau postdoctoral dont le programme de recherche porte sp cifiquement sur la pr vention des accidents du travail et des maladies profession nelles ou sur la r adaptation des travailleurs qui en sont victimes Un programme de bourse th matique existe galement pour les champs de recherche quipements de protection et S curit des outils des machines et des proc d s industriels Pour obtenir des informations sur le programme de bourses de l IRSST on peut t l phoner au 514 288 1551 crire bourses irsst qc ca ou visiter le site www irsst qc ca NOUVELLES PUBLICATIONS Toutes ces publications sont disponibles gratuitement en version PDF dans notre site Web Elles peuvent aussi tre command es par la poste Les prix indiqu s comprennent la taxe et les frais d envoi Cliquez recherche WWW IrsSt qc ca Abatteuses foresti res Dispositifs et circuits de com mande relatifs la s curit GIRAUD LAURENT YUVIN CHINNIAH DAMIEN BURLET VIENNEY JOSEPH JEAN PAQUES MARINA KOUTCHOUXK RENAUD DAIGLE RAPPORT R 593 70 PAGES 9 45 Les abatteuses foresti res sont des engins tout terrains qui permettent de d placer une t te d abattage multifonctionnelle dans les bois Parce qu elles offrent plusi
23. COTISATION BAS E SUR LES SALAIRES VERS S Finalement le projet de loi 35 permet la mise en place d un mode de paie ment de la cotisation ba s e sur les salaires vers s D s l entr e en vigueur des nouvelles disposi tions pr vue en jan vier 2011 Revenu Qu bec percevra les versements p riodiques de la cotisa tion que doivent payer les employeurs 18 CSST Ainsi les em ployeurs pourront payer les retenues la source d imp ts les autres paie ments de nature fiscale ainsi que la cotisation de la CSST l aide d un seul formulaire PAM LA GAGNON STAGIAIRE EN DROIT Automne 2009 Pr vention au travail AGENDA CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC S MINAIRES 16 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC Sous traitance responsabilit s en SST du donneur d ouvrage 23 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC B tir une culture en 557 Un plus pour l entreprise 30 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC temporaire un droit pour l employeur 3 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Code canadien du travail Partie II 3 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC R glement canadien sur la sant et la s curit au travail 4 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Troubles de la personnalit Comment g rer ces employ s singuliers 6 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC 13 NOVEMBRE 2009 QU BEC QU BEC Code c
24. Certes plusieurs effets toxiques des nanopar ticules NP ont d ja t d montr s chez l animal Par exemple on sait qu cause de leur taille in fime certaines d entre le TiO cette d poudre blanche elles peuvent ais ment traverser les membranes devient transpa pulmonaires ou gastro intestinales pour se re trouver dans le sang et de 18 tre distribu es rayonnement dans les diff rents or ultraviolet est ganes D autres peuvent am lior e m me voyager le long des nerfs olfactifs et p n trer directement dans le cerveau Les donn es toxicologiques sp ci fiques aux NP chez l humain sont tou tefois limit es Ce que l on sait de fa on g n rale pour l instant c est que e les NP sont normalement plus toxi ques que les substances chimiques quivalentes de taille sup rieure e elles se distribuent de fa on diff renci e dans l organisme sans qu il soit encore possible d anticiper tous les effets de leur pr sence e compte tenu de leur grande surface sp cifique plusieurs des produits qui en contiennent pr sentent galement des risques d in cendie ou d explo sion les approches classiques d valuation de l exposition professionnelle bas es sur la masse du produit sont inad quates en ce qui concerne les NP Quoique de grandes tendances se dessinent et signalent divers effets toxiques il ressort que chaque produit pourrait avoir une toxicit
25. PAGES 5 25 Les isocyanates sont consid r s comme la cause principale de l asthme professionnel Pour comparer la gravit de induit par ces substances chez des travailleurs qu b cois les chercheurs ont recrut deux groupes de sujets les premiers ayant t d pist s par un pro gramme de surveillance m di cale et les seconds recevant une compensation de la CSST Ils ont mesur leurs param tres fonc tionnels respiratoires lors du diagnostic et nouveau deux ans plus tard Ils ont aussi analys les co ts ainsi occasionn s afin d estimer la charge financi re globale pour la Commission et celle de la compensation li e au pr judice corporel puis ont compar ces co ts chez les deux groupes Les r sultats de l tude confirment l hypoth se de d part soit que les sujets souffrant d un d pist s par un pro gramme de surveillance m di cale sont moins gravement atteints au moment de leur diagnostic et que la r mission clinique des malades est signifi cativement plus lev e apr s deux ans Quant aux co ts reli s aux s quelles de pour les quelles la CSST compense les travailleurs ils sont significative ment inf rieurs dans le cas des sujets d pist s pr cocement MARJOLAINE THIBEAULT CLAIRE THIVIERGE Automne 2009 Pr vention au travail 1 RECHERCHES EN COURS SUBSTANCES CHIMIQUES ET AGENTS BIOLOGIQUES Proc dure de mesure et de contr
26. au niveau du sol Les employ s devaient travailler sur les genoux en position accroupie Main tenant ce travail est ex cut sur des tables une solution trouv e en quipe En plus des tables ajoute Jean Pierre Lalonde on a aussi am lior la m thode d emballage on travaille maintenant avec un seul outil au lieu de trois Au centre de tous ces efforts il y a le comit sst form de la vice pr si dente et de son assistante du directeur Automne 2009 Pr vention au travail Photo Corporation d Acier Alliance d usine et de son assistant du pr sident du syndicat et de deux repr sentants syndicaux Le consultant participe ga lement au comit On a fonctionn par fiche de pr vention voici le pro bl me voici les mesures prendre voici les gens responsables et voici l ch ancier C est comme a qu on est arriv s implanter des syst mes so lides un peu partout dans l usine Aussi ce que je trouve remarquable ici ce sont les statistiques qui sont tablies et suivies a permet de passer de la phase r active la phase proactive de se fixer des objectifs de chercher le moyen de les atteindre et de mesurer sils ont t atteints On a donc des gens qui ne sont plus en r action mais qui font de la pr vention UNE GESTION INT GR E DE LA SST Glenda Susser poursuit Nous avons commenc cumuler des statistiques en 2004 Nos efforts ont port
27. c est l quivalent de cinq six automobiles Voil de quoi endommager s rieu sement un montant de pa lettier en cas de collision voire branler une struc ture d j endommag e C est ce qui s est pass en 1994 dans l entrep t d un grossiste o la marchandise tait ran g e sur un palettier achet l encan Lorsque le travailleur qui un gerbeur percut un chariot manuel qui son tour a heurt le palettier celui ci s est effondr tuant le travail leur l vidence la voie de circulation n tait pas libre et l enqu te a r v l que le palettier pr sentait plusieurs points de faiblesse qu on aurait d r parer Le cariste qui man uvre un chariot l vateur ou autre engin de manutention doit donc avoir la voie libre pour circuler sans devoir lou voyer entre les obstacles En cas de collision des protecteurs de montants ou des corni res de d viation r duiront la force de l impact sur les montants d chelle Pour sa part la CSST rappelle l importance d inspecter les palettiers et de r parer ou de remplacer les compo santes d fectueuses Enfin m me avec une structure en parfait tat si les palettes sont d fail lantes mal entrepos es ou le mat riel mal emball il y a risque de chute du mat riel L tat des palettes est sur veiller en faisant attention aux palettes usage unique Et en cas de chute le cariste doit tre prot g Sinon le choc peut
28. col re ou frustr contre une situation peut se comprendre mais il ne faut pas accepter que ces motions se traduisent par des mani festations de violence Pour en savoir plus WWW apssap qc ca Section Documents outils et formulaires Violence au travail inspection planifi e base de la s curit pr cis M Mailloux c est important d identifier des dangers mais il faut aussi r gler les probl mes On s assure donc que les correctifs ont t apport s dans les d lais pr vus en v rifiant qu ils restent en place et demeurent efficaces On sugg re de communiquer r guli rement aux travailleurs un bilan des cor rectifs Ce sera tr s motivant pour eux si on le fait ponctuellement comme dans Lors du Forum sant et s curit du travail tenu Qu bec le 30 avril dernier le conseiller en pr vention Dany Mailloux prononc une conf rence sur l inspection planifi e des lieux de travail s agit dune m thode que l on peut appliquer dans les imprimeries et qu on peut galement utiliser dans la plupart des milieux de travail R sum de ses pr cieux conseils PAR SOPHIE MARCOTTE DE NOMBREUX DANGERS peuvent mettre en p ril la sant et la s curit des travailleurs dans une imprimerie un garde corps chambranlant un syst me d a ration en panne une tache d huile sur le sol une pile de palettes instable Pour travailler en s curit dans un environnement sai
29. comptage des spores PR CIS ET OBJECTIF DANS LE CALCUL L un des probl mes associ s cette m thode d apr s les auteurs est que certains laboratoires cherchant mi nimiser leur temps d analyse ont ten dance lire un pourcentage plus ou moins important de la trace produite par le d p t des spores de moisissures sur l chantillon pour faire leur comp tage De sorte que des comptes inf rieurs 15 de l chantillon pourraient ainsi tre effectu s dans certaines si tuations Ce travail d montre que selon les personnes les exigences de rentabilit ou encore des crit res compl tement subjectifs il peut y avoir des pourcen tages de comptage de l chantillon re cueilli totalement arbitraires r v lant en bout de piste un portrait consid rablement imparfait de la situation r elle de contamination de l air es time Genevi ve Marchand Les chercheurs ont r ussi tablir des crit res objectifs soit en d autres mots documenter les limites de d tec tion et de quantification de l approche utilisant des trappes spores tout en v rifiant son tendue et sa pr cision Il fallait valuer l effet du pourcentage de trace compt e sur le r sultat final pour suit la microbiologiste Et pour cela A es tablir une m thode qui permette dest mer le pourcentage de la trace comp ter en fonction de l erreur sur le r sultat jug acceptabl
30. de Sherbrooke et Raymond Baril de l IRSST Un des l ments qui semblent faciliter le retour au travail la suite d une bles sure tient la capacit du clinicien de se faire une id e juste des repr sentations qui habitent le travailleur tout au long de sa r adaptation semble galement important que l objectif nonc au d but du programme de r adaptation ainsi que la strat gie mise de l avant pour y arriver aient du sens aux yeux du travailleur Les cliniciens ergoth rapeutes m decins kin sologues psychologues de m me que les conseillers en r adaptation in t ress s mieux cerner les repr senta tions qui entravent le retour et le maintien en emploi VOUS AVEZ PEUR DES SERPENTS et votre pire ennemi vous dit Viens on va aller voir des serpents Dans une pareille situation il y a fort pa rier que vous refuseriez tout net cette promenade C est un peu ce qui se passe pour un certain nombre de travailleurs incapables de retourner normalement au travail la suite d une l sion musculo squelettique M taphoriser en peur des ser pents les difficult s de r insertion professionnelle qu prouvent certains travailleurs apr s une blessure n est peut tre pas si loufoque qu il y para t Pas du point de vue en tout cas de la psychologue Marie France Coutu de l Universit de Sherbrooke Rem placez Tennemi dit elle par un clini cien en qui vou
31. de service le travailleur et les ing nieurs ont cherch une solution en commun Un prot ge lame traditionnel similaire celui d une scie circulaire ne pouvait AT GORIE La m thode traditionnelle consistait y faire descendre un homme muni d une lance haute pression qui rait de son jet les parois internes du r servoir Trois fois par semaine raison de dix heures chaque fois il courait ainsi le risque de subir un coup de chaleur de se blesser avec le jet haute v locit tout cela en espace clos Les surveillants eux m mes taient me nac s en cas de rupture de 18 lance Comme entreprise nous voulions li miner compl tement ce risque nonce Pierre Morin directeur de lusine Le probl me a t soumis au comit de sant et de s curit On voulait le r soudre parfaitement Avec les an n es et avec l aide des ing nieurs a r ussi trouver une solution qui consistait mettre les lances de net toyage automatique en fonction pour nettoyer le r acteur explique Louis Rodrigue m canicien d entretien Ainsi exprim e l id e para t simple mais elle tait difficile mettre en uvre Les ing nieurs ont install au sommet du r acteur deux valves qui s ouvrent pour laisser descendre deux lances haute pression Elles s arr tent trois profondeurs diff rentes o leurs t tes pivotantes sur 360 aspergent les moindres recoins Un d tecteur de po
32. int resse lui ses attentes et ses motions 2 vitez toute provocation coutez et laissez parler le client restez calme poli et faites preuve de tact et d assu rance Lorsque 16 client monte le ton qu il coute de moins en moins et parle de plus en plus qu il exprime son m contentement il ne sert rien de tenter de lui parler il ne vous coute plus Tant qu il ne s attaque pas vous laissez le aller Cette tol rance peut fa ciliter le retour un tat plus normal puisque l expression des sentiments 34 Pr vention au travail Automne 2009 t autoris e Interdire au client rioriser ses motions risque de l ame ner faire exprimer les motions qu il refoule par des menaces ou de l intimi dation verbale ou encore en indiquant qu il passera l acte si 3 Adoptez une attitude directive Le client ne pourra pas tenir le rythme ternellement et il finira par cesser ce compor tement Il faut alors fixer des limites quant aux attitudes et aux propos employ s que juge inacceptables Id a lement les limites que fixe devraient tre formul es d une mani re positive plut t que n gative En ce sens il est plus efficace de nommer le comportement que l on souhaite voir adopter par le client plut t que d in diquer celui que Ton juge inappropri Par exemple lui demander de parler plus calmement est g n ralement une
33. mettre des recommandations qu on remplit le registre des l ments inspect s etc Dans le rapport d inspection il faudra aussi prioriser les probl mes qu on a reconnus selon leur dangerosit et la fr quence laquelle les travailleurs uti lisent la machine ou fr quentent l en droit probl matique Finalement tape cruciale si on veut assurer une inspection efficace on devra faire un suivi Car comme Photo iStockphoto une imprimerie de l Estrie qui a trouv une fa on originale de sensibiliser les travailleurs aux risques et de prouver le s rieux de la d marche Les dirigeants ont en effet plac des cartables sur toutes les machines dans lesquels les travailleurs peuvent faire des sugges tions apr s une inspection pour rendre ces derni res plus s curitaires Leurs propositions sont analys es chaque mois par le comit de sant et de s cu rit Et d s qu une machine pr sente un probl me elle est photographi e Une fois le probl me r gl une photo Apr s illustrant les correctifs appor t s est ins r e dans cartable Planification rigueur et constance de l inspection rapidit d intervention et suivi le secret du succ s est l bp C t mat riel on s assure qu il n y aucun empilage instable de palettes ni produit chimique non tiquet Automne 2009 Pr vention au travail 3 Quand s effondrent les palettiers Dans les entrep ts questi
34. personne se trouve sur sa trajectoire Tout reste ferm tout reste s curitaire assure le contrema tre Martin Lavoie Mieux encore on a ajout sur la machine des dispositifs de guidage pour les pierres Peu efficace Peu rentable Peu s cu ritaire Et peu de candidats int res s s se donner cette peine Il fallait avoir beaucoup d endurance com mente le travailleur agricole L onidas Ndayikunda Le propri taire Donald Pouliot a pris les choses en main Avec l aide d un de ses travail leurs il a construit un trange appa reil que vous pou vez maintenant voir parcourir ses champs Lengin fait penser un lit double en fer avec sa t te et son pied ouvrag s Il est m me couvert par un baldaquin pour prot ger du soleil et des intem p ries aff ter L op rateur enfile une tige d acier dans un des orifices m nag s dans le panneau protecteur et lengage distance dans le guide Il peut ainsi aff ter les couteaux sans tre en contact direct avec la machine Tous les risques ont t aplanis DT Mont sur quatre pneus le v hicule est m par un petit moteur essence Ce lit enjambe et parcourt le billon une petite butte de 30 cm de haut o deux rangs de fraises courent en paral l le Pour le guider deux roues suppl mentaires fix es sur un cadre qui se rabat l avant du v hicule viennent prendre appui sur les flancs du billon Les
35. qui lui est propre crivent les auteurs Dans un tel contexte d mcer tudes o il est presque impossible de disposer de l ensemble des informations permettant l va luation de la toxicit du produit lins tauration de proc dures strictes de pr vention demeure la meilleure fa on de pr venir le d veloppement de mala dies professionnelles Mais alors si l valuation du risque qu encourent les travailleurs appara t si probl matique la meilleure chose faire ne serait elle pas d opter pour une autre technologie Les enjeux cono miques sont normes et le mouvement des nanotechnologies est d j r pandu l chelle plan taire et ce de fa irr versible af firme Claude Ostiguy Automne 2009 Pr vention au travail Photo iStockphoto TECHNIQUES D ING NIERIE Conception limination Substitution Isolement Encoffrement Ventilation MESURES ADMINISTRATIVES Information Formation Proc dures de travail 23202143 Entretien m nager et des quipements QUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELS Du m me souffle le scientifique estime que les connaissances en pr vention dont on dispose actuellement prenez par exemple ce qui a t d velopp du c t des fum es de sou dage ou des poussi res ultrafines coupl es l expertise des intervenants qu b cois de premi re ligne pe
36. r sister la tentation il est conseill de ne pas garder son logiciel de courriel ouvert en tout temps Automne 2009 Pr vention au travail 11 Photo iStockphoto 600 202 94 ON EN VEUT TOUJOURS PLUS D ID ES G NIALES en sant et s curit du travail 24 CONF RENCES POUR EN FAIRE LE PLEIN LES 3 ET 4 NOVEMBRE 2009 SANTE ET SECURITE PALAIS DES CONGR S DE MONTR AL DU TRAVAIL 300 EXPOSANTS PLUSIEURS SP CIALISTES SUR PLACE MOTIVATION D TERMINATION ET BONNE ATTITUDE UN TRIO GAGNANT Lunch conf rence avec Pierre Lavoie Ironman et conf rencier professionnel Inscrivez vous en ligne WWW grandrendez vous com Un v nement produit par SST La pr vention jy travaille eeh EE Pour recevoir gratuitement le magazine Pr vention au travail il vous suffit de vous abonner en ligne www csst qc ca abonnement Vous pouvez communiquer avec nous en composant le 1 877 221 7046 sans frais Vous pouvez galement crire preventionautravail resourceintegration ca Port de retour garanti par la Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec C P 1200 succursale Terminus Qu bec Qu bec G1K 7E2 Poste publications commerciale 400 62772
37. section Le grutier soul ve la section pour d gager les deux travailleurs Pompiers et secouristes arrivent au secours des deux bless s Le signaleur est dans un tat critique Il est descendu du toit l aide d un camion nacelle et transport au Centre hospi talier le plus pr s o son d c s est constat n avait pas encore 30 ans QU AURAIT IL FALLU FAIRE Les travaux de d mant lement et de r am nagement repr sentent un risque lev pour la s curit des travailleurs C est pourquoi il faut toujours identi fier les dangers avant d entreprendre l ouvrage Ensuite il faut mettre au point une m thode de travail qui tienne compte de ces dangers Par exemple il aurait fallu pr voir un moyen de retenue temporaire pour conserver la stabilit du d poussi reur jusqu son d placement avec la grue Par ailleurs la s quence des op ra tions doit tre planifi e et supervis e de mani re ne pas g n rer de danger Heurt par un d poussi reur ae d re Er d Lorsqu il faut enlever des l ments architecturaux ou structuraux des me sures de pr vention appropri es doivent tre mises en uvre pour viter toute chute ou renversement de mat riaux dans les zones accessibles aux travail leurs Dans le cas pr sent en raison de sa g om trie le poids du d poussi reur est r parti in galement sur ses appuis et son positionnem
38. sident de l IRSST Luc Meunier SECTION CSST Directeur des communications et des relations publiques Fran ois G Houle Chef du Service de la cr ation de la publicit des publications et des m dias lectroniques Daniel Legault R dacteur en chef Benoit Parent Secr taire de r daction Diane Vaillancourt Collaborateurs Nancy Aucoin Carole Bergeron Danielle Brouard Yannick D Auteuil Danielle Gauthier Louise Girard Monique Legault Faucher Val rie Lev e Robert Marcotte Sophie Marcotte Julie M lan on Loraine Pichette Guy Sabourin Marc Tison Andr Turcot R vision Translatex Communications SECTION IRSST Pr sidente directrice g n rale de l IRSST Marie Larue Directeur des communications Jacques Millette R dactrice en chef Marjolaine Thibeault Collaborateurs Philippe B ha Dominique Desjardins Luc Dupont Benoit Fradette Roch Lecompte Loraine Pichette Adam Sofineti Claire Thivierge Direction artistique production et retouche num rique des photos Jean Frenette Design Validation des photographies et des illustrations Guy Bergeron Marjolaine Boivin Gilles Daigle Louise Girard Louise Gravel Andr Paill Andr Turcot Photo de la page couverture Robert Etcheverry Impression Imprimeries Transcontinental inc Comptabilit Danielle Lalonde Distribution Diane Vaillancourt Abonnements Service aux abonn s 30 rue Ducharme Gatineau Qu bec J8Y 3P6
39. spores de moi sissures a roport es Ses membres sont en train de red finir les normes ce sujet poursuit la microbiologiste qui repr sente l IRSST ce comit Je n ai toutefois pas obtenu qu ils soient aussi s v res que nous dans leur pour centage admissible mais ce n est pas faute d avoir insist dit elle en riant LASTM pr voit accepter des seuils de comptage se situant sous les 33 jug s par l quipe montr alaise Mais au moins ils se sont engag s mentionner dans leur document final ce que nous avons r alis Montr al en donnant notamment les coordonn es de lar ticle scientifique que l on a publi ce sujet dans le Journal of Environmental Monitoring ajoute t elle LUC DUPONT Pour en savoir plus MARCHAND Genevi ve Yves CLOUTIER Carole P PIN Daniel DROLET Validation d une m thode d analyse exploratoire de la population mycologique par utilisation de trappes spores Rapport R 605 22 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 605 pdf MARCHAND Genevi ve Marie Claude BARRETTE Jacques LESAGE Alain LAJOIE Caract risation et d nombrement des spores de moisissures pr lev es par impaction sur cassette M thode 367 14 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST M 367 pdf Pour commentaires et suggestions magazine prevention ir
40. tal offrira des propri t s optiques et lectroniques uniques notamment la capacit d absorber la lumi re et de la r mettre une lon gueur d onde sp cifique dans le visible et changeante selon la variation ne serait ce que d un nanom tre de 18 par ticule Cette nouvelle propri t de lumi nescence variable de l argent lorsque r duite en particules nanom triques sera avantageusement utilis e par exemple en imagerie m dicale Avec de tels r sultats pas tonnant que les entreprises et les gouvernements Plusieurs recettes de cr me solaire incorporent main tenant leurs composants de base des parti cules de dioxyde qui peuvent bloquer certains UV solaires dom mageables pour la peau Or nanom trisant rente mais son efficacit de captation du soient attir s par les na notechnologies Cela dit il faut bien avouer qu il existe un important re tard dans les connais sances touchant la sant et la s curit des travailleurs qui sont en contact avec ces nouveaux mat riaux Force est de reconna tre que l valuation quantita tive du risque est passa blement difficile tablir actuellement Cela peut expliquer en bonne partie que l un des messages phare des auteurs du guide soit pour l instant libell ainsi pr vention pr vention voire pr caution de titane TiO de dimension RISQUE TOXICIT X nanom trique EXPOSITION
41. un jeu de m cano qu on peut monter n importe comment d clare Fran ois Fontaine Il y a des normes respecter et il doit tre install selon les instructions du fabricant videm ment les composantes de la structure doivent tre en bon tat non en dommag es par des impacts ou la corrosion En cas d anomalie il faut faire r parer et approuver les modifications par un ing nieur Le palettier doit tre ancr au sol Fran ois Fontaine pr cise d al leurs que l ancrage au mur n est pas recommand car en cas det fondrement le b timent viendrait avec Enfin m me bien mont un palettier est con u pour suppor ter une charge maximale qui doit tre clairement affich e et surtout respect e La d faillance d une compo sante du palettier peut tre fatale comme l illustre un accident sur venu en 1999 dans un entrep t ali mentaire Une soudure reliant deux montants d chelle na pas tenu le coup faisant fl chir la structure et chuter le mat riel sur le travail leur qui en est d c d L enqu te a r v l que la r paration tait mal faite Pour relier les deux mon tants il fallait installer un profil d acier autour des montants et le fixer par des boulons et non par une soudure GARE AUX La d fectuosit d une composante de palettier n arrive pas toute seule il faut un choc puissant Or compare Pierre Bouliane un chariot l vateur se lon le chargement
42. 4 112 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 544 pdf Pour commentaires et suggestions magazine prevention irsst qc ca Automne 2009 Pr vention au travail BOURSI RE Julie Baril Universit de Montr al Monoxyde de carbone et bruit un m lange a risque APR S AVOIR OBTENU UN BACCALAUR AT en audiologie l Universit de Montr al Julie Baril y a compl t sa ma trise dans la m me discipline en 2009 Elle a termin son m moire Exposition com bin e au bruit et au monoxyde de carbone CO effets de l exposition chronique sur l audition p riph rique et centrale sous la direction de Tony Leroux professeur agr g au D partement d orthophonie et audiologie lui m me un ex boursier de l IRSST UNE ID E NOVATRICE La pr sence simultan e de monoxyde de carbone CO et de bruit est chose courante dans plusieurs milieux de travail dont les ateliers de m canique Or les connais sances actuelles sur l effet de potentialisation du CO et du bruit sont peu nombreuses quant aux cons quences auditives long terme Par ailleurs il a t d montr que des intoxications au CO ont caus des atteintes audi tives centrales chez des rongeurs un ph nom ne qui reste tre tudi chez l humain Julie Baril pose la question Est ce que la pr sence de CO sur les lieux de travail des m caniciens entra ne des p
43. Arel Pour bien marquer l importance de sa d marche len treprise a organis le lancement officiel de son programme appuy par un acte sign par le pr si dent Pascal Ialenti cette occasion chaque travailleur a re u une plante pour signifier que 18 sant et la s curit allaient grandir e 14 Pr vention au travail Automne 2009 explique Lisette Arel la maison cha cun aurait sous les yeux un rappel de l engagement de son employeur faire cro tre la sant et la s curit du travail Les r sultats n ont pas tard fleurir D s 2005 au gala des Prix innovation l usine de fabrication d changeurs dar tait la laur ate de la cat gorie Grandes entreprises Elle avait mis au point Les tra vailleurs et les dirigeants de Venmar Ventilation font de la sant de la s curit un programme mobili sateur et structurant un l gant m canisme pneumatique pour refermer le couvercle tanche des bo tiers d changeurs dar sur la cha ne de montage Auparavant les travailleurs devaient le pousser vigou reusement pour comprimer la mousse isolante et rabattre ses fermoirs coups de paume Ce premier prix est venu ajouter de l eau au moulin de l entreprise et a motiv les troupes note Christian Simard a a cr une certaine forme d mulation entre les usines L ann e suivante c tait au tour de l usine de hottes de cuisini re de m riter u
44. Automne 2009 Volume 22 n 4 e 2 di ei A e n entio Ayi Re ETS 6 L L RECHERCHE IRSST SE Maux de dos DE LA R DACTION Innover en 551 une mission possible 1 VIENT DE PARA TRE CSST CHERCHEZ L ERREUR Au salon de coiffure Die Prix innovation Les fruits de la pr vention Les Prix innovation de la CSST c l brent la cr ativit et la d termination des entreprises qu b coises au chapitre de la pr vention au travail Ces innovations montrent de facon vidente qu en mati re de pr vention l investissement rapporte Tous en cueillent les b n fices gt lt LIT DROITS ET OBLIGATIONS Adoption du projet de loi 35 16 AGENDA D ici ET D AILLEURS 5 o e Sommaire en page 17 LES ACCIDENTS NOUS PARLENT Heurt par un d poussi reur SANT ET S CURIT EN IMAGES LAD XEPORTA 1 Bonjour est ce que je peux vous aider Comment d samorcer une crise au t l phone lt planifi e base de s curit Quand s effondrent les palettiers l ergonomie contre les troubles musculo squelettiques CAD A A CAD lt lt 8 Mati res dangereuses Comment viter les situations e
45. E DES MONTS JETER LES BALISES DE LA PR VENTION L histoire se passe en Gasp sie Vous verrez peut tre ses acteurs l uvre lors de votre prochaine vir e touristique Premier acte Devant vous sur la route les travailleurs du minist re des Transports ont termin le colmatage des fissures de la chauss e et ils en l vent les balises plac es au centre de la voie pour d vier la circulation Un travailleur retire le panneau rayure de sa base et le remet son coll gue qui le recueille depuis une plateforme ins tall e l arri re d une camionnette Le travailleur pi ton empoigne en suite la lourde plaque de caoutchouc de pr s de 20 kg qui sert de support la balise Il la soul ve et la d pose sur la plateforme de la camionnette o son coll gue la saisira son tour Une seule man uvre comme celle l a va toujours Mais les travailleurs auront la r p ter pour chacune des balises dont le long alignement se d ploie devant vous sur la route Et ne s agit l que d un seul des colmatages qu ils devront faire aujourd hui Les entorses et les maux de dos pouvaient arriver fr quemment ob serve le chef d quipe Louis Gasse et c est 13 qu on 8 pens inventer un ramasse balise Les membres de l quipe de colma tage ne se sont pas content s de sou lever le probl me Ils sont arriv s avec des id es des fa ons de fabri quer un appareil qui ferait m cani quement la
46. GNEMENTS Sa www aspimprimerie qc ca formation calendrierforma tion asp 22 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC Les jeunes et la sst dans une soci t en mouvement RENSEIGNEMENTS IRSST T l 514 288 1551 poste 344 S www irsst qc ca COLLOQUES R GIONAUX DE LA COMMISSION DE LA SANT ET DE LA S CURIT DU TRAVAIL CSST 16 OCTOBRE 2009 SAGUENAY QU BEC 25 colloque en sant et s curit du travail de la Direction r gionale du Saguenay Lac Saint Jean de la CSST 20 OCTOBRE 2009 DRUMMONDVILLE QU BEC Carrefour en sant et s curit du travail de la Direction r gionale de la Mauricie et du Centre du Qu bec de la CSST 28 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC Cadenassage 26 ET 27 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Protection respiratoire RENSEIGNEMENTS SS www asstsas qc ca DU 2 AU 7 NOVEMBRE 2009 PARIS FRANCE Congr s Salon international de la construction RENSEIGNEMENTS caroline auvinet reedexpo fr S www batimat com 3 ET 4 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Grand Rendez vous en sant et s curit du travail 2009 de la CSST RENSEIGNEMENTS vente2009 grandrendez vous com a www grandrendez vous com 5 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Adopter une d marche ergonomique 19 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC valuer pour pr venir les risques machines 12 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Risques lectriques Trav
47. H RENTS L INCOMPATIBILIT DE CERTAINS PRODUITS L ABC DU FEU LE TRIANGLE DU FEU La pr vention en mati re d in cendie consiste viter que les trois l ments du triangle Gute eg du feu voir l illustration ne se trouvent en pr sence L horrible exemple du caba non illustre bien le danger d entreposer dans le m me lieu des mati res tibles La conf renci re a ainsi bri vement soulign MIREILLE WHISSELL ing nieure in les principales combinaisons dustrielle est cofondatrice du Groupe viter voir tableau Pr vac une entreprise sp cialis e en Source d inflammation tincelle chaleur flamme nue d oxyg ne ou une substance comburante Photo Roch Th roux Substances combustibles ou inflammables solides liquides et gaz pr vention des accidents et en inter GARE AUX TINCELLES La recette pour pr venir les incendies vention d urgence relativement aux Entreposer s par ment les Emp cher la rencontre des trois l ments mati res dangereuses l occasion du produits incompatibles du triangle On vite galement ainsi de Grand Rendez vous 2008 de la CSST ne suffit pas Il faut aussi nombreux risques d explosion elle a sensibilis les participants aux dangers r els d incendie et d explosion Forte de ses 25 ann es d exp rience Mireille Whissell conscientise les gens Corrosif Eau Un peu d eau dans une grande quantit en les
48. INE PICHETTE Pour en savoir plus LARIVI RE Christian Rubens Alexandre DA SILVA Jr Bertrand ARSENAULT Sylvie NADEAU Andr PLAMONDON Maux de dos valuation de la sp cificit de diff rents exercices d endurance des muscles para vert braux Rapport R 596 84 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 596 pdf Pour commentaires et suggestions magazine prevention irsst qc ca Automne 2009 Pr vention au travail 10 EN m RB Be em 4 41 A i a LI 4 4 4 Les trappes spores pour les caract riser et pour les calculer plus Une seule infiltration d eau non d tect e dans un espace suffit souvent pour qu une pi ce un bureau voire une habitation compl te soit vite contamin e la plupart des moisissures produisent des prot ines ou des glycoprot ines reconnues comme allerg nes Bien au fait des lacunes inh rentes aux m thodes habituelles de d tection de la pr sence de spores de moisissures dans l air savoir les trop longs d lais entre l chantillonnage et les r sultats de l analyse ou encore la trop grande variabilit dans la facon de compter les spores structure de reproduction de la moisissure une quipe de l IRSST s est donn comme objectif de valider une m thode d analyse exploratoire des contaminants mycologiques utilis
49. S CES R SULTATS SUIVEZ NOUS DANS UN VOYAGE AU QU BEC D COUVRIR ET D GUSTER LES FRUITS DE LA PR VENTION LN DOSSIER Grand laur at ABATTRE DU BON BOULOT La valeur n attend pas le nombre des travailleurs La petite entreprise Multi Rem de Saint F licien au Lac St Jean n en compte que six Mais ils ont constat un risque et ils s y sont atta qu s comme sls avaient t mille Suivez nous dans une petite excur sion en for t dans l arri re pays jean nois Une abatteuse multifonctionnelle John Deere est l ouvrage Elle res semble une pelle hydraulique sur chenilles dont le long bras articul est termin par une t te de coupe Avec cet norme poing l op rateur saisit un arbre le tron onne sa base l branche et le d bite en billes d une longueur de 5 Mais cette succession d op rations l oblige quitter fr quemment son engin Dans une journ e on peut monter ou descendre jusqu 20 fois lance l op rateur Kevin Dubois Et c est l qu est le probl me Re gardez le sortir de sa cabine faire deux ou trois pas sur la chenille pivoter pour descendre en pla ant un pied sur un longeron et ensuite poser le second pied au sol Simple chor graphie Au d cor ajoutez boue pluie verglas glace ou neige Vous avez compris Risques de chutes de foulures de blessures aux dos et aux paules Le propri taire Robert Dubois a mis ses hommes l ouvrage
50. T l 1 877 221 7046 CSST IRSST 2009 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit adress CSST 1199 rue De Bleury C P 6056 Succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 906 3061 poste 2185 T l c 514 906 3016 Site Web www csst qc ca IRSST 505 boulevard De Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Site Web www irsst qc ca D p t l gal Biblioth que et Archives nationales du Qu bec ISSN 0840 7355 Mise en garde Les photos publi es dans Pr vention au travail sont le plus conformes possible aux lois et r glements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront quil peut tre difficile pour des raisons techniques de repr senter la situation id ale Innover sst une mission possible Connaissez vous le parapluie Senz Il sagit d un parapluie asym trique plus grand d un c t que de l autre capable de r sister des vents de 100 km h Le journal La Presse du 9 juillet 2009 en r v l l origine des trois inventeurs Senz Philip Hess en a eu l id e apr s avoir perdu d innombrables parapluies cause du vent I ne parvenait pas comprendre pourquoi la technologie tait parvenue envoyer des hommes sur la Lune mais ne pouvait pas rendre r sistant au vent un o
51. Une chelle semblait la solution Le probl me c est que c est une machine sur chenilles qui tourne d crit Roger Tremblay m canicien op rateur Comment faire pour ne pas arracher l chelle 2 a cherch il a dessin il s est concert avec ses coll gues Ils ont test Ils ont trouv Nouvelle visite en for t Lop rateur s approche de son abatteuse Pr s de la porti re un limon muni de trois mar ches fix l angle avant gauche de la cabine descend vers le sol forme ainsi un escalier dont les degr s sont antid ra pants Pour le gravir Pr vention au travail Automne 2009 Photo Multi Rem LG CH de E D Gr ce une chelle r tractable l op rateur peut facilement monter bord de l abatteuse et en descendre l op rateur assure son quilibre posant une main sur le limon une autre sur la main courante de la cabine et le voil bord sans effort Il actionne alors une manette sur son tableau de bord Un v rin hydrau lique rel ve le limon et le plaque dans son logement tout contre la cabine hors de port e des chenilles Un loquet de s ret tombe en place C est une chelle qui est s curitaire solide facile d acc s et abordable commente Roger Tremblay Surtout les risques de blessures ont consid ra blement diminu Depuis qu on a install l chelle les gars ne peuvent plu
52. ail hors tension RENSEIGNEMENTS T l 514 729 6961 ou 1 888 527 3386 info asfetm com Sa www asfetm com 18 NOVEMBRE 2009 L VIS QU BEC S curit des machines dispositifs de protection 2 D CEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Plans et mesures d urgence 21 ET 22 JANVIER 2010 MONTR AL QU BEC Hygi ne du travail notions de bases et apprentissages niveau 1 RENSEIGNEMENTS Sa www aghsst qc ca DU 18 AU 20 NOVEMBRE 2009 PARIS FRANCE Pr venons les cancers professionnels RENSEIGNEMENTS prevcancerpro inrs fr www inrs fr 21 AVRIL 2010 QU BEC QU BEC 5 gala national des Prix innovation en sant et s curit du travail 22 AVRIL 2010 QU BEC QU BEC Forum en sant et s curit du travail RENSEIGNEMENTS S www csst qc ca Maux de dos Trouver la cl du d veloppement de l endurance des muscles 1 Des moisissures dans Jair Les trappes spores pour les caract riser et pour les calculer plus rapidement Nanotechnologies Ma triser les risques pour la sant et la s curit Troubles musculo squelettiques et retour au travail Qu est ce qui fait d railler le processus normal Boursi re Julie Baril Universit de Montr al Monoxyde de carbone et bruit 98 tre k e f SC NEE SE un m lange risque Ma X 3 BS Nouvelles publicatio
53. alis e dans la fabrication de d poussi reurs et de machinerie utilis e dans l industrie de la transformation du bois quatre travailleurs d mant lent un d poussi reur Il a t divis en quatre sections la veille et les soudures le fixant la structure de soutien sont coup es Les travaux avec la grue d butent vers 8h30 D abord diverses composantes comme des conduits de ventilation sont descendues Puis on attache une pre mi re section du d poussi reur la grue avec des c bles d acier Toutefois la section n est pas compl tement d ta ch e de la structure de soutien cela ne tienne on soul ve la section et l aide d une barre d acier on v rifie que chaque soudure est bien coup e La premi re section est ensuite descendue au sol Il faut maintenant descendre la deuxi me Pour s assurer qu elle est compl tement d tach e de la structure de soutien les travailleurs la glissent l g rement le long de la structure de soutien avec un tirefort Pour installer les c bles de levage les travailleurs montent et se prom nent sur la struc ture du d poussi reur en quilibre sur la structure de soutien Les c bles sont attach s au crochet de la grue mais laches Le signaleur grimpe son tour 3 Pr vention au travail Automne 2009 sur la deuxi me section du d poussi reur Cette derni re bascule alors et deux travailleurs se retrouvent coinc s sous la deuxi me
54. ant des trappes spores Genevi ve Marchand Yves Cloutier Carole P pin et Daniel Drolet de l IRSST Les chercheurs ont d montr que pour obtenir un compte pr cis de la quantit de spores pr sentes dans un environnement in t rieur en admettant un seuil de 25 d erreur il fallait compter jusqu 33 de l chantillon recueilli dans le cas de faibles concentrations Ce pourcentage grimpait 70 lorsqu on acceptait une marge d erreur de 10 2 Les trappes spores serviront aux hygi nistes du travail qui peuvent d ailleurs d j profiter de la m thode labor e par les chercheurs 0 Pr vention au travail Automne 2009 LES M THODES D ANALYSE servant d tecter ces bioa rosols sont souvent fastidieuses en ce qui trait aux d lais d attente ou inad quates c est dire impuissantes identifier une partie de la flore mycologique dite non culti vable pr sente dans un espace Ajoutons cela des diff rences importantes entre laboratoires voire l int rieur d un m me labo ratoire dans les fa ons de cal culer les chantillons de spores recueillis et l on se retrouve avec une aga ante incertitude sani taire personne n tant alors en mesure de d terminer avec exacti tude l identit et la quantit r elles de spores dans un environnement donn LIRSST a voulu pallier ces la cunes en validant une m thode d analyse explora
55. ant en bonne vole L tude de Marie France Coutu et de ses collaborateurs montre l importance d un travail de d codage des repr sentations du travailleur eu gard sa sant sa maladie ou aux pressions provenant de son milieu social Mieux elle soutient qu une analyse de l arma ture de ces repr sentations fournit souvent une explication potentielle des comportements du travailleur vis vis de sa r adaptation et ultimement de son retour au travail Selon elle ces r sultats peuvent aussi tre utilis s par l employeur pour tenter de comprendre pourquoi l employ ne se sent pas pr t retourner au travail et agir dans 18 mesure du possible sur certaines de ces perceptions PT LUC DUPONT Pour en savoir plus COUTU Marie France Raymond BARIL Marie Jos DURAND Nicole CHARPENTIER Annick ROULEAU Daniel C T et Genevi ve CADIEUX Explorer les types d cart de repr sentations entre le clinicien et le travailleur souffrant d un trouble musculo squelettique durant le processus de r adaptation au travail Rapport R 581 47 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 581 pdf BARIL Raymond Marie Jos DURAND Marie France COUTU Daniel C T Genevi ve CADIEUX Annick ROULEAU et Suzy TMS L influence des repr sentations de la maladie de la douleur et de la gu rison sur le processus de r adaptation au travail Rapport R 54
56. arch Le plus efficace des deux exercices et notre premi re recommandation est celui qui s ex cute sur un appareil de musculation traditionnel mais en surant que les jambes soient allong es vers l avant position semi assise et que le bassin soit appuy sur un petit dossier afin d en limiter le mouvement Si pas acc s cet appa reil plus co teux l exercice de flexion extension du dos sur chaise romaine avec la hanche positionn e 40 degr s permet aussi de fatiguer sp cifique ment les muscles du dos mais de fa on moins efficace PT Qui S ADRESSENT LES R SULTATS DE L TUDE CL Ils s adressent tr s certaine ment aux physioth rapeutes et aux kin siologues qui ont proposer des exercices leurs patients mais aussi d autres chercheurs bien s r Aussi tous les gens qui ont un mal de dos sans que cela ne les emp chent cependant de poursuivre leur travail ou qui ne parti cipent pas un programme de r adapta tion mais qui d sirent faire ces exercices en guise de pr vention Bien que cet effet protecteur reste d montrer je re commande fortement ces exercices qui ne peuvent tre que b n fiques PT VOTRE PROCHAINE RECHERCHE S ATTARDERA T ELLE CETTE D MONS TRATION CL Non pas tout de suite Au d part je pensais vraiment que le d velop pement de l endurance serait peut tre LA solution Mais plusieurs tudes
57. asse rien le travailleur s est enferm dans une d monstration de douleur compl tement d mesur e pour une si tuation comme la sienne C est la seule fa on qu il a trouv e de se justifier parce qu avant c tait un homme qui faisait tout Donc 51 refait de l acti vit du jour au lendemain croit il il risque de perdre la face vis vis de son en tourage Eh ben t tais pas si bless que a a t il peur d en tendre Que faire alors 2 Le clinicien a l id e de lt d placer l ergoth rapie de la clinique la mai son afin non seulement d aider gra duellement le travailleur se remettre sur pied mais galement de faire en sorte que la pr sence d un clinicien la maison permette de justifier cette r activation aux yeux des autres Il n est pas toujours n cessaire 8 ter directement le travailleur dit Marie France Coutu Ce que fait ici et dans les limites du programme c est d int grer l obstacle la strat gie de r adaptation Tout cela ne garantit pas pour autant le retour au travail car la r insertion professionnelle des travailleurs est une r alit qui fait intervenir des facteurs non seulement psychosociaux mais aussi administratifs et l gaux Dans deux des checs de retour au travail du groupe D incluant le cas ci dessus ce sont des contraintes administratives li es l employeur qui ont nui au pro cessus qui tait pourt
58. auteurs ont valu la rigueur des m thodes employ es pour mesurer ces effets et examin la coh rence ou les divergences qui existaient entre des tudes portant sur une m me substance Ils ont ensuite construit une grille de d ci sion leur permettant de porter un jugement sur la force de la preuve d une association causale entre l exposition aux substances tudi es et l effet sur l audition Les substances tudi es ont t class es selon quatre types de conclusions la substance est ototoxique elle est possiblement ototoxique la preuve de son ototoxicit n est pas concluante il aucune preuve d ototoxi cit Selon cette m thode les substances ototoxiques sont le plomb le styr ne le tolu ne et le trichloro thyl ne Les substances possiblement ototoxiques sont l thylbenz ne le n hexane et le xyl ne Les auteurs concluent la pertinence de faire un suivi du syst me auditif des travailleurs expos s des substances appar tenant aux deux premi res cat gories Ils croient aussi que l interaction possible entre l exposition ces substances et le bruit est un facteur prendre en compte dans l laboration des programmes de pr vention et de suivi des travailleurs Comparaison de deux approches diff rentes pour identifier les sujets atteints d asthme professionnel aux isocyanates LABRECQUE MANON ANDR CARTIER JEAN LUC MALO JULES TURCOT RAPPORT R 603 35
59. bjet aussi n cessaire aux Pays Bas que le parapluie y a fort parier que cet inventeur a d se faire dire qu il perdait son temps concevoir une version am lior e du para pluie Car les organisations m me lorsqu elles pr tendent tre favorables l innovation vont chercher les moyens de l enterrer du moins de de telle sorte qu elle ne cause aucun trouble dans la belle ordonnance actuelle Les laur ats des Prix innovation de 13 CSST ont surmont eux aussi ces blocages engendr s par la peur du changement la crainte du risque le go t du conformisme et de la routine Ainsi donc des PME de grandes entreprises et des organismes publics du Qu bec ont os innover notre dossier leur est consacr am liorant la sant et la s curit de centaines de travailleurs ce qui se traduit galement par des b n fices conomiques consid rables Comment mesurer objectivement les d ficiences lombaires Quels sont les programmes d exercices les plus efficaces Quels sont les m canismes sous jacents mis en action par ces pro grammes Une quipe de l IRSST valu divers exercices pour le dos a d montr que l entra nement intensif de l endurance des muscles dos diminue la douleur et l incapacit attribuables une lombalgie chronique et aurait m me le potentiel de prot ger contre de nouveaux pisodes Une entrevue lire en page 17 Bonne rentr e tous
60. chariot l vateur Les exemples sont l gion cause de la demande du march on a d organiser rapidement un sec teur aluminium Mais les superviseurs ont vu que la manutention des feuilles d aluminium comportait des risques Alors on a install un appareil de manutention par adh sion sous vide ainsi qu un dispositif de remisage et de tables secondaires Un programme d int gration des nouveaux travail leurs et de compagnonnage est gale ment en place ainsi qu un programme d accueil pour les tudiants engag s l t pour s assurer que tous ap prennent travailler dans l usine en toute s curit LA CL DU SUCC S Aux dires de l quipe sst d Acier Alliance la cl du succ s r side dans le respect la communication beau coup de travail d quipe la volont l ouverture et dans une vigilance et un suivi de tous les instants L labo ration des m thodes s curitaires de travail ou d autres mesures de s ret ajoute Jean Pierre Lalonde se fait en collaboration avec la direction et les gens sur le plancher Chacun apporte ses contraintes ses besoins puis on arrive en quipe une solution finale qui va fonctionner Df Deux Fran ais Sarah Leuridan LA M DECINE DU TRAVAIL d histoire sem la bonne id e de r diger un livre qui raconte avec humour l volution PAR MONIQUE LEGAULT FAUCHER de la m decine du travail en Europe et plus particuli rement dans le
61. des gyptiennes Claude Galien m decin de l empereur Marc Aur le et le plus grand m decin de l Antiquit apr s Hippocrate est nomm m decin de l cole des gladiateurs Jour apr s jour il consigne de nombreuses observa tions et signe pr s de 500 trait s sur la m decine et l thique dont un sur la mortalit des hommes travaillant dans les mines de cuivre C est un architecte romain Vitruve qui reliera travail et maladie Il faut aussi que l architecte ait connaissance de la m decine pour savoir quelles sont les diff rentes situations des lieux de la terre lesquels sont appel s climata par les Grecs afin de conna tre la qualit de l air s il est sain ou dangereux et quelles sont les diverses propri t s des eaux car sans la consid ration de toutes ces choses il n est pas possible de construire une habitation saine Dalal LEMAL 2000 ans de M decine du Travail Pr face du Pr Danial FUROR SS Tei APTE gt R 8 5 e Les ditions de l encre vive Vitruve soul ve une hypoth se et se demande si les tuyaux en plomb des servant l eau ne seraient pas respon sables d intoxication chez les habitants peu pr s au m me moment les tra vailleurs dans les mines de plomb com mencent prot ger leur visage avec des vessies de porcs La civili sation arabe fera consid rablement progresser les connaissances acquises dans l Antiquit Le savoir finira
62. des objectifs de r adaptation s appliquant davan tage son type de personnalit voire la repr sentation qu il se fait de la maladie Dans ce cas l il orientera dessein mais avec le consentement du travailleur la r adaptation vers un recadrage de la gravit du probl me et vers une r duction des comportements d vitement qui en d coulent L accom pagnement clinique sur les lieux de travail permettra d ailleurs d agir pr cis ment sur les comportements d vi tement RISQUER DE PERDRE LA FACE Voici un exemple d un des sc narios D ce type d cart se caract risant par un tr s mince acc s du clinicien aux re pr sentations du travailleur Ce dernier souffre d une hernie discale somme toute assez classique corrobor e par le diagnostic clinique Le dossier achoppe toutefois car on n arrive pas com prendre que cette hernie entra ne une si longue absence Dans les premi res semaines de r adaptation en clinique le clinicien constate que le travailleur souhaite se r activer physiquement Or une fois de retour chez lui il ne passe pas l action Apr s observation et r flexion le clinicien formule une hypoth se qui para tra trange prime abord Selon lui si ce travailleur ne s engage pas vraiment dans sa r adaptation c est peut tre quil a peur de se d savouer aux yeux des autres Le clinicien explique en substance que pour justifier aux autres le fait qu il ne f
63. des personnes sans probl me de dos et d autres souffrant de lombalgie ont ex cut diverses modalit s d exer cices sur une chaise romaine photo A o le poids du tronc repr sente la charge soulever et avec r ussi dans les deuxi me et troisi me volets Heureusement j ai eu l opportu nit d impliquer un tudiant au doctorat Rubens Da Silva Jr aussi boursier de l IRSST pour prendre en main les deux premiers volets de ce projet ambitieux PT COMMENT avez vous CHOISI LES EXERCICES TESTER CL Nous avons choisi des exer cices qui se font l aide d appareils parce qu ils demandent des contrac tions musculaires sup rieures 40 de la force maximale de la personne Ils permettent de fatiguer les muscles et de d velopper de l endurance avec un nombre raisonnable de r p titions Les exercices propos s ici ne con cernent pas les gens qui en sont aux premiers stades de la r adaptation no tamment lorsque les incapacit s sont lev es Ces gens doivent souvent com mencer par des exercices au sol com portant des efforts faibles mod r s et n incluant pas de mouvements de la colonne vert brale de mani re vaincre leurs peurs par rapport aux exercices impliquant la colonne vert brale et afin d initier progressivement l entra nement muscu laire Notre tude s adresse plut t aux personnes plus avanc es dans le processus c est dire qui sont en bon contr le de leur
64. deux travailleurs assis face face de part et d autre du billon n ont donc pas se pr occuper de la direction Sans effort ils cueillent les fraises qui d filent leur port e M me si les bo tes sont remplies indique le travailleur Amisi Mbaka on n a pas besoin d arr ter la machine pour les transporter Elles sont simplement empil es sur une tablette de l engin Donald Pouliot en a construit sept exemplaires Une chose qui est tr s profitable pour nous c est que les gens reviennent commente t il C est un signe qu ils sont bien et c est vite renta bilis quand on voit le r sultat Tous en cueillent les b n fices PT Automne 2009 Pr vention au travail 0 DOSSIER Grand laur at LA BONNE R ACTION Un r acteur nettoyer Un conduit vertical qui descend dans le ventre de la b te Un homme qui s engage sur une chelle de corde jet e dans lou verture encagoul et engonc dans un scaphandre quip d une bouteille d air Deux surveillants attentifs qui le re gardent s enfoncer dans le passage Un large tuyau flexible qui vacue l air vici C est un tableau qui voque Tcher nobyl Mais pas besoin d aller si loin la sc ne se passe Boucherville Ou plus pr cis ment se passait Boucherville Mention d excellence TOUPIE GUITARE ET PELUCHE Interm de musical La Patrie en Estrie o Guitabec fabrique des manches et des caisses de guitare C es
65. douleur et qui n ont pas peur de se blesser durant l exercice PT COMMENT avez VOUS ENSUITE D FINI L EXERCICE OPTIMAL CL Nous avons proc d une tude exp rimentale au un appareil de mus culation tradition nel photo B o une charge externe est appliqu e par un syst me de poulies Au pr alable nous avions install des lectrodes EMG sur la peau des par ticipants afin de mesurer le niveau tivation volet 2 et de fatigue volet 3 des muscles extenseurs de la hanche fessiers ischio jambiers et les muscles du dos En mesurant ces param tres avec TEMG nous voulions d terminer quel appareil quelle position corporelle et quel type de soutien du bassin par exemple permettent de mieux solliciter et ainsi de mieux fatiguer les muscles vis s c est dire ceux du dos par rap port d autres groupes musculaires comme les extenseurs de la hanche En effet il faut savoir que si 108 veut cr er des changements physiologiques favorables au d veloppement de durance des muscles du dos il est important que l entra nement soit sp cifique ces muscles PT QueLs R SULTATS avez vous OBTENUS I PHOTO A CL Nous pouvons recommander les modalit s d utilisation les plus favo rables pour entra ner les muscles du dos avec chacun des deux appareils valu s Heureusement ces modalit s s appliquent des appareils qui existent d j sur le m
66. du travailleur Que le travail se fasse debout ou assis des r glages du si ge ou du plan de travail doivent per mettre de travailler dans une position confortable et de conserver les bras la hauteur de la ceinture Une marche peut rehausser le travailleur ou la table peut se r gler par des v rins Il existe Illustrations Ronald DuRepos aussi une panoplie de si ges ou sup ports pour adopter diff rentes postures dans toutes sortes de t ches ajoute Caroline Jean Pensons au banc assis debout utilis dans les usines ou aux appuis dos pour les m caniciens qui travaillent sous les autos Le poste de travail cest aussi la cabine d une ma chine dans certaines entreprises les chariots l vateurs ont t quip s de si ges ergonomiques et de leviers de commande r glables VITER DE S TIRER Am nager le poste de travail c est aussi disposer les outils selon leur fr quence d utilisation S tirer pour saisir un objet bout de bras n est pas recom mand surtout si l objet est lourd Les objets utilisation fr quente doivent tre dans la zone de confort c est dire port e de bras clame Caroline Jean Si cette zone est trop restreinte pour loger tout le mat riel n cessaire il faut recourir des suspensions des rails des rangements bascule En fin un outil doit tre quilibr dans la main ne doit pas exercer de pressions Je m tire pour saisir des objets
67. e lagage DC 300 434 1 DOCUMENT RELI SPIRALE 72 P Ce guide passe en revue toutes les facettes du m tier d la gueur Il traite des quipe ments de protection individuelle et contre les chutes de l organisation du travail y compris la tenue des lieux et la planification des me sures d urgence des outils et quipements de travail n ces saires pour pratiquer cette pro fession D autres chapitres sont consacr s aux techniques de travail en hauteur et au sol ainsi que des r seaux lectriques a riens et des r gles de s curit respecter durant les travaux 89 Il y a un danger dans l air contr lez le CO DC 100 481 3 D PLIANT Le monoxyde de carbone ennemi impi toyable ne laisse aucun r pit Inodore LT dl et sans couleur Pa 7 il peut m me entra ner la mort d une personne Ce d pliant contient de l informa tion sur les sources de monoxyde de carbone CO sur les signes physiologiques de l intoxication et propose des moyens de pr ve nir les risques 5 FRS Eng Lg L chafaudage sur cadres l gers DC 100 9030 1 D PLIANT Ce d pliant expose les pr cautions prendre lors Monte DI RW d un chafau dage Les neuf tapes essen tielles la s curit des travailleurs y sont illustr es f de l instal TET lation et de en l utilisation a
68. e blesse gravement Toutefois la gravit des blessures tait difficile valuer pour les employeurs Le nouveau libell de l article 62 de la LSST pr cise le type de blessures vis es soit celles qui en tra nent une perte totale ou partielle d un membre ou de son usage ou un traumatisme physique important Lem ployeur doit galement produire un rap port crit lorsqu un v nement entra ne des dommages mat riels majeurs cet effet le montant minimal des dom mages mat riels pour lequel on exige un rapport est pass de 50 000 150 000 afin de s adapter la r alit d aujourd hui Ce montant sera d ailleurs revaloris chaque ann e pour suivre l inflation LOCATION DE PERSONNEL Certaines entreprises utilisent exclusive ment les services lou s de travailleurs d un locateur de personnel et par cons quent pourraient ne pas tre consid r es comme des employeurs au sens de la 1 55 De ce fait elles peuvent se croire exempt es des obligations im pos es aux employeurs par la LSST Concr tement l entreprise qui fait ex cuter le travail est celle qui est le mieux en mesure de contr ler les l ments ayant un impact sur la sant et la s cu rit des travailleurs dont elle loue les services Le nouvel article 51 1 de la LSST clarifie l assujettissement des locataires de personnel l application de la loi et ce m me s ils ne sont pas des employeurs au sens de celle ci
69. e Girard CSST Belgique soutenir les travailleurs 3065 de la construction La Belgique est confront e un vieillissement croissant de la population en raison de augmentation de l esp rance de vie et de la diminution du taux de natalit Plus sp cifiquement de nombreux travailleurs de la construction quittent le secteur l ge de 56 ou 58 ans parce qu il y a la possibilit de partir la pr retraite Les causes sont la charge physique notable les probl mes de sant les probl mes li s une contrainte de travail lev e le manque d appr ciation Pour renverser cette tendance le Comit national d action pour la s curit et l hygi ne dans la construction CNAC revient dans son dossier trimestriel sur la n cessit d am liorer l ergonomie et l organisation du travail dans la construction afin d y retenir les travailleurs plus g s Des exemples de bonnes pratiques y sont pr sent s ainsi que diverses possibilit s de financement Par exemple utiliser des machines ou des outils occasionnant peu de vibrations employer des outils m caniques pour la manutention quiper les engins de chantier de si ges amor tisseurs acqu rir des appareils faible mission sonore am liorer la protection auditive revoir les dispositifs d aspiration la source employer des outils pour le sciage et le pon age avec adduction d eau Sur le plan organisationnel on privil gie la rotation des t ches la diversificatio
70. e par l utilisateur LA M THODE MONTE CARLO Pour ce faire les auteurs ont utilis une technique appel e simulation Monte Carlo qui permet de reproduire arti ficiellement un recomptage plus ou moins partiel d une m me lamelle par un tr s grand nombre d analystes Elle leur a fourni les donn es rendant pos sible l estimation du nombre minimal de traverses devant tre compt es en consid rant la concentration densit des spores pr sentes sur la lamelle Ainsi cette tude a permis de d mon trer que le seuil de 25 d erreur tait atteignable pour l ensemble des ni veaux de concentrations lorsqu au mi nimum 33 de la trace tait compt e Par contre pour 10 d erreur c est au moins 70 de la trace qui doit tre compt e C est la premi re fois qu on d finissait des crit res objectifs et des La micro biologiste Genevi ve Marchand compte les spores recueillies sur une lamelle selon la m thode Caract ri B sation et d nombre ment des spores de moisissures pr lev es par impaction sur cassette donn es probantes qui sous tendent un calcul pr cis de la quantit de bio contaminants pr sents dans l air d un milieu donn Lorganisme de normalisation ASTM International a accept de rendre compte dans sa prochaine publication de lin novation provenant de Montr al Le comit D22 08 01 de ASTM travaille depuis deux ans la r daction d une m thode d analyse des
71. elle des qui pements on v rifiera que les dispositifs Dany Mailloux de protection sont bien en place et fonc tionnels et on traquera entre autres les fils lectriques d nud s ou les rampes d boulonn es C t mat riel on s assu rera qu il ny 8 aucun empilage ins table de palettes ni produit chimique non tiquet Quant l individu m me M Mailloux avou qu il s agissait de la partie la plus d licate Les travailleurs adoptent parfois des comportements qui menacent non seulement leur s cu rit mais aussi celle des autres en ne respectant pas les m thodes de travail ou les consignes de l employeur Un amateur de formule 1 conduit il un cha riot l vateur trop vite Le nettoyage des rouleaux est il fait conform ment aux r gles de s curit Passons la troisi me tape d si gner des gens comp tents Le travailleur pourra se charger lui m me de l inspec tion quotidienne ou de routine alors que pour une inspection g n rale ou du service il sera assist d un superviseur et d un membre du comit de sant et de s curit Des ouvriers sp cialis s se chargeront quant eux des inspections sp cifiques par exemple celle des cha riots l vateurs Par la suite on sera en mesure d laborer une proc dure formelle c est dire la marche suivre pour la pr paration la r alisation et le suivi de l inspection C est cette tape qu on pr pare un formulaire pour
72. els auxquels le renversement d un chariot l vateur expose le cariste le R glement sur la sant et la s curit du travail a t modifi en 2008 Ces v hicules doivent dor navant tre munis d un dispositif de retenue exemple une ceinture de s cu rit une cabine ferm e ou des portes grillag es Une tude pr a lable a d montr que le port com bin d une telle ceinture et d un casque constitue la protection la plus efficace On ne conna t toute fois pas les caract ristiques per mettant de d terminer l efficacit de ces quipements et de favori ser leur utilisation Cette activit permettra de produire un r per toire des dispositifs actuellement utilis s dans les milieux de travail d tablir les crit res techniques et ergonomiques assurant la s cu rit des travailleurs et enfin de r aliser une revue critique des dispositifs existants en regard de ces crit res Ces connaissances contribueront guider les entre prises dans le choix des ceintures et des casques de s curit des caristes quipe de recherche Denis Rancourt Universit de Sherbrooke Sylvie Beaugrand IRSST Optimiser l apprentissage des concepts de stabilit chez les caristes par la formation une tude exploratoire 099 760 Chaque ann e les chariots l vateurs sont la cause d accidents graves certains m me mortels C est pourquoi la r glementa tion en vigueur au Qu bec exige depuis 2008 q
73. ent de proc dure de mesure de l efficacit des filtres capturer les nanoparticules 099 792 La croissance ph nom nale des produits nanotechnologiques soul ve des inqui tudes quant l exposition humaine aux nano particules ainsi produites les quelles peuvent poser des risques pour la sant et la s curit des travailleurs Outre l limination la source ou la diminution de l exposition la ventilation locale ou g n rale et la protection personnelle en particulier res piratoire sont les moyens de contr le privil gier dans ce contexte Or le bon fonctionne ment de ces proc d s repose notamment sur l efficacit des filtres Ce projet vise la mise au point d une m thode pour carac t riser les filtres des appareils de protection respiratoire et des syst mes de ventilation des d bits d air diff rents La m thode ainsi labor e pourrait galement s appliquer l valuation de l efficacit des v tements de protection poreux Les r sultats de cette tude permettront de mieux prot ger les travailleurs expos s aux nanoparticules et contribueront au d veloppement d une expertise actuellement inexistante au Canada quipe de recherche Fariborz Haghighat Universit Concordia Ali Bahloul et Jaime Lara IRSST Samy Regasamy Center for Disease Control and Prevention CONTEXTE DE TRAVAIL ET SST L approche relationnelle de soins pour pr venir les probl mes de sa
74. ent fait en sorte que son centre de gravit est d cal par rapport aux appuis Chaque fois qu un travailleur monte sur le d poussi reur le centre de gravit de l ensemble se d place un peu plus Finalement l employeur doit 5 85 surer que tous les travailleurs sont in form s des dangers et des mesures de pr vention sp cifiques appliquer bt JULIE M LANCON Notre personne ressource Andr Turcot ing nieur la Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat de la CSST Pour en savoir plus http www csst qc ca portail fr prevention construction demolition_ demarche htm Illustration Ronald DuRepos 2ANT ET S CURIT images pe A 6 PRAP PR VENTION DES RISQUES LI S L ACTIVIT PHYSIQUE COTE DV 000226 DUR E 16 MINUTES DVD montre l importance des risques d accidents et de maladies professionnelles li s l activit physique mouvements du corps Bien que les troubles musculo squelettiques caus s par des mouvements r p titifs soient abord s travail l ordinateur la plus grande partie du film se concentre sur les manutentions et le levage de charges On y apprend notamment qu un tiers des acci dents du travail sont caus s par les manutentions et que 31 des accidents avec incapacit permanente sont caus s par ces op rations Pr sent en trois volets le film s attarde d abord aux s
75. ent non seulement une croyance mais surtout toute une logique que le clinicien ergoth rapeute kin sith rapeute doit arriver saisir dit Marie France Coutu D o l objectif de cette recherche de cerner non seu lement les repr sentations des travail leurs mais aussi celles des cliniciens eux m mes et plus particuli rement l id e qu ils se font des repr sentations qui habitent le travailleur bless devant eux LA R ADAPTATION DE LA CLINIQUE AU TRAVAIL Cette investigation tait de nature ex ploratoire Elle ciblait 12 travailleurs en phase chronique de douleur ab sents de leur travail depuis 13 mois en moyenne l un m me depuis 25 mois et les cinq cliniciens interagissant avec eux L tude 8 t r alis e l int rieur d un programme de r adaptation d une dur e moyenne de 12 semaines se d roulant au centre de recherche de H pital Charles LeMoyne Longueuil Le programme a ceci de particulier qu il se concentre sur l incapacit du re tour au travail dans sa globalit soit autant sur ses aspects biom dicaux que psychologiques ou sociaux Durant les premi res semaines il se d roule en cli nique mais se d place ensuite sur les lieux du travail prenant ainsi la forme d un retour th rapeutique c est dire un retour progressif supervis par l quipe clinique Dans le contexte de cette recherche l analyse en profondeur des repr senta tions de chacun a t faite au mo
76. ergo nome Dans une papeterie du Qu bec les travailleurs devaient manipuler des rouleaux de papier de deux tonnes Un chariot propuls air comprim faci lite maintenant la t che Dans un ga rage un chariot servant au transport de barils a t adapt la manutention Caroline Jean PAR VAL RIE LEV E LES TENDINITES APPARTIENNENT la famille des troubles musculo squelettiques TMS On y retrouve aussi les bursites entorses lombaires hernies discales syndrome du canal et autres l sions des tissus entourant les articulations Les TMS touchent 45 000 travailleurs chaque ann e Pour la CSST ils repr sentent 40 des l sions indemnis es et un co t annuel de 550 millions Pour l en treprise certaines TMS co tent entre 12000 et 17000 de frais directs Des chiffres loquents qui justifient qu on s attarde la pr vention La source du mal est bien connue mauvaise posture fr quence et effort des gestes Or les t ches qui com portent ces trois facteurs de risque sont l gions actionner des machines manipuler des carcasses de viande rempoter des plants transporter des pi ces de menuiserie laver les malades l h pital La pr vention visera donc am liorer les postures r duire les r p titions des gestes et les forces exerc es Une premi re piste de pr vention est d am nager les postes de travail en fonction de la t che accomplir et de la taille
77. ertes d audition plus importantes chez ces travailleurs que chez les per sonnes qui ne sont pas expos es au CO Certes le bruit peut avoir un effet sur l audition mais en pr sence de CO les atteintes auditives pourraient tre plus s v res car il faut savoir que le CO s attaque au m tabolisme de r paration de la cellule cili e de l oreille UN CHANTILLON D ICI ET D AILLEURS L chantillon des participants l tude tait compos de m caniciens d un constructeur automobile de Curitiba au Br sil o Julie 8 pass trois mois dans 16 contexte de sa ma trise et de travailleurs d une usine du Qu bec Des tests portant sur l audition centrale com ment on traite la parole travers le bruit une nouveaut dans ce type de recherche et sur l audition p riph rique comment on per oit les sons ont t r alis s avec 11 participants pour le CO et le bruit et avec 12 autres pour le bruit seulement Les renseignements obtenus ont t compar es ceux de 100 personnes non expos es ss J Pr vention au travail Automne 2009 provenant de banques de donn es br siliennes et qu b coises L HYPOTH SE NE SE CONFIRME PAS Les r sultats de cette tude n ont pas permis de mettre en vidence une atteinte sp cifique de l audition cen trale et p riph rique chez des m ca niciens expos s chroniquement une faible concentration de CO et au bruit Toutefois cela peut s expliquer es ti
78. et l empile dans la caisse de la camion nette Pendant ce temps le plateau a descendu la colonne et s appr te sur prendre la prochaine balise Tout cela avec un minimum d efforts et une co nomie de gestes Fascin par ce ballet au point den oublier d avancer vous tes rappel l ordre par le klaxon du conducteur qui vous suit Car b n fice suppl men taire le ramassage des balises se fait plus rapidement qu auparavant ce qui d gage votre voie plus t t Termin s les maux de dos et les risques de blessures L an pass lors de notre derni re journ e de sant et s curit les gens de l quipe ont fait une d monstration devant tout le monde et ils en taient fiers relate Alain Dumont C est une belle r alisation faut aller les voir l uvre un attrait de plus de la Gasp sie pt Mention d excellence HYDRO QU BEC INSTALLATIONS BOR AL ET G N RATRICES UN SUPPORT QUI VIENT POINT Pointe aux Trembles Montr al le parc de g n ratrices d Hydro Qu bec r pond aux urgences du distributeur lectricit On fait l exploitation et la maintenance de groupes lectrog nes mobiles explique Fr d ric Moisan chef int rimaire de la maintenance Des charges imposantes sont fr quemment d plac es sur le terrain et dans l atelier l aide d un chariot l vateur Pour cet ouvrage les fourches de l engin doivent tre munies de ral longes de longs fourreau
79. ettre la place de chacun maladies professionnelles Pendant deux si cles cette uvre servira de r f rence absolue et sera traduite en fran ais en 1777 En Grande Bretagne Sir Percival Pott chirurgien d crit le premier cancer professionnel qui touche les ramoneurs Gu re cout h las il se battra pour am liorer les conditions de travail des enfants sou vent vendus par leurs parents XIXE SI CLE e On voit surgir les usines en zone urbaine et on assiste aux premi res migrations de popu lations des campagnes vers les villes Les conditions d h bergement font fr mir et Victor Hugo les d crit dans un po me intitul Les ch timents 1841 La France embo te le pas la Grande Bretagne et l gif re re lativement au travail des enfants dans les manufactures Louis Ren Villerm m decin de __ Napol on l origine de cette loi malheureu sement peu respect e faute d inspecteurs publie une enqu te sur l tat physique et moral des ouvriers dans les fa briques de coton de laine et de soie Rayon m decine on assiste aussi la descrip tion des premi res ma ladies professionnelles caus es par le plomb et la silice et la for 1 mation des premiers syndicats ENF Vous RHEE 000 TouBie 2 vite DE M DECINE Dy TRAVAIL SUR L TERRAIN CARE 1898 En France les acci dents du travail sont reconnus et indemnis s Vers 1919
80. eurs avantages pour l ex cution de travaux de fores terie elles sont maintenant lar gement r pandues au Qu bec mais de graves accidents peuvent se produire pendant leur utilisa tion Cette tude exploratoire consistait recueillir les infor mations sur les dispositifs de s curit disponibles sur les abat teuses foresti res et les analyser selon les principes de s curit employ s l IRSST lesquels sont bas s sur des normes internatio nales ISO et CEI relatifs la s curit des machines Pour ce faire les chercheurs ont labor un questionnaire et effectu des visites sur le terrain Ils ont ainsi pu tablir une liste quasi exhaus tive des mesures de s curit reli es aux abatteuses m cani s es utilis es au Qu bec de constater que ces machines ne respectaient pas tous les principes recommand s et de noter l utili sation croissante de l lectronique programmable pour les fonc tions de s curit sur ces quipe ments forestiers Caract risation des bioa rosols par cologie microbienne mol culaire DUCHAINE CAROLINE VAL RIE L TOURNEAU BENJAMIN NEHM ANNE M RIAUX YAN GILBERT VEILLETTE RAPPORT R 595 37 PAGES 6 30 Expos s des contaminants organiques et des gaz les tra vailleurs des porcheries risquent de d velopper des inflammations respiratoires chroniques Plu sieurs recherches ont document cette situation mais il a toujours t di
81. fa on Et au bureau on value le mat riel lire et on le s pare en trois piles lire absolument et rapidement lire plus tard et lire si jamais je trouve le temps celle l aussi bien la jeter tout de suite Il importe aussi de se rappeler qu on n est pas tenu de tout savoir si on fait une recherche sur un sujet dans Internet c est s r qu on pourrait y passer des heures Alors on se fixe un temps limite et on le res pecte On met aussi fin au multit che en s occupant d un seul projet la fois Et on vite d avoir plusieurs fen tres ouvertes sur son cran d ordinateur On n a pas besoin de tout a Pour le courriel on peut choisir d tablir des priorit s On classe ses messages dans diff rents dossiers afin de garder sa bo te de r ception relati vement vide Et id alement on fait bon usage de la touche Supprimer Plus important encore on limite le nombre de fois qu on v rifie ses mes sages Une des bonnes fa ons d y arri ver est de ne pas garder son logiciel de courriel ouvert en tout temps De toute fa on est ce qu on veut vraiment tre interrompu tout moment dans son travail Je sugg re aussi aux gens de ne pas prendre leurs courriels le soir lorsqu ils sont la veille d aller se coucher s il y a un message important ou grave ils risquent d avoir plus de dif ficult s s endormir ou penser une bonne partie de la nuit Nous avons parfois des cro
82. fficile de faire un lien entre les causes et les effets Nombre d tudes sur la biodiversit dans l environnement se sont appuy es uniquement sur la culture des micro organismes laquelle limite la biodiversit micro bienne et sous estime la charge microbiologique D autres m thodes fond es sur la biologie mol culaire ont servi analyse de la microbiologie des sols mais pas celle des bioa rosols Les chercheurs ont appliqu ces deux m thodes pour les compa rer et tudi l influence des saisons ainsi que celle du mode de gestion du lisier sur la charge et la nature des bioa rosols dans des exploitations porcines Ils d montrent l utilit des outils de la biologie mol culaire pour caract riser des bioa rosols en milieu agricole mais concluent que les analyses fond es sur cette m thode ont aussi des limites susceptibles d influencer l tendue de la biodiversit observ e Par cons quent les m thodes classiques de culture des micro organismes demeurent un compl ment essentiel Substances chimiques et effet sur l audition Revue de la litt rature VYSKOCIL ADOLF TONY LEROUX GINETTE FRAN OIS MARTINE GENDRON SOPHIE LIM FRANCE GAGNON NA MA EL MAJIDI SIMONA BOTEZ CLAUDE EMOND CLAUDE VIAU RAPPORT R 604 71 PAGES 9 45 Dans le contexte d une analyse syst matique de la litt rature sur les substances chimiques et leurs effets sur l audition les
83. fois la limite maxi male d exposition quotidienne Cette activit consiste valuer et caract riser l exposition aux vibrations globales du corps des op rateurs de compacteurs monocylindres parmi les plus utilis s au Qu bec En plus de pr ciser le risque pour leur sant elle permettra de recommander des fa ons de diminuer l exposi tion aux vibrations notamment par l utilisation de si ges sus pension Les r sultats de cette tude pourront guider les fabri cants dans la s lection de tels moyens et pourraient aussi pro poser d autres moyens pour r duire les vibrations Ultime ment alors qu on anticipe une croissance des investissements dans les infrastructures les compacteurs am lior s contri bueront pr server la sant des travailleurs ainsi qu am liorer leur productivit quipe de recherche Pierre Marcotte IRSST Subhash Rakheja Universit Concordia TROUBLES MUSCULO SQUELETTIQUES Int gration d une culture de pr vention durable des TMS dans une grande entreprise manufacturi re tape 1 portrait syst mique de l entreprise 099 824 Il semblerait que la fa on de pr venir durablement les troubles musculo squelettiques TMS soit d implanter une culture de la pr vention dans les milieux de travail Diverses modalit s s av rent prometteuses cet gard et il appara t que l implan tation simultan e de plusieurs d entre elles favori
84. g ant avec son barillet six cavit s quil faut charger une une Plut t que des car touches ce sont de minces tubes d acier ou d aluminium de 4 m de long qu il faut y ins rer Pr sentation cette machine outil est une d colleteuse Chez le fabricant de mat riel lectrique Thomas amp Betts Saint Jean sur Richelieu elle fabrique de courts manchons m talliques qui serviront coude d avant bras et d paule d crit le technicien manufacturier Luc V zina Soumis au comit de sant et de s curit de l usine de 500 travailleurs le Finis les probl mes de coude d avant bras et d paule gr ce un nouveau dispositif de chargement automatique Photo Guy Bergeron CSST leur procurent en effet beaucoup plus de flexibilit pour la production Quand on en a besoin on nettoie tout de suite d crit il Mais il s agit l d un d riv d un sous produit positif de cette grande r action pr ventive Ce qu on sou haite rappelle Pierre Morin c est que nos travailleurs arrivent en sant et repartent en sant PT fonctionner puisque la toupie travaille aussi bien de c t que de face L ing nieur St phane Poulin eu 11166 d un protecteur mobile Il fallait quelque chose qui se d gage tr s rapi dement pour que le travailleur fasse son travail et qui se replace tout aussi vite au moment o il l che la poign e explique t il S il se replace lentement
85. gar on deviennent explosifs par vieillissement s en est tir ou ass chement etc 1 565 960690 explosives loigner toute source d inflammation Fait int ressant 70 des incendies et explosions seraient d clench s par des d charges d lectricit statique Les charges lectrostatiques mulent sur les objets principalement par suite de frottement avec d autres mati res Des exemples Le remplis sage de r servoirs avec des liquides in flammables le pompage le nettoyage au jet d eau des pieds qui frottent le tapis etc S il une charge lectros tatique sur un objet et qu un autre suf fisamment conducteur s en approche la charge va sauter sur ce dernier C est l tincelle qui risque de mettre le feu aux poudres Pour pr venir ce ph nom ne les travailleurs doivent appliquer scrupu leusement les m thodes prescrites de mise la terre ou de mise la masse qui vacuent les charges lectrosta tiques dans le sol et maintiennent les objets au m me potentiel lectrique D autres sources d inflammation surveiller l allumage de moteurs le branchement d branchement ou luti lisation d outils ou d appareils lec triques la cigarette toute flamme nue etc Il existe des appareils et des outils con us sp cialement pour fonction ner sans danger dans des atmosph res explosives on les dit
86. ides fondements de l hygi ne du tra vail la m thode permet d tablir pour chaque poste de travail un indice de gravit du risque qui peut se situer quatre niveaux de contr le chacun tant li une strat gie diff rente et hi rarchique de protection pr vention ventilation g n rale hottes et syst me de ventilation la source circuit ferm obligation de consulter un expert Mais comment s assurer de prot ger les travailleurs En appliquant les ap proches que utilise collectivement au Qu bec depuis des d cennies expli que Claude Ostiguy En effet s assurer d int grer les pr occupations de sant et de s curit du travail aux pratiques de gestion et les adapter aux conditions sp cifiques du milieu de travail de meure la meilleure strat gie de ma trise des risques Mais pour r ussir une telle approche doit tre une composante de la culture d une entreprise et les deux parties employeurs et employ s doivent s impliquer activement dans la d marche de pr vention Les connaissances sur les risques associ s aux ticules sont en pleine volution il est essentiel de revoir fr quemment les in formations qui deviennent disponibles et d am liorer continuellement le pro gramme de pr vention sur la base de ces nouvelles informations Si veut viter la survenue d accidents ou le d veloppement de ma ladies professionnelles reli s aux nano particu
87. iront une base pour la cr ation de mat riaux offrant une r sistance accrue la p n tration des nanoparticules dans des conditions typiques d utilisa tion en milieu de travail Elles favoriseront aussi l acquisition d une expertise dans le nouveau domaine qu est la protection contre les nanoparticules quipe de recherche Toan Vu Khanbh Patricia Dolez et Jaime Lara cole de technologie sup rieure Ginette Truchon et Yves Cloutier IRSST Kevin Wilkinson et Chantal Dion Universit de Montr al Gilles L Esp rance cole polytechnique de Montr al Petros Koutrakis Harvard School of Public Health D veloppement d une m thode de mesure de la p n tration des nanoparti cules travers les mat riaux de gants dans des conditions simulant l utilisation en milieu de travail 099 791 Avec l essor pr vu des nanotech nologies les risques d exposition aux nanoparticules d ja pr sents en milieu de travail augmente ront de fa on exponentielle La contamination par voie cutan e a fait l objet de peu de travaux et certains croient qu elle est sous valu e Il semble aussi que dans certains cas des taux pr occupants de nanoparticules puissent traverser les v tements de protection en particulier les gants de laboratoire L quipe de recherche vise laborer une m thode de caract risation de l efficacit de la protection des mat riaux des gants contre les D veloppem
88. istes qui ont un sens lev des responsabilit s ou qui veulent tout prix contr ler la situation cela vient donc s ajouter le techno stress qui peut tre caus par plusieurs facteurs la surcharge d information ou de communications le changement continu et rapide nos attentes et nos croyances par exemple penser que nous devons r pondre nos courriels le plus rapidement possible intrusion Photo Roch Th roux f Il n y a aucun signe de ralentis sement dans l volution des tech nologies de l information et des communications TIC Alors on a le choix soit on est ma tre soit on est esclave D Janel Gauthier ou l envahissement des gens joignables en tout temps on en conna t tous le sentiment de d pendance de vuln rabi lit ainsi que la phobie ou l inconfort PT a NIRA S REMENT PAS S AM LIORANT Non en effet il a aucun signe de ralentissement dans l volution des TIC Alors on a le choix soit on est ma tre soit on est esclave On s adapte ou on r siste Les effets des TIC d pendent des choix qu on fait dans son quotidien PT JUSTEMENT QUELS cHoix CONVIENT IL DE FAIRE POUR VIVRE SAINEMENT DANS L UNIVERS DES TIC D abord on peut choisir de r duire la quantit d information qu on introduit dans sa vie Ce n est pas n cessaire d tre abonn trois journaux LE TECHNOSTRESS et cinq revues qu on ne lit pas de toute
89. its d entretien offerts sur le march sont toute fois susceptibles de pr senter des risques pour la sant et la s curit Il est donc bon de pouvoir conna tre partir des tiquettes les risques les m thodes s curitaires d utilisation ainsi que les conditions de ran gement et d avoir sous la main _ Pr vention au travail Automne 2009 la CSST l quipement de protection re command C est exactement le type de renseignements que vous fournit cette fiche Fiche F8 CPE Qualit de lair DC 200 1027F8 FICHE 1 Nous ninsis terons jamais assez sur l importance de la qualit de lair que respirent nos enfants Lhu midit la poussi re et les contaminants vapeurs et gaz peuvent polluer l air que vous respirez Le chauffage et la ventilation peuvent devenir une source de probl mes quand il s agit d assurer la qualit de 2 Lutilisation d un d shumidifica teur pour contr ler le taux d hu midit dans l espace de travail est pr sent e comme une solu tion simple et facile appliquer Plusieurs moyens de pr vention prouv s sont aussi pr sent s dans la Grille d valuation de la mise en uvre des principaux moyens de pr vention incluse l int rieur de la fiche Quand la pr vention entre en sc ne chacun a son r le a jouer DC 900 996 AFFICHE Cette affiche est destin e la promotion du Guide de pr ven tion Arts de la sc ne Quand la
90. le des nanoparticules manufactur es 099 786 Alors que les nanotechnologies mergentes ouvrent des voies prometteuses dans plusieurs secteurs d activit des tudes sugg rent que les nanoparticules qu elles g n rent pourraient avoir des effets n gatifs notam ment sur la sant et sur l envi ronnement Il est donc urgent de chercher des moyens de contr ler ces risques L objectif des chercheurs est d tablir une m thode efficace de mesure de contr le et de caract risation des nanoparticules applicable aux proc d s de fabrication industrielle Ils visent ultime ment mettre au point un qui pement portable permettant la d tection in situ des nanoparti cules produites en industrie dresser les cartes des missions de divers proc d s industriels et y transposer les strat gies de r duction de la production des nanoparticules Les retomb es anticip es sont l tablissement d un standard de mesure des nanoparticules l am lioration de la qualit de l air dans les usines o elles sont pr sentes et la for mation de personnes qualifi es en fabrication m canique ainsi qu en sant et en s curit du travail quipe de recherche Victor Songmene Jacques Masounave Martin Viens St phane Hall et Fran ois Morency cole de technologie sup rieure 11 Pr vention au travail Automne 2009 Caract risation et ma trise de l exposition professionnelle aux nanoparticules
91. les pr conisons pour l instant une approche tr s pr ventive voire l g rement excessive s il le faut conclut Claude Ostiguy Il sera toujours temps lorsque conna tra plus pr cis ment les risques r els d adapter la baisse au besoin les niveaux de protection mis en place La figure 1 illustre sommairement les diff rentes approches classiques de la ma trise de l exposition Les techniques d ing nierie devraient toujours consti tuer les premi res mesures implant es alors que les quipements de protection individuels ne devraient tre utilis s qu en dernier recours HI LUC DUPONT Pour en savoir plus OSTIGUY Claude Brigitte Luc M NARD Charles Anica ENDO Guide de bonnes pratiques favorisant la gestion des risques reli s aux nanopar ticules de synth se Guide technique R 586 73 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 586 pdf OSTIGUY Claude Brigitte SOUCY Gilles LAPOINTE Catherine WOODS Luc M NARD Myl ne TROTTIER Les effets sur la sant reli s aux nanoparticules Seconde dition Rapport R 558 120 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 558 pdf OSTIGUY Claude Gilles LAPOINTE Luc M NARD Yves CLOUTIER Myl ne TROTTIER Michel BOUTIN Monty ANTOUN Christian NORMAND Les nanoparticules connaissances actuelles sur les risques et les mesures de pr vention en
92. me Julie Baril Ainsi les membres de notre groupe du Br sil n avaient pas beaucoup d ann es de travail der ri re eux ils taient bien encadr s sur le plan de la sant par leur entreprise et avaient de meilleures conditions de travail que les participants des autres groupes De plus nos tests n taient peut tre pas assez sensibles L valuation de l audition centrale chez les travailleurs n est pas courante Les r sultats de la recherche d montrent qu une atteinte auditive p riph rique et centrale ne se mesure pas apr s quelques ann es d exposition faible et cons tante ce qui constitue un probl me courant en sant publique quand il est question de pr vention De plus les m canismes de toxicit faible dose d une bonne partie des produits chimiques sont encore mal connus Enfin les tests permettant d valuer les dommages au ditifs chez des travailleurs expos s au CO et au bruit sont encore en laboration Avec des mesures plus pr cises et de plus grands groupes de travailleurs on pourrait mettre l accent sur la pr vention et le d pis tage souhaite Julie Baril Julie Baril compl te actuellement un certificat en sant mentale l Universit de Montr al En septembre elle entreprendra des tudes doctorales en pid miologie l Universit Laval avec un projet sur la sant mentale des travailleurs expos s au bruit BENOIT FRADETTE Le programme de bourses de l IRSST Julie
93. milieux de travail le milieu forestier pour n en nommer qu un Depuis lors finis les maux de dos et les courbatures tout se d roule bien par ces rails et s engagent dans les triers plac s l arri re des rallonges Une but e immobilise le chariot en bonne position Lorsque l op rateur soul ve ses fourches les rallonges s y d posent Une fois les fourches suf fisamment hautes pour d gager les m ts il ne reste plus qu faire marche arri re et le tour est jou Au retour man uvre inverse Lop rateur abaisse ses fourches pour ac crocher l extr mit avant de chaque rallonge au sommet de son m t En position basse la partie arri re des rallonges 8 retrouv son encoche sur son rail C est s curitaire parce qu on n a pas descendre du chariot on n a pas le chercher on pas le lever on n a pas forcer commente Michel Desormeaux Depuis l invention de ce support en 2000 il a eu aucun accident reli la manipulation des rallonges de fourches conomie d nergie r duction des risques Automne 2009 Pr vention au travail DOSSIER PRIX HOMMAGE VENMAR VENTILATION VENMAR PRIORIT PR VENTION Quel est le rapport entre une plante verte la maison et la pr vention au travail Venmar y a vu un lien vous le comprendrez dans quelques lignes qui d montre toute l attention et cr a tivit que l entreprise ap
94. n il y a plusieurs moyens de pr vention sa port e l in formation la formation la supervi sion et bien s r l inspection planifi e Il s agit d une activit de base pour identifier les dangers a rappel Dany Mailloux conseiller en pr vention l Association paritaire de sant et de s curit au travail secteur imprimerie et activit s connexes lors de sa conf rence Sans inspection on risque de s habituer travailler dans le d sordre ce qui m ne ignorer les dan gers graves videmment on ne r alise pas une inspection la va comme je te pousse On doit g n ralement respecter cinq grandes tapes tablir ses besoins d terminer les l ments inspecter d signer des personnes comp tentes laborer une proc dure formelle et as surer un suivi D abord on doit ta blir ses besoins voir quels sont les principaux risques dans chaque service les quipements inspecter a expli qu M Mailloux Ensuite on pourra d terminer pr ci s ment les l ments inspecter qu on peut regrouper sous les cat gories lieux quipements mat riel et m thodes de travail On peut s aider de diff rents outils comme une fiche d inspection le plan de l usine et le registre des pre miers soins a sugg r M Mailloux Pour l inspection des lieux on pourra par exemple v rifier que les sorties de secours ne sont pas bloqu es que le sol n est pas glissant Pour c
95. n aux particules ultrafines peuvent permettre de g rer raisonnablement les risques qui en d coulent Utilisateurs Les chercheurs impliqu s dans le d ve loppement des nanotechnologies les travailleurs des PME mises sur pied gr ce ce savoir faire ainsi que toutes les entreprises qui produisent ou incor porent d j des nanomat riaux dans leurs produits Pr vention au travail Automne 2009 retomb es d une r volution industrielle C est toutefois le cas depuis quelques ann es avec l mergence en force des nanotechnologies et de tous les mat riaux nanom triques qui en d coulent des nanotubes aux fuller nes Plu sieurs produits incorporent d j des nanoparticules dans leurs structures et sont commercialis s depuis un cer tain temps c est probablement le cas de la cr me solaire que vous avez utilis e l t dernier Cepen dant les chances que vous puis siez le v rifier sur l tiquette du produit sont toutes fins utiles inexistantes il ny a pas d obli gation d y indiquer leur pr sence l chelle internationale on d nombre actuellement plus de 800 pro duits nanotechnologiques que commercia lisent plus de 460 compagnies tablies dans 21 pays ce qui repr sente un mar ch mondial de l ordre de 200 milliards de dollars Au moins deux entreprises qu b coises ont maintenant la capacit de fabriquer des nanoparticules NP grande chelle dit Cla
96. n des coiffeuses Il est donc recommand de s informer sur les produits capillaires identifier les allerg nes et les remplacer par des pro duits sans danger Pour toutes les t ches comportant un risque d exposition aux produits chimiques permanentes colo rations et d colorations il faut porter des gants de protection Id alement il faut organiser le sa lon pour qu il comporte trois zones dis tinctes le poste de coupe et de mise en plis le poste de shampooing et le poste Pr vention au travail Automne 2009 Quant l autre cliente elle nuit pour le moins la concentration de 18 coiffeuse Bianca a adopt une bien mauvaise posture pour la ver les cheveux et M lissa travaille les bras au dessus de ses paules A e Des talons hauts pour l une des sandales ouvertes pour l autre D cid ment elles sont fort mal chauss es pour travailler de technique coloration Une ventila tion appropri e des locaux doit tre assur e en toute saison en particulier l endroit o proc de au m lange des produits faut garder l esprit que les substances toxiques peuvent p n trer dans l organisme par inhalation absorption cutan e ou ingestion Bien qu une coiffeuse doive tre coute de ses clients elle doit gale ment se concentrer sur sa t che et par cons quent s assurer qu aucun client ne vienne l importuner dans son travail tre coiffeuse a signifie s
97. n du travail l adaptation des temps de trajet et de travail et l utilisation d autres m thodes de travail travailler avec des produits moins dangereux Pour en savoir plus sur cette tude www cnac be NR rdonlyres 71B70120 9990 4DA7 8281 F7A6B5E213B9 0 CNACdossier121 pdf BP Pr vention au travail fait une heureuse Dans le cadre du concours Cherchez l erreur de Pr vention au travail c est Mme Claudette Gaudreau de Saint Hyacinthe qui a remport l appareil de navigation TomTom apr s un tirage au sort parmi la cinquantaine de r ponses re ues Mme Gaudreau qui travaille au Centre d h bergement Ren L vesque Longueuil avait constat une si tuation dangereuse dans son lieu de travail En effet acc s l esca lier de secours y tait souvent encombr de bo tes Elle a donc pris l initiative de d gager le couloir et de sensibili ser ses coll gues cette mesure de pr vention Merci tous les autres participants Continuez de nous lire BP L heureuse gagnante du GPS Mme Claudette Gaudreau ERRATUM DDFT une exigence du Code de construction Dans l dition d t une erreur s est gliss e C est bien le Code de construction et non le Code de s curit pour les travaux de construction qui prescrit que les prises de courant de 15 et 20 destin es alimenter des b timents et d autres ouvrages en cours de construction doivent tre prot g es par un disjoncteur diff re
98. ne mention d excellence cette fois dans la cat gorie PME Au poste d em ballage le travailleur devait soulever la lourde hotte 18 kg pour ins rer des embouts protecteurs en styromousse ses extr mit s la glisser ensuite dans sa bo te et enfin la d poser sur un chariot Un m canisme de levage ventouses est venu faciliter la t che au point o m me les femmes auparavant exclues du poste peuvent d sormais emballer sans effort Encore en 2008 Venmar tait la laur ate de sa r gion chez les grandes entreprises pour un dispositif facili tant la manutention d une lourde bo bine de tuyau de drainage Le projet Antidote a eu l effet d sir L entreprise en tire des b n fices KU termes de changement de culture et de r duction du nombre des accidents assure Christian Simard On a r duit de moiti le nombre des accidents depuis les trois derni res ann es Jessica Lapointe assembleuse et membre du comit sst en t moigne Travailler pour une entreprise o la sant s curit est une priorit c est tr s rassurant On sent l appui de l em ployeur on sent que c est important pour lui de garder son monde en sant En effet l impulsion vient du som met C est tellement prioritaire la sant et la s curit que l autre jour au cours d une r union un de mes direc teurs a mentionn que notre objectif premier est la satisfaction des clients racon
99. ns Christian Larivi re est biom canicien et chercheur l IRSST Ses travaux ont pour principal objet la r adaptation des personnes aux prises avec une lombalgie Comment mesurer objectivement les d ficiences lombaires Quels sont les programmes d exercices les plus efficaces Quels m canismes sous jacents ces programmes Gliquez recherche mettent ils en action Le scientifique parle de sa plus r cente www irsst qc ca tude ou il valuait divers exercices pour le dos 11 Recherches en cours Automne 2009 Pr vention au travail TIRSS PR VENTION AU TRAVAIL Pour QUOI VOUS TES VOUS INT RESS L ENDURANCE DES MUSCLES DU DOS CHRISTIAN LARIVI RE Durant mes tudes postdoctorales j ai t im pliqu dans un projet qui s int ressait l valuation de certaines d ficiences musculaires soit la faiblesse et la fati gabilit des muscles du dos qui sont parfois en cause chez les patients souf frant d une lombalgie chronique 7 81 cherch comment valuer la fatigue au moyen de l lectromyographie de surface L lectromyographie de surface ou EMG est une technique qui permet de mesurer par des lectrodes pos es sur la peau l activit lectrique produite par la contraction des muscles Elle est tr s int ressante pour quantifier l apparition de la fatigue musculaire parce qu elle d tecte sa progression avant m me que les muscles ne pr sentent une baisse de
100. nt des soignants et am liorer la qualit des services analyse d implantation CHSLD 099 680 Compte tenu de l alourdissement de leur client le les centres d h bergement et de soins de longue dur e CHSLD cherchent des fa ons novatrices d assurer des services de qualit aux personnes qu ils h bergent tout en r duisant les risques pour la sant et la s curit de leur personnel Lap proche relationnelle de soins ARS con ue pour pr venir la d tresse psychologique et les efforts physiques des soignants a t implant e dans plusieurs de ces tablissements depuis quelques ann es Cette recherche exploratoire dressera le bilan de l instauration de cette approche d terminera les caract ristiques de la formation des d marches d implantation et des conditions de travail et organisationnelles qui lui sont favorables ou non puis explorera les effets de sa mise en uvre sur les r sidants des CHSLD et sur leurs soignants quipe de recherche Marie Bellemare Louis Trudel et Anabelle Viau Guay Universit Laval Johanne Desrosiers Univer sit de Sherbrooke Marie Jos e Robitaille Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur des affaires sociales S CURIT DES OUTILS DES MACHINES ET DES PROC D S INDUSTRIELS R pertoire des ceintures et des casques adapt s au travail du cariste 099 662 Pour viter les accidents parfois mort
101. ntiel de fuite la terre DDFT de classe BP L ve tot ou l ve tard Le monde appartient il vraiment ceux qui se l vent t t Pas si s r D apr s une tude pu bli e dans le journal Science les grasses matin es permettraient d tre plus productif que les r veils aux aurores temps de sommeil gal Pour parvenir cette conclusion l quipe de Christina Schmidt de l Universit de Li ge Belgique a mesur par r sonance magn tique l activit c r brale de deux groupes l un se couchant et se levant naturellement t t et l autre plus tardive ment Le but valuer la r sistance de chacun la fatigue en mesurant leur per formance lors d une t che d attention visuelle Et les r sultats sont sans appel Une heure et demie apr s leur r veil les l ve t t et les l ve tard sont aussi effi caces les uns que les autres Mais lorsque les mesures sont faites plus de dix heures apr s le lever c est dire 16h pour les uns et 20h pour les autres les personnes qui se couchent et se l vent spontan ment tard sont beau coup plus vigilantes que les personnes du matin En fait deux processus r gulent notre besoin de som meil Lhorloge circadienne qui synchronise notre sommeil avec le rythme jour nuit et le processus hom ostatique qui mesure le temps que passe l tat de veille Les r sultats obtenus par l quipe belge r v lent que les personnes
102. on d opti miser l espace disponible et de s y retrouver les marchandises sont emmagasin es sur des palettiers l quilibre de ces structures de m tal n est pas aussi pr caire que celui d un ch teau de cartes mais s ils s affaissent les dommages sont autrement plus s rieux En avril dernier au Forum sant et s curit du travail 2009 Francois Fontaine ing nieur et chef d quipe pr vention et inspection la CSST et Pierre Bouliane conseiller en pr vention l Association sectorielle transport entreposage ont soulign les risques et les mesures de pr vention adopter pour viter de tragiques accidents PAR VAL RIE LEV E de v ritables r seaux tridimensionnels autour desquels circulent les chariots l vateurs Les caristes vont et viennent pla ant et d pla ant les palettes pleines de mat riel Au cours de ces multiples man uvres il arrive malheureusement que l accident survienne entra nant de Photo CSST 36 Pr vention au travail Automne 2009 Photo Roch Th roux lourdes pertes mat rielles voire le d c s du travailleur Trois points n vralgiques sont l origine des accidents l tat du palettier la conduite du chariot l va teur et la qualit de l entreposage Des v rifications et des mesures de pr vention s imposent donc ces trois niveaux Premi re vidence la structure doit supporter la charge Un palettier n est pas
103. on de travail dans un tat physique amoindri suscep tible d entra ner une fatigue exces sive particuli rement au d but La litt rature scientifique tablit pourtant un lien direct entre la fatigue excessive et la baisse de la productivit la d t rioration de la sant et l augmentation des accidents du travail Lobjet de cette tude est de v rifier la fai sabilit d une approche consis tant mesurer les effets d un entra nement physique pr saison sur la condition et l astreinte physiques la productivit et les accidents Si cet entra nement produit des r sultats concluants ces gards il pourrait constituer un moyen tant de pr vention que d accroissement de la producti vit des d broussailleurs et des autres travailleurs forestiers en d but de saison Ces conclusions pourraient s inscrire dans une approche globale visant r duire la charge de travail physique des m tiers forestiers comportant une forte proportion de t ches manuelles quipe de recherche Daniel Imbeau cole polytechnique de Montr al Denise Dubeau minis t re des Ressources naturelles et de la Faune Luc Lebel Universit Laval CLAIRE THIVIERGE Automne 2009 Pr vention au travail d Les accidents nous parl Lors d un d mant lement une section d un d poussi reur heurte H et tue un travailleur QUE S EST IL PASS Le 25 mars 2008 sur le toit d une usine sp ci
104. outil Une solution pleine de doigt probl me t pris en main par son quipe d ing nieurs La cible concevoir et construire un dispositif de charge ment automatique Ils ont vis juste Ils ont ajout la d colleteuse des m canismes qui font avancer les barres sous l effet dun v rin hydraulique Pour viter que le tube ne rebondisse ce qui survient l occasion ils ont install sur l arri re de la d colleteuse un butoir mobile synchronis avec le dispositif d avancement L op rateur Jeannot Gagnon sen f licite Je suis heureux c est tout un changement observe t il Il sagit d appuyer sur un bouton la barre s ins re seule dans le barillet et le tour est jou Mais tous ces nouveaux dispositifs mobiles constituaient autant d occa sions de pincements coincements et autres blessures Ne s arr tant pas si pr s du but les ing nieurs ont ajout la machine un caisson de s curit ferm par des panneaux transparents Lorsqu il y a ouverture de la porte un arr t d urgence est cr automatique ment d crit Luc V zina Ces d tec tions sont reli es des relais de s curit contr l s par un circuit autonome de l automate des op rations Ils ont fait mouche pbp Automne 2009 Pr vention au travail Photo Thomas amp Betts 4 dDossier Grand laur at MINIST RE DES TRANSPORTS DU QU BEC CENTRE DE SERVICES DE SAINTE ANN
105. ouvent travailler de longues heures debout Pour viter que cette situation ne pose probl me certaines mesures doivent tre adopt es D abord des chaussures ferm es avec un talon d une hauteur de 2 4 cm sont de rigueur De plus Un s choir rafistol avec du ruban adh sif une prise de courant mul tiple surcharg e des bouteilles de fixatif pos es n importe comment tous les ingr dients d une situation explosive Manger sur le pouce en travaillant en position debout quelle mauvaise id e Cheveux et serviettes mouill es par terre Tout est en place pour qu une chute se produise le lavabo qu elle utilise permet Bianca d adapter sa position pour ne pas travailler en flexion Quant M lissa elle d abord r gl la hauteur du si ge de sa cliente et elle travaille maintenant les bras ramen s le long du corps et plus bas que les paules Elle peut aussi utiliser un tabouret quand la na ture du travail le permet Il est recommand aussi de prendre des pauses r guli rement pour reposer les structures mus culo squelettiques les plus solli cit es Pourquoi ne pas en profiter pour prendre un repas en toute tranquillit et en position assise L emploi des prises lectriques multiples n est pas recommand Il y 8 un risque de surcharger les conducteurs install s dans les murs Quant aux r parations artisanales d appareils lectriques elles sont proscrire en tout temps La salon a
106. ple de la Corporation FOND E IL PLUS DE 50 ANS CETTE ENTREPRISE FAMILIALE A PRIS DE L EXPANSION ET CONNA T UN SUCC S GRANDISSANT SEULE OMBRE AU TABLEAU LE NOMBRE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL QUI NE CESSAIT D AUGMENTER PARCOURS D UNE ENTREPRISE QUI EX CUT TOUT UN VIRAGE ET CROIT EN LA PR VENTION DUR COMME L ACIER PAR LORAINE PICHETTE et le p re de ses dirigeants actuels Michael Deitcher et sa s ur Glenda Susser Corporation Acier Alliance voit le jour au d but des ann es 1950 Fr re et s ur se joignent temps plein l entreprise 41 Pr vention au travail Automne 2009 au cours des ann es 1970 1980 alors qu Acier Alliance compte une quin zaine de travailleurs et s occupe uni quement de distribution donnant en sous traitance le traitement de l acier Gr ce l achat en 1986 de sa premi re machine de coupe en longueur treprise commence faire elle m me le traitement du m tal en bobines ce qui accro t son chiffre d affaires et le nombre de ses travailleurs Ce cycle de croissance se poursuit au fil des ans au rythme des agrandissements et de l acquisition de machinerie sp cialis e le nombre de travailleurs faisant chaque fois un bond notable QUAND LA SST DEVIENT UNE PRIORIT En 2003 l entreprise emploie pr s de 140 travailleurs et les affaires vont bien mais le nombre d accidents et les coti sations la CSST augmentent Comme l e
107. plusieurs d fauts qui peuvent devenir probl ma tiques Elles sont envahissantes voil pourquoi on demande r guli rement aux gens d teindre leur cellulaire avant une pi ce de th tre exigeantes pensez aux innombrables mises jour sources de frustration un jour ou l autre une d faillance survient Elles peuvent donc nous puiser soit par le technostress soit par la technophobie 16 Pr vention au travail Automne 2009 voire engendrer une fatigue chro nique Bref elles peuvent mettre en danger notre sant PT Le recHNOSTRESS EST DONC DANGEREUX Il faut savoir que le stress en soi n est pas malsain c est une activa tion de notre organisme par un stimu lus ou une r action un stimulus Plus le stimulus ou la r action au stimulus sont grands plus le stress augmente Et c est quand il devient excessif que le stress peut tre dangereux Il rend notamment vuln rable de nombreux probl mes troubles cardiaques maux de dos cancers probl mes d alcool ou de drogue Les gens tr s stress s sont aussi deux trois fois plus risque de contracter des probl mes de sant mentale Au travail plusieurs facteurs en gendrent du stress contraintes de temps p nurie de personnel surcharge de travail syst me complexe nouvelles connaissances assimiler conciliation travail famille Et c est encore pire chez les personnes minutieuses rigou reuses perfectionn
108. porte la sst Cet engagement lui a valu le prix Hommage au gala des Prix inno vation Pourtant il y a quelques ann es encore le fabricant de hottes de cui sini re d changeurs d air de ven tilateurs d entretoit d aspirateurs centraux n accordait pas une impor tance particuli re la pr vention Il y a cinq ans on a pr sent la haute direction une d marche qu on a appel e le projet Antidote un projet triennal de d veloppement de toutes les actions qui devaient tre mises en place en sant et s curit au tra vail relate Lisette Arel conseill re en pr vention sant et s curit Ce programme a t appliqu dans cha cune des trois usines de l entreprise de Drummondville Des objectifs annuels sp cifiques leur ont t assign s Au del des actions et des acti vit s ce projet visait aussi un change ment culturel de l organisation face la sant et la s curit explique Christian Simard vice pr sident d veloppement organisationnel et communication Pas faciles changer les mentalit s Pas faciles modifier les habitudes de travail bien ancr es Pour y parve nir Venmar a fait appel au savoir faire de l Association sectorielle fabrication d quipement de transport et de ma chines ASFETM On m a propos de faire des sessions de sensibilisation en sant et s curit tout le personnel autant aux cadres qu aux travailleurs d crit Lisette
109. pr vention entre en sc ne chacun a son r le jouer Ce dernier est disponible partir du site www csst qc ca artsdelascene ou en version papier N 5 ON Guide d laboration d un protocole d vacuation et de transport des bless s en for t 2 dition DC 200 16266 4 BROCHURE 24 P Ce guide contient l ensemble des renseignements et des outils n cessaires pour permettre l employeur d laborer un proto cole d vacuation et de transport des bless s en for t Tout y 6511 Les interventions selon le type de blessure ou de probl me m dical les conditions pr alables l vacuation des bless s le r sum des proc dures d urgence en cas d intervention des num ros d urgence des fiches com pl ter et beaucoup plus encore Accueillez un travailleur comme stagiaire Pour favoriser le retour au travail de travailleurs victimes de l sions professionnelles DC 100 362 1 D PLIANT La CSST donne la possibilit aux employeurs d accueillir comme sta glaire un travailleur ayant subi un accident du travail ou qui est atteint d une maladie pro fessionnelle Le d pliant explique entre autres les conditions re quises pour accueillir un stagiaire et les avantages qu une entreprise peut en retirer C est une exp rience b n fique long terme pour tout le monde Renseignez vous Pratiques de travail s curitaires en arboricultur
110. produits propri t s physiques et chimiques incompatibilit s toxicit risques pour la sant et la s curit moyens de pr vention intervention d urgence etc Les professionnels du Service des chimistes des biochimistes et des toxicologues offrent galement un soutien t l phonique toute per sonne d sireuse d en savoir davantage Pour acc der au R pertoire toxicologique rendez vous sur le site de la Commission www csst qc ca sous l onglet Pr vention ou t l phonez au 514 906 3080 Num ro sans frais pour le Qu bec 1888 330 6374 Sek Illustrations Ronald DuRepos Mm Whissell ne pas avoir peur de leur faire peur Former tout le monde Axer sur le risque montrer o sont les dan gers Aller au del des tiquettes et des pictogrammes souvent la formation ne couvre que cela et a n emp che pas les accidents d arriver faut des pro c dures claires d entreposage de mani pulation Et bien s r savoir quoi faire en cas d accident ou d urgence POUR EN SAVOIR DAVANTAGE Il existe de nombreuses sources de ren seignements sur le sujet impossible ici de les nommer toutes Mais la personne que le sujet int resse peut consulter entre autres l information du SIMDUT les fiches signal tiques des produits le Code national de pr vention des incen dies et le Service du r pertoire toxico logique de la CSST pf Automne 2009 Pr vention au travail 30 exem
111. r a lis en Belgique Par exemple on mentionne la pr sence d un bouton d arr t d urgence d un relais tension minimale et la mise en place d une installation d aspiration de la pous si re Le film porte ensuite sur les risques et les mesures de s curit inh rents la scie circulaire la scie ruban 18 d gauchisseuse la toupie et aux machines assist es par ordinateur les plus s res Une production de CNAC VERROUILLAGE ET TIQUETAGE LA FOUDRE EN BOUTEILLE COTE DV 000272 15 MINUTES S il est impossible de pr venir et de contenir l nergie de la foudre il est toutefois envisageable de contr ler les dif f rentes sources d nergie destin es au fonctionnement de machines industrielles Cest comme la mettre en bouteille la capturer et la contr ler l aide d un cadenas et d une cl DVD qui s accompagne d un guide et dun document PowerPoint explique dans le d tail comment contr ler 1 gie La norme relative au verrouillage et l tiquetage a t con ue pour prot ger les travailleurs contre la mise en marche inattendue d une machine ou 18 lib ration d nergie accumu l e qui peuvent blesser des travailleurs ex cutant des travaux d entretien ou de r paration Il est imp ratif que les travail leurs connaissent et comprennent la proc dure de verrouillage et d tiquetage Les types d nergie possibles sont l nergie lectrique l nergie hydraulique l
112. r centes parues depuis nos travaux semblent indiquer que diff rents programmes d exercices ont des effets cliniques similaires a robie renforcement musculaire contr le moteur souplesse C est se deman der si ce n est pas simplement le fait de bouger la r gion lombaire plut t que de surcharger les muscles pour les renforcer qui met en marche les m ca nismes b n fiques pour contrer les douleurs et les incapacit s Ce qu on sait par contre cest que plus le programme d exercices est intense et que le nombre de r p titions ou le temps d exercice est lev jusqu une certaine mesure meilleurs sont les effets y aussi de nombreux facteurs individuels en jeu telle personne r pond tr s bien un type d exercice telle autre pas du tout La cl pour nous est de r ussir bien faire l arrimage entre les diff rents programmes d exercices et les patients afin de proposer chacun le pro gramme qui maximisera les b n fices pour lui Pour ce faire il faut conna tre les m canismes physiologiques et psy chologiques sous jacents qui sont mis en action au cours des diff rents pro grammes d exercices et les arrimer avec les patients pour qui ces m mes m ca nismes font d faut Bien videmment comme biom canicien je m int resse aux m canismes physiologiques mais sans nier la contribution importante des facteurs de nature psychologique mis en action par les exercices
113. r te mordre Ses couteaux rotatifs rabotent les pi ces de bois qui y d filent Leurs dents demandent un aff tage r gulier Pour ce faire l ouvrier doit approcher une pierre aff ter fix e au bout d une tige d acier et la glisser contre les lames en rotation Toutes les op rations de r glage et d aff tage devaient se faire pendant que le planeur tait en mou vement ce qui tait vraiment dange reux commente le contrema tre Martin Lavoie L quivalent de brosser les dents d un lion Laiss e sans protection la dange reuse machine rugissait sans retenue un niveau de 110 d cibels pr cise Michel Chamberland coordonnateur en sant et s curit du travail Les travailleurs le faisaient la main agenouill s et pench s sur les plants Les lourdes caisses une fois remplies taient port es jusqu au bout du rang Large r colte de maux de dos et de douleurs aux genoux Bref c tait le poste le plus dan gereux de lusine indique Martin Lavoie On sen m fiait Le comit de sant et de s curit a d cid de la dompter On d abord mise en cage dans qui s apparente un cabanon de jar din isol contre le bruit Devant la raboteuse un panneau m lectriquement peut se soule ver sur des rails pour livrer acc s la machine D s que ce panneau fait mine de s ouvrir la raboteuse s arr te Lors de la fermeture des d tecteurs bloquent son mouvement si une
114. r du soutien des trucs des amis on a tous des sp cialistes des TIC dans notre entourage Lire des livres pour d butants est aussi utile Il est impor tant de se donner le temps d apprendre Lentra nement est la cl du succ s PT MODIFIER NOTRE FA ON DE PERCEVOIR LES V NEMENTS EST CE AUSSI UNE FA ON DE VAINCRE LE TECHNOSTRESS JG C est une fa on de vaincre le stress en g n ral et c est tr s b n fique Car vous savez nos motions sont d termin es par notre perception des v nements et ce que nous nous disons par rapport ces v nements non par les v nements eux m mes Ce sont nos pens es n gatives et irrationnelles qui engendrent des motions n gatives Donc on peut d dramatiser en se disant Oui c est d sagr able mais est ce vraiment une catastrophe viter la pollution mentale est aussi utile les je dois il faut c est terrible je ne m rite pas a c est ma faute sont liminer de notre vocabulaire a nous aidera g rer le stress long terme et le technostress aussi car rappelez vous le pire est venir Le choix nous appartient PAR SOPHIE MARCOTTE h Rien ne sert de contre les nouvelles technologies leur fiabilit n est pas absolue Alors on accepte l avance les impr vus Plus important encore on limite le nombre de fois qu on v rifie ses messages Pour
115. re appel des ressources externes Trinome Conseils s occupe de la gestion de dossiers de travailleurs acci dent s l ing nieur industriel Denis Aubin voit la s curisation de la ma chine et Ren Comtois un ergonome du Groupe 2C s attaque au programme de pr vention Dix jours plus tard la machine est s curis e mais les diri geants d Acier Alliance ne s arr tent pas la ils sont d termin s reprendre les choses en mains DE LA R ACTION LA PR VENTION C est ainsi qu ils confient Denis Aubin la responsabilit d assurer la confor mit de toutes les autres machines Lin g nieur doit aussi proc der chaque ann e un audit de lusine et faire les recommandations n cessaires Quant Ren Comtois il voit la mise en conformit de l entreprise aux exigences r glementaires de gestion de 18 sst et doit tablir pour chacun des postes de l usine des m thodes de travail s res Tout y a pass dit Glenda Susser de l laboration de proc d s de cadenas sage l tablissement du fonction nement et du r le du comit de sst et de chacun des repr sentants On a fait aussi le tour des bureaux il y a eu beaucoup de formation beaucoup de sensibilisation Bien s r l entreprise a trait les probl mes les plus urgents en premier s curit des machines pr vention des coupures par le port de gants appropri s chaque t che pr vention de chutes de charges et de collisions pr
116. riminel du Canada et lois en SST obligations et diligence raisonnable 17 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Identifier les besoins une facon d optimiser la formation en SST 20 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Programme de pr vention des risques professionnels au travail 27 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Sanctions disciplinaires et SST Pr vention au travail Automne 2009 D ICI et d ailleurs 4 D CEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Le R glement sur la sant et la s curit du travail RSST SESSIONS DE FORMATION 28 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC Conduite pr ventive des chariots l vateurs 29 ET 30 OCTOBRE 2009 MONTR AL QU BEC Ergonomisez vos postes de travail 5 ET 6 NOVEMBRE 2009 14 ET 15 D CEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC S curit des machines 12 NOVEMBRE 2009 16 D CEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Le Cadenassage 24 NOVEMBRE 2009 QU BEC QU BEC 26 NOVEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Alcool drogues en milieu de travail RENSEIGNEMENTS Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec T l 514 842 9375 Sa www centrepatronalsst qc ca 21 ET 22 OCTOBRE 2009 ROUYN NORANDA QU BEC 21 colloque en sant et s curit du travail de la Direction r gionale de l Abitibi T miscamingue de la CSST RENSEIGNEMENTS S www csst qc ca 3 D CEMBRE 2009 MONTR AL QU BEC Analyse simplifi e de la s curit des t ches RENSEI
117. rs en pr vention de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail secteur Administration provinciale APSSAP vous recommandent de ma triser vos motions et surtout de ne pas c der la surench re verbale LORS D UN ENTRETIEN t l phonique il faut porter une attention particu li re la mani re dont les mots sont diffus s le ton le volume et le rythme en particulier Reconna tre les motions que vit l interlocuteur peut ainsi aider adopter les attitudes appropri es vitant du m me coup une escalade possible Notre attitude peut avoir un impact sur l attitude propre de l interlocuteur Par exemple garder un ton de voix calme et un d bit paus peut influencer le client baisser le ton et se calmer Si par contre le volume lev de la voix du client nous fait r agir en levant nous m mes la voix il risque avoir une escalade avec les cons quences n gatives que cela peut comporter BIEN D CODER ET BIEN R AGIR 1 Soyez attentif aux signes de tension tentez de d coder les motions Un interlocuteur qui semble inquiet an xieux stress ou qui se pose des ques tions a besoin d tre rassur Faire de ses besoins risque de faire monter la pression Il faut donc r pondre le mieux possible ses interrogations et surtout bien l couter Il faut lui faire sentir par les mots que emploie et par la mani re de les transmettre que l on s
118. s AUGMENTATION DES AMENDES L limination la source m me des dangers pour la sant la s curit et l int grit physique des travailleurs lul time objectif de la Loi sur la sant et la s curit du travail LSST est assur e par la mise en place de plusieurs m ca nismes de pr vention dont l adoption de dispositions p nales Cependant le montant des amendes pr vu comme sanction aux infractions p nales des articles 236 et 237 de 18 LSST jamais t augment depuis l entr e en vigueur de la loi en 1979 Cela avait pour cons quence d amoindrir l effet dissuasif des condamnations Dans cet esprit l adoption des nouveaux ar ticles 236 et 237 de la LSST hausse les montants des amendes pour suivre 0 2009 19 L R Q A 3 001 1 0 A 25 L R Q 5 2 1 BSD ADOPTION Photo iStockphoto l augmentation du co t de la vie depuis les 30 derni res ann es D autre part une peine plus s v re est ajout e pour les employeurs r cidivistes Il est noter que l entr e en vigueur des nou velles amendes sera progressive c est dire qu elles doubleront partir de juillet 2010 pour ensuite passer au triple compter de janvier 2011 De plus d s janvier 2012 le montant des amendes sera revaloris annuellement RAPPORT CRIT D ACCIDENT Tel que pr vu l article 62 de la LSST les employeurs doivent r diger un rap port d accident lorsqu un travailleur s
119. s n arrivez pas avoir confiance parce que vous estimez qu il ne comprend pas votre probl me ou parce que vous diff rez profond ment d opinion avec lui quant la strat gie adopter pour le r soudre et il y a fort parier que ses incitations risquer un retour au travail l quivalent ici du serpent ne r ussiront pas vous convaincre de sit t Comme disait un des travailleurs sa premi re s ance de r adaptation J avais les dents ser r es j avais envie de le rentrer dans le mur Alors quand il essayait de me motiver je le regardais en me disant Toi tu perds ton temps LA QUALIT DU RAPPORT TRAVAILLEUR CLINICIEN la CSST les l sions musculo sque lettiques on conna t Non seulement arrivent elles dans le peloton de t te du nombre de cas indemnis s 37 de toutes les r clamations mais plus marquant encore ce type de blessures pose chez 8 des travailleurs atteints des difficult s majeures de r insertion professionnelle quand cela ne se trans forme pas en incapacit permanente Dans l tude sur les types d carts de repr sentations entre le clinicien et le travailleur souffrant d un trouble musculo squelettique durant le proces sus de r adaptation au travail Marie France Coutu et son quipe ont mis en lumi re un param tre qui appa ra t souvent au c ur de cette d li cate probl matique l importance de qualit du rappor
120. s sen passer relate Robert Dubois On a fait un test pour Mention d excellence LA PR VENTION PORTE FRUIT Allons aux fraises Pourquoi pas Compton en Estrie la ferme Donabelle Sur cette exploitation mara ch re fon d e en 2001 les plants de fraises 5 811 gnent perte de vue L ennui c est qu il faut cueillir les fruits les sceptiques On a d connect l chelle pendant 24 heures Ils ont dit connec tez la a presse Le repr sentant John Deere de la r gion a communiqu la bonne nou velle au fabricant Un ing nieur est venu constater la chose de visu et est reparti impressionn Il tait bien mu assure Roger Tremblay L entreprise cliente de Multi Rem la foresti re AbitibiBowater a elle aussi reconnu le grand int r t de l innovation On a un autre projet en vue qui va tre encore mieux que a lance le propri taire de Multi Rem Robert Dubois Vous le verrez peut tre l ann e prochaine faudra revenir les visiter HI Au moyen d un v hicule m par un petit moteur essence les travailleurs bien assis cueillent les fraises qui d filent leur port e Photo Robert Etcheverry CROUPE LEBEL DIVISION NOTRE DAME DU LAC DOMPTER LA B TE Une raboteuse un planeur comme on dit dans le m tier Dans l usine de transformation du bois du Groupe Lebel Notre Dame du Lac c est une b te comme on n aime pas en rencontrer hurlante et p
121. sant et en s curit du travail Rapport R 455 90 pages T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents Pub IRSST R 455 pdf Les effets des nanotechnologies sur la sant LIRSST s attaque ce probl me de taille Pr vention au travail Automne 2006 p 17 22 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca files documents fr prev v19_04 17 22 pdf Site Web www ethique gouv qc ca Ethique et nanotechnologies se html documents Pour commentaires et suggestions magazine prevention irsst qc ca Troubles musculo squelettiques _et retour au travail Huit pourcent des travailleurs atteint d un trouble musculo squelettique prouvent d importantes difficult s retourner au travail Des chercheurs ont voulu savoir quels facteurs indi viduels pouvaient tre mis en cause notamment la place que prennent les repr sentations concernant la sant et la maladie Un premier volet de ces travaux explorait la question unique ment du point de vue des travailleurs Cette recherche ci tient compte non seulement de leurs perceptions mais galement de celles du clinicien charg de les accompagner dans leur proces sus de r adaptation au travail Marie France Coutu Marie Jos e Durand Nicole Charpentier Annick Rouleau Daniel C t et Genevi ve Cadieux du Centre d action en pr vention et en r adaptation de l incapacit au travail CAPRIT de l Universit
122. serait le succ s Cette recherche est le premier volet d une s quence de projets visant int grer une culture de pr vention durable des TMS dans les tablissements Il s agit d abord de dresser un portrait syst mique d une grande entre prise manufacturi re pour poser un diagnostic ergonomique Cela permettra dans un projet ult rieur de cibler les activit s de pr vention y implanter et de jeter les bases m thodologiques de la r alisation de deux autres portraits soit trois mois suivant l intervention et deux ans plus tard Il sera 81151 possible de v rifier comment une interven tion multiples facettes peut permettre d atteindre un objectif de pr vention durable ou pas et sinon d expliquer pourquoi Les connaissances d coulant de cette tude pourront tre trans f r es d autres tablissements quipe de recherche Marie St Vincent IRSST Daniel Imbeau cole polytechnique de Montr al tude de faisabilit d une approche visant mesurer les effets d un entra nement physique pr saison sur le travail et la s curit des d broussailleurs 099 734 Une recherche r cente a d mon tr que les d broussailleurs s ac quittent d une charge de travail physique lourde et qu ils doivent poss der une bonne capacit cardiorespiratoire pour plir en s curit Or certains d entre eux tant inactifs durant la p riode morte ils entrepren nent la sais
123. sst qc ca Automne 2009 Pr vention au travail Nanotechnologies Ma triser les risques pour la sant et la s curit UN PREMIER GUIDE QU B COIS DE BONNES PRATIQUES DE LA GESTION DES RISQUES LI S AUX NANOPARTICULES DE SYNTH SE EST MAINTENANT PUBLI PR PAR CONJOINTEMENT PAR L IRSST LA CSST ET NANOQU BEC IL PROPOSE UNE STRAT GIE DE PR VEN TION APPLICABLE AUX TRAVAILLEURS ET AUX CHERCHEURS QUI D VELOPPENT FABRIQUENT OU UTILISENT DES NANOPARTICULES REGARDS SANT ET S CURIT SUR LA PLUS R CENTE R VOLUTION INDUSTRIELLE CE JOUR CE N EST PAS TOUS LES JOURS que le monde du travail doit s adapter aux Point de d part Interpell s par la mont e fulgurante des nanotechnologies 55 et ses parte naires voient l une excellente occasion d accompagner le d veloppement de ce secteur d activit en proposant un guide de bonnes pratiques relatives la sant et la s curit Responsables Claude Ostiguy et Brigitte Roberge de 55 Luc M nard de la CSST et Charles Anica Endo de Nano Qu bec R sultats Compte tenu des connaissances frag mentaires ce jour sur les effets toxi ques des nanoparticules le mot d ordre des auteurs est de r duire syst mati quement l exposition des travailleurs ces l ments infiniment petits Du m me souffle ils estiment que les connaissances actuelles d velopp es notamment pour la ma trise de l expo sitio
124. t che narre le chef des op rations Alain Dumont Et ils l ont fait Deuxi me acte Devant votre voiture les travailleurs du minist re des Trans ports du secteur de Sainte Anne des Monts recueillent les balises qu ils avaient d pos es quelques heures auparavant Mais cette fois personne c t 1 Pr vention au travail Automne 2009 En employant un bras vertical m canique les travailleurs ramassent des milliers de balises sans solliciter leur dos de la camionnette Vous observez le mouvement tonn La camionnette avance lentement en longeant les bali ses Un court bras vertical en m tal est fix sa caisse Au passage il heurte la balise son sommet et l incline vers l avant puis poursuivant son avanc e la lib re La balise retrouvant son qui libre retombe en place Vous vous apercevez alors ou un petit plateau plac juste derri re et ra sant le sol a profit du mouvement de bascule pour s ins rer sous la balise Il la soul ve comme une spatule sous une galette de viande puis s l ve sur une colonne Ce plateau est m par 16 dis positif hydraulique que contr le un travailleur sur la plateforme install e l arri re de la camionnette Le plateau s arr te la hauteur d un court convoyeur rouleaux o le tra vailleur tire sans effort la lourde base de caoutchouc Derri re lui son coll gue retire le panneau puis saisit la base
125. t qui va liminer tous ces maux de dos s est il promis rapidement il fau drait un d vidoir g ant transport sur remorque Le chef d quipe Denis Plouffe en a dessin les plans Dor navant le rouleau est en core soulev par un chargeur fourches mais cette fois pour tre d licatement d pos sur des ber ceaux en arc de cercle align s sur le plateau d une longue remorque Il est alors solide ment arrim avec des sangles Ces berceaux amovibles et r glables sont quip s de rouleaux rotatifs Une fois sur le chantier il suffit de d faire les courroies et de tirer sur la mem brane Le rouleau tourne en douceur et la membrane se d roule comme si elle sortait d une bo te de papier d alu minium On a juste couper la longueur dont on a besoin d crit Denis Plouffe La remorque est exportable dans d Promesse tenue Il con u et cons truit une structure sur laquelle les ral longes sont d pos es pr tes accueillir les fourches du chariot Chaque ral longe est appuy e sous un angle d en viron 45 la partie avant accroch e un m t la partie arri re engag e sur ___ un rail au sol Lorsque le conduc y teur approche le chariot les fourches abaiss es sont guid es Au moyen d un ing nieux support en m tal rateur peut installer sans effort des rallonges aux fourches de son chariot l vateur d autres
126. t du c t du manche qu il y avait des fausses notes Pour lui donner son galbe un travailleur doit passer la pi ce de bois brut contre une toupie fixe dont la fraise de pr s de 10 cm de hauteur se dresse au dessus e Pr vention au travail Automne 2009 Photo Celanese Canada Un syst me de nettoyage automatique la solution pour liminer les risques li s au net toyage haute pression dans un espace clos Dans une usine qui emploie une quarantaine de personnes Celanese Canada y concocte des mulsions de polym res dans une base d eau qui serviront ensuite la pr paration de peintures et d adh sifs Elles sont mi tonn es dans un r acteur cylindrique d un diam tre de 2 4 m et d une pro fondeur de 4 2 m croisement d une cocotte pression et d un robot culinaire atteints de gigantisme Et comme tout ustensile il faut le nettoyer r guli rement d une table de travail Le manche est alors fix dans un gabarit que l ou vrier manipule avec deux poign es Ses mains sont ainsi prot g es de l outil Cependant lorsque la pi ce de bois est install e ou retir e du gabarit la toupie continue de tour ner haute vitesse et l op rateur court le risque de la toucher On passait souvent proche de laisser tomber des manches dans les cou teaux rappelle le journalier Patrice Grenier Il ny avait pas de protec tion et c tait dangereux que le manche clate au visage Le chef
127. t qui s tablit entre le clinicien et le travailleur bless ins crit un programme de r adaptation qualit qui semble en bonne partie se fonder sur les repr sentations que chacun se fait de la blessure eu gard au diagnostic PEUT ON JOUER DEHORS M ME BLESS On entend par repr sentations len semble des pens es des croyances et des attitudes qui forgent consciem ment et inconsciemment l id e que l on se fait de la sant de la maladie voire de la gu rison et du travail Une repr sentation peut prendre la forme Automne 2009 Pr vention au travail D EES Photo iStockphoto EA W d une association d id es ou m me d une logique tablie en soi depuis longtemps du genre On n est pas suppos jouer dehors lorsqu on est bless Les propos d un des travail leurs participant l tude l illustrent bien Depuis qu on est tout petits nos parents nous disent Quand tu te fais mal ou quand t es malade si t es capable de faire tes loisirs t es capable de travailler On a de fortes raisons de croire qu un cart de repr sentations entre le clinicien et le travailleur autrement dit un cart lecture de r alit ayant comme cons quence de brouil ler la relation th rapeutique pourrait s av rer l un des facteurs importants du maintien de l incapacit Derri re la r sistance d un travailleur apr s une blessure il y a souv
128. tatistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles caus s par les TMS en France Par la suite on nous propose un survol des composantes du corps humain des effets des manutentions sur la colonne vert brale ainsi que des pathologies qui en r sultent Le film se termine par la d monstration d une bonne pr pa ration d une manutention l importance de l quipement de protection individuelle ainsi que des principes de s curit physique et d conomie d efforts principes de manuten tion et techniques gestuelles Une production de Fictis Pr vention TRAVAILLER DANS UN ATELIER DU BOIS COTE DV 000255 20 MINUTES Le travail en atelier du bois pr sente des risques inh rents aux machines bois fixes et portatives Des risques associ s au milieu dans lequel le menuisier travaille sont aussi pr sents Ce DVD explique comment liminer les risques quelles protections collectives peuvent tre appliqu es comment r duire les risques r siduels gr ce aux quipements de pro tection individuelle et comment ces derniers doivent tre signal s 1 pr sente les risques associ s aux machines et l environnement dans un atelier du bois et les mesures de pr vention appliquer afin d liminer ou r duire les risques Des r gles d application g n rales valides pour tous les types de machines sont d abord cit es notons qu elles proviennent des normes d application europ ennes le DVD ayant t
129. te le pr sident Pascal Ialenti Je repris imm diatement en lui disant que non l objectif premier est la s curit de nos travailleurs Prochain objectif prochain d fi d crocher une certification en sant et s curit bt Photo Venmar Ventilation DROITS ET OBLIGATIONS LE 10 JUIN DERNIER l Assembl e nationale a adopt la Loi modifiant le r gime de sant et de s curit du travail afin notamment de majorer certaines indemnit s de d c s et cer taines amendes et d all ger les mo dalit s de paiement de la cotisation des employeurs Les modifications ap port es par cette loi visent entre autres les indemnit s de d c s les amendes aux infractions p nales le rapport crit d accident la location de per sonnel et la cotisation bas e sur les salaires vers s INDEMNIT S DE D C S Dans un souci d quit certaines in demnit s de d c s pr vues la Loi sur les accidents du travail et les ma ladies professionnelles ont t majo r es pour les harmoniser avec celles pr vues Loi sur l assurance au tomobile Cette augmentation vise l indemnit vers e aux parents du travailleur d c d qui n a pas de per sonne charge et le remboursement des frais fun raires De plus de nouvelles indemnit s ont t ajout es notamment une indemnit forfaitaire pour les en fants charge d un travailleur d c d qui 18 pas de conjoint au moment de son d c
130. toire de la population mycologique totale bas e sur l utilisa tion de trappes spores DIRECTEMENT DE LA CASSETTE AU MICROSCOPE M thode diagnostique exploratoire des tin e tout d abord aux hygi nistes du r seau de la sant et de la s curit du tra vail la trappe spores permet de jeter un premier coup de sonde dans l air d un int rieur que l on suspecte d tre nocif pour les travailleurs Les spores 5 sont recueillies par impaction sur une lamelle enduite d adh sif contenue dans une cassette Cette technique pr sente deux limites elle se restreint l analyse des moisissures et doit tre utilis e dans des espaces int rieurs contenant une quantit mod r e de spores Ce proc d convient aux habitations relativement modestes pouvant tre sujettes des infiltrations d eau et la prolif ration des moisissures La m thode permet de jeter un coup de sonde pr liminaire dans un espace soup onn de receler des biocontami nants pr cise Genevi ve Marchand microbiologiste l IRSST et ma tre d uvre de l tude La m thode des trappes spores est relativement rapide puisqu elle ne n cessite pas de manipulations de l chantillon pour extraire les parti cules de la membrane ou du liquide de pr l vement les spores recueillies adh rent une lamelle laquelle une fois extraite de la cassette se place di rectement sous la lentille du micros cope pr te au
131. touchant de pr s Et a marche d acide fort peut provoquer un fort comme en t moignaient les vives r ac d gagement de chaleur ainsi que des tions de l assistance son histoire d un claboussures pouvant causer des banal cabanon de banlieue br lures Corrosif M tal Production d hydrog ne un gaz UNE SITUATION EXPLOSIVE inflammable explosif Les gens de la maisonn e prenaient le chlore de piscine directement dans Corrosif Produits R actions dangereuses explosion un seau plac dans leur cabanon Des inflammables incendie granules s taient gliss es entre les combustibles fentes du plancher Anodin Un jour et comburants un jeune gar on fait le plein d essence de la tondeuse l int rieur du cabanon Comburants Combustibles bois Inflammation du combustible et entretien Il r pand de l essence qui entre papier tissu huile de la combustion exemple du cabanon contact avec les granules l explosion etc substances Incendie explosion Ne pas entreposer inflammables et sur des palettes en bois ni ramasser de arrach un mur et expuls le contenu S produits corrosifs d versement avec des linges de coton du cabanon gar on et tondeuse com D 9 pris 55 est ensuivi un puissant incendie Dangereusement Diverses Certains sont sensibles aux chocs ou aliment par le chlore Soupirs de sou r actifs aux augmentations de temp rature ou lagement dans 18 salle le jeune
132. ude Ostiguy directeur du Service soutien la re cherche et l expertise de l IRSST un des quatre auteurs du guide La plu part des universit s qu b coises au moins quatre c geps qui forment main tenant des nanotechnologues et plu sieurs centres de recherche sont aussi dans le coup Bref ce secteur est tout sauf ralenti CR ME SOLAIRE ET BILLE D ARGENT Par nanomat riaux et nanoparticules on entend des l ments de taille infinit simale qu il est possible d sormais de manipuler et d assembler jusqu l chelle de l atome On acc de aujourd hui cet ordre de grandeur par les nouvelles fen tres que les micros copes ultrapuissants dont ceux qui ont un effet tunnel ouvrent sur l intimit de la mati re L immense int r t que bon nombre de secteurs industriels expriment envers les nanotechnologies tient au fait qu cette taille les mat riaux d montrent des propri t s toutes nouvelles qui en outre leur sont exclusives Ces caract ristiques uniques de certaines nanopar ticules laissent entrevoir des applications dans tous les domaines de l activit co nomique des mat riaux plus r sistants des ordinateurs plus puissants et moins nergivores des cosm tiques r volu tionnaires des outils de diagnostic m dical plus pr cis des m dicaments utilis s faibles doses ciblant sp cifi quement l organe malade et sans effets secondaires Qu est ce qu une propri
133. ue les caristes re oivent une formation appro pri e Il s av re toutefois que les formateurs prouvent de la difficult rendre concrets et op rationnels certains concepts li s la stabilit de ces chariots et par cons quent les trans mettre leurs l ves Pour mieux d finir ces concepts puis labo rer des outils et des strat gies de formation les chercheurs s adjoindront des formateurs exp riment s qu un sp cialiste en didactique accompagnera dans une d marche de recherche de solutions Cette activit per mettra d am liorer le transfert des connaissances dans les for mations ce qui favorisera la pr vention des accidents caus s par le renversement des chariots l vateurs quipe de recherche Denys Denis Sylvie Beaugrand Christian Larue et Laurent Gratton IRSST Henri Boudreault UQAM BRUIT ET VIBRATIONS valuation de l exposition aux vibrations globales du corps des op rateurs de compacteurs de sol 099 838 Lex cution de travaux routiers et de compactage de sols se fait g n ralement l aide de com pacteurs vibrants monocylindres rouleau compresseur Or ces engins exposent les op rateurs des niveaux de vibrations glo bales du corps lev s reconnues comme un facteur de risque du d veloppement de lombalgies Seules quelques tudes euro p ennes ont jusqu ici caract ris leurs vibrations lesquelles d passent par
134. une interpr tation parcellaire de la repr sentation du travailleur Il mentionne avoir peu d occasions de d terminer un l ment nuisible au processus de r adaptation qui serait concret comme dans le cas du sc nario D et qui permettrait d orienter le travailleur vers une tra jectoire de retour au travail Les 12 paires de cliniciens et tra vailleurs se sont finalement rang es dans quatre des cinq cat gories Lexer cice s est sold par sept retours au tra vail et cinq non retours Les carts de type C caract ris s par un d saccord partiel quant au diagnos tic ont t les plus nombreux avec six cas Dans le rapport un des cliniciens engag s dans ce type d cart raconte une dynamique qu il a v cue Ce tra vailleur est persuad qu il a quelque chose de grave touchant sa colonne vert brale au complet alors que 16 dia gnostic est d une entorsecervico dorso lombaire touchant seulement une partie de la colonne Comment cet cart de repr sentation peut il arriver miner les efforts de retour au travail C est cause de la grande anxi t de cet homme poursuit le clinicien qui dit aussi avoir de bonnes raisons de croire que cette anxi t s est transform e PA en crainte d mesur e de se blesser nouveau en retournant au travail OC l l ment psychologique qui mod le la repr sentation il est en mesure de proposer au travailleur
135. ur pays Joliment illustr par Daniel Lemal et pr fac par le professeur Daniel Furon de l Institut de sant au travail du Nord de la France le livre est publi aux ditions de l encre vive Une plong e clair dans l Histoire du vieux continent C est parti top chrono Non il ne s agit pas d une plan te d une substance chi mique ou d un accessoire de gym nastique C est comme le rappelle le Dictionnaire historique de la langue Sarah LEN MOAN MEREAL fran aise ditions Robert un instru ment de supplice dont d rive le mot travail Le fripalium sorte de petite trav e de poutre de chevalet servait contenir un animal ou un tre hu main dont les femmes en couches et ch tier voire torturer esclaves et ma nants Le croisement tymologique de tripalium avec le mot frabicula signifie travailler au corps faire souffrir faudra attendre le XII si cle pour que 16 lien unissant travail et punition souffrance contention soit remplac par la notion de production D sormais on travaille pour produire Boulot dodo m tro viendront beaucoup plus tard D j des sympt mes li s au travail intriguent Hippocrate le plus grand m decin de l Antiquit d crit la colique de plomb de l ouvrier m tallurgiste Certaines cat gories de travailleurs b n ficient d une assistance m dicale si l on peut dire Ainsi des m decins veillent sur la sant des ouvriers des pyrami
136. uvent bel et bien permettre de concevoir et d implanter des programmes de pr vention minimisant l exposition des travailleurs Et comme l quation du risque ne repose pas uniquement sur la toxicit du produit quon conna t peu ou pas mais aussi obligatoire ment sur l exposition du travailleur aux l ments en question d o la formule suivante risque toxicit x exposition jouons fond sur le dernier l ment de l quation l exposition Dans les cir constances l une des nouvelles avenues de bonnes pratiques disponibles est celle qu on qualifie de control banding dit Claude Ostiguy LE CONTROL BANDING Cet outil mis au point en Grande Bretagne qui s ajoute tous ceux dont disposent d j les hygi nistes indus triels permet de tenir compte des in formations disponibles toxicit niveau d exposition et d laborer des hypo th ses logiques sur celles qui manquent Dans le guide les auteurs formulent les choses ainsi L approche de control banding permet de d terminer le niveau de ma trise r aliste mettre en place dans une situation donn e et ce m me dans un contexte o toutes les informations souhaitables ne sont pas disponibles Plus sp cifiquement en e A Pr vention au travail Automne 2009 Hygi ne personnelle Protection respiratoire Protection cutan e oculaire utilisant un nombre limit de facteurs mais en se basant n anmoins sur de sol
137. x d acier qu il faut enfiler sur chacune Auparavant on le faisait bras et a p se 32 kg 70 Ibs d crit le m canicien Michel Photo minist re des Transports du Qu bec Photo Hydro Qu bec MINIST RE DES TRANSPORTS DU QU BEC CENTRE DE SERVICES DE PAPINEAUVILLE UN D ROULEMENT EXEMPLAIRE Tout comme lorsque vous r am nagez vos platebandes les travaux d entretien routier peuvent exiger l ins tallation d une membrane g otex tile sous les accotements et au fond des foss s C est que fait l quipe de drainage du centre de service de Transports Qu bec Papineauville Mais ce rouleau est la mesure du chantier il mesure 3 5 m de long Traditionnellement un chargeur fourches le soulevait au niveau de la benne d une camionnette o il tait p niblement pouss bras d hommes Les m mes bras d hommes taient remis l ouvrage pour d charger le rouleau sur le chantier L encombrant rouleau tait ensuite pouss sur le ter rain irr gulier pour taler la lon gueur de membrane n cessaire qui tait ensuite coup e au ras du sol Le dos les bras les paules les genoux en payaient le douloureux prix Le probl me a t soumis au comit de sant et de s curit L id e a surgi Desormeaux C est encombrant on force et a donne des maux de dos Apr s avoir tr buch avec une ral longe dans les bras Michel Desormeaux en a eu assez Je vais faire un suppor
138. xplique Michael Deitcher pr sident d Acier Alliance Il arrive un point o les mesures en place ne suffisent plus De la r action pour une compagnie de cette enver gure En 1997 on a implant le sys t me qualit ISO par lequel on a formalis beaucoup de m thodes de travail Le syst me sst vient comme une suite logique cette d marche de formalisation de tous nos proc d s Glenda Susser vice pr sidente d Acier Alliance et copr sidente du comit de sant et de s curit poursuit En 2004 nous avons fait un premier pas en intensifiant les activit s du comit paritaire de sst en plus d encadrer plus officiellement son fonctionnement En 2006 toutefois un v nement allait d clencher une v ritable r ac tion en cha ne Un surcro t d accidents attire l attention de la CSST et un ins pecteur est d p ch sur les lieux Lins pecteur s attarde dans le cadre du plan d action S curit des machines de la CSST la ligne de coupe en longueur une machine qui produit des plaques partir de m tal en bobines L appa reil comporte plusieurs pi ces mobiles d Acier Alliance Photos Corporation d Acier Alliance directement accessibles rouleaux convoyeurs dispositifs de coupe etc et l inspecteur ordonne son arr t demande aussi l entreprise son plan de pr vention mais Acier Alliance na que ses proc s verbaux du comit de sst pr senter Il est temps de fai
139. xplosives 10 L exemple de la Corporation d Acier Alliance De la r action la pr vention 1 La m decine du travail 2000 ans d histoire En raccourci Belgique soutenir les travailleurs g s de la construction Pr vention au travail fait une heureuse Erratum DDFT une exigence du Code de construction L ve t t ou l ve tard Perspectives Le mal du si cle le technostress Une entrevue avec le D Janel Gauthier psychologue et professeur titulaire l cole de psychologie de l Universit Laval Un magazine pour qui pour quoi Pr vention au travail s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies professionnelles Par des exemples de solutions pratiques de portraits d entreprises et par la pr sentation de r sultats de recherche il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail Pr vention vail Automne 2009 Volume 22 4 Le magazine Pr vention au travail est publi par la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST et pr
140. yances qui nous empoisonnent la vie et nous causent inutilement du stress Nous pouvons nous lib rer de la tyrannie de ces croyances en les modifiant oui nous avons droit des plages horaires sans interruption Oui nous pouvons contr ler qui a acc s nous Non nous n avons pas besoin de poss der tous les nouveaux appareils de communication Oui nous pouvons r pondre nos cour riels et nos messages t l phoniques quand il NOUS convient de le faire Et pourquoi ne pas oser nous d brancher de temps autre Personne n en meurt et a permet de r aliser que le monde peut survivre un moment sans nous Sans compter que c est un bon test si on se sent en sevrage c est quon nest pas en contr le PT Er CEUX QUI NE TOL RENT PAS LES D LAIS D ATTENTE QUE CONSEILLEZ VOUS JG Il est important d adapter nos attentes par rapport aux technologies leur fiabilit n est pas absolue et il a rien d instantan Parfois c est long Alors on accepte l avance les impr vus on d dramatise Et au lieu de les subir on tire profit de ces moments d attente pour aller aux toilettes pour relaxer PT Les TIC PEUVENT AUSSI STRESSER LES GENS QUI NE SONT PAS TR S L AISE AVEC LEUR FONCTION NEMENT JG Tout fait Mais on peut d ve lopper une plus grande confiance en soi par rapport aux TIC On y parvient en demandant de laide un coll gue si on se sent d pass On peut aussi deman de
141. yen d un mat riel d entrevue brut que les 26 Pr vention au travail Automne 2009 chercheurs ont fait trans crire pour analyser les carts entre les membres des 12 paires de cliniciens et travailleurs participants l tude Nous avons pri vil gi une approche qua litative qui permet de documenter en profon deur les dynamiques et leur contenu dit Marie France Coutu Cela venait compen ser certaines faiblesses de notre tude comme le fait que les travailleurs aient tous t envoy s par une seule source soit la CSST ce qui peut faire ressor tir des caract ristiques particuli res qui ne se re trouvent pas chez d autres r f rants Aussi parce qu ils travaillent dans ce centre de recherche les cliniciens taient d j sensibilis s l importance des repr sen tations ce qui nest peut tre pas le cas dans 18 pratique actuelle L ANXI T DU RETOUR Les chercheurs avaient ini tialement imagin eu gard aux repr sentations trois grands types d cart de C susceptibles d merger des diff rentes dynamiques D crits de fa on sommaire 9 Le sc nario pr voyait un cart tant sur le plan de la compr hension des repr sentations du travailleur que du jugement du clinicien Ce sc nario aurait le plus grand cart e l inverse le sc nario comporterait l cart le plus petit voire pratique ment inexistant e Dans le cas du sc nario il n y

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