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1. c est dire que je m int resse ce qu entra nent les substances dans le cerveau comme modifications c tait de voir quel point le discours jusque dans les ann es 60 sur le cerveau f minin tait moins on peut mettre plein d adjectifs moins que celui des hommes Cela avait pu tre soutenu scientifiquement J avais trouv un petit bouquin qui s appelait La psychologie des filles expliqu e aux gar ons fait par les familles de France o l on expliquait quel point les femmes videmment ne pouvaient pas tre aussi math maticiennes ne pouvaient pas tre aussi logiques ne pouvaient pas tre etc Ce qui a t le plus ahurissant je ne vais pas dire stup fiant sur le sujet qui est le mien rires c tait de d couvrir le nombre de travaux scientifiques qui avaient pu tre publi s jusque dans les ann es 70 pour expliquer qu un cerveau f minin tait diff rent d un cerveau masculin Cette diff rence de genre d un point de vue neuro hormonal peut exister dans le fonctionnel mais ce n est pas de a dont je parle c tait vraiment une diff rence aussi forte aussi raciste que ce qu on pouvait lire une autre p riode glorieuse de l humanit sur par exemple un cerveau d une personne de couleur n est pas comme un cerveau d une personne de couleur blanche Donc c est vrai que la m decine c est la m decine si j ose dire de l homme blanc et je ne voudrais pa
2. op rations fun raires le CNS s inqui te du maintien de l interdiction des soins de conservation pour les personnes d c d es infect es par le VIH 20 d cembre 2011 5 BECK SAGUE CM JARVIS WWR FRUEHLING JA OTT CE ET AL Universal precautions and mortuary practitioners influence of practices and risk occupationally acquired infection TURNER SB KUNCHES LM GORDON KF TRAVERS PH ET AL Occupational exposure to human immunodeficiency virus HIV and hepatitis B virus HBV among embalmers a pilot seroprevalence study 7 GERSHON RR VLAHOV D FARZADEGAN H ALTER MJ Occupational risk of human immunodeficiency virus hepatitis B virus and hepatitis C virus infections among funeral service practitioners in Maryland interdictions des soins fun raires une expertise aberrante pour une discrimination bien r elle Les soins fun raires sont interdits aux personnes qui vivaient avec le VIH et ou une h patite virale Ces infections sont int gr es la liste des maladies contagieuses sic justifiant selon l arr t du 20 juillet 1998 l interdiction des soins fun raires Jusque quand chronologie Saisi par Elus Locaux contre le sida ELCS qui se mobilise depuis des ann es contre cette discrimination aberrante le Conseil national du sida CNS rend en mars 2009 un avis demandant la lev e de cette interdiction Le ministre de la sant se tourne alors vers le Haut Conseil de Sa
3. Ces journ es permettent de rassembler chercheurs et m decins pour discuter des derni res avanc es fran aises en mati re de recherche fondamentale et Le Forum est gratuit re x translationnelle sur les h patites virales B et C et ouvert tous sur inscription obligatoire Lieu d changes scientifiques et de mise en place de collaborations la R union du avant le 20 janvier 2012 R seau national H patites virales est ouverte non seulement aux chercheurs des EPST mais aussi aux m decins cliniciens int ress s par une recherche d interface Contact Polyn me entre clinique et fondamental 01 70154473 Un cocktail d natoire convivial offert sur place le jeudi permettra de prolonger anrs hepatites2012 polynome fr les changes polynome fr anrs hepatites2012 jeudi 26 janvier 2012 19h R union Qualit de Vie amp VIH Seul e vivre avec ensemble pour en parler organis e par Actions Traitements Sida Info Service 190 bd de Charonne 75020 Paris salle de r union 2 me tage entree ibre En ce d but d ann e 2012 lassociation Actions Traitements organise une soir e inscription obligatoire conviviale pour partager discuter et changer sur la vie avec le VIH Seront voqu es les attentes des participants afin de d finir ensemble les th matiques des contact Emily FLEURY futures r unions 01 43 67 20 60 Attention l inscription est obligatoire pour asister cette r union efleury actions traitem
4. DGS RI2 Thierry Debord infectiologue Comit des maladies li es aux voyages et des maladies d importation Paule Deutsch sant publique coordonnatrice de la commission sp cialis e Maladies transmissibles Catherine Leport pr sidente infectiologue commission sp cialis e Maladies transmissibles H l ne Peigue Lafeuille rapporteur r dacteur virologue commission sp cialis e Maladies transmissibles Le HCSP ne se contente d ailleurs pas de d tourner les r sultats scientifiques il d voie aussi des principes de base des droits des malades Selon l instance le rapport b n fice risque ne serait pas en faveur des soins fun raires car la personne est d c d e Il faut comprendre que le b n fice serait pour la famille et l entourage du d funt le risque pour le professionnel Le HCSP ne donne videmment pas la parole aux proches et aux familles des d funtEs concern Es par l interdiction comment alors valuer le b n fice rigoureusement et scientifiquement Aucune m thodologie n est indiqu e ce sont donc les seuls pr jug s des auteurEs qui feront loi Mais il y a pire Toute personne rigoureuse sait que dans le cadre de la prise en charge m dicale ou d une recherche le rapport b n fice risque s entend comme un consensus entre soignantE et soign E dans le seul int r t du de la malade c est chez lui elle et avec lui elle qu on value le rapport comme l efficacit
5. Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 8 auto immunit amp VIH pour en savoir plus aper u tr s rapide de l immunit Pour fonctionner normalement et assurer son int grit notre corps doit faire la distinction entre les l ments trangers microbes virus etc et nos propres constituants C est la fonction principale des syst mes de d fense immunitaire qui reposent sur la recon naissance des antig nes des fragments de mol cules biologiques ou pas Au cours de notre croissance notre syst me immunitaire apprend attaquer les antig nes trangers le non soi et tol rer ceux qui constituent nos propres mol cules biologiques le soi ou les auto antig nes Les cellules en charge de cela sont principalement les lymphocytes Le r pertoire des antig nes auto et trangers est videmment tr s vaste et la maturation de notre syst me immunitaire permet l mergence de lymphocytes sp cialis s pour reconna tre un antig ne particulier Lors d une premi re attaque trang re un tel lymphocyte reconna tra ainsi lintrus pour l liminer et surtout conservera cette propri t en cas de nouvelle rencontre Les lymphocytes qui ont rencontr un auto antig ne ne feront pas cela Cela permet la tol rance au soi Les lymphocytes existent sous deux grandes classes les B et les T Pour simplifier l extr me les B vont produire des mol cules diffusibles les anticorps dirig
6. Une des la fa on qu on a d aborder les addictions a raisons pourrait tre des in galit s entre temmes et hommes au t pour l instant une fa on beaucoup trop niveau des propositions de programme d arr t PEAGE m decins centr e sur la vision du junky et de sa Mais il existe aussi des in galit s physiologiques comme le fait seringue Les 3 4 d hommes pour 1 4 de que les femmes liminent plus rapidement la nicotine que les femmes font qu on ne s occupe pas hommes entra nant de plus grandes difficult s lors du sevrage SN de femmes dar les La prise en compte des sp cificit s f minines est donc cruciale pr cis ment u Si 3 tant lors des discussions avec son m decin que pour le populations 25 c est Enorme Sn d ploiement des campagnes de pr vention Pendant ce temps e aa y hn Si l industrie du tabac lance des campagnes ciblant les femmes des addictions et notamment du c t du Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 13 ions t T 2 d 1 arr t du 20 juillet 1998 fixant la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines op rations fun raires cf legifrance gouv fr note valant avis sur les op rations fun raires pour les personnes d c d es infect es par le VIH 12 mars 2009 cns sante fr 3 avis relatif la r vision de la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines op rations fun raires 27 novembre 2009 hcsp fr
7. disposition g n tique d importance variable mais il reste difficile aujourd hui de pr dire qui d veloppera ou pas une maladie auto immune dans un contexte familial Dans l environnement l exposition certains microbes aux ultraviolets et certaines poussi res silice et plastiques sont des facteurs de risque Des m dicaments b tabloquants interf ron alpha etc ont aussi t d crits comme associ s l apparition d un lupus par exemple Il est difficile de savoir si le m dicament r veille ou aggrave celui ci Enfin le processus de vaccination pourrait favoriser l mergence de certaines maladies auto immunes un sujet o la controverse n est pas lev e Il en va de m me pour le r le que pourrait jouer le stress En revanche le lien entre le fait de fumer et le d veloppement de certaines maladies auto immunes fait moins de doute le diagnostic d une maladie auto immune en cas d infection par le VIH est il facile Celui ci est rendu difficile cause des similitudes au niveau des manifestations et marqueurs cliniques entre les maladies auto immunes et d autres pathologies associ es l infection Dans les deux cas il y a des dysfonctionnements du syst me immunitaire L atteinte de certains types de lymphocytes au cours de la progression de l infection par le VIH peut conduire des manifestations sp cifiques de celle ci voir encadr pour en savoir plus mais cela n emp ch
8. du traitement versus l inconfort des effets ind sirables par exemple ou la prise d un risque potentiellement vital versus le soulagement de la douleur Le HCSP lui oppose b n fice chez les proches et risque chez les professionnelLEs Le rapport b n fice risque n a donc plus le sens qu on lui accorde d habitude Il s agit d un d voiement de principes thiques et m dicaux afin de masquer des pr jug s et des discriminations contre les personnes vivant avec le VIH et d enjoliver un discours m prisant envers les proches et les familles des mortEs Dernier d voiement les conditions de travail des professionnelLEs Pour le HSCP Les conditions de travail des thanatopracteurs s effectuent dans des conditions diff rentes diff rences majeures entre celles offertes par exemple par les fun rariums des maisons de sant par rapport celles rencontr es aux domiciles des personnes d c d es Le raisonnement est donc comme les conditions de travail sont parfois pr caires ne les am liorons pas et excluons les s ropos Voil qui est bien dans l air du temps politique et qui devrait faire plaisir tous les syndicats On imagine par exemple ce que cela pourrait donner appliqu au syst me de soins on baisse le nombre d infirmi res leurs conditions de travail sont reintantes elles vont faire des erreurs donc il vaut mieux qu elles ne soignent plus les s ropos vous comprenez hein
9. s contre les antig nes et les T vont assurer une attaque au niveau cellulaire m canisme d apparition de l auto immunit Les lymphocytes reconnaissant les auto antig nes ne sont en fait pas limin s contrairement ce qui avait t propos initialement Lors du d veloppement d une maladie auto immune ils se comportent comme ceux participant une attaque d un l ment tranger sauf que cette fois ils s attaquent nos propres tissus Normalement des m canismes emp chent la maturation de certains d entre eux et d autres m canismes inactivent ou d truisent ceux qui auraient matur Une s lection ou une r gulation anormales de ces lymphocytes mais aussi des anomalies dans la fa on dont les auto antig nes sont pr sent s entra neraient la fin de la tol rance au soi L attaque des tissus peut s effectuer par l apparition d auto anticorps de complexes immuns un chafaudage entre anticorps et antig nes ou de lymphocytes T autor actifs La destruction qui en r sulte peut aussi conduire rendre visibles pour le syst me immunitaire d autres auto antig nes activant ainsi de nouveaux lymphocytes sp cifiques et pouvant faire de la maladie auto immune un tat chronique et progressif m canismes associ s l infection par le VIH Dans le cas de l infection par le VIH de nombreuses cellules peuvent tre affect es et pas seulement les cibles principales du virus le
10. tudes cliniques sp cifiques Ainsi les personnes transgenres infect es par le VIH doivent tre prises en charge de mani re pluridisciplinaire au moins par un endocrinologue et un sp cialiste du VIH Pour les transgenres MtF r assign s ou non un suivi urologique pour une surveillance prostatique et un suivi proctologique pour le d pistage des cancers du canal anal sont galement indispensables Les FtM doivent aussi b n ficier d un suivi gyn cologique annuel Des cohortes Trans VIH IST gt et la sensibilisation du personnel m dical et param dical aux sp cificit s de cette population sont donc mettre en place Le plan national de lutte contre le VIH et les IST 2010 2014 pr voyait courant 2011 une saisine de l AFSSAPS sur la question des interactions entre les traitements des PVVIH Trans et les traitements hormonosubstitutifs et des effets ind sirables possibles des deux types de traitements cette saisine n a pas eu lieu Mais propos o sont les m decins pr ts mener des tudes sur les interactions ARV hormones Et qui financera leurs tudes Bulletin pid midkogigue helktomadair iin a cu b da Faga ra aa bibiosapiia ra k popalak en ces hin riaa d ou mae orir on e TL ka s de parle r a Lu N ailera a a A A iev mn g ira baiam 2a ai Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 11 le Bulletin Epid miologique Hebdomadaire BEH est consultable sur le si
11. vomissements naus es diarrh es flatulences e Diminution du phosphate sanguin e Insuffisance r nale e Toxicit h patique et pancr atique e Neuropathies p riph riques e Troubles m taboliques diab te lipodystrophie etc e Fatigue Troubles digestifs e Risque d allergie grave surtout les 1 mois toux sympt mes rougeurs cutan es naus es d mangeaisons fi vre vomissements diarrh es fatigue courbatures malaise g n ral maux de gorge essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait d urgence lire Combivir Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 23 Associations contre indiqu es Ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine pimozide rifampicine efavirenz midazolam rifabutine triazolam Terf nadine d riv s de l ergot de seigle millepertuis rifampicine et certains anti arythimiques b pridil quinidine Stavudine ribavirine Nombreuses interactions avec d autres m dicaments limin s par le foie Saquinavir ast mizol cisapride midazolam terf nadine triazolam thynil oestradiol ritonavir n virapine Stavudine alcool emtricitabine ribavirine zalcitabine ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine voir Ziagen didanosine antibiotiques de la famille des aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Ganciclovir
12. 1 9 et les ob ses par 2 8 Par ailleurs la lipo atrophie multipliait le risque par 2 1 Aucune association n a t trouv e avec les ant c dents familiaux de diab te l hypertension le tabagisme la co infection avec le VHC les caract ristiques li es au VIH ou l origine ethnique En revanche certains antir troviraux sont mis en cause l indinavir Crixivan ou la stavudine Zerit pour une forte pr valence du diab te ainsi que la didanosine Videx en utilisation prolong e et au contraire une d croissance de l incidence avec le nelfinavir Viracept Selon les chercheurs les diab tes d velopp s par les personnes vivant avec le VIH diff rent de ceux de la population g n rale car les antir troviraux prennent le pas sur les facteurs de risques traditionnels et leurs effets persistent m me apr s l arr t des m dicaments PANRS devient ANRSH une agence autonome de l Inserm Depuis le 1er janvier l ANRS a chang de statut Elle cesse d exister sous forme de groupement d int r t public GIP et devient une agence autonome au sein de l Inserm L ANRSH conserve son budget qu elle a vu r duit des 5 de la r serve budg taire habituellement allou s en fin d ann e Cette baisse importante aura des cons quences sur le lancement de certaines recherches L agence garde son autonomie et sa capacit de mobiliser les quipes sur des th matiques prioritaires de recherche sur le VIH et les h patites Si les diri
13. corps peut aussi se produire en pr sence d autres virus mais aussi de parasites ou d infection bact rienne Les particules virales et la prot ine de l enveloppe du virus gp120 sont ainsi capables d alt rer les fonctions des lymphocytes B en laboratoire Un des autres m canismes possibles d apparition de maladie auto immune s appelle le mim tisme mol culaire Un l ment tranger notre corps peut ressembler une mol cule du soi conduisant une similitude entre un antig ne tranger et un auto antig ne Ce pourrait tre le cas pour l h patite auto immune avec des virus colonisant sp cifiquement le foie et certains m dicaments Dans le cas du VIH la prot ine virale appel e p24 est ainsi reconnue par les anticorps de certaines personnes s ron gatives au VIH d veloppant un lupus syst mique ryth mateux ou un syndrome de Sj gren Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 9 voir Protocoles 59 de janvier 2010 dossier intestins actupparis org article3899 auto immunit amp VIH tude rapport e par une quipe bruxelloise dans le num ro de septembre 2011 du Journal of Pancreas jopinknet prev 201109 201109_ 08 pdf La pancr atite est une inflammation du pancr as Elle est relativement commune en cas de s ropositivit au VIH notamment sous sa forme aigu Cette derni re peut appara tre en lien avec la prise des antir troviraux ou lors d une infection oppor
14. d Utilisation ATU ce dispositif vital qui permet de mettre disposition de personnes sans autre choix th rapeutiques des m dicaments qui n ont pas encore re u d Autorisations de mise sur le march L investissement des associations sur le sujet s est av r indispensable tout au long des d bats tant les parlementaires semblaient ignorer que les ATU contribuent sauver des vies Nous reviendrons en d tail sur tous les aspects de la loi dans le prochain num ro de Protocoles quand les textes d application seront connus diab te ge et VIH L incidence du diab te est nettement plus lev e chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement antir troviral que dans la population non infect e maladie li e l ge et l adiposit Les donn es sur ce sujet ont t parfois contradictoires mais les r sultats de la cohorte Aproco Copilote sont clairs B n ficiant d une dur e de recherche importante pr s de 15 ans les donn es qui en r sultent sont pr cieuses Entre 1997 et 2009 1 047 personnes ont t suivies 111 cas de diab tes ont t identifi s une incidence identique pour les hommes et les femmes Une variation au cours du temps a t observ e avec un pic autour des ann es 1999 2000 puis une d crue expliqu e par l apparition de nouveaux antir troviraux L ge a t associ au risque de diab te ainsi que les param tres d adiposit les patients en surpoids avaient un risque multipli par
15. le principe de pr caution comment on crache sur nos tombes et sur la d mocratie sanitaire La science prouve que l interdiction est une absurdit Les expertEs qui pr tendent le contraire ont travaill n importe comment sans consulter les personnes concern es en faisant passer leur phobie pour de la science On comprend donc qu avec les associations invit es la DGS le 10 janvier nous ayons t m fiantEs la perspective d une r union purement technique de concertation fix e au dernier moment pour r pondre la pression m diatique sans nous demander nos disponibilit s beau respect de la d mocratie sanitaire et en l absence de tout politique Xavier Bertrand nous ignore Nora Berra a pr f r le jour m me rencontrer des repr sentantEs de l Eglise Catholique affichant ses priorit s quelques mois des l gislatives o elle sera candidate Lyon La veille les associations de lutte contre le sida dont Act Up Paris exigeaient une garantie politique que cette r union viserait bien lever l interdiction et non parler dans le vague avec des gens qui ont suffisamment montr leur incomp tence Le jour m me au bout de 10 minutes de r union sans ordre du jour ni objectif la DGS n avait pas mandat pour annoncer une lev e de l interdiction ces m mes associations quittaient cette r union alibi Le lendemain l administration communiquait en affirmant qu il tait p
16. pendant qui affecte le pancr as destruction des cellules b ta qui produisent l insuline la scl rose en plaque qui affecte le syst me nerveux central et le syndrome de Guillain Barr qui affecte le syst me nerveux p riph rique D autres exemples de maladies auto immunes sont r pertori s plus loin dans le tableau pr sentant les manifestations auto immunes associ es l infection par le VIH maladies ou production d auto anticorps les maladies auto immunes sont elles fr quentes A l exception de la polyarthrite rnumatismale et de la thyro dite auto immune maladie de Hashimoto une inflammation de la glande thyro de avec hypothyro die les maladies auto immunes sont des maladies rares N anmoins prises dans leur ensemble elles affectent peu pr s 5 de la population des pays occidentaux En cas de s ropositivit au VIH l association avec la plupart des maladies auto immunes reste rare mais le nombre de nouveaux cas serait en augmentation n est pas possible de donner un ordre de grandeur global chaque maladie auto immune pr sentant une incidence nombre de nouveaux cas sur une p riode donn e et une pr valence nombre total de cas un moment donn sp cifiques Par exemple d apr s le centre de r f rence des maladies auto immunes du Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 6 CHU de Strasbourg le lupus aurait une pr valence de 0 07 40 000 personnes en France alors q
17. rides et les marqueurs du foie taient normaux L imagerie m dicale r v lait des traits caract ristiques d une pancr atite auto immune ou d un processus inflammatoire diffus ainsi que la pr sence de l sions au niveau du rein et d une inflammation au niveau de certains ganglions lymphatiques ce qui pouvait conduire suspecter un lymphome ou une tuberculose Apr s biopsie au niveau du pancr as et du rein et examens compl mentaires l hypoth se d une tumeur ou d une infection a t cart e Comme la malade n tait pas observante quant sa prise d antir troviraux apr s six mois d abstention elle pr sentait une charge virale haute et un faible nombre de CD4 un traitement base de tenofovir emtricitabine et darunavir boost au ritonavir a t entrepris Deux mois plus tard les sympt mes avaient enti rement disparu et le niveau des marqueurs tait redevenu normal L imagerie indiquait aussi la disparition des l sions au niveau du pancr as et une quasi normalisation ailleurs Dans ce cas le diagnostic de pancr atite auto immune pouvait tre retenu sur la base de l imagerie m dicale et du fort taux d immunoglobulines G IgG polyclonales L quipe m dicale a n anmoins rejet ce diagnostic sur la base des analyses compl mentaires en particulier l absence d IgG de type 4 qui aurait pu signer une pancr atite auto immune de type et de l absence de recours d
18. stavudine t nofovir zalcitabine Rifampicine ast mizole cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine Saquinavir ketoconazole thynil oestradiol rifampicine efavirenz ne pas d buter le traitement en m me temps que l abacavir aminosides foscarnet sodique amphotericine B vancomycine is thionate de pentamidine ganciclovir Didanosine zidovudine zalcitabine doxorubicine Alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Recommandations amp commentaires prendre au cours du repas Le ritonavir est recommand faible dose en association une autre antiprot ase comme booster conserver au frais Doit tre associ de faibles doses de ritonavir prendre au cours du repas Suivi sanguin pour surveiller l apparition ventuelle d an mie ou de neutrop nie prendre au cours du repas Pr venir son m decin en cas de jaunisse Associ une g lule de ritonavir prendre au coucher En cas de troubles psychiques en parler son m decin Surveillance de la fonction h patique Contre indiqu durant la grossesse Permet de remplacer les 8 g lules quotidiennes d ampr navir prendre au cours du repas Doit tre associ une g lule de ritonavir chaque prise Voir Ziagen La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infectio
19. syst matique du mat riel r utilisable tout cela garantit la s curit des thanatopracteurs face TOUS les risques biologiques commencer par ceux que leur font courir les produits qu ils et elles utilisent Enfin bon nombre de personnes vivant avec le VIH et ou une h patite virale ignorent leur statut s rologique De plus par peur de l exclusion l entourage de la personne d c d e ou le m decin qui signe l acte de d c s peut refuser de mentionner ces infections quand il en avait connaissance Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 14 L interdiction des soins fun raires ne concerne donc que les personnes dont on savait qu elles vivaient avec ces virus Un cadavre peut tr s bien passer entre les mains d un thanatopracteur sans que l on sache que la personne tait s ropositive ces virus Cette mesure laisse ainsi croire aux professionnelLEs qu ils et elles courent moins de risques avec les corps des personnes pour lesquelles les soins sont autoris s et peut les amener prendre moins de pr cautions Bien loin de garantir leur s curit l interdiction des soins fun raires en cas de VIH ou d h patite virale entretient une illusion dangereuse de s curit une peur irrationnelle qui engendre violence et discrimination un Haut Comit de l obsurantisme Les preuves scientifiques sont telles qu on se demande comment une instance telle que le HCSP a pu rendre en novembre 2009 l avis que le mi
20. transplantation une combinaison antir trovirale associant le ralt gravir Isentress en 400 mg 2 fois par jour et deux autres antir troviraux ou plus qui contacter pour rentrer dans cette tude Investigateur coordonnateur Pr Philippe Grimbert CHU Henri Mondor Cr teil 01 49 81 44 51 sonbiui notre avis On sait que certains antir troviraux ont des effets ind sirables importants sur nos reins Si la surveillance n est pas suffisante les personnes vivant avec le VIH doivent supporter des dialyses puis parfois s inscrire sur la liste pour b n ficier d une greffe Cet essai a pour but d valuer la p riode post greffe et les interactions possibles entre les traitements immunosuppresseurs et les antir roviraux Or de plus en plus de personnes vivant avec le VIH sont en attente de greffe La poursuite du traitement antir troviral s impose bien souvent alors m me qu ils pourraient interagir avec les traitements immuno suppresseurs ce qui a pour cons quence d augmenter le rejet du greffon r nal Le ralt gravir ne pr sente pas d interaction avec des immunosuppresseurs et semble donc tre le traitement de choix pour ge ea Up Paris une personne greff e Le but de l essai est d valuer les interactions undi mardi jeudi vendredi F de 14h 18h 01 49 29 44 82 entre cet antir troviral et les immunosuppresseurs traitements actupparis org Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 3 IPERGAY ANR
21. vous ont le plus marqu titre indicatif citons annonce du diagnostic de l infection VIH et le partage de cet v nement avec vos proches la relation patient m decin et le v cu des traitements les fragilit s ou inqui tudes ressenties mais aussi l volution de vos projets professionnel et personnel etc Si vous tes volontaire pour cette d marche anonyme prenez contact d s pr sent avec Emily Fleury Actions Traitements au 01 43 67 20 60 ou par email efleury actions traitements org en indiquant les moments o l on peut vous joindre le plus facilement pour un entretien t l phonique avec un num ro fixe et ou portable Cet entretien vous sera ensuite propos en tenant compte de vos disponibilit s et sur la ligne de votre choix Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 19 lundi 23 janvier 2012 17h 20h Vivre et vieillir avec le VIH sida en 2012 Mairie du 9e arrondissement 9 rue Drouot 75009 Paris Rencontre d bat organis e par ELCS Elus Locaux Contre le Sida et les Petits elcs fr Bonheurs Cette rencontre est ouverte tous personnes touch es professionnels associationlespetitsbonheurs org du secteur m dico social lus etc Un ap ritif convivial cl turera le d bat entr e libre 26 27 janvier 2012 12e r union du r seau national h patites organis e par l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les H patites Virales ANRS UICP 16 rue Jean Rey 75015 Paris
22. 2012 lutte contre l ost oporose et VHC interactions b n fiques Une tude japonaise a montr que le raloxif ne m dicament utilis pour lutter contre l ost oprose am liore le traitement contre l h patite C des femmes m nopaus es Utilis en pr ventif et pour traiter l ost oporose le raloxif ne agit sur l activation des r cepteurs aux oestrog nes Or la s cr tion d oestrog nes peut avoir un impact sur l volution naturelle d une h patite C et sur la r ponse son traitement Pour preuve la fibrose h patique progresse plus rapidement chez les hommes et les femmes m nopaus es que chez les femmes en ge de procr er De m me une m nopause pr coce est associ e une plus faible chance de gu rison d une h patite C trait e Dans l tude japonaise les 123 participantes toutes m nopaus es et souffrant d une h patite C chronique de g notype 1 ont re u pendant 48 semaines une bith rapie interf ron p gyl alfa ribavirine et pour la moiti d entre elles du raloxif ne en plus Le taux de r ponse virologique prolong e 24 semaines apr s l arr t des traitements tait de 61 3 pour le groupe avec raloxif ne contre 34 4 Une belle d couverte Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 18 lire ce sujet l intervention de William Lowenstein lors du dernier colloque Femmes amp VIH en page 12 la SFLS en webcast Les 3 et 4 novembre dernier se tenait le Congr s de la Soci t fran ais
23. MM du 21 02 05 r vision le 31 08 10 VIDEX ddl didanosine INHIBITEUR NUCL OSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 g lule jour BMS AMM du 05 05 92 r vision le 22 07 10 VIRACEPT NFV nelfinavir INHIBITEUR DE LA PROT ASE 3 comprim s 3 fois jour Roche AMM du 22 01 98 r vision le 20 01 10 VIRAMUNE NVP nevirapine INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 comprim jour sur 14 jours puis 2 jour Boehringer AMM du 05 02 98 r vision le 26 08 10 VIREAD TDF tenofovir 1 comprim jour INHIBITEUR NUCLEOTIDIQUE DE LA Gilead AMM du 05 02 02 TRANSCRIPTASE r vision le 26 09 10 INVERSE INHJBITEI WUCLEOSDIQUE ZERIT d4T stavudine 1 g lule 2 fois jour BMS AMM du 08 05 96 TRANS RPNSE r vision le 06 09 10 ZIAGEN ABC abacavir INHIBITEUR NUCL OSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 2 comprim s 1 fois jour ViV Healthcare AMM du 08 07 99 r vision le 10 05 10 Les posologies indiqu es sont pour adulte Effets ind sirables les plus fr quents e Troubles digestifs diarrh es e Sensations anormales autour de la bouche Neuropathies p riph riques e Hypertriglyc rid mie Hyperglyc mie e Hypercholest rol mie e Maux de t te e Naus es Diarrh es e An mie baisse des globules rouges e Leucop nie et neutrop nie baisse des globules blancs dont neutrophiles e Maux de t te Fatigue e Chez les nouvea
24. S RECHERCHE PUBLIQUE Traitement antir troviral la demande en prophylaxie pr exposition de l infection par le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en France et au Canada qui peut participer cette tude Des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes non infect s par le VIH ayant eu des rapports sexuels anaux sans utilisation syst matique d un pr servatif avec au moins 2 partenaires sexuels diff rents dans les 6 derniers mois 300 participants sont attendus dans un 1er temps et si le d roulement de l tude est jug satisfaisant ce nombre sera tendu 1 900 participants quel est l objectif de l tude L objectif principal est d valuer une strat gie de pr vention de l infection par le VIH comprenant un traitement antir troviral pr exposition la demande chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes Les objectifs secondaires valuer l volution des comportements sexuels et l ventuelle d sinhibition secondaire la participation l tude valuer la compr hension de la prophylaxie et son utilisation pratique par rapport aux recommandations ainsi que sa tol rance et son observance l impact du counseling approfondi sur les comportements et le fait de rester s ron gatif tout au long de l essai Estimer les co ts et le cas ch ant le rapport co t efficacit des strat gies de pr vention tudi es Evaluer l effet prophylactiq
25. age 9 ainsi que le site du centre de r f rence sur les maladies auto immunes du CHU de Strasbourg maladie autoimmune com un anticorps est une prot ine immunoglobuline produite par les lymphocytes de type B pour tenter de d truire ou neutraliser un antig ne un morceau de mol cule biologique par exemple auto immunit et VIH Zur Des maladies auto immunes taient d j identifi es en association avec l infection par le VIH dans les premiers temps de l pid mie Cela peut para tre paradoxal dans la mesure o l infection VIH rime avec une diminution des d fenses immunitaires Sans rentrer dans les d tails des m canismes sous jacents nous allons pr ciser sous forme de questions r ponses l association entre auto immunit et VIH et ce qu il en est l heure des th rapies antir trovirales hautement efficaces Il est important de noter d embl e que des r ponses circonstanci es ne peuvent pas toujours tre apport es faute de donn es pr cises sur la fr quence d apparition des maladies auto immunes en lien avec le VIH et faute d une parfaite compr hension des causes de leur apparition qu est ce qu une r action auto immune Tr s bri vement il s agit d une attaque locale o tendue de notre corps par notre propre syst me immunitaire Ce dernier a pour mission de nous prot ger contre des agents ext rieurs microbes virus toxines par exemple Ceci est accompli p
26. ar des m canismes complexes qui permettent la reconnaissance de motifs associ s ces intrus un tout petit fragment d une mol cule biologique produite par cet agent ext rieur Le syst me immunitaire est capable de reconna tre un tr s vaste r pertoire de tels motifs et surtout de faire la distinction entre ceux des intrus et ceux qui sont associ s notre propre corps On parle souvent dans ce contexte de soi et de non soi Une r action auto immune est une r action dirig e contre soi Notre syst me immu nitaire commet l erreur de s attaquer nos propres tissus quelles sont les maladies auto immunes Il y en a plus de 80 r pertori es Elles regroupent tout un ensemble de pathologies que l on peut s parer au niveau clinique selon qu il s agit d un seul organe attaqu ou d une tendue plus large Dans ce dernier cas la maladie est appel e syst mique Le lupus ryth mateux diss min attaque de la peau des articulations des reins etc suite la production d anticorps contre l ADN et d autres constituants du noyau des cellules est un exemple de maladie auto immune syst mique ainsi que la polyarthrite rhumatismale ou rhumato de appel e aussi polyarthrite chronique volutive r ponse immune conduisant une inflammation et la destruction des articulations Pour les maladies auto immunes d organes citons le diab te de type l encore appel insulinod
27. cernant ces recherches Nous attendons leurs conclusions avec impatience traitements actupparis org Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 4 actu des traitements Victrelis enfin des donn es chez les personnes co infect es Mis sur le march depuis l t dernier le traitement anti VHC Victrelis boc pr vir a t le premier inhibiteur de la prot ase du VHC approuv par l Agence du m dicament Demand s d s le d but de son d veloppement par les activistes les r sultats d essai r alis s avec des personnes co infect es ont t publi s en octobre dernier Ils indiquent qu 24 semaines le boc pr vir ajout l interf ron et la ribavirine est deux fois plus efficace sur la baisse de la charge virale 70 pour la trith rapie versus 34 pour la bith rapie Les participantEs au nombre de 100 dont 31 de femmes taient na fVEs de traitements anti VHC mais pas anti VIH et avaient une charge virale VIH ind tectable 95 des participantEs n taient pas au stade de la cirrhose et 88 avaient une charge virale VHC lev e Un profil qui ne repr sente pas l ensemble des personnes co infect es en particulier celles qui ont le plus besoin de ces traitements 2 en 1 atazanavir cobicistat L atazanavir et le cobicistat en un m dicament unique C est le projet des laboratoires BMS et Gilead qui viennent de se mettre d accord pour travailler sur ce d veloppement Le cobicistat est un b
28. d infection herp tique Suivi h matologique r gulier La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement prendre jeun avec de l eau sauf si pris avec du ritonavir et 1h de distance du Videx Boire au moins 1 5 litre d eau par jour pour viter des calculs r naux Effets secondaires tr s importants A viter l initiation d un traitement L emtricitabine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement La lamivudine agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Apr s reconstitution du produit avec de l eau fournie peut se conserver 24h maxi au r frig rateur Changer r guli rement de site d injection et masser imm diatement apr s l injection prendre au cours du repas prendre avec un repas copieux Associ au ritonavir en faible dose indispensable pour garantir une efficacit suffisante La posologie d Invirase d pend du dosage plasmatique effectu apr s 2 semaines de traitement Contre indiqu en cas d insuffisance h patique s v re Contient du ritonavir comme booster prendre 1h de distance du Videx La lamivudine agissant contre le VHB en tenir compte en cas de co
29. e de lutte contre le sida sur le th me de la sant sexuelle et le VIH Pour les personnes qui n ont pu s y rendre il est possible d en suivre les interventions qui sont disponibles en webcast sur le site de la SFLS wwwr sfls aei fr journees nationales 2011 webcast asp interactions entre anti pileptiques et antir troviraux Les anti pileptiques agissent sur l pilepsie mais aussi sur les neuropathies p riph riques troubles de la sant fr quents chez les personnes vivant avec le VIH Aujourd hui plus de 55 de ces personnes pourraient avoir une indication pour la prise la fois d antir troviraux et d anti pileptiques Or les connaissances concernant la co administration de ces m dicaments taient jusqu alors floues Il existe des interactions entre certains anti pileptiques et certains antir troviraux qui conduisent envisager des ajustements de doses pour en conserver l efficacit A partir de 42 tudes r alis es sur l utilisation des antir troviraux et des anti pileptiques des chercheurs ont apport s de nouvelles recommandations Les personnes prenant de la ph nyto ne pourraient n cessiter un dosage deux fois plus lev de lopinavir ritonavir Kaletra pour maintenir inchang es leurs concentrations sanguines Les personnes prenant de l acide valpro que devraient r duire le dosage de zidovudine Retrovir pour maintenir inchang e sa concentration sanguine En revanche la co administratio
30. e pas l apparition des autres maladies auto immunes touchant la population en g n ral quelles sont les maladies auto immunes susceptibles de se d velopper en cas de s ropositivit pour le VIH Elles peuvent toucher le syst me endocrinien organes s cr tant des hormones le sang le foie le syst me musculo squelettique ou bien tre syst miques atteinte plus g n rale du corps D autres types dont les vascularites inflammation des parois des vaisseaux sanguins sont r pertori s dans le tableau suivant qui indique aussi les manifestations auto immunes correspondant la mise en vidence d auto anticorps dirig s contre des l ments vari s du soi Les estrog nes augmenteraient la r ponse immune alors que les androg nes et la progest rone l att nueraient revue parue dans le journal Current Opinion in Infectious Diseases en 2009 atteinte manifestations auto immunes associ es au VIH endocrine anticorps contre la thyroglobuline et la peroxydase de la thyro de maladie dite de Grave ou de Basedow goitre exophtalmique correspondant une hyperthyro die thyro dite auto immune ou maladie de Hashimoto inflammation de la glande thyro de avec hypothyro die h matologique thrombop nie auto immune attaque des plaquettes h patobiliaire h patite auto immune cirrhose biliaire primitive musculo squelettique syst mique inflammatoire syndrome vascularites et maladie
31. eloppement d une nouvelle m decine en tout cas celle laquelle je tiens particuli rement qui est la m decine des addictions c est qu elle reprenne les m mes obscurantismes de la m decine classique Je n apprends rien personne en disant que dans la m decine classique la femme a exist essentiellement dans deux cat gories Tout d abord comme tre de reproduction la femme enceinte c est ce que tous les tudiants en m decine apprenaient Et la deuxi me exception tait pour une maladie l poque on disait une connectivite qui s appelle la polyarthrite rhumato de Sur les 150 questions de m decine d internat il y avait une question dont la forme typique tait la femme c tait pour la polyarthrite rhumato de Pour le dire autrement en m decine la patiente tait avant tout un patient sauf quand elle tait enceinte Le deuxi me p le d attraction est venu un peu plus tard avec l arriv e si j ose dire du march de la m nopause Mais vous voyez qu on restait en tout cas acad mi quement parlant toujours sur l organe de reproduction qui fonctionne ou qui ne fonctionne plus Voil peu pr s quoi taient limit es les diff rences de genre en m decine Quand j ai commenc travailler sur les d pendances en g n ral les addictions puis l h ro nomanie chez les femmes mon premier tonnement puisque mon approche est essentiellement neuro bio psycho m dicale
32. ents org actions traitements org Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 20 rencontres associatives ou institutionnelles ayant trait au domaine th rapeutique et m dical jeudi 16 f vrier 2012 16h 20h30 Prises en charge sociale et psy dans le cadre du VIH quelles compl mentarit s Les Jeudis du Social COREVIH IDF Centre Piti Salp tri re amphith tre Adicare 47 83 bd de l h pital 75013 Paris Le th me que le groupe de travail a retenu pour cette nouvelle rencontre correspond aux patients souffrant de troubles psychologiques et ou psychiatriques et leur prise en charge la fois par les intervenants sociaux exer ant l h pital ou en ville et par les acteurs du suivi m dico psychologique inscriptions anne simon psl aphp fr philippe louasse psl aphp fr 5 8 mars 2012 CROI Seattle E U retroconference org La 19th Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections CROI se tiendra Seattle aux Etats Unis Cette ann e encore plus de 4 000 participants seront pr sents et parmi eux un repr sentant d Act Up Paris afin de vous faire partager les derni res informations concernant le VIH et les virus des h patites 25 28 mars 2012 conf rence francophone organis e par l AFRAVIH Alliance francophone des acteurs de sant contre le VIH CICG Gen ve Suisse Cette 6 me dition a pour objectif d changer et d ouvrir un large d bat avec tous les acteurs de san
33. es glucocortico des pour contenir la maladie le traitement antir troviral ayant suffi De plus il n y aurait pas de cas de pancr atite auto immune chez les personnes s ropositives rapport ant rieurement C est pourquoi l quipe a retenu plut t un diagnostic d inflammation syst mique plusieurs organes touch s en lien avec l infection par le VIH du fait de la r ponse quasi compl te au traitement antir troviral et conclut en sugg rant d envisager une pancr atite due au VIH comme diagnostic en cas de suspicion de pancr atite auto immune apr s imagerie m dicale Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 10 Trans et VIH enfin une enqu te quand une cohorte suivant les interactions entre hormones et ARV Act Up Paris cherche rendre publics les enjeux sanitaires qui touchent la communaut Trans depuis plusieurs ann es Le Bulletin pid miologique hebdomadaire publi le 22 novembre 2011 a apport les premi res donn es d une enqu te r alis e de juillet octobre 2010 par l INSERM Caract ristiques sociod mographiques identifications de genre parcours de transition m dicopsychologiques et VIH sida dans la population trans Ces donn es bas es sur le recueil de 381 questionnaires dont 25 2 remplis par des females to males FtM confirment nos inqui tudes une pr valence au VIH sida chez les males to females MtF qui est globalement 30 fois sup rieure celle de la popula
34. eux essais telle l pid mie avant l arriv e des traitements anti VIH En absence de traitement antir troviral il s agissait principalement d atteintes rhumatologique h matologique endocrinologique et neurologique arthrite rhumato de lupus ryth mateux syst mique syndrome pseudo Sj gren syndrome d infiltration lymphocytaire diffus arthrite psoriasique et thrombop nie auto immune purpura thrombop nique idiopathique quel a t l impact des traitements antir troviraux La fr quence d apparition de certaines maladies auto immunes a d clin avec l arriv e des antir troviraux C est le cas du syndrome pseudo Sj gren du syndrome d infiltration lymphocytaire diffus et des arthrites psoriasique et r active l arthrite r active est encore appel e syndrome oculo ur thro synovial et fait partie des spondylarthropathies voir plus loin En revanche la sarco dose gagne du terrain formation de granulomes des petits boutons apparaissant suite l inflammation pouvant atteindre plusieurs sites tout particuli rement les poumons Apr s traitement antir troviral la reconstitution du syst me immunitaire notamment sous la forme d un IRIS syndrome inflammatoire de reconstitution immune peut favoriser l apparition de maladies auto immunes y a t il un moment plus propice l apparition d une maladie auto immune au cours de l infection par le VIH Quatre stades de manife
35. geants mettent en avant l int r t de la fusion pour des raisons de meilleure coordination dans le champ des maladies infectieuses l exp rience de l ANRS avec le milieu associatif au Nord comme au Sud pourra tre bien utile l INSERM Esp rons que l action associative perdure et ne sois pas noy e dans les m andres de cet Institut gigantesque Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 17 enfin une tude sur le c ur des femmes Alors que les femmes sont les grandes oubli es de la surveillance cardiaque des chercheurs commencent s int resser ce sujet On sait pourtant que de plus en plus de femmes vivant avec le VIH souffrent de pathologies cardio vasculaires sans que cela ne mobilise la plupart des soignants En France une femme sur trois meurt des suites d une pathologie cardio vasculaire mais les messages de pr vention les tudes de d pistage la recherche et les traitements concernent pourtant pour l essentiel la population masculine Forte de ce constat une quipe de cardiologues s est lanc e dans un programme de recherche sur le coeur des femmes par le biais de la Fondation Recherche Cardio vasculaire Ce premier pas permettra 500 femmes consultant en service de cardiologie de participer la recherche pour mieux valuer les sp cificit s cardiaques f minines VIH amp tuberculose tude Cam lia R f rence au Roman d Alexandre Dumas cette tude qui vient de s achever portait sur l init
36. iation du traitement antir troviral pour les personnes co infect es VIH tuberculose R alis au Cambodge pendant 5 ans l essai comparait l efficacit clinique de deux strat gies th rapeutiques introduction pr coce des antir troviraux stavudine lamivudine favirenz quinze jours apr s le d but du traitement anti tuberculeux versus introduction tardive des antir troviraux m me sch ma huit semaines apr s le d but des anti tuberculeux Les r sultats montrent clairement que pour r duire la mortalit il faut d buter le traitement antir troviral de fa on pr coce 2 semaines apr s le d marrage des antituberculeux chez les personnes s v rement immunod prim s L tude coordonn e par l Institut Pasteur du Cambodge et par le Cambodian Health Committee une association cambodgienne a d montr que le risque de d c s a pu tre r duit de 34 lorsque le traitement contre le VIH d butait seulement deux semaines apr s le traitement contre la tuberculose La tuberculose est la co infection la plus fr quente chez les personnes vivant avec le VIH Chaque ann e 456 000 personnes d c dent de cette double infection dans le monde Les traitements de ces deux infections sont lourds et comportent de nombreuses interactions Les r sultats de l tude apportent un nouvel clairage sur la meilleure strat gie de traitement et vont justifier une r vision des Recommandations de l Organisation Mondiale de la Sant en
37. infection Non recommand en cas de grossesse et d insuffisance h patique En cas d hypersensibilit m me sans ruption cutan e contacter les urgences avec la notice de la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel INHIBITEUR DE LA PROT ASE ritonavir comprim s en association Abbott AMM du 26 08 96 r vision le 23 03 10 PREZISTA TMC 114 darunavir 1 comprim 2 fois jour Janssen Cilag AMM 21 02 07 r vision le 31 03 11 RETROVIR AZT zidovudine INHIBITEUR DE LA PROT ASE INHIBITEUR NUCL OSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE 1 comprim 2 fois jour ViV Healthcare AMM du 13 03 87 r vision le 03 04 09 REYATAZ atazanavir INHIBITEUR DE LA 1 g lule 1 fois jour L PROTEASE BMS AMM du 02 03 04 r vision le 07 07 10 SUSTIVA EFV efavirenz 1 comprim jour BMS AMM du 28 05 99 r vision le 20 01 10 TELZIR APV fosampr navir INHIBITEUR NON NUG EOTIRIGUE INVERSE INHIBITEUR DE LA PROT ASE 1 comprim 2 fois jour ViiV Healthcare AMM du 12 07 04 r vision le 15 05 09 TRIZIVIR abacavir lamivudine zidovudine NUCL OSIDIQUE 1 comprim 2 fois jour DE LA ViV Healthcare AMM du 28 12 00 TRANSCRIPTASE r vision le 26 05 10 INVERSE TRUVADA emtricitabine tenofovir INHIBITEUR NUCL OSIDE ET NUCL OTIDE 1 comprim jour Gilead A
38. ions sont faire avant le 15 f vrier pour pouvoir b n ficier d une bourse soumettre un abstract ou un atelier Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 21 aids2012 org APTIVUS TPV tipranavir 2 g lules 2 fois jour Boehringer AMM du 23 10 05 r vision le 23 06 09 efavirenz emitricitabine tenofovir 1 comprim 1 fois jour BMS GILEAD AMM du 13 12 07 r vision le 10 05 10 MVC maraviroc 1 comprim 2 fois jour sauf exception Pfizer AMM du 24 09 07 r vision le 06 06 10 1 comprim 2 fois jour GSK AMM du 18 03 98 r vision le 10 05 10 CRIXIVAN IDV indinavir 2 g lules 2 fois jour MSD AMM du 04 10 96 r vision le 14 07 09 EMTRIVA FTC emtricitabine 1 g lule jour Gilead AMM du 24 10 03 r vision le 26 08 10 EPIVIR TC lamivudine 1 comprim jour GSK AMM du 08 08 96 r vision le 29 04 10 FUZEON T20 enfuvirtide Injection sous cutan e 2 fois jour Roche AMM du 27 05 03 r vision le 27 04 10 INTELENCE TMC 125 travirine 2 comprim s 2 fois jour Janssen Cilag AMM du 26 06 08 r vision le 02 07 10 INVIRASE SQV saquinavir 2 comprim s 2 fois jour Roche AMM du 04 10 96 r vision le 28 07 10 ISENTRESS MK 0518 raltegravir 1 comprim 2 fois jour MSD AMM du 20 12 07 r vision le 31 08 10 KALETRA LPVr lopinavir ritonavir 2 comprim s 2 fois jour ou 4 comprim s 1 fois jour Abb
39. mission TR 1 mercredi sur 2 19h au local d Act Up Paris 01 49 29 44 82 traitements actupparis org ISSN 1284 2931 D p t l gal parution TREVE greffe de rein et raltegavir IPERGAY un essai de PREP auto immunit et VIH trans amp VIH quand une cohorte genre et addictions exclusion des soins fun raires des personnes vivant avec le vih AVEC LE SOUTIEN DE Sidaction Secr tariat d Etat la Sant ANRS IMPRIMEUR Expressions Il 10bis rue Bisson 75020 Paris TIRAGE 20 000 exemplaires sommaire am en on om essais cliniques ee actu des traitements el ne dossier auto immunit amp VIH a E E E trans amp VIH enfin une enqu te a I A A E E E E femmes amp VIH addictions au f minin Ta oeoa interdiction des soins fun raires DR S E ne ee et E iris en bref PA a ee E ee agenda r ATE tableau des antir troviraux essais cliniques mode d emploi les lieux Nous indiquons pour chaque essai clinique les coordonn es de l investigateur trice principalE La liste des diff rents centres qui recrutent peut vous tre communiqu e au 01 49 29 44 82 le lundi mardi jeudi et vendredi de 14h 18h z au pr alable La loi oblige les investigateurs trices des essais vous fournir une note d information ainsi qu un formulaire de consentement clair que vous devez obligatoirement signer avant de participer un essai Vous pouvez l emporter avec vous et prendre le te
40. mps qu il faut avant de le signer Il est possible de demander conseil aupr s d unE autre m decin de votre entourage ou d une association Il est important de bien r fl chir avant d entrer dans un essai N h sitez pas poser toutes vos questions votre m decin ou l investigateur trice ne laissez subsister aucun doute votre d cision n en sera que mieux clair e Quelques points notamment doivent tre claircis L essai pr voit il des actes invasifs pr l vement biopsie ponction lombaire etc Ces actes peuvent prendre du temps provoquer des douleurs ou tre prouvants Mieux vaut en tre avertiE avant Les examens n cessitent ils d tre jeun Dans ce cas v rifier que cela ne fasse pas sauter une prise de votre traitement En cas de pr l vements de sang importants plus de 7 tubes soit environ 40 ml serai je pr venu au pr alable Il est important de le savoir afin de pouvoir vous restaurer avant En cas d effets ind sirables dus l essai actes examens ou traitements des traitements sont ils pr vus Une panoplie de m dicaments anti effets ind sirables existe douleur naus es diarrh es etc vous pouvez l exiger adh sion au traitement Il est important que vous demandiez votre m decin quels sont les effets ind sirables que vous risquez de ressentir et les contraintes de prise des traitements propos s dans un essai En effet et c est particuli rement importa
41. n aussi bien l initiation qu l arr t du traitement prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale recommand e Le tenofovir et l emtricitabine agissent aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection aussi bien l initiation qu l arr t du traitement Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Prendre jeun strict et distance des autres m dicaments 2h avant ou apr s le repas Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool prendre absolument durant le repas En cas de diarrh es persistantes demander l avis de votre m decin Contre indiqu si insuffisance h pa tique s v re d o surveillance attentive Risques d allergie Viramune pouvant atteindre la peau et le foie L initiation doit tre progressive et n cessite une surveillance accrue surtout en cas de co infection prendre au moment du repas Surveillance de la fonction r nale recommand e Le tenofovir agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Vigilance sur l apparition de neuropathies p riph riques Risque de pancr atite surtout en cas de consommation d alcool Risque major de lipodystrophie Non recommand chez la femme enceinte et si insuffisance h patique En cas d hypersensibilit contacter le m decin ou les urgences avec l avertissement fournie dan
42. n d acide valpro que et d favirenz ne n cessiterait pas d ajustement de dosage Les patients prenant de l atazanavir boost par du ritonavir auraient besoin d un dosage deux fois plus lev de lamotrigine pour maintenir sa concentration sanguine La co administration de ralt gravir Isentress d atazanavir Reyataz et de lamotrigine ne n cessiterait pas d ajustement de dosage tout comme la co administration de ralt gravir et de midazolam Il est important d viter les anti pileptiques induisant certaines enzymes m tabolisant les m dicaments ph nyto ne ph nobarbital carbamaz pine chez les personnes prenant des inhibiteurs de prot ase ou des inhibiteurs non nucl osidiques de la transcriptase inverse car le risque est que des interactions pharmacocin tiques emp chent toute suppression virologique t moignages pour Actions Traitements L association Actions Traitements lance un appel t moins Vous avez appris votre s ropositivit depuis ces cinq derni res ann es soit partir de 2007 et aujourd hui vous suivez un traitement antir troviral ou celui ci a t diff r par votre m decin Votre t moignage anonyme sur votre parcours de ces derni res ann es nous int resse Il sera utile pour tous et donnera lieu l criture d un article synth tis dans InfoTraitements Vous pourrez t moigner de votre savoir faire et exp rience de vie avec le VIH Et notamment en revenant sur les moments qui
43. nistre de la sant a pris comme pr texte pour maintenir l interdiction L avis se fonde sur un rapport dress par la commission sp cialis e Maladies trans missibles c est dire des personnes cens es tre au fait du VIH et des h patites Or ces expertEs estiment que le VIH et les h patites virales sont des maladies contagieuses comme le prouve le titre de l avis Le HCSP pourra arguer qu il n a fait que reprendre le titre de l arr t qui entretient d j l amalgame et que son avis concerne d autres infections Il n en reste pas moins que le Haut Comit a t sollicit avant tout sur la question du VIH et des h patites virales et qu il avait le devoir en tant qu instance d expertise de corriger les erreurs de l arr t aucun moment le rapport ne revient sur ce titre malheureux pour rappeler que le VIH et l h patite virale ne sont en rien contagieux Ce simple oubli t moigne lui seul d une incomp tence traiter le sujet pour lequel on a t sollicit et ou d une indiff rence au poids des mots et de la stigmatisation qu ils peuvent v hiculer Dans un cas comme dans l autre l avis du HCSP est d ores et d j invalid L amalgame continue sur tout le rapport de la commission Maladies transmissibles puisque page 24 dans ses Arguments pris en compte pour les recommandations les expertEs listent les m mes arguments pour toutes les pathologies confondues Ils e
44. nt publique HCSP dont lavis publi en novembre 2009 d fend cette discrimination contre les s ropos Statu quo En septembre dernier un courrier interassociatif est adress Xavier Bertrand lui demandant de lever cette interdiction Le courrier reste sans r ponse le ministre et son administration ont mieux faire que de respecter nos morts Le 20 d cembre 2011 le CNS exprime son inqui tude l interdiction va tre prolong e par arr t Le 23 d cembre nous organisons un zap phone fax sur le cabinet de Xavier Bertrand Cette action permet de suspendre la signature des textes qui allaient confirmer cette discrimination Dans les semaines qui suivent nous constituons un r seau de cinquante associations et syndicats autour d un argumentaire qui montre l absurdit scientifique de l interdiction et la violence qu elle repr sente pour les s ropos et l entourage des personnes d c d es Cette pression accrue par l cho m diatique et l organisation d une conf rence de presse avec ELCS et Sidaction oblige le minist re organiser une r union avec les parties concern es au sein de la Direction G n rale de la Sant DGS le 10 janvier Or rien ne justifie une nouvelle s rie de concertations techniques la d cision prendre est politique que dit la science Toute l expertise est en effet r unie pour lever l interdiction Les tudes men es aux Etats Unis o les soins fun raires ne so
45. nt avec les inhibiteurs de prot ase il est indispensable de suivre son traitement en respectant rigoureusement les doses et les horaires de prise pour viter au maximum les risques de r sistances voire d chec qui surviennent lorsque ces conditions ne sont pas remplies De m me ne r duisez pas les doses et n arr tez pas votre traitement ne serait ce que pour une seule journ e sans en parler avec votre m decin bilans Nous vous conseillons de demander syst matiquement une photocopie de vos r sultats de charge virale et de CD4 et de les conserver pour garder une trace pr cise de votre histoire z r sultats complets Les r sultats de l essai auquel vous aurez particip devront vous tre communiqu s par les investigateurs trices Il leur sera peut tre difficile de pr ciser au moment de l inclusion dans l essai quand ces informations seront disponibles En effet la dur e totale de l essai et son analyse peuvent varier notamment en fonction du rythme des inclusions d veloppement Un essai clinique est une exp rience contr l e au cours de laquelle les volontaires se soumettent un traitement pour voir s il produit un effet efficacit et s il est sans danger tol rance c est la phase I Ensuite viennent les essais permettant d tudier l efficacit th rapeutique et les doses optimales c est la phase Il Enfin la partie pr c dant l Autorisation de Mise sur le March AMM correspond des e
46. nt pas interdits pour les s ropos ne documentent aucun cas de transmission du VIH aupr s d un thanatopracteur dans un cadre professionnel Des cas de transmission du VHB et du VHC sont rapport s dans une tude am ricaines de 19885 une p riode o les recom mandations universelles viennent juste d tre publi es et dans un pays o la vaccination contre l h patite B n a pas fait l objet de campagne syst matique Deux tudes plus tardives rapportent des cas de VHB L une d entre elle 1989 prouve que le risque de contracter ce virus tait 10 fois plus important pour les thanatopracteurs travaillant depuis plus de 10 ans et pour ceux qui ne mettaient pas de gants L autre 19957 montre que la pr valence du VHB chez les thanatopracteurs n tait pas sup rieure celle de la population g n rale Aucune de ces trois tudes ne sugg re l interdiction des soins fun raires comme mesure de protection face au VIH et aux h patites virales Au contraire elles insistent sur la n cessaire vaccination contre le VHB et l application des recommandations universelles de bonnes pratiques Ces recommandations universelles labor es la fin des ann es 80 suffisent assurer une protection des professionnelLEs face au VIH aux h patites virales et tous les autres risques le port de gants de lunettes pour viter les projections dans les yeux d un masque adapt par exemple contre la tuberculose la d sinfection
47. nticorps et les manifestations cliniques d une maladie auto immune reste souvent d montrer Le fait de produire un auto anticorps ne se traduit pas n cessairement par l apparition d une maladie auto immune Il peut aussi y avoir un lien entre cette production et une maladie qui n est pas consid r e comme auto immune Par exemple la production d anticorps dirig s contre un composant du muscle cardiaque l alpha myosine est plus fr quente en cas de s ropositivit au VIH tout particuli rement lors d une maladie touchant le muscle cardiaque De m me la pr sence d auto anticorps contre l rythropoi tine EPO est associ e l an mie li e au VIH et pourrait donc contribuer son d veloppement Dans le cas de l EPO et de l an mie li e au VIH le traitement antir troviral tait associ une baisse des deux selon une tude cossaise de juin 1998 publi e dans le journal Heart manifestations auto immunes maladies auto immunes nombre de CD4 description charge f sida virale stade du stade l latence clinique lev gt 500 lev e non z Mrs normal faible 41 4 complexes immuns Il r ponse cellulaire 200 499 lev e non EEAS selon une tude II immunod ficience faible lt 200 lev e oui spondylarthropathies grecque de mars 2010 NET publi e dans The IV te o lev gt 500 faible contr l maladies auto immunes Journal of Infection
48. oatrophies Ce tableau est en ligne sur le site de l association actions traitements org article1379 Evipl ra L agence europ enne du m dicament a autoris en novembre dernier la mise sur le march de la trith rapie Eviplera rilpivirine emtricitabine t nofovir Ce traitement prise quotidienne unique est destin aux personnes na ves de traitements et ayant une charge virale inf rieure 100 000 copies mL Cette multith rapie est d j commercialis e aux Etats Unis sous le nom de Complera C est donc la seconde trith rapie homologu e en Europe la premi re tant Atripla favirenz emtricitabine t nofovir vers la fin des comprim s Une firme am ricaine ImQuest Biosciences a pr sent en octobre les premiers r sultats d efficacit d un patch antir troviral Encore en phase pr coce de d veloppement l antir troviral l essai est un analogue non nuclosidique de la transcriptase inverse la pyrimidinedione IQP 0410 Comme les patchs de nicotine cette m thode permet la diffusion r guli re et constante lib ration de plus de 96 du m dicament sur une semaine Une innovation qui viterait les nombreux comprim s avaler chaque jour et surtout permettrait une meilleure observance Les essais sur l animal devrait commencer rapidement mais pas avant 3 ans chez l humain Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 5 consulter aussi l encart pour en savoir plus en p
49. objectif de l tude l objectif principal est l valuation de l incidence du rejet aigu clinique de greffe 6 mois apr s une transplantation r nale chez les personnes vivant avec le VIH et recevant une trith rapie comportant du ralt gravir Les objectifs secondaires concernent l valuation de l incidence du rejet aigu clinique de greffe et l valuation de la survie des greffons jusqu un an apr s une transplantation r nale l valuation de la survie des personnes s ropositives transplant es r nales par rapport la population non VIH transplant e l valuation du retentissement du traitement immunosuppresseur sur l volution clinique immunologique et virologique de l infection par le VIH valuation du switch par le ralt gravir au moment de la greffe r nale et de son efficacit virologique apr s transplantation l valuation de l acc s la greffe r nale d lai d attente et de la mortalit sur la liste d attente des s ropositifs par rapport aux s ron gatifs quels sont les crit res d valuation Le crit re principal est l incidence des rejets aigus cliniques d finis par une augmentation de la cr atinine s rique de plus de 20 associ e des signes histologiques 6 mois de la transplantation r nale comment se d roule l tude L essai se d roule dans 14 centres en France La dur e des inclusions est de 2 ans mais le suivi dure un an Chaque participant recevra deux jours apr s la
50. ont plus risque de fait que la double peine soit quasiment d velopper un cancer du poumon que les hommes qui fument syst matique Non seulement elles perdent Le regroupement des r sultats de plusieurs tudes de cohortes comme toutes les personnes addictes leur publi es entre 1966 et 2010 indique que les femmes qui fument sont aussi plus risque de d velopper une cardiopathie coronarienne angine de poitrine infarctus du myocarde par exemple que les hommes qui fument Ce type de maladie sera la cause principale des d c s vers 2030 selon Organisation Mondiale de la Sant rappellent les auteurs d un commentaire associ la publication de ces r sultats statut de citoyenne ou de citoyen normal honn te mais en plus elles perdent r ellement leur statut de femme On ne peut pas tre une vraie femme si on est addicte Socialement parlant la phrase qu une patiente m avait dite en parlant de l alcool est vraie vous comprenez en la Arr ter de fumer permet de r duire rapidement le risque de circonstance la d pendance c est comme mourir d une maladie cardiovasculaire Or selon certaines une cicatrice sur un visage chez un mec a tudes les femmes r ussiraient moins facilement arr ter de passe a fait viril chez une femme a fumer que les hommes malgr le fait qu elles soient plus devient compliqu vivre Et c est vrai que susceptibles d essayer d arr ter et d initier un traitement
51. ooster qui am liore les effets th rapeutiques de l atazanavir d Z an un m dicament dit g n rique eTtavirenz en generique est la copie exacte d un m dicament g 5 r A de marque dont il conserve la Le Sustiva pourrait bient t voir arriver sur le march europ en son jumeau d nomination commune internationale g n rique En effet le laboratoire Teva a re u un avis favorable de la Commission AEA S Eh P T d autorisation de mise sur le march de l Agence europ enne du m dicament pour ch ance condition d en respecter i j An ri i iv An ri la composition chimique la produire de l efavirenz g n rique Un premier pas dans l arriv e des g n riques biodisponibitt l efficacit et 1a des antir troviraux en France pr sentation Le g n rique est en g n ral vendu moins cher le quad Apr s les trith rapies tout en un des laboratoires s associent entre eux pour la production d une quadrith rapie en un seul comprim Il s agirait de produire le darunavir Prezista l emtricitabine Emtriva le t nofovir plus pr cis ment sa pro drogue le GS 7340 Viread le cobicistat le booster de Gilead Le dossier n est pas encore finalis ce traitement simplifi n est pas attendu avant 2014 prescripteurs de New Fill L association Actions Traitements a publi la mise jour des m decins injecteurs du produit de comblement le New Fill utilis pour les lip
52. ossible d autoriser des actes de conservation invasive des corps chez des personnes atteintes de certaines pathologies infectieuses dont le VIH et les h patites d s lors que les conditions ad quates de pratique de la thanatopraxie auront t d finies Or ces conditions sont d finies depuis la fin des ann es 80 l interdiction doit tre lev e maintenant Et pour nous rappeler que l obscurantisme gangr ne toute l administration la DGS indiquait Lors de cette r union la Direction g n rale de la Sant a souhait rappeler qu il est de sa responsabilit de garantir la s curit sanitaire des actes potentiellement risque pour la sant des citoyens en particulier des professionnels et de l entourage de la personne d c d e Dites moi docteur Jean Yves Grall directeur g n ral de la sant en quoi des soins fun raires pour les s ropositifV Es au VIH ou aux h patites virales constitueraient ils un danger pour l entourage de la personne d c d e Le virus du sida se transmettrait il par des ondes myst rieuses au moment du deuil Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 16 loi sur la s curit du m dicament Apr s des discussions au Parlement plus longues que pr vu la loi sur la s curit du m dicament dont nous d crivions en d tail le passage l Assembl e nationale en premi re lecture a t adopt e Le TRT 5 a r ussi conserver un syst me souple des Autorisations Temporaires
53. ott AMM du 20 03 01 r vision le 26 08 10 KIVEXA abacavir lamivudine 1 comprim jour ViV Healthcare AMM du 17 09 04 r vision le 28 07 10 Effets ind sirables les plus fr quents e Diarrh es e Eruptions cutan es e Troubles digestifs e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie INHIBITEUR DE LA PROT ASE e Acidose lactique probl me au foie e Probl mes psychiatriques e d pression vertiges naus es e diarrh es fatigue maux de t te e ryth me sinusite insomnie e r ves inhabituels NUCL OSIDE NUCL OTIDE ET NON NUCL OSIDE e Toux fi vre infections pulmonaires ruptions cutan es e douleurs musculaires et abdominales e tourdissement constipation e d mangeaisons difficult dormir INHIBITEUR D ENTR E e Acidose lactique devant tre trait e INHIBITEUR fa urgence sympt mes essoufflement LRU fatigue importante et inexpliqu e douleurs musculaires crampes ee naus es vomissements Lipoatrophie INVERSE e Naus es importantes qui disparaissent progressivement e Calculs r naux Troubles digestifs e Sensations anormales autour de la bouche S cheresse cutan e Perte de cheveux Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Hyperglyc mie Lipodystrophie e Ongles incarn s INHIBITEUR DE LA PROT ASE INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA ds e Risque d acidose lactique e Maux de t te ver
54. proto ulletin d information th rapeutique pour sida battre la campagne Pour inscrire la lutte contre le sida et les h patites dans les d bats et les programmes lectoraux de 2012 nous lan ons une campagne nationale et interassociative La lutte contre le sida concerne tous les aspects de la politique conomie droits ducation immigration et les politiques ne peuvent pas ne pas s en pr occuper D autant que le gouvernement actuel a d grad coup de lois notre syst me de sant solidaire le principe de solidarit l ment fondateur de la S curit sociale chacunE contribue selon ses moyens et re oit selon ses besoins est aujourd hui mis mal Nous devons imposer la parole des malades dans les campagnes lectorales les soins sont toujours plus chers et le reste charge des malades toujours plus importants la Couverture Maladie Universelle compl mentaire n est d sormais plus accessible aux b n ficiaires de l Allocation Adulte Handicap la restructuration de l h pital public le rend incapable d offrir une prise en charge de qualit Des lois doivent contraindre la recherche publique ou priv e mieux prendre en compte les femmes les usagerEs de drogues les enfants les trans et les personnes co infect es par le VIH et les h patites Ces populations sont encore aujourd hui exclues ou insuffisamment repr sent es dans les essais cliniques sur le sida et les h patite
55. r ou sur demande me permettant de d duire de mes imp ts 66 de ce don hauteur de 20 de mon revenu imposable par exemple pour un don de 50 ma r duction d imp t sera de 33 soit un co t r el de 17 seulement D signation du compte d biter tablissement 1_1_1_1_1_1 Guichet I_l L ae J autorise l tablissement teneur de mon ssh pr lever sur ce dernier ACT UP PARIS BP 287 75525 PARIS CEDEX 11 N national d metteur 421 849 Autorisation de la poste PA B 07 96 les pr l vements tablis mon nom qui seront pr sent s par Act Up Paris Date LIL 1111
56. s Par exemple les femmes repr sentent la moiti des personnes vivant avec le VIH mais il y a seulement 20 de femmes dans les essais cliniques Les effets ind sirables des traitements sur les corps des femmes ne sont donc toujours pas suffisamment tudi s Il faut une approche cibl e du suivi de la prise en charge de la pr vention et de l ducation la sexualit qui prenne en compte la lutte contre les in galit s De m me l industrie pharmaceutique doit inclure davantage dans ses essais les personnes co infect es VIH VHC pour leur favoriser l acc s aux nouveaux traitements Voil entre autres ce que sida battre la campagne veut dire aux politiques mais aussi aux personnes qui pensent que le sida au Nord comme au Sud c est termin que tout va bien actupparis org article4726 html DIRECTEUR DE PUBLICATION ONT PARTICIP CE NUM RO PROTOCOLES Fr d ric Navarro Rachel Easterman Ulmann est r alis par la commission Catherine Kapusta Palmer Traitements amp Recherche TR SECR TARIAT DE R DACTION Jonas Le Bail J r me Martin d Act Up Paris amp MAQUETTE Maryvonne Molina Eric Marty Gordon Tucker Claire Vannier 4 reproduction des articles est autoris e condition d en CONTACTER LA REDACTION ABONNEMENT amp DIFFUSION citer la source Protocoles publications actupparis org diffusion actupparis org le bulletin d Act Up Paris va aver A aa NOUS REJOINDRE r union de la com
57. s associ es autres dermatomyosite polymyosite myopathies inflammatoires anticorps contre la cardiolipine et la b ta 2 glycoprot ine lupus ryth mateux syst mique sarco dose maladie des anticorps anti phospholipides syndrome d infiltration lymphocytaire diffus syndrome pseudo Sj gren attaquant les glandes salivaires et lacrymales cryoglobulin mie pr sence d anticorps qui figent au froid et pouvant tre l origine de vascularites maladie de Behcet vascularite leucocytoclastique vascularite syst mique n crosante mononeuritis multiplex neuropathie panarteritis nodosum atteinte neuromusculaire et de la peau anticorps dirig s contre diverses entit s ADN cytoplasme des neutrophiles rythropo tine EPO myosine alpha noyau des cellules prothrombine maladie de Raynaud trouble de la circulation sanguine des extr mit s syndrome de Goodpasture ou maladie des anticorps anti membrane basale glom rulaire attaque de membranes des reins et des poumons Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 7 tableau modifi partir de l article Autoimmunity and HIV publi dans Current Opinion in Infectious Diseases en 2009 voir Protocoles 41 actupparis org article2352 article HIV and autoimmunity publi Autoimmunity Reviews quand les premiers cas de maladies auto immunes ont ils t constat s au cours de l pid mie du VIH L analyse combin e des d
58. s la bo te En cas d arr t du traitement pour hypersensibilit ne jamais reprendre l abacavir risque mortel mise jour septembre 2011 de bases hour comprendre TION TE 0 o ir www reactup fr Pour permettre chacunE de lutter contre le sida nous ditons des revues des guides organisons des r unions publiques Ces publications amp comptes rendus sont disponibles par courrier possibilit de gratuit et sur nos sites internet GUIDES PROTOCOLES 19 SITES WEB INFOS glossaire guide des droits l information th rapeutique 5 R unions Publiques actupparis org diffusion actupparis org CHE TT T N EME 4 num ros par an d Information par an reactup fr 01 49 29 44 87 pour comprendre envoi des dossiers 2 50 frais d envoi 3 l un 5 les 3 abonnement 8 soutien 18 autorisation de pr l vement mensuel merci de nous renvoyer cet imprim compl t et sign en y joignant un RIB je fais un don Act Up Paris go par ch que l ordre d Act Up Paris envoy l adresse ci dessous Titulaire du compte d biter C Par pr l vement tous les 18 du mois Adresse Code postal en remplissant l autorisation de pr l vement tablissement du compte d biter ci contre et en l accompagnant d un RIB Nom je peux galement faire un don en ligne actupparis org spip php page soutenir je recevrai par courrier un re u fiscal en janvie
59. s lymphocytes T CD4 Le virus peut changer le programme d expression d une cellule contamin e et entra ner ainsi une expression accrue d auto antig nes Les cellules voisines non contamin es peuvent aussi tre affect es indirectement La destruction cellulaire est aussi source d auto antig nes qui peuvent stimuler la production d auto anticorps Les lymphocytes T CD4 tu s par le VIH pourraient contribuer larguer des fragments de leurs prot ines qui stimuleraient alors le syst me immunitaire pour r agir contre le soi C est la destruction massive de ces lymphocytes accompagnant l infection par le VIH qui conduirait d passer le seuil de tol rance vis vis de ces fragments qui sont normalement interpr t s comme du soi Ces v nements sont li s l activation immune chronique observ e au cours de l infection qui d coulerait d une suite d v nements pr cis perte massive des lymphocytes T CD4 situ s au niveau du syst me digestif au cours de l infection aigu destruction de la barri re intestinale et translocation d l ments bact riens dans le sang Des v nements affectant les lymphocytes de type B peuvent aussi participer au d veloppement d une maladie auto immune L infection VIH est associ e l activation des lymphocytes de type B la production d immunoglobulines et de complexes immuns et la pr sence d auto anticorps la pr sence de ces derniers dans le
60. s plus t t qu un homme pour les m mes doses d alcool infarctus et des embolies venir L infarctus C est pas juste dit on ma droite rires du myocarde jusqu pr sent est une je Suis d accord dans l autre sens on peut maladie masculine de l homme stress dire chic a fait 10 ans de plus mais les tabagique on va dire un peu hypertendu femmes vont faire beaucoup plus de Non dans 20 ans l infarctus sera une polyn vrites c est dire d atteinte des nerfs maladie f minine Et on ne veut pas changer P riph riques et quand vous commencez nos pr ventions alors qu on peut le faire regarder les sp cificit s vous concluez l heure actuelle ne serait ce qu en posant la tristement que non seulement elles existent question du tabac mais aussi du cannabis Mais qu elles demeurent ignor es Je souhaite quand une adolescente de 16 ans vient pour qUe Sous l impulsion de l interassociatif une prescription de contraception Ne pas Femmes amp VIH la sant des addictions soit poser la question est une vraie erreur qui va Peaucoup moins machiste que ne l a t se payer tr s cher la m decine jusqu pr sent Dans mon exp rience ce qui m a certainement le plus touch c est de voir le retard diagnostique c est dire le retard de femmes amp tabac consultation le fait que les femmes viennent consulter plus tard pour leur addiction et le On savait 0 US les femmes qui fument s
61. s que la sant des addictions devienne la sant des addictions du junky blanc Parce que ce qu on voit c est qu l heure actuelle on est en train de passer c t de r alit s Un exemple Celui d une trilogie haut risque l association pilule tabac cannabis On ne peut pas dire que ce soit une association qui soit exceptionnelle en 2011 et pourtant en 2011 comme en 2010 comme en 2009 on ne se pose pas vraiment la question de changer cette triplette alors qu elle va tre responsable des Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 12 retrouvez les actes des journ es des 4 et 5 mars 2011 sur le site de l inter associatif Femmes amp VIH femmesetvih org dir et id SINGS Royaume Uni des pays nordiques et de biens d autres pays toujours cause de raisonnements idiots pour l instant je mai toujours pas vu de campagnes de pr vention qu elles soient primaires ou secondaires de r duction des risques sp cifiques Il y a videmment des organismes et vous en faites partie qui se d vouent mais sur le plan national cette sp cificit de genre pour l instant n est absolument pas reconnue Les dangerosit s sont celles que je vous ai dites mais les particularit s de genre existent vraiment que ce soit pour le tabac ou pour l alcool puisqu en moyenne une femme de par sa surface corporelle et simplement aussi de par son quipement enzymatique de foie va faire une cirrhose 8 10 an
62. ssais comparatifs pour valuer au mieux les effets ind sirables c est la phase III Chacune de ces phases s encha nent les unes aux autres avant que le produit ne soit commercialis Mais l Autorisation Temporaire d Utilisation ATU permet aux malades d avoir un acc s pr coce au m dicament Une ATU nominative est demand e par unE clinicienNE pour unE patientE L ATU de cohorte est donn e un groupe de patientEs qui r pondent aux crit res d un protocole frais organisation La participation un essai vous permet de b n ficier de quelques avantages remboursements de frais de transport d fraiement bonnes conditions de soins ambulance avec position allong e apr s une ponction lombaire salle d attente correcte nourriture en quantit suffisante et de bonne qualit Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 2 TREVE GREFFE DE REIN ET RALTEGAVIR ANRS 153 RECHERCHE PUBLIQUE Essai multicentrique prospectif de phase III de personnes vivant avec le VIH en insuffisance r nale chronique terminale de suivi clinique et immunologique apr s transplantation r nale IBSSO T 2 qui peut participer cette tude 50 personnes g es de 18 70 ans inscrites sur la liste d attente nationale d une transplantation r nale vivant avec le VIH ayant une charge virale inf rieure 50 copies mL et plus de 200 CD4 mm3 depuis au moins 6 mois sous traitement antir troviral stable quel est l
63. stations auto immunes li es l volution de l infection et au nombre de CD4 tableau ci dessous ont t propos s dans la litt rature Le stade correspond l infection aigu et le syst me immunitaire est intact Une maladie auto immune peut se d clarer Le stade Il correspond une p riode de quiescence sans manifestation d un sida mais le nombre de CD4 d cline et signe une immunosuppression progressive qui limite l apparition des maladies auto immunes Il peut y avoir formation de complexes immuns association d anticorps avec leurs antig nes et apparition de vascularites Au stade lll l immunosuppression est pr sente avec un faible nombre de CD4 Ce stade n est pas propice l apparition de maladies auto immunes mais des maladies associ es certains lymphocytes T de type CD8 et non CD4 cette fois peuvent appara tre comme un psoriasis ou un syndrome lymphocytaire immun diffus syndrome pseudo Sj gren et m me constituer une premi re manifestation de l atteinte du stade sida Des spondyl arthropathies peuvent appara tre atteinte articulaire et des zones d insertion des ligaments et des tendons de l os Le stade IV correspond une restauration de la fonction immunitaire apr s prise d anti r troviraux Une maladie auto immune est susceptible de se pr senter de nouveau quel est l impact d une production d auto anticorps L association entre une production d auto a
64. t autour de cinq enjeux majeurs le contexte de crise et les financements d di s la sant les progr s scientifiques et les perpectives d avenir les nouvelles strat gies de pr vention et de traitements les populations n glig es et stigmatis es et les besoins de ressources humaines en sant vihgeneve2012 com mercredi 4 avril 2012 8h30 18h30 journ e de r flexion sport et VIH CNOSF stade Charl ty 1 avenue Pierre de Coubertin 75013 Paris inscription aupr s de Cette journ e permettra la pr sentation des r sultats de la recherche men e par philippe sagot hmn aphp fr ou sur site d ACTIF Sant actif sante fr o du COREVIH Sud IDF corevih sud org l Universit de Montpellier et par Actif Sant qui concerne la pratique physique et sportive de 800 personnes vivant avec le VIH suivi de d bats Quelles exp riences les personnes s ropositives pour le VIH ou et vivant avec le VHC ont elles de l activit physique et ou du sport Quel effet a la d couverte de la s ropositivit sur la pratique sportive Quelles difficult s pour les personnes s ropositives dans l acc s au sport et l exercice physique 22 27 juillet 2012 conf rence internationale AIDS 2012 Washington D C USA La 19e Conf rence internationale sur le sida se d roulera du 22 au 27 juillet 2012 Washington DC aux USA Elle est intitul e Turning the tide together renverser la tendance ensemble Les inscript
65. t elles remarquent notamment que Des infections ont d j d crites sic chez les thanatopracteurs et rapport es dans la litt rature Or c est faux en ce qui concerne le VIH il s agit donc d un mensonge patent de la part des expertEs et m rite une discussion approfondie concernant les h patites virales Mais le Haut Comit a mieux faire que de regarder attentivement les tudes Il se contente de citer des chiffres hors contexte sans jamais rapporter les analyses des chercheurSEs responsables des tudes Il ne rappellera aucun moment la m thodologie des tudes notamment le fait que deux d entre elles reposent sur des d clarations par auto questionnaire des risques d exposition donc sur la perception qu ont les professionnelLEs de ces risques donc de leur repr sentation des maladies Le HCSP ne mentionnera jamais qu aucune tude ne propose l interdiction des soins fun raires en cas de VIH et d h patites virales ce niveau on ne peut m me plus parler d incomp tence mais bien de d tournement de la recherche Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 15 8 R vision de la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines op rations fun raires rapport du groupe de travail pr sent la s ance pl ni re du 27 novembre 2009 Fran ois Bricaire infectiologue commission sp cialis e Maladies transmissibles Jean Didier Cavallo microbiologiste Katell Daniault
66. te de l invs invs sante fr sur la base de cet effectif la d claration d un seul cas de s ropositivit aurait correspondu un taux 5 fois sup rieur celui de la population g n rale le rapport Y ni et le plan national de lutte contre le VIH et les IST sont t l chargeables sur le site du minist re de la sant sante gouv fr pour aller plus loin actupparis org article3107 I rrean MN 2 LE dur mm deniers paima dr d mhi rpl agg am e i va ai ET Liei np ana re na i o 0 z Q en e lt femmes corps et identit s addictions au f minin La seconde table ronde de la derni re rencontre Femmes amp VIH tait intitul e On ne soigne pas les femmes comme les hommes Elle fut introduite par William Lowenstein m decin interniste addictologue membre du Conseil national du sida Une intervention sur ce sujet est suffisamment rare pour tre mise en avant A l occasion de la sortie des actes de cette rencontre nous publions l introduction de cette table ronde en esp rant que ce th me soit enfin entendu par l ensemble des soignants La question initiale tait est ce que les soignants tiennent compte du genre La r ponse vous la connaissez comme moi peu ou pas Depuis ses d buts la m decine est acad miquement si on le dit commun ment machiste si on le dit plus joliment androcentrique Ce qu on voudrait viter pour le d v
67. tiges Fatigue e Troubles digestifs e Eruption cutan e e coloration de la paume des mains INHIBITEUR MUGL DSDIQUE TRANSCRIPTASE INVERSE e Troubles digestifs e Maux de t te e Fatigue INHIBITEUR DE FUSION e Au niveau du site d injection rougeurs douleurs petites boules INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE e Maux de t te e Naus es e Diarrh es e Rash e Diarrh es e Lipodystrophie e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie INHIBITEUR DE LA PROT ASE e Maux de t te e Fatigue e Vertiges INHIBITEUR D INT GRASE e Diarrh es Naus es Vomissements e Eruptions cutan es Fatigue e Lipodystrophie Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie INHIBITEUR DE LA PROT ASE e Fatigue Troubles digestifs e Risque d allergie grave surtout les 1 mois sympt mes rougeurs cutan es fatigue d mangeaisons fi vre naus es vomissements diarrh es courbatures malaise g n ral maux de gorge toux sensation d essoufflement e Risque d acidose lactique devant tre trait e d urgence voir Combivir e Troubles digestifs e Maux de t te INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE Les 5 lignes sur fond color sont des combinaisons de traitements Associations contre indiqu es Astemizole cisapride midazolam triazolam d riv s de l ergot voriconazole meth
68. tion g n rale allant jusqu un taux de 36 de s ropositives dans un sous groupe particuli rement discrimin L absence de d claration de s ropositivit au VIH sida chez les FtM ne permet pas de conclure que la pr valence parmi eux serait gale celle de la population g n rale en raison du faible effectif de r pondants n 94 Act Up Paris demande depuis des ann es la mise en place d une cohorte pour suivre dans le temps les interactions entre prise d hormones et antir troviraux ARV Nous sommes de moins en moins isol s le dernier rapport d experts sur la prise en charge du VIH prend en effet position Chez les personnes transgenres infect es par le VIH il existe un risque d interactions entre les traitements hormonaux g n ralement surdos s et les m dicaments li s au VIH notamment par cumul des effets m taboliques d l t res insulino r sistance diab te sucr et hyperlivpid mies mixtes L existence d anomalies du bilan glucido lipidique et ou h patique doit faire r aliser des dosages hormonaux et des ARVs L objectif est alors d obtenir une concentration d stradiol plasmatique entre 60 et 80 pg mL La voie transcutan e prescrite par un endocrinologue habilit est privil gier parce qu elle permet l obtention de concentrations plus stables Il y a peu de donn es concernant les interactions entre les diff rents antir troviraux et les hormones f minisantes qui justifieraient des
69. tuniste Un lien direct avec l infection par le VIH est plus rare et intervient alors plut t au d but de l infection quand le vih fait croire une maladie auto immune Dans notre article sur le VIH et l auto immunit p 6 nous mentionnons que le diagnostic d une maladie auto immune en cas d infection par le VIH n est pas toujours ais cause des similitudes au niveau des manifestations et marqueurs cliniques entre les maladies auto immunes et d autres pathologies associ es l infection Certains sympt mes cliniques peuvent parfois aussi laisser croire une manifestation auto immune alors que ce n est pas le cas comme l illustre l exemple suivant concernant une jeune femme s ropositive pr sentant une l sion diffuse du pancr as Lors de sa consultation la malade d crivait une douleur dans la partie sup rieure de l abdomen r gion dite pigastrique qui diffusait vers le dos associ e des naus es ainsi qu une perte d app tit et de poids au cours des trois semaines pass es Elle pr sentait aussi quelques pisodes de vomissement mais ne mentionnait pas de fi vre ou diarrh es Elle n avait pas eu de pancr atite auparavant et ne fumait pas ni ne consommait d alcool en forte proportion Quelques marqueurs biologiques taient un niveau sup rieur la norme lipase prot ine C r active gamma globuline polyclonale et immunoglogulines G totales mais le calcium les triglyc
70. ue du traitement sur la contamination par le VHB valuer l incidence des autres infections sexuellement transmissibles valuer les caract ristiques de l infection par le VIH chez les sujets infect s r sistances aux ARV quels sont les crit res d valuation Le principal est la s roconversion au VIH Les crit res secondaires sont l volution des comportements sexuels la compr hension de la prophylaxie la tol rance l observance l incidence des autres infections sexuellement transmissibles les caract ristiques de l infection par le VIH chez les sujets infect s le co t efficacit des strat gies comment se d roule l tude La phase initiale de l essai doit durer 12 mois inclusion et suivi de 300 participants Doit suivre une phase d extension sur 4 ans 24 mois d inclusion 1 3 ans de suivi selon les participants L essai se d roule dans un premier temps Paris Lyon et Montr al La strat gie tudi e dans l tude repose sur une offre globale de pr vention accompagnement individuel conseil d pistage du VIH et des IST pr servatifs vaccins associ e la prise de comprim s de Truvada ou placebo selon le sch ma suivant 2 comprim s avant le 1er rapport sexuel puis 1 comprim toutes les 24h pendant la p riode d activit sexuelle y compris apr s le dernier rapport et une derni re prise de comprim 24h apr s qui contacter pour rentrer dans cette tude Investigateur coordonnate
71. ue le syndrome de Gougerot Sj gren affecterait 0 1 de la population appel e aussi syndrome de Sj gren cette maladie auto immune syst mique affecte les glandes salivaires et lacrymales y a t il une diff rence entre les femmes et les hommes Les maladies auto immunes apparaissent dans l ensemble plus fr quemment chez les femmes C est tout particuli rement le cas du lupus ryth mateux syst mique De fa on plus g n rale les femmes ont un syst me immunitaire plus puissant elles produisent plus d anticorps dans la circulation ont plus de lymphocytes T CD4 circulants produisent plus de cytokines lors d une infection et rejettent une greffe plus rapidement La contrepartie pourrait bien tre une fr quence plus grande de r actions auto immunes que chez l homme Parmi les pistes d explication il y a le r le des hormones sexuelles sur la r ponse immune Une des maladies auto immunes rares qui affecte tout particuli rement les femmes est l h patite auto immune qui peut tre chronique mais qui peut aussi entra ner une atteinte du foie aigu et s v re h patite fulminante Elle peut tre classifi e en trois cat gories selon le type d auto anticorps produits Les auteurs d une revue r cente sur l auto immunit et le VIH sugg rent que cette pathologie pourrait tre sous diagnostiqu e en cas d infection par le VIH quels sont les autres facteurs de risque Il peut y avoir une pr
72. ur Pr Jean Michel Molina H pital St Louis 75010 Paris 01 42 49 90 66 notre avis Nous attirons votre attention sur le fait que cette essai s adresse des s ron gatifs Ceci dit il nous semble important d informer sur son d roulement Parmi nos r ticences et interrogations les effets ind sirables d autant plus que les ARV sont pris ici par des s ron gatifs la question des bras placebos comme pour tous les essais est probl matique Particuli rement dans ce cas de pr vention nous souhaitons qu une fois la phase pilote termin e et apr s valuation des premiers r sultats ce bras soit supprim les PREPS sont encore l tat de recherche Comme nous l ont montr les microbicides cette recherche demande la plus grande vigilance N pour en savoir plus ce type de recherche communautaire pose une question thique si elle est un jour ipergay fr mise en place o et par qui sera t elle prescrite En effet le counselling les reactup fr messages de pr vention qui doivent accompagner cette prescription et le suivi prise de traitements aux effets ind sirables lourds sont vitaux A A 3 2 A permanence d Act Up Paris Le groupe d experts du rapport Yeni pour l aspect scientifique et le Conseil national du sida lundi mardi jeudi vendredi pour les aspects thiques et politiques ont t saisis par le Minist re de la sant et travaillent de 14h 18h 01 49 29 44 82 des avis con
73. ux n s risque de cytopathies mytochondriales si la m re a re u AZT 3TC e Troubles digestifs e En d but de traitement peut entra ner une jaunisse par l augmentation de la bilirubine sanguine e Troubles de la vision e Sensations d bri t vertiges cauchemars hallucinations e Hypercholest rol mie Troubles du e Eruption cutan e parfois s v re rash e Naus es e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Hyperglyc mie e Allergie grave hypersensibilit l abacavir voir Ziagen pouvant entra ner l arr t du traitement Effets ind sirables de zidovudine voir R trovir de lamivudine voir Epivir et d abacavir voir Ziagen e Troubles digestifs vomissements naus es diarrh es flatulences e Fatigue Diminution du phosphate sanguin Maux de t te vertiges e Insuffisance r nale Risque d acidose lactique Possibilit d ruption cutan e e Coloration de la paume des mains e Troubles digestifs Troubles h patiques et risques de pancr atite aigu en association avec Z rit arr t imm diat e Neuropathies p riph riques fourmillements et diminution de la sensibilit au niveau des pieds et des mains e Diarrh es parfois importantes e Lipodystrophie e Hyperglyc mie e Hypertriglyc rid mie e Hypercholest rol mie e Risque d allergie fi vre ruption cutan e s v re rash e Atteintes h patiques graves e Troubles digestifs
74. ysergide ergotamine dihydroergotamin mesylate millepertuis officinal efavirenz emtricitabine tenofovir atazanavir lamivudine Stavudine ribavirine zalcitabine emtricitabine Rifampicine ast mizole millepertuis cisapride d riv s de l ergot de seigle terf nadine ethinyloestradiol Lamivudine zalcitabine Zalcitabine emtricitabine Carbamaz pine efavirenz n virapine ph nobarbital ph nito ne primidone rifabutine rifampicine ast mizole cisapride terf nadine atazanavir Ast mizole terf nadine fl ca nide midazolam triazolam cisapride primozide amiodarone d riv s de l ergot de seigle millepertuis rifampicine disulfirame propa f none m tronidazole Zalcitabine stavudine emtricitabine alcool thanol ne pas d buter le traitement en m me temps que n virapine Protocoles n 69 hiver 2011 2012 page 22 Recommandations amp commentaires prendre au moment du repas Prendre ce traitement au moment du coucher peut minimiser les effets in sirables Associ 2 capsules de ritonavir chaque prise Surveiller les fonctions h patiques et r nales prendre jeun En cas de troubles psychiques en parler son m decin Agit aussi contre le VHB en tenir compte en cas de co infection Contre indiqu durant la grossesse Suivi h patique attentif pour cause de r action allergique Suivi attentif pour risque

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