Les sauveteurs miniers Les sauveteurs miniers
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1. r voir limpr visible C est ce que fait le Service du sauvetage minier depuis 61 ans La technologie des quipements de sauvetage a bien s r volu au cours des ann es comme vous allez le voir dans notre reportage ce qui facilite grandement les interventions d urgence et permet de prot ger encore plus de vies incluant celles des sauveteurs Mais peu importe les poques une chose demeure inchang e chez les sauveteurs leur courage et leur souci de mener bien leur mission Sans oublier cette modestie qui les caract rise si bien comme en fait foi le t moignage de Jude Boucher qui nous raconte l incendie la mine Bousquet en 1998 galement au menu ce mois ci plusieurs changements r glementaires pr voir dans le secteur minier Il faut aussi jeter un coup d il au nouvel outil de pr vention mis en ligne par la CSST Le portrait des risques On revit c est le printemps videmment on se remet faire plus d activit s familiales l ext rieur Profitez en bien mais soyez vigilant Car les accidents eux ne prennent pas de vacances BENOIT PARENT Un merci sp cial 4 Jean Proulx instructeur au Service du sauvetage minier oe de la page couverture D H Ladurantaye 1959 Louis Pierre Ducharme Tremblay CSST 2009 Sauver des vies NOSLIS 2193S U zour Np uornmnjos ajeped ej ap azed oun nbuew Jj g el snjd jsau e197 MOST OT UOpIns of Ans UOxXep ap snde AU I2. anuedsip 159 1103401 ap susy IUN prepu es snjd eu uay aT aTjeqnod e e eJaUI ap n899199 un enbuew jp QUTeJUOJ 9UI0g e ap alyzed aun enbuew jy S91J 9 XNe 2 J0q ap ney np ajsod ey anbuew SINI g sap n l np uoryNjos 9T ADVd VTI 4AA XNA SAA SNOLLNTOS Les quipements ont bien chang depuis 1959 mais le danger demeure le m me Une mine de mises jour r glementaires dans le secteur minier e R glement sur la sant et la s curit du travail dans les mines RSSM nest pas coul dans le b ton Les trois t tes du Comit permanent de r vision r glementaire du conseil d administration de la CSST repr sentant les parties syndicale et patronale et la CSST elle m me ont cru bon de revoir ou d ajouter certaines dispo sitions r glementaires Tout a parce quon ne travaille plus aujourd hui dans une mine comme dans les ann es 1980 ou 1990 et que ce sera encore diff rent dans 10 ou 20 ans On modifie le r glement principalement en r action aux accidents mortels ou graves et en fonction des changements technologiques qui peuvent soit entra ner de nouveaux types de risque ou en amoindrir d autres explique Gilles Gagnon conseiller expert en pr vention inspection pour la CSST secteur mines et coordonnateur du Comit Le 9 avril 2009 une s rie de 39 modifications ou ajouts darticles au RSSM entrait justement en vigueur Quelques faits saillants Des a
3. manutention de plus petites charges la fois et ce des fr quences plus r guli res ont permis d obtenir un produit dont la qualit est constante en plus de faciliter l ex cution de la t che La preuve que pr vention et production peuvent faire bon m nage La Compagnie mini re Qu bec Cartier usine de bouletage Extraction de minerai de fer Port Cartier 350 travailleurs F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTO Syndicat des M tallos section locale 8664 Probl me a r soudre Dans le secteur de la filtration les travailleurs devaient nettoyer cinq fois par jour les chutes des filtres de minerai La poussi re de minerai m lang e de l eau y forme des cro tes qui s agglutinent sur les parois Les travailleurs devaient les racler l aide d un boyau air Cette t che occasionnait beaucoup de bruit et de poussi re Et de plus il y avait toujours un risque d accident car le boyau en bloquant sur les crous risquait d entra ner celui qui le tenait vers la chute Le grattoir automatis une id e g niale s inspirant de la cuill re cr me glac e Photo La Compagnie mini re Qu bec Cartier Mesures pr ventives et r sultats l id e de concevoir un grattoir a fait son chemin S inspirant de la populaire cuill re cr me glac e on a con u un grattoir automatis qui a t fabriqu sur les lieux de travail Le grattoir racle les parois de la chute int
4. Les travailleurs ne doivent jamais toucher une pi ce en rotation vu le risque important d tre entra n La fa on qu il a utilis e est usuelle dans le m tier c est dire se servir du mouvement rotatoire du mandrin pour visser la tige de forage Mais elle est tr s dangereuse explique Guy Ch nard inspecteur de la CSST responsable de l enqu te sur cet accident Le mieux cest d installer les tiges de forage qui p sent 90 livres 40 8 kg chacune quand le m t est inclin 45 degr s Photos Robin Michaud CSST Console principale avec bouton du syst me d arr t d urgence Panneau de contr le amovible avec bouton du syst me d arr t d urgence Syst me d arr t par c ble sur le m t de forage ou encore en position horizontale ce qui est plus facile et moins for ant Les travailleurs ne le font pourtant pas d plore Guy Ch nard Toutes les foreuses doivent tre quip es d un syst me d arr t d urgence La foreuse en question en avait trois un bouton pousser sur le panneau de contr le amovible et sur la console principale et un syst me d arr t par c ble sur le m t de forage Ce dernier a t arrach lors de l accident et l arr t d urgence n a pas fonctionn Le bouton de la console amovible tait difficile actionner r v lait un rapport crit deux semaines avant l accident La r paration n avait pas t faite M me si le travaill
5. d comporte plusieurs Maintenant mieux prot g s autres tapes dont l ajout dans le broyeur environ deux fois par semaine de barres d acier pesant 200 kg chacune Auparavant les barres taient entrepos es l ext rieur puis transport es proximit du broyeur l aide d un pont roulant qui passait au dessus de travailleurs L installation des barres dans le lance barre n cessitait trois personnes et se faisait manuellement Pour ne pas ralentir le proc d cette exigeante t che devait tre r alis e en un minimum de temps De plus certains risques tels l crasement des membres sup rieurs les maux de dos le danger d tre frapp par une charge suspendue rendaient la t che encore plus r barbative Photo Martin Saint Gelais CSST Mesures pr ventives et r sultats Afin de trouver des solutions ces risques l entreprise a demand a quelques travailleurs et employ s de r fl chir une m thode de travail plus s curitaire Mission accomplie Enti rement labor et con u parles travailleurs en collaboration avec le service d ing nierie de l entreprise le distributeur de barres permet l alimentation du broyeur sans effort De plus l organisation de la t che a t revue Un quipement pour entreposer les barres proximit du broyeur a t fabriqu et le lance barre a t install sur des rails afin d en faciliter le d placement Moins d tapes de transport temps d ex cution de la t che optimis
6. nement tragique une commission royale d enqu te a recommand notamment de cr er au Qu bec un organisme de sauvetage minier pour mieux prot ger les travailleurs en cas d incendie dans les mines raconte M Payeur Un an plus tard la Division des postes de sauvetage a vu le jour Cet organisme tait sous la responsabilit du minist re des Mines Maurice Lafontaine a t le premier responsable de la LE SERVICE DU SAUVETAGE MINIER Un groupe de sauveteurs miniers avec tout leur quipement et leur camion Division Il a embauch deux instructeurs en sauvetage minier L onard Babin pour la r gion de Val d Or et Alphonse Couture pour la r gion de Noranda Il a aussi r dig le Manuel dentrai nement au sauvetage minier pour le Qu bec qui a t publi en 1950 C tait une traduction du manuel de l Ontario pr cise M Payeur La Division n tait au service que des mines de l ouest du Qu bec En 1953 le premier poste de sauvetage minier a ouvert ses portes a Val d Or Auparavant la formation des sauveteurs miniers tait donn e a la mine de Noranda et la mine cole de Malartic indique M Payeur La m me ann e le premier inspecteur des postes de sauvetage Granger Grant a t embauch pour superviser entre autres les postes de sauvetage minier de Val d Or et de Noranda En 1955 la premi re comp tition de sauvetage minier s est d roul e dans un centre r cr ati
7. E supporter les co ts de la formation et les frais qui en d coulent frais de d placement et de s jour Le programme de formation d une dur e de 55 heures et dont les cours sont tal s sur une semaine favorise une approche active ax e sur la pratique et permet aux participants d acqu rir les 1 d faut du permis de prospecteur valide le candidat doit d tenir une lettre d un employeur attestant que son comportement ses connaissances et son exp rience le rendent apte suivre le programme de formation Usage des explosifs en exploration mini re et lev s sismiques comp tences voulues pour effectuer leur travail en toute s curit Apr s avoir suivi le programme de formation les participants seront en mesure d ex cuter l ensemble des t ches soit planifier l achat et l entreposage des explosifs les transporter au site de travail d cider du type dexplosif et de la quantit utiliser charger les explosifs raccorder les charges les d tonateurs et les amorces et effectuer la mise feu et ce en appliquant des m thodes de travail s curitaires QUI PEUT S INSCRIRE Le programme de formation s adresse d abord aux per sonnes qui effectuent des travaux d exploration mini re notamment les prospecteurs et les travailleurs charg s de faire des lev s sismiques Toutefois le programme peut aussi s adresser des travailleurs de secteurs autres que celui de l exploration mini re si
8. au fabricant et aux distributeurs pour leur demander d inclure un mode d emploi complet sur l utilisation s curitaire des foreuses ainsi que sur le chargement et le d char gement des tiges dans le r telier Il leur a aussi demand de faire en sorte que les foreuses soient quip es de syst mes d arr t d urgence efficaces robustes et tanches qui restent en tat de marche durant toute la dur e du forage et d inclure des instructions pr cises l utilisateur sur le bon entretien de ces syst mes L accident a t il assez frapp les imaginations pour que les compagnies et les travailleurs changent d attitude avec les foreuses Un peu mais pas assez d plore Guy Ch nard qui indique qu il faudra encore beaucoup de travail de conscientisation dans le milieu Il faut organiser des r unions avec les gars leur montrer les m thodes de travail s curitaires et comment faire un suivi m canique rigoureux pour s assurer que l quipement de s curit fonctionne en tout temps Troquer les mauvaises habitudes contre des bonnes c est difficile mais faisable GUY SABOURIN Rapport d enqu te complet accessible au http centredoc csst qc ca pdf ed003678 pdf Mot myst re en images Le jeu des 8 erreurs Trouve dans la grille chacun des trios d images et encercle le Un trio peut tre utilis dans la grille plus d une fois Les trios peuvent tre horizontaux verticaux ou obliques Il te
9. aucun r pit pour les cinq sauveteurs miniers qui redescendent dans la mine pour teindre l incendie De fa on brillante ils y parviennent puis s activent dissiper la fum e gr ce la ventilation Apr s une v rification de la qualit de l air ils proc dent progressivement l vacuation des travailleurs dans les refuges relate M Boucher L ensemble des op rations de sauvetage minier a pris entre trois et quatre heures C tait la premi re fois qu un incendie d une telle ampleur se d clarait la mine Bousquet Jude Boucher attribue cet heureux d nouement l exp rience des sauveteurs notamment celle du chef d quipe G rard Lessard Si nous n avions pas eu une quipe de sauvetage minier aussi perfor mante gr ce entre autres l esprit de corps et un entra ne ment rigoureux le d nouement n aurait peut tre pas t le m me I rappelle que les deux travailleurs ont pass plus d une heure dans une paisse fum e Heureusement ils ont su garder leur calme et ont pu respirer une certaine quantit d air frais en provenance d un des conduits de ventilation ce qui leur a permis de survivre en attendant l arriv e des sauveteurs Bien que le travail ait repris le lendemain un des deux mineurs nest jamais retourn travailler sous terre De cet v nement Jude Boucher garde le souvenir du travail bien accompli C tait tr s stressant sur le coup Mais quand j
10. l obtention d une attestation d un ing nieur 7 Lors de travaux de sautage en surface un travailleur peut demeurer dans la zone de tir GILLES GAGNON ING Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat Pour en savoir davantage visitez le www csst gc ca rubriques Pr vention En vedette Secteur minier Lois et r glements I 1 1NnaIU38UI UN Jed 22 29S 19 3aU8IS UOl 21521e s n P 19 q0 ules 110p uge 199 ap Uone oger ej NO uoldauo E Auawae dus uonisodsip es e situ 152 suoafoid s p 1ue383101d 2 ge un Is a8enes un p ueynsa a2uanb9SUOD no ap no anos np uoipaloid e ap uosiei us auuosisd sun 1nod anbsu un jUa Uasaid Inb adedsa no Nal 1n0 11 ap UOZ ej suep JaINaWAp ap INaljileAes UN e Jawad Egy ape UePUSd Z Nay e aS E BP 510 11 BP UOZ e AP 1211391 S OP 1N 1eAL1 INO FUIW JEWON IIVAA JUIL E op a1IS a INS 99A13SU0 3139 110p Inb Uone1s2y1e BUIUDEW ej ap Jyp jos ejns 21104 Inb 1naluagui Un p Uole15311e 2 121 UN 381X2 LZ PIHET IVAA 88 We 2S10J0 W 2 N2IU9A Np a Perged 2P NO SISSEUD np ounjoNJAIs E ap uodua NO U01123101d Sp 31PE2 Ne UO edIYIPOW 21h01 nod w w ap 153 Ud matasa UN Jed 32 1295 13 2au8IS Uol1E15211e SUN p Jago 11e 2 19 IS BUUOU E JUDLUAWIOJUOD daNPaa 291Nd91 159 U01122101d ap 21nN12N11S UN p UOI1E P1SUI NO UOlE211QE ej uoida2uon e ajuanbasqns uo zeyojdx uos 1a zu w ddoj n
11. leurs t ches relatives l usage des explo sifs correspondent aux comp tences acquises en suivant le programme de formation Pour plus d information communiquez avec Emploi Qu bec au 1 866 393 0067 ou consultez le www emploiquebec net B P Vrai ou faux Testez vos connaissances sur le r le de l ing nieur relativement aux plans devis et attestations dans l application du R glement sur la sant et la s curit du travail dans les mines S 2 1 r 19 1 RSSM 1 Une excavation de galerie ou de chantier d abattage souterrain peut tre entreprise sans plans et devis d un ing nieur 2 Letanconnement des parois d une excavation ou d une tranch e la surface exige des plans et devis d un ing nieur 3 Un barrage ou une cloison destin s retenir de l eau ou de l air sous pression au fond sous terre peuvent tre construits sans l obtention de plans et devis d un ing nieur 4 Une nouvelle installation de ventilation dans une mine souterraine peut tre mise en place sans l obtention de plans et devis d un ing nieur 5 Les v hicules motoris s utilis s dans une mine souterraine fabriqu s depuis le 1 avril 1993 doivent tre prot ges de la chute d objets par une structure de protection contre la chute d objets SPCO conform ment une norme ISO 6 Une modification destin e augmenter la capacit d extraction de toute machine d extraction ne doit pas tre entreprise sans
12. p nesanou zno JNOd 32 SUN Smo nod 1neA GBI SPIE 9p DUS NA 21191 SNOS DUSIN P UOIJENIEAS D NO 3IPUSDUI P JUaLUWe1OU Se Ud QUILW E BP als 2 INS SdWa 1NO UA sa qluodSip 3132 AU3AIOP sue d s aauUe nbeya ap AgWadap E Ne UO LE IWUDA Ej 2D 1e19 1919 191 39 UE SIO UN suIOU Ne JNO siw 2113 JUAAIOP Sued 537 1181 IP UOIE N311 ej 2P 2 011U02 NE JUEAI9S SUOSIO D S2D 19 IPU UP Sa11od Sap sinae l u2A Sap JUaWaDe dwa ins anb Isule 28192 p SWN OA 2 Ja SUAS 2 INS SUOIZEIZSNI SOP JUSWUEJOU 31N DUI JUSAIOP SIA3D Ja SUE d s UNa UasUI UN p SIA2p Ja suejd ap jalqo ale Op a UE1SIX2 UOIJE PISUI aun e UO EIUIPOW Sino anb snjd ap asidaid 66 211117 XNA sdW3 1n0 Ua Sa qiuodsIp 2112 19 SUIW BP AUS 2 INS S9AIBSUOD 9119 JUDAIOP SIA P 19 Sue d 539 SABEIANO s 2 2p a1puaidalqiue INOd s211012811q0 1U0S 1NaIU28uI UN p sinap Ja suejd s p anb ajndns 18 3111187 KNW oge Joya 199 e INa UasUI un p uoigegsa pe aun e IS a11PSSa9ou Sed 4s u JUaWISUUODUE U121137 SP zu w ss 8 ap JaSUED ap sed zu zu s d au sioied sal anb 39 2p1 0S 201 3 SUeP Wana S XNEAeNT S33 anbsio Wuepuaday aUIUU aun p Uuoneledaid ej NO 31IS8ANOD2p ej inod S235n312 S3aUDUe1 Sap NO SUOI1EAEDXS SAP pied e S1391d 159 67 2111121 IWAA 8L He nea p addeu aun p aduan jul SNOS PaAno 91 e aulw JUN modow wp 159 UA BDELINS Jp Ja1 Id NP AUPI OS E ap Jaunsses e UOIE AN Sapnja SasJaAIP AP Sauged
13. partie du corps touchee les types de blessure ou de maladie la profession l ge et le sexe du travailleur ainsi que le mois et le jour de la semaine ou sont survenues les l sions Pour chaque genre de l sions et pour chacun des elements d information on trouve galement le nombre de l sions le total des jours d absence et la moyenne de jours d absence La derni re section est consacr e aux Prix innovation Ces derniers sont remis au terme d un concours annuel qui a lieu dans les directions r gionales de la CSST Quand c est le cas on voit donc dans le Portrait des risques quelles innovations prim es concernent un secteur en particulier Alors consultez le Portrait des risques au www csst qc ca portrait et faites un pas de plus pour pr venir les l sions professionnelles dans votre milieu de travail SOURCE DIRECTION DES COMMUNICATIONS ET DES RELATIONS PUBLIQUES DE LA CSST Chronique de Pr ventionnix Deux minutes pour sauver une vie premi re partie es travailleurs de la mine Brunswick au Nouveau Brunswick cherchaient un moyen simple mais innovateur pour am liorer leurs performances en sant et en s curit du travail Leur solution fut de mettre en uvre le programme qu ils ont appel Discussions d Assignation de T che DAT Le principe nest vraiment pas compliqu Avant le d but d un quart de travail le superviseur discute avec son quipe du travail de l
14. W022e WN UdBU UN P SIASP 19 sue d ap uonu21qo Sues 3SlIdds UA 3419 1nod au nes p addeu SUN P ddUAaN LUI SNOS UOIZEAeDxXa BUN Nb ajndiis ajaiwe snjd aq QUILW E SP US a NS SdWd MOr UA sa qiuodsip 3112 19 XNeAeI Sap JUBWAIUPAL AP INSaW e 13 IN Ne Inof e sil 3133 JUSAIOP SIA9D Ja Sue d s auI2112N0S UO JEAPDX9 91N0 INOd UnaluasuU un p SIA9P 19 SUBIC 2p uongo a381xd WUA ND 0 2 SPME XNW4 ay SAUVETAGE y MINIER QU BEC A 61 ANS 3 an dernier le Service du sauvetage minier du Qu bec a f t son soixanti me anniversaire Pour l occasion voici un premier article d une s rie de deux visant a vous faire d couvrir la petite histoire de cet indispensable service C est la suite d un incendie en avril 1947 la mine East Malartic o 12 travailleurs ont perdu la vie que le gouvernement du Qu bec a mis en place un service de sauvetage minier Depuis ce temps le sauvetage minier n a cess d voluer notamment en ce quia trait aux quipements utilis s Voici un rappel des faits marquants de 1948 nos jours en compagnie de Cl ment L Payeur chef d quipe au Service du sauvetage minier de la CSST Au moment de la catastrophe la mine East Malartic il n existait pas au Qu bec d organisme qui soccupait de sauvetage minier Ce sont des sauveteurs miniers de l Ontario qui sont venus essayer d teindre l incendie la suite de cet v
15. a journ e Cette discussion tourne autour de quatre petites questions simples Et quand on y regarde de plus pr s ces quatre questions peuvent galement se poser avant de commencer a tondre le gazon chez soi de bricoler dans son atelier de r nover dans la maison en somme avant toutes sortes d activit s en dehors du travail La pr sente chronique et celle qui suivra ont donc pour but de pr senter ces quatre questions et de donner quelques conseils utiles qui pourraient sait on jamais sauver une vie As tu deux minutes QUESTION 1 EST CE QUE JE SAIS COMMENT FAIRE CE TRAVAIL DE FA ON S CURITAIRE Souvent quand on nous demande de faire un travail que nous n avons jamais fait ou avec lequel nous ne sommes pas familiers nous n osons pas demander des pr cisions par peur de passer pour un incomp tent d avoir lair idiot ou par orgueil mal plac Pourtant si le travail en question comporte un danger surtout un pi ge on risque fort d avoir une tr s mauvaise surprise C est si simple de demander des pr cisions des clarifications Ca peut m me se faire d une fa on subtile qui ne nous fait pas para tre ignorants Par exemple on peut demander a peut se faire de plusieurs fa ons Comment veux tu a exactement On discute on change des id es on valide les n tres on discute des tapes de r alisation Dans le processus on pr voit surtout les tapes critiques celle
16. commande entre autres des normes de pratique pour les utilisateurs d nergie explosive qui peuvent servir de crit res de contr le et d utilisation Fait int ressant noter la SEEQ coop re avec d autres regroupements pour promouvoir la formation de ses membres afin de rehausser le statut professionnel du boutefeu session d tude revue cours participation des comit s tripartites traitant de ph nom nes tels que la propagation du monoxyde de carbone CO la suite de sautages l explosif etc Pour en savoir plus sur cet organisme vous pouvez communiquer avec son pr sident Roland Boivin au 418 643 8577 poste 4074 ou visiter le WWW seeq qc ca B P Foreuse meurtri re en raison d une suite d erreurs humaines ux premiers jours du printemps 2006 un travailleur de Blasteck International qui op rait pourtant des foreuses depuis 20 ans s est tu Tadoussac Son gant de cuir est rest coll sur une tige de forage graisseuse qu il tait en train demmancher verticalement dans le mandrin en rotation Sa main a entra n son bras puis son corps qui a t compl tement disloqu d s qu il s est retrouv coinc entre le m t de la foreuse et la tige de forage soit dans un petit espace d environ six pouces Cet horrible accident aurait pourtant pu tre vit Le travailleur a utilis une m thode de travail dan gereuse Il aurait fallu que le mandrin ne tourne pas
17. ertains cas particuliers on permettra que le refuge soit aliment par un syst me qui traite le CO et revigore l oxyg ne plut t que par air comprim Ces salles devront tre accessibles install es diff rents niveaux et procurer plusieurs jours d autonomie Deux articles int ressants aux yeux de Gilles Gagnon illustrent comment l volution technologique peut amener modifier des r glements Ainsi l examen visuel des c bles d extraction pourra tre remplac par un examen lectromagn tique De plus on pourra r duire le facteur de s curit minimum d un c ble d extraction pourvu que la machine d extraction soit munie d un dispositif de supervision du c ble en continu Ce fut un v ritable d fi technologique pour l industrie mini re de mettre ces dispositifs au point mais ils sont aujourd hui prouv s s curitaires et performants explique Gilles Gagnon qui rappelle quel point un c ble d ascenseur qui se briserait reste la hantise des mines Certains articles toucheront aussi la manipulation des explosifs secteur qui n cessite quon adapte continuellement le r glement en raison d accidents malheureusement fr quents Un article permettra par exemple de consid rer la cage d ascenseur comme un r cipient d explosifs si ses surfaces sont constitu es de mat riaux anti tincelles Lentr e en vigueur de ces nouvelles dispositions pourrait se faire d ici un an vu les tapes d a
18. ervalles r guliers C est l automne 2007 qu on a install le premier grattoir sur une chute les autres chutes en sont pourvues depuis mars 2008 Cet quipement limine toute intervention humaine et a permis d augmenter la production Le danger a t limin la source Le Portrait des risques une mine de renseignements onnaitre les risques d un secteur d activit c est la premi re tape pour les pr venir et prendre en charge la sant et la s curit du travail Voil pourquoi la CSST a mis en ligne un tout nouvel outil destin aux PME le Portrait des risques LES FINALISTES DU SECTEUR MINIER DU PRIX INNOVATION EN SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DE 2008 lamgold Mine Doyon M Silencieux sur foreuse long trou Granilac inc M Campagne de sensibilisation La compagnie mini re OIT E Support de retenue des pi ces de bogies de wagon Mine Agnico Eagle lt e division Lapa E Goutti re chauffante Mine Agnico Eagle lt e division LaRonde M Leve barils M Sonde d avertissement M Plateforme de foncage s curitaire galloway Xstrata Nickel Mine Raglan E Outil pour monter et d monter les rouleaux de convoyeur M Affiches Actes de s curit Pour en savoir davantage sur les laur ats et les finalistes du Prix innovation en sant et s curit du travail visitez le www csst qc ca Gr ce cet outil Web on peut faire une recherche dans plus de 400 secteurs d activ
19. eur avait voulu utiliser un syst me d arr t d urgence il n aurait pas pu d autant que la console elle m me tait inaccessible Si le travailleur avait eu acc s au bouton d arr t il n aurait t que bless parce que l arr t de la tige en rotation se fait sur un quart de tour pr cise Guy Ch nard qui ajoute que la gestion de la sant et de la s curit autour des foreuses est tr s d ficiente Avant tous les quarts de travail les travailleurs doivent s assurer que les syst mes d arr t d urgence fonctionnent La foreuse pendant l inspection Le 28 mars 2006 ils ne l ont pas fait pas plus qu ils ne le font dans la vie de tous les jours sous pr texte qu ils nont pas le temps Ce geste simple qui prend cing 10 minutes peut pourtant sauver des vies explique Guy Ch nard Geste d autant plus important que ces syst mes d arr t d urgence des foreuses ont tendance faire d faut pour toutes sortes de raisons infiltrations d eau de poussi re de graisse de glace bris divers en raison des vibrations usure du joint d tanch it du bo tier de contr le etc Le directeur g n ral de la pr vention inspection et du partenariat de la CSST Normand Paulin a crit aux entrepreneurs qui utilisent de telles foreuses pour qu ils sensibilisent leurs travailleurs aux dangers de la foreuse ainsi qu l importance de son inspection et de son entretien pr ventif Il a aussi crit
20. eux manquent l appel l aide de leur radiot l phone ceux ci demandent quon leur vienne en aide car ils sont pris au pi ge dans une des galeries en raison de l paisse fum e qui se d gage de l incendie raconte M Boucher C est alors qu une quipe de cinq sauveteurs miniers munis d appareils respiratoires entre en jeu pour descendre sous terre Parall lement cette intervention les autres sauveteurs demeur s la surface communiquent r guli rement avec les 98 autres travailleurs dans les refuges pour les informer du fil des v nements de fa on viter que certains d entre eux se mettent paniquer et d cident de quitter leur abri ce qui aurait pu compliquer la t che des sauveteurs et ultimement s av rer fatal Grace aux informations des travailleurs en difficult nous r ussissons 4 les localiser rapidement se souvient Olivier Gauthier un des cinq membres de l quipe de sauveteurs sous terre D s que nous les rejoignons nous leur mettons des masques respiratoires avant Bien que le travail ait repris le lendemain un des deux mineurs nest jamais retourn travailler sous terre d amorcer le retour vers la surface Malgr l paisse fum e nous sommes parvenus a les ramener sains et saufs en haut Le sauvetage a pris environ une heure Les deux rescap s ont ensuite t transport s l h pital pour une valuation de leur tat de sant Pendant ce temps
21. f Noranda Le but de cette acti vit tait de standardiser les m thodes et les quipements de sauvetage minier et daugmenter la motivation des sauveteurs explique M Payeur La m me ann e le sauvetage minier a pris de l ampleur avec l implantation d un poste secondaire la mine Gasp Copper de Murdochville MANDAT DU SERVICE DU SAUVETAGE MINIER e former les sauveteurs miniers e fournir et entretenir les quipements de sauvetage minier e actualiser les m thodes de travail et les guipements BUT DU SAUVETAGE MINIER e sauver la vie des travailleurs e localiser et teindre les incendies e r tablir la ventilation Photos diteur officiel du Qu bec Les sauveteurs miniers s appr tent descendre dans la mine lors d une formation En 1956 c tait au tour des mines d amiante de b n ficier des services de sauvetage minier avec notamment la construction d un poste central de sauvetage Thetford Mines cette poque la Division tait au service de 25 mines et comptait 250 sauveteurs miniers Ils utilisaient beaucoup les masques gaz et les appareils respiratoires de marque McCaa qui avaient une autonomie de deux heures mais qui pesaient 45 livres 20 4 kg explique M Payeur ANN ES 1960 ET 1970 DE NOUVEAUX QUIPEMENTS PLUS PERFORMANTS En octobre 1962 un incendie a eu lieu la mine Horne de Noranda Le feu a dur 13
22. is et reglements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront qu il peut tre difficile pour des raisons d ordre technique de repr senter la situation id ale DC 600 410 27 2009 05 ISSN 1205 6227 CSST 2009 Port de retour garanti par la Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec C P 1200 succursale Terminus Qu bec Qu bec G1K 7E2 Poste publication 40062772
23. isateur disques A chaque tape du processus les travailleurs doivent nettoyer les instruments et les contenants l aide d air comprim Deux hottes aspirent les poussi res de silice mais elles ne suffisent pas la t che Les travailleurs sont donc expos s cette poussi re nocive Corporation Mine G ant Dormant Photo Jos e Valli res lamgold Mesures pr ventives et r sultats Lemployeur en collaboration avec des quipes de l usine et du laboratoire a mis en place des portes a guillotine qui encoffrent chaque hotte Les portes sont quip es d un contrepoids qui facilite leur ouverture On trouve dans chaque porte deux orifices chaque orifice est muni d une membrane ayant une fente en son centre Les travailleurs passent leurs bras dans les fentes pour nettoyer les instruments et les contenants l alimentation de la hotte en air se fait le long des bras des travailleurs ce qui a pour effet d emp cher les poussi res de silice de se r pandre dans l aire de travail Les poussi res de silice dans l aire de travail sont au dessous de la norme lamgold Mine Niobec Mines carri res et puits de p trole Saint Honor 250 travailleurs FTO Travailleurs canadiens de l automobile Probl me r soudre l ajout de barres dans le broyeur ne On utilise un broyeur barres pour casser le minerai en vue d en extraire le n cessite plus que deux travailleurs colombium aussi appel niobium Bien s r le proc
24. it et acc der facilement et rapidement un nombre important de statistiques et de renseignements li s aux diff rentes l sions profession nelles qui s y produisent Le Portrait des risques porte bien son nom il fait tat de risques r els et non potentiels puisqu ils sont bas s sur les accidents et maladies du travail reconnus par la CSST sur une p riode de 10 ans QUATRE FILONS EXPLORER Le degr de risque faible mod r lev extr me est indiqu sur une r gle color e qui rend la lecture facile Il permet de connaitre les risques de l sions dans un secteur et de se situer par rapport a toutes les entreprises de tous les secteurs Les principaux risques de l sions eux sont illustr s dans un diagramme circulaire en pointes de tarte Pour un risque donn par exemple une chute il est possible d obtenir des renseignements facilitant la compr hension des facteurs entourant ce genre de l sions Dans une autre section on traite des d c s qui ont eu lieu dans chaque secteur Pour chacun des d c s on trouve des renseignements sp cifiques aidant comprendre les circonstances o la mort est survenue notamment le rapport d enqu te d pos par la CSST lorsque celui ci est disponible re ss eee eu En ei Lu eli Pd dd eed D Si beet F opij pH ee Fo ee Diet ee ee eee ee i Les principaux risques de l sions sont analys s selon les criteres suivants la cause la
25. jours et a n cessit 360 missions Heureusement tant donn que l incendie s est d clar entre deux quarts de travail il n y a pas eu de perte de vie Cest pendant ce sinistre que les sauveteurs miniers ont utilis pour la premi re fois le Fog O Car un r servoir deau avec du d tergent qui produit une mousse pour teindre le feu explique M Payeur En 1967 les appareils respiratoires McCaa ont t remplac s par des appareils Dra ger BG 174 Plus avantageux les BG 174 pesaient 32 livres 14 5 kg avaient une autonomie de quatre heures et ne n cessitaient pas une purgation de l azote toutes les 15 minutes comme c tait le cas avec les McCaa pr cise M Payeur En 1970 la Division a mis au rancart les masques gaz W 65 comme appareils autosauveteurs pour les remplacer par des masques autonomes de marque Dra ger OXY SR 45 En janvier 1975 le feu a pris dans le boisage de la mine Cupra d Estrie situ e Stratford en Estrie Il tait attribuable a des travaux de coupe au chalumeau On pensait que le boisage tait suffisamment humide pour qu il n y ait pas de danger d incendie Il y a eu 52 missions d environ trois heures Il ny a eu aucune perte de vie car le feu s est d clar entre deux quarts de travail C tait la premi re fois qu on utilisait un g n rateur de mousse Gr ce un ventilateur les sauveteurs miniers envoyaient de l eau et du savon dans les galeries de la
26. mine explique M Payeur La suite dans le prochain num ro RIC WHITTOM 1 Une mission correspond une intervention sp cifique par exemple couper l alimentation lectrique dans un secteur Wilbrod St Laurent instructeur et responsable de la r paration des appareils dans son atelier devant des appareils McCaa vers 1962 Jude Boucher Photo Christine Baribeau T moignage l incendie de la mine Bousquet des sauveteurs miniers s en souviennent encore e 26 octobre 1998 vers 10 heures un incendie se d clare dans une chargeuse navette en marche dans l une des galeries de la mine Bousquet Pr s d une centaine de mineurs travaillent alors sous terre dans cette ancienne mine d or situ e non loin de Rouyn Noranda Inform s par les autorit s de la mine des sauveteurs miniers dont certains proviennent de la mine voisine se regroupent dans la salle de sauvetage et amorcent leur intervention Pour aviser les mineurs d aller se r fugier dans les abris souterrains nous envoyons dans les conduits de ventilation et d air comprim de la mine un gaz tr s odorant du mercaptan explique Jude Boucher cette poque conseiller en sant et s curit et adjoint au directeur des op rations de sauvetage minier la mine Bousquet Peu de temps apr s avoir commenc le d nombrement des travailleurs dans les refuges les sauveteurs miniers s apercoivent que deux d entre
27. pprobation gouvernementale qui restent franchir GUY SABOURIN 1 Saviez vous qu une mine peut comporter plus de 50 km de galeries RER age Certificat de boutefeu une formation reconnue par la CSST es travaux de sautage li s l exploration mini re et aux lev s sismiques comportent des risques importants L article 292 du R glement sur la sant et la s curit du travail pr voit que toute personne qui ex cute des travaux de sautage ou qui fait usage d explosifs doit obligatoirement tre titulaire d un certificat de boutefeu d livr par la CSST ou par un organisme mandat en ce sens en l occurrence Emploi Qu bec Cependant l article 291 du m me r glement exempte les boutefeux dynamiteurs des mines et carri res d tre titulaires d un tel certificat pie Wi a 5 ay LT i ari iT 4 N EST PAS BOUTEFEU OUI VEUT 4 ml F Photo Francis Tr panier GPR La CSST a confi Emploi Qu bec la gestion du programme de formation et de qualification menant la d livrance du certificat de boutefeu cat gorie Exploration mini re et lev s sismiques Pour obtenir un certificat il faut notamment m tre g de 18 ans ou plus m tre titulaire d un permis g n ral d explosifs valide d livr par la S ret du Qu bec M tre titulaire d un permis de prospecteur valide d livr par le minist re des Ressources naturelles et de la Paine
28. restera six images Avec le code plus bas tu pourras former le mot myst re Il y a huit petites diff rences entre l illustration du haut et celle du bas Encercle les et va voir la solution la page 2 Indice Les sauveteurs sont appel s quand il explose ener Cn ner ps jv Rm ay Re om R ponse Solution du mot myst re la page 2 Le Journal des Belmine est une publication de la Commission de la sant et de la s curit du travail 524 rue Bourdages C P 1200 succ Terminus Qu bec Qu bec G1K 7E2 Directeur des communications et des relations publiques Fran ois G Houle Chef du Service de la cr ation de la publicit des publications et des m dias lectroniques Daniel Legault Nous tenons remercier de leur pr cieuse collaboration Mime Lucette Lajeunesse et Monique B langer MM Marcel Charest et Gilles Gagnon de la CSST ainsi que M Michel P russe R daction en chef Benoit Parent assist de Louis Pierre Ducharme Tremblay Comit de r daction Mario St Pierre Francois Trudel inspecteurs de la CSST R daction Guy Sabourin Eric Whitton Correction des preuves Fanny Provencal Illustrations Daniel Rainville Edition lectronique Danielle Gauthier Pr presse et impression Imprimerie de la CSST Distribution David Mireault Mise en garde Les photos et les illustrations publi es dans le Journal des Belmine sont le plus conformes possible aux lo
29. rticles r vis s visent rendre encore plus s curitaire l quipement t l command ayant entra n des accidents graves ou mortels sous terre D autres articles rendent quivalentes les formations modulaires en sant et en s curit des travailleurs miniers ontariens Common Core et qu b cois FMTM sauf en ce qui concerne la connaissance de la r glementation qu b coise que toute personne doit obliga toirement acqu rir avant de travailler dans le sous sol qu b cois Une seconde s rie de 16 articles soit un nouveau et 15 modifi s est actuellement sur la table dessin du Comit permanent de r vision r glementaire Les principaux changements Un largissement de la d finition de mine Une mine nest pas juste un site d extraction explique Gilles Gagnon Les ateliers et l usine d extraction parfois loign s du site de plusieurs dizaines de kilom tres en font galement partie ainsi que les ouvrages qui les relient La nouvelle d finition collera davantage a celle de la Loi des mines du minist re des Ressources naturelles et de la Faune du Qu bec SALLES DE REFUGE Les nouvelles salles de refuge dans les mines devront tre plus rapproch es des lieux de travail Au lieu de 20 minutes de marche entre les deux il devra y en avoir 15 au maximum et ils ne devront pas tre distants de plus d un kilom tre Ces salles devront tre munies d un sas l entr e Dans c
30. s qui peuvent comporter un risque on est alors en mesure de conna tre d s le d part les pr cautions prendre QUESTION 2 EST CE QUE J Al TOUT CE OU IL FAUT POUR BIEN LE FAIRE Soyons honn tes qui d entre nous na jamais arrach une vis avec les oreilles d un marteau parce que nous n avions pas le bon tournevis port e de main La nature humaine est ainsi faite lorsque nous n avons pas ce qu il faut sous la main nous pr f rons nous d brouiller avec les moyens du bord plut t que de faire un d tour pour aller chercher les outils ad quats On se dit quon nen a que pour quelques secondes Pourtant les accidents eux ne mettent qu une fraction de seconde survenir Un comportement prudent consiste donc se faire une liste de tout ce dont on aura besoin et de v rifier si on a bien tout ce qu il faut avant de commencer les outils les quipements le mat riel et ainsi de suite Bien s r sur cette liste on noubliera pas d inclure les quipements de protection individuelle Simple n est ce pas Les deux autres questions le sont tout autant C est ce que nous verrons dans la prochaine chronique MICHEL P RUSSE MICHEL P RUSSE est actif dans le domaine de la sant et de la s curit du travail depuis plus de 34 ans Depuis 2008 il occupe le poste de professeur agr g au D partement de management de la Facult d administration l Universit de Sherbrooke Aupara
31. vant il a enseign l Universit Laval Qu bec Il a uvr notamment comme consultant et associ s nior de la firme Pr vention P russe Fortin et Associ s inc Il a t directeur corporatif de la s curit pour Noranda et directeur en sant s curit et environnement Am rique du Nord pour Bombardier Transport ainsi que conseiller principal pour le Groupe conseil Aon Il est l auteur seul ou en collaboration de plus de 600 communications sp cialis es et de plus de 175 publications En mai 2004 il a re u le prix Antoine Aumont de AQHSST pour l ensemble de sa carri re de communicateur Connaissez vous la Soci t d nergie explosive du Qu bec ond e en 1981 la Soci t d nergie explosive du Qu bec SEEQ regroupe les fabricants et les utilisateurs de l nergie explosive Cet organisme but non lucratif a pour mission de promouvoir la science le g nie l art et surtout la s curit dans l utilisation de l nergie explosive En font partie des entrepreneurs en forage et sautage les compagnies d explosifs les gouvernements provincial et f d ral la CSST la Commission de la construction du Qu bec CCQ et bient t la S ret du Qu bec ainsi que des consultants et des boutefeux repr sent s depuis peu par deux nouveaux membres la F d ration des travailleurs et des travailleuses du Qu bec FTQ et la Conf d ration des syndicats nationaux CSN La SEEQ re
32. y repense je suis tr s satisfait du r sultat obtenu et de l esprit d quipe qui a r gn durant le sauvetage dit celui qui a consacr pr s d une vingtaine d ann es au sauvetage minier M me tat d esprit pour Olivier Gauthier En 30 ans de sauvetage minier cest la premi re fois que je vivais un tel incident J en conserve le souvenir d avoir t utile dit cet ancien m canicien et soudeur la mine Bousquet RIC WHITTOM Prix innovation en sant et s curit du travail e concours Prix innovation en sant et s curit du travail tenu dans les diff rentes r gions du Qu bec permet aux travailleurs et aux employeurs de faire conna tre les initiatives qu ils ont prises afin d liminer les dangers pr sents dans leur milieu de travail Il peut s agir de moyens de pr vention novateurs de l adaptation d un quipement ou de l adoption de m thodes de travail s curitaires Nous vous pr sentons les trois laur ats et les finalistes du Prix innovation en sant et s curit du travail de 2008 pour le secteur minier lamgold Corporation Mine G ant Dormant Mines Amos 110 travailleurs F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTO Syndicat des M tallos section locale 4796 Probl me r soudre On doit broyer s parer et broyer de nouveau les chantillons de minerai qui sont envoy s au laboratoire pour fins d analyse Au cours de ces tapes on utilise un pulv r
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