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Rentabilité financière de la production du chou - Agritrop

1. ic UNIVERSITE D ABOMEY CALAVI R UAC S qs qh amp FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES y E FSA amp ro e Fe DEPARTEMENT D ECONOMIE DE SOCIO ANTHROPOLOGIE ET DE ps COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL R DESAC p Rentabilit financi re de la production du chou pomm Brassica oleracea et du piment Capsicum frutescens sous filet anti insectes dans les d partements Mono et Couffo Pour l obtention du Dipl me d Ing nieur Agronome amp eee c OPTION Economie Socio Anthropologie et Communication p pour le d veloppement rural R FU 2 2 FU amp Pr sent e par R p Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Ri p Le 19 D cembre 2011 p a amp i R Superviseur Dr Ir Barth lemy HONFOGA Hs a i ro Composition du Jury ou o S R Pr sident Dr Ir Anselme ADEGBIDI po we E Rapporteur Dr Ir Barth lemy HONFOGA 4 ro p Examinateur Dr Ir Sylvain KPENA VOUN R e ou Examinateur Dr Ir Bernard HOUNMENOU ou g 7 E Ri pi UNIVERSITY OF ABOMEY CALAVI UAC FACULTY OF AGRONOMY SCIENCES y S FSA Ri p DEPARTEMENT OF ECONOMY SOCIO ANTHROPOLOGY AND p COMMUNICATION FOR THE RURAL DEVELOPMENT i R DESAC Financial profitability of the production of cabbage Brassica oleracea and pepper Capsicum frutescens under agro net in the departments and Mono Couffo Submitted to the requirement of Agricultural E
2. 16 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 2 1 5 La rentabilit Le dictionnaire conomique la d finit comme la capacit d un capital plac ou investi procurer des revenus exprim s en termes financiers Pour survivre de fa on durable une entreprise doit optimiser ses facteurs de production et en tirer des exc dents et des avantages La rentabilit est la premi re condition n cessaire mais non suffisante de sa survie La notion de rentabilit para t en premi re analyse tr s simple le capital g n re un profit et donc le rapport entre le capital et le profit se traduit par un taux de rentabilit Elle traduit donc le rapport entre le revenu obtenu ou pr vu et les ressources employ es pour l obtenir La notion s applique notamment aux entreprises mais aussi tout autre investissement La rentabilit repr sente alors l valuation de la performance de ressources investies par des investisseurs FAO 2005 Cependant la d cision au sujet de l utilisation d une nouvelle technologie d pend de son avantage en termes de rapport b n fice co t Il s en suit que la mesure de l impact d une technologie am lior e sur la rentabilit d une entreprise adoptante est un crit re important pour pr
3. tude La deuxi me tait de rencontrer les producteurs et d autres personnes ressources pour des discussions en vue d un choix judicieux des variables et indicateurs de mesures et d un meilleur chantillonnage pour la r ussite de l tude Ainsi au cours de cette phase des mara chers de Lokossa Com et Grand Popo ont t visit s Ces communes s lectionn es sont celles dans lesquelles le filet est en pr vulgarisation Des entretiens semi structur s individuels et de groupe l aide d un guide d entretien pr tabli ont t r alis s dans ces communes Les informations renseign es partir du guide d entretien utilis concernent principalement le d roulement des activit s du maraichage les contraintes li es la production mara ch re les m thodes de lutte utilis es les connaissances des maraichers du filet anti insectes et de l utilisation qu ils en font les contraintes li es cette utilisation Cette phase nous a permis de mieux r orienter les objectifs de recherche d affiner les hypoth ses d am liorer le questionnaire et de retenir les zones d tude 3 1 3 La phase d enqu te fine C est la phase d enqu te proprement dite L objectif est de collecter les donn es au niveau des unit s d enqu te que constituent les maraichers s lectionn s Les m thodes utilis es regroupent les entretiens structur s avec comme outil principal le questionnaire les entretiens semi struc
4. 000e 94 8 3 CONCIUSION partielle esre amenant a ME a ia eee de aan 96 8 4 Analyse de sensibilit de l utilisation du filet anti insectes 97 8 5 Synth se g n rale carrai a A E instant derriere rien rire tas 102 CONCLUSION GENERALE CTVC GESTON S nant a E A A ss 104 CONCLUSION GENERALE en SR A i audited 105 SUGGES THONS near nn en te dns nd ann nantaise ci eas 107 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES tn hein ei 109 FABLE DES MATI RES poini unini n a A ata hd edie adele een RER 114 PRIS tie nn le NA On nn Rete doa seul vena E E ne at 117 xiii Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo L agriculture urbaine et p riurbaine constitue l une des pr occupations majeures en Afrique subsaharienne compte tenu de la croissance d mographique Selon Olanrewaju et al 2004 en Afrique tropicale la croissance rapide de la population urbaine pose la question de l approvisionnement alimentaire des villes D s lors l agriculture urbaine et p riurbaine se pr sente comme une option qui tente de r pondre au probl me de l am lioration de l ins curit alimentaire des citadins face la faiblesse des performances des syst mes de production rurale Tinker 1998 cit par Hounpkonou 2003 Les cultures mara ch res deviennent un
5. Le syst me de production est l outil de base qui permet de d crire l exploitation agricole et d en comprendre le fonctionnement Ad gbidi 1994 Ad gbidi op cit d finit le syst me de production comme un ensemble organis et combin de sous syst mes de cultures d levage et des ressources en terre en moyens de production et en force de travail permettant la mise en uvre de ces sous syst mes Pour Dufumier 1996 l chelle de l exploitation agricole le syst me de production peut tre d fini comme la combinaison dans le temps et dans l espace des ressources disponibles et des productions elles m mes v g tales et animales Selon Dixon et Gulliver 2001 cit s par Simeni Tchuinte 2005 les analyses des syst mes de production peuvent permettre de d terminer les priorit s r gionales en mati re d investissement rural et de recherche contribuer identifier et diffuser les meilleures pratiques dans un syst me de production et surveiller leur impact Ces applications int resseront probablement le secteur priv et les autres utilisateurs non gouvernementaux Etant donn l objectif de cette tude s int ressant aux cultures mara ch res le syst me de production dans notre cas sera assimil au sous syst me de cultures mara ch res La d finition de C Reboul op cit se rapproche plus du sens donn au syst me de production dans ce travail 2 1 2 Maraichage Etymologiquement le
6. ce niveau sur l valuation de la quantit de main d uvre et de la superficie emblav e Les quantit s physiques des autres intrants consid r s pour les calculs sont celles directement obtenues aupr s des producteurs suivant l itin raire technique extrapol es l hectare 33 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Estimation de la quantit de main d uvre Deux types de main d uvre sont utilis s la main d uvre familiale et la main d uvre salari e temporaire De fa on g n rale le travail a t quantifi en heures puis converti en homme jour partir de la m thode de conversion labor e par Norman 1973 Pour chaque op ration culturale les quantit s de main d uvre ont t estim es gr ce au questionnaire La fiche d enqu te utilis e cet effet a permis d avoir le nombre de personnes et la dur e de travail par op ration culturale Pour la d termination de la dur e de travail r alis e l effectif total des travailleurs a t calcul pour chaque type de main d uvre L effectif total ET des travailleurs en quivalent homme est donn par la formule suivante ET nombre d hommes 0 75 nombre de femmes 0 5 nombre d enfants de 6 12 ans Pour la
7. la complexit la divisibilit et la transparence La pertinence est l avantage relatif de l innovation par rapport aux pratiques traditionnelles de l individu Elle est per ue par l adoptant comme tant le niveau de profit qu il pourra tirer d une innovation L individu estime en terme conomique le gain suppl mentaire qu il pourrait avoir en laissant de cot ses pratiques traditionnelles pour adopter l innovation Mais le gain en question n est pas toujours en terme conomique Il peut galement s agir d un prestige social d une mode ou d une satisfaction quelconque Cette attitude conduit le paysan se demander si l innovation apport e permet de mieux atteindre ses objectifs et moindre co t qu auparavant La pertinence s exprime habituellement donc en termes de profit conomique quoique les paysans pratiquant une agriculture de subsistance accordent beaucoup plus d importance l vitement des risques c est dire que l on comparera les avantages en cas de r ussite aux inconv nients en cas d chec Deux l ments sont donc retenir dans cette comparaison savoir les valeurs attendues et la probabilit que ces valeurs positives ou n gatives se produisent En cons quence il se peut qu une solution tr s positive et dont la probabilit de r ussite est relativement grande ne soit pas prise en consid ration si les effets n gatifs pr visibles en cas d chec sont particuli rement grav
8. engagent aucun co t pour cette rubrique parce qu ils ne disposent pas de motopompe Le test t de Student r v le qu il y a une diff rence significative entre le co t enregistr au niveau du syst me intensif 290 000 89 600FCFA et celui du syst me semi intensif 175 150 32FCFA L explication qui en d coulerait est que dans le premier syst me les producteurs n utilisent que les motopompes pour l arrosage Tandis que dans le second syst me l utilisation des motopompes n est pas exclusive comme dans le groupe pr c dent L arrosage se fait aussi bien avec des quipements modernes que traditionnels Ce mixage contribuerait r duire les frais d acquisition de l nergie pour les producteurs du syst me semi intensif L analyse du tableau 10 r v le l absence de l utilisation de la main d uvre salari e pour le syst me de production extensif Les co ts de la main d uvre sont plus importants 73 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo dans le syst me intensif 412 536 98 36 153 44FCFA que dans le syst me semi intensif 113 448 3 10 709 62FCFA Le test t de comparaison est significatif au seuil de 1 et confirme la diff rence observ e pour la main d uvre au niveau de ces deux syst
9. tude 4 1 1 Situation g ographique Les d partements du Mono et du Couffo sont situ s au Sud Ouest de la R publique du B nin Ils sont compris entre 6 15 et 7 30 de latitude Nord et 1 35 et 2 10 de longitude Est et sont limit s au Nord par le d partement du Zou au Sud par une frange c ti re d environ 40 km sur l oc an Atlantique l Est par la vall e du Couffo le lac Ah m et le chenal Aho qui les s pare des d partements de Atlantique et du Littoral a l Ouest par la R publique du Togo avec une fronti re naturelle qui est le fleuve Mono sur une longueur de 120 Km Le d partement du Mono est compos de six 06 communes a savoir Athi m Hou yogb Bopa Com Grand Popo et Lokossa Quant au d partement du Couffo il regroupe les communes d Aplahou Djakotomey Klou kanm Toviklin Lalo et Dogbo Pour l ensemble des deux d partements les communes sont subdivis es en 85 arrondissements et 661 villages et quartiers de ville Lokossa demeure le Chef lieu des deux d partements en attendant le choix du chef lieu du d partement du Couffo 4 1 2 Pr sentation physique Les d partements du Mono et du Couffo couvrent une superficie totale de 4 009 km soit 3 6 de la superficie totale du B nin Relief climat et r seau hydrographique Le relief de ces deux d partements est compos de cinq 05 grands ensembles savoir le plateau de Lonkly le plateau de terre de barre
10. 0 000 Marge brute H Revenu brut 3 576 617 14 3 196 595 06 2 616 194 87 d exploitation A G 156 768 14 414 982 02 171 369 78 F marge brute 8 17 Signification 0 045 Co ts fixes I Amortissement 275 340 55 186 812 9 81 272 13 83 455 67 78 200 8 3 130 72 F co ts fixes 0 69 Signification 0 561 Marge nette J Revenu net 3 301 276 59 3 009 782 16 2 534 922 74 d exploitation H I 73 312 47 336 781 22 168 239 06 F marge nette 9 1 Signification 0 009 K Co ts totaux de 2 104 291 62 1 621 611 97 716 653 42 production G I 795 918 6 743 441 68 358 201 99 F co ts totaux de production 15 66 Signification 0 000 L Ratio b n fice co ts 157 1 86 3 54 J K Les valeurs marqu es de sont les carts standard Les moyennes portant les m mes lettres en exposant ne sont pas statistiquement diff rentes selon Student Newman keuls Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 L analyse du tableau n 12 r v le qu au sein du syst me de production intensif les d penses sont lev es pour la main d uvre l engrais et les semences Notons que les diff rences au niveau des co ts de semences pour les trois syst mes ne sont pas significatives Ce qui pourrait s expliquer par le fait que les semences de chou ne sont pas produites 77 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection
11. 15 V lo Moto Auto Il Il II III III O ttt ttt 16 Radio radio cassette Il Il II 111 Ltt ttt Ltt td 17 Ordinateur II Il Il III kk Pie EEE SECTION 08 AGRICULTURE 8 1 Exploitation but agricole Q71 Q72 Q73 Q74 Q75 Q76 Q77 Q78 Q79 Q80 Q81 Q82 Q83 Quelle est la Comment avez Qui a travaill Quel est le Combien Combien Combien avez Combien Quelle est la Disposiez Quelle est la Quelle tait Etes vous superficie totale de vous acquis ces principalement nombre total avez vous avez vous vous pay pour avez vous valeur totale vous des valeur totale de satisfait des terre exploit e en terres sur ces de personnes pay pour la pay pour l achat des pay pour des autres quipements ces a interventions des ha par les membres 1 achat exploitations qui travaille main d uvre l achat des pesticides au l achat des charges au pour cette quipements Pr incipale structures de votre m nage y 2 location au cours des 12 habituellement au cours des semences au cours des 12 engrais au cours des 12 activit au co t de source de sp cialis es du compris les terres en 3 pr t gratuit derniers mois dans ces 12 derniers cours des 12 derniers mois cours des 12 derniers remplacement financement AEP jach re au cours 4 d exploitations mois derniers derniers mois 1 Oui d
12. En effet c est dans ces diff rentes zones que l innovation a t introduite ou est en cours d introduction Le constat est que les d partements du Mono et du Couffo sont les plus repr sent s Les maraichers de ces d partements ont donc t retenus De plus ces localit s sont dans la phase de pr vulgarisation du filet et offrent d un point de vue num rique assez de producteurs qui connaissent la technologie 3 2 2 Choix des sp culations Une analyse comparative des statistiques du CeRPA Mono Couffo 2010 2011 montre la pr dominance en superficie emblav e de la tomate 44 56 du piment 30 19 et des l gumes feuilles 16 33 Ainsi la tomate le piment et les l gumes feuilles locales font partie des principales sp culations enregistr es dans ces zones Il faut souligner que plusieurs 31 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo tudes Singbo et al 2004 Ad gbola et al 2004 Fanou 2008 Padonou 2008 ont d ja abord la rentabilit financi re et conomique de la tomate dans divers syst mes de production Le piment occupe la deuxi me place et peu de travaux se sont int ress s lui Selon les travaux de Koukponou et al 2010 au niveau de la production de semences locales le pime
13. F marge brute 2 34 Signification 0 001 Co ts fixes I Amortissement 280 632 65 179 5 172 005 14 083 18 65 724 05 11 198 5 F co ts fixes 5 07 Signification 0 032 Marge nette J Revenu net 2 416 129 12 1 380 571 81 804 902 26 d exploitation H I 452 446 64 818 896 5 47 490 95 F marge nette 6 22 Signification 0 000 K Co ts totaux de 1 293 187 23 709 978 19 169 855 86 production G I 263 219 4 91 325 22 35 679 01 F coats totaux de production 12 25 Signification 0 008 L Ratio b n fice co ts Meme 1 94 4 74 J K Les valeurs marqu es de sont les carts standard Les moyennes portant les m mes lettres en exposant ne sont pas statistiquement diff rentes selon Student Newman keuls Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 72 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo e Analyse des co ts variables de production Le ratio F est significatif 1 pour les co ts variables de production Ce qui t moigne d une diff rence significative des moyennes des co ts variables de production pour les diff rents syst mes De fa on empirique les d penses en semences montrent des co ts plus lev s pour le syst me intensif 39 325 81 11 602 13FCFA On serait a
14. chantillon ils sont tr s jeunes en moyenne 27 6 ans par rapport aux producteurs des deux syst mes pr c dents Sans doute en raison de leur jeune ge ils disposent de 68 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo ressources limit es Leur mode de faire valoir est essentiellement la location ou le m tayage Ils emblavent de petites superficies en moyenne 0 99 0 87 ha Par rapport aux maraichers des deux groupes pr c dents la taille de leur m nage est plus petite en moyenne 5 4 personnes Ils utilisent essentiellement la main d uvre familiale Les co ts engag s pour la main d ceuvre s l vent en moyenne 118 000FCFA Avec un cart type de 90 380FCFA ces charges sont m mes absentes chez certains producteurs de ce groupe En comparaison aux producteurs des autres syst mes ils d pensent moins pour les semences en moyenne 43 751 06 21 407FCFA les engrais 59 000 37550FCFA en moyenne et les pesticides 38 112 37 8 642FCFA La moyenne de quatre 04 ann es d exp rience 3 ans leur permet de travailler g n ralement seul sur leurs champs comme le d montre le nombre d actifs travaillant sur les champs de ce groupe de maraichers en moyenne 1 L tude tant bas e sur les cultures de chou
15. installation and daily maintenance The sensitivity analysis reveals that with a 50 reduction in cost of labor associated with the use of anti insect net the technology will be financially viable for the production of two cultures but especially for cabbage It should be noted that with this scenario the labor productivity is improved in any system for any speculation Finally the study makes suggestions with emphasis on how to use technology It should therefore review the technical route of this tool and take into account technical and economic constraints associated with its use to allow the rapid and widespread dissemination Keywords anti insects net production system private profitability cabbage pepper viii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS APRETECTRA Association des CeRPA CIRAD CRA A CRM MC DPP ESAC FAFA FAO FSA IITA INRAB IRD MAEP MAP ONG PADAP PAPA PEDUNE PCM Pm PRSAR SCRP UAC Personnes REnovatrices des TEChnologies TRAditionnelles Centre R gional pour la Promotion Agricole Centre de coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement Centre R gional Agricole d Agonkanmey Conseil R gional des Maraichers du Mono Couffo Direction de la Programmation et de la Prospective Economie Socio Anthropologie et Communication Facilit d Appui aux Fili res Agricoles Food and Agriculture Organisation Organisation des Nations Unies pour P Agriculture et l Alimen
16. la grande d pression de la Lama les zones de moyenne et de basse vall e et la zone du littoral Le climat de type sub quatorial est caract ris par la succession annuelle de quatre 4 saisons deux saisons s ches et deux saisons pluvieuses en alternance e Grande saison pluvieuse mars juillet e Petite saison s che juillet ao t e Petite saison pluvieuse ao t novembre 41 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo e Grande saison s che novembre mars Pr cisons que ce calendrier subit des perturbations en raison des changements climatiques La pluviom trie varie entre 1 160 mm au nord et 850 mm au sud Le r seau hydrographique comprend le fleuve Mono et ses affluents la lagune de Grand Popo le Couffo et le lac Ah m communiquant avec l oc an par le chenal Aho Sols et v g tations Selon leur localisation et leurs caract ristiques physico chimiques cinq 5 types de sol se distinguent dans le Mono Couffo les sols ferrugineux tropicaux sur socle cristallin sont localis s surtout dans le Nord du d partement D une superficie de 57 000 hectares ces sols sont tr s peu favorables a l agriculture 4 cause de leur propri t physico chimiques leur texture limono sableux leur capacit de r
17. netens 46 4 2 2 Description et mise en place du filet anti insectes 48 4 2 3 Contraintes techniques et conomiques du filet 49 el me ne nase nn an lee ed lee ne oies 51 R sultats Analyses E PEE E N REE A EE nunGue sein cos 51 CHAPITRE 5 CARACTERISATION DES ENQUETES ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION osses 52 5 1 Caract ristiques d mographiques et socio conomiques des enqu t s 52 5 1 1 Caract ristiques d mographiques des enqu t s eeeeeeeeeeeeeseeereseeseerererrerseeere 52 5 1 2 Caract ristiques socio conomiques des engu t s ce eeeeeesseceseeeeeeeeneeeneeees 53 5 2 Caract ristiques des syst mes de production 55 RS A nr a 55 9 2 2 Laman VIE en nee a ce 57 5 2 3 Le capital ecane a cmc Gennes end a E A S 58 115 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 5 2 4 L eau dans le maraicha ge cee tenues 61 CHAPITRE 6 TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERS ssssssssssresssrsrrressss 63 6 1 Inventaire et Classification cccccsscce tsseccecsescecssaacces sassieeontsdeenesdececerebsedeseeadsdeeartacdecanoudaedscoszedebes 66 6 2 Caract risation des syst mes de production 67 6 3 CONCIUSION parti le ssnin este iris dt idee
18. productivit du capital n est am lior e avec cette technologie que pour la production du chou dans les syst mes semi intensif et intensif L emploi du filet exige des co ts additionnels Le poste de d penses le plus important dans l usage de cet quipement est la main d ceuvre En effet l utilisation du filet anti insectes demande des co ts additionnels en main d uvre pour sa mise en place et son entretien quotidien L analyse de sensibilit r v le qu avec une r duction de 50 des co ts de main d ceuvre li s l utilisation du filet anti insectes la technologie sera financi rement plus rentable pour la production des deux cultures mais surtout pour le chou Pr cisons qu avec ce sc nario la productivit du travail n est am lior e dans aucun syst me pour aucune sp culation Enfin l tude a fait des suggestions en mettant un accent sur le mode d emploi de la technologie Il faudrait donc revoir l itin raire technique de cet outil et prendre en compte les contraintes techniques et conomiques li s son utilisation pour permettre sa large et rapide diffusion Mots cl s filet anti insectes syst me de production rentabilit financi re chou piment vi ABSTRACT In Benin the economic and social contribution of the market gardening is limited by a number of factors among which insect attacks and diseases Such pests and diseases attack all the vegetable crops but the attacked parts
19. sentent la synth se des sc narii dans les syst mes de production intensif et semi intensif pour les cultures de piment et de chou 98 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomm Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Tableau 20 Synth se des sc narii sur les co ts en main d ceuvre pour l utilisation du filet anti insectes sur le piment Rubriques Systeme semi intensif Sans filet Avec filet Avec filet Sc nario 0 Sc nario 1 A Main d ceuvre 113 448 3 495 417 00 396 333 6 B Co ts variables 537 973 19 1 001 177 00 902 093 60 totaux C Revenu brut 1 552 576 81 1 625 150 00 1 724 233 40 d exploitation D Revenu net 1 380 571 81 1 382 650 00 1 481 733 40 d exploitation E Co ts totaux de 709 978 19 1 243 677 00 1 144 593 60 production F Ratio 1 94 1 11 1 29 b n fice co ts G Productivit 3 238 19 1 875 36 2 009 76 travail H Productivit 2 94 2 11 229 capital L Co t 84 90 118 39 108 95 production kg Source Traitement donn es enqu tes Septembre Octobre 2011 Sc nario 0 Situation r elle avec le filet Sc nario 1 R duction de 20 des co ts de la main d uvre Sc nario 2 R duction de 50 des co ts de la main d uvre Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Avec filet Sc nario 2 247 708 50 753 468 50 1872 858 50
20. 1630 358 50 995 968 50 1 64 2 211 35 2 64 94 81 Sans filet 412 536 98 1 012 555 23 2 696 761 12 2 416 129 12 1 293 187 23 1 87 4 085 92 2 86 87 16 Syst me intensif Avec filet Sc nario 0 866 234 00 1 453 606 00 2 921 094 00 2 540 762 00 1 833 938 00 1 39 2 754 66 2 38 104 80 Avec filet Sc nario 1 692 987 20 1 280 359 20 3 094 340 80 2 714 008 80 1 660 691 20 1 63 2 942 49 2 63 94 90 Avec filet Sc nario 2 433 117 00 1 020 489 00 3 354 211 00 2 973 879 00 1 400 821 00 Pale 3 224 24 99 frutescens dans les d partements Mono et Couffo Rubriques Syst me semi intensif Sans filet Avec filet Avec filet Sc nario 0 Sc nario 1 Main d ceuvre 321 225 15 502 500 00 402 000 00 Co ts variables 1 434 799 07 1 588 945 00 1 488 445 00 totaux Revenu brut 3 196 595 06 3 407 155 00 3 507 655 00 d exploitation Revenu net 3 009 782 16 3252264 00 3 352 764 00 d exploitation Co ts totaux de 1 621 611 97 1743 836 00 1 643 336 00 production Ratio 1 86 1 87 2 04 b n fice co ts Productivit 4 708 15 3 504 25 3 612 54 travail Productivit 2 86 2 87 3 04 capital Co t 87 53 87 25 82 23 production kg Source Traitement donn es enqu tes Septembre Octobre 2011 Sc nario 0 Situation r elle avec le filet Sc nario 1 R duction de 20 des co ts de la main d uvre Sc nario 2 R duction de 50 des co ts de la main d uvre L
21. 828 951 07 B C D E F 775 902 665 240 88 1 253 710 712 462 93 F co ts variables 17 887 Signification 0 000 F 23 11 Sig 0 009 Marge brute H Revenu brut 3 407 155 3 196 595 06 5 523 396 3 576 617 14 d exploitation A G 287 97 414 982 02 162 930 156 768 14 F marge brute 4 31 Signification 0 048 F 6 77 Sig 0 033 Co ts fixes I Amortissement 154 891 186 812 9 390 325 275 340 55 23 561 78 200 8 47 790 83 455 67 F co ts fixes 17 005 Signification 0 002 F 15 77 Sig 0 866 Marge nette J Revenu net 3 252 264 3 009 782 16 5 133 071 3 301 276 59 d exploitation H I 111 532 336 781 22 210 720 73 312 47 F marge nette 7 11 Signification 0 071 F 9 12 Sig 0 020 K Co ts totaux de 1 743 836 1 621 611 97 2 657 429 2 104 291 62 production G I 799 463 743 441 68 1 301 500 795 918 6 F co ts totaux de production 21 657 Sig 0 000 F 29 73 Sig 0 010 L Ratio b n fice co ts 1 87 1 86 1 93 157 J K Les valeurs marqu es de sont les carts standard Les moyennes portant les m mes lettres en exposant ne sont pas statistiquement diff rentes selon Student Newman keuls Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 86 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutes
22. E Sans niveau E Primaire E Secondaire 1er cycle E secondaire 2nd cycle Figure 6 Niveau d instruction des enqu t s Ils ont pour activit principale l agriculture Le maraichage demeure la principale activit de la majorit des enqu t s 94 75 Les activit s secondaires peuvent tre regroup es en deux cat gories les activit s para agricoles telles que la transformation des produits agricoles surtout du vin de palme en sodabi et les activit s non agricoles telles que le commerce la p che l artisanat et le transport taxi moto 35 30 25 20 15 10 uw Transformation Commerce Artisanat Transport P che Figure 7 Importance des activit s secondaires dans la zone d tude L exp rience dans le mara chage est importante dans cette tude en ce sens qu elle pourrait servir de crit res pour justifier les diff rences de marges brutes observ es au sein des diff rentes cat gories de producteurs Pour l ensemble de la zone l exp rience moyenne des producteurs est de 9ans 6 7 399 Pr cisons que l ann e d exp rience varie d une culture une autre Ainsi pour le chou elle est en moyenne de 4 ans 6 1 858 Pour le piment 54 1e S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum fru
23. Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 7 1 Rentabilit financi re des cultures dans les syst mes identifi s 7 1 1 Rentabilit financi re de la production de piment 7 1 1 1 Compte d exploitation du piment Le tableau n 10 pr sente le compte d exploitation du piment par syst me Tableau 10 Compte d exploitation du piment dans les diff rents syst mes de production F CFA Rubriques Syst me intensif Syst me semi Syst me extensif intensif Revenus A Produits bruts 3 709 316 35 2 090 550 974 758 12 715 666 04 910 221 72 83 169 96 F produits bruts 5 58 Signification 0 000 Co ts variables B Semences 39 325 81 11 602 13 26 875 73 12 605 1 11 050 80 5 765 4 C Engrais 204 272 06 175 675 34 82 765 19 51 333 2 22 330 6 13 065 11 D Pesticides 66 420 38 9 351 13 46 823 5 10 005 2 10 315 82 5 650 E Main d uvre salari e 412 536 98 113 448 3 0 36 153 44 10 709 62 F Energie 290 000 175 150 32 0 89 600 21 591 47 G Total B C D E F 1 012 555 23 537 973 19 104 131 81 198 039 9 77 242 04 24 480 51 F co ts variables de production 11 69 Signification 0 000 Marge brute H Revenu brut 2 696 761 12 1 552 576 81 870 626 31 d exploitation A G 517 626 14 832 979 68 58 689 45
24. Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 2 2 Cadre th orique Le mod le th orique sur lequel se fonde cette tude est celui de la compr hension de l conomie de l exploitation agricole familiale Il s agit essentiellement de la th orie de la production fondement de la th orie micro conomique gt La th orie conomique de la production Il s agit de concepts g n raux qui s appliquent tous les types d exploitation conomique Le mod le conomique de la production est fond sur la maximisation de la fonction de production dans le cadre des contraintes impos es par les ressources limit es en facteurs de production et par les possibilit s techniques de production L ensemble de ces contraintes est caract ris e par la fonction de production qui relie les quantit s produites aux quantit s de facteurs utilis s avec les techniques possibles Quant la fonction de production elle traduit les pr f rences du producteur Dans la version la plus commune de la th orie la fonction du producteur se r duit au seul profit d apr s l argument selon lequel seules peuvent se maintenir les entreprises qui obtiennent durablement les profits les plus lev s Ce mod le est statique il fait l hypoth se que les foncti
25. Mono et Couffo e A l endroit des promoteurs du Projet BioNetAgro Rendre le filet accessible physiquement et financi rement R duire les mailles du filet afin de contr ler les ravageurs de petites tailles Revoir litin raire technique de l outil afin d am liorer son mode d emploi pour le rendre accessible a tous les types de maraichers e AVendroit de l Etat Promouvoir l utilisation du filet chez les maraichers en subventionnant son co ts d acquisition et en contr lant l entr e des pesticides chimiques prohib s et non homologu s sur le territoire national Faciliter l acc s au cr dit aux maraichers afin de permettre Il adoption du filet D velopper la promotion des produits mara chers sains aupr s des consommateurs travers des sensibilisations sur l importance de la qualit sanitaire des produits pour la sant 108 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Ad gbidi A 1994 Cours de gestion des exploitations agricoles DESAC FSA UAC 81p Ad gbola Y P amp A G Singbo 2001 Analyse socio conomique de la fili re des biopesticides en cultures maraich res au B nin PAPA INRAB IITA Cotonou B nin 30 p Ad gbola Y P So
26. Un concept est une repr sentation mentale g n rale et abstraite d une cat gorie de ph nom nes Un m me concept peut avoir plusieurs sens d o la n cessit de bien d finir le concept utilis et le sens qui lui est donn dans l tude Daane et al 1992 Les diff rents concepts que nous aurons d finir sont syst me de production maraichage facteurs de production productivit marge brute marge nette et rentabilit 2 1 1 Le syst me de production D une mani re g n rale la production peut se d finir comme un processus de transformation de facteurs de production inputs en produits outputs Quel que soit l objectif d une unit de production il s agit travers ce processus d organiser la production de fa on efficace en tenant compte des contraintes techniques et des prix relatifs Zangr 2005 Un premier type de d finition se rapporte l exploitation agricole il est centr sur la gestion micro conomie Pour Chombart de Lauwe et Poitevin 1957 cit par Brossier 1987 le syst me de production est la combinaison des facteurs de production et des productions dans l exploitation agricole l exploitation tant d finie comme l unit dans laquelle l agriculteur pratique un syst me de production en vue d augmenter son profit Une autre conception externe l exploitation insiste sur le caract re social sur la stabilit et les changements des syst mes de prod
27. a ainsi permis d identifier dans un premier temps les aspects agronomiques de la technologie le filet pour mieux comprendre son utilisation et les adaptations locales que les producteurs en ont faites et dans un second temps les aspects conomiques non encore ou pas suffisamment explor s sur l utilisation du filet agronomique pour la protection des cultures mara ch res La revue documentaire a galement permis de mieux appr hender notre sujet de recherche d en cerner les contours de fixer les objectifs et de poser les hypoth ses nous permettant de les atteindre Pour ce faire nous avons collect les informations dans les centres de documentation et sur Internet Cette phase s est d roul e tout au long de l tude de la phase d laboration de la proposition de recherche jusqu la r daction compl te de la th se 29 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 3 1 2 La phase exploratoire Apr s avoir d fini les objectifs de ce travail de recherche sur la base de la documentation une phase exploratoire de recherche s est impos e nous essentiellement pour deux grandes raisons La premi re tait de recueillir des informations d ordre g n ral sur le terrain afin de v rifier la faisabilit de l
28. afin de voir l impact qu il aurait si les producteurs l avait acquis par leurs propres moyens gt Syst me intensif Les explications du syst me semi intensif restent valables pour le syst me intensif La diff rence se situe dans le niveau d intensit de l utilisation des intrants qui est forte dans ce cas Les co ts totaux variables avec l utilisation du filet sont plus importants 1 453 606 397 208FCFA que ceux enregistr s dans les pratiques habituelles des producteurs de ce syst me 1 012 555 23 198 039 9FCFA Pour l utilisation de cet outil le poste de d penses le plus important est la main d uvre 866 234 179 408FCFA soit 59 59 des co ts variables Les co ts de pesticides 26 913 11 550FCFA sont relativement faibles par rapport aux habitudes des producteurs 66 420 38 9 351 13FCFA Les co ts totaux de production suivent aussi le m me ordre que les co ts variables lorsqu on compare les valeurs 83 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo de la nouvelle technologie 1 833 938 430 328FCFA celles des pratiques habituelles 1 293 187 23 263 219 4FCFA L utilisation du filet anti insectes pour la production du piment n cessite donc des co ts importants Toutefois elle permet de r dui
29. and the damages vary depending on the vegetables The use of chemical pesticides remains the main pest control option adopted by market gardeners despite their level of awareness of the risks incurred Some good behaviours in favour of innovations which would reduce the risks and dangers on the health of market gardeners and consumers are however developed by researchers One among them is the use of the agro net as a means of physical protection against pests After several trials in station this innovation is being introduced into farmers fields This study conducted in Mono and Couffo departments was therefore interested by the financial viability of this technology on cabbage and pepper crops grown by market gardeners of the study area It mainly aims at checking through a profitability analysis if the use of the net in market gardening production presents a financial advantage higher than the typical phytosanitary protection Specifically it aims at i making a typology of the market gardening production systems identified ii assessing the financial profitability of the various production systems obtained and comparing them with the profitability of the use of anti insects net and iii analyzing the sensitivity of the cost of using the technology in the identified production systems The data are collected by the means of a structured questionnaire submitted to 205 farmers chosen according to random and stratified sample The main analys
30. au seuil de 1 significatif au seuil de 5 non significatif au seuil de 10 Source Traitement donn es d enqu te Septembre Octobre 2011 Les variables les plus significatives au seuil de 1 sont la superficie emblav e par le producteur au cours de la campagne pr c dente 2010 le nombre d actifs agricoles les co ts de la main d uvre et les co ts des semences engrais et pesticides Ces crit res sont donc les plus discriminants issus de l analyse Il ressort que les variables taille du m nage et ge du producteur expliquent tr s peu les diff rences au sein des enqu t s Ces variables ne constituent donc pas des l ments de diff renciation majeurs au sein de l chantillon Les crit res non discriminants tant cart s 1l s agit de faire une analyse multivari e de type ACP Analyse en Composantes Principales Une Analyse en Composante Principale ACP et une classification par Nu es dynamiques K Means Cluster Analysis ont t effectu es sur l ensemble des variables pour identifier les syst mes de production et les caract ristiques qui expliquent le mieux les variations observ es Les tableaux 4 et 5 r sument les r sultats de l ACP 64 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo T
31. chercheur du Cirad int gr dans une quipe de l IRD Cotonou B nin Ce dernier a d cid d adapter le concept de la moustiquaire de lit la protection des cultures maraich res au B nin Cette nouvelle technique de protection des cultures mara ch res a t d velopp e par une ONG b ninoise nomm e APRETECTRA Celle ci avait pour t che de pr vulgariser l innovation en collaboration avec les Conseils R gionaux des Maraichers L utilisation du filet anti insectes en station a commenc en 2005 La premi re tentative de son introduction sur le terrain s est faite travers le Projet d Appui au D veloppement du Maraichage PADMA dans la commune de Ouidah Ce projet visait asseoir un syst me efficace et efficient de production mara ch re respectueux de l environnement en appuyant la formation l installation financi re et mat rielle la mise en r seau des actifs form s de deux villages t moins Agbanzinkpota dans l Arrondissement d Avl k t et de Toligb dans l Arrondissement de Houakp Daho Financ par le Fonds Social de D veloppement de l Ambassade de France sous le n 2002 23 BEN 24 DR 01 01 il a t ex cut par ONG APRETECTRA qui a d marr les activit s en juillet 2007 L introduction de la technologie s est faite travers des formations aux producteurs Soulignons que ce premier pas n a pas connu un grand succ s La commune de Ouidah a donc t la premi re abriter l utili
32. conomique ou financier figurant sur tout questionnaire d enqu te statistique ne peuvent en aucun cas tre utilis s des fins de contr le ou de r pression conomique Heure de d marrage de l enqu te h This work is made possible by the generous support of the American people through the United States Agency for International Development USAID under Award No EPP A 00 09 00004 The contents are the responsibility of Horticulture CRSP project BioNetAgro investigators and do not necessarily reflect the views of USAID or the United States Government Septembre 2011 SECTION 00 RENSEIGNEMENTS GENERAUX A RENSEIGNEMENTS SUR LE MENAGE DEPARTEMENT 1 Atlantique 2 Couffo 3 Littoral 4 Mono 5 Ou m ARRONDISSEMENT COMMUNE ACTUELILE en 2010 Q9 VILLAGE QUARTIER STRATE DE RESIDENCE 1 Strate urbaine 2 Strate semi urbaine 3 Strate rurale NOM DU CHEF DE MENAGE Q11 NOMBRE DE PERSONNES DANS LE MENAGE y compris les visiteurs fa a Q12 RELIGION DU CHEF DE MENAGE 1 Catholique 5 Animiste 2 Protestant e 6 Autre religion pr ciser c cccccsccecscscsceeescsceees 3 Autre Chr tien ne 7 Pas de religion 4 Musulman e B RENSEIGNEMENTS SUR LA COLLECTE NUMERO DE LA VAGUE ENQUETEUR CONTROLEUR SUPERVISEUR GROUPE SOCIO CULTURELLE RESULTAT DE LA COLLECTE 1 Enqu te compl te Toutes les sections 3 Enqu te
33. culture Au niveau de certains intrants par syst me les carts entre les valeurs sont importants Ils requi rent donc notre attention Les diff rences sont significatives au niveau des co ts en pesticides dans les deux syst mes de production Les co ts importants sont enregistr s dans les pratiques habituelles des producteurs soit 113 080 41 71 964 53FCFA ha contre 93 696 62 048 FCFA ha pour l utilisation du filet dans le syst me semi intensif et 204 600 86 800 FCFA ha contre 105 299 83 025FCFA ha pour l utilisation du filet dans le syst me intensif Ces carts pourraient s expliquer par le fait qu en raison de la nature sensible aux parasites du chou les producteurs font beaucoup de traitements Une tude r alis e par l IRD en collaboration avec VINRAB sur l utilisation de filets anti insectes a r v l que le nombre de Plutella xylostella d Hellula undalis d nombr s sous culture de chou couvert de filet anti insectes est significativement r duit Martin et al 2005 et Martin et al 2006 Les r sultats du compte d exploitation confirment donc ce r sultat de l IRD par les co ts r duits en achat de pesticides observ s au niveau de l utilisation du filet anti insectes Cette technologie r duirait donc les quantit s de pesticides utilis s pour la production du chou Par ailleurs ces chiffres prouvent que l utilisation du filet anti insectes n exclut pas le recours aux pesticides Les co ts enregis
34. d uvre 591 33 426 34 225 96 Hj ha Rendement Kg ha 14 837 27 862 66 8 362 2 640 88 3 899 03 332 68 Productivit du travail 4 085 92 3 238 19 3 562 14 Fcfa Hj F Productivit du travail 13 61 Signification 0 039 Productivit du capital 2 86 2 94 5 74 investi F Productivit du capital investi 5 07 Signification 0 000 Co t de production par 87 16 84 9 43 56 kg Fcfa kg F Co t de production par kg 6 8 Signification 0 000 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 91 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Les r sultats consign s dans le tableau n 16 donnent pour la productivit du travail les valeurs respectives de 4085 92FCFA 3238 19FCFA et 3562 14FCFA par homme jour pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif La diff rence entre ces valeurs tant significative au seuil de 5 la productivit du travail est donc plus lev e dans le syst me intensif On d duit donc que ce syst me offre une meilleure r mun ration journali re du travail La productivit du travail du syst me extensif occupe la deuxi me place et vient enfin celle du syst me semi intensif Les productivit s du capital calcul es et pr sent es au tableau n 16 donnent r
35. d Ing nieur Agronome la Facult des Sciences Agronomiques FSA et d autre part dans le volet socio conomique du projet BioNetAgro De fa on sp cifique cette tude se propose d appr hender le surplus financier que g n rent les syst mes de culture sous filet et de le comparer celui des syst mes sous protection phytosanitaire en vue d une adoption potentielle de la technologie par les mara chers au Sud B nin en g n ral et ceux des d partements Mono Couffo en particulier Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 1 PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE 1 1 Contexte L adoption d une innovation est une d cision permettant la pleine utilisation d une id e nouvelle comme seule voie favorable pour r soudre un probl me Rogers 1983 Cette d finition montre que l adoption est cons cutive une prise de d cision mais elle n indique pas le si ge de ce processus de prise de d cision Ainsi selon Van Den Ban et al 1984 l adoption est un processus mental qui commence depuis le premier contact de l individu avec l innovation jusqu l tape de rejet ou d acceptation Une innovation pour tre adopt e doit avoir cinq caract ristiques la pertinence la compatibilit
36. d am liorer l efficacit des programmes de lutte biologique Murphy et Ferguson 2000 cit s par J Martin 2007 Des propos recueillis aupr s de producteurs qu b cois r v lent que leurs essais avec les filets anti insectes ont t concluants diminution de l utilisation de pesticides ainsi qu une meilleure qualit des fruits et des l gumes J Martin 2007 Cette technique culturale innovante pour le maraichage au B nin vise donc limiter l usage inconsid r des pesticides La production maraich re sous cette technologie am lior e est elle en r alit rentable pour les producteurs Quel est en terme quantitatif l avantage qu offre l utilisation des filets pour la protection des cultures horticoles par rapport aux m thodes classiques Telles sont les pr occupations essentielles de cette tude portant sur la rentabilit financi re de la production des cultures de chou et de piment sous filet anti insectes dans les d partements Mono et Couffo Elle ambitionne de faire une valuation ex ante de l efficacit conomique de l utilisation du filet en vue de sa g n ralisation aupr s des maraichers du Sud B nin Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 1 3 Objectifs et hypoth ses 1 3 1 Objectifs d
37. d finition du Larousse 2002 plut t g n raliste du concept de maraichage est loin de prendre en compte les sp cificit s de cette activit dans le contexte africain en g n ral et b ninois en particulier D autres d finitions alternatives ont t propos es par diff rents auteurs pour combler ce vide Selon Gonroudobou 1984 le maraichage est une activit complexe qui se caract rise par la mise en valeur de superficies r duites et par la production d une multitude de sp culations Il s agit alors d une production intensive et continue Une s rie d op rations le labour et le dressage des planches le repiquage arrosage la r colte la vente etc occupe la journ e du maraicher Cette d finition parait plus explicite sur ce qu est le maraichage dans le contexte b ninois Cependant en identifiant le maraichage une activit continue elle s est born e au syst me moderne occultant ainsi une bonne partie des exploitations en l occurrence les syst mes de d crue La production maraich re de d crue est une composante non moins importante du maraichage au Sud B nin qui est d ailleurs assez fournie en bas fonds exploitables p riodiquement Pour tenir compte de la grande variabilit que pr sente le maraichage dans le contexte du Sud B nin le concept de maraichage sera compris ici a l instar de Tiamiyou 2002 comme la culture intensive continue ou saisonni re de l gumes et de certains fruits
38. d une huilerie Houin Agam d une usine d eau min rale Possotom et d une usine de textile Les march s d Azov de Klou kanm de Dogbo et de Com sont les plus importants du d partement Dans ces march s sont commercialis s les produits agricoles transform s ou non transform s Les infrastructures routi res Les d partements du Mono et du Couffo sont travers s par un r seau de routes et de pistes rurales totalisant pr s de 490 km compos s de 48 km de RNIE Route National Inter Etat depuis Gu zin ou du lac Ah m jusqu Hilacondji en passant par Com 45 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 1 00 km de routes nationales primaires Com Lokossa Dogbo Tota Azov Lanta 330 km de routes secondaires lat ris es et de pistes de dessertes carrossables et environ 600 km de pistes difficilement carrossables Seule la zone des Tchi situ e entre Bopa et Tchi Ahomad gb ne comporte aucun axe de p n tration carrossable en dehors de la voie reliant cette localit Lalo par Hlassarn 4 2 Historique diffusion et description du filet anti insectes 4 2 1 Historique et diffusion du filet au B nin L id e de l utilisation du filet pour la protection physique est venue d un
39. derniers mois 5 SE S a quipement de Q2 d occupation de votre 2 Propri taire sans titre 5 Log par l Employeur codes depuis 2010 se 2 e 2 poss dez i de cet 9 3 Location vente 6 Log par un parent Ami des a j TO B L ce type au ct logement biens 1 Oui 2 3 2 5 aa pe moment de son duiPement Comment vous 1 Ramassage camion bac ordure PET poss d s 2 Non Equipement Bee 3 quipem acquisition ans 4 ecycl es suivant En milliers de Q3 d barrassez vous des 2 Jet es dans la nature 5 Autre pr ciser Sea 3 ent de ce FCFA 55 ia j ap Autre pr ciser 3 oot ordures m nag res dr Mere LE E type En euuis de Code Equipement R p Q04 Comment vous 1 Vers es dans la cour chauss e 4 Vers es dans la rivi re ruisseau 1 T l phone cellulaire __ Il Il Iil IAI AA Ltt d barrassez vous des eaux 2 Vers es dans la rigole 5 Vers e dans la nature 2 Houe us es 3 Vers es dans la fosse sceptique 6 Autre pr ciser 3 Coupe coupe 4 Daba Il Il Il III III II tt 5 Motoculteur Il 11 Il III LE EE E 6 Filet anti insectes Il II Il III III I 1 11 7 Pulv risateur Il l III Ltt ttt Ltt td 8 Brouette sur roues l II 1121 III 9 Arrosoir manuel l Il Il 111 Ltt ttt ttt 1 10 Tourniquet II Il Il III III Itt tt A 11 Motopompe Il Il Il III II Itt tt 12 Source d eau Il Il Il III III tt itt tt i 14 Groupe lectrog ne II Il II 111 III ttt tt i
40. dire ex ante ou justifier ex post l acceptation de cette technologie par les adoptants potentiels L valuation de la rentabilit d une technologie peut tre approch e deux niveaux d observation celui de l exploitation agricole rentabilit financi re et celui de la collectivit rentabilit conomique Du point de vue du paysan individuel ou de l exploitation agricole l analyse de la rentabilit faite est de nature financi re L analyse financi re utilise les prix directement pay s ou re us par le producteur Cette analyse permet de d terminer le profit r el du paysan en vue d appr cier la comp titivit de son activit En ce qui concerne la collectivit l analyse de la rentabilit est essentiellement conomique Elle utilise des prix et des co ts qui refl tent les objectifs les ressources et les contraintes de la soci t enti re Elle illustre une situation id ale de l conomie internationale o tout fonctionne normalement Contrairement l analyse financi re l analyse conomique prend en compte les effets exerc s par des d cisions de politique g n rale sur des individus l environnement et l conomie de la localit et aussi les effets secondaires et indirects des investissements Dans le cadre de cette tude c est la rentabilit financi re qui sera valu e parce que la d cision d adopter ou non une innovation se fait au niveau individuel 17 Lauriane S nad
41. explicit es Il s agit de la marge brute et de la marge nette La marge brute se d finit comme la valeur de la production par hectare ou t te de b tail moins les cofits de facteurs de production variables par hectare ou t te de b tail Autrement dit c est le chiffre d affaires diminu des charges directes et variables Elle est un indicateur utilis par l Union Europ enne pour d terminer la rentabilit des exploitations agricoles des diff rents pays Par exemple pour un commer ant c est le prix de vente d une marchandise vendue en l tat moins son prix d achat Cette marge brute peut varier suite une modification du tarif de vente des remises octroy es ou des conditions du fournisseur La marge nette correspond la valeur de la production moins l ensemble des co ts de production Elle repr sente la marge brute de laquelle on enl ve les charges fixes C est donc le profit r alis La marge nette peut tre assimil e au revenu net qui est aussi un indicateur de succ s financier Il est obtenu l issue de l laboration du compte d exploitation et repr sente le rendement de l exploitant pour son travail sa gestion et son capital Dans notre tude la marge brute est assimil e au revenu brut en raison de l absence des charges fiscales et financi res Elle sera utilis e pour tablir une hi rarchie entre les diff rents syst mes de production maraichers tout en mettant en vidence leur rentabilit
42. familiale ils ont norm ment recours la main d ceuvre salari e pour toutes les op rations surtout les travaux de d frichement labour sarclage et r colte Pour preuve le nombre moyen d actifs ayant travaill sur les champs de ces producteurs est de 18 personnes pour la saison de production Aussi les co ts engag s pour la main d uvre par ces maraichers t moignent de l intensit de l utilisation de la main d uvre salari e Ils sont minoritaires 21 95 dans l chantillon L analyse montre que les producteurs de ce groupe bien qu ayant une superficie emblav e significative sont moins jeunes Ils ont en moyenne 54 8 ans Cela pourrait expliquer la forte utilisation de la main d uvre salari e En g n ral ils ont de grands enfants 26 3 ans qui se sont mari s et ont quitt la maison parentale pour s installer ailleurs autre arrondissement Togo ou Ghana Ce d part cr e un manque gagner parce qu il contribue r duire la quantit de main d uvre Le producteur de ce groupe n a donc de choix que de combler ce vide au moyen de ressources financi res Ce qui en r alit fait accroitre son investissement Cependant la taille des superficies emblav es et le besoin relatif d un revenu cons quent futur explique la motivation de ces producteurs faire face aux co ts additionnels Le syst me de production semi intensif Ce syst me regroupe des producteurs moyens Ces derniers s
43. incompl te Une ou plusieurs renseign es pour tous les membres sections non renseign es pour tous les 2 Enqu te incompl te Une ou plusieurs membres sections non renseign es pour certains 4 Enqu te incompl te Tout complet membres sauf nombre jours de d penses la section 15 5 Questionnaire enti rement non rempli RAISON DE NON REPONSE 1 Refus 2 Absence 3 Incapacit APPRECIATION DE LA QUALITE DE L ENQUETE 1 Tr s bonne 2 Bonne 3 Moyenne 4 Mauvaise 5 Tr s Mauvaise NOM ET NUMERO D ORDRE DU PRINCIPAL REPONDANT NUMERO DE LA SECTION OPTIONNELLE A ADMINISTRER 05 ou 16 D RENSEIGNEMENTS SUR LA SAISIE Q23 CONTROLEUR DE SAISIE Q24 AGENT DE SAISIE Q25 DATE DE SAISIE SECTION 01 COMPOSITION DU MENAGE ET CARACTERISTIQUES DES MEMBRES DU MENAGE 01 1 COMPOSITION DU MENAGE Noms et pr noms des membres du m nage Dressez la liste exhaustive de tous les membres du m nage en commen ant par le chef de m nage et posez les questions suivantes pour aln ccnn mnn omnn Lune 01 2 CARACTERISTIQUES DES MEMBRES DU MENAGE Q1 Num ro d ordre 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 13 14 15 17 18 Q2 Nom est de quel sexe 1 Masculin 2 F minin Q3 Quel est le lien de parent de Nom avec le Chef de M nage CF CODES Q4 Quel est l ge de Nom Inscrivez l ge en ann es r volues
44. la production du chou sous filet permettrait d avoir de gros fruits De plus du point de vue esth tique ces fruits sont sans t ches et sans pourriture Tous ces attributs font que la r colte est vendue un prix sp cial Un producteur affirme Lorsque j ai utilis le filet sur le chou j ai eu moins 88 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo de pourriture sur les fruits De plus ces fruits taient tr s gros J ai vendu ma r colte 250F unit Cet avantage qu offrirait le filet contribuerait donc norm ment des revenus int ressants et par ricochet a des marges brutes lev es Les marges nettes varient d une colonne une autre au sein de chaque syst me L analyse de variance avec le F de Fisher est significative au seuil de 10 pour le syst me semi intensif et de 5 pour le syst me intensif La comparaison avec le t de Student donne les m mes tendances qu avec les marges brutes moyennes Par cons quent la hi rarchisation obtenue plus haut pour la marge brute reste valable pour la marge nette Cette hi rarchisation place en premi re position l utilisation du filet dans les deux syst mes de production L examen du tableau r v le que dans le syst me semi intensif la
45. le degr d encadrement l appartenance une association et l acc s au cr dit Dans un second temps les caract ristiques des syst mes de production seront pr sent es travers le point des diff rents facteurs de production utilis s par les maraichers 5 1 Caract ristiques d mographiques et socio conomiques des enqu t s 5 1 1 Caract ristiques d mographiques des enqu t s Parmi les enqu t s on note une pr dominance des chefs d exploitations hommes 93 2 par rapport aux chefs d exploitation femmes 6 8 Ils sont majoritairement autochtones 84 75 avec une faible proportion d allochtones 15 25 venus pour la plupart du Togo E Hommes E Autochtones B femmes E allochtones Figure 2 Genre des enqu t s Figure 3 Origine des enqu t s On note une grande diversification des groupes socioculturels dans la zone d tude Le groupe socioculturel dominant est celui des Adja 64 4 suivie des Sahou 15 3 Mina 16 et des Watchi 6 8 Le Fon et le Cotafon viennent ensuite avec une proportion de 1 7 chacun 52 1e S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 2 2 E Adja E Mina E Sahou E Watchi E Fon E Cotafon Figure 4 Groupes socioculturels des enqu t s L ge minimum des produ
46. le volet socio conomique dudit projet Dr Barth l my HONFOGA professeur la FSA UAC qui malgr les multiples occupations a accept d assurer avec beaucoup de comp tence et de rigueur la direction et l appui scientifique n cessaires la r alisation de ce travail Nous lui t moignons notre profonde gratitude Dr Patrice ADEGBOLA directeur du PAPA pour sa disponibilit son expertise son assistance et ses nombreux conseils tout au long de ce travail Recevez l expression de notre profonde reconnaissance pour votre pr cieuse contribution Monsieur Faustin VIDOGBENA doctorant du d partement d ESAC la FSA UAC qui a bien voulu nous permettre l acc s la base de donn es de sa th se et n a m nag aucun effort pour nous venir en aide tout au long de la r alisation de ce document Recevez ici la marque de notre respect pour votre personne Monsieur M Baye NOUKOMMEY pour toute l affection le soutien et le r confort depuis notre premi re ann e jusqu la r alisation de ce document Sinc rement merci Ir Rostaing AKOHA pour son soutien moral ses conseils et la pertinence de ses remarques tout au long de ce p riple Les agents des CeRPA en particulier Mme Victoire AHLE Mr Jo l AZAGBA pour la disponibilit et l amabilit dont ils ont fait preuve en nous servant d claireurs sur le terrain A Mr Herv AYANOU charg de programme au CRM MC pour son accueil son aide et sa di
47. mes Cette diff rence pourrait s expliquer par le fait que les producteurs du syst me intensif font recours la main d uvre pour toutes les op rations par opposition aux producteurs du syst me semi intensif qui privil gient le recours la main d uvre salari e pour les activit s p nibles d frichement labour sarclage e Synth se sur les co ts variables totaux Les co ts variables varient de fa on significative avec les syst mes de production Cette variation met en premi re position le syst me de production intensif Ensuite on retrouve le syst me semi intensif et en derni re position le syst me de production extensif Le tableau n 11 pr sente la proportion de chaque co t dans les co ts variables totaux par syst me Tableau 11 Proportion de chaque co t dans les co ts variables totaux par syst me pour la culture du piment Syst me intensif Syst me semi intensif Syst me extensif Semences 3 88 5 10 61 Engrais 20 17 32 65 79 48 Pesticides 6 56 8 7 9 91 Energie 40 74 21 09 0 Main d ceuvre 28 64 32 56 0 Total 100 100 100 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 La part occup e par les diff rents postes des co ts variables totaux pr sent s au tableau montre que c est l engrais qui a la part la plus lev e au niveau des syst mes semi intensif et extensif Mais la part des co ts variables totaux correspondant l engrais diminue lorsqu on passe du syst me exten
48. mise en place l entretien et l utilisation quotidienne du filet contrainte de temps qui rend d licat l utilisation du filet en effet le filet doit tre enlev vers 9h le matin et replacer vers 17h le soir les mailles du filet laissent passer les pucerons et les ceufs de certaines pestes ce qui occasionne des frais suppl mentaires pour l utilisation de pesticides traitements d appoint accessibilit physique et financi re du filet et d arceaux incapacit d utiliser le filet sur de grandes superficies ce qui est en parfaite corr lation avec le co t de la main d uvre suppl mentaire et de l achat du mat riel destruction du filet par les termites et les rats 50 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 5 CARACTERISATION DES ENQUETES ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION Ce chapitre pr sente dans un premier temps les caract ristiques d mographiques et socio conomiques des enqu t s Les caract ristiques d mographiques regroupent le genre l ge l origine la religion et le statut familial des producteurs enqu t s Quant aux caract ristiques socio conomiques elles concernent l instruction la situation matrimoniale les activit s men es au sein des m nages
49. progressivement cette vuln rabilit C est dans ce contexte que le Gouvernement b ninois a dans son Plan de Relance du Secteur Agricole 2011 identifi et retenu douze fili res prioritaires promouvoir Au nombre de celles ci les cultures mara ch res figurent en bonne place Outre son importance sociale et conomique le mara chage constitue aussi une richesse alimentaire et nutritionnelle En effet la consommation nationale de l gumes frais est lev e et estim e en 2002 a 74 000 tonnes soit environ 80 kg par personne et par an PADAP 2003 Les cultures mara ch res repr sentent une source d aliments vari es qui compl tent les besoins de la population b ninoise dont l alimentation de base est compos e essentiellement Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo de glucides principaux aliments nerg tiques Amoussougbo 1993 Il est donc clair que les cultures mara ch res rev tent une importance capitale pour les pays tropicaux Cependant le secteur mara cher b ninois est confront de nombreuses difficult s Des tudes ant rieures au Sud B nin Tiamiyou 1995 Ad gbola et al 2001 mentionnent entre autres contraintes la p nurie fonci re les difficult s d approvisionnement en intra
50. susceptible de t moigner du bon comportement du demandeur 27 1 des mara chers enqu t s font recours ce mode de faire valoir bas sur la moralit Leur redevance n est ni en nature ni en esp ces Cependant la quasi totalit de ces maraichers offrent une partie de leurs produits ou font des pr sents leurs propri taires Cette attitude est destin e 56 1e S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo t moigner de la gratitude au propri taire mais surtout maintenir de bonnes relations avec lui afin de garantir une utilisation permanente de la parcelle Les superficies emblav es varient d un maraicher a un autre La superficie moyenne par producteur est de 2 4 87ha Ce qui justifie l importance accord e au maraichage dans cette r gion du pays Au total 52 5 des maraichers enqu t s ont une superficie inf rieure a lha 22 ont une superficie gale Iha 33 9 ont une superficie comprise entre 1 et 2ha 17 une superficie comprise entre 2 et Sha et 5 1 cultivent au del de Sha 5 2 2 La main d uvre La main d uvre est un facteur de production tr s important dans le maraichage Dans les localit s enqu t es on distingue essentiellement la main d uvre familiale et la main d uvre salari e tem
51. tableaux de fr quences destin s caract riser les variables relatives aux producteurs et leurs syst mes de production Enfin elle a permis l estimation de la production et du revenu de chaque syst me de production La m thode qualitative nous a permis de mieux comprendre les constats observ s au niveau des analyses Les donn es collect es ont t saisies et trait es dans le logiciel SPSS 16 0 et le tableur EXCEL version 2007 Objectif sp cifique 1 Faire une typologie des syst mes de production maraichers rencontr s Pour repr senter les syst mes de productions d une zone donn e il est rare de pouvoir identifier un syst me type ou moyen A l inverse consid rer chaque syst me comme un cas unique est valorisant car on reconnait chaque producteur sa sp cificit Mais cette d marche est peu op rationnelle que ce soit en termes d analyse ou d intervention car il faudrait pouvoir disposer de beaucoup de moyens et de temps Il s agira ici donc de faire une typologie des maraichers enqu t s Qu est ce qu une typologie La typologie est une m thode qui partir d ensembles vise laborer des types c est dire des mod les g n riques constitu s en regroupant des donn es ayant certains traits en commun B tir une typologie consiste d crire la diversit des situations en la repr sentant sous la forme de cat gories Elle simplifie la r alit en la r duisant quelques pri
52. traitements aux pesticides manipulatio n du filet L arrosage irrigation 01 Choux 02 L gumes Feuilles 03 Piment 04 Tomate 05 Autres pr ciser 13 2 b Pour le produit Nom au cours du dernier estimez les d penses engag es pour cycle 4 combien vous achat de la semence achat des engrais chimiques achat des engrais organique s achat des pesticides 01 Choux 02 L gume Feuille 03 Piment 04 Tomate 05 Autres 13 2c amortissement du mat riel aratoire l amortissement du mat riel de l amortissement du mat riel l amortissement du l amortissement de la l amortissement du filet traitement d irrigation magasin source d eau Nom du Valeur Ann e Valeur Nom du Valeur Ann e Valeur Nom du Valeur Ann e Valeur Valeur Ann e Valeur Valeur Ann e Valeur Valeur Ann e Vale mat riel d achat actuelle mat riel d acha actuell mat riel d acha actuell d acha actuell d acha actuell l achat d ach ur Pachat Pachat t e Vachat t e Pachat t e Vachat t e at actu elle
53. travail et du capital avec l utilisation du filet anti insectes pour la production du piment Le tableau n 17 pr sente les productivit s des facteurs de production travail et capital avec l utilisation du filet pour la culture du piment et en fait une comparaison avec les pratiques habituelles des producteurs 92 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Tableau 17 Productivit du travail et du capital de la culture du piment avec utilisation du filet anti insectes Syst me semi intensif Syst me intensif Rubriques Avec filet Sans filet Avec filet Sans filet Quantit main 737 27 426 34 922 35 591 33 d ceuvre Hj ha Rendement 10 505 31 8 362 2 15 898 8 14 837 27 Kg ha 513 632 640 88 640 416 862 66 Productivit du 1 875 36 3 238 19 2 754 66 4 085 92 travail Fcfa Hj F 13 25 Sig 0 049 F 12 13 Sig 0 082 Productivit du 2 11 2 94 2 38 2 86 capital investi F 5 33 Signification 0 000 F 3 19 Sig 0 000 Coit de production par 118 39 84 9 104 80 87 16 kg Fcfa kg F 7 01 Signification 0 000 F 6 98 Sig 0 003 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 L observation du tableau n 17 permet d affirmer que l utilisation du filet n cessite une main d ceuv
54. une pratique courante dans les deux d partements Koukponou ef al 2010 dans une tude faisabilit d installation de boutiques d intrants agricoles dans le Mono Couffo ont r v l que les doses moyennes d engrais utilis es sur les cultures mara ch res dans les communes d Aplahou Grand Popo Lokossa et Klou kanm d passent 300Kg ha et que la commune de Lalo a la dose la plus faible soit 100Kg a Vhectare Selon les m mes auteurs la dose moyenne d engrais sur les cultures mara ch res dans les deux d partements est de 244 kg ha L utilisation des engrais sp cifiques au maraichage dans les deux d partements du Mono Couffo est quasi inexistante Toutes les cultures maraich res sont fum es au moyen de ces engrais chimiques Dans certains cas les maraichers r servent l ur e aux l gumes feuilles Grande morelle amarante chou crincrin alors que les fruits tomate piment gombo sont fum s avec le NPK gt Produits phytosanitaires Les maraichers utilisent une large gamme de produits phytosanitaires qui se compose des insecticides incluant les insecticides coton les fongicides et produits de traitement du sol 59 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Ces produits phytosanitaires sont uti
55. 000 37 550 22 Co ts des pesticides 817 419 88 435 111 33 177 000 48 0449 38 112 37 8641 53 Age du producteur 54 8 38 5 27 6 Proportion des m nages 21 95 53 17 24 88 Les valeurs marqu es de sont les carts type Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 6 2 Caract risation des syst mes de production De l analyse du tableau 7 il ressort ce qui suit Le syst me de production intensif Il est compos des gros producteurs On y retrouve les maraichers qui emblavent de grandes superficies en moyenne 8ha 4 19 Les modes de faire valoir de ces terres sont essentiellement l h ritage et l achat Ils ont en moyenne 11 9 22 ans d exp rience dans le maraichage Ils sont capables de r unir assez de ressources pour l activit Ainsi ces producteurs d pensent en moyenne par an 600 000FCFA 380 000FCFA de semences 817 419FCFA 435 111 33FCFA de pesticides 1 500 000FCFA 272 692 473FCFA d engrais et 2 000 793FCFA 975 533 95CFA pour la main d ceuvre salari e Ils ont de grandes familles constitu es en moyennes de 11 6 personnes de divers sexes et qui repr sentent la main d ceuvre familiale Mais en plus de cette 67 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo main d ceuvre
56. 1 39 1 87 Les valeurs marqu es de sont les carts standard Les moyennes portant les m mes lettres en exposant ne sont pas statistiquement diff rentes selon Student Newman keuls Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 gt Syst me semi intensif Il existe au seuil de 1 des diff rences pour les co ts variables de production au niveau des deux pratiques Ces diff rences sont aussi significatives au seuil de 1 par le test t de comparaison de moyennes L utilisation du filet anti insectes pr sente les cofits variables de production les plus lev s 1 001 177 222 312 FCFA en comparaison la pratique habituelle qui n utilise que 537 973 19 77 242 04 FCFA Cet cart pourrait se justifier par l intensit d utilisation des intrants au niveau de chaque pratique L observation du tableau montre une diff rence significative Test t de Student entre les deux pratiques pour tous les intrants sauf pour les engrais La diff rence entre les semences pourrait s expliquer par le fait que pour l utilisation du filet les producteurs ont utilis des semences am lior es TPS 0251 Tandis que dans leurs habitudes les semences du piment sont produites localement Mais certains des producteurs de ce syst me ach tent galement des semences am lior es pour compl ter leur stock de semences locales L absence de diff rence entre les co ts d engrais pourrait traduire que les doses d engrais appliqu es avec l
57. 264 223FCFA l hectare pour le syst me intensif pour le syst me intensif Avec les pratiques habituelles des producteurs la marge brute est plus faible soit 1 552 576 81 832 979 68FCFAdans le syst me semi intensif et 2 696 761 12 517 626 14FCFA dans le syst me intensif Ces valeurs montrent que la production du piment est rentable avec ou sans filet dans les syst mes intensif et semi intensif Toutefois les diff rences entre les marges butes au sein de chaque syst me ne sont pas significatives d apr s le test T de Student Ceci pourrait s expliquer par le fait que le filet n a pas t utilis en plein champ pour le piment comme pour le cas du chou Cette mani re de faire pourrait tre due au fait que les plants de piment croissent en hauteur avant la floraison contrairement au chou qui reste m me le sol L utilisation du filet en plein champ n cessiterait plus de filet en ce sens qu il faudrait des arceaux plus hauts afin de pouvoir poser le filet sans d ranger le d veloppement naturel des plantes Cette augmentation de la hauteur des arceaux est en corr lation positive avec la superficie emblaver et le nombre de 84 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo rouleaux de filet n cessaires L utilisa
58. 4 412 536 98 103 503 10 709 62 179 408 36 153 44 F Energie 221 245 175 150 32 249 090 290 000 13 105 21 591 47 25 877 89 600 G Total B C D E F 1 001 177 537 973 19 1 453 606 1 012 555 23 222 312 177 242 04 397 208 198 039 9 F co ts variables 8 073 Signification 0 000 F 7 19 Sig 0 003 Marge brute H Revenu brut 1 625 150 1 552 576 81 2 921 094 2 696 761 12 d exploitation A G 463 746 832 979 68 264 223 517 626 14 F marge brute 4 31 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Signification 0 048 F 5 66 Sig 0 032 81 Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Co ts fixes I Amortissement 242 500 172 005 380 332 280 632 53 450 34 083 18 133 120 65 179 5 F co ts fixes 10 978 Signification 0 604 F 12 008 Sig 0 945 Marge nette J Revenu net d exploitation 1 382 650 1 380 571 81 2 540 762 2 416 129 12 H D 450 296 818 896 5 231 103 452 446 64 F marge nette 7 11 Signification 0 020 F 9 34 Sig 0 004 K Co ts totaux de 1 243 677 709 978 19 1 833 938 1 293 187 23 production G I 235 762 91 325 22 430 328 263 219 4 F co ts totaux de production 10 45 Signification F 12 44 Sig 0 019 0 021 L Ratio b n fice co ts J K 1 11 1 94
59. 57 capital investi F 8 75 Signification 0 000 F 3 78 Sig 0 000 Co t de production par 87 25 87 53 85 27 97 32 kg Fcfa kg F 7 01 Signification 0 210 F 6 98 Sig 0 039 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 L observation du tableau n 19 r v le que les diff rences entre les ratios calcul s au sein de chaque syst me sont significatives L utilisation du filet pour la production du chou 95 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo permet d am liorer les rendements dans les deux syst mes Cet outil am liore donc la productivit de la terre Pour chaque syst me la productivit du travail la plus lev e est obtenue avec les pratiques habituelles des producteurs La plus faible est obtenue avec l utilisation du filet Le recours cette nouvelle technologie ne permet donc pas d am liorer la productivit du travail dans les deux syst mes La cause en est la nature contraignante de l utilisation de cet outil Cette technologie rend le travail plus long et fatiguant Le capital est le facteur limitant dans la zone d tude L observation des ratios de la productivit du capital au niveau des deux syst mes semi intensif et intensif r v le une diff rence significative d apr s le te
60. 95 pour age gt 95 et 98 pour NSP Ann es Q5 Quel est le statut matrimonial de Nom CF CODES Q6 Quelle est la nationalit de CF CODES Q9 Depuis combien de temps Nom vit il elle dans cet arrondissement Ann es NB Dur e en mois si inf rieure 2 ans 95 pour dur e gt 95 ans et 98 pour NSP 97 Depuis la naissance Q12 Mois Q10 O habitait Nom avant de venir s installer dans cet arrondissement CF CODES Q11 Pourquoi Nom est il elle venu e s installer dans cet arrondissement CF CODES Q12 Nom est il elle victime d un handicap 1 Oui 1 Non Q13 Si oui quel est le principal handicap CF CODES SECTION 02 EDUCATION DES MEMBRES DU MENAGE Nom et pr noms Personnes g es de 5 ans ou plus VF Codes membres Q26 Q14 Quel est le niveau d instruction enseignement g n ral de Nom CF CODES Q27 Quel est le dipl me le plus lev de Nom CF CODES Q29 Nom suit il elle ou a t il elle suivi une formation technique professionnelle ou un apprentissage 1 Oui 2 Non Q35 8 NSP Q35 Q30 Quelle est cette formation CF CODES question ouverte Q31 Cette formation est elle celle qui avait t voulue pour par N
61. G M 2005 Etude socio conomique des syst mes de production maraich re en zones urbaine et p riurbaine de la Ville de Djougou d partement de la Donga Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 141p Singbo A Nouhoheflin T amp L Idrissou 2004 Etude des perceptions sur les ravageurs des l gumes dans les zones urbaines et p riurbaines du sud B nin Projet L gumes de qualit Rapport d activit s ITA INRAB OBEPAB 21p Soumahoro A 1999 Agriculture et emploi des jeunes cas de la production mara ch re Cotonou et dans ses quartiers p riph riques Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 169p Strat gie de Croissance pour la R duction de la Pauvret SCRP 2007 2009 Version finale Tandem 2009 Maraichage Agriculture P ri urbaine 3p Theeten Dirk 1994 El ments de calcul pour l analyse conomique et financi re de projets cours d Economie Rurale FSA Tiamiyou I 1995 Mission de consultation en phytotechnie mara ch re du 30 juillet au 12 ao t 1995 Rapport phase 1 Situation actuelle FAO 73p 112 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Tiamiyou I 2002 Notes techniques sur les cultures maraic
62. HAPITRE 8 PERFORMANCES ECONOMIQUES DES SYSTEMES DE PRODUCTION La productivit du travail familial est donn e par le rapport entre la diff rence du produit brut et tous les autres co ts sauf le travail et la quantit de travail familial r ellement engag dans le processus de production L estimation de la productivit du travail est tr s importante dans la mesure ow la rationalit Economique du paysan est essentiellement bas e sur le crit re fondamental de r mun ration du travail et non du taux de profit Fabre 1994 Pour approfondir I analyse de la rentabilit financi re la productivit du capital investi produit brut tous les autres co ts sauf le capital capital a t estim e Ce ratio exprime la marge procur e par unit du montant total investi Ces deux estimations nous permettront de v rifier si l utilisation du filet anti insectes am liore la productivit des facteurs de production 8 1 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du piment 8 1 1 Analyse des productivit s du travail et du capital dans les syst mes de production identifi s Le tableau n 16 pr sente les productivit s du travail et du capital de la culture de piment dans les syst mes de production rencontr s Tableau 16 Productivit du travail et du capital de la culture du piment dans les syst mes identifi s Rubriques Syst me intensif Syst me semi Syst me extensif intensif Quantit main
63. Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Prix des inputs La main d uvre En ce qui concerne l estimation du co t de la main d ceuvre les donn s ont t collect es sur la r mun ration de la main d ceuvre salari e utilis e par op ration dans chaque cycle de production Le co t de la mise en place et de l entretien du filet a t estim partir du temps mis pour effectuer ces op rations et du co t d opportunit de la main d uvre familiale Le co t d opportunit de la main d uvre familiale est gal son prix de march Les intrants Le prix financier des intrants utilis s dans la production mara ch re est le prix courant c est dire le prix sur le march Les mat riels et quipements agricoles Les mat riels et quipements utilis s pour les activit s agricoles ont t identifi s Leur amortissement a t comptabilis La m thode de calcul utilis e est celle de l amortissement constant Pour chaque quipement il a t estim le nombre la dur e de vie et le prix unitaire L annuit par type d quipement a t calcul e partir de la formule suivante Ami ni Pi Di Avec Ami l annuit de l quipement consid r chez l individu i n le nombre de cet quipement qu il p
64. Pi Di o Am annuit de l outillage consid r chez le maraicher n i nj le nombre d exemplaires de l outillage consid r chez le m me maraicher P le prix d achat unitaire D la dur e de vie de l outillage le produit brut est obtenu en multipliant le rendement par le prix de vente d clar au kilogramme Cette mani re d estimer le produit brut suppose que toute la quantit r colt e par chaque exploitant est totalement vendue au prix d clar la marge brute d une sp culation est la diff rence entre le produit brut et la somme des co ts variables par unit de superficie la marge nette est la diff rence entre la marge brute et les co ts fixes associ s Elle est estim e pour chaque sp culation et syst me comme la marge brute La budg tisation agricole ou budget total est la combinaison des budgets des cultures mises en place dans l exploitation Par cons quent la recette totale du mara cher est la diff rence entre la somme des recettes pour chaque culture et les co ts des intrants correspondants La marge brute d un syst me correspond la somme des marges brutes des cultures de ce syst me Ainsi se calcule la marge nette d un syst me Un autre type de budg tisation peut tre utilis pour prendre des d cisions relativement mineures il s agit du budget partiel Le budget partiel estime la rentabilit des nouvelles activit s introduites dans l exploitation et mont
65. RNEE Personnes de 05 ans ou plus Nom et pr noms INTERROGER DE PREFERENCE CHAQUE PERSONNE CONCERNEE Q1 Num ro d ordre code de la personne gt gt Personnes de 05 ans ou plus Qla Num ro d ordre INTERROGER DE PREFERENCE CHAQUE PERSONNE CONCERNEE Q1b code de la personne gt gt 13 1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q7 Q8 Q9 Q10 Qil Q12 Q13 Q14 Q15 Q16 Quel Nom a t A quelle Quel est Te Quel temps lest type de Avez il elle cultiv Est ce une distance de principal moyen faut il ur es De quelle semence Avez VOUS Avez Avez Ase du Depuis Vos Est ce une culture de votre moyen de pour arriver a la niveau mani re avez vous utilis yous dos se ne quand parents culture saison ou logement se locomotion parcelle de ce ae ce vous ves des utilis utilis A ear PS Ji ertes derniers mois cultivez cultivaient associ ea de contre trouve la qu utilise uti produit avec le A Sant produit utilis engrais insecticid es des 3 9 vous ce ils d j ce une saison parcelle de ce liserait votre principal moyen y gt est il pour ce es pour fongicide herbicide Q produit produit autre produit m nage de locomotion r colte irrigu produit Le s pour ce s pour ce 1 Oui a 1 Saison pour se qu utilise utiliser oe 1 Traditio produit produit prod
66. a production sont les mati res premi res ou consommations interm diaires encore appel es parfois capital circulant par opposition aux objets durables qui forment le capital fixe 2 1 4 Productivit Dans le langage courant et pendant longtemps le mot productivit a simplement d sign la facult de produire Il tait alors peu employ Toutefois ce sens a beaucoup volu Au fait la productivit est avant tout une constatation Elle d signe le rapport entre une production et les facteurs de production qui ont permis de l obtenir ou bien entre une production et certains des facteurs qui ont permis de l obtenir Cette d finition g n rale semble bien recueillir une tr s large adh sion et elle a l avantage d tre orient e vers la mesure C est la production nette en valeur obtenue par unit de facteur de production Les facteurs de base sont la terre le travail et le capital Chaque rapport entre la production et les facteurs est une mesure de l efficience de production Elle peut tre aussi d finie comme la possibilit d un syst me de production fournir des biens d termin s au co t minimum Pour r aliser cet objectif le syst me doit utiliser ses inputs de la mani re la plus efficace possible 15 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment C
67. ableau 4 Valeurs propres et proportion d information concentr es sur les axes Variance totale expliqu e Composantes Valeurs propres initiales Extractions Sommes des carr s des facteurs retenus Total variance cumul s Total variance cumul s 1 5 819 64 661 64 661 5 819 64 661 64 661 2 1 264 14 044 78 704 1 264 14 044 78 704 3 1 163 12 922 91 627 1 163 12 922 91 627 4 0 567 6 298 97 924 5 0 110 11227 99 151 6 0 041 0 450 99 602 7 0 022 0 245 99 847 8 0 011 0 120 99 967 9 0 003 0 033 100 000 M thode d extraction Analyse en composantes principales Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 Le tableau 4 pr sente les dimensions qui permettent de r sumer les informations initiales La premi re dimension extraite permet d expliquer 64 de la variance des informations sur les variables d identification et de caract risation des syst mes de production La deuxi me dimension n explique que 14 de la variance et la troisi me dimension 12 de la variance Nous pouvons remarquer qu avec trois axes nous arrivons d j expliquer 91 627 des informations contenues dans les variables initiales ce qui est suffisant pour garantir une pr cision d interpr tation du tableau de d part En observant la courbe exprimant les valeurs propres en fonction du nombre de composantes nous retenons trois composantes pour la suite de l analyse Le tableau 5 pr sente la qualit de la repr sentation des diff rentes variables dans le
68. acea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 4 Activit s conomiques Les populations de ces d partements entreprennent diverses activit s g n ratrices de revenu Les principales activit s sont l agriculture l levage la p che et le commerce gt L agriculture L agriculture reste encore la principale source de revenus des populations des d partements du Mono et du Couffo On observe trois grands types d exploitations les exploitations de petite taille tenues par de petits agriculteurs aux ressources limit es avec la seule contribution de la main d uvre familiale pour l ex cution des op rations culturales Ces exploitations ont g n ralement de petites superficies 0 50 ha au maximum les exploitations de taille moyenne conduites par des exploitants disposant d un peu de ressources et capables de financer une main d uvre ext rieure Ces types d exploitations ont g n ralement des superficies comprises entre 0 50 et 1 50 ha les grandes exploitations dirig es par des exploitants commun ment appel s gros producteurs capables de r unir des moyens substantiels pour utiliser une technologie moderne ou semi moderne de production Ce sont pour la plupart des exploitations b n ficiant des prestations d quipements d attelage Minoritaires ces exploitations ont des superficies atteignant parfois 10 ha et plus D une fa on g n rale les exploitation
69. amp Avec cet outil les rendements des cultures sont nettement am lior s pour les deux cultures Mais le recours cette technologie demande un lourd investissement de d part Les producteurs du syst me extensif n tant pas repr sent s pour l utilisation du filet les analyses se sont dons limit es au syst me semi intensif et au syst me intensif 89 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo De ce qui pr c de nous retenons que l utilisation du filet pour la production du piment n est pas financi rement plus rentable que les anciennes pratiques dans les syst mes de production intensif et semi intensif Par contre la production du chou sous filet est financi rement plus rentable dans ces deux syst mes L hypoth se 2 n est pas v rifi e et on conclut au seuil de 5 que le filet n am liore pas la rentabilit de la production du piment mais il am liore la rentabilit de la production du chou dans les syst mes semi intensif et intensif 90 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo C
70. apsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo efficacit technique et choisir une combinaison de facteurs qui tient compte des avantages des prix relatifs des inputs et de leur productivit marginale efficacit allocative L efficacit technique induit l output maximal possible alors que l efficacit allocative induit des co ts minima d input Upton cit par Kodjo 2000 Notons que la productivit que l on cherche mesurer est g n ralement une productivit moyenne et concerne par exemple la production d une ann e N anmoins il est aussi utile de mesurer la productivit marginale se rapportant la derni re unit produite parce qu elle permet de conna tre la production additionnelle que cr e une unit additionnelle d input Cependant c est avant tout la productivit moyenne qui entrera dans le cadre de cette tude Il importe encore de pr ciser que la production et les facteurs de production doivent en principe s entendre en nature quantit s et en co ts Ce qu il faut retenir c est la quantit de produits obtenus d une part la quantit de facteurs de production utilis s d autre part 2 1 5 Marge brute Marge nette La notion de marge est extr mement variable Il y en a une multitude marge commerciale marge sur co ts variables contribution solde exc dent etc Mais seulement 2 notions de marges jug es importantes dans le cadre de cette tude seront
71. ar le fait que ces deux groupes utilisent des quipements modernes pour l irrigation des parcelles Par contre la diff rence entre ces syst mes et le syst me extensif est significative au seuil de 1 La raison pourrait tre l intensit de l utilisation d quipements traditionnels par ce dernier En effet les producteurs du syst me extensif font uniquement un arrosage manuel par opposition aux deux autres syst mes e Synth se des co ts totaux de production Les co ts totaux repr sentent la somme des co ts fixes et des co ts variables Le tableau 10 montre le point des co ts de production par syst me de production Le test t de Student pr sente une diff rence significative entre les trois syst mes identifi s Les observations au niveau des autres types de co ts co ts variables et co ts fixes restent les m mes pour les co ts totaux variables savoir que les gros producteurs du syst me intensif engagent les co ts de production les plus lev s Ils sont suivis des producteurs du syst me semi intensif et ceux du syst me extensif L acc s aux facteurs de production et l intensit utilisation qu ils en font d pend des ressources dont ils disposent 7 1 1 2 R sultats d exploitation et ratio de rentabilit par syst me pour la culture de piment La marge brute est obtenue apr s d duction du produit brut des co ts variables totaux L observation du tableau n 10 r v le que les marges brutes l hec
72. assan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CONCLUSION GENERALE Les attaques parasitaires constituent l un des probl mes majeurs du maraichage au B nin Pour le contr le des ravageurs les producteurs font souvent usage de pesticides pour la plupart inappropri s ou appliqu s a des doses abusives L une des solutions apport es par les chercheurs pour solutionner cette difficult est l utilisation du filet anti insectes comme moyen de protection physiques des cultures mara ch res L exploration des d terminants conomiques de l adoption de cette technologie par les maraichers du B nin en g n ral et ceux des d partements du Mono et du Couffo en particulier s est faite travers une tude de rentabilit Cette tude bas e essentiellement sur les cultures de chou et de piment a permis de faire un inventaire des diff rents syst mes de production mara cher rencontr s dans les d partements du Mono et du Couffo Ainsi le niveau d utilisation des facteurs de production ont permis d identifier trois syst mes de production le syst me intensif de production le syst me semi intensif de production et le syst me extensif de production Les r sultats montrent que pour les cultures de chou et de piment le syst me extensif pr sente
73. aure et la technique de distribution on peut combiner diff rents syst mes en trois principaux syst mes d irrigation syst me 1 la technique d exhaure est manuelle utilisation de seaux avec ou sans corde de bassines de bidons et la technique de distribution est aussi manuelle utilisation d arrosoirs de bassines et de bols C est le syst me le plus r pandu Il est pratiqu par 76 3 des maraichers enqu t s 61 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo syst me 2 la technique d exhaure est m canis e ou motoris e utilisation de pompe manuelle motopompe ou pompe lectrique et la technique de distribution est manuelle utilisation d arrosoirs Ce syst me est pratiqu par 13 5 de l chantillon syst me 3 la technique d exhaure est m canis e ou motoris e utilisation de pompe manuelle motopompe ou pompe lectrique et la technique de distribution est modernis e utilisation de tuyauterie flexible plus pomme d arrosage Ce syst me est pratiqu par 10 2 des enqu t s Les forages les puits et cours d eau sont donc essentiellement les lieux d approvisionnement en eau des producteurs Cependant il faut noter que les syst mes d irrigation source d eau moyens d
74. auriane S nad Massan YEHOUENOU Avec filet Sc nario 2 251 250 00 1 337 695 00 3 658 405 00 3 503 514 00 1 492 586 00 255 3 774 97 3 35 74 69 Sans filet 331 370 57 1 828 951 07 3 576 617 14 3 301 276 59 2 104 291 62 157 5 784 61 257 97 32 Tableau 21 Synth se des sc narii sur les co ts en main d uvre pour l utilisation du filet anti insectes sur le chou Syst me intensif Avec filet Sc nario 0 763 695 00 2 267 104 00 5 523 396 00 5 133 071 00 2 657 429 00 1 93 5 152 34 2 93 85 27 Avec filet Sc nario 1 610 956 00 2 114 365 00 5 676 135 00 5 285 810 00 2 504 690 00 2 11 5 305 65 3 11 80 38 Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomm Brassica oleracea et de piment Capsicum Avec filet Sc nario 2 381 847 50 1 885 256 50 5 905 243 50 5 514 918 50 2275 581 50 2 42 5 535 62 3 42 73 02 100 Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo gt Cas du piment L analyse du tableau 20 montre que la r duction de 20 sc nariol des co ts de la main d ceuvre dans le syst me semi intensif pour l utilisation du filet pour la production du piment permet un accroissement de 6 10 de la marge
75. aux ravageurs les difficult s li es l arrosage en raison de la disponibilit en eau limit e vers la fin de la saison s che particuli rement dans le Nord du pays et l insuffisance de cr dit A ces contraintes Soumahoro 1999 a ajout les probl mes fonciers dont la pr carit l insuffisance et la chert des terrains de cultures surtout dans les zones urbaines et p riurbaines L extension des zones b ties vocation r sidentielle commerciale ou industrielle surtout Cotonou explique une telle situation Hounkponou 2003 A quel stade se trouvent aujourd hui ces contraintes C est pour r pondre cette interrogation qu Ad gbola et al 2010 ont actualis la liste des contraintes et proc d leur hi rarchisation Ainsi les principales contraintes de production de l gumes num r es sont les attaques d insectes les maladies l insuffisance ou le manque de cr dit la pauvret des sols et l insuffisance de la main d uvre en certaines p riodes du cycle de production Entre autres contraintes num r es se trouvent l inexistence par moment de march s d coulement la difficult d arrosage en certaines p riodes de l ann e la difficult d acc s aux terres et la difficult des producteurs eux m mes s organiser en des groupes associations Le constat est que plus de dix 10 ans apr s les investigations de Tiamiyou les difficult s auxquelles sont confront s les mara c
76. bre de jours utilis s pour l ensemble des activit s consid r es puis convertie en homme jour a l estimation du capital co t et mode d acquisition de la terre co t d achat de tout le mat riel utilis au champ et la dur e de vie de ce mat riel pour le calcul des amortissements alestimation des recettes brutes issues de la vente des produits maraichers aux contraintes li es l utilisation du filet 3 2 Choix de la zone d tude des sp culations des unit s de recherche et chantillonnage 3 2 1 Choix de la zone d tude La pr sente tude est conduite au Sud B nin Cette r gion couvre les d partements de P Atlantique du Littoral du Mono du Couffo de l Ou m du Plateau et du Zou Le point de d part du choix de la zone d tude constitue les zones d intervention du Projet Ainsi les sites retenus dans un premier temps correspondent ceux dans lesquels ont t conduits des essais en milieu r el et des tests de pr vulgarisation par les quipes du PCM Programme de Cultures Maraich res de l INRAB Institut National des Recherches Agricoles du B nin des CRM conseils r gionaux de maraichers et de l ONG APECTETRA Il s agit des centres mara chers de S m Kpodji Cotonou Pahou Ouidah des communes de Lokossa Athi m Bopa Hou yogb Com et Grand Popo dans le d partement du Mono et celles de Dogbo Lalo Klou kanmey Aplahou et Toviklin dans le d partement du Couffo
77. brute par rapport a la situation r elle sc nario0 Cet accroissement de la marge brute provoque un accroissement de 7 17 de la marge nette Avec le sc nario2 soit 50 des r ductions des co ts de la main d ceuvre les marges brute et nette augmentent respectivement de 15 24 et de 17 92 par rapport a la situation r elle La r duction des co ts de la main d ceuvre li s l utilisation du filet permet donc d accro tre les revenus Le ratio b n fice co t volue d un sc nario un autre Mais le constat est que m me avec une r duction jusqu 50 des co ts de la main d ceuvre li s l utilisation du filet le ratio b n fice co ts 1 64 demeure faible par rapport celui 1 94 obtenu dans les pratiques habituelles des producteurs du syst me semi intensif pour la production du piment Comme le montre le tableau les productivit s du travail et du capital et le co t de production du kilogramme de piment ne sont pas non plus am lior s en comparaison au syst me sans filet malgr la r duction des 50 des co ts de la main d ceuvre li s l utilisation du filet Pour le syst me intensif on remarque aussi que les marges brute et nette augmentent avec la r duction des co ts li s la main d uvre lorsque les autres co ts d intrants sont maintenus inchang s Avec une r duction de 20 des co ts de la main d uvre li s l utilisation du filet on n observe pas une am lioration des pro
78. c eeecceeeeeeeceeeeeeeeeeeeeneeeees 27 CHAPITRE 3 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE iii 29 3 1 Phases de d roulement de l tude sis 29 3 1 1 La phase de revue documentaire yo cccsheiccedeissacea vasnasedbasiapaevaehsaseesasndedsastacsevascdsesen 29 3 12 La DRASS Gk LOL AMO Me s 2 de neesat eee 30 3 1 3 Lapha sed enqu te fine enr anna O R EEE ERA 30 3 2 Choix de la zone d tude des sp culations des unit s de recherche et chantillonnage 31 3 2 1 Choix de la Zone d tude sheet sasiadausssnoend baananeesadndved taavanassanasedoas 31 3 22 WOU des sp culations cextcnnced Su ane hs on 31 3 2 3 Choix des unit s de recherche et chantillonnage 32 3 3 Nature sources et outils de collecte des donn es 33 3 4 M thode d estimation des quantit s physiques et des prix des intrants 33 3 5 Outils et m thodes d analyse 36 3 6 Limites de la recherche difficult s rencontr es et fiabilit des donn es 39 3 0 1 Difficult s rencontr es oai reei nd E E 39 30 2 Fiabilit des donn s i DR eme a a aha ES 40 CHAPITRE 4 PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE ET DE LA TECHNOLOGIE NN 41 4 1 Pr sentation de la zone d tude sisi 41 4 1 1 Situation g ographique eeseeeessessessreesestssrssrerresstssrestessetsrertesseteresrenseeseseeesee 41 4 1 2 Pr sentation D SIQU S En nes 41 AE IVS MAT Re oi E 43 4 2 Historique diffusion et description du filet anti insectes 46 4 2 1 Historique et diffusion du filet au B nin 24m esse
79. celui de Zossou 2004 qui indique que la pr sence du chou dans l exploitation est l un des motifs pour lesquels les pesticides sont utilis s Les co ts li s l utilisation de la main d uvre salari e et de l nergie sont nuls dans le syst me de production extensif De plus il faut aussi noter que les charges fixes sont faibles par rapport aux deux autres syst mes En effet ces producteurs n ont recours qu au petit outillage houe coupe coupe binette r teau arrosoir etc pour la conduite des cultures Le compte d exploitation des syst mes de production semi intensif d gage un b n fice net de 3009782 16 336 781 22Fcfa ha Les d penses interm diaires sont relativement lev es En fait le recours une irrigation semi motoris e permet un gain de temps et engendre des frais d irrigation suppl mentaires essence huile moteur entretien du mat riel etc Les d penses li es la main d uvre dans ce syst me sont nettement sup rieures en comparaison au syst me de production extensif qui n en utilisent pas e Synth se sur les co ts variables totaux Le tableau n 13 pr sente la proportion de chaque co t dans les co ts variables totaux par syst me 78 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements M
80. cens dans les d partements Mono et Couffo D apr s le tableau n 15 il appara t une grande variation du produit brut d une parcelle a une autre au sein de chaque syst me L analyse de variance est significative au seuil de 1 comme le d montre le test de Fisher pour les deux syst mes Les diff rences entre ces chiffres au sein de chaque syst me sont significatives L utilisation du filet pr sente la recette moyenne par hectare la plus lev e comparativement aux pratiques habituelles dans les deux syst mes soit 4 996 100 687 931FCFA contre 4 631 394 13 1 080 222 9FCFA pour le syst me semi intensif et 7 790 500 1 090 780FCFA contre 5 405 568 21 869 231 07FCFA pour le syst me intensif Ces carts pourraient s expliquer par le fait que l utilisation du filet anti insectes n cessite des co ts de production importants mais offre galement les plus grandes recettes La protection physique par utilisation du filet anti insectes contribuerait donc l obtention de recettes cons quentes Les co ts variables totaux les plus lev s sont enregistr s l utilisation de la technologie au niveau des deux syst mes La diff rence entre ces chiffres est significative au seuil de 1 par syst me L absence de signification not e au niveau des deux syst mes pour les co ts de semences s explique par le fait que les semences du chou sont commercialis es Les producteurs sont donc oblig s d en acheter pour la production de la
81. ces sont significatives entre les valeurs des co ts variables et des co ts totaux de production L analyse du tableau n 15 montre que la production du chou sous filet a les co ts totaux de production les plus lev s dans le syst me semi intensif 1 743 836 799 463FCFA ha contre 1 621 611 97 743 441 68FCFA ha et dans le syst me intensif 2 657 429 1 301 500FCFA ha contre 2 104 291 62 795 918 6FCFA ha Le grand investissement en main d uvre que demande l utilisation de la technologie pourrait en tre la raison Les diff rences au niveau des co ts fixes sont significatives au seuil de 5 dans les deux syst mes de production Les co ts du filet consid r comme quipement sont pris en compte pour l amortissement au niveau du compte d exploitation du filet dans chaque syst me de production 7 2 2 2 R sultats d exploitation et ratio de rentabilit de l utilisation du filet pour le chou L observation du tableau n 15 montre que l utilisation du filet pr sente la marge brute la plus lev e dans le syst me semi intensif 3 407 155 287 97FCFA ha contre 3 196 595 06 414 982 02FCFA ha et dans le syst me intensif 5 523 396 162 930FCFA ha contre 3 576 617 14 156 768 14FCFA ha La diff rence entre ces valeurs est significative au seuil de 1 selon le test t de Student Cette diff rence pourrait s expliquer par les revenus lev s enregistr s pour cette technologie En effet selon les propos des producteurs
82. chou avec utilisation du filet ANHIINSECTES siaii risasi ETENE EEE SAE ASAS RESE AEEA E a ANa RS SEa 95 Tableau 20 Synth se des sc narii sur les co ts en main d uvre pour l utilisation du filet anti insectes SUL 1S pimentier hee rat e e a eo t ea aoe eerd agaes 99 Tableau 21 Synth se des sc narii sur les co ts en main d uvre pour l utilisation du filet anti insectes s tle chots necon pone eee a E E E AS A EEES 100 LISTE DES FIGURES Figure Figure 2 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Fonction de production et de productivit 21 Genre des enqu t s Figure 3 Origine des enqu t s 52 Groupes socioculturels d s nqu t s s cieasicigsiesasesecdasasacsacaseendencgsccdedea tassdacassseenens 53 RG SIO ESS HG CUES ass ia oes erent RE a aa e e a at 53 Niveau d instruction des RAU l S nn anne Rs Res 54 Importance des activit s secondaires dans la zone d tude eee eeeeeeeeteeeeeeeees 54 Mode de faire valoir de la terre des enqu t s 2 0 0 0 ceeeeceececseeeeeseececsseeecsteeeesseees 56 Proportion de la main d uvre utilis e json Mana 57 Xi Sommaire CERTIFICATION nent nn nn nn anne ne antennes etait 1 DEDICACES renata ar En nee ean TRU gE AE RU NT nn ose MAN Re PON OR ii REMERCIEMENTS eut on mar aa ne tl toca aa A Rent a aaa iii RESUME Sira aN E eae E AO de eh Saad nc inde a E R O cee adeeb V ABSTRACT aiiciiaetiscien ane ahah estonia ceed dia a
83. ci re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Comme mentionn dans la m thodologie le K Means Cluster Analysis r alis avec le logiciel SPSS 16 0 a t fait pour hi rarchiser et caract riser les diff rents systemes de production identifi s Il s agit d un outil utilis pour segmenter une population donn e selon des crit res quantitatifs Du K Means Cluster Analysis pr c d de Analyse en Composante Principale utilis e pour la d termination du nombre de groupes il ressort que l on distingue trois principaux types syst mes de production dans les d partements du Mono et du Couffo Le tableau n 7 pr sente les caract ristiques des syst mes identifi es suivant les crit res utilis s et la r partition des m nages par syst me Tableau 7 Caract ristiques des syst mes de production identifi s Syst me 1 Syst me 2 Syst me 3 Nom Intensif Semi intensif Extensif Superficie emblav e 8 4 19 2 25 2 06 0 99 0 87 Ann es d exp rience 11 39 9 22 5 36 4 41 4 02 3 76 Taille du m nage 11 6 6 4 4 99 4 08 Nombre d actifs 18 5 9 6 1 3 agricoles Co ts de la main 2 000 793 975 533 95 540 000 383 961 08 118 000 90 380 d uvre Co ts des semences 600 000 380 000 73 145 060 98204 35 43 751 06 21 407 Co ts des engrais 1 500 000 272 692 473 342 000 176 000 4 59
84. conversion en homme jour hj l effectif total ET a t multipli par la dur e totale DT de l op ration culturale estim e en heure divis e par huit 8 Dans le contexte de l tude l unit de travail quivalent un homme jour est le travail qu aurait accompli pendant une journ e de 08 heures un homme adulte La formule peut s crire ET ET DT 8 La main d ceuvre totale MOT pour une op ration culturale est donc gale la somme de la main d ceuvre familiale MOF et de la main d ceuvre salari e MOS Pour la production d une sp culation la main d ceuvre totale est la somme de la main d ceuvre des diff rentes op rations culturales effectu es durant le cycle de production Estimation des superficies emblav es La production maraich re se r alise sur des planches ou sur des billons Pour conna tre la superficie emblav e par sp culation et par an il a t collect aupr s de chaque producteur le nombre de cycles culturaux effectu s au cours de la campagne le nombre de planche par cycle cultural et la dimension des planches Dans le cas o la culture se pratique sur des billons il a fallu partir de l unit de mesure locale que l on a convertit en unit internationale ha Notons que certains maraichers arrivent donner directement la superficie emblav e en l unit de mesure locale le canti 1 canti vaut 400m 34 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU
85. ctes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo pas financi rement plus rentable que leurs pratiques habituelles pour les maraichers des syst mes intensif et semi intensif 7 2 2 Rentabilit financi re du chou sous filet 7 2 2 1 Compte d exploitation du chou sous filet Le tableau n 15 pr sente le compte d exploitation du chou avec et sans filet anti insectes par syst me de production identifi s Tableau 15 Compte d exploitation du chou avec ou sans filet anti insectes par syst me de production identifi s Rubriques Syst me semi intensif Syst me intensif Avec filet Sans filet Avec filet Sans filet Revenus A Produits bruts 4 996 100 4 631 394 13 7 790 500 5 405 568 21 687 931 1 080 222 9 1 090 780 869 231 07 F produits bruts 18 045 Signification 0 000 F 20 14 Sig 0 000 Co ts variables B Semences 384 680 379 135 11 529 750 471 950 310 856 173 853 25 150 856 152 200 C Engrais 383 319 386 902 82 496 210 513 761 82 99 328 211 229 5 249 119 213 051 98 D Pesticides 93 696 113 080 41 105 299 204 600 62 048 71 964 53 83 025 86 800 E Main d uvre 502 500 321 225 15 763 695 331 370 57 187 285 109 132 4 291 923 171 895 3 F Energie 224 750 234 455 58 372 150 307 268 68 16 385 99 061 2 78 787 88 515 65 G Total 1 588 945 1 434 799 07 2 267 104 1
86. cteurs est de 21ans et le maximum de 80ans pour l ensemble des enqu t s L ge moyen des producteurs enqu t s est de 44ans avec une variabilit de 14 107 6 14 107 La taille moyenne des unit s de production est de 7 personnes 6 4 044 avec un maximum de 19 pour un minimum de 2 personnes Les producteurs enqu t s sont majoritairement chr tiens 64 5 soit 11 9 de catholiques 42 4 de protestants et 10 2 d vang listes 30 5 sont animistes et 5 n ont pas de religion 5 E Catholiques E Protestants E Evang listes E Animistes E Pas de religion Figure 5 Religion des enqu t s 5 1 2 Caract ristiques socio conomiques des enqu t s La majorit des producteurs sont mari s 93 2 contre 6 8 de c libataires Ils sont pour la plupart monogames 50 8 contre 37 3 polygames Les chefs d exploitation polygames ont en moyenne deux femmes Le niveau d instruction est un facteur important dans l adoption de nouvelles technologies Parmi les enqu t s 39 sont analphab tes contre 61 instruits On d nombre parmi les instruits 20 3 qui ont le niveau primaire 27 1 au x d niveau secondaire 1 cycle et 13 6 au niveau secondaire 2 cycle 53 1e S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo
87. d Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 7 ANALYSE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERE Cette partie de l tude vise estimer la rentabilit des diff rentes sp culations au sein des diff rents syst mes identifi es Les indicateurs conomique que sont la marge brute et la marge nette sont donc valu s et compar s pour rendre compte de la performance de chaque culture au sein de chaque groupe La rentabilit des sp culations sous filet est galement valu e et des comparaisons sont faites entre les anciennes pratiques et la nouvelle technologie Le tableau n 9 pr sente la r partition des producteurs par syst me et selon l utilisation ou non du filet Tableau 9 R partition des producteurs par syst me et selon l utilisation ou non du filet Syst mes Sans filet Avec filet TOTAL Extensif 51 0 51 24 88 0 24 88 Semi intensif 86 23 109 41 95 11 22 53 17 Intensif 27 18 45 13 17 8 18 21 95 TOTAL 164 41 205 80 20 100 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 Il ressort de l analyse du tableau n 9 que le filet n est pas utilis par les producteurs du syst me extensif La raison pourrait tre les co ts li s l utilisation de la technologie 71 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU
88. des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo localement comme le piment Le producteur pour produire cette sp culation est donc obliger quelque soit son syst me de production de se procurer des semences am lior es et commercialis es Les prix d achat sont parmi les plus lev s comme le d montre les chiffres 471950FCFA 379135 11FCFA et 224038 19FCFA respectivement pour les syst mes intensif semi intensif et extensif Les producteurs s approvisionnent aupr s des boutiques ou parfois vont au Togo ce qui contribue augmenter les prix de revient des semences L analyse du tableau n 12 permet aussi de remarquer que les co ts en pesticides sont relativement lev s en comparaison avec le piment dans les trois syst mes de production Le syst me intensif a les co ts les plus importants en pesticides comparativement aux syst mes semi intensif et extensif Le test statistique t t moigne au seuil de 10 qu il n existe pas une diff rence significative pour ces co ts au sein des diff rents syst mes L explication pourrait tre que le chou qui exige des d penses importantes pour les achats de pesticides Selon les propos d un producteur on traite beaucoup le chou parce qu il est trop attaqu par les parasites Les pesticides sont donc utilis s pour traiter la sp culation confront e aux fortes pressions parasitaires Ce r sultat rejoint
89. des syst mes de production identifi s et la nouvelle technologie Ce test a galement permis de d gager le syst me de production le plus rentable Dans cet objectif les performances conomiques ont t galement calcul es avec et sans utilisation du filet au niveau des syst mes rencontr s Les formules suivantes ont t utilis es Productivit du travail Produit brut tous les co ts sauf le travail Nombre d unit s de travailleurs Productivit du capital Produit brut tous les co ts sauf le capital Capital Des comparaisons ont t ensuite faites afin de voir dans quelle mesure le recours a cette technologie am liore la rentabilit des facteurs de production travail et capital L analyse de variance avec le test F de Fisher et le test t de Student ont t utilis s pour voir s il existe une diff rence significative entre les ratios calcul s Objectif sp cifique 3 Analyser la sensibilit de la technologie dans les syst mes de production identifi s Nous entendons par sensibilit le comportement de la technologie tudi e face une modification de certains l ments entrant dans le calcul de la rentabilit A cet effet nous avons imagin deux sc narii savoir une r duction de 20 et de 50 des co ts de la main d uvre li e l utilisation du filet anti insectes Le recours cette technologie demande des co ts additionnels pour son utilisation Le poste de d pense le plus im
90. diff rence au niveau des ratios b n fice co ts est significative d apr s le test t de Student Il ressort de cette remarque que la production du chou sous filet rapporterait plus que sa production sans filet dans le syst me semi intensif Dans le syst me intensif le constat est le m me L utilisation du filet a le ratio le plus grand 1 93 contre 1 57 pour les anciennes pratiques En nous basant sur le ratio b n fice co t nous pouvons affirmer que la production du chou sous filet est financi rement plus rentable que sa production selon les anciennes pratiques 7 3 Conclusion partielle La production des sp culations tudi es piment et chou sont rentables pour les diff rents syst mes identifi s Toutefois le niveau d intensit de l utilisation des facteurs de production varie norm ment d un syst me de production un autre Les marges les plus lev es sont observ es dans le syst me intensif et les plus faibles sont enregistr es au niveau du syst me extensif Ces valeurs sont positivement corr l es avec les co ts de production importantes pour le syst me intensif et faibles pour le syst me extensif Mais du point de vue ratio b n fice co t c est le syst me extensif qui est le plus rentable pour ces deux sp culations L utilisation du filet pour le piment se limite sa mise en place au niveau de la p pini re Dans le cas du chou le filet est mis aussi bien en p pini re qu en plein ch
91. djinou E amp C K Agli 2002 Etude financi re et socio conomique des technologies de gestion de la fertilit des sols au Sud B nin INRAB et LESR B nin 45p Ad gbola Y P Akplogan F amp A G Singbo 2004 Etude de la rentabilit financi re des exploitations maraich res de Grand Popo PAPA INRAB MAEP 43p Ad gbola P Y amp S A Ad kambi 2008 Analyse des syst mes de production des l gumes Rapport d tude PAPA INRAB MAEP 33p Ad gbola P Y amp S A Ad kambi 2010 Perception paysanne et adoption des biopesticides et ou extraits aqueux des plantes en production mara ch re au B nin Rapport d tude PAPA CRA A INRAB MAEP 33p Adidehou A 2004 Economie des syst mes de production int grant la culture de ligname en zone cotonni re une analyse des contraintes par un mod le de programmation lin aire Etude de cas du village Alaw nonsa commune de Glazou Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 139p Agossou G Ahouansou T amp F Assogba Komlan 2001 tude sur la promotion de la fili re des cultures mara ch res au B nin Rapport principal Version provisoire PCM INRAB MAEP 87p Amoussougbo Y 1993 Enqu te sur l usage des pesticides en cultures maraich res dans la lutte contre les n matodes a galle Th se d Ing nieur Agronome FSA UNB 134p Arouna A amp D Afomasse 2004 Rentabilit financi re des nouvelles st
92. ds cailloux bois pour viter que le vent n enl ve le filet Un rouleau de filet permet de couvrir 7 planches de 12 m 2 m x 6 m et une p pini re de 4 m 1 m x 4 m La moustiquaire est pos e juste apr s la mise en place de la p pini re et est enlev e uniquement au moment des arrosages et des entretiens Pour les planches sous filet le repiquage se fait un cartement de 40 cm x 40 cm entre lignes et entre plants Comme nous l avons mentionn plus haut la formation des mara chers sur le filet concerne en grande partie le chou mais aussi le piment et la tomate Sur le terrain on retrouve n anmoins d autres sp culations comme le crincrin le gombo l amarante la grande morelle l oignon dont les p pini res sont conduites sous filet Les raisons qui sous tendent une telle pratique sont diverses Pour certains producteurs les p pini res sous filet permettent aux graines de bien lever de faire moins de traitements d avoir de plants plus vigoureux mais pour d autres c est un moyen de lutte aviaire en ce sens que le filet emp che les volailles d endommager la p pini re 4 2 3 Contraintes techniques et conomiques du filet De fa on g n rale une contrainte est une restriction de quelque ordre Wikip dia 2007 En agriculture une contrainte peut tre d finie comme un l ment qui p se sur les choix de technologie d am nagement d allocation des ressources Les contraintes sont pour l
93. du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo vall e de l Ou m se caract rise par les cultures de d crue o la tomate et les l gumes feuilles sont surtout produits Les zones p riurbaines constitu es de ceintures de cultures maraich res Cotonou Porto Novo Parakou Natitingou Djougou produisent des l gumes locaux et exotiques laitue haricot vert carotte chou concombre betterave etc durant toute l ann e gr ce un arrosage manuel 2 3 2 Syst mes de production maraichere au Sud B nin Pour Tiamiyou 1995 les productions maraich res se r alisent essentiellement travers quatre syst mes de cultures lorsque qu on se r f re la source d approvisionnement en eau Il s agit des syst mes de cultures pluviales Ils sont les plus importants en superficie et en production avec des cultures extensives de gombo tomate piment et l gumes feuilles locaux On les rencontre dans le Mono le Borgou le Zou nord et l Atlantique des syst mes de cultures de bas fonds Ils sont pr dominants dans les trois d partements du Sud Atlantique Mono Ou m particuli rement autour des villes pour la presque totalit des sp culations maraich res des syst mes de cultures de d crue qui concernent particuli rement la tomate les l gumes feuilles locaux amarante grande morelle crincrin c
94. ductivit s du travail et du capital par rapport aux performances des producteurs de ce syst me pour la production du piment Mais avec le sc nario 50 de r duction des co ts de main d uvre l utilisation du filet anti insectes pour la production du piment sera financi rement plus rentable pour les producteurs du syst me de production intensif comme l indique le ratio b n fice co t 2 12 contre 1 87 pour le syst me sans filet Par ailleurs elle contribuera l am lioration de la productivit du capital investi accroissement de 9 09 mais pas la productivit du travail Les co ts de production du kilogramme de piment se verront r duire de 7 11FCFA kg par rapport aux pratiques habituelles des producteurs du syst me 87 16FCFA kg gt Cas du chou L observation du tableau 21 r v le qu au niveau du syst me semi intensif le sc nariol 20 des co ts de la main d uvre li s l utilisation du filet avec les autres co ts d intrants maintenus inchang s permet une augmentation des revenus bruts et nets et du ratio b n fice co t qui passe de 1 86 avec les pratiques des producteurs 2 04 avec le sc nario Ce 101 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo sc nario permet aussi une am lio
95. ductivit s du travail et du capital dans les syst mes de production identifi s Le tableau n 18 pr sente les productivit s du travail et du capital de la culture du chou dans les syst mes de production rencontr s Tableau 18 Productivit du travail et du capital de la culture du chou dans les syst mes identifi s Rubriques Syst me intensif Syst me semi Syst me extensif intensif Quantit main d uvre 570 7 639 27 315 66 Hj ha Rendement Kg ha 21 622 27 18 525 58 13 006 30 3 476 92 4 320 89 2 105 76 Productivit du travail 5 784 61 4 708 15 8 030 55 Fcfa Hj F Productivit du travail 22 05 Signification 0 000 Productivit du capital 2531F 2 86 4 53 investi F Productivit du capital investi 2 10 Signification 0 001 Co t de production par 97 32 87 53 55 10 kg Fcfa kg F Co t de production par kg 7 2 Signification 0 000 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 Les productivit s du travail calcul es sont respectivement de 5 784 61FCFA Hj 4 708 1SFCFA Hj et 8 030 55FCFA Hj pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif Les diff rences entre ces valeurs sont significatives Il ressort de ces chiffres que dans tous les syst mes de production identifi s la r mun ration journali re du travail est importante La production du chou dans les syst mes identifi s permet une bonne r mun ration journali re du travail La productivit du travail la
96. e activit conomique r pondant de fa on efficace la demande alimentaire urbaine Singbo et al 2004 Au B nin la production maraich re est une source importante d emploi dans les milieux urbains p riurbains et surtout les rives des fleuves et ou les vall es de certaines zones Tiamiyou 1995 Elle est une source de revenus mon taires de nombreux producteurs de ces zones sp cifiques Au sud du B nin la production de l gumes repr sente l activit principale en termes d occupation et de revenus pour la majorit des exploitations agricoles Le maraichage contribuerait la cr ation de pr s de 60 000 emplois directs et de 25 000 emplois indirects PADAP 2003 Les revenus g n r s par l activit mara ch re permettent plusieurs dizaines de milliers de familles de subvenir leurs divers besoins Pour beaucoup de producteurs le maraichage constitue une alternative permettant de sortir d une situation de pr carit conomique due la pauvret Par ailleurs le maraichage joue un r le important dans le secteur conomique en ce sens qu il a un fort potentiel en gain de devises Selon le document de la Strat gie de Croissance pour la R duction de la Pauvret SCRP 2007 2009 l conomie b ninoise est vuln rable aux chocs externes car elle est essentiellement bas e sur le coton 40 des recettes d exportation La diversification des cultures d exportation est alors un volet qui pourrait r duire
97. e aux maraichers Les syst mes de production maraichers en milieu intra urbain Les syst mes de production maraichers en milieu intra urbain sont caract ris s par la pratique exclusive du maraichage tr s intensif permettant de produire une forte valeur ajout e sur des surfaces limit es L offre globale en l gumes est tr s diversifi e On y rencontre des l gumes feuilles locaux et exotiques des plantes aromatiques des l gumes fruits et des l gumes bulbes et racines Mais il existe une sp cialisation au niveau de certains maraichers La majorit des l gumes cultiv s ont des cycles de production de moins de trois mois ou permettent des r coltes r guli res Les exploitations de ces syst mes se caract risent par la pr sence presque permanente de l gumes feuilles notamment la grande morelle De ces typologies il ressort que les crit res utilis s ne sont pas identiques et d pendent des auteurs 24 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 2 3 3 Rentabilit des cultures mara ch res L valuation de la rentabilit des cultures maraich res a t au centre de plusieurs tudes En se basant sur les syst mes pr c demment d finis par le PADAP 2003 Singbo et al 2004 ont valu le niveau de r
98. e cette des 12 derniers RAA RENNES CF CODES au cours des mois En Milliers mois modernes en Milliers RES 0 N est pas au mois communautaire MEMBRES 12 derniers En Milliers Fefa En Milliers 3 Oui Fefa activit courant de ces 5 autres mois Fcfa En Milliers En Milliers Fcfa Te interventions 95 si 95 ha ou plus pr ciser Fefa Fcfa traditionnels CF CODES Z Pas satisfait 2 NE riia 3 Non gt Moyennement SSE ee Q82 satisfait 3 Tr s satisfait 11 I l I 11 nn O I 1211111 I 11 Codes Q72 1 Chef de m nage et ou son conjoint 2 Les autres membres du m nage 3 man uvres ou toute autre personne r mun r e 4 Autre pr ciser Codes Q81 1 Autofinancement 2 Parents amis 3 Institution bancaire 4 COOPEC 5 Tontine 6 FNPEJ 7 Autre Minist re pr ciser 8 Autres pr ciser 8 2 Exploitation but mara cher Q71 Q72 Q73 Q74 Q75 Q76 Q77 Q78 Q79 Q80 Q81 Q82 Il y a combien Quelle superficie Qui a travaill Quel est le Combien Combien Combien Combien avez Quelle est la Disposiez Quelle est la Quelle tait la Etes vous d ann es que vous de terre exploit e principalement sur nombre total avez vous avez vous avez vous vous pay pour valeur totale vous des valeur totale rincipale satisfait des vous investissez est r serv e au ces exploitations de personnes pay pour la pay pour pay pour l achat des des autres quipements jde ces p p interventions dans le maraichage maraichage au au cours d
99. e d croissants L entrepreneur n a donc pas int r t du moins tant qu il ne modifie pas son organisation augmenter sa taille au del de ce qu il est convenu d appeler taille optimale En second lieu il est n cessaire d introduire les donn es financi res de l entreprise r duites son budget et aux prix des facteurs de production Budget et prix sont suppos s donn s l analyste L entreprise doit alors choisir parmi les combinaisons de facteurs 19 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo accessibles son budget celle qui lui permet d obtenir la capacit de production maximale L entreprise choisit donc une taille efficiente permettant d obtenir la production maximale au moindre co t Si la taille optimale est int rieure l espace budg taire l entrepreneur choisira videmment cette taille comme capacit de production et mettra en uvre sa combinaison de facteurs En troisi me lieu l ultime choix de l entreprise sur son volume de production d pend de sa rationalit de maximisation du profit Selon la structure de march sur laquelle op re l entreprise et selon les p riodes d tude il est possible qu elle cherche d finir un volume de prod
100. e filet sont conformes celles des pratiques habituelles des producteurs de ce syst me Pour les pesticides le co t le plus important est enregistr au niveau de la colonne sans filet 46 823 5 10 005 2FCFA par opposition la colonne avec filet 33 206 16 194FCFA Ceci s explique par le fait que dans leurs pratiques habituelles les producteurs font plus de traitements phytosanitaires En effet pour r duire les attaques parasitaires afin de s curiser leurs r coltes ces producteurs augmentent le nombre de traitements La moyenne de ce nombre est de 2 fois par mois L utilisation du filet anti insectes r duirait donc l intensit de l utilisation des produits phytosanitaires Le co t de 82 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo l nergie est lev pour la colonne avec filet 221 245 13 105FCFA par rapport la colonne sans filet 175 150 32 21 591 47FCFA La diff rence entre ces chiffres est significative et s explique par l arrosage des produits sous filet est fait l aide de motopompe par la majorit des producteurs Or dans leurs pratiques les producteurs de ce syst me n utilisent pas exclusivement la motopompe pour l arrosage Ils font un m lange entre les techniques et modernes et traditi
101. e piment est g n ralement repiqu apr s la tomate Il b n ficie de la protection du feuillage des pieds de tomate et se d veloppe lorsque le cycle de la tomate est achev La tomate est essentiellement produite pendant la grande saison des pluies Les apports de mati re organique et des engrais min raux sont quasiment inexistants La grande majorit des producteurs n utilise aucun pesticide sur les cultures l gumi res Les syst mes de production de d crue en basse vall e de l Ou m Ils sont bas s sur des activit s saisonni res Les cultures maraich res se pratiquent en p riodes de basses eaux Les surfaces exploit es sont situ es dans la plaine d pandage de crue Les cultures l gumi res sont peu diversifi es La majorit des surfaces est plant e avec des l gumes fruits la tomate le piment et le gombo Les producteurs pratiquent des cultures pures Les rotations concernent principalement le gombo le piment et la tomate et permettent de limiter les probl mes sanitaires Les syst mes de production maraichers en zone sableuse du littoral de Grand Popo Les syst mes de production en zone sableuse du littoral de Grand Popo sont caract ris s par le maraichage base de l oignon Cette activit agricole s est d velopp e au cours des quinze derni res ann es Les surfaces exploit es varient entre 100 m et 7 ha La disponibilit en terres est encore assez lev e mais celle ci reste difficilement accessibl
102. e recherche L objectif global de la pr sente recherche est d analyser l avantage financier de l utilisation du filet en rapport avec l utilisation des pesticides dans la protection phytosanitaire classique De mani re sp cifique il s agira de Objectif sp cifique 1 Faire une typologie des syst mes de production maraichers rencontr s Objectif sp cifique 2 Evaluer la rentabilit financi re des diff rents syst mes de production obtenus et les comparer avec la rentabilit de l utilisation du filet anti insectes Objectif sp cifique 3 Analyser la sensibilit de la technologie dans les syst mes de production identifi s 1 3 2 Hypotheses de recherche Les hypoth ses de travail d coulent des objectifs assign s cette tude et se pr sentent comme suit Hypoth se 1 Le niveau d utilisation de la main d uvre permet de diff rencier des syst mes de production maraichers Hypoth se 2 Le syst me de production sous filet est financi rement rentable pour les maraichers Hypoth se 3 L utilisation du filet anti insectes am liore les productivit s du travail et du capital 10 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 2 REVUE DE LITTERATURE 2 1 Cadre conceptuel
103. e syst me les d penses moyennes sont de 635 381 29 355 071 27FCFA ha L engrais 48 16 les semences 26 42 et les pesticides 16 58 constituent ses postes d achat les plus importants Les charges variables moyennes des diff rents syst mes de production pr sentent une diff rence significative de 1 e Synth se des co ts totaux de production Les co ts de production du chou par les diff rents syst mes de production sont pr sent s dans le tableau n 12 Le test d analyse de variance montre que le co t de production varie d un syst me de production un autre Le test t prouve que les diff rences de co ts de production entre syst mes sont significatives Ainsi l instar du constat fait au niveau de la culture de piment les co ts de production sont diff rents d un syst me de production un autre En effet le syst me de production intensif a les co ts de production les plus lev s Les 79 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo co ts les plus faibles sont enregistr s dans le syst me de production extensif Cette situation pourrait s expliquer par le fait qu elles utilisent un syst me d irrigation l ger induisant un amortissement faible De m me elles ont un niveau de consommation
104. e syst mes de production identifi s par la typologie Ensuite elle sera valu e par syst me de production pour l utilisation du filet Enfin des comparaisons seront faites entre les anciennes pratiques des syst mes identifi s et la nouvelle technologie afin d identifier le ou les syst mes de production les plus rentables financi rement Ce qui permettra de faire des suggestions Plusieurs m thodes peuvent tre utilis es pour le calcul de rentabilit financi re le taux de rentabilit interne ou la budg tisation Toutefois le calcul du Taux de Rentabilit Interne n cessite une connaissance des recettes d gag es au cours de l ann e horizon Ne disposant pas de ces donn es la budg tisation a t utilis e Mais la budg tisation renferme plusieurs types de budgets Coulibaly et Nkamleu 2004 proposent trois m thodes d analyse pour le calcul de la rentabilit financi re savoir le budget d entreprise une culture par exemple le budget total toutes les cultures pr vues et le budget partiel co ts variables Le budget d une culture consiste l valuation des co ts des intrants utilis s pour la produire et l estimation des revenus du produit obtenu valu au prix bord champ Les intrants incluent l engrais la main d ceuvre salari e temporaire les pesticides et les semences Le capital fixe est constitu des outils tels que les houes dabas arrosoirs binettes pelles brouettes r t
105. eaux et machettes Le r sultat est la production issue de la parcelle utilis e pour la culture en question La marge brute est la diff rence entre le produit brut de l output valu au prix bord champ et le co t des intrants Dans ce cas les calculs ont t effectu s de la mani re suivante les co ts variables correspondent aux co ts des semences de l engrais des pesticides de la main d uvre salari e Ils repr sentent pour l agriculteur les co ts des inputs directement en rapport avec le niveau de production Ils sont tous valu s par unit de superficie Ces co ts varient avec le degr d intensit de la production Plus intense est la production plus lev s sont les co ts et r ciproquement Les co ts variables qui ne font pas l objet de transaction mon taire ont t approch s par leurs co ts d opportunit les co ts fixes repr sentent l amortissement de tous les outils utilis s chez le mara cher par unit de superficie Il s agit notamment de la houe le coupe coupe l arrosoir ou la 37 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo motopompe et le filet anti insectes L annuit par type d outillage a t estim e par la formule pr c demment donn e Ami ni
106. el duquel la production totale augmente a un rythme sans cesse d croissant 20 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Cette loi peut tre repr sent e graphiquement avec les produits Y en ordonn es et le facteur X en abscisse figure n 1 Sur ce graphique sont aussi repr sent es la fonction de production Y f X la courbe de productivit moyenne Y X et la courbe d riv e appel e productivit marginale Dy dX y Ay Ax yix Zone bis Zone Il Zone II mrw onum fychaique conomique A Facteur x variable AyIAx Elasticit yx gt de production x i Figure 1 Fonction de production et de productivit Zone I Rendement moyen et marginal croissant Zone Ibis rendement moyen croissant du facteur X et rendement marginal d croissant Zone II rendement moyen d croissant Zone III rendement marginal n gatif Y production totale Ay Ax y d riv e premi re productivit marginale perdaya des y x productivit moyenne Ay Ax y x lasticit de production Px prix du facteur x Py prix du produit y La solution optimale conomiquement se situe dans la zone II La zone II correspondant plus de consommation du facteur pour moins de
107. ement par niveau de prosp rit de Barbara Grandin nous avions identifi trois syst mes de production dans la zone d tude suivant les crit res que sont la superficie emblav e au cours de la campagne pr c dente 2010 le nombre d ann es d exp rience dans l activit la taille du m nage le nombre d actifs agricoles les co ts de la main d ceuvre des semences des engrais et des pesticides utilis s au cours de la campagne pr c dente et l ge du producteur Il s agit du Syst me de production intensif caract ris par un pouvoir d achat lev des producteurs qui le constituent Ceux ci travaillent sur de grandes superficies et utilisent beaucoup d intrants Les co ts de la main d uvre sont importants Ils sont des sexag naires avec une bonne exp rience dans le maraichage Systeme de production extensif caract ris par une faible utilisation des facteurs de production terre capital et travail et l aspect juv nile des maraichers qui le constituent Systeme de production semi intensif Il est interm diaire en tout point de vue aux deux syst mes pr c dents Les producteurs de ce groupe sont en g n ral plus jeunes que les gros producteurs et plus vieux que les petits producteurs L hypoth se 1 est v rifi e et on conclut au seuil de 1 que le niveau d utilisation de la main d uvre permet de diff rencier des syst mes de production mara chers 70 Lauriane S na
108. emeure malgr tous les probl mes fonciers de la localit ceci se traduit par la premi re place qu elle occupe dans le classement Toutefois les superficies de terre h rit es sont tr s fractionn es Cet tat de chose place le producteur dans une situation d insuffisance Ce dernier se trouve alors oblig d acc der la terre par un autre moyen qu est l achat La pr dominance de I achat 33 9 pourrait donc s expliquer par la raret de la terre due a une pression d mographique occasionnant ainsi des transactions intra et inter villages en vue de l obtention de ce facteur important Le pouvoir d achat variant d un individu un autre certains maraichers se retrouvent dans l incapacit de faire recours l achat Ces derniers font la location de terre Le pourcentage affect a ce type d acquisition de la terre 30 5 t moigne de la part non n gligeable de maraichers qui s y adonnent En moyenne le cantis 400m co te 1000F saison Le pr t gratuit est une autre forme de mode de faire valoir rencontr e dans la r gion Il se fait au sein des membres d une m me famille et parfois entre amis Il se traduit par un emprunt sans contrepartie financi re mais morale En effet l attribution de la parcelle se fait sur l tude de la moralit du demandeur Dans les rares cas o le propri taire et le demandeur n ont aucun lien de parent le pr t gratuit n cessite un avaliseur qui est une personne
109. entabilit des l gumes au Sud B nin L analyse financi re a port sur l valuation par budget partiel Les donn es ont t collect es sur un chantillon de 193 producteurs de l gumes des principales zones de production du Sud B nin Cotonou Porto Novo Vall e de l Ou m S m Ouidah et Grand Popo L analyse de ces diff rents syst mes de production r v le que la culture maraich re dans la vall e de l Ou m repose presque exclusivement sur les l gumes locaux Les principaux sont le piment la tomate et le Gboma Ces cultures se pratiquent une seule fois dans l ann e au cours de la p riode de d crue Dans la zone c ti re l oignon le piment et la tomate constituent les principales cultures des diff rents syst mes identifi s La carotte et le chou constituent des cultures secondaires La zone intra urbaine est caract ris e par une diversit de l gumes Toutefois la culture de Gboma et de laitue constituent les deux principales cultures autour desquelles se concentrent la plupart des successions culturales L analyse par budget partiel montre que la tomate l oignon et la laitue sont plus rentables Le taux marginal de rentabilit indique que la rentabilit financi re des l gumes cultiv s varie fortement d une zone une autre Dans la vall e de l Ou m la tomate et le piment sont les deux l gumes qui procurent une meilleure rentabilit aux producteurs Par contre dans la zone intra u
110. es La compatibilit de l innovation avec les valeurs et pratiques existantes des adoptants potentiels influe galement la rapidit d adoption d une innovation Elle correspond au degr d ad quation entre les valeurs et les pratiques des adoptants potentiels et celles n cessaires l utilisation de l innovation La complexit La simplicit et la facilit d utilisation de l innovation que per oivent les adoptants potentiels peut galement repr senter un frein ou un catalyseur sa diffusion En effet une innovation qui n cessite un apprentissage sera plus lente tre adopt e que celle qui Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo ne requiert pas le d veloppement de comp tences sp cifiques Plus l innovation est facile a comprendre et a utiliser plus vite elle est adopt e La divisibilit est la possibilit d exp rimentation de l innovation avant son adoption ou rejet d finitif Si le paysan est en mesure d essayer l innovation sans d penser irr m diablement trop d argent il pourrait l adopter plus rapidement La transparence est la mesure dans laquelle les paysans peuvent voir les r sultats d une innovation S il est facile pour quelqu un de voir les avantages d u
111. es 12 qui travaille main l achat des l achat des engrais au charges au pour cette quipements Source de des structures cours des 12 derniers mois habituellement d ceuvre au semences au pesticides au cours des 12 cours des 12 activit au co t de financement sp cialis es derniers mois dans ces cours des 12 cours des 12 cours des 12 derniers mois derniers remplacement de cette u MAEP CF CODES exploitations derniers derniers derniers mois 1 Oui activit 95 si 95 ha ou au cours des mois mois mois En Milliers modernes en Milliers P 0 N est pas plus 12 derniers Fcfa En Milliers Fcfa CF CODES au courant mois En Milliers En Milliers En Milliers Fcfa 2 Oui de ces NB Fcfa Fcfa Fcfa traditionnels interventio 1 ha 10 000 m ns 3 Non gt 1 Pas satisfait Q82 2 Moyenne ment satisfait 3 Tr s satisfait Quelles sont les structures qui procurent des appuis dans le domaine du maraichage 1 CeCPA 2 Recherche 3 ONG 4 OP 5 Autres Quels crit res retenez vous pour choisir un produit phytosanitaire A CLASSER 1 action 2 spectre d action 2 cout d achat 3 disponibilit 4 facilit d emploi 5 toxicit pour l homme et l environnement 6 emploi sur grande superficie 7 quantit de main d uvre li e son usage autre pr ciser SECTION 13 AGRICULTURE ET ACTIVITES DU MONDE RURAL INTERROGER DE PREFERENCE CHAQUE PERSONNE CONCE
112. es Septembre Octobre 2011 La composante 1 est positivement corr l e avec les variables superficie emblav e nombre d actifs agricoles co ts de la main d uvre co ts des semences co ts des engrais et co ts des pesticides Les coefficients de corr lation de ces variables avec la composante 1 sont respectivement 0 941 0 989 0 976 0 994 0 990 et 0 992 Ce qui traduit que les syst mes ayant une grande superficie emblav e terre utilisent plus les autres facteurs de production capital co ts de la main d uvre des semences des engrais et des pesticides et travail nombre d actifs agricoles La composante est li e aux facteurs de production dans le maraichage Seules les variables taille du m nage 0 798 et ge du producteur 0 788 sont hautement et positivement corr l es avec la composante 2 Ainsi les producteurs les plus g s ont aussi une taille de m nage relativement lev e La composante 2 fait r f rence aux caract res sociod mographiques des producteurs au sein de chaque syst me La composante 3 discrimine positivement les variables nombre d ann es d exp rience 0 877 et ge du producteur 0 435 Les producteurs g s ont un nombre d ann es d exp rience lev Cette composante est relative l exp rience des producteurs dans le maraichage 66 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit finan
113. espectivement pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif les chiffres 2 86 2 94 et 5 74 La diff rence entre les ratios est significative Ces valeurs expriment les gains imputables l investissement d un francs du capital Autrement dit dans le syst me intensif 1FCFA investit rapporte 2 86FCFA L analyse de ces chiffres place en premi re position les producteurs du syst me extensif viennent ensuite les producteurs du syst me semi intensif et ceux du syst me intensif La faible productivit du capital du syst me intensif pourrait s expliquer par leurs co ts totaux de production lev s La productivit du capital permet donc de confirmer les conclusions tir es sur la base du ratio marge nette co ts totaux Le co t de production du kilogramme du piment est respectivement de 87 16FCFA 84 9FCFA et 43 56FCFA pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif La diff rence entre ces valeurs est significative au seuil 1 Ces chiffres traduisent combien doit d bourser le producteur pour produire un kilogramme de piment L analyse du tableau n 16 montre que ce sont les producteurs du syst me extensif qui d pensent moins par Kg de piment produit Le co t le plus lev est enregistr au niveau des producteurs du syst me intensif Ceci pourrait s expliquer par la forte intensit de l utilisation des facteurs de production dans ce syst me 8 1 2 Analyse des productivit s du
114. essentiel d origine naturelle elles sont li es au climat au relief au sol ou encore la v g tation D autres types de contraintes sociales techniques conomiques peuvent aussi peser sur l agriculture Elles sont dites techniques lorsqu elles sont relatives a une activit donn e a un savoir faire ou au fonctionnement d une technologie Les contraintes sociales renvoient aux habitudes culturelles et ou cultuelles Quant aux contraintes conomiques elles rel vent du pouvoir d achat des producteurs acqu rir tel ou tel autre facteur de production Les contraintes techniques et conomiques dans cette tude sont celles li es a l utilisation du filet anti insectes 49 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Des entretiens avec les producteurs il ressort que l utilisation du filet anti insectes pr sente un certain nombre de difficult s Pour certains ces contraintes seraient les raisons qui justifieraient le rejet ou l abandon de la technologie Pour d autres le filet est une bonne chose mais pour le rendre meilleur il faudrait revoir certains de ses crit res La synth se de ces deux groupes de producteurs nous am ne citer les contraintes ci apr s main d ceuvre on reuse pour la
115. esticides utilis s sur ce dernier contribue augmenter la pr valence des r sidus dans les l gumes cultiv s La sant des consommateurs et m me des producteurs qui manipulent ces produits se trouvent donc hypoth qu e Pour preuve en 1999 il a t estim a 87 le nombre de d c s d a la contamination par les pesticides chimiques des l gumes produits en association avec le coton au nord b nin Ad kambi et Ad gbola 2008 De m me l environnement n est pas pargn La pr sence de pesticides dans le sol les eaux de ruissellement et les points d eau o se d veloppent les larves de moustiques contribue a s lectionner des populations de moustiques r sistants aux m mes insecticides que ceux utilis s en sant publique L utilisation abusive des pesticides chimiques compromet donc la qualit des l gumes tout en ayant des cons quences n fastes sur la sant des producteurs et sur celle des consommateurs par la pr sence des r sidus toxiques dans les l gumes et sur l environnement sans oublier la contamination de la nappe phr atique Amoussougbo 1993 La recherche des moyens et m thodes de lutte qui pr servent davantage la sant des producteurs et des consommateurs tout en respectant l environnement am ne les chercheurs recommander diverses alternatives pesticides sp cifiques aux cultures mara ch res extraits botaniques biopesticides A cet effet les nombreux travaux entrepris pour valuer les effe
116. et Couffo planche co te 500FCFA Ce prix peut tre revu la baisse si la terre est facile travailler dans la localit Pour le sarclage le prix varie entre 1000FCFA et 1500FCFA le canti et est fonction de la densit de la culture pr sente sur la parcelle a sarcler 5 2 3 Le capital Quatre types d intrants sont consid r s au niveau du capital Ce sont les semences les engrais les produits phytosanitaires et les quipements de travail La quasi totalit des enqu t s soit 81 7 font le maraichage sur fonds propres Pour le reste certains ont b n fici d aides et ou de pr ts aupr s de parents et ou d amis 5 d autres ont obtenu des pr ts aupr s de leurs groupes de tontine 10 et 3 4 ont fait recours aux institutions bancaires CLCAM gt Semences mara ch res Les semences mara ch res utilis es sont de deux types les semences commerciales et les semences locales Les enqu tes ont montr que pr s de 60 des mara chers combinent les deux types de semences commerciales et locales Environ 10 et 30 respectivement utilisent exclusivement des semences commerciales et locales Les semences commerciales ou am lior es les plus importantes en termes de nombre de maraichers qui les emploient sont par ordre d croissant la tomate le chou la laitue la carotte et l oignon Les proportions de mara chers qui produisent ces sp culations sont les suivantes 36 pour la tomate 34 pour le chou 10 p
117. et de piment nous avions observ la r partition des producteurs de chou et de piment par syst me identifi Le tableau 8 pr sente l effectif et le pourcentage des producteurs de chou et de piment dans chaque syst me Tableau 8 R partition des producteurs par syst me selon les cultures de chou et de piment Syst mes Syst me intensif Syst me semi intensif Syst me extensif Producteurs de chou 22 44 5 48 89 40 37 9 8 Producteurs de piment 45 101 51 100 92 66 100 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 De l analyse du tableau 8 il ressort que beaucoup de producteurs 22 sur 45 du syst me intensif produisent le chou Le chou est produit par 40 37 des producteurs du syst me semi intensif et seulement 9 8 du syst me extensif Cette r partition observ e pourrait s expliquer par le fait que le chou est une culture qui demande un investissement important en co ts de production Selon Sim ni 2005 de toutes les cultures exotiques le chou est la sp culation ayant la marge brute la plus importante avec un investissement important en intrants galement Les producteurs du syst me intensif disposant de ressources substantiels se trouvent en mesure donc de produire le chou pour des revenus plus int ressants Cette exigence en co ts de production pourrait tre la raison du faible pourcentage de producteurs observ dans le syst me extensif pour cette culture De mani re g n rale le chou est peu produit dans la zo
118. exhaure mode de distribution ne sont pas utilis s de mani re exclusive Certains maraichers utilisent plusieurs sources d eau et combinent un certain nombre de moyens d exhaure et de distribution de l eau pour l irrigation A titre illustratif pour l arrosage des p pini res la quasi totalit des mara chers emploient l arrosoir 62 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 6 TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERS Ce chapitre pr sentera et fera une analyse de la typologie et de la caract risation des syst mes de production cultures maraich res rencontr s dans la zone d tude Les typologies des syst mes de production ou d exploitations ont pour objectif de pr senter les caract ristiques pertinentes pour l ensemble d un groupe tout en tenant compte de la diversit des situations entre plusieurs groupes Brossier ef al 2007 Pour chaque groupe d unit s d analyse retenues une liste de variables de caract risation est labor e ces variables pouvant tre corr l es ou non et variant d un auteur un autre en fonction de l tude Les typologies des syst mes de cultures mara ch res rencontr es dans la litt rature se basent sur divers crit res qui permettent de le
119. h res FSA UAC B nin 58p Tournier J 1986 Les bases conomiques et humaines de l activit agricole Van den ban A W H S Hawkins J H M Brouwers amp C A M Boon 1994 La vulgarisation rurale en Afrique Edition CTA Karthala Wageningen 383p William D McBride amp Hisham S El Osta 2002 Impacts of Adoption of Genetically Engineered Crops on Farm Financial Performance in Journal of Agricultural and Applied Economics 34 1 April 2002 175 191 113 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo TABLE DES MATIERES CERTIFICATION isseire ioeie e oiae a EA EAEE EIEE EEE E EEEE A EAE EE ER EAEG i DEDICACES eee ener ee om e an ee ne ni On mer ii REMERCIEMENTS en en a net iii RESUME cen e E O E a a an a do v ABSTRACT oriire eE A RER A AER RRRA vii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS Sans ix EISTE DES TABLEAUX osorioi oee E aE Sa tte x LISTE DES FHIGURES a an ee io eigen EE oo ee ot xi INTRODUCTION GENERALE errobera aaa e OEA EENES Erer AESSR EERST 1 LOVE PAPA AE E AE 4 Probl matique Revue de litt rature et M thodologie de LA Recherche 4 CHAPITRE 1 PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE scsenereenn 5 1 1 Contexte wee desc sac eroria ati aeaaeae Ee aeS NS end NKK EEan ee nant en tt enr er teste E KAA tee
120. he qui vise l am lioration des conditions de vie tous les niveaux Sous un climat marqu par de grandes variations saisonni res s cheresse et humidit cette activit tr s d pendante de l eau est essentiellement assur e par de petits producteurs sur des surfaces parfois tr s r duites et avec des moyens souvent rudimentaires Pour garantir leurs r coltes en luttant contre les ravageurs ces producteurs font fr quemment recours aux pesticides avec des doses croissantes et des produits phytosanitaires souvent non homologu s Cela est d au fait que ces mara chers connaissent rarement les produits qu ils utilisent en 7 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo termes de composition toxicit dosage fr quence d utilisation et mode d application Assogba Komlan F et al 2006 Si ces pratiques phytosanitaires incontr l es leur permettent tant bien que mal de d gager des b n fices elles constituent un danger majeur pour la sant des populations par les risques d ingestion de r sidus chimiques pr sents dans les l gumes En effet l utilisation abusive des pesticides chimiques dans la production maraich re ou encore la production des l gumes en association avec le coton afin de b n ficier des effets des p
121. hers demeurent toujours les m mes pression parasitaire difficult s d arrosage en certaines p riodes de l ann e insuffisance manque de cr dit et difficult d acc s aux terres sinon d autres se sont encore ajout es la baisse du 27 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo niveau de fertilit des sols l insuffisance de la main d ceuvre en certaines p riodes de l ann e inexistence par moment de march s pour l coulement des produits Au terme de ce tour d horizon on se rend compte que beaucoup d tudes ont t r alis es dans le domaine de la production mara ch re au B nin On peut retenir que les contraintes traversent les ann es et demeurent inchang s Les chercheurs continuent toujours de r fl chir comment les endiguer L un de leur apport constitue le contr le physique par l utilisation du filet anti insectes Il appara t clairement un manque d informations sur cette technologie notamment en ce qui concerne sa rentabilit 28 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Co
122. ice par rapport l investissement nous permet de conclure que c est le syst me extensif qui est financi rement le plus rentable pour la production des deux sp culations avec les pratiques habituelles des producteurs L utilisation du filet pour le piment se limite sa mise en place au niveau de la p pini re Dans le cas du chou le filet est mis aussi bien en p pini re qu en plein champ Le constat sur le terrain est que les producteurs du syst me extensif n ont pas encore 96 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo exp riment s la technologie Avec cet outil les rendements des cultures sont nettement am lior s dans les syst mes de production intensif et semi intensif pour les deux cultures On d duit qu avec cette technologie la productivit de la terre est am lior e Cependant la productivit du travail n est pas am lior e pour les deux syst mes pour la production du chou et du piment La raison est que l utilisation du filet est contraignante Le respect de son itin raire technique rend le travail plus long et fatiguant La conclusion sur la productivit du capital avec la technologie varie d une sp culation une autre Ainsi l utilisation du filet dans la production du piment ne cont
123. interm diaire faible et n utilisent pas une main d ceuvre salariale 7 1 2 2 R sultats d exploitation et ratio de rentabilit par syst me pour la culture de chou Il ressort de l analyse du tableau n 12 que les marges brutes moyennes l hectare donnent 5 405 568 21FCFA 4 631 394 13FCFA et 3 251 576 16FCFA respectivement pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif Les diff rences entre ces valeurs sont significatives au seuil de 5 Ces chiffres montrent que de mani re g n rale la production de chou dans la zone d tude est rentable quelque soit le syst me auquel appartient le maraicher Les marges brutes sont toutes importantes mais les plus lev es sont enregistr es dans le syst me intensif Ces r sultats confirment les travaux de Sim ni 2005 qui dans une tude rentabilit des cultures maraich res dans la commune de Djougou a r v l que de toutes les cultures exotiques le chou est la sp culation ayant la marge brute la plus importante avec un investissement important en intrants galement Cultiv s sur de petites superficies comparativement aux cultures traditionnelles piment en particulier les choux fournissent des rendements tr s lev s l aide d un syst me rendu intensif avec l utilisation du filet de l engrais chimique et des pesticides Cependant cette relative intensification peut encore tre am lior e et par cons quent les marges brutes En effet l
124. ionner que les associations de mara chers sont peu fonctionnelles dans la zone d tude 5 2 Caract ristiques des syst mes de production Dans ce paragraphe il est question de faire le point des diff rents facteurs de production utilis s par les maraichers des d partements du Mono Couffo a savoir la terre la main d ceuvre le capital et l eau Il pr sente donc les modes de faire valoir du foncier maraicher et l acc s aux diff rents intrants 5 2 1 La terre C est le premier facteur 4 consid rer pour faire le maraichage Autrefois dit on la terre appartenait au premier occupant et tait transmise de g n rations en g n rations Mais de nos jours en raison de la rar faction de la terre due a la croissance d mographique outre Vh ritage les maraichers du d partement de Mono Couffo ont acc s la terre par achat location et pr t gratuit On y retrouve donc les deux modes de faire valoir e direct avec 52 95 pour l h ritage et 47 05 pour l achat et e indirect soit 53 5 pour la location et 46 5 pour le pr t gratuit 55 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo H ritage Achat Location Pr t gratuit Figure 8 Mode de faire valoir de la terre des enqu t s L h ritage d
125. ions qui y existent sont les for ts claires et les for ts galeries les for ts semi d cidues et les vastes tendues de savanes arbustives 42 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo De ce qui pr c de il est ind niable que le sol et la v g tation s influencent mutuellement La v g tation de la zone tant compos e d esp ces arbustives des gramin es telles que Panicum maximum l Andropogon gagnanus le Pennisetum puerpureum le Paspalum vaginadum etc Ainsi que de nombreuses l gumineuses d introduction r cente telles que Moringa oleifera Leucaena Zeucocephala Glyicidia sepium qui sont utilis es dans l alimentation des animaux Les cocotiers rencontr s surtout sur les sols sableux du cordon littoral et les palmiers a huile diss min s un peu partout sur le territoire du d partement sont aussi abondamment utilis s dans l alimentation des populations 4 1 3 Milieu humain Peuplement et d mographie La population des d partements du Mono et du Couffo est estim e en 2007 1 023 870 habitants dont 479 261 hommes et 544 609 femmes soit une augmentation de 15 7 par rapport l estimation de 2002 884 623 habitants Ces chiffres t moignent aussi de la dominance de la gente f minine 51 des habita
126. iples sacrifices qui ont t pour moi un foyer de d vouement et d engouement au travail Je suis fi re de t avoir comme p re Ma m re Pascaline CODJIA pour m avoir inculqu e d s ma tendre enfance le go t du travail bien fait l humilit et la simplicit l amour du prochain tant de vertus qui ont difi ma personnalit Re ois ce travail comme un acompte pour tes nombreux sacrifices m me si la somme due ne pourra jamais tre enti rement pay e Je ne pouvais r ver mieux que toi comme m re Mes fr res et s urs Thierry Carolle Dolores et Adriana pour l amour le soutien et les pri res Ce travail est aussi le v tre Je vous aime ii REMERCIEMENTS Les hommes ne sont rien sans les hommes a dit SEIDOU BADIAN Nous ne saurons soumettre cette th se l appr ciation du jury sans manifester toute notre reconnaissance l endroit de certaines personnes sans lesquelles le travail n aurait pu tre effectif Ainsi nous tenons remercier tr s sinc rement Les initiateurs du Projet BioNetAgro pour le soutien financier n cessaire la r alisation du pr sent travail Dr Ir Fran oise ASSOGBA KOMLAN responsable du PCM l INRAB et coordonnatrice nationale du projet BioNetAgro pour les nombreux efforts consentis pour la r alisation de ce travail Dr Ir Anselme ADEGBIDI professeur la FSA UAC et coordonateur du projet BioNetAgro a la FSA pour avoir permis notre insertion dans
127. is tools used are the descriptive statistics the principle component analysis the K Means Cluster Analysis the test of one way analysis of variance the t of Student and the budgeting The results show that three 03 market gardening systems in Mono and Couffo departments the intensive system the semi intensive system and the extensive system The analysis of the profitability of cabbage and pepper production in those systems reveals that they are financially profitable The comparison with the incomes derived from the use of the net show that the use of the net offers more incomes and thus is financially more profitable than the former practices However the furthering of the profitability study through calculations of the productivities of production factors reveals that the extensive production system is the most profitable The observation is that only producers of intensive and semi intensive system had use of the technology In general the use of this technology is more profitable with the production of cabbage than pepper But the use of the net does not improve labor productivity because of its technical route which makes the work more demanding vii Capital productivity is improved with this technology only for the production of cabbage The use of the net requires additional costs The position of the largest expenses in the use of this equipment is labor Indeed the use of anti insect net demands additional costs in labor for its
128. it additionnelle d un facteur de production input lorsque tous les autres facteurs sont maintenus inchang s L observation des co ts de production par kilogramme de chou r v le que c est dans le syst me extensif qu on a le plus bas chiffre 55 1FCFA kg La production du kilogramme du chou dans le syst me intensif revient 97 32FCFA kg soit respectivement une diff rence de 9 79FCFA et 42 22FCFA dans les syst mes semi intensif 87 53FCFA et extensif 55 1FCFA La production du chou dans le syst me intensif co te plus ch re que dans les deux autres syst mes 8 2 2 Analyse des productivit s du travail et du capital avec l utilisation du filet anti insectes pour la production du chou Le tableau n 19 pr sente les productivit s des facteurs de production travail et capital avec l utilisation du filet pour la culture du chou en fait une comparaison avec les pratiques habituelles des producteurs Tableau 19 Productivit du travail et du capital de la culture du chou avec utilisation du filet anti insectes Syst me semi intensif Syst me intensif Rubriques Avec filet Sans filet Avec filet Sans filet Quantit main d ceuvre Hj ha 928 09 639 27 996 26 570 7 Rendement 19 984 44 18 525 58 31 162 21 622 27 Kg ha 2751 724 4 320 89 4 363 12 3 476 92 Productivit du 3 504 25 4 708 15 5 152 34 5 784 61 travail Fcfa Hj F 19 24 Sig 0 008 F 23 42 Sig 0 037 Productivit du 2 87 2 86 2 93 2
129. ivron le navet etc Notons que ces cultures sont actuellement plus ou moins introduites dans le milieu rural Dans le cadre de ce travail les l gumes seront d sign s par le terme g n ral de cultures maraich res ou sp cifi s Le maraichage tant d fini comme une culture intensive ceci nous am ne pr ciser le concept d intensification En conomie classique les termes intensif versus extensif ou intensification versus extensification expriment un rapport entre les facteurs de production la terre le travail et le capital Plus exactement ils d crivent l importance relative des facteurs travail et capital par rapport a la terre Est donc consid r comme intensif ce qui utilise beaucoup de facteurs de production autres que la terre Habault 1983 Cette conception met l accent sur les quantit s d intrants par unit de surface Le terme intensif peut galement tre utilis par rapport aux produits outputs ou au niveau de production 13 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo L intensification d signe dans ce cas une augmentation de la productivit de la terre c est dire du volume de production par unit de surface r colt e Hounkpodot et Tossou 2001 La
130. l des Maraichers des d partements du Mono et du Couffo CRM MC en collaboration avec le Programme Cultures Mara ch res PCM de l INRAB Cette liste comporte les noms des maraichers qui ont utilis le filet mais aussi ceux qui ont suivi ou vu faire les exp rimentations en milieu r el Elle a servi de base pour notre chantillonnage Au total 205 maraichers ont t recens s Le tableau n 1 montre la r partition des maraichers selon l utilisation ou non de la technologie Tableau 1 R partition des maraichers en fonction de l utilisation ou non du filet Communes Non utilisation du filet Utilisation du filet Total Aplahou 36 0 36 Athi m 5 7 12 Bopa 8 1 9 Com 25 5 30 32 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Djakotomey 0 3 3 Dogbo 35 3 38 Grand Popo 31 2 33 Hou yogb 4 4 8 Klou kanmey 4 5 9 Lalo 5 7 12 Lokossa 3 4 7 Toviklin 8 0 8 Total 164 41 205 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 3 3 Nature sources et outils de collecte des donn es Les donn es exploit es dans cette tude sont a la fois quantitatives et qualitatives Elles sont de sources aussi bien secondaires que primaires Les donn es primaires ont t collect es au cours de l enqu te aupr s des mara chers s lectio
131. la tomate et du piment Les activit s ont t men es par l INRAB CIRAD en collaboration avec l ONG APRETECTRA Le projet FAFA a eu lieu en 2010 Pour ce projet 07 sites ont t identifi s dans 07 communes Par commune huit 08 producteurs pilotes ont t identifi s sur la base de crit res comme le nombre d ann es dans le maraichage les superficies emblav es par campagne le recours aux agents du CRM et ou du CeCPA etc Ces 56 producteurs pilotes ont suivi une formation donn e par l ONG APRETECTRA Ces derniers ont t dot s du mat riel a savoir le filet et les arceaux A chacun de ces producteurs pilotes il tait recommand de trouver cinq 05 autres producteurs devant suivre l exp rimentation avec eux Une liste exhaustive de tous ces producteurs ayant utilis et ayant vu fait a t r alis e Des difficult s d ordres organisationnel technique agronomique et financi re enregistr es au cours de cette premi re phase n ont pas permis d avoir la r ussite escompt e Toutefois malgr tous ces d boires il ressort des propos des producteurs que le filet tait efficace et qu ils taient dispos s l utiliser Face cette volont manifeste le projet BioNetAgro a t initi Ce projet a comme responsable national l INRAB plus pr cis ment le Programme Cultures Mara ch res PCM A cette institution se rattache la Facult des Sciences Agronomiques FSA qui s occupe du volet conomique La
132. les co ts de production et les marges brute et nette les plus faibles Mais il a le ratio b n fice co ts le plus grand Le syst me extensif est donc financi rement plus rentable que les deux autres syst mes identifi s L utilisation du filet se limite aux syst mes intensif et semi intensif Elle est utilis en p pini re pour le piment et aussi bien en p pini re qu en plein champ pour le chou L utilisation du filet anti insectes dans les deux syst mes permet d am liorer les rendements des deux cultures Toutefois l utilisation du filet pour la production du piment ne permet pas l am lioration de la rentabilit ce qui n est pas le cas pour la culture de chou En effet l utilisation du filet pour le chou permet d am liorer le ratio b n fice co ts dans les deux syst mes Cependant la p nibilit du travail li la mise en place et l entretien quotidien de l outil ne favorisent pas l am lioration de la productivit du travail dans les deux syst mes pour les deux cultures La productivit du capital n est pas non plus am lior e dans les deux syst mes pour le piment Mais pour le chou l utilisation du filet anti insectes permet d am liorer la productivit du capital au niveau des deux syst mes Au del de ces conclusions il est important de souligner que l utilisation du filet comme moyen de protection physique permet de r duire consid rablement l emploi anarchique des pesticides sur les cult
133. les cultures maraich res les plus cultiv es sont la tomate le piment les l gumes feuilles et le gombo La production moyenne en tonnes est de 44 870 en 2010 2011 gt L levage L levage est une activit secondaire dans le Mono Couffo Les animaux les plus lev s sont les ovins les porcins et les caprins La conduite des bovins est confi e des gardiens peuhls r mun r s par les propri taires Les fermes d levage priv es y sont rares ou tr s peu nombreuses Il existe cependant quelques gros leveurs de bovins install s dans les communes de Klou kanmey Hou yogb Athi m et Grand Popo Des centres avicoles de cuniculture et d aulacodiculture parfois non moins importants existent et la dans les d partements du Mono et du Couffo gt La p che Environ 55 002 personnes sont install es dans ce secteur La p che continentale se pratique dans les cours d eau comme le fleuve Mono et ses affluents Les techniques utilis es sont la pose de filets des acadja et des claies dites XHA technique traditionnelle en voie de disparition La p che maritime conna t l utilisation des pirogues motoris es Les principaux types d engins utilis s sont la ligne les sennes de plage les sennes tournantes coulissantes et diff rents types de filets maillants gt Le commerce et la transformation L industrialisation semble peu importante car le d partement ne dispose que d une usine d grenage de coton Agam
134. lis s pour le traitement des semences et des cultures Il est a noter que les herbicides ne sont pas utilis s en maraichage dans les deux d partements Le traitement des semences est une pratique peu courante au niveau des maraichers Seulement le tiers 37 des maraichers traite les semences avant usage les 2 3 restants n en font pas une pr occupation Les principaux produits utilis s pour le traitement des semences sont Topsin M Banko plus Top crop Foko Ridomil et Kocide Plus L usage de Topsin M est le plus r pandu il est utilis par 56 des maraichers qui traitent leurs semences En ce qui concerne le traitement des cultures les enqu tes ont r v l que 73 des maraichers s y adonnent Les produits phytosanitaires les plus utilis s sont Cypercal utilis par 30 des maraichers Lambder super 23 Lambda finer 12 Cyper D 2 Pacha 14 Kinikini 9 Thionex 5 Decis 5 Tous les autres produits phytosanitaires sont utilis s par moins de 2 des enqu t s A signaler que le Cypercal et le Thionex sont des insecticides coton Ces produits sont utilis s par les maraichers sans une connaissance r elle des propri t s et des conditions d utilisation Pour les maraichers enqu t s la plupart des pesticides utilis s sont appliqu s sur toutes les cultures maraich res produites La fr quence moyenne de traitement est d un passage chaque deux semaine en cas de faible attaque et d un passage par semaine
135. lorsque les attaques sont tr s fortes Les traitements d butent en p pini re une a deux semaines apr s repiquage ou la floraison pour les derniers commencer le traitement Certains traitements se font m me titre pr ventif dans l ignorance totale de seuil minimum d attaque pour d clencher un traitement Les doses d pandage des produits phytosanitaires varient de m me d un mara cher un autre gt Equipements de travail Les quipements de travail utilis s pour la production mara ch re sont divers mais pour la plupart traditionnels On distingue les arrosoirs les binettes les houes les dabas les coupe coupe les r teaux les motopompes les pulv risateurs Certains sont sp cifiques au mara chage cas des arrosoirs et motopompes et accessoires Les bottes les tenues de protection et gants sont tr s peu utilis s mais existent par endroits Le tableau n 2 pr sente les statistiques d utilisation du mat riel agricole De l analyse de ce tableau il ressort que tous les maraichers utilisent des houes Le coupe coupe est utilis par 77 d entre eux la daba 63 les arrosoirs 58 les pulv risateurs 52 et les motopompes 40 Les autres mat riels savoir les bottes les pelles le r teau et les binettes sont utilis s par moins de 10 des maraichers Le nombre moyen de houes par maraicher est 60 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoptio
136. losie le gombo et le piment Ils sont r alis s essentiellement dans les deltas des fleuves Mono et Ou m et dans le d partement de l Atlantique So Ava des syst mes de cultures irrigu es dans le Borgou au niveau des Sous pr fectures de Karimama et de Malanville Les principales sp culations conduites sous ce syst me sont l oignon et la pomme de terre La m me tude est faite par le PADAP en 2003 Elle distingue au Sud du B nin quatre 4 syst mes de production mara chers en fonction des caract ristiques agro cologiques de la taille des exploitations des syst mes d irrigation des p riodes de production et des syst mes de culture et d levage Cette tude pr sente une des plus importantes cat gorisations des syst mes de production maraichers au Sud B nin Elle distingue Les syst mes de production des terres de barre Ils sont caract ris s par un seul type de maraichage La principale culture observ e est la tomate laquelle s ajoute le piment Les l gumes feuilles locaux tels que le C losie la Grande morelle et l Amarante sont galement produits par certaines exploitations La 23 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo moyenne des surfaces exploit es en l gumes est de 7 000 m2 L
137. lyester utilis e pour prot ger de fa on naturelle les cultures maraich res contre leurs ravageurs Il constitue donc une technologie culturale innovante pour le mara chage au B nin Les filets agronomiques utilis s sont vari s selon la couleur la porosit la r sistance au flux d air les mat riaux de fabrication et la confection La s lection du filet se fait en fonction de la dimension du corps de l insecte bloquer plus l insecte est petit plus les mailles du filet seront petites et rapproch es diminuant la porosit du filet et par ricochet l vapotranspiration de la plante Au B nin c est le filet de maille 1 5mm qui a t introduit aupr s des maraichers Toutefois on retrouve en station des filets de maille 0 4mm et 0 9mm o des tests sont en cours pour comparer l efficacit des filets anti insectes 0 4 mm 0 9 mm et 1 5 mm de maille pour la protection du chou en p pini re contre les ravageurs Chenilles pucerons Les filets sont confectionn s selon trois m thodes tiss s tricot s et poin onn s Ajwang et Tantau 2002 cit par J r me Martin 2007 Les filets tiss s sont les plus couramment utilis s de nos jours en offrant le meilleur compromis entre l exclusion d insectes et la restriction du flux d air Les filets tricot s sont confectionn s partir d un fils enroul avec la boucle pr c dente afin de former un r seau durable contre les d chirures et Veffilochure Les filet
138. lyse qui ont t utilis s sont la statistique descriptive l analyse en composante principale le K Means Cluster Analysis le test d analyse de variance un facteur le t de Student et la budg tisation De l analyse des r sultats il ressort qu il existe trois 03 syst mes de production mara ch re dans les d partements du Mono et du Couffo le syst me intensif le syst me semi intensif et le syst me extensif L analyse de la rentabilit de la production du chou et du piment dans ces syst mes r v le qu ils sont financi rement rentables La comparaison avec les revenus issus de l utilisation du filet montre que ce dernier offre des revenus plus importants et donc est financi rement plus rentable que les anciennes pratiques Cependant l approfondissement de l tude de la rentabilit aux calculs du ratio b n fice co ts et des productivit s des facteurs de production travail et capital r v le que c est le syst me extensif de production qui les r mun re mieux Le constat est que seuls les producteurs du syst me intensif et semi intensif ont eu utiliser la technologie De fa on g n rale l utilisation de V cette technologie est plus rentable avec la production du chou que celle du piment Mais l utilisation du filet ne permet l am lioration de la productivit du travail pour aucune des cultures tudi es en raison de son itin raire technique qui rend le travail plus contraignant La
139. m frutescens dans les d partements Mono et Couffo pluies le prix de revient de la tomate d origine b ninoise est nettement plus bas que ceux des produits provenant des bassins concurrents du Nigeria notamment La pr sence des tomates nig rianes sur le march b ninois en saison des pluies r sulte donc davantage d une insuffisance de l offre domestique que d une meilleure comp titivit prix des produits du Nigeria Mais en contre saison les tomates nig rianes sont nettement plus comp titives co t de production plus faible que celles du principal bassin d approvisionnement de Cotonou Lalo En ce qui concerne la pomme de terre les productions nig rianes disposent d un avantage comparatif certain Cependant il faut noter que les pommes de terre d origine extra r gionale tr s appr ci es des consommateurs sont vendues une fois et demie plus cher que celles produites au B nin ou au Nigeria La Matrice d Analyse de Politique MAP a t utilis e par PITA 2002b pour d terminer la comp titivit des syst mes de production de la tomate et du chou au B nin et au Ghana Les r sultats obtenus stipulent que le syst me de production de chou le plus rentable au B nin est celui qui utilise la motopompe pour l irrigation et assure les traitements phytosanitaires par un biopesticide Dipel ou biotit Au B nin la tomate produite dans un syst me utilisant les pesticides chimiques et les engrais est la plus rentable mai
140. me semi intensif et du syst me intensif de production 7 1 2 Rentabilit financi re de la production du chou 7 1 2 1 Compte d exploitation du chou Le compte d exploitation du chou dans les trois syst mes de production identifi s est pr sent dans le tableau n 12 76 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Tableau 12 Compte d exploitation du chou dans les syst mes de production rencontr s F CFA ha Rubriques A Produits bruts B Semences Syst me intensif Revenus 5 405 568 21 869 231 07 F produits bruts 2 59 Syst me semi intensif 4 631 394 13 1 080 222 9 Signification 0 011 Co ts variables 471 950 152 200 379 135 11 173 853 25 Syst me extensif 3 251 576 16 526 441 05 224 038 19 102 111 8 C Engrais 513 761 82 386 902 82 306 008 213 051 98 211 229 5 177 777 87 D Pesticides 204 600 113 080 41 105 335 1 86 800 71 964 53 75 181 6 E Main d uvre salari e 331 370 57 321 225 15 0 171 895 3 109 132 4 F Energie 307 268 68 234 455 58 0 88 515 65 99 061 2 G Total B C D E F 1 828 951 07 1 434 799 07 635 381 29 712 462 93 665 240 88 355 071 27 F co ts variables de production 3 289 Signification
141. men affirmer que les mara chers de ce syst me utilisent en plus des semences locales des semences am lior es pour cette culture Le test statistique t confirme cette hypoth se Il est not une diff rence significative des co ts de semences entre le syst me intensif et les deux autres syst mes Par contre la diff rence entre les co ts de semences pour le syst me semi intensif et extensif n est pas significative Dans ce cas l homog n it des d penses pourrait r sulter du fait que les semences sont locales et ne font donc pas l objet d un achat pour ces deux groupes de maraichers Les d penses financi res pour l engrais et les pesticides sont statistiquement diff rentes pour les trois syst mes de production L utilisation de ces intrants serait donc troitement li e au pouvoir d achat des producteurs Les maraichers ne respectent donc pas les recommandations pour l application de ces intrants Comme le t moigne les propos d un maraicher Chacun fertilise et traite son champ en fonction de ses moyens Si tu as beaucoup de ressources et que tu mets bien l engrais et les pesticides tu auras une bonne r colte Ces d penses r elles par rapport celles qui seraient r alis es si les quantit s recommand es taient respect es varient donc d un syst me de production un autre Les co ts de l nergie sont relatifs l achat du carburant pour les motopompes Les producteurs du syst me extensif n
142. mot mara chage d rive du mot latin mariscus terme relatif aux lacs et marais Ce concept s est d abord appliqu aux cultures de l gumes effectu es dans les marais Ayant connu des volutions dans le temps il est devenu une branche de l horticulture orient e vers la culture intensive et professionnelle des l gumes Habault 1983 L horticulture quant elle d signe selon Larousse 2002 la branche de l agriculture comprenant la culture des l gumes des petits fruits des fleurs des arbres et arbustes d ornement Le mara chage repr sente aujourd hui une composante essentielle si non la plus importante de l horticulture particuli rement dans les pays sous d velopp s o elle tient une place importante dans l conomie Larousse 2002 d finit le mara chage comme la culture intensive des l gumes et certains fruits en plein air ou sous abri Ce qui nous am ne d finir les notions de l gumes et de culture intensive 12 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo D apr s Diouf et al 1999 certains auteurs d finissent les l gumes comme des plantes herbac es dont les parties comestibles sont r colt es sur la plante encore sur pied ou pendant sa p riode de repos D autres d finissent le
143. n du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 4 Pour les coupe coupe et dabas la moyenne par maraicher est de 2 Cette moyenne est de 3 pour les arrosoirs et 2 pour les pulv risateurs Tableau 2 Statistiques d utilisation du mat riel agricole dans le maraichage Mat riel Nombre moyen de mara chers mara cher utilisant le mat riel Arrosoirs 3 58 Binette 7 4 Coupe coupe 2 Til Daba 2 63 Houe 4 100 Motopompe et 1 40 accessoires Botte 1 7 Pelle 1 2 Pulv risateur 2 52 R teau 2 5 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 5 2 4 L eau dans le mara chage L eau est un l ment tr s important dans le maraichage Pour preuve sa disponibilit et sa ma trise font partie des probl mes majeurs auxquels est confront ce secteur Les diff rents syst mes d irrigation rencontr s dans la zone sont conformes ceux identifi s par Ag gbola et al 2004 Il s agit des syst mes compos s de forage motopompe tuyaux PVC souterrains et de raccords forage ou puits motopompe tuyaux PVC install s au dessus du sol citerne et d arrosoirs forage ou puits pompe Nagu z tuyaux PVC install s au dessus du sol citerne et d arrosoirs puits citerne et d arrosoirs mar cage bassine et bol et le syst me pluvial En se basant sur la technique d exh
144. n gt Q92 CF CODES section 13 3 Les deux 2 Non gt Q89 Inscrivez clairement N Inscrivez clairement la Inscrivez la valeur Inscrivez clairement Inscrivez la valeur de la PE es Inscrivez la valeur des la valeur et la N valeur et la p riodicit des produits la valeur et la A AMP production des 12 DR ete ventes des produits au Code Produit p riodicit de la R i des produits consomm s au cours p riodicit des ventes 5 derniers mois en gt if cours des 12 derniers production telles que Milliers F consomm s telles que des 12 derniers mois des produits telles f Milliers F d clar es illiers Fefa d clar es en Milliers Fcfa que d clar es prdi en Milliers Fefa 01 Choux E E ES a EAN CE S E ee i Pee I Il 02 L gumes Feuilles Lt II FERAE II LAA k II 03 Piment LI a Lt a Lt Lt 04 Tomate Li 1 LI LI 05 Autres pr ciser CRT EEE LIT LI II 1 M 13 2a consommation de la main d uvre par cycle Pour le produit Nom au cours du dernier cycle dites pour chaque produit combien vous estimez les d penses engag es pour les op rations suivantes conduite de la p pini re fauchage nettoyage labour et billonnage piquetage piochage paillage dressage des planches repiquage semis sarclage desherbage binage application des engrais
145. ncipaux types partir de crit res jug s pertinents par rapport au probl me tudi Dans ce cas les crit res discriminants retenus sont la superficie emblav e au cours de la campagne de production pr c dente 2010 le nombre d ann es d exp rience dans l activit la taille du m nage le nombre d actifs agricoles les co ts de la main d uvre des semences des engrais et des pesticides utilis s au cours de la campagne pr c dente et l ge du producteur L Analyse en Composantes Principales ACP et la classification en nu es dynamiques ou K Means Cluster Analysis ont t utilis es Elles ont t utilis es en raison de la nature quantitative des donn es et ont permis de d crire les relations existant entre les diff rentes variables qui permettent de caract riser un syst me de production 36 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Objectif sp cifique 2 Evaluer la rentabilit financi re des diff rents syst mes de production obtenus et les comparer avec la rentabilit de l utilisation du filet anti insectes La rentabilit financi re est un indicateur du succ s du point de vue de l exploitant Pour cette hypoth se la rentabilit sera d abord valu e pour chaque cat gorie d
146. ne d tude seulement 34 63 des enqu t s le cultivent Selon des propos du charg de programme du CRM MC Le chou est une nouvelle 69 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo culture dans les habitudes des maraichers du Mono Couffo Cette culture a pris plus d importance aujourd hui avec l av nement du filet anti insectes Quant au piment il est cultiv par presque que tous les producteurs enqu t s 96 10 L analyse du tableau 8 r v le tous les enqu t s des syst mes intensif et semi intensif produisent le piment Ceci pourrait s expliquer par le fait que le piment est une culture traditionnelle et fait partie des habitudes culturales des producteurs De plus les raisons voqu es par les enqu t s pour justifier le choix de la production de cette sp culation sont relatives son exercice par un membre de la famille parents grands fr res Autrement dit la production de piment peut tre assimil e un apprentissage familial transmis de g n ration en g n ration Par contre les raisons justifiant la production de chou sont diff rentes La quasi totalit de enqu t s affirment avoir vu fait un ami ou un voisin 6 3 Conclusion partielle En nous basant sur la m thode du class
147. ne innovation il est aussi probable qu il l adoptera Par ailleurs une fois que les avantages d une innovation sont per us par un adoptant ce dernier au lieu de chercher cacher l innovation aux autres membres de son syst me social recherche plut t informer ses coll gues sur le bien fond de l innovation afin que soit acc l r le processus de diffusion La m thode de protection physique par utilisation du filet anti insectes est une innovation technique Elle est donc priori observable et essayable petite chelle mais il serait difficile de pr sumer de sa pertinence de sa complexit ou sa simplicit de sa compatibilit ou incompatibilit avec l chelle de valeurs et de ses avantages ou d savantages par rapport aux pratiques pr existantes Avant de proc der une telle valuation du filet anti insectes il est n cessaire de savoir comment les maraichers ont t mis au contact de la technique comment ils per oivent ses avantages et inconv nients quelle tape se situent ils dans le processus d adoption par rapport cette technologie L adoption d une innovation d pend donc de l individu de sa perception de ses pr f rences mais aussi des variables conomiques Selon Floquet 1991 cit par Ad gbola et al 2002 les principaux crit res dans le processus de prise de d cisions des paysans du Sud B nin sont la subsistance alimentaire le revenu mon taire et la marge brute Notre
148. ne pour expliquer cette nouvelle croissance Les conomistes n oclassiques 18 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 20 restent dans le sch ma ricardien des rendements marginaux d croissants La croissance conomique s explique principalement par l accroissement des facteurs de production travail L et capital K mais pour sortir de la conclusion pessimiste de Ricardo pas de croissance long terme ils rajoutent leur mod le th orique le progr s technique qui permet de sortir du sentier stationnaire de la production Ce dernier est comme une manne tomb e du ciel Il est exog ne D o vient le progr s technique Quelle est son origine Les conomistes de la th orie de la croissance endog ne fin du 20 r solvent ce probl me th orique en incorporant le progr s technique dans les facteurs de production eux m mes Le progr s technique s incorpore et s accumule dans le capital et le travail En utilisant le capital et en travaillant appara t ce qu ils appellent le learning by doing qui permet d engendrer du progr s technique pendant et dans la production Depuis Marshall 1890 la micro conomie s int resse plus l entreprise en tant que syst me productif qu en tant qu organi
149. nette ea Vii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS issus ix LEISTE DES TABLEAUX Siea iota oa nine he aioa a a a a e aota X ToS PE DES FIGURES ten nuire rails lei xi INFFRODBUC THO NEGEN ERASE e A E EIN A a E NAAS 1 SR A a AEE A E A T EA 4 Probl matique Revue de litt rature et M thodologie de La RECNEVCNE sscseeserseerceseseseteessensens 4 CHAPITRE 1 PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE cccsscessseeesseeseseeeeees 5 T T Contexte sti i e es ies Na se oe ss eR a aia 5 1 2 Probl matique et justification iii 7 1 3 Objectifs et hypoth ses inner 10 CHAPITRE 2 REVUE DE LITTERATURE cccccccececseeeeceeecececeeeceseeeseseeeeseeseeeseseeeeseeseeseseseseseeeeeeeeeess 11 21 o ne CONCE PLU ESEE visto E RE wakes ost E I EE nes c ed estes het tee eine done canecestouseceses 11 2 2 CACHE th orique en ir A LR En ni ee svete taavibestucaseciuatoenss 18 2 3 Synth se des travaux ant rieurs sur le maraichage 22 CHAPITRE 3 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ccccccccccccecececececeecececesecececececeeeseeeesesesesesesess 29 3 1 Phases de d roulement de l tude ss 29 3 2 Choix de la zone d tude des sp culations des unit s de recherche et chantillonnage 31 3 3 Nature sources et outils de collecte des donn es 33 3 4 M thode d estimation des quantit s physiques et des prix des intrants 33 3 5 Outils et m thodes d analyse us 36 3 6 Limites de la reche
150. ngineer Degree o a R OPTION Economy Socio Anthropology and Communication for rural development R A Presented by a E p Lauriane S nad Massan YEHOUENOU p p The 19 December 2011 p E R E R Supervisor Dr Ir Barth lemy HONFOGA S A E Jury Members D o S R President Dr Ir Anselme ADEGBIDI R we a Reporter Dr Ir Barth lemy HONFOGA a y DY i ic Examiner Dr Ir Sylvain KPENAVOUN ps pa Examiner Dr Ir Bernard HOUNMENOU po E CERTIFICATION Je certifie que ce travail a t r alis par Lauriane S nad Massan YEHOUENOU sous ma supervision la Facult des Sciences Agronomiques de l Universit d Abomey Calavi pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome Option Economie Socio Anthropologie et Communication pour le d veloppement rural ESAC Le Superviseur Dr Ir Barth l my HONFOGA Enseignant la Facult des Sciences Agronomiques de l Universit d Abomey Calavi DEDICACES Je d die ce travail a L Eternel le Dieu Tout Puissant pour son amour sa protection sa bont et ses graces qui m ont galvanis e tout au long de ma formation et en particulier au cours de la r alisation de la pr sente th se Re ois Seigneur ce travail comme une action de gr ce pour tous les bienfaits accomplis dans ma vie Mon p re Alphonse YEHOUENOU que cette uvre soit pour toi Papa le symbole de mon amour filial et le d but de la r compense de tes mult
151. nn s l aide de questionnaire d observations participantes d entretiens structur s et semi structur s Il s agit des donn es relatives aux inputs et aux outputs de la production mara ch re De fa on pr cise des informations sur les l ments de co ts fixes les outils et quipements agricoles leur prix et leur dur e de vie les l ments de co ts variables les intrants la main d uvre leur disponibilit et utilisation leur co t les l ments de revenu agricole les produits et leurs prix de vente etc ont t collect s Les donn es secondaires ont t collect es par une revue documentaire Ces donn es secondaires sont tir es pour l essentiel des ouvrages m moires articles rapports des r sultats d exp rimentation rapports techniques disponibles base de donn es d essais en milieu r el et des tests de pr vulgarisation mis en uvre par les quipes du PCM de l INRAB les CRM et ONG 3 4 M thode d estimation des quantit s physiques et des prix des intrants Les co ts de production ont t obtenus partir des quantit s physiques des diff rents inputs et de leurs prix Les diff rents l ments entrant en ligne de compte pour l estimation du co t de production sont la main d uvre les semences les engrais min raux et organiques les produits phytosanitaires le carburant les quipements et petits mat riels Les quantit s physiques L attention sera port e
152. ns le sud B nin Cas de Cotonou Ouidah et Grand Popo Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 103p IITA 2002b Market survey for vegetables biopesticides in Ghana and Benin assessment of the competitiveness of vegetable production systems case of cabbage and tomato second output October November 2002 ITA DFID 14p Jorge F C Cassandra K I amp S Jans 2002 Farm Level Effects of Adopting Herbicide Tolerant Soybeans in the U S A in Journal of Agricultural and Applied Economics 34 1 April 2002 149 163 Kinkingninhoun M F 2003 Etude sociale et conomique des p rim tres rizicoles en vue de leur r habilitation dans le cadre du d veloppement local cas du p rim tre rizicole de Koussin L l dans la commune de Cov Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 220p Kodjo M 2000 Evaluation socio conomique des syst mes de production agricoles une contribution l identification des possibilit s de d veloppement durable de la petite exploitation agricole Etude de cas dans le Sud B nin Th se de Doctorat Koukponou C Ofio A C amp Z D Loconon 2010 Etude de faisabilit de l installation de boutiques d intrants agricoles dans les d partements du Mono et du Couffo Rapport final FAFA CTB B nin MAEP 108p Mark M P 1983 Farm Level Fertilizer Demand in Java A Meta Production Function Approach American Agricultu
153. nscience sur les risques encourus De bonnes attitudes en faveur d innovations qui r duiraient les co ts de traitements les risques et les dangers de sant aux maraichers et aux consommateurs sont cependant d velopp es par les chercheurs L une d elles est l utilisation du filet anti insectes comme moyen de protection physique contre les ravageurs Apr s plusieurs essais en station cette innovation est en cours d introduction dans le milieu rural La pr sente tude conduite dans les d partements du Mono et du Couffo s est donc int ress e la rentabilit financi re de cette technologie sur les cultures de chou et de piment aupr s des maraichers de la zone d tude Elle a pour objectif principal de v rifier travers une analyse de la rentabilit si l utilisation du filet en production mara ch re pr sente un avantage financier sup rieur a celui de la protection phytosanitaire classique Sp cifiquement elle vise a i faire une typologie des syst mes de production maraichers rencontr s ii valuer la rentabilit financi re des diff rents syst mes de production obtenus et la comparer avec celle de l utilisation du filet anti insectes puis iii analyser la sensibilit de la technologie dans les syst mes de production identifi s Les donn es sont collect es par questionnaire structur aupr s de 205 producteurs choisis suivant un chantillonnage al atoire stratifi Les principaux outils d ana
154. nt fournisse une part essentielle des moyens de productions sans que ceux ci ne passent par un march n est pas sans importance pour comprendre le fonctionnement des unit s de production 2 3 Synth se des travaux ant rieurs sur le maraichage 2 3 1 Grandes zones de production maraicheres au B nin Au B nin les travaux de Sagbohan 1998 ont permis de distinguer cinq grandes zones de production mara ch re en se basant sur des crit res tels que la situation g ographique les types de l gumes produits et les syst mes de production On distingue Malanville et Karimama au Nord extr me zone en activit d octobre avril avec des cultures irrigu es de pomme de terre d oignon gros bulbes et de tomates de type Roma auxquelles sont associ es les cultures de piment gombo courgettes et de manioc La r gion de Natitingou au Nord Est du B nin avec la culture irrigu e de tomate pomme de terre oignon piment et gombo Le plateau d Adja au Sud Ouest Klou kanm Toviklin Lalo Dogbo et sites environnants avec de petites exploitations paysannes sur lesquelles sont produits la tomate locale le piment et le gombo en saison de pluie La r gion du Sud Est regroupant S hou Pob et la vall e de l Ou m Les deux premi res localit s produisent exclusivement de la tomate en saisons de pluies tandis que la 22 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption
155. nt vient en premier avec 72 de maraichers qui le cultivent Ce chiffre traduit l importance de la sp culation dans la zone d tude Le chou est une culture en cours d introduction dans le Mono Couffo Toutefois elle repr sente la culture exotique la plus produite avec 34 de mara chers Koukponou ef al 2010 Mieux le chou est le produit mara cher rapportant plus de revenus aux producteurs et fait objet d change entre les pays de la sous r gion Il est galement un produit facilement conservable Adorghloh hessou 2006 cit par Fanou 2008 Au del de toutes ces consid rations le chou est la premi re sp culation sur laquelle l utilisation du filet anti insectes a t test e au B nin Elle est suivie du piment et de la tomate d o le choix port sur le chou et le piment pour cette tude 3 2 3 Choix des unit s de recherche et chantillonnage Les unit s de recherche dans le cadre de notre tude constituent les m nages des maraichers Chaque unit de recherche doit tre inform e de la technologie afin de donner ses points de vue sur l outil Le choix des producteurs s est op r sur la base de la liste des maraichers ayant pris part a la formation sur la protection physique l aide de filets anti insectes contre les principaux ravageurs du chou de la tomate et du piment La formation a t financ e par le projet Facilit d Appui aux Fili res Agricoles FAFA sur demande du Conseil R giona
156. nts agricoles sp cifiques semences et engrais la non ma trise de l eau quantit et qualit l absence de cr dit et les attaques parasitaires De mani re g n rale en Afrique sub saharienne les insectes et les acariens ravageurs sont parmi les principales causes de perte de rendement des cultures mara ch res CIRAD 2008 Pour garantir leurs r coltes les producteurs effectuent des traitements chimiques de plus en plus fr quents avec des doses croissantes de produits souvent non homologu s Cette situation pourrait d une part entra ner la pr sence de r sidus dans les r coltes et dans l environnement contamination des sols et des nappes d eau puis d autre part avoir des r percussions sur la sant aussi bien publique qu animale Pour y rem dier le projet Hort CRSP BioNetAgro a t initi et vise laborer des solutions techniquement efficaces et conomiquement viables pour les producteurs maraichers afin d accroitre le rendement et de pr server la qualit nutritionnelle des l gumes L utilisation du filet anti insectes comme outil de protection phytosanitaire des cultures horticoles est une innovation du projet et est en cours d introduction dans le milieu rural La pr sente tude vise valuer la rentabilit financi re de cette technologie innovante qu est le filet anti insectes Elle s inscrit d une part dans le cadre des travaux de fin d tude requis pour l obtention du dipl me
157. nts ont moins de 14 ans ce qui traduit le caract re juv nile de la population Avec une densit de plus de 250 habitants par km le Mono Couffo fait partie des d partements les plus dens ment peupl s du B nin En dehors des minorit s Guen ou Mina venues du Ghana qui ont peupl le sud ouest d Agou Grand Popo les d partements du Mono Couffo correspondent au c ur de l aire culturelle Adja La langue dominante est le Adjagb compl t e par le Guengb Grand Popo le Xw dagb et Xwlagb jusqu l embouchure et sur la rive occidentale du lac Ah m le wacigb dans la commune de Com le Saxw gb dans la commune de Hou yogb et le kogb dans la commune de Lokossa On y rencontre aussi d autres ethnies comme le Fon le Kotafon le Mina le Sahou etc Environ 90 de la population des d partements du Mono et du Couffo vivent en milieu rural Recensement de 2002 DDPD Mono Couffo La population active agricole de la R gion s l ve a 60 proportion issue des r sultats de 1 Enqu te Statistique Agricole de 1996 de la population totale estim e en 2005 Elle se d compose en 44 d hommes et 56 de femmes d apr s les r sultats de l ESA 96 Le taux moyen d activit est donc plus lev au niveau des femmes que des hommes 43 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oler
158. ny 5 1 2 Probl matique et justification iii 7 1 3 Objectifs et hypoth ses inner 10 1 3 1 Obisctirs d rebherche ss s ne nnna oi aeie 10 1 3 2 ly PONIES eS derech rche ic en din eisene ai eaa et 10 CHAPITRE 2 REVUE DE LITTERATURE viirisensi tiesinis nsnsi eanas ia EEN EE E EEE 11 2 1 Cadre conceptuel 802800rtur nement see lee cd eon Ee aA E Eai ia i E E E Ea E 11 2 1 1 Le syst me de productiol sireisas i E ES 11 PA A L AN CUMS ace aac alts cat ER RS 12 2 1 3 Facteurs de production 2er sine niiin iai einas tie 14 Dosh AE PC VIR cans cssivadacesouasesydadaszrundaannsccadasteeaveddewdtaastsassaaddesdeaucasouooatesuedeaanetiuareess 15 2 1 5 Marge brute Marge n tl suscitent dt uldeeaesaauteedieareensunedeniaal 16 2S La TON mo conan 17 2 2 CACHE MSO GS sanasan e nee den cat de en e aies eu do Te en 18 2 3 Synth se des travaux ant rieurs sur le maraichage 22 2 3 1 Grandes zones de production maraich res au B nin 22 2 3 2 Syst mes de production mara ch re au Sud B nin 0 eee eeeeeceeeeeeeeeeeeeeeeeees 23 2 3 3 Rentabilit des cultures mara ch res ss 25 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 2 3 4 Contraintes la production maraich re au B nin c
159. om Q32 1 Oui 2 Non 8 NSP Nom souhaiterait il elle faire une autre formation 1 Oui 2 Non 8 NSP Q33 Si oui laquelle CF CODES question ouverte Q34 Cette formation est elle disponible au B nin 1 Oui 2 Non 8 NSP SECTION 07 LOGEMENT ET EQUIPEMENTS DU MENAGE 07 1 CARACTERISTIQUES DU LOGEMENT Encerclez d abord le code correspondant a la r ponse de l enqu t puis reportez le dans le bac pr vu cet effet 07 2 EQUIPEMENTS DU MENAGE Encerclez les codes des biens poss d s en Q19 Inscrivez une r ponse par ligne en Q20 Depuis combien de temps votre m nage occupe t il ce logement cae H temps UTPS UTPS Q19 Q20 Q21 Q22 Q23 Q24 Q25 Jour Ql Inscrivez en mois si plus de 30 jours et moins d un an et en jours si moins 2 Mois Nombre gt Quelle tait la de 30 jours 3 Ann e Votre m nage a t il poss d Se 2 eit valeur du Quelle est la Ei l e l qui Er combien Quel est le statut 1 Propri taire avec titre 4 Location simple is A nom de leduipemeni aM 2 2a d ann es dernier valeur actuelle n p ER i p t iJ cours des 12
160. on co t d acquisition Une fois ces obstacles aplanis le filet anti insectes encore appel filet agronomique serait le meilleur rem de pour le rapport qualit prix dans la production mara ch re L emploi du conditionnel dans cette assertion se justifie par le fait que la rentabilit a elle seule ne suffit pas pour conclure sur l adoption ou non d une technologie D autres facteurs non moins importants tels que les perceptions et les pr f rences des producteurs entrent en ligne de compte 106 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo SUGGESTIONS Au terme de cette tude nous formulons quelques suggestions en vue d une plus grande rentabilit dans la production maraich re avec l usage du filet anti insectes comme moyen de protection contre les ravageurs dans les d partements du Mono et du Couffo Les dites suggestions vont l endroit des producteurs des services de pr vulgarisation des centres de recherche agricole des promoteurs du Projet et de Etat e AVendroit des producteurs Mettre en pratique les informations re ues aux diverses formations Transmettre l information aux autres producteurs n ayant pas particip aux diff rentes formations Essayer l outil pour se faire une
161. onnelles La parcelle du piment sous filet exige les co ts les plus lev s en main d uvre 495 417 103 503 FCFA L explication pourrait d couler du fait que les activit s pour lesquelles cette main d uvre est employ e sont des op rations p nibles qui requi rent de laborieux efforts physiques Les salaires lev s vers s en sont la cons quence Outre les activit s de d frichement et de labour les op rations de mise en place moustiquage et d mousticage du filet sont des t ches fastidieuses et on reuses du point de vue temps consacr Elles contribuent norm ment a l augmentation des co ts de la main d ceuvre Les co ts totaux de production sont plus importants avec l utilisation du filet 1 243 677 235 762 FCFA que pour les pratiques habituelles des producteurs 709 978 19 191 325 22 FCFA comme le montre le compte d exploitation Les diff rences sont significatives au seuil de 5 Les co ts fixes lev s 242 500 53 450 FCFA observ s pour l utilisation du filet pourraient s expliquer par le fait qu en dehors de la d pr ciation du petit outillage et du mat riel d irrigation motopompes le filet a t pris en compte En effet le filet est consid r comme un quipement amortissable en raison de sa dur e de vie moyenne de 3ans Les producteurs ont re u cet outil comme un don de la part de l ONG APRETECTRA Mais la d pr ciation de ce mat riel a t comptabilis dans les co ts fixes
162. ono et Couffo Tableau 13 Proportion de chaque co t d dans les co ts variables totaux par syst me pour la culture de chou Syst me intensif Syst me semi intensif Syst me extensif Semences 25 80 26 42 35 26 Engrais 28 09 26 97 48 16 Pesticides 11 19 7 88 16 58 Energie 18 12 22 39 0 Main d uvre 16 8 16 34 0 Total 100 100 100 Source Enqu tes Septembre Octobre En moyenne le syst me de production intensif a les charges variables les plus lev es soit 1 828 951 07 712 462 93FCFA ha ses principaux postes de d penses sont l engrais 28 09 les semences 25 8 l nergie 18 12 la main d uvre 16 8 et les pesticides 11 19 Le syst me de production semi intensif vient en deuxi me position avec 1 434 799 07 665 240 88FCFA ha Il a pour principaux postes de d penses l engrais 26 97 les semences 26 42 l nergie 22 39 la main d uvre 16 34 et minoritairement les pesticides 7 88 On remarque que l ordre des intrants est le m me que pour le syst me intensif La troisi me pace occup e par l nergie serait due aux besoins en eau de la culture de chou En effet le stade le plus critique au cours du cycle de culture du chou est le stade de pommaison o l alimentation en eau et le suivi phytosanitaire sont les plus importants Le mode d irrigation motoris e arrive concilier ces deux exigences mieux que l arrosage manuel qui caract rise le syst me extensif Dans c
163. ons de production sont donn es connues et non volutives Le risque et l incertitude ne sont donc pas int gr s gt Synth se des points de vue de certains auteurs sur la th orie de la production David Ricardo 1817 conomiste classique anglais cherche expliquer la logique de la production Selon lui la production suit la loi des rendements marginaux d croissants Par exemple dans l agriculture les terres ne sont pas toutes de la m me fertilit et de la m me facilit cultiver Les agriculteurs vont donc logiquement d abord exploiter les terres les plus fertiles Pour accro tre leur production pour r pondre la croissance d mographique ils vont d fricher et mettre en culture d autres terres mais de moins en moins fertiles le rendement de l hectare nouvellement cultiv va donc d cro tre Les agriculteurs continuent cependant d accroitre la taille de leur exploitation agricole tant que le co t de la mise en culture de parcelles nouvelles est inf rieur au rendement sur cette nouvelle parcelle au del ils cessent d accro tre leur production ce qui engendre terme selon Ricardo un tat stationnaire stagnation de la production c est dire pas de croissance conomique durable long terme Les 198 et 20 si cles sont ceux des th ories bas es sur la croissance conomique consid rable r volution industrielle La th orie conomique doit rajouter quelque chose la th orie ricardien
164. ont les plus repr sent s dans l chantillon 53 17 Ils sont de jeunes adultes avec une moyenne d ge de 38 5 ans Ils sont chefs de m nage de familles relativement grandes en moyenne 6 4 personnes Le nombre de personnes travaillant sur leurs champs 9 6 personnes en moyenne est plus lev que les membres de leurs familles Ceci pourrait s expliquer par une utilisation de la main d uvre salari e en plus de la main d uvre familiale Toutefois les co ts engag s pour la main d uvre par ces maraichers s l vent en moyenne 540 000 FCFA 383 961 08FCFA Leur recours la main d uvre salari e est donc moins intense que dans le groupe pr c dent Ils sont moyennement riches parce qu ils d pensent en moyenne par an sur leurs champs 145 060FCFA 98204 35FCFA de semences 342 000FCFA 176 000 4FCFA d engrais et 177 000FCFA 48 044 9FCFA de pesticides Leurs champs s tendent en moyenne sur 2 25ha 2 06 ha Ces terres sont soit h rit es lou es ou achet es Ces producteurs sont beaucoup moins exp riment s que le groupe pr c dent Ceci pourrait se justifier par leur ge qui est aussi plus petit que celui des pr c dents Ils sont interm diaires entre les gros producteurs et les petits producteurs Le syst me de production extensif Les maraichers de ce syst me sont l oppos de ceux du syst me intensif de production des petits producteurs Repr sentant en moyenne 25 de l
165. opinion Respecter les consignes donn es pour tirer un meilleur profit de la technologie e AV endroit des services de pr vulgarisation CRM et ONG Proc der une vulgarisation par cat gorie cible en commen ant par les producteurs du syst me intensif Continuer la vulgarisation travers les formations Renforcer les capacit s des animateurs Mettre en place des champs de d monstration dans chacune des communes des deux d partements Organiser des s ances de restitutions collectives Poursuivre la sensibilisation des producteurs l utilisation du filet e A l endroit des centres de recherche agricole INRAB Renforcer les capacit s des agents de pr vulgarisation travers des s ances de formations et d changes Continuer les essais en station sur le filet afin de ma triser tous ses aspects Voir les possibilit s de son adaptation en plein champ sur la tomate principale culture g n ratrice de revenus pour les producteurs du Mono Couffo Ne pas rompre le processus de diffusion des filets Contribuer l am lioration des nouvelles contraintes soulev es par les producteurs Procurer un appui technique aux producteurs 107 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements
166. oral utilisateurs de pompe Nagu z ont les valeurs ajout es et les r sultats nets d exploitation les plus lev s Cette situation s explique par le fait que ces classes ont les niveaux de consommation interm diaire les plus lev s semences am lior es utilisation de carburant pour faire fonctionner un syst me d irrigation am lior et emploi de grande quantit s d engrais chimique et organique et de pesticide L introduction des co ts fixes dans la rentabilit n affecte donc pas le rang des syst mes de production Le syst me de production extensif reste plus rentable financi rement que les deux autres syst mes Mais si la marge nette par hectare indique que le syst me intensif de production rapporte le plus de b n fice l ha il n indique pas par rapport quel investissement d penses totales de production Ainsi le ratio b n fice co t permet de prendre en compte cette sp cificit L observation de ce ratio dans le tableau n 10 place en premi re position le syst me extensif de production 4 74 Ce ratio indique que dans ce groupe le b n fice obtenu fait plus de 4 fois le capital de d part La deuxi me place est prise par le syst me semi intensif 1 94 Vient enfin le syst me intensif 1 87 D apr s le test statistique t la diff rence entre ces ratios est significative Du point de vue de ce ratio le syst me extensif de production est financi rement le plus rentable Il est suivi du syst
167. oss de P le prix unitaire et D la dur e de vie du m me quipement chez l individu i Le prix financier des outils utilis s de m me que leur dur e d utilisation ont t directement obtenus aupr s des producteurs Le montant total de l amortissement Ami a t ensuite divis par le nombre de sp culations pour lesquelles les m mes mat riels et quipements ont t utilis s La part des charges mettre au compte de la sp culation tudi e est ainsi obtenue Prix des Outputs Le prix financier est le prix que le maraicher a effectivement encaiss La p riode de vente tant pratiquement la m me pour tous les producteurs dans une m me zone agro cologique et la quantit produite variant d un producteur l autre le prix du produit consid r sera le prix moyen Il a t calcul partir du prix enregistr au niveau de chaque enqu t 35 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 3 5 Outils et m thodes d analyse Les donn es collect es sont qualitatives et quantitatives La m thode quantitative a t utilis e pour la statistique descriptive telle que le calcul des fr quences les param tres de position et de dispersion Elle est galement utilis e travers les
168. our la laitue 10 pour la carotte et 8 5 pour l oignon Le chou occupe donc la deuxi me place et ses vari t s commerciales les plus utilis es sont KK Cross Mylor Oxylus avec une pr dominance de la vari t KK cross Les semences commerciales utilis es sont conditionn es en sachets de grammage diff rents 2 g 5 g 10 g 25 g et en bo te de 50 g ou 100 g La boite de 50g co te 12500FCFA Au niveau des semences locales 09 sp culations produites ont t identifi es amarante aubergine crincrin gombo grande morelle oignon piment poivron et tomate Les plus importantes en termes de nombre de mara chers qui les cultivent sont le piment 72 tomate 63 grande morelle 51 gombo 35 crincrin 33 L amarante et l oignon sont cultiv s par moins de 10 des maraichers et l aubergine et le poivron sont cultiv s par moins de 5 des maraichers Les cultivars de ces vari t s locales sont nombreux et non d crits avec pr cision Les maraichers les identifient 4 la dur e de leurs cycles a la largeur de leurs feuilles la forme piment bec d oiseau la r sistance de leurs fruits tomate tohounvi leurs origines g ographiques agolin ninnouwi ou m me la soci t qui l a 58 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dan
169. pact sur l environnement filets anti insectes vari t s tol rantes aux maladies L une de ces techniques a t mise en place par une quipe de chercheurs du Cirad et de l IRD Cotonou B nin Cette quipe a adapt le concept de la moustiquaire de lit la protection des cultures maraich res au B nin Assogba Komlan F ef al 2006 Un simple filet en tissu moustiquaire sans insecticide utilis sur une planche de culture comme une moustiquaire sur un lit est mis en place en fin de journ e au dessus de petits arceaux pour emp cher les insectes nocturnes d attaquer la culture ou de venir pondre sur les feuilles tout en vitant l crasement des plants Le filet est enlev le matin vers 9h pour permettre l arrosage et aussi la faune utile de d truire les ventuels ravageurs qui seraient pass s au travers Cet outil s est r v l particuli rement efficace pour prot ger les choux en contr lant la teigne Plutella xylostella r sistante aux insecticides Le contr le physique filet anti insecte ou agronomique vise diminuer le recours aux pesticides INRAB PCM 2011 L efficacit de la protection des cultures avec des filets anti insectes a d j t d montr e dans diff rents pays sur diverses sp culations A Ontario les producteurs serricoles qui ont install les filets agronomiques ont not une r duction de la pr sence des ravageurs ainsi qu une baisse de l utilisation de pesticides ce qui a permis
170. par syst me selon les cultures de chou et de piment 69 Tableau 9 R partition des producteurs par syst me et selon l utilisation ou non du filet 71 Tableau 10 Compte d exploitation du piment dans les diff rents syst mes de production F Tableau 11 Proportion de chaque co t dans les co ts variables totaux par syst me pour la CUITE QU PORT AR ASS SSSR SR PEE ee Nr E ne 74 Tableau 12 Compte d exploitation du chou dans les syst mes de production rencontr s F CFA haj RS SR a SE TO a ee Tyna ney 77 Tableau 13 Proportion de chaque co t d dans les co ts variables totaux par syst me pour la Cure dE CHOUETTE nn a ili de et tad ces 79 Tableau 14 Compte d exploitation du piment avec et sans filet anti insectes par syst me de PPOCUCH OM AGEING EME ELA a A ee Ne AE Sal te 81 Tableau 15 Compte d exploitation du chou avec ou sans filet anti insectes par syst me de production identifi s scios n Mn a a ee entend an Re eee nt ie 86 Tableau 16 Productivit du travail et du capital de la culture du piment dans les syst mes LCST OS ns ne nn int alerted A nes n A E EN alee hanes 91 Tableau 17 Productivit du travail et du capital de la culture du piment avec utilisation du TICE ABU INSCELES Sieh E EE NE RE I IE RE ae ls 93 Tableau 18 Productivit du travail et du capital de la culture du chou dans les syst mes ALC EU Les a a a k a aa E a E aaa a EAS 94 Tableau 19 Productivit du travail et du capital de la culture du
171. penses Ces sc narii supposent une r duction des co ts de la main d uvre dans l utilisation du filet afin de voir l effet sur la marge brute et la productivit du capital 97 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Sc nario 1 R duction de 20 des co ts de la main d uvre Ce sc nario suppose la r duction de 20 des co ts en main d uvre n cessaires pour l emploi du filet anti insectes Les co ts de la main d uvre pourraient tre r duits de 20 si gt le mat riel tait facile d emploi le maraicher n aurait pas besoin d aide suppl mentaire pour la manipulation quotidienne du filet ce qui r duit les charges gt Le dispositif tait mis en place une seule fois un dispositif en forme de serre annulerait les manipulations quotidiennes Sc nario 2 R duction de 50 des co ts de la main d ceuvre La r duction de 50 des co ts de la main d ceuvre li e l utilisation du filet anti insectes serait possible avec la mise en place d un dispositif fixe comparable aux serres et d un syst me d arrosage automatique pour une meilleure gestion de l eau Ces deux sc narii supposent que les autres co ts d intrants sont maintenus inchang s Les tableaux n 20 et n 21 pr
172. plus lev e est constat e dans le syst me de production extensif Ce qui pourrait s expliquer par le faible niveau des consommations interm diaires dans ce syst me La deuxi me place est occup e par le syst me intensif qui est suivi du syst me semi intensif Les ratios de la productivit du capital investi sont les suivants 2 57 2 86 et 4 53 pour les syst mes de production intensif semi intensif et extensif Les diff rences entre ces valeurs sont significatives au seuil de 1 La productivit du capital la plus importante est celle du syst me extensif Dans ce syst me 1FCFA investit rapporterait 4 53FCFA Viennent ensuite le syst me semi intensif et le syst me intensif La productivit du capital dans le 94 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo syst me semi intensif donc est meilleure la productivit du travail dans le m me Le facteur limitant tant le capital dans la zone d tude on conclut donc que les syst mes extensif et semi intensif sont les plus performants On remarque aussi que plus le capital investi est important plus la productivit du capital est faible Cette remarque serait conforme la loi des rendements d croissants qui stipule que la productivit marginale d croit pour toute un
173. poraire m MOF Main d uvre familiale E MOST Main d uvre salari e temporaire Figure 9 Proportion de la main d uvre utilis e L observation de la figure 9 d montre que la main d uvre familiale est la plus d velopp e dans ces d partements avec un pourcentage de 73 3 Les femmes et les enfants aident le chef de m nage dans toutes les op rations culturales mais surtout pour le d sherbage le repiquage le sarclo binage l arrosage et la r colte La r mun ration de cette main d uvre n est ni directe ni indirecte elle intervient sous formes compensatrices fourniture des repas soins divers accord s aux membres de la famille distribution d une partie de la r colte aux femmes pour la vente Le nombre moyen de personnes par m nage est 7 Ce nombre expliquerait l importance de ce type de main d uvre 26 7 des enqu t s font recours la main d ceuvre salari e temporaire Ce type de main d ceuvre est essentiellement utilis pour le d frichement la confection des planches et le sarclage par ordre d importance Les ouvriers sont pay s sur la base de la t che accomplie conform ment aux clauses du contrat tabli entre eux et l exploitant La confection d une 57 1e S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono
174. portant avec cette technologie est la main d uvre Le facteur limitant tant le capital dans la zone d tude les sc narii sont essentiellement bas s sur cet intrant afin de voir l espoir qu on peut porter en utilisant le filet face une diminution des co ts de la main d uvre 3 6 Limites de la recherche difficult s rencontr es et fiabilit des donn es 3 6 1 Difficult s rencontr es Les difficult s rencontr es lors de ce travail sont de plusieurs ordres les donn es collecter et la phase de l enqu te Au niveau des donn es collect es la contrainte majeure a t celle li e la nature des donn es Elles sont essentiellement quantitatives et demandent de la m moire pour se souvenir des prix et des diff rents niveaux d intrants utilis s lors de la 39 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo campagne agricole pr c dente 2010 Pour ce qui est de la phase d enqu te les difficult s se r sument essentiellement a la disponibilit des enqu t s en raison des travaux champ tres Toutefois en proc dant a des prises de rendez vous soit a domicile soit au champ du producteur nous avions surmont cette difficult De m me la r ticence de certains mara chers fournir les revenu
175. pour le syst me extensif En nous basant sur le ratio b n fice co t nous pouvons affirmer que le syst me extensif est financi rement le plus rentable Il est suivi du syst me semi intensif et du syst me intensif 7 2 Rentabilit financi re des cultures tudi es sous filet anti insectes Comme mentionn plus haut les producteurs du syst me extensif utilisant le filet ne sont pas repr sent s dans l chantillon 7 2 1 Rentabilit financi re du piment sous filet anti insectes 7 2 1 1 Compte d exploitation du piment sous filet Le tableau n 14 pr sente le compte d exploitation du piment avec et sans filet anti insectes par syst me de production identifi s Tableau 14 Compte d exploitation du piment avec et sans filet anti insectes par syst me de production identifi Rubriques Syst me semi intensif Syst me intensif Avec filet Sans filet Avec filet Sans filet Revenus A Produits bruts 2 626 327 2 090 550 4 374 700 3 709 316 35 878 408 1 172 604 715 666 04 910 221 72 b F produits bruts 29 192 Signification 0 000 Co ts variables F 32 17 Sig 0 000 B Semences 67 473 26 875 73 105 410 39 325 81 20 221 12 605 1 116 576 11 602 13 C Engrais 183 836 175 675 34 205 959 204 272 06 69 289 22 330 6 63 797 51 333 2 D Pesticides 33 206 16 194 46 823 5 26 913 66 420 38 10 005 2 11 550 9 351 134 E Main d uvre salari e 495 417 113 448 3 866 23
176. pratiqu e sur diff rents types de sol en saison des pluies ou en saison s che dans les villes ou en zone rurale en plein champ ou sur un p rim tre pr alablement d limit et am nag ou non 2 1 3 Facteurs de production Les facteurs de production sont les diff rentes entit s personnes physiques ou objets conomiques dont les services sont utilis s lors des op rations de production Les facteurs de production sont des composantes de l entreprise elles en font partie On distingue classiquement trois facteurs de production le travail la terre et le capital Le r le du travail dans la production est assez vident et n a sans doute pas besoin d tre d velopp Il est facile aussi de comprendre ce que sont les services de la terre en particulier si l on pense a la production agricole Le travail comme la terre sont les facteurs de production originaires c est dire qu ils n ont pas t produits et plus particuli rement ils n ont pas t produits des fins conomiques Le troisi me facteur le capital est au contraire un facteur de production qui a lui m me t produit dans des conditions et dans une optique conomiques La nature du capital est beaucoup plus myst rieuse et controvers e que celle 14 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum fr
177. produit est exclure Quant la zone I c est la zone o les rendements moyens sont croissants mais on perd toujours de l argent produire car les co ts li s la consommation du facteur X sont toujours sup rieurs aux recettes de la vente du produit Y 21 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo gt D cisions de l agriculteur La maximisation du revenu et non du profit Dans le cas de l agriculture beaucoup de facteurs fixes appartiennent l agriculteur celui ci ne cherche pas maximiser le profit mais un solde qui est assimil un revenu et qui correspond au profit et la r mun ration des facteurs fournis par l agriculteur Le profit est calcul ainsi P CV CF KA WA avec profit KA r mun ration du capital fourni par l agriculteur WA r mun ration du travail fourni par l agriculteur P valeur des ventes CV charges variables des facteurs achet s l ext rieur CF charges fixes pay s l ext rieur Or comme KA et WA ne peuvent tre calcul s facilement la fonction que l agriculteur cherche maximiser est O KA WA c est dire P CV CF g n ralement appel revenu agricole ou revenu Le fait que l exploita
178. ral Economics Association Martin J 2007 L utilisation de filets agronomiques pour les serres ventilation naturelle Impact sur le climat et la ventilation dans le cadre du cours SLS 15505 S minaires en Sols mars 2007 28p Midingoyi G S 2003 Evaluation conomique des technologies d intensification de la production rizicole cas du syst me bas fond dans les villages de Gome et Gankpetin 111 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo communes de Glazoue et de Dassa zoume au Centre B nin Th se d ing nieur agronome FSA UAC p156 Olanrewaju B S Moustier P Mougeot L amp F Abdou 2004 D veloppement durable de l agriculture urbaine en Afrique francophone Enjeux Concepts et m thodes CIRA CRDI PADAP MAEP 2003 Diagnostic demande offre et march s syst mes de production Rapport d finitif Etude de faisabilit Minist re de l Agriculture de l levage et de la p che MAEP B nin Tome 2 158 p Rapport annuel 2010 2011 du Centre R gional pour la promotion agricole du Mono et du Couffo Mars 2011 49p Sagbohan J 1998 La protection phytosanitaire des cultures mara ch res in Formation des TSPV des CARDER du sud et Zou sud DAGRI SPVC ao t 1998 Simeni Tchuinte
179. ration de la productivit du capital qui passe de 2 86 dans les pratiques habituelles 3 04 avec le sc nario Les co ts de production par kilogramme sont r duits de 5 3FCFA par rapport aux pratiques des producteurs de ce syst me pour la production du chou Avec le sc nario 2 ces ratios augmentent Le ratio b n fice co t passe 2 35 et la productivit du capital 3 35 Mais il est important de souligner que ces sc narii n arrivent pas am liorer la productivit du travail dans le syst me semi intensif pour la production du chou Sans les sc narii la production du chou sou filet anti insectes est financi rement rentable pour les producteurs du syst me intensif L application des sc narii dans ce syst me permet de noter une am lioration du ratio b n fice co ts et de la productivit du capital investi Mais m me avec le sc nario 2 50 des co ts de la main d uvre li s l utilisation du filet avec les autres co ts d intrants maintenus inchang s la productivit du travail n est toujours pas am lior e Le co t de production du kilogramme de chou devient plus int ressant avec le sc nario 2 qui le r duit de 24 3FCFA par rapport aux pratiques habituelles des producteurs de ce syst me 8 5 Synth se g n rale L utilisation du filet pour la production du piment n est pas financi rement plus rentable dans les syst mes de production intensif et semi intensif Par contre la production du chou
180. rbaine la laitue est plus rentable que les autres cultures Dans la zone c ti re l oignon repr sente la culture la plus rentable pour les maraichers Des sp culations sp cifiques ont fait l objet d une tude de rentabilit On note des tudes sous r gionales et des tudes localis es au B nin Coste et al 2004 se sont appuy s sur une analyse de la comp titivit des fili res tomate et pomme de terre au B nin au Niger et au Nig ria pour montrer que les co ts de production de tomate augmentent fortement au B nin en contre saison En contre saison les co ts unitaires de production sont plus lev s qu en saison des pluies en raison des frais d irrigation Dans le bassin de Lalo la technique d arrosage avec de l eau achet e la pompe de l ex SBEE est tr s co teuse Guene la culture de contre saison implique l utilisation de la motopompe qui repr sente alors 75 du co t de production et qui le fait augmenter de plus de 60 par rapport la saison pluviale A Natitingou l augmentation du co t de production provient de la faiblesse des rendements de cette p riode due l absence d un syst me performant d irrigation L analyse des co ts de commercialisation r v le qu en saison des 25 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicu
181. rche difficult s rencontr es et fiabilit des donn es 39 CHAPITRE 4 PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE ET DE LA TECHNOLOGIE cccccecesessreees 41 4 1 Pr sentation de la zone d tude ie 41 4 2 Historique diffusion et description du filet anti insectes 46 xii R sultats ANALYSES et A SCUSS ONS atasdcashien stvtecaet et pda Seri cas epee stead ages teed ete 51 CHAPITRE 5 CARACTERISATION DES ENQUETES ET DES SYSTEMES DE PRODUCTION 52 5 1 Caract ristiques d mographiques et socio conomiques des enqu t s 52 5 2 Caract ristiques des syst mes de production 55 CHAPITRE 6 TYPOLOGIE DES SYST MES DE PRODUCTION MARAICHERS ssssssssssessssssssrsssrrsssrsses 63 6 1 Inventaire et classifications nn ien diner elite 66 6 2 Caract risation des syst mes de production 67 6 3 Conclusion partielle sise 70 CHAPITRE 7 ANALYSE DES SYSTEMES DE PRODUCTION MARAICHERE 71 7 1 Rentabilit financi re des cultures dans les syst mes identifi s 72 7 2 Rentabilit financi re des cultures tudi es sous filet anti insectes 81 7 3 Conclusionpartiell ereenn des ewes ten Tnt Re ele eee 89 CHAPITRE 8 PERFORMANCES ECONOMIQUES DES SYSTEMES DE PRODUCTION 91 8 1 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du piment 91 8 2 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du chou
182. re lev e Mais cette technologie permet d am liorer la productivit brute de la terre dans les deux syst mes comme le d montrent les rendements avec et sans filet au sein de chaque syst me Les diff rences sont significatives entre les ratios au sein de chaque syst me La productivit du travail est donc plus lev e avec les anciennes pratiques qu avec la nouvelle technologie On d duit donc que l utilisation du filet dans les syst mes de production intensif et semi intensif ne contribue pas une meilleure r mun ration journali re du travail Pour la production du piment l utilisation du filet ne permet pas l am lioration de la productivit du capital investi dans les deux syst mes Ceci s expliquerait par les surco ts qu engendre l utilisation de la technologie Les co ts de production par kilogramme de piment confirment aussi que l utilisation du filet revient plus ch re aux producteurs dans les deux syst mes Les co ts additionnels de main d uvre pour la mise en place et l entretien quotidien de cet outil en sont les causes principales 93 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 8 2 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du chou 8 2 1 Analyse des pro
183. re consid rablement les co ts de pesticides Ce qui est b n fique pour les consommateurs r duction des r sidus pr sents dans les l gumes et l environnement r duction de la pollution 7 2 1 2 R sultats d exploitation et ratio de rentabilit de l utilisation du filet pour le piment Dans le tableau n 14 le produit brut au niveau de chaque parcelle dans chaque syst me repr sente la valeur mon taire de la culture du piment l hectare Elle est obtenue en multipliant le rendement par le prix de vente d clar au kilogramme Cette mani re d estimer le produit brut suppose que toute la quantit r colt e par chaque exploitant est totalement vendue au prix d clar Dans les deux syst mes le produit brut le plus lev est obtenu par la parcelle sous filet soit 2 626 327 878 408FCFA contre 2 090 550 910 221 72FCFA pour les pratiques habituelles dans le syst me semi intensif et 4 374 700 1 172 604FCFA contre 3 709 316 35 715 666 04FCFA pour les habitudes des producteurs dans le syst me intensif Ce r sultat ne fait que refl ter le niveau de rendement de la culture produite sous filet L utilisation du filet anti insectes contribue donc l am lioration du rendement dans les deux syst mes La marge brute est obtenue apr s d duction du produit brut des co ts variables totaux La parcelle sous filet donne une marge brute de 1 625 150 463 746FCFA l hectare pour le syst me semi intensif et 2 921 094
184. re la nette croissance ou d croissance du revenu agricole r sultant du changement propos La nouvelle activit devrait tre techniquement faisable ceci signifie qu elle r pond au syst me de culture existant Le budget partiel comporte quatre l ments a Nouveaux co ts b Revenu renonc c Co ts pargn s et d Nouveau revenu Etant donn que le syst me de production est assimil au syst me de cultures mara ch res dans notre tude et vu qu elle s est limit e sur deux sp culations le budget d entreprise ou compte d exploitation a t utilis pour l estimation de la rentabilit des diff rents syst mes rencontr s Le ratio b n fice co t est le rapport entre le revenu net ou b n fice d gag de la production et les co ts totaux de production Ce ratio a t calcul pour conclure de la rentabilit des sp culations par syst me de production 38 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Le tableur Excel a permis de faire les calculs L analyse de variance avec le test F de Fisher nous a permis d accepter ou de rejeter l hypoth se Le test t de Student a t utilis pour voir s il existe une diff rence significative entre les diff rents co ts et marges moyennes par hectare
185. ribue pas l am lioration du capital dans le syst me intensif et le syst me semi intensif Mais pour la production du chou l utilisation du filet contribue l am lioration du capital dans les deux syst mes semi intensif et intensif Il sera donc recommander aux producteurs de chou de s approprier cette technologie en vue d am liorer leurs rendements et la qualit de leurs r coltes YL n L hypoth se 3 n est pas v rifi e On conclut au seuil de 1 que l utilisation du filet anti insectes n am liore pas la productivit du travail pour les deux cultures dans les deux syst mes mais elle am liore la productivit du capital pour la production de chou dans les syst mes intensif et semi intensif 8 4 Analyse de sensibilit de l utilisation du filet anti insectes Ce paragraphe du chapitre a pour but de faire des sc narii afin de voir l impact des changements faire sur les comptes d exploitation int grant le filet anti insectes Les marges brute et nette de ces nouveaux comptes seront ensuite comparer avec celles des syst mes de production identifi s et des conclusions seront tir es Selon les enqu t s le facteur de production le plus limitant dans la zone est le capital Le constat est que l utilisation du filet anti insectes demande des co ts additionnels li s surtout la main d uvre Nous avons donc faire des sc narii essentiellement autour de ce poste important de d
186. ructures de stockage de l oignon au B nin Rapport technique PAPA CRA A INRAB 10p Assogba Komlan F Martin T Houndete T Hougard J M and F Chandre 2006 Insect Proof Net on cabbage in Africa a tool for small scale producers to increase sustainability of growing vegetables practices Journal of Economic Entomology 99 2 450 454 109 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Assogba R B Ad oti R Coulibaly O amp A Ad gbidi 2008 D terminants du choix et du dimensionnement des sp culations en production maraich re au Sud B nin www memoireonline fr Biaou G 2008 Cours d conom trie Agro5 ESAC Facult des Sciences Agronomiques Universit d Abomey Calavi 219p Bornier J M 2003 Introduction la th orie de la production Brossier J 1987 Syst me et syst me de production 1987 377 390 Brossier J Jamin J Y Dugu P amp M Gafsi 2007 Exploitations agricoles familiales en Afrique de l Ouest et du Centre CTA 472p Coste J Bard M amp B SOULE 2004 Analyse de la comp titivit des fili res tomates et pommes de terre in Revue Economie R gionale S rie Echanges r gionaux LARES IRAM Paris pp51 70 Coulibaly O amp G B Nkamleu 2004 Man
187. s composantes retenues Tableau 5 Qualit de la repr sentation des diff rentes variables Variables Initial Extraction Superficie emblav e 1 0 896 Ann es d exp rience 1 0 816 Taille du m nage 1 0 833 Nombre d actifs agricoles 1 0 981 Co ts de la main d uvre 1 0 955 Co ts des semences 1 0 988 Co ts des engrais 1 0 981 Co ts des pesticides 1 0 986 Age du producteur 1 0 810 Source Enqu tes Septembre Octobre 2011 65 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo L examen de ce tableau nous permet de dire que toutes les variables sont tr s bien prises en compte par les trois m tavariables que nous avons retenues 6 1 Inventaire et classification Les coefficients de corr lation des variables avec les composantes sont pr sent s dans le tableau n 6 Tableau 6 Matrice des composantes Variables Composantes 1 2 3 Superficie emblav e 0 941 0 057 0 088 Ann es d exp rience 0 217 0 016 0 877 Taille du m nage 0 041 0 798 0 041 Nombre d actifs agricoles 0 989 0 021 0 046 Co ts de la main d uvre 0 976 0 032 0 021 Co ts des semences 0 994 0 022 0 000 Co ts des engrais 0 990 0 012 0 010 Co ts des pesticides 0 992 0 026 0 022 Age du producteur 0 026 0 788 0 435 Source Enqu t
188. s agricoles essentiellement constitu es de plusieurs petits champs 2000 5000 m de superficie comportent traditionnellement plusieurs cultures en association avec du palmier vignoble sur des terres de faible niveau de fertilit L agriculture essentiellement de type traditionnel est sp cialis e dans la production vivri re La superficie totale est de 225 000 hectares environ dont en moyenne 170 000 sont cultiv s chaque ann e Les principales cultures pratiqu es dans le d partement sont les cultures c r ali res connaissent dans ce d partement une volution avec une production moyenne de 133 671 tonnes au cours de la campagne 2010 2011 soit un accroissement de 6 12 par rapport la campagne pr c dente 125 966 CeRPA Mono Couffo 2011 Les principales c r ales cultiv es sont le mais et le riz les racines et tubercules les principales tubercules sont l igname le manioc la patate douce dont la production totale moyenne en 2010 2011 s l ve 347 129 tonnes 44 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo les principales l gumineuses cultiv es dans le d partement sont l arachide et le ni b dont selon le CeRPA Mono Couffo la production totale moyenne est de 20 814 tonnes en 2010 2011
189. s diff rencier Il y est retrouv comme crit re de diff renciation la source d approvisionnement en eau qui distingue les cultures pluviales de bas fonds irrigu es et de d crue Tiamiyou 1995 le m me auteur et Sodjinou 2003 ont d crit des syst mes similaires sur les bords du fleuve Niger le syst me pluvial semi pluvial irrigu et mi d cru mi irrigu Singbo ef al 2004 ont fait une typologie en se basant sur les successions culturales par zone Ils ont identifi le syst me de culture de la zone de la vall e de l Ou m le syst me de culture de la zone c ti re et le syst me de culture de la zone intra urbaine Dans sa typologie Sim ni 2005 s est essentiellement bas e sur l origine locale ou exotique des l gumes cultiv s Ceci lui a permis de caract riser les syst mes de cultures traditionnelle mixte et exotique Ad gbola et al 2004 a fait une typologie des exploitations mara ch res de Grand Popo en se basant sur la m thode du classement par niveau de prosp rit de Barbara Grandin Ce type d analyse lui a permis de distinguer cinq 05 diff rentes classes de maraichers gros producteurs du littoral utilisateurs de motopompe producteurs moyens du littoral utilisateurs de pompe Nagu z petits producteurs du littoral utilisateurs de motopompe petits producteurs form s en maraichage producteurs moyens situ s hors du littoral syst me d irrigation manuel Dans le cadre de no
190. s issus de la vente de leurs produits nous a amen proc der des estimations Les prix collect s au niveau de plusieurs mara chers permettent n anmoins de rendre ces estimations r alistes 3 6 2 Fiabilit des donn es Quel que soit le caract re scientifique qui est donn a ce travail nous sommes oblig s de reconna tre qu il comporte certaines insuffisances li es la nature m me des techniques utilis es La m thodologie suivie a quelques insuffisances La principale tant que les donn es ont t collect es en un seul passage et qu il a fallu faire appel la m moire des enqu t s pour avoir les caract ristiques de leurs m nages et de leurs syst mes de production De plus en raison de la nature quantitative des donn es collecter l effort de m moire de la part des maraichers pourrait affecter la fiabilit des donn es Ce faisant les donn es collect es pourraient tres quelque peu biais es Afin de r duire cette marge d erreur les interviews ont t reprises au niveau de certains paysans chez qui les donn es semblent tre douteuses 40 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo CHAPITRE 4 PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE ET DELA TECHNOLOGIE 4 1 Pr sentation de la zone d
191. s l gumes comme tant des parties fraiches des plantes qui sont consomm es seules comme compl ments alimentaires ou comme plat d accompagnement Les principaux l gumes cultiv s peuvent tre class s selon leur nature leur demande sur le march et leurs lieux de culture Selon la nature de l organe consomm Agossou ef al 2001 distinguent Les l gumes fruits tomate poivron piment gombo concombre navet Les l gumes feuilles amarante grande morelle crincrin chou laitue Les l gumes bulbes oignons chalotes Les l gumes racines ou tubercules carotte pomme de terre Selon le crit re de la demande Tiamiyou 1995 r partit les l gumes en deux grandes cat gories les l gumes de grande consommation grande morelle amarante crincrin tomate oignon gombo piment et ceux produits en quantit s moins importantes pomme de terre carotte chou laitue navet concombre courge courgette aubergines Les l gumes produits varient galement selon les zones de production Agossou ef al 2001 Les cultures traditionnelles de plein champ pratiqu es aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain tomate piment gombo oignon grande morelle amarante crincrin c losie Les cultures exotiques galement d sign es sous le vocable de l gumes de type europ en pratiqu es dans les zones urbaines et p riurbaines Elles concernent la carotte le chou la laitue le concombre le po
192. s les d partements Mono et Couffo mise au point tomate SONAFEL En ce qui concerne le piment les cultivars suivants de vari t s locales sont cit s par les enqu t s piment long appel bec d oiseau piment rond vert piment gboy b c piment rond de Malanville piment adologbo etc Les dur es de cycle varient entre 2 et 6 mois gt Engrais Deux types d engrais sont utilis s par les producteurs des deux d partements il s agit des engrais organiques et des engrais chimiques Les engrais organiques utilis s comprennent les bouses de vache les fientes de poulets les crottes de lapins le compost la gadoue tas d ordure en d composition Les engrais chimiques utilis s sont essentiellement le NPK 15 15 15 et l ur e Ils sont conditionn s dans des sacs de 50 kg Les engrais organiques et chimiques sont g n ralement utilis s en association sur les parcelles maraich res les engrais organiques tant utilis s pour la fumure de fond et les engrais chimiques utilis s pour fouetter le d veloppement des cultures Les enqu tes ont r v l que 51 des mara chers des deux d partements adoptent cette pratique Cependant une proportion consid rable de maraichers 35 n utilise que de l engrais chimique pour fertiliser les parcelles Par contre seulement 11 utilisent uniquement de l engrais organique et 3 ne fument pas du tout leurs parcelles C est dire que la fertilisation des parcelles mara ch res est
193. s peuvent tre fabriqu s en acier inoxydable et en laiton ils ont l avantage de durer plus longtemps mais sont beaucoup plus dispendieux Ajwang et Tantau 2002 op cit d Mise en place du filet L utilisation du filet s est faite sur le chou en p pini re et en plein champ et sur la tomate et le piment en p pini re Le chou a fait objet de cette attention particuli re en raison du fait qu il est sujet de nombreux ravageurs et par cons quent b n ficie d une grande quantit de pesticides pour sa protection Etant consomm frais ou pr par il est donc n cessaire de r duire les traitements phytosanitaires de ce l gume en vue de r duire les intoxications alimentaires dues aux effets de r manence des produits utilis s Le mode op ratoire recommand par la recherche est le suivant 48 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Pr paration du lit de semis et des planches Traiter le sol au furadan et au Topsin M lors de la mise en place de la p pini re Semis en lignes distantes de 15 cm pour la p pini re Poser les arceaux 30 cm au dessus du sol et enfouis 20 cm dans le sol Se Se Poser les filets anti insectes juste apr s le semis Maintenir les bords avec des supports lour
194. s sect nns tes sbasse seen ne 70 CHAPITRE 7 ANALYSE DES SYST MES DE PRODUCTION MARAICHERE 71 7 1 Rentabilit financi re des cultures dans les syst mes identifi s 72 7 1 1 Rentabilit financi re de la production de piment 0 eee eeeeeseeesteceeeeeeeeeenees 12 7 1 2 Rentabilit financi re de la production du chou 76 7 2 Rentabilit financi re des cultures tudi es sous filet anti insectes c ee eeeeseeeseeeereeeeee 81 7 2 1 Rentabilit financi re du piment sous filet anti insectes eee eee eeeeeeeeeeeeees 81 7 2 2 Rentabilit financi re du chou sous filet 86 7 3 Conclusion PArtiall 2 cccsissseeccscesssesssssseenniesnsvssssveeecs sess sessaceaeyesseessngsadssucyadsesetesisouaeradssesensacste 89 CHAPITRE 8 PERFORMANCES ECONOMIQUES DES SYSTEMES DE PRODUCTION 91 8 1 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du piment 91 8 1 1 Analyse des productivit s du travail et du capital dans les systemes de production IDENETES si cicicscsasianseedcateaiaasiseadadaaseatensasbodad aeii eaa aeaa E AAE E 91 8 1 2 Analyse des productivit s du travail et du capital avec l utilisation du filet anti insectes pour la production du piment 92 8 2 Analyse des productivit s du travail et du capital pour la production du chou cceee 94 8 2 1 Analyse des productivit s du travail et d
195. s ses co ts sont aussi les plus lev s Dans le cas des recherches localis es au B nin Ad gbola et al 2004 ont fait une tude de la rentabilit des exploitations mara ch res de Grand Popo Afin de parvenir une typologie bas e sur les perceptions paysannes la m thode du classement par niveau de prosp rit de Barbara Grandin a t utilis e Cette tude montre que ces exploitations peuvent tre regroup es en cinq 05 classes en se basant sur les variables discriminantes que sont situation g ographique de l exploitation la formation ou non par les organismes d intervention le type de syst me d irrigation utilis la situation matrimoniale du maraicher la quantit totale de main d uvre allou e chaque culture les consommations interm diaires la valeur ajout e la superficie totale exploit e et la proportion de la main d uvre familiale dans le total pour chaque culture En fonction de ces variables les classes distingu es sont gros producteurs du littoral utilisateurs de motopompe producteurs moyens du littoral utilisateurs de pompe Nagu z petits producteurs du littoral utilisateurs de motopompe petits producteurs form s en mara chage producteurs moyens situ s hors du littoral syst me d irrigation manuel Les r sultats montrent pour la culture de piment que les classes Petits producteurs form s en maraichage et Producteurs moyens situ s hors du littoral sy
196. sation La fronti re entre la micro conomie et la gestion s inscrit dans cette diff renciation Dans cette perspective l entreprise peut tre r duite une fonction de production dans laquelle les facteurs de production ou inputs le travail L et le capital K constituent les variables ind pendantes et le volume de production Q ou output la variable d pendante Si l entreprise ne g n re qu un seul produit elle sera dite mono produit et multi produits si elle g n re plusieurs types d output La mod lisation prendra une direction diff rente selon l unicit ou la diversit des outputs L objectif du raisonnement micro conomique est de d terminer la quantit ou les quantit s d output que l entreprise doit g n rer et quelle combinaison de facteur doit elle mettre en uvre pour obtenir un tel volume A priori il serait tentant de croire que la production d une entreprise cro t mesure qu elle augmente ses facteurs de production Or la th orie micro conomique montre dans un premier temps que les rendements de production sont t t ou tard d croissants c est dire qu un accroissement des facteurs de production ne garantit pas partir d un certain volume une augmentation plus que proportionnelle ou proportionnelle de la production Cette loi des rendements d croissants s applique tout autant en courte p riode rendements factoriels d croissants qu en longue p riode rendements d chell
197. sation du filet sur la culture du chou en p pini re et en plein champ Pourquoi le chou Le chou est une sp culation sujette d normes attaques parasitaires n cessitant de ce fait un grand nombre de traitements phytosanitaires Cet tat de chose contribue l empoisonnement du l gume en raison des effets de r manence des divers produits utilis s Etant consomm pour la plupart frais ou pr par le chou pose d s lors un probl me de sant qu il urge d endiguer L utilisation du filet en station s est r v l e particuli rement efficace pour prot ger les choux en contr lant la teigne Plutella xylostella r sistante aux insecticides 46 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo La technologie s est ensuite tendue au d partement du Mono Couffo Dans le but de mettre a la disposition des producteurs de ces d partements des approches de solutions r duisant l usage des pesticides et rassurant pour la sant des consommateurs le projet Facilit d Appui aux Fili res Agricoles FAFA sur demande du Conseil R gional des Maraichers des d partements du Mono et du Couffo a financ une recherche action sur la protection physique l aide de filets anti insectes contre les principaux ravageurs du chou de
198. sif au syst me semi intensif On pourrait donc dire plus on utilise des intrants moins la part des co ts affect s l engrais augmente Dans le syst me intensif ce sont les co ts d nergie qui sont les plus lev s Ils sont suivis des co ts de la main d uvre et des co ts d engrais L engrais occupe donc la troisi me place dans ce groupe de maraichers La main d uvre occupe aussi la deuxi me dans le syst me semi intensif et l nergie vient en troisi me position pour ce m me groupe 74 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo e Analyse des co ts fixes Les co ts fixes correspondent la d pr ciation des quipements et mat riels durables utilis s Il s agit 1c1 essentiellement du petit outillage manuel compos de la houe la daba le coupe coupe et les quipements d arrosage arrosoirs et ou motopompes Le F de Fisher prouve qu il existe une diff rence au sein des syst mes au seuil de 5 L observation du tableau 10 montre que les co ts fixes les plus lev s sont enregistr s au niveau par le syst me intensif 280 632 65 179 5FCFA Notons que la diff rence observ e entre les syst mes intensif et semi intensif n est pas significative au seuil de 5 ceci pourrait s expliquer p
199. sous filet est financi rement plus rentable dans ces deux syst mes Avec la technologie la productivit du travail n est pas am lior e pour les deux syst mes pour la production du chou et du piment L explication qui en d coule est que l utilisation du filet est tr s contraignante La productivit du capital n est pas am lior e dans les deux syst mes pour la production du piment Mais elle est nettement am lior e dans les syst mes semi intensif et intensif pour la production du chou avec l utilisation du filet Jusqu 50 de r duction des co ts de la main d uvre li s l utilisation du filet pour la production du piment dans le syst me semi intensif le ratio b n fice co t et les productivit s des facteurs de production travail et capital ne sont pas am lior es La production du piment sous filet anti insectes dans le syst me semi intensif ne permet donc pas un gain de rentabilit aux producteurs de ce syst me Pour le syst me intensif avec une r duction de 50 des co ts li s la main d uvre l utilisation du filet permet une am lioration du ratio b n fice co ts et de la productivit du capital mais pas celle de la productivit du travail L utilisation du filet dans le syst me intensif pour la production du piment sera financi rement plus rentable pour les producteurs de ce syst me si les co ts de la 102 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re s
200. sponibilit pendant et apr s la phase de collecte de donn es Aux enqu trices ADOUKONOU Ad la de et BOURAIMA Bintou pour leur pr cieuse aide au cours de la collecte et de la saisie des donn es iii Les maraichers du Mono Couffo pour avoir accept de se mettre a notre service au cours de nos enqu tes Le corps professoral et les quipes d canales successives de la Facult des Sciences Agronomiques de l Universit d Abomey Calavi pour leur contribution notre formation Nos coll gues de la 35 promotion particuli rement ceux de I option Economie Socio Anthropologie et Communication pour l ambiance conviviale qui a r gn entre nous tout au long de notre cursus acad mique Tous ceux qui de pr s ou de loin nous ont soutenus de diverses mani res et dont nous n avons pas pu citer les noms ici nous leur pr sentons toute notre reconnaissance A toutes ces g n reuses personnes nous prions le Dieu Tout Puissant pour qu il leur rende leurs bienfaits au centuple iv RESUME Au B nin la contribution conomique et sociale du maraichage est limit e par un certain nombre de facteurs dont les attaques d insectes et de maladies Ces ravageurs et maladies s attaquent tous les l gumes cultiv s mais les dommages varient en fonction des l gumes L utilisation des pesticides chimiques est a ce jour la principale option de lutte adopt e par les maraichers malgr leur niveau de co
201. st me d irrigation manuel ont les co ts de production et les r sultats nets d exploitation les plus faibles Par contre les exploitations des classes Gros producteurs du 26 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo littoral utilisateurs de motopompe Producteurs moyens du littoral utilisateurs de pompe Nagu z et Petits producteurs du littoral utilisateurs de motopompe ont les co ts de production et les r sultats nets d exploitation les plus lev s et sont ainsi les classes les plus performantes pour la culture de piment 2 3 4 Contraintes a la production maraichere au B nin Depuis les ann es 1995 Tiamiyou lors de sa mission de consultation en phytotechnie mara ch re la FAO avait r v l que la production mara ch re au B nin est confront e sept 7 principales contraintes Il s agit de l utilisation des semences de mauvaise qualit les difficult s d approvisionnement en intrants agricoles sp cifiques la pression parasitaire tr s importante l acc s difficile aux quipements et mat riels appropri s la ma trise partielle des techniques culturales particuli rement celles concernant la pr paration des sols la fertilisation et la lutte contre les princip
202. st t de Student Dans ces syst mes la productivit du capital la plus importante est celle obtenue avec l utilisation du filet On a les ratios 2 86 sans filet contre 2 87 avec filet pour le syst me semi intensif et 2 57 sans filet contre 2 93 avec filet pour le syst me intensif On d duit que l utilisation du filet pour la production de chou dans les syst mes intensif et semi intensif permet d am liorer la productivit du capital Par ailleurs les co ts de production par kilogramme de chou sont faibles avec l utilisation du filet dans les deux syst mes Ceci pourrait s expliquer par le fait que malgr l exigence en co ts additionnels que n cessite l utilisation de la technologie cette derni re contribuerait une nette am lioration du rendement de chou l hectare dans les deux syst mes 8 3 Conclusion partielle La production des sp culations tudi es piment et chou sont rentables pour les diff rents syst mes identifi s Mais le niveau d intensit de l utilisation des facteurs de production varie norm ment d un syst me de production un autre Les marges les plus lev es sont observ es dans le syst me intensif et les plus faibles sont enregistr es au niveau du syst me extensif Ces valeurs sont positivement corr l es avec les co ts de production importantes pour le syst me intensif et faibles pour le syst me extensif N anmoins le ratio b n fice co t qui rend compte du b n f
203. tare donnent respectivement 2696761 12 517626 14FCFA 1552576 81 832979 68FCFA 870626 31 58689 45FCFA pour les syst mes intensif semi intensif et extensif Ces valeurs montrent que la culture du piment est rentable dans la zone d tude La diff rence entre les marges brutes obtenues est significative au seuil de 1 Il s ensuit que les producteurs du syst me extensif ont les marges brutes les plus faibles La production de piment dans le syst me intensif et la production sous filet anti insectes offre des marges brutes plus lev es Pour le revenu net d exploitation les producteurs du syst me extensif ont les marges nettes les plus faibles 804902 26 47490 95FCFA Cette situation s explique par le fait 75 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo qu elles ont les co ts variables totaux et les produits bruts les plus faibles Par contre le syst me de production 2416129 12 452446 64FCFA et le syst me semi intensif 1380571 81 818896 5FCFA ont des marges nettes lev es Ces r sultats restent comparables ceux obtenus par Ad gbola et al 2004 dans la r gion de Grand Popo Ces auteurs ont trouv que les Gros producteurs du littoral utilisateurs de motopompe et Producteurs moyens du litt
204. tation Facult des Sciences Agronomiques Institut International d Agriculture Tropicale Institut National des Recherches Agricoles du B nin Institut de Recherche pour le D veloppement Minist re de l Agriculture de l Elevage et de la P che Matrice d Analyse de Politique Organisation Non Gouvernementale Programme d Appui au D veloppement de l Agriculture P riurbaine au Sud B nin Programme Analyse de la Politique Agricole Protection Ecologique Durable du Ni b Programme Cultures Maraich res Productivit marginale Plan de Relance du Secteur Agricole et Rural Strat gie de Croissance pour la R duction de la Pauvret Universit d Abomey Calavi ix LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 R partition des maraichers en fonction de l utilisation ou non du filet 32 Tableau 2 Statistiques d utilisation du mat riel agricole dans le mara chage 61 Tableau 3 Variables et significations qcse2 c5 csssaesoeesacssuaeeesdasngeedasetets ta NN le nt 64 Tableau 4 Valeurs propres et proportion d information concentr es sur les axes 65 Tableau 5 Qualit de la repr sentation des diff rentes variables ee eeeeeeeeeeseeeneeeeeeeees 65 Tableau 6 Matrice des COMPOSANTS SR hs ue US te Ne Rd de tte de 66 Tableau 7 Caract ristiques des syst mes de production identifi s ee eeeeeeeeeeeeeteeeeeeeees 67 Tableau 8 R partition des producteurs
205. tention et leur faible profondeur La v g tation dominante est la savane arbor e et arbustive s che les sols ferralitiques ou terres de barre des plateaux notamment dans le centre de l ensemble form par les deux d partements sont favorables l agriculture Ces sols connaissent une pression d mographique tr s lev e qui acc l re leur processus de d gradation La v g tation naturelle presque enti rement disparue y a fait place une jach re de palmiers vignobles les vertisols ou terres noires de la d pression des Tchi couvrent une superficie totale de 54 000 hectares Ces sols de tr s bon niveau de fertilit sont difficilement mis en culture cause de leur texture argileuse lourde et de leur perm abilit assez faible les sols alluviaux et colluviaux des vall es des fleuves Mono et Couffo sont riches en mati res organiques plus ou moins hydromorphes et de bonne fertilit Ces sols sont de temps en temps expos s aux crues des deux fleuves les sols sableux du cordon littoral de fertilit limit e ont une nappe d eau douce peu profonde situ e entre 2 et 6 m Ces sols occupant une superficie de 3 000 hectares sont destin s aux plantations de cocotiers G n ralement la v g tation dominante est un fourr arbustif dense avec l Elaeis guineensis et quelques Ceiba pentandra qui indiquent un faci s de d gradation de la for t naturelle La for t class e y est inexistante Les trois 3 grandes format
206. tescens dans les d partements Mono et Couffo l ann e d exp rience moyenne est de 10 ans 6 14 107 91 53 des enqu t s affirment qu ils s adonnent a cette culture parce qu ils ont vu fait leurs parents Le reste 8 47 pr tend y trouver un gagne pain substantiel 74 6 des enqu t s appartiennent une association Plusieurs raisons peuvent expliquer cet tat de chose mais les plus importantes sont l entraide ou l assistance en cas de probl mes 100 l pargne 25 les possibilit s d emprunt 18 75 et le d sir de prendre part la gestion des affaires de la communaut 6 25 Parmi les enqu t s 11 9 affirment avoir appartenir autrefois une association mais ont pr f r quitter pour des raisons de malversation et de mauvaise gestion au sein du groupement Le reste 13 6 n appartient aucune association Les producteurs de ce dernier groupe r v lent ne trouver aucun int r t faire partie d une association ce sont des individuels Certaines associations ont t cr es sous l incitation des CeRPA afin de faciliter aux mara chers l acc s au cr dit agricole La demande de cr dit aupr s d institutions formelles est quasi inexistante en raison du fort taux d int r t qu elles per oivent Le probl me du financement de l activit est contourn par voie informelle en ayant recours aux parents ou amis aux tontines et dans de rares cas aux usuriers Il est important de ment
207. tion b ninoise Assogba R et al 2008 Selon les m mes auteurs l offre en produits maraichers au B nin en g n ral et dans les principales villes en particulier demeure largement en dessous de la demande D apr s les statistiques du Commerce Ext rieur de 2004 fournies par Tandem 2009 une part importante des importations provient des pays limitrophes m me sah liens Togo Nigeria Burkina Faso De plus la qualit des l gumes est souvent moyenne en termes de fra cheur de taille de pr sentation et plus grave de r sidus de pesticides et de fertilisants Fayomi 2006 Il est donc opportun de se pencher sur les moyens de diversifier et de d velopper les productions mara ch res tant en quantit qu en qualit La production maraich re au B nin est de deux types une production saisonni re extensive en zone rurale sans investissement important et a faible productivit et une production r guli re dans des p rim tres urbains et p ri urbains essentiellement au sud B nin o les populations urbaines y sont les plus nombreuses et l eau facilement accessible Tandem 2009 Ce type de maraichage est potentiellement le plus int ressant d velopper gr ce a la r gularit de l offre et de la demande la disponibilit en main d ceuvre la rentabilit court et moyen terme les techniques utilis es qui peuvent tre am lior es Mais la production saisonni re en zone rurale requiert aussi l attention de la recherc
208. tion du filet en plein champ demanderait aussi plus de travaux pour les activit s de moustiquage et d moustiquage quotidiennes Tout ce qui pr c de contribuera l augmentation des co ts de production Pour ce fait il a t recommand aux producteurs de se limiter l utilisation du filet en p pini re pour le piment Des recherches sont en cours dans les stations pour voir dans quelle mesure tendre l utilisation du filet en plein champ sur le piment En ne prot geant que la p pini re la nouvelle technologie ne couvre pas tout le cycle cultural du piment De plus elle cr e des frais suppl mentaires pour son utilisation Mais apr s le repiquage les plants sous filet en p pini re poursuivent leur d veloppement a I air libre comme dans les habitudes anciennes Ce qui pourrait expliquer la diff rence non significative signal e plus haut Cependant les maraichers affirment tre satisfaits de l utilisation du filet en p pini re pour le piment Selon leurs propos l utilisation du filet en p pini re prot ge les plants des d gats caus s par les animaux et les criquets et permet aussi d avoir des plants vigoureux a repiquer Mais ils d plorent la pr sence de la mouche blanche qui arrive a traverser les mailles occasionnant ainsi des frais d achat d insecticides pour les traitements d appoint Selon Sim ni 2005 le piment se distingue parmi les cultures traditionnelles mais cause des maladies dues au
209. tr s au niveau de chaque syst me pour l utilisation du filet sont relatifs aux traitements 87 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo d appoint faits pour liminer les parasites comme les pucerons qui arrivent traverser les mailles du filet Un autre p le d attention est les co ts pour la main d uvre Les diff rences observ es sont significatives au seuil de 5 au niveau de chaque syst me L utilisation du filet a les co ts les plus lev s en main d uvre 502 500 187 285FCFA ha contre 321 225 15 109 132 4FCFA ha pour le syst me semi intensif et 763 695 291 923FCFA ha contre 331 370 57 171 895 3FCFA ha pour le syst me intensif Ceci serait du aux activit s de mise en place d entretien de moustiquage et d moustiquage du filet anti insectes En effet le filet est enlev tous les matins vers 9h et pos tous les soirs vers 17h avant l activit des parasites Lorsque ces horaires ne sont pas respect es les insectes infectent les cultures et en reposant le filet plus tard il se cr e un micro climat favorable leur d veloppement Contrairement au piment le chou a t produit sous filet depuis la p pini re jusqu la maturation compl te Au niveau de chaque syst me les diff ren
210. tre tude les crit res de diff renciation d crits par Ad gbola et al 2004 seront utilis s pour r aliser la typologie des syst mes de production maraichers de notre zone d tude En proc dant par limination des diff rents param tres mentionn s par Ad gbola et al 2004 les crit res suivants ont t retenus la superficie emblav e au cours de la campagne de production pr c dente 2010 le nombre d ann es d exp rience dans l activit la taille du m nage le nombre d actifs agricoles les co ts de la main d uvre des 63 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo semences des engrais et des pesticides utilis s au cours de la campagne pr c dente et l ge du producteur Le test F de Fisher a permis d identifier les variables les plus discriminantes partir de Vanalyse de cluster Tableau 3 Variables et significations Variables F Signification Superficie emblav e 125 299 0 000 Ann es d exp rience 1 107 0 033 Taille du m nage 0 239 0 789 Nombre d actifs agricoles 817 252 0 000 Co ts de la main d uvre 1872 0 000 Co ts des semences 8402 0 000 Co ts des engrais 1104 0 000 Co ts des pesticides 2626 0 000 Age du producteur 0 043 0 958 Notes significatif
211. troisi me institution dans ce projet est l ONG APRETECTRA qui s occupe de la vulgarisation de la technologie Le projet BioNetAgro a pour ambition de collecter des donn es entomologiques agronomiques et technico conomiques sur le filet anti insectes Soulignons que des recherches en milieu r el sous gestion chercheurs sur le filet anti insectes ont t r alis es sur des sites mara chers de Cotonou et de S m kpodji Les objectifs de la protection physique sous filet sont multiples On peut citer Prot ger la sant par la r duction des pulv risations Augmenter l efficacit de la protection de la plante Augmenter la productivit tout en augmentant la qualit du produit Contr ler la r sistance des insectes aux insecticides R duire la pollution environnementale partir des r sidus de pesticides 47 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo La technologie est encore dans sa phase de pr vulgarisation donc tr s peu r pandue Toutefois des efforts continuent d tre faits en vue de sa g n ralisation tous les maraichers 4 2 2 Description et mise en place du filet anti insectes Description du filet Encore appel filet agronomique le filet anti insectes est une moustiquaire en po
212. ts de nombreux pesticides botaniques et biopesticides en production maraich re Atropo et al 2001 Fanou et al 2004 Hound t et al 2004 ont abouti des r sultats satisfaisants Malgr toutes ces performances d montr es des extraits de plantes et biopesticides et reconnues des producteurs eux m mes leur utilisation reste encore tr s limit e Ad kambi et Ad gbola 2008 Selon Ad kambi et Ad gbola 2010 plusieurs raisons sont avanc es par les maraichers pour justifier cette faible utilisation des extraits aqueux de plantes et ou biopesticides Il s agit de la lenteur des actions de ces extraits aqueux sur les ravageurs de la difficult de pr paration des extraits aqueux des plantes de la non disponibilit des biopesticides du nombre de traitements jug trop lev que requiert l utilisation des extraits aqueux et ou biopesticides et de la taille des emblavures Il ressort de ces raisons que les perceptions qu ont actuellement les mara chers des extraits aqueux et ou biopesticides ont un impact n gatif sur leur adoption Ad kambi et Ad gbola 2010 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo N anmoins des techniques existent permettant de prot ger de fa on durable les cultures avec un moindre im
213. tude s inscrit dans le cadre du processus d adoption du filet anti insectes et se place en amont pour une tude de l avantage relatif pertinence de cette nouvelle technologie par rapport aux pratiques traditionnelles des maraichers que sont les traitements phytosanitaires Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 1 2 Probl matique et justification Le maraichage une activit d enjeu de souverainet alimentaire s int gre dans les douze fili res prioritaires identifi es et retenues par le Gouvernement dans le Plan Strat gique de Relance du Secteur Agricole au B nin PSRSA 2011 En effet il emploie environ 4 de la population active et contribue la richesse nationale La production mara ch re est pass e de 293 707 tonnes en 2007 a 306 063 tonnes en 2008 soit une augmentation de 4 2 due surtout une augmentation des superficies de 3 2 DPP MAEP 2009 Autrement dit ce secteur agricole est strat gique en termes de balance commerciale mais surtout en termes de s curit alimentaire d autant plus que les l gumes sont particuli rement destin s aux milieux urbains La culture mara ch re en milieux urbain et p riurbain joue donc un r le important au plan social et conomique dans la vie de la popula
214. tude r alis e par de l IITA 2002 mentionne que le syst me de chou le plus rentable au B nin est celui qui est bas sur l utilisation de la motopompe pour le syst me d irrigation et le traitement des parasites l aide des bio pesticides tels que le Dipel ou le Biotit Les marges nettes varient d un syst me de production un autre L analyse de variance avec le F de Fisher et la comparaison avec le t de Student donnent les m mes tendances qu avec les marges brutes moyennes Par cons quent la hi rarchisation obtenue plus haut pour la marge brute reste valable pour la marge nette Cette hi rarchisation place en premi re position la production de chou dans le syst me intensif Viennent ensuite les syst mes de production semi intensif et extensif L introduction des co ts fixes dans la rentabilit n affecte donc pas le rang des syst mes en ce qui concerne leur performance conomique Comme pour le piment nous avions d termin le ratio marge nette co t total de production dans les diff rents syst mes De l analyse du tableau n 12 il ressort que le ratio 80 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo b n fice co t est de 1 57 pour le syst me intensif 1 86 pour le syst me semi intensif et 3 54
215. tur s et enfin les observations participantes pour mieux comprendre et analyser les donn es collect es Les principales informations recueillies ont t relatives aux caract ristiques socio conomiques et culturelles des producteurs sexe ge ethnie origine nombre de personnes par m nage nombre d actifs agricoles niveau d instruction nombre d ann es d exp rience aux caract ristiques des diff rentes exploitations vari t s de l gumes cultiv s superficie techniques culturales quantit produite statut du foncier a l estimation des co ts des intrants agricoles semences engrais min raux ur e NPK engrais organiques bouse de vache fientes de volaille pesticides La quantit de chaque intrant est sp cifi e par syst me de production et par unit de surface les prix relatifs aux intrants ont galement t collect s 30 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo l estimation de la quantit et du type de main d ceuvre utilis e dans le champ par activit d frichement pr paration des planches semis ou repiquage sarclage binage traitement phytosanitaire fertilisation irrigation r colte et vente La quantit de travail effectu e a t valu e en nom
216. u capital dans les syst mes de pr duct n identifi s sisina ne nn nn 94 8 2 2 Analyse des productivit s du travail et du capital avec l utilisation du filet anti insectes pour la production du COM una stideen ln andel end eee 95 8 3 Conclusion partielle sise 96 8 4 Analyse de sensibilit de l utilisation du filet anti insectes 97 8 5 Synth seg n ral nn sute nain hr mi ne le nn nn ie 102 CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS sastesevedstdetecssssecusancdacecesdecsesdativadessseccessastecuenstiecest 104 CONCLUSION GENERALE annee nie teen 105 SUGGES TIONS na aa de db nm nee 107 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES scisccssssscccsssasiessncseansssnsecessonscccsassestacsasnccersvanseantsaseacs 109 TABLE DES MA TIERES SR er ie Ladies 114 RER nn SR A er ne elena 117 116 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomm Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo ANNEXE 1 Itin raire technique de la culture de piment Phase P pini re Phase Plantation E Jour 1 Jour 31 Jour 90 OX Choix vari tal Semis Repiquage R colte vente Planche Fumure en lignes espac es de Ecartement 15 cm 80cm x 50cm o 7 oO Traitement n maticide T o 0 Paillage a D paillage I O Pr paration des planches l A l l F
217. uction inf rieur celui que lui permet sa capacit de production mais en aucun cas elle ne pourra g n rer un volume sup rieur ce que lui autorise sa capacit gt Fonction de production C est une repr sentation de l ensemble de production par une fonction num rique La production d une entreprise d une branche ou d une nation est souvent exprim e par une fonction de production S il y a un seul output on peut crire q f K1 X2 Xr o q est le bien produit et x i 1 r les facteurs de production Si l entreprise produit plusieurs biens il faut utiliser une forme implicite et crire Dd ise say qm 4565 O Remarque Dans certains cas il peut tre int ressant de sp cifier davantage le contexte dans lequel la technologie de la firme est d finie Par exemple court terme certains inputs peuvent tre fix s alors qu ils deviendront variables long terme Cela aura videmment un impact sur les possibilit s techniques de la firme On distinguera alors la fonction de production ou ensemble de production court et long terme gt Rendements marginaux Ce concept fait r f rence a la fa on dont la productivit marginale d un facteur varie lorsqu on augmente diminue l utilisation de ce facteur Loi des rendements marginaux d croissants Si on augmente la quantit d un facteur variable en maintenant fixe l utilisation de tous les autres inputs il est un point au d
218. uction selon divers crit res On parlera par exemple de la diversit des syst mes de production typologie Ainsi pour C Reboul un syst me de production agricole est un mode de combinaison entre terre forces et moyens de travail des fins de production v g tale et ou animale commun un ensemble d exploitations Un syst me de production est caract ris ici par la nature des productions de la force de travail qualification et des moyens de travail mis en uvre et par leurs proportions 1976 cit par Brossier 1987 Dans ces deux types de d finition soit centr e sur la gestion soit insistant sur la dimension sociale le syst me de production est le r sultat de plusieurs combinaisons et se rapporte l ensemble de l exploitation un agencement particulier des facteurs de production des choix techniques une combinaison des productions Jouve cit par Daane ef al 1992 d finit le syst me de production comme un ensemble structur de moyens de production force de travail terre quipement etc combin s entre 11 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo eux pour assurer une production v g tale et ou animale en vue de satisfaire les objectifs des responsables de l exploitation agricole
219. uel de formation sur les mod les d analyse conom trique pour conomistes agricoles IITA 28p Daane J Mongbo R amp SHAMART 1992 M thodologie de la recherche socio conomique en milieu rural africain Abomey Calavi Projet UNB LUW SVR 230 p Dedehouanou H 2001 Management des projets cours de 4 ann e FSA UNB 33pages DPP MAEP 2009 Mise en place d un mod le d quilibre sectoriel pour l analyse de la politique agricole Rapport final d tude r alis e par le Centre d Education Distance du B nin CED B nin 97p Fanou L 2008 Rentabilit financi re et conomique des syst mes de productions mara ch res au Sud B nin cas de la tomate Lycopersicum esculentum et du chou pomm Brassica Oleracea Th se pour l obtention du dipl me d Ing nieur Agronome FSA UAC 136p Fortin M Economie de l environnement CIRED ENPC 75p 110 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo Gonroudobou O D 1984 L conomie de la production maraich re dans les quartiers p riph riques de Porto Novo B nin Th se d Ing nieur Agronome FSA UNB 115p Hounkponou K S 2003 Agriculture et urbanisation analyse de la pression fonci re sur les activit s de maraichage da
220. uffo CHAPITRE 3 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Toute connaissance scientifique est formalis e l aide d une m thodologie pr cise de telle sorte que la plausibilit des r sultats puisse tre d montr e en se r f rant aux exp riences et aux arguments logiques Les connaissances scientifiques se distinguent donc des connaissances quotidiennes par la rigueur des r gles m thodologiques appliquer lors du processus de formalisation Mongbo et al 1992 L approche m thodologique utilis e au cours de cette tude est principalement d termin e par les objectifs de recherche Elle est une combinaison des approches de recherche qualitative et quantitative Les approches qualitatives visent la compr hension du milieu et la perception des mara chers face la technologie Celles quantitatives sont utilis es pour la collecte de donn es relatives au test des hypoth ses 3 1 Phases de d roulement de l tude La pr sente tude s est d roul e en trois 03 grandes phases la phase pr paratoire ou de revue documentaire la phase exploratoire et la phase d enqu te fine 3 1 1 La phase de revue documentaire La revue documentaire constitue la base de toute tude scientifique Elle a pour objectif de capitaliser des informations en vue d une connaissance th orique Au cours de cette phase nous avons proc d l exploitation de la litt rature disponible ouvrages articles sur notre th me de recherche Elle nous
221. uit SNS inscrire 1 Oui CF codes 2 Contre Inscrivez la rendre aux ait votre m nage 2 11 5 ja CF nnelle 1 Oui Ne EE l ann e 2 Non produits saison distance en parcellesde S e CODES 2 Am lior au 1 Oui 1 Oui Produit suivant 3 les 2 ee ae 3 51 75 7 2 Non 1 Oui km 000 si ce produit Inscrivez le temps en 4 75 e 2 N 2 Non 2 Non moins de 500 m CF CODES minutes 3 Les Non Produit deux 01 Choux II III II II II 12111 ec nn II II II II 11 II II L gumes 02 at II III II II Lt 1 Sa nn II II 1 21 II E Feuilles 03 Piment bai III II II II 1211 1 nn ne II II II II II II II 04 Tomate II TOE ee Lex II II Lt 1 mses nn II Ll II LE II II II Autres 05 pie II Loh I II II 1211 ES 1111 II II l II II II pr ciser 13 1 Suite Q16 Q17 Q18 Q19 Q20 Q21 Q22 A combien estimez vous la valeur de Votre m nage a t il A combien estimez vous la valeur Avez vous Quel montant total d argent ces Par quel Faites vous la Quel type de semence toute votre production y compris la consomm des des produits consomm s par votre tarde ventes vous ont rapport au cours des Se ie protection des avez vous utilis partie autoconsomm e don produits issus de m nage au cours des 12 derniers cette r colte 12 derniers mois vendu ce planches par le consommation familiale au cours des cette activit mois produit filet 12 derniers mois 1 Oui 2 Non 1 Traditionnelle 1 Oui Si oui remplir Sous Rp 1 Oui 2 No
222. umure de fond U U U Fumures d entretien D sherbage Traitement insecticide en toutes les 2 semaines au besoin fonction du niveau d attaque Arr t 15 jours avant r coll Lauriane S nad Massan YEHOUE Arrosage r gulier et copieux Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomm Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo ANNEXE 2 Itin raire technique de la culture du chou ee ee ee de o 4 G Em T4 g3 2i E s 2 ZE Be a 5 5 5 S8 LE a d 224 Si gE 3 pfi 22 2 FERE 2 O S Diagramme 1 Itm raire technique de la culture du chou 119 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU ANNEXE 3 Quelques photos du filet anti insectes np ANNEXE 4 Extrait du questionnaire du projet BioNetAgro Facult des Sciences Agronomiques de l Universit d Abomey Calavi Institut national des recherches agricoles du B nin ENQUETE AUPRES DES MENAGES QUESTIONNAIRE PRINCIPAL REGION D ENQUETE LOCALITE NOM DE L gt ENQUETEUR STRICTEMENT CONFIDENTIEL ET A BUT NON FISCAL Les informations collect es au cours de cette enqu te sont strictement confidentielles au terme de la loi N 91 023 du 16 d cembre 1991 sur les Recensements et Enqu tes Statistiques qui stipule en son article 5 que les renseignements individuels d ordre
223. ur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo main d ceuvre sont r duits de 50 m me si elle ne permet pas une am lioration de la r mun ration journali re du travail productivit du travail Sans les sc narii l utilisation du filet pour la production du chou dans les deux syst mes est financi rement plus rentable pour les producteurs que leurs pratiques habituelles parce qu elle contribue l augmentation du ratio b n fice co ts Ainsi avec une r duction de 20 des co ts de la main d uvre n cessaire l utilisation de cette technologie la production du chou sous filet sera tr s rentable pour les producteurs de ces deux syst mes Malgr ces sc narii l utilisation du filet n am liore la productivit du travail dans aucun syst me pour aucune sp culation L explication r side dans le fait que le mode d emploi de la technologie ne s int gre pas dans les habitudes des producteurs Il faudra donc revoir l itin raire technique de cet outil pour favoriser sa rapide et large diffusion 103 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo 104 Lauriane S nad M
224. ures Elle contribue de ce fait l absence de r sidus dans les produits r colt s Les produits obtenus sont de bonne qualit avec une bonne apparence moins de pourriture et de t ches L tendue de ces avantages a conduit des analyses de sensibilit en vue de voir dans quelle mesure permettre a tous les systemes rencontr s de 105 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti insectes pour la protection des cultures de chou pomme Brassica oleracea et de piment Capsicum frutescens dans les d partements Mono et Couffo s approprier cet outil Les sc narii ont essentiellement tourn s autour des co ts de la main d ceuvre En effet ces co ts repr sentent le poste de d penses le plus important dans un syst me utilisant le filet A l issue des suppositions il ressort qu avec une r duction de 50 des co ts de la main d ceuvre les co ts des autres intrants tant maintenus fixes l utilisation du filet sera rentable pour la production du piment en syst me intensif et pour la production du chou dans les syst mes semi intensif et intensif Cette r duction contribuera l am lioration de la productivit du capital mais pas celle du travail Le filet peut s int grer dans les pratiques paysannes Les freins son adoption et sa diffusion sont son mode d emploi qui rend contraignant le travail son besoin en main d uvre additionnel et s
225. utescens dans les d partements Mono et Couffo des autres facteurs de production Il y a en effet des conceptions tr s diff rentes du capital Citons en deux Une premi re conception que l on peut appeler mat rielle consid re le capital comme une collection d objets permettant d am liorer la productivit du travail et de la terre Un tracteur une charrue sont ainsi des biens de capital et il est possible de comprendre facilement en quoi de tels outils permettent d augmenter la productivit Mais cette conception n explique pas de mani re totalement satisfaisante pourquoi des objets tr s nombreux et tr s h t rog nes devraient tre regroup s dans cette unique cat gorie de capital Une autre conception plus unificatrice interpr te le capital comme un tout homog ne dont la mesure est une valeur et non pas une collection d objets Cette valeur ou ce fonds dont dispose l entreprise contribue la production dans la mesure o elle permet l entreprise de r mun rer les facteurs de production de les faire subsister avant de vendre le produit de leur activit Disposer d un capital revient alors pouvoir faire des avances faire des d penses qui n aboutiront que plus tard un produit fini et des ventes Les trois grands facteurs de production contribuent donc la production de mani re tr s diff rente Les biens entrant dans la production et qui sont totalement d truits ou changent de forme ou d apparence lors de l
226. x attaques d insectes les producteurs ne b n ficient pas pleinement des investissements fournis lors de sa mise en place Pour le revenu net d exploitation les tendances sont les m mes que pour la marge bute L utilisation du filet offre les marges nettes les plus grandes dans les deux syst mes Cette situation s expliquerait par le fait qu elle a les co ts variables totaux et les produits bruts les plus lev s La marge nette ne suffit pas pour t moigner de la rentabilit d une technologie Le ratio b n fice co t permet de voir le b n fice obtenu par rapport l investissement de d part L observation du tableau n 14 r v le que les ratios les plus lev s sont obtenus avec les pratiques habituelles des producteurs soit 1 94 contre 1 11 pour l utilisation du filet dans le syst me semi intensif et 1 87 contre 1 39 pour l utilisation du filet dans le syst me intensif La diff rence observ e au niveau de chaque syst me serait due au fait que l utilisation du filet pour la production du piment n cessite un investissement lev que pour la production de la m me culture dans les pratiques habituelles des producteurs M me si la parcelle sous filet d gage un revenu net important du point de vue ratio b n fice co t l utilisation du filet anti insectes pour la production du piment n est 85 Lauriane S nad Massan YEHOUENOU Influence de la rentabilit financi re sur l adoption du filet anti inse

Rentabilité financière de la production du chou - Agritrop

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