Faulx, D. Petit, L. Leclercq, G. Des techniques pour saisir les usages
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1. Pour cette action c tait moi le r f rent Quand les gens appelaient c tait moi qu ils appelaient pas ma tutrice Vous comprendrez bien qu il faut une autorit naturelle pour assurer ce genre de fonction La situation de cette autre tudiante a t plus difficile En tout d but de formation sa tutrice lui dit vous comprendrez bien qu il faut une autorit naturelle pour assurer ce genre de fonction tre capable d obtenir ce qu on veut de qui on le veut et quand on le veut Sous entendu crit l tudiante J ai une autorit naturelle que nous n avez pas et que vous n aurez jamais Ici aussi la commande initiale ne semblait pas satisfaisante Comme dans le cas pr c dent 1l s agit de n gocier une mission qui permette une activit professionnelle 8 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille constructive et productive conforme ce que l tudiante estime tre l exigence acad mique Pour sortir de cette situation elle a adress une lettre sa tutrice en pr textant des exigences universitaires On nous demande d avoir une mission qui soit un minimum int ressante Je lui ai crit c est cela qu il faut que je fasse et j ai repris les objectifs du master En fin d ann e lors de l entretien elle conclut Il m a fallu du temps mais J ai appris norm ment et2. les signaux dangers permissions interdictions ou encore les v hicules voitures bus v los Ces l ments constituent les traces que l on peut consulter lorsque les participants mentionnent leurs productions individuelles ou r agissent celles des autres mais peuvent galement faire l objet d analyses graphiques syst matiques et sp cifiques relev et quantification des mots des formes des panneaux des types de route et des v hicules symbolisant les diff rents usages et usagers Des r sultats Les r sultats sont riches et foisonnants Dans cette communication nous aborderons des r sultats issus d une application de la technique avec un public d tudiants participant un dispositif universitaire de formation en alternance en nous centrant plus particuli rement sur les mani res d aborder l alternance qui ressortent des d bats de groupe En effet l alternance et l existence d une liaison entre le lieu de stage et l universit ont fait l objet de nombreux d bats Les points de vue peuvent tre class s en deux cat gories Certains pensent que l offre de formation qui leur est faite n est pas coh rente Ils peinent trouver un sens global une situation qu ils vivent plut t comme une juxtaposition voire une opposition entre deux mondes D autres estiment au contraire que le dispositif forme un ensemble coh rent ce qui ne signifie pas qu il soit d nu de tension
3. gard du dispositif On est l ch sur l appropriation du dispositif Le dispositif ne fait pas de lien on arrive arracher les liens parfois On a la sensation d tre perdu TS Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille La deuxi me cat gorie d usagers est compos e des personnes qui vivent une situation de reliance et per oivent une mergence progressive de sens L alternance a permis de dig rer d approprier les savoirs r sume l un d entre eux Un autre tudiant mentionne une association entre les deux temps de l alternance et d veloppe l id e d un pilotage personnel Je suis dans une voiture o 1l y a deux compartiments c est les cours et les stages Le derri re est parfois devant l un des deux prend parfois le devant C est moi qui conduit Cela tant cette mergence de sens n est pas apparue imm diatement Ils d crivent des processus individuels gr ce auxquels ils ont d couvert la coh rence du dispositif Il y a eu un temps des cours un temps des stages et puis apr s des allers retour puis apr s seulement j ai int gr j ai r uni tout sur la m me route Pour certains c est une prise de distance par rapport au dispositif qui est l origine de cette d couverte de sens C est une p riode de vacances qui m a permis d y voir plus clair de r fl chir
4. Le choix de proc der l aide d une analogie et d une repr sentation graphique est fond sur des r sultats de recherche obtenus dans trois domaines la psychologie cognitive la recherche en cr ativit et la psychologie syst mique De nombreux travaux de psychologie cognitive ont d montr l int r t de l analogie et de la m taphore dans le processus de compr hension Ainsi pour Richard 1998 comprendre c est raisonner par analogie avec une situation connue p 118 puisque l analogie consiste entre autres transf rer les significations d un domaine un autre Ainsi plusieurs recherches ont d montr que le recours une m taphore permettait de mieux saisir les caract ristiques ou le fonctionnement d un syst me inconnu ou nouveau pour la personne Fishbein 1994 Sander 1997 Cette d marche est souvent spontan e face un objet ou un probl me les individus proc dent souvent par comparaison avec les l ments qu ils connaissent d j ou mieux pour former une repr sentation acceptable selon un principe de la bonne forme d j connu en gestalt Si dans le contexte qui nous int resse on ne peut pas dire que le syst me dans lequel se trouvent les apprenants leur est totalement inconnu l analogie peut en revanche tre l occasion pour eux de l explorer avec un regard diff rent L analogie agit alors comme un mod le qui guide les hypoth ses et les essais et permet
5. partir de janvier je savais comment il fallait parler Je savais utiliser les bons mots et argumenter ci encore on voit assez bien comment les activit s qui consistent prendre place dans un parcours dans une identit et dans un champ professionnels fonctionnent simultan ment En fin d entretien un propos significatif met en valeur sa r ussite Elle rapporte le propos de sa d l gu e r gionale qui l a emmen e avec elle en r union nous vous avons fait un nouveau mode op ratoire A notre tudiante va pr senter et animer la s ance Beaucoup de choses pouvaient tre pens es mais pas par moi La troisi me tudiante en d but de parcours semble enti rement d pass e par la mission qui lui est confi e consolider des partenariats Dans les r unions qu elle fr quente elle s en tient une place d observatrice quand j allais l ext rieur quelle repr sentativit j avais en quoi je pouvais intervenir qu est ce qu il fallait dire et qu est ce qu il ne fallait pas dire Il y a un discours interne qu il ne faut pas re transposer tel quel l ext rieur mais je ne connaissais pas les enjeux J apprenais mais je ne pouvais pas apporter et j avais du mal voir quel tait l int r t pour moi d tre l beaucoup de choses pouvaient tre pens es mais pas par moi Elle parle de cette p riode difficile en disant que ce fut un temps de r flexion e
6. Analogie et cat gorisation Th se de doctorat en psychologie Paris Universit de Paris VIII Stewart W D amp Shamdasani P N 1990 Focus groups theory and practice London Sage Publications Theureau J 2000 Anthropologie cognitive et analyse des comp tences In Barbier J M L analyse de la singularit de l action Paris Presse Universitaire de France p 171 211 Vermersch P 1994 L entretien d explicitation Paris ESF diteur Zuboff S 1998 The age of the smart machine The future of work and power New York Basic Books _ 28
7. Il manque une prise en charge d une r flexion sur l alternance L accompagnement est consid r comme on en a pas besoin Mais c est notre barre qui nous tient On aurait besoin de r gulation 19 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Sur la th matique de l alternance l changeur montre qu un m me dispositif peut tre v cu de mani re tr s diff rente par les usagers Chacun d entre eux pr l ve dans l environnement des l ments qui lui permettent d laborer une situation toujours singuli re ce qui explique par ailleurs qu un m me artefact puisse tre instrumentalis de mani re tr s diff rente par tel ou tel tudiant Entre le projet pour autrui et son utilisation il existe un cart qu aucune programmation pr alable ne saurait pr voir et viter Cet cart est inh rent aux situations de formation en alternance Clenet 2002 Si l on s en tient ces consid rations une des questions essentielles qui se pose au couple chercheur concepteur est celle de la mall abilit souhaitable des dispositifs de formation Ceci suppose aussi la d finition de zones n gociables ou des intouchables Astier 2006 du dispositif c est dire les l ments qui sont jug s constitutifs du principe de continuit De Visscher 2001 Conclusions sur cette technique On peut dire que cette technique
8. agir Bourgeois E amp Nizet J 1997 Apprentissage et formation des adultes Paris Presses Universitaires de France Carr P 2001 De la motivation la formation Paris L Harmattan Carrol J M amp Mack R L 1985 Metaphors computing systems and active learning International Journal of Man Machine Studies 22 p 39 57 26 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Clot Y 2001 M thodologie en clinique de l activit L exemple du Sosie In Santiago Delefosse M Rouan G amp coll Les m thodes qualitatives en psychologie Paris Dunod p 127 147 Clot Y 2008 Travail et pouvoir d agir Paris Presse Universitaire de France De Visscher P 2004 Les trames exp rienci es en dynamique des groupes Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale 64 p 69 70 Divay S 2008 Parcours de formation professionnelle quelles logiques Education Permanente 174 p 157 165 Faulx D 1998 L changeur Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale 39 3 p 72 75 Faulx D 2006 La pratique du recadrage en situation conflictuelle description et mise en perspective de l approche de Michel Monroy Th rapie familiale vol 27 4 p 377 397 Fishbein E 1994 Tacit models In D Tirosh Ed Implicit and explicit knowledge an educational approach Norwood NJ Ablex Publishing Fustier M amp Fus
9. cas le sc nario que suit l tudiant est crit l avance ventuellement il a d j t exp riment lors d un stage pr c dent exactement le m me Si l tudiant se conforme la situation s il se comporte comme pr vu rien ne se passe et l image que se donne d elle m me l organisation et le tuteur s en trouve consolid e Ce que n a pas accept notre tudiante Elle crit j ai l impression qu ils font des choses mais ils ne savent pas trop pourquoi ils le font En ce moment on travaille les book m tiers on les retravaille parce que les gens dans les centres ne les utilisent pas Ils se disent service formation on va les refaire les r am nager mais en fait ils les refont pareils Et quand je leur pose la question mais qu est ce qui marche pas dans les book m tiers ils ne savent pas Naturellement ajoute t elle Je proposais des choses on me disait oui vas y mais en m me temps on me mettait des b tons dans les roues pour que je ne le fasse pas Il y avait de la r tention d informations alors qu on me demandait de participer un projet Cette tudiante a beaucoup souffert d un jeu implicite que ne correspondait ni ses convictions ni ses habitudes ni ses valeurs La solution qu elle a trouv e pour terminer malgr tout son stage n a pas t de se r fugier comme le font parfois d autres tudiants dans ce qu ils appellent la th orie qu on peut a
10. cela de son exp rience de l ann e pr c dente s il y avait quelque chose faire autour du tutorat a t elle demand Et encore une fois elle restitue les propos de sa tutrice Ca tombe tr s bien je vais te confier la mise en place du tutorat autour d un dispositif qui vient de se mettre en place C est ainsi que l tudiante est parvenue faire se rencontrer les mondes professionnel et acad mique Pour autant la poursuite de la relation n a pas t sans tensions Quand il s agissait d appeler un partenaire la tutrice ne voulait plus Mais quelques jours plus tard elle demandait as tu t l phon L tudiante explique qu elle n a jamais relev cette ambigu t il fallait que je reste ma place dit elle Ce qu elle fait mais en occupant avec un certain plaisir une place que lui vaut son statut d tudiante et que lui envie peut tre sa tutrice Quand celle ci lui dit tu n as rien faire a m nerve quand je te vois lire elle poursuit sa lecture en arguant de son travail universitaire Pour d crire cette situation elle utilise le mot th orie elle s en pare comme d un v tement qui la distingue Cette tudiante est pass e progressivement du statut de stagiaire celui de salari elle a acquis une l gitimit et sa tutrice l a ensuite missionn e sur un dispositif de tutorat beaucoup plus large En fin de formation elle s exprime avec fiert
11. corpus principal est constitu des dessins que chaque tudiant r alise et d un enregistrement vid o retranscrit qui rend compte des changes entre tudiants propos de leur production Une technique lle Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille La deuxi me technique s int resse galement la mani re dont les usagers d un dispositif de formation interpr tent vivent am nagent reconfigurent ou encore transforment ce dispositif Pour le dire de mani re plus g n rale elle vise d gager et tudier la diversit des usages qui r sultent de la mise en uvre d un dispositif Cette technique est fond e sur l utilisation d une m taphore le parcours de formation comme un chemin ou plus pr cis ment comme un r seau routier l aide d un mode d expression analogique en l occurrence le dessin et r sulte de l adaptation d un dispositif d animation de type exp rience structur e De Visscher 2004 Baiwir amp Delhez 1979 d nomm l changeur Faulx 1998 De mani re concr te la proc dure se passe en quatre temps Phase 1 r alisation individuelle au cours d une s ance de formation des tudiants ou personnes en formation groupe de 10 30 personnes repr sentent individuellement leur parcours de formation avec les symboles les infrastructures et les r gles qui r gissent la circ
12. d but de semaine on essaie de le replacer Ces propos invitent prendre en consid ration ces dispositifs spontan s et penser la relation entre le formel et ce qui du point de vue de l institu semble informel D autres revendications sont exprim es ils aimeraient que le dispositif soit construit de telle mani re qu il vite les situations difficiles dont on sait par ailleurs qu elles sont inh rentes aux situations d alternance et aux apprentissages qui en r sultent La question qui se pose peut tre formul e ainsi comment favoriser une mergence de sens par l usager sans pour autant rompre la tension n cessaire la construction des savoirs Des r ponses peuvent tre propos es en prenant appui sur les propositions des usagers Celles ci ont t nombreuses Elles avaient pour point commun une demande d espace temps sp cifiquement consacr rendre compatible les deux lieux d alternance Un temps d int gration a t r clam tant t sous la forme d un accompagnement individuel tant t sous la forme d un accompagnement collectif Les participants ont souhait que cet accompagnement soit d gag des enjeux de l valuation On a besoin d un change individuel Il y a un tuteur universitaire mais il y a un enjeu de r ussite Besoin d une guidance du projet professionnel Il manque d une aire de maintenance Du coup on a plein de choses pas r gl es
13. dans un E N A 20 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille La troisi me technique est envisageable dans les dispositifs de formation associ s des environnements num riques qui servent accompagner les parcours de formation La technique consiste en ceci l tudiant montre et commente le parcours qu il a suivi en prenant appui sur les traces qu il a laiss dans l environnement num rique Cette technique le met en situation de revisiter son cheminement en s arr tant sur les traces existantes et en les reliant entre elles Le dialogue qui s en suit s instaure entre l tudiant et lui m me r ifi dans l ordinateur entre l tudiant et son interlocuteur Le corpus est constitu par l enregistrement des entretiens retranscrit Une t che La t che demand e aux personnes interrog es comprend deux temps Le premier temps de la t che est formul e ainsi Pouvez vous me parler dans un premier temps de votre parcours aussi bien avant que durant ces deux ann es formation La seconde tape de la t che concerne directement l environnement num rique et est nonc e par cette question Pouvons nous explorer ensemble l environnement num rique que vous avez utilis Un dispositif Le dispositif explor s inscrit dans la cat gorie des dispositifs hybrides Il s agit d une licence professionnelle des m ti
14. espaces Espace 1 Accueil et son bloc note les ateliers les inscrits le suivi mailing chercher Ce premier espace comprend aussi des sous espaces de suivi statistique ou non pour les contributions et les photos du groupe et de chaque inscrit Espace 2 Responsables ateliers et inscriptions gestion ateliers collectifs et priv s Espace 3 Sous groupes les ateliers les inscrits le suivi mailing g rer Chacun de ces espaces d finissent une hi rarchie de territoires d terminant l acc s collectif Espace 1 l acc s priv Espace 3 et l acc s aux droits pour g rer l environnement num rique Espace 2 S ajoute cela un coin Messagerie et T chat Cet E N A sert d poser des fichiers photos crits diaporamas et communiquer soit par le bloc note soit par la r daction de commentaires ou de mails et par le t chat Des filtres ou des envois automatiques de messages peuvent tre mis en uvre abonnement 00 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille 1 Minf ACC asie 2 re varois Uew 2 Catherine BIDET vistes 781 0 EEE users CRE sn 3 Yoann FEREZOU istes 221 dE 4 C cile HAVEZ ivistes 28 S Dune 5 Anne LEFEBURE ts sy neesan Meeren amp C line MONTFORT istes 35 J oeo Pise sp mi de ie K EE Pier so rot d we
15. m thode qualitative indirecte Clot 2001 Le choix d explorer les traces laiss es dans l E N A et l int r t pour l usage donc pour l exp rience que les tudiants ont du dispositif requ raient une technique 93 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille sp cifique Si l exp rience v cue n est pas accessible directement mais seulement l aide de traces qu il faut reconstruire Clot 2001 et qu elle n est pas accessible directement en raison du fait que l action qu on exerce sur elle pour y acc der l affecte en retour Clot 2008 il tait n cessaire d utiliser une technique s appuyant sur les traces des actes ou de l activit et permettant d obtenir un discours partir d objets et non de repr sentations Nous avons donc choisi un entretien se fondant sur l autoconfrontation simple aux traces Theureau 2001 et sur des techniques d explicitation Vermersch 1994 partir d une question Pouvons nous explorer ensemble l environnement num rique que vous avez utilis Cette autoconfrontation r alis e en fin de formation est guid e par l architecture et les possibilit s de navigation de E N A ainsi que par son contenu Cela permet la confrontation diff rentes cat gories de traces laiss es par le sujet interrog ou par d autres usagers condisciples et enseignants la fr q
16. ou de ruptures Mais ils estiment qu il prend sens avec l usage qu ils en font La premi re cat gorie d usagers est donc compos e de personnes qui se situent dans la rupture plut t que dans la reliance Pour moi ce sont deux espaces totalement diff rents un 16 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille consacr au savoir l autre la pratique r sume l un d entre eux Cette c sure se fait affrontement chez certains Il y a une guerre de r f rence et d id ologie entre les deux milieux Il n y a pas de point d ancrage voire des points de rejet entre les deux milieux C est un choc de cultures Ce sont deux espaces s par s Ce positionnement appara t dans les dessins notamment sous forme de routes s par es de panneaux d interdiction de trous entre les routes Le plus souvent les participants marquent galement la diff rence en montrant des types de routes totalement diff rents Ainsi une participante repr sente une route sinueuse et accident e pour l universit et une route droite directe et rapide pour le milieu professionnel Comme elle certains valorisent plut t l entreprise Le bagage n est pas pris en compte l universit alors que dans l entreprise oui Je vois deux routes diff rentes l une sinueuse et compliqu e l universit et ses savoirs concept
17. s d enseignement il pr pare sa soutenance il cherche un emploi Le parcours peut tre d crit comme un itin raire organis autour d activit s li es entre elles et de dispositifs associ s dispositif d amor age d criture d accompagnement d enseignement de cl ture Prendre place dans une identit L tudiant qui prend place dans un parcours prend aussi place dans une identit Il est travaill par le projet qu ont pour lui les mondes acad miques professionnels et domestiques Le projet identitaire qu il a pour lui d pend du regard des autres y compris du regard de l autre tel qu il l imagine Celui ci peut tre int rioris incorpor et devenir une ressource Mais il peut tre aussi une rh torique laquelle il est possible d adh rer ou de r sister qu on peut d daigner ou faire semblant d accepter Quoiqu il en soit la mani re dont nous r agissons au projet d autrui n est pas sans effet sur ce projet Prendre place dans un champ professionnel Nous admettrons que les tudiants appartiennent un champ professionnel dans lequel ils sont la fois agents et sujets Constitu s comme agents par le processus de socialisation ils occupent une position qui comme l explique Bourdieu n est pas l effet d une raison consciente d elle m me mais d un sens pratique qui les conduit se distinguer et mobiliser des dispositions Mais vis vis de la position d age
18. 7 Aline RAPICAULT ruisies 2 ET 8 Sarah VILAH ane 59 dE REA ARE eo Plsss sp md d ie D nanas eson me Sp moi de de Erer D rare d marrer Une technique Une premi re tentative d exploration de l environnement num rique d accompagnement eut lieu en 2005 Il s agissait alors d valuer l appropriation d un E N A par les usagers Ces derniers racontaient leur parcours en feuilletant l environnement num rique un peu comme un album photo en compl ment une analyse des traces elles m mes fr quentation d p t interventions r alis e par d autres chercheurs L laboration de la technique que nous proposons a d but en 2008 Au d part il s agissait partir de l exploration de l E N A de faire parler l usager sur son parcours de formation afin d appr hender l usage qu il faisait du dispositif qui l accueillait Cependant comme un des chercheurs connaissait tr s peu aussi bien le dispositif que le public il est apparu judicieux d avoir un temps d entretien classique de r cit r capitulatif sur le parcours de chaque sujet interrog Ce r cit m le bribes de discours sur le curriculum vitae les motivations les d ceptions le v cu des temps de formation les repr sentations du dispositif la compr hension des demandes universitaires et professionnelles etc Pour le deuxi me temps de l entretien 1l a t d cid d exp rimenter une
19. Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Des techniques pour saisir les usages des parcours de formation Faulx Daniel Petit Lucie Leclercq Gilles Cette contribution pr sente trois techniques d enqu te visant appr hender les usages des dispositifs de formation En pr alable nous allons poser quelques jalons concernant l expression dispositif afin de sp cifier l objet de nos investigations Commun ment un dispositif est d fini comme un ensemble de moyens agenc s intentionnellement pour tendre vers un but et atteindre un ou des objectifs En outre nous avons pris l habitude d enrichir cette d finition en lui ajoutant quelques compl ments un dispositif de formation professionnalis est un projet relatif autrui pour sur avec contre ou pour le dire autrement une offre de signification faite autrui c est aussi la pr paration d une rencontre entre une anticipation et son op rationnalisation c est encore une rencontre entre des mondes domestique professionnel et acad mique ce dernier jouant un r le d anticipation et d orchestration du processus de formation c est enfin une rencontre d activit s et une utilisation que des usagers font du projet que l on a pour eux Nous empruntons volontiers une formule propos e par l ergonomie de langue fran aise la conception se poursuit dans l usage
20. C est une heuristique f conde qui conduit penser la conception comme une activit situ e et distribu e qu il convient d tudier et l activit d ing nierie comme une activit relevant n cessairement de trois volets compl mentaires dont on ne saurait faire l conomie l un est relatif aux anticipations le deuxi me aux usages et le troisi me la relation entre usages et anticipations Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Les investigations portent sur des dispositifs de formation professionnalis s r gis par le monde acad mique universitaire dans notre cas dans lesquels l exercice simultan d une activit professionnelle ou tout au moins quasi professionnelle est requis Nous nous en tiendrons trois d entre elles qui ont t utilis es dans nos recherches Elles ont en commun un m me enjeu l analyse des parcours de formation Les r sultats produits sont parfois identiques parfois compl mentaires parfois antagoniques Nous pensons que cette diversit contribue objectiver les connaissances produites Technique 1 saisir les usages en proposant aux tudiants de jouer un r le d informateurs La premi re technique d enqu te prend appui sur l existence institutionnelle d un pr m moire que les tudiants rendent la fin du premier semestre dans certains dispositifs de formation en alter
21. Un temps de retour sur soi D autres mentionnent des p riodes de crise C est dans les moments de blocage C est quand cela ne va pas que cela me force int grer Je retourne dans les cours j essaie de comprendre chaque grande tape quand j tais bloqu e j essayais de recentrer les approches J essaie de faire se rejoindre les chemins quand je suis en difficult Pour moi c est des chemins s par s mais des moments cl s je fais un effort suppl mentaire pour voir comment tout a se relie D autres mentionnent l intervention des enseignants ou d autres encadrants C est des personnes qu on rencontre au cours du parcours et qui sont des donneurs de signification Tout au long d une route on rencontre des gens et c est eux qui vous orientent des fois Moi c est celui qui s occupait de mon stage ce qui a d clench a c est un mot qu a prononc un enseignant c est le mot l gitimit Et me suis rendu compte du lien entre mon projet et mon parcours D autres enfin mentionnent une action correctrice sur le dispositif j ai fait organiser une s ance de r gulation par les formateurs pour qu on s y retrouve mieux avec notre proposition plusieurs ils ont ajout des s ances de r gulation on a n goci avec certains formateurs qu une partie des s ances soit consacr e des questions d applications Pour ces usage
22. age qui n est pas facile Le travail de lecture d une organisation n est pas imm diat La proposition de mod le va de pair avec la formulation d une s rie de questions qui peuvent tre regroup es en cinq volets A propos du choix de cette formation Qu est ce qui vous y a amen A propos de la commande Quelle est votre mission A t elle volu voluera t elle envisagez vous d en changer Comment se lie t elle vos activit s professionnelles Quels sont ses enjeux comment se conjuguent t ils avec les autres enjeux que vous avez rep r s A propos de l espace professionnel Comment avez vous lu votre espace professionnel Quelles repr sentations cartes dessins sch mas mod lisation de cet espace avez vous imagin s Qu est ce que vous y fa tes Comment y prenez vous place avec votre mission Quels sont les enjeux importants quelles relations entretiennent ils entre eux Quels jeux strat gies tactiques d acteurs avez vous rep r s A propos des dispositifs Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille S agit 1l pour vous de concevoir un nouveau dispositif peut tre des dispositifs d am nager un dispositif existant ventuellement de proc der une extinction Comment nommer ce ces dispositif s Comment le les d crire A propos des investigations Relativement votre mission quelles zone
23. aires parfois en contradiction ou op rant de nombreux r ajustements par rapport aux informations transmises par les traces laiss es dans l environnement num rique Que faire de ces discours Comment en cours d entrevue et lors du d pouillement des donn es tenir compte de ces contradictions ajustements et compl ments sans porter de jugements et privil gier plut t un discours que l autre Conclusion transversale En amont de cette contribution nous avons commenc par travailler l laboration d une th orie des dispositifs de formation Elle prend en consid ration deux principes fondateurs 1 la conception d un dispositif de formation se poursuit dans l usage et 2 une ing nierie des dispositifs de formation gagne se nourrir d une connaissance suffisante de ces m mes usages Autour des usages compr hension et intervention ont partie li e Dans cette contribution nous nous en sommes tenus la pr sentation de techniques qualitatives capables de saisir comment des usagers se servent des dispositifs de formation 25 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille qu ils fr quentent Les techniques que nous proposons sont compl mentaires et nous souhaitons explorer plus fond cette compl mentarit pour enqu ter sur les parcours au long cours dans lesquels s engagent les tudiants Nous avions besoin pour cela de fixer suffis
24. ait tu appelles untel et tu lui demandes a Dans cette situation une tudiante crit dans son pr m moire propos de l activit qui lui a t confi e J ai vite compris que ce serait tu appelles untel et tu lui demandes a Elle prend conscience cette occasion qu elle n a pas de v ritable commande et que le lien entre le projet que le monde acad mique et monde professionnel ont pour elle reste pour le moins construire L enqu teur imagine assez facilement le dialogue int rieur qui s est tenu chez cette tudiante et lui demande d en faire part de vive voix D un c t il y a son monde personnel Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille travaill par le souhait d une commande pertinente qu elle imagine conforme aux exigences du monde acad mique et de l autre un monde professionnel qui reste tranger cette pr occupation tout en s inqui tant La tutrice voyait bien que a n allait pas L vocation de la situation est alors manifeste j tais limite au bord des larmes La tutrice aussi tait affect e par la situation et le propos que tient l tudiante est sans doute assez repr sentatif de la situation v cue Elle ma dit qu est ce que toi tu veux faire ce qui a rendu possible la rencontre des trois mondes L tudiante a saisi l occasion qui lui tait offerte Elle s est servie pour
25. amment nos r sultats Nous souhaitons aussi envisager les moyens d int grer ces techniques aux processus de formation de mani re instaurer une opportunit de relation stable entre dispositif de recherche et de formation Les techniques propos es sont toutes tay es sur l existence de traces pr m moire dessins d p ts et commentaires dans un environnement num rique et par la construction d un corpus compl mentaire entretien individuel ou collectif r sultant d une confrontation ces traces Il y a une l pensons nous une production de connaissances capable de servir l activit de conception et d am nagement des dispositifs de formation ce qui ouvre la voie une possible clinique des dispositifs de formation R f rences Astier P 2006 Activit et formation Habilitation diriger des recherches Lille Universit des Sciences et Technologies de Lille 1 Bachelard G 1999 La formation de l esprit scientifique Paris Librairie philosophique Vrin Baiwir J amp Delhez R 1979 Des exercices structur s en dynamique des groupes comment Cahiers de Psychologie Sociale 2 p 4 8 Bateson G 1977 Vers une cologie de l esprit Paris Editions du Seuil Beno t J C Malarewicz J A Beaujean J Colas Y amp Kannas S 1988 Dictionnaire des th rapies familiales syst miques Paris ESF Bourdieu P 2001 Science de la science et r flexivit Paris Raison d
26. de comprendre progressivement le nouveau syst me par correction progressive du mod le adopt l origine Caroll amp Mack 1985 Cela tant le transfert analogique est aussi la source de difficult s d adaptation ou d obstacles pist mologiques Bachelard 1999 ce qui implique un choix judicieux du support analogique Nous revenons sur cette question ci apr s En ce qui concerne plus sp cifiquement l utilisation du dessin il appara t qu il convient particuli rement bien pour exprimer des informations subtiles et complexes Meyer 1991 ou des motions difficiles verbaliser Zuboff 19938 D autre part comme le montrent les recherches men es dans le domaine de la cr ativit l analogie ou la m taphore ne permet pas seulement de comprendre elle autorise aussi la pens e d emprunter des chemins nouveaux de faire des d couvertes sur le plan du raisonnement et des repr sentations Fustier amp Fustier 2006 La d marche analogique combine la fois le passage du concret l abstrait symbole et le passage de l abstrait au concret m taphore Jaoui 1990 L outil que nous d veloppons ici proc de la fois par m taphore en ce sens qu il permet de passer d un objet immat riel un parcours formatif 1 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille un objet mat riel un r seau routier et par symbolisat
27. emble favorable l expression d un v cu qui est parfois tr s tranger ce qu on imagine dans le monde acad mique Il en est ainsi du statut qu occupe parfois le th orique dans les repr sentations du poids affectif parfois consid rable du tutorat professionnel et surtout de la comp tence d tudiant sachant faire un usage habile des mondes acad miques et professionnels Ces quatre exemples v rifient un propos de P Bourdieu 2001 p 118 121 qui m rite d tre m dit La relation entre l espace des positions et l espace des prises de position n est pas une relation de reflet m canique L espace des positions lorsqu il est per u par un habitus adapt comp tent dot de sens du jeu fonctionne comme un espace des possibles des mani res possibles de faire entre lesquelles il y a lieu de choisir Technique 2 Saisir les usages en demandant aux tudiants de dessiner leurs parcours La deuxi me technique d enqu te permet d laborer un corpus in dit au cours du deuxi me semestre universitaire Nous demandons aux tudiants groupe de 20 30 personnes de repr senter leur parcours de formation avec les symboles les infrastructures et les r gles qui r gissent la circulation routi re Cette technique met les tudiants en situation de traduire leur parcours dans un vocabulaire et une grammaire famili re mais d cal e par rapport celle qu ils utilisent habituellement Le
28. en associant les p les deux deux entre lui et la commande quelle a t la gen se est elle partag e soutenue contest e Quels sont ses enjeux manifestes latents entre l tudiant et les usagers qui sont ils quelles sont leurs activit s leurs conceptions leurs repr sentations leurs v cus leurs souhaits leurs besoins leurs comp tences leurs acquis leurs activit s entre les usagers et la commande sont ils au courant y a t il adh sion r sistance enr lement Ce premier mod le n est toutefois pas suffisant Un second rep re est indispensable pour d velopper la lecture du contexte Quelles que soient les repr sentations choisies par les tudiants il importe de distinguer l environnement interne et l environnement externe et de les s parer par une fronti re C est une premi re difficult qu ils rencontrent Il arrive qu une fronti re tr s mat rielle par exemple les murs d une institution s accordent avec la situation d enqu te mais le choix d une fronti re est parfois bien plus d licat En fonction de la commande et des enjeux du projet le choix gagne souvent tre r fl chi L habilet de l tudiant consiste toujours appr cier la bonne distance au contexte celle qui lui permettra de saisir un environnement interne significatif Eventuellement il pourra envisager plusieurs r glages plusieurs points de vue Ensuite au del de la fronti re qui circonsc
29. ers de la formation intitul e Gestion et accompagnement des parcours de formation se d roulant sur dix huit mois L ing nierie labor e conjointement par le d partement des Sciences de l ducation et Formation des Adultes de l universit de Lille 1 et une institution associative de formations agricoles Maisons Familiales Rurales associe licence professionnelle et formation p dagogique du partenaire Ce cursus est destin des formateurs de jeunes et d adultes b n ficiant d un contrat de professionnalisation dans un des tablissements de formation de l institution partenaire Le parcours de formation s organise autour de p riodes de regroupements r gionaux ou nationaux et de p riodes de communication distance s appuyant sur un environnement num rique d accompagnement D une part cet artefact d accompagnement permet aux enseignants et aux tudiants un suivi distance consignes d p t de travaux ou de ressources zofe Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille corrections mails collectifs ou individuels d autre part les tudiants l utilisent comme plateforme d change et de partage Un environnement num rique L environnement num rique d accompagnement explor est une plateforme de m diation nomm e ACCEL ACCompagnement En Ligne Il est compos de 3 espaces virtuels principaux comprenant divers sous
30. es donn es sont assez pr cises et formul es de la mani re suivante l entame de la phase 1 Nous vous invitons repr senter votre exp rience au sein de ce dispositif de formation sous la forme d une route ou d un r seau routier Nous vous invitons galement faire figurer les plaques de localisation ou de direction pour d nommer les lieux travers s ou les directions possibles ou futures les usagers de la route qui repr sentent les autres acteurs de la formation les panneaux relatifs au code de la route Les plaques indiquent les lieux plaques de localisation ou des directions fl ches Il peut s agir de lieux physiques d tapes concr tes ou d l ments plus symboliques tat d esprit motions Les usagers de la route symbolisent les acteurs de la situation on peut les repr senter sous forme de v hicules ou de pi tons et ventuellement les immatriculer Les panneaux du code de la route peuvent tre r els ou imaginaires ils symbolisent les permissions les interdictions les obligations les indications qui jalonnent tout le parcours Vous disposez d une heure pour r aliser cette production personnelle Les inductions visent stimuler plus particuli rement une expression sur les normes et r gles repr sent es par les panneaux code de la route les relations sociales repr sent es par les usagers les buts et objectifs panneaux de lieu et de direction les
31. es qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille quel tutorat mettre en place dans le cadre d une formation compl mentaire d initiative locale de vendeur conseil en bricolage monter des parcours de formation pour les responsables des petites entreprises artisanales Les tudiants sont usagers d un master professionnel dans le champ de l ing nierie de formation La consigne initiale propos e aux tudiants est g n rale Nous sommes au d but du premier semestre vous avez tous un lieu de stage vous pouvez commencer rassembler et produire des ressources qui serviront lors du deuxi me semestre crire votre m moire professionnel Comme indiqu pr c demment le document pr paratoire produit au cours du premier semestre est appel pr m moire il devra assurer une lisibilit suffisante de l espace professionnel pr ciser comment l tudiant y a pris place comment il a construit son tutorat comment il a transform la commande qui lui a t pass e en activit La consigne est en g n ral comprise progressivement au fur et mesure que l activit conduit s approprier et reconfigurer la t che Quant au statut souhait pour les tudiants il est celui d informateurs qui rendent compte dans leurs travaux des tensions et des r gulations entre les mondes professionnel acad mique domestique et personnel Leur valeur d enqu teurs et de lecteurs de dispositifs tient la si
32. incidents critiques et moments importants lieux travers s la perception g n rale du dispositif forme globale de la repr sentation D autres l ments sont susceptibles d appara tre lors de l application de la technique dans le cadre d un dispositif de formation en alternance les temporalit s diff renci es repr sent es par les longueurs de route par exemple les connexions entre les exp riences v cues repr sent es par les connexions routi res etc Cette premi re application permettra de voir quelles sont les dimensions qui sont susceptibles d merger par le biais de l analogie choisie ici 15 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille L analyse des donn es est fond e d une part sur l examen de l objet produit par les participants d autre part sur les explications et interpr tations qui sont donn es a posteriori sur les productions lors des s ances d interviews collectives Ainsi outre une analyse de contenu portant sur les discours exprim s lors des s ances de focus group et des interviews les diff rents panneaux sont photographi s afin de constituer une base de donn es visuelle ce qui permet d inventorier la fois les mots figurant sur les panneaux mais galement les formes particuli res ronds points lignes droites tournants les formes globales chemins en rond uniques multiples
33. ion en invitant les participants joindre au r seau routier des symboles qui rendent compte d exp riences concr tes panneaux de signalisation repr sentant des r gles v hicules repr sentant des personnes etc L association de ces deux m canismes cognitifs compl mentaires constitue le principe de base de la d marche synectique Gordon 1965 Enfin les travaux men s dans le cadre de la psychologie syst mique insistent sur la valeur heuristique du changement de point de vue Pour Malarewicz 2000 il n est pas de changement de comportement sans changement de point de vue On trouve d j cette id e chez Bateson 1977 pour qui le mot apprentissage indique automatiquement un changement d une sorte ou d une autre p 256 La technique s apparente ainsi au recadrage Faulx 2006 Janne amp Dessoy 1999 et permet donc d clairer les choses de fa on nouvelle P lissier 1999 en modifiant le mod le de repr sentation de la r alit Beno t amp al 1988 Pour que ces processus soient activ s il faut choisir une analogie qui pr sente une diff rence suffisante mais pas trop forte avec l objet de la comparaison En effet trop de recouvrement am ne l identit et donc l inutilit de la m taphore trop peu de recouvrement am ne l impossibilit de comparaison Jaoui 1980 Nous postulons que la m taphore du r seau routier constitue une analogie int ressante dans la mesure o elle e
34. lles des autres Pour qui Ces traces s adressent aux enseignants aux autres tudiants ou parfois personne Pour quels usages En effet au del de l utilit imm diate communication et corrections que faire de ces marques d existence d un dispositif et d actes ou d activit s en lien avec ce dernier La technique en cours d laboration en divisant la t che en deux temps met aussi en relief la place respective des deux protagonistes de l entrevue celle du sujet interrog et celle du chercheur Cette place est circonscrite par la question de chacune des tapes Pouvez vous me parler et Pouvons nous explorer ensemble Si par le vous le sujet est assign tre d abord un fournisseur d informations en termes de significations et d l ments d analyse dans un second temps avec le nous il devient co constructeur des donn es recueillies Cette co construction est accentu e par ensemble Ici l interaction entre sujet et chercheur a une forme collaborative essentielle dans l laboration de la connaissance Le dernier point qui nous semble important est celui des discours contradictoires Parce que l objet de l autoconfrontation ne doit pas se limiter aux actions r alis es enkyst e dans les traces m moris es de lE N A nous avons fait pr c der cet entretien d un r cit r capitulatif du parcours de formation du sujet Les deux temps de l entrevue offrent une gamme de discours compl ment
35. nalyser dans ce cas l comme une pratique de fuite La solution qu elle a trouv e est autre explicite quand elle r pond la question aimerais tu travailler dans cette entreprise Alors que son interlocuteur pense qu elle va plut t r pondre par la n gative elle r pond tr s franchement oui si on me le proposait j irais Selon moi il y a des choses faire Je pense vraiment que a s est mal pass pour moi mais m me si c est un peu pr tentieux je pense qu ils se sont quand m me pos s des questions cause des questions que je leur ai pos es Et puis j avais un r le le directeur de la formation et le responsable formation ne sont pas d accord sur la mani re de mettre en place le e learning et moi j tais au milieu et je g rais des choses pour que tous les deux se retrouvent Ce r le l a me plait 10 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Conclusions sur cette technique La technique d investigation comme les deux autres qui sont pr sent es dans cette contribution met en mouvement un avant pendant lequel des traces d activit s ont t produites et m moris es et un apr s qui par diff rence active la conscience de ce qui a t v cu pendant le parcours de formation L exploitation de l cart entre le moment o a t crit le pr m moire et celui o a t effectu l entretien s
36. nance Pour l laborer le processus de recherche vient en appui du dispositif de formation il invite les tudiants utiliser un dispositif de lecture de leur organisation Ainsi quip s et du fait de la position qu ils occupent ils deviennent des informateurs qui rendent compte dans leurs travaux des tensions et des r gulations entre les mondes professionnel acad mique domestique et personnel Le corpus est constitu du pr m moire et de la retranscription d un entretien effectu en fin d ann e aupr s de quelques tudiants typiques ce qui permet d appr cier l volution des postures et des positions Une commande et une t che Dans le dispositif tudi les tudiants se voient confier une commande qu ils transforment en activit On peut en donner quelques exemples quelle action de formation proposer aux animatrices de relais assistance maternelle quelle formation pour des sportifs qui se destinent une carri re professionnelle mais qui ne sont pas assur s d y parvenir le cas des cyclistes comment entretenir et d velopper l ancrage territorial et le r seau partenarial d un atelier p dagogique personnalis comment r gler le probl me des commandes non servies dans une entreprise d int rim comment optimiser la mise en place du programme d action de formation r gionale sur un territoire Actes du 2 colloque international francophone sur les m thod
37. nt qu ils occupent ils adoptent parce qu ils sont aussi sujet une attitude r flexive caract ristique du vivant humain Ils le peuvent parce qu ils habitent une r alit langagi re qui les conduit composer avec le je le tu le il Mais ils le peuvent aussi parce qu ils sont travaill s par des intentions qui mettent en tension plusieurs projets leur projet personnel celui de l universit qui leur demande d exercer le m tier d tudiant en assurant la lisibilit de leur action professionnelle celui de l organisation d accueil qui leur a confi une mission et celui du monde domestique qui n est pas visible dans cette contribution Cette position particuli re introduit une tension de la Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille souplesse et de la nouveaut dans l habitus Ce n est pas le d j l qui importe seul mais ce qui est en train de se faire avec le d j l En ce qui concerne l analyse des donn es le mod le CMU permet de d grossir la situation Le rep re propos est un triangle Le lecteur imaginera ses trois p les en leur associant les intitul s suivants la Commande le sommet du triangle par exemple Moi c est dire l tudiant les Usagers du dispositif Cette premi re repr sentation invite l tudiant baucher quelques questions
38. permet aux apprenants d aborder leur parcours diff remment et ainsi de d couvrir et partager de nouvelles significations Ceux ci expriment g n ralement la satisfaction qu ils ont eu pouvoir ainsi r fl chir diff remment le plaisir qu ils ont eu changer et confronter des points de vue en tant stimul par l objet tiers que constitue le dessin l int r t suscit par la discussion et la rencontre des points de vue des autres En cela la technique propos e s av re prometteuse la fois dans une perspective de recherche d valuation de dispositif ainsi que de situation d animation et d apprentissage en groupe Technique 3 saisir les usages en proposant aux tudiants d explorer leur parcours m moris dans d environnement num rique Un des buts des m thodes quantitatives est d appr hender plus finement les usages des acteurs en explorant les contradictions apparentes entre ce qu ils disent ce qu ils pensent et ce qu ils font Cette troisi me partie rend compte de la tentative de construction d une m thode qui pourrait partir des pratiques d utilisation d un environnement num rique d accompagnement E N A permettre la compr hension des usages d un dispositif de formation Cette m thode s inspire de techniques d entretien utilis es en analyse de l activit et s appuie sur les traces des actions et des productions que les tudiants usagers du dispositif laissent
39. rit l environnement interne 1l existe un environnement externe qui lui aussi doit donner lieu une saisie significative Le r sultat peut prendre la forme d une carte que l tudiant s efforce de dessiner et dans laquelle il parvient se situer Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Dans l environnement interne il est assez commode de distinguer les activit s d ordre macro m so et micro organisationnelles mod le MMM Les premi res sont assur es par des personnes ayant des responsabilit s de direction g n rale les derni res dans le contexte tudi concernent souvent la relation d intervention p dagogique et ou didactique Quant l chelle m so organisationnelle elle se situe l interface des pr c dentes Ces trois expressions ont l avantage de fournir des rep res pratiques mais elles pr sentent aussi l inconv nient d activer des sch mes d interpr tation trompeurs le pouvoir serait en haut l organisation au milieu et l ex cution tout en bas La trilogie macro m so micro se laisse en effet facilement r duire et instrumentalis e alors qu toutes les chelles micro m so macro on anticipe on d cide on ex cute on value on con oit Une vision verticale gagne donc tre relativis e d autres points de vue peuvent tre envisag s horizontaux invers s diffus Il y a l un apprentiss
40. rs on peut parler d une appropriation de l environnement et d une construction de la situation d alternance cf la voiture deux compartiments conduite par l apprenant Mais le sens du dispositif m me pour ces usagers avertis n est pas vident Il se construit au 18 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille cours d un travail de maturation parfois volontaire parfois fortuit Une stimulation une rupture sont g n ralement n cessaire pour que s effectue cet usage du dispositif de formation Par ailleurs les usagers font part de l existence des dispositifs clandestins qu ils ont mis en place on a cr des r unions pour parler de nos difficult s Cela se traduit par la pr sence de parkings ou d aires de repos dans les dessins Ils symbolisent les espaces d initiatives reli s la route officielle dans le cas pr sent une autoroute Dans les manques les interstices du dispositif les tudiants instaurent donc des usages non pr vus qui semblent favoriser le lien social et la relation entre les lieux d alternance Mais il n est pas sans int r t de noter que le plus souvent les dispositifs cr s en opposition aux dispositifs officiels servent les m mes buts On transforme le dispositif pour parler des stages On se sert des cours pour parler des stages L accompagnement qu on a pas en
41. s de votre espace professionnel avez vous et allez vous explorer Quelles investigations avez vous et allez vous mener A quelles questions ces investigations permettent elles de r pondre Comment allez vous vous y prendre Quels corpus existant allez vous r cup rer Quel corpus nouveau allez vous construire Comment allez vous profiter de votre situation professionnelle pour r cup rer ou construire ce corpus Comment allez vous l interpr ter Avez vous rep r des notions qu il sera utile de conceptualiser Les r sultats Le texte pr sentant cette premi re technique a t crit suite une relecture d articles produits en 2003 Leclercq 2003a et b Ceux ci visaient d j la finalit envisag e dans cette contribution saisir ce qui arrive dans un parcours de formation L accent tait mis sur une activit particuli re prendre place dans un parcours dans une identit et dans un champ professionnel Nous nous en tiendrons ici cet enjeu et quatre cas Rappelons que les informations contenues dans le pr m moire ont permis l enqu teur d avoir une connaissance pr alable de la situation initiale de l tudiant L entretien final effectu en fin d ann e universitaire prend appui sur cet crit pr m moire que l tudiant a plus ou moins mobilis dans son m moire final Ces quatre r cits illustrent le type de r sultat que l on peut obtenir J ai vite compris que ce ser
42. st la fois tr s diff rente de l exp rience de formation dans sa r alit physique et tr s adapt e nos modes culturels de conceptualisation de l apprentissage En effet dans le domaine de la formation et de l ducation les r f rences la notion de d placement dans l espace sont nombreuses et tel point famili res que les formateurs comme les usagers des dispositifs n y pr tent plus attention Et pourtant lorsque l on parle du parcours de formation Divay 2008 de d marche formative ou p dagogique ou encore de trajet ou de trajectoire de vie en lien avec la formation Bourgeois amp Nizet 1997 de cheminement scolaire ou encore de parcours de formation Nizet amp Bourgeois 2005 c est bien la m taphore du d placement que l on fait allusion La mani re dont les partenaires de la relation p dagogique vont parcourir ensemble ces chemins se situe galement dans ce champ s mantique lorsqu on parle d accompagnement Carr Cl net d Halluin amp Poisson 1999 Le Bouedec Du Crest Pasquier amp Stahl 2002 ou de suivi selon que l on voudra illustrer que les partenaires sont respectivement c te c te ou l un derri re l autre 14 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Une t che Si on revient plus particuli rement la t che elle m me les consign
43. t de mise en place et elle aussi enveloppe le tout avec l expression th orique Elle y associe les lectures qu elle a faites Accompagn e par une tutrice attentive et bienveillante elle acc dera l emploi bien avant d obtenir son dipl me Les propos qu elle ent en fin d entretien sont d sormais ceux d une professionnelle bien int gr e nous ne sommes pas orientateurs mais nous avons des probl mes d orientation d o la n cessit de faire un travail avec des publics qui ne partent plus mais qu on ne peut pas garder Il y avait des contradictions Dernier exemple celui d une tudiante qui a v cu comme totalement antagonique le couplage entre les projets universitaires et acad miques Elle crit J tais vraiment en d calage par rapport ce qu on me disait l universit et ce qui se passait sur le terrain C tait vraiment 9 Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille difficile de me retrouver entre les deux je sais pas comment expliquer On me disait des choses la fac et sur le terrain c tait pas du tout comme a ou alors sur le terrain on me disait des choses et la fac Il y avait des contradictions C t professionnel elle s est trouv e dans une situation paradoxale Il faut bien convenir que dans certaines organisations on joue au stage plut t qu au travail Dans ce
44. tier B 2006 Exercices de cr ativit l usage du formateur Paris Les Editions d Organisation Gordon T 1982 Enseignants efficaces enseigner et tre soi m me Montr al Editions du jour Janne P amp Dessoy E 1999 Int r t et place du recadrage en th rapie familiale une relecture du concept initi e par un sonnet de Charles Baudelaire Th rapie familiale vol 20 3 p 275 285 Jaoui H 1990 La cr ativit mode d emploi Paris E S F Le Bouedec G Du Crest A Pasquier L amp Stahl R 2002 L accompagnement en ducation et formation un projet impossible Paris L harmattan Malarewicz J A 2000 Syst mique et entreprise Paris Village Mondial Meyer A 1991 Visual data in organizational research Organization science 2 p 218 236 Nizet J amp Bourgeois E 2005 Les mutations des formations d adultes Paris Presses Universitaires de France SO Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille P lissier N 1999 La surexposition aux paradoxes pragmatiques forces ou faiblesses de la profession journalistique In Le B uf C La Rencontre de Paul Watlawick Paris Dunod p 95 104 Richard J F 1998 Les activit s mentales Comprendre raisonner trouver des solutions Paris Armand Colin Ricoeur P 1985 Temps et R cit T III Paris ditions du Seuil Sander E 1997
45. tuation dans laquelle ils se trouvent Ils occupent en g n ral dans le champ professionnel une position domin e qu ils cherchent faire voluer Mais en exer ant simultan ment le m tier d tudiant ils ont la possibilit de n tre pas prisonniers de cette place d aiguiser leur regard et d occuper une position singuli re Il s en suit des gen ses instrumentales identitaires cognitives professionnelles acad miques mais aussi des gen ses scripturales pr m moire m moire Une technique un dispositif de lecture de l organisation Le dispositif de lecture de leur organisation propos aux tudiants leur fournit des rep res pour mener leur action et crire leur pr m moire Il les invite prendre place dans un parcours ils en sont au d but dans une identit et dans un champ professionnel Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille Prendre place dans un parcours L tudiant prend place dans l espace professionnel en exer ant une activit professionnelle grandeur nature et il prend place dans le lieu universitaire en exer ant le m tier d tudiant Dans son parcours il exploite les tensions qui existent entre ces deux activit s Il n gocie et fait voluer un projet il crit en cours d action il construit son accompagnement universitaire professionnel entre pairs de proximit personnel il mobilise les unit
46. uels l autre c est une autoroute la pratique professionnelle D autres insistent sur le fait que l universit instaure un temps en rupture avec la vitesse du monde du stage qu elle constitue un espace prot g Les cours c est une respiration Bien qu une pist mologie de la rupture ne soit pas par nature moins int ressante qu une pist mologie de la reliance les usagers qui se situent dans cette perspective la connotent de mani re plut t n gative L id e d une alternance factice est souvent voqu e L alternance n est pas r elle Il y a alternance de fait alternance physique mais pas r elle De mani re g n rale ces personnes expriment quel point elles ne voient pas de lien entre les deux temps d apprentissage du dispositif Les deux espaces sont cloisonn s parce que le savoir est tr s int ressant mais d tach de l entreprise J arrive pas du tout faire le lien c est deux chemins tout fait diff rents Ceci appara t dans les dessins sous forme de deux routes parall les sans liens entre elles Les tudiants expriment leur difficult int grer dans leur exp rience les deux espaces temps qui leurs sont propos s J ai deux valises mon savoir et le savoir appris ici et les deux valises ne sont pas organis es pareil c est deux valises s par es Pour expliquer les difficult s v cues on trouve des r criminations l
47. uentation statistiques les contributions mails ou fichiers les espaces ou sous espaces ateliers sous groupes etc La navigation et la manipulation de l ordinateur sont confi es l tudiant interrog avec parfois des demandes sp cifiques du chercheur L entretien est enregistr et dure environ 1h30 Conclusions sur cette technique L laboration de cette technique met en relief trois points importants de discussion Le premier concerne les traces le second la place du sujet interrog et celle du chercheur le dernier les discours produits Comme tout environnement num rique l E N A propos m morise syst matiquement les traces de celui qui y entre marques visibles ici et maintenant d un passage Ces traces laiss es qui sont avant tout des effets signes d un acte ou d une activit pass e Ricoeur 1985 ont quelques choses d nigmatiques En effet de quoi parle t on lorsque l on se r f re aux traces lors de cet entretien Traces de quoi Car sont contenus dans l E N A des ressources des messages des alertes sont partag s des v nements photos ou mails des interrogations mails peuvent tre mesur e l activit de chaque membre du groupe collectif ou du sous groupe priv Traces de qui Si le sujet peut retrouver les siennes il peut aussi explorer ae Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille ce
48. ulation routi re et le r seau routier voir plus bas pour le d tail de la consigne Phase 2 exposition tous les dessins sont affich s au mur de la salle et les participants d ambulent dans celle ci afin de d couvrir les diff rentes productions r alis es L ensemble des dessins est photographi et num ris Phase 3 interconfrontation les tudiants se questionnent les uns les autres sur les diff rents panneaux d gagent des r currences ou des divergences au niveau graphique ou au niveau du contenu changent des exp riences en lien avec le parcours confrontent des opinions et des repr sentations sur le dispositif de formation et l usage qu ils en font La m thode d animation utilis e est assimilable celle de l entretien focalis en groupe ou focus group Stewart amp Shadamsani 1990 Un enregistrement vid o retranscrit rend compte des changes entre tudiants propos de leur production Phase 4 autoconfrontation des interviews individuelles sont men es avec les participants en regard de leur production Ces entretiens ont pour objectif de recueillir des explicitations sur les significations des symboles et formes utilis es dans le dessin et ainsi de disposer d une information plus individualis e sur les usages Les entretiens sont galement enregistr s et retranscrits nue Actes du 2 colloque international francophone sur les m thodes qualitatives 25 et 26 juin 2009 Lille
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