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1. i EA Ce processus de stress ition des fond moyen terme 3 ma composi ion des fonds l Net Stable Funding Ratio l S3 ng propres i r mun ration politiques de r mun ration R duction de la procyclicit Risques syst miques Approche Etablissement de coussin contracyclique de capital Mesures sp cifiques pour encader macro Provisionnement prospectif les tablissements d importance syst mique prudentielle Calcul de param tres l aide de moyenne de cycles PD downturn renforcement progressif des r gles de De surcro t la priorit du moment pour calcul des fonds propres 2013 jusqu les pays du Maghreb reste la mise en 2019 uvre des accords B le Il qui constitue ratio de liquidit entr e en vigueur en Un levier important pour l assainissement 2015 pour le ratio court terme LCR et tla Modernisation de l industrie bancaire en 2018 pour le ratio long terme NSFR dans cette r gion le ratio de levier ne sera d taill qu en N anmoins les banques maghr bines 2015 et ne sera int gr dans le pilier 1 POUrront b n ficier du retour d exp rience qu en 2018 cumul par les grandes banques interna tionales sur la mise en uvre de B le Il Application dans Le contexte et sur les le ons tirer suite la derni re maghr bin crise financi re pour assurer une meilleure application des r gles prudentielles On pourra ainsi imaginer une mise
2. Depuis maintenant plusieurs mois fleu rissent toute une s rie de grands projets de d veloppement durable dans les pays du Maghreb mais une question se pose existe t il v ritablement une volont politique pour soutenir ces projets et per mettre leur r alisation Au Maroc il semble que la volont du pouvoir politique d appuyer ces grands projets de d veloppement durable est r elle En effet le d veloppement durable est un objectif national soutenu par le roi Mohammed VI dans le cadre de l Initiative nationale pour le d veloppe ment humain INDH lanc e en mai 2005 Etabli comme une v ritable strat gie nationale le d veloppement durable appara t comme une priorit du gouver nement cet gard la prise en main par le roi de cette th matique est symbolique En Alg rie et en Tunisie avant la chute du pr sident Ben Ali le d veloppement durable n est pas port de la sorte par les plus hautes autorit s du pays En d pit du lancement de grands projets on peut donc affirmer qu il manque sans doute une r elle volont politique permettant de les concr tiser Rep res e 2006 Cr ation des Ateliers de la Terre un think tank uvrant la promotion du d veloppement durable et l laboration d un nouveau mod le de soci t et de d veloppement plus respec tueux de l homme et de son environnement e Depuis 2007 les Ateliers de la Terre organisent chaque ann e la Global Conference
3. Un second temps de formalisation du sch ma de d veloppement et d tablissement des business plans Sur la base du cadrage des perspectives de d veloppement nous avons ensuite d clin les finalit s de chaque site et le plan de d veloppement global les business plans par site et l chelle globale de la GPI en tudiant toute la palette des montages envisageables commercialisation de foncier location de foncier nu location d immeubles construits sur mesure ou standard l id e tait de faire cho la demande tout en pr servant les quilibres cono miques et financiers la gamme de services et prestations proposer l chelle globale et l chelle des principaux sites structure perma nente en charge d assurer la gestion de la zone par exemple Cette seconde phase a donn lieu de nombreuses it rations afin d aboutir un sc nario de d veloppement r pondant la fois aux exigences de la demande et aux capacit s des diff rents sites ma trise du foncier possibilit s d am nagement puis un plan de mise en uvre Au final TMSA aura b n fici d une vision externe sur les perspectives de d velop pement de la GPI d terminante pour engager les op rations l apport couplant expertises industrielles pour l valuation des besoins m tier et savoir faire immo bilier et foncier pour l appr ciation des enjeux conomiques des montages pos sibles a c
4. poli tique Dans cette optique la coop ration bilat rale ou multilat rale dans le domaine du d veloppement durable devrait ser vir souligner les b n fices des actions engag es Concr tiser un projet comme Transgreen par exemple qui b n ficie en termes conomiques et sociaux toutes les parties engag es et notamment aux autorit s des Etats concern s permettrait mon sens de cr er une v ritable volont politique et un r el engagement pour le d veloppement durable Au del du Maghreb et des enjeux y a t il une volont r elle en Afrique d instaurer une r volution verte La s curit alimentaire reste aujourd hui bien des gards le probl me majeur de l Afrique En effet sur le continent africain des populations enti res sont en situation de famine et d autres n ont qu un acc s limit la nourriture La production agri cole ne permet pas dans la plupart des pays africain de subvenir aux besoins alimentaires Par ailleurs les prix des denr es agricoles de base s enflamment rendant l acc s la nourriture encore plus difficile et laissant planer l ombre d meutes de la faim comme cela a t le cas en 2008 Les gouvernements africains sont bien conscients de ce probl me majeur et il semble qu une r elle volont existe pour mettre en place une r volution verte sur le continent Ainsi le gouvernement nig rien de transition de Mahamadou Danda a organis le mois dernier
5. sives de la Global Conference Ces liens nous offrent en effet la possibilit d orga niser des colloques sur le continent afri cain Nous travaillons actuellement sur deux projets de forums au Maroc Le premier forum les Ateliers des d serts devrait voir le jour fin 2012 et sera le pre mier forum international sp cialement consacr la probl matique du d velop pement durable en zones d sertiques Le second les Ateliers du monde qui verra le jour fin 2011 Essaouira aura une port e plus g n rale et aura pour but de sensibiliser les d cideurs marocains au d veloppement durable Un autre projet est en cours concernant cette fois l ensemble des pays africains bord s par la M diterran e un forum international itin rant intitul Rencontres Energy Med qui aura pour but de mettre en avant le potentiel nerg tique de ces pays et devra d boucher sur la mise en uvre de projets d exploitation des ner gies renouvelables Nous cr erons au Niger une ferme co agricole avec Pierre Rabhi et Maurice Freud d s la rentr e de septembre des tin e former les populations du Niger et des pays limitrophes Burkina Faso Mali Tchad et B nin Nous sommes tr s heureux de compter sur les autorit s du Niger et sur Le Point solidarit pour nous aider r aliser cette belle ambition p dagogique Enfin la cr ation d un Forum panaf fricain sur le d veloppement durable est ga lement envis
6. Cette approche permet en effet de moderniser en profondeur les banques Elle vise tout d abord mettre le client au c ur des pr occupations de tous et pas seulement des commerciaux Les premiers r sultats obtenus attestent qu un processus Lean g n re une satis faction des clients qui devient source de motivation du personnel de la banque confirmant ainsi l adage de cette m tho dologie travailler plus vite am liore la qualit et la qualit am liore la vitesse Fini le parcours du combattant pour obte nir un cr dit ou r aliser des transactions agences les banques peuvent d sormais se consacrer aux attentes de leurs clients Pour ne pas rester la seule intention de vouloir mieux servir le client la m thode Lean Six Sigma contribue modifier en profondeur le comportement des colla borateurs Le personnel d di hier r a liser des op rations routini res devient acteur dans son travail C est le second enseignement de la m thode chaque collaborateur doit devenir acteur de son quotidien et responsable de ses actes Pour cela les collaborateurs participent la refonte de leurs processus et la r organisation de leur espace de travail La d marche consiste les former aux techniques Lean puis leur demander de les mettre en application L originalit de la m thode est que ces propositions de changement ne vont pas s arr ter un groupe de travail mais devenir un nou veau r flexe de
7. Nous devons tous faire un effort de solidarit pour tre la hauteur de ces sacrifices La r ussite de cette r volution est l affaire de tous Travaillons ensemble tout en respectant nos diff rences pour passer cette tape difficile et faisons le dans un esprit de responsabilit En savoir plus Daniel Verschaere daniel verschaere kurtsalmon com 14 G n ration Kurt Salmon 21 Depuis le 1 janvier 2011 Ineum Consulting et Kurt Salmon Associates ont fusionn pour cr er une organisation unique int gr e et globale qui op re sur les 5 continents sous une m me marque Kurt Salmon Kurt Salmon Cabinet de conseillenstrat gie organisation ot management Kurt Salmon compte 1 600 consultants regroup s au soin de practices sectorielles o fonctionnelles uvrant dans 15 pays Ce nouvel acteur membre du top 10 mondial du conseil Ind pendant se dote ainsi des moyens d acc l rer son d veloppement et d apporter aux clients d ineum Consulting et de Kurt Salmon Associates a dynamique du premier t les 75 ans d histoire du second Lexcellence la sp cialisation et l int gration mondiale de ses expertises seront en affet autant d atouts pour les chents et les collaborateurs de la nouvelle structure Membre de anagement Consulting Group cot e A la Bourse de Londres Kurt Salmon op re depuis le 1 janvier dans les pays sulvants Aig rie Allemagne Australie Belcique Chine tats Unis Franee
8. ais uvrant pour la promotion du d veloppement durable et pour l labo ration d un nouveau mod le de soci t Quels sont les enjeux du d veloppe ment durable au Maghreb Comme c est le cas dans de nombreuses r gions du monde les enjeux du d ve loppement durable au Maghreb sont multiples et transversaux L enjeu majeur consiste concilier d veloppement co nomique bien tre social et quilibre environnemental N anmoins plusieurs enjeux sont sp cifiques la r gion et s ex pliquent par la particularit g ographique et culturelle de la zone Dans le domaine conomique par exemple l enjeu principal du d veloppe ment durable au Maghreb consiste re lancer l conomie par la croissance verte en se servant des atouts et des particu larit s de la r gion En ce sens l exploita tion du potentiel de la r gion en nergies renouvelables nergies solaire et o lienne constitue un enjeu majeur Une exploitation raisonn e des ressources na turelles de la r gion notamment mini res est galement l un des enjeux principaux d un d veloppement durable de la r gion Dans le domaine social l am lioration de l acc s l ducation et aux services de sant apparaissent comme des enjeux essentiels La pr servation des cultures et de modes de vie traditionnels est l aussi un aspect central Dans le domaine environnemental les enjeux sont nombreux Tout d abord la pr servation de la
9. itale Japon Luxembourg Maroc Royaume Uni Suisse Tunisie wwwkurtsalmon com POINT DE VUE Mobile paiement Une r volution venue du Sud Enjeux et perspectives du d veloppement du m paiement Par Philippe Pestanes associ t l communications et m dias et Philippe Breul associ PHB Eurt Salmon L tude en fran ais et en anglais est t l chargeable sur www kurtsalmon com Avec plus de 9 5 millions d utilisateurs en moins de 3 ans d existence l offre kenyane de m paiement M PESA et plus globale ment l offre africaine semble avoir fait ses preuves Pour analyser ce nouveau ph nom ne Kurt Salmon r v le les r sultats d une tude qui vise dresser le panorama du m paiement mettre en exergue les enjeux et les perspectives de d veloppe ment des acteurs et identifier les leviers cl s pour assurer le d collage de ce nou vel usage Pour preuve et selon Paul Leishman du GSM Association MTN aurait investi jusqu aujourd hui 10 5 millions de dollars pour d velopper son service de m paiement Apr s seulement 14 mois d activit l op rateur avait d j des cash flows positifs sur base mensuelle alors que plus de la moiti des managers interview s estiment qu une p riode de 3 ans est n cessaire avant d avoir des cash flows positifs En Europe en revanche le lancement d offres de m paiement n en est qu ses balbutie ments o seules des phases pilotes sont e
10. s Responsabilit enfin il s agit de notre res ponsabilit vis vis de ceux qui ont t form s qui sont dipl m s et pour qui les horizons semblent bouch s Il est de notre responsabilit d apporter des r ponses concr tes aux attentes des ch meurs di pl m s t annonc e une allocation pour les ch meurs dipl m s en change d un travail d int r t public mi temps L allocation n est pas une fin en soi Elle est facteur de dignit et avec le travail mi temps qui l accompagne elle est fac teur de r insertion sociale et conomique Mais ce qui est tout aussi important si ce n est plus important c est l autre mi temps Il doit tre consacr la recherche d emploi et c est l qu est notre responsa bilit le gouvernement ne les laissera pas livr s eux m mes dans cette recherche et les accompagnera par des formations professionnelles et la possibilit d acqu rir des certifications pour devenir imm dia tement op rationnels Avoir un dipl me n est pas un m tier notre objectif est de 12 G n ration Kurt Salmon 21 lt lt Le risque est que le reste du monde attende que le gouvernement ait achev notre transition pour nous aider alors m me ue nous avons esoin de cette de pour r ussir otre transition t pour passer cette tape difficile mais combien stimulante et historique D S Gr c S les accompagner dans l apprentissage d un m tier
11. LYON Immeuble Le Front de Parc 109 boulevard de Stalingrad BP 11259 69608 Villeurbanne cedex T 33 4 72 82 52 00 FRANCE MARSEILLE 5 place de la Joliette 13002 Marseille T 33 4 26 84 58 50 FRANCE NANTES Impasse Augustin Fresnel BP 80363 44816 Saint Herblain cedex T 33 2 51 80 14 06 FRANCE PARIS 159 avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly sur Seine cedex T 33 155 24 30 00 www kurtsalmon com ITALIE ROME Via Attilio Regolo 19 1 00192 Roma T 39 06 3280 3235 JAPON TOKYO Akasaka Nakagawa Bldg 3 11 3 Akasaka Minato ku 107 0052 Tokyo T 81 3 3586 6840 LUXEMBOURG LEUDELANGE 41 Zone d activit Am Bann L 3372 Leudelange T 352 26 37 741 MAROC CASABLANCA Twin Center Tour Ouest Angle des bds Zerktouni et Al Massira 20100 Casablanca T 212 0 5 22 95 83 21 ROYAUME UNI LONDRES 10 Fleet Place London EC4M 7RB T 44 20 7710 5200 SUISSE GENEVE 105 rue de Lyon 1203 Gen ve T 41 2 23 89 42 00 TUNISIE TUNIS Immeuble Carthage centre Rue du Lac de Constance Bloc A 2 tage 1053 Les Berges du Lac Tunis T 216 71 96 50 57
12. Un plan de restitution des biens de la nation r affirmons le tout d abord l ar gent du peuple retournera au peuple sans exception aucune La commission pr si d e par Abdelfattah Amor a pour mis sion d identifier tous les d passements et de transmettre les dossiers av r s la justice Elle doit permettre d avoir une cartographie des abus commis tous les niveaux et toutes les chelles et de donner les outils pour que cela ne se re produise plus jamais Elle ne se substitue cependant ni la justice ni l action pu blique Des aides internationales sp cia lis es notamment sous l gide de l ONU et de la Banque mondiale ont t solli cit es par le gouvernement afin d aider identifier les biens diss min s l tran ger et d tenus par la famille ou des pr te noms des demandes de gel ont t faites d autres suivront ainsi que des de mandes de restitution toutes les sommes recueillies seront mises dans un fonds de d veloppement r gional Chaque fois que cela tait n cessaire des administrateurs judiciaires ont t d si gn s la t te des entreprises dont les administrateurs d origine sont aujourd hui d tenus ou en fuite Il s agit de mesures conservatoires afin de pr server l outil conomique et les emplois Tous les abus seront sanctionn s tous les biens acquis abusivement seront restitu s la nation Toutes ces actions ne limitent en rien la possibilit pour chaque
13. a initi la mise niveau de son syst me de sant publique travers la mise en place d in frastructures de soins sur l ensemble du territoire Au d but des ann es 80 le but de la sant pour tous d ici l an 2000 la d claration de la conf rence d Alma Ata de 1978 et les r solutions de l OMS sont adopt s A partir de 1981 les soins de sant de base SSB vont s organiser via des programmes nationaux et la restruc turation du cadre administratif au niveau central et r gional Des actions prioritaires ont t men es dans des domaines comme la protection de la femme et de l enfant la r duction des risques de sant li s au d veloppement industriel et l en vironnement la formation m dicale et param dicale la restructuration des fonctions des SSB et du premier niveau de recours l introduction de l valuation et l institu tionnalisation de la formation continue Les statistiques sanitaires mondiales 2010 de l OMS placent la Tunisie en t te des sys t mes de sant du Maghreb La Tunisie se distingue galement par la densit de son personnel de sant m de cins personnel infirmier sages femmes personnel de dentisterie personnel de pharmacie L ensemble de ces efforts de sant publique marque une r ussite ind niable ayant pour cons quence imm diate l ali gnement progressif des d penses de sant sur celles des pays du Nord En 2007 le total des
14. conflits d in t r t les d lits d initi et de r duire le risque L organisation s paration n cessaire des quipes charg es des contr les p riodiques de celles charg es des contr les permanents des op rations Le traitement des risques en mati re de recouvrement les dotations aux provisions g n r es par les sc narios et la politique de recouvrement ont un impact direct sur le niveau du risque de la banque L optimisation de ce processus permet de ma triser le co t du risque G rer des chantiers multiples un d fi Les banques marocaines vont avoir g rer de multiples chantiers de r no vation dont l adoption des r formes B le Il n est qu un des aspects En effet cette mise en uvre a t pr c d e par un processus d informatisation et d au tomatisation des op rations bancaires pour permettre de g rer un grand volume d op rations et de centraliser l informa tion au niveau du groupe En revanche si ce processus n est pas bien encadr et si le syst me n est pas prot g il peut devenir une source de risque op ration nel en affectant la qualit des donn es et en augmentant la vuln rabilit de ces tablissements bancaires S ajoutent cela les chantiers entam s concernant les moyens de paiement comme la vulgarisation de l utilisation de la carte bancaire l adoption de la carte puce la place de la bande magn tique l investissement en TPE terminaux de paiement l
15. cur seur de la cr ation d un march ouvert de l lectricit et de la distribution du gaz D s 2002 une nouvelle loi sur l lectricit et La distribution publique du gaz naturel par canalisations mettait fin au monopole de la production et de la commercialisation de l lectricit et du gaz naturel pour le march national en ouvrant ces activit s l investissement priv et la concurrence Une d cennie plus tard l exception du Maroc o la part du priv dans la produc tion atteint 70 l Etat reste omnipr sent et demeure le plus gros investisseur Les capitaux priv s n affluent pas Pourtant les pr visions sur l volution du secteur indiquent que les besoins en investisse ments dans la production sont importants et qu une part substantielle d entre eux pourrait tre r alis e par des op rateurs priv s Disposer de cadres r glementaires stables de r seaux de transport matures et de syst mes d information fiables s im pose d sormais comme une n cessit de premier ordre Vers une v ritable collaboration nerg tique et une int gration choisie entre les march s des deux rives m diterran ennes Le 18 f vrier 2011 dans le cadre d un Petit D jeuner de la M diterran e organis Bruxelles sur le th me L Union pour la M diterran e et ses enjeux nerg tiques Mustafa Fa d ancien directeur g n ral de l Observatoire m diterran en de l nergie et Michael Koehler chef de cab
16. d penses de sant par rapport au PIB est de 6 contre 8 5 en Espagne et 11 en France Une structuration publique des soins r galiens Le secteur public est organis en trois niveaux le premier niveau concerne les soins de sant de base Il comprend 2 058 centres de soins de sant de base CSB 109 h pi taux de circonscription et maternit s p riph riques Il a un r le d accessibilit aux soins d orientation et de pr vention Cependant il pose aujourd hui un pro bl me de qualit et d efficience le deuxi me niveau est constitu par 33 h pitaux r gionaux IL souffre de la d sertion des m decins sp cialistes vers les structures de niveau 3 et le secteur priv qui offre une meilleure r mun ration le troisi me niveau comprend 9 centres r gionaux de m decine scolaire et uni versitaire de recours et 21 tablissements publics de sant EPS Ce secteur est galement frapp par la fuite des m de cins sp cialistes ce qui fait craindre une baisse de la qualit de l encadrement et de la formation Il subit aussi un encom brement du fait d un renvoi vers ses struc tures de patients relevant du niveau 2 Une offre de soins priv e en plein d veloppement Le secteur priv a connu un d veloppe ment important depuis les ann es 90 Il absorbe environ la moiti des d penses totales de sant et son d veloppement va sans doute s accentuer avec la r forme de l ass
17. for a Sustainable Development dont la 6 dition aura lieu du 26 au 28 septembre 2011 Evian France Cette conf rence r unit chaque ann e pendant 3 jours plus de 600 personnes originaires de plus de 50 pays venues changer sur les solutions adopter pour faire face aux d fis du monde actuel Chefs de petites et grandes entreprises dirigeants d ONG d associations de fondations et d institutions internationales mais aussi chercheurs experts intellectuels penseurs et m dias par ticipent ce moment unique de r flexion e Autres conf rences Les sommets de l image 2008 2009 2010 juin et d cembre 2011 Les troph es Rethink 2009 2010 Les Ateliers de la montagne 2010 Forum europ en de la diversit 2010 Tour d Europe de la RSE 2011 Colloque Sens et d veloppement durable juin 2011 Les Ateliers du Pack novembre 2011 Comment la France et l Europe peuvent elles contribuer Les dirigeants fran ais et europ ens peu vent contribuer faire merger une v ri table volont politique pour soutenir le d veloppement durable au Maghreb en expliquant leurs homologues les b n fices d coulant de la mise en place de telles politiques par exemple une meilleure ges tion de la ressource en eau se traduit par de meilleures conditions sanitaires C est en mettant en avant les b n fices de ce genre d actions que na tra au sein de ces gouvernements une v ritable volont
18. ge Toulouse et les principales filiales Etats Unis Mexique Maroc Allemagne a mis contribution le directeur financier groupe ainsi que l ensemble des directeurs finan ciers filiales et a permis toutes les filiales de converger vers un mod le op rationnel cible tout en s assurant de l adh sion de l ensemble des acteurs si ge et filiales Avec le d veloppement des entreprises du Maghreb l international d velopper un core model de la fonction finance est un des challenges des grands groupes de la r gion En savoir plus Khaled Hajjam khaled hajjam kurtsalmon com yL ST Sd ga gl Gale aia le Lpa ut chenal plu Del Sa nel y CE Could DR Cp De de d Gad pt gi je di aks ge ba y Ana AUD le cils sauf de She QUI molle Li Eu de La D A pelle dou plus y mel Run E ft ste il jaa apial le ant gial palia A mot AU jh lama Rial 3 qi fiaa a fu Ge pal aia le ph CAEN pans He Ans RS die cg ai li Go Dell apip es le da EU aie ua dE a fAltea Packaging Sixt al Jet g jus A ne 9 ll yda l ghad Tuia Sign Gi je ds een Lil ds pal pagifi je Ge apial dy cale Que CSS alpi je EM aie le BUY Us chat del jh 75 Aiea G Qi ie je Rotopack all s a Portal Gam als og du let en hp lu le AU ide Vins bye Ge olau d die slt 3 Jon Packaging JUS jad pii igala CN lia ji oies CARE Gus gla Mega plant Ales hs ste ES joel pape pe CD GA y al 22e Jill ppm du je Y AEAT aD Un GS jai ape ya BS RAM miad Alu os LD pi
19. l autre de 35 M accompagn d une subven tion de 200 000 en vue de renforcer Lassaad Masmoudi docteur en m decine Face aux volutions socio conomiques d mographiques et pid miologiques quels sont les leviers pour le syst me de sant r galien pour allier qualit de service et efficience La r forme hospitali re doit comporter six leviers d action r forme du financement et de la cou verture sociale des soins de sant r vision du statut des h pitaux autono mie et de son personnel informatisation du syst me de sant modalit s d estimation des co ts r els des actes et des structures contractualisation des tablissements avec l Etat et les syst mes de couver ture sociale mise en place d un syst me d accr ditation La r forme pourrait se r sumer dans cette formule des tablissements transfor mer des investissements plus efficaces et une culture de la performance partager Doit on r guler l offre de soins entre structures publiques et priv es Si oui comment La r gulation des flux de patients et le d sengorgement des urgences hospita la performance globale du syst me de sant Un projet Urgences Greffes a t financ sur subvention 2 5 M Sa ma trise d uvre est assur e par le Samu de France pour la composante urgences et par l Agence de biom decine pour le d veloppement des greffes de reins PROPARCO
20. la r gion dont 40 Mtoe d ici 2015 Les exc dents d essence augmenteront et les d bouch s pour les exportations notamment les Etats Unis pourraient ne pas tre en mesure d absorber ces exc dents ce qui constitue un r el d fi pour les exportateurs De m me la demande soutenue pour les distillats moyens aug mentera la d pendance de la r gion vis vis des importations en provenance de Russie tout comme c est d j le cas pour l Union europ enne qui pourrait bien ne G n ration Kurt Salmon 21 25 pas tre en mesure de fournir les besoins de la r gion en diesel Et l on voit l encore le genre de synergies qui pourraient tre recherch es par ce nouveau partenariat euro m diterran en Electricit la boucle lectrique m diterran enne MedRing fer de lance d un mod le de coop ration et de d veloppement entre l Afrique du Nord et l Union europ enne Alors que la demande d lectricit du Bassin m diterran en va cro tre de 80 entre aujourd hui et 2030 les compagnies lectriques du Bassin m diterran en ont depuis pr s de deux d cennies lanc un gigantesque projet de boucle lectrique m diterran enne connu sous le nom de MedRing L objectif de MedRing est la mise en place de march s euro m diterran ens de l lectricit et du gaz fond sur un sys t me lectrique euro m diterran en syn chronis Carte des r seaux lectriques entourant le Bassin m diter
21. me de mener bien le projet n est pas chose ais e et il faut parfois lut ter pour trouver les profils ad quats C est que les m tiers li s au retail sont encore un ph nom ne assez r cent au Maroc et les formations sp cifiques ce domaine sont cruellement rares D o la n ces sit de pr voir des sessions de formation internes La formation doit rev tir une dimension centrale et faire l objet d une organisation part enti re capable de transmettre les best practices des points de vente existants nationaux ou interna tionaux A ce titre l initiative du groupe Aksal franchis Zara Massimo Dutti Galeries Lafayette Fnac entre autres et l origine du projet du Morocco Mall le plus grand centre commercial d Afrique de cr er l Aksal Academy qui formera les futurs collaborateurs de leurs enseignes notamment celles du Morocco Mall est saluer et riger en exemple La logistique le nerf de la guerre Pas de bonne distribution sans optimisa tion de la supply chain Cet aspect d ter minera en grande partie la pertinence du business model et la r ussite ou l chec du concept Le consommateur marocain est encore trop souvent confront aux probl mes de p nurie de certains pro duits Cette r alit est encore plus grave dans un secteur comme celui de la res tauration Cela s explique par un mauvais pilotage de l activit entre mauvaise pr vision des ventes et manque d anticipa tion des d
22. pour r pondre aux diff rentes probl matiques de la mission Que vous a apport le recours Kurt Salmon Nous voulions faire appel un grand cabi net capable de nous garantir la r ussite de cette mission dans le temps et surtout selon les standards internationaux vu que nous comptons sur le march international pour cro tre Donc nous avons vis haut pour positionner notre organisation parmi les meilleures L apport de Kurt Salmon a t capital sur cette mission L quipe a apport une m thodologie rigoureuse une bonne connaissance de notre domaine d activit un benchmark avec les concur rents et un retour d exp rience permettant ainsi d arriver des solutions partag es et valid es dans les d lais impartis par l en semble des quipes Les consultants Kurt Salmon ont d montr une grande capa cit d adaptation beaucoup de r gularit et un grand respect des d lais Ressources humaines Comp titivit du management Kurt Salmon avec son offre comp titivit du mana gement apporte des l ments de r ponse aux direc tions g n rales et aux DRH pour accompagner et d velopper le capital humain les hommes et les femmes qui contribuent quotidiennement l at teinte des r sultats et la mise en uvre du projet collectif de l entreprise C est en Tunisie et sur ce besoin de comp titivit que One Tech Business Solutions issue de la fusion de trois entreprises familiales dans le
23. ressource en eau est primordiale tout comme la lutte contre l rosion contre la d gradation des sols et pour la pr servation de la biodiversit Finalement le mod le d urbanisation et la gestion des d chets apparaissent aussi comme des enjeux consid rables Y a t il une diff rence de maturit entre l Alg rie le Maroc et la Tunisie Ces trois pays ne sont pas au m me ni veau de r flexion sur le d veloppement durable En effet le d veloppement du rable a trouv un cho particulier au Maroc o les plus hautes autorit s du pays en particulier le roi ont d cid de por ter elles m mes des politiques novatrices dans ce domaine Ainsi le Maroc appara t comme le pays le plus sensible de la r gion la th matique du d veloppement durable Pour autant les gouvernements de ces trois pays ont pris conscience de la n cessit d laborer un nouveau mo d le de d veloppement plus responsable et durable En Tunisie par exemple une Commission nationale du d veloppement durable a t mise en place traduisant la prise en compte du d veloppement du rable par les autorit s Enfin en Alg rie on sent que la th matique du d veloppe ment durable progresse et s installe peu peu dans l opinion publique 4 G n ration Kurt Salmon 21 Au del des enjeux conomiques la volont des grands projets plan Maroc vert etc a t elle derri re elle assez d appui politique pour r ussir
24. secteur des t l communications nous a sollicit s pour tre accompagn e dans la constitution de son nouveau comit de direction Notre quipe RH constitu e de Nicolas Tissier manager certifi HEC executive coaching et de Valentin de Turckheim consultant a mobilis tout son savoir faire autour de l approche EASE Evaluations amp Assessments Services pour Entreprendre Cette approche est construite sur l utilisation des outils de tests psychom triques de TalentQ Ltd Le premier d fi que M Sami Khouaja et Mme Lamia Fourati directeurs g n raux adjoints de One Tech BS leur ont demand de relever tait de r aliser l assessment des 25 cadres dirigeants en 6 jours L intervention faisait suite une premi re phase de diagnostic des structures existantes et de design de la cible organisationnelle men e par le secteur TIMES t l coms de Kurt Salmon Le succ s de cette premi re phase ne pouvait tre d menti par l quipe RH et l op ration a t men e en un temps record aid e par l organisation interne du client A leur arriv e sur place les tests de chaque collaborateur compl t s on line sur la plate forme informatique de TalentQ taient dispo nibles et exploitables L efficacit du dispositif a b n fici de l engouement des collaborateurs participant l assessment Ils ont t moign un vif int r t pour l aspect de d ve loppement professionnel que les consultants de Kurt Salmon ont fait v
25. sentations ont pour vocation d tre les ambassadrices du savoir faire tunisien l tranger mais galement d tre des correspondants locaux facilitant la d couverte de nou veaux march s J EDN MAMAS wim f D CMS A POK THAAITEN RACTERLEES Le secteur bancaire doit galement cr er de nouvelles structures qui vont financer les investissements long terme comme les infrastructures permettant de faciliter les communications au sein du pays En cela la Caisse des d p ts et consignations fran aise est un mod le dont il convient de s inspirer En s appuyant sur une pargne populaire le livret la CDC contribue au financement de grands projets de d ve loppement long terme mais galement de projets vocation sociale Ainsi en mettant en place des outils de collecte le secteur bancaire pourra toucher une pargne disponible Des financements internationaux ces financements propres la Tunisie viendront s ajouter des financements internationaux Mais il est important que la Tunisie prenne en main sa destin e sans attendre l aide de l ext rieur C est en fai sant preuve de dynamisme qu elle saura attirer les investisseurs du monde entier Un d but encourageant On l aura compris l ambition d un pays repose sur son projet et sur sa capacit favoriser les initiatives personnelles Le secteur bancaire est un moyen puissant tout comme les aides des organismes internationaux mais ils ne sont rien
26. strat gies et Les solutions les plus pertinentes la mesure de leurs ambitions Forts de notre exp rience notre pr occupation permanente est de leur apporter des r sultats mesurables et d assurer le succ s de leurs projets de mani re significa tive et durable Notre signature l excellence dans l ex cution Kurt Salmon est membre du Management Consulting Group MMC Bourse de Londres Pour plus d informations www kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 3 66 RENCONTRE Eric Bazin fondateur des Ateliers de la Terre CCO ateliersterre Eric Bazin quel est votre parcours Je suis journaliste de formation dipl m de l institut pratique du journalisme de Paris apr s l obtention d un DEUG de droit l universit de Dijon Apr s plusieurs ann es au sein de la r daction de l agence Gamma et de grands magazines comme Paris Match Grands Reportages et G o j ai d cid en 1994 de cr er Saola agence de reportage Originaire de Meursault en Bour gogne j ai grandi au milieu des vignes et j ai toujours gard un rapport particulier la terre et l environnement En 2006 j ai cr Les Sommets de l image exposi tion photographique au milieu du domaine skiable des Trois Vall es la suite de ma rencontre avec Muhammed Yunus et une envie de r aliser un v ne ment diff rent George J Gendelman et moi avons d cid de cr er en 2007 les Ateliers de la Terre premier think tank fran
27. syst me de soins Ce projet devrait mobiliser des budgets consacr s au pilotage du sys t me de sant la mise aux normes des structures hospi tali res publiques et priv es l am lioration de la qualit du syst me de soins en g n et pour le m decin ral Ce programme aura pour finalit d am liorer la ges tion des tablissements et des personnels concourant l offre de soins d optimiser la formation aussi bien ini tiale que continue des per sonnels de sant d encadrer leurs conditions d exercice et de veiller leur r partition harmonieuse tant en termes de comp tences que sur le plan g ographique Quatre objectifs seront propos s par l avant projet de performance accro tre la qualit des offres de soins publiques et priv es avec une am liora tion de la gestion et du d veloppement des comp tences manag riales par l introduction de nouveaux m canismes et outils de gestion d valuation d au dit et de contr le interne l indicateur est le niveau de satisfaction des usa gers nationaux et trangers pr venir les infections nosocomiales am liorer la prise en charge des patients tout en r duisant son co t Cela passe par le d veloppement de la m decine de premi re ligne et le renforcement des services d urgence dans le secteur public d une part et par un programme de mise en place de structures d ac cr ditation et de certification avec une appr
28. un symposium international sur la s curit alimentaire qui traduit cette reconnaissance de la n cessit d une r volution agricole sur le continent N anmoins une volont commune l chelle du continent semble essen tielle la r ussite d une r volution verte en Afrique Or comme c est le cas sur de nombreux sujets il est difficile de concilier les positions des diff rents gouvernements du continent G n ration Kurt Salmon 21 5 Publications Kurt Salmon sur www planetworkshops org Time to Jump Making sustainability profitable A cet gard les institutions continentales comme l Union africaine ou la Banque africaine de d veloppement ont certai nement un r le jouer En marge des Ateliers de la Terre v nement incontournable mais orga nis en Europe vos relations avec le Maghreb et l Afrique ne vous offrent elles la possibilit de lancer des col loques dans leur pays et de faire d pla cer les d cideurs de la vie civile et politique Pour une multitude de raisons les Ateliers de la Terre sont depuis leur cr ation for tement attach s au continent africain et s efforcent donc de cultiver des liens troits avec les d cideurs politiques co nomiques associatifs maghr bins et afri cains Ainsi des repr sentants marocains tunisiens alg riens mais aussi nig riens s n galais maliens burkinab s centra fricains ont particip aux ditions succes
29. 1 55 24 32 11 Mise en page Val rie Klein Domino 01 45 23 09 79 Impression Plan te Graphique Le Mesnil Gr michon 76160 Saint Martin du Vivier Parution et d p t l gal 2011 Diffusion gratuite ISSN 1770 6041 S Imprim sur papier recycl 2011 Kurt Salmon Tous droits r serv s Domino 2 G n ration Kurt Salmon 21 gt DITORIAL Le num ro sp cial Maghreb que j ai le plaisir de vous pr senter est un condens d expertises et de retour d exp riences que nous avons men es depuis 2003 date de notre installation au Maghreb i Apr s avoir accompagn nos clients sous la marque Ineum Consulting Me ssa Tall associ Kurt Salmon a t lanc d but 2011 Casablanca devant plus en charge du Maghreb d une centaine de clients Zone de proximit conomique g ographique et culturelle avec l Europe du Sud et la France la r gion traverse un moment d cisif de son histoire En effet apr s dix ans de croissance soutenue avec un PBI moyen sup rieur 5 entra nant l mergence d une classe moyenne et d une conomie de march l aspiration des peuples s est orient e vers plus de d mocratie dans certains Etats Tous les experts s accordent dire que cette r volution arabe qui a d but en Tunisie marque un nouvel lan de croissance et de dynamisme soutenu l image de l Europe de l Est avec la chute du mur de Berlin Le Maghreb en mouvement titre annonciateur de ce
30. Afrique sub saharienne et donc tout ce qui am liore la sant maternelle et infantile Il s agit aussi d am liorer l ac c s des soins de qualit pour les mala dies transmissibles et non transmissibles notamment en renfor ant les syst mes de sant extension de la couverture du risque maladie infrastructures et qui pements m dicaments et vaccins Enfin nous tentons d agir sur les d terminants d une meilleure sant comme l eau l du cation ou les infrastructures L AFD utilise dans le secteur de la sant tous les ins truments financiers sa disposition sub ventions pr ts interm diation bancaire garanties etc aupr s de partenaires publics et priv s Selon quels crit res l AFD soutient il un projet Le gouvernement fran ais d limite les pays et secteurs d intervention de l AFD L Agence intervient dans l ensemble des pays de la zone de solidarit prioritaire et dans les collectivit s d outre mer Tous les projets mis en uvre manent d une demande des diff rents partenaires du Sud Etat entreprises ONG collectivit s locales et doivent r pondre la mission de l AFD soutenir la croissance r duire la pauvret ou pr server les biens publics mondiaux En 2009 le Comit interminis t riel de la coop ration internationale et du d veloppement CICID a confirm l objectif de 60 de l effort budg taire de l Etat l Afrique subsaharienne et a demand de concentrer au
31. Kurt Salmon G n ration R volution tunisienne bilan et perspectives Microfinance mode d emploi gt DOSSIER SP CIAL Total au Maroc enjeux et perspectives Le Maghreb en mouvement L offshoring un enjeu strat gique pour le Maroc Evolution et perspectives du syst me de sant en Tunisie La modernisation du secteur bancaire tunisien Mobile paiement Une r volution venue du Sud Enjeux et perspectives du d veloppement du m paiement Le march des Maghr bins r sidant en France un nouveau d fi pour les banques fran aises L nergie au c ur d un partenariat renouvel entre les deux rives de la M diterran e S appuyer sur la m thode Lean Six Sigma pour r ussir la transformation des banques SOMMAIRE 21 Le Maghreb en mouvement RENCONTRE Le d veloppement durable au Maghreb en devenir R volution tunisienne bilan et perspectives Microfinance mode d emploi Le renouveau du sport au Maroc One Tech Business Solutions r organisation et alignement strat gique Ressources humaines Comp titivit du management Sant action et pr sentation de l Agence fran aise du d veloppement dans les pays du Maghreb L volution du syst me de sant tunisien vu par un m decin tunisien Total au Maroc enjeux et perspectives POINT DE VUE Distributeurs et franchiseurs comment appr hender le march marocain Les quatre cl s de la r ussite Mobile paiement Un
32. ace d di au sport c est un v ri table lieu de vie cr ateur de lien social Pour ce qui est du financement l aussi nous avons su tre innovants Les col lectivit s locales mettent disposition le foncier et prennent en charge 50 du financement de la construction de l infrastructure et le minist re de la Jeunesse et des Sports assure les 50 restants et prend en charge la gestion En terme de financement les CSPI sont donc l illustration parfaite d un partenariat public public v ritablement win win permettant au minist re de r pondre son objectif d largissement de la base des pratiquants r guliers de sport et pour les collectivit s locales de proposer aux citoyens une r elle offre de proximit alliant sports loisirs culture et ducation Pour conclure un point CAN 2015 quels impacts attendez vous de l orga nisation de la CAN 2015 en terme de d veloppement conomique L organisation de la CAN 2015 entre dans un projet global qui vise faire du Maroc un pays de jeunesse citoyenne et pa nouie une terre de sport et un creuset de champions Ainsi organiser des manifes tations sportives d envergure internatio nale devient une de nos priorit s au sein du minist re de la Jeunesse et des Sports travers les f d rations sportives natio nales notamment En termes de retomb es conomiques sociales et de d veloppement l organi sation de la CAN 2015 au Maroc sera j en su
33. ag e Ce forum qui devrait voir le jour courant 2012 aura pour but de r unir tous les acteurs africains impli qu s dans le domaine du d veloppement durable et permettra de recueillir les exp riences d autres acteurs internatio naux Pr vu Ouagadougou ce forum est pens comme une d clinaison g o graphique de la Global Conference dont la formule unique a fait le succ s des Ateliers de la Terre Note Kurt Salmon est actif dans le d velop pement durable depuis 2008 publie r gu li rement des Points de vue et Etudes et est partenaire annuel des Ateliers de la Terre En savoir plus Daniel Verschaere daniel verschaere kurtsalmon com 6 G n ration Kurt Salmon 21 lt POINT DE vur ES Distributeurs et franchiseurs comment appr hender le march marocain Les quatre cl s de la r ussite Par Badr Babioui consultant retail Maroc Qu elle soit grande moyenne ou sp cia lis e la distribution participe au d ve loppement conomique du royaume en apportant dans son sillage de nouveaux comportements d achat de nouveaux sch mas organisationnels des notions d opti misation de la cha ne d approvisionnement ou encore des besoins de formation sp cifiques Le march marocain au potentiel grandissant continue attiser les convoi tises d acteurs nationaux et internationaux S il n y a pas de recette miracle pour assurer la r ussite d un concept il existe n anmoins quatre dimensions c
34. andonn son possible r le d op rateur des questions nerg tiques quelle forme pour ce possible nouveau partenariat nerg tique Les hydrocarbures une interd pendance entre les deux rives qui encourage l mergence d un cadre gagnant gagnant 70 des exportations de p trole et 90 de celles de gaz naturel en provenance du sud de la M diterran e sont destin es l Europe principalement partir des trois pays producteurs que sont l Alg rie la Libye et l Egypte Alors que les pays de l Union europ enne n ont cess en cette derni re d cennie de diversifier leurs approvisionnements pour renforcer la s curit nerg tique les transformations l uvre des syst mes politiques appel lent l Union europ enne infl chir cette politique de la diversification au profit de l tablissement de relations p rennes dans les changes nerg tiques et financiers avec le sud de la M diterran e Ce besoin d inflexion se fait particuli rement sentir dans le domaine des investissements dans les infrastructures gazi res et dans la ges tion des expositions aux produits raffin s L Union europ enne importe 62 du gaz qu elle consomme une propor tion qui devrait passer 84 en 2030 Aujourd hui l Alg rie est son troisi me plus important fournisseur apr s la Russie et la Norv ge Les exportations nettes de gaz partir de l Alg rie de la Libye et de l Egypte devraient augmenter passant de 85 mil liar
35. aroc est encore loin des 39 milliards d euros annuels que g n re l offshoring en Inde mais la marge de progression est forte Et pour faire face cette concur rence de taille au niveau r gional et mon dial le royaume a bas sa strat gie sur trois volets principaux l infrastructure l incitation fiscale la formation Des sites d di s avec package fiscal incitatif La question du foncier est un l ment cen tral dans la prise de d cision d une implanta tion de business unit La ville de Casablanca a t la premi re r pondre cette pro bl matique en lan ant une infrastructure d di e l offshoring avec Casanearshore v ritable temple de l offshoring avec plus de 300 000 m tres carr s de bureaux pour 26 000 postes Ce mod le d infrastructure d di e est d clin dans plusieurs autres villes comme Rabat Technopolis ou encore Tanger TangerShore venir Les entreprises b n ficient par ailleurs d incitations fiscales cons quentes telles que l exon ration de l IS pendant les cinq premi res ann es et un abattement de 50 par la suite Le capital humain au centre de la r flexion strat gique Paradoxalement le principal handicap du d veloppement de l offshoring au Maroc r side dans la ma trise de langue ou plu t t le d ficit en langues En effet les 20 G n ration Kurt Salmon 21 1 Classement annuel AT Kearney 2009 2 Conjoncture D cembre 2010 3 Minist
36. at de droit en pr servant les ac quis Le gouvernement actuel est l pour assurer cette transition pour permettre aux politiques d aller dans l ar ne poli tique et discuter d battre et pr parer les enjeux de demain pour permettre la so ci t civile d aller sur le terrain et de jouer son r le Le gouvernement de transition est l pour permettre cette lib ration des nergies si n cessaires la construction de la Tunisie de demain Le gouvernement ne se trompe pas de combat le vide po litique et institutionnel constitue le plus grand des dangers pour la r volution car il peut ouvrir la voie au retour de la dic tature sous une forme ou sous une autre Quels sont les probl mes auxquels vous tes confront s Dans le m me temps il faut veiller ce que l conomie red marre Il faut bien le faire car notre peuple n a aucune rente sur laquelle il pourrait se reposer pen dant qu il avance sur son chemin de li bert Il n a pas d autre richesse que celle que produit chaque jour le travail de ses G n ration Kurt Salmon 21 11 enfants La r volution a t initi e par des citoyens qui ont t l objet d injustices et n ont pas pu cause de l oppression et de l absence de libert d expression d noncer ces injustices Ces citoyens taient pour une grande part d entre eux au ch mage et en situation de n cessit Des salari s ont d sormais adopt le m me mode d expression
37. ation et de la motivation de tout le per sonnel dans une telle phase de transfor mation D ailleurs si cela ne tenait qu moi j aurais aim prolonger l assistance de Kurt Salmon dans l accompagnement du changement En savoir plus Khaled Hajjam khaled hajjam kurtsalmon com lt POINT DE vur ES Internationalisation des grands groupes maghr bins quel d fi pour les directions financi res Par Khaled Hajjam manager du bureau de Tunis L mergence au Maghreb d une nouvelle g n ration de managers form s dans les meilleures institutions ayant occup des postes manag riaux dans de grands groupes internationaux et r solument tourn s vers l international a donn un nouvel lan aux entreprises locales Affichant de grandes ambitions pour leurs entreprises et ma trisant les techniques de financement n cessaires leur croissance ces jeunes managers ont su transformer leurs entreprises en de vrais champions r gionaux En effet nous avons assist ces derni res ann es l internationalisation de plu sieurs de nos entreprises Altepackaging Misfat Attijari Wafa Bank qui sont all s chercher des relais de croissance dans les march s voisins en l occurrence les pays du Maghreb Maroc Alg rie Tunisie Libye Egypte mais aussi ceux de la rive nord de la m diterran e France Espagne Dans la majorit des cas cette internatio nalisation s est r alis e par le rachat de structures lo
38. au sens pays du Sud offreurs de soins pour les pays du Nord Cela reste une question d licate tant du point de vue conomique que philosophique En savoir plus Zeineb Chaabane zeineb chaabane kurtsalmon com Christophe Falatin christophe falatin kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 66 RENCONTRE Eric Gosse directeur g n ral de Total Maroc Dipl m de l Ecole centrale de Paris 1988 et laur at de l Institut des tudes politiques de Paris 1989 Eric Gosse a int gr le groupe Total en 1994 au sein de la direction g n rale du raffinage marketing Il a occup diff rentes fonc tions op rationnelles avant de prendre la direction de filiales du raffinage mar keting en Afrique Apr s cinq ann es en Afrique du Sud puis quatre au Gabon Eric Gosse est DG de Total au Maroc depuis ao t 2008 Quel regard portez vous sur la situation nerg tique au Maroc ce jour Le Maroc est un pays mergent et voit sa consommation d nergie cro tre sans cesse La crise survenue fin 2008 et d but 2009 a peine ralen tie cette course Elle se mat ria lise concr tement dans la croissance des consomma tions d lectricit ou de carburants En mati re de car burants le sch ma de d veloppement est connu le Maroc suit les traces de nombreux pays En revanche en mati re de g n ra tion lectrique le Maroc saisit sa chance et s est lanc dans un sch ma de d ve loppement vert tr s am
39. avers la constitution d quipes en charge du pilotage et de la mod li sation du risque et on devra proc der aux recrutements n cessaires pour trou ver les profils ad quats notamment en mati re d expertise en risque en statis tiques et en mod lisation G n ration Kurt Salmon 21 9 Sources Circulaires Circulaire n 4 G 2006 de Bank Al Maghreb Circulaire n GER 385 01 07 charte du projet gestion globale des risques Banques populaires Banques Banque centrale au Maroc www bkam ma Banque centrale en Tunisie www bct gov tn Banque centrale en Alg rie www bank of algeria dz Bourse de Casablanca http boursecasa blogspot com Articles presse http www lesafriques com http www leconomiste com tn fr recherche asp article de SIA Conseil cabinet de conseil en management IFRS B le II le co t des r formes http www financesnews ma rticle_detail php id_art 6194 lan de la mission de contr le e Bank Al Maghreb en 2008 tp www lavieeco com conomie 1711 succes du 1er forum de la monetique a Marrakech html moyens de paiement au Maroc http www lavieeco com economie B le II les banques marocaines ne seront pas conformes avant fin 2010 SIA Conseil DT ago e Pr parer un environne ment ad quat les infras tructures institutionnelles juridiques et fiscales doi vent tre ajust es aux exigences de B le Il Le l gislateur d
40. avers la l gislation via la loi 30 09 sur l ducation physique et sportive mais aussi travers des contrats objectifs sur quatre ans sign s avec l ensemble des f d rations sportives Ensuite la s lec tion naturelle am nera les meilleurs des pratiquants vers les sports d lite et de haut niveau Afin de faire du royaume du Maroc un pays de jeunesse citoyenne et panouie une terre de sport et un creuset de champions cela passe galement par une politique ambitieuse en mati re de formation des cadres de modernisation de la gouvernance du sport de partena riats internes et externes au Maroc Quelle est la vision du Maroc concernant l enjeu des infrastructures sportives A l vidence pour le d veloppement du sport au Maroc les infrastructures spor tives repr sentent un enjeu majeur et notre plan de d veloppement s articule autour de trois types d infrastructures Premi rement l ambition du minist re de la Jeunesse et des Sports est de doter le Maroc de grands stades de derni re g n ration en mati re de loges panneaux LED restaurants panoramiques boutiques etc L id e travers la construction et le d ve loppement de grandes infrastructures sportives est de positionner le Maroc au niveau mondial en tant que pays dispo sant de tous les atouts n cessaires l or ganisation de manifestations sportives d envergure internationale Afin d assurer une gestion profession nelle et optimale de l ensembl
41. banques de la r gion promotion d une offre de services offsho ring permettant aux banques europ ennes de sous traiter certaines de leurs op ra tions de back office Il appara t donc que l urgence est de pen ser autrement de construire un nouveau mod le au service des besoins du pays et source de valeur En savoir plus Antoine Day antoine day kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 lt POINTDEvuE Application des nouvelles r formes B le Ill dans le contexte du march maghr bin Par Riadh Sellami manager banque Le dispositif B le II mis rude preuve lors de la derni re crise financi re La derni re crise financi re qui a forte ment impact les march s financiers et plus globalement l conomie mondiale a mis en vidence les limites du dispositif r glementaire actuel d fini par les accords B le Il En effet m me si le dispositif B le Il a permis une avanc e majeure dans l am lioration des m thodes de mesure des risques dans les tablissements ban caires mesure affin e du risque de cr dit introduction du risque op rationnel la crise a r v l l insuffisance de ce disposi tif couvrir correctement l ensemble des risques notamment le risque de liquidit le risque de procyclicit l encadrement insuffisant du risque de march Sous l im pulsion du G20 le Comit de B le a la bor un ensemble de nouvelles mesures dites B le IIl visant renforcer les
42. bitieux En quoi consistent ces d veloppements pour la g n ration lectrique Bien videmment le Maroc doit assurer une base solide et p renne et d veloppe donc de nouvelles centrales lectriques base de combustibles fossiles exten sion du site de JLEC Jorf nouveau site Safi chaque fois des tranches de plu sieurs centaines de m gawatts mais en m me temps le Maroc a lanc des pro jets extr mement ambitieux en mati re d nergies renouvelables qui s inscrivent dans le cadre de l initiative Desertec afin de profiter de ses atouts le vent et le soleil C est ainsi qu un projet solaire majeur a t lanc visant construire 2 000 m gawatts l horizon 2020 avec tr s vite en 2015 une premi re tranche de 500 m gawatts Ouarzazate Les consul tations sont en cours Dans ce paysage nerg tique com ment se positionne Total Le groupe Total a une pr sence historique dans le royaume depuis la cr ation de sa premi re filiale en 1926 soit il y quatre vingt cinq ans et Total est le troisi me p trolier au Maroc Nous disposons de tr s beaux actifs comme le r seau de stations service plus de 250 et les ter minaux d importation ou encore les acti vit s dans le gaz de p trole liqu fi GPL Nous sommes confiants dans l avenir de ces activit s Elles croissent et il faut donc accompagner la croissance du pays travers un d veloppement cibl dans les nouvelles zones e
43. cales Attijari Bank a rachet la Banque du Sud en Tunisie acquisition de Porta et Rotopack en Egypte par Altea Packaging rachat de Solaufil en France par Misfat Au del du financement de ces acquisitions se pose la probl matique de r ussite de la phase de fusion des enti t s Il s agit de faire face une transforma tion compl te de l entreprise p rim tre volume de CA effectifs relations avec de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients et de g rer l int gration des quipes dont l historique les cultures et parfois m me la langue sont diff rents Toute fusion ou int gration doit s accom pagner galement de l harmonisation des processus particuli rement importante et indispensable au niveau de la fonction finance de l entreprise permettant ainsi de consolider comparer et piloter les r sul tats financiers des diff rentes entit s du groupe avec la prise en compte des r gle mentations locales des devises de comp tabilisation et de reporting des diff rentes normes comptables les retraitements de consolidation Afin de relever ces d fis les entreprises optent pour la mise en place d un core 32 G n ration Kurt Salmon 21 model de la fonction permettant de d fi nir et d apporter des r gles de gestion groupe destin es am liorer la qualit de l information financi re et d bouchant sur des r sul tats tangibles comme la r duction des d lais de cl tur
44. citoyen l s de porter plainte en justice et de r clamer ses droits Le message n est pas attendez que la commission ad hoc ait achev son travail pour recouvrer vos droits La com mission n est pas l pour enterrer les su jets mais bien au contraire elle est l pour faire en sorte que l ampleur de ce qui s est pass soit reconnu dans sa globalit et ne se limite pas une succession d affaires et de proc s Que les justiciables concern s portent donc leurs affaires en justice que la soci t civile les associations se portent partie civile qu ils recueillent et instruisent qu ils transmettent la justice et la com mission cela est l uvre de tous Un plan de relance conomique le gouvernement a entam des discussions avec les pays amis et les institutions in ternationales en vue de la mobilisation forte de la Tunisie pour le G8 mobili sation qui nous l esp rons trouvera un cho quivalent chez les membres du G8 et les bailleurs de fonds internationaux L objectif de cette conf rence est de mo biliser les soutiens politiques et financiers la dynamique tunisienne tout en gar dant notre ind pendance historique par rapport aux grandes puissances cono miques Plus que jamais le gouvernement doit rassurer les nations qui croient en la maturit du peuple tunisien et sa d termination Attirer les capitaux et les in vestisseurs pour cr er les emplois est le credo dont nous avons be
45. clair aux diff rentes ins titutions mondiales Banque mondiale FMI pour lever des capitaux afin d aider le pays r ussir sa transition Au G8 la Tunisie doit r ussir mobiliser les nergies et les aides pour lancer un grand plan de d veloppement et d investissement des tin soutenir les PME et promouvoir les infrastructures un plan ambitieux sur cinq ou dix ans en vue de pr parer l avenir Votre mot de la fin Un m lange d es poir et de challenge Le message de nos martyrs n a pas t celui de l anarchie soyons en dignes car cette r volution est celle de la dignit En ce sens elle nous oblige La d mocratie elle m me oblige Elle suppose un sens aigu des responsabilit s de la part de tous journalistes salari s partis poli tiques syndicats soci t civile etc IL y a un prix payer pour installer cette d mocratie Certains l ont pay de leur vie d autres vont le faire avec de la solida rit et de la patience dans leurs reven dications m me si elles sont l gitimes et elles sont tr s souvent l gitimes Si l expression d mocratique est le droit de chacun d entre nous c est aussi la res ponsabilit de chacun d entre nous Le gouvernement travaille sans rel che ainsi qu un grand nombre d acteurs ses c t s Point de m rite tous travaillent pour que les sacrifices et surtout les sacrifices hu mains soient respect s et qu ils n aient pas t faits en pure perte
46. concitoyens mais galement et plus en core de prendre les dispositions pour ga rantir que cela ne se reproduise plus ja mais Cela suppose la construction d un Etat de droit respectueux des libert s de chacun et de la volont collective De quelle marge de man uvre dispose l actuel gouvernement La t che est rude et elle l est d autant plus il faut le r affirmer que ce gouvernement n entend pas durer au del de six mois La t che est rude car construire la d mo cratie ce n est pas seulement mettre en uvre une ing nierie d mocratique trans parente et sinc re mais galement faire en sorte que les lections se d roulent dans un environnement conomique et social apais et dans lequel chacun aura pu prendre la mesure des espoirs et des d fis qu ouvre cette r volution Espoirs et d fis car il ne s agit pas de r tablir la paix sociale au prix de la durabilit des actions que le gouvernement pourra entreprendre Il ne s agit pas de bercer de faux espoirs et de distribuer les avantages susceptibles d engendrer les crises de demain Le gou vernement veut instaurer la d mocratie dans un climat apais dans les d lais promis et en laissant une conomie saine pour le prochain gouvernement R ussir une transition d mocratique apr s des d cennies de r gime autocratique est une t che lourde et difficile Surtout lorsque l on souhaite comme le gouver nement y est d termin la construction d un Et
47. cteurs peu habitu s travailler ensemble les banques ou tablissements de cr dit qui s curisent les transactions les op rateurs t l coms qui mettent disposition le r seau d ve loppent l offre marketing et commerciali sent l offre et les instances de r gulation Plusieurs mod les conomiques coexis tent donc dans lesquels les r les de ces acteurs sont plus ou moins mis en avant et dont le succ s repose sur la facult de ces principaux acteurs se coordonner Le m paiement semble promis un bel avenir si l on en croit les pr visions d usages et d quipement de la popula tion mondiale 50 des utilisateurs de mobiles paieront avec leur t l phone d ici 2014 1 mobile sur 6 sera quip de la technologie sans contact d ici 2012 sources Juniper Research et IMS Research Toutefois un certain nombre de d fis restent relever pour qu il devienne un moyen de paiement incontournable internationalisation des services norma lisation atteinte rapide d un march de masse changement des usages des uti lisateurs et succ s des pilotes en cours D fis qui devront et pourront tre relev s par une collaboration troite et un partage des responsabilit s entre les acteurs cl s de ces solutions Nous sommes aujourd hui un virage cl du d veloppement du m paiement Une dynamique semble bel et bien amorc e aujourd hui pour ancrer durablement cet usage dans notre quotidien so
48. de sites repr sentant 5 000 hectares soit 5 millions de m tres carr s IL s agissait pour une zone g ographique particuli re ment accident e entre mer et montagne d valuer les contraintes et co ts d am nagement ainsi que les commodit s pro pos es accessibilit par exemple afin de les confronter aux besoins des diff rentes fili res h berger Le poids de la r gion de Tanger dans l conomie marocaine e La r gion de Tanger T touan le deuxi me p le d activit industrielle marocain e entre 70 000 et 90 000 emplois industriels sur la r gion de Tanger T touan e 800 unit s industrielles e Une forte augmentation de l investissement industriel sur la r gion dans l absolu et relativement Casablanca e 2 4 millions d habitants dont 38 d actifs un dynamisme d mographique avec un taux d accroissement annuel de la population sup rieur la moyenne nationale 2 e un r servoir important de main d uvre avec un niveau de qualification faible relativement aux pays concurrents 8 000 6 000 4 000 2 000 LL j 0 e Une synth se des contraintes et potentialit s un cadrage des perspectives et priorit s de d veloppement L ensemble des l ments de diagnostic a t pr sent au comit de pilotage de TMSA qui a ainsi pu prioriser le d veloppe ment des sites au regard de la mont e en r gime des besoins et calibrer les besoins fonciers long terme
49. ds de m tres cubes en 2007 210 mil liards de m tres cubes en 2030 L Alg rie continuera de repr senter la majorit des exportations suivie par l Egypte et la Libye tandis que d autres pays de la r gion d pendront plus des importations Les infrastructures d exportation et d impor tation qu il s agisse de gazoducs de ter minaux ou d usine de gaz naturel liqu fi GNL devraient augmenter rapidement du fait des contrats commerciaux enga g s moins bien s r qu un changement majeur de politique de l Union europ enne ne privil gie un cadre de coop ration et de planification des investissements entre les pays aux d pens de la seule dynamique commerciale Dans ce cas le d veloppe ment des relations pourrait s effectuer sur la base de la s curit de l approvisionne ment Des participations crois es nord sud tous les niveaux de la cha ne de la prospection l acc s aux march s garan tiraient la fois la s curit des approvi sionnements pour les uns et la s curit des d bouch s pour les autres La demande de p trole dans la r gion m diterran enne devrait augmenter de 20 d ici 2030 Les pays du pour tour nord repr senteront 60 de la demande totale contre 70 aujourd hui sachant que 80 de l augmentation de la demande viendront des pays de la rive sud Une capacit additionnelle de raffi nage de pr s de 100 millions de tonnes d quivalent p trole Mtoe est pr vue pour
50. e un mod le de gestion unique et adap table aux besoins locaux de l ensemble des filiales une garantie que chaque l ment de gestion dans le groupe est trait selon les meilleures pratiques d finies dans les r gles de gestion groupe permet tant ainsi une meilleure communica tion entre les filiales et le si ge et un meilleur pilotage de l activit En tant que consultant j ai pu assister plu sieurs de nos clients dans la d finition et la mise en uvre d un core model de la fonction finance en l occurrence le groupe Labinal Dans la plupart des cas cette intervention se positionne en amont de la mise en uvre d un SI groupe Labinal filiale du groupe Safran est un des leaders mondiaux dans le domaine des syst mes lectriques pour l industrie a rospatiale dont le si ge est Toulouse Il emploie plus de 8 500 personnes tra vers le monde avec une dizaine de filiales r parties essentiellement en Europe et en Am rique du Nord et se d veloppe gale ment sur les pays mergents Chine Inde Maroc Labinal a lanc en 2009 un projet de mise en place d un ERP groupe sur le p rim tre comptabilit finance manu facturing et supply chain En mai 2010 le directeur financier du groupe Labinal sponsor du projet nous a sollicit en phase de pr cadrage pour la d finition du core model de la fonction finance groupe Cette mission qui s est d roul e de juin septembre 2010 entre le si
51. e d une banque dont c est le personnel qui est force de proposition Elle ne va pas subir les volutions mais bien en tre l origine La richesse d une entreprise est dans ses hommes et ses femmes savoir la valoriser pour mieux servir ses clients devient un atout stra t gique Si nous ajoutons cela que les banques du Maghreb ont pour mission de d ve lopper la bancarisation et de favoriser l mergence d un entreprenariat travers le microcr dit et le financement des PME nous avons l une raison suppl mentaire de b tir une nouvelle culture d entre prise plus soucieuse des attentes des clients avec des collaborateurs aptes y r pondre En savoir plus Antoine Day antoine day kurtsalmon com tunisien V LL O zZ LL a x a A x O FF LL x Par Antoine Day associ La modernisation du secteur bancaire La r cente r volution du Jasmin ouvre de formidables opportunit s pour le secteur bancaire tunisien Depuis le 14 janvier 2011 il souffle sur la Tunisie un vent d espoir qui aspire une transformation profonde du pays afin de permettre chacun de r aliser ses projets et de favoriser ainsi une meilleure r partition des richesses Le secteur bancaire tunisien Il est en premi re ligne pour accompagner cette dynamique collective et mettre en place les outils de financement n ces saires La mise en place de microcr dits va donner au plus modeste l opportunit de
52. e de ces nouveaux grands stades nous avons cr la Sonarges Soci t nationale de r ali sation et de gestion des stades L objectif assign la Sonarges est simple redon ner aux Marocains l envie d aller dans les stades en famille et leur permettre de vivre les stades autrement Le deuxi me type d infrastructures est la cr ation de centres d excellence Il s agit d infrastructures de pr paration pour les sportifs de haut niveau offrant les condi tions ad quates la comp titivit du sport marocain Ces infrastructures vise ront la pr paration des sportifs d lite l accompagnement la bonne scolarisa tion des espoirs sport tudes et la r ali sation des stages des quipes nationales Enfin dernier type d infrastructures concept 100 marocain les clubs socio sportifs de proximit int gr s dits CSPI sont une innovation majeure Ce sont des infrastructures permettant l acc s quitable une pratique sportive enca dr e pour l ensemble des citoyens Plus de 1 000 CSPI sont pr vus pour 2016 et nous visons le million d adh rents G n ration Kurt Salmon 21 23 pratiquants d activit sportive et duca tive r guli re et encadr e A titre d exemple un CSPI de type B com prend a minima un terrain omnisports une salle polyvalente des vestiaires un espace jeunesse un espace enfance un espace accueil une administration une caf t ria des commerces bref plus qu un esp
53. e l universit Paris Dauphine en charge de la recherche o il enseigne depuis 2000 Premier l agr gation de math matiques en 1987 docteur en math matiques appliqu es Paris I 1989 il a re u le prix du meilleur jeune conomiste d cern par le Cercle des conomistes Le Monde Economie et le S nat en 2005 Quelques mois apr s le 14 janvier et apr s la prise de fonctions du gouver nement de transition quelles sont les perspectives Le sacrifice aura t vain si le gouverne ment ne s engage pas dans la construc tion d un Etat d mocratique s appuyant sur des institutions p rennes Les acquis sont d j immenses puisque l avant 14 janvier nous semble d sormais relever d un pass lointain Cependant chacun a l gitimement peur que la r volution ne soit confisqu e au peuple qui l a por t e C est le sens des mouvements qui se d veloppent depuis le 14 janvier travers le pays et dont l expres sion doit tre enten due Des femmes des hommes des r gions enti res de notre pays ont souffert tout au long de ces ann es de l oubli du m pris de l arrogance du pouvoir et de son op pression Aujourd hui le peuple veut les ga ranties qui permettront de consolider les premiers succ s mais il veut aussi voir les souffrances et les injustices reconnues Il est de notre responsabilit de reconna tre les crimes du pass et la souffrance qui en est r sult e pour des millions de nos
54. e r volution venue du Sud Enjeux et perspectives du d veloppement du m paiement L essor de la finance islamique Le march des Maghr bins r sidant en France un nouveau d fi pour les banques fran aises L nergie au c ur d un partenariat renouvel entre les deux rives de la M diterran e Internationalisation des grands groupes maghr bins quel d fi pour les directions financi res S appuyer sur la m thode Lean Six Sigma pour r ussir la transformation des banques Application des nouvelles r formes B le IIl dans le contexte du march maghr bin RETOUR D EXP RIENCE Le d fi B le Il au Maroc L offshoring un enjeu strat gique pour le Maroc Comment valuer le potentiel de d veloppement de la Grande Plate forme industrielle de Tanger Evolution et perspectives du syst me de sant en Tunisie La modernisation du secteur bancaire tunisien ACTUALIT 11 17 23 30 31 34 36 40 16 19 21 25 32 41 44 20 27 38 42 46 G n ration Kurt Salmon est dit par Kurt Salmon SAS au capital de 8 491 000 euros 433 224 847 RCS Nanterre 159 avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly sur Seine Cedex T l standard 01 55 24 30 00 Pr sident et directeur de la publication Chiheb Mahjoub Responsable de la r daction Vincent Chaudel 01 55 24 31 79 Responsable de la r daction et cr dit photo Daniel Verschaere 01 55 24 32 72 R dactrice en chef Nathalie de Macedo 0
55. ectronique et l utilisation des t l paiements au moment o la carte bancaire reste pour l instant un moyen de retrait plus qu un moyen de paiement Mener ces divers projets constitue un enjeu pour les banques au Maroc d autant plus que leurs co ts ne sont pas n gli geables Atitre d exemple le co t des projets men s au Maroc concernant la migration aux normes IAS IFRS et B le Il ont t estim s 360 millions de dirhams l quivalent de 31 7 millions d euros pour l ensemble du secteur le co t unitaire d pend essentiel lement de la taille et de l organisation de chaque tablissement Les deux tiers de ce montant concernent la mise en place de B le Il et le reste pour la migration aux nouvelles normes comp tables IAS IFRS Concernant le projet d adoption de la m thode de calcul interne son co t a t estim 185 millions de dirhams soit 16 3 millions d euros source SIA Conseil Ce co t englobe les charges li es la constitution de l historique des donn es la notation des clients l analyse statis tique la prise en compte des activit s des filiales et le co t des ressources internes impliqu es En savoir plus Salwa Fariji salwa fariji kurtsalmon com 10 G n ration Kurt Salmon 21 66 RENCONTRE F i Ely s Jouini conomiste et ministre en charge des R formes conomiques et sociales en Tunisie du 27 janvier au 1 mars 2011 Ely s Jouini est vice pr sident d
56. elles pour lesquelles les plus grandes volutions sont attendues en termes d indicateurs restent les taux de service amont et aval les co ts de transport et les niveaux de stock des probl matiques strat giques pour lesquelles les plus grandes volutions sont attendues en terme de remont e d indicateurs sont l anticipation et la planification des flux la rationalisation des r seaux logistiques et la mutualisation des r seaux logistiques G n ration Kurt Salmon 21 Nos bureaux ALLEMAGNE DUSSELDORF K nigsallee 11 40212 D sseldorf T 49 0 211 7595 O BELGIQUE BRUXELLES Bd la Woluwelaan 2 box 4 1150 Brussels T 32 0 2 663 79 20 CHINE HONG KONG 99 Queen s Road 66 F The Center Central T 1 852 3960 6448 CHINE SHANGHAI 1702 Evergo Tower 1325 Central Huaihai Rd 200031 Shanghai T 86 21 6121 3668 ETATS UNIS ATLANTA 1355 Peachtree Street N E Suite 900 Atlanta GA 30309 T 1 404 892 0321 ETATS UNIS CALIFORNIE 100 Pacifica Suite 470 Irvine CA 92618 T 1 949 609 0123 ETATS UNIS MINNEAPOLIS 120 S 6th Street Suite 1600 Minneapolis MN 55402 T 1 612 378 1700 ETATS UNIS NEW YORK 650 Fifth Avenue 30th Floor New York NY 10019 T 1 212 319 9450 ETATS UNIS SAN BRUNO 1250 Bayhill Drive Suite 315 San Bruno CA 94066 T 1 650 616 7200 ETATS UNIS FRANCISCO 345 California Street Suite 2500 San Francisco CA 94104 T 1 415 296 9200 FRANCE
57. ements de leasing et factoring de mudarabah de microfi nance islamique fonds d investissement et fonds souverains banques convention nelles disposant de leur islamic window telles que Citibank Deutsche Bank BNP UBS HSBC ou encore Morgan Stanley Selon certains experts les actifs de la finance islamique vont doubler d ici aux cinq prochaines ann es C est cet essor rapide qui met la finance islamique face de grandes opportunit s et de nouveaux enjeux notamment ceux d un d velop pement toujours plus important dans les pays non musulmans et d une innovation plus grande Une opportunit majeure de la finance islamique r side dans sa capacit s ex porter au niveau mondial Il ne faut pas oublier que le monde musulman repr sente 25 de la population mondiale et 10 du PIB mondial Aux Etats Unis l ex c s de liquidit s en provenance des pays du Golfe suite l augmentation des prix du p trole a afflu vers les grandes places financi res internationales dont les Etats Unis C est cet afflux qui a cr le besoin d adapter plus sp cifiquement le march boursier et a incit les investisseurs am ri cains entrer dans le march de la finance islamique En Europe c est le Royaume Uni qui a fait figure de pionnier de la finance islamique avec l ouverture d un premier tablisse ment bancaire en 2004 et la mise en place de mesures juridiques et conomiques favorisant l essor de la finance islam
58. en place am lior e de B le Il tenant compte de certains ajustements d j pr conis s dans B le III par exemple le renforcement des exigences en capital num rateur permettant en cons quence de combler le retard pris dans la mise en uvre de la r glementation b loise dans cette r gion Les tablissements bancaires maghr bins se sentent pour le moment moins concern s par les r gles B le IIl compte tenu de leur faible taille de la nature de leurs activit s tourn es essentiellement vers le march local et de leur faible expo sition aux risques de march En effet les banques maghr bines restent relative ment loin des activit s de march et ne sont pas encore comparables des ta blissements taille critique les too big to fail l un des probl mes majeurs trai t s par le r gulateur b lois dans le cadre En savoir plus Riadh Sellami de la nouvelle r forme B le Ill riadh sellami kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 45 Les nouvelles r gles du retail T H E Dans The New Rules of Retail Michael i Dart de Kurt Salmon et son coauteur N E W R U LE 5 Robin Lewis exposent la transformation OFTFRETAIL fondamentale que vit actuellement le E secteur du retail Stimul s par des tech nologies en constante volution par la globalisation et par un march satur les consommateurs peuvent d sormais r aliser totalement et instantan ment leurs moind
59. entrales prendre en consid ration Tour d horizon L adaptation de l offre un fondamental Dans le pass certaines enseignes ont p ch par m connaissance du terrain Subway Dunkin Donuts pour ne citer qu elles n ont pas ou ont mal pris en compte dans leur tude d implantation la notion d adaptation de l offre aux sp ci ficit s locales Ce fondamental du com merce peut s il est n glig tre l origine de s rieuses d convenues En effet le march marocain est parfois trompeur si les habitudes des Marocains peuvent sembler proches des habitudes occiden tales il n en demeure pas moins vrai qu il existe des particularit s et des diff rences d terminantes dont il faut tenir compte Le McArabia chez McDonald s ou le menu sp cial Ramadan de Fauchon s inscrivent dans cette n cessaire touche locale qui t moigne d une attention particuli re por t e sa client le et participe l instau ration d une relation plus intimiste avec celle ci L tude de march doit donc tre bien men e et avoir comme objectif une plus grande compr hension des attentes du march cible pour y r pondre de la mani re la plus pertinente et assurer le meilleur d marrage qui soit si d termi nant pour la suite La formation l incontournable Parmi les plus grands dilemmes r soudre lors d un d veloppement d enseigne au Maroc vient immanquablement celui des ressources humaines Trouver les comp tences m
60. er les taux d int r ts des produits de microcr dit peut se r v ler nuisible aux plus d munis car ils les excluent du sys t me financier il n est pas rentable de pr ter certains profils au dessous d un certain taux tant donn les charges d exploitation fixe Taux d int r t lev n est pas synonyme de clients incapables de rembourser leur pr t Il suffit de regarder les taux de remboursement dans la microfinance qui sont sup rieurs 97 ce qui est souvent plus important que dans la banque Cela s explique par le fait que nous sommes sur un financement d ac tivit s productives ce n est pas du pr t la consommation souvent tr s sous capitalis e et dont le moindre apport en fonds de roulement pr sente un gain en rentabilit important Au del des taux d int r t le financement de la microfinance est bas sur l pargne des budgets d assistance technique offerts par des institutions internatio nales Banque mondiale agences de d veloppement etc des fonds d interm diation nomm s Apex qui sont des fonds sp cialis s dans le financement de la microfinance des pr ts des banques aux institu tions de microfinance d s que celles ci deviennent viables Quels atouts et d fis de la microfinance en Tunisie Les atouts de la microfinance en Tunisie r sident dans les r alisations qui ont t faites surtout dans les endroits d favori s s et peu touch s
61. es 89 68 A0 Airo 73 donn es disponibles depuis 2000 Taux de mortalit n onatale pour 1 000 naissances vivantes 24 23 Zone os 25 ann e 2008 Zone Afro 40 Esp rance de vie la naissance 71 72 Zone Emro 65 en ann es ann e 2008 Zone Afro 53 Emro r gion OMS de la M diterran e orientale Afro r gion africaine de l OMS Nombre de cas notifi s pour les maladies infectieuses ann e 2008 Tunisie Alg rie Paludisme Faible 11 964 142 Rougeole 2 217 1 455 Rub ole 156 1339 Non renseign Source les statistiques Tuberculose 1 005 8 643 11 825 Sanitaires 2010 de l OMS de qualit des soins Si la Tunisie veut maintenir son positionnement de leader des syst mes de sant du Maghreb il lui sera n cessaire de mieux r guler son offre de sant r galienne afin de faire face aux nouveaux besoins pathologies infectieuses HIV pathologies chro niques diab te bronchopathies et d g n ratives li es l ge Alzheimer Cela implique de mettre en place un syst me coordonn enjeux de le rendre mesurable et mesur en ad quation avec les besoins mais aussi certifi en terme de qualit pour r pondre aux attentes et aux standards internationaux Une offre de soins destin e l exportation Le tourisme m dical en Tunisie distingue deux profils de patients les patients des pays voisins principa ement Libye et Alg rie qu
62. eury Michon qui d veloppent une approche affinitaire par le biais de produits halal les banques fran aises semblent galement s organiser pour adresser le march des Maghr bins r sidant en France On peut notamment citer La Soci t g n rale qui proposait d but 2011 ses clients de venir dans leur agence en France pour ouvrir des comptes dans ses filiales au Maghreb ou La Banque postale qui a r cemment conclu un par tenariat avec Attijariwafa Bank Un march cons quent et multisegment Les Maghr bins r sidant en France constituent un march bancaire dou blement attractif dans la mesure o ils conservent des liens forts avec les pays d origine cumulant ainsi les besoins ban caires du migrant ceux du r sidant Les Maghr bins r sidant en France consti tuent aujourd hui un segment qu il est difficile d ignorer environ 3 millions de G n ration Kurt Salmon 21 21 Estimation du nombre de migrants du Maghreb 1 et 2 g n ration en 2010 clients potentiels si l on tient compte des enfants n s en France deuxi me g n ration qui conservent galement un lien fort avec leur pays d origine pour la quasi totalit d entre eux Par ailleurs les caract ristiques socio d mographiques ont beaucoup volu depuis les premi res vagues d immigra tion et la r partition sur les cat gories socioprofessionnelles est aujourd hui tr s proche de celle de la population f
63. exte que nous avons travaill l ta blissement du sch ma de d veloppement de la GPI Le contexte du projet Tanger dispose d une situation privil gi e sur le d troit de Gibraltar 12 kilom tres de l Europe L ouverture en 2007 du port Tanger Med qui offre une capacit d ac cueil majeure en M diterran e 3 5 mil lions de conteneurs et la mise en service programm e pour 2012 de l usine Renault ont tr s sensiblement acc l r l essor d une zone qui jouit par ailleurs d un statut de zone franche historique et d une lon gue tradition commerciale IL s agit avec la Grande Plate forme industrielle GPI de contribuer au d veloppement co nomique du d troit et plus largement du nord du Maroc de g n rer des emplois de l activit conomique mais galement de mani re indirecte d asseoir la base de d veloppement de l activit portuaire TMSA soci t d Etat en charge du d ve loppement portuaire et de l ouverture de Tanger Med I et bient t de Tanger Med Il s est vu confier la mission de d velopper la GPI C est dans ces conditions que nous avons t retenus en 2009 avec une pro position combinant savoir faire de l quipe immobilier et des quipes MM et EIC U amp I pour tablir le sch ma de d veloppement de la GPI Il s agissait pour nous d aider TMSA r pondre aux questions suivantes quel rythme de d veloppement pour la GPI quelle concurrence nationale et interna tionale q
64. faillances d approvisionnement Sans parler des co ts logistiques qui en r sultent et qui impactent directement la rentabilit L expertise de Kurt Salmon est pr cieuse ce niveau Les experts Kurt Salmon interviennent r guli rement sur des missions de merchandising et de pla nification d optimisation de la supply chain ou encore d organisation et syst mes d in formation Car dans un contexte de plus en plus concurrentiel et face un consom mateur marocain de plus en plus exigeant l l ment supply chain peut constituer lui seul un facteur cl de succ s D autant plus qu un vaste chantier a t lanc par les autorit s du royaume afin d accompa gner les entreprises dans l am lioration de leur probl matique logistique Citons G n ration Kurt Salmon 21 V LL Z LL a gt x lt ca O x 3 LL Zoom sur Le plan Rawaj Afin de moderniser le secteur de la distribution au Maroc le minist re marocain du Commerce de l Industrie et des Nouvelles Technologies a lanc le projet Rawaj Cette initiative vise aussi bien la grande distribution et les fran chises que les commerces traditionnels et les march s de gros et comporte plusieurs volets tels que la formation la logistique et les sch mas d urbanisme commerciaux L Etat s engage soutenir financi rement et accom pagner les acteurs de la distribution au Maroc dans leur d veloppement en leur facilitant le chemin vers la pr
65. fortement d munies de maintenir le fonctionnement des institutions d assurer la s curit y compris conomique d as surer le fonctionnement courant du pays afin de limiter les pertes Quels sont les grands chantiers priori taires et qui occupent le gouvernement actuel Un plan de r paration sociale un chantier social avec la construction d un plan de r paration sociale articul autour de trois grands principes solidarit qui t responsabilit Solidarit tout d abord en faisant d sor mais b n ficier d une aide revaloris e toutes les familles vivant au dessous du seuil de pauvret Elles n taient que 135 000 en b n ficier alors que leur nombre est estim pr s de 200 000 Notre soci t ne peut le tol rer L aide tait modeste et trimestrielle elle reste li mit e par nos moyens mais elle est g n ralis e revaloris e et rendue mensuelle Equit ensuite des ann es de d s qui libres dans les relations entre travailleurs et employeurs y compris l Etat ont conduit des situations dans lesquelles des personnes font dans la dur e le m me travail au m me endroit pour la m me institution et dans des conditions de travail identiques l exception du sa laire et de la couverture sociale Lorsque les diff rences salariales sont de l ampleur de ce qui est constat aujourd hui sur le terrain il est vident que le gouvernement doit travailler r sorber ces in galit
66. i s orientent vers la Tunisie en raison d un m con tentement par rapport l offre de soins ocale niveau de comp tence tat des infrastructures les patients principalement europ ens qui viennent b n ficier essentiellement de soins de confort chirurgie esth tique et dentaire thalassoth rapie et profi ter de tarifs beaucoup plus avantageux Une tude r alis e par l AFD en 2005 indique un taux d exportation de services de soins de 24 1 dans le secteur priv et en incluant les services d h bergement induits ils contribuent 4 des expor tations des services du pays Les patients libyens y contribuent tr s fortement avec 19 5 contre 0 7 pour les Alg riens 2 5 pour les Europ ens et 1 5 pour les autres trangers Cette pr dominance de la patient le libyenne a perdur jusqu r cemment avec le conflit en Lybie S ajoute cela les effets de la r volution en Tunisie qui a impact le secteur touristique et Les expor tations du type soins tourisme La Tunisie devra par cons quent conso lider son offre de soins d di e l expor tation la rendre attractive en examinant notamment les pistes de conventionne ment mutualiste pays du Nord et de partenariat m dical Il faudra galement diversifier la patient le trang re afin de diversifier les risques Ces termes et concepts de strat gie marketing posent la question de la mondialisation de la sant cette fois ci
67. ine introduction en bourse Facebook est aujourd hui au c ur de nombreux d bats ayant trait aux m dias sociaux Plus g n ralement les nou veaux m dias du net bas s sur les r seaux sociaux et la colla boration en ligne se d velop pent une vitesse fulgurante De nouvelles formes d usages font leur apparition les modes de consommation changent et les rela tions des entreprises avec leurs clients voluent Cet engouement a pouss les entreprises accro tre leur visibilit sur ces plates formes sociales pour s adapter aux nouveaux com portements des consommateurs Kart Sahm Supply Chain Collaborative Quels KPIs pour ses managers en 2011 12 En partenariat avec Generix L tude met en avant cinq principaux enseignements retenir des indicateurs supply chain et logistique permettant de r pondre diff rents niveaux de besoins existent et sont utilis s dans une logique de d veloppement durable les aspects conomiques restent au c ur des pr occupations les aspects cologiques et environnementaux sont encore peu pilot s mais ils font l objet de plus en plus d attention enfin les aspects sociaux restent une pr occupation secondaire une supply chain de plus en plus collaborative le partage d informations entre partenaires se g n ralise mais reste plus limit avec les fournisseurs qu avec les clients et les prestataires des probl matiques op rationn
68. inet de G nther Oettinger commissaire en charge de l Energie depuis 2010 appelaient au renouveau des rapports entre les pays du Maghreb eux m mes et entre le Maghreb et l Europe D une part l nergie est un facteur essen tiel de l int gration que les pays du Maghreb se sont fix e comme objectif il y a plus de vingt ans D s lors que les changes nerg tiques intramaghr bins restent faibles la priorit est d aller cher cher les b n fices d changes nerg tiques intramaghr bins estim s pr s de 26 G n ration Kurt Salmon 21 20 Mtep d ici 2020 2025 contre moins de 4 Mtep actuellement soit 15 envi ron de la demande en nergie primaire de l ensemble r gional Cette plus grande coop ration maghr bine contribuerait r duire le montant du financement des infrastructures n cessaires tels la r alisa tion de pipelines multiproduits p troliers le renforcement et l exploitation optimis e des interconnexions lectriques etc D autre part pour que l nergie soit le moteur du d veloppement conomique et de la coop ration dans la r gion euro m diterran enne comme le Processus de Barcelone s y engageait d s son lan cement en 1995 il s agit d ajuster l ob jectif initial d int gration entre les deux rives m diterran ennes vers une int gration s lective entre certains march s de la M diterran e et l Europe dans une recherche d quilibre offre demande De ce po
69. int de vue la croissance des nergies renouvelables dans la r gion m diterra n enne tir e par les objectifs ambitieux de l Europe en mati re de d veloppement d nergies renouvelables et de r duc tions d missions de gaz effet de serre les 3 20 d ici 2020 et la feuille de route 2050 avec l objectif de r duction de GES de 80 95 en 2050 sur la base des mis sions de 1990 est un des vecteurs d int gration Enfin l Union europ enne pourrait r orienter une partie de ses approvision nements gaziers vers les r serves arabes pour contrebalancer le poids de ses appro visionnements russes d s lors que ceux ci acceptent le recours aux r f rences de prix du march spot plut t que les r f rences des contrats long terme tablis par les exploitants industriels En savoir plus C line All aume celine alleaume kurtsalmon com vV LL Z Li a x 2 O x O LL Comment valuer le potentiel de d veloppement de la Grande Plate forme industrielle de Tanger Par Yann Milton senior manager au sein de la practice immobilier Tanger le d troit de Gilbraltar la croi s e de l Atlantique et de la M diterran e pointe nord du Maroc Il ne s agit pas seulement d une destination touristique c est aussi avec la mise en service du port Tanger Med Il et l arriv e programm e de Renault une zone d activit conomique majeure de la M diterran e C est dans ce cont
70. ique La place financi re est tr s dynamique pour preuve la cr ation en avril dernier du premier courtier en assurance sharia compliant au monde Gatehouse Napier Limited En France la finance islamique se d ve loppe galement dans l investissement et dans la banque de d tail Un premier contrat conforme la charia a effective ment t r alis par une grande banque fran aise pour le compte d un sportif de haut niveau Cela dit comme le soulignait Christine Lagarde le d veloppement de ce type de finance reste dynamiser avec des adaptations sur le plan r glementaire Cet essor est bien mondial si l on en croit le dynamisme montr par certains pays et notamment par les pays musulmans comme la Jordanie La r cente implanta tion d Al Rajhi Bank banque islamique la plus rentable au monde avec 45 87 mil liards de dollars d actif marque un tournant pour ce pays qui se positionne comme l un des potentiels hub pour la finance islamique car reste encore aujourd hui d finir quel pays sera le grand hub de la finance islamique avec des instances de d cision sp cifiques telles que le FMI D aucuns parlent du Maroc d autres de la Tunisie ou de la Malaisie pays dans lequel la finance islamique est tr s d velopp e Si le Maroc avec son projet de hub Casa Finance City peut tre pl biscit pour sa stabilit financi re il reste n anmoins que son positionnement peu clair appellation de la finance islam
71. ique sous le terme de produits alternatifs peut tre source de confusion pour les investisseurs en provenance du Golfe La Tunisie qui se positionne comme le futur Singapour de la M diterran e selon le ministre des Finances Jalloul Ayed semble encore timide en terme de l gislation sp cifique Mais c est certainement par l innovation que pourront se d marquer les diff rentes places financi res pour faire vo G n ration Kurt Salmon 21 vV LL O Z LL fai x A Q x e LL luer la finance islamique Une innovation qui devra se traduire dans les produits et services mais galement dans la gestion du capital humain car c est l ensemble des acteurs qui n cessite des formations d di es sur les principes financiers sp ci fiques la finance islamique et sa juridic tion Et si plusieurs formations dipl mantes ont vu le jour l instar de celles dispen s es l INCEIF en Malaisie International Centre for Education in Islamic Finance ou du master 2 de l universit Dauphine en France il manque encore cruellement de formations internationales d di es aux professionnels d j en place C est au prix de cet investissement dans le capi tal humain que la finance islamique plus professionnelle et transparente au niveau mondial pourra maximiser ses opportuni t s de croissance internationale En savoir plus Jocelyne Amegan jocelyne amegan kurtsalmon co
72. ir des solutions alternatives l image de la carte bancaire Home Cash de BNP Paribas rechargeable depuis la France et utilisable dans le pays d origine par un tiers sans qu il ait besoin d tre bancaris En outre la concurrence est forte avec les soci t s de transferts Western Union Money Gram qui sont capables de remettre les fonds dans des zones beau coup plus vastes que les banques et les nouvelles soci t s de paiement Flouss Transcash qui ont un argument souvent d cisif en plus du prix la discr tion La communication devra donc per mettre aux banques de d voiler leurs atouts tout en prenant conscience des pr cautions n cessaires L identification des clients d origine maghr bine s an nonce d ores et d j d licate compte tenu des contraintes impos es par la CNIL En outre le maniement de la communication affinitaire est toujours subtil Ainsi lorsque Chaabi Bank utilise l image de l picerie familiale en 2010 le message touche probablement davantage les migrants de premi re g n ration que ceux de la deuxi me Un des enjeux des banques fran aises sera donc de trouver le juste quilibre entre efficacit des messages et respect des valeurs de communaut s toujours soucieuses de t moigner de leur bonne int gration Conscients des enjeux sur ce march du migrant banking Kurt Salmon et l EFMA proposeront d ici la fin d ann e un clai rage des initiatives identifi es en Eur
73. is convaincu une r ussite au vu de l volution qu a connue cette comp tition sur les dix derni res ann es notamment travers l explosion des droits t l Aujourd hui il est encore difficile de chif frer de mani re pr cise les retomb es financi res directes li es l organisation d une comp tition comme la CAN Cela dit selon nos estimations et si l on se base sur l hypoth se d un taux de rem plissage de stade de 80 tout au long de la comp tition le r sultat net revenus charges de l op ration CAN 2015 serait de 4 2 millions d euros Ce sont l des revenus directs auxquels viendront s ajouter des retomb es indi rectes ind niables en termes d image de visibilit l international d ancrage d une v ritable culture sportive de cr ation d emplois et de dynamisation de l activit conomique marocaine Le Maroc entend bien jouer un r le au niveau internatio nal dans le sport et c est pourquoi nous avons cr la premi re Semaine interna tionale du sport Marrakech en mars dernier Ce rendez vous annuel se veut le th tre de rencontres nous permettant d accueillir des experts internationaux d organiser des colloques le SportMed par exemple en partenariat notamment avec la Conf d ration africaine de foot ball CAF et Kurt Salmon Bref c est tout un dispositif pour pr parer nos clubs et l ensemble des acteurs du syst me sport accueillir au mieux cette CAN 2015 et surtout pour
74. it n est qu une composante de la microfinance Le microcr dit lui m me se d cline en diff rents produits nous pouvons citer titre d exemple le microcr dit individuel pr t une personne qui a g n ralement une acti vit productrice vendeur de l gumes cordonnier mais n ayant pas le profil n cessaire pour b n ficier d un cr dit dans une banque par exemple cause du caract re informel de son activit le microcr dit solidaire o un groupe solidaire se porte garant du b n ficiaire du pr t Ce type de microcr dit d ve lopp par la Grameen Bank est tr s populaire et se pr sente comme le pro duit de base de la microfinance Au del du microcr dit et l instar de la finance clas sique la microfinance offre toute une gamme de pro duits financiers r pondant aux besoins d une popu lation non bancaris e pargne pargne logement microassurance assurance capitalisation services de paiement et de transfert d argent via le mobile paiement voir notre tude page 15 etc Quel est le mod le de financement de la microfinance Avant de parler de financement il est important de noter que la microfinance ne peut tre viable que si ses taux d in t r ts couvrent ses charges d exploi tation son risque de cr dit et son co t des ressources En cons quence il est n cessaire de pratiquer des taux d int r t lev s en g n ral sup rieurs 30 Limit
75. ivre dans chacun des entre tiens de restitution Il a permis chacun de mieux se conna tre et galement de pr parer la suite de sa trajectoire professionnelle en connaissant ses points forts et ses axes de progr s La dynamique de la transition vers la nouvelle organisation a ga lement t renforc e et aliment e par ce temps fort de l assessment Le second d fi pour l quipe RH de Kurt Salmon tait de faire co ncider les profils des b n ficiaires avec les postes pourvoir ou d ouvrir un recrutement sur le march de l emploi en cas d inad quation Gr ce l outil de mesure d ad quation des profils avec les diff rents postes propos s et aux percep tions des deux DGA sur chacun de leurs managers la prise de d cision a t acc l r e et fiabilis e Men e sous la forme d une people review issue des meilleurs standards internationaux de revue annuelle de performance la restitution concentr e sur une journ e a permis de faire vivre aux DGA leur premier rendez vous RH en commun Partageant leurs connaissances sur chacun des collaborateurs et d couvrant les profils de ces derniers avec leurs zones de confort et axes de progr s par rapport aux postes envisag s Sami Khouaja et Lamia Fourati ont pris les d cisions de management n cessaires Afin que la nouvelle entit soit op rationnelle au mois de janvier 2011 les DGA ont re u dans la foul e leur ligne manag riale afin de leur communiquer les nomina
76. ji dogs cafe ge Let jee ut sud Alle 95 i elal Ge JE le cotes ADR aa Cal je Gt Jo Ut Cons il ygol Cu Apt y l aE ue ln y st Aiaj y 4 of aali ga Core Madel siye lo DOS puces yt EN as Con ai dgglpal Mt iio OL EE Un ul gl cpu ge ip lion 20 li pa agen Xe CS pu Old L Au Sig oi dau En g dalah goang CALE Ga ail juge as cat sell pl dant gaie MN js pa LEETE j qi all paali iya lad Gel j ai pjaga d ja a on ala QUE fes iy epah Jalo ERP gatiol Map pr baal Alapalli ila pahi aia gii glai adal de s SAFRAN iil pape pad da ka gyi g LABINAL Jan isp Jed Me le il Va pig Aip ata Apo AN loial paaa D E ga pi Gaa a g Toulouse JA igp ailh ADD Eyal alea g biyaya pa die je ah g pla alad Dy d aal B500 1EAN sin paai a iaria Ili pal ipii Eh nay Lol SU g ipad ps ERP Gel Es Lily aiya IOG Es diah A aali are GLI el hga daai Daia iih A al a olla DODAO yla et g 3 T a y pl jpa EE ETE E PEE e E TE EE da p JR j Lt pal sig yle SLD gia g papal E pia E fe al y ele y iga aiall ple gel y ul Ae AN US pa alali E pi Gy hga glan RUN sia Maap Ai iaa uil pal ya ga GR capall ipa ad al A paa G n ration Kurt Salmon 21 33 66 RENCONTRE Philippe Renault chef de projet la division sant et protection sociale de l AFD Pouvez vous nous pr senter l AFD et ses missions L Agence fran aise de d veloppement AFD est une institution financi re publique qui agit depuis soixante dix ans pour combattre la pauvret et favorise
77. la filiale de AFD d di e au secteur priv a financ en 2009 un pr t de 7 5 millions de dinars pour la construc tion d une clinique priv e m dico chirur gicale de 153 lits En savoir plus Catherine Dupilet catherine dupilet kurtsalmon co li res sont devenus un enjeu important pour l offre de soins hospitali re et ambu latoire Cette r gulation doit permettre d orienter les patients vers les profession nels de sant dont ils ont r ellement besoin h pital clinique ville et doit vi ter une orientation syst matique vers des services d urgence hospitaliers surcharg s L h pital doit rester un pivot du sys t me de soins un lieu de haute techni cit avec des comp tences particuli res Aujourd hui l h pital repr sente plus de la moiti des d penses de sant en Tunisie Le recours inappropri aux urgences a pour cons quences un personnel d bord et des d lais d attente inadmissibles pour les patients mais surtout il met en dan ger l quilibre financier de l h pital car il d tourne les personnels des patients qui en ont r ellement besoin et il compromet les capacit s de l h pital remplir ses missions d accessibilit C est un v ritable enjeu de soci t parce qu un syst me de sant d ficitaire finan ci rement et qualitativement risquerait de remettre en cause le principe fonda mental de solidarit inscrit dans la r cente S curit sociale Cette couverture socia
78. le et de la promotion du travail pour la mise en place au Maroc de formations qualifiantes sur les m tiers du back office bancaire et de l assurance offshore Les tudiants recevront une formation de sept mois compl t e par deux mois de stage avec un programme g n ral en langue fran aise en droit en comptabilit et un programme sp cifique sur les moyens de paiement ou encore les cr dits pour les futurs banquiers et sur la gestion de sinistre ou la souscription pour les assureurs Casa Finance City l offshoring financier arrive IL s agit de la prochaine tape Le nou veau centre d affaires sp cialis dans la finance permettra au Maroc de diversifier ses domaines de comp tences La ville de Casablanca ambitionne de devenir un hub r gional dans la finance et elle ne manque pas d atouts Le secteur ban caire marocain et en bonne forme avec une pr sence soutenue de ses principaux tablissements financiers en Afrique de l Ouest Pour attirer les acteurs du secteur le Casa Finance City proposera une zone immobili re de 100 hectares ainsi que des incitations fiscales dont le contenu exact est venir suivre En savoir plus Myriam Filali Ma n myriam filali ma n kurtsalmon com T lt POINT DE VUE ES Le march des Maghr bins r sidant en France un nouveau d fi pour les banques fran aises Par Alexis Beau manager banque et Elise Billard consultante banque l image de Quick ou de Fl
79. le permet aujourd hui un acc s pour 36 G n ration Kurt Salmon 21 lt lt Un projet qui allierait les lef de comp tences et fonctionnement et en une modifica principes de la m decine lib rale en Tunisie ax e sur le principe de libert de choix pour le patient a m decin FE a m decine priv e e hospitali re tra nerait obligatoirement tion des tous au syst me de soins Il existe un risque de cr ation d une m decine deux vitesses qui exclurait certaines populations Parall lement une organisation de la permanence des soins est n cessaire aujourd hui grandement support e par le secteur public Un projet qui allierait les comp tences et le fonctionnement de la m decine priv e et la m decine hospi tali re entra nerait obligatoirement une modification des principes de la m decine lib rale en Tunisie ax e sur le principe de libert de choix pour le patient et pour le m decin Cependant l enjeu de r pondre au plus juste aux besoins de sant d une population en volution d mographique est capital et doit prendre en compte une histoire des pratiques un quilibre finan cier maintenir et un service de qualit assurer Comment concilier offre de soins r ga lienne et offre de soins de confort des tin e l exportation Un programme est mettre en place en Tunisie actuel lement l tude conciliant offre de soins et qualit du
80. m L offshoring un enjeu strat gique pour le Maroc Par Myriam Filali Ma n manager en charge du bureau de Casablanca L offshoring est l un des principaux piliers du plan Emergence lanc en 2005 et qui r sume lui seul Les ambitions industrielles du Maroc et la volont des autorit s de doter le pays des moyens structurels pour un d collage conomique Objectif cr er 220 000 emplois d ici 2015 dont 70 000 dans l offshore et muscler le PIB d au moins 50 milliards de dirhams environ 4 5 milliards d euros Le Maroc s est d cid attirer les entreprises qui souhaitent d localiser ou sous traiter certaines de leurs activit s et dispose pour cela d atouts de taille Aujourd hui class trenti me acteur mondial de l offshoring mais premi re destination francophone le Maroc compte sur ce secteur pour doper son d collage conomique n anmoins il est confront de nombreux de d fis qu il doit relever sous peine de se voir distancer par ses nombreux concurrents Une marge de progression importante sur le BPO et l ITO Sur un march mondial de l offshoring va lu plus de 80 milliards d euros en 2009 le Maroc a d gag un chiffre d affaires de 500 millions d euros dont 80 issus des centres d appel Les activit s plus forte valeur ajout e que sont le BPO business process outsourcing et l ITO information technology outsourcing ne repr sentant actuellement que 20 du total Le M
81. me de son application diff re d un pays un autre et est tributaire du niveau de d veloppement de son secteur bancaire Quand certains pays sont encore au stade de la r flexion ou de la premi re application elle tait pr vue en 2009 pour la Tunisie et l Alg rie le Maroc lui a parcouru de bonnes tapes en pr parant son syst me financier la transposition de B le II et entame m me le passage de l approche standard l approche avanc e 1 La m thode dite standard consiste utiliser des syst mes de notation fournis par des organismes externes 2 Les m thodes plus sophistiqu es m thodes IRB avec les m thodes IRB fondation et IRB avanc e impliquent des m thodologies internes et propres l tablissement financier d risque relatif du cr dit valuation de cotes ou de notes afin de peser le p titivit en ajustant la tarification de leurs produits en fonction des risques encourus La crise bancaire actuelle qui se mat ria lise par un rationnement des pr ts notam ment aux entreprises et une contraction des march s de cr dit vient renforcer et acc l rer le processus d application des normes de B le Il au Maroc Vers l approche avanc e en 2011 Apr s l instauration de l approche stan dard en 2007 les tablissements ban caires marocains commencent mettre en uvre un syst me de notation interne IL para t cet gard n cessaire de d ve lopper de
82. ment d senclaver par des investissements en infrastructures les r gions qui doivent l tre Car le d veloppement r gional n est pas l affaire d un ajustement des param tres du code d incitation aux investissements il est r flexion globale en termes d am nage ment du territoire Bien s r ce gouverne ment ne va pas faire pousser h pitaux et autoroutes en quelques semaines mais s il arrive induire cette nouvelle vision l appuyer par des l ments documen t s et en identifier voire en n gocier les financements il aura alors fait uvre utile sur ce point Pour que cette vision r gionale soit d finitivement ancr e dans la soci t il faut galement d s aujourd hui donner la parole aux r gions car il y a n ces sit absolue de remettre les r gions au centre de la r flexion gouvernementale et au centre de l activit conomique Il faut galement lib rer la parole en mati re de culture et d identit Comment chaque r gion entend elle honorer ses h ros Qui se reconnaissent elles pour h ros Des concours d id es pourraient aider r pondre ces questions Un plan de relance politique la com mission pr sid e par Yadh Ben Achour de vrait tre en mesure d indiquer de mani re imminente la feuille de route et le calen drier vers les lections Il nous faut collec tivement des ch ances pour que les pro grammes des uns et des autres puissent enfin tre connus et puis
83. moins 50 de nos subventions en faveur de 14 pays pauvres d Afrique subsaharienne Il est galement pr vu d affecter 50 des engagements dans les pays trangers aux acteurs non tatiques Enfin en juin 2010 l occasion du sommet du G8 de Muskoka Canada le pr sident Sarkozy s est engag consacrer 100 M par an l am lioration de la sant maternelle et infantile Sur ces 100 ME une partie sera mise en uvre par le minist re des 34 G n ration Kurt Salmon 21 Affaires trang res via des projets ou les agences des Nations unies et une partie 48 M par l AFD S agissant des tablis sements publics des collectivit s locales et du secteur priv la situation budg taire et financi re de la contrepartie ainsi que la soutenabilit de la dette sont aussi pris en consid ration Il n existe pas de financements r currents Les concours de AFD sont instruits projet par projet la demande des ma trises d ouvrage et en fonction des cadres d intervention strat giques de l AFD Comment se positionne l AFD vis vis des Etats et des acteurs locaux LAFD se positionne tr s clairement en tant que financeur des politiques et des projets des ma trises d ouvrage qu elles soient nationales issues des collectivit s locales ou de structures publiques ou pri v es Ce faisant elle peut demander au cours de l instruction d un financement que les projets soient pr cis s clair s ou confor
84. n cours notamment avec le projet Citizy en France IL faut dire que selon les zones g ogra phiques les conditions de succ s et les attentes des utilisateurs diff rent Dans des pays o le taux de p n tration du mobile d passe 80 o le taux de bancarisa tion est inf rieur 30 et o le nombre d agences bancaires pour 1 000 habitants est inf rieur 5 la possibilit de r aliser des transferts d argent par mobile devient salutaire A l inverse dans les pays occi dentaux o l usage de la carte bancaire est largement r pandu et o les moyens de paiement se multiplient le mobile paiement est per u comme un service de plus qui doit r ussir s duire les uti lisateurs pour d coller Afin d attirer l ensemble des utilisateurs le m paiement couvre donc de multiples services Dans les pays d velopp s le tic keting le paiement de parking la location de v lo ou l achat de contenus num riques seront privil gi s Dans les pays en voie de d veloppement en revanche le m paie ment repr sente une premi re exp rience formelle de bancarisation et les services les plus r pandus couvrent les paiements person to person les paiements des fac tures administratives l achat chez des commer ants les paiements des salaires et les transferts internationaux Toutefois quelle que soit la zone g ogra phique le d veloppewment de ce nou veau moyen de transaction n cessite la mise en relation d a
85. n d veloppement ou travers l investissement dans des infras tructures strat giques Quels sont les innovations et les projets en terme d infrastructure A titre d exemple nous venons de mettre en service une extension de capacit d un de nos terminaux d importation Mohammedia C est une infrastructure que nous d tenons avec certains de nos concurrents et qui est maintenant un point d entr e important pour le pays car il vient aussi d tre reli au port par un pipeline Pour parler de choses plus visibles nous venons d ouvrir de tr s belles stations d autoroute Pour exemple la nouvelle 40 G n ration Kurt Salmon 21 autoroute Marrakech Agadir a vu l ou verture de deux stations service et nous en construisons actuellement une nou velle sur le futur tron on d autoroute F s Oujda A Tanger en sortant du ferry la premi re station service en sortant du nouveau port de Tanger Med est une sta tion service Total Enfin il faut dire que Nous op rons dans de nombreux sites industriels et en particulier dans une usine de fabrication de lubrifiants deux d p ts et deux centres emplisseurs Au global cette activit de distribution de carburants p se environ 1 million de tonnes de produits p troliers commercia lis s Tout compris Total Maroc emploie 700 personnes au Maroc tes vous pr sents dans d autres acti vit s que les carburants Au del de la distribution de carburants Total es
86. na tre une volution positive notamment gr ce au plan Rawaj voir ci apr s qui impose la prise en compte de zones commerciales dans les sch mas directeurs d urbanisa tion des villes et qui instaure un cadre juridique permettant de freiner la sp cu lation gr ce au droit de pr emption pour les collectivit s locales L autre palliatif au probl me du foncier est l mergence de centres commerciaux Ces nombreux malls d j existants le Mega Mall Rabat ou Al Mazar Marrakech ou en construction Morocco Mall Anfa Place et Casablanca Marina Casablanca Borj Fez ou Socco Alto Tanger viennent structurer l offre en immobilier commercial et proposer des lieux de vie adapt s aussi bien d un point de vue commercial qu organisationnel En savoir plus Badr Babioui badr baboui kurtsalmon com L adoption des normes B le Il au Maroc r pond la volont du pays de restructurer et moderniser son syst me bancaire Alors que la Tunisie et l Alg rie sont encore au stade de la r flexion ou de la premi re application le royaume ch rifien a d j parcouru de bonnes tapes L application de la nouvelle r glementa tion de B le II devient une n cessit pour les pays mergents souhaitant refl ter le dynamisme de leurs secteurs financiers et rejoindre la course internationale de la mondialisation Au del de l aspect quantitatif qui vise respecter un ratio de solvabilit entre fonds propres et actifs
87. nt t observ dans les transitions d mo cratiques ce que l on appelle une courbe en J une perte de croissance avant un rebond L aide internationale permettra nous l esp rons d viter la phase de d croissance initiale car notre conomie et notre soci t ne peuvent se l offrir C est pour cette raison que nous devons faire preuve d esprit de responsabilit et de so lidarit tout comme nos martyrs ont fait preuve de courage de d termination et du sens le plus lev du sacrifice Un plan d action r gional c est des r gions que notre r volution est partie et l on se doit d tre l coute de ce que les r gions ont dire Elles ont t trop sou vent exclues des fruits de la croissance Le gouvernement devra mettre en uvre G n ration Kurt Salmon 21 13 lt lt Le gouvernement travaille sans rel che ainsi qu un grand nombre d acteurs ses c t s Point de m rite tous travaillent pour que les sacrifices et surtout les sacrifices humains soient respect s et qu ils n aient pas t faits en pure perte Nous devons tous un effort de solidarit pour tre la hauteur de ces sacrifices un vrai plan de d veloppement r gional au niveau conomique mais galement reconna tre les r gions dans leur identit dans leur culture et dans leur histoire Le plan d action conomique devra avoir pour objectif premier le d veloppement r gional et notam
88. nt dans le domaine des investissements que dans le retail banking La France souhaite favoriser le d velop pement de la finance islamique et deve nir comme d autres places financi res en Europe un point d accueil privil gi des capitaux d origine islamique en Europe et dans la zone euro en particulier Christine Lagarde 25 mars 2010 En France comme sur l ensemble des grandes places financi res mondiales la finance islamique est devenue un enjeu majeur tant dans le domaine des investis sements que dans le retail banking La finance islamique a connu un fort d ve loppement depuis sa cr ation en 1970 Caract ris e par un mod le conomique conforme la loi coranique la charia bas sur la non perception d int r t et sur des avoirs r els et tangibles la finance islamique a trouv une audience plus large que celle des particuliers musulmans pratiquants De tels principes ont trouv effectivement trouv un cho notable aupr s des investisseurs suite la crise financi re aux Etats Unis et dans les autres pays impact s par la crise Evalu e plus de 1 TRN selon la banque Negara de Malaysie fin 2010 elle est aujourd hui tr s d velopp e dans les pays du Moyen Orient en Malaisie et en plein essor dans les pays occidentaux et notam ment en Grande Bretagne en France et en Allemagne On recense aujourd hui plus de 300 tablissements financiers r partis dans 75 pays tabliss
89. nt de la population va peser de plus en plus sur les syst mes de sant Les services publics de sant restent tr s orient s vers une prise en charge curative et hospita li re La pr vention et la promotion de la sant sont quasiment inexistantes Les changements de profils pid miologiques influent de mani re significative sur la lt lt Les projets soutenus par AFD am liorent les conditions de vie des populations soutiennent la croissance conomique et prot gent la plan te demande en soins de sant toujours plus complexes et co teux ce qui entra ne une explosion des d penses de sant en moyenne 5 du PIB jusqu 11 5 Comment se situe l action de l AFD dans les projets qu elle soutient LAFD n assure pas le pilotage ni la r a lisation des projets qu elle finance Ces missions reviennent la ma trise d ou vrage et des ma trises d uvre qu elle s lectionne sur appels d offres L AFD appuie les ma trises d ouvrage sur le plan technique et financier Parall lement au dialogue qu elle m ne avec ses contre parties elle est en mesure de financer des appuis visant d finir et pr ciser les politiques ou am liorer la faisabilit d un projet Elle peut en outre s engager financi rement dans la mise en uvre d un projet par une subvention un pr t concessionnel ou un pr t conditions de march L AFD a un r le de financeur du projet de la ma trise d ouvrage cette der ni re p
90. o fessionnalisation En plus de l institution d un cadre favorable la moder nisation du commerce de proximit le plan Rawaj a pour mission de promouvoir et soutenir les grands cham pions ces franchises 100 marocaines aux ambitions internationales Citons pour exemple l enseigne Marwa premi re franchise marocaine avoir b n fici du fonds de soutien Rawaj Cette marque de pr t porter f minin a obtenu une subvention de 4 millions de dirhams afin de financer son recours plusieurs expertises m tiers le port de Tanger Med les autoroutes avec la connexion des principales villes du royaume les efforts entrepris par l ONCF pour le d veloppement du fret mais aussi et surtout les 70 zones logistiques tra vers tout le pays qui viendront pallier les d ficiences un niveau local Le d fi B le I au Maroc Par Salwa Fariji consultante banque Le foncier Le talon d Achille Les emplacements commerciaux ont long temps t r gis par l anarchie Le manque de zones commerciales clairement d fi nies dans les plans d urbanisation la sp culation vouant tout business model la perte cause de loyers exorbitants notamment Casablanca et Marrakech sont autant d l ments qui ont frein le d veloppement de la distribution au Maroc Toute la difficult est donc de trou ver le bon emplacement pour son concept sans plomber sa tr sorerie Cette probl matique r currente commence con
91. oche qualit dans tous les tablis sements de sant priv s d autre part am liorer la rapidit de la prise en charge de la population locale en mettant des outils d valuation de suivi et d am lioration du syst me d information t l m decine entre autres entre les diff rentes struc tures dispensaires de premi re ligne h pitaux r gionaux et tablissements hospitalo universitaires Ce programme devrait tre accompa gn par une volont politique travers la cr ation d une haute autorit de sant tunisienne et par la mise en place d une agence nationale de promotion des inves tissements dans le secteur de la sant priv Quels sont les disciplines porteuses de forte croissance l exportation dans les ann es venir L orthop die traumatologie l ophtalmolo gie cataracte la canc rologie la radio th rapie et la chirurgie carcinologique la chirurgie cardiaque les soins de suite en g riatrie Les pays cibl s sont essentiel lement la Libye la Mauritanie l Afrique subsaharienne Mali Tchad Niger Quelles conditions la Tunisie doit elle mettre en uvre pour p renniser son offre de soins pour patients trangers Une tarification comp titive par rapport l offre des pays du Nord europ ens des facilit s d obtention de visa d entr e et des simplifications des formalit s de s jour une fiscalit avantageuse pour les structures de soins TVA charges sala riales et im
92. oit par exemple pr voir un largissement des pr rogatives des ins tances de r gulation lo cales par le biais de l adop tion d un certain nombre de lois de modernisation bancaire e Adapter les normes b loises au con texte la diversit de l activit financi re pr sente au sein du pays et le niveau de d tail et de sophistication de l in formation disponible sont des facteurs importants Constituer un cadre de supervision performant il r pondra aux vingt cinq principes fondamentaux dict s par le comit B le Coordonner l examen des syst mes de notation interne il faut pr voir des missions d inspection de la commission bancaire des tablissements finan ciers du pays Ce processus est suivi de l identification de mesures correctrices notamment sur les classes de risques d finies principes de gouvernance appliqu s l estimation de certains para m tres PD probability of default LGD loss given default La mise en uvre de B le Il est galement une occasion pour les tablissements ban caires de proc der une r novation de certaines fonctions notamment concer nant la gestion actif passif et les pratiques d octroi de cr dit Des familles de m tiers seront donc direc tement touch es par l application des normes de B le II e Le contr le interne et la conformit mise en place imp rative de plusieurs niveaux de contr le principe des quatre yeux afin de r duire les
93. onstitu un l ment diff ren ciant de l offre Kurt Salmon Pour les consultants Kurt Salmon cette tude aura t passionnante pour la qua lit des changes avec le client et l chelle de r flexion in gal e jusqu alors 2003 2004 2005 2006 2007 Total des E Grand investissements Casablanca D Tanger T touan En savoir plus Yann Milton Source donn es direction des tudes et de la planification x yann milton kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 29 66 RENCONTRE Lamia Fourati CEO de One Tech Business Solutions lt lt l quipe a apport une m thodologie rigoureuse une bonne connaissance de notre domaine d activit un benchmark avec les concurrents et un retour d exp rience permettant ainsi d arriver des solutions partag es et valid es dans les d lais impartis par l ensemble des quipes Pourriez vous nous d crire en quelques mots le groupe One Tech et sa filiale One Tech Business Solutions Le premi re structure du groupe a t cr e en 1978 sous le nom de Tunisie C bles Depuis le groupe a diversifi ses activit s dans plusieurs industries et en 2005 il change de nom pour devenir One Tech Group One Tech Group pr sent en Tunisie en Alg rie en Libye en France et en Allemagne couvre trois p les d activit s le c ble l lectronique les technologies de l information IT Aujourd hui le groupe emploie p
94. ope en termes d offre de distribution et de communication A vos agendas En savoir plus Alexis Beau alexis beau kurtsalmon com Elise Billard elise billard kurtsalmon com 22 G n ration Kurt Salmon 21 66 RENCONTRE Moncef Belkhayat ministre de la Jeunesse et des Sports du Maroc Quelles sont les priorit s actuelles en termes de politique publique sportive au Maroc La premi re des priorit s pour le sport au Maroc est tr s claire la structuration et la qualification de l cosyst me sportif maro cain dans son ensemble travers la mise en place de bases solides permettant de cr er une v ritable conomie du sport Dans ce sens suite ma nomination en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports par Sa Majest le roi Mohammed VI que Dieu l assiste en juillet 2009 une nou velle strat gie pour le d veloppement du sport marocain a t con ue lt lt En terme de financement les CSPI sont donc l illustration parfaite d un partenariat public public v ritablement win win permettant au minist re de r pondre son objectif d largissement de la base des pratiquants r guliers de sport L id e centrale de notre plan 2020 est d largir la base de pratiquants tra vers notamment la multiplication des infrastructures de proximit et la cr a tion de la F d ration royale marocaine du sport pour tous Ensuite nous avons voulu structurer la pratique sportive tr
95. ouvant avoir recours des ma tres d uvre bureaux d tudes op rateurs pour le Liban dont pr s de la moiti la charge directe des m nages On note une croissance importante et non r gul e du secteur priv lucratif Des d s quilibres s installent au niveau de l acc s aux soins dans les pays au d triment des r gions et des populations les plus pauvres notam ment en milieu rural Comment l AFD s inscrit elle dans ces enjeux A la diff rence de l Afrique subsaharienne l acc s aux soins de sant primaires pour tous n est probablement plus le premier enjeu dans la r gion Il reste n anmoins conforter la surveillance pid miologique et s assurer du contr le des maladies transmissibles pr ter une attention par ticuli re la sant urbaine renforcer la mise en uvre des syst mes de couver ture du risque maladie accompagner les processus de vieillissement et la prise en charge des maladies chroniques qui G n ration Kurt Salmon 21 35 l accompagnent et assurer un meilleur quilibre entre les secteurs public et priv Quels sont vos projets en cours au Maghreb Au cours de la p riode 2007 2009 les actions appuy es par l AFD dans le sec teur de la sant au Maghreb ont essen tiellement concern le Maroc avec l oc troi de deux pr ts souverains l un de 25 M en vue d accompagner le pays dans son effort de d centralisation dans le domaine de la sant et
96. p ts des modalit s de mise en place de structures d accueil et d ac compagnement des patients en tenant compte de leurs cultures traditions et exi gences Les structures d accueil devraient tre organis es en collaboration avec les agences de voyages les managers de structures hospitali res et les interve nants dans la logistique depuis l arriv e jusqu au d part de ces patients trangers afin d offrir un service tout compris En savoir plus Khaled Hajjam khaled hajjam kurtsalmon com Christophe Falatin christophe falatin kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 RETOUR D EXPERIENCE lt Par Zeineb Chaabane senior consultante sant et Christophe Falatin manager sant 1 Soins r galiens soins apport s l ensemble de la population en vue d am liorer l tat global de sant tout en garantissant l accessibilit Les soins r galiens ne comprennent pas les soins de confort 2 Chiffres du minist re de la Sant publique de Tunisie 3 Source tude du secteur de la sant publi e par l OMS en mai 2006 Evolution et perspectives du syst me de sant en Tunisie Quels leviers pour le syst me de sant r galien pour allier qualit de service et efficience Quel quilibre entre offre de soins r galienne et offre de soins d di e l exportation Quelles opportunit s de d veloppement pour Le tourisme m dical Un peu d histoire D s l ind pendance la Tunisie
97. par les banques une institution ENDA qui fait de la microfinance selon les pratiques internationales plusieurs associations 288 actuelle ment qui avec la lib ralisation des taux d int r t pourront offrir des pro duits de meilleure qualit la Banque tunisienne de solidarit qui joue le r le d outil de refinancement des associations de microfinance Pour les d fis je dirai qu aujourd hui il manque une centrale de risques ou des cr dit bureaux pour viter le risque de suren dettement des clients un cadre de supervision du secteur pour viter tout abus et tout risque de d rive des politiques de cr dit un cadre r glementaire permettant le d veloppement du secteur et une stra t gie en microfinance claire pour la Tunisie Je suis tr s optimiste car le gouverne ment actuel est conscient de ces pro bl matiques et du r le que peut jouer la microfinance dans le d veloppement conomique et social de la Tunisie et nous travaillons aujourd hui d arrache pied pour d ployer ces leviers de r ussite sur le court terme et le moyen terme En savoir plus Khaled Hajjam khaled hajjam kurtsalmon com 18 G n ration Kurt Salmon 21 lt POINTDE vuz Lessor de la finance islamique Par Jocelyne Amegan senior consultante Banque lt lt En France comme sur ensemble des grandes places financi res mondiales la finance islamique est devenue un enjeu majeur ta
98. pond r s par leur niveau de risque B le II a pour objectif d instaurer un processus d valuation et une culture de gestion de risque dans une perspective de qualit Ce dispositif participerait ainsi la mise niveau du syst me financier du pays et devient un catalyseur de son d veloppement co 8 G n ration Kurt Salmon 21 lt lt Les banques marocaines vont avoir g rer multiples chantiers de r novation dont l adoption des r formes B le n est nomique En revanche ce processus doit s accompagner d une volont de d senga gement de l Etat des tablissements ban caires pour permettre plus de contr le et de surveillance La mise en place de B le II est galement une exigence pour les tablissements finan ciers qui font partie d un groupe tranger d j soumis cette r glementation afin d avoir une vision de qu un des aspects homog ne des risques C est le cas de plus de deux tiers des groupes financiers marocains qui peuvent galement b n ficier des retours d exp rience des banques euro p ennes en termes d expertises humaines et d outils informatiques Outre le caract re obligatoire l applica tion de cette r glementation permet ces tablissements d am liorer leur politique d octroi de cr dit et d accro tre leur com Maghreb un tat d avancement contrast Si l adoption de la r forme B le II devient une tendance au Maghreb le ryth
99. potentiel de d veloppement important pour des zones haut niveau de prestation galement impuls par la bonne dynamique conomique marocaine e Un volet analyse de la demande Nous avons galement cherch mesu rer le niveau potentiel de la demande par fili re avec une r flexion sp cifique pour les fili res dites fort potentiel c est dire d j implant es ou dans le sillage d activit s en cours d implantation C est ainsi que nous avons notamment valu le potentiel de d veloppement pour les fili res suivantes l automobile Renault s installant en 2012 sur un site de 300 ha la logistique notamment li e l activit portuaire l offshoring le BTP l a ronau tique le commerce Pour l ensemble des fili res plus d une dizaine nous avons identifi Les exigences g ographiques accessibilit dessertes etc et de prestations qualification du personnel etc traduit les perspectives de d veloppement en besoins fonciers sur la base de mod les et avons ainsi calibr le besoin long terme de foncier proposer sur la zone de la GPI 28 G n ration Kurt Salmon 21 Millions de dirham 20 000 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 e Un volet analyse des sites pressentis En compl ment nous avons travaill en lien avec les urbanistes mobilis s par TMSA pour identifier les contraintes et potentiels des sites pr identifi s pour h berger la GPI plus d une dizaine
100. pour r clamer l tablissement de la d mocratie dans les entreprises et les institutions publiques ou priv es Soit Mais tout comme pour la d mocratie au niveau d un pays celle au niveau des entreprises doit se faire dans le respect des r gles du dialogue social qui n cessitent des repr sentants l gi times et reconnus en tant que tels par les salari s qu ils repr sentent et des proc dures organis es n gociation sociale pr avis de gr ve etc Cela demande aussi du temps et de la m thode Dans le domaine conomique aussi le vide est le pire danger pour la r volution elle m me L entrave anarchique au fonctionnement conomique peut avoir le m me impact que l entrave anarchique la s curit que nous avons pu conna tre juste apr s le 14 janvier L anarchie tait alors savam ment orchestr e et ce n tait ni au b n fice du peuple ni au b n fice de la r vo lution La violence chaque fois qu elle r appara t est une menace pour la r vo lution est une menace pour nos valeurs est une menace pour la d mocratie C est pourquoi il faut la condamner sans r serve et avec la plus grande fermet La mission de ce gouvernement n est pas de traiter tous les probl mes ni de r pondre toutes les attentes m me si elles sont souvent l gitimes Sa mission est d or ganiser la transition vers un r gime d mocratique de prendre des actions pour les situations d urgence et les r gions tr s
101. qu outil d in clusion financi re La grande majorit des pays africains ont des taux de p n tration bancaire de l ordre de 10 ce qui indique qu une grande partie de la population n a pas acc s aux services financiers classiques Cela ne signifie pas qu ils n ont pas de besoins en produits financiers mais plut t qu il n existe pas d offre financi re adapt e leur besoins en termes de proximit g ographique de format ou de contenu A titre d exemple la microfinance infor melle a toujours exist Par exemple en Afrique de l Ouest il existe depuis long temps un syst me nomm tontine o les participants s engagent verser une somme pr d termin e une fr quence donn e Pour chaque tour de versement un des participants est d sign pour tre le b n ficiaire des fonds des autres par ticipants La vraie probl matique de la microfinance est donc de construire une offre r pondant aux besoins d une popu lation non bancaris e et donc exclue du syst me financier classique Cela est maintenant rendu possible via l institu tionnalisation de la microfinance qui s est op r e r cemment Les premiers mod les institutionnels ont vu le jour au d but des ann es 80 et notamment gr ce aux tra vaux de Muhammad Yunus et la Grameen Bank au Bangladesh Au del du microcr dit quelle est la gamme de produits qu offre la micro finance G n ration Kurt Salmon 21 17 Le microcr d
102. r le d veloppement conomique dans les pays du Sud et l outre mer Elle met en uvre la politique de d veloppement d finie par le gouvernement fran ais Pr sente dans plus de 50 pays l AFD finance des actions de d veloppement port es sur le terrain par des Etats des collectivit s locales des entreprises publiques ou priv es et des organisa tions non gouvernementales Les pro jets soutenus par l AFD am liorent les conditions de vie des populations sou tiennent la croissance conomique et prot gent la plan te scolarisation des enfants appui aux agriculteurs et aux petites entreprises protection de la sant maternelle et infantile adduction d eau lutte contre le r chauffement climatique Les financements accord s sont de deux formes les dons destin s en particulier aux secteurs sociaux et majoritairement cibl s vers l Afrique et les pr ts taux pr f rentiels variant selon les pays et les secteurs Pour ce faire l Agence re oit des subventions de l Etat et emprunte sur les march s financiers En 2010 l Agence a consacr plus de 6 8 milliards d euros au financement d actions dans les pays du Sud et l outre mer Quelle est l action de l AFD dans le champ de la sant La sant s int gre dans les objectifs glo baux de l Agence appui la croissance promotion du secteur priv et lutte contre le changement climatique Notre priorit est d accompagner la transition d mogra phique en
103. r s de 2 500 personnes dans le monde et r alise un chiffre d affaires de 250 milliards d euros dont 80 l international La filiale sur laquelle a port la mission de Kurt Salmon est One Tech Business Solutions qui est la fusion de trois entit s TTE et One Tech D veloppement appar tenant au groupe One Tech et une nou velle soci t Intelcom One Tech Business Solutions est un int grateur de syst mes dans le domaine de l IT r seaux s cu rit t l phonie Cette filiale pr sente en Tunisie en Alg rie et en Libye emploie 120 personnes et r alise un CA de pr s de 13 millions d euros Quels taient Les enjeux de la fusion de ces entit s pour cr er la nouvelle struc ture One Tech Business Solutions La nouvelle structure nous permet d avoir une taille critique en termes d quipe et de capacit s financi res pour nous d ve lopper l international et notamment en Afrique sur notre activit d int gration et en Europe sur l activit outsourcing Quels taient les objectifs de la mission men e par Kurt Salmon La mission de Kurt Salmon consistait d finir l organisation cible Le d fi tait de d finir une nouvelle organisation coh rente partir de trois soci t s distinctes qui permette d atteindre nos objectifs de croissance Kurt Salmon nous a accom pagn s notamment dans la d finition des processus cl s d un organigramme cible et dans l identification des grand
104. ran aise dans son ensemble Montant des transferts en 2008 sur les couloirs France Maghreb en M 1000 Source Banque africaine de d veloppement En outre l image des autres populations de migrants du monde les Maghr bins de France envoient r guli rement de l argent dans leur pays d origine au titre du sou tien familial ou de projets personnels Une tude men e par Kurt Salmon d but 2011 montrait notamment que plus de 90 des Marocains r sidant en France premi re et deuxi me g n rations d tenaient un bien immobilier au Maroc au moment de la retraite Les transferts qui transitent chaque ann e sur les couloirs France Maghreb sont ainsi estim s 7 milliards d euros ce chiffre est d autant plus attrac tif pour les banques que les transferts informels repr senteraient encore pr s de 30 d entre eux source Banque africaine de d veloppement 2008 qu il est difficile d adresser dans sa globalit La conqu te du march du transfert se r v le difficile pour les banques car le virement international aussi comp titif soit il requiert un compte bancaire desti nataire Or les b n ficiaires les migrants 1 200 000 600 000 eux m mes ou leurs familles sont encore peu bancaris s dans les pays d origine Face cette probl matique les banques proposent donc leurs clients d ouvrir des comptes depuis la France comme le pro pose la Soci t g n rale ou de recour
105. ran en Source Medelec Le comit m diterran en de l lectricit Medelec est charg de pr ciser l op rationnalit du syst me c est dire les conditions d un fonctionnement coordonn des syst mes lectriques nationaux Il s agit de l un des sept projets financ s par le pro gramme Meda dans le secteur nerg tique dans le cadre du processus de Barcelone et probablement celui dont la port e est le plus symbolique Celui ci conna t depuis peu un vif regain d int r t en raison de la place donn e aux nergies renouvelables travers le Plan solaire m diterran en et l initiative Desertec Il s agit de promouvoir l exploitation du potentiel d nergie solaire et olienne existant en Afrique du Nord voire en Afrique et de pr voir l exportation vers l Europe d une partie de l lectricit produite confortant ainsi l int r t de la boucle m diterran enne Dans le m me temps l apprentissage des m canismes de lib ralisation et d int gra tion des march s nerg tiques concurren tiels se poursuit A l issue d une premi re phase d ouverture de la production et de l exploration initi e dans les ann es 90 partir de la loi sur les hydrocarbures de d cembre 1991 en Alg rie suivie de l adoption de la production concession nelle en 1994 par le Maroc les ann es 2000 ont t l occasion de m rir davantage les cadres r glementaires A cet gard l Alg rie s est t t positionn e en pr
106. ratios de solvabilit de B le Il et am liorer de fa on plus globale le dispositif de supervi sion du syst me financier l chelle inter nationale afin de se pr munir contre de nouvelles crises syst miques Le cadre des nouvelles mesures r glementaires B le III L orientation des nouvelles mesures r gle mentaires B le Ill s articule autour de deux approches une approche micro prudentielle pour am liorer au niveau de chaque tablissement financier la capacit r sister en p riode de stress travers le renforcement des normes d exigence de fonds propres de liquidit et de stan dard de gestion des risques une approche macro prudentielle pour limiter la procyclicit et renforcer la surveillance du risque syst mique Sur le plan micro prudentiel parmi les mesures cl s propos es on peut citer le renforcement de la qualit et de la quantit des fonds propres par tie num rateur du ratio de solvabilit rehaussement du ratio Core Tier 1 de 2 4 5 avec un matelas de s cu rit de 2 5 Autrement dit les fonds propres durs compos s d actions et de b n fices mis en r serve devront pr senter 7 des activit s de march ou de cr dit des banques contribuant ainsi limiter l incitation la prise de risque En outre la d finition par cat gorie des fonds propres Tier 1 Tier 2 est harmonis e l am lioration de la couverture des ri
107. re du Commerce de l Industrie et des Nouvelles Technologies profils existant sont pour la quasi totalit uniquement francophones La faible ma trise de l anglais par exemple est un frein au d veloppement du secteur qui voit une part cons quente du march mondial lui chapper au profit de pays tels que la Roumanie ou l Inde pour ne citer qu eux Cela d autant que les entreprises fran aises contrairement leurs homologues trang res restent encore frileuses pour l offshoring de leurs back offices Par ailleurs les salari s offshore sont encore trop souvent confront s aux r a lit s de leur nouveau m tier de mani re brutale Parmi les acteurs de l offshore ren contr s au Maroc plusieurs citent comme principaux probl mes rencontr s lors de la d localisation de leurs activit s la mauvaise pr paration des op rateurs leur contexte de travail surtout pour les activit s r gle ment es comme les services financiers ou encore une d finition trop floue de leur r le au sein de la cha ne de valeur De plus le manque de profils form s tend tirer les salaires vers le haut et donc freiner la comp titivit du pays Les auto rit s ont saisi l ampleur du probl me et affichent un objectif de 10 000 ing nieurs form s par an et 15 000 l horizon 2015 ou encore 75 000 charg s de client le Dans cette logique le cabinet Kurt Salmon accompagne l OFPPT Office de la forma tion professionnel
108. res souhaits ce qui g n re un niveau d achat et d exigence sans pr c dent L impact de ces change ments est si profond que tous les facteurs strat giques de r us site traditionnels ainsi que les business models corr l s vont devenir caducs Dart et Lewis en tra ant le portrait de g ants du secteur nous montrent comment certaines entreprises de la grande distribution r ussissent parfaitement bien toucher une client le de plus en plus insaisissable et exigeante l o d autres manquent compl tement leur cible Ilen ressort trois facteurs strat giques qui sont d terminants dans la r ussite ou l chec de l entreprise la connectivit neurologique Cr er un comportement global et addictif depuis la phase d anticipation jusqu la phase de shopping d achat et enfin de consommation la distribution pr emptive Utiliser toute plate forme de distribu tion possible pour atteindre le consommateur avant la concur rence le contr le de la cha ne de valeur Int grer le contr le global de la cha ne de valeur de l entreprise depuis la cr ation en passant par le point de vente pour maximiser la promesse de marque brand promise Etude Le Social CRM enjeux Kurt Salmon et perspectives de la relation i client 2 0 Avec ses 600 millions de membres sa nouvelle killer app de g omarketing Deals la cons cration du film The Social Network ou encore la rumeur d une procha
109. s chantiers de transformation uniformisa tion des offres uniformisation des repor tings Kurt Salmon avait aussi un r le de coach et d animateur du projet pour nous aider r ussir ce projet de transforma tion tout en assurant en parall le et au quotidien nos t ches et responsabilit s fonctionnelles Quels taient les points d attention ou les points de risque sur ce projet Du fait de la nature du projet fusion de trois entit s de background et de culture diff rentes le principal challenge tait de r ussir f d rer et faire travailler les quipes ensemble Le deuxi me challenge tait la gestion des susceptibilit s Nous nous sommes retrouv s avec trois DAF trois directeurs commerciaux etc Nous voulions avoir une valuation objective des collaborateurs et ind pendamment du relationnel avec les dirigeants pour que chacun obtienne le poste qu il m rite dans la nouvelle structure Quels l ments mis en avant par Kurt Salmon vous ont convaincus de faire appel eux L offre d accompagnement de Kurt Salmon a t s lectionn e parmi cinq ou six offres de cabinets concurrents m me si cette derni re tait financi rement parmi les plus lev es L quipe Kurt Salmon a tr s bien cern notre probl matique et a propos une d marche et une approche 30 G n ration Kurt Salmon 21 qui correspondaient parfaitement nos attentes Kurt Salmon a su mobiliser les experts qu il faut
110. s agences de notation locales qui permettent de noter essentiellement des PME et PMI pour viter le risque de d tenir des cr ances non cot es pond r es 100 et qui seraient donc assez co teuses en fonds propres Autre cons quence l impact n gatif de la notation risque pays sur les notations des entreprises qui ne peuvent recevoir une pond ration plus favorable Par ailleurs l application de l approche standard dans les banques marocaines se heurte plusieurs difficult s l application des r gles B le II n cessite un volume important d historique de donn es clients Or les syst mes utilis s actuellement ne permettent pas de garder l historique des donn es et ne renseignent pas certains champs importants tels que l ge des clients et leurs cat gories socioprofes sionnelles Des investissements importants Ces l ments justifient pour l application des r formes B le Il la mise en place de pr requis et d investissements pour pr parer le terrain e Moderniser les technologies de l in formation le syst me d information doit tre r nov pour am liorer la qua lit des donn es int grer les m thodes de calcul des risques de cr dit de mar ch et op rationnel et permettre l auto matisation de la collecte du traitement et de la publication de l information comptable et financi re Revoir l organisation interne la ges tion des risques sera optimis e notam ment tr
111. s points d quipe r guliers et un tableau de suivi des actions vont favoriser une d marche d am lioration G n ration Kurt Salmon 21 lt lt Cette croissance n cessite de revoir les processus afin de les adapter et de veiller am liorer leur performance en vue d apporter toujours plus de valeur ajout e aux clients continue Chaque collaborateur va donc chercher le moyen d am liorer la mani re de r aliser son travail En se pr occupant des attentes des clients et en renfor ant la motivation des colla borateurs la banque r colte le fruit de son investissement en r duisant de mani re drastique les gaspillages ce sont toutes les actions qui n ont aucune valeur ajout e aux yeux du client mais qui sont l ori gine de d lais de r ponse trop longs et de co ts inutiles Pour appr cier l importance de ces gaspil lages au sein d un processus un simple calcul de productivit suffit faites le ratio du nombre de dossiers trait s par jour et par collaborateur Le traitement de ces gaspillages n est pas destin r duire les effectifs mais mieux r allouer le temps sur des t ches valeur ajout e que recherchent les clients C est l le troisi me enseignement de la m thode disposer d une organisation efficiente En effet la concurrence impose d innover en permanence Il convient d offrir de nou veaux produits et services des clients toujours plus exigeants Imaginez la forc
112. saisir toutes les opportunit s qui vont se pr senter nous En savoir plus Vincent Chaudel vincent chaudel kurtsalmon com 24 G n ration Kurt Salmon 21 lt POINTDEvuE L nergie au c ur d un partenariat renouvel entre les deux rives de la M diterran e Par C line All aume senior manager en charge du programme Excellence Gas amp Power au sein de la practice utilities amp industry C line All aume est sp cialiste du march unique de l nergie en Europe elle a eu l occasion de travailler en Alg rie sur les conditions de l ouverture des march s de gros du gaz et de l lectricit et au Maroc sur la politique d approvisionnement nerg tique du principal industriel du pays Alors qu une nouvelle page de l histoire de la rive sud m diterran enne est en train de s crire l Union europ enne vient de pr senter par les voix de Catherine Ashton haut repr sentant de l Union pour les affaires trang res et la politique de s curit et de la Commission un nouveau partenariat pour la d mocratie et la prosp rit partag e au sud de la M diterran e Dans cette perspective Le lancement d un partenariat euro m diterran en en mati re d nergie constituerait une r ponse adapt e aux besoins en nouvelles infrastructures nerg tiques D s Lors que la Politique europ enne de voisinage n a pas d montr son efficacit en la mati re et que l Union pour la M diterran e a ab
113. sans v ritables projets Les banques ont d j lanc desinitiatives en faveur du microcr dit et du financement des PME C est un d but encourageant Il convient d sormais qu elles apprennent travailler ensemble pour unir leur force afin d amplifier leurs actions Alors qu hier il tait impensable de pouvoir collaborer on voit appara tre des premi res initiatives qui invitent une r flexion commune Esp rons que de ces r flexions naissent des projets communs qui permettent aux banques d unir leurs forces pour se doter de moyens performants La modernisation des banques n cessite des investissements toujours plus co teux dans des syst mes d information ou lors de la mise en place d infrastructures Il appara t alors judicieux d imaginer des projets permettant de mutualiser tout ou partie de ces investissements La moder nisation des syst mes d information des trois banques publiques en est un parfait exemple En effet chacune doit mettre en place un nouveau noyau bancaire et moderniser tout ou partie de ses applica tions m tier La cr ation de back offices centralis s est un autre exemple L enjeu d un tel projet pourrait tre de partager le co t des infrastructures traitant les op ra tions bancaires entre plusieurs banques Chacune de ces synergies est porteuse de valeur ajout e et pourrait devenir un savoir faire tunisien exportable pro motion d un syst me bancaire pouvant r pondre d autres
114. se lancer et de d velopper sa propre entreprise Cet outil de cr dit permet de financer toute ini tiative qui procure celui qui l entreprend une source de revenus La mise en place d un fonds de garantie va quant elle encourager les banques financer les PME en partageant les risques En facilitant l acc s au cr dit des entre prises les banques vont contribuer au dynamisme conomique du pays source d emplois En r ussissant la cr ation d un v ritable p le financier d di aux entre prises le secteur bancaire va participer l instauration de r gles de gouvernance claires supportant la mise en place d une culture de gestion au sein des entreprises Il convient d inciter les entreprises deve nir rentables et p rennes en distinguant les besoins en fonds propres des besoins de cr dit d exploitation La cr ation de fonds d investissement va faciliter le financement des projets pro metteurs Les jeunes cr ateurs pourront 42 G n ration Kurt Salmon 21 tre ambitieux dans leur projet car des investisseurs viendront les financer aux diff rentes phases de leur d veloppe ment Ce financement de start up va stimuler l entreprenariat et aider gale ment d velopper une culture de gestion bas e sur des projets innovants source de valeur Enfin la mise en place de repr senta tions l international va accompagner le rayonnement des entreprises tunisiennes l tranger Ces repr
115. sent se confronter les uns aux autres et puissent tre discut s par l opinion publique Calendrier lectoral modalit s la t che de la commission Ben Achour est de la plus grande importance Elle mobilise et consulte toutes les forces de la nation nous la laissons construire ses propositions en toute ind pendance mais le gouvernement doit tre vigilant en termes de respect du calendrier Ce gou vernement n a pas vocation durer au del de six mois Comment voyez vous les diff rents probl mes auxquels le gouvernement actuel est confront L immigration ill gale le rendez vous important de la finance au G8 Il est naturel que les gouvernements s in qui tent des mouvements migratoires in contr l s Dans la dur e la r ponse n est cependant pas s curitaire C est en renfor ant le partenariat et les changes co nomiques en multipliant les possibilit s de migrations circulaires pour permettre aux jeunes de s journer dans diff rents pays m diterran ens de s y former d y exercer pour un temps et de revenir dans leurs pays respectifs que l on pourra d velopper une zone de prosp rit partag e et de migrations raisonn es L invitation de la Tunisie au prochain sommet du G8 est une chance exceptionnelle pour avoir le soutien et l aide des huit puissances les plus industrialis es dans le monde avec un plan d action convaincant et capable de motiver le G8 agir en sa faveur et lancer un signal
116. soin Il ne s agit pas pour notre pays de perdre une quelconque parcelle de son ind pen dance il s agit bien au contraire d affirmer haut et fort que nous avons d sormais toute notre place dans l conomie mon diale Il s agit de conqu rir des march s et d attirer des investisseurs Il s agit de chan ger d chelle par rapport au pass et de marquer un v ritable coup d acc l rateur dans notre d veloppement afin de rendre notre croissance plus forte plus durable et mieux partag e travers le pays Plusieurs pays sont pr ts nous soutenir dans notre construction mais il faut les rassurer sur le fait que le gouvernement est engag fortement dans la voie de la reconstruction conomique politique et sociale Les hommes ont toujours fait la richesse de notre pays il faut montrer qu ils sont plus que jamais mobilis s C est de cette mani re que nous pourrons atti rer les investissements Notre r volution suscite le soutien la sympathie et le res pect Il faut faire plus cependant pour que le soutien ne soit pas que moral et que nous puissions r ellement entrer dans une nouvelle phase de nos relations co nomiques internationales Le risque est que le reste du monde at tende que le gouvernement ait achev notre transition pour nous aider alors m me que nous avons besoin de cette aide pour r ussir notre transition et pour passer cette tape difficile mais com bien stimulante et historique Il a souve
117. sques de march et de contrepartie partie d nominateur du ratio de sol vabilit durcissement par rapport aux accords B le Il des r gles de calcul des exigences en fonds propres notamment sur les activit s de march s et de la titri sation qui ont t fortement impact es lors de la derni re crise financi re Il est question de mettre en place une s rie de mesures compl mentaires pour mieux appr hender le risque en cas d v ne ment extr me par exemple travers le calcul de VaR avec donn es stress es l encadrement du risque de liquidit Le Comit de B le propose la mise en place de deux ratios de liquidit le liquidity coverage ratio LCR ratio court terme qui exigerait des banques de d tenir un stock d actifs sans risque facilement n gociables afin de r sister pendant trente jours une crise et le net stable funding ratio NSFR ratio long terme qui vise le m me objectif mais sur un an En clair les tablisse ments de cr dit ne pourraient investir dans des actifs long terme qu avec des ressources long terme Idem quant aux actifs court terme l introduction d un ratio de levier il permet d valuer la taille des enga gements des banques par rapport la taille de leur bilan afin d viter un trop fort endettement des banques L ensemble de ces mesures est pr sent dans le tableau de la page suivante Le processus d laboration des r gles B le III a fai
118. t s sur tel ou tel point et il est envisageable qu elle finance ou qu elle cofinance ces appuis en g n ral par le recours des bureaux d tudes contrac tualis s par la ma trise d ouvrage Les projets peuvent ainsi financer le renfor cement des capacit s de la ma trise d ou vrage par le biais d une mise disposi tion d expertises techniques court ou long terme ainsi que d actions de formation etc pour la mise en uvre du projet L action de l AFD dans la phase de mise en uvre des projets passe par la d livrance d avis de non objection sur un certain nombre de d cisions de la ma trise d ou vrage et lors des passations de march s Quels sont les grands enjeux en sant au Maghreb La plupart des pays ont r alis leur tran sition d mographique et les gains d es p rance de vie sont notables plus de dix ans ont t gagn s entre 1980 et 2003 Ces pays atteindront probablement les Objectifs du mill naire pour le d velop pement OMD mais des d fis importants restent relever en termes de sant publique Les maladies transmissibles bien qu en r gression continuent peser tandis que les maladies chroniques ob sit surpoids diab te de type Il hyperten sion art rielle etc sont en progression constante du fait notamment des chan gements de modes de vie L urbanisation importante conjugu e une croissance la population renforce la pression sur l environnement Le vieillisseme
119. t aussi pr sent dans le solaire travers sa filiale Temasol Cette soci t a t un pr curseur en mati re d instal lation de panneaux solaires au Maroc et a r alis l lectrification rurale de 25 000 foyers En 2010 dans le cadre d un march pilote 14 centrales solaires connect es au r seau ont pu tre instal l es Ouarzazate En savoir plus Ludovic Piacka ludovic piacka kurtsalmon com lt POINT DE VUE ES S appuyer sur la m thode Lean Six Sigma pour r ussir la transformation des banques Par Antoine Day associ Face au d fi de la bancarisation les banques ont lanc de vastes plans de d veloppement de leur r seau d agences mobilisant une formidable nergie pour relever des d fis de logistiques et de for mation du personnel Dans ce contexte la motivation du personnel est un facteur cl de succ s car elle va permettre de surmonter les al as des premiers mois de d marrage des nouvelles agences et contribuer de ce fait garantir la satisfac tion des clients Cette croissance n cessite de revoir les processus afin de les adapter et de veiller am liorer leur performance en vue d apporter toujours plus de valeur ajout e aux clients Mais est il r aliste de vouloir simultan ment am liorer la satis faction client renforcer la motivation du personnel et r duire les co ts de traite ment Le d veloppement d une philoso phie Lean Six Sigma para t une r ponse appropri e
120. t l objet d un intense lobbying de la part des banques afin d ajuster les modalit s de mise en uvre Un d lai assez long a t n goci afin de donner le temps aux tablissements bancaires de se conformer aux nouvelles exigences et d adapter ventuellement leurs activit s et leurs business models sans menacer le financement de l conomie dans son ensemble 44 G n ration Kurt Salmon 21 Renforcement du capital Couverture des risques Risque de march Renforcement des exigences titrisation portefeuilles de n gociation Qualit et quantit Risque de contrepartie I I I I i l l Harmonisation des d finitions Exigences compl mentaires et des d ductions L I l I I I I i i 1 I I 1 1 1 i 1 d riv s repo et titrisations l 0 i 1 I i L j Am lioration de la gestion du risque de contrepartie collat ral notations externes Diminution du levier Introduction d un ratio de levier Approche micro prudentielle Standard de surveillance Discipline de march Encadrement de la liquidit L L I 0 I 1 1 l et gestion des risques aS Dispositif harmonis et i a aS Am lioration de la RS i introduction de 2 ratios Am lioration des communication financi re 1 1 dispositifs pilier 2 pilier 3 l pe i H a Ratio t gouvernance titrisation
121. tes et moyennes entreprises prin cipalement des entreprises familiales qui cherchent s institutionnaliser lt lt la microfinance informelle a toujours exist Par exemple en Afrique de l Ouest il existe depuis longtemps un syst me nomm tontine o les participants Sengagent verser une somme pr d termin e une fr quence donn e Quelles sont les activit s de Tuninvest Africinvest autour de la microfinance Depuis quatre ans nous avons mis en uvre une strat gie d accompagnement des petites et moyennes institutions financi res C est dans ce cadre que nous nous sommes naturellement int ress s la microfinance Sur les quatre derni res ann es nous avons r alis un investis sement par ann e en microfinance Les quatre pays o nous avons op r des investissements dans la microfinance sont Madagascar le Kenya la Zambie et la Tanzanie Nous cherchons aujourd hui acc l rer notre d veloppement sur ce secteur qui allie un fort potentiel de d ve loppement et un fort impact social Vous avez particip les 20 et 21 avril dernier une conf rence sur le r le et Le poids de la microfinance dans le d veloppement en Tunisie Pourriez vous nous rappeler ce qu est La micro finance et ce qu est une institution de microfinance La microfinance entre dans un cadre plus large de d veloppement conomique et social Il s agit d un des moyens de lutte contre la pauvret en tant
122. tions labor es partir de l approche EASE L approche a ainsi contribu acc l rer le partage de connaissances entre les DGA et ancrer le prin cipe de la revue annuelle des collaborateurs Pour l quipe RH de Kurt Salmon le sentiment du devoir accompli s est conjugu avec la fiert d avoir contribu l acc l ration du changement au sein d une entreprise issue de trois entit s distinctes Par l apport de solutions simples et innovantes Kurt Salmon a permis ses clients de prendre sereine ment des d cisions avec un fort impact humain et organisationnel dans un d lai tr s court signe d une acc l ration de la comp titivit du management Nicolas Tissier manager RH coach HEC executive coaching certifi TalentQ nicolas tissier kurtsalmon com G n ration Kurt Salmon 21 31 En quoi l approche TalentQ vous a aid s dans la structuration de votre nouvelle ligne de managers Cette approche nous a permis de d finir un organigramme cible tout en vitant les susceptibilit s dans la mesure o nous sommes tous pass s par le m me filtre avec des crit res objectifs et parta g s par tout le monde Cette approche a permis galement nos collaborateurs de mieux se conna tre et leur a donn la possibilit de se projeter dans un plan de carri re Quelles le ons retenez vous de ce projet S il y a une chose que je retiendrai de ce projet c est bien l importance de l impli c
123. tte publication nous pr sente nous et nos quipes de Kurt Salmon comme acteurs au c ur de ce mouvement pour accompagner les transformations des acteurs conomiques Kurt Salmon a vocation aider par ses comp tences vari es mais aussi par sa connaissance du march local et accompagner les entreprises dans leur croissance que ce soit des entreprises internationales qui veulent prendre pied sur le continent africain ou des entreprises locales qui veulent cro tre sur leur march mais aussi au del des fronti res Nos quipes et leurs expertises sont la disposition de nos clients afin que main dans la main le progr s et les r sultats sources de croissance et d emploi fassent vivre et revivre les entreprises gr ce l innovation technologique mais aussi dans le respect des traditions et de la culture Bonne lecture A propos de Kurt Salmon Ineum Consulting et Kurt Salmon Associates se sont unis pour cr er une organisation unique int gr e et globale qui op re sur les 5 conti nents sous une m me marque Kurt Salmon Nos clients b n ficient de la sp cialisation sectorielle et fonctionnelle de nos 1 600 consultants en strat gie organisation et management Dans un environnement de plus en plus complexe nous sommes convaincus que nous ne devons pas nous contenter d tre un cabinet de conseil Nous voyons notre r le comme celui d un partenaire de confiance qui aux c t s de ses clients con oit et met en uvre les
124. uelle demande nationale et internationale adressable quel foncier pour accueillir la GPI quel business plan quel plan de mise en uvre G n ration Kurt Salmon 21 2T Nos travaux Un premier temps de diagnostic de l environnement concurrentiel et de diagnostic des sites e Un volet analyse de l offre L analyse de l offre nationale nous a permis d identifier l intensit de la concurrence et les sp cialisations g ographiques suscep tibles d impacter le rythme de d veloppe Donn es macro conomiques marocaines e PIB 53 7 milliards d euros en 2007 pour 34 9 millions d habitants e 50 sur les services et administration 14 sur le secteur primaire e 24 sur le secteur secondaire dont 14 pour l industrie e Taux de croissance 5 6 en 2008 en moyenne 5 1 sur la p riode 2001 2008 Exportation environ 18 milliards d euros 33 du PIB Importation environ 28 milliards d euros L Europe repr sente 63 des changes commerciaux pr dominance de la France et de l Espagne ment de la GPI alors que l analyse de zones industrielles internationales adoss es un port ou non visait identifier quelques bonnes pratiques et caract ristiques utiles pour le d veloppement Ce travail conduit sur la base d entretiens avec les autori t s marocaines les acteurs conomiques locaux prix propos s niveau de presta tion propos taux de vacance a mis en vidence un
125. uligne Philippe Pestanes associ responsable du p le Times chez Kurt Salmon Le m paiement ne peut s inscrire que dans une dynamique de masse parce qu il ne peut fonctionner sans une taille critique de march Pour ce faire la coordination et la concertation entre les acteurs est un enjeu essentiel notamment l implication des autorit s publiques et de r gulation est en ce sens primordiale en plus de l ef fort marketing des acteurs principaux du march conclut Philippe Breul directeur de PHB Development En savoir plus Philippe Pestanes philippe pestanes kurtsalmon com Philippe Breul pbreul phbdevelopment com 16 G n ration Kurt Salmon 21 66 RENCONTRE Ben Jilani Khaled executive partner secteur financier Tuninvest Africinvest Pourriez vous nous d crire en quelques mots Tuninvest Africinvest Tuninvest Africinvest est sp cialis e en gestion de fonds et en private equity sur le continent africain Cr e en Tunisie en 1994 la soci t g re aujourd hui un portefeuille de 550 millions de dollars a des bureaux dans 6 pays d Afrique Tunis Casablanca Alger Abidjan Lagos Nairobi et compte un effectif de pr s de 50 per sonnes ses activit s couvrent l ensemble des pays africains l exception pour le moment de l Afrique du Sud et de l Egypte Tuninvest Africinvest est un acteur de taille moyenne avec des tickets de l ordre de 3 20 millions d euros et op re toujours sur des peti
126. urance maladie Ce d veloppe ment est fort sur les disciplines de confort non prises en charge par la S curit sociale mais aussi sur des soins r ga liens avec l ouverture au remboursement de certaines pathologies cardiologie canc rologie Le d veloppement du secteur de la sant souffre de disparit s r gionales en d fa veur des r gions ouest et sud du pays A titre d illustration au 30 novembre 2010 le ratio habitants par m decin actif est de 450 pour 1 au Grand Tunis contre 1 634 pour 1 au nord ouest et 1 406 pour 1 au sud ouest Les nouveaux d fis relever Face aux volutions d mographiques pi d miologiques et socio conomiques il est primordial de maintenir un fort niveau 38 G n ration Kurt Salmon 21 lt lt Mettre en place un syst me coordonn enjeux de le rendre mesurable et mesur en ad quation avec les besoins mais aussi certifi en terme de qualit pour r pondre aux attentes et aux standa rds internationaux 4 Source le Bulletin n 33 d information de l Ordre des m decins de Tunisie d cembre 2010 Comparatif d indicateurs sanitaires pour la Tunisie l Alg rie et le Maroc Ratio de mortalit maternelle Zone Emro 400 pour 100 000 naissances vivantes 100 180 240 fro ann e 2005 Zone Afro 900 Couverture par les soins ant natals Zone Emro 65 au moins 1 visite en derni r

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