En maternelle et en primaire » du chapitre
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1. diff rencier travail d expression crite et apprentissage de l ortho graphe proposer des dict es trous ventuellement des exercices de correction de fautes ou alors noter diff remment en qualif ant plut t les progr s accepter l aide d un secr taire et autoriser les parents crire sous la dict e de l enfant pour les devoirs la maison Dyscalculies Il est diff cile aujourd hui d aff rmer l existence d un sous module men tal dont l atteinte signerait la dyscalculie La normalit du facteur G est primordiale dans les domaines de l appropriation de la notion de nombre et de l entr e dans l arithm tique Trouble logico math ma tique et intelligence g n rale normale faible semblent aller de pair En attendant un diagnostic l essentiel est donc d valuer ces aptitudes logico math matiques c est dire des capacit s de comparaison de s riation de compr hension des probl mes de choix des op rations de raisonnement dans les r solutions de probl mes EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE M ais il importe aussi pour l enseignant de savoir rep rer d autres ori gines la dyscalculie que le trouble logico math matique Pathologie du langage comment l enfant entre dans la comptine num rique comment il se d brouille avec les irr guliers de 11 16 apr s 69 jusqu 100 les ventuelles erreurs phonologiques six dix 14 crit 41 parce qu au d but on entend quatre En bref qu2. quent Elles sont sou vent comprises comme l expression de pathologies psychodynamiques On peut citer p le m le les probl mes d j abord s de troubles de la compr hension du langage de diff cult de reconnaissance visuelle dysgnosie des images les pathologies mn siques ou encore les syn dromes dysex cutifs qui garent beaucoup avec les r ponses de type n importe quoi les pers v rations le manque de f exibilit mentale les diff uences la logorrh e Pour ces diff rentes pathologies on ne voit que les manifestations com portementales qu elles engendrent Les cons quences en classe sont souvent globales et l l ve ne peut pas tre performant D pass il est alors souvent inattentif provocateur perturbateur loignant par ces signes rajout s les adultes de la per ception de l origine neurologique des troubles 52 La logorrh e recouvre un besoin fort de parler g n ralement avec un d bit rapide et continu EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE Dans ces situations l enfant ne peut pr tendre atteindre cette comp tence essentielle acc der au statut d l ve Condition de base pr alable tous les apprentissages elle peut faire d faut pour ces diverses rai sons Le plus souvent cette incapacit sera consid r e comme le ref et d une d f cience de troubles psychologiques graves d une immaturit d une mauvaise volont d une opposition Avant d aff rmer qu un l ve ne veu
3. Lors de la lecture d un nonc l l ve doit acc der sans effort la compr hension explicite ou implicite c est dire tre capable d effectuer tous les traitements relatifs au texte ce que la double t che handicap masqu emp che ou limite Que mettre en place ind pendamment de la cause de la dyslexie interroger de pr f rence l oral viter la lecture voix haute viter au maximum la copie en cas de dysgraphie dysorthographie lenteur r dhibitoire cours dactylographi s ou photocopies attention la lisibilit du cahier de texte laisser du temps suppl mentaire si la lecture reste insuff samment fonctionnelle et p nible car l l ve lent est fatigable lire haute voix les nonc s des valuations les consignes crites af n d viter une mauvaise compr hension del nonc due aux erreurs de d chiffrage lire les questions avant d aborder le texte dire l implicite autoriser l outil informatique ainsi que l aide du correcteur ortho graphique on tape tjrs l ordinateur crit toujours quand l l ve ma trise les notions mais ne peut les appliquer grammaire lexique viter l anglais langue opaque au traitement phonologique diff cile Enf n comme pour toutes les dys toute diff cult en lecture n est pas dyslexie c est dire synonyme de trouble sp cif que Dysgraphies Dans le cadre d une r alisation pathologique trop souvent consi
4. le m decin elle est rest e au lit la maison On favorisera le plus rapidement possible l entr e dans le langage crit qui permettra en g n ral des progr s notables dans l laboration du langage oral Aucun enfant ne devrait quitter la maternelle sans diagnostic et sans mode d emploi en cas de dysphasie Pour toutes les autres dys en cas detrouble important pas un enfantne devrait quitter la maternelle sans que l alerte ait t donn e On devrait pouvoir au plus tard en f n de GS bilan obligatoire d s 6 ans par les m decins scolaires avant le CP statuer au minimum sur une haute probabilit de diagnostic et surtout sur un mode d emploi pour cet l ve si particulier Ces autres pathologies suspect es en maternelle doivent donc tre toutes aff rm es en l mentaire d s le cycle 2 EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE Tous les enfants devraient arriver au coll ge avec une reconnaissance de handicap c est dire un diagnostic un projet une validation de ce projet par les enseignants de primaire une explicitation aux profes seurs de la classe de 6 et aux copains pour qu ils comprennent eux aussi et acceptent le statut particulier de leurs camarades Bien videmment cela ne pose plus de probl me en 2011 puisque l cole est devenue inclusive d une fa on homog ne sur tout le territoire l accueil des l ves dys est assur par des enseignants sensibilis s l adaptation aux pathologi
5. sur les capa cit s num riques in D veloppements n 7 janvier 2011 p 5 18 51 Voici un exemple de leurre perceptif 22222222 Le jeune enfant mais aussi celui qui demeure en d licatesse avec la spatialisation d clare qu il y a plus de bonhommes que de points parce que c est plus grand QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS 86 tre rassur sur l int grit des domaines logiques et raisonnementaux permettra de s autoriser des adaptations en fonction des diff cult s rep r es travailler sur les chiffres arabes sans rien en dire en cas de patholo gie linguistique proposer un rep rage dans la feuille des aides la r solution des op rations mais surtout le recours au verbal au formel l apprentis sage par c ur des faits num riques en cas de pathologie praxique et ou visuospatiale contourner les diff cult s mn siques mise disposition destables de la calculette mettre en place des mesures adapt es aux diff cult s d attention de strat gies en vitant les distracteurs les doubles t ches les ques tions en choix multiples en s quen ant les activit s Certaines dys sont plus diff ciles voquer Elles ne font pas partie du langage de l cole ce sont certaines de nos dys diagnostics Reconna tre l origine cognitive des diff cult s sco laires li es ces dys est par cons quent peu fr
6. trouble de haut niveau II faudra v rif er si les erreurs sont plut t phonologiques ou lexicales si elles int ressent les mots courts ou les mots longs les mots r guliers ou 48 On trouve beaucoup d informations sur cette m thode par exemple sur http claire lise furon free fr 49 Voir chapitre 5 4 page 147 QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS i les mots irr guliers les mots simples ou les mots complexes les mots fr quents ou les mots rares valuer l inf uence de la copie on note une aggravation de la dysgra phie dysorthographie en cas de trouble neurovisuel en revanche l l ve peut produire de tr s belles photocopies d criture en cas de dysphasie alors qu il ne peut crire sur dict e valuer l implication de la m moire de travail et des fonctions ex cu tives Les points cl s dans ces pathologies sont la possibilit de relecture des crits par l enfant ou un tiers mais aussi l effet toxique de la relecture de ses propres fautes Que mettre en place de fa on simple viter les copies de cours donner des photocopies privil gier l interrogation l oral ne pas p naliser syst matiquement les fautes d orthographe donner du temps suppl mentaire entra ner l l ve une relecture par couches successives correc tion du lexique puis grammaticale puis de la ponctuation
7. utiles Tenir compte des secteurs o l enfant est en diff cult ne pas insister sur la lecture de l enfant en particulier haute voix en cas de dyslexie grave ne pas insister sur l criture manuelle de l enfant si celle ci n est pas rentable QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS ne pas p naliser exag r ment la dysorthographie si l on est dans une t che d expression crite fournir des aides comme le rappel crit des consignes ou la mise disposition des tables en cas de pathologie mn sique ne pas retenir en classe pendant la r cr ation un enfant hyper actif Tenir compte surtout des secteurs pr serv s privil gier l oral ou l crit solliciter la m moire verbale ou visuelle selon les cas D une fa on g n rale la quantit de devoirs la maison doit tre adapt e la fatigabi lit de ces enfants toujours sous estim e une appr ciation signif ant un manque de travail la maison n est pas justif e si l enfant a pass le temps requis avec ses parents sur son travail importance d tre en lien d un cahier de liaison avec la famille le cahier de texte doit toujours tre rempli avec soin Si l criture de l l ve n est pas assez rapide ou les lettres mal form es t che de f n de cours ou de f n de journ e la t che sera conf e un tiers pour queles informations soient lisibles et compl tes ce q
8. EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE Certaines dys doivent tre facilement voqu es d s la maternelle et l cole primaire Dysphasies La dysphasie ne passe g n ralement pas inaper ue en famille comme l cole D s le d but de la maternelle le plus souvent vers 3 ans l alerte est don n e par un retard d mission des premiers mots un retard l associa tion de mots toujours en rapport l ge chronologique Est consid r comme pathologique de ne pas associer 2 mots 2 ans 2 de ne pas faire une petite phrase de 3 mots 3 ans 42 Plus tard en situation scolaire on sera attentif l hypospontan it du discours l enfant parle peu la construction de phrases anormalement mal con ues mais com pr hensives et informatives donc non d lirantes loup arrive porte toc toc qui remplace frappe la porte l utilisation d onomatop es mimiques gestes mimes pour se faire comprendre le manque du mot les pers v rations verbales ne trouvant pas ses mots l enfant r p te la m me chose comme en cho les complexif cations arthriques l inverse du parler b b l enfant complexif e la prononciation tartine tatine trartrine l utilisation de paraphasies s mantiques ou phonologiques tasse bol chou joue Le point cl dans ces pathologies est l intelligibilit de l enfant c est elle qui conditionne ou non sa souffrance On aura valu l eff
9. asse qu il convient de conna tre pour les employer bon escient af n de contourner les siens d faillants L enfant peut par exemple tre performant en langue des signes fran aise la frappe au clavier Pour les troubles de haut niveau m moire attention fonctions ex cu tives seuls les adultes peuvent changer les conditions d apprentissage de l l ve en adoptant une posture r solue d aide par la compensation fournir des aide m moire canaliser l attention en supprimant les distrac teurs convenir d un signe pour ramener discr tement la t che Reconna tre ces pathologies peut changer la donne Pour ce faire il conviendrait d intervenir t t avant que les l ves ne s enferment dans des comportements inad quats dont ils sont les premi res victimes QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC
10. cience intellectuelle de l enfant avec du mat riel non verbal memory correspondances lin aires r bus coloriages magiques arithm tique en utilisant les nombres en criture arabe sans rien en dire Dans les dysphasies dites expressives on note toujours une part de diff cult de compr hension du langage labor donc celui de l cole QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS Il convient d tre attentif aux dysphasies r ceptives int ressant la compr hension du langage il s agit l de rep rer d s la petite ou moyenne section les enfants qui entendent bien reconnaissent les bruits par exemple d animaux mais ne comprennent absolument pas les consignes orales si elles ne sont pas tr s courtes et simples et ou syst matiquement explicit es par une d monstration des consignes visuelles L enfant scrute l expression du visage il r alise correcte ment par imitation de ses pairs Que mettre en place en attendant une conf rmation du diagnostic Une explicitation non verbale en cas de pathologie de la compr hension En cas de troubles de l laboration du langage il faut en urgence per mettre l enfant de s exprimer en utilisantles gestes les images symbo liques pictogrammes mais ceci est habituellement diff cile organiser dans une classe ordinaire sans aide AVS SESSA D et sans formation M aman est malade elle est all e chez
11. d r e comme banale contrairement aux pathologies du langage toujours prises au s rieux pr cocement les diff cult s d criture manuelle sont tr s souvent consid r es comme une bizarrerie comportementale 47 Ces outils permettent de gagner du temps Ils sont disponibles dans tous les traitements de texte QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS Il faudra aff rmer le caract re pathologique l enfant est signif cativement en d calage dans ce domaine il n est pas simplement en retard valuer le niveau verbal de l enfant en particulier sa r ussite aux t ches de raisonnement avec consigne orale et r ponse verbale comparer le dessin et l criture manuelle en cas de dysgraphie cons cutive unedyslexie phonologique le dessin est de bien meilleure qua lit quele graphisme En cas de dyspraxie dessins et criture manuelle sont de pi tre qualit sales brouillons En cas de dysgnosie visuelle des images on rencontre plut t une agraphie ce qui peut tre ga lement le cas dans les troubles dysex cutifs s v res l enfant fait n im porte quoi comparer les productions spontan es de l enfant celles en copie qui sont signif cativement plus maladroites en cas de pathologie neurovi suelle rep rer le co t cognitif de l criture manuelle existe t il une incons tance de la r alisation des lettres quelle est la vitesse d cr
12. ec beaucoup d h sitations l enfant devine plus qu il ne lit des diff cult s de m moire de travail auditivo verbale Si l enfant ne semble pas g n dans les sons on peut voquer d autres causes de dyslexie en rep rant si l enfant est perdu visuellement dyslexie visuelle ou visuo attentionnelle en diff cult persistante avec les lettres qu il nereconna t pas ou confond dyslexie dysgnosique ol est lu d race est lu place un est lu nu en diff cult avec les mots longs ou en compr hension de textes dyslexie dysmn sique perdu dans le fI de la lecture digressions associations d id es dyslexie dysex cutive Les points cl s dans ces pathologies sont d une part la compr hension de ce qui est lu d autre part le co t cognitif de la lecture c est ce der 46 Ces habilet s consistent identif er les composants phonologiques des unit s linguis tiques et les manipuler correctement en quelque sorte savoir jouer avec les sons Apprendre percevoir les diff rentes composantes dans le langage oral est indispensable pour aborder le langage crit rep rer les sons et les mots dans la cha ne parl e manipuler ces sons ajouts retraits inclusions pour cr er de nouveaux mots rep rer la racine par exemple lune alunir lunaire lunatique EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE nier point qui est fr quemment sous estim lorsque l enfant atteint un certain niveau de performance
13. elles relations l enfant fait il entre les quantit s et le code verbal Pathologies praxique visuospatiale des gnosies digitales comment l enfant entre t il dans la num ration Se m fer d un d nombre ment instable diff rencier le d nombrement d une collection uni quement avec les yeux avec l aide du doigt avec l aide du doigt d un tiers Observer attentivement les tentatives de calcul de l enfant l aide de ses doigts la pose des op rations les correspondances lin aires l inf uence des leurres perceptifs la lecture et l criture des chiffres arabes l inf uence de la longueur des nombres et ou de la pr sence de z ros l existence de diff cult s galement en g om trie Pathologies mn siques comment l enfant retient il les nonc s de calcul mental le r sultat des faits num riques les tables Pathologie dysex cutive comment l enfant passe t il d un exercice l autre d une succession d exercices similaires un exercice nouveau d une proc dure une autre Le point cl dans ces pathologies est d carter la d f cience ou les dif f cult s de raisonnement logico math matique pour pouvoir consid rer d autres pathologies cognitives plus cibl es verbale linguistique visuospatiale mn sique dysex cutive responsables de troubles en maths et dans d autres secteurs qu il conviendra donc d explorer 50 R Bertrand V Camos Impact des troubles langagiers et visuo moteurs
14. es dys b n f ciant de formation continue et ma trisant les outils utiles leur hi rarchie tant garante d un projet partag et p renne Dyslexies La dyslexie ne devrait pas passer inaper ue Les sp cialistes disent qu il est n cessaire pour pouvoir parler de dyslexie d avoir 2 ans de retard dans les performances en lecture par rapport aux enfants d une m me tranche d ge On ne pourrait donc gu re parler de dyslexie avant la f n du CE1 On confond ici sympt me retard de plus de 2 ans et diagnos tic Ce dernier bas sur des signes positifs objectifs peut tre suspect d s la GS et aff rm d s le milieu du CP En situation de diff cult scolaire aff rmer une dys peut tre largement anticip Cette p riode de situation de haute probabilit doit tre admise en particulier par les M DPH qui refusent parfois d accompa gner des enfants au pr texte qu ils n ont pas l ge ad hoc Les aides et les adaptations pr coces sont pourtant des facteurs ind niables d vo lution favorable Pour faciliter la scolarit elles doivent tre mises en uvre gr ce un plan de compensation du handicap avec ou sans dia gnostic pos par d cision de la M DPH Quels sont les risques Celui d engager des aides dont l enfant n avait peut tre pas besoin L aide apport e l enfant ne sera jamais n faste 44 Dans un esprit int gratif l l ve doit s adapter pour tre scolaris et il est aid dans c
15. ette perspective Dans un esprit inclusif c est l cole qui doit adapter pour scolariser Dans le premier cas c est l l ve qui fait l effort dans le second c est l EN elle promeut l adaptation pour pouvoir s adapter tous 45 Se r f rer aux tableaux du chapitre 5 6 p 156 161 QUE PROPOSER EN ATTENDANT UN DIAGNOSTIC S ADAPTER EN CLASSE TOUS LES L VES DYS et permettra de combler mieux et plus rapidement un retard simple En l absence de toute mesure celui de dire a Va s arranger avec le temps et de laisser un enfant dys poursuivre sa scolarit sans les aides n cessaires et appropri es personnalis es On risque fort de ne se pencher sur ses diff cult s que lorsque l enfant sera d j en grave chec scolaire Les orthophonistes savent mettre en vidence le d faut des pr requis n cessaires au bon apprentissage de la lecture L enseignant aussi devrait pouvoir rep rer pr cocement les signes pr cur seurs de la forme la plus fr quente des dyslexies dite phonologique qui sont un trouble persistant du langage oral des diff cult s dans l association graph me phon me dans les exer cices de conscience phonologique et ou dans la conversion grapho phonologique les habilet s m taphonologiques une lenteur en d nomination verbale et en f uence verbale noncia tion le plus rapidement possible de noms d animaux d aliments une lenteur en lecture av
16. iture quel est le co t en attention concentration quelle cons quence crire manuellement a t il sur la dysorthographie l enfant crisp ressent il des douleurs essayer d valuer le comportement visuel de l l ve pendant la r ali sation des t ches Pose t il son regard Les yeux suivent ils ce que fait sa main Les t ches visuelles entra nent elles une fatigue pr coce et disproportionn e Le point cl dans ces pathologies est la rentabilit des productions de l enfant sont elles eff caces lisibles rapides sans fatigue L enfant qui n y arrive pas du tout se voit proposer des moyens com pensatoires Celui qui entre dans une certaine r alisation par exemple en criture manuscrite se voit le plus souvent somm de progresser de s am liorer de faire des efforts de rejoindre une norme laquelle sa pathologie ne peut le laisser pr tendre I faudrait apprendre s inter roger sur le co t cognitif de tous ces efforts l l ve ne serait il pas en permanence en double t che EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE Que mettre en place en attendant un diagnostic s assurer des performances de l enfant dans le secteur verbal et favo riser cette voie l interroger l oral noter la crispation ou non dela main sur le stylo valuer l inf uence de petites m thodes de d contraction diminuer la quantit d crit privil gier la qualit aux d pens de la quantit pr f re
17. r les exercices trous valuer l inf uence de l criture de mots par pellation plut t qu en copie ne pas multiplier les typographies si l l ve peine trop Pour le trac des lettres v rif er s il s approprie ou non le guidage habituel qui est bas sur des consignes spatiales II existe des m thodes d apprentis sage du trac des lettres par guidage verbal sans consignes spatiales m thode de Mme Jeannot Ces techniques aident mieux r a liser les lettres et ne doivent pas entrer en comp tition avec l usage de l ordinateur si la rentabilit n est pas au rendez vous tre tol rant sur la pr sentation et aider l organisation en donnant des rep res ritualis s aux enfants petite comptine petite chanson aider l organisation dans l espace feuille par un code couleur si des diff cult s visuelles semblent en cause toujours avoir l id e que l enfant risque de ne pas pouvoir s approprier les consignes crites au tableau ou aff ch es en classe Lui donner les consignes sur une feuille personnelle avec une pr sentation a r e en enlevant tout ce qui n est pas n cessaire visuellement et peut le perturber l id al est un seul exercice par page optimis dans sa pr sentation Dysorthographies Tr s fr quente la dysorthographie peut tre isol e mais elle est le plus souvent inh rente la double t che dans le cadre d une dyslexie phono logique visuelle associ e un
18. t pas se d sint resse est d motiv il importe pour l enseignant de rep rer que l enfant en diff cult est intelligent puisqu en r ussite dans certains domaines et de chercher des signes en rapport avec une pathologie cognitive Seule la pose d un diagnostic permet de relier les diff cult s scolaires au dysfonctionnement cognitif causal Dans notre pays cela ne constitue pas toujours un mode de raisonnement partag par tous Pour cefaire il faut mettre en uvre un examen neuropsychologique raisonn b ti partir des sympt mes scolaires s appuyant sur des bilans pluridiscipli naires ce qui prend n cessairement du temps M ais l enseignant averti de ces pathologies moins videntes vo quer est alors plus attentif aux troubles II peut appr hender que son l ve suspect de dys intelligent est moins en diff cult dans certaines conditions I1 doit mettre en place des adaptations qui sont bas es sur l observation attentive de l enfant mise en relation avec une connais sance minimale de toutes ces pathologies Il a l obligation d essayer de modif er les conditions de l l ve face aux apprentissages mise dispo sition d aide m moire diminution des distracteurs En conclusion Bien avant le coll ge il devrait tre possible et il serait hautement sou haitable de statuer sur toutes les situations dys en CE2 au plus tard Si on suspecte fortement une dys des mesures simples de bon sens sont toujours
19. ui vitera des conf its la maison un chec lors d un devoir d un contr le peut tre sanctionn par une note en rapport la condition d avoir mis les moyens de r ussir disposition de l l ve adaptations contournements sinon c est le handicap que l on value et que l on note II ne s agit pas de faire preuve d une bienveillance exag r e vis vis des enfants dys II n y a aucune raison qu ils b n f cient d un traitement de faveur pour leur notation Au contraire il est important de pouvoir valider leurs connaissances et leurs performances par rapport aux enfants d une m me tranche d ge M ais pour une notation juste il est indispensable que les enseignants adaptent leur p dagogieet le contr le des connaissances la pathologie pr cise de ces enfants Passant de l incompr hension la compr hen sion mutuelle les appr ciations qui accompagneront les notes seront alors justif es et motiv es elles appr cieront les efforts l investisse ment d un enfant compris pour lequel on essaye dans toute la mesure du possible de faciliter la scolarit en rapport avec ses diff cult s sp ci f ques Elles peuvent aussi qualif er les progr s EN MATERNELLE ET EN PRIMAIRE Adapter les outils et les conditions En cas de trouble de bas niveau sensori gnosiques practo moteurs l en fant poss de et peut utiliser eff cacement certains outils exploitables et ren tables en cl
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