Imposition des revenus différés et des trop
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1. DIDIER MIGAUD D PUT DE L IS RE PR SIDENT DE LA COMMISSION DES FINANCES DE L ASSEMBL E NATIONALE perspective d un v ritable imp t citoyen regroupant l IRPP et la CSG De cette fa on il serait possible de rendre l imposition des m nages plus juste plus coh rente plus efficace et plus trans parente La plus grande simplification porte rait notamment sur le dans Dossier urgent sur www lcpan fr emissions 62260 de mani re lin aire en fonction des reve nus Des bar mes distincts pourraient tre cr s pour tenir compte des situa tions familiales Ainsi chacun saurait pr cis ment et imm diatement combien d imp t il doit en fonc tion de ses revenus bar me qui est devenu L IMMENSE AVANTAGE Que pensez vous de la totalement incompr hen DE LA RETENUE LA fusion de la direction sible et illisible faussant g n rale des imp ts et SOURCE EST DE METTRE d ailleurs le d bat public sur le poids de l imp t 90 des Fran ais payent plus de CSG que d im p t sur le revenu C est FIN AU D CALAGE D UN AN ENTRE LE REVENU ET SA TAXATION ET de la direction g n rale de la comptabilit publique partir du moment o cette fusion peut am lio 9 cette donn e fondamen DONC D ADAPTER rer le service rendu aux tale qui devrait structurer L IMPOSITION usagers am liorer le le d bat fiscal plut t INSTANTAN MENT rapport co t efficacit que le taux marginal du2. Le travail de la commission m dicale d ta blissement doit s articuler avec celui de la commission des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge CRUQPO et les programmes d action des tablissements qui visent am liorer la qualit et la s curit des soins doivent tenir compte des avis de la CRUQPC Sur la pr sence d une CRUQPC Maintenue dans chaque tablissement de sant alors que le projet de loi pr voyait la possibilit pour la communaut hospita li re de territoire de constituer une seule commission pour l ensemble des tablis sements membres Sur l acc s aux soins Le M diateur avait propos un amende ment visant faire b n ficier d un dispo sitif d indemnisation les personnels des services d incendie et de secours vaccin s contre l h patite B et victimes de domma ges occasionn s par cette vaccination NA penas du M diateur e M diateur de la R publique vient d attirer l attention des pouvoirs publics sur le manque d encadrement juridique des autopsies judiciaires et les dysfonction nements entra n s par une telle carence Plusieurs affaires trait es par le M diateur mettent en cause des pratiques m dicales qui portent atteinte la dignit du corps du d funt rendu aux proches dans un tat inconvenant Une autre affaire concerne les pr l vements humains des parents d sireux d incin rer leur fils victime d un meurtre
3. S Un dispositif d indemnit s sp cifique aux jur s d assises u 6 octobre 1997 au 2 avril 1998 Madame L a accompli la fonction de jur e devant une cour d assises Comme tout salari son contrat de travail a t suspendu pendant cette p riode et elle a b n fici d une indemnit qui n tait pas soumise cotisations Ainsi sa retraite a t liquid e en calcu lant un salaire de base gal la moyenne de ses 22 meilleures ann es au nombre desquelles figurent les ann es 1997 et 1998 amput es de la p riode o elle a t jur e Le M diateur de la R publique a pris Pattache de la caisse r gionale d as surance maladie de l Arrco ainsi que de l Urssaf pour chiffrer le pr judice que Madame L a subi en sollicitant d une part une estimation du montant des cotisations qui auraient d tre acquitt es pour la p riode concern e et d autre part valuation du montant de l avantage qui lui aurait t servi si son contrat de travail n avait pas t suspendu Les organismes ont donn l ensemble des l ments chiffr s sans qu il ne soit pour autant possible d obtenir l valua tion des cotisations acquitter pour l assurance vieillesse de base l Urssaf a en effet indiqu que ce dossier ne saurait tre r gularis dans le cadre de la proc dure des cotisations arri r es d assurance vieillesse pr vue par l article Des autopsies judiciaires encadr es juridiquemen
4. c Ricour Jean Michel Rougi Michel Savinas Martine Timsit e Imprimeur Terre de couleurs Valmy R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris agence spherepublique fr e D p t l gal 3 trimestre 2009 M diateur Actualit s JUILLET 2009 N 49 actualit s NA n 2005 Madame S titulaire dune carte d invalidit a gar son v hicule sur un emplacement r serv aux personnes handicap es Les mentions manuscrites de sa carte de stationnement d livr e par la pr fecture s effa ant Madame S a appos derri re son pare brise une photocopie couleur de celle ci En revenant chercher son v hicule elle a constat que celui ci avait t verbalis en application des dispositions de Particle R 417 11 du Code de la route pour photocopie d une carte de stationnement r serv e aux personnes handicap es La r clamante a alors form plusieurs contestations devant l officier du minis t re public pr s du tribunal de police de G lesquelles ont toutes t rejet es aux motifs que l infraction tait constitu e et que le NA Paeria du M diateur es propositions de r forme du M diateur de la R publique ont t int gr es dans la loi portant r forme de l h pital et relatif aux patients la sant et aux territoires qui a t adopt e d fini tivement le 23 juin dernier QUATRE AMENDEMENTS ONT T ADOPT S PAR LES DEUX ASSEMBL ES Sur le fonctionnement de l h pital
5. d cid d imposer son activit la TVA et d appliquer aux rappels de taxe les int r ts de retard et la majo ration pour mauvaise foi Madame M n a pas accept la position de l admi nistration qui m me si elle s est av r e fond e en droit lui est apparue incom pr hensible et injuste Elle a saisi le M diateur de la R publique sur le plan gracieux qui dans le contexte de l affaire d ailleurs non contest par les services fiscaux et par la chambre de commerce et d industrie a demand l administration de r examiner les impo sitions mises sa charge notamment les majorations pour mauvaise foi Ces derni res ont effectivement t abandonn es sans qu il soit possible d aller plus loin la loi interdisant toute remise de droits en mati re de TVA Seule une r ponse crite du service des imp ts Madame M dans le cadre du rescrit par exemple aurait pu permet tre un effacement des cons quen ces financi res de l erreur verbale de administration et de la Chambre de commerce l imp t relatif son habitation en Belgique Pour la d termination de l assiette d impo sition de ses revenus per us aux Pays Bas Monsieur R a demand le b n fice d un avantage fiscal consistant en d duire la perte locative li e son habitation en Belgique L administration n erlandaise a rejet sa demande au motif que l avantage sollicit ne peut tre accord qu aux contri buables r
6. font une demande pour r cup rer les organes pr lev s sur son corps cette Une amende faute d original paiement de l amende avait eu pour effet d teindre l action publique Le M diateur de la R publique est inter venu en quit deux reprises aupr s de administration en faisant valoir notam ment que Madame S ne pouvait tre tenue pour responsable du mauvais tat de lori ginal de sa carte de stationnement pour personnes handicap es Si l officier du minist re public pr s le tribu nal de police de G a finalement accept d annuler l amende de Madame S il faut toutefois relever que l issue du litige aurait pu tre diff rente aupr s d un autre tribu nal de police puisque chaque officier du minist re public dispose d une libert d appr ciation pour d cider du bien fond des r clamations dont il est saisi La loi h pital patients sant et territoires d finitivement adopt e Le Parlement a adopt un amendement demandant au gouvernement de pr sen ter au Parlement avant le 15 septembre 2009 un rapport sur ce probl me Sur la r forme des ordres m dicaux Un amendement du gouvernement permet au conseil d partemental et au conseil national de porter plainte l encontre d un praticien charg d une mission de service public Cette mesure r pond une deman de du M diateur de la R publique et une recommandation de l Igas ko Y ARCURS
7. l imp t afin 1 M diateur Actualit s d assurer le financement des institutions publiques l une de ses fonctions premi res Bien videmment il ne s agit pas de remettre en cause le principe m me de l imp t et de ses r gles et modalit s dim position fix es par l tat qui dispose d un pouvoir r galien en la mati re puis que par essence limp t doit tre quitable Mais faut il encore qu il soit juste imposition Nos parcours de vie sont de plus en plus chaotiques et nos revenus aussi La pr carit sociale fait que nous pouvons b n ficier de mani re permanente ou ponctuelle daides tatiques et parfois tre amen s percevoir divers revenus en fonction de notre situation profes sionnelle Afin de limiter les d calages qu il existe entre l attribution des aides le paiement de l imp t sur les revenus il semble n cessaire de mettre un terme JUILLET 2009 N 49 Pour les personnes non imposables ou aux ressources modestes l imposition des revenus diff r s ou des trop per us a des cons quences particuli rement p nalisantes Pour le M diateur de la R publique la r glementation en vigueur demeure source d iniguit et d ins curit juridique Ce dernier a donc formul diff rentes propositions afin de limiter l imposition excessive dans ces circonstances Suite du dossier pages 2 et 3 POUR UNE IMPOSITION JUSTE ET QUITABLE valuation forfai
8. service de l tat civil de la mairie et du parquet ont permis Mademoiselle V d obtenir la d cision rectificative d s la premi re semaine de mai Un extrait de l acte de naissance rectifi lui a t remis le 11 mai 2009 soit moins d un mois apr s la d livrance du premier acte erron le mois prochain dossier Les prestations vers es par les Caf JUILLET 2009 N 49 Imposition des revenus diff r s et des trop per us des contribuables p nalis s Y ARCURS La d mocratie d finie tymologiquement comme la souverainet de tous accorde une place fondamentale aux individus en ce que la souverainet d une nation d mocratique mane du peuple Il revient alors ce dernier d laborer les lois guid es par des principes d quit d galit devant la loi et de garantir lef fectivit de ses droits et de ses libert s fondamentales mais galement d assurer le respect des devoirs de chacun pour maintenir l quilibre social Le principe veut que chaque contribuable consente librement l imp t Il s agit n anmoins d une obligation l gard de l ensemble de la communaut fond e sur l quit principe auquel j attache une importance particuli re et qui exige de tous les contribuables le m me effort au nom de la justice fiscale Chaque citoyen et toute personne ayant des int r ts sur le territoire national sont en effet tenus de s acquitter de
9. ES L administration fiscale est tenue de moti ver les rectifications pour le calcul des imp ts mais elle peut durant le d lai de reprise modifier la motivation initiale ce qui fait courir un nouveau d lai de reprise soit l ann e en cours et les trois ann es suivantes Une troisi me motivation est m me possible En outre la substitution de base l gale est possible tout moment de la proc dure Dans ces conditions il peut parfois s cou ler dix ans entre la premi re notification de JUILLET 2009 N 49 LOP ASSEMBLEE NATIONALE sante mais doit toujours tre am lior e Bien entendu et c est ce qui me distin gue notamment de la r vision g n rale des politiques publiques telle qu elle est engag e depuis quelques ann es ce processus ne peut pas tre men dans le secret des cabinets minist riels et avec comme a priori la r duction du nombre de fonctionnaires et de la d pense publique Selon moi si des red ploiements de postes de fonctionnaires et de moyens sont envisageables et m me n cessaires il n est pas pertinent de les consid rer comme des a priori Ce travail doit tre conduit en collaboration troite avec les acteurs des politiques publiques et le Parlement Pour revenir sur la fusion de la direction g n rale des imp ts et de la direction g n rale de la comptabi lit publique j esp re qu elle aura entre autres cons quences d all ger la t che du M diateu
10. ISSN 1769 9657 M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr MARI E PAR ERREUR L TAT CIVIL D ans le cadre des formalit s n cessaires la c l bration de son mariage Mademoiselle V sollicite un extrait d acte de naissance aupr s de la mairie de son lieu de naissance Quand elle re oit lacte demand soit le 17 avril 2009 elle s aper oit que la mention du mariage de sa s ur jumelle c l br quelques ann es auparavant a t port e par erreur en marge de son propre acte de naissance Elle se rend aussit t au service de l tat civil de la mairie o il lui est indiqu que la rectification de son acte de naissance ne peut tre imm diate En effet conform ment aux dispositions de l article 99 du Code civil seul le procureur de la R publique territorialement comp tent peut proc der la rectification administrative des erreurs et omissions purement mat rielles des actes de l tat civil cet effet il donne directement les instructions utiles aux d positaires des registres Sollicit par les parents de la jeune fille le M diateur de la R publique s est rapproch du service de l tat civil de la mairie ainsi que du service civil du parquet du tribunal de grande instance de son domicile en soulignant l urgence li e la c l bration prochaine du mariage Cette intervention ainsi que la diligence du
11. T SES CONS QUENCES es contribuables se retrouvent D surimpos s et perdent des avantages sociaux et fiscaux la suite de la correction ou de la r gularisation dans le versement de leurs revenus dont ils ne sont pas responsables dans ce domaine les r clamations sont nombreuses Pourtant elles ne r v lent pas de dysfonctionnement de l administration fiscale mais attestent sans doute d une r glementation injuste L ANNUALIT DE L IMP T SUR LE REVENU NE PERMET PAS DE MODIFIER DES IMPOSITIONS TABLIES ANT RIEUREMENT L article 12 du Code g n ral des imp ts CGI pose pour tout revenu le principe de l annualit L imp t est d chaque ann e raison des b n fices ou revenus que le contribuable r alise ou dont il dispose au cours de la m me ann e Mais les modalit s d imposition des revenus diff r s et des trop per us tant diff rentes il convient de d finir les deux notions QU EST CE QU UN REVENU DIFF R ET UN TROP PER U ET AU TITRE DE QUELLE ANN E EST IL IMPOS e Les revenus diff r s sont ceux que le contribuable en raison de circonstan ces ind pendantes de sa volont per oit au cours d une ann e et qui par leur date d ch ance normale se rattachent des ann es ant rieures article 163 0 A du CGI Il s agit notamment des rappels de salai res ou de pensions des arri r s de loyers ou d int r ts gt Il d coule de la r gle de l annu
12. a pr cis que en l esp ce la discrimination consiste dans le fait que la situation personnelle et familiale d un non r sident qui per oit dans un tat membre autre que celui de sa r sidence l essentiel de ses revenus n est prise en compte ni dans l tat membre de r si dence ni dans l tat membre d emploi Le juge communautaire rappelle ainsi que l galit de traitement s applique aussi en mati re fiscale 1 CJCE 16 octobre 2008 aff C 527 06 R H H Renneberg c Staatssecretaris van Financi n
13. alit qu un revenu relatif l ann e N 1 2007 par exemple mais vers avec retard au cours de l ann e N 2008 sera imposa ble au titre de 2008 Les trop per us concernent les contri buables disposant d une somme qui ne leur est pas due Si son remboursement intervient l ann e de perception le trop per u n a pas tre d clar Sinon il est impos au titre de l ann e de perception et il sera d duit du revenu brut de la m me cat gorie l ann e du remboursement gt Ainsi un indu per u l ann e N 2008 et rembours en N 1 2009 est impo sable en 2008 L IMPOSITION DES REVENUS DIFF R S LA R GLE DU QUOTIENT ARTICLE 163 0A DU CGI Le l gislateur a pr vu un r gime d im position dit du quotient qui consiste calculer d apr s le bar me progres sif l imp t d sur le revenu courant puis effectuer le m me calcul en ajou tant ce revenu le quart du revenu diff r et enfin multiplier ce surcro t d imposition par 4 pour obtenir la coti sation d imp t relative au seul revenu diff r Ce syst me n est pas automatique Le contribuable doit en formuler express ment la demande sur la d claration annuelle de revenus d faut il peut en solliciter l application par r clama tion au service des imp ts dans le d lai l gal Le M diateur a formul en 2007 M diateur Actualit s 2 une proposition de r forme visant rendre autom
14. atique le m canisme du quotient Cette proposition se heurte au refus de la ministre de l conomie au motif que ce serait une source de complexit tant pour les contribuables que pour l administration DES CONS QUENCES FINANCI RES DOMMAGEABLES La r gle du quotient limite faiblement les effets de la progressivit de l imp t e Les revenus diff r s imposables lan n e de leur perception conduisent un surplus d imposition in quitable pour les titulaires de faibles revenus telles les personnes non imposables en temps normal En effet ces personnes le deviennent du fait de la perception tardive de revenus alors qu elles seraient demeur es non imposables si ces revenus avaient t vers s aux ch ances normales e De m me l imposition du trop per u peut entra ner un surcro t d imp t alors que la d duction de la restitution reste sans effet sur l imposition de l ann e du remboursement si les autres revenus imposables sont modestes ou lorsque le b n ficiaire est devenu non imposa ble Ces personnes s estiment impos es sur des sommes non per ues e Les autres cons quences pour les b n ficiaires En effet leur int gration au revenu fiscal de r f rence est susceptible d entra ner pour les contribuables modestes la perte d avantages fiscaux exon ration de la taxe fonci re de la taxe d habitation et de la redevance audiovisuelle et de pres tations sociales attribu es sous co
15. bar me de l imp t sur le revenu Pour cela je pr conise d abandonner le bar me actuel et de s inspirer de celui qui fut cr en 1937 fond sur le taux r el Ainsi le bar me partirait de 0 et augmentera it REVENUS res fiscales la charte du contribuable de septembre 2005 mise jour en juin 2007 est d pourvue de port e juridique devant les tribunaux et les contribuables peuvent simplement s en pr valoir aupr s de l ad ministration fiscale Ce texte m riterait d tre compl t en int grant par exemple l obligation pour les v rificateurs de signaler aux contribuables M diateur Actualit s AUX VARIATIONS DE 3 de l administration jy suis favorable D une mani re g n rale je plaide depuis de nombreuses ann es et la Lolf est destin e cela pour une am lioration de l efficacit de l action publique qui est globalement satisfai les erreurs qu ils ont commises leur d tri ment et de prononcer les d gr vements correspondants De m me la charte indi que que l administration est engag e par ses prises de position sur des situations individuelles mais cet engagement ne constitue pas une obligation l gale Le M diateur de la R publique a par cons quent formul une proposition de r forme tendant renforcer et pr ci ser le statut juridique de la charte du contribuable LIMITER LA PRATIQUE DES INTERRUPTIONS DE PRESCRIPTION ABUSIV
16. d tre fait application des dispositions pr vues par l accord d application n 15 chapitre B 4 du r glement g n ral annex la convention du 18 janvier 2006 qui pr sume l gitime la d mission donn e dans le contexte suivant Un salari qui post rieurement un licenciement ou une fin de contrat de travail dur e d termin e n ayant pas donn lieu une inscription comme demandeur d emploi entreprend une activit laquelle il met fin volontairement au cours ou au terme de la p riode d essai avant l expiration d un d lai de 91 jours Le directeur r gional de P le emploi a donc demand au respon sable de l agence de H de proc der la r gularisation du dossier de Madame P ce qui conduira l annulation pure et simple de son indu et la r tablira dans ses droits initialement calcul s PAS DE CALAIS UNE APPLICATION PLUS MESUR E DE LA LOI FISCALE sa Monsieur C retrait depuis le 1 avril 2007 a fait l objet avec a de la part du Tr sor public dun titre de perception en mai 2008 lui enjoi gnant de reverser un trop per u de 625 Il demande au service local que ce rever sement soit imput sur les revenus d clar s au titre de l ann e 2007 mais cela lui est refus D s lors son revenu de r f rence de 12266 pour l ann e consid r e a d pass la limite de 12113 permettant d tre exon r de taxe d habitation et de redevance audiovisuell
17. e au titre de l an n e 2008 Suite l intervention du d l gu A GABRYSIAK le directeur des services fiscaux a rappel les dispositions de l article 12 du Code g n ral des imp ts en conformit avec la position de principe du service local qui a appliqu de fa on stricte l annualit de Pimp t Cependant au regard du carac t re exceptionnel de la situation et dans un souci d une application mesur e de la loi fiscale ce dernier a n anmoins bien voulu admettre que le trop per u d ASS revers en 2008 soit admis en d duction des revenus per us au titre de l ann e 2007 Monsieur C a donc pu continuer b n ficier des d gr vements de taxe d ha bitation et de redevance audiovisuelle M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155 35 2425 WWw mediateur republique fr M diateur Actualit s le joumal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Nathalie Amat Clot Alain Michel Ceretti Mariam Chadli Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde Bruno Landi C line Monestier Lo
18. e d un an entre le revenu et sa taxation et donc d adapter Pimposition instantan ment aux varia tions de revenus et aux accidents de la vie Mais la retenue la source en soi ne permet pas de simplifier l imp t ni de le rendre plus juste car c est d abord une r forme des modalit s de pr l vement C est pour cette raison que si je consid re cette r forme comme justifi e en tant que telle j ai souhait l inscrire dans la revenu Sur ce point Madame Lagarde se d clare favorable une am lioration du syst me du quotient pour tous les contribuables et pour l ensemble des revenus diff r s RENDRE PLUS QUITABLE L IMPOSITION DES TROP PER US Le M diateur de la R publique propose de rendre plus quitables les modali t s d imposition des sommes ind ment per ues Il estime que les services fiscaux devraient pouvoir prononcer une remise gracieuse gale la diff rence entre le montant de l imp t r guli rement liquid en ann e N tenant compte du versement alors ind ment per u et du m me imp t calcul en faisant abstraction de la frac tion du revenu ayant fait l objet d un remboursement de la part du contribua ble en ann e N 1 ou ult rieurement RENDRE LA CHARTE DU CONTRIBUABLE R ELLEMENT OPPOSABLE Contrairement la charte des droits et obligations du contribuable v rifi qui est opposable administration en vertu de l article L 10 du Livre des proc du
19. emande des proches devrait galement tre permise si celle ci est jug e mat riellement possible et dans des condi tions d hygi ne strictement r glement es MONKEY BUSINESS actualites merap se et S curit des soins onsieur C 57 ans consulte son m decin traitant le jour de No l pour de vives douleurs la gorge accompagn es d une forte fi vre et de troubles respiratoires Devant l vidence d un abc s amygdalien et d une n crose extensive situ e c t de l amygdale le m decin g n raliste adresse imm diatement Monsieur C aux urgences de la clinique X avec un courrier explicite son arriv e le patient est pris en charge sans d lai par un m decin urgentiste qui apr s un examen sommaire conclut une banale angine bact rienne et prescrit des antibiotiques ainsi que des cortico des sans int r t d montr dans NA Me M a d marr l exploita tion dun commerce de vente de deux roues occasion qu elle a plac hors du champ application de la TVA sur la foi des informations et des assu rances verbales re ues de la chambre de commerce et d industrie dont elle d pend apr s consultation et avis du service des imp ts Elle n a donc aucun dovute sur le r gime de facturation hors taxe qu elle prati ne M alor la conclusion de conventions entre tats membres pour viter les doubles impositions en mati re d imp ts sur le revenu de nombreuses d
20. i est pr cis que le montant r clam ne reprend cependant que les mensualit s vers es depuis le d c s de l ayant droit Il est inform de la possibi lit pour Monsieur L de former une demande de remise gracieuse Le r cla mant adresse donc une demande de remise gracieuse appuy e par un courrier du d l gu qui fait remarquer que la caisse de retraite est l origine de l erreur et que la demande de remboursement intervient plus de 4 ans apr s le dernier versement Il insiste sur la situation financi re du r cla mant pr cisant que le montant de la pension ind ment pay e a t int gr dans ses revenus et d pens au fur et mesure pour ses besoins au quotidien Le conseil d administration de la caisse de retraite compl mentaire accorde la remise totale de la dette PARIS UNE PROC DURE DE RECOUVREMENT POUR TROP PER U ANNUL E ATA Le requ rant a demand l aide A du d l gu pour obtenir larr t d une proc dure de recouvrement forc engag e pour un indu d indemnit s de ch mage hauteur de 3746 Il a contest le fondement de cet indu en faisant tat de l examen par la cour d appel d une instance engag e contre son employeur et excip de surcro t de sa situation de b n ficiaire du RMI sans obtenir de r ponse autre qu une mise en demeure de payer par huissier Le d l gu auquel l int ress a pr sent l arr t de la cour d appel condamnant son emplo
21. ifficult s subsistent La Cour de justice des commu naut s europ ennes a de nouveau d se prononcer sur l articulation entre les diff rentes l gislations fiscales des tats membres Dans cette affaire Monsieur R ressortissant n erlandais exerce une activit salari e aux Pays Bas o il per oit la tota lit de ses revenus et r side en Belgique o il a acquis une maison d habitation Il est donc soumis d une part l imposition sur le revenu aux Pays Bas et d autre part angine Apr s tre pass la pharmacie Monsieur C rentre son domicile o il d c de 30 minutes plus tard d un arr t respiratoire par obstruction des voies a riennes sup rieures et ce malgr les tentatives de ressuscitation du Samu La famille extr mement choqu e par la disparition brutale de leur proche et convaincue de la n gligence du m decin urgentiste saisit le P le Sant et S curit des soins du M diateur de la R publique Celui ci proc de alors l examen attentif des pi ces m dicales remises par la famille dans le but d appr cier si le m decin urgentiste a pris toutes les pr cautions possibles afin d tablir le diagnostic ou Une information erron e l origine d un litige que puisque experts et services fiscaux lui ont confirm plusieurs reprises et personnellement le bien fond de cette dispense de TVA Or lors d un contr le fiscal le service de v rifica tions a
22. jourd hui la famille a fait le choix de s en tenir une proc dure amiable aupr s de la commission r gionale de conciliation et d indemnisation abandonnant l id e d un recours p nal Un dipl me par validation L a validation des acquis de l exp rience VAE comme voie d acc s un dipl me est inscrite dans le d cret n 2002 615 du 26 avril 2002 en applica tion de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 Ainsi toute personne qui a exerc pendant au moins trois ans une activit professionnelle salari e non salari e b n vole ou de volontariat en rapport avec l objet de sa demande peut demander la VAE de son exp rience pour justifier tout ou partie des connaissances et des aptitudes exig es pour l obtention d un dipl me ou titre d livr au nom de l tat par un tablissement d enseigne ment sup rieur Cependant pour ce qui concerne les dipl mes conduisant l exercice d une profession m dicale ou param dicale r glement e par le Code de la sant publique le minist re de la Sant main tient que ce dispositif ne peut permettre de prendre en compte des activit s qui constitueraient un exercice ill gal d une telle profession et le m me code pr voit des dispositions p nales N anmoins dans le cas soumis au M diateur de la R publique ce dernier a pu tablir que l int ress tant titu laire d une attestation de v rification des connaissance
23. l administration ils sont en plus injustement p nalis s es organismes qui versent des allocations tardent parfois r ajuster leurs calculs et quand arrive la notification d un indu les usagers aux revenus modestes sont toujours surpris et sont le plus souvent incapables de rembourser la somme r clam e d pens e pour leurs besoins quotidiens inverse quand l administra tion r gularise des situations avec retard et effectue des versements d allocations group s sur une m me ann e cela occasionne des effets de seuil qui peuvent nuire aux usagers car ils modifient d une fa on artificielle et provisoire leur revenu annuel et par l m me leur situation fiscale ou leurs droits sociaux PAS DE CALAIS UN INDU DE RETRAITE R CLAM 4 ANS APR S ATA En d cembre 2007 une caisse A de retraite compl mentaire agri cole r clame Monsieur L la somme de 2430 correspondant une pension vers e tort d octobre 2000 septembre 2003 car il mavait pas cotis cet orga nisme Ne s tant rendu compte de rien de bonne foi et dans l incapacit financi re de rembourser une telle somme au regard de ses modestes ressources lint ress g de 88 ans se rapproche du d l gu Dans un premier temps le d l gu contacte t l phoniquement la caisse de retraite compl mentaire Il apprend que le r cla mant a per u durant de nombreuses ann es une retraite normalement due un homonyme Il lu
24. l conomie de l Industrie et de l Em ploi estime que la s curit juridique impose de ne pas remettre en cause la situation des ann es ant rieures Elle ajoute que la perception diff r e des revenus permet dans certaines situa tions de b n ficier de l octroi de prestations sous condition de ressources que l examen r trospectif propos pour rait aboutir remettre en cause On observera que l examen r trospectif sugg r pourrait ne constituer qu une simple facult pour le contribuable et ne s effectuer que sur demande expresse de sa part Le M diateur de la R publique sugg re galement de modifier le calcul du quotient en supprimant le plafond actuel de quatre ann es pour tenir compte du nombre r el d ann es de rappel major de l ann e de mise disposition du t moignage Vous avez pr sent en mars 2007 la commission des finances de l conomie g n rale et du plan un rapport d infor mation sur le pr l vement la source de l imp t sur le revenu IR ainsi que son rapprochement et sa fusion avec la contribution sociale g n ralis e CSG Pensez vous que le syst me fiscal actuel est trop complexe Il est non seulement complexe mais aussi injuste cet gard les r formes de IRPP men es depuis 2002 et ampli fi es depuis 2007 ont accentu l injustice fiscale Pour les contribuables l immense avantage de la retenue la source est de mettre fin au d calag
25. ndition de ressources LES PROPOSITIONS DE R FORME e M diateur de la R publique a formul plusieurs propositions de r forme pour limiter l impact fiscal des revenus diff r s ainsi que les cons quences de l imposition des trop per us pour les contri buables non imposables et de fa on plus g n rale am liorer les relations entre Padmi nistration fiscale et les contribuables AUTORISER LA TAXATION S PAR E EN CAS DE REVENUS DIFF R S D s lors que la qualification de revenus diff r s suppose qu ils soient vers s en raison de circonstances ind pendantes de la volont du contribuable on peut s tonner que ne soit pas assur e pour ces revenus une certaine innocuit fiscale Dans un souci d quit le M diateur de la R publique propose d envisager un examen r trospectif de la situation fiscale des personnes non imposables ayant per u des revenus diff r s Au cas o cet examen mettrait en vidence que le contribuable serait demeur non imposable s il avait per u les revenus diff r s selon des ch ances normales il serait alors quitable d tablir une taxa JUILLET 2009 N 49 tion s par e des rappels aff rents aux ann es ant rieures Cette mesure permet trait de maintenir au cours de l ann e d imposition des revenus diff r s les avantages attach s la non imposition ou soumis conditions de ressources Par lettre du 16 f vrier 2009 la ministre de
26. r de la R publique IRPP Imp t sur le revenu des personnes physiques Lolf Loi organique relative aux lois de finances redressement et la justification d finitive du rehaussement Un tel d lai est une source d incompr hension pour le contri buable et d ins curit juridique Pour ces raisons le M diateur de la R publique propose que l administra tion se limite d sormais sauf exception un seul changement de motivation ou substitution de base l gale sur un point litigieux donn Un exemple Un contribuable impos avec 1 part selon le bar me a per u 20 000 euros en 2005 dont 8 000 euros de revenus diff r s Imp t sur 12 000 euros 927 euros A Imp t en ajoutant un quart des revenus diff r s 1 310 euros B Imp t correspondant aux revenus diff r s B A x 4 1 532 euros C Imp t d au titre de l ann e 2005 2 459 euros A B au lieu de 2 890 euros sans application du quotient 20 000 euros soumis au bar me sur le terrain Le traitement des indus par les services publics pr judiciable aux contribuables Des d lais parfois tr s longs une application stricte de la r glementation en vigueur ou au contraire souvent le non respect des dispositions existantes la gestion des indus par les services publics est source de pr judices pour les contribuables qui se trouvent dans une situation d autant plus inique que victimes d une erreur de
27. s mentionn e Parti cle L 4351 6 du Code de la sant publi tation nationale en cause tait constitutive d une discrimination au regard du droit communautaire Apr s avoir rappel que tout ressortis sant communautaire ind pendamment de son lieu de r sidence et de sa nationa lit qui exerce une activit salari e dans un tat membre autre que celui de sa r si dence et de sa nationalit b n ficie des dispositions protectrices de l article 39 du Trait CE la cour a consid r que la l gislation fiscale n erlandaise en traitant diff remment les contribuables selon leur qualit de r sidents aux Pays Bas consti tue une entrave la libre circulation des JUILLET 2009 N 49 des acquis de l exp rience que il pouvait l galement exercer la profession de manipulateur d lectrora diologie m dicale et porter ce titre Par cons quent il tait fond ainsi que les personnes plac es dans la m me situa tion faire valoir une exp rience profes sionnelle comportant des actes r serv s aux manipulateurs d lectroradiologie m dicale en vue de l obtention soit du dipl me d tat soit du dipl me de tech nicien sup rieur en imagerie m dicale et radiologie th rapeutique dans la mesure o il exer ait d j l galement cette profession L galit de traitement en mati re fiscale s tend au niveau communautaire travailleurs interdite par le Trait CE La Cour
28. sidant aux Pays Bas LIBRE CIRCULATION L affaire a donc t port e en justice et la CJCE a t saisie d une question pr judi cielle Elle a d d terminer si la r glemen M diateur Actualit s 6 si au contraire celui ci a t pos avec l g ret En effet selon l article R 4127 33 du Code de la sant publique Le m decin doit toujours laborer son diagnostic avec le plus grand soin en y consacrant le temps n cessaire en s aidant dans toute la mesure du possible des m thodes scientifiques les mieux adapt es et S il y a lieu de concours appropri s Devant la possibilit d un recours p nal pouvant tre men pour manquement grave une obligation professionnelle absence de lecture du dossier ou absence de prise en charge efficace et mise en danger d autrui par n gligence le P le Sant d cide d tablir une m diation Un d c s brutal la suite d un diagnostic m dical rapide Le P le Sant intervient entre la famille et le m decin urgentiste Deux rencontres organis es entre la famille le P le Sant le m decin urgentiste et sa direction vont permettre d changer sur les causes de cet accident dramatique et de r fl chir l am lioration des pratiques Le m decin urgentiste a pu ainsi faire part de ses explications et de ses regrets de ne pas avoir suffisamment pris en compte le diagnostic d infection s v re pos initialement par le m decin traitant Au
29. socia les afin que soient d finies les moda lit s d une ventuelle r gularisation exceptionnelle Apr s de nombreuses relances la Chancellerie a accept au regard du caract re particulier de la situation de Madame L qu une indemnit gale au montant du pr judice tel que calcul par les services du M diateur lui soit propos e REMBOURSEMENT partir de ce cas individuel une propo sition de r forme a t formul e visant la modification du Code de la s cu rit sociale afin que soit proc d au pr l vement des cotisations et contri butions sociales sur les indemnit s vers es aux jur s d assises la suite de multiples changes le minist re de la Justice a accept pour les jur s qui seront expos s une rupture de coti sations sociales la mise en place du dispositif suivant paiement par ces personnes de leurs propres cotisations sociales puis remboursement par le minist re sur justificatifs assorti d une indemnisation prudence de la Cour europ enne des droits de l homme d finie dans son arr t Pannullo et Forte du 30 octobre 2001 concernant le droit des proches obtenir la restitution du corps du d funt dans un d lai appropri Enfin d finir un statut juridique sp cifi que aux pr l vements humains qui devrait notamment pr voir une obligation d in formation de la famille avant la destruc tion des scell s La restitution des organes pr lev s la d
30. t derni re est refus e au motif que les pr l vements effectu s dans le cadre d une proc dure judiciaire ne seraient pas susceptibles de restitution Face ces situations douloureuses force est de constater que ces autopsies ne font l objet d aucune disposition particuli re dans le Code de proc dure p nale Elles consti tuent une mesure d enqu te comme une autre pouvant tre d cid e par l autorit judiciaire alors qu on peut estimer que les pr l vements humains m riteraient d tre r gis par quelques r gles sp cifiques En outre le devenir des organes pr lev s fait M diateur Actualit s 5 actuellement l objet d un vide juridique Pour y rem dier le M diateur a propos l adoption des mesures suivantes STATUT JURIDIQUE SP CIFIQUE Tout d abord tendre aux autopsies judi ciaires l obligation faite au m decin de s as surer de la meilleure restauration possible du corps pr vue par l article L 1232 5 du Code de la sant publique qui s applique actuellement uniquement aux autopsies m dicales men es des fins th rapeuti ques ou de recherche scientifique Ensuite transposer en droit interne la juris JUILLET 2009 N 49 R 351 11 du Code de la s curit sociale son activit de jur e n tant pas consi d r e comme une activit salari e Le M diateur a alors saisi conjointe ment le minist re de la Justice ainsi que celui en charge des relations
31. taire des ressources pour attribution d aides sociales En effet les m nages qui disposent de reve nus faibles obtiennent des aides ce qui para t l gitime toutefois avant que n in tervienne le r ajustement de ces aides ces m nages se voient davantage impo s s l ann e suivante du fait de la majoration de leurs revenus D s lors cette situation va cr er un risque d in dus ce qui n est pas juste Cette situation est similaire en cas de revenus trop per us par le contribuable Si l imp t est le symbole de la citoyen net et le t moignage d appartenance une communaut la solidarit reste l ex pression de la force d une nation Faisons en sorte de rem dier aux dysfonction nements afin que l imp t et l imposition restent justes Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique A GABRYSIAK dossier Retrouvez les dossiers du M diateur de la R publique Imposition des revenus diff r s et des trop per us des contribuables p nalis s Les revenus diff r s ou les indus sont source de pr judices pour les contribuables modestes et les personnes non imposables Surplus d imposition mais aussi perte de certains avantages fiscaux ou prestations sociales ces derniers se retrouvent injustement p nalis s Face une telle situation le M diateur de la R publique a fait part de plusieurs propositions m me de r tablir une certaine quit LA L GISLATION EN VIGUEUR E
32. yeur rembourser aux Assedic le montant des indemnit s de ch mage consid r es comme indues est intervenu pour demander une tude urgente de ce dossier avec abandon de toute mesure de recouvrement forc La proc dure en cours a t imm diatement interrompue et l indu annul MOSELLE DES DISPOSITIONS NON APPLIQU ES PAR LE P LE EMPLOI AFA Lors de sa visite au d l gu CET Madame P explique qu elle s est retrouv e au ch mage apr s 15 ans de travail l imprimerie centrale de L et que les Assedic lui ont vers une indem nit de 2309 Cet organisme lui r clame ensuite le remboursement de cette somme au motif qu elle avait travaill deux jours en ao t 2008 l h tel Royal de L pendant sa p riode de pr avis Cependant ce travail ne lui convenait pas et elle avait cess aussit t ne recevant ainsi un salaire que pour ces deux journ es La situation financi re de Madame P est difficile car outre le ch mage elle ne per oit pas la pension alimentaire de son ex mari ni les prestations de la Caf Elle a donc d pos une demande de remise gracieuse de sa dette aupr s de l agence P le emploi et a sollicit le d l gu qui a saisi le directeur r gional de P le emploi afin de rem dier une situation anormalement p nalisante pour la r clamante Le r examen du dossier a permis de r pondre favorablement la demande du d l gu car en l occurrence il aurait
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