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LA miNcEUr - Cliniques universitaires Saint-Luc

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1. candidat l intervention Elle ME d Loperation value la motivation du patient E oa EN E saen et s il a bien compris toutes les Paane implications li es l op ration une quantit explique le Pr Detry Une consultation importante de cellules gastriques qui s cr tent une hormone la ghr line cens e stimuler l app tit avec le di t ticien est aussi pr vue afin d voquer les changements ali mentaires rendus indispensables par l op ration Des mesures pour rappeler que si la chirurgie est efficace elle est aussi contraignante et ne saurait tre prise la l g re Clin univ St Luc SOINS MODE D EMPLOI RENSEIGNEMENTS Le Service d endocrinologie et de nutrition est situ au niveau 1 C4 T l 02 764 18 12 QUAND MANGER devient incontrolable Le Service de nutrition propose parfois un accompagnement psychologique c est notamment le cas pour les patients souffrant d hyperphagie La prise de poids n est pas toujours li e un simple exc s i de gourmandise ou une p alimentation d s quilibr e Dans certains cas elle s explique par la pr sence de troubles du comportement alimentaire comme l hyperphagie appe l e aussi binge eating Un patient hyperphage peut avaler des quantit s normes de nourri ture jusqu l c urement perd le contr le de sa prise de nourriture et est incapable de s arr ter explique Micheline Vandenbosch De Haes
2. SOINS MODE D EMPLOI L exc s de poids provient le plus souvent d un comportement alimentaire inadapt Saint Luc le Service de nutrition se charge de pointer les erreurs des patients avant d offrir des solutions personnalis es UN SERVICE PLUSIEURS Sjj SP CIALISTES Outre le Pr Thissen nutritionniste le Service est compos d une psychologue et d une psychiatre qui traitent notamment les probl mes de comportement alimentaire Trois di t ticiens sont charg s de proposer les traitements di t tiques adapt s aux besoins et au profil des patients Un chirurgien propose lorsque les patients le souhaitent et qu ils r pondent certains crit res des solutions chirurgicales contre l ob sit noter les patients qui consultent sont souvent envoy s par leur m decin traitant Mais lorsqu ils viennent de leur propre chef ils sont d abord re us par une coordinatrice L entretien permet de d terminer quel sp cialiste sera le plus m me de r pondre leur demande 018 JONATHAN BARBIER MINCEUR ST Personnes ob ses ou jeunes femmes n ayant que quatre ou cinq kilos en trop chaque ann e plusieurs centaines de patients frappent la porte du Service d endocrinologie et de nutrition Leur demande Perdre les kilos superflus qui encombrent leur silhouette ou alt rent leur sant Les r ponses aux pro bl mes de surpoids sont individuelles II e
3. as toujours conscience il faut renoncer ses mauvaises habitudes qui sont souvent sources de plaisir accepter d in vestir plus d argent dans une nourriture plus saine passer plus de temps dans la cuisine pour pr parer des plats l gers Ce sont des sacrifices parfois impor tants La motivation est donc un facteur fondamental dans la perte de poids C est le prix de la minceur www saintluc be 019 Le Pid SOINS MODE D EMPLOI RENSEIGNEMENTS Le Service d endocrinologie et de nutrition est situ au niveau 1 C4 T l 02 764 18 12 CHIRURGIE DE L OB SIT une option sous r serve Si elle offre des r sultats parfois spectaculaires la chirurgie est r serv e aux patients dont l ob sit est la plus grave PRINCIPALES OP RATIONS Pour les patients souffrant d ob sit la chirurgie fait souvent figure de solution de la derni re chance D ve lopp es ces derni res ann es certaines techniques permettent d envi sager des pertes de poids de plusieurs dizaines de kilos Mais attention au mirage ces interventions ne d livrent pas un blanc seing pour d vorer hamburgers et sucreries foison Elles ne donnent des CHIRURGICALES La gastroplastie ou anneau gas trique consiste placer un anneau en silicone autour de la par tie sup rieure de l estomac L es tomac devenant UNE ALTERNATIVE LE BALLON GASTRIQUE Gette m thode consiste mettre un
4. ballon dans l estomac pour une p riode de six mois afin de cr er un sentiment de sati t Aucune intervention chirurgicale n est n cessaire puisque le ballon est introduit par la bouche avant d tre gonfl gr ce un cath ter tube souple et fin fix au ballon r sultats probants qu condi tion d adopter une alimentation quili br e Et surtout leur remboursement reste r serv ceux dont l ob sit est dite morbide donc susceptible d en tra ner des troubles s rieux pour leur sant hypertension art rielle diab te maladies cardiovascu j plus petit il est plus rapidement rempli La sen sation de sati t arrive plus vite et permet de limi ter l app tit du patient CA By pass laires v cette op ration A li 1 complexe Des interven OA consiste tions lourdes i Pourquoi cette restriction Ce sont des op rations chirurgi cales lourdes parfois complexes qui ont un impact non n gli geable sur le m tabolisme du patient souligne le professeur T et chirurgien Roger Detry L importance de l enjeu justifie la mise en place d un accompagnement pr alable i modifier le circuit alimentaire et r duire le volume de l estomac afin de diminuer les besoins alimentaires du patient Sleeve il s agit de la r duction des l op ration Une psychologue deux tiers est ainsi charg e de recevoir le Es delestomac
5. e des probl mes hormonaux m dicaux ou autres qui n cessitent une prise en charge sp cifique Les r ponses aux proBL mes DE SUTPOIDS SONT INDIVIDUELLES i SC Des aliments trop caloriques Autre erreur commune une attraction irr sistible pour les aliments haute densit calorique Pour sch matiser tous les patients pr f rent le chocolat et la mayonnaise la tomate et la laitue Si dans une alimentation les plats base de graisses pr dominent sur les fruits et les l gumes alors le bilan calorique de la journ e sera dans l exc s explique le sp cialiste Le grignotage entre les repas est galement lourd de cons quences ll est rare de grignoter une carotte Ce sera plut t un croissant ou un paquet de chips gras et riches en calories souligne le professeur Personnaliser la r ponse Une fois la racine du mal identifi e il faut d terminer la solution adapt e C est le r le d une di t ticienne du Ser vice vers qui sont orient s les patients dont le Pr Thissen a rep r les erreurs alimentaires La prise en charge est sp cifique Elle tablit un programme sp cialis en fonction des go ts du patient du temps dont il dispose des types de magasin qu il fr quente Li wae Accepter de changer Mais avoir les armes en main n est pas suffisant faut aussi savoir s en servir Perdre du poids implique de nombreux changements dont le patient n a p
6. elaer psychologue qui collabore avec le Service de nutrition Souvent ce type de trouble est associ un tat d pressif ou anxieux ainsi qu une difficult d expression et de gestion des motions Corbis AUTRES PRINCIPAUX TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE Les autres principaux troubles du comportement alimentaire pris en charge par le Service de nutrition et celui de psychiatrie sont bien connus Il s agit de elle se traduit par une restriction drastique volontaire de son alimentation afin d obtenir une perte de poids Elle peut d boucher sur une malnutrition elle m me source de complications parfois s v res elle se manifeste par une ingestion excessive d aliments l inverse du binge eating cette attitude s accompagne ensuite de comportements destin s compenser la prise de calories vomissements abus de laxatifs ou de diur tiques activit s sportives excessives etc noter dans la plupart des cas les personnes boulimiques ne souffrent pas de surcharge pond rale Sentiments paradoxaux Le suivi de ces personnes est com plexe car il y a beaucoup d ambigu t s dans leur demande de soins M me si elles souffrent de leur surcharge pond rale elles consid rent parfois ce Surpoids comme une carapace qui leur conf re une certaine protection face au monde ext rieur La premi re t che du sp cialiste est donc d identi fier les raisons qui poussent le patient con
7. st donc fondamental de bien cerner la cause de l exc s de poids note le Pr Jean Paul Thissen nutritionniste et responsable du Service de nutrition des Cliniques universitaires Saint Luc Dans la grande majorit des cas ce sont des erreurs de comportement alimentaire qui sont en cause ans l assiette Pointer les erreurs Encore faut il tre capable d identi fier ces erreurs Pour y parvenir le nutritionniste qui re oit la plupart des patients en consultation doit parfois la jouer fine Les patients d taillent rarement leurs exc s tout de go II faut poser des questions indirectes pour obtenir des r ponses exploitables qui nous permettront d am liorer leur comportement alimentaire explique en souriant le m decin D une mani re g n rale les faux pas des personnes en surpoids n ont rien d exceptionnel Souvent les patients remplissent tout simplement un peu trop leur assiette raconte le Pr Thissen Les ng S 1 iStockphoto FACTEURS DE RISQUE 4 Une alimentation d s quilibr e ou excessive n explique g n ralement pas elle seule la surcharge pond rale Le manque d activit physique est galement un facteur d terminant Une pr disposition g n tique serait en cause rythme de vie et mode d alimentation semblables tous les individus ne r agissent pas en termes de prise de poids de la m me mani re Dans certains cas l ob sit est cons cutiv
8. sulter ressent il une pression de son entourage est il vraiment d cid modifier son mode de vie Que ce soit le cas ou non il faut aussi d terminer les raisons de cette hyperphagie elle fait souvent cho des carences affec tives parfois tr s anciennes ou r pond fr quemment un tat de stress intense La prise de nourriture joue alors un r le compensatoire et permet d apaiser les tensions endur es note la psychologue Une prise en charge au long cours Une fois cern es les racines du mal la prise en charge peut tre longue Modifier son comportement alimen taire et ma triser ses pulsions implique un profond changement personnel qui doit se faire au rythme du patient souligne la psychologue Pour mieux entourer le patient dans son projet le soutien du di t ticien du nutritionniste et parfois du chirurgien viennent g n ralement s ajouter l action du psycho logue Un support multidisciplinaire indispensable pour aider le patient se sentir mieux dans sa peau

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