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Lire l`article (édition du samedi-dimanche 12

1. ce que l Office du tuteur g n ral r solve tous les probl mes afin que la soci t ne soit plus d rang e Il souligne que le pupille a aussi des droits par exemple le droit de refuser Mais que fait on avec un refus de tout avec les incasables L Office du tuteur g n ral est un r v lateur d une impasse de la prise en charge et du placement d un point de vue administratif Les parcours mettent progressivement en chec le mod le officiel de prise en charge et finissent par arriver jusqu l Office du tuteur generar Pourquoi la proposition est donc toujours la m me L articulation est difficile entre interventions m dicales et aspect ducatif Certaines structures plus souples peuvent offrir l opportunit d un nouveau parcours On demande aux structures officielles de g rer ces situations qui d rangent Pour la crise l h pital est efficace mais il y a moins de ressources apr s la crise Se pose la question d un autre abord de prestations avec des prestations ambulatoires plus souples Fr d ric Vuissoz note enfin que l Office du tuteur g n ral n a pas t consult par rapport au projet de fili re psychiatrique expos par Madame Resplendino Celle ci pr cise que le dossier va tre repris par le m decin cantonal qui va se mettre en lien avec l Office du tuteur g n ral ainsi que les instances judiciaires ean Claude M traux fondateur d Appartenances Lausanne pr cise que le probl me central des lieu
2. no e entions qui se sont faites lors des deux d bats qui ont suivi les projections du film Lausanne le 13 avril 2011 rv et Gen ve le 23 mai 2011 c est une travers e c est quelque chose qui se raconte dans l instant qui ne se sait pas d avance et qui n est pas acquis qui s crit au fur et mesure que cela se raconte Pas de dossiers mais des r cits dans nos assembl es qui racontent le projet et le programme de l Association N Le chiffre de la parole et le projet et programme de chacun qui se trouve l par hasard par une circonstance C est a le chiffre de la parole un risque de parole une aventure de vie une pulsion pour l itin raire Enrica Ferri pr sidente de ACP D Je me suis dit qui est ce Qui est accueilli qui est accueillant On confond c est g nial Jean Philippe Rapp journaliste Je suis un juge qui doit placer des jeunes qui sont en difficult et avec l exp rience que j ai acquise au cours de ma carri re je me suis rendu compte que l on a besoin de beaucoup de monde que l on a besoin de tout le monde Michel Lachat juge pour mineurs c est un dispositif qui a l id e de gt Appu sur l impossible il travaille sur l impossible pour ouvrir le champ des possibles C est a la force de ce dispositif on ne va pas tourner le dos l impossible par un programme pr tabli Par contre on va dir il y a de l impossible on y va Page 4 21 Fran ois Ansermet
3. clinique psychanalytique ducation Sp cialis e formation continue management de projets complexes recherche en sciences humaines r daction dition NOR archivage valorisation de patrimoine intellectuel gestion et administration de PME Re recherche de fonds pour organisation d utilit publique sc nographie d v nements culturels insertion Socio professionnelle conomie sociale et solidaire capitalisation de l exp rience r cit biographique Cette liste est indicative d autres th mes peuvent tre d velopp s selon le projet sp cifique du stagiaire La clinique psychanalytique page en construction Le projet institutionnel 1 INTRODUCTION AN NOEM L exp rience de l Association Le chiffre de la parole se disunque par son apport culturel au travail clinique que ce soit en mati re d ducation d enseignement d intervention sociale o en mati re de sant Cet apport culturel est n de la constatation que la psychose ainsi que la n vrose au del d un abord individuel est une question qui concerne l ensemble de la culture une question individuelle et singuli re en effet font cho des processus psychotisants l oeuvre au sein m me de la soci t voire de la civilisation provoquant par une absence ou une paralysie de parole l immobilit les gestes r p titifs la morbidit ou l enfermement mais aussi les arr ts de travail le burn out La clinique ne s fonde pas sur l id
4. Carr re Paris 1985 VERDIGLIONE ARMANDO La congiura degli idioti Spirali Vel Milan 1992 fran aise La conjuration des idiots Grasset Paris 1992 Trad VERDIGLIONE ARMANDO Ma clinique Lausanne contre le cannibalisme blanc conf rence donn e Lausanne le 19 f vrier 1993 Transcription disponible aupr s de l Association Le Chiffre de la Parole VERDIGLIONE ARMANDO Leonardo da Vinci Spirali Vel Milan 1993 VERDIGLIONE ARMANDO Sept le ons d introduction la chiffr matique cours donn s Gen ve du 19 mars au 11 juin 1993 1 Le principe la l g ret l air la libert anorexie la tentation intellectuelle 19 mars 93 2 Le ciel de la parole le deux la relation l ouverture l ironie l espoir 2 avril 1993 3 Le semblant la condition l itin raire l arc en ciel la justice je avril 1993 4 Dieu la foi l op rateur logique le fantasme l id e 30 avril 1993 5 Les dimensions la mati re le langage la semblance 14 mai 1993 6 Le labyrinthe et le paradis le lour la nuit le cr puscule 28 mai 1993 7 Le chiffre le dispositif la loi l thique le A Ut 1993 ranscription disponible aupr s de l Association Le Chiffre de la Parole VERDIGLIONE ARMANDO Niccol Machiavelli Spirali Vel Milan 1994 VERDIGLIONE ARMANDO Edipo e Cristo La nostra saga Spirali Milan 2002 V RDIGLIONE ARMANDO La famiglia l impresa la finanza il capitalismo intellettuale Spirali Milan
5. Milan 2006 LACAN JACQUES De la psychose parangiaque dans ses rapports avec la personnalit Seuil Paris 1980 LACAN JACQUES Ecrits Seuil Paris 1966 LACAN JACQUES Le S minaire livres 1 XX Seuil Paris 1973 1991 LAING RONALD nee d raison et folie Seuil Paris 1986 MACHIAVEL Le Prince Gallimard Paris 1980 MANNONI MAUD Le peye iatre son fou et A Psychanalyse Seuil Paris 1970 MANNONI UD Education impossible Seuil Paris 1973 MANNONI MAUD Un lieu pour vivre Seuil Paris 1976 ANNONI MAUD Un lieu pour vivre Seuil Paris 1976 MANNONI MAUL Bonneuil seize ans apr s Deno l Paris 1986 MANNONI OCTAVE Freud Seuil Paris 1968 MANNONI OCTAVE Clefs pour l imaginaire ou L autre sc ne Seuil Paris 1969 MANNONI OCTAVE Un commencement qui n en finit pas Seuil Paris 1980 OKONOGI KEIGO Il mito di ae e la fami la lapponese Le mythe d Ajas et la traduit en italien AU SPORE par Paola Baratta Spirali Vel Milan 1986 OURY JEAN La psicosi il tempo Spirali Vel Milan 1980 OURY JEAN Babele e Pentecoste La Bordeela scrittura gala Eeo Spirali Vel Milan 1982 OURY JEAN Psicosi e logica istituzionale il collettivo Spirali Vel Milan 1988 OURY JEAN Cr ation et schizophr nie Galil e Paris 1989 OURY JEAN L ali nation Galil e Paris 1992 OURY JEAN et DEPUSSE MARIE quelle heure passe le train Calmann L vy Paris 2003 PEANO GIUSEPPE Formulaire de mathematiques 1895 1903
6. e de la maladie mentale en tant que telle En interrogeant les diff rentes r ponses apport es par la famille et par l institution la violence la psychotisation aux d pendances l ascolarit le D partement de clinique poycnanalyigne de l Association valorise la psychanalyse comme moyan pour aborder ces guesions comme des questions de civilisation La clinique se distingue comme intervention le long d une th orisation ans des dispositifs de parole de vie d enseignement et de travail permettant l int gration du malaise en valorisant la ressource de chacun ce qui permet de trouver un pli le terme clinique vient du grec klinein plier une inclination une implication Dans cette exp rience le terme culture ne concerne pas seulement un savoir mais surtout quelque chose qui se fait Culture le mot d signe le fait de prendre soin de cultiver Prendre soin des id es de la maison de la terre La culture est donc une intervention qui consiste prendre soin de la mati re et la remettre en jeu la transmettre comme richesse Prendre soin de l itin raire de la pens e et des choses en donner t moignage restituer une trace L Association Le chiffre de la parole se constitue principalement de quatre d partements clinique psychanalytique art dition et industrie d un Dispensaire et d un centre de formation Son projet et son programme Des dispositifs de vie en internat et en externat adress s des adolescent
7. 20 Si VERDIGLIONE ARMANDO Venere e Maria La fiaba originaria avec Maria Grazia Amati et Alessandro Taglioni Spirali Milan 2002 VERDIGLIONE ARMANDO II brainw rking La direzione intellettuale La formazione KA dell imprenditore La ristrutturazione delle aziende Spirali Milan 2003 VERDIGLIONE ARMANDO Artisti pal Milan 2003 VERDIGLIONE ARMANDO Il Manifesto cifrematico La rivoluzione cifrematica Spirali Milan 2004 VERDIGLIONE ARMANDO Master dell art ambassador Spirali Milan 2005 VERDIGLIONE ARMANDO Master del brainworker O Milan 2005 VINCI LEONARD Les carnets de L onard de Vinci Gallimard Paris 1942 WOLFSON LOUIS Le schizo et les langues Gallimard Paris 1970 W THRICH MARIO I Grandi Libri Les grands livres in COLL II secondo rinascimento nel pianeta Spirali Milan 2005 WUTHRICH MARIO Swiss Brain lock Les granas INrESL in COLL Scritture della rivoluzione cifrematica Spirali Milan 2005 o PRESSE Toujours en intersection avec l accueil et le travail du d partement de clinique pSyeanalyiaue l Association Le chiffre de la parole a organis et promu diff rents v nements culturels notamment av c la Galerie Corps et Sc ne Lausanne d partement d art avec l Universit internationale de la deuxi me renaissance l Association Chiffr matique Suisse Claire Lise Grandpierre et l Institut suisse de brainworking Gen ve d partement d dition avec les Editions Spirali Milan
8. Les s minaires cliniques la supervision et l analyse sont assur s par l Association l i S la formation th orique et technique est assur e en collaboration avec l Institut suisse de brainworking certifi EduQua 6 DEPARTEMENT D ART DEPARTEMENT D EDITION ET DEPARTEMENT D INDUSTRIE Simultan ment son travail coque pour l accueil la r insertion et la r adaptation l Association m ne un travail dans diff rents domaines auxquels le travail du D partement de clinique psychanalytique du Dispensaire et du Centre de formation s associent selon les occurrences du programme A inl DEPARTEMENT D ARTLe D partement d art questionne l apport de l art dans le travail clinique dans la strat gie dans la politique et dans l entreprise il contribue par son sp cifique aux dispositifs d enseignement et de formation de l Association par des stages des s minaires des modules de formation des voyages artistiques et culturels Le D partement d art organise des expositions des conf rences des projoctions des concerts des performances des lectures publiques visant valoriser la pratique la mission et l laboration artistiques de l Association en exposant et en rendant publique la contribution d artistes de diff rents pays en termes de processus de culture et de civilisation Pour cela il collabore avec des galeries des mus es et des entreprises publiques et priv es en Suisse et l tranger il peut se doter lui
9. Mmobping la tristesse en d pression La psychiatrie reste la question de la maladie psychiatrique c est d limiter conclut il La formation des intervenants risques Quelle o Alain Riesen sou Fr d ric Vuissoz constate que les professionnels se r fugiant derri re leur statut ont des difficult s tisser des liens avec les personnes en marge D autre part la profession se met beaucoup de pression pour la r ussite il faut r ussir les aider et les contenir en M me temps En tant que tuteur de l Office du tuteur g n ral on ne peut succomber la tentation que tout marche pr cise t il De Fi Il prend le contre exemple avec l employ de Securitas pr sent devant la porte principale de l Office du tuteur g n ral qui rep re comment g rer les tensions de par le fait d tre l chaque matin depuis des ann es Il rel ve d un autre lien que celui pr tabli l gal et qui tourne autour de l argent attribu la personne Cela a pour effet de diminuer la violence Il y a une perte consid rable sans ce rapport humain A Alain Riesen ajoute que l Office du tuteur g n ral joue le r le de fusible lorsque le r seau ne r pond pas Janine Resplendino note que les institutions se connaissent peu et ne communiquent pas assez entre elles Il na a jamais qu une seule mission dans une institution il est important de bien conna tre la diversit du r seau pour lutter contre la mod lisation des pratiques Il y
10. PORTO NUCCIA Verr l ucello turchino Viendra l oiseau turquoise Spirali Vel Milan 1989 SAINT AUGUSTIN De Trinitate La trinit d bilingue Institut d tudes augustiniennes Perpignan 1997 SAUSSURE FERDINAND DE Cours de linguistique g n rale Payot Paris 1972 SCHINDELHOLZ ARIANE Materia immaging lingua io Mati re image langage in COLL Art ambassador Il museo l edizione il valore Spirali Milan 2006 SCHREBER DANIEL PAUL Denkw rdigkeiten eines Nervenkranken Oswald Mutze Leipzig 1903 Trad fran aise M moires d un n vropathe Seuil Paris 1975 SECHEHAYE M A Journal d une schizophr ne PUF Paris 1987 SOPHOCLE Oedipe roi et Oedipe Colone traduit du grec par Robert Pignarre in Th tre complet Garnier Paris 1964 VERDIGLIONE ARMANDO La dissidenza freudiana Feltrinelli Mi an 1978 Trad fran aise La dissidence freudienne Grasset Paris 1978 VERDIGLIONE ARMANDO La peste Spirali 1980 Trad fran aise La peste Galil e 1981 VERDIGLIONE ARMANDO Dio Spirali Milan 1981 Trad fran aise Dieu Grasset Paris 1982 VERDIGLIONE ARMANDO La peste Lausanne conf rence donn e Lausanne le 30 novembre 1983 Transcription disponible aupr s de l Association Le Chiffre de la Parole V RDIGLIONE ARMANDO II giardino dell automa Spirali Milan 1984 Trad fran aise ERDIGLIONE ARMANDO gtardino dell automa Spirali ilan 1984 Trad fran aise Les jardins d automne
11. Pr alable Pr alablement les membres fondateurs de l association tiennent expliquer qu ils soutiennent la pratique et la th orie d velopp es depuis 15 ans par le CRPP Collectif de recherche p dagogique et psychanalytique et par l association chiffr matique et ce afin de poser les bases d une culture internationale Les principes en Sont les suivants a La clinique trouve son support dans une entreprise qui est avant tout linguis que culturelle et chiffr matique C est la chiffr matique de poser les fondations de la clinique afin que sa pratique constitue un apport la psychanalyse en tant que science de la parole et la culture b L accueil de chacun qui en fait la demande s instaure sur l analyse des discours relevant d un malaise dans la eanan Le malaise m me s il est inqui tant n est pas d moniser ni finaliser car il porte l essentiel et originaire c L intervention clinique vise ce que chacun trouve les conditions et le sp cifique d un itin raire intellectuel ainsi qu un statut et une fonction dans la parole Elle affirme que la vie comme temps de vie et son organisation m me jouent un r le de formation et de th rapie AE g d Le dispositif clinique d gage pour chacun dans la travers e linguistique du malaise une ouverture l existence l intelligence et l instauration du parcours culturel II promeut l art l invention la culture Buts L association a pour but de promouvoir
12. avec l h pital psychiatrique partir de sa dimension maltraitante une violence institutionnelle intervenant l int rieur m me de l h pital Les droits d mocratiques Page 6 21 et sociaux d un groupe de personnes particulier ont t au c ur du d bat Alain Riesen a abord aussi le paradoxe entre le soin et l enfermement en soulignant que l h pital psychiatrique est toujours en interrogation par rapport la contrainte et la libert Il conclut en pr cisant qu il est important que les petites structures soient en lien avec Russe dominante de contr le social avec des collaborations des confrontations fructueuses pour les personnes accueillies Les enjeux de l valuation Sylvie Arsever interpelle les intervenants de la table sur la question du contr le en demandant si le contr le n est pas l valuation des fins d conomie Jean Nicolas Despland professeur la Facult de biologie et m decine l Universit de Lausanne pr cise tout d abord qu il y a des limites de l valuation en voquant notamment les r centes catastrophes nucl aires au Japon et souligne que l risque de l valuation est de glisser vers une objectivation qui masque les enjeux sociaux politiques et conomiques Il d crit l valuation comme une approche plurielle avec trois points de vue gestionnaire professionnel et d mocratique Il rel ve de nombreux conflits entre ces points de vue Par exemple lors de la derni r
13. de stage de formation pratique des combinaisons peuvent intervenir avec les autres dispositifs de l Association en mati re d art d dition d artisanat de services T moignages Le Collectif de recherche p dagogique et psychanalytique et l Association Le chiffre de la parole ont donn l opportunit de nombreuses personnes devenues psychanalyste professeur en sciences de l ducation ducateur th rapeute responsable de formation m decin ou direct ur d institution de se former une approche clinique de la psychose et l apport de la psychanalyse au travail en institution sp cialement pour ce qui concerne l analyse de la psychotisation Toute personne souhaitant communiquer un message ou proposer une archive photo texte anecdote pouvant enrichir la m moire de l exp rience est invit e utiliser ce li n Les stages de formation Diff rents types de stages d orientation de formation de perfectionnement sont propos s pour acqu rir de l exp rience et d velopper des talents Es en j S il s agit d un stage HES en sant social celui ci est mis en uvre avec un membre de l quipe agr e par les HES en tant que Praticien formateur N l 13 m Les objectifs et les modalit s de d roulement et d valuation d un stage sont d finis au cas par cas Chaque stagiaire intervient partir d un projet sp cifique de formation int grant une recherche dans au moins un des th mes mentionn s ci apr s
14. les principas d crits dans le pr alable notamment en organisant une pratique articul e sur deux versants l un clinique et l autre culturel scientifique et artistique et en assurant leur intersectorialit et leur internationalisme ss Pour r aliser ces buts l association devra Page 2 21 a Organiser un d partement de clinique qui se divisera en secteurs distincts pratique clinique th orie clinique th rapie Le travail th orique de ce d partement sur des questions relevant du malaise dans la civilisation telles que la drogue la psychotisation l alcoolisme la violence l ascolarit etc d veloppe des structures d accueil qui tiendront compte des finalit s de l association et des exigences administratives Il organise des dispositifs cliniques et d enseignements qui assurent la formation et la scolarit PO L organisation m me du d partement joue un r le de formation et de th rapie Au sens des articles 73 ss de LAI sa client le r pond notamment la d finition de l article 4 de LAI amp gt Nouvelles dispositions de la Loi f d rale sur l assurance invalidit LAI a S SEA b Organiser un dispensaire de linguistique et un Aisposmii de chiffr matique c Organiser des d partements d art de litt rature Ioiormatidua d dition de vid omatique et d industrie dans le but Ge promouvoir et d apporter une contribution th orique scientitique et conomique d Collaborer avec tout instituts priv s
15. math que suisse 18 30 projection de la premi re partie du film Les vagues et les plis de notre vie 19 30 entracte buffet dinatoire 20 00 projection de la deuxi me partie du film Les vagues et les plis de notre vie 21 00 d bat gt Entr e et contribution libre TT j Pour la bonne organisation de la soir e il nous importe de recevoir votre r servation avant le 11 avril 18 heures merci R servation par mail Le d partement de clinique psychanalytique L innovation clinique promue par le D partement de PLATE psychanalytique implique la mise en place d un dispositif de vie et de parole o le malaise existentiel trouve pour se dire et laisser une trace une autre sc ne que celle du passage l action une sc ne artistique culturelle intellectuelle or M L accueil du malaise et l analyse du discours s organisent sur la base SUN projot Speringua o chacun trouve du plaisir de la fiert et sa particularit A partir de cet accueil des questions des difficult s des impasses qui se r p tent pour trouver une issue aboutissent de nouvelles r ponses et en exigent d autres En effet si une difficult se r p te c est qu ae a nna travers e faire pour s entendre de plus en plus dans la parole plut t que dans le corps dans la relation ans la violence Le dispositif einige onie les conversations l assembl e la vie les projets est l instance qui pousse ces questions une articulation qui d g
16. une tradition qui est cette tradition dans laquelle on ne distingue plus la maladie de la sant qui indique qu il y a un continuum entre les deux Ce n est pas nier la souffrance loin de l mais cela souligne qu il y a un continuum entre la maladie et la sant qu il n y a pas de distinction entre soignant et soign mais qu il y a 6s gens qui se rencontrent dans la conversation Claude de Jonckheere professeur HETS n voit un jeune homme un peu plus ag paut Gire gui travaille l dition du deuxi me livre que vous avez fait e vi paraitre Le go t de la sant qui travai donc ence les efforts les v tres et les siens ont port leurs r uits puisque voil il est sur le chemin d un engagement d une construction v ritable d un statut auquel il croit peine mais enfin si c est marqu oui tu peux y aller C est bon Donc il y a aussi cet espoir que des personnes jeunes par exemple retrouvent un chemin de socialit de vie d ind pendance d autonomie de plaisir de travail de je ne sais uoi enfin Mich le Durand Vallade animatrice RTS L mission Devine qui vient d ner du 6 avril 2011 d o est tir cet extrait est audible depuis le site web de l Association Organisateurs de l v nement Enrica Ferri Pascal Fossati Fran ois Keller Eveline Sautaux Equipe de production Fabrice Amalric Vakif Cagin C line Dessarzin Ambrogio Farina Sophie Gentinetta S bastien Krauer F
17. Ainsi elleaborde aussi des questions pratiques d organisation et de structuration d une journ e f g arfois il arriv que pour certains il y ait une inversion du jour et de la nuit que des rep res soient chamboul s et des raisonnements embrouill s Pour autant un chemin se fait des acquisitions se font une direction se pr cise Avec cette approche clinique de l enseignement et de la formation l enjeu est d instaurer avec chacun le moyen de mettre en valeur le chemin qui se fait et d noncer un certain nombre exigences intellectuelles et pratiques Un dispositif qui sert valoriser ce qui tresse et toffe la vie un r cit une lecture la confection d un repas le soin du jarein l criture d une page dans un cahier de bord l organisation d un v nement public NE Jne cole qui prend en consid ration le fait qu il n y a pas de standard de vie ni de mode d emploi suivre mais qu en vivant quelque chose s invente se construit Se dispose en direction de l acquisition p renne et de la sant voire de la po sie de la vie Swiss brain clock livre horloge Livre horloge labor par Mario W thrich membre fondateur amp gt Les Contes du temps Premi re au Cin matographe Casino de Montbenon Lausanne 13 avril 2011 Affiche du film Programme pdf A4 recto verso Devine qui vient d ner mission RSR1 du 6 avril 2011 R servation par mail Symposium de psychiatrie et d anti psychiatrie au Mus e de la main La
18. Arcade 84 et d autre part des repr sentants de services tatiques soit Jean Nicolas Despland proies erur au D partement de psychiatrie du CHUV Fr d ric Vuissoz tuteur de l Office du tuteur g n ral de l Etat de aud Janine Resplendino cheffe de division au Service de la sant publique l Etat de Vaud Intervention de Jacques Gasser Jacques Gasser a rappel qu apr s plusieurs mois de pr paration et de d bat le symposium s est organis partir d une demande d valuation du Service de la pr voyance et de l aide sociales concernant le financement et l intervention de certaines pratiques La rencontre entre les repr sentants de l Association Le chiffre de la parole et du D partement de psychiatrie du CHUV a consist introduire le d bat par rapport des institutions qui proposent des alternatives la psychiatrie tatique AE l Jacques Gasser a not ensuite quelques l ments importants de deux des trois pr c dents rendez vous Lors du premier rendez vous on a pu entendre comment l anti psychiatrie est n e en France et comment des psychiatres cherchant obtenir des r sultats plus satisfaisants ont aussi d velopp des pratiques extr mes comme la lobotomie ou Page 5 21 l lectrochoc Dans le troisi me rendez vous la pratique de Fernand Deligny dans les C vennes en France a interpell la fronti re entre ce qui est sur la liste m dicale reconnue et ce qui a des effets ducatifs et th rapeutiq
19. Contenu de chiffredelaparole ch Publi s Notre carte d t est arriv e f t l charger ous d sirez des d tails sur nos produits Vente de plantes Nous vous proposons les plantes suivantes moyenne 20 t l charger le flyer moyenne 20 t l charger le flyer La fleur de lune moyenne 20 t l charger le flyer D bat public Salle de spectacles Renens Cette page est en construction merci derevenir la visiter D bat public Fondation Pierre Gianadda Martigny Cette page est en construction merci derevenir la visiter D bat public Mus e d art et d histoire Gen ve Cette page est en construction merci derevenir la visiter Conf rence inaugurale de Roberto Ruozi 16 juin 2009 Aula Les c dres Lausanne Cette page est en construction merci de revenir la visiter Conf rence inaugurale de Roberto Ruozi 15 juin 2009 Soci t de lecture Gen ve Cette page est en construction merci de revenir la visiter Projection et d bat 23 mai 2011 Maison des arts Gen ve Page 1 21 Cette page est en construction merci de revenir la visiter L indispensable Le CARTE de la parole et le Centre de quartier des Bossons Plaines du Loup organisent un voyage culinaire chaque mardi De toutes les passions la seule vraiment respectable me para t tre la gourmandise Guy de Maupassant Ce voyage culinaire est un instant d change et de transmission pour raconter d o viennent le
20. LL Les premiers psychanalystes Minutes de la Soci t gsychanalytique de Vienne 1906 1918 Gallimard Paris 1976 COLL In Materia di amore studi sul discorso isterico pirali Milan 1980 COLL II sucesso della fobia studi sul discorso ossessivo Spirali Milan 1982 COLL La paranoia l antropo aime oal Milan 1980 COLL La macchina telepatica Studi sul discorso schizofrenico Spirali Milan 1981 DADOUN ROGER Freud Belfond Paris 1992 DADOUN ROGER La psychanalyse politique PUF Paris 1995 DANTE ALIGHIERI La Divine Com die d bilingue et trad fran aise Jacqueline Risset Flammarion Paris 1990 DELIGNY FERNAND Les enfants et le silence Galil e Paris 1980 FAYE JEAN PIERRE La raison narrative Balland Paris 1990 FOUCAULT MICHEL Histoire de la folie l ge Ts Gallimard Paris 1972 FOUCAULT MIC Les mots et les choses Gallimard Paris 1966 FREUD SIGMUND Gesammelte Werke S Fischer Verlag Frankfurt am Main FREUD SIGMUND Contribution la conception des aphasies PUF Paris 1983 FREUD SIGMUND L inqui tante tranget et autres essais Gallimard Paris 1985 FREUD SIGMUND Totem et tabou Payot Paris 1981 FREUD Sigmund Die Zukunft einer Illusion G W XIV 1927 S Fischer Verlag Frankfurt am Main Trad fran aise L avenir d une illusion traduit de l allemand par A Belseinte J G Delarbre et D Hartmann OEuvres compl tes XVIII PUF Paris 1994 FREUD Sigmund Das Unbehagen in der Ku
21. La notion de chiffre de la parole Arriv d Inde en ltalie la Renaissance en passant par le Moyen Orient et la Sicile le z ro en arabe zifr d o z phyr chiffre permet de compter partir de neuf chiffres de base en se combinant avec eux par int gration dans une sorte de spirale alors qu avec les chiffres romains le compte se faisait jusque l de fa on lin aire en ajoutant des lettres une s rie la Renaissance cette nouveaut va transformer radicalement la pens e et la logique la science l art et la culture C est avec ce paradigme et le long de cette m taphore que la chiffr matique integre les sciences en particulier la P YSNANANSE at la linguistique en proposant par l analyse de la pens e unique lin aire un mode de la pens e et de la arole en Spirale la chitfr matique est la science de la parole th oris e par Armando erdiglione depuis le d but des ann es 1970 Cette science pose l enjeu d une clinique qui aborde tant la particularit que la sp cificit de l acte de parole page en construction Dans l aventure du non la parole Le film document de Catherine Scheuchzer Dans l aventure du non la parole constitue un t moignage de cette pratique du lieu de vie de la recherche et de l laboration psychanalytiques du CRPP II met en sc ne trois enfants qui deviennent dans un jeu les acteurs du film et d couvrent n m me temps que c est l occurrence de devenir les acteurs de leur
22. Vaud a expos comment en 1943 Ces personnes ont souhait faire quelque chose pour l accueil des malades psychiques partir de valeurs humaines chr tiennes L accueil a commenc chez des particuliers et s est cr e une communaut th rapeutique vite d bord e par les demandes des familles En 1961 la Fondation de Nant est cr e et reconnue d utilit publique elle devient une Structure officielle d h bergement et en 1985 a la charge de l Est vaudois en ce qui concerne les hospitalisations psychiatriques L enjeu pour Raymond Panchaud est de trouver des lieux les plus adapt s aux patients L institution est r v latrice du paradoxe social vouloir aider mais se trouver d muni pour le faire Cela comporte une importante souffrance des soignants Il s agit plus d instaurer un accompagnement de l errance des incasables que de parler de lieu de r habilitation de retour la norme Alain Riesen fondateur de l Arcade 84 Gen ve met en question l approche administrative de la commission cantonale d indication sur la construction de dispositifs de Contr le social qui pere pour lui un paradoxe car est prise en compte la correspondance du cas un type d accueil et non sa particularit Alain Riesen a fait partie des persos qui ont cr en 1974 un secr tariat romand du R seau international d alternatives la psychiatrie et qui a ravaill avec des exp riences anglaises et italiennes Une rupture a t v cue
23. a structurer une plate forme de professionnels par rapport aux cas les plus marginaux Elle ajoute que l Etat a plusieurs missions celle de financer de contr ler ce financement et celle de faire respecter les droits des patients L Etat est au milieu d attentes et a la t che difficile de fixer des normes sans qu elles Saone ni trop contraignantes portant atteinte au droit des malades ni pas assez portant atteinte la s curit ublique Fean icolas Despland remarque que les normes ne sont pas de l valuation II conclut qu un tel symposium est une forme d valuation qui a devenir vivante dans le respect de la diff rence et de la conflictualit Compte rendu Res par Fabrice Amalric Ingrid Portner Lausanne 3 juin 2011 Page 7 21 Rep res Affiche du film Les vagues et les plis de notre vie Le Rebrousse Poil mai 1978 Depuis ao t 1974 il existe Correvon un lieu de vie accueillant des enfants en difficult qui rel veraient autrement de la psychiatrie ou de l enseignement sp cialis Actuellement un Collectif de recherche d une vingtaine de personnes permanents non permanents de professions diff rentes gens de m tier tudiants p dagogues psychologues assistant sociaux enseignants ducateurs analystes qui Se sont constitu es en association buts non lucratifs articipe la continuit de la vie du lieu Le Ve Ce e Collectif na t de l initiative de Claire Lise Grandpie
24. a question psychotique a toujours une question qui est l uvre et qui m rite d tre labor e vo pouvais pratiquer partir d autre chose Lao iieee dans un projet comme celui l c est de tenir avec la pulsion ESSI presque partir de rien que les choses adviennent bine bataille autour de la clinique Mang Mannoni a pos les termes qui m ont permis de r ver et de d buter cette pratique l kaleo qui nous donne un mat riel pour intervenir Lad n y a rien de plus triste que des adultes adapt s l inadaptation fivremoten ImpCheminVid flvremote ncore d autres extraits s ajouteront cette page NENE f L Association dispose par ailleurs de plus de 700 heures d quipes de travail tenues par Claire Lise Grandpierre Ces laborations cliniques ont t enregistr es sur cassettes sonores et ont t num ris es La publication de ce mat riau est un des PR en cours de l Association Il peut servir des chercheurs des preicians des enseignanis des tudiants et des experts de diff rents secteurs dont en particulier celui de la sant et du social Pour mener bien l archivage de la documentation et la valorisation des actifs immat riels de l Association toute personna int ress e peut apporter une contribution libre postuler un stage de formation pratique ou effectuer une onation Les assembl es hebdomadaires Chaque semaine se tient une s ance qui rassemble les personnes en projet av
25. acun C est une instance symbolique qui instaure et qui v rifie les dispositifs de parole et d accueil ainsi que la logique et l organisation la UE une occasion de former des quipes et d explorer la solidarit Le travail poursuit ainsi de rendez vous en rendez vous Selon les ressources et les besoins d une personne ou les contraintes ext rieures par exemple un mandat p nal elle int grera un dispositif de vie qui tiendra compte de l ind pendance soit par exemple un mandat p nal elle int grera un dispositif de vie qui tiendra compte de l ind pendance soit En qualit d externe Pour les personnes avec api il n est pas n cessaire d organiser une structure de vie et qui ont un projet et un programme plus sp cifiques d velopper il est propos une intervention avec des conversations analytiques des projets ponctuels un enseignement dans diff rentes mati res organis ou donn par les intervenants du D partement de clinique psychanalytique des stages professionnels des stages linguistiques des voyages des proists culturels le d veloppement de services la collectivit i n qualit d interne Pour les personnes qui ont construire ou reconstruire la base de la vie quotidienne un lien avec la cit le travail le public il est n cessaire d organiser un climat de vie et un temps de vie qui leur soient favorables La vie et son organisation conduisent la personne conqu rir peu peu u
26. age une parole encore in dite un mat riel cinique authentique De cette fa on c est le th rapeutique qui fait le li n entre le mat riel recueilli l orientation et la direction des projets L laboration des questions des impasses et des difficult s permettra aux personnes d avoir de moins en moins recours des structures inStitutionnelles lourdes le long de l intervention les l ments souvenirs blessures impasses sont entendus autrement par chacun et r utilis s comme mat riel de vie plut t que de s enliser dans une pathologie Chaque dispositif clinique mis en place est sp cifique une demande d finit les normes les r gles et les motifs d une partio o une parole un faire un parcours soient mis en jeu avec d tachement et l g ret Le dispositif clinique favorise analyse des v nements qu une personne a rencontr s dans son existence comment elle peut les int grer pour ne as l s vivre comme d finitifs et poursuivre un itin raire Serres uel que soit le dispositif il est penser dans une interaction qui privil gie la formation celle des intervenants comme celle de la personne accueillie Les discours une provocation la transformation culturelle El ments pour l instauration d une clinique de la parole g La recherche que nous menons consiste essentiellement interroger les processus qui conduisent un renoncement un enfermement une mise en chec elle nous a amen organise
27. analyse Milan et dans des actes de congr s plusieurs ouvrages sont en cours de publication en langue fran aise L Association Le chiffre de la parole a en outre fourni de nombreuses places de stages notamment pour l s tudiants en psychologie en sciences de l ducation et en travail social mais aussi pour les tudiants en changement d orientation elle forme des professionnels et des tudiants la th orie clinique elle a collabor avec un h pital psychiatrique pour la mise sur pied de structures ouvertes Elle a aussi dirig des supervisions dans de grandes institutions de Suisse Romande Avec son laboration elle introduit un projet et un programme g sp cifiques aux ressources de chaque cas pour que leur accueil puisse poursuivre sans avoir recours la contention la m dication psychotrope voire l exclusion C est sur cette base que l Association ouvre un Centre de formation d enseignement et de recherche destin faire cole partir de son patrimoine th orique et de son ing nierie de la formation tant par des publications th oriques et des r cits cliniques que par des modules de cours de formation posragrade adress s aux professionnels de la sant du social du management des assurances et des ressources umaines Le Centre de formation d enseignement et de recherche propose des modules de formation sur mesure avec trois voies principales Formation la technique d intervention et l abord th ori
28. anchette Kunz Cyril Maillefer Ingrid Portner Ariane Schindelholz Mario W thrich Inscription et renseignements par mail ou en t l phonant au 021 851 21 46 merci Lire l article dition du samedi dimanche 12 13 novembre 2011 Compte rendu de la s ance conclusive du Symposium USE place pour les petits voiliers c t des gros paquebots officiels dans le domaine de l ducation et de la psychiatrie Synth se table ronde et d bat s ance du 12 avril 2011 au Mus e de la main Lausanne Document r dig par Ingrid Portner r dactrice membre de l Association Le chiffre de la parole ne Ce rendez vous conclusif du symposium M moire et avenir de pratiques controverses autour de la psychiatrie et de l anti psychiatrie le 12 avril 2011 Lausanne a t l occasion d une restitution de Jacques Gasser professeur au d partement de psychiatrie g n rale du CHUV et de Fran ois Keller membre fondateur de l Association Le chiffre de la parole concernant les trois rendez vous pr c dents Sylvie PTSOVEr Journaal a ensuite dirig la table ronde etle d bat qui r unissait d une part des repr sentants de pratiques sp cifiques dans le canton de Vaud et Gen ve depuis de nombreuses ann es soit Raymond Panchaud directeur des soins la Fondation de Nant Jean Claude M traux dopsychiatre fondateur d Appartenances Mathias Serero directeur de l Institut de ma eutique Alain Riesen ondateur de l
29. ans avoir recours certaines m thodes des structures institutionnelles habitat prot g m thodes r ducatives observation du comportement m dicaments psychotropes L organisation m me de la vie fonctionne comme occasion th rapeutique les nombreux actes et rep res qu elle suppose avec l coute la parole et l attention des intervenants favorisent des issues vivantes au refus de manger de se v tir d tre propre de s instruire au rejet de la relation l immobilit la violence aux tentatives de suicide Depuis la fondation du CRPP un grand nombre de collaborateurs b n ficient d une formation psychanalytique th orique e graine 8l pOLrEUIN Oni leur travail dans le cadre de l Association le Chiffre de la Parole ou dans d autres institutions en Suisse en France en Italie DANS L AVENTURE DU NON LA PAROLELe film document de Catherine Scheuchzer Dans l aventure du non la parole constitue un t moignage de cette pratique du lieu de vie et de la recherche et de l laboration psychanalytiques du CRPP Il met en sc ne trois enfants qui deviennent dans un jeu les acteurs du film et d couvrent en m me temps que c est l l occurrence de devenir les acteurs de leur propre histoire R alis en 1991 Dans l aventure du non la panig est largement distribu dans les salles de cin ma en Suisse et l tranger Pr sent en octobre 1992 au Ille estival des M dias sur le th me de L homme en p ril Lodz en Po
30. ans le secteur de RUE des assurances ou des ressources humaines Politique et strat gie d entreprise et d institution Introduction la politique et la strat gie de direction d quipe invention d outils de communication de marketing et pour les ressources humaines sp cifiques l entreprise ou l institution La formation est propos e partir d une pratique professionnelle d j en acte dans une entreprise ou une institution Chacune des trois voies comprend des l ments modulables Supervision de l intervention S minaires cliniques Page 15 21 Analyse individuelle en lien avec la pratique Er g Rf o Cours th oriques hebdomadaires et week ends consacr s un th me selon la voie choisie l absent isme le r sent isme le ch mage la contention le recours l Assurance invalidit l exclusion et les approches bas es sur la lecture analytique du concept d intervention standard grilles et formulaires l intervention efficace les objectifs id alisme o r alisme Orientation direction et conduite de projet et mise en acte de programme La r daction et la publication pour une criture efficace Cours sp cifiques sur le dispositif critique o les participants sont amen s construire eux m mes les indications et la strat gie d intervention partir du mat riel de leur exp rience actuelle z laboration et v rification de l effet et de la r ussite de l intervention
31. ans projet de formation la recherche d un emploi ainsi qu des adultes en arr t de travail depuis peu ou exclus d un cadre professionnel pour diff rentes raisons Avec le dispensaire il s agit que chacun acquiert les moyens d int grer le travail la formation un programme et soit en mesure d viter une inscription pr matur e ou d finitive dans l invalidit pour raisons syChiques n se basant sur le fait que les choses naissent dans le mythe et renaissent dans le langage chaque rendez vous a organine pour mettre en valeur les ressources techniques artistiques culturelles acquises et pour d gager celles qui restent acqu rir RE l z Le dispensaire est aussi un dispositif qui contribue au d veloppement de projets pilotes promouvant une conomie int gr e travers des processus qui vont de la formation la reprise d un travail toujours dans l id e d avoir mieux associer int grit travail et sant En collaborant avec des organisations tierses publiques et priv es ilmise la fois sur l individu de Son questionnement ses atouts et sur l art de faire quipe projet par projet Le dispensaire propose un suivi notamment lors de stages ou de formations pratiques et selon l occurrence il met en place un Re DE th orique un rarapage scolair avec ses propres enseignants ou d autres prestataires voire des stages pratiques et de formation Au titre de stage d exploration des talents ou
32. blique du 13 avril 2011 Lausanne Article propos de la pr sentation publique du 23 mai 2011 Gen ve Non publi s Page 20 21 Nos nouveaut s du printemps Voici la carte du printemps de l Indice pensable T l charger notre carte en pdf tester Hommage paru dans le Nouveau Quotidien de mai 1994 dfghgdfhd pr alable Pr alable Pr alablement les membres fondateurs de l association tiennent expliquer qu ils soutiennent la pratique et la th orie d velopp es depuis 15 ans par le CRPP Collectif de recherche p dagogique et psychanalytique et par l Association chiffr matique et ce afin de poser les bases d une culture internationale Les principes en sont les suivants Po de N a La clinique trouve son support dans une entreprise qui est avant tout linguistique culturelle et chiffr matique C est la chiffr matique de poser les fondations de la clinique afin que sa pratique constitue un apport la psychanalyse en tant que science de la parole et la culture b L accueil de chacun qui en fait la demande s instaure sur l analyse des discours relevant d un malaise dans la PME alion Le malaise m me s il est inqui tant n est pas d moniser ni finaliser car il porte l essentiel et originaire c intervention clinique vise ce que chacun trouve les conditions et le sp cifique d un itin raire intellectuel ainsi qu un statut et une fonction dans la parole Elle affirme que la vie comme t
33. clop die de la Syenanaee Bordas Paris 1993 KELLER FRAN OIS La forza che trae dalla parte ella salute La force qui tire du C t de la sant in II secondo rinascimento N 93 94 Milan mars 2003 KELLER FRAN OIS Un eco del lavoro a Saipe svizzera En cho du travail de l quipe suisse in COLL Il secondo rinascimento nel pianeta Spirali Milan 2005 KELLER FRAN OIS II diritto dell Altro Le droit de l Autre in COLL La tolleranza nel terzo millennio L Altro il tempo la differenza Spirali Milan 2005 KELLER FRAN OIS La pace della era pangana La paix de la cit plan taire in COLL Modernitas Atti d l Festival della modernit Milano 2225 giugno 2006 Spirali Milan 2006 KRAUER SEBASTIEN La necessit del miracolo La n cessit du miracle in Il secondo rinascimento N 53 Milan mars 1998 KRAUER SEBASTIEN L eredit e l edizione Ph rtage et l dition in II secondo rinascimento N 61 Milan novembre 1998 KRAUER S BASTIEN Dal traffico illecito al viaggio Du trafic illicite au voya el in II secondo rinascimento N 95 Milan mars 2003 KRAUER SEBASTIEN In Svizzera ciascuna collina tollera l altra En Suisse cnague colline tol re l autre in COLL La tolleranza nel terzo millennio L Altro il tempo la differenza Spirali Milan 2005 KRAUER SEBASTIEN Lettera aperta a Montevago Lettre ouverte Montevago in COLL Art ambassador II museo l edizione il valore Spirali
34. d un psychologue d un m decin d un juge d une institution publique ou priv e etc n En c qui concerne les demandes provenant d une institution le d marrage de l accueil se fait en collaboration avec elle Le dispositif clinique propos de cas en cas n entend pas remplacer la famille ou l institution mais d finit les conditions d une ouverture l existence AE ro T ai Selon les cas l intervention de l Association peut aussi se faire directement dans l institution avec l organisation d quipes de travail autour d un cas ou de questions en impasse Le dispensaire Le disepnsaire est un aspect de la pratique d velopp partir du terrain de la clinique et de notre exp rience de lecture des questions de malaise dans la civilisation p Ledispensairemise sur la conversation l enseignement les services pour la formation et le d veloppement de projets contribuant l emploi dans une combinaison toujours inventer ntre int grit travail et sant Ce dispositif a pour but de fournir des moyens intellectuels et pratiques po r la structuration et la direction de proar l exploration et la valorisation de talents l orientation en arts et m tiers N T l acquisition d exp rience pratique formatrice dans diff rents secteurs d activit s Page 10 21 la qualitfication l innovation en mati re de travail C est un dispositif qui s adresse en particulier des jeunes en rupture scolaire ou s
35. d partement d dition et avec l atelier de menuiserie de Cuarnens et la Boutique des Contes du temps Sainte Croix d partement d industrie La presse a donn des chos de ces diff rents v nements 24 Heures 14 avril 2005 La Rivista revue de la chambre italienne du commerce en Suisse N 4 avril 2005 24 Heures h Horn robe Heures 11 d cembre 2005 La Vall e Notizie Journal du Val d Aoste 28 octobre 2006 24 eures 25 juin Page 17 21 Le projet institutionnel pdf 42 pages A4 Produits artistiques L art et la culture sont indispensables la r ussite des rograrmmes gui sont l uvre Par art et culture on consid re l art de vivre la culture de l hospitalit et les inventions qui se trouvent le long de l itin raire de chacun i Ce qui importe c est le mode que chacun a de le restituer l essentiel de ce qu il rencontre travers une production uelque chose qui fait trace et qui fait date voire quelque chose qui fait cole pour lui m me et pour d autres e peut tre une intervention un texte une carte postale un repas un arrangement floral une uvre d art combinant diff rentes techniques un design un trait d humour Devenir artiste dans l absolu est l affaire de chacun Reconnaissances administratives Etat de Vaud Service de la pr voyance et de l aide sociales CDAS Conf rence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales OFAS Office f d ral des assurances
36. e collaborations avec d autres organisations i vu ne Cette biblioth que sonore est constitu e de pl s de 1 000 heures d enregistrements dont une partie a t num ris e et est en cours de transcription M f PA f f Ce mat riau sert des laborations cliniques des recherches la production d crits et des formations continues entre autres en clinique psychanalytique en linguistique et en ducation Commandez nos services Nous assurons la confection et la mise en sc ne de buffets maison de 15 150 personnes Tout est pr par par notre quipe avec le plus grand soin Les produits du terroir favorables la sant sont privil gi s E Nous avons aussi d velopp un int r t pour une approche culturelle de la cuisine Devis gratuit sur demande i Livraison et conditionnement dans les r gles de l art Service sur place logistique Deligny Entretien sonore entre Fernand Deligny et Renaud Victor from D rives on Vimeo Sigmund Freud ere partieenvoy par supervielle Regardez plus de vid o vie pratique Traces d laborations avec Claire Lise Grandpierre RASE Grandpierre expose des l ments de ses laborations cliniques qui d finissent l enjeu et le crit re de exp rience infGneminVic P s _ R es extraits sont tir s d un enregistrement fait Lausanne en novembre 1990 au si ge de l Association Extraits vid o Dur e Page 18 21 belauna partir de la vie on puisse aborder l
37. e de la parole commence son activit en largissant l accueil des demandes concernant des adultes qui mettent en chec les institutions psychiatriques et ducatives et en constituant une quipe de recherche et d intervention m me de soulever avec ces institutions les questions relevant de la psychotisation ce son activit en largissant l accueil des demandes concernant des adultes qui mettent en chec les institutions psychiatriques et ducatives et en constituant une quipe de recherche et d intervention m me de soulever avec c s institutions les questions relevant de la psychotisation Elle d marre une pratique de promotion culturelle en participant l organisation e congr s de conf rences et d expositions d art se donne les outils et les instruments d une formation ps chanalyuque sp cifique et trouve les financements po r ses activit s En janvier 1990 l Association obtient une autorisation d exploiter du D partement de l Int rieur et de la Sant Publique pour son aie de clinique sychanalytique D s 1994 le Service de rois et de l Aide Sociales du canton de Vaud en subventionne exploitation L Office F d ral des Assurances Sociales reconna t l Association et participe son financement depuis Note 1La chiffr matique science de la parole th oris e par Armando Verdiglione Arriv d Inde en Italie la Page 12 21 Renaissance en passant par le Moyen Orient et la Sicile le z ro en arabe zi
38. e m moire et d avenir de pratiques la question reste celle de la vie et d sa clinique Cela implique de nouvelles alliances entre secteurs entre acteurs et d cideurs pour que des pra tiques grande comme petite chelle soient valoris es par les administrations La pense est qu en vivant on constate l impossible contention de la vie l impossible circons cription de l hospitalit en un lieu La notion de lieu de vie historiquement politiquement n est pas trang re aux batailles qui se sont men es avec des r sistants des ex intern s des enfants exil s de leurs familles ou de maisons sp cialis es devenues inhospitali res et aussi ce qui advient d une PIQUE qui s invente selon les occurrences et les urgences de vie Si on parle de planification sanitaire n est il pas question du statut que l on donne au pr caire l atypique l ailleurs ce qui est indispensable pour vivre et pour arriver un gain de sant g Ce programme de rencontres nous invite aborder ces questions et en d battre Communiqu de presse Programme du symposium A EESTI L apport de Fernand Deligny l actuel d bat en mati re d institution par Pascal Fossati Compte rendu de la s ance conclusive du 12 avril 2011 par Ingrid Portner Programme de la soir e du 13 avril 2011 Les vagues et les plis de notre vie Casino de Montbenon Lausanne o nY 18 15 accueil du public la salle du cin matographe Cin
39. e votation pour la prise en compte des m decines compl mentaires les Suisses ont l biscit les m decines compl mentaires alors que les experts les r futaient Jean Nicolas Despland interroge enfin existence d une r volution psychiatrique par rapport un d terminisme social et historique Il a oppos l asile comme norme et la communaut th rapeutique comme changement Partant de Fernand Deligny il a not que le d sordre peut PER le changement C est dans cette optique que l valuation a tre un enjeu Conilictuel pour d passer approche normative de la m decine Jacques Gasser souligne l indispensable de la collaboration et de la compl mentarit entre les pratiques Il rel ve que l image de l h pital psychiatrigug a chang ces 15 derni res ann es par rapport celle de l asile Un effort important de d sinstitutionnalisation a t fait l h pital psychiatrique n est plus le lieu essentiel de l accompagnement psychiatrique il est devenu moins central L h pital psychiatrique ne peut tre un lieu de vie il y a des effets iatrog nes Il est aussi essentiel de l galiser la contrainte mais il existe encore un paradoxe les psychiatres respectent le droit des patients de refuser des soins mais ils ont en m me temps un droit d ing rence en participant la pr servation de l ordre Social L asile n est plus l h pital psychiatrique de Cery mais en prison o 30 des personnes incarc r es ont de
40. ec l Association Ce rendez vous convie personnes accueillies intervenants responsables de programmes et stagiaires Un journal est produit sur la base des interventions qui se font lors de l assembl e et qui auront t not es par un ou deux journalistes qui en assureront la r daction Sa publication est r serv e aux personnes participant l assembl e Chaque num ro du journal par la mati re qu il contient et par le fait m me qu il s inscrit dans une s rie est un moyen de valoriser la m moire des programmes individuels qui sont l uvre il constitue la trace des objectifs et des modalit s Omer ennon s tablissant avec chacun C est un l ment central de L abord de la qualit mis e pratique par Le chiffre e la parole La modalit du journal fait partie d une tradition dans des pratiques d auteur comme celles de Freinet d Oury ou de Deligny que chacun leur fa on ont mis sur l criture l imprimerie et la cartographie trouvant ainsi le moy n de relever de noter de prendre soin de ce qui marque l originalit d une proposition institutionnelle Un recueil semestriel rassemble les journaux de la p riode avec une note de r daction qui restitue les enjeux et les avanc es du semestre La production de ces recueils est un moyen de donner un relief suppl mentaire aux pronueugne et laborations qui se font et aux questions qui se rencontrent au fil des journ es C est un moyen de capitalisation du programme de l Assoc
41. ec les autres jeunes accueillis he A TL i Face ces difficult s relationnelles importantes le recours la psychiatrie avait t envisag et une valuation pour l Assurance Invalidit tait en cours En constatant d s son arriv e chez nous les ressources non encore exploit es de ce jeune homme nous avons suspendu ces d marches qui nous semblaient comporter le risque que celui ci ne se trouve jamais avoir mettre en jeu la pulsion sans violence et d bordements envisag et une valuation pour l Assurance Invalidit tait en cours En constatant d s son arriv e chez nous les ressources non encore exploit es de ce jeune homme nous avons suspendu ces d marches qui nous semblaient comporter le risque que celui ci ne se trouve jamais avoir mettre en Jeu la pulsion sans violence et d bordements Ainsi nous avons accueilli M S dans un de nos appartements en ville de Lausanne o vivait aussi une jeune femme qui suivait des tudes au gymnase L encadrement de cette structure d accueil consistait en une interlocution quotidienne autour du repas du Soir et du temps de la soir e Cette interlocution prenait comme pr textes le travail les amis la formation la responsabilit de tenir un appartement le paiement des factures la gestion d un budget des pr textes pour qu il puisse informellement commencer raconter des d tails de sa difficult vivre et les consid rer travers son propre r cit et n
42. emps de vie et son organisation m me jouent un r le de formation et de th rapie NAS d Le dispositif clinique d gage pour chacun dans la travers e linguistique du malaise une ouverture l existence l intelligence et l instauration du parcours culturel II promeut l art l invention la culture Les coop rations ouvertes Les coop rations Les responsables de programmes L quipe est constitu e de 2000 certifications OFAS AI 2000 et ISO 9001 Certifications OFAS AI 2000 et ISO 9001 Enrica Ferri pr sidente FLV video D mocratie Enrica Au congr s Page 21 21
43. entre l h bergement les conversations analytiques les assembl es et un dispositif d enseignement Alors que les conversations lui permettaient de s approprier son itin raire difficile et d y valoriser elle m me peu peu ses ressources l h bergement s est pr cis pour aller progressivement d un appartement avec un encadrement constant un logement plus ind pendant qu elle a partag avec un autre jeune accueilli lui aussi dans un enjeu de formation Comme elle en avait les moyens intellectuels il a rapidement t question de mettre en jeu ses ressources en l inscrivant au gymnase Lausanne Durant une ann e elle a suivi les cours avec un appui scolaire de notre part sans toutefois tre m me de travailler de mani re optimale elle rencontrait encore de nombreuses Page 14 21 impasses relevant des difficult s avec sa famille de la m dication de la tentation constante de renoncer aux tudes et d un milieu d adolescents lausannois dont elle avait s loigner L enjeu tant de faire en sorte qu une jeune Bosniaque d ducation musulmane vivant en Suisse depuis l ge de six ans puisse se former intellectuellement et acqu rir un statut de femme ind pendante nous avons alors n goci avec elle une inscription dans une cole priv e Gen ve en instaurant un programme de cours all g dans un statut d auditrice pour poursuivre le travail avec elle et lui permettre de se construire Une dignit E
44. ertion La mise en acte de ce programme a exig de constituer une coop rative sociale et culturelle but non lucratif COop raine Immunitas afin d augmenter les occurrences de travail et de collaboration avec le secteur priv et le secteur public secteur public Le D partement d industrie propose des stages du travail et des apprentissages relevant d un r seau entre l Association et des interlocuteurs de diff rents secteurs offrant des opportunit s d int gration de formation de travail Le D partement d industrie met en acte des projets piore nationaux et internationaux dans les secteurs de la recherche scientifique de la sant de l ducation de insertion et de la r insertion professionnelle de la formation continue et de la Solidarit sociale BIBLIOGRAPHIE PARTIELL EANDREAS SALOME LOU L amour du narcissisme Gallimard Paris 1980 ANDREAS SALOME LOU Correspondance avec aana Freud Gallimard Paris 1970 ANTONU I GIORGIO La nave del paraded Sraya Milan 1990 ANTONUCCI GIORGIO Le lezioni della mia vita La medicina la psichiatria le istituzioni Spirali Milan 1999 ANTONUCCI GIORGIO Diario dal manicomio Ricordi e pensieri Spirali Milan 2006 ARISTOTE De l me Vrin Bip Paris 1988 ARISTOTE sanpigue PUF Paris 1968 ARRIVE MICHEL Linguistique et psychanalyse M ridien Klincksiek Paris 1986 BARNES MARY ET BERKE JOSEPH Mary Barnes two Accounts of a une nrougn Madness 1971 Traduction franges Mary Ba
45. et publics suisses et trangers poursuivant les m mes buts Portrait de famille Un soir de l hiver 1990 Saint Cierges petit village voisin de Boulens Le chiffre de la parole avait organis une soir e avec le clown Dimitri E a on AS re Il avait jou son spectacle Portrait de famille l invitation de Claire Lise Grandpierre qui avait d cid d offrir cette soir eaux villageois et amis Quelques extraits du spectacle encore jou aujourd hui par Dimitri video Au dessus du brouillard Un texte comme celui de Pier Carpi Sopra la nebbia roman paru initialement en 1987 chez Spirali Milan avait fait l objet d un premier dispositif de traduction de l italien au fran ais par Fanchette Kunz et Enrica Ferri alors intervenant au Collectif de recherche p dagogi ue et psychanalytique ou Claire Lise Grandpierre consid rant l dition comm un investissement essentiel au projet culturel de l Association avait achor les droits de traduction de ce roman elle ne savait pas quel allait tre v ritablement le destin de ce geste embl matique S bastien Krauer a relanc en 2009 le travail de lecture et de traduction du texte avec Michel Kyburz Cyril Maillefer a entrepris le travail de cr ation graphique gu a permis la parution du livre de Pier Carpi en fran ais Au dessus du brouillard paru en 2011 aux soins de la Coop rative sociale et culturelle Immunitas Lausanne Le livre int gre les dessins d Anne Marie Go
46. fr d o z phyr chime permet de compter partir de neufs chiffres de base en se combinant avec eux par int gration dansune sorte de spirale alors qu avec les chiffres romains le compte se faisait jusque l de fa on lin aire en ajoulani des lettres une s rie A la Renaissance cette nouveaut va transformer radicalement la pens e et la logique la science l art et la culture C est avec ce paradi me et le long de cette m taphore que la chiffr matique int gre les sciences en particulier la psychanalyse et la inguistique en proposant par l analyse de la pens e unique lin aire un mode de la pens e et de la parole en spirale La chiffr matique propose d apporter cette ouverture dans la parole d o le nom de l Association 3 D PARTEMENT DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE Da CHARTE DE L ACCUEILLEes statuts de l Association Le chiffre de la parole pr cisent que L accueil de chacun qui en fait la demande s instaure sur l analyse des discours relevant d un malaise dans la civilisation Le malaise la psy enonsalion les d pendances la violence lascolarit m me s il est inqui tant n est pas d moniser ni inaliser car il porte l essentiel et l originaire Dans l cadre du D partement de clinique psychanalytique une rencontre avec les diff rents intervenants et instances qui portent une demande d accueil doit tablir quel est le mat riel et quelles sont les ressources pour un itin rai
47. iation et de ses diff rents dispositifs N A e patrimoine ditorial est un canevas pour effectuer un travail d criture de transposition en direction de la publication L abord de la qualit SMQ L abord de la qualit est un outil labor par l quipe partir du terrain pour la valorisation de la pratique de chacun Cet outil a t construit en r f rence aux crit res de qualit d finis par l OFAS instance qui l a expertis et valid au titre de Syst me de management de la qualit SMQ D ne L anord 8 la qualit privil gie le r cit et l analyse de pratique et des dispositifs pour l enregistrement de l criture de ce ui se fait est un outil qui a permis l Association d obtenir la certification OFAS AI 2000 et ISO 9001 II est en m me temps destin conseiller des institutions en mati re de management de la qualit et de certification en particulier celles pour qui l exigence de qualit passe par une lecture de ce qui se fait a L enjeu aujourd hui est de favoriser des outils de contr le qui passent par l coute plus que par la normalisation de ce qui se fait en fonction de standards coup s de la r alit du terrain Page 19 21 Les bureaux l Avenue de la Gare Le si ge de l Association est situ la rue de la Gare 29 Lausanne La maison au Mont sur Lausanne Dans un quartier r sidentiel sur les hauts de Lausanne 5 Km du centre ville page en construction
48. iction inguistique la fronti re n avait rien de destructeur ce qui lui a permis de structurer lui m me diff remment le mode sur lequel il tissait la relation avec ses coll gues de travail ainsi qu avec les responsables de l institution d insertion sociale dans laquelle il travaillait la semaine A Vingt et un ans il a conclu cet apprentissage avec succ s recevant un prix de l Association des m tiers du b timent pour avoir obtenu les meilleurs r sultats de Sa classe F J Au printemps 2002 l Association a re u une demande du Service de la Protection de la Jeunesse pour l accueil d une jeune fille g e de dix sept ans originaire de Bosnie D s le d but de son adolescence dans sa famille qui conservait des coutumes strictes de son pays elle s tait introduite comme une jeune fille suisse cequi constituait une trop forte mise en question de l autorit du p re vis vis du reste du clan vivant en Suisse Cette tension entre les deux cultures tait all e Juegn aurejar de F J par sa famille puis des d bordements qui ont mis gravement sa vie en danger et plusieurs hospitalisations en psychiatrie une demande l Assurance Invalidit tait en cours et elle se pr parait un avenir en institution vis du reste du clan vivant en Suisse Cette tension entre les deux cultures tait all e jusqu au rejet de F J par sa famille puis des d bordements qui ont mis gravement sa vie en danger et plusieurs hospitalisatio
49. ix suisse de l thique Projection et d bat 14 novembre 2011 B timent administratif de la Pontaise Lausanne Cette page est en construction merci de revenir la visiter Inscription s par mail ou en t l phonant au 021 351 21 46 merci Pratiques de vie et vie des pratiques 2 P KI L Association Le chiffre de la parole et le Service de pr voyance et d aide sociales proposent suite la projection du film Les vagues et les plis de notre vie un d bat autour des pratiques relevant du socio ducatif et de la sant Le film expose une d marche misant sur l invention et la transformation au quotidien de la soft institution Le d bat abordera en particulier des questions que soul ve l int gration de diff rentes r alit s institutionnelles dans les politiques de soin Quelles interventions favoriser quelles modalit s de gestion et de financement privil gier quels enseignements quelle formation professionnelle et continue quel droit et quelle po sie er L enjeu aujourd hui est de contribuer au d veloppement de modalit s d intervention qui provoquent une criture favorisant l exploration et la valorisation des talents l enrichissement du tissu de la vie la poursuite de l itin raire qui fait oela diff rence un gain de sant c est aussi de prendre soin de la culture comme tant ce qui s invente avec ce qui se ait Les vagues et les plis de notre vie Les notes publi es ci apr s sont tir es des inte
50. lle a commenc travailler pour financer une partie des dettes li es ses d bordements anciens et progressivement ses frais de formation int grant dans son effort le pass et l avenir Ses premiers emplois ont consist S occuper d enfants dans le cadre de colonies et faire le m nage dans un centre m dico social elle renait comme point de d part ce que sa famille aurait attendu d elle sa vie durant mais en le combinant avec une ormation une profession et un mode de vie int gr Elle travaille aujourd hui dans un centre m dico social avec la garantie de pouvoir commencer une formation d assistante en soins et sant et vit dans un appartement trouv et lou par ses soins Nous poursuivons l interlocution avec elle notamment par rapport la formation Elle n a aujourd hui recours ni l aide sociale ni d autres prestations m dicales ou th rapeutiques social avec la garantie de pouvoir commencer une formation d assistante en soins et sant et vit dans un appartement trouv et lou par ses soins Nous poursuivons l interlocution avec elle notamment par rapport la formation Elle na aujourd hui recours ni l aide Sociale ni d autres prestations m dicales ou th rapeutiques 4 DISPENSAIRE p Nr A partir du terrain clinique et de notre exp rience de lecture des questions de malaise dans la civilisation nous proposons un Dispensaire qui associe les consultations les conversations les c
51. logne il obtient le Prix de la Fondation Polonaise pour la Diffusion des Sciences Il est actuellement disponible en fran ais en allemand en italien et en anglais et constitue un support pour des formations dans les domaines de la sant et du social ainsi que pour des prglections ubliques avec d bat racian publiques avec d bat A A ASSOCIATION LE CHIFFRE DE LA PAROLELAa vie du CRPP rencontre des difficult s et des impasses tant pour son financement que par son int gration dans un village du Gros de Vaud et sa position particuli re dans le paysage des institutions Les exp riences fond es depuis la fin des ann es 60 notamment avec le mouvement de l anti bsyChiatrie rencontrent toutes ces difficult s qui les font dispara tre ou les normalisent Comme cette interrogation est la base de r flexion du Collectif c est en int grant ces difficult s comme des pistes nouvelles que se dessine la constitution de l Association le chiffre de la parole L int gration est peut tre celle d enfants autistes dans une soci t mais c est aussi l int gration par cette soci t l de ce que souligne cette forme extr me de retrait de rejet et d enfermement Une analyse critique est aussi conduite d une part des pratiques institutionnelles hospitali res et administratives et d autre part de la pratique du lieu de vie qu en est il de la culture Comment les dispositifs d accueil se confrontent ils un questionnement qui reste c
52. ltur G W XIV 1930 S Fischer Page 16 21 Verlag Frankfurt am Main Trad fran aise Le malaise dans la culture traduit de l allemand par P Cotet R Lain et J Stute Cadiot OEuvres compl tes XVIII PUF Paris 1994 FREUD Sigmund Der Mann Moses und die monotheistische Religion drei Abhandlungen G W XVI 1939a S Fischer Verlag Frankfurtam Main Trad fran aise L homme Mo se et la religien monoth iste trois essais traduit de l allemand par Corn lius Heim Gallimard Paris 1986 FRUA DE ANGELI CRISTINA Ma chi questa bella principessa Spirali Milano 1994 GRANDPI RRE CLAIRE LISE Una storia che non mia Une histoire qui n est pas la mienne in Spirali N 86 87 Milan mai juin 1986 GRANDPIERRE CLAIRE LISE Impossibile fermarsi Impossible de s arr ter in I secondo rinascimento N 12 Milan mai juin 1994 GRANDPIERRE CLAIRE LISE Il dispositivo clinico LS R EL chiqu l in Il secondo rinascimento N 13 Milan uin juillet 1994 GRANDPIERRE CLAIRE LIS RANDPI RRE CLAIRE LISE La via di Losanna e la cifra di Venezia La route de Lausanne et le chiffre de wanie in II secondo rinascimento N 43 Milan mai 1997 HJELMSLEV LOUIS ssais Linguistiques Minuit Paris 1971 INSTITORIS HENRY et SPRENGER JACQUES Malleus Maleficarum 1487 Trad fran aise Le marteau des sorci res traduit du latin par Armand Danet Ed Millon J Grenoble 1990 UFMANN PIERRE L apport Freudien S poir une ency
53. m me de locaux d exposition Re Et A PAL DEPARTEMENT D EDITION Le D partement d dition interroge l apport de l criture dans le travail clinique dans la strat gie dans la politique et dans l entreprise il contribue aux dispositifs d enseignement et de formation de l Association par des stages des s minaires et des modules de formation ainsi que par des interventions et des collaborations dans diff rents salons du livre Il met sur pied un dispositif de publication et de traduction d crits des membres de l Association et d intellectuels de diff rents pays pour valoriser l laboration th orique clinique scientifique litt raire et po tique de l Association Le D partement d dition visant la valorisation et la publication de l exp rience de l Association Le chiffre de la parole et de ses diff rents d partements se donne des outils comme une revue hebdomadaire ou mensuelle des sites Internet un journal web Il se dote d une quipe de recherche de lecture et de r daction qui collabore avec le D partement d art Il organise des conf rences et des lectures publiques et travaille la diffusion de ses produits ditoriaux g i A D PARTEMENT D INDUSTRIE Le D partement d industrie a pour t che de d terminer et d tablir en quoi et comment l exp rience de l Association s tend au secteur de l industrie l r alise un programme d activit s culturelles en int grant des personnes en formation ou en r ins
54. ne ind pendance qui permettra de d cider d interventions plus sp cifiques tant sur le plan professionnel et conomique que culturel et social L habitation est un terrain d exploration de nombreuses questions Pour cette fonction le D partement lui garantit une immunit concernant toute intervention qui ne tiendrait pas compte de cette exploration Les demandes peuvent provenir de la personne elle m me de sa famille d un tuteur d un psychologue d un m decin d un juge d une institution publique ou priv e etc En ce qui concerne les demandes prove ant d une institution le d marrage de l accueil se fait en collaboration avec elle Le dispositif clinique propos de cas en cas n entend pas remplacer la famille ou l institution mais d finit les conditions d une ouverture l existence Selon les cas l intervention de l Association peut aussi se faire directement dans l institution avec l organisation d quipes de travail autour d un cas ou de questions en impasse LA RECHERCHELAa recherche que nous menons consiste essentiellement interroger les processus qui conduisent un renoncement un enfermement une mise en chec elle nous a amen organiser des dispositifs pragmatiques de vie de formation de travail L coute de la Singuianig d un cas interpelle sur ce que ce cas souligne plus globalement comme questions de culture et de soci t notre recherche met en vidence une texture linguistique t de civilisa
55. nner un appui des personnes en difficult dans leur environnement de travail II tablit galement des dispositifs pour intervenir aupr s des diff rents interlocuteurs concern s parents famille cole institutions administrations services de l Etat Les prestations du Dispensaire incluent Des conversations analytiques qui ont pour fonction d aborder le r cit en le distinguant du v cu e Des entretiens pour l organisation de la Vie pour affronter les aspects administratifs etc e Un enseignement scolaire une pr paration l entr e en apprentissage et des compl ments la formation professionnelle en vue d une r insertion Un bilan des ressources et des hypoth ses pour leur valorisation et une valuation de l environnement prosonnel Un suivi pour la direction et la logique de l itin raire L organisation et la coordination des diff rents prestataires 5 CENTRE DE FORMATION D ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE En plus de trente ans d exp rience sur le terrain l quipe de l Association Le chiffre de la parole a conduit une recherche th orique constante tant dans le domaine de la lecture des processus institutionnels de la strat gie institutionnelle de l abord de la psychose et de la n vrose comme discours que dans celui des techniques d intervention et de l ing nierie de l quipe Des l ments de cette recherche ont t publi s dans les p riodiques de l Association europ enne de psych
56. ns en psychiatrie une demande l Assurance Invalidit tait en cours et elle se pr parait un avenir en institution Lorsque nous l avons rencontr e alors qu elle avait une forte m dication nous avons d embl e fait porter le travail sur l instauration d un raisonnement comment allait elle arriver construire un projet c est dire penser au del d une difficult trop pr sente Elle avait en effet tendance au moment de notre rencontre r pondre imm diatement la situation contradictoire qu elle pensait vivre par des transgressions ou des provocations comme la consommation de cannabis des figures d anorexie ou des vols En l occurrence le raisonnement qu elle avait e s approprier concernait l int gration des deux cultures la culture bosniaque et la culture suisse le combat n tait pas mener contre la famille mais il s agissait plut t d une bataille culturelle partir de ces hypoth ses la demande l Assurance Invalidit n tait plus n cessaire nous avons mis sur pied un projet embl matique afin de lancer un pari avec elle Il s agissait pour elle de renouer avec les tudes suite l chec de l apprentissage que sa famille lui avait impos Son d sir de reprendre des tudes malgr son peu d estime pour elle m me nous a permis d ouvrir une br che et de construire ce projet de formation qui est devenu peu peu un espoir pour elle Nous avons organis l accueil dans une combinaison
57. nzalez pr par s dans l atelier de l artiste Chantal Quehen Saint Sulpice Bernard Romy a tourn une s quence du filmLes vagues et les plis de notre viedans cet atelier P La s quencerestitue comment une production ditoriale donne aussi l opportunit d un travail artistique de qualit Enrica Ferri a propos que ce texte aboutisse une pi ce de th tre dont le sc nario et la mise en sc ne seront labor s et produits par l Association Une quipe se constituer d sormais autour de ce nouveau pari NS Ce qui s annonce c est qu cette pi ce se jouera en 2014 date anniversaire marquant 40 ans d une exp rience clinique et culturelle d but e en 1974 en Suisse romande Une saga suivre et une pi ce ne manquer sous aucun pr texte Article paru dansVigousse n 69 2011 Le chiffre de la parole Avenue de la Gare 20 1003 Lausanne T l phone 021 351 21 46 Lu ve 9h 17h Pr sidence Enrica Ferri Ariane Schindelholz S bastien Krauer Assistante d direction Isabelle Cottier Sophie Gentinetta C line Deszarzin Eveline Sautaux Cyril Maillefer Page 3 21 Virgine Quinon Fran ois Keller Vakif Cagin Fanchette Kunz Mario Wuhtrich Bienvenue Sur le site de l Association Le chiffre de la parole re l Notre site est en ligne mais certaines de nos pages sont en r vision il se peut que vous tombiez sur un lien qui ne sera pas encore op rationnel onne visite Le webmaster Pr
58. on plus en opposition sa pulsion comme des dangers Tout en abordant avec lui de mani re serr e et non morale les questions qu il rencontrait cette structure lui a permis de trouver aussi des moments d ind pendance importants au long des journ es ainsi que lors de chaque week end qu il passait dans une famille d accueil Simultan ment avec des conversations hebdomadaires M S s est mis peu peu raconter des l ments de son histoire de sa famille les impasses qu il rencontrait les difficult s qui emp chaient de structurer les aspects de la vie quotidienne la LL conversation poursuivant la distinction entre le r cit et le v cu partir de la mati re m me de son itin raire Avec lui il s est agi d s son arriv e d instaurer une fronti re linguistique de dire non sans que ce non soit entendu comme un emp chement ou une tentative de le contenir pour qu il s approprie lui m me cette fronti re et ainsi arrive affronter seul les situations de la vie Pour cela sans l cher l exigence de la vie dans la dignit nous l avons laiss explorer les diff rentes figures de son discours en donnant cette exploration le cadre d une parole souvent d un pas d accord marquant ainsi une fronti re qu il tait libre de s approprier avec son propre style Comme il nous faisait rencontrer des amis toujours plus d munis que lui dans le cadre de l appartement il a pu v rifier de l ext rieur que l interd
59. onstant Comment viter la marginalisation et la s gr gation Sans tre tent de la normaliser comment valoriser la particularit de chacun Comment interpeller les habitudes qui s installent et s loignent du sens de l intervention La vie a t elle besoin d un lieu Ces difficult s ces impasses donnent l occasion d une th orisation constante de l exp rience avec de nouvelles exigences En UE l exigence d une pratique qui ne soit pas uniquement centr e sur des individus et sur des regles institutionnelles mais aussi et surtout sur une mati re culturelle et intellectuelle dont ces individus profitent En octobre 1988 c s pistes nouvelles s concr tisent par la fondation Lausanne de l Association Le chiffre de la parole avec pour objectif de poursuivre et d largir l exp rience du CRPP en cr ant un D partement de clinique psychanalytique en adjacence des d partements d art d dition d industrie de chiffr matique voir note 1 capros i s L enjeu de cette l association nouvellement constitu e est de fournir les instruments et les moyens d un questionnement autour d un mode habituel de r pondre au malaise voire de l vacuer de le confiner ou de croire qu il soit n cessaire de le traiter comme tel I s agit en l occurrence d interpeller en particulier le mythe de la maladie mentale les notions d incapable de handicap de schizophr nie de d linquance de violence ju L Association le chiffr
60. oppons reste indissociable d une pratique clinique l une profitant de l autre et la modifiant Notamment la pratique de terrain dans le cadre du D partement de clinique paycnanalytique donne la mati re du Dispensaire et du Centre de formation Dans les interventions de l Association il sera donc question de r cit d itin raire d histoire vivante qui se transforme le long d une coute et d un faire c est sur cette base que s articule la formation dispens e par l Association Charte de l accueil Les statuts de l Association Le chiffre de la parole pr cisent que l accueil de chacun qui en fait la demande s instaure sur l analyse des discours relevant d un malaise dans la civilisation Le malaise la psychotisation les d pendances la violence l ascolarit m me s il est inqui tant n est pas d moniser ni finaliser car il porte l essentiel et originaire Dans le cadre du D partement de clinique psychanalytique une rencontre avec les diff rents intervenants et instances qui portent une demande d accueil doit tablir quel est le mat riel et quelles sont les ressources pour un itin raire linguistique et partir de l s il y a l indication et l int r t d un accueil par le D partement j Un travail d bute v ritablement partir d un premier rendez vous avec la personne directement concern e A ce point le D partement de clinique psychanalytique s engage instaurer un premier di
61. ours et la formation Ce dispositif r pond notamment des demandes qui nous sont adress es concernant des jeunes en rupture scolaire ou sans projet de formation la recherche d un emploi ch meurs ainsi que des adultes en arr t de travail depuis peu ou exclus d un cadre professionnel pour diff rentes raisons il s agit d intervenir avec ces personnes pour qu elles soient m me de commencer ou de reprendre le travail ou avant que soit engag un recours des institutions sp cialis es ou l Assurance invalidit La fonction du Dispensaire est donc d aboutir une formation ou une reprise de travail Le crit re clinique est qu une demande d accueil a un int r t si elle est re ue en fonction d une plus value linguistique et culturelle Les dispositifs du Dispensaire concernent l orientation et la direction pour l itin raire de chacun en d gageant les ressources nouvelles le pad tablit un programme de cas en cas visant relancer un itin raire Le Dispensaire int gre au projet de formation un suivi notamment lors de stages ou de formations pratiques il met en place selon l occurrence un enseignement th orique un rattrapage scolaire avec ses propres pnseignants ou d autres prestataires voire des stages pratiques et de formation Une combinaison peut intervenir avec les autres d partements de l Association art dition industrie a re Le Dispensaire intervient en outre directement dans les entreprises pour do
62. propre histoire SA Ne R alis en 1991 Dans l aventure du non la parole est largement distribu dans les salles de cin ma en Suisse et l tranger Pr sent en octobre 1992 au 3 me Festival des m dias sur le th me de L homme en p ril Lodz en Pologne il obtient le Prix de la Fondation polonaise pour la diffusion des sciences Il est actuellement disponible en fran ais en allemand en italien et en anglais et constitue un support pour des formations dans les domaines de la sant et du social ainsi que pour des projections publiques avec d bat Le DVD est en vente aupr s de notre quipe au prix de Frs 50 TTC Synopsis du film Transcription int grale des textes du film Echos de la presse Orientation professionnelle Programmes passant par des stages pratiques d exploration et de valorisation de talents se d roulant avec l AsSociation et ou en collaboration avec une structure externe organisations publiques ou priv es entreprises Ces programmes sont sp cifiques lls contribuent conclure une inscription un o des cours d buter un Dre ApRrOnUESS e suivre un stage en entreprise r aliser un portfolio formaliser des objectifs et des contrats de ormation avec d autres organisations Oe Durs Les programmes peuvent aussi impliquer des collaborations avec des organisations et des interlocuteurs dispos es contribuer ce service par l allocation de moyens financiers et de moyens
63. psychanalyste Ce film est la repr sentation fid le d une aventure laquelle j ai particip et contribu Pascal Chollet m decin pe ue Quand on voit ce film on a le sentiment qu il y a un mieux vivre un gain de sant oui je le r p te un gain de mieux vivre un film qui m a paru utile et qui m a oblig m interroger Claude Torracinta journaliste Le pari le plus difficile est le carrefour entre tradition et modernit o nous croyons qu il sagit de limites ou d habitudes Alors qu il s agit de s autoriser aller par del d inventer l o nous n avons pas encore entendu de l impensable et de inimaginable Eveline Sautaux architecte de projets ACP PN A a La parole c est quelque chose qui concerne chacun sp ci fiquement et l il est aussi question de notre humanit de sa sant Alors dans ce sens l intervient la notion de chiffre le chiffre de la parole la qualit de la parole Il est questionde procesus de qualification du mode par lequel les choses en se disant se qualifient En d autres termes on ourrait parler aussi de la dissidence de la parole et de la sant de la parole ran ois Keller clinicien ACP eae P Vous avez une grande humilit devant la parole et une grande foi en elle L criture c est le r el et c est excellent de toujours pousser chacun formuler et crire Marlyse Pietri ditrice FRE tes la fois des novateurs la fois des garants d
64. que des cas de psychose Introduction l abord des questions concernant l accueil des cas de paychose une nouvelle approche des m dications psychotropes la maltraitance la contention et d finition du projet et du programme pour des cas sp cifiques formation des professionnels un travail linguistique partir du r cit et l intervention dans des dispositifs d accueil conditions d une coute clinique chez les praticiens de la sant du social et de l ducation La formation est propos e partir d une pratique professionnelle d j en acte pratique de terrain avec le D partement de clinique psychanalytique de l Association ou pratique rofessionnelle dans le secteur social ou m dical l i i ormation la technique d intervention pour la r insertion sociale et professionnelle et la r adaptation _ professionnelle Introduction aux questions concernant l orientation et la direction professionnelles le ch mage les nouvelles hypoth ses pour l abord de l absent isme en entreprise les arr ts de travail la r orientation de carri re la formation continue ch mage les nouvelles hypoth ses pour l abord de l absent isme en entreprise les arr ts de travail la r orientation de carri re la formation continue La formation est propos e partir d une pratique professionnelle d j en acte pratique de terrain avec le Dispensaire et le D partement d industrie de l Association ou ratique professionnelle d
65. r des dispositifs pragmali ues de vie de formation de travail L coute de la singularit d un cas interpelle sur ce que ce cas souligne plus globalement comme questions de culture et de soci t notre recherche met en vidence une texture linguistique et de civilisation pour que le questionnement ne soit pas seulement individuel mais contribue la culture et la soci t Cette recherche est en retour indispensable l intervention clinique l laboration d un cas de ses sympt mes et de ses ressources de ses impasses et de ses issues profite de l laboration de cette texture de son contexte La nouveaut de cette recherche consiste partir de l hypoth se que le malaise souligne des aspects essentiels de la civilisation et qu il a quelque chose apporter la civilisation Il s agit donc d entendre la port e et la contribution du malaise sans le figer dans une cat gorie m dicale ou sociale par un diagnostic et un pronostic Par le biais de diff rents sympt mes le malaise se traduit dans un discours une mani re de dire qui est une parodie du discours ambiant un effet culturel Ainsi ce qu on appelle commun ment n vrose obsessionnelle psychose parano aque ou schizophr nie plut t que des cat gories qui tendraient tablir l existence d une maladie mentale peut tre entendu comme des discours des fa ons de dire d interpeller voire de faire la caricature des routines sociales Alors q
66. re linguistique et partir de l s il y a l indication et l int r t d un accueil par le D partement Un travail d bute v ritablement partir d un premier rendez vous avec la personne directement concern e A ce point le D partement de clinique psychanalytique s engage Instaurer un premier dispositif narratif un dispositif de r cit et de lecture sous forme de conversations analytiques pour recueillir les l ments historiques de l itin raire ce dispositif permet d entendre quelle sera l intervention de pr ciser les conditions de l itin raire et d indiquer la direction que la personne elle m me aura trouver Puis suivant les l ments recueillis lors de ces conversations progressivement Ride Il instaure des dispositifs pragmatiques pour que le projet s nonce et pour tablir le programme projet et programme de vie projet et programme de formation ne i i Il invite aux assembl es hebdomadaires de l Association Le but de cette assembl e est d une part d entendre quels sont les dispositifs le programme les activit s du D partement de clinique psychanalytique et de l Association elle m me et de d terminer peu peu lesquels deviendront plus particuli rement les outils d un itin raire et les pr textes d un pari d autre part de d buter la proc dure d int gration d l ments du programme qui ressortent des conversations L assembl e est le rendez vous lors duquel s organise la pratique de ch
67. rnes un voyage travers la folie Seuil Paris 1973 BASAGLIA F COOPER D LACAN J MANNONI M Psychiatrie et antipsychiatrie Laffont Paris 1975 BENVENISTE EMILE Le vocabulaire des institutions indo europ ennes 1 Economie parent Soci t 2 pouvoir droit religion Minuit Paris 1969 BETTELHEIM BRUNO La forteresse vide Gallimard Paris 1969 BORGES JORGE LUIS La Cifra Alianza Madrid 1982 Trad frangaise in Les conjur s Le chiffre traduit de l espagnol par Claude Esteban Gallimard Paris 1988 BORGES JORGE LUIS Le livre des tres imaginaires Gallimard Paris 1987 BORGES JORGE LUIS Una vita di poesia Spirali Vel Milan 1986 BRANT SEBASTIAN Das Narrenschiff B le 1494 Trad fran aise La nef des fous traduit de l allemand par Madeleine Horst Nu e Bleue Strasbourg 1992 CARPI PIER Sopra la nebbia Spirali Milano 1985 CHANTRAINE P dictionnaire tymologique de la langue grecque Klinksieck Paris 1990 COLL New York sesso e linguaggio Documenti del quinto congresso internazionale i psicanalisi 30 4 2 5 1981 New York sexe et angage Documents du cinqui me congr s international de pacnanalyas 30 4 2 5 1981 Spirali Vel Milano 1982 COLL La sessualit Da dove viene l Oriente dove va Occident La sexualit d o vient l Orient o va l occident Spirali Vel Milan 1985 COLL Les premiers ne psychanalystes Minutes de la Soci t ps cnanalyti ue de O
68. rre qui a travaill pendant quatre ans l Ecole Exp rimentale de Recherche P dagogique et Psychanalytique Bonneuil pr s de Paris Au d part il y a le constat de l impasse des institutions psychiatriques et p dagogiques officielles un sentiment de ras le bol face la pratique psychiatrique appliqu e aux enfants m dicaments calmants internements et un d go t l gard de l tiquetage du catalogage de leurs difficult s qui d bouche sur une n gation de leur identit Premi re aux Cin mas du Gr tli Maison des arts Gen ve 23 mai 2011 Les vagues et les plis de notre vie Maison des arts Gen ve Cin mas du Gr tli raf Programme de la soir e du lundi 23 mai 2011 entr e libre g maa a 18 15 accueil18 30 projection premi re partie du film19 30 buffet merci de r server contribution libre 20 00 projection deuxi me partie du film21 00 d bat pub iC Renseignements inscriptions 021 351 21 46 Devine qui vient d ner mission du 6 avril 2011 Echos de la Premi re du 13 avril Lausanne lad une soir e qui a remport un franc succ s avec plus de 120 personnes id o du d bat avec Ferri Rapp Lachat Ansermet et Chollet Article d Ingrid Portner besps 13avril2011 besps Ecole de la vie L cole de la vie cette cole o il est question non pas d apprendre vivre mais de vivre et d apprendre en vivant Une cole autre qui tient compte du fait que personne n est habitu vivre
69. s impasses sont entendus autrement par chacun et r utilis s comme mat riel de vie Chaque dispositif clinique mis en place est sp cifique une demande d finit les normes les r gles et les motifs d une partie o une parole un faire un parcours soient mis en jeu avec d tachement et l g ret Le dispositif clinique favorise l analyse des v nements qu une personne a rencontr s dans son existence comment elle peut les int grer pour ne pas les vivre comme d finitifs et poursuivre un itin raire Quel que soit le dispositif il es a venser dans une interaction qui privil gie la formation celle des intervenants comme celle de la ersonne accueillie EUX EXEMPLES D ACCUEIL AU DEPARTEMENT DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE DE L ASSOCIATION LE CHIFFRE DE LA PAROLEM S Lorsque nous avons rencontr M S en janvier 2003 il tait g de dix huit ans et suivait une premi re ann e d apprentissage de nettoyeur en b timent dans le cadre d une institution formatrice d insertion sociale Rejet par ses parents d s sa naissance avec un itin raire li diff rentes institutions sociales il d montrait un potentiel de travail important tout en ayant une grande difficult tisser des relations non conflictuelles avec son entourage que ce soit dans le cadre de son travail d apprentissage avec ses coll gues ou responsables de formation ou dans le dernier foyer dans lequel il vivait avant de se trouver en lien avec notre Association av
70. s probl mes psychiques gravos Respecter les droits des patients ne suffit pas il y a des mesures sociales prendre Les psychiatres s ils en font trop peuvent tre accus s d abus et au contraire s ils n en font pas assez et laissent sortir trop vite un patient peuvent tre accus s de n gligence par rapport l ordre social Les r els abus restent tout de m me rarissimes L institution et sa qualit 4 AD i Le professeur Pierre Bovet m decin chef au Service de psychiatrie generee du A RL de psychiatrie du CHUV constate qu cette table ronde il y a d un c t des institutions et de l autre des fondateurs Les institutions qui panignt comme des institutions il y a une prise de l institution dans laquelle la personne dispara t le lien dispara t Il es question de maintenir des relations personnelles mais l id e dans les ann es 1980 de passer des vacances avec les patents a disparu aujourd hui il y a quelque chose qu on a perdu our Raymond Panchaud l enjeu est que l institution maintienne ses valeurs fondatrices et trouve des traducteurs Fran ois Keller note que l institution passe mais que le nom reste il en est ainsi pour Claire Lise Grandpierre dans le canton de Vaud pour Fernand Deligny qui a fait cole et peut encore faire cole pour des pratiques inventer Ce qui n a pas fini de s instituer reste une pratique ouverte Pi enr Sylvie Arsever interpelle l ensemble des intervenants quan
71. s et des adultes en difficult Page 11 21 Un dispositif ambulatoire de conversations analytiques et de cours sp cifiques Un dispositif de promotion d artistes suisses et trangers li une recherche linguistique et pratique autour de l art et de sa contribution dans diff rents secteurs g j g Un dispositif de r daction de traduction et d dition visant mettre en relief les th matiques d velopp es par l Association avec les contributions narratives et th oriques de l Association et d intellectuels de diff rents secteurs Un centre de formation d enseignement et de recherche intersectorielle avec l introduction de projets novateurs dans les secteurs de la sant de l int gration sociale et de l entreprise sociale Un programmo de travail culturel qui int gre des personnes en formation ou pour des mesures de r insertion sociale et rofessionnelle et de r adaptation professionnelle n r seau d artisans et d entreprises L Association Le chiffre de la parole se d finit comme exp rience pilote et comme pionni re dans un processus de va et vient entre la recherche partir d une mati re clinique et culturelle sa transmission par l enseignement et la formation et sa transposition dans une pratique d accueil Le chiffre de la parole est une association psychanalytique et culturelle fond e en 1988 reconnue d utilit publique par les autorit s du Canton de Vaud en 1990 Les membres de Dan viennent d horizons au
72. s l gendes culinaires les variations pour les appr ter leurs fonctions culturelles et de sant LL W as Chaque semaine nous vous proposons un buffet de recettes traditionnelles et in dites d ici et d ailleurs d guster sur lace ou l emporter orfait de 12 par personne Enfant jusqu 12 ans 6 l Ce service contribue au financement de dispositifs d orientation de formation de jeunes en projet avec Le chiffre de la parole association reconnue d utilit publique Les mardis d s le 25 septembre de 11h30 14h30 Lausanne Centre de daner Bossons Plaines du Loup Chemin des Bossons 39 bis Renseignements et inscriptions au plus tard 8h00 le mardi matin e mail Indispensable chiffredelaparole ch t l phone Vakif Cagin au 079 210 38 10 et Eveline Sautaux au 078 874 92 91 www chiffredelaparole ch Renseignements au Centre de quartier email plainesduloup bossons ch t l 021 647 09 46 www bossons ch T l charger le d pliant pdf Projection et d bat 13 avril 2011 Casino de Montbenon Lausanne Cette page est en construction merci de revenir la visiter Contributions en mati re de linguistique de la parole Emission Tire ta langue France culture G rald Sfez linguiste mp3remotefhttp www chiffredelaparole ch images mp3 Gerald_Sfez mp3 mp3remote upload loadposition upload PDF Content T l charger le contenu Extraits des statuts buts de l Association d pos s en octobre 1988
73. sociales La biblioth que La biblioth que de l Association compte 3500 livres pour la recherche et la formation continue en mati re d art de litt rature de psychanalyse de philosophie de linguistique de po sie Ces livres sont consultables au si ge de l Association Rattrapage scolaire L enseignement et le rattrapage scolaire Cours rendez vous individuels ou en petites quipes stages pratiques permettant d acqu rir des mati res Arts et m tiers L Association offre des opportunit s d exploration d arts et de m tiers travers ses programmes RENTE Le but est que les dispositifs de production culturelle artistique artisanale contribuent baucher et pr ciser une orientation professionnelle un projet de stage l entr e dans un processus de formation Toute personne en projet avec l Association trouvera l des occasions de r cit d articulation de questions en impasse d exploration et de d veloppement de nouvelles ressources intellectuelles et pratiques de valorisation de talents et d apprentissages constructifs Le L enjeu dans l absolu est que les choses qui se font et qui s apprennent aillent en direction de l emploi Les quipes cliniques Depuis le d but des ann es 1980 nous proc dons l enregistrement sonore de s ances de travail et de r unions cliniques ainsi que des interventions qui se font par les membres de l quipe l occasion de congr s internationaux ou l occasion d
74. spens e par l Association A KSG DISPOSITIF CLINIQUEL innovation clinique promue par le D partement de clinique psychanalytique implique la mise en place d un dispositif de vie et de parole o le malaise existentiel trouve pour se dire et laisser une trace une autre sc ne que celle du passage l acte une sc ne artistique culturelle intellectuelle L accueil du malaise et l analyse du discours s organisent sur la base d un projet sp cifique chacun o chacun trouve du plaisir de la fiert et sa articularit partir de cet accueil des questions des difficult s des impasses qui se r p tent pour trouver une issue rouvent une nouvelle r ponse En effet si une difficult se r p te c est qu elle a une travers e faire pour s entendre de plus en plus dans la parole plut t que dans le corps dans la relation dans la violence Le dispositif clinique entre les conversations l assembl e la vie les projets est l instance qui pousse ces questions vers leur absolu qui d gage une parole encore in dite un mat riel clinique authentique De cette fa on c est le th rapeutique qui fait le lien entre le mat riel recueilli et l orientation et la direction des projets L laboration des questions des impasses et des difficult s partent aux personnes d avoir de moins en moins recours une pathologie et des structures institutionnelles ourdes le long de l intervention les l ments souvenirs blessure
75. spositif narratif un dispositif de r cit et de lecture sous forme de conversations analytiques pour recueillir les l ments historiques de l itin raire ce dispositif permet d entendre quelle sera l intervention de pr ciser les conditions de l itin raire et d indiquer la direction que la personne elle m me aura trouver Puis suivant les l ments recueillis lors de ces conversations progressivement il instaure des dispositifs pragmatiques pour que le projet s nonce et pour tablir le programme projet et programme de vie projet et programme de formation il invite l assembl e hebdomadaire de l Association Le but de cette assembl e est d une part d entendre quels sont les dispositifs le programme les activit s du D partement de clinique psychanalytique et de l Association elle m me et de d terminer peu pes lesquels deviendront plus particuli rement les outils d u itin raire et les pr textes d un pari d autre part de d buter la proc dure d int gration d l ments du programme qui ressortent des conversations L assembl e est le rendez vous lors duquel s organise la pratique de chacun C est une instance symbolique qui instaure et qui v rifie les dispositifs de parole et d accueil ainsi que la logique et l organisation la semaine une occasion de former des quipes et d explorer la solidarit Le travail poursuit ainsi de rendez vous en rendez vous sr 5 Selon les ressources et les besoins d
76. ssi divers que la psychanalyse la m decine la clinique l ducation l industrie les arts et l dition 2 HISTORIQUE LE COLLECTIF DE RECHERCHE PEDAGOGIQUE ET PSYCHANALYTIQUEL aventure commence en 1974 avec la fondation du Collectif de Recherche P dagogique et Psychanalytique CRPP par Claire Lise Grandpierre dans le sillage des exp riences de Maud Mannoni avec l autisme et la psychose infantiles Ecole exp rimentale de Bonneuil sur Marne Paris de Jean Oury avec la psychoth rapie institutionnelle La Borde Paris de Louisa Sechehaye avec la recherche psychanal tique sur la schizophr nie Gen ve de Paul Mathis avec la question du suicide l adolescence Toulon et d Armando Verdiglione avec l laboration des discours et l abord culturel des questions cliniques et de civilisation Milan C est dans le canton de Vaud que Claire Lise Granopierre entreprend un projet th rapeutique pour enfants et adolescents sur le mode du lieu de vie d velopp par Maud Mannoni Cette exp rience est l occasion d aborder la psychose comme un mode de dire n ayant rien voir avec la maladie mentale et d en donner une lecture diff rente Avec cette approche des situations qui semblaient souvent d sesp r es dans un certain contexte se d nouent et des enfants reprennent petit petit avec leur originalit le rythme de la vie Dans la fa on de travailler du CRPP l id e du lieu de vie se Joue partir d un mode de vie tr s simple s
77. t au mode d accueillir et demande s il y a une s lection des poruon de s duction est mise en place pour les personnes qui ne souhaitent pas tre accueillies R igne que l on ne peut tre interpell par es individus que si la pratique est ouverte aux enjeux sociaux et politiques Il aborde la question du populisme qui utilise les glissements des populations vuln rables qui ont peu d outils pour se d fendre Chacun a une responsabilit Il y a aussi la souffrance des soignants face au leurre d un processus bureaucratique de qualit qu impose un univers de contr le et de rentabilit de l institution en tant que Syst me bien loin de la prise en compte de l humain us i nn p y Jean Claude M traux ajoute que l on est dans un univers de ma trise de contr le de gestionnaire Il pr cise qu il y a interroger l institution non pas parce qu elle est mauvaise mais pour qu elle devienne d mocratique D autre part il note gue sans un lieu d accueil avec l tiquette institution il n y a pas d d humiliation de stigmatisation acques Gasser souligne qu il y a aujourd hui beaucoup de moyens pour les patients psychiques et les personnes Assurance Invalidit Le risque est que certains diagnostics ne soient plus reconnus comme ouvrant des droits Mais il pr cise qu il faut quand m me distinguer la tendance la psychiatrisation g n rale de tout probl me dans la soci t comme le conflit qui est vite tiquet en
78. techniques ou administratifs contribuant aux modalit s de mise en uvre d un programm et de validation des r sultats obtenus Les vagues et les plis de notre vie Film document de 110 tourn par Bernard Romy avec les protagonistes de l Association Lausanne au printemps 2010 production 2011 Le Ce film brosse un portrait de la pratique d accueil en acte avec des personnes g es entre 16 et 55 ans L criture de ce film est une occasion pour des recherches en psychanalyse en ducation en linguistique en sciences de la communication ou encore dans d autres secteurs CR o Il peut constituer un support pour des formations continues avec des intervenants et des quipes d organisations publiques et priv es qui ont d cid d investir le r cit la lecture l analyse comme moyens pour une valorisation des acquisitions de leur itin raire de vie et professionnel ke VD est en vente aupr s de notre quipe au prix de Frs 50 TTC nterviews Dans le cadre de ce tournage Bernard Romy a men des entretiens avec trois protagonistes de l Association o sont voqu s des l ments constitutifs de la m moire et de l avenir de cette exp rience les vid os sont consultables ci apr s Paseal Fossati 6 Enrica Ferri 16 Fran ois Keller 7 Affiche de la premi re projection Lausanne Affiche de la prerese projection Gen ve Synopsis du tilm Dossier de presse y Article propos de la pr sentation pu
79. tion pour que le questionnement ne soit pas seulement individuel mais contribue la culture et la soci t Cette recherche est en retour indispensable l intervention clinique l laboration d un cas de ses sympt mes et de ses ressources de ses impasses et de ses issues profite de l laboration de cette texture de son contexte La nouveaut de cette recherche consiste partir de l hypoth se que le malaise souligne des aspects essentiels de la civilisation et qu il a gupie chose apporter la civilisation Il s agit donc d entendre la port e et la contribution du malaise sans le figer ans une categorie m dicale ou sociale par un diagnostic et un pronostic Par le biais de diff rents ymp eS le malaise se traduit dans un discours une mani re de dire qui est une parodie du discours ambiant un etfet culturel Ainsi ce qu on appelle commun ment n vrose obsessionnelle rose parano aque ou schizophr nie plut t que des cat gories qui tendraient tablir l existence d une maladie mentale peut tre entendu comme des discours des fa ons de dire d interpeller voire de faire la caricature des routines sociales Alors que l institution psychiatrique d finit une fronti re de civilisation au d bordement du malaise par le diagnostic et le traitement nous d finissons souvent en collaboration avec elle une fronti re qui a une autre fonction en travaillant l analyse de discours li s un cas plut t que de suje
80. tion des pratiques notamment concernant l h bergement et l intervention Elle a notamment parl du projet d une fiiere d nenergeriont coh rente concernant la psychiatrie adulte et regroupant les institutions socio ducatives les tablissements m dico sociaux et d autres structures d h bergement L objectif de ce promt n tant pas de faire des conomies mais de d gager une vision globale de sant publique et communautaire utile la qualit des prestations Pour cela six groupes de travail se sont constitu s tat des lieux sur l offre existante j A nomenclature et cat gorisation qui s est sold par le rapport Bonzac pr sentant le mod le de r tablissement distribution des ressources entre l aspect de Pnaporgemeni du socio ducatif et du sanitaire lien entre l h pital psychiatrique et les lieux d accueil dispositif de coordination et d orientation conditions de travail SART planification du parc immobilier jusqu l horizon 2020 Ce projet concerne 45 institutions et 900 lits Au mois de mai un rapport sera disponible La n cessit d inventer de nouvelles propositions Fr d ric Vuissoz tuteur de l Office du tuteur opral de l Etat de Vaud a indiqu qu il avait sous la responsabilit de son service 1200 adultes et 600 enfants sous tutelle Il a soulign que concernant les situations d adulte dans lesquelles des questions psychiatriques interviennent il y a beaucoup d attente de la soci t
81. ts souffrant d une maladie Les hypoth ses cliniques que nous formulons au fil de l exp rience v rifient comment et combien chacun de ces discours insiste sur l absence de compromis de m diation de communication facile ou de parole facile interpellant les habitudes et les lieux communs Insister sur ces mani res de dire cependant c tait Souvent aussi faire l erreur de calcul de proc der par le passage l acte la violence ou la transgression en mettant parfois en danger soi m me ou son entourage c est ce point l qu intervient la demande que faire de la douleur et du d sespoir Comme mode de dire comme figure rh torique le discours porte aux l ments essentiels d un cas qui sont mettre en jeu l analyse de ces discours introduit un mouvement de pens e un raisonnement qui permet de porter ces fa ons radicales de communiquer dans la parole et de valoriser des ressources et un itin raire de vie originaux La recherche que nous d veloppons reste indissociable d une pratique clinique l une profitant de l autre et la modifiant Notamment la pratique de terrain dans le cadre du D partement de clinique psychanalytique donne la mati re du Dispensaire et du Centre de formation Dans les interventions de l Association il sera donc question de r cit d itin raire d histoire vivante qui se transforme le long d une coute et d un faire c est sur cette base que s articule la Page 13 21 formation di
82. ue l institution psychiatrique d finit une fronti re de civilisation au d bordement du malaise par le diagnostic et le traitement nous d finissons souvent en collaboration avec elle une fronti re qui a une autre fonction en travaillant l analyse de discours li s un cas plut t que de sujets souffrant d une maladie Les hypoth ses cliniques que nous formulons au fil de l exp rience v rifient comment et combien chacun de ces discours insiste sur l absence de compromis de m diation de communication facile ou de parole facile interpellant les Page 9 21 habitudes et les lieux communs re Insister sur ces mani res de dire cependant c est souvent aussi faire une erreur de calcul gt pour faire entendre ou pour entendre soi m me quelque chose d extr mement difficile Cette erreur de calcul c est le passage l acte la violence ou la transgression qui met parfois en danger soi m me ou son entourage c est ce point l qu intervient la demande que faire de la douleur et du d sespoir 7 O Comme mode de dire comme figure rh torique le discours porte aux l ments essentiels d un cas qui sont mettre en jeu l analyse de ces discours introduit un mouvement de pens e un raisonnement qui permet de porter ces fa ons radicales de communiquer dans la parole plut t que dans le passage l action et de valoriser des ressources et un itin raire de vie originaux AAA S M La recherche que nous d vel
83. ues Intervention de Fran ois Keller Fran ois Keller a relev l intersection entre question clinique et culturelle Chaque fois qu il y a une demande d accueil comment l institution commence partir d un cas particulier comment na t une exp rience unique et en constante invention partir d une difficult d accueil des questions que cela pose Les films Ce gamin l de Renaud Victor et Dans l aventure du non la parole de Catherine Scheuchzer film concernant la pratique du Collectif de recherche p dagogique et psychanalytique et de l Association Le chiffre de la parole dans le canton de Vaud illustrent bien cette rarei a cette g n rosit dans l accueil sans m thodologie pr tablie sans en conomiser le malaise et le malentendu Quant au ay mposium Fran ois Keller retient du premier rendez vous un questionnement sur c que serait la clinique og pli du lit Alors que le deuxi me et le troisi me rendez vous ont abord une clinique qui s invente et qui n a pas la solution De plus Fran ois Keller a insist sur la n cessit de d velopper de la solidarit organisationnelle entre les pratiques afin d introduire de fa on marquante du tiers des propositions novatrices en particulier pour les jeunes entre 16 et 25 ans Table ronde et d bat L approche administrative j La table ronde a d but avec une intervention de Janine Resplendino pi nent l approche administrative du financement et de l valua
84. une personne ou les contraintes ext rieures par exemple un mandat p nal elle int grera un dispositif de vie qui tiendra compte de l ind pendance soit Fa uae d externe Pour les personnes avec qui il n est pas n cessaire d organiser une structure de vie et qui ont un projet et un programme plus sp cifiques d velopper il est propos une intervention avec des conversations analytiques des projets ponctuels un enseignement dans diff rentes mati res organis ou donn par les intervenants du D partement de clinique psychanalytique des stages professionnels des stages linguistiques des voyages des projets culturels le d veloppement de services la collectivit En qualit d interne Pour les personnes qui ont construire ou reconstruire la base de la vie quotidienne un lien avec la cit le travail le public il est n cessaire d organiser un climat de vie et un temps de vie qui leur soient favorables La vie et son organisation conduisent la personne conqu rir peu peu une ind pendance qui permettra de d cider d interventions plus sp cifiques tant sur le plan professionnel et conomique que culturel et Social L habitation est un terrain d exploration de nombreuses questions Pour cette fonction le D partement lui garantit une immunit concernant toute intervention qui ne tiendrait pas compte de cette exploration ES Les demandes peuvent provenir de la personne elle m me de Sa famille d un tuteur
85. usanne mars avril 2011 m D partement de psychiatrie du CHUV e Association Le chiffre de la parole roposent en collaboration avec ve Institut universitaire d histoire de la m decine et de la sant SUR p un symposium de 4 rendez vous les 22 et 29 mars et les 4 et 12 avril 2011 18h30 M moire et avenir de pratiques E controverses autour de la psychiatrie et de l antipsychiatrie Mus e de la Main Fondation Claude Verdan 21 rue du Bugnon 1011 Lausanne Entr e libre et gratuite pas d inscription pr alable D Cette rencontre part de la constatation qu il existe encore peu de recul en termes de m moire vivante de r cits et de Page 8 21 transmission quant l mergence d exp riences singuliere dans le cours du XXe si cle relevant du champ de la sychiatrie o de l ducation et proposant un abord du malaise qui implique aussi une clinique de l institution n pensera en particulier Maud Mannoni Fernand Deligny Jean Oury Fran ois Tosquelles ou Claire Lise Grandpierre pour ne citer que quelques exemples parmi les pratiques se risquant encore aujourd hui et au long de d cennies d exp rience offrir des voies diff rentes pour aborder le malaise en particulier en travaillant l adjacence Assur ment l institution est un effet des pratiques de vie Effet de pratiques singuli res articulant des questions que rencontrent des individus des familles des organisations des collectivit s En termes d
86. x d accueil officiels est la difficult de tisser des liens avec les naufrag s Cette difficult n est la faute de personne mais souligne des facteurs de soci t analyser ss Peu de choses sont pens es par exemple pour les jeunes migrants Il y a un sentiment de m pris li aux parcours complexes dans les Institutions largement renforc par la m diatisation Jusque vers 1970 la diff rence tait prise pour un d ficit A partir de 1985 des structures ont merg pour s occuper de ces situations Aujourd hui la diff rence est devenue comme une probl matique g rer et les mesures administratives manquent de cr dibilit par rapport ce sentiment de m pris Jean Claude M traux souligne qu il y a partir du besoin de l individu et pas exclusivement de caul de l Etat et qu un effort cons quent doit tre fait en termes de formation laccueil pour les professionnels du secteur Mathias Serero directeur de l Institut de ma eutique fond en 1955 Lausanne a parl de la libert d interventions cette poque Aujourd hui l Institut poursuit des accueils de jour avec des programmes de soins et de r habilitation d adolescents et d adultes Mathias Serero remarque que la mode de tout mettre en r seau fait perdre l efficacit du r seau lui m me avec des r unions o l on est trop nombreux et o l objectif est perdu de vue Raymond Panchaud directeur des soins la Fondation de Nant dans le canton de

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