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1. des conditions de travail trop contraignantes pour permettre de concilier les temps ou l absence de solution de garde de proximit pour l enfant Une r flexion a d ailleurs t men e par le Haut Conseil la Famille pour faire voluer ce cong parental Ajoutons que la scolarisation des 2 3 ans est en chute libre depuis quelques ann es leur taux de scolarisation en 2008 est revenu celui des ann es 1970 soit 18 des enfants de 2 ans alors qu il tait mont plus de 35 dans les ann es 2000 Corollaire le nombre de moins de 3 ans accueillir s est accru d autant Une valuation fine des besoins r els suppose donc de s interroger sur ce que serait le choix des familles si la compl mentarit tait plus fluide entre la possibilit de prendre un cong parental celle d avoir acc s un mode d accueil collectif ou familial puis d entrer l cole maternelle C est cet ensemble de param tres qui fait dire H l ne P rivier de l OFCE qu environ 1 55 million d enfants auraient besoin d une place d accueil Au regard de ces besoins l offre disponible repr sentait 342 728 places d accueil fin 2008 en accueil collectif 281 648 places ou familial 61 080 places avec une grande in galit de r partition selon les territoires 1 Avis sur le compl ment libre choix d activit et l accueil des jeunes enfants Haut conseil de la Famille 11 f vrier 2010 L offre d accueil collectif des enfants de mo2. e m me chez les tout petits Il lui manque l exp rience et l expression parl e C est pourquoi les b b s ne doivent pas tre d pos s comme des paquets sans qu on leur ait expliqu ce qui leur arrivait U Vous dites souvent qu un b b a besoin d tre humanis Pouvez vous d velopper votre pens e C D L enfant est une source autonome de d sir et le sujet de son histoire La soci t au sens large la famille et le groupe d humains dans lequel la famille s ins re influence son devenir Or la repr sentation qu il se fait du monde qui l accueille sera d terminante dans la fa on dont lui va pouvoir prendre sa place comme citoyen Quand on conna t l norme intelligence des tout petits on est treint de voir l tat dans lequel sont la plupart des adultes actuellement C est comme si on avait une mine de diamants et qu la fin on se retrouve avec un norme tas de charbon Quand on voit que les jeunes commencent rendre la soci t quelque chose de violent il faut se demander pourquoi Les gens ne naissent ni bons ni m chants Dans chaque tre humain qui nait il y a potentiellement le pire comme le meilleur Le jeu de la vie c est d arriver mourir en ayant filtr le maximum de grumeaux du pire pour s lectionner le meilleur L ducation en s adressant l intelligence et au meilleur en chaque enfant va lui permettre de d velopper le meilleur Si vous maltraitez la sensibilit de
3. en cas d absence Malgr ces atouts le nombre de places en cr che familiale diminue peu de candidates se pr sentent d tourn es de ce type de service par l cart de salaire entre assistantes en cr che familiale et assistantes en lib ral et par l existence d un r glement de fonctionnement qui en rebute certaines Par ailleurs le co t pour le gestionnaire est sensiblement plus lev qu en cr che classique en raison de l amplitude horaire r alis e dont une part pay e en heures suppl mentaires par les assistantes qui s adaptent plus facilement aux horaires de travail sp cifiques des parents Jardins d veil maisons d assistantes maternelles Les associations fer de lance de l innovation dans ce secteur www accueil petite enfance fr observent avec inqui tude l mergence de nouvelles modalit s d accueil En avril 2009 le gouvernement a lanc l exp rimentation d un nouveau mode d accueil les jardins d veils destin s aux enfants de 2 4 ans L Uniopss et l Acepp ont tent de limiter les vell it s d assouplissement des normes Pour autant le jardin d veil retient un encadrement qui peut varier la discr tion du porteur de projet de 1 adulte pour 8 enfants r gle en accueil collectif 1 pour 12 De plus alors que l accueil des 2 4 ans requiert un personnel qualifi pour r pondre la grande avidit d exploration motrice et de d couvertes intellectuelles et sensorielles de cet ge aucune qua
4. il va permettre le d veloppement de nouvelles places d accueil notamment en zone rurale mais aussi en ville car il est adapt aux horaires atypiques Ce mode d accueil devrait galement avoir un impact sur la cr ation d emplois 4 quivalents temps plein par structure en moyenne Pour accompagner les porteurs de projets associatifs dans la cr ation de structures un outil d aide la gestion des micro cr ches a t labor dans une dynamique partenariale impliquant le Cnar Social M dico social et Sant Uniopss le Cnar Financement France Active certains membres de la commission petite enfance de l Uniopss constitu s en groupe de travail Acepp Familles Rurales Una Admr Ccmsa ceci en lien avec la branche Famille de la S curit sociale Cnaf et Caf La d marche d laboration de cet outil part du projet de la structure qui oriente le budget pr visionnel Cet outil est destin des structures priv es non lucratives Il a pour objectif de soutenir les associations qui portent un projet de cr ation de micro cr che sur les plans conomiques et financiers en les aidant construire leur budget pr visionnel selon diff rentes hypoth ses et en facilitant leur dialogue avec les partenaires financiers Il est construit partir de documents de pr sentation normalis s budget pr visionnel plan de financement de d marrage plan de tr sorerie Indicateurs types L outil en question a t test
5. RES 2 ed 2009 Les modes d accueil des jeunes enfants Actualit s sociales hebdomadaires suppl ment au n 2574 26 septembre 2008 TABAROT Mich le Rapport sur le d veloppement de l offre d accueil de la petite enfance juillet 2008 Document disponible sur www ladocumentationfrancaise fr CENTRE D ANALYSE STRATEGIQUE Droit d accueil du jeune enfant une double exigence qualitative et quantitative Note de veille n 107 juillet 2008 Document disponible sur www strategie qouv fr CADART Marie Laure Les cr ches dans un r seau de pr vention pr coce R S collection Mille et un b b s 2008 GIAMPINO Sylviane ss dir A l coute des b b s et de ceux qui les entourent R S d cembre 2006 DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 21 Probl matiques associatives LAFORE Robert ss dir Faire soci t Les associations de solidarit par temps de crise Dunod Uniopss 2010 UNIOPSS JUR GUIDE Associations et collectivit s publiques Contrat Partenariat Juris Editions novembre 2009 Comment conforter la viabilit conomique et financi re des micro cr ches Un outil d aide au montage du budget et du plan de financement La Lettre du CNAR social novembre 2009 CNAR SOCIAL L ouverture de la Convention Collective des centres sociaux du 04 juin 1983 aux structures petite enfance Fiche technique fiche p dagogique 23 septembre 2009 Fiche n 51408 sur
6. d truit des r seaux de connaissances et de comp tences Je ne pensais pas de mon vivant voir un tel retournement En plus je pense tous les gens sur le terrain qui travaillent dans les cr ches les services de p diatrie et de p dopsychiatrie en obst trique Tous sont pris dans des contradictions pouvantables ils sont mis en situation d tre parfois in thiques de ne plus former un tissu Aucun humain tout seul ne peut bien s occuper des autres Demander des gens de faire l impossible c est les mettre dans la rage dans l impuissance et dans le d sespoir c est en faire de mauvais professionnels ou de grands d pressifs Actuellement dans les cr ches en cas d absence a fait 8 voire 10 enfants pour un professionnel ce qui est une folie pour qui connait les enfants D j une personne pour 5 tous petits ce n est pas assez On est loin du compte et on voudrait qu il y en ait plus U Parlez nous de ces b b s pour lesquels les parents ont besoin de modes d accueil pourquoi des pr cautions sont elles n cessaires lorsqu ils sont s par s de leurs parents C D Les b b s qui donnent l impression de s exprimer relativement peu pour quelqu un qui n est pas form leur coute et leur observation sont extr mement attentifs M me tout petits d s la vie pr natale l enfant encore dans l ut rus de sa m re cherche le contact m morise guette tout ce qui fait signe et se fige quand il a peur E
7. dans les cr ches utopie ou r alit Accueillir la diversit des enfants et des familles dans le r seau des cr ches parentales ERES juin 2006 Conciliation des temps des parents OFCE Femmes au bord de la crise conomique mars 2009 Document disponible sur www ofce sciences po fr DAUNE RICHARD Anne Marie LETABLIER Marie Th r se Concilier travail et famille l engagement des entreprises dans la prise en charge des enfants Allemagne France Italie et Royaume Uni Dossiers d tudes CNAF 2009 Document disponible sur www caf fr ROY Delphine MAURIN Eric Recherche sur l effet de l obtention d une place en cr che sur le retour emploi des m res et leur perception du d veloppement de leurs enfants CEPREMAP mai 2008 Document disponible sur www cepremap ens fr MEDA Dominique Le temps des femmes pour un nouveau partage des r les Flammarion 2008 DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 22 GIAMPINO Sylviane Les m res qui travaillent sont elles coupables Albin Michel 2000 CNAF Conciliation travail famille du c t des entreprises Recherches et pr visions n 92 2008 EYDOUX Anne LETABLIER Marie Th r se Flexibilit du temps de travail Challenges et opportunit s pour la prise en charge de la petite enfance en France In LE BIHAN YOUINOU Blanche MARTIN Claude ss dir Concilier vie familiale et vie professionnelle en Europe Presses de l EHESP 2008 LE
8. dessus A propos des coles maternelles Les coles maternelles sont une sp cificit fran aise qui place le pays en t te de l accueil des 3 6 ans au niveau europ en Mais leur devenir suscite aujourd hui bien des interrogations en particulier sur la scolarisation des 2 3 ans dont le taux a fortement chut depuis 2001 pour revenir celui de 1970 soit 18 de la classe d ge malgr une forte hausse du nombre d enfants par classe La scolarit avant 6 ans n tant pas obligatoire l accueil des 3 6 ans ne semble pas faire partie des priorit s de l Education nationale qui ne d veloppe pas le nombre de places n cessaires En corollaire le nombre d enfants de moins de 3 ans accueillir est d autant plus grand Modes de r gulation et gouvernance Les formes de r gulation deviennent plus gestionnaires recherche de la per formance conomique de nouveaux Comparatif entre les syst mes europ ens de prise en compte de la petite enfance Pays nordiques l galit hommes femmes est un principe Les besoins des enfants sont envisag s de mani re universelle quel que soit le niveau de vie des parents Jusqu aux 18 mois de l enfant les m res b n ficient d un cong parental r mun r Ensuite les enfants sont syst matiquement accueillis en structure collective Les parents ne peuvent pas sortir de ce syst me mis en place pour tous les Citoyens Pays anglo saxons c est le ma
9. faut investir massivement dans les modes d accueil ce qui est r aliste conomiquement une activit professionnelle et du temps pass aupr s de leur enfant Pour cela Investir massivement dans les modes d accueil et cr er un cong jeune enfant en refondant le cong parental ce qui repr sente une d pense de l ordre de 5 milliards d par an Il s agit d une r forme co teuse 0 3 point de PIB mais c est un investissement rentable qui permettrait d accroitre la population active de 1 6 les 500 000 m res inac tives donc d augmenter le PIB et de r duire la part consacr e aux d penses de protection sociale Mettre en place une meilleure articur lation entre cong parental jusqu 9 mois ou un an mode d accueil jusqu 2 ou 3 ans et cole maternelle au del Les risques pour les familles d une modi fication du cong parental en l absence d une augmentation des places d ac cueil sont soulign s Revoir la place des divers acteurs et mettre en place un vrai pilotage du dis positif par une autorit d sign e Renforcer la qualification du personnel Soit un investissement social pour une soci t plus juste et non une charge pour la soci t m Anne Louise Blettry Christine Attali Marot Quelques r f rences bibliographiques e Daune Richard AM Letablier MT dir Concilier travail et famille l engagement des entreprises dans la pri
10. l enfant il se ratatine et ce n est pas le meilleur qui se d veloppe L enfant emmagasine plein de petites maltraitances o il est m pris comme sujet o ses besoins les plus minimes sont ni s et refus s o il nest pas respect Et un jour d s qu il a un peu de forces et qu il a la capacit de prendre sa place il l a prend souvent sur un mode destructeur Et il nous renvoie ce qu on lui a fait vivre On entend partout parler de l agression des jeunes de leur violence Ce n est pas les jeunes qui sont mauvais ils nous renvoient une image U Dans le cadre de la diversification des modes d accueil souhait e par le gouvernement quels sont pour vous les fondamentaux d un accueil de qualit C D Je suis tr s emball e par l id e de diversifier des modes d accueil Les situations sont tellement complexes et singuli res que d avoir des modes d accueil multiples c est id al Apr s qu est ce qu on met dedans Un mode d accueil doit convenir le plus possible non seulement l enfant mais aussi ses parents En effet entre le nourrisson et sa m re c est de l ind maillable un change un tricotage incessant Pour un professionnel ce n est pas toujours facile de voir ce qui vient de l enfant ce qui vient de la m re Quand on dit la m re c est le bin me p re et m re partir de ce bin me ils cr ent un lien avec l enfant Ce sont toujours des syst mes complexes Car l tre humain est un t
11. les sites du r seau Uniopss Uriopss De l int r t d accompagner les associations de la petite enfance La Lettre du CNAR social juillet 2009 CNAR SOCIAL L offre d accueil collectif des enfants de moins de 6 ans Fiche technique fiche p dagogique 8 juillet 2009 Fiche n 51032 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss CNAR SOCIAL Le droit opposable un mode de garde quel impact pour les associations et l accueil de la petite enfance Fiche technique fiche p dagogique 6 juillet 2009 Fiche n 51035 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss CNAR SOCIAL Les microcr ches Fiche technique fiche p dagogique 6 juillet 2009 Fiche n 51039 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss CNAR SOCIAL Le regroupement d assistantes maternelles Fiche technique fiche p dagogique 6 juillet 2009 Fiche n 51037 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss article joint ce dossier DUPUY Philippe L accueil de la petite enfance et la commande publique Union sociale n 224 f vrier 2009 Document coll R alisez vos projets petite enfance avec les acteurs de l conomie sociale novembre 2008 Fiche n 47344 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss RESEAU UNIOPSS URIOPSS Quelle place pour les associations dans l accueil des jeunes enfants et de leurs parents Dossier documentaire du Congr s de l Uniopss 2007 2007 Fiche n 50544 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss CADART Marie Laure Des parents
12. par les membres du groupe de travail des Uriopss des fonds territoriaux France Active et des Caf Un plan de diffusion et d accompagnement est en cours Il sera en effet accompagn d une formation destin aux accompagnateurs et aux porteurs de projets qui souhaiteraient l utiliser Pour plus d informations consultez le site de l Uniopss www uniopss asso fr rubrique accompagnement DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 16 VA gt Petite enfance La Petite Enfance premier temps de l ducation un investissement pour l avenir Pour les acteurs de l conomie sociale l accueil de la petite enfance premi re tape de l ducation est un investissement pour l avenir L objet de ce forum tait de continuer d lucider tous les enjeux et les freins d une politique d accueil de la petite enfance plus quitable et plus galitaire Le temps de la petite enfance est une p riode cl dans la construction de chaque individu Comment permettre tous les enfants de b n ficier de conditions favorables leur d veloppe ment en particulier de modes d accueil en nombre suffisant et de qualit Comment faire voluer la situation actuelle quels sont les freins l uvre et les leviers possibles Telles taient les questions pos es par cet atelier aux quelles H l ne P rivier conomiste l OFCE et Marie Th r se Letablier direc teur de recherche au CNRS ont apport leurs clai
13. rassembl s au sein de l Uniopss cr ent un site internet d di www accueil petite enfance fr Visuel de couverture St phane Lavou DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 3 Sommaire www accueil petite enfance fr Innovez avec des acteurs de l conomie sociale 0 p 4 Un b b a besoin d tre humanis Interview de Catherine Dolto oviosricoininn a a ENE AE p 6 Modes d accueil Garder ou duquer les jeunes enfants 7 p 12 ANNEXOS enigan oerna Er a n a E Ar ETR p 16 Outil Cnar d aide la gestion des micro cr ches Synth se de l atelier congr s Petite enfance Janvier 2010 Bibliographie DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 www accueil petite enfance fr Innovez avec des acteurs de l conomie sociale accueil petite enfance innover avec les associations Appui aus certe BEN GES DS PEUT E Richer cry lenFrace e Siren L Uniopss lance un site internet sp cifique la petite enfance sur les actions associatives innovantes Portant sur les modes d accueil du jeune enfant et l appui aux parents les r alisations des acteurs de l conomie sociale demeurent souvent confidentielles et ne sont connues qu au plan local Leur richesse leur diversit et leur capacit d initiative restent ignor es www accueil petite enfance fr a pour ambition de mieux faire conna tre aux lus locaux et
14. Europe ou dans le monde entier on voit une richesse de la vie associative des initiatives des uns des autres Partout il suffit d un ou deux humains passionn s engag s pour faire changer la vie de milliers d autres Heureusement que l on a cela sinon ce serait triste DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 9 Ce qui nous fait tous tenir au quotidien c est que cela marche Il suffit qu un enfant se sente entendu compris que les parents se sentent reconnus dans leur dignit et pas jug s pas cat goris s pour que des choses magnifiques se passent On voit des orni res qui se transforment en sillons des enfants qui retrouvent leur intelligence des familles qui renouent Et il ne faut pas grand chose pour que les situations se retournent Les enfants et les humains sont des athl tes de l amour vous leur donnez une toute petite prise et ils se hissent dessus Dans l ensemble les humains pr f rent se sentir bons intelligents et g n reux que n gatifs agressifs et mis rables La vie associative le montre il y a des tas de choses extraordinaires qui se passent des groupes humains qui se r g n rent compl tement C est l dessus qu il faut fonder notre espoir U Comment concevez vous l appui aux parents pour qu ils trouvent les bonnes postures pour aider leurs enfants entrer dans le monde d aujourd hui C D La premi re chose c est que chacun reste sa place Les parents sont des parents les
15. Mine de rien Giboul es DOLTO Fran oise DOLTO Catherine Paroles pour adolescents ou Le complexe du homard Gallimard Jeunesse Ed rev et augm 22 mai 2003 DVD DOLTO Catherine L haptonomie p rinatale Gallimard CNRS 27 avril 2007 L enfant dans la soci t Groupe d organisation Etats g n rEUX pour l enfance Cahier de dol ances des Etats g n rEUX pour l enfance mai 2010 Document disponible l adresse http etatsgenereuxpourlenfance blogspot com Dispositifs ducatifs quand l Etat empi te sur les collectivit s Gazette des communes n 1994 31 ao t 2009 MEDA Dominique L Etat Pr voyant quelles origines quelles significations Fondation Jean Jaur s mars 2009 Document disponible l adresse http www jean jaures org NL 340 Etat_prevoyant pdf GOSTA ESPING Andersen Trois le ons sur l Etat providence Les ditions du Seuil collection R publique des id es f vrier 2008 Enfants turbulents l enfer est il pav de bonnes pr ventions Actes du 7 Pasde0deconduite du 10 novembre 2007 ERES 2008 colloque Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans R S juin 2006 DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 20 Accueil du jeune enfant entre quantit et qualit Livre Blanc Petite Enfance Accueillir accompagner les jeunes enfants un projet de soci t Collectif r gional 59 62 Qualit d accueil pour tous janvier 2010 Fiche n 54586 s
16. TABLIER Marie Th r se Concilier responsabilit s professionnelles et familiales les effets de la flexibilisation des temps de travail en France Sant Soci t Solidarit n 2 2006 MILEWSKI Fran oise PERIVIER H l ne Travail des femmes et in galit s Revue de l OFCE n 90 2004 Enjeux conomiques en attente de parution au Journal Officiel Projet de loi de financement de la S curit sociale 2010 Articles 46 46 ter HAUT CONSEIL DE LA FAMILLE Les aides apport es aux familles qui ont un enfant de moins de trois ans d cembre 2009 Document disponible sur www hcf famille fr CENTRE D ANALYSE STRATEGIQUE Accueil de la petite enfance comment continuer assurer son d veloppement dans le contexte actuel des finances sociales Note de veille n 157 novembre 2009 Document disponible sur www strategie qouv fr METAYER Karine La Convention d objectifs et de gestion COG entre l Etat et la Cnaf 2009 2012 Uniopss note d information 27 ao t 2009 Fiche n 51461 sur les sites du r seau U niopss Uriopss CLERGEAU Marie Fran oise Rapport d information en conclusion des travaux de la mission d valuation et de contr le des lois de financement de la s curit sociale sur la prestation d accueil du jeune enfant PAJE Assembl e Nationale 7 juillet 2009 Fiche n 51484 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss DREES Les d penses pour la garde des jeunes enfants Etu
17. UNIOPSS r e p AEFIA TE A Fi w TA LF Fu jeen aa O CET FF z AE L J H 5 x a a dE nue ae LES am D4 h x GAE RATE z a FA i i a o Accueil de la petite enfance Premier temps du droit l ducation Les acteurs de l conomie sociale se mobilisent 14 juin 2010 lacse x rs CREDIT he COOPERATIF Introduction Le monde de la petite enfance est bouscul par certaines initiatives r centes prises par les pouvoirs publics qui risquent terme d impacter la qualit d accueil des enfants et de faire merger un accueil collectif deux vitesses La publication du d cret du 7 juin 2010 r formant la r glementation de l accueil collectif des jeunes enfants en est un exemple il abroge ainsi au 1er janvier 2012 les exp rimentations dans le secteur Quelle coh rence avec la volont des pouvoirs publics de d velopper et diversifier les modes d accueil de la petite enfance Les associations depuis de nombreuses ann es leur mesure y contribuent activement Soucieuses de favoriser l acc s l ducation de tous les enfants en troite collaboration avec leurs parents et dans la diversit de leurs besoins et des ressources des territoires elles imaginent des modalit s d accueil innovantes qui tiennent compte du cadre l gal et des contraintes financi res Aujourd hui pour t moigner de leur force d initiatives et permettre l essaimage de ces exp riences les acteurs de l conomie sociale
18. anlieues lanc d but 2009 comportait un volet visant d velopper l accueil de la petite enfance dans les quartiers sensibles Un cahier des charges avait t finalis dans l urgence afin de cr er terme 1 500 places d accueil Plus de 300 projets sont remont s en majorit port s par des associations qui auraient permis d ouvrir pr s de 3 000 places d accueil collectif Or depuis plus d un an aucun de ces projets ne s est concr tis faute d arbitrage entre minist res pour le financement de ce nombre de places plus important que pr vu Au final nombre de projets ne verront sans doute pas le jour Face la p nurie de personnel avait t pr sent fin 2008 un plan m tiers de la petite enfance qui pr voyait de former 60 000 personnes suppl mentaires d ici 2012 avec une triple ambition valoriser les professions de la petite enfance pour attirer de nouvelles vocations augmenter l offre de formation via la VAE l apprentissage la formation continue et la formation initiale promouvoir les carri res des m tiers de la petite enfance et du DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 14 m dico social en identifiant les passerelles possibles entre les deux secteurs Mais ce jour ce dispositif n a gu re eu d effet notamment par manque de moyens Les acteurs de la petite enfance ont relanc le gouvernement en octobre 2009 en vain Or il y a urgence les comp tences des professionnelles pu ricul
19. ati re d accueil de la petite enfance et d appui aux parents Que pensez vous que les associations puissent apporter en mati re d innovation dans ce domaine C D Enorm ment car je pense qu il y a un vide Ce sont les bonnes volont s des humains f d r es entre elles qui doivent maintenant remplir ce vide Dans tous les domaines actuellement notre seul espoir est dans les associations Vraiment Parce que l on a l impression que le reste est g r comme un r gime sovi to lib ral A la fois on a les avatars d un syst me totalitaire qui dit il faut penser comme a il faut soigner comme a je ne veux voir qu une t te et en m me temps on pr ne les valeurs lib rales battez vous gagnez de l argent soyez plus forts On est pris dans des contradictions folles Je pense avec motion tous les professionnels de sant et de petite enfance Les associations sont men es par des gens qui ont une passion pour quelque chose Dans la plupart des cas dans la petite enfance il n y a pas grand chose gagner Il y a un d sir de faire voluer le souci du vivre ensemble C est le seul contrepoids la l gif ration bureaucratisante qui a l air de s aggraver avec l Europe Il n y a pas d autre alternative que de se regrouper de s entraider de s appuyer les uns sur les autres Je trouve tr s important d changer des connaissances pas des points de vue et des avis Quand on se prom ne partout en France en
20. conseils g n raux aux entreprises aux professionnels et aux parents plus de cinquante actions recens es dans toute la France et impuls es par des acteurs de l conomie sociale Le site facilitera ainsi leur essaimage Au del le site s adresse toute personne qui souhaiterait cr er un mode d accueil ou monter une action relative la parentalit Interactif dynamique il veut mettre en relation les porteurs de projets avec des r seaux associatifs moteurs de l innovation en France Innovation vous avez dit innovation Parmi les innovations pr sent es des accueils atypiques des accueils relais des lieux permettant de concilier recherche d emploi et accueil du jeune enfant ou s adaptant aux besoins particuliers des parents travail en d cal de nuit et des enfants enfants en situation de handicap etc Modes d accueil Accueil d urgence Accueil itin rant Assistantes maternelles Cr che d entreprise Eco citoyennet Horaires atypiques Insertion Micro cr ches Situation de handicap Appui aux parents Actions pour les parents Activit s parents enfants DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 Nous sommes des innovateurs de l conomie sociale et solidaire Rassembl s au sein de l Uniopss et de ses d l gations r gionales nous repr sentons les t tes de r seaux associatifs et mutualistes nationaux ainsi que de nombreuses associations locales Nous avons pour d nomi
21. des et r sultats n 695 juin 2009 Document disponible sur www sante gouv fr PAPON Monique MARTIN Pierre Accueil des jeunes enfants pour un nouveau service publi Rapport d information S nat 22 octobre 2008 Document disponible sur www senat fr DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 23
22. en tation du PIB ainsi que les enjeux ducatifs et sociaux de r duction des in galit s li es au contexte de vie des familles Il importe aussi de clarifier de qui rel ve cette responsabilit de l du cation des tr s jeunes enfants citoyens de demain de l tat du March de la soci t civile en laissant quelle place et quel r le aux parents Fortes de leur exp rience ancienne et de leur engagement dans l accueil des tr s jeunes enfants les associations sou tiennent que la petite enfance doit tre consid r e comme le premier temps du droit l ducation Les tudes internatio nales montrent que des modes d accueil de qualit favorisent la socialisation des jeunes enfants augmentent l galit des chances entre enfants et facilitent l acc s l emploi des m res donc la r duction de la pauvret des familles Elles montrent que l galit des sexes et l emploi des femmes ne doivent pas faire passer au second plan les besoins de l enfant et qu il faut d velopper l offre d accueil mais aussi travailler sur sa qualit Au del de l accessibilit en terme de co ts d amplitudes horaires de souplesse de r partition territoriale la qualit passe par la professionnalit des emplois du secteur tant en terme de qualification de formation continue que de taux d encadrement La qualit c est notamment s adapter aux horaires atypiques des m res comme le fait Boutchou Services ci
23. enfants sont des enfants Ce que l on a oubli et beaucoup d voy dans le message des psychanalystes notamment de Fran oise Dolto c est qu ils en appellent la responsabilit l thique de l enfant parce qu ainsi on le fait grandir Alors que si on le culpabilise il n coute rien et il se renferme A partir de cette affirmation beaucoup ont d culpabilis sans responsabiliser Responsabiliser a passe par sanctionner aussi et donner des limites Plus un enfant est intelligent et sensible plus il a besoin d tre contenu Mais contenir ce n est pas dresser comme un animal C est tout le temps appeler r fl chir sur les raisons motivations cons quences de ses actes et comment on va tre ventuellement sanctionner Les parents sont souvent eux m mes affectivement immatures et ont besoin d tre reconnus aim s par leurs enfants On a op r une confusion en disant que parents et enfants sont dans des rapports d galit Or l galit de valeurs ne veut pas dire sym trie On a mis tout le monde dans des rapports de sym trie comme si le d sir de l enfant faisait loi Face ce d sir des parents s inclinent pour ne pas frustrer Ce sont des tangentes ducatives dangereuses et d l t res Ce n est pas rassurant pour un enfant de ne pas tre contenu c est au contraire angoissant d tre trop puissant dans sa famille d avoir trop de pouvoir sur ses parents Et comme les enfants sont beaucoup plus intelligen
24. entaires UNIOPSS Projet de maisons d assistants maternels Attention danger Communiqu de presse du 08 avril 2010 Fiche n 55011 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss UNIOPSS D cret relatif aux tablissements d accueil collectif du jeune enfant courrier interassociatif Mme Morano octobre 2009 Fiche n 52092 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss HAUT CONSEIL DE LA FAMILLE Pr sentation g n rale des dispositifs en faveur des familles octobre 2009 Document disponible l adresse www hcf famille fr UNIOPSS Chapitre 10 Enfance Jeunesse Familles Document de rentr e sociale 2009 2010 Union Sociale Hors s rie n 230 septembre 2009 METAYER Karine Regroupement d assistants maternels hors du domicile lettre circulaire du 29 juillet 2009 et guide Cnaf Uniopss note d information du 29 juillet 2009 Fiche n 51468 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss CIORA Claire Appel candidature lanc par la Cnaf pour la cr ation exp rimentales de jardins d veil Uniopss juin 2009 Fiche n 50020 sur les sites du r seau Uniopss Uriopss Familles ducation communication Pour les 2 7 ans DOLTO Catherine FAURE POIREE Colline Dans tous les sens Les mensonges Polis pas polis Raconte moi une histoire Le dico des tout petits Raconte moi ma naissance Des amis de toutes les couleurs Bouder Jaloux pas jaloux La t l vision etc Collection Dr Catherine Dolto
25. es les tablissements d accueil de la petite enfance A contrario nombre d acteurs comme l AMF l Unccas le r seau des acteurs de l conomie sociale que r unit l Uniopss estiment que le secteur de la petite enfance doit rester exclu de la directive en tant que service social d int r t g n ral destin des usagers vuln rables les enfants Il doit rester soumis au nom de l int r t des enfants un cadre de protection imposant des contraintes l gales d faut celles ci risquent terme d tre remises en cause par le jeu du march pour qui toute r gle fait obstacle la concurrence et ce secteur ne pourrait plus assumer sa mission d ducation de lutte contre les exclusions L Uniopss reste mobilis e pour la prochaine tape avec l Unccas elle invite les eurod put s obtenir l valuation et l harmonisation de l application de la directive au plan europ en Afin d accro tre l offre le gouvernement veut de nouveau modifier le d cret qui r glemente l accueil en EAJE d j modifi en 2007 Le texte qui a donn lieu a une concertation avort e devrait tre publi prochainement Deux points suscitent une forte opposition le ratio des personnels encadrants dits non qualifi s port de 50 60 et la hausse du taux d accueil en surnombre port de 10 20 en fonction de la capacit de la structure mais sous r serve que le taux d encadrement soit respect et que les conditions d accue
26. et dei rta a acin DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 6 Un b b a besoin d tre humanis Interview de Catherine Dolto m decin haptoth rapeute Uniopss Dans le contexte actuel d bullition du monde de la petite enfance quels sont les points de vigilance sur lesquels vous souhaiteriez attirer l attention des politiques comme des professionnels et des parents Catherine Dolto Il est difficile de ne donner que quelques points car c est tout un ensemble qui fait qu un enfant se construit d une mani re solide en s enracinant dans de la s curit ou de l ins curit Cela a des effets au long cours pour lui et pour toute la soci t dans laquelle il va s ins rer J aimerais alerter les politiques sur ce qui est entrain de se mettre en place peu peu autour de la toute petite enfance et de l enfance de mon point de vue de th rapeute cela est extr mement dangereux pour les individus comme pour le corps social On commence en voir les sympt mes et ce n est que le d but Je suis extr mement inqui te La plupart des professionnels partagent ces inqui tudes Qu est ce que nos soci t s sont en train de faire par rapport l accueil des individus en maternit dans les lieux de la petite enfance et l cole Concernant les professionnels dont je fais partie je suis treinte par l atmosph re de destruction des m tiers de sant d ducation et d enseignement On
27. ieux disposons nous Quels sont les objectifs de la politique petite enfance Qui pilote cette politique et avec quels moyens La r alit des besoins oscille d apr s les estimations entre 300 000 et 550 000 places en accueil individuel et collectif voire 655 000 si l on ne tient pas compte de la garde par les grands parents pour une population totale de 2 323 589 enfants de moins de 3 ans En effet si 62 des moins de 3 ans ont des parents qui travaillent soit 1 4 million d enfants et si 80 des femmes de 25 49 ans travaillent 64 des enfants sont d abord gard s par leurs parents Ces donn es paradoxales s expliquent en partie par le temps partiel les horaires atypiques le travail des deux parents et le travail domicile qui permet de concilier vie familiale et vie professionnelle L enfant est il gard par choix ou par n cessit Mais les parents gardent ils leurs enfants par choix ou par n cessit Cette question d licate porte sur la libert pour les parents le plus souvent la m re de continuer ou d arr ter de travailler lors de la naissance d un enfant notamment pour les femmes les moins dipl m es en particulier dans un contexte de crise conomique Ainsi si 60 des b n ficiaires du cong parental d clarent s arr ter de travailler par choix 40 soit un besoin d accueil suppl mentaire de 155 000 places auraient pr f r continuer travailler Ce cong parental subi est du
28. il garantissent la sant et la s curit des enfants Dans ce contexte la col re des a La petite enfance 1 temps du droit l ducation un investissement pour l avenir restitution de l atelier du 30 Congr s de l Uniopss in Union Sociale n 235 mars 2010 en annexe 4 Amendements Uniopss relative la proposition de loi n 2224 avril 2010 portant cr ation des maisons d assistants maternels gt Cf courrier adress aux lus et relay par le r seau Uniopss Uriopss en novembre 2009 Voir sur Www uniopss asso fr DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 13 professionnels a abouti la cr ation du collectif Pas de b b la consigne Regroupant une trentaine d organisations professionnels gestionnaires et syndicats il sollicite le retrait pur et simple du projet de d cret et a d nonc la proposition de loi sur les maisons d assistants maternels Il a appel plusieurs journ es de gr ve massivement suivies La cr che familiale emploie des assistantes maternelles agr es qui accueillent leur domicile de un quatre enfants mais sont accompagn es par une directrice et une ducatrice de jeunes enfants Au quotidien l enfant est accueilli par l assistante de fa on individualis e Mais plusieurs fois par semaine dans les locaux de la cr che des temps de rencontre sont propos s aux assistantes et des temps d veil en groupe aux enfants Un accueil chez une coll gue est propos
29. iller ou demander un temps partiel Il n incite pas les p res s investir dans la sph re familiale renforce les in galit s entre les sexes et entre les enfants et maintient un secteur peu professionnalis la tendance des r formes en cours est de r duire le nombre et la qualification des professionnels encadrant les enfants dans les modes d accueil Actuellement 40 des enfants b n ficient d un mode d accueil hors du milieu familial 50 sont gard s par des m res inactives les 10 restant sont accueillis par des relais familiaux grand parents ou des modes de garde informels nourrice non agr e solution de voisinage Environ 1 million d enfants b n ficient d un mode de garde Les besoins estim s concernent 1 55 million d enfants Il manque donc au moins 500 000 places d accueil 655 000 si l on tient compte des enfants gard s par les grands parents Le pilotage des fonds publics et la gouvernance sur les territoires demeurent probl matiques et n cessitent une refonte du syst me ses connaissances de ses revenus des ressources locales tout cela dans une grande opacit Le mod le non lucratif de solidarit en subit fortement les cons quences et de nombreuses tensions apparaissent concurrence entre acteurs diversit des situations locales disparit s sociales et territoriales d acc s aux services Les logiques gestionnaires s opposent aux logiques de proximit et de coop ra ti
30. ins de 6 ans Dress Etudes et r sultats N 715 f vrier 2010 DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 12 La petite enfance premier temps du droit l ducation En France la politique familiale affich e est une politique publique volontariste qui tend favoriser le d veloppement et l ducation de l enfant protection de sa sant au sens global veil socialisation etc et la r duction des in galit s li es au contexte familial favoriser l galit hommes femmes contribuer l emploi et la lutte contre la pauvret en facilitant l acc s au travail des femmes encourager la natalit accompagner les parents Dans la continuit du Comit des droits de l enfant de Gen ve l Uniopss d fend l id e que l accueil de la petite enfance constitue la premi re composante du droit l ducation En effet l ducation des plus jeunes ne se limite pas l cole elle commence par leur accueil et leur accompagnement dans la d couverte du monde aux cot s de leurs parents dans le respect de leur s curit affective Il ne s agit pas de promouvoir un service public de la petite enfance mais de reconna tre que son accueil constitue une mission d int r t g n ral Dans cette dynamique lUniopss propose d introduire un article d finissant le droit l ducation pour les 0 6 ans qui serait ainsi r dig Le droit l ducation est garanti chaque enfant de O 6 ans afin de lui pe
31. lification des personnels n est demand e Enfin alors que l cole maternelle est gratuite hors accueil p riscolaire et repas de midi les jardins d veil sont payants pour les familles excluant les plus modestes Suite la cr ation des regroupements d assistantes maternelles par la LFSS 2009 quelques s nateurs ont d pos fin 2009 une proposition de loi pour cr er des maisons d assistants maternels annon ant la g n ralisation des regroupements Le texte permet 4 assistantes d accueillir ensemble jusqu 16 enfants dans un local hors de leur domicile Les assistantes plac es sous le contr le de la PMI sont pay es en direct par les parents Ces derniers autorisent leur assistante d l guer temporairement la garde leurs coll gues ce titre gratuit En outre la convention tripartite entre Caf Conseil g n ral et Assistantes maternels ne serait plus obligatoire Sur ce point la Cnaf mais galement l Unaf et l ADF ont vivement r agi Le texte devrait tre d finitivement adopt dans les prochaines semaines Or ce mode d accueil collectif d guis n est soumis aucune des normes du d cret s curit mat rielle soins ducation De plus ce dispositif s duisant car moins co teux pourrait terme fragiliser et r duire l offre au lieu de l accro tre du fait du possible retrait des communes des modes d accueil classiques Un plan m tiers petite enfance qui patine En compl ment le plan Espoir B
32. loppement d un enfant n est pas lin aire Dans son volution il acquiert des choses et tout d un coup il r gresse ou stagne Soit il y a une explication ext rieure soit c est simplement une digestion de progr s qui pr pare un nouveau progr s On voit vite s il y a une raison de s inqui ter ou pas L volution se fait par phases par strates Certains enfants ont l air de stagner ils pr parent en fait une avanc e fantastique Si on s en tient au comportement on passe forc ment c t de l essentiel et on stigmatise Le fait que les enfants soient en devenir n cessite qu on les observe sur la dur e Par ailleurs les adultes ont aussi parfois des comportements tranges Quelquefois il faut y accorder beaucoup d importance quelquefois pas du tout Un comportement est toujours une affaire de contexte On traite les humains comme des petits mammif res qui ne seraient pas les plus sensibles de tous les mammif res au contexte qui les entoure et qui agissent en fonction de cela C est une simplification dangereuse Pourquoi Quand on nie la puissance d une intelligence la force d une dynamique un jour ou l autre a peut se retourner La puissance cr ative la puissance de d sir et les tout petits sont des bombes atomiques de d sir et de puissance c est comme toutes les forces cela peut se tourner dans un sens ou dans un autre Si on ne canalise pas les forces de l tre humain certains s autod t
33. nateurs communs l int r t sup rieur de l enfant et la non lucrativit Organis s en r seaux de proximit nous mutualisons nos comp tences et nos ressources juridiques et techniques De l exp rimentation la gestion de services ou de structures la diversit de nos initiatives t moigne d un savoir faire cr atif et technique Notre capacit d crypter les besoins et prendre en compte les ressources des parents nous permet d imaginer des r ponses adapt es quelles que soient la situation des territoires zones rurales centres villes ou quartiers p riph riques la pluralit des publics familles migrantes travailleurs saisonniers l volution de la soci t temps partiel travail de nuit ou les r alit s locales habitat loignement du lieu de travail moyens des collectivit s locales Dans un contexte d volution constante la capacit d innovation est une n cessit que nous revendiquons Plus que de simples prestataires de services nous sommes des partenaires laa m MUTUALIT AD M R OREA nn FRAN CAISE L ASSOCIATION pour divetapper DU SERVICE A DOMICILE Lu S nart g 6 60CiDtLon lat UNIOPSS lv Lis avoir afasri f es TL Tsrriii p raEraute L essentiel E AREA st DIUS encore Me ACEPP m oO Fami es fnars ET DES DUCATEURS rurales mars SET Vivre MELK Ki Env FONDATION SE ame A RECES D AUTEUIL UFNAFAAM
34. on Les conditions de la qualit sont fortement interrog es faisant appara tre que la notion de service dans le secteur de la petite enfance ne peut tre r duite sa seule dimension conomique Cela dit des coop rations voir des gt gt gt 21 UNION SOCIALE Mars 2010 N 235 22 gt gt gt regroupements entre acteurs de l conomie sociale deviennent n cessaires seule la mutualisation des ressources permettant d atteindre une taille critique rendant possible le positionnement sur le march face un secteur marchand Pistes de r formes Du mythe du libre choix de travailler ou pas du type d accueil l quilibre des choix en mettant l enfant au c ur d une refonte des modes d accueil Partir des droits fondamentaux de l in dividu d s sa naissance reconnaitre le droit de chaque enfant quelle que soit son origine sociale son lieu de r si dence qu il soit handicap ou non b n ficier d un accueil adapt stable et de qualit mais aussi passer du temps avec ses parents et faire l exp rience de la socialisation hors du milieu fami lial un ge adapt Permettre aux parents de passer du temps avec leur petit enfant en encou rageant les p res le faire et en donnant la possibilit aux m res notamment peu qualifi es qui souhaitent retravailler apr s le cong maternit de concilier N 235 Mars 2010 UNION SOCIALE Pour l Uniopss il
35. pas seulement monoparentales sont seules et les nombreux discours des psys et des p dagogues n arrangent pas les choses Au final les parents se sentent incapables d parentalis s C est terrible car au quotidien ce sont eux qui sont pr sents sur la dur e J aurai envie de dire deux choses qui peuvent para tre contradictoires il faut que les parents se fassent confiance les professionnels ne sont pas tous plus pertinents qu eux DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 10 et en m me temps les parents peuvent avoir besoin de se r f rer de temps en temps des professionnels Car face un probl me d une part ils manquent de distance car ils sont coll s leur difficult et d autre part ils ne peuvent pas contextualiser car il leur manque parfois des connaissances ou de l exp rience U Depuis quelques ann es des tentatives r it r es de formatage des comportements des tout petits sont l uvre travers une multitude de r f rentiels rapports ou dispositions l gislatives Comment r agissez vous cette volont de normer le d veloppement du tr s jeune enfant Qu voquent pour vous les travaux sur les troubles du comportement de l enfant C D Je trouve cela alarmant Trois choses me frappent la singularit de chaque enfant Sa porosit au milieu ext rieur qui fait que quelquefois un enfant dysfonctionne en cho son entourage le fait que le d ve
36. rages L incompl tude du petit enfant explique sa fragilit rappelle en introduction Christine Attali Marot pr sidente de la commission ad hoc de l Uniopss C est d s les premiers temps de sa vie que l enfant d veloppe les potentialit s dont il est porteur d s la naissance en puisant dans ses relations et son envi ronnement ce dont il a besoin pour grandir et shumaniser Chaque enfant d s son plus jeune ge est un citoyen en devenir h ritier du monde que les adultes que nous sommes lui transmet 20 N 235 Mars 2010 UNION SOCIALE trons il devra son tour en tre un acteur et chercher le transformer Se pr occuper de lui c est avoir le souci d assurer l avenir de la soci t Aujourd hui la pr occupation du devenir du tr s jeune enfant est sortie de la sph re strictement priv e pour faire l objet de politiques familiales sociales voire ducatives et culturelles Son accueil pendant que ses parents travaillent fait m me l objet d une poli tique publique volontariste promue au rang de priorit nationale dici 2012 l Etat sest engag cr er 200 000 nouvelles places d accueil sur tout le territoire Mais cette politique suppose des finan cements importants et n cessite de pr ciser quels en sont les enjeux co nomiques co t de l accueil mais en regard b n fice d un acc s l emploi des m res et en termes de lutte contre la pauvret des familles et d augm
37. rch qui g re le syst me de garde d enfants Les aides publiques sont tr s s lectives seules les familles en grande pauvret en b n ficient Syst me fran ais depuis les ann es 90 l orientation est ax e sur le d veloppement du libre choix d un mode de garde associ une politique familiale g n reuse Dans les faits les besoins en mode d accueil jusqu 3 ans ne sont pas couverts Le libre choix d activit inactivit pour la m re reste un mythe Un seul choix s impose en g n ralqui d pend du revenu du lieu d habitation en milieu rural par exemple les modes d accueil sont plus loign s moins acteurs notamment lucratifs investis sent le secteur et les collectivit s locales g n ralisent le recours la commande publique appels projets d l gations de service public Si la gouvernance publique reste impor tante l tat via les Caf les d partements et les communes le partenariat s am plifie avec les acteurs priv s qu ils soient non lucratifs ou marchands Les modes de r gulation se complexifient et le choix entre service public et march priv n est pas arr t Dans ce paysage brouill et non r gul les parents sont renvoy s eux m mes pour le choix d un mode d accueil chacun se d ter mine sur ce march en fonction de nombreux de la composante familiale Le syst me actuel encourage de fait les m res peu qualifi es arr ter de trava
38. re complexe Pour les parents le recours un mode de garde ne doit pas les mettre dans l h roisme pour leur vie quotidienne est important qu il y ait une connivence bienveillante entre le parent qui confie son enfant et les professionnels qui l accueillent Ce n est pas facile de confier son tout petit Il faut que les parents puissent avoir confiance Du point de vue de l enfant il faut que cela se passe bien entre les adultes et que ses DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 8 parents soient respect s c est un pr requis L enfant comme s il avait des grandes antennes entend sent tout Et il faut l accueillir en tant que sujet se pr senter lui U Comment recevez vous la proposition que l Uniopss a port notamment au moment de la discussion sur la transposition de la directive europ enne Services de faire de la petite enfance le premier temps du droit l ducation et donc une mission d int r t g n ral C D Dit comme cela c est formidable On dit qu on va faire des modes de garde multiples Formidable On nous dit la petite enfance est un enjeu premier pour la soci t on se r jouit Tout comme les jardins d veils entre la cr che et l cole maternelle il y a comme un trou donc g nial On attend a depuis longtemps Et puis apr s on voit de quoi il s agit Les d cisions se prennent sans tenir aucun compte des savoirs accumul s Plus grave les valeurs de commerce on
39. rmettre de d velopper ses potentialit s et d panouir sa personnalit de favoriser son veil sa socialisation son insertion dans la vie scolaire et sociale et d exercer sa mesure sa citoyennet Il contribue l galit des chances en offrant tous les enfants d s leur plus jeune ge un environnement riche et diversifi o chacun puisera ce dont il a besoin pour grandir L accueil de la petite enfance concerne tous les enfants de 0 6 ans Dans le respect des choix des titulaires de l autorit parentale l acc s un mode d accueil est favoris pour tous les enfants Il ne peut tre op r de distinction raison notamment de leur origine sociale culturelle ou g ographique de leur handicap Aujourd hui en d pit des pr conisations de l ONU la France semble un tournant de sa politique petite enfance par la lib ralisation l uvre et la d structuration de ce qui avait t patiemment construit ce qui contredit les objectifs affich s Des r ponses qui fragilisent les acteurs Le gouvernement cherche de mani re r currente assouplir les normes de fonctionnement des structures dont le taux de professionnels par groupe d enfants afin d augmenter les capacit s d accueil de celles qui existent ou d ouvrir plus facilement de nouvelles places Cette politique inqui te professionnels et associations Il a en outre d cid de maintenir dans le champ de la directive servic
40. ruisent ou deviennent destructeurs pour le groupe notre poque on est en train de balayer toutes les connaissances acquises et accumul es depuis des si cles sur la complexit des humains on voudrait nier la sp cificit du mammif re humain Si on continue on aura des troupeaux de mammif res consommateurs avec cette sauvagerie qui n est pas loin chez les humains DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 11 Modes d accueil Garder ou duquer les jeunes enfants Face des besoins importants un gros effort financier reste fournir pour proposer aux familles des modes d accueil diversifi s traduisant dans les faits un droit ducation des jeunes enfants dont la politique actuelle para t s loigner D velopper l accueil des jeunes enfants pour permettre leurs parents de concilier vie familiale et vie professionnelle est l une des priorit s du gouvernement face l importance des besoins non satisfaits Si la mise en place d un droit opposable n est plus d actualit le monde de la petite enfance est actuellement en pleine bullition Sous couvert d augmenter le nombre de places le gouvernement et le Parlement op rent une petite r volution qui remet en cause les acquis de ce secteur Si la n cessit de d velopper l offre fait consensus les modalit s de cette augmentation suscitent col re lassitude et vives inqui tudes chez les professionnels de la petite enfance De quel tat des l
41. se en charge des enfants Allemagne France Italie et RU Dossier d tudes CNAF 120 septembre 2009 e Daune Richard AM Odena S Petrella F L engagement des entreprises dans l accueil des jeunes enfants De nombreux enjeux et des partenariats public priv complexes Recherches et pr visions 92 2008 pp 61 72 e Eme B Fraisse L La gouvernance locale de la diversification des modes d accueil un nouvel enjeu de coh sion sociale Recherches et pr visions 80 2005 pp 11 27 e Fraisse L Lhuillier V Petrella F L accueil des jeunes enfants en Europe vers des formes de gouvernance multilat rale et int gr e Revue fran aise de socio conomie n 2 2007 pp 141 60 e Meda D Perivier H Le 2 me ge de l mancipation La soci t les femmes et l emploi Seuil 2007 112 p e Milewski F P rivier H Travail des femmes et in galit s Editions Presses de Sciences Po Revue de l OFCE n 90 2004 495 p e P rivier H Milewski F Femmes au bord de la crise conomique Clair amp net ofce OFCE 5 mars 2009 L gende Bureaux r gionaux Cr ches ouvertes Cr ches en cours d ouverture Le lucratif se d veloppe ici la carte des implantations r alis es ou en cours en 2010 du Groupe Babylou sp cialiste de la conception et de la gestion de cr ches d entreprises Bibliographie l ments de contexte Actualit s l gislatives et r glem
42. t il va garder des traces de ses peurs pr natales et des peurs contemporaines de la naissance Tous les professionnels le savent Le nouveau n qui arrive n est pas une cire vierge il est d j impr gn de ce qu il a v cu Nous connaissons l influence du milieu sur le g nome c est dire sur les donn es g n tiques que l enfant a re ues de ses parents quand ils se sont rencontr s Ce g nome se constitue dans un dialogue incessant avec l environnement au sens le plus large du terme Ce que vit une femme enceinte influence le d veloppement de l enfant in utero c est avec DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 T ce pass qu il arrive au monde L enfant a besoin de rep res L tre humain est structur par sa vie affective et fa onn par ses peurs La peur est la grande affaire des humains Prendre en charge un enfant c est lui apprendre le mode d emploi de sa peur Ce qui rassure un tout petit c est ce qui fait rep res entre son monde d avant et son monde d apr s quand il y a un changement de personne pour s occuper de lui il est essentiel que les m diations soient faites introduise la nouvelle personne Il peut alors nouer un bon lien et passer de l un l autre en ayant un sentiment de s curit Si un enfant a besoin de s curit affective il a galement besoin de sens Sous pr texte qu un b b ne parle pas on croit qu il ne comprend pas alors que l intelligence est l d j d velopp
43. t remplac les valeurs d humanit Les progr s techniques qui sont formidables ont t pervertis par leur usage commercial Une soci t qui veut que tout soit rentable y compris la sant et l ducation est une soci t qui pr pare la barbarie On fabrique la barbarie en traitant les humains comme les autres mammif res sans prendre en compte leur qu te de paroles de sens damour etc Notre erreur c est de croire qu il suffit d tre n d un homme et d une femme pour se d velopper comme un humain Ce n est pas vrai Autrefois dans toutes les cultures il y avait des rituels d accueil du nouveau n pour l inscrire dans sa communaut pour lui Signifier tu es un humain qui fait partie de telle famille de telle ethnie de tel clan avec des interdits des droits et des devoirs mutuels Ces rituels avaient leur valeur d humanisation Aujourd hui on fait comme si tre humain allait de soi Comment un nouveau n peut il int grer les valeurs d humanit alors qu on le plonge dans un monde o tout est commercial et o les rapports sont pervertis par l argent la rentabilit Une soci t qui ne veut pas mettre d argent sur l humanisation c est dire la dignit de l enfant de ses parents le respect de son intelligence le souci de ces valeurs d humanit pr pare la violence pour l avenir U L Uniopss s appr te lancer un site Internet pour valoriser la cr ativit des associations en m
44. trice EJE qui interviennent aupr s des enfants ne correspondent plus aux nouvelles modalit s de fonctionnement des structures Les directrices pu ricultrices ou ducatrices doivent tre d abord des gestionnaires et des managers d quipe avant de faire profiter enfants et parents de leurs comp tences m dicales ou ducatives Et la formation des personnels moins qualifi s de plus en plus nombreux est un imp ratif Au final si on veut r pondre aux besoins d accueil une r forme ambitieuse et co teuse doit tre envisag e la d pense annuelle suppl mentaire est estim e 5 1 milliards d soit 0 3 point de PIB Au total la France d penserait 1 point de PIB pour accompagner les moins de 3 ans cong s parentaux accueil externe Elle pourrait ainsi faire de l accueil des jeunes enfants la premi re tape de leur ducation c est dire de leur introduction au monde et de leur humanisation Karine M tayer Conseill re technique Uniopss DP Accueil petite enfance Uniopss Juin 2010 15 ANNEXES Outil Cnar d aide la gestion des micro cr ches Dans le cadre de l volution du d cret du 1 ao t 2000 sur les EAJE un nouveau type d tablissement d accueil de la petite enfance a t cr en 2007 la micro cr che Lanc titre exp rimental ce dispositif a rencontr un vif succ s son rythme de cr ation est rapide 190 micro cr ches au 1 janvier 2010 300 pr vus horizon 2012
45. ts qu on le croit ils saisissent tr s bien les failles des parents du couple Ils s y enfoncent ont envie d obtenir ce qu ils veulent L enfant est un petit jouisseur comme beaucoup d adultes et je ne vois pas pourquoi on demanderait l enfant d avoir plus de volont qu un adulte On promet le bonheur gr ce la consommation et ce d s le plus jeune ge Les adultes ont peur d tre trop responsables de leurs enfants d tre trop durs de ne pas tre aim s Dans l ducation lib rale c est l abandon qu il faut voir Par peur de les frustrer on les a abandonn s eux m mes Quand on est parent il faut accepter quelquefois de ne pas tre aim et au total on est beaucoup plus aim s Etre parent c est savoir dire non Apr s il y a la fa on de le faire sans jouissance sadique de ce qu on interdit sans rapport de rivalit avec l enfant l autre parent ou les grands parents Si les parents ne sont pas capables de dire un enfant ce n est pas possible parce que c est interdit ou thiquement interdit dans notre soci t ils abandonnent l enfant l orage pulsionnel qu il traverse je veux je veux je veux Actuellement la floraison des syst mes d appui la parentalit prouve qu il y a un manque En moins de 100 ans tout ce qui structurait la soci t de mani re souterraine a disparu et on n a pas pris garde qu il fallait le remplacer par autre chose Les gens sont tr s isol s Les familles
46. ur les sites du r seau Uniopss Uriopss Petite enfance quel accueil L cole des parents n 580 septembre octobre 2009 GIAMPINO Sylviane VIDAL Catherine Nos enfants sous haute surveillance Evaluations d pistages m dicaments Albin Michel septembre 2009 CADART Marie Laure L utopie des parents leur accueil la cr che Les b b s s y retrouvent In RASSE Miriam VAMOS Julianna Accueillir un b b la cr che ERES ao t 2009 JUILHARD Jean Marc Accueil des jeunes enfants en milieu rural d velopper une offre innovante Rapport d information du S nat n 545 juillet 2009 Document disponible sur www senat fr DREES Comment les parents s arrangent pour garder les enfants en cas d impossibilit Etudes et r sultats n 694 juin 2009 Document disponible sur www sante gouv fr Petite enfance des solutions inventives pour diversifier l accueil Gazette des Communes 27 avril 2009 VOISIN Jo lle D veloppement de la garde d enfants IGAS mars 2009 Document disponible sur www ladocumentationfrancaise fr DREES L offre d accueil collectif des enfants de moins de 6 ans en 2007 Etudes et r sultats n 681 f vrier 2009 Document disponible l adresse www sante gouv fr DREES Modes de garde des enfants de moins de 6 ans en 2007 Etudes et r sultats n 678 f vrier 2009 Document disponible sur www sante gouv fr Ouvrage coll Accueillir
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