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N° 228 - Décembre 2006 - Muséum national d`Histoire naturelle

1. D apr s Ch B La Garance voyageuse n 74 juin 2006 e Le cypr s de Duprez en forme L tude compar e de carottes de bois prises dans le tronc des m mes arbres en 1967 puis en 1997 permet d tudier la croissance du cypr s de Duprez un arbre rare du Tassili n Ajjer dans le Sahara cen tral L tude a montr que m me dans ce climat tr s aride l esp ce a une croissance comparable celle d autres cypr s m di terran ens Les arbres de diam tre moyen ont entre 600 et 2 400 ans La croissance varie cependant beaucoup en fonction des sites et l absence de corr lation limite l in t r t pour la dendrochronologie D apr s M P La Garance voyageuse n 75 automne 2006 e La Cit de l histoire de l immigration En pr sidant le 2 octobre 2006 au d but des travaux du Palais de la Porte Dor e destin accueillir la Cit de l histoire de l immigration le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres a pr cis que celle ci compren dra en 2009 un mus e un espace scienti fique des r sidences d artistes et diff rents ateliers de p dagogie D s avril 2007 le hall d accueil et les salles d expositions temporaires seront ouverts au public Le site www histoire immigration fr pro pose d j une gamme de contenus multi m dia sur l histoire de l immigration Le co t du projet de la Cit de l immigra tion s l ve 20 M financ 60 par le min
2. Il est form d un p ricarpe charnu qui repr sente 55 75 du poids frais du fruit et d un pseudo noyau constitu d une quatre graines dont les t guments extraordinaire ment pais et lignifi s sont soud s en une coque r sistante m nageant autant de logettes que de graines Chaque logette du pseudo noyau contient un amandon charnu blanc et huileux constitu de l albumen et de l embryon de la graine correspon dante Sur trois ou quatre graines une ou deux sont tr s souvent avor t es Le fruit conna t quelques mala dies et ennemis dont la mouche Ceratitis capitata qui est l insecte le plus ravageur les jeunes pousses le bois et les feuilles peuvent tre aussi attaqu s e La pulpe La pulpe recouvre le noyau ou noix d argane de couleur noisette extr mement dur et lisse lequel selon les agronomes des p pini res d Ersmouka Tiznit et d Amskroud germe facilement s il trouve suffi samment d humidit et de chaleur Le noyau repr sente environ 3 du poids du fruit et renferme 50 60 d huile La pulpe dess ch e et s par e du fruit constitue un aliment pour le b tail vache elle sert aussi 51 de combustible Les Isra lites de la r gion pr paraient l eau de vie mahia en faisant fermenter la pulpe qui contient de nombreux glu cides qu ils distillaient Quant aux pulpes s ches elles sont utilis es en fumigation contre certaines derma
3. ISSN 1161 9104 2007 centenaire de la Soci t des Amis du Mus um Publication trimestrielle ee wi Les Amis u Mus um National Histoire Naturelle N 228 D CEMBRE 2006 L Arganier arbre du Maroc M De lasr golte du fruit l extraction de l huile RTL E a a aoea er gt as Us CPE La providence des tropiques 1 Argania spinosa L Skeels commun ment nomm Arganier emprunte son bin me au berb re argane qui d signe l arbre et le fruit et au latin spinosa cause de ses nombreuses pines L arganier appartient l ordre des Eb nales arbres des r gions tropicales bois tr s dur dense et fonc et la famille des Sapotac es essentiellement tropicale comme le karit l arbre beurre dont il est le repr sentant le plus septentrional Esp ce sylvestre end mique du Maroc sa pr sence remonterait P re tertiaire o la famille est connue depuis le Mioc ne inf rieur 15 25 Ma gt 1 Cet article r sulte de diverses manifestations dont une mission financ e par la Soci t des Amis du MNHN en ao t 2000 sur le projet Argania spinosa repr sentation environnement et cha ne op ratoire de la cueillette l extraction de l huile Souss Maroc Je saisis l occasion pour r it rer mes chaleureux remerciements Mme Gh Nabi et MM les professeurs Y Monnier et R Pujol pour la confiance qu ils m ont t moign
4. Y Le maho G Sauvage Quand le chromosome g ne le 24 f vrier 2007 14h30 film La grande histoire du g ne 52 mn 2006 R al Ph Picard et J Lambert Prod BFC 15h30 film Les pirates du vivant 55 mn 2005 R al M M Robin Prod ARTE France Galaxie production 16h30 d bat avec P H Gouyon Ch Noi ville Buffon 1707 1788 Linn 1707 1778 deux visages de l histoire naturelle le 17 mars 2007 14h30 film Buffon les archives de la Terre 55 mn 1988 R al N Stern Prod INA FR3 minist re de la Recherche MNHN t l vision Suisse Romande 15h30 film Exp dition Linn 58 mn VO 2007 Prod International award win ning swedish journalist and filmmaker Folke Ryd n Kajsa Eriksson Producer Linn 16h30 d bat avec J M Drouin F Poplin P de Wever Grand amphith tre du Mus um entr e libre e Cycle de conf rences Les origines suite l Univers du 8 mars au 5 avril 2007 le jeudi de 17h30 19h Voir programme d taill sur www mnhn fr ou dans le prospectus du MNHN Grand amphith tre du Mus um entr e libre Enfants e Ateliers pendant les vacances sco laires du 17 f vrier au 4 mars 2007 14h30 et 16h Danse avec les animaux 3 6 ans sauf mardi dimanche et lundi 26 f vrier Plong e dans les r cifs coralliens 7 12 ans sauf mardi et dimanche Accueil de la Grande galerie de l volution 30 mn avant l animation 1h d anim
5. d couvertes comme les modalit s et les b n fices de leur exploitation chappe malheureusement trop souvent aux populations qui les exp rimentent depuis plusieurs g n rations Nous donnons ci apr s l exemple amazonien dit des preuves d insectes en Amazonie c r monies tr s t t document es mais insuffisamment comprises Plusieurs explorateurs et ethnographes rendent compte la fin du XIXe et au d but du XXe si cle en Amazonie de c r monies cruelles et spectaculaires dans lesquelles des individus d ge et de sexe diff rents subissent volontairement les piq res de fourmis ou de gu pes Les Fran ais Jules Cr vaux 1883 et Henri Coudreau 1893 d crivent en Guyane de v ritables preuves de bravoure et d endurance La plupart des observateurs cherchent comprendre ces manifestations collectives au regard des conceptions indig nes Walter Roth 1915 voit dans les preuves r serv es aux adultes une stimulation des sens pour une meilleure chasse alors que Claudius de Goeje 1943 y distingue l expression de concepts essentialistes L usage qui consiste appliquer sur diff rentes parties du corps un treillis recouvert de plus de 300 gu pes vivantes est associ crit il aux qualit s imparties aux animaux utilis s et repr sent s c est dire leur instinct Ces premiers explorateurs accordent ainsi plusieurs sens ces c r monies sans toutefois les rattacher une repr sent
6. morel mnhnifr Au mus e de l Homme Expositions Rappel e N andertal pourquoi a t il disparu jusqu au 8 janvier 2007 Acc s l exposition avec le billet d entr e du mus e Tij sauf mardi de 10h 17h samedi et dimanche de 10h 18h 7 TR 5 LA REDACTION VOUS PROPOSE EGALEMENT Conf rences A la Cit des Sciences et de l Indus trie Janvier 2007 La m canique quantique le samedi 11h La cellule le mardi 18h30 Janvier f vrier 2007 Plan te cherche cosolutions le mardi 18h30 Janvier f vrier 2007 Retour sur les religions le jeudi 18h30 Mars 2007 Les h tisseurs du Ciel le jeudi 18h30 Mars avril 2007 Le sommeil et les r ves le mardi 18h30 O en est on avec le cancer le mer credi 18h30 30 av Corentin Cariou 75019 Paris T l 01 40 05 35 96 wwyw cite sciences fr college Expositions A la Cit des Sciences et de le l Indus trie e Seuls dans l Univers de la fiction la r alit jusqu au 23 juillet 2007 Y a t il des extraterrestres Cette question d une vie ailleurs que sur terre fascine les hommes depuis fort longtemps Qu en pensent les scientifi ques d s dix ans e Alzheimer 11 f vrier 2007 Peut on diagnostiquer cette maladie du cerveau de fa on s re et assez t t pour ralentir son volution Quelles sont les pistes de recherche pour la comprendre et trouver des traitement efficac
7. la capitale est lev En effet la fra cheur qui garantit la qualit de la ressource est la principale contrainte des commer ants Ceux ci vendent le kroto lonce 29 grammes avec des variations par kilogramme de 4 5 6 5 selon la saison et la qualit Ce prix est de trois quatre fois sup rieur au prix d achat aupr s de l interm diaire Les insectes en Amazonie et l entomoth rapie Il est mention d entomoth rapie sur des tables d argile m sopotamiennes et sur des papyrus gyptiens puis bien plus tard chez des auteurs romains et grecs Les insectes seront utilis s en Europe la Renaissance et surtout au XVIIe chez les apothicaires L asticoth rapie par exemple est popularis e par Ambroise Par lequel note que les grands bless s aux plaies envahies par les asticots survivent mieux leurs blessures en se nourrissant des tissus morts les asticots liminent les germes pathog nes favorisent par massage la reconstitution de la chair alors que leurs secr tions d sinfectent Au XIXe si cle les m dicaments de synth se remplacent en Occident les rem des base animale Parall lement les insectes deviennent nuisibles et sales Pourtant encore aujourd hui l analyse de certaines pratiques utilisant des animaux et des plantes mais aussi les repr sentations qui leur sont associ es peuvent mettre jour des substances m connues de la science occidentale La primaut de ces
8. lynx de Sib rie vous invitent aussi leur rendre visite au Parc europ en des f lins de Nesles en Seine et Marne Ce parc a une double mission transmettre le respect de la nature et des animaux mais aussi conserver un potentiel g n tique des esp ces en voie de disparition Sur 60 ha cent vingt pensionnaires sau vages s battent dans de vastes enclos arbor s accident s dot s de points d eau et de cachettes D ici quatre ans vous serez sollicit s par les animaux du parc zoologique de Vin cennes r nov organis en six cosys t mes reconstitu s grandeur nature Les visiteurs iront chercher les animaux dans leurs lieux de vie tant t la cime des arbres tant t sous terre Dans des kiosques cologiques les visiteurs trouveront les informations sus ceptibles de les sensibiliser aux menaces qui p sent sur la biodiversit Jardin zoologique du parc de la T te d Or Lyon T l 04 72 10 30 30 Entr e libre Parc des f lins de Nesles 77 T l 01 64 51 33 33 12 de 4 9 ans 7 D apr s C S Le Figaro 31 oct 2006 dire pour le compte de l ONU accomplis sant un nombre consid rable de missions galement pour l UNESCO l OMS la FAO dans de tr s nombreux pays Iran Taiwan Philippines 1956 1957 Ethiopie Soudan Maghreb Nouvelle Guin e Tha lande Cor e Burkina Fasso Afghanistan S n gal Madagascar Vietnam Br sil etc Au cours de ces s jours et d
9. rer que l aire de l arganier a pu tre plus tendue des poques plus anciennes et qu il se d veloppe sur des substrats tr s vari s Exigeant en humidit atmosph rique l arganier est peu exigeant en eau de surface Des couches pro fondes du sol ses racines longues de plusieurs m tres vont extraire l eau par grande s cheresse Ses besoins en eau oscillent entre 150 et 400 mm et ses temp ratures limites vont de 2 6 50 l o son exposition chappe aux conditions d sertiques Craignant le froid et surtout la neige cet arbre tortueux souvent form par des tiges entrelac es peut atteindre dix m tres de hauteur et pousser jus qu 1 500 m d altitude Son ge est difficile estimer les cernes tant peu visibles et la croissance du bois irr guli re Sa croissance ralentit au del de trente ans cependant sa lon g vit est valu e entre 250 et 300 ans La fructification se produit trois cinq ans plus tard Juridiquement consid r comme un patrimoine naturel le parc arganier est au plan culturel un matrimoine Usages locaux de l arganier Si l arganier est consid r juste titre comme la providence du Souss c est que toutes les parties de l arbre sont utiles aux usagers de l argane raie humains et animaux e Le bois Le bois doit sa beaut sa couleur brun rouge son grain fin et sa duret Le tronc et les branches tr s r sistants
10. 702 604 Au mus e de la Marine e Aivazovski 1817 1900 de f vrier mai 2007 C l br par Delacroix et Turner l uvre d A vazovski joue des transparences de l eau et du ciel e Bateaux jouets 1850 1950 du 28 mars octobre 2007 Jouets trois sous ou jouets d exception ils servent toutes les aventures et refl tent les aspirations de leur temps Palais de Chaillot 75116 Paris T l 01 53 65 69 69 www musee marine fr Tij sauf mardi de 9h30 18h 8 TR 6 50 6 14 ans 4 Au mus e national des Arts asia tiques Guimet e Afghanistan les tr sors retrouv s Collections du mus e national de Kaboul jusqu au 27 f vrier 2007 Pr sentation des Tr sors retrouv s du mus e de Kaboul porteurs d une his toire mill naire qui ont su d passer vingt ans de guerre 6 pl d l na 75016 Paris T l 01 56 52 53 00 Au mus e de la Poste e Les lettres ont la forme jusqu au 10 mars 2007 Cinq mille ans d histoire de l criture sont retrac s de la gravure sur argile des Sum riens aux machines crire du XXe si cle Ateliers visites guid es 34 bd de Vaugirard 75015 Paris Tij sauf dimanche et jours f ri s www mus edelaposte fr A l comus e de Savigny le Temple S nart e Elles moissonnent en ville jusqu au 31 mars 2007 La ville nouvelle de S nart conserve tou jours une activit agricole malgr lurba nisation importante des vingt derni res ann es
11. Comment sont per ues les femmes du monde agricole aujourd hui dans une soci t majoritairement urbaine Ferme du Coulevrain Ecomus e 77547 Savigny le Temple T l 01 64 41 75 15 ecomusee savigny le temple fr Au Centre historique minier de Lewarde e Le charbon une roche pas comme les autres jusqu au 9 avril 2007 Sous forme d ab c daire vingt six mots sont expliqu s et illustr s par les objets des chantillons et des documents qui per mettent de d couvrir la g ologie du bassin minier du Nord Pas de Calais 59287 Lewarde T l 03 27 95 82 82 Au mus e entomologique des papillons de Saint Quentin e L Aisne r v l e une histoire pal on tologique jusqu au 20 mai 2007 D couverte des esp ces animales et v g tales qui caract risent les grandes p riodes g ologiques qui ont fa onn le d partement il y a plusieurs millions d an n es 02100 Saint Quentin T l 03 23 06 93 93 Au mus e des Arts et Traditions populaires de moyenne Provence e Secrets d abeilles l apiculture dans le Var jusqu au 31 mai 2007 De la fleur au miel la longue histoire de la complicit entre l apiculteur et les abeilles 83300 Draguignan T l 04 94 47 05 72 www dracenie com Au mus e Buffon Montbard e Pr figuration du futur mus e Buffon jusqu au 9 mai 2007 L exposition pr sente le pass scientifique de Buffon et de Daubenton qui aboutira la rupture pist mologique entre Mus e et
12. Les deux autres indif f rentes cette marque ont cependant t tr s r ceptives leur reflet et n ont pas cherch entrer en contact avec leur double Contrairement aux oiseaux qui se mettent chanter croyant tre en face d un cong n re les l phantes ont utilis le miroir comme un moyen d exploration de soi l une d elle a examin son palais avec int r t l autre a fait faire plusieurs va et vient l une de ses oreilles Les exp riences seront poursuivies Pour Georges Chapouthier du CNRS ces r sultats ne sont pas surprenants et d autres esp ces comme les pies et les corbeaux devraient r agir positivement aux tests du miroir D apr s Y M Le Figaro 31 oct 2006 7 L cureuil gris est un animal A d origine nord am ricaine qui ST poursuit depuis plus d un si cle une expansion spectaculaire s dans les les britanniques Des pro pri taires forestiers y ont constitu une association European squirrel initiative ESI qui s est donn pour mission de mettre en garde contre lui Ils lui repro chent d corcer des troncs d arbres de consommer des semences foresti res des ufs et des oisillons et d avoir compl te ment remplac sur de vastes surfaces l cureuil roux d Europe Ces remarques ont conduit les autorit s fran aises don ner pour instruction de d truire imm dia tement tout cureuil gris si l observation de cette esp ce venait
13. aussi l muriens cro codiles p licans vous attendent y JE JOLIVET P M moires Entomolo giques Param moires d un timarcho phile En langue fran aise Pensoft Sofia et Moscou mai 2006 348 p 14 x 21 Quatre planches noir et bl douze planches coul une carte Broch rabats 22 Selon Stendhal la vocation c est avoir pour m tier sa passion C est bien ce que l on est conduit penser en lisant ces pages Pierre Jolivet est n en 1922 Avranches aujourd hui encore il conti nue parcourir le monde la recherche d un insecte d une plante D s l enfance il a t fascin par la faune entomologique en g n ral par les Timarcha les col o pt res cracheurs de sang en particulier Des Chrysomeloidae il a fait sa sp cialit mais il a beaucoup tudi galement d autres groupes ainsi que les relations entre les insectes et les plantes entre les fourmis et les v g taux L ouvrage raconte ses ann es d enfance puis celles universi taires chez Pierre P Grass notamment Un nombre important de chapitres est relatif aux ann es Onusiennes c est 61 Sur pr s de 3 ha cent trente esp ces en semi libert se c toient seuls pr dateurs et proies ne sont pas en contact Dans un cadre de vie particuli rement tu di ces animaux sont aussi des ambassa deurs de la biodiversit L opards tigres blancs panth res des neiges chats des sables
14. du laboratoire de Sismologie globale de l Institut de physique du globe de Paris Avec vid oprojections La formation du syst me solaire racont e par les isotopes par Fran ois ROBERT directeur de recherche au CNRS Mus um national d histoire naturelle Avec vid oprojections Des Scythes aux Mongols les anciens nomades d Eurasie et la civilisation des steppes par laroslav LEBEDYNSKY historien charg de cours l Institut national des langues et civilisations orientales Paris Avec diapositives Les maladies mergentes en Asie par Fabian WILD directeur de l Unit 404 Immunit et Vaccination l Inserm Lyon Avec vid oprojections La qualit de l eau des bassins fluviaux exemple du bassin de la Seine par Michel MEYBECK docteur s sciences directeur de recherche au CNRS Paris Avec vid oprojections Le dialogue des sens d s la naissance par Arlette STRERI professeur de psychologie du d veloppement de l enfant membre s nior de l Institut universitaire de France Boulogne Billancourt Avec vid oprojections Que peut on dire des m thodes de chasse la fin des temps glaciaires en Europe par Jean Marc PETILLON docteur en Pr histoire chercheur contractuel l UMR 7041 Arch ologie Sciences de l Antiquit Nanterre Avec vid oprojections Quand la cellule s autodig re pour survivre par Patrice CODOGNO directeur de recherche l Inserm Ch tenay Malabry Avec vid oproj
15. e du Ouai Branly a t marqu e par un manque d informations un manque de concertation entre l quipe constitu e cet effet et les mus es exis tants dont les collections taient convoi t es galement par l limination des scientifiques qui n acceptaient pas ce pro jet sans valeur scientifique ni ducative tr s co teux favorisant marchands et col lectionneurs Apr s diff rentes recherches et avoir envisag de prendre la place du mus e de la Marine le site du Quai Branly a t retenu pour la construction du nou veau mus e malgr cette situation en zone inondable Le co t de la construction sera largement d pass et atteindra envi ron 400 000 millions compte tenu des frais de gestion de 1997 2006 De nombreux objets ont t acquis pour des sommes consid rables en plus des collections transf r es du mus e de l Homme et du mus e de la Porte Dor e Quatre mille objets sont pr sent s uniquement pour leur qualit esth tique dans un cadre inno vant un concept qui semble appr ci par les nombreux visiteurs Trois cent mille autres objets sont dans les r serves et qu adviendra t il des collections euro p ennes Les ouvrages de la biblioth que du mus e de l Homme ont aussi t en partie transf r s Ouai Branly mais ils ne sont pas en totalit dans la biblioth que et Bernard Dupaigne Le scandale des arts pess se trouvent en partie dans des r serves au sous sol
16. et les transforment en insectes adultes L aiguillon des fourmis ou des gu pes est aussi une arme de guerre laquelle transforme des formes immatures en guerriers Toutefois si les caract res morphologiques des insectes impressionnent les Am rindiens c est surtout la toxicit souvent r elle du venin qui est crainte ou recherch e par les hommes Pour l animisme amazonien les hommes et les insectes se distinguent par leur apparence mais le monde est compos d une m me substance con ue comme une nergie une force vitale Cette nergie est particularis e par le corps des insectes aiguillon et mandibules mais est surtout associ e au venin Si l on s attache cette id e les douloureuses c r monies d initiation avec les insectes apparaissent souligner moins le courage et l endurance que le renouvellement des dispositions naturelles l nergie vitale des hommes Cette hypoth se est renforc e du fait de l utilisation par plusieurs groupes amazoniens loign s g ographiquement de la m me esp ce de fourmi Paraponera clavata dans leurs c r monies Cette fourmi longue et robuste est hormis sa taille surtout c l bre pour la piq re qu elle inflige la plus douloureuse et la plus paralysante de tous les insectes Si un microgramme de la principale neurotoxine de son venin la pon ratoxine suffit bloquer les transmissions d un insecte piqu les piq res s rieuses chez les vert br s s acco
17. les enfants et les plus grands explorer son trange villa pour comprendre les ph nom nes li s l ombre et la lumi re d s cinq ans Tij sauf lundi de 10h 18h 19h le dimanche 7 50 Gratuit de 7 ans Ombres et lumi re 5 50 A la G ode e Objectif Mars jusqu au 23 juillet 2007 Film de George Butler 2006 Pr sent en compl ment de l exposition Seuls dans l univers Tlj de 10h30 20h30 1h 9 30 av Corentin Cariou 75019 Paris T l 01 40 05 80 00 www cite sciences fr A l Institut du Monde arabe e Venise et l Orient jusqu au 18 f vrier 2007 Cette exposition met en lumi re les rela tions entre deux mondes pendant une tr s longue p riode du IXe au XVIIIe si cle de 828 date de l appropria 58 tion par les V nitiens des reliques de Saint Marc jusqu la chute de la R pu blique en 1797 Deux cents objets d arts sont rassembl s pour d montrer les innombrables changes de techniques de savoirs entre la S r nissime et le Levant Ils t moignent du grand talent de leurs artistes D s le XIVe si cle la cit des Doges a t fascin e par les grandes dynasties musulmanes et leurs influences mutuelles sont ici pr sent es 1 rue des Foss s Saint Bernard 75005 Paris T l 01 40 51 38 38 www imarabe org Tlj sauf mardi de 10h 18h week ends et jours f ri s de 10h 19h le jeudi jus qu 21h 10 TR 8 R ser 0 892
18. m En quatre vingt dix ans le gui a donc progress de 200 m d altitude et le lien avec l augmentation de la temp rature moyenne est confirm par l analyse des donn es climatiques D apr s F B For t Mail La Garance voya geuse n 74 juin 2006 e Le gen t tr s pineux a eu chaud Le gen t tr s pineux Echinospartum horridum Valh Totim est une esp ce rare en France Dans les gorges de la Jonte en Loz re une petite population blottie dans le Ravon des Echos avait t d couverte en 1912 par Joseph Rodie Depuis long temps ce site qui n est plus parcouru par les petits troupeaux de ch vres et de brebis s est ferm naturellement et inexo rablement sous la pouss e des pins sylvestres buis et gen vriers En 1982 lors du passage de la Soci t botanique du Centre Ouest et gr ce G rard Aymonin MNHN qui connaissait pr cis ment la localit une maigre touffe tait retrouv e en situation quasi d ses p r e au c ur d un gen vrier tal et envahissant Une op ration pour redonner ce rescap l espace et la lumi re n ces saire son d veloppement a t r alis e L ann e suivante la touffe a retrouv les rondeurs typiques de l esp ce mais les fleurs sont rest es st riles faute de compa gnon Un plant issu de semences pr lev es quelques ann es auparavant dans une station aveyronnaise a t introduit et a permis au gen t tr s pineux de subsister sur ce site
19. naturelle n 194 de juin 1998 et n 205 de mars 2001 ont relat cet v nement Aujourd hui Dario Franceschi pal obota niste du d partement Histoire de la Terre au Mus um national d histoire naturelle s attache la d termination du bois parti culier qui a fourni cette r sine fossile et reconstituer ainsi le paysage v g tal de l poque L identification de l arbre produc teur de r sine est devenue possible gr ce l tude de certains fragments de lignite l ornementation sillonn e particuli re r colt s dans l Oise En effet ces frag ments renferment des coul es de r sine fossilis e et le bois d couvert dans l Oise est bien pr serv pour une tude anato mique et son identification botanique Les nombreux chantillons de bois fossile ren fermant de l ambre pr sentent ces sillons particuliers D couvert pour la premi re fois Auteuil Paris en 1904 par Combes dans les argiles du Sparnacien la descrip tion tait incompl te En l tat actuel des tudes r alis es on peut penser que cet ambre sparnacien repr sente en fait le plus ancien copal connu produit par une C salpiniac e appartenant la tribu des D tari es et proche du genre Daniellia actuel D apr s Saga information n 260 oct 2006 e Les animaux vous invitent Dans une plaine africaine r cemment inaugur e au centre du parc de la T te d Or Lyon antilopes lions buffles z bres girafes mais
20. par le Mus um national d histoire naturelle pour tre pr sent e la Grande galerie de l volution Cette exposition propose un survol du vaste uni vers des mouches et le visiteur part la d couverte de l immense diversit des dipt res Les sp cialistes estiment qu il y a environ 134 000 esp ces de dipt res connues actuellement Constitu e de diff rentes salles la Galerie Bzzz le labora toire d Eug ne S guy initiateur de l ac tuelle collection de trois millions de dipt res du Mus um la salle d h pital cette exposition fait observer les d tails anatomiques des mouches les plus incroyables et tout d couvrir sur la biolo gie l cologie et sur les mouches utiles l homme avant de p n trer dans la salle du proc s o il faudra fort des connais sances acquises dans l exposition d cider du sort que vous r servez aux mouches 36 rue G St Hilaire 75005 Paris T l 01 40 79 54 79 56 01 Tlj sauf mardi et 1er mai de 10h 18h 8 entr e de la galerie comprise TR 6 Billetterie FNAC Carrefour www mnhn fr mouches Rappel e Les oiseaux de Sens regards sur une collection cach e jusqu au 8 janvier 2007 Grande galerie de l volution Visites guid es e Dans les galeries les samedis 15h Rens et inscript 01 40 79 54 79 56 01 e La Grande galerie de l volution les 6 janvier 3 f vrier 3 mars et 24 mars 2007 Accueil la caisse 1h30 6 dro
21. qu un etc Le lecteur d couvre ainsi dix neuf mys t res photos l appui trait s en devi nettes avec bien s r les r ponses C J DUPAIGNE B Le scandale des arts pre miers La v ritable his toire du mus e du quai Branly Editions mille et premiers RE E N i p 15 x 23 ss T r f annexes 16 du quai Branly Bernard Dupaigne qui a t directeur du Laboratoire d ethnolo gie du mus e de l Homme de 1991 1998 retrace dans cet ouvrage tr s document l pop e de la cr ation du mus e du Quai Branly de mai 1992 au 20 juin 2006 date de l inauguration du mus e pop e qui a t marqu e par le d mant lement du mus e de l Homme et par la fermeture du mus e national des arts d Afrique et d Oc anie et de celui des Arts et traditions populaires La cr ation du mus e du Ouai Branly entrerait dans le cadre de la transformation des mus es de Paris commenc e il y a vingt cinq ans et viendrait du d sir du Pr sident de la R pu blique Jacques Chirac de laisser sa marque dans Paris comme ses pr d ces seurs l ont fait et notamment Fran ois Mitterrand L auteur insiste sur le fait que Jacques Chirac a t influenc par Jacques Kerchache collectionneur et mar chand d art africain qui militait depuis 1990 pour l ouverture au mus e du Louvre d une section r serv e aux arts premiers section qui sera ouverte sous la pr si dence de Jacques Chirac La mise en uvre du mus
22. toses e Le latex Pr sent entre la pulpe et le noyau du fruit jaune le latex gluto de s paissit l air et fournit une sorte de gomme utilis e contre certaines dermatoses et irritations cutan es N anmoins cause de son pouvoir siccatif irritant on vite de l approcher des yeux ou de la bouche Le fruit jeune lactes cent est cependant appr ci des vaches e Les coques Les noix d argane servent principale ment de combustible pour les fours et la fabrication de colliers La noix perc e l aide d un caut re est enfi l e l aide d une aiguille puis port e au cou des enfants et des adultes contre le mauvais il Les petits noyaux plus difficiles percer sont d abord calcin s dans un bain d huile tr s chaude On peut aussi confectionner le collier partir de fruits fusiformes dont on perce les extr mit s par frottement contre une pierre On vide ensuite la noix l aide d une aiguille pour passer le fil e L huile Dans le Souss o l huile est r put e pour ses propri t s fortifiantes ner g tiques chaudes l usage d avaler une cuiller e jeun tous les matins est assez r pandu Ne dit on pas d un visage qui respire la sant qu il a bu argane Depuis le XIe si cle les usages de l huile dans la pharmacop e locale les cosm tiques et l alimentation conser vent leur importance sauf dans celui de l clarage aujo
23. 006 G rard Boucher membre de son Conseil d administration explique qu il participe la pr paration d un fossile qui sera pr sent dans une exposition sur l origine et l volution des c tac s qui se tiendra en 2008 dans la Grande galerie de l volution du Mus um Il s agit d un arch oc te trouv en 1977 au P rou dans la Formation Paracas L animal vivait l Eoc ne sup rieur Il est proche du Dorudon mais son esp ce sera d termin e avec pr cision apr s que le cr ne aura t d gag On ne peut donc pas dire actuellement s il appartient une esp ce d j d crite Sa longueur est de dix m tres environ Sa colonne vert brale comporte sept cervicales quinze dorsales quinze lombaires et vingt et une caudales Les m choires pr sentent des dents diff renci es tr s spectaculaires Le d gage ment est effectu avec le plus grand soin au micro burin air comprim et l acide e La commission de pal ontologie de la Saga dans le Lub ron Quelques membres de la commission de pal ontologie de la SAGA ont eu la chance gr ce l intervention d Andr Nel ma tre de conf rences au Mus um natio nal d histoire naturelle de r aliser une fouille scientifique sur un site de l Oligo c ne dans la r serve g ologique du Lub ron Pour une th se A Nel avait besoin du plus grand nombre possible d insectes du calcaire en plaquettes de l Oligoc ne du bassin d Apt et provenant d un m
24. Cet ouvrage qui ne manque pas d int r t traduit l amertume d un chercheur priv des collections sur lesquelles il travaillait et en d saccord avec l esprit dans lequel elles sont partiellement utilis es LC GAULME A Cr atures insolites et stup fiantes Le baron perch Paris nov 2006 88 p 28 5 x 21 5 illustrations en couleur 24 90 Armel Gaulme est l auteur et l illustrateur de laventure extraordinaire v cue par le h ros le photographe George Nielsen un soir de vernissage au Mus um national d histoire naturelle Projet dans un monde imaginaire il y rencontre au cours des saisons des cr atures tranges qu il dessine ce qui l aide survivre Ce livre est un v ritable carnet de voyage d un naturaliste dans lequel sont r perto ri s animaux et plantes fantastiques et esquiss s des paysages inqui tants Un texte original illustr de nombreuses et belles aquarelles 1 C pour les enfants LAUNOIS M L AU TRUCHE dans tous ses tats Collection les savoirs partag s du CIRAD Illustrations en couleurs de Thanh Minh Luong premier trimes tre 2004 version fran ais anglais 24 p 20 5 x 29 5 10 D couvrir l autruche au travers d une bande dessin e c est pos sible Michel Launois docteur en sciences s y est employ J ai appris que l autru chon grandit d un centim tre par jour pen dant six mois que l autruche peut soutenir pendant une demi heure une allure d
25. Mus um 21506 Montbard T l 03 80 92 50 42 Au Mus um d histoire naturelle de Dijon En vol l art et la mani re de voler jusqu au 18 mars 2007 Cette exposition permet de d couvrir et de comprendre l univers a rien et les particu larit s li es au mode de d placement de l oiseau 21000 Dijon T l 03 80 76 82 76 museum ville dijon fr Au mus e des Phares et Balises d Ouessant e Histoires sous marines jusqu au 30 mai 2007 Pr sentation du patrimoine arch ologique sous marin provenant de quelques unes des innombrables paves gisant autour de Ouessant 29242 Ouessant T l 02 98 48 80 70 contact pnr armorique fr Au Mus um d histoire naturelle de Tours e Destination Mars Voyage sur la pla n te rouge jusqu au 20 mai 2007 Con ue comme un voyage cette exposi tion vous permet d embarquer bord d un vaisseau spatial de quitter la terre de d barquer sur le sol de la plan te rouge 37000 Tours T l 02 47 64 13 31 www tours fr Tij sauf lundi de 10h 12h et de 14h 18h Sam dim et jours f ri s de 14h 19h Ferm le 1er mai Access aux personnes mobilit r duite A la maison du Parc naturel r gional de la Montagne de Reims e Un canal dans la vall e la Marne et son canal lat ral de Cond sur Marne Dormans jusqu au 1er mai 2007 L exposition retrace les volutions qui ont caract ris cette Vall e notamment la place particuli re de la constructio
26. ans de nombreux mus es en Belgique au Royaume Uni aux USA et en France P Jolivet n a eu de cesse de multiplier les contacts de colla borer avec un tr s grand nombre de zoolo gistes et autres chercheurs de prospecter sous les tropiques souvent en compagnie de Mayon son pouse dans les biotopes les plus divers Mais aussi car c est un scientifique qui aime les relations humaines de se faire sur les cinq conti nents de tr s nombreux amis Rares sont malheureusement les femmes et les hommes de science ayant crit leurs m moires Pierre Jolivet l a fait et il nous offre l un fort pr cieux t moignage puisse t il encourager ainsi d autres natu ralistes r aliser leur tour d aussi int ressantes confessions Yves Delange VADON C Requins Entre peur et connaissance Les Editions du Mus um Monza Paris oct 2006 159 p 21 x 27 5 illustrations en cou leur bibliographie 29 On sait ou on devrait savoir que les requins sont essentiels l cosyst me des oc ans Ils font pourtant l objet de massacres cent mil lions de requins sont d cim s chaque ann e pour leurs ailerons leurs m choires ils sont aussi pi g s dans les filets de p che industrielle S ils ont colo nis presque tous les milieux marins cer tains d entre eux pourtant sont menac s de disparition Catherine Vadon ma tre de conf rences au Mus um national d his toire naturelle est p
27. ariat ouvert de 14h 17h sauf dimanche lundi et jours f ri s R daction Marie H l ne Barzic Jacqueline Collot Jean Claude Juppy Le num ro 4 Abonnement annuel 13 gt L hygrom trie et l altitude d termi nent la localisation de l arganier dans le sud ouest du Maroc le long de la fa ade atlantique tage semi aride de l embouchure de l oued Tensift au nord d Essaouira celle de l oued Souss tage aride entre 29 et 32 de latitude nord et entre 8 22 et 10 07 de longitude ouest jusqu la lisi re nord du Sahara occidental p n trant jusqu plus de 120 kilom tres l in t rieur Aujourd hui l arganier est essentiellement localis entre Asfi et le Tazeroualt au sud de Tiznit Anti Atlas occidental c est dire dans la plaine du Souss le c ur de son aire g ographique le versant m ridional du Haut Atlas et le versant nord de l Anti Atlas jusqu au massif du Siroua l Est C est donc autour d Essaouira Agadir Taroudannt et Tiznit que le parc arganier est dense entre 600 000 ha et 830 000 ha Quelques lots sous forme de pieds isol s avaient t rencontr s dans les Za rs les Beni Snassen au nord est d Oujda et jusqu Guelmim Saquiat al Hamra et Tindouf ainsi qu F s o je les ai observ s dans le quartier r si dentiel des Eaux et For ts en 2002 et en pleine fructification en 2003 Cette r partition laisse sugg
28. ation 4 Inscript partir du premier jour des vacances et sur place dans la limite des places disponibles 15 enfants maximum Rens 01 40 79 54 79 56 01 Formations payantes e D couverte et protection du milieu marin en plong e par Alain Co t 12 et 13 janvier 2007 de 8h45 18h15 vendredi et de 9h 20h samedi e Environnement et biodiversit par Donato Bergandi du 1er au 9 f vrier 2007 de 9h 12h e Les animaux venimeux et v n neux coordonn par Max Goyffon Christine Rollard Ivan Ineich J P Chip paux de 9h 17h module 1 Venimologie g n rale Vert br s terrestres du 15 au 19 janvier 2007 module 2 Arthropodes terrestres Para sites du 12 au 16 mars 2007 module 3 Faune marine et cosyst mes marins du 12 au 16 avril 2007 e Animaux de compagnie autres que les chiens et les chats par Norin Cha les 19 21 et 22 mars et du 4 au 6 avril 2007 de 10h 17h Rens et inscript frenel mnhn fr ou 01 40 79 48 85 fax 01 40 79 38 87 Courrier MNHN DICAP service des for mations CP 135 57 rue Cuvier 75231 Paris cedex 05 e Formation pour les enseignants Grande galerie de l volution histo rique et mode d emploi les 17 janvier et 14 mars 2007 Galeries de pal ontologie et d anato mie compar e historique et mode d emploi le 31 janvier 2007 Contact 01 40 79 31 69 54 14 formens mnhnifr Utilisation des ressources p dagogiques des galeries
29. ation ontologique et globale du vivant L utilisation de ces insectes peut tre mise en relation avec la th orie r cemment revisit e de l animisme qui est le constat quasi unanime que les Amazoniens conf rent des propri t s sociales et le statut de personne l ensemble des tres anim s Selon ce mode d indentification les humains reconnaissent aux animaux plantes et esprits une m me essence tout en leur imputant une apparence diff rente voir Descola 2005 Cet animisme fonctionne d abord par analogie avec les hommes les Am rindiens identifient les non humains insectes ou autres leur image C est le cas de la figure du Ma tre des animaux r currente en Amazonie Quand il s agit d animaux ces relations d crivent souvent un mutualisme pour les Indiens du Bajo Urubamba P rou par exemple la fourmi du genre Azteca est la M re de l arbre Cecropia dont elle occupe les tiges creuses Par sa forme sa structure et ses flux le nid des Hym nopt res est souvent per u comme un mod le cosmologique mais galement comme le lieu de la gestion de la vie sociale de par son organisation sociale similaire la maison communautaire des hommes Pour les Amazoniens le nid des insectes est ins parable des capacit s masculines de reproduction et notamment de celles de l aiguillon Comme l expliquent les Andok Colombie ce sont les p res qui chez les insectes con oivent les enfants les nourrissent
30. bancaire LE DIREC TEUR DE CES POBLICATIONENECOLEO
31. compl te du bois Au terme de cette carbonisation qui dur deux jours et deux nuits le char bon est retir d s qu il n y a plus de fum e et les braises restantes sont couvertes de terre On peut obtenir rapidement un charbon l ger de m diocre qualit poids r duit de moiti en lib rant les ouvertures Une tonne et demie de bois produit quatre cent cinquante kilogrammes de charbon vendu cinquante dirhams le sac de vingt cinq kilogrammes ou trois dirhams le kilogramme en vrac La carbonisation rapide impose de lib rer les ouvertures n anmoins le poids du charbon est r duit de moi ti aussi le frelatage est l aussi tentant le charbon arros d eau s alourdit e La cendre La cendre est utilis e pour le lavage du linge en particulier de la laine et le d graissage des tables en bois En m langeant la cendre et l eau on obtient une p te que l on tale et laisse s cher sur l objet nettoyer m tal terre cuite avant de le laver la main ou l aide de feuilles de ma s Elle s utilise aussi comme shampoing ou lotion dermique e Les feuilles Alternes et longues de deux trois centim tres les feuilles sont de cou leur vert sombre la face sup rieure plus claire en dessous rappelant les feuilles de l olivier auxquelles elles sont tr s souvent compar es Les feuilles constituent un p turage a rien tr s appr ci des ruminants caprins et camelins Les
32. ctorant cole des Hautes Etudes en Sciences Sociales L ethnoentomologie traite des interactions entre les hommes et les insectes tant au niveau des repr sentations symboliques mythologies religions cultures qu travers les diff rentes utilisations que les hommes font ou ont pu faire des insectes alimentation th rapeutique artisanat Collectif 2004 Cette discipline se situe dans le champ des ethnosciences courant apparu dans les ann es 1950 aux Etats Unis et consacr l tude des savoirs des soci t s traditionnelles Ces savoirs locaux peuvent concerner la flore ethnobotanique la faune ethnozoologie les usages m dicinaux ethnopharmacologie ou un champ sp cifique comme celui des insectes L ethnoentomologie et 53 l entomologie culturelle se d veloppe comme discipline part enti re dans les ann es 1980 Bien plus ancienne l entomologie la science qui tudie les insectes date du XVe si cle Pour rappel les insectes repr sentent 80 du monde animal La consommation d insectes L usage le plus populaire et le plus r pandu des insectes a trait leur consommation ou entomophagie voir pour un tour du monde en images Menzel P et al 1998 La plupart des insectes sont consommables plus de mille esp ces d insectes ont t ou sont actuellement consomm es crues ou cuites Ces insectes sont surtout des sauterelles des chenilles des scarab es larves et adultes
33. des termites des abeilles des gu pes et des fourmis larves nymphes et R colte du Kroto parfois adultes des cigales et diff rents insectes aquatiques Une quipe d arch ologues a retrouv dans une grotte en Utah Etats Unis les restes d environ cinq millions de criquets stock s comme nourriture Ces d p ts laiss s par des chasseurs cueilleurs dateraient de cinq mille ans Selon leur stade de d veloppement et leur sexe les insectes sont nutritifs car riches en prot ines lipides et vitamines L entomophagie peut tre divis e en deux cat gories La premi re regroupe la consommation d insectes comme nutriments n cessaires la deuxi me rend compte des insectes consomm s comme simples condiments Dans le premier cas les insectes constituent des apports nutritionnels indispensables dans des endroits ou dans des situations o ceux ci sont d ficients Cette consommation peut tre r guli re on peut m me parler de semi domestication pour les larves de charan ons voir Dounias 2003 ou exceptionnelle locustes migrateurs pendant les famines Dans le deuxi me cas les insectes int grent des recettes de gourmet ou sont consomm s sur le pouce Cuisin s dans les restaurants des grandes villes ou vendus pr par s sur des tals urbains ils constituent souvent des plats ou des encas on reux Certaines traditions culinaires comme celles du Mexique en font des accompagnements r guliers Les nymphe
34. e communication du 9 mars 1991 A propos d Argania spinosa du Maroc s minaire de recherche Relations Soci t s Environnement Approches historiques Pour une histoire de l exploitation et de la valorisation des res sources naturelles spontan es Centre de Recherche Africain et Mus um national d histoire naturelle Laboratoire d Ethnobiologie Biog ographie Cf El Alaoui N 1999 2001 2003 conf rence donn e au MNHN la Soci t des Amis du Mus um 1er d cembre 2001 l Arganier arbre du Maroc De la cueillette du fruit l extraction de l huile prof R Pujol animation d un atelier l Anthropo Mairie du XIXe arrondissement Paris 13 mai 2002 Argane dans la culture berb re Entre patrimoine naturel et matrimoine culturel 49 Anaionnlaies Arts et ados pop es ANT I A Nicolas C SARD Usages et repr senta tions des insectes dans les savoirs locaux Quelques exemples indon siens et amazoniens Nous avons lu pour vous Programme des conf rences et manifes tations du premier trimestre 2007 Les opinions mises dans cette publication n engagent que leur auteur Les Amis du Mus um national d histoire naturelle Bulletin d information de la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 T l Fax 01 43 31 77 42 E mail seamnhn mnhn fr www mnhn fr amismuseum Secr t
35. e chez Buffon 26 mars Linn et l conomie de la nature Grand amphith tre du Mus um entr e libre e Musique le jeudi de 18h15 19h15 25 janvier La Harpe la belle poque pour Jean Henri Fabre 29 mars Bois et cordes au si cle des Lumi res pour Bernardin de Saint Pierre 31 mai Mozart et Salieri pour Vicq d Azir Auditorium de la Grande galerie de l vo lution 10 et 6 R ser 01 40 79 56 01 ou 01 45 73 12 55 www architecmusique com e Images naturelles le jeudi 18h Albert Einstein 1879 1955 18 jan vier 2007 Film Einstein 1905 ann e lumi re 52 mn 2005 R al Ph Touran cheau Prod France 5 CNDP Invit s E Klein M Lach ze Rey Un jardin extraordinaire 22 f vrier 2007 Film Le Jardin des Plantes 52 mn 2006 R al F Dumas Coprod INA image TV5 MONDE et participation MNHN Invit s F Dumas D Lamy A Richert Symbiose 15 mars 2007 Film L en traide animale 52 mn 2006 R al N Gabriel Prod Saint Thomas Invit s M A Selosse N Gabriel P Furla F Lallier N Mathevon Auditorium de la Grande galerie de l vo lution gratuit ticket retirer 17h30 e T aime nature films et d bats le samedi de 14h30 18h Migrations l ternel voyage le 20 jan vier 2007 57 14h30 film L Europe tire d aile 85 mn 2006 R al M H Baconnet Prod Ecomedia 16h d bat avec M H Baconnet G Jarry
36. e cin quante kilom tres avec des pointes soixante dix kilom tres l heure qu elle saute des obstacles hauts de plus d un m tre cinquante en cas de grande frayeur et qu une enjamb e peut atteindre quatre m tres qu elle sait d placer ses cent cin AUTRUCHE DANS TOUS SES ETATS 7P ja f b Pi Qu 4 p al y quante kilos avec seulement quarante grammes de cerveau En moins de dix minutes vous savez tout sur l autruche d o elle vient comment elle vit quelles sont ses m urs son exploitation par l homme J ai appr ci l emplacement du texte crit en anglais il favorise une deuxi me lec ture sans effort Bien illustr ce livre est destin tout public avec peut tre une petite pr f rence pour les pr adolescents et adolescents Renseignements CIRAD TA 173 05 ave nue Acropolis 34398 Montpellier Cedex 5 espace idees cirad fr m h B et vous informons Dans le bulletin de septembre 2006 nous vous avons pr sent dans la collection Les savoirs partag s deux documents Journal intime d un ornithorynque et La grippe aviaire tous deux crits par des quipes scientifiques du CIRAD de Mont pellier Dans la m me collection taient d j parus L autruche P dagogique 2000 Le dromadaire p dagogique 2002 La mouche ts ts p dagogique fran ais anglais 2004 trois livres recto verso en accord on agr able lire consultation rapide et originale b
37. ections La molaire MNHN 1643 et l origine de la pal ontologie par Pascal TASSY professeur du Mus um national d histoire naturelle charg de conservation de la collection des mammif res fossiles Avec vid oprojections Administrateur et b tisseur le soldat romain au service de l Empire par Michel REDDE directeur d tudes l Ecole pratique des hautes tudes Paris Avec vid oprojections Assembl e g n rale suivie d une conf rence intitul e Meriwether Lewis et William Clark les premiers explorateurs am ricains travers le continent 1803 1806 par Annick FOUCRIER professeur l universit Paris 1 Panth on Sorbonne Avec r troprojections Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 Site internet www mnhn fr amismuseum BULLETIN D ADH SION ou de RENOUVELLEMENT 2007 barrer la mention inutile A photocopier E mail steamnhn mnhn ir NON PME D OEE A EEE IEE IE ETET OO EE O EEEE A E Date de naissance juniors seulement Type d tudes tudiants seulement ooosoossnnssneneeeneennnnssssseseenene AE E A E A E E A D A E A E E A A O T L e E E E Cotisations Juniors moins de 18 ans et tudiants 18 25 ans sur justificatif 20 Titulaires 31 Couples 50 Donateurs 60 Insignes 1 5 Mode de paiement O Ch que postal C C P Paris 990 04 U O en esp ces O Ch que
38. es d s douze ans e Changer d re jusqu au 12 ao t 2007 L exposition pr sente des objets et des processus qui s effacent apr s usage et sugg re des comportements individuels et collectifs pour r duire la pression qu exerce l homme sur la nature d s dix ans e Alpes 2020 les nouvelles traver s es du 13 f vrier ao t 2007 l exposition retrace l histoire du passage des cols et aborde les grands chantiers du XXIe si cle et les enjeux des transports durables e Nanotechnologies et Soci t du 27 mars au 2 septembre 2007 L exposition nous emm ne la d cou verte des nouveaux outils d observation mat riaux applications actuelles et futures peinture antigraffitis proth ses m dicaments et nous montre les enjeux qu ils repr sentent en termes d conomie de soci t et d thique e Quoi de neuf aux p les de janvier avril 2007 A l occasion de l ann e polaire internatio nale point sur les recherches et exp di tions men es en Arctique et en Antarc tique e Quand l Afrique s veillera de mai septembre 2007 Electrification des villages d veloppe ment d Internet et des t l phones por tables gestion de l eau bouleversement de l agriculture En partenariat avec le CNRS ce dossier propose une vision prospective non d nu e d espoirs vivre avec jusqu au Pour les enfants e Ombres et lumi re jusqu fin d cembre 2007 Le professeur Ombre invite
39. es et des passages en bambou sont install s pour faci liter la circulation des fourmis d un arbre l autre Les paysans indon siens ignorent encore le r le cologique des fourmis et utilisent des pesticides pour contrer les esp ces invasives fourmis comprises 1 cm k Fourmi oecophylle Les fourmis oecophylles s accommodent d une large gamme d habitats mais les collecteurs cherchent le kroto de pr f rence dans les arbres fruitiers manguiers jacquiers et les plantations cocotiers palmiers huile Les collecteurs de kroto poss dent une connaissance empirique de la biologie et de l thologie des fourmis Leur r colte est marqu e par deux saisons climatiques lesquelles recoupent en parte le cycle de reproduction des fourmis Le kroto est plus difficile trouver pendant la saison s che car moins abondant Il est consid r de qualit inf rieure larves de dernier stade nymphes et larves de sexu s car les grosses larves gavent les oiseaux chanteurs rapidement Le m lange compos de jeunes larves et de pr nymphes commun pendant la saison des pluies est le plus appr ci des propri taires d oiseaux et donc le plus cher la vente La r colte du kroto requiert de l endurance de la patience et beaucoup d habilet Les collecteurs percent les feuilles des nids avec l extr mit d une tige de bambou laquelle est agit e vigoureusement pour faire tomber les larves dans un large sac p
40. estrielle Les Amis du Mus um national d his toire naturelle e la gratuit des entr es la m na gerie aux galeries permanentes et aux expositions temporaires du Mus um national d histoire naturelle site du Jardin des Plantes e un tarif r duit pour le parc zoolo gique de Vincennes le mus e de l Homme et les autres d pen dances du Mus um Adh sions et renouvellements de cotisations par courrier ou direc tement au secr tariat de la Soci t des Amis du Mus um Renseignements 01 43 31 77 42 E mail steamnhn mnhnfr et www mnhn fr amismuseum k k xk En outre les soci taires b n fi cient d une remise de 5 e la librairie du Mus um 36 rue Geoffroy Saint Hilaire amp 01 43 36 30 24 e la librairie du mus e de l Homme place du Trocad ro 01 47 55 98 O5 PROGRAMME DES CONFERENCES ET MANIFESTATIONS DU PREMIER TRIMESTRE 2007 Les conf rences ont lieu dans l amphith tre de pal ontologie galerie de pal ontologie 2 rue Buffon 75005 Paris JANVIER Samedi 6 14h30 Samedi 13 14h30 Samedi 20 14h30 Samedi 27 14 h 30 F VRIER Samedi 3 14h30 Samedi 10 14h30 Samedi 17 14h30 MARS Samedi 10 14h30 Samedi 17 14h30 Samedi 24 14h30 Samedi 31 14h30 T 01 43 31 77 42 Au del de la tectonique des plaques les panaches mantelliques par Jean Paul MONTAGNER professeur de g ophysique l universit Paris VII directeur
41. et noueux sont employ s dans la construction des charpentes trav es araires serrures manches d outils agricoles tuteurs cl tures et cannes Source d nergie 1l alimente locale ment les fours domestiques et les fours des potiers La coupe bien qu interdite s effec tue la hache branches et rameaux ou la faux longue pour les branches hautes tous les quatre cinq jours par les hommes ou les femmes Le bois coup est transport dos d ne jusqu la maison ou l atelier La racine bouillie dans le lait est admi nistr e comme antidote contre la morsure des serpents e L corce Tr s appr ci e du porc pic l corce est rid e et stri e au point que l cri vain anglais Arthur Leared n avait pas h sit la comparer la cara pace de certaines cr atures ant dilu viennes lorsqu il rencontre l arbre pour la premi re fois lors de son excursion Essaouira ancienne Mogador en 1872 1873 L corce a des propri t s tannantes et m dici nales Ecras e entre deux pierres ou pil e dans un mortier elle est bouillie dans de l eau jusqu d gorgement puis vers e dans un plat en terre cuite Dans ce bain de teinture rouge les Berb res Imentagen plongent l outre en peau de ch vre destin e 50 la conservation du lait A Tiyout cette corce sert tanner les babouches De l corce les Oulad Jerrar extraient une substance usage m dic
42. ien illustr s et crits avec la rigueur scientifique n cessaire la connaissance Renseignements CIRAD 34398 Montpellier cedex 5 T l 04 67 61 57 88 espace idees cirad fr A uos agendas kKetenez le 22 septembre 2007 la Soci t des Amis f tera son centenaire Des pr cisions vous seront donn es dans le bulletin de mars 2007 ASSEMBLEE GENERALE Avis de convocation des membres de la Soci t des Amis du Mus um National d histoire naturelle et du Jardin des Plantes en assembl e g n rale Samedi 31 mars 2007 dans l amphith tre de pal ontologie 2 rue Buffon 75005 Paris 14 h 30 ORDRE DU JOUR e Allocution du pr sident e Rapport moral du secr taire g n ral e Rapport financier du tr sorier e Vote des r solutions e Elections au conseil d administration e Questions diverses Les comptes de la Soci t pourront tre consult s courant mars 2007 sur le site http perso wanadoo fr amismuseum 63 SOCI T DES AMIS DU MUS UM NATIONAL D HISTOIRE NATURELLE ET DU JARDIN DES PLANTES 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 Fond e en 1907 reconnue d utilit publique en 1926 la Soci t a pour but de donner son appui moral et financier au Mus um d enrichir ses collections et de favoriser les travaux scientifiques et l enseigne ment qui s y rattachent LA SOCI T VOUS PROPOSE e des conf rences pr sent es par des sp cialistes le samedi 14h 30 e la publication trim
43. inal en la faisant bouillir deux fois dans un r cipient en terre cuite Un demi verre de la seconde eau pris jeun est r put avoir un effet anti gastrite digestif et purgatif e Le charbon Dur et compact le bois d arganier fournit gr ce sa densit et sa lente combustion le plus appr ci des charbons sup rieur celui du ch ne vert ou du thuya malgr sa r puta tion de provoquer des maux de t te La fabrication du charbon se fait l cart du village dans un four sp cial appel Ifgrt ou IkuSa En montagne ou en vall e le char bonnier fabrique son four en creusant une fosse d environ cinquante centi m tres de profondeur et de deux m tres de diam tre il y dresse les morceaux de bois six sacs de vingt cinq kilogrammes de bois par four n e en forme de hutte qu il doit bien tasser et couvrir d un m lange de paille arros e d eau ou de feuillage sec et de terre s che quinze centim tres d paisseur p tri avec ses pieds Au sommet du four il am nage l ouverture qui va attirer l oxy g ne n cessaire la combustion et autant d ouvertures lat rales seront perc es qu il y aura de charges de bois de trois dix Quand le feu a pris celles c1 sont ferm es Plus tard lorsque la paille a br l la terre touffe le feu en glissant sur le char bon qu elle emp che de se transfor mer en cendre Le four est d truit par ignition in
44. ist re de la Culture et de la Communi cation D apr s Culture gouv nov 2006 e Observer en direct la dynamique des cellules v g tales Depuis 2002 les chercheurs montpelli rains en sciences du vivant ont leur dis position les microscopes les plus perfor mants gr ce au PHIV Plateau d histologie et d imagerie cellulaire v g tale bas au CIRAD de Montpellier la derni re acquisi tion est le RTM Real Time Microscope qui permet d observer en temps r el le fonc tionnement interne d un v g tal sans le perturber Les applications sont nom breuses comme tudier directement la r action des cellules la pr sence d un organisme pathog ne ou suivre l volu tion d un traitement sur les cellules vivantes En septembre 2006 le PHIV sera dot du microscope multiphoton qui permettra d avoir une vision en 3D de l or ganisation profonde du v g tal le plus opaque qui soit Pour avoir acc s ces outils d imagerie r volutionnaires les r servations se font directement sur le site de MRI Montpellier Rio Imaging plate forme r gionale de r f rence en imagerie rassemblant le CNRS l INSERM l INRA le CIRAD et l Universit de Montpellier 2 et dont fait partie le PHIV On peut d couvrir quelques exemples des images obtenues par ces technologies sur le site MRI www mri cnrs fr gallery index htim e D gagement de fossiles au Mus um Dans la revue Saga information n 261 de novembre 2
45. it d en tr e tarif r duit e Les vert br s fossiles aux Galeries de pal ontologie et d anatomie com par e les 13 janvier 10 f vrier et 10 mars 2007 e Marcher courir sauter voler aux Galeries de pal ontologie et d anato mie compar e le 27 janvier et le 31 mars 2007 Accueil la caisse 1h 4 droit d entr e tarif r duit e Les cristaux g ants la Galerie de min ralogie les 20 janvier 17 f vrier 17 mars 2007 Accueil la caisse 1h 4 droit d entr e tarif r duit e Rencontre avec les soigneurs de la m nagerie les week ends et chaque jour des vacances scolaires 14h45 animation orangs outans 15h15 animation petits pandas Gratuit pour les visiteurs munis d un ticket d entr e la m nagerie e Visiter en groupe le Mus um sco laires adultes centre de loisirs associa tions comit s d entreprise fiches t l chargeables www mnhnifr R servation obligatoire 01 40 79 36 00 Les amphis du mus um e Cours publics du Mus um le lundi 17h Le climat pass pr sent condi tionnel par Alain Foucault 15 janvier Comment reconstituer les cli mats du pass 22 janvier Causes des changements cli matiques 29 janvier Le climat et nous Linn et Buffon histoire naturelle et culturelle par Jean Marc Drouin et Fran ois Poplin 12 mars L histoire naturelle au d but du XVIIIe si cle 19 mars Nature et cultur
46. l sur quatre pages sont reproduites les estampes colori es par Nicolas Huet Vue du Jardin des Plantes Paris publi es chez Bance a n vers 1805 Cinq chapitres plus techniques compl tent l ouvrage Serres et Jardins d hiver par J F Lagneau L h tel de Magny l am phith tre de Verniquet Les pavillons de la m nagerie tous trois par A Gady La Grande galerie de l Evolution par Gilles de Bure LC 62 ROY V Mus um Editions Fayard Paris juin 2006 435 p 15 5 x 23 5 22 Au Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes les mi nences scientifiques sont en moi une m t orite ant rieure la cr ation du syst me solaire apporterait la preuve de l origine extraterrestre de la vie Une question se pose l homme est il le produit accidentel de l volution ou le fruit de Dieu Deux sp cialistes sont appel s un Am ricain Peter Osmond ath e pal ontologue et g ologue un astrophysi cien Marcello Magnani d p ch par le Vatican L opoldine Devaire conservatrice au Mus um les secondera dans leurs tra vaux Mais son arriv e Osmond fait une d couverte macabre Et pendant sept jours des meurtres se succ dent Pendant que la police pi tine ces trois personnages cl s s emploient d couvrir la v rit et mettre fin aux actes barbares qui secouent cette grande institution C est un thriller avec crimes action enqu
47. l Bekri XIe si cle Description de l Afrique septentrionale texte traduit par Mac Guckin de Slane Jourdan Alger 1913 2e d Paris Maisonneuve 1965 Al Bayt r Ibn Al Bayt r XIIIe si cle Zami al mufradat ou Trait des Simples Traduit de l arabe par le Dr L Leclerc Paris Institut du Monde arabe 1989 I III 1re d 1877 1883 Gentil L 1906 Dans le Bled es siba Explorations au Maroc Paris Masson et Cie d El Alaoui N 1999 Paysages et voyages d Argania spinosa L Skeels XIe XXe si cles Jatba revue d ethnobiologie MNHN vol 41 45 79 2001 L Arganier RAM Magazine 109 sept oct 78 80 24 2003 Meules et moulins du Sud marocain in Meules grains Actes du colloque international de La Fert sous Jouarre 16 19 mai 2002 Paris Ibis Press Maison des Sciences de rHomme 51 60 2006 L Arganier arbre du Maroc sous presse chez Ibis Press depuis 2000 Sijelmassi A 1991 Les plantes m dicinales au Maroc Casablanca d Le Fennec 2e d ill p 46 M H irit O et al 1998 L arganier Une esp ce fruiti re usages multiples Mardaha Li ge R sum de la conf rence pr sent e le Ier d cembre 2001 la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes Usages et repr sentations des insectes dans les savoirs locaux Quelques exemples indon siens et amazoniens Nicolas C SARD ethnologue do
48. lac en dessous Les fourmis et les nids qui chappent la collecte assurent la r g n ration de la ressource C est le cas des larves et des fourmis tomb es au sol des nids de taille modeste et de ceux les plus hauts ceux des reines lesquels restent inaccessibles m me aux perches les plus hautes Une fois le kroto pr lev le collecteur m morise l emplacement de l arbre Il reviendra quelques semaines plus tard examiner les nids reconstruits Un collecteur peut ainsi inspecter six dix arbres par hectare et r colter plus de deux kilogrammes par jour pendant la haute saison fin de la saison s che et d but de la saison humide et vice versa Le kroto est collect et vendu toute l ann e La collecte peut se faire l initiative de commer ants qui travaillent avec des interm diaires eux m mes collecteurs centralisant la production d un groupe de collecteurs Elle est en g n ral le 55 fait de collecteurs individuels leur compte ou de propri taires d oiseaux A l ouest de Java la plupart des collecteurs participent la r colte du kroto entre les deux r coltes annuelles de riz Les revenus de cette activit sont utilis s pour acheter des denr es de base ou des produits de consommation courante Le prix de vente du kroto est plus avantageux pendant la saison des pluies mais la r colte est plus al atoire Le risque que les jeunes larves se d t riorent pendant le transport jusqu Jakarta
49. me site Aussi a t il fait appel quelques membres de la SAGA Tous les fossiles trouv s sont conserv s la R serve pour des travaux ult rieurs l exception des insectes d po s s au Mus um pour la dur e de la th se Sur une semaine de fouille environ trois cents insectes furent r colt s parmi les quels on peut retenir une sauterelle feuille la conservation exceptionnelle plusieurs punaises nouvelles une libellule Lestes sp des mouches Syrphidae qui permettront de pr ciser les affinit s des esp ces d j d crites Les poissons appar tenaient une seule esp ce Prolesbias goreti Cette collecte scientifique r ussie d montre que des relations de confiance peuvent s instaurer entre les r serves g o logiques les amateurs et les scientifiques en donnant du plaisir aux amateurs en enrichissant les collections de fossiles et en permettant aux futurs chercheurs de disposer d un mat riel d tude bien r per tori D apr s Saga information n 261 nov 2006 e Visiter le mus e de min ralogie de l ENSMP La collection du mus e de l Ecole des Mines est riche de quelque 100 000 pi ces min ralogiques Sur les 5 000 chantillons expos s que l on peut localiser gr ce une borne interactive certains se distin guent par une combinaison exceptionnelle de raret de forme cristalline de couleur et de dimension salles A et B salle J Les autres min raux sont pr sent s dans le
50. mpagnent de tremblements de su es de naus es de paralysie et parfois de mort On estime en effet que trente piq res par kilogramme suffisent tuer Rassurons nous toutefois le nombre et la fr quence des piq res mais aussi les esp ces utilis es varient selon les groupes humains qui les utilisent et les individus qui ils les destinent Selon le m me principe les Amazoniens pratiquent des injections plus occasionnelles les Kayapo Br sil par exemple enduisent le museau de leurs chiens d un m lange de pigment et de fourmis pour accro tre leur d termination la chasse Les qualit s des venins d insectes sont aussi reconnues dans les pratiques th rapeutiques locales Citons deux exemples parmi d autres les cadres d insectes sont utilis s par les Aparai Guyana pour soulager les douleurs aigues et soigner les rhumatismes alors que les fourmis pon rines aident les Sater Maw Br sil soigner diff rentes fi vres Pour en savoir plus C SARD N 2006 Des libellules dans l assiette Les insectes consomm s Bali Insectes n 140 1 pp 3 6 C SARD N 2005 Les preuves d insectes en Amazonie Anthropozoologica 40 2 pp 55 80 C SARD N 2005 Supplices d insectes en Amazonie indig ne Insectes n 136 1 pp 3 6 http www inra fr opie insectes pdf 136cesard pdf C SARD N 2004 Le kroto Oecophylla smaragdina dans la r gion de Malingping Java Ouest Ind
51. n du canal lat ral la Marne et ses cons quences 51480 Pourcy T l 03 26 59 44 44 contact parc montagnedereims fr Au mus e des Sciences et Soci t s de Lyon e Histoires quatre pattes jusqu au 1er juillet 2007 Cette exposition d di e au jeune public fait r f rence des histoires racont es o les h ros sont des animaux 69006 Lyon T l 04 72 69 05 05 Www museu m lyon org Manifestations Au mus e Dapper e Goloto ou la gourde divine par la Compagnie Danaye Les hommes et les animaux s affrontent dans une lutte impla cable pour obtenir la gourde divine renfer mant toute l intelli gence toute la ruse toute la malice toute la sagesse de la terre Qui la d tient poss de le pouvoir Qui l emportera de l homme de Goloto l arai gn e de Kpakoul la tortue ou de Nanat le li vre Enfants et parents sont invit s participer ce spectacle de marionnettes du Togo A partir de 5 ans Les dimanches 14 21 et 28 janvier et les 4 11 18 25 f vrier et 18 et 25 mars 2007 15h 35 bis rue Paul Val ry 75116 Paris T l 01 45 00 91 75 10 TR 7 NOUVELLES DU MUSEUM e Par un d cret publi au Journal Officiel Bertrand Pierre Galey narque a t reconduit comme directeur g n ral du Mus um national d histoire naturelle fonction qu il occupait depuis quatre ans Il dirige l tablissement au c t du pr sident Andr Menez nomm r cemment D apr
52. oire coque combustible cendre Saponac e lessive Cycle ph nologique de l Arganier Le cycle ph nologique de l arganier est intimement li d une part au biotope qui lui est propre ainsi en est il de ses fleurs de ses feuilles et de ses fruits dont le d veloppement est plus ou moins pr coce et d autre part aux pr cipitations atmosph riques En revanche il n y a qu une seule cueillette par an et les fruits imma tures sont abandonn s sur l arbre aux non usufruitiers et aux animaux Durant les ann es 1999 et 2000 la s cheresse fut particuli rement intense accompagn e de chergui ce vent chaud et sec au point que certains arganiers ont perdu une partie voire la totalit de leurs feuilles et m me de leurs pines Ces derni res ann es l huile a t Saisons Mois Ph nologie extraite des printemps mars d but de floraison fruits stock s avril floraison Heureusement mai fructification 0 2 l ann e 2002 a t juin fructification t particuli juillet ramassage cueillette rement cl ao t cueillette d foliation mente automne septembre cueillette octobre foliation novembre foliation hiver d cembre foliation janvier apparition des pines f vrier apparition des pines Bibliographie Arthur Leared 1876 Morocco and the Moors Being an account of travels with a general description of the country and its people London Darf Publishers Ltd 2nd ed 1985 E
53. on sie collecte et commercialisation d une ressource animale non n gligeable Anthropozoologica 39 2 pp 15 31 C SARD N 2004 A la recherche du kroto commerciale des fourmis tisserandes en Indon sie Insectes n 132 1 pp 3 6 http www inra fr opie insectes pdf 1132cesard pdf la collecte Collectif 2004 Des insectes et des hommes Mus um de Lyon Editions EMCC DESCOLA P 2005 Par del Nature et Culture Biblioth que des sciences humaines Gallimard DOUNIAS E 2003 L exploitation m connue d une ressource connue la collecte des larves comestibles de charan ons dans les palmiers raphias au sud Cameroun In Motte Florac E Thomas J M C eds Les insectes dans la tradition orale Paris Peeters SELAE pp 205 226 MENZEL P D ALUISIO F 1998 Man Eating Bugs The Art and Science of Eating Insects Ten Speed Press Berkeley SEIGNOBOS C ef al 1996 Les Mofu et leurs insectes Journal d Agriculture Traditionnelle et de Botanique Appliqu e 33 125 187 R sum de la conf rence pr sent e le 27 mai 2006 la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 56 LE MUSEUM NATIONAL D HISTOIRE NATURELLE VOUS PROPOSE Au Jardin des Plantes Expositions e Mouches une expo qui fait mouche du 4 avril au 10 septembre 2007 Cette exposition con ue et produite par le Mus um d histoire naturelle de Neuch tel a t adapt e
54. orte parole de l ta blissement auquel il appartient de faire partager au public la connaissance du monde des requins Quelque cinq cents esp ces de requins sont connues du petit sagre qui mesure dix huit centim tres l norme requin baleine qui mesure dix huit m tres la plupart sont en r alit inof fensifs L auteur d crit les esp ces et pr cise que la moiti d entre elles mesurent moins d un m tre et 80 moins de deux m tres Elle propose ce qu il faut conna tre sur les requins leur origine leur diversit leur biologie leur comportement La dan gerosit mais aussi les mesures de pr ventions sont pr sent es Nuisible dans la vision occidentale sacr dans la vision des populations insulaires le requin craint ou v n r a trouv un plaidoyer dans ce livre richement illustr complet crit dans un style clair En fin d ouvrage trois esp ces inscrites l annexe Il de CITES Convention sur le commerce international des esp ces de faune et flore sauvages menac es le grand blanc le requin p lerin le requin baleine la liste des cinquante requins des c tes de France la liste rouge UICN Union for conservation of nature and national resources C J ROTUREAU B Histoire naturelle des sa paresseux CNRS Editions Paris Nature des sciences 2006 101 p 19 x 24 illus trations 14 C est en 1498 suite au troi si me voyage transatlan tique de Christophe Colomb e
55. ot ines la viande de porc et la chair de volaille tant consomm es l occasion des f tes religieuses L l vation du niveau de vie gr ce au tourisme notamment et la diversification des menus ont progressivement d tourn les Balinais de cette habitude s culaire Seule une entomophagie rituelle subsiste dans le calendrier hindouiste aujourd hui chaque balinais est dans l obligation de consommer des libellules ou des sauterelles frites lors de la premi re coupe de ses cheveux c r monie de purification qui suit le premier anniversaire Plusieurs dictons rappellent l importance des insectes dans la culture populaire l expression attraper des sauterelles apporter le feu voque au sens figur une personne qui d pense l argent aussi vite qu elle le gagne A noter que la d gradation de leur cosyst me constitue une menace pour les insectes aquatiques les Balinais constatent que la pr sence des libellules a t grandement r duite par l usage d insecticides dans les rizi res et les vergers Les fourmis oecophylles un potentiel conomique et cologique Certains insectes et leurs d riv s pr sentent un int r t conomique Beaucoup sont exploit s pour tre vendus et sont utilis s par les hommes pour leur propre consommation miels et miellats criquets en Afrique et au Mexique ou parfois pour celle de leurs animaux Ces ressources alimentaires lorsqu elles ne sont pas pr le
56. pines d o le nom d esp ce spinosa assurent une certaine d fense de l arbre et de la ch vre contre leurs pr dateurs A Essaouira les feuilles et les branches s ches de l arganier servaient pr server les toffes de laine contre les mites gr ce leur forte odeur Consomm es en toute saison par le b tail et par les jeunes ch vres elles servent allumer le bois d arganier En pharmacop e locale la poudre obtenue des feuilles chauff es et moulues est appliqu e sur les pus tules L arbre peut perdre la totalit de ses feuilles par fortes chaleurs ou s cr ter une substance adh sive sur ses feuilles probablement en r ac tion au froid ou l absence de rem potage comme ce fut le cas d un arganier appartement e Les fleurs Hermaphrodites les fleurs sont grou p es sur la tige en glom rules axil laires qui apparaissent au printemps Le pic de floraison varie d environ un mois selon les caract ristiques cologiques de la localit vers la mi avril chez les Ayt Khettab de Chichaoua La fleur met environ trois heures s ouvrir et reste pa nouie au moins quarante huit heures Le fruit argane Le fruit est une baie de forme et de dimension variables oblongue arrondie fusiforme globuleuse api cul e et de couleur variable selon le degr de maturation vert la nais sance quelquefois rouge puis jaune vers le mois de mai brun maturit
57. rations en couleur r f 49 Un ouvrage somptueux qui invite le lec teur aux d lices d une promenade intelli gente Somptueux par le format le papier les illustrations la qualit des auteurs Bertrand Pierre Galey directeur g n ral du Mus um national d histoire naturelle ach ve sa pr face en nous proposant de franchir la grille du Jardin des Plantes Pour Gilles Cl ment si tous les jardins s organisent avec des l ments de la nature le Jardin des Plantes est unique car il est destin faire comprendre la nature et est maintenant au service de l cologie Yves Laissus conduit le lecteur dans un jar din de science il fait revivre le Jardin du Roi de sa cr ation pour la formation de futurs m decins et apothicaires les pre miers tudiants seront accueillis en 1840 nos jours Au cours de ses promenades intelligentes Pascale Heurtel montre que le jardin est un lieu de divertissement de science mais aussi un lieu pour les artistes Un document d couvert dans un grenier est l origine d une premi re promenade de Jules Merleau Ponty au Jardin des Plantes dans son jeune ge Les prome nades se renouvel rent apportant chacune son lot de d couvertes comme dans un grenier La finesse et la p leur du graphisme contribuent l l gance des pages des chapitres principaux et la mise en valeur des illustrations r centes et anciennes mais ne facilite pas la lecture Au centre du recuei
58. ren nettement mieux cygnes oies et qu l inverse d autres voient une rosion de leurs effectifs sans que le statut de protection de la loi de 1976 n ait chang les choses aigle de Bonelli r le des gen ts outarde canepe ti re sterne de Dougall macareux moine mais aussi des esp ces com munes bouvreuil pivoine bruant jaune moineau friquet perdrix grise des esp ces ont profit de la constitution du r seau d espaces prot g s et notam ment les oiseaux marins sterne caugek fou de Bassan mouette m lanoc phale les h rons cendr s gardeboeuf et l ai grette garzette Le Mus um national d histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux publieront dor navant tous les deux ans l tat des connaissances sur l avifaune fran aise posant ainsi les bases d un observatoire de la nature en France gr ce au suivi des oiseaux D apr s Espaces Naturels n 16 oct 2006 lt a 5 L l phant et le miroir amp 1 Trois l phantes d Asie EN appartenant au zoo de Bronx f New York ont t soumises au test du miroir par trois sp cia LA listes du comportement cognitif animal Jasuah Plotnik Frans de Waal Diana Reiss Les premi res exp riences sont tr s encourageantes et seront poursuivies une des l phantes a touch avec sa trompe la croix blanche qui avait t tra c e son insu derri re son il droit et ce plusieurs reprises
59. s salles H O suivant la classification de Strunz Ils constituent la plus compl te des collections syst matiques expos es au monde Plusieurs vitrines sont consacr es aux min raux fran ais une salle est 60 d di e la p trologie Install dans une spacieuse galerie de pr s de 100 m de long dans l ancien h tel de Vend me cet ensemble est remarquable 60 bd St Michel 75006 Paris T l 01 40 51 91 39 www musee ensmp fr Tlj sauf dimanche et lundi de 13h30 18h le samedi de 10h 12h30 et de 14h 17h e Bilan de sant des oiseaux en France A l occasion du trenti me anni versaire de la loi sur la protec tion de la nature 10 juillet 47 111976 le Mus um national 4 d histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux Ah publient le premier bilan de sant EDE des diff rentes populations d d oiseaux A ce jour plus de cinq cent quarante cinq esp ces d oiseaux ont t inventori es en France m tropolitaine Parmi elles pr s de quatre cents y sont observ es de fa on r guli re trois cent six s y reproduisent et une centaine ne sont pr sentes qu en p riode de migration et ou en hivernage Dans cet tat des lieux on apprend que l aigle royal le faucon p lerin la cigogne blanche ont failli dispara tre dans les ann es soixante dix avant de reconqu rir les territoires abandonn s quarante deux esp ces d oiseaux d eau hivernants se po
60. s Le Figaro 25 10 06 AUTRES INFORMATIONS e Le brome des Ardennes Le brome des Ardennes Bromus bromoi deus la seule esp ce v g tale end mique belge n avait pas t revu dans la nature depuis 1935 Il tait consid r comme esp ce disparue par les sp cialistes Inf od au terrain calcaire ce brome est tr s li la culture de l peautre dont la 59 r gression accompagn e de l intensifica tion agricole a provoqu sa disparition Par chance un botaniste britannique Dave Aplin a r ussi retrouver quelques graines de l esp ce dess ch es et conser v es au Jardin botanique de Meise en Belgique Le R seau europ en de conser vation de graines des esp ces indig nes ENSCONNET a permis de mettre les graines en culture Les chercheurs du Jardin botanique Royal de Kew en Grande Bretagne et ceux de Meise ont annonc l automne dernier qu ils avaient obtenu la germination de ces graines L esp ce devrait tre sauv e mais sur une base g n tique bien troite D apr s FB Jardin botanique de Meise La Garance voyageuse n 74 juin 2006 e Le gui r v lateur des changements climatiques Une tude r alis e dans le Valais central en Suisse montre que la r partition du gui parasitant le pin sylvestre Pinus sylvestris L est un bon indicateur de suivi du r chauffement global En 1910 le gui tait pr sent jusqu 1000 m d altitude alors qu actuellement il atteint 1260
61. s de vers soie les larves de pyralides sont ainsi consomm es en Chine les gu pes les abeilles et les scarab es d eau g ants en Tha lande Les Mexicains consomment des vers de maguey des fourmis et des criquets L entomophagie des Balinai s M connue en Occident l entomophagie est une pratique r pandue dans les soci t s rizicoles du Japon Madagascar en passant par le Vietnam le Laos et la Tha lande En Indon sie les Balinais se r galent principalement de libellules nymphes et adultes d abeilles larves nymphes et miel de gu pes larves et nymphes de fourmis larves nymphes et de sauterelles adultes Il existe Bali une quarantaine d esp ces de demoiselles et de libellules lesquelles sont toutes consomm es Diff rentes 54 techniques permettent de capturer les libellules les plus originales utilisent la s ve collante du jacquier ou du frangipanier pour pi ger les insectes au repos ou en vol L entomophagie balinaise est d abord domestique Des larves de libellules et des couvains d abeilles sont notamment vendus sur les march s de l le Accompagn s de nombreuses pices les insectes sont cuisin s frits ou bouillis au wok L entomophagie des Balinais est singuli re par son ampleur pass e jusque dans les ann es 1950 les libellules et d autres petits animaux de rizi res poissons escargots grenouilles constituaient l essentiel des apports quotidiens en pr
62. t celui de Vicente Yanez Ponson qu en Europe l existence du paresseux fut connue Brice Rotureau offre au lecteur l histoire exhaustive des six esp ces de paresseux qui appartiennent l ordre des X narthres lequel comprend galement les fourmi liers et les tatous Les paresseux passent leur vie suspendus l envers aux branches des arbres Ils ne descendent terre que pour d f quer et uriner Excel lents grimpeurs et bons nageurs ils ont cependant quelques difficult s se mou voir au sol Ils se nourrissent des feuilles d arbres dans les cimes et n occupent que les for ts tropicales d Am rique jusqu au centre des Etats Unis Ils furent parmi les premiers mammif res d Am rique du Sud certains fossiles dateraient du Pal oc ne 65 MA La morphologie l anatomie la physiologie l cologie l thologie compa r es des paresseux sont scrupuleusement d velopp es dans un ouvrage richement illustr Le paresseux ce mammif re mon dialement r put par la lenteur de sa d marche est mal connu et videmment menac pas dans l imm diat mais dans le long terme cause de la destruction de son habitat Brice Rotureau est actuellement pid mio logiste au D partement international et tropical de l Institut de veille sanitaire 1 0 J Le Jardin des Plantes Mus um national d histoire naturelle Nicolas Chaudun Les Editions du Mus um Paris oct 2006 168 p 24 x 36 nombreuses illust
63. te et nigmes qui de par le lieu de l intrigue fait visiter le Mus um son lec teur la zooth que et ses trois tages en sous sol peine clair s sur 20 000 m2 les laboratoires l Herbier et ses 42 000 casiers et ses 11 millions de sp cimens les pas sages secrets le Jardin des lieux savants mais aussi inqui tants Trait d une main alerte dans la tradition du genre ce livre crit d une fa on ludique pose aussi la difficile question de nos ori gines m h B Petits Myst res des Grands Bois la hulotte n 88 Direc teur de la publication Christine D om di tions Passerage Charleville M zi res 43 p 15 x 22 fig la Hulotte 08240 Boult aux Bois www lahulotte fr abonnement pour six num ros 17 50 Une fois de plus ce SES ksn A i petit p riodique tonne Ce num ro du deuxi me semestre 2006 se consacre non sans humour comme l accoutum e aux petits myst res des grands bois Qu en est il exactement C est d couvrir les ano malies naturelles des arbres dans le massif forestier le plus proche et c est pendant l hiver les feuilles tant tomb es que l on fera les d couvertes Et l auteur de d crire ses propres tonnements devant une pan carte aval e par un jeune ch ne deux charmes soud s l un l autre un jeune h tre sectionn rest vivant greff sur un h tre voisin un tronc de h tre plus gros en haut qu en bas deux arbres qui ne font plus
64. tes torr fi es et du sucre Chez l enfant ce mets est r put faciliter le d veloppement Les Swassa Berb res du Souss d Europe consomment volontiers cette huile comme le miel qui l accompagne et qu ils rapportent ou re oivent de leur pays Le tourteau m lang la paille est un excellent aliment qui engraisse le b tail Il contient n anmoins un gluco side propri t s h molytiques du groupe des saponines mortel en injec tion mais peu toxique par voie gastrique Les traces d arganine sapo nine comparable celle de la mielle des bl s saponigelline limin es par voie urinaire peuvent tre respon sables de gastro ent rites chez certains nourrissons aliment s au lait de vaches ayant consomm des tourteaux alt r s partir du tourteau conserv un an d ail pil et cuit dans l huile d argane d une datte d noyaut e et de fleur de lavande Lavandula dentala L les Imentagen fabriquent des suppositoires contre les refroidisse ments Le tourteau moussant sert de savon dermique et de shampoing traditionnels contre la morsure de serpents menuiserie outils divers b nisterie antimite combustion usages dermatologiques fumigation combustion noyaux huile alimentaire huile cosm tique charbon combustible amandons non torr fi s clairage combustion tourteau b tail lait savon lotion dermique goudron m dicinal shampoing supposit
65. tre confirm e dans notre pays En avril dernier l ESI a re u plusieurs observateurs fran ais du Mus um national d histoire naturelle de l ONF et du minis t re de l Ecologie qu elle avait invit s au Royaume Uni Les cartes pr sent es par l ESI montrent que les derniers grands sec teurs des les britanniques tre encore fr quent s par l cureuil roux europ en ne se situent plus d sormais qu en Irlande en Ecosse et au nord de l Angleterre En Italie une population d cureuils gris est en expansion entre Turin et la fronti re fran aise L ESI estime que si sa progres sion se poursuit au rythme actuel l cu reuil gris devrait atteindre la fronti re fran aise vers 2050 Cette ch ance pourrait tre retard e du fait que selon l ESI les populations d altitude seraient plus dyna miques chez l cureuil roux que chez l cu reuil gris Quoi qu il en soit les acquis de l exp rience italienne seront pr cieux les efforts d ploy s en Italie sont donc suivis de pr s par les autorit s fran aises wWww europeansquirrelinitiative org D apr s Espaces NATURELS n 16 oct 2006 e L arbre l origine de l ambre de l Oise L ambre de l Oise a fait l objet de nom breuses tudes durant ces derni res ann es notamment par la mise jour de nombreux insectes pi g s dans cette r sine fossile et pr serv s dans ce milieu jusqu nos jours Les bulletins des Amis du Mus um national d histoire
66. urd hui obsol te R put e diur tique El Bekri 1068 avantageuse contre la surdit et les maux d oreilles Ibn Al Baytar 1219 elle tait aussi r put e provoquer la l pre si l on n y faisait pas mijoter un morceau de pain pour ter son cret ainsi pr par e elle tait pr f r e l huile d olive par les Europ ens du Maroc Leared 1876 et 1985 350 Elle procure une v ritable ivresse Gentil 1906 354 actuellement ressentie par les femmes durant l ex traction de l huile op ration longue et p nible o l ouvri re reste assise de tr s longues heures Il est d ailleurs conseill de laisser reposer l huile trois quatre jours au moins apr s son pressage avant de la consommer Plus riche en vitamine E que l huile d olive l huile d argane est employ e contre la st rilit f minine et les risques d avortement ainsi que contre l azoospermie ou absence de sperma tozo des chez l homme Sijelmassi 1991 47 Chez les Imentagen on donne manger aux nouveau n s de la mie d un pain cuit sous les cendres chaudes du four tremp e dans l huile d argane de cette m me huile on frotte plus tard les genoux des enfants pour faciliter leur marche En cosm tique l huile est depuis le XIe si cle utilis e par les femmes berb res masmoudiennes pour faire cro tre tresser et faire briller leurs cheveux noirs Elle sert aussi faire du tr s bon sa
67. v es dans la nature proviennent d levages Sur l le de Java toujours en Indon sie la collecte et le commerce des larves d Oecophylla smaragdina fourmi tisserande asiatique offrent galement des revenus substantiels et compl mentaires l activit agricole dominante la riziculture D sign par le terme de kroto ce m lange de larves de pr nymphes et de nymphes fra chement collect es est connu pour ses vertus nutritives Vendu sur les march s animaliers et sur les tals de petits commerces urbains 1l sert de nourriture aux oiseaux d agr ment en captivit ou de mati re premi re pour les app ts des p cheurs L aire de r partition des oecophylles asiatiques s tend de l Inde l Australie La construction des nids arboricoles tout comme l agressivit de l esp ce est bien connue Les nids des fourmis tisserandes sont parmi les nids des insectes sociaux les plus complexes les fourmis utilisent les glandes soie de leurs larves pour assem bler les feuilles fra ches qui les composeront La colonie occupe plusieurs de ces nids sur un ou plusieurs arbres la reine habite un des nids et le couvain est r parti dans les autres Les fourmis se nourrissent de la plu part des insectes nui sibles leur support Pour cette raison les Chinois les utilisent depuis le IVe si cle comme r gulateurs biologiques dans certains de leurs vergers Des nids sont alors dispos s dans les arbr
68. von En Europe elle fut utilis e au XVIII si cle comme mati re grasse pour l industrie de la savonnerie Marseille par ex Actuellement les femmes en font divers usages en onction sur les cheveux dess ch s sur les peaux s ches squameuses ou rid es contre la varicelle la d g n rescence tissu laire provoqu e par l exc s d exposi tion au soleil la cicatrisation de la peau pour effacer les n vi taches brunes cutan es des nouveau n s et traiter les vergetures en soins du corps voire pour les ongles cassants et le bronzage depuis les ann es 1970 Dans l alimentation on la consomme crue seule ou avec du miel du th et du pain d orge ou de bl au petit d jeuner l instar de l huile d olive on peut galement la cuire avec le rago t et en graisser le couscous elle sert la friture de la volaille des ufs au poivre ou du poisson chez les popu lations de la c te Atlantique L huile entre notamment dans la pr paration Extraction Amlou d arganier bus Usages d Argania spinosa Fourrage ch vres dromadaires moutons protection du sol ombre antimite 92 noix phylact re pulpe latex siccatif eau de vie alimentation du b tail d amiou mets tr s pris surtout en hiver et lors des c r monies base d amandes douces torr fi es broy es et de miel Aujourd hui les citadins lui substituent quelquefois des caca hu

N° 228 - Décembre 2006 - Muséum national d`Histoire naturelle

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