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Réseau cartomatique des départements et territoires d`outre

1. La difficult tient la surabondance des indicateurs et leur inadaptation relative On dispose de beaucoup de donn es La plupart n ont pas du tout t produites cette fin et elles valent pour des mailles pr tablies Il faut en conna tre les biais Des donn es disponibles l chelle de l espace de r f rence ne le sont pas celle de l espace tudi Les donn es ne sont pas homog nes et comparables d un pays l autre Elles sont souvent tr s indirectes Elles souffrent de graves lacunes diff rentes aussi d un pays l autre la France a des rapports difficiles avec les finances et les revenus Elles sont de plus en plus couvertes par des secrets qui pour tre de polichinelle n en sont pas moins l gaux Le panorama ne s am liore gu re et m me s obscurcit c est un grave probl me pour la recherche l un des enjeux de nos d bats Certaines donn es surtout ont du sens sont particuli rement pertinentes pour une valuation d ensemble Il est certain par exemple que le solde migratoire le taux de qualification de la main d uvre et son volution le rapport des jeunes aux tudes et des jeunes au travail etc sont de bons indicateurs pour donner une id e d une dynamique r gionale Des diff rences spatiales qui ne se tiennent pas l int rieur des limites de confiance des valeurs statistiques sont toujours le signe de quelque chose L enjeu est d examiner un ensemble de signes
2. Les publications relatives ce RGA s inscrivent dans une s rie intitul e Notes et documents N 30 37 Recensement G n ral de l Agriculture 83 84 Tome I Inventaires communaux N 38 Recensement G n ral de l Agriculture 83 84 Tome I bis Inventaire par CIDER Circonscription du D veloppement de l Economie Rurale N 38 bis Recensement G n ral de l Agriculture 83 84 Tome I ter Inventaire par R gion Autres documents du RGA 83 84 Tome II premi re partie 1 Exploitations agricoles et populations qui d crit les structures et les populations vivant ou travaillant sur l exploitation 2 Productions animales qui analyse les diff rents cheptels 24 Tome II deuxi me partie 1 Productions v g tales qui expose l occupation du sol et des cultures 2 Equipements qui s attache d crire le degr de m canisation et les quipements sp cifiques irrigation retenue d eau etc Autres publications concernant le domaine agricole s rie Sch ma de l Economie Cal donienne N 6 7 Agriculture Volume consacr aux comptes de l agriculture Un nouveau RGA sera entrepris dans le courant de l ann e 1991 Notes et documents La s rie Notes et Documents est une publication de l ITSEE qui aborde les probl mes socio conomiques par th mes Situation d mographique emploi conomie comptes conomiques etc La plupart des th mes font l objet d une publication annuelle ou bis annuel
3. une meilleure connaissance de l organisation de l espace des dynamiques territoriales des disparit s internes et des probl mes d quipement L tude comparative sera sans doute l acquis le plus original les DOM rencontrent certainement des difficult s qui leur sont propres mais pr sentent des points commun que r v lent les travaux ant rieurs r alis s dans le cadre de l Atlas de France La mise en perspective des diverses dynamiques territoriales analys es au niveau le plus fin celui de la commune est une approche nouvelle et enrichissante La r alisation du pr sent programme sera l occasion de tester la faisabilit d un mod le interactif de collecte de traitement et de redistribution de l information conomique et sociale En associant d s le d part des d cideurs d horizons divers et en appuyant cette collaboration sur la fourniture d un produit cartographique pour l aide la d cision les responsables scientifiques d velopperont une m thode dont le principe de base est le dialogue entre les chercheurs et les usagers de la recherche La mise au point d outils informatiques adapt s et la recherche d indicateurs pertinents des dynamiques territoriales s inscrivent dans ce cadre 3 Evaluation des territoires et cartomatique Roger Brunet La g ographie est depuis quelque temps l objet de demandes insistantes qui rel vent de ce que l on pourrait nommer Evaluation et Prospective des Territoire Ces de
4. 1988 et a t d velopp e dans le volume introductif de la G ographie Universelle Mondes nouveaux Il suffira ici de dire que l hypoth se de base est que chaque point de l espace se situe dans une s rie de champs qui structurent l espace et dont l interf rence locale forme un syst me que chaque situation se d finit par rapport des flux donc par rapport des centres des directions des gradients des limites On d finira par exemple une portion de l espace comme au vent ou sous le vent de l aliz mais aussi au vent ou sous le vent de l innovation proche ou lointaine de la capitale de tel ou tel march de tel ou tel centre d influence etc comme du bon ou du mauvais c t de telle ou telle fronti re de tel ou tel gradient Une autre hypoth se forte est que l on peut rendre compte de ces structures et de leurs combinaisons par des mod les Ceux ci comme dans les sciences dures sont simplificateurs r ducteurs provisoires ils constituent une approche simple de la complexit un outil utiliser provisoirement en attendant de pouvoir en construire un meilleur Les physiciens savent qu un lectron n est pas une petite sph re gravitant autour du noyau comme la Lune autour de la Terre mais ils se sont servis de cette analogie tant qu elle leur a t utile pour l abandonner ensuite Nous postulons enfin que ces mod les peuvent avoir une expression graphique L expression graphique a sur le di
5. Il d voile et mesure un ensemble de qualit s que certains pourront consid rer comme des d fauts Au del du diagnostic les jugements et les mesures prendre ne sont plus du ressort de l valuation prospective 3 3 De quelques probl mes que soul ve l valuation prospective globale du territoire 3 3 1 Nouveaut et tradition Il se trouvera de bons esprits pour faire remarquer que de telles m thodes ne sont pas loign es d une d finition g n rale de la g ographie r gionale et ressemble fort ce qu ont pu faire sur certains lieux ou territoires les meilleures monographies traditionnelles En effet des g ographes nagu re et jadis ne se sont pas fait faute de dire ce qu ils pensaient de l tat de sant de tel espace voire de supputer son avenir moyen terme de porter un jugement sur le territoire et la soci t tudi es Je ne vois pas en quoi cela serait inconvenant Peut tre la demande d valuation des territoires rencontre t elle une offre ancienne diffuse impalpable Elle est spontan e de la part des g ographes et peut tre est elle provoqu e par le pouvoir qui s en sert ou plus largement par la curiosit de leurs concitoyens Elle correspond une sorte de culture et r pond un besoin fort ancien les g ographes de la Gr ce antique estimaient les contr es voisines ou lointaines Leur point de vue aussi tait volontiers global c tait bien pour conna tre les
6. Statistique sn nanas ar andre 4 2 2 Des donn es aux indicateurs des dynamiques territoriale Ssnin nnen ns intense 5 2 3 La diffusion des r sultats de recherche 6 3 Evaluation des territoires et cartomatique s 7 3 1 valuer la demande 7 3 1 1 L expression de la question 7 3 1 2 Le travail sur la complexit 8 3 1 3 Contrainte par maille 9 3 1 4 La question des valeurs 9 3 2 Le contenu de l evaluation prospective 11 3 2 1 Evaluation de la situation g ographique TR A Te A RS E 11 3 2 2 Mesure de la position statistique 12 3 2 3 La re construction du syst me 13 3 2 4 L valuation de la performance 14 3 2 5 Le Danois aia aa 15 3 3 De quelques probl mes que soul ve l valuation prospective globale du territoire 15 3 3 1 Nouveaut et tradition 15 3 3 2 Probl mes de m thode 16 3 3 3 La question du rendu 17 4 Une premi re exp rience en Nouvelle Cal donie 19 4 1 Historique et objectifs niiu isi as 19 4 2 Les six premiers mois et situation du projet Mars Avril 1990 ns ne de nan E ENR RE 20 4 2 1 Les producteurs de donn es esquisse d une typologies nn et 20 4 2 2 Le transfert des donn es 21 4 2 3 L information issue des donn es 119 La 0312 iiei nat E 21 4 3 Sources d information en Nouvelle Cal donie 22 t 2 M RS 3 E O 2 21 ns Rte 22 4 3 3 Organismes disposants de statistiques spatialis es ponctuell
7. analys et class par domaine professionnel dans chaque famille de transf rabilit Un carr gris sur la grille de correspondance signifie qu il y a correspondance figure 5 1 reste blanc figure 5 1 37 5 4 3 Caract ristiques individuelles des demandeurs d emploi Cet histogramme repr sente la structure par ges des demandeurs d emploi en Guadeloupe r partis par secteurs professionnels figure 5 2 Ainsi on per oit mieux le degr de jeunesse relative ou de vieillissement de chaque secteur figure 5 2 FER SUM ESS Moins de 26 ans EE De 26 45 De 45 55 C fiut de 59 ans 5 4 4 Caract ristiques professionnelles des demandeurs d emploi dans le secteur de la sant Un histogrammes repr sente respectivement les demandeurs d emploi r partis en familles de transf rabilit figure 5 3 Celles ci sont empil es puis d compos es verticalement en fonction des niveaux de qualification suivants 1 cadre 2 technicien 3 employ qualifi 4 employ non qualifi 5 ouvrier qualifi 6 ouvrier non qualifi Cet exemple montre de mani re claire la tr s grande proportion des demandeurs d emploi affect s des t ches domestiques h bergement restauration par rapport ceux qui ont un m tier plus directement li la sant On r alise un graphique semblable pour les salari s Transports Manutention H ber gernent Restouration Soins ou personnes Activit s sp
8. donie o de surcro t p se la localisation des gisements de nickel la structuration de l espace y diff re assez sensiblement de celle des les sucre tr s proches l une de l autre et dont la dissym trie d origine bioclimatique est essentielle Ce mod le g n ral de l Outre Mer fran ais est conforme la typologie de la figure 7 1 Il montre la structuration de l espace partir du chef lieu des bases strat giques et des postes administratifs en p riph rie Les les sucre en 1 et 2 Saint Pierre et Miquelon en 1 et Mayotte en 7 sont homog nes la Polyn sie et la Guyane ont tout le spectre e Typologie des communes de la Guadeloupe Deux les soud es deux chefs lieux sous le vent et leurs satellites un mod le simple dans des contours compliqu s 1 Les chefs lieux maximum de tertiaire d emplois salari s priv s de confort d alphab tisation d allochtones de femmes Basse Terre l abri des monts Pointe Pitre la jonction 2 Un ton en dessous forte croissance minimum d autochtones des banlieues et des communes touristiques et r sidentielles Saint Martin et Saint Barth lemy sont ce niveau 3 Position moyenne forte agriculture population en d clin les espaces de liaison et de plantation dont la Dominique 56 figure 7 2 VO bee 25 km 57 4 Familles nombreuses d pendance plus marqu e beaucoup de jeunes et peu de salari s
9. m urs et les ressources de ces territoires pris justement comme contr es vues travers leurs peuples Peut tre entre Jourdain et Prudhomme en avons nous toujours fait Bien Pourquoi pas Il semblerait n anmoins que l on puisse sentir quelques diff rences Elles se trouvent d abord dans le degr de conscience que l on a de faire ce travail dans les preuves que l on peut tenir la disposition du demandeur et dans l appr hension syst mique de la r alit territoriale bref dans ce que la d marche contemporaine peut avoir de plus scientifique de plus d montrable de mieux tendu vers l utilisation possible de l valuation H rodote cultivait le ragot il faisait un peu concierge et fut tr s approximatif La g ographie n est pas et ne saurait pas tre un simple discours de pouvoir ni une description sans tri apparent et sans hypoth se identifi e lorsqu elle a pr tendu le contraire en ses phases arch opositivistes et alors qu elle se serait d fendue avec effroi de faire de l valuation elle a toujours pratiqu des tris d autant plus pernicieux qu hypocrites et des hypoth ses inavou es parce qu inavouables La g ographie dispose d instruments puissants de m thodes qui ont pu devenir rigoureuses et d hypoth ses fortes et explicites Ces moyens sont au service notamment de l valuation globale des territoires 15 3 3 2 Probl mes de m thode En mati re de contenu scientifique plus
10. rs Evidemment le scientifique devrait toujours pr f rer une technique statistique mais n est il pas illusoire de pr tendre exiger la m me rigueur m thodologique de la part du d cideur Le Choroscope offre deux possibilit s de cartographie crois e En premier lieu il permet de s lectionner une ou plusieurs classes sur plusieurs indicateurs statistiques et d en visualiser la combinaison autrement dit la superposition figure n 8 13 C est donc d une forme d alg bre des cartes qu il s agit ayant comme op rateurs OU pour s lectionner les classes et ET pour tudier leur co occurrence spatiale CARTOGRAPHIE CROISEE nn HES indicateur R ES n 2 Soit la r partition g ographique d un ph nom ne indicateur n 1 pour lequel Z classes A ou B sont s lectionn es Soit la r partition g ographique d un autre ph nom ne indicateur n 2 pour lequel une seule classe est retenue C Quelle est la r partition g ographique du ph nom ne compos classe ou B et classe C figure n 8 13 conception d une carte de co occurrences g ographiques 70 Pour illustrer cette m thode posons la question suivante quelles sont les communes de Nouvelle Cal donie dont la population pr sente une structure par ges tr s jeune mais aussi une relative p nurie d adultes ainsi qu un fort taux d migration entre 1983 et 1989 Cela revient formuler l hypoth se simple que la co ncidence d une
11. s l aide de deux cartes des emplois une pour le secteur secondaire et une autre pour le secteur tertiaire Elles se pr sentent sous forme de disques d coup s en secteurs dont la taille varie avec l importance des domaines professionnels salari s et demandeurs Dans chaque domaine les salari s les demandeurs sont r partis en fonction de leur qualification plus on est proche du centre plus on est qualifi et au sein de chaque qualification selon les familles de transf rabilit Des histogrammes construits d apr s la m me logique permettent d appr hender les changements dans le temps pour chaque secteur professionnel 5 4 A titre d exemple une tude sur la Guadeloupe 9 4 1 Statistiques disponibles e demandes et offres d emploi enregistr es dans les fichiers de l ANPE effectifs salari s par m tier des Enqu tes structures des emplois effectifs scolaires des enqu tes de rentr e scolaire e D clarations de mouvement de main d uvre 5 4 2 Correspondance entre les m tiers du ROME et les familles de transf rabilit eoe s10pucoes dans le cas contraire le carr Li 0 d N W i een t 4 z 0 11904945u04 ep sejljwoj H f IPERE i sanbyrod sjouuojseejosd seujppwoq oia i dI 941114019 SUD14 p S9 ILIDS s j 49 sj uuo ss zoud s upwop S8 SUDP JWOY S19H49W s p uoyiuodoy Chaque m tier de la nomenclature ROME a t
12. s g ographiques demandent pour tre convenablement exploit es des m thodes et des techniques d analyse particuli res l organisation en r seau cartomatique prend tout son sens Proposer p riodiquement des indicateurs g ographiques pertinents synth tiques et comparatifs de la situation conomique et sociale des communes des d partements d Outre Mer ainsi que des principales volutions en cours constitue sans doute l objectif principal atteindre Un travail scientifique approfondi doit s appuyer sur les m thodes de recherche les plus modernes d organisation et d analyse des donn es Dans une premi re tape on adoptera une d marche analytique se rapportant quelques th mes privil gi s d finis en accord avec les partenaires du r seau Il est vraisemblable que la localisation des activit s conomiques par types d activit s et nombre d emplois sera l un des premiers sujets abord s Un effort sera fait pour appr cier les dynamiques rep rer les communes probl mes pour en exprimer les donn es Un autre th me important car il conditionne le d veloppement conomique celui des infrastructures et des quipements sera abord en collaboration avec les DDE et les Acad mies Dans tous les cas quelques indicateurs seront construits qui permettront de classer les communes non seulement au sein de leur propre d partement mais galement dans l ensemble des communes des D partements d Outre Mer L exp rience r
13. une attitude recommander est de n accepter cette confidentialit qu en dernier ressort et pour un temps limit ce qui peut tre sp cifi dans le contrat La recherche publique doit autant que possible rester publique comme son nom l indique c est dire la disposition du public Lequel d ailleurs a souvent financ ladite recherche par ses imp ts ce que des lus ou des chefs de bureau ont parfois tendance oublier Lequel public peut aussi sa mani re contr ler l valuation Il ne serait peut tre pas mauvais que le Minist re de la Recherche et les Etablissements publics de recherche donnent sur ce sujet leurs recommandations c La question de la forme finale de l valuation est parfois pos e Il est clair que de nombreuses demandes peuvent tre r sum es par la formule deux pages une carte et la certitude qu il existe quinze tonnes de th ses derri re Faut il accepter ce d fi Oui Je propose que nous l acceptions Naturellement cela doit mettre les deux pages au prix des quinze tonnes et un peu plus Mais il est certain aussi que les deux pages et encore mieux l image doivent avoir leur dose de preuves et surtout leur mode d emploi A nous de dire en peu de mots l essentiel du message On peut on doit aussi remettre de gros rapports et faire de lourdes th ses mais trop de leurs informations se perdent Qui donc en profite Trouvons le moyen d tre lus Cela peut passer parfois
14. Pitre se d veloppe vite peut se doter d un bon port et d un a roport l agglom ration est de l ordre de 100 000 habitants banlieue des Abymes en t te contre moins de 20 000 Basse Terre rest e chef lieu du d partement figure 6 2 GRANDE TERRE s montagne canne BASSE TERRE banane industrie p che flux de circulation migrations du travail RER R RURE tourisme ville r 3 5 D Ste Rose sec O Petit Bourg Capesterre Saint Louis Marie Galante Grand Bourg 45 2 C t est Pointe Pitre projette un relais organisateur en plein centre d une le plate Morne l Eau qui projette son tour des bases littorales Le Moule Anse Bertrand et des plantations de canne 3 C t ouest Pointe Pitre tend ses relations sur la moiti orientale de la Basse Terre La circulation entre Basse Terre et Pointe Pitre privil gie la rocade m ridionale un peu plus courte et moins escarp e que l autre mi distance sur celle ci comme par hasard se trouve pr cis ment le troisi me p le urbain de la Guadeloupe Capesterre A l exact oppos c t nord v g te a contrario un bout du monde vers Deshayes et Fort Royal loin de tout Tandis que Sainte Rose et Petit Bourg fonctionnent comme centres de plantations et satellites proches de Pointe Pitre 4 C est partir de Pointe Pitre et de son a roport que se d veloppe un
15. aller retour quotidien vers Saint Denis n effraie pas tandis que Saint Paul o les Fran ais avaient d barqu n est plus qu une sous pr fecture somnolente Le second est centr sur Saint Pierre et ses deux satellites l un agricole Saint Louis l autre r sidentiel et r cent 1927 Le Tampon Un petit secteur mara cher autour de Petite Ile et Saint Joseph r cent et dynamique n a que des liens assez l ches avec cet ensemble L originalit majeure de l le est la place particuli re des hauteurs volcaniques et de leurs projections littorales Deux masses volcaniques caldeira centrale s opposent fig 6 5 dont l une est toujours active et a encore des missions de laves vers la mer La Fournaise tandis que l autre a volu en cirques o des lets sont occup s par une pauvre agriculture les Hauts La r partition de la canne sucre r v le deux interruptions fort int ressantes la premi re entre Saint Joseph et Sainte Rose correspond aux coul es r centes et actuelles du volcan de La Fournaise la seconde entre Le Port et l a roport de Gillot proximit de Sainte Marie est li e l avanc e jusqu au littoral de la plan ze de la Montagne sculpt e en falaise entre Le Port et Saint Denis Or si la premi re le Grand Br l est logiquement peu pr s d serte des coul es s y sont encore produites en mars 1986 la seconde est l improbable site de la principale agglom ration de
16. ayant pas les comp tences requises Ce fichier extr mement d taill est informatis et il est possible sans doute de l exploiter en faisant des regroupements de maladies selon la terminologie OMS ou la liste propos e par l INSERM Il devrait tre possible de rep rer des anomalies et ventuellement carter des registres douteux Les donn es sont agglom r s par circonscription m dicale qui ne correspondent pas toujours une commune ou un groupe de commune Ce qui posera des probl mes pour une cartographie l chelle communale La DTASS s occupait de la gestion de l aide m dicale gratuite Il existe donc un fichier traitant de transferts sociaux importants mais depuis la provincialisation et le transfert de l aide m dicale aux provinces il est difficile de trouver les interlocuteurs pour acc der ce fichier e Le Vice Rectorat Tous les fichiers de l enseignement public ou priv transite par le Vice Rectorat L informatisation des divers registres n est intervenue que depuis peu fin des ann es 80 Pour la pr sente recherche on pourrait utiliser le registre des candidats aux examens et dipl mes le fichier de la population scolaire et la liste et localisation des tablissements L exploitation de ces fichiers se heurte une s rie de difficult s qu il conviendra d aplanir La localisation l origine et l ethnie de l l ve sont des notions claircir car ils sont l origine de certaines confusions et des
17. c est dire un message entier et non des signes isol s ou saisis au hasard Au del des tableaux de donn es compar es et de traductions graphiques simples l int r t de l analyse multivari e ici est vident d autant plus si on l accompagne de son cort ge d analyse de r sidus et autres tests d limination de faits structurels ou r gionaux Mais il faut faire un grand effort d invention et savoir trouver avec des indicateurs pertinents et commodes des indicateurs inhabituels qui attirent l attention sur du m connu qui piquent la curiosit et l imagination et qui sont souvent f conds pour certaines formes de r futation la condition que l on soit en mesure d en interpr ter le sens et que l on connaisse bien les biais de leur production les travaux faits sur l chec scolaire une carte des pr tendues calamit s agricoles d autant plus graves apparemment que l agriculture est plus prosp re celle du potentiel fiscal en sont des exemples L conomie de l valuation r side dans le choix restreint d indicateurs plus pertinents que les autres Il ne peut se faire qu deux chelles au moins les uns sont assez extensifs pour tre toujours et partout explor s d autres sont en fonction de la nature m me de l espace tudi et de la disponibilit des sources Il faudra que des quipes toujours plus nombreuses changent leurs exp riences dans ce domaine pour obtenir des
18. conomies d chelle dans notre travail 3 2 3 La re construction du syst me L valuation serait superficielle si elle se contentait de cartes de mod les spatiaux et de tableaux statistiques m me tr s tudi s Elle doit parvenir une repr sentation du ou des syst mes en activit dans l espace consid r Les indicateurs ne sont que des signes d une r alit qu il s agit de d finir et pr cis ment d valuer Il y a lieu de rechercher leur coh rence les liens qui les unissent de se faire une id e des processus en jeu et des acteurs On peut d crire et interpr ter le syst me par un texte ou en donner une repr sentation graphique par un mod le de syst me Les deux ne s excluent pas 13 Le second a sans doute l avantage de mieux mener l analyse des liens des r gulations des contradictions des dominations il montre les passages oblig s des relations les convergences et par o se noue et s impulse le syst me Il va de soi que ce n est possible qu en introduisant ici de nouvelles informations en particulier sur les acteurs majeurs du syst me sur les principaux d cideurs et sur leurs strat gies La qualit de l valuation d pend en partie de la qualit de cette information l la limite elle pourrait supposer des ann es d immersion et d enqu te mais on sait aussi qu avoir v cu au pays n implique nullement que l on ait compris ce qui s y passe C est ici que la part
19. court texte de pr sentation sources signification conomique et sociale m thode de calcul employ e pour son laboration etc File Edit s E P RECLUS ORSTOM PHILIPPE LUANIEZ E P 2 C H b CHOROSC AP Es 0 P E S p o p c RE p c R ON 0 k C P 0 0 o C 0 0 n 0 p R o HoR n Cp i 0 P o c o0 c PP A a s S So Ee c Be a SELECTION DIRECTE SELECTION DOCUMENTEE figure 8 2 L cran d accueil du choroscope L option s lection document e permet d afficher le texte de d finition de chaque indicateur statistique L cran suivant donne la liste des th mes de la choroscopie figure 8 3 Le prototype construit par L Arr ghini ne contient qu un seul th me celui de la population bas sur les nouvelles donn es du Recensement G n ral de la Population r alis par l INSEE en 1989 Les indicateurs statistiques accessibles se rapportent trois aspects importants de la g ographie de la population de la Nouvelle Cal donie les migrations la structure par sexes et ges la composition ethnique figure 8 4 62 r File Edit PESE CHOISISSEZ UN THEME Fin de la s lection figure 8 3 La s lection du th me Population th me unique du prototype r alis sur la Nouvelle Cal donie File Edit EEE CHOISISSEZ LES INDICATEURS EES Solde migratoire interne en 1989 Emigration interne entre 1983 et 1989 Deplacement Subsist
20. d emploi Paris Fayard Reclus 269 p Brunet R et Dollfus O Mondes nouveaux G ographie Universelle Reclus Hachette Reclus 1990 Clary M Dufau G Durand R Ferras R 1988 Cartes et mod les l cole Montpellier Reclus 112 p Ferras R 1985 L Espagne critures de g ographie r gionale Montpellier Reclus 66 p Ferras R 1986 Atlas d Espagne Paris Fayard Reclus 96 p Mappemonde 1986 Chor mes et mod les num ro sp cial n 4 Montpellier Reclus quinze articles Th ry H 1986 Br sil un atlas chor matique Paris Fayard Reclus 88 p Gu bourg J L et Th ry H Une pure de La R union Mappemonde 1988 88 3 pp 12 13 52 7 Approche comparative des DOM TOM une premi re dans l Atlas de France Beno t Antheaume Roger Brunet G rard Dandoy et Philippe Waniez 7 1 Rassembler pour mieux comparer Le parti pris par les auteurs des planches de l Atlas de France r alis par le GIP RECLUS diff re de ce que l on trouve en g n ral dans ce genre d atlas Au lieu de dresser une planche par entit g ographique ils ont au contraire choisi de les pr senter ensemble sur une m me planche pour un th me donn On peut ainsi avoir une vision synoptique des probl mes permettant une lecture comparative selon trois niveaux L ordonnancement des couleurs produit une impression g n rale qui facilite l appr ciation des grands contrastes ceux qui pr valent entre les d partements et les te
21. donn es partielles isol es du contexte et sont sources d erreurs on se f licite de la croissance de l emploi dans tel bassin du Nord sans voir qu elle s accompagne d une d rive vers les basses technologies et d une d qualification ouvri re en rupture avec ce qui faisait la force m me et la chance de la r gion un risque grave pour l avenir en change d un gain localis momentan et partiel Toute op ration ponctuelle toute politique locale devraient prendre en compte l ensemble des qualit s du milieu et se situer dans le mouvement dans la dur e une question simple quelle fili re industrielle choisir dois je mettre ici un h tel de luxe o situer un atelier de montage on ne devrait fournir qu une r ponse complexe c L inverse est vrai une question compliqu e vague ou mal formul e pratiquement sans objectif clairement d fini qu est ce que cette ville que vaut ce pays on peut parvenir fournir des r ponses simples au prix d un travail ventuellement tr s lourd Il est possible de dire comment est situ ce lieu comment il se place par rapport d autres quel en est le syst me et comment il fonctionne quelles en sont les grandes tendances et les chances de transformation Quand on value la g ographie comme discipline universitaire ce n est pas avec un objectif pr cis et une tactique simple et c est sans autre finalit que d en d celer les insuffisances les dysfoncti
22. entendu le Choroscope n entre pas en concurrence avec les publications scientifique mais d une certaine mani re les valorise en les rendant la fois plus accessibles et plus attractives Sur ce plan l ordinateur outre sa nouveaut contribue faire passer le raisonnement g ographique dans des milieux o il demeure encore marginal Le Choroscope n est pas pr cis ment un progiciel de cartographie automatique ce n en est pas moins un syst me informatique qui participe la transformation d une donn e plus ou moins labor e en une v ritable information Ce processus n est pas destin au b n fice des seuls d cideurs Il pourrait notamment rendre de nombreux services dans le monde de l enseignement o des choroscopies permettraient une autre approche de la connaissance des territoires Le logiciel fonctionne sur les deux principaux types de micro ordinateurs Macintosh et compatibles IBM PC PS sous MS DOS Sa mise au point a n cessit la construction de plusieurs prototypes portant sur une dizaine de th mes diff rents destin s pr ciser les fonctions du syst me Des applications en vraie grandeur devraient voir le jour au cours de l ann e 1991 Citons l Atlas du Languedoc Roussillon r alis par la Maison de la G ographie de Montpellier et l Atlas de Nouvelle Cal donie r alis par l ORSTOM dans le cadre du programme Analyses et Synth ses R gionale Enfin l ORSTOM et la soci t IXEL ont
23. et Roger Brunet pr sentent l utilisation d un mod le spatial cette m thode dont les fondements ont t propos s par Roger Brunet connait un v ritable succ s aupr s des acteurs et d cideurs car elle permet d appr hender de mani re tr s syst matique les l ments proprement fondamentaux de l organisation de l espace Cartomatique et Chor matique trouvent tout leur sens dans la planche de synth se consacr e l Outre Mer Fran ais de l Atlas de France r alis par le GIP RECLUS Nous avons jug bon de communiquer au CORDET en avant premi re cet ensemble articul et comment de cartes et de mod les r alis par une quipe de chercheurs du CNRS et de l ORSTOM chapitre 7 approche comparative des DOM TOM une premi re dans l Atlas de France 1 2 3 Cartomatique et aide la d cision M me communiqu es sous forme de textes aussi peu techniques que possible ou de cartes et graphiques clairs et bien pr sent s les r sultats de recherche sont parfois difficiles transmettre aux acteurs du d veloppement instituts d am nagement organismes financiers coop ratives agricoles etc Lorsque ces travaux recourent aux techniques informatiques de traitement des donn es spatialis es les difficult s sont encore plus grandes car les utilisateurs potentiels poss dent rarement les connaissances techniques qui leur permettraient d assimiler dans le d tail toute la richesse du travail qui leur est pr sent celu
24. l le les immeubles de Saint Denis escaladant les rampes de Saint Fran ois et de la Montagne L troitesse du littoral ne laisse pas de place pour un port qui a d tre report au del de la falaise au pied de laquelle il a fallu am nager une co teuse voie rapide Cette anomalie apparente s explique par la d cision politique du gouverneur Mah de Labourdonnais qui au d but du XVIIIe si cle choisit Saint Denis comme centre administratif cause de sa situation vis vis de l Ile de France l actuelle Ile Maurice alors la plus importante des Mascareignes fran aises le fait du prince contredit la logique spatiale et frustre Saint Pierre de sa vocation de chef lieu mais cet h ritage n a pas t remis en cause et ne le sera sans doute pas bien que le destin des deux les ait diverg 49 6 6 Une pure de la R union gt e Je S Sr Sr Sr Se Se Sr Sr Centres urbains 2 ss NN oe Sait Axe de circulation intense Isohy te 2000 mm O II Cultures mara ch res L Les Hauts vides Ets Canne sucre 6 3 Les apports de la mod lisation graphique Les avantages de cette m thode quand elle est correctement appliqu e sont de divers ordres et in galement int ressants Les uns sont de port e limit e les autres ouvrent des voies r ellement nouvelles et ambitieuses La construction d un mod le graphique rendant compte des structures d un espace et de leur combinaison est d abord le moy
25. la plus importante concerne les informations sur l origine ethnique l int ress se voyant demander quelle communaut ethnique il estime appartenir Ce chapitre se r sumait au simple titre de origine ethnique suivi d une possibilit de choix parmi les principales ethnies du territoire La nouvelle formulation privil gie la dimension culturelle de l individu alors que la pr c dente est beaucoup plus floue Un individu pourrait tr s bien dans un cas penser ses parents ou au parent qui l a le plus marqu et d clarer l ethnie de ce parent consid rant que telle est son origine et dans l autre cas se sentir directement concern par la question et d clarer l ethnie syst me culturel laquelle il a personnellement adh r Cette nuance de taille origine ethnique ou sentiment d appartenance une communaut ethnique n cessitait une sensibilisation sans ambigu t au niveau de la formation des agents recenseurs Il semblerait qu il ait persist des confusions tout le long des op rations de recensement Certains agents n osant pas poser la question et cochant eux m me une case en fonction de l aspect physique du recens Recensements G n raux de l Agriculture Recensement G n ral de l Agriculture de 1983 84 date de r f rence 1 Octobre 1984 autorisation CNIL n 119 121 arr t n 83 437 du 6 septembre 1983 publication Nouvelle Cal donie et D pendances Recensement G n ral de l Agriculture 1983 1
26. moment me semblent encore un peu pauvres Nous aurons discuter de leur validit et de leurs promesses d Une autre voie est celle des sc narios Elle a d j t suivie en mati re d am nagement du territoire et d ailleurs ne s oppose pas la pr c dente Des trait s entiers ont t crits son sujet et nombre d applications sont disponibles dont beaucoup portent sur des territoires Pourtant la voie me semble pour le 16 moment rester tr s qualitative et subjective Nous avons certainement besoin d changes et de r flexions en ce domaine notamment en travaillant avec des conomistes e Pour le moment l valuation prospective rel ve largement de l interpr tation Elle appelle v rification laquelle inclut rappelons le les proc dures de r futation D une part la v rification des hypoth ses est incluse dans l valuation elle m me toute proposition appelle des contre preuves notamment dans l examen de nouveaux indicateurs dans l approfondissement de certaines mesures et analyses dans la repr sentation des organisations spatiales et des syst mes spatialis s C est pourquoi j voquais l abondance des it rations D autre part la v rification peut tre faite par la contre expertise une valuation contradictoire est plus s re qu une valuation isol e C est bien ainsi que fonctionnent les vraies quipes celles dont chaque membre peut travailler avec les autres tout en gardan
27. on appelle commun ment les minorit s ethniques Leur lieu d implantation privil gi est l agglom ration de Noum a La typologie qui s ensuit s ordonne en fonction de la proportion de m lan siens dans chaque commune e Les communes p riph riques de Noum a forment une classe dont la caract ristique est la pr sence d importantes minorit s ethniques en particulier les ethnies oc aniennes e Les bourgs qui s grainent le long de la c te occidentale Koumac Boura il La Fos et certaines communes rurales Pouembout Bouloupari sont les lieux de r sidence privil gi des Europ ens Noum a bien qu abritant la plupart des ethnies vivant sur le territoire reste encore une ville o la proportion des Europ ens pr domine e Le troisi me groupe de communes de loin le plus nombreux est habit majoritairement par des m lan siens On pourrait le nuancer en le partageant en deux sous groupes les communes de peuplement mono ethnique et les communes de peuplement majoritaire m lan sien CONTINUER ANNULER LA SELECTION figure 8 5 L affichage du texte d information attach l indicateur Profil ethnique communal 8 2 2 Des hi rarchies d espaces embo t s Lorsque les indicateurs statistiques ont t s lectionner il faut choisir l espace g ographique sur lequel ils seront ensuite cartographi s Les cartes statistiques s appuient en g n ral sur une maille administrative pr d finie souvent de longue date mai
28. par de beaux et grands et gros livres Sur ce sujet pr cis qui est l valuation prospective globale de territoires la bri vet est en g n ral requise appuy e sur d abondantes preuves mais si bref soit le message il doit tre explicite Nous sommes en mesure de produire des images fortes sur les territoires C est m me ce que l on nous demande le plus Certaines ont un succ s qui les d passe On ne peut jamais emp cher les m susages d un texte d une carte d un mod le M me avec des milliers de pages Marx a t l objet de lectures oppos es voire saugrenues avec une seule image Manet ou Picasso ont d clench des passions Il est vident que l on peut faire n importe quoi avec des images du territoire comme avec n importe quelle image comme avec n importe quelle citation comme avec n importe quel chiffre Cela ne saurait emp cher de cr er Peut on r duire les perversions Souhaitons d abord que les g ographes eux m mes ne se fourvoient pas dans le n importe quoi Et pour le reste n y pouvant rien nous devrons seulement veiller ce qu images et conclusions soient accompagn es d un commentaire d une mise en situation d un mode d emploi suffisants Comme celui ci peut se perdre ou s oublier m dias et m thodes publicitaires aidant il nous reste d autre part et surtout faire en sorte que la culture des lieux et la science du territoire soient mieux partag es Bref que les Fra
29. pratiqu dans l espace de diagnostic la transf rabilit professionnelle en fonction du mat riau travaill et le geste habituellement accompli par le travailleur En partant des 1 200 m tiers du r pertoire utilis par l ANPE le R pertoire Operationel des M tiers et des Emplois le ROME ventil s en 42 domaines professionnels repr sentant les mat riaux travaill s on proc de un regroupement en 17 familles de transf rabilit Par exemple pour les domaines professionnels industriels le mode op ratoire de la famille de transf rabilit usinage et mise en forme consiste travailler sur une machine outil op rant par enl vement Le mat riau utilis peut tre soit du m tal tourneur sur m tal dans le secteur de la m tallurgie soit un autre mat riau comme le bois par exemple tourneur sur bois Les regroupements en familles de transf rabilit facilitent les passages d un domaine professionnel l autre en d composant la difficult de reconversion individuelle en deux l ments le changement de mode op ratoire et le changement de r f rentiel de connaissance On tente ainsi d viter les 35 changements complets et arbitraires de m tier ne reposant sur aucun acquis professionnel ant rieur A l issue de ces op rations la main d uvre en attente d emploi fait l objet d une meilleure valuation tant d un point de vue vertical celui du domaine professionnel qu horizontal celui de sa transf ra
30. proportion lev e d enfants avec un fort taux d migration interne ne sont que deux aspects d un m me ph nom ne qui pousse les adultes vers les communes les plus attractives sur le plan conomique La carte obtenue figure 8 14 localise les 6 communes touch es iC E m CARTOGRAPHIE CROISEE X gt gt zpp 70 les 6 observations remplies correspondent la combinaison suivante Composition par ge des communes super enfants et penurie d adultes ou enfants et penurie d adultes et Emigration interne entre 1983 et 1989 tr s forte ou forte PROVINCE NORD BELEP CANALA HIENGHENE HOURILOU POUEBO POYA imprimer afficher les noms figure n 8 14 Les communes de la Province Nord avec p nurie d adultes et forte migration entre 1983 et 1989 71 Cette technique d tude des combinaisons de plusieurs cartes repr sentant plusieurs indicateurs statistiques peut galement tre transpos e une observation comparer choisie par l utilisateur et dont les caract ristiques multiples seront recherch es sur toutes les autres unit s spatiales du sous espace choisi initialement c est la seconde option de cartographie crois e Cela revient poser une question du type o sont localis es les unit s spatiales semblables une unit donn e sur plusieurs indicateurs statistiques La carte obtenue du m me type que la pr c dente est de ce fait une carte de ressemblances cro
31. s lectionn un sous espace correspondant un niveau g ographique donn il devient possible de poser des questions aux donn es et de visualiser les r ponses avec des cartes Ceci revient choisir entre deux m thodes soit la cartographie univari e qui se rapporte un seul ph nom ne mesur par un seul indicateur statistique soit la cartographie crois e qui facilite l tude des relations plus pr cis ment des co occurrences entre plusieurs indicateurs statistiques figure 8 8 File Edit CHOISISSEZ UNE METHODE DE CARTOGRRPHIE EEES plusieurs indicateurs et comparaison et comparaison choisir un autre niveau g ographique S lectionner de nouveaux indicateurs b H figure n 8 8 Les diff rents traitements cartographiques du Choroscope Noter la pr sence des 3 boutons de la partie inf rieure de l cran ils permettent de poursuivre l analyse en choisissant un autre niveau g ographique et donc un autre espace de recherche ou de constituer un nouveau tableau d tude en s lectionnant de nouveaux indicateurs Analyser un seul ph nom ne La cartographie univari e r pond des questions qui s noncent de la mani re suivante omment un ph nom ne donn se distribue t il dans l espace g ographique figure n 8 9 Il ne s agit ni plus ni moins que du trac d une carte comme en r alisent tous les logiciels de cartographie automatique En appliquant ce proc d sur un ensemble d indi
32. sens d un classement et d une organisation spatiale Nous avons fait un traitement global des donn es disponibles pour l ensemble des terres d Outre Mer puis une analyse particuli re des m mes donn es pour les quatre plus importantes e Typologie g n rale de l Outre Mer fran ais La premi re recherche montre clairement que les terres d Outre Mer s ordonnent autour du concept centre p riph rie mais de trois fa ons simultan es 1 les chefs lieux se distinguent par leur niveau de vie et de culture et entra nent autour d eux d autres communes ou les en aur oles successives 2 les bases m tropolitaines apparaissent comme des espaces part dont les effets p riph riques sont plus mod r s 3 des bouts du monde sont bien jalonn s et les seuls emplois salari s y sont publics marquant la fois le pouvoir l assistance et l organisation On y distingue les types suivants figure 7 1 1 Les espaces centraux chefs lieux et banlieues imm diates ou espaces assimil s maximum d emplois tertiaires d alphab tisation et d l ments de confort m nager de populations allog nes de salari s du priv de femmes avec moins de jeunes et des taux de croissance mod r s Saint Pierre et Miquelon tous les chefs lieux sauf Moh li une seule autre commune la R union touristique mais 6 la Guadeloupe en Nouvelle Cal donie et Tahiti 8 en Martinique group es autour des chefs lieux 2 Espaces
33. 23 avril 1976 arr t gubernatorial 22 mars 1976 publication R sultats du recensement g n ral de la population de la Nouvelle Cal donie Annexe 183 pages annexe non pagin e Note introduction de la feuille individuelle Recensement de 1983 date de r f rence 15 avril 1983 d cret n 83 215 du 15 mars 1983 publication R sultats du recensement de la population dans les Territoires d Outre Mer Nouvelle Cal donie et D pendances Notes Proximit des lections municipales de mars 1983 et l agitation politique ont pes sur la pr paration et le d roulement des op rations de ce recensement Un mot d ordre de boycott lanc par le front ind pendantiste t suivi Noum a et dans plusieurs communes de la grande Terre Un nombre important de m nages n ayant pu tre recens dans les d lais une op ration de d nombrement a t mis en place en septembre o ont t recens es pr s de 5000 personnes suppl mentaires sur des districts d fectueux de l agglom ration noum enne Les donn es sur les m nages de ce d nombrement ont t estim es partir de donn es sur des m nages de taille identique d j recens e sur ces m mes districts Recensement de 1989 date de r f rence 4 avril 1989 d cret n 89 663 du 15 septembre 1989 publication Images de la population de la Nouvelle Cal donie Principaux r sultats du recensement de 1989 D mographie Soci t 72 pages Notes L innovation
34. 984 Tome I Inventaires communaux Tome II R sultats Notes Le RGA de 1983 84 a t effectu parall lement un inventaire communal et un inventaire tribal Le recensement des exploitations vivri res a t men par sondage avec mesure des champs et des densit s Toutes les autres exploitations ont b n fici d une enqu te exhaustive Le d coupage en deux cat gories agriculture marchande et agriculture vivri re a t r alis pour distinguer les exploitations dont toute la production est autoconsomm e ou chang e des exploitations dont une partie au moins de la production passe par les circuits marchands La publication de l inventaire communal est pr sent e sous forme de synopsis pour chaque commune Un tableau pr sentant l ensemble des r sultats pour l agriculture marchande et l agriculture vivri re regroup es Un tableau indiquant le poids de chaque commune par rapport l ensemble du territoire Un tableau pour la seule agriculture marchande Un tableau pour la seule agriculture vivri re Une suspicion plane sur ce RGA par divers utilisateurs territoriaux notamment la DER Direction de l Economie Rurale qui poss de quelques fichiers d enqu te dont les r sultats surtout en terme de surfaces diff rent par trop ceux du RGA La cause en serait que les d clarations de surfaces dans certains milieux paysans m lan siens ob issent trop aux crit res subjectifs qui diff rent d un individu l autre
35. PE E EE Ra 74 9 2 Questions rest es en suspens 75 9 2 1 Les donn es cini a K E R 75 9 2 2 Une action qui doit s inscrire dans le oni or E E E A E 02 AANR EIRA 75 9 2 3 R seau Cartomatique et GIP RECLUS 75 9 2 4 Aspects financiers ssssesessessrererrieriesrsrrsreerersreeere 76 1 Un rapport de faisabilit Philippe Waniez 1 1 Historique Le projet de recherche expos dans le chapitre suivant reprend le texte propos initialement par le GIP RECLUS au CORDET au d but de l ann e 1989 Il correspondait une demande de financement d un montant de 500 000 francs sur deux ans Depuis un certain nombre d v nement ont influ sur sa situation En premier lieu G rard Dandoy responsable en titre a quitt la Maison de la G ographie au d but de l ann e 1990 alors m me que le CORDET accordait une subvention pour la r alisation du pr sent rapport Herv Th ry et Philippe Waniez ont alors accept de prendre la rel ve compte tenu de leur int r t pour le travail demand En second lieu le CORDET n a pas voulu s engager dans un projet trop peu li des partenaires Outre Mer Il a pr f r confier au GIP RECLUS une tude de faisabilit devant tre men e en relation non exclusive avec le CEREGMIA laboratoire de l Universit Antilles Guyane de la Martinique Des contacts ont t pris aboutissant une visite du directeur de ce laboratoire M Fred C lim ne au printemps 1990 S
36. R seau d tudes des Changements dans les Localisations et les Unit s Spatiales Groupement d int r t public RECLUS R seau cartomatique des D partements et Territoires d Outre Mer pour l information et l aide la d cision Rapport M Le Ministre des D partements et Territoires d Outre Mer Projet CORDET n 89 501 volet I cartomatique Direction Roger Brunet Coordination Herv Th ry et Philippe Waniez Avec les contributions de Louis Arr ghini allocataire de recherches de l ORSTOM Beno t Antheaume directeur de recherches l ORSTOM Roger Brunet directeur de recherche au CNRS G rard Dandoy charg de recherches l ORSTOM Marie Th r se Lernout ing nieur au GIP RECLUS Herv Th ry directeur GIP RECLUS Philippe Waniez charg de recherches l ORSTOM Maison de la G ographie 17 rue Abb del Table des mati res R seau cartomatique des D partements et Territoires d Outre Mer sine located naine tte 1 1 Un rapport de faisabilit ocecoccececcsonesoe0ov0o0000000000000000000000000 000000000 1 LT HiStOnIQUe li A tn antennes 1 122 Plan Qu TAPPOr En a nes tite 1 1 2 1 Acquisition des donn es 2 1 2 2 Traitement des donn es et cartomatique EE 7 2 1 2 3 Cartomatique et aide la d cision 2 1 2 4 Conclusions et recommandations 3 2 Expos du projet de recherche initial 4 2 1 Vers un r seau de collecte de l information
37. actions positives capacit de se reproduire et m me de s tendre dans l espace de conqu rir de nouveaux territoires Ledit syst me peut tre d testable selon certaines valeurs thiques 10 cela ne l emp che pas d tre performant En revanche il peut aussi avoir des effets destructeurs analysables par exemple sur les qualit s du milieu naturel mais pr cis ment l analyse des risques des d gradations des destructions des effets pervers d un syst me qui pourrait tre jug par ailleurs en expansion et apte assurer sa reproduction largie tout cela fait pleinement partie de l valuation Et double titre car les d sastres r els ou potentiels cologiques ou autres ne peuvent tre n glig s et parce qu ils sont m me du strict point de vue de la reproduction du syst me susceptibles d entra ner assez de r troactions n gatives pour le compromettre ou le d truire Il n y a pas l de jugement de valeur juste une part de l valuation L valuation scientifique n a d thique que dans la solidit de l information la puissance de la r flexion la capacit de v rification et peut tre une chance d anticipation C est ensuite tout naturellement que se posent les questions thiques et la r f rence des valeurs d s lors que l on a un ou des projets en vue que l on peut y agir 3 2 Le contenu de l evaluation prospective Il n existe pas de mod le d valuation et il n est j
38. agricoles BMSA en toffant sa base de donn es R sultats de l enqu te fruits et l gumes analyse de la production et de la commercialisation d apr s les d clarations des agriculteurs 30 Transactions du march de gros des principaux fruits et l gumes Evolution des ventes au march de gros sur les 3 ann es d enqu te Importations des principaux fruits et l gumes frais Importations des principaux fruits et l gumes congel s ou pr par s Evolution des prix de d tail Noum a Donn es climatiques du mois tudi Une synth se trimestrielle sort r guli rement de la cellule statistique SEMP de la DER Les statistiques requises y sont repr sent es par fili re Viande bovine source OCEF SVPA Viande porcine source OCEF SVPA Viande ovine source UPROC Volailles source SVPA M Page Miel source M Baudin Fruits et l gumes source March de gros Produits vivrier passant par le march de gros auquel on ajoute un coefficient multiplicateur Caf torr fi trois torr facteurs qui transmettent un tat trimestriel l ERPA Caf vert bilan de la r colte du trimestre tudi par l ADRAF Coprah source ERPA C r ales source listing douanier et ERPA Pommes de terre source OCEF M Raynaud Production foresti re source SFPN Une synth se de ces donn es est adress e l ITSEE qui l ins re dans son Bulletin de conjoncture Les pr occupations de la DER l a
39. agricoles ouverts quipements relativement denses et avec des entreprises priv es du secondaire et du tertiaire peu d emplois publics bonne alphab tisation avec forte population autochtone faible croissance et m me d population exode rural la masse des communes des grandes les le reste de Tahiti quelques les de Polyn sie mais rien Mayotte et une seule commune en Guyane 3 Les bases population tr s d s quilibr e tr s peu de femmes gu re d enfants haut degr de confort et de formation peu d autochtones croissance mod r e beaucoup de salari s notamment du secondaire les espaces de l arm e en Polyn sie et les communes guyanaises directement transform es par Kourou 4 Les p riph ries jalonn es beaucoup de jeunes d autochtones d agriculture pas d emplois secondaires ducation insuffisante mais des emplois publics coles dispensaires administration les les p riph riques de Polyn sie 54 figure 7 1 INOI MINON LiOAvW lave Typologie 10610 qu 2 MM 5 Eee ET amaf FEES 55 5 Les espaces assist s peuplement forte croissance nombreux enfants beaucoup d allochtones du primaire et du tertiaire faible formation la for t guyanaise et Moh li 6 Les p riph ries indig nes population autochtone beaucoup de jeunes croissance nette agriculture presque exclusive avec un peu de tertiaire exc dent masculin tout l e
40. alis e dans le cadre de l Atlas de France a montr la richesse de cette lecture deux niveaux g ographiques qui permet soulever des questions difficiles aborder dans le cadre restreint d un seul d partement On retrouve cette occasion l un des pr ceptes de la g ographie contemporaines faire varier les chelles d analyse Le second temps de la recherche verra la mise en relation des indicateurs labor s durant la premi re tape Il s agit donc d appr cier le poids des divers l ments de la structure spatiale dans les dynamiques territoriales tout en examinant leurs interrelations Des techniques d analyse prouv es seront utilis es comme l analyse factorielle des correspondances et la classification ascendante hi rarchique afin de d gager corr lations et cat gories et de d finir des carts des profils repr sentatifs Durant ces diff rentes tapes de travail les r sultats seront progressivement expos s aux partenaires sous forme de documents de travail dans lesquels la carte sera un moyen d expression privil gi On s attachera rendre compte des discussions et d bats occasionn s par ces documents A la conclusion du programme un ouvrage rassemblant les d couvertes les plus importantes pourra tre publi selon un financement qu il faudra pr ciser alors avec les membres du r seau Des publications interm diaires plus br ves et th matiques sont envisageables 2 3 La diffusion des r sultats
41. amais tr s bon de travailler derri re une grille Nos pratiques toutefois nous ont amen s d finir une sorte de protocole de travail qui doit tre adapt chaque situation Cinq tapes successives peuvent tre distingu es en sachant qu elles impliquent nombre d it rations 3 2 1 Evaluation de la situation g ographique Tout espace est en partie d termin par sa situation g ographique m me que ses acteurs la subissent ou l exploitent ou la contestent agissant alors pour en combattre certaines d terminations en pallier des cons quences L valuation prospective d un lieu commence par un examen attentif de la situation dans les grands champs spatiaux que l on peut identifier Ces champs correspondent non seulement des distributions de ph nom nes dans l espace mais une organisation de ces distributions avec foyers lignes de force indurations trous courants gradients ruptures fronts conqu tes et d prises marges et fluctuations Les uns sont culturels et sociaux fortes dimensions historiques structures familiales structures fonci res comportements d mographiques attitudes politiques etc D autres sont d ordre physique bioclimatiques en particulier Il en est qui seraient plut t conomiques et techniques degr s d industrialisation syst mes de production agricoles etc Certains rel vent de plusieurs de ces domaines la fois tel le champ de d sir des fr quent
42. ant entre 1983 et 1989 Destination des migrants Composition par ge des communes Masculinite en 1976 Presences des lt minorites ethniques _________ UU Profil ethnique communal Becomposition ethnique par rapport aux Melanesiens Recamposition ethnique par rapport aux minorites ethniques Tous les indicateurs Encore 19 indicateurs au plus figure 8 4 La s lection de l indicateur Profil ethnique communal En s lectionnant l indicateur Profil ethnique communal on obtient un document qui en pr sente le contenu figure n 8 5 Deux cas de figure peuvent alors se pr senter cet indicateur correspond ce que l utilisateur souhaite tudier et dans ce cas il clique sur le bouton Continuer pour choisir un second un troisi me indicateur etc du m me th me ou d un th me diff rent pour confectionner son tableau d tude sinon il peut annuler la s lection et faire un autre choix Th me Population Indicateur Profil ethnique communal Les m lan siens constituent la seule ethnie se r partir sur tout le territoire et pr sentent les effectifs les plus nombreux Les Europ ens forment le deuxi me groupe en importance num rique Hs sont quasi absents des lles peu nombreux sur la c te Est et se concentrent dans les bourgs de la c te ouest et Noum a Les ethnies oc aniennes Wallisiens Tahitiens Ni Yanuatu et asiatiques Indon siens Yietnamiens forment l essentiel des effectifs de ce qu
43. ar les probl mes qu elle est amen e g rer d passe l chelle des Provinces Dans le secteur de la mine cet organisme rec le d important fichiers autant dans le domaine de la recherche que dans le domaine de la production Les donn es de surface de production sociales etc nous permettront de mesurer l importance de l activit et aussi d entrer dans la d finition d un profil communal par rapport aux activit s Dans le domaine de l nergie le fichier des consommations d lectricit nous permettra de d finir un bon indicateur Il sera plus difficile d obtenir une ventilation de la consommation des produits p troliers Du fait de l isolement ou de l loignement de certaines tribus un programme d installation de panneaux solaires t lanc pour pallier l insuffisance du r seau ou les co ts prohibitifs de raccords au r seau de certains districts Le fichier des cartes grises peut aussi nous fournir des variables int ressantes pour valuer l tat et la structure du parc automobile condition de le confronter au tableau sur l quipement des m nages La d claration de destruction de v hicule n tant pas obligatoire il convient d en tenir compte dans tout travail d valuation L administration des mines de par l importance de ses services et son champ d intervention b n ficie de l envoi r gulier des informations des professionnels et partenaires du territoire plac s sous sa tutelle Travaux Publics Les Trav
44. ations touristiques et des localisations de retraite Des champs apparaissent surtout de nature relationnelle un lieu est situ et plus ou moins expos par rapport de grands flux d changes d immigrations voire jadis d invasions Ces champs sont eux m mes d termin s par l existence d axes de p les d orbites autour de ces p les il n est nullement indiff rent d tre une certaine distance de Paris par exemple et de surcro t dans un certain azimut cette distance m me l est ne vaut pas l ouest et le nord ne vaut pas le sud certains points de vue en tous cas les milieux sont diff rents Aussi la situation par rapport aux grands foyers et m tropoles voisins aux grandes voies de communication est elle un l ment 11 majeur de l valuation prospective on peut en inf rer des tendances des inclinations des risques des ruptures des obstacles Il existe des lois de l espace des effets de la distance des structures spatiales des processus de diffusion tout un arsenal sans la ma trise duquel aucune valuation ne peut tre s rieusement fond e Et dont bien s r toutes les implications scientifiques n ont certes pas t tir es car si des lois se d tectent et s analysent leurs d terminants sont loin d tre bruts simples lin aires Nombre d applications m thodologiques devront tre en tir es la lumi re des nouveaux paradigmes des sciences ou plut t des m t
45. aux publics quivalents de la direction de l quipement en France se sont provincialis s la direction territoriale ne conservant que la r glementation Chaque direction provinciale se voit attribuer les infrastructures les transports routiers et maritimes ainsi que certaines liaisons a riennes internes les b timents constructions et habitat social De s rieuses perturbations ont accompagn es le processus de provincialisation en ce qui concerne le personnel et les archives Les provinces auront de gros efforts consentir pour remettre de l ordre dans leur information et d velopper outils et m thodes pour g rer cette information Les fichiers des infrastructures routi res des permis de construire hors r serves des aides l auto construction en r serves et des transports en commun semblent les plus int ressants pour la pr sente recherche 28 e La DTASS La Direction Territoriale de l Action Sanitaire et Sociale a t profond ment remani e par le processus de provincialisation Ses nouveaux responsables d sirent am liorer ses statistiques sanitaires notamment le fichier de morbidit hospitali re qu ils estiment trop volumineux difficile exploiter et peu fiable La raison avanc e est que les m decins se d sint ressent de remplir les fiches de morbidit car ils n en voient l utilit Certains registres seraient douteux les m decins remplissant mal les fiches ou d l guant cette t che du personnel n
46. bal proprement dit qui puise ses sources dans 3 fichiers les RGP de 1956 1963 1976 et 1983 le RGA de 1983 1984 l inventaire tribal r alis par les soins de l ITSEE en 1984 parall lement au RGA 8 rubriques composent ce synopsis donn es administratives et sociologiques d mographie situation g ographique et transport eau lectricit quipement agriculture p che artisanat d veloppement exp riences projets souhaits Le synopsis tribal pr sente un grand int r t pour l tude des dynamiques et disparit s une chelle qui les mettra jour compl tant ce qui aura pu tre analyse au niveau communal sur une chelle de la Cal donie enti re e R pertoire d Identification Des Entreprises et Etablissements G r par l ITSEE depuis 1984 Il est mis jour r guli rement Cependant si l inscription est relativement bien suivi il en est pas de m me des radiations pour cessation d activit s e Publications r centes issues du recensement g n ral de la population de 1989 Seulement une dizaine de tableaux sur les individus et les constructions et logements on fait l objet d une publication Le th me de l activit et une grande partie des tableaux sur les individus sont encore en cours Cependant une convention entre l ORSTOM et l ITSEE permet Louis Arreghini d obtenir directement le tableaux pr par s sur tableur Excel et non encore publi s L Institut a publi r cemment un inventaire tr
47. bilit 5 3 Emploi salari et demandeurs d emploi Dans un second temps on cherche valuer le type de main d uvre n cessaire aux entreprises au moment du diagnostic Les caract ristiques de la main d uvre ayant un emploi r partition par domaine professionnel par famille de transf rabilit et par qualification donnent une id e assez juste des besoins actuels des entreprises On tente alors de rapprocher ces informations de celles obtenues pr c demment sur les demandeurs d emploi Cette op ration est assez d licate car la nomenclature utilis e pour les demandeurs d emploi ne concordent pas avec celle des salari s ayant un emploi Ces derniers ne sont connus que par les Professions et Cat gories Socio professionnelles PCS alors que c est le ROME qui permet de conna tre les premiers Une table de passage a donc t labor e partir des tables officielles existant d j celles de 1983 et de 1988 construites par l INSEE et le Minist re du travail modifi es et fonction des principe de la m thode retenue ici Comme la conception des m tiers n est pas identique selon chaque nomenclature les tables ne sont jamais enti rement satisfaisantes Cependant gr ce aux familles de transf rabilit et en regroupant certains secteurs professionnels comme bois avec papier carton ou textile avec cuir et habillement le fonctionnement de la table devient bien meilleur Les r sultats sont pr sent
48. ble la situation politique du territoire La moindre tension se traduit par une baisse jusqu une chute brutale des flux touristiques Dans ce contexte il est difficile de tenir une statistique jour dans ce domaine Les fichiers sont jour pour l agglom ration noum enne mais les statistiques de fr quentation ne sont plus tenues pour les tablissements de brousse Le tourisme est nourri de grands espoirs de la part de responsables cal doniens bien qu il subisse des avatars qui remettent en cause p riodiquement sa croissance Le secteur du Grand tourisme est concentr Noum a Pour le reste il s agit surtout d un tourisme plus familial On le trouve ponctuellement l ile des Pins L le de Lifou fait des efforts de promotion tandis que les sites int ressants de la Grande Terre font l objet de nombreux projets r habilitations cr ations Le Service des p ches et la marine marchande La p che l instar du tourisme est une activit secondaire sur laquelle repose pourtant de grands espoirs de d veloppement tant donn l importance du lagon et de la zone conomique exclusive Tout comme pour le tourisme il s agit plut t d un travail de recensement des potentialit s la situation actuelle ne refl tant pas les espoirs r guli rement entretenus 4 4 Etat de la base de donn es au mois d Octobre 1990 4 4 1 Donn es g r es par le logiciel DataDesk La base de donn es spatialis e et document e g
49. buer une valeur sur une chelle m me en cumulant des r sultats d analyses plus ou moins pond r s Nous ne sommes pas ici dans le domaine des palmar s m diatiques L identification du syst me local et de sa performance peut et doit s appuyer sur des indicateurs On n en tire pas ais ment une note ou alors ce ne peut gu re tre que pour situer un niveau de puissance et d quipement comme nous le fimes sur les villes europ ennes avec les pr cautions crites qui s imposaient mais que de h tifs lecteurs oublient et en ajoutant que l on dirait peu des probl mes et des dysfonctions de certaines d entre elles ce qui tait un autre sujet Tout ce qui peut se mesurer est bon pour l valuation mais l valuation ne peut se limiter ce qui se mesure b Les autres ou les m mes attirent l attention sur ce que l valuation impliquerait une r f rence des normes et donc des syst mes de valeurs Il est vrai que l on peut avoir des jugements d ordre moral sur un espace ses r ussites ses dysfonctions Telle ville est dite morte atone violente dynamique conviviale etc Tel pays est r put perdu ou s duisant etc Ce n est pas en ce sens que se prononce l valuation scientifique Celle ci ne devrait pas comporter de jugement moral Nous n avons pas valuer le territoire en fonction de normes thiques ni d un point de vue unilat ral serait il celui des victimes ni selon les exigences de la r v
50. cateurs statistiques il devient possible de produire un atlas sp cifique chaque niveau g ographique En quelque sorte chaque d cideur en fonction de son aire d action peut confectionner les documents qui le concernent et prendre ainsi conscience des traits de r partition majeurs du th me qu il aborde CARTOGRAPHIE UNIY ARIEE comment un ph nom ne donn se distribue t il dans l espace g ographique 7 figure n 8 9 Premier type de question Comment un ph nom ne donn se distribue t il dans l espace g ographique LEZ Profil ethnique communal NGUUELLE CALEBGNIE classe n 4 peuplement exclusif melanesien classe n 3 peuplement majoritaire melanesien classe n 2 peuplement majoritaire europeen classe n 1 importantes minorites ethniques figure n 8 10 La carte du profil ethnique communal 67 Toujours dans le domaine de la cartographie univari e le Choroscope offre une possibilit suppl mentaire qui le distingue des autres progiciels de cartographie Avec ce second mode d interrogation les questions se formulent de la mani re suivante O sont localis es les unit s spatiales semblables telle unit spatiale choisie comme r f rence figure n 8 11 En termes de cartographie classique cette op ration consiste ne repr senter que la classe d appartenance de l unit spatiale choisie comme r f rence Cette option rend syst matique une m thode coura
51. cifiques 39 5 4 5 Carte du potentiel des comp tences La construction d une carte comprend trois tapes Le cercle est d coup en dix parts figure 5 4 1 en fonction de l importance des dix domaines professionnels regroup s dans le secondaire ou le tertiaire e Pour un domaine professionnel donn les demandeurs d emploi sont r partis en fonction de leur niveau de qualification figure 5 4 2 Plus il est lev plus ils sont proches du centre plus il est faible plus on est proche de la circonf rence La surface du cercle pour un niveau de qualification donn est alors d coup e selon l importance des familles de transf rabilit figure 5 4 3 figure 5 4 40 carte des m tiers de l industrie en Guadeloupe figure 5 5 figure 5 5 __ yia Ta tni iens a Emplov s qdifi s Ernplov s non qualifi s Ouvriers qualiti s Quvriers non qualities MEE a anriuc Ia onception Pr paration Encadrement production a E entr e Transformation de mati re FEA FRE Mise en forme Usinage Assemblage Montage CE F imiticn 41 EE Entretien Montenance BR tir BR Activit s p citiques hifo et Promo cormmmercigle BRE Education Formation Animation li He Transports Manutention a s i n ORU s p NOAO 6 Chor mes et mod le d les Herv Th ry et Roger Brunet La mod lisation graphique dite aussi m thode chor matique u
52. d tude la qualification le sexe etc La saisie de l offre sur les m mes listings est en cours e Fichiers divers De nombreux fichiers aux contenus divers se trouvent galement sur le tableur en attendant le besoin de traitement ou une solution satisfaisante pour les regrouper et les transf rer dans DATA DESK Infrastructure routi re Surfaces et productions agricoles Tableaux du RGP de 1983 sur la population et les logements Imp ts fonciers de 80 88 Entreprises en 1988 par nombres de salari s MST pour les ann es 1987 1988 et 1989 4 5 Donn es sur Papier e ITSEE R sultats des RGP de 1956 1983 et ceux du RGA de 1983 Inventaire communal de 1985 Inventaire tribal de 1990 Publications de l ITSEE comportant des donn es localis es 33 e Travaux publics Le service territorial des TP nous envoie r guli rement ses statistiques sur les permis de construire Malheureusement les communes du Nord et des Iles sont regroup es ce qui ne permet pas de r aliser une cartographie Il nous a fait parvenir galement des donn es sur les infrastructures routi res Mines et Energies Production du nickel par lieu d extraction Travailleurs du secteurs miniers Electricit abonnements consommation e Vice Rectorat Liste des tablissements publics et priv s Liste des bacheliers ADRAF Fichiers sur le foncier propri t s r serves etc sur dix ans sur les attributions de l office fonci
53. d intuition et la capacit de lecture c est dire de d chiffrement de quelques actes d clarations et documents publics est la plus grande C est vrai de toute valuation 3 2 4 L valuation de la performance Ce syst me que l on a construit il faut en appr cier le fonctionnement et le devenir Cela suppose une r flexion sur sa logique interne sur ses modes de r gulation sur les risques d engorgement de blocage Certains indicateurs statistiques nouveau sont plus pr cieux que d autres des r sultats d entreprises les niveaux d investissement l affectation des ressources par exemple Certains signes avertissent des mouvements sociaux r v lent On doit estimer tensions d rives risques A ce stade l on a int r t regarder de pr s la diff renciation interne de l espace et la fa on dont sont v cues exploit es ou ni es ces diff rences On doit pouvoir y lire des possibilit s de fission ou au contraire d expansion voire d int gration d autres espaces La question du degr d analyse de la diff renciation interne de l identification des sous syst mes si l on a r ellement affaire un syst me spatialis ou des syst mes spatialis s si l on a affaire une maille h t roclite est essentielle Des demandeurs avides d estimations globales et conomiques ont parfois tendance juger ceci comme complication superflue mais en certains lieux ce serait les tromper que d admettre une si
54. de l espace examin Ce moment de l valuation se nourrit de cartes et s exprime en partie par la carte et par les mod les cartographiques qui fond s sur les lois de l espace et cherchant les structures fortes sous le foisonnement des contingences locales sont ici d un puissant secours Ces repr sentations sont aussi les instruments de la confrontation de la discussion et de la v rification au sens large r futation comprise 3 2 2 Mesure de la position statistique L valuation implique un ensemble de mesures comparatives on doit situer le territoire consid r par rapport un espace de r f rence pour mieux en appr cier les singularit s et pour d gager les caract ristiques qui permettent d en reconstruire en quelque sorte le syst me Deux d marches semblent sp cialement utiles D une part comparer le territoire aux valeurs moyennes de l espace englobant la France voire l Europe pour une r gion ou une ville fran aise bassin cara be ou Oc an Indien etc ou au moins aux lieux voisins D autre part il est souvent int ressant de comparer le lieu tudi aux espaces fr res ceux qui lui ressemblent qui sont dans des situations voisines qui ont un syst me semblable ou proche m me s ils sont situ s distance car ce qui s y passe renseigne alerte guide On tablit ainsi des profils comparer Espace de r f rence et espaces fr res restent d cide mais sont d cidables 12
55. de recherche Plusieurs supports de diffusion seront propos s correspondant des utilisations diff rentes Sur papier une lettre d information exposera le contenu des diverses sources de donn es Ce support sera donc r serv l expos des souhaits et des points de vue des membres du r seau La lettre d information constituera en quelque sorte un organe d animation du r seau Les premiers num ros devraient para tre peu apr s le d but de l op ration D s qu un th me semblera suffisamment bien d limit et analys des r sultats partiels seront diffus s de mani re provoquer un d bat La carte sera bien entendu le vecteur privil gi On verra ainsi na tre une collection de petits atlas th matiques qui chercheront d passer les expos s sommaires et envisager ces questions de mani re plus pr cise plus argument e et surtout plus jour Chaque atlas sera disponible sous la forme choroscopique sur micro ordinateur Enfin la diffusion de l information de base ne sera possible qu apr s accord des membres qui restent propri taires de leurs donn es Le co t et les modalit s pratiques de cette diffusion support format des enregistrements fera l objet de contrats s par s selon des normes fixer ult rieurement A terme la base de donn es devrait constituer un riche ensemble d information multith matique et multim dias Sur le plan scientifique la diffusion de ces r sultats devrait conduire
56. difficult s d exploitation dues la structures de ces fichiers Il existe 3 fa ons de ventiler les l ves de l ethnie m lan sienne par le lieu de r sidence d clar le lieu de naissance ou l origine du patronyme Pour l agglom ration de Noum a aucune n est satisfaisante Si nous prenons le lieu de r sidence bon nombre d clare l adresse d un correspondant ou d un parent tabli Noum a Le lieu de naissance ou l origine du patronyme ne r gle aucun probl me dans la mesure ou la soci t m lan sienne a subi d important d placement de population que ce soit dans le cadre traditionnel ou par les faits de la colonisations 29 4 3 3 Organismes disposants de statistiques spatialis es ponctuelles ou parses e L ADRAF L Agence de D veloppement Rural et d Am nagement Foncier s est vue confirm e dans ces attributions d am nagement de l espace rural par le r glement de la question fonci re et du d veloppement rural par la gestion des projets de d veloppement L Agence d tient les statistiques de base sur le foncier statut de la terre attribution etc La section du d veloppement termine le d pouillement d une enqu te sur les micros projets qui ont vu le jour depuis le d but de la d cennie Elle poss de galement des fichiers par secteurs difficilement localisables qui peuvent s av rer utiles dans le cadre de nos travaux comme donn es compl mentaires pour un travail d analyse pouss La section du fonc
57. dre d une convention entre l ORSTOM et cette agence Ces r gles de confidentialit ne s appliquent pas aux seuls fichiers nominatifs Par exemple l ITSEE ne peut fournir de donn e crois e avec l appartenance ethnique au niveau communal En r gle g n rale le niveau g ographique le plus fin homog ne sur l ensemble du territoire reste la commune Dans certains cas il est possible de descendre au niveau des tribus inventaire tribal de l ITSEE Mais la commune constitue sans doute le seul d nominateur commun la majeure partie des donn es accessibles Ce maillage g ographique pourra sembler trop grossier certains cependant lorsqu on sait que la population modale des communes de Nouvelle Cal donie s l ve 2194 habitants au recensement de 1989 on peut aussi s interroger sur la n cessit d acc der un niveau g ographique plus fin dans le cadre de la probl matique d finie plus haut On comprend mieux dans de telles conditions que la mise sur pied d un Syst me d Information G ographique au sein du projet Cartographie Statistique pour l Aide la D cision en Nouvelle Cal donie ne semble pas d une urgence extr me Une autre difficult est apparue qui tient au processus de production des statistiques M me lorsqu une infrastructure informatis e existe le SMAI est le service informatique commun de nombreuses administrations il apparait difficile de demander des tabulations sp ciales diff rentes de tablea
58. e c te touristique la petite agriculture s est r fugi e sur la c te sous le vent de la Basse Terre et sur la partie la moins accessible du plateau de la Grande Terre tandis que des quartiers d habitat pr caire bourgeonnent autour de la m tropole de fait c est aux points les plus loign s des centres que se conservent certaines activit s traditionnelles comme la p che D o il appara t que m me des cercles ont des extr mit s A peu pr s tout est donc donn ici par la conjonction des conditions de la mise en valeur agricole et coloniale du type des les sucre valorisant les dissym tries climatiques de la zone intertropicale nord la plantation les implantations portuaires et les diff renciations sociales et par les lois classiques de la hi rarchie urbaine et des distances Non loin Marie Galante est comme une pure d pure un point d entr e homoth tique de Basse Terre d o partent deux routes perpendiculaires aboutissant deux relais c tiers Saint Louis et Capesterre exactement homoth tique de son homonyme Peu de place l pour la contingence La R union La R union le fran aise de l oc an Indien r pond tous les canons de l le tropicale notamment la dissym trie entre les c t s au vent SE et sous le vent SO l implantation humaine y est fort r cente XVIIIe si cle les villes principales sont r parties en couronne sur le pourtour de l le et les diff rentes cu
59. e des objets de taille et de fr quence bien entendu in gales qu il sera possible de construire et de d finir de fa on telle que les sp cificit s locales ne seront plus que des piph nom nes comme la ville du Tiers Monde ou les trois m galopoles mondiales Elle ouvre la voie une grammaire de l espace Les travaux d crits ci dessus supposent et permettent une t che plus fondamentale la d finition des structures l mentaires dont la combinaison est la base des mod les qui rendent compte d un lieu ou d une famille de lieux D j engag e mais s rement perfectible cette recherche pourrait produire l quivalent de l laboration de la table de Mendeleiev pour les chimistes Ou pour prendre une analogie avec une autre science la linguistique ce que sugg re le terme m me de chor mes on pourrait dire qu il faut d abord d finir les mots dont est fait le discours unique qu une soci t donn e tient sur un espace donn en l occurrence la fa on dont elle l occupe l am nage l exploite Dans ce discours il arrive que se glissent des figures de style des lieux communs les chorotypes d j employ s par d autres en d autres temps et en d autres lieux Il se peut aussi que ce discours comprenne quelques maladresses des contradictions ou m me des barbarismes Cette m thode est aussi un moyen d utiliser plein les acquis de la recherche et des outils mis au point en g ographie g n rale chacune des structur
60. e logique et un raisonnement plus m morisable qu un discours ou une num ration voire un inventaire ce qu tait h las parfois la g ographie r gionale Le raisonnement qui fonde la construction du mod le peut tre le fil directeur qui doit courir dans un bon expos de g ographie r gionale et le mod le graphique en tre la synth se m morisable et reproductible Il est d ailleurs noter que ces aspects p dagogiques sont l origine m me de cette voie recherche notamment pour un de ses pionniers Robert Ferras qui a commenc par l utiliser en classe et l y ram ne dans un ouvrage r cent M Clary G Dufau R Durand R Ferras 1987 La pr sentation de ces m thodes aux Antilles fran aises et la R union par Robert ferras et Maryse Clary a eu un tel retentissement que des stages de deuxi me et de troisi me niveaux ont t organis s Le succ s p dagogique de cette m thode d j test e et employ e tous les niveaux d enseignement est donc un des l ments encourageants pour sa diffusion future Il est vident que des r sultats exprim s sous cette forme peuvent et doivent trouver leur place dans l enseignement dispens dans et sur l Outre Mer fran ais Bibliographie Brunet R 1980 La composition des mod les dans l analyse spatiale L Espace g ographique n 4 p 253 265 Brunet R 1986 La carte mod le et les chor mes Mappemonde n 4 p 2 6 Brunet R 1987 La carte mode
61. e que Hiengh ne e Croiser plusieurs indicateurs Le croisement des cartes s av re n cessaire lorsqu un ph nom ne ne se laisse pas appr hender par un indicateur statistique unique par ce qu il est complexe et n cessite le recours plusieurs informations compl mentaires pour tre compris Les techniques d analyse statistique offrent des outils puissants pour l tude des relations qui existent entre plusieurs indicateurs Elles constituent aujourd hui l instrumentation de base d une grande partie de la recherche g ographique Cependant il est rare que le public auquel s adresse le Choroscope puisse s rieusement pr tendre analyser directement des donn es num riques cela en raison non seulement du temps de formation initiale n cessaire mais aussi du niveau de pratique requis pour aboutir des r sultats satisfaisants Il faut donc que le d cideur dispose de proc d s simples et robustes pour confirmer ou infirmer l existence de relations Ainsi le concept de corr lation statistique 69 se voit remplac par celui de co occurrence g ographique on cherche savoir si lorsqu un indicateur prend des valeurs lev es un ou plusieurs autres indicateurs apparaissent syst matiquement faibles ou lev s ce qui permet de d tecter une relation entre eux C est en quelque sorte un d poussi rage de l approche par croisements successifs de plusieurs cartes que l ordinateur simplifie rend plus efficaces et plus s
62. e s inscrivant dans la ligne des Accords de Matignon 9 2 3 R seau Cartomatique et GIP RECLUS Le volet Cartomatique confi par le CORDET au GIP RECLUS ne pose pas de mani re explicite la question de la composition de la force de travail n cessaire l acquisition des donn es au sein d un r seau couvrant l ensemble des DOM TOM ou seulement les DOM Cet aspect des choses revient l quipe martiniquaise du CEREGMIA L exp rience montre qu il est souhaitable de faire participer toutes les institutions concern es la collecte au traitement et l exploitation des r sultats obtenus Ceci n est possible qu avec de solides quipes implant es localement et acceptant de respecter certains protocoles de communication des donn es communs aux diverses quipes 75 Le GIP RECLUS pourrait apporter son concours la mise au point de tels protocoles garantissant ainsi les possibilit s d exploitation ult rieure des donn es recueillies Il faudrait pour cela qu un chercheur senior sp cialiste de l Outre Mer Fran ais prenne en charge si possible temps plein la coordination des quipes membres et la mise au point des protocoles Ceci pourrait se r soudre par un accord entre l ORSTOM et la Maison de la G ographie de Montpellier 9 2 4 Aspects financiers Il est difficile l heure actuelle d valuer de mani re pr cise le co t d un programme interdisciplinaire et multiorganismes Une m thode possible
63. ectif clairement d fini Je prendrai exactement le contre pied de cette affirmation Je voudrais avancer qu au contraire non seulement il peut exister des valuations globales mais encore qu elles doivent se faire mieux qu elles seules sont efficaces et pleinement du domaine de l intervention du g ographe a Certes on peut toujours r pondre une question directe relevant de l tude de march ou de la logique conomique de l implantation formul e du point de vue de l entrepreneur ou de l dile et par cons quent avec une fonction d objectif simple ou complexe mais d finissable maximiser le profit desservir au mieux et au moindre co t tel quartier etc Ce n est habituellement pas de la comp tence du g ographe m me et cela s accompagne rarement d une valuation selon d autres points de vue selon d autres fonctions du point de vue des habitants de la collectivit locale des risques pour l environnement etc cela ne va pas non plus tr s volontiers avec une anticipation des effets induits pervers ou non Or m me ces questions directes il vaudrait mieux apporter une r ponse globale qui tienne compte de l insertion du projet dans le syst me territorial de ses effets et r troactions nuisances etc La vraie question est en v rit qu il est indispensable de conna tre et de d finir le milieu local l environnement de l action projet e b Trop de jugements et de discours se fondent sur des
64. en de rendre compte de l unicit de chaque lieu sans tomber dans le p ch mignon de la g ographie r gionale classique le refus de g n raliser la volont de souligner le caract re exceptionnel de la r gion tudi e Et si cette unicit venait de ce que les structures que l on y d tecte et que l on retrouve ailleurs dans des r gions voisines ou lointaines s y combinent d une fa on unique que l on ne retrouve r alis e nulle part ailleurs Dans ce cas on a r alis au plus pr s du terrain ce que Roger Brunet appelle un mod le de l unique qui ne rend compte que de ce seul lieu mais de fa on logique et coh rente m morisable et diffusable aupr s de qui ne conna t pas l espace concern parce qu il y retrouve des structures famili res Elle permet des comparaisons raisonn es Cet familiarit est ce qui permet des comparaisons fond es sur la similitude des structures Quand des structures identiques ou similaires se retrouvent qui peuvent ne pas tre apparentes premi re vue on est fond rapprocher et comparer des espaces diff rents ouvrir des dialogues instructifs Retrouver quelques structures communes que la mod lisation permet de mieux cerner permet d avancer vers la d tection de structures plus complexes que les chor mes qui combinent certains d entre eux d une m me fa on et qui ont t baptis es chorotypes par Roger Brunet Les les tropicales fran aises font certainement parti
65. epr sentations et ses id ologies serait ce celle de la raison Mais nous pouvons nous situer au del des maladies infantiles du nihilisme et de la confusion dont les end mies sont entretenues par ceux qui se refusent l asc se du travail scientifique et qui ont int r t aux brumes Il existe une v rit de l valuation serait elle aussi modeste que celle que j ai d finie Elle est m me op ratoire 3 3 3 La question du rendu a Le produit valuation prospective peut prendre bien des formes et ne r pond pas n cessairement une demande des g ographes peuvent bien prendre la libert de donner leur analyse m me si elle ne leur est pas demand e Ce n est pas par l qu ils seraient le moins utiles Toutefois m me dans ce cas ils voudront tre lus et compris et peuvent donc l gitimement se poser des questions sur la perception du message 17 b L une des questions est celle de la libert d expression Il est clair qu une valuation n a pas de sens si la libert d expression et de jugement n est pas totale Une recherche pour complaire n est pas une recherche et d ailleurs ne sert rien elle trompe son commanditaire qui n a pas int r t confondre ses services de renseignement et ses services de propagande et ne le fait que s il a perdu la raison Reste que le commanditaire peut vouloir garder pour lui le diagnostic probl me classique de la recherche sous contrat Il me semble qu
66. er l agence de d veloppement rural et d am nagement foncier depuis 1978 e Service des Contributions Centimes additionels communaux pour l ann e 1988 e Banque Caledonnienne d Investissement Liste des pr ts consentis pour projets de d veloppement pour l ann e 1988 e Divers Les secteurs tels le tourisme ou la p che produisent des statistiques qui se pr tent difficilement une analyse spatiale ou m me tout simplement une cartographie statistique Les secteurs de la production en g n ral mis part l agriculture ont des implantations trop concentr es ou trop ponctuelles et les organismes ne voient pas l int r t d laborer une statistique localis e D importants producteurs de donn es tels que l ITSEE l Agence pour l emploi la DTASS diff rents services du Haut Commissariat etc ont donn libre acc s Louis Arreghini sur tout ou une partie de leur donn es qui les rendent donc disponibles tout moment Quelques promesses de livraison de donn es n ont pour diverses raisons pas encore t honor es Service des lections r sultats CAFAT assurance maladie pensions vieillesse allocations ch mage Service des Contributions imp ts patentes CCI donn es sur le commerce etc 34 5 Le diagnostic du potentiel local de main d uvre en Guadeloupe Marie Th r se Lernout 5 1 Comp tences et acquis professionnels Le Diagnostic du Potentiel Local de main d uvre permet d identifier
67. es d tect es doit bien entendu tre mesur e prouv e chaque fois que cela est 51 possible par les m thodes habituelles et prouv es notamment les effets d espacement et de proximit d attraction de gravitation de friction qui sont les r gles et les lois les plus fr quentes en g ographie Mais la mod lisation graphique permet aussi de rendre compte d effets pour lesquels nous n avons pas encore les instruments math matiques n cessaires effets de seuil et de rupture et surtout de la combinaison locale d effets divers dont les interactions sont effroyablement complexes De ce fait un travail sp cifique sur l Outre Mer fran ais n est pas isol du courant g n ral de la recherche g ographique ni r serv des sp cialistes ou des tropicalistes et les r sultats obtenus seront imm diatement inclus dans un actif courant de recherche C est un outil de communication Ce n est pas le moindre m rite de cette voie de recherche que ses produits soient aussi minemment communicables La forme synth tique et attractive qu est le mod le graphique s il est r ussi du moins en fait un support de communication commode et rapide ce qui ne dispense pas de respecter les r gles de la lisibilit et de la s miologie graphique Un autre avantage non n gligeable de cette voie nouvelle est qu elle est naturellement p dagogique par sa communicabilit d j signal e mais aussi par le fait qu elle repose sur un
68. es en particulier sur les risques d une interpr tation hasardeuse des r sultats qui d couleraient de leur utilisation 4 2 1 Les producteurs de donn es esquisse d une typologie Les d tenteurs de donn es statistiques en Nouvelle Cal donie peuvent tre r partis en quatre groupes en fonction de leur capacit fournir ces donn es et de l int r t qu ils portent la pr sente recherche On trouve d abord l Institut Territorial de la Statistique et des Etudes Economiques ITSEE qui a vocation laborer et diffuser les statistiques officielles recensements enqu tes diverses etc Le second groupe comprend les services statistiques des administrations comme la Direction Territoriale des Affaires Sanitaires et Sociales DTASS et les Directions Provinciales des Affaires Sanitaires et Sociales DPASS l Agence Nationale pour l Emploi le Haut Commissariat le Service des mines et de l Energie etc Lorsque la production de donn es n est pas centralis e toute la difficult revient identifier dans le d dale administratif les individus qui pour une partie de leur activit laborent leur propre documentation Par exemple le service de l Urbanisme de la Direction de l Equipement de la Province Sud labore depuis 1971 mois par mois une statistique des permis de construire d livr s dans chaque commune La m me administration dispose depuis plusieurs ann es des comptages de v hicules sur les principaux tron o
69. es ou parses 30 4 3 4 Organismes poss dant des statistiques sectorielles non spatialis es cccccccccicceciciccrins 30 4 4 Etat de la base de donn es au mois d Octobre 1990 EE E E RS 32 4 4 1 Donn es g r es par le logiciel DataDesk E ten N E E 32 4 4 2 Fichiers saisis avec le tableur Excel 33 4 5 Donn es sur Papier henini tentes 33 5 Le diagnostic du potentiel local de main d uvre en Guadeloupe nan teint aise ii ati nl ne 35 5 1 Comp tences et acquis professionnels 35 5 2 Les demandeurs d emploi 35 5 3 Emploi salari et demandeurs d emploi 36 5 4 A titre d exemple une tude sur la Guadeloupe 36 5 4 1 Statistiques disponibles 36 5 4 2 Correspondance entre les m tiers du ROME et les familles de transf rabilit 37 5 4 3 Caract ristiques individuelles des demandeurs d emploi 38 5 4 4 Caract ristiques professionnelles des demandeurs d emploi dans le secteur de la Sant 00 12 E E 39 5 4 5 Carte du potentiel des comp tences 40 6 Chor mes et mod le d les ee 42 6 1 Hypoth ses nn etre nn anale ren 42 6 2 De l ile tropicale th orique aux cas de la Guadeloupe t d la R UNION Sn ne e SI 06 aas aaa 44 La structure g n rale de l le tropicale 44 La Guadel0 p 2 snr lan nixtne 44 La R UNION En en ne ne 46 6 3 Les apports de la mod lisa
70. et de pr senter une synth se statistique et graphique de l ensemble des comp tences et acquis professionnels de la population r sidant l int rieur d un p rim tre g ographique Le constat sur lequel est fond e cette m thode est que le d veloppement local d pend et avant tout des ressources humaines existantes En cons quence la premi re chose faire lorsqu on veut d terminer quel est le potentiel conomique d une espace est de s attacher inventorier la palette compl te des savoir faire individuels qui composent le patrimoine humain de la r gion consid r e Cet inventaire contribue au n cessaire bilan permettant de mieux valuer une situation locale de l emploi On tudie tout d abord les caract ristiques de la main d uvre en attente d emploi puis on les confronte avec celles des effectifs salari s et ventuellement des l ves en formation initiale On d termine ensuite les types d activit s d entreprises susceptibles d tre int ress es par ce potentiel de main d uvre 5 2 Les demandeurs d emploi Le point de d part de la m thode est l valuation compl te de la main d uvre en attente d emploi non seulement l instant de l tude mais aussi dans son volution r cente D une part les individus sont d crits par un grand nombre d indicateurs comme le sexe l ge l anciennet d inscription comme demandeur d emploi le niveau de formation etc D autre part on value pour chaque m tier
71. eux salari s beaucoup de femmes et d enfants charge une population autochtone mais en d clin le sud de la c te orientale le nord de l occidentale et les communes centrales Belep toujours tr s part est moins loign e de ce type que des autres 4 La troisi me p riph rie peu quip e tr s agricole mais avec des salari s du secteur public 5 Les espaces canaques proprement dits tr s agricoles et autochtones beaucoup d enfants peu de salari s et un quipement l ger une population d croissante le Nord Est et les les Loyaut 59 8 Le choroscope cartomatique interactive pour l aide la d cision Philippe Waniez et Louis Arr ghini M me communiqu es sous forme de textes aussi peu techniques que possible ou de cartes et graphiques pour lesquels est r alis un v ritable effort de pr sentation les connaissances nouvelles finalit premi re de tout travail de recherche sont parfois difficiles transmettre aux acteurs du d veloppement instituts d am nagement organismes financiers ou bien encore coop ratives agricoles Le Choroscope du grec Khora contr e et Skopein examiner a t r alis afin d valuer la faisabilit d un atlas informatique pour l aide la d cision Ce n est pas vraiment un programme de cartographie car il ne permet pas l utilisateur de construire ses propres cartes Son but est de proposer un ensemble de cartes relatif un territoire donn pouvant tre
72. hodes du complexe l g t sans doute l un des grands enjeux de la recherche scientifique dans la g ographie de demain Ces examens impliquent une observation et une r flexion plusieurs chelles ce qui est vu de Paris l chelle hexagonale comme d pendance fran aise secondaire comme les les lointaines que sont Martinique et Guadeloupe pourrait bien tre en fait un segment d axe majeur l chelle r gionale et inversement telle liaison entre M tropole et telle terre lointaine fran aise essentielle depuis Paris peut n tre que m diocre transversale Nous savons tous aussi qu il faut changer les regards et les points de vue au sens strict le changement de point d observation apporte ici autant que le changement d chelle et souvent il va avec Tout lieu qui se regarde est centre du monde mais parfois bien isol pourtant marginal enclav quand il est vu d c t tel lieu sous estim parce que situ au bout de la maille tudi e s av re un lieu cl dans une strat gie plus large s il est vu d ailleurs d un autre lieu voire de tr s loin du Japon par exemple C est bien l que repose la strat gie des bases des t tes de pont des lieux de transaction points de passage et de contact Il faut donc savoir croiser les regards voir d ailleurs et de plus haut en tous cas sortir du lieu et de l espace consid r s Aucune valuation territoriale ne peut se confiner l int rieur
73. i ci ayant n cessit une instrumentation sophistiqu e en statistique et cartographie et un effort th orique sans lequel toute technique de recherche se r v le inop rante Plusieurs syst mes de diffusion de l information statistiques connaissent un succ s qui ne se d ment pas Citons par exemple le CD Atlas de France un CD ROM r alis par le GIP RECLUS qui donne acc s une vaste banque de donn es sur les communes fran aises Dans le chapitre n 8 Philippe Waniez pr sente le logiciel Choroscope qu il a con u et r alis Les exemples sont tir s d une Choroscopie mise sur pied par Louis Arr ghini sur la Nouvelle Cal donie 1 2 4 Conclusions et recommandations Les divers articles composant le pr sent rapport sont bas s sur des exp riences tr s r centes certaines d entre elles ne sont m me pas encore achev es d acquisition d analyse et de restitution de l information accessible dans les DOM TOM L objectif du rapport tant de tirer les enseignements de ces exp riences afin ventuellement de permettre au CORDET de financer un programme plus ample les conclusions portent sur les conditions n cessaires pour qu un tel programme puisse porter ses fruits 2 Expos du projet de recherche initial Philippe Waniez Si pour chacun des d partements et territoires d Outre Mer il existe une abondante litt rature ainsi que de nombreux travaux utilisant des donn es statistiques on peut n anmoins regre
74. i les projets des deux organismes pr sentent quelques points de convergences d s essentiellement un int r t commun pour le changement conomique et social les objectifs scientifiques sont apparus bien diff rents tant sur le plan g ographique limit aux Antilles pour le CEREGMIA couvrant tout l Outre Mer Fran ais pour le GIP RECLUS que th matique avant tout macro conomique pour le CEREGMIA plus territorial pour le GIP RECLUS Enfin et c est sans doute le point le plus important le CORDET a financ un vaste programme de formation par la recherche intitul Analyses et Synth ses R gionales localis au Centre ORSTOM de Noum a Ce programme comprend un important volet intitul R seau cartomatique pour l information et l aide la d cision en Nouvelle Cal donie Les travaux sont r alis s par Louis Arr ghini sous la direction de Denise Pumain Professeur l Universit Paris I et de Philippe Waniez On n a pas h sit rendre compte ici des difficult s rencontr es dans le cadre de ce programme Cal donien difficult s dont Philipe Waniez a pu se rendre compte durant un s jour de 4 semaines dans ce territoire 1 2 Plan du rapport Le pr sent rapport tente de montrer qu il est possible dans les DOM TOM comme en France M tropolitaine d exploiter les sources d information d tenues par les administrations tant centrale que r gionale pour proc der une v ritable valuation de ces territoi
75. ibal seul recueil de donn es r centes disponible un niveau infracommunal 4 3 2 Organismes collectant d importantes statistiques administratives spatialis es e L Agence pour l Emploi Les attributions de l APE fix par ordonnance tourne autour de la prise en charge du service territorial de placement Prospection Accueil information orientation des demandeurs Orientation vers des op rations de formation Participation la gestion des r gimes d aide l emploi et au r gime de l assurance ch mage Centralisation et mise jour d une documentation statistique sur les questions relative l emploi en liaison avec l ITSEE 26 Le fichier relatif au march de l emploi est mis jour mensuellement L Agence utilise couramment des listings comprenant les stocks et les flux par commune les offres d emploi par cat gorie niveau de qualification et dipl me les demandes d emplois par sexe ge qualification et anciennet de la demande par groupe Rome et diff rents croisements Les fichiers de l APE ne concerne que les statistiques sur l emploi et le ch mage savoir qu ils ne r pertorient que les gens qui ont une d marche de recherche active d un emploi Dans un Territoire o il existe un important secteur d conomie domestique il faudra en tenir compte L APE d tient galement des fiches concernant l embauche et la d bauche en provenance des entreprises environ 3000 par mois Elle serait grandeme
76. ier g re un stock de terrains attribuer et tient un fichier des attributions d j r alis es La Banque Cal donienne d investissement La BCI finance la plupart des investissements publics et conc de des cr dits l investissement des projets de d veloppement On peut ainsi conna tre la r partition g ographique des cr dits selon les communes La CAFAT Caisse d assurance maladie pour les salari s du territoire elle g re notamment les pensions vieillesses les allocations familiales et l assurance maladie Les travailleurs du priv doivent souscrire une assurance personnelle Quand aux autres ils sont pris en charge par l aide sociale dont la gestion fut assur e par la DTASS et pr sent par les DPASS e Le Service des contributions Les statistiques sur la r partition des diff rents imp ts peuvent fournir des indicateurs int ressant sur leur collecte et leur redistribution 4 3 4 Organismes poss dant des statistiques sectorielles non spatialis es e La Direction de l Economie Rurale Avec le processus de Provincialisation la DER a r troc d aux Provinces la plupart de ses attributions pour ne garder que la r glementation et elle voudrait d velopper sa cellule statistique pour contribuer am liorer les statistiques du territoire dans le domaine agricole Jusqu pr sent la DER publiait un bulletin trimestriel des statistiques agricoles Elle met en place un Bulletin mensuel des statistiques
77. ieurs questions se posent a Une valuation n est pas une appr ciation l estime et toutes les valuations ne se valent pas Il y faut de la rigueur une bonne critique des sources de la m thode et tout le bagage th orique sur l organisation de l espace Il est probable que dans certains cas nous serons amen s ult rieurement mettre en jeu des m thodes de traitement de la complexit dynamique qui s laborent pour traiter l auto organisation la discontinuit les fluctuations les bifurcations les fractales etc Des g ographes y sont attentifs depuis d j longtemps et de plus en plus nombreux l tre Certes pour le moment elles alimentent la r flexion th orique plus que l analyse appliqu e Mais la g ographie ne souffre en la mati re ni d un d sint r t ni d un retard particulier Il faudra beaucoup travailler sur les transferts et sur la coop ration avec des chercheurs d autres domaines partir de nos positions th oriques m mes et des champs de recherche propres aux organisations spatiales b Qu est ce qui est prospective en l affaire qu est ce qui fonde la prospective Ce n est certainement pas la prolongation de tendances observ es C est l examen des tensions et des mouvements dans le syst me des processus d accumulation du sens et de l ampleur des r troactions en r action avec des changements pr visibles de l environnement des infrastructures des strat gies La p
78. ificit des situations locales de nombreux probl mes communs se posaient emploi et formation affaiblissement des activit s traditionnelles r quilibrage territorial des activit s minorit s etc Cette approche nouvelle impose l laboration d indicateurs statistiques autorisant les comparaisons entre les communes d une m me entit mais aussi entre les diverses entit s composant de l Outre Mer Fran ais 9 1 3 L importance du r seau d information Sans un r seau d information actif une telle recherche ne pourra se d velopper Il y a donc faire un important travail d animation pour qu un r seau cartomatique tel qu il est esquiss au chapitre 2 puisse voir le jour L ampleur de l action est telle qu on ne peut se contenter d op rations sporadiques L id al serait qu il existe au moins un ing nieur g ographe dans chaque DOM ou TOM qui prendrait en charge l implantation locale et qui aurait de fr quentes relations avec les autres DOM ou TOM Dans ce dispositif le GIP RECLUS occuperait le n ud central du r seau et jouerait un r le incitatif scientique et technique 74 9 2 Questions rest es en suspens 9 2 1 Les donn es Bien que ces donn es existent leur acquisition pose de probl mes encore non r solus Ils viennent d abord d une certaine propension des administrations rendre compliqu l acc s aux donn es Lorsqu on sait que l ITSEE de Noum a ne peut croiser l origine ethnique avec les a
79. il de recherche Cette information pertinente l origine des r sultats pr sent s dans les rapports de recherche auxquels cependant il reste toujours possible de se reporter doit tre accessible sous une forme pratique ce qui exclut les ennuyeux annuaires permettant quelques traitements cartographiques simples comme la s lection et la combinaison d informations Le Choroscope forme d atlas informatique compl te l atlas sur papier plus statique plus difficile questionner et trop peu adapt aux aspects multiples de la demande Le concept d atlas informatique repose sur la prise en consid ration d une importante mutation li e l extraordinaire dynamisme des concepteurs et diteurs de logiciels cons cutif pour une grande part l essor de la micro informatique En effet de calculateur de bureau r serv une lite scientifique le micro ordinateur est devenu un organisateur d id es un puissant outil la disposition de tous ceux qui doivent rassembler des l ments d information pars afin d tre en mesure de prendre une d cision Ainsi il est devenu courant 60 de voir ces machines occuper une place privil gi e sur les bureaux des cadres sup rieurs souvent reli es des r seaux t l matiques elles constituent d sormais un cha non indispensable du r seau d information et de communication entre agents conomiques La localisation des activit s et la compr hension de leurs structures
80. il doit devenir le centre ch ri du Monde ni d ailleurs l horreur absolue dont on d cortiquerait plaisir les perversit s Je veux bien qu il ne puisse y avoir en nos sciences d tude objective encore que je ne sache pas tr s bien ce que ceci signifie en soi ni dans d autres sciences Du moins peut on quelque distance garder avec un peu de raison Ce qui nous am ne la question des valeurs 3 1 4 La question des valeurs Le mot valuation est charg d ambigui t s qu il vaudrait mieux lever Des g ographes attachent beaucoup de prix et de respect au mot valeur qui semble le fonder a Les uns pour croire que l on ne peut valuer qu en quantit en attribuant une valeur mesur e Ce pourrait tre une note Et certes il faut mesurer tout ce qui se peut pour pr ciser de quoi l on parle et dire la diff rence autrement qu en 9 phrases suspectes Dans plus d un domaine on conna t des taux de r f rence voire des taux souhaitables que l on nomme ratios pour leur donner par l anglais plus d importance bien que ce soit le m me mot Ils peuvent tre utiles l valuation des territoires L valuation a besoin de valuation Mais l valuation n est pas la valuation Un audit d entreprise ne cherche pas valuer classer l entreprise mais en appr cier les r sultats et les dysfonctionnements Lieux et territoires sont eux m mes bien trop complexes pour que l on puisse leur attri
81. int gr le Choroscope dans un syst me plus vaste intitul EMA destin une vaste op ration de recherche sur les prix des denr es alimentaires en Afrique Occidentale Le Choroscope un concept au service du d veloppement qui va faire bouger les cartes 73 9 Conclusions et recommandations Philippe Waniez Ce rapppor tant une tude de faisabilit il nous a sembl que sa conclusions devait essentiellement s attacher montrer quels aspects de la question pos e au d part ont pu tre r solus et quels sont les probl mes rest s en suspens 9 1 Questions ayant obtenu une r ponse 9 1 1 Les donn es Le principal r sultat du pr sent rapport tient en une confirmation celle de l existence d un stock consid rable de donn es souvent originales int ressantes et encore bien peu analys es On peut regretter l absence d un relev syst matique des sources disponibles couvrant l ensemble des DOM TOM Sur ce sujet le travail exemplaire de Louis Arr ghini sur la Nouvelle Cal donie ouvre la porte des travaux similaires sur les autres territoires ou d partements Le projet du CEREGMIA comporte d ailleurs une tape de recensement des sources disponibles 9 1 2 Etudier et comparer les DOM TOM dans leur globalit Consid rer l ensemble des DOM TOM n est pas toujours apparu comme une approche pertinente Pourtant l exp rience conduite dans le cadre de l Atlas de France a bien tabli qu au del de la sp c
82. interrog es de diverses mani res par l utilisateur final 8 1 Le concept d atlas informatique La diffusion de r sultats de recherche pose de nombreux probl mes En effet la majorit des lecteurs ne poss dent pas les connaissances scientifiques et techniques leur permettant d assimiler dans le d tail toute la richesse du travail qui leur est pr sent tant sur le plan de l instrumentation plus ou moins sophistiqu e que sur celui de la r flexion th orique sans laquelle toute technique de recherche se r v le inop rante Sur un autre plan il faut bien reconna tre que la logique de la recherche f t elle appliqu e reste souvent loign e des questions imm diates que se posent les d cideurs Cette discordance de points de vue traduit une certaine inadaptation entre les produits de la recherche et leurs ventuels utilisateurs Cette question transpara t dans les nombreuses querelles sur l opposition entre recherche fondamentale et recherche appliqu e sur la n cessit de transmettre la recherche ses utilisateurs potentiels voire de leur vendre Ainsi se pose le probl me de la valorisation c est dire de la transmission d une certaine partie des r sultats d j acquis un public non scientifique Dans le domaine de l valuation des territoires il appara t utile de proposer aux d cideurs des indicateurs statistiques les mieux m me de repr senter les structures spatiales r v l es par le trava
83. ir repr senter la R union par un cercle 43 6 2 De l le tropicale th orique aux cas de la Guadeloupe et de la R union La structure g n rale de l le tropicale Sous le vent ai Au vent La Guadeloupe La Guadeloupe est faite en v rit de deux les l une haute volcanique l autre basse plate forme calcaire La premi re paradoxalement nomm e la Basse Terre correspond tout fait aux canons de l le tropicale type une forte dissym trie entre c te au vent NE et c te sous le vent SO celle ci abrit e et s che celle l arros e La dissym trie des altitudes le fa te est d port vers le SO ne fait qu accuser l opposition en r duisant la c te sous le vent une frange troite et escarp e et en largissant le domaine au vent Le chef lieu point d ancrage de la colonisation se trouve tr s normalement sous le vent c est Basse Terre Les plantations sont au vent Les relais urbains sont en couronne sur le littoral C est l un sch ma on ne peut plus classique Mais la pr sence de la grande Terre l oppos de la capitale historique introduit toute une s rie de perturbations 1 Au contact des deux les une position est videmment int ressante c est celle de Pointe Pitre susceptible d organiser la Grande Terre tout en tirant parti de l est de la Basse Terre Les plantations sont plus proches de Pointe Pitre que de Basse Terre le site est ample Pointe
84. is es figure n 8 15 CARTOGRAPHIE CROISEE Ress unit spatiale de r f rence indicateur F ES EEE gt Ec ERRE indicateur Me o re S gt C2 FRE Soit une unit spatiale de r f rence d finie par ses classes d appartenance sur 2 indicateurs classe C1 et C2 o sont localis es les unit s spatiales comprises dans les m mes classes sur ces 2 indicateurs figure n 8 5 conception d une carte de ressemblances crois es La cartographie crois e propos e par le Choroscope est d une utilisation plus d licate que la cartographie univari e Elle exige de l utilisateur qu il formule quelques hypoth ses d interpr tation des cartes Bien souvent les d cideurs gens de terrain ont une excellente id e des m canismes de gen se et d volution des ph nom nes qu ils tentent de ma triser Le Choroscope est un outil suppl mentaire leur disposition pour confirmer ou infirmer leurs raisonnements souvent a spatiaux et les amener rendre l espace g ographique le r le qui lui revient dans la d finition des strat gies d action 8 3 Une r ponse une demande Il ne suffit pas de rassembler des donn es de les analyser et de diffuser les r sultats sous forme d articles scientifiques dont la diffusion d passe rarement le milieu de la recherche Le Choroscope est une r ponse une forte demande qui s exprime en particulier par la multiplication d Etats du Monde en tous genres Bien
85. ision D o l emphase mise sur la traduction cartographique de ces r sultats plus faciles transmettre aux d cideurs de tous ordres que des textes vocation scientifique On reconna t ici la grande parent d objectifs avec le projet d pos au CORDET par le GIP RECLUS etc 19 4 2 Les six premiers mois et situation du projet Mars Avril 1990 D s son arriv e Noum a en Septembre 1989 Louis Arr ghini s est efforc de pr ciser la nature des donn es n cessaires Les producteurs de statistiques du territoire ont d abord t identifi s puis des contacts officiels ont t pris Jean Fages Directeur du Centre ORSTOM de Noum a et Michel Delenne Responsable du Programme ASR ont contribu de mani re d cisive au bon d roulement de cette tape En effet l clatement des services administratifs du territoire en autant de services qu il y a de provinces n a pas simplifi la tache de Louis Arr ghini Pour s y retrouver la connaissance par Jean Fages du milieu cal donien a t pr cieuse Pour concr tiser le transfert des donn es au programme ASR Michel Delenne et Louis Arr ghini avaient en g n ral pr f r attendre ma venue sur le territoire De ce fait j ai pu me rendre compte de l existence d un certain nombre de contraintes impos es par les producteurs de donn es de la diversit de leurs positions face un ventuel transfert mais aussi des limites relatives au contenu m me de ces donn
86. issu d une ann e d exp rience de ce projet en vraie grandeur Cette recherche a t prise en charge par Louis Arr ghini d s Juillet 1989 apr s un court s jour la Maison de la G ographie de Montpellier dans le cadre d un doctorat de g ographie inscrit l Universit Sorbonne Panth on Paris I sous la direction de Mme Denise Pumain Philippe Waniez assurant le suivi scientifique pour l ORSTOM Le contenu du projet Cartographie Statistique pour l Aide la D cision en Nouvelle Cal donie a t formul au d but de l ann e 1989 lors des demandes de financement adress es au CORDET pour l ann e 1990 Il s agissait de d finir un projet de g ographie r gionale dont le principal objectif serait de mettre sur pied un ensemble de donn es d origines vari es permettant d analyser les transformations conomiques et sociales qui devraient d couler des Accords de Matignon En quelque sorte le concept minemment g ographique de r quilibrage conomique et social du territoire pourrait tre tudi la lumi re d un certains nombre d indicateurs capt s dans les organismes qui ont a concr tiser l action des pouvoirs publics administrations territoriale et provinciale agences de d veloppement etc Bien entendu il ne s agissait pas de prendre la place de ces divers acteurs en leur disant ce qu il fallait faire mais de proc der une recherche g ographique dont les acquis pourraient servir la d c
87. le N 26 janvier 1984 comptes conomiques 1981 1982 Elabor s sur le mod le de la comptabilit nationale N 51 d cembre 1989 comptes conomiques 1987 N 47 d cembre 1988 Etude d impact conomique du d veloppement du tourisme par la m thode Input output Information Statistique Rapide Tableaux de statistiques globales s lectionn es sur la Nouvelle Cal donie e Tableaux de l conomie cal donienne TEC Les TEC publi s en remplacement des annuaires statistiques se veulent un v ritable guide pratique des chiffres du temps pr sent Tentative de mettre la port e du public une information chiffr e sur les principaux faits et ph nom nes qui marquent l conomie N o cal donienne e Sch mas de l conomie cal donienne SEC Publication analytique par th me Sch mas graphiques cartes vol 1 population vol 2 logement quipement des m nages vol 3 scolarisation formation population active vol 4 synopsis communal vol 5 structures communales vol 6 7 agriculture vol 8 9 10 synopsis tribal Notes Le Synopsis tribal est un document en trois partie qui s attache d crire les structures particuli res de la soci t Kanak que sont les tribus Un premier texte expose les particularit s propres la soci t Kanak de la p riode pr coloniale Il est suivi d un second texte qui a trait la soci t Kanak 25 contemporaine Ils sont compl t du synopsis tri
88. les p riph ries interm diaires des nords 5 Tr s peu de salari s mais du secteur public tr s agricole et peu cultiv exode marqu l extr me p riph rie Marie Galante Typologie des communes de la Martinique Un syst me simple du centre la p riph rie mais les contours de l le compliquent l organisation 1 Le th me chef lieu ne s pare pas Fort de France de ses banlieues Trois Ilets touristique et r sidentielle et La Trinit chef lieu de la c te orientale des planteurs se classent dans le m me type 2 Espaces p ri urbains mais avec une sensible d croissance d mographique le pompage par l agglom ration de Fort de France tant tr s accus avec Sainte Anne au sud est 3 Du tertiaire du tourisme des salari s du secteur public une troisi me aur ole laquelle chappe Rivi re Sal e plus agricole 4 Agricole des jeunes de l emploi dans le secteur secondaire mais un degr de confort bas les espaces des plantations l est 5 Agricole plut t plus de confort mais bien moins d emplois salari s de tertiaire et d industrie la petite paysannerie 6 Maximum de personnes charge et d emploi agricole minimum de formation les bouts de l le au nord et aux Anses d Arlet e Typologie des communes de la R union La R union est assez homog ne et ses types sont tout en nuances le jeu des relais de la capitale en complique l organisation 1 Hauts niveaux de f
89. ltures se partagent l le en secteurs bien d finis les plantation de canne sucre occupent les basses pentes et sont relay es en altitude par des cultures de g ranium et de v tyver c t ouest Il semblerait donc que l analyse des structures de l le se r duise pratiquement au cas g n ral Pourtant une analyse cartographique simple combinant quatre situation simples fig 6 3 fait ressortir un certain nombre d anomalies dont certaines s expliquent par des choix historiques et une dynamique nouvelle li e une double dissym trie Les plus importantes de ces situations fig 6 3 et 6 6 la structure centre p riph rie et la dissym trie au vent sous le vent opposent d une part le centre vide l anneau peupl des basses pentes partir de l isohypse 600 m d autre part les versants est et ouest bien d marqu s par l isohy te 2000 mm Les villes 46 se disposent en chapelet littoral composant la toponymie aidant un ronde des saints fig 6 4 dont la r partition ne doit rien au hasard Des groupes d agglom rations apparaissent principalement autour des trois villes Saint Pierre Saint Paul et Saint Andr chacune dot e de son cort ge de satellites 47 6 3 Les situations S CO 12 A centre p riph rie B secteurs C maillage D dissym trie 6 4 La ronde des saints Sant Denis Sainte Marie Sainte Suzanne Saint Andr h Bras Panon _ Saint Benoit Sai
90. m ne constituer une base de donn es sectoris es non localis es et difficilement localisables Loin d tre n gligeables ces informations ne sont pas directement utilisables pour une approche cartographique des ph nom nes et repr senteront certainement un int r t compl mentaire une analyse spatiale e La chambre de Commerce et d Industrie La Chambre de Commerce et d Industrie accumule de nombreuses informations en archives sans pouvoir l exploiter faute de moyen et d hommes pour le faire Le responsable du service des tudes limit s dans ses possibilit s de calculs et d analyse compte plus sur son r seau d informateurs que sur les propres capacit s de son quipe pour traiter l information n cessaire la sortie de son bulletin de conjoncture Le fichier des lecteurs susceptible de nous donner le volume du commerce de d tail doit tre redress car la majorit lectorale est de 3 ans d activit La CCI met jour une monographie communale qui permet de localiser les commerces en brousse Une grande partie de celui ci ayant t d truit lors des inondations de Bourail il faudra du temps pour le reconstituer Enfin il est possible d obtenir le d tail sur l activit des colporteurs leurs itin raires etc Ce sont encore des piliers du commerce de brousse m me si la desserte commerciale s am liore sensiblement d ann e en ann e 31 e Le GIE Tourisme Le secteur du tourisme est particuli rement sensi
91. mandes nous posent des questions de fond et des questions de m thode Elles appellent des r flexions des applications et des d bats Elles ne font d une certaine fa on que retrouver le meilleur de la g ographie dite nagu re r gionale mais sur des fondements th oriques autrement affirm s 3 1 valuer la demande 3 1 1 L expression de la question La demande faite aux g ographes est multiforme Elle peut tre th matique que devient l industrie dans ce pays ou l emploi comment en voluent les distributions spatiales et que nous enseignent elles Elle peut tre beaucoup plus appliqu e quel investissement devons nous faire quel cr neau pouvons nous choisir ici Voire o dois je installer cet atelier cet quipement Les demandes les plus appliqu es ne sont pas les plus nombreuses en g ographie elles sont plus habituellement adress es des ing nieurs ou des conomistes En fait les demandes changent C est seulement depuis un ou deux ans que peu peu l id e et le mot d valuation d un lieu d un territoire dans sa dimension globale et prospective ont merg dans nos conversations d abord nos r flexions th oriques et m thodologiques ensuite On verra que la pratique est plus ancienne Mais il y a l un concept nouveau dans son nom et dans sa forme sur lequel il y a lieu de r fl chir et dont le champ th orique et pratique est encore mal labour Nous nous limiterons ici pr ci
92. mplification qui serait un travestissement du r el et finalement une erreur d valuation S il y a deux ou trois Martiniques et non un seul deux ou trois Nouvelles Cal donies et non une seule et qui voluent en sens oppos s mieux vaut le souligner et en d velopper les implications plut t que d aplatir chaque r gion dans le brouet insipide de la moyenne question d valuation de la variance intra qui pourrait s av rer plus forte que la variance inter une autre chelle on a int r t regarder nouveau du c t des espaces fr res et comment ils r solvent ou ne r solvent pas des probl mes du m me ordre La cl d une bonne valuation de La R union est peut tre chercher l Ile Maurice et celle de la Guyane au Surinam ou en Guyana Enfin les grands projets les coups partis doivent videmment tre pris en compte Il n est pas toujours s r qu ils p sent beaucoup sur l avenir Mais cela aussi s value 14 3 2 5 Le diagnostic Toute valuation comporte un diagnostic Faut il rappeler qu un diagnostic peut tre positif et n a rien de morbide en soi Faut il rappeler qu il pr c de le choix d une th rapie quand th rapie il doit y avoir Le diagnostic d un lieu d un territoire est parfaitement du ressort de l valuation g ographique Il dit les fonctions et dysfonctions Il d finit le style mais je pr f re dire le syst me Il dit des risques des chances
93. n ais et d autres sachent un peu plus de g ographie D s lors ils ne se contenteront pas de si peu et de si mal ils en demanderont un peu plus long avec la substance et les nuances 18 4 Une premi re exp rience en Nouvelle Cal donie Louis Arr ghini et Philippe Waniez L Atlas de Nouvelle Cal donie rassemble sans doute la plus grande somme d informations jamais rassembl e sur le territoire Cependant bien qu une grande partie de son contenu semble encore valable aujourd hui un renouvellement des th mes conomiques et sociaux appara t indispensable au processus de d veloppement et d am nagement du territoire Comme on ne peut se contenter des donn es publiques et publi es m me si leur int r t comme donn es de cadrage est indiscutable une coop ration directe avec les producteurs de donn es statistiques constitue sans doute une bonne r ponse la demande des am nageurs en qu te d informations sur les dynamiques du territoire 4 1 Historique et objectifs Ce projet s inscrit dans le cadre du programme Analyses et Synth ses R gionales ASR rattach lui m me l unit de recherche R seaux Territoires R gions du D partement Soci t Urbanisation D veloppement SUD de l ORSTOM Il n est donc pas directement inclus dans la programmation scientifique du GIP RECLUS Mais Philippe Waniez en assurant la direction scientifique il est apparu int ressant d exposer ici les r sultats
94. ns routiers du territoire Enfin on trouve des enqu tes ponctuelles peu ou pas exploit es dont l int r t peut s av rer immense T moin cette enqu te r alis e par l Agence pour le D veloppement Rural et l Am nagement Foncier ADRAF sur les plus de 4000 micro projets de d veloppement soutenus par l Agence ou par ses pr d cesseurs depuis une dizaine d ann es Cette enqu te n est pratiquement 20 pas d pouill e en raison de la faiblesse des moyens de l ADRAF sur ce plan On peut aussi placer dans ce groupe la BCI statistiques sur les pr ts ou le Service des Contributions Enfin le dernier groupe est form par des organismes qui d tiennent des informations relatives certains secteurs d activit p ches marine marchande tourisme mais difficiles utiliser car non localis es 4 2 2 Le transfert des donn es La position des divers producteurs de donn es sur l ventuel transfert de tout ou partie de leurs fichiers l ORSTOM va du prenez tout on a rien Mais ces attitudes extr mes sont rares et les r ponses aux demandes de donn es statistiques s assortissent en g n ral d un certain nombre de conditions et contraintes impos es par chaque administration L information fine tr s d sagr g e reste difficile d acc s En g n ral il n est pas possible d envisager le transfert de fichiers nominatifs Cependant l enqu te de l ADRAF pourrait tre livr e au niveau le plus fin dans le ca
95. nt int ress e d en faire une saisie afin de l utiliser pour la r alisation d un tableau de bord sur la situation de l offre et de la demande sur le march de l emploi en Nouvelle Cal donie Malheureusement l informatisation de ce fichier ne figure dans les priorit du SMAI organisme qui s occupe de l informatique administrative territoriale Nous sommes en pourparlers pour r aliser une saisie au moins partielle de ces fiches pour nos besoins de recherches L agence ne s occupe pas directement du r gime de l assurance ch mage Elle est consult e les attributions Le r gime d assurance ch mage est complexe et est g r par plusieurs organismes De m me la formation professionnelle n est pas g r e directement par l APE qui ne poss de pas de fichier sur ce th me e Les Services du Haut Commissariat L Etat repr sent par le Haut Commissariat dispose galement de son propre syst me de collecte de l information statistique Communes Les finances communales nous fournissent une batterie d indicateurs pour mettre jour la structure des recettes et d penses des communes ainsi que son volution Le service de communes centralise tous les fichiers concernant les finances communales Ces informations chiffr es sont d autant plus importantes que toutes les communes du territoire acc dent leur majorit et des responsabilit s nouvelles La loi de d centralisation est en passe d tre vot e situant les comp tences et resp
96. nte Rose Cm L axe br l Saint Philippe Y Leela Salazie 6 5 La Fournaise et les Hauts Mafate Cilaos La Fournaise Ces trois villes sont dispos es en triangle la fa on la plus rationnelle de se partager l espace conform ment la th orie partir du point d entr e Saint Paul sont apparus deux relais l une au sud ouest et l autre au nord est qui permettent de contr ler tout le pourtour de l le tandis que le sud est est nettement le bout de cette le ronde Toujours conforme la th orie est la double dissym trie des c tes est et ouest la classique opposition au vent sous le vent am ne distinguer le c t pluvieux occup en grande partie par des populations d origine indienne les Malabars et le c t sec de l ouest Mais ce dernier est aussi au vent de l investissement au vent de la m tropole pr cis ment parce qu il est plus sec et se pr te mieux au tourisme baln aire c est l que se situent les quelques belles plages de l le et le lagon assez n cros Bien que La R union ait d autres atouts touristiques voir l article de R my Knafou c est ici que se construisent les h bergements et qu affluent les zoreilles m tropolitains Une analyse plus fine am ne distinguer deux espaces polaris s dont l un est centr sur Saint Gilles en pleine expansion vers le sud c est le lieu privil gi des nouvelles r sidences pour ceux que l
97. nte de lecture des cartes th matiques la s paration des classes CARTOGRAPHIE UNIYARIEE O sont localis es les unit s spatiales semblables telle unit spatiale choisie comme r f rence unit spatiale comparer figure n 8 11 Second type de question O sont localis es les unit s spatiales semblables telle unit spatiale choisie comme r f rence Imaginons mais il s agit d un cas de figure assez courant que le responsable local d un organisme donn cherche valuer un ph nom ne ayant un rapport avec ses activit s et le situer dans son rayon d action particulier Le Choroscope apporte une r ponse imm diate et adapt e cette approche Les donn es peuvent tre actualis es chaque ann e d s leur publication On appr cie le progr s par rapport aux volumineux annuaires statistiques Pour illustrer cette m thode posons la question suivante quelles sont les communes de Nouvelle Cal donie qui pr sentent le m me profil ethnique que Hiengh ne Le Choroscope donne une r ponse imm diate cette interrogation figure 8 12 les les Loyaut Pou bo et Yat appartiennent comme hiengh ne la classe peuplement m lan sien quasi exclusif CE Presence des Melanesiens en 1989 SE n NOUUELLE CALEDONIE COMPARRISON AUEC HIENGHENE classe n 5 peuplement quasi exclusif figure n 8 12 La carte des communes qui pr sentent le m me profil ethniqu
98. olution Certes la connaissance du g ographe peut tre employ e ces fins ou jug e inadapt e celles ci c est un tout autre sujet M fions nous de ce genre de d rive qui pour avoir eu des temps plus forts qu aujourd hui n en est pas moins associ e tout travail de recherche A l inverse mais les deux faces sont compl mentaires redoutons une tendance latente g osopher qui chercherait je ne sais quelle sagesse et quels enseignements dans le terroir le territoire l environnement et leurs valeurs naturellement ternelles Le sujet n est pas m prisable il appelle des d bats Mais il est autre ne m langeons pas les genres Il est parfaitement possible de dire que le syst me scolaire des r gions m diterran ennes fran aises d note la dualit accus e de la soci t et plus accus e que dans d autres r gions sauf l Ile de France sans pour autant porter un jugement c est ainsi et je le montre par deux indicateurs intuitivement oppos s place des dipl m s checs et retards scolaires cela fait partie de l valuation de ces r gions et n implique pas de r f rence une valeur quelconque m me si duel est connot apr s tout certains trouvent excellentes les soci t s duelles Se pronon ant sur la performance d un syst me on ne se r f re aucune valeur quand on dit qu il fonctionne bien c est dire avec tous les moyens de sa reproduction ou de son expansion r tro
99. onibles on a surtout cherch mettre en valeur les l ments mesurables de leur r alit humaine et de leurs probl mes de fond Rassembler pour mieux comparer pourrait tre le mot d ordre du projet R seau cartomatique des d partements d Outre Mer pour l information et l aide la d cision En effet l un des aspects principaux de ce projet revient coordonner la collecte de donn es conomiques et sociales de mani re pouvoir combler les nombreux vides que laissent subsister les recensements De mani re permettre au lecteur de se faire une meilleure id e sur l int r t de telles comparaisons on a extrait de l Atlas de France la planche n 147 relative l ordre territorial de l Outre Mer 53 7 2 L ordre territorial de l Outre Mer Par rapport la plupart des territoires voisins pareillement situ s les pays de l Outre Mer fran ais paraissent dans l ensemble b n ficier de niveaux de vie et d investissements plus lev s et globalement plus homog nes Toutefois quels qu aient t et quels que soient les apports de la m tropole la situation conomique et sociale des diff rentes terres d Outre Mer laisse apercevoir des diff rences non n gligeables sinon de r elles disparit s Compte tenu des donn es disponibles qui sont certes loin d tre compl tes et satisfaisantes on peut en esquisser des typologies qui laissent transpara tre un incontestable ordre des territoires dans le double
100. ons les r ussites on peut ensuite en d duire ce qu il faudrait y faire en fonction de tel ou tel objectif L valuation globale non finalis e pr c de et nourrit la d finition d objectifs Elle peut se r sumer en quelques formules bien senties Il en est de m me dans l valuation des lieux qui peut conclure en quelques phrases et en des images fortes du moment qu elle tient les preuves et les nuances la disposition du demandeur et du public qui peut en v rifier la pertinence d Ce que par profession le g ographe sait appr cier dans un lieu un territoire c est sa globalit mieux que le statut particulier de tel ou tel probl me social conomique environnemental etc Il se fait une id e de sa situation des champs qui le contraignent ou le d terminent de son atmosph re des forces en jeu des chances des tensions et des tendances de sa diff renciation interne De l ensemble de ses qualit s le mot tant pris en son sens le plus neutre et de leur articulation de leur composition C est ce niveau qu il doit intervenir c est en quoi il est utile et sp cifique Ceci n est en rien la d finition d une attitude bonasse et approximative de g n raliste au courant de tout et ne sachant rien fond contrairement ce que l on a souvent dit mais bien d une th orie et d une pratique de sp cialiste du territoire Lequel ne devrait travailler et r pondre que dans la complexit e
101. onsabilit s des communes du territoire au m me niveau que celles de la m tropole 4 communes seulement se sont informatis es Noum a Pa ta Boura l et La Foa Un important travail de saisi est faire pour exploiter les comptes administratifs communaux Je propose de r aliser cet effort non seulement comme un important volet de nos programmes mais aussi pour le b n fice de tous communes aux provinces qui ont prendre en main pr sent leur avenir Les fichiers des comptes administratifs des quipements communaux et de la voirie semblent les plus int ressants pour la pr sente recherche 27 Elections Les r sultats de toutes les lections de tous niveaux devraient fournir des mat riaux d une analyse sur l volution des attitudes des cal doniens face au d bat sur le choix de soci t en g n ral Jeunesse Ce service g re notamment les JSD Jeunes Stagiaires du D veloppement qui sont l quivalent des TUC locaux Quand on connait l importance du r le de la r serve m lan sienne en tant que soupape de s curit du syst me et que les JSD sont un moyen de contenir la pouss e de la jeunesse arrivant sur le march de l emploi toute tude sur l activit et l emploi doit en tenir compte Mines et Energies L Administration des mines se voit attribuer de larges attributions du fait d une grande concentration d ing nieurs et de techniciens parmi son personnel Elle n est pas touch e par la provincialisation c
102. ormation d allochtones de tertiaire de confort de f minit le chef lieu Saint Denis se d tache 2 Avec des performances inf rieures apparaissent les relais de service Le Port et c t sud Saint Pierre et Le Tampon 3 Une commune sp ciale salari s du tertiaire confort bonne formation tr s peu d enfants Plaine des Palmistes station d altitude 4 Position moyenne assez bon quipement trois communes se d tachant l g rement de la masse rurale Bras Panon Entre Deux et Les Avirons 5 La masse des communes agricoles emplois tertiaires et secondaires non n gligeables beaucoup de jeunes et une population croissante l ouest de l le premi re p riph rie 6 Beaucoup de bouches nourrir d agriculture et d autochtones les moins alphab tis es communes paysannes de l est 7 Maximum d agriculture et d enracinement minimum de tertiaire et d quipement population en d clin le rural profond a des localisations apparemment interm diaires e Typologie des communes de Nouvelle Cal donie En d pit de sa forme la Nouvelle Cal donie n chappe pas aux lois de la dissym trie et de la gravitation sources de ses diff rences internes 1 Le maximum d int gration d ouverture d quipement et d emploi salari Noum a et ses voisines 2 La premi re p riph rie avec manque de femmes et d enfants mais population croissante sur la c te occidentale 3 Le domaine de la mine et du ranch nombr
103. pation pourrait aller de la simple fourniture de fichiers de donn es jusqu la proposition d tudes plus sp cifiques impliquant une collaboration plus approfondie En contrepartie tous les partenaires b n ficieraient de tout ou partie des donn es fournies par les autres Cette conception sous forme d un r seau de partenaires devrait provoquer une animation des milieux professionnels concern s cons quence d une nouvelle circulation de l information Si l on ajoute que ce r seau devrait couvrir tous les d partements d Outre Mer c est certainement une meilleure interconnaissance des situations conomiques et sociales qu on devrait arriver La mise sur pied d une tel projet constitue une v ritable tape de recherche En effet dans l ensemble des pr occupations qui ne manqueront pas de s exprimer il sera n cessaire d op rer des choix en privil giant les voies qui conduiront la meilleure connaissance des dynamiques territoriales En ce sens il ne s agit donc pas d implanter des observatoires conomiques t che dont l INSEE a naturellement la charge mais de centrer les travaux sur les transformations territoriales 2 2 Des donn es aux indicateurs des dynamiques territoriales Si l analyse l mentaire de donn es statistiques est la port e de nombreux services d tudes la mise en relation de grands ensembles de donn es appara t bien plus complexe Si l on ajoute cela que les donn es relev es sur des unit
104. pierre de touche de la r ussite est la capacit du mod le rendre compte des localisations des configurations spatiales observ es justifier par le jeu des interactions des combinaisons et de quelques contingences locales les irr gularit s et les d formations qui apparaissent La vieille revendication de la g ographie expliquer au lieu de se contenter de d crire est ici toute proche d tre satisfaite Pr cisons galement que l chelle de travail est indiff rente comme en t moigne la vari t des espaces auxquels cette m thode de recherche a t appliqu e Il est possible de l utiliser aussi bien l chelle du Monde qu celle des lots urbains avec cette r serve que le changement d chelle fera appara tre et s exprimer des structures diff rentes chaque chelle et chaque type d espace rural ou urbain dans le monde d velopp ou le Tiers Monde etc correspondent des structures diff rentes combin es diff remment dans chaque espace particulier La m thode chor matique s applique toutefois particuli rement bien aux les en ce que l enveloppe du territoire tudier est donn e d embl e ainsi que la forme g n rale de l pure alors que souvent les profanes sont heurt s par le fait que l on mod lise le territoire tudi sous une forme g om trique simple dans le cas des les tropicales cette simplification des contours a d j t r alis e par la nature nul ne sera tonn de vo
105. r e par le logiciel DATA DESK consiste en matrices d information spatiale regroup es par th me et par organisme d origine selon une m thode d organisation inspir du Finder du Macintosh e Donn es de l ITSEE RGP de 1976 et 1989 8 matrices sur les individus Groupes d ge d cennaux Situation familiale Lieu de naissance Nationalit Lieu de r sidence en 1983 et en 1989 Niveau d tude Connaissance du Fran ais Ethnies 15 matrices sur les constructions et logements 10 matrices sur l activit 32 Comptes administratifs communaux Trois sections recettes de fonctionnement d penses de fonctionnement et d penses d investissement ont t saisies correspondant trois matrices pour les ann es 1986 1987 et 1988 Ce qui fait au total 9 matrices e DTASS Le fichier de morbidit hospitali re de l ann e 1989 issu des recueils des structures publiques de sant a t saisi selon les codifications OMS 4 4 2 Fichiers saisis avec le tableur Excel L tape de saisie des donn es brutes est r alis e l aide du tableur EXCEL plus souple manipuler pour ce genre de t che que DATA DESK Elles y sont pr par es avant de subir un transfert vers DATA DESK e Agence pour l emploi Une dizaine de tableaux sur les demandes d emploi sont d j saisis pour l ann e 1989 Ce sont des statistiques mensuelles de flux demandes du mois et de stock en fin de mois avec des attributs tels que le niveau
106. res valuation dont Roger Brunet dresse les grandes lignes dans la troisi me chapitre Trois parties permettent de couvrir les tapes de l acquisition des donn es de leur traitement de leur restitution cartographique Chaque article porte une clairage particulier sur les techniques de la cartomatique adapt es aux DOM TOM 1 2 1 Acquisition des donn es Bien que ce chapitre soit a priori le domaine d lection du CEREGMIA il a sembl utile de demander Louis Arr ghini de dresser un tat producteurs de donn es et des sources d information en Nouvelle Cal donie chapitre 4 Une premi re exp rience en Nouvelle Cal donie La rapport du CEREGMIA devant couvrir toutes les Antilles un travail similaire devra tre fait ult rieurement pour la R union et la Polyn sie Fran aise 1 2 2 Traitement des donn es et cartomatique L existence de donn es int ressantes tant tablie les trois chapitres suivants illustrent l apport du traitement des donn es et de la cartomatique pour mieux valuer les structures et leurs transformations Marie Th r se Lernout montre comment par une utilisation astucieuse des informations issues de la gestion des Agences pour l Emploi il est d sormais possible de porter un diagnostic sur les demandeurs d emploi et le march du travail chapitre 5 le diagnostic du potentiel local de main d uvre application la Guadeloupe Dans le chapitre 6 chor mes et mod les d les Herv Th ry
107. rospective n est pas lin aire Elle met des hypoth ses qui d pendent largement de l environnement la l gislation europ enne la guerre le comportement des multinationales etc Elle dit si cela a lieu dans les deux sens de l expression la temporelle et la spatiale il y a des chances que tel effet s ensuive ici ou encore si rien ne se passe ceci a des chances d aller dans tel sens En fait elle est ins parable de l valuation Sur l organisation la diff renciation et la situation de l espace consid r le g ographe peut se mettre en mesure porter un diagnostic prospectif c est m me exactement dans ces domaines qu il le peut Il n y a pas de prospective territoriale sans valuation du territoire et pas d valuation qui n ait sa dimension prospective Peut on toutefois aller plus loin dans la rigueur c L une des voies engag es est celle des mod les syst miques de simulation de l avenir d un territoire une fois tablies les relations entre l ments les contraintes et les marges de changement d une ou plusieurs variables Certains s appliquent directement la diff renciation des territoires On sait que quelle que soit la puissance de calcul dont on dispose on ne peut gu re employer qu un assez petit nombre de variables et d hypoth ses de variation dans la combinaison Ces mod les lourds sont en cours d exp rimentation depuis quelques ann es Ils ont produit des r sultats qui pour le
108. rritoires Une lecture plus attentive conduit mieux percevoir la diversit des situations d une entit l autre Enfin le d coupage communal informe sur la diff renciation interne de chaque entit Ces planches visualisent des indicateurs statistiques relev s au niveau communal En raison des tr s grands carts de superficie de ces territoires il a fallu adopter des chelles de repr sentation diff rentes Le lecteur doit donc porter attention aux chelles graphiques figurant sous chaque carte la Guyane surtout la Nouvelle Cal donie un moindre degr sont plus petite chelle que les autres Le dernier recensement de la population de l INSEE est la principale source de donn es Il a cependant quelques inconv nients une relative anciennet l h t rog n it des dates de 1982 1985 et surtout des nomenclatures diff rentes selon les d partements ou les territoires On a donc proc d un choix raisonn d indicateurs disponibles dans la majorit des communes et l homog n isation de certaines nomenclatures On ne saurait prendre pour elles m mes les valeurs indiqu es car seules les grandes tendances pr sentent une certaine validit avec des agglom rats de communes aux couleurs identiques ou proches Wallis et Futuna les limites des circonscription sont arbitraires Tous les aspects de l Outre Mer fran ais ne peuvent tre abord s dans le cadre de cet atlas Compte tenu des donn es disp
109. s ment aux demandes qui portent sur l valuation et la prospective d un espace d termin ville ou r gion Elles d passent de loin la question des strat gies de localisation Elles se manifestent avec insistance depuis peu d ann es sous diff rentes formes autour du th me que peut on que doit on penser de ce lieu de cet espace Que devient il quels sont ses atouts ses limites ses savoir faire ses tensions ses risques ses liaisons et ses dynamiques Quels probl mes majeurs quelles perspectives Que peut on en faire qu y peut on faire Elles sont en g n ral assez mal formul es tr s vaguement avec beaucoup d h sitations et de circonlocutions ou par une commode carte blanche La premi re d marche du chercheur est d en faire pr ciser l esprit l attente les motivations de quoi s agit il quel est le projet Toutefois il appara t vite que la demande dans son op rationnalit m me est assez souvent na ve ou trop simple Aller droit au but d limit est rarement la bonne attitude L valuation ne peut tre valablement dirig e par l objectif m me surtout s il est troit elle doit tre suffisamment large pour l englober en le d passant sp cialement si telle n est pas la demande Ce n est pas un paradoxe c est une n cessit 3 1 2 Le travail sur la complexit Des chercheurs pensent qu il ne saurait exister d valuation en soi mais seulement une appr ciation par rapport un obj
110. s d autres solutions existent comme celle du carroyage par exemple Ces mailles sont presque toujours compos es de plusieurs niveaux hi rarchiques emboit s En France par exemple on distingue les communes les cantons les arrondissements les d partements les r gions Parfois ces derni res sont regroup es en grandes r gions ou Zones d Etude d Am nagement du Territoire En quelque sorte le Choroscope op re un zoom au sein de la hi rarchie des espaces embo t s form e par les diff rentes mailles administratives politiques ou plus simplement statistiques En Nouvelle Cal donie il existe deux d coupages embo t s celui des communes et celui des Provinces issues des Accords de Matignon Le Choroscope demande si les traitements cartographiques doivent tre r alis s sur l ensemble de la Nouvelle Cal donie ou sur l une de ses provinces figure 8 6 File Edit S M mAqcLcPEe CHOISISSEZ UN NIVEAU GEOGRAPHIQUE PROUINCES NOUUELLE CALEDONIE figure 8 6 Le choix de l espace g ographique tudier Si le choix se porte non pas sur l ensemble du territoire mais sur l un des provinces le logiciel donne la liste des provinces afin que l utilisateur d signe celle qui l int resse plus particuli rement figure 8 7 File Edit LI CHOISISSEZ LIN ENSEMBLE GEOGRAPHIQUE PROUINCE SUD figure 8 7 Le choix d une province 8 2 3 Des questions pos es aux cartes Apr s avoir
111. scours lin aire cette sup riorit de s appr hender dans l espace et d tre donc mieux adapt e pour repr senter l organisation spatiale d tre plus synth tique et d avoir dans ce domaine une meilleure efficacit d monstrative Cela suppose toutefois que nous tenions compte des r gles et des acquis de la s miologie graphique que nous produisions 42 des images voir et non lire Ceci pos en termes tr s g n raux quelques distinctions doivent tre faites La premi re pour dissiper une confusion fr quente est que ces mod les graphiques ne sont pas des croquis ou des sch mas la mani re du vieux sch ma r gional de synth se La ressemblance superficielle est trompeuse car il ne s agit pas ici de simplifier une carte mais de d tecter les structures fondamentales de l espace concern de reconstruire les logiques entrecrois es qui ont amen sa constitution Le processus d analyse et de synth se est donc d ductif allant des structures fortes aux plus contingentes construisant progressivement un mod le th orique et complexe de fa on logique et raisonn e avant de revenir par des it rations successives la r alit repr sent e sur une carte aussi complexe et inform e que possible pour une confrontation entre le mod le et la r alit qui est la base m me de toute m thode scientifique Il ne s agit donc pas d une simplification mais d une construction d un processus de recherche contr l La
112. serait que le CORDET sur la base des l ments pr sent s dans ce rapport et dans celui du CEREGMIA fasse un appel d offre aupr s des quipes de recherche localis es dans les DOM TOM Lorsqu une valuation assez pr cise aura pu tre faite par le CORDET le GIP RECLUS pr cisera avec lui le co t de sa participation compte tenu des quipes en pr sence de leur sp cialit s scientifiques des personnels disponibles et des moyens techniques dont elles disposent 76
113. space canaque les Loyaut et nord est de la Grande Ile une partie de la Polyn sie 7 Les espaces les moins d velopp s minimum de confort et maximum de personnes charge autochtone et jeune peu form en croissance presque tout agricole toutes les communes de Mayotte sauf le chef lieu et une commune guyanaise Dans cette tude d ensemble les quatre pays les plus peupl s Martinique Guadeloupe R union et Nouvelle Cal donie apparaissent ainsi relativement homog nes les carts entre communes tant assez mod r s En revanche les carts locaux sont fort accus s en Guyane et en Polyn sie dont l tendue il est vrai est tout autre Aux deux bouts les tr s petits territoires de Saint Pierre et Miquelon et de Mayotte ne peuvent appara tre que tr s homog nes l un dans le haut l autre dans le bas niveau de d veloppement Les typologies r alis es pour chacune des entit s figure n 7 2 les plus peupl es montrent leur tour les principes d ordre La distance au chef lieu y est d terminante mais elle se combine avec l exploitation de dissym tries propres chaque le Ces dissym tries ont leur origine dans le peuplement et aussi dans le climat qui oppose en zone tropicale les c tes orientales au vent aliz s humides et convenant aux plantations tropicales et les c tes sous le vent dont l abri a s duit les premiers colons et fix les ports Le premier mod le concerne plut t la Nouvelle Cal
114. spatiales sont aujourd hui des donn es fondamentales qu il faut int grer tout processus de d cision ayant trait l am nagement de l espace 8 2 Un logiciel d analyse des cartes th matiques Le Choroscope comprend l ensemble des proc dures n cessaires la construction et l affichage de cartes sur cran d ordinateur Le logiciel r alise cinq ensembles d op rations qui s ex cutent en s quence figure n 8 1 La pr sentation ci apr s s appuie sur le prototype r alis par L Arr ghini sur la Nouvelle Cal donie sur micro ordinateur Macintosh Le logiciel fonctionne aussi sous le syst me d exploitation MS DOS des IBM PC et compatibles 8 2 1 Acc s la base de donn es Cette tape permet l utilisateur de s lectionner les indicateurs statistiques qu il souhaite tudier On peut ainsi extraire de la banque de donn es 19 indicateurs statistiques choisis parmi 19 th mes diff rents compos s chacun de 19 indicateurs au plus On acc de donc 19x19 361 indicateurs statistiques au plus S tection des indicoteurs du tableau d tude figure 8 1 L organigramme des diff rentes tapes d une choroscopie 61 Le lancement de l application choroscope est r alis comme pour tout logiciel Macintosh par un biclic sur l ic ne de l application Un cran accueille l utilisateur figure 8 2 et lui propose deux types de s lection des indicateurs La s lection document e permet l affichage d un
115. t re imparfait des donn es disponibles mais au fait quelle statistique est vraiment juste et selon quels crit res de justesse Louis Arr ghini apportera dans un proche avenir des informations obtenues en connaissance de cause c est dire en sachant quelles sont les limites des champs d investigation auxquels ces donn es se rapportent 4 3 Sources d information en Nouvelle Cal donie 4 3 1 L ITSEE L Institut Territorial de la Statistique et des Etudes Economiques outre les diff rents recensements et leur exploitation b n ficie de la plupart des donn es socio conomiques existant sur le territoire et les utilise essentiellement pour la publication de ses bulletins conomiques cf plus bas e Recensements G n raux de la Population Recensement de 1956 date de r f rence 6 d cembre 1956 arr t local 20 novembre 1956 publication Recensement g n ral de la population de la Nouvelle Cal donie 1956 Tableaux statistiques INSEE 1960 Recensement de 1963 date de r f rence 2 mai 1963 arr t local 11 avril 1963 publication R sultats statistiques du recensement g n ral de la population de la Nouvelle Cal donie 1963 Recensement de 1969 date de r f rence 11 mars 1969 arr t local 28 f vrier 1969 publication R sultats statistiques du recensement g n ral de la population de la Nouvelle Cal donie effectu en mars 1969 147 pages Recensement de 1976 date de r f rence
116. t hors d une finalit limit e il peut toujours mais ensuite tenter d tre plus pr cis et donner un point de vue sur un projet d fini 3 1 3 Contrainte par maille Une autre difficult tient ce que les valuations sont souvent demand es pour des espaces qui n ont de r alit que comme mailles de la gestion du territoire L valuation d une ville n a pas grand sens si elle se limite la commune chef lieu il y faut videmment toute l agglom ration L valuation d un d partement ou d une r gion pose imm diatement le probl me de son homog n it Comparer des statistiques globales d une maille et des autres n a qu un sens limit d s lors que l on compare des valeurs moyennes qui peut tre ne correspondent rigoureusement rien de r el comment parler de La Martinique ou de la Nouvelle Cal donie quand leurs moyennes sont un compromis inconsistant entre un chef lieu et le reste ou entre deux espaces nettement tranch s Le g ographe doit assez vite se prononcer sur ces points et refuser des niveaux d valuation d pourvus de sens changer de niveau pour reconstituer au mieux les ensembles perceptibles les sous syst mes observables Est il utile d ajouter qu valuer un territoire ne devrait pas conduire le sur valuer R Ferras Ce n est pas par ce qu il est port au regard et objet d un investissement intellectuel qu il l est aussi d un surinvestissement affectif et qu
117. t son acuit critique et en sachant se faire entendre un m me ensemble de donn es est interpr t individuellement et collectivement Il peut l tre en double aveugle la r gle du jeu le protocole tant tablie au pr alable et les r sultats tant confront s Cela peut tre am lior par la participation de plusieurs quipes Il serait m me souhaitable que la demande d valuation laisse le temps et se donne les moyens de l valuation contradictoire vitons d valuer au rabais l valuation co te cher elle peut rapporter gros En l tat actuel de la science qui est assez avanc pour ne pas permettre de dire n importe quoi et qui a des instruments puissants qui emp chent raisonnablement de dire n importe quoi et de laisser dire que tout se vaut il appara t que des chercheurs diff rents peuvent se mettre d accord sur les termes d une valuation et en tous cas d limiter leurs d saccords C est ainsi pour nous que se d finit le moins mal la v rit scientifique quand des chercheurs diff rents de bonne foi et galement inform s se mettent d accord sur une interpr tation et d limitent leurs d saccords Le territoire est un produit social Comme toute uvre il r sulte d actes guid s par des int r ts des repr sentations voire des id ologies Comme tout produit social il peut s analyser sous le regard de la science Je n ignore videmment pas que le chercheur lui m me a ses r
118. tilis e comme outil d analyse r gionale est une des voies nouvelles qu explore un groupe de g ographes rassembl s autour de Roger Brunet et des travaux en cours au GIP Reclus Elle a t notamment d velopp e dans la revue Mappemonde et dans la G ographie Universelle mais d passe d j ce cadre et trouve de nouvelles applications par exemple aupr s de certains agronomes comme ceux qui ont r alis le dernier num ro de Mappemonde Gestion de l espace rural des pratiques aux mod les Pour plus d information sur la m thode on se reportera aux textes cit s en bibliographie On ne livrera videmment pas ici un expos complet de la th orie qui sous tend la m thode mais des indications sur quelques uns de ses principes fondateurs et deux exemples d application ceux des les de la Guadeloupe et de la R union qui aideront viendront l appui des mod les de ce type qui figurent dans le chapitre 7 du pr sent rapport Des travaux de m me type pourront tre engag s sur d autres les faisant partie des Dom Tom et il ne serait pas inenvisageable de les traiter toutes partir d un mod le g n ral de l le tropicale pour mieux cerner les sp cificit s des les sous souverainet fran aise 6 1 Hypoth ses Il ne saurait tre question ici de d velopper l axiomatique sur laquelle repose la m thode Les premi res formulations en sont donn es par les textes de R Brunet 1980 1986 1987 de M Clary et al
119. tion graphique 51 Elle permet des comparaisons raisonn es 51 Elle ouvre la voie une grammaire de KES 01 a rio aise an ah ee ie net 51 C est un outil de communication 52 7 Approche comparative des DOM TOM une premi re dans l Atlas de France nee 53 7 1 Rassembler pour mieux comparer 53 7 2 L ordre territorial de l Outre Mer 54 e Typologie g n rale de Outre Mer fran ais PR D NT RTS VO RP E T 54 Typologie des communes de la Guadeloupe TR PE NU 56 Typologie des communes de la Martinique 58 Typologie des communes de la R union 58 e Typologie des communes de Nouvelle Cal donie ste nra sets un 59 8 Le choroscope cartomatique interactive pour l aide la AR CISION nn E E E seeds tit A 60 8 1 Le concept d atlas informatique 60 8 2 Un logiciel d analyse des cartes th matiques 61 8 2 1 Acc s la base de donn es ccccccicciciinins 61 8 2 2 Des hi rarchies d espaces emboft s 64 8 2 3 Des questions pos es aux cartes 65 8 3 Une r ponse une demande 73 9 Conclusions et recommandations 74 9 1 Questions ayant obtenu une r ponse 74 9 1 1 Les donn eS 2 s sn isa a 74 9 1 2 Etudier et comparer les DOM TOM dans leur globalit anina aae aie 74 9 1 3 L importance du r seau d information aae E DE
120. tter l h t rog n it de ces diverses productions Celle ci rend difficile l approche comparative qui permettrait de mettre en perspective l volution conomique et sociale de la France d Outre Mer consid r e dans son ensemble Le pr sent projet tente d apporter une r ponse au probl me du suivi des transformations en abordant des th mes prioritaires Il ne fait donc pas double emploi avec les r alisations pass es en particulier avec les Atlas de l ORSTOM ou du CNRS ni avec les structures d information d j en place INSEE chambres de commerce et d industrie dont la participation demeure indispensable 2 1 Vers un r seau de collecte de l information statistique Un tel r seau aurait pour principal objectif de compl ter et d actualiser les donn es d j disponibles l INSEE Difficile r aliser sans la participation directe des nombreux producteurs de donn es sa mise en place devrait tre progressive en fonction de l int r t des divers partenaires pressentis Citons de mani re non limitative les organismes qui devraient trouver naturellement leur place dans une telle organisation les Chambres de Commerce et d Industrie et d Agriculture les Directions D partementales de l Equipement et de l Agriculture les Directions l Action Sanitaire et Sociale les Inspections Acad miques et bien entendu les repr sentations r gionales de l INSEE les pr fectures et les conseils g n raux et r gionaux Leur partici
121. utres informations du recensement on est en droit de se demander s il est raisonnable de continuer faire de la recherche en sciences sociales sur ce territoire M me lorsque les contacts sont faciles ce qui est souvent d une convergence d int r t l obtention des donn es demeure le plus souvent soumis au bon vouloir d un chef de service Ceci rend sans doute plus fragile la p r nit des canaux de transmission des donn es Dans chaque DOM ou TOM il faudrait donc qu une autorit sup rieure en relation avec le Minist re des DOM TOM incite les d tenteurs d information les mettre la disposition des chercheurs ou ing nieurs qui demandent y acc der dans le respects des r gles habituelles du secret statistique bien entendu 9 2 2 Une action qui doit s inscrire dans le temps L valuation d un territoire doit tre une action fr quente pour ne pas dire continue afin de rendre compte des changements en cours Il est donc indispensable que la mise sur pied d un r seau d information puisse s inscrire dans le temps De ce point de vue il est f cheux que l op ration en cours en Nouvelle Cal donie risque de ne pas se prolonger au del du temps de pr sence de Louis Arr ghini fin 1991 si l ORSTOM n affecte pas sur ce programme un ing nieur ayant son profil scientifique On ne peut que regretter que les recrutements pr vus n en fassent pas tat alors qu il s agit de mani re explicite d un projet prioritair
122. ux standards Il en est de m me pour la fourniture des donn es sur support magn tique Un fastidieux travail de saisie doit souvent tre r alis partir des documents sur papier 4 2 3 L information issue des donn es statistiques Les donn es statistiques produites par les organismes qui ont vocation participer directement ou non la mise en uvre des Accords de Matignon ne sont pas sauf exception destin es asseoir une recherche scientifique En les d tournant de leur destination premi re la gestion administrative on risque de 21 commettre de graves erreurs d interpr tation Par exemple il est bien clair que les statistiques relatives aux maladies ne traduisent pas directement l tat sanitaire de la population mais plut t l activit des dispensaires de brousse et des h pitaux publics toute l activit du secteur m dical priv chappe ces donn es Ajoutons cela que les quipements m dicaux de niveau sup rieur concentr s Noum a concernent une population bien plus grande que celle de la ville et de sa r gion proche Cependant la discussion avec les producteurs de donn es apporte une importante richesse ils savent parfaitement ce qu ils ont pu mesurer et ce qui a chapp leurs investigations En collaborant directement avec eux Louis Arr ghini acc de cette information compl mentaire indispensable l analyse statistique des donn es On peut donc esp rer que malgr le carac

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