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La Déportation

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1. Volkswagen et bien s r Messerschmitt Les entreprises employant de la main d uvre concentrationnaire payent la SS 3 ou 4 Reichmarks par d tenu et par jour celle ci ne reverse l tat que 0 3 RM L entr e en guerre am ne une volution du syst me Tout d abord une internationalisation par l afflux de d port s trangers ce qui augmente la capacit conomique Certaines entreprises cr es par la SS vont jusqu valoriser les d pouilles des victimes juives Avec la guerre le r le conomique des camps s accro t Le 31 octobre 1941 Hitler d clare la p nurie de main d uvre devient un obstacle de plus en plus dangereux pour l avenir de l industrie allemande de guerre et d armement La mise au travail des prisonniers de guerre de toutes nationalit s s acc l re MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF 5 UESTIONS D o provient la main d uvre apr s le d clenchement du conflit Quel v nement justifie en 1941 l accroissement des besoins de main d uvre quoi sert la main d uvre concentrationnaire Les kommandos de travail se multiplient souvent l ext rieur des camps Il y eut plus de mille kommandos au total Les ouvriers sp cialistes taient dirig s sur les usines Tandis que tous les autres selon les besoins du moment taient affect s aux travaux les plus p nibles tels que les kommandos des carri res ou des puits Les journ es de tr
2. DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF La diff rence de sort des d port s s explique par la r f rence des notions pr cises Solution finale d cret NN ainsi qu la classification des camps et des d tenus On peut alors parler d un v ritable syst me concentrationnaire Ce syst me traduit dans les faits un aspect fondamental de l id ologie nazie l exclusion des opposants et des ind sirables C est donc la fois un instrument de contr le politique et racial de la soci t Ce syst me est mis en place d s l accession au pouvoir des nazis en 1933 Pendant la Seconde Guerre mondiale il devient plus complexe avec l apparition de ce que Raul Hilberg appelle les centres de mise mort Ces endroits ne sont pas des camps car les d port s n y s journent pas tant donn qu ils sont gaz s le jour m me de leur arriv e Mais ces centres appartiennent indiscutablement au syst me concentrationnaire nazi le syst me concentrationnaire nazi est fondamentalement li une conception du monde une conception raciale de l humanit il fut publiquement affirm comme un instrument normal de gouvernement La soci t nazie dans sa pratique et dans ses muthes tait inconcevable sans son syst me concentrationnaire parfaitement int gr dans l inconscient de la masse de la population bh Extrait de M Voutey Les camps nazis des camps sauvages au syst me concentrationnair
3. d placements et les pauses de midi de quelque dur e que ce soit ayant pour seul but le repas sont interdits 99 Eu Extrait de La d portation Paris FNDIRP 1968 Mais le conflit devenant une guerre totale les camps participent de plus en plus l effort de guerre du Troisi me Reich Cela oblige les nazis donner la pr pond rance l aspect conomique de l exploitation des d port s L extermination par le travail s en trouve ralentie pour maintenir la productivit SURVIVRE DANS LES CAMPS Arriver au camp c est avoir d j surv cu bien des preuves Apr s l arrestation il y eut la prison et tout ce que cela suppose Puis c est le terrible voyage dans les wagons bestiaux et dont certains n ont jamais vu la fin Et enfin le camp un monde effarant un ersatz de monde selon Jean Mialet un ancien d port de Dora 1 LA D SHUMANISATION Tout est fait pour d shumaniser le d port Travail nourriture hygi ne sanctions tout est calcul pour enlever aux d port s leur force physique et ainsi les conduire une mort certaine Le lever a lieu 4 heures du matin Les appels durent des heures dans le froid deux fois par jour La journ e de travail atteint parfois 12 heures Les rations alimentaires sont r duites au minimum Voici par exemple la ration d un d tenu au Struthof en 1944 partir de cette date ces rations deviennent th oriques compte tenu de la p nurie croissante et de l augmentation de
4. d portation Que signifie l expression sous hommes Quelle est sa place dans l id ologie nazie 2 La guerre peut elle tre porteuse de progr s scientifiques LA LIB RATION DES CAMPS 1 LES MARCHES DE LA MORT Les nazis ne veulent pas que les d tenus tombent dans les mains des Alli s de l Est et de l Ouest Au fur et mesure de leur approche ils d cident de faire vacuer les camps C est ce qui donne lieu aux tragiques marches de la mort dont les itin raires sont jalonn s de cadavres La mortalit est encore plus forte dans cette p riode surtout que s ajoutent des trag dies comme celle de la rade de L beck o les Alli s bombard rent des navires dans lesquels les SS avaient entass des d port s de Neuengamme De m me les nazis se sont efforc s de d truire les preuves de l extermination Ces destructions commencent d s novembre 1944 Auschwitz ba Femme assise la lib ration de Bergen Belsen Photo prise par l Arm e britannique droits r serv s 1 3 MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF 2 QUAND LES PORTES S OUVRENT Le premier camp lib r est celui de Ma danek en juillet 1944 par les soldats sovi tiques Auschwitz il ne reste que les d port s trop faibles pour tre vacu s quand arrivent les soldats de l Arm e Rouge le 27 janvier1945 Parfois les d tenus ont particip la lib ration de leur camp comme Buchenwald Fac
5. en 2004 permet de dresser le tableau ci dessous D port s arr t s dans les zones occup es 1 D port s arr t s en Alsace Moselle annex e D port s intern s depuis le territoire du Reich Dont R publicains espagnols 6737 Arr t s sur le territoire du Ill me Reich 6391 Divers manque de renseignements permettant un classement pr cis TOTAL Soit un total d environ 162 d port s depuis la France Les chiffres aident comprendre la difficult qu on eut les contemporains percevoir la gravit et l horreur des crimes commis Difficult aussi pour les survivants rentrer dans le monde Pour les survivants commence alors l preuve du rapatriement un retour physiquement psychologiquement moralement difficile D autant que bien souvent la prise de parole par les rescap s au lieu d tre lib ratrice s av re d cevante Les t moignages ont beau se multiplier les r cits et les images affluer le syndrome du t moin taraude la plupart des d port s en proie au sentiment de l incommunicable Un syndrome qui ne cessera plus Extrait de Fran ois B darida Le ph nom ne concentrationnaire in La d portation le syst me concentrationnaire nazi sous la direction de F B darida et L Gervereau Paris la D couverte 1995 4 LE JUGEMENT Les Alli s se sont entendus pour juger les responsables nazis qu ils sont parvenus appr hender C est le proc s d
6. entra ne comme cons quences Cela entra ne toujours th oriquement et cela d s le d but de 1942 la s paration totale du monde ext rieur l absence totale de communi cation dans un sens ou dans l autre avec sa famille les autorit s de son pays les civils allemands et m me toujours th oriquement avec les d tenus non NN La nuit et le brouillard une nuit sans lune un brouillard couper au couteau jusqu la fin des hostilit s Le monde entier ignore o vous tes ce que l on vous reproche quel sera votre sort et bien entendu il ignore si vous tes vivant ou mort 99 Extrait d une conf rence prononc e Natzwiller lors du congr s de l Amicale des Natzweiler le 10 septembre 1988 in Les N N Le d cret et la proc dure Nacht und Nebel J de La Martini re Paris FNDIRP 2 dition 1989 Les SS accaparent la proc dure NN pour cr er une cat gorie sp ciale de d port s qui doivent tre isol s des autres pour maintenir le secret Pour cette raison ils ne sont pas envoy s dans les kommandos ext rieurs Certains camps comme celui de Natzweiler Struthof en Alsace annex e re oivent un grand nombre de NN la fin le sort des d port s NN se confond avec celui des autres et notamment lors des marches de la mort fin 1944 d but 1945 D port s nacht und nebel NN Henri Gayot Natzweiler Struthof Collection Andr Gayot MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BES
7. figurait le matricule Une lerre imprim e sur le triangle indiquait sauf pour les Allemands la nationalit du d port F Fran ais B Belge 5 Espagnol R Russe P Polonais Carte des camps in La d portation le syst me concentrationnaire nazi Fran ois B darida Laurent Gervereau BDIC Droits r serv s MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF Le sort de la communaut juive dans le syst me comporte deux tapes Apr s la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 environ 20 000 Juifs ais s sont intern s en KL dans le but de les pousser migrer en abandonnant tous leurs biens La seconde tape commencera avec la Seconde Guerre mondiale UESTIONS quoi servent les camps de concentration pour les nazis Pourquoi les SS avaient ils besoin de distinguer les diff rentes cat gories de d port s 2 L EXPLOITATION CONOMIQUE DES D TENUS Pour la SS les KL sont consid r s comme une source de revenus Hitler annonce publiquement la mise au travail des d tenus dans son discours du 30 janvier 1937 au Reichstag Le travail n a pas l origine une finalit productive mais doit servir une pseudo r ducation Une quarantaine d entreprises a t cr e par la SS pour exploiter le travail des d port s Des entreprises priv es utilisent aussi le travail concentrationnaire telles que AEG BMW Ford Daimler Benz Siemens Krupp
8. ils puisent cette force Ainsi des r seaux se mettent en place dans les camps permettant aux plus faibles de s accrocher L action peut aller jusqu la mise sur pieds d une v ritable r sistance active et offensive 3 LA R SISTANCE DANS LES CAMPS Dans tous les camps y compris les centres de mise mort il y eut une r sistance Celle ci prit des formes diverses allant jusqu la lutte arm e au moment de la lib ration du camp comme ce fut le cas Buchenwald Cette r sistance peut tre individuelle c est un moyen de survivre en luttant contre la d shumanisation s agit alors d une r sistance passive qui pr serve la dignit humaine ou active par le sabotage ou des actes de solidarit MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF Il existe aussi une r sistance collective Elle est faite de groupes organis s selon des affinit s nationales politiques ou philosophiques Sa mise en place est difficile en raison de la mixit des origines qui peut parfois g n rer des conflits Elle est d fensive lorsqu elle consiste prot ger certains o certains groupes Elle est offensive lorsqu il s agit de faire passer des informations sur le camp l ext rieur de perp trer des sabotages ou des actions militaires Questions omment les nazis d shumanisent ils les d port s Par quels moyens les d port s parviennent ils survivre De quelles mani res peut on
9. la masse des d tenus Pain 350 g par jour Viande et charcuterie 185 g par semaine Sucre 80 g par semaine Graisse 160 g par semaine Marmelade 100 g par semaine L gumes 1000 g par jour D apr s 0 Wormser Migot Le syst me concentrationnaire nazi Paris PUF 1968 est vident que la qualit de ces aliments est relative y a beaucoup d ersatz Un tel r gime alimentaire provoque la faim et la psychose de la faim Cette psychose entra ne des comp titions f roces entre d port s et devient un facteur de d morali sation tr s actif et donc un facteur de mortalit redoutable MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF La corv e de soupe Henri Gayot Natzweiler Struthof Collection Andr Gayot Les d port s doivent aussi prendre garde leur ration car tout ce qui peut tre utile se vole Un morceau de pain les souliers le manteau le b ret Les cadavres sont d pouill s au cours de la nuit ne semble rien devoir subsister d humain chez les d port s que les nazis consid rent g n ralement comme des sous hommes L enfer pour les d port s c est aussi les gardiens SS et leurs auxiliaires les kapos Tous sont impitoyables et d une absolue brutalit Ils frappent la moindre occasion avec ou sans pr texte Chaque jour le d port c toie la mort Celle de son voisin de ch lit qui ne se r veille pas celle du puni qui est ex cut
10. publique ment Celle du camarade de kommando ext nu par le travail y a aussi la mort quasi certaine pour ceux qui malades partent au revier c est dire l infirmerie qui s av re le plus souvent tre mouroir Et enfin dans cet enfer il y a la mort de celui qui n y croit plus et qui n a plus la force de vivre 2 SURVIVRE AVANT TOUT Malgr tout il faut survivre Pour cela les d port s s organisent Certains puisent au fond d eux m me c est dire dans leurs convictions qu elles soient politiques philosophiques ou religieuses la force de tenir Certains au p ril de leur vie r alisent des dessins de leur quotidien Toute trace d humanit ne dispara t donc pas et des solidarit s se cr ent Les d port s partagent leurs v cus et leurs savoirs afin de maintenir au milieu de l enfer une part de dignit Pendant un long moment nous avons parl de sujets inhabituels au camp de nos familles nos m res nos maisons nos tudes nos go ts communs Ce qui m a permis d oublier bien souvent la faim l anxi t du lendemain les vexations les coups Non ce n tait pas seulement le morceau de pain qui permettait de survivre 77 Extrait de Jean Samuel Primo Levi le compagnon l ami l homme in SHOAH m moire et criture PRIMO LEVI et le dialogue des savoirs sous la direction de G Santagostino Paris L Harmattan 1997 Pour d autres c est dans l action qu
11. AN ON SERVICE DUCATIF UESTIONS Qui sont les terroristes vis s par la proc dure NN Pourquoi ces terroristes ont ils agit ainsi Par quel nom sont ils g n ralement d sign s 2 LES EINSATZGRUPPEN Le g nocide des slaves commence apr s le d clenchement de l op ration Barbarossa afin de nettoyer l espace vital conquis Au d part il est le fait des Einsatzgruppen Ces groupes sp ciaux sont des pelotons mobiles d ex cution issus de la SS Ils comptent environ 3000 hommes form s pour avancer avec les arm es d invasion de l URSS et liminer les ennemis potentiels aux premiers rangs desquels figurent les commissaires politiques communistes et les Juifs Tr s vite le massacre des Juifs sovi tiques devient syst matique 3 LA SOLUTION FINALE Dans le camp d Auschwitz mis en service en juin 1940 les premiers gazages de prisonniers de guerre sovi tiques font 900 victimes le 3 septembre 1941 Les centres de mise mort sont cr s par la suite dans le seul but d appliquer la Solution finale De toute l Europe occup e partent alors des convois vers le Grand Reich Ces convois sont remplis de gens rafl s par les Allemands avec la complicit voir l aide plus ou moins active des autorit s locales ou nationales des pays occup s ou alli s de l Allemagne En octobre 1941 la politique de pers cution des Juifs devint la Solution finale un programme dont le
12. DOSSIER TRAVAUX PRATIQUES CE DOSSIER MIS EN LIGNE PERMET UNE PR PARATION PERSONNALIS E DU TRAVAIL QUE VOUS SOUHAITEZ FAIRE AVEC VOTRE CLASSE POUR EN SAVOIR PLUS VOUS POUVEZ CONSULTER LE CATALOGUE DE LA BIBLIOTH QUE SUR LE SITE DE LA VILLE DE BESAN ON MODE D EMPLOI LES DOCUMENTS ET LES QUESTIONS SUR FOND GRIS SONT PLUS SP CIALEMENT DESTIN S AUX L VES DE LYC E MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF J appelle la mort parce que j ai froid que le monde nous oublie et que mieux vaut en finir vite 2 be Odette Elina Auschwitz Birkenau matricule 80850 ba Entr e du camp d Auschwitz in La d portation FNDIRP 1985 LA D FINITION Le terme d portation recouvre une r alit complexe En effet selon la nationalit du d port la date de son arriv e au camp le type de camp dans lequel il est envoy le sort du d port n est pas le m me La d portation implique un d placement d un pays un autre la coercition du d part jusqu l arriv e et au terme du d placement l incarc ration dans des prisons dans des camps de concentration Konzentrationslager ou des kommandos dans des camps du Reichssicherheitshauptamt RSHA dans des camps de travail ou dans des centres 39 de mise mort Extrait de D Peschanski D port s in J P Az ma F B darida 1938 1948 les ann es de tourmente de Munich Prague Flammarion 1995 MUS E
13. EN OUVERTURE DES CAMPS DE GROSS ROSEN ET NATZWEILER STRUTHOF HIMMLER D CIDE DE LA CR ATION D UN CAMP LUBLIN MA DANEK PREMIER GAZAGE AUSCHWITZ DE PRISONNIERS DE GUERRE SOVI TIQUES D BUT DE LA CONSTRUCTION DE BIRKENAU PROMULGATION DU D CRET NN PREMIER CONVOI ARRIVE AU CENTRE DE MISE MORT DE CHELMNO CONF RENCE DE WANNSEE SUR LA SOLUTION FINALE DE LA QUESTION JUIVE PREMIER CONVOI ARRIVE AU CENTRE DE MISE MORT DE BELZEC LES CAMPS PASSENT SOUS LA RESPONSABILIT DE L OFFICE PRINCIPAL D ADMINISTRATION CONOMIQUE DE LA SS W V H A PREMIER CONVOI ARRIVE AU CENTRE DE MISE MORT DE SOBIBOR PREMIER CONVOI ARRIVE AU CENTRE DE MISE MORT DE TREBLINKA BERGEN BELSEN DEVIENT CAMP DE CONCENTRATION FERMETURE ET LIQUIDATION COMPL TE PAR LES SS DE TREBLINKA SOBIBOR ET BELZEC VACUATION DU CAMP DE LUBLIN MA DANEK VACUATION DU CAMP DE NATZWEILER STRUTHOF VERS LE CAMP DE DACHAU DESTRUCTION DE CHAMBRES GAZ D AUSCHWITZ VACUATION D AUSCHWITZ LIB RATION DU CAMP DE STUTTHOF LIB RATION D AUSCHWITZ VACUATION DE GROSS ROSEN LIB RATION DES CAMPS DE BUCHENWALD ET DORA LIB RATION DU CAMP DE BERGEN BELSEN VACUATION DES CAMPS DE NEUENGAMME ET SACHSENHAUSEN LIB RATION DES CAMPS DE DACHAU ET RAVENSBR CK LIB RATION DE MAUTHAUSEN CAPITULATION DE L ALLEMAGNE LIB RATION DU CAMP DE T R ZIN OUVERTURE DU PROC S DE NUREMBERG CARTE DES CAMPS DE CONCENTRATION ET D EXTERMINATION SUISSE Les fr
14. EVOIR INT RESSANTE SATISFAISANTE REVOIR INT RESSANT SATISFAISANT REVOIR 19 MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION LA CITADELLE 25000 BESAN ON Mus e municipal Mus e de France HORAIRES D OUVERTURE R SERVATIONS POUR LES GROUPES de novembre mars de 10h00 17h00 ferm le mardi T l 03 81 87 83 36 fax 03 81 87 83 34 d avril juin et de septembre octobre de 9h00 18h00 Site www citadelle com en juillet et ao t de 9h00 19h00 AUTRES RENSEIGNEMENTS T l 03 81 87 83 12 Fax 03 81 87 13 Email musee resistance besancon fr Site www besancon fr SERVICE DUCATIF 87 Un professeur d histoire g ographie d tach par l Action culturelle acad mique assure le lien avec les enseignants propose des outils p dagogiques de d couverte du mus e des publications valorisant les archives et intervient dans le cadre de la pr paration du Concours national de la r sistance et de la d portation Contact le jeudi de 8h30 17h00 en p riode scolaire T l 03 81 87 12 Email service educatif resistance besancon fr CENTRE DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION sm Le centre de documentation est constitu d une biblioth que de 20000 r f rences dont 9500 ouvrages et d une banque audiovisuelle sur les th mes li s au mus e nazisme occupation r sistance et d portation histoire europ
15. OMBRE DE VICTIMES JUIVES R PARTIES PAR PAYS DE POPULATION JUIVE EXTERMIN E Allemagne plus de 120 000 240 000 50 Autriche plus de 50 000 60 000 83 Belgique 24 000 90 000 27 Estonie 2 000 4 500 44 France 75 000 270 000 28 Gr ce 60 000 74 000 81 Hongrie plus de 180 000 400 000 45 Italie 9 000 50 000 18 Lettonie 70 000 95 000 74h Lituanie environ 130 000 145 000 90 Luxembourg moins de 1 000 3 000 33 Norv ge moins de 1 000 000 50 Pays Bas plus de 100 000 140 000 71 Pologne environ 3 000 000 3 350 000 89 5 Roumanie 270 000 250 000 36 Tch coslovaquie 260 000 315 000 82 5 URSS Plus de 700 000 3 020 000 23 Yougoslavie 60 000 75 000 80 TOTAL 5 100 000 9 142 000 Environ 56 PAYS NOMBRE DE MORTS POPULATION JUIVE EN 1939 1 selon R Hilberg La Destruction des juifs d Europe Paris Fayard 1988 MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF 1 5 4 EN FRANCE En ce qui concerne la France les tudes r centes donnent le bilan suivant 76 Juifs furent d port s soit quart de la population d avant guerre et seulement 2 251 sont rentr s ce chiffre s ajoutent quelques 4000 morts dans les camps fran ais ou ex cut s en France faut aussi compter les d port s de r pression c est dire les opposants politiques L tude de la Fondation pour la M moire de la D portation publi e
16. avail durent entre 9 et 11 heures selon la saison D s la fin de 1940 l IG Farben installe une unit de production l int rieur m me du camp d Auschwitz Tm e 7 5 ae e aa Retour de kommando du 21 1 45 Lazare Bertrand Neuengamme Mus e de la r sistance et de la d portation de Besan on MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF En 1942 les SS d cident de l extermination par le travail Pohl chef de l office central et conomique et administratif des SS crit Himmler La guerre a manifestement chang la structure des camps de concentration et modifi fondamentalement leurs t ches l gard de l utilisation des d tenus La garde des d tenus pour les seules raisons de s ret de redressement ou de pr vention n est plus au premier plan Le centre de gravit s est maintenant d plac vers le c t conomique faut mobiliser la main d uvre d tenue d abord pour les t ches de la guerre Le commandant du camp est seul responsable du travail effectu par les travailleurs ce travail doit tre au vrai sens du mot puisant pour qu on puisse atteindre le maximum de rendement Le temps de travail n est pas limit la dur e d pend de l organisation du travail dans le camp et est d termin e par le commandant du camp seul Tout ce qui pourrait abr ger la dur e du travail temps de repas appels etc doit tre r duit au strict minimum Les
17. but d lib r tait de tuer syst matiquement tous les Juifs jusqu au dernier homme femme enfant qui se trouvaient la port e des nazis En octobre galement les SS d cid rent de l emplacement des deux premiers camps de la mort Belzec pr s de Lublin et Chelmno pr s de Lodz leu Extrait de Christopher R Browning La Solution finale gen se et mise en place in La d portation le syst me concentrationnaire nazi sous la direction de F B darida et L Gervereau Paris la D couverte 1995 Auschwitz partir de mars 1942 les SS utilisent une partie des Juifs intern s pour pallier le manque de main d uvre slave C est ici qu intervient le moment terrible de la s lection l arriv e au camp Les d port s juifs jug s aptes au travail sont immatricul s les autres sont imm diatement gaz s Auschwitz est donc la fois camp de concentration et d extermination MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF 1 1 w Arriv e d un convoi de Juifs hongrois Auschwitz en mai 1944 Yad Vashem L extermination se fait par diff rents moyens L hygi ne inexistante la famine provoqu e s ajoutent aux mauvais traitements et entra nent une tr s forte mortalit La mort survient aussi dans les kommandos en vertu de l application du principe de l extermination par le travail Les ex cutions arbitraires ou punitives et la chambre gaz sont autant d a
18. cumentation et le service p dagogique du mus e de la r sistance et de la d portation inaugure une s rie de dossiers p dagogiques sur les notions fondamentales li es la seconde guerre mondiale Merci de bien vouloir r pondre aux questions ci dessous et de nous retourner ce questionnaire au mus e Ceci pour nous permettre d en am liorer la r alisation et la pertinence TABLISSEMENT EFFECTIF NIVEAU TEMPS IMPARTI LIEU D UTILISATION salle p dagogique autre EXPLOITATION DES TRAVAUX EN CLASSE OUI NON m CHOIX DU TH ME CHOIX DES DOCUMENTS m PR SENTATION DES FAITS m PERTINENCE DES QUESTIONS m ADAPTATION DES QUESTIONS PAR RAPPORT AU NIVEAU DES L VES DEGR D AUTONOMIE DES L VES POUR EXPLOITER LES DOCUMENTS m VOLUME DU DOSSIER m PR SENTATION DU DOSSIER QUALIT DE REPRODUCTION DES DOCUMENTS m RAPPORT ENTRE TEXTES ET DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES VOTRE NOM facultatif REMARQUES PERSONNELLES SUGGESTIONS th mes forme MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF NOMBRE D ACCOMPAGNATEURS rayer les mentions inutiles PERTINENT MOYEN PAS UTILE PERTINENT MOYEN PAS UTILE ADAPT E PAS UTILE INT RESSANTE SATISFAISANTE REVOIR INT RESSANTE SATISFAISANTE REVOIR LEV MOYEN REVOIR INT RESSANT SATISFAISANT REVOIR INT RESSANTE SATISFAISANTE R
19. e l ampleur des crimes nazis les lib rateurs ont du mal comprendre la trag die qu ils viennent de d couvrir faut attendre les lib rations faites par les Britanniques et les Am ricains pour que la r alit de la barbarie nazie soit vraiment comprise l Ouest Mike Lewis un des cameramen anglais qui film rent le camp de Belsen se demande Qu est ce que l on peut dire des gens qui ont v cu l enfer Voici un extrait du t moignage du g n ral britannique Glyn Hughes son arriv e au camp de Bergen Belsen Le camp tait dans un tat indescriptible aucun rapport aucune photo ne sont m me de donner une id e de l horreur qui s offrait nos yeux et l int rieur des baraquements c tait encore plus effroyable Le camp tait jonch de corps humains en d composition Les foss s des canalisations taient remplis de cadavres et dans les baraques elles m mes les morts taient rest s l parfois enchev tr s avec les vivants dans le m me lit Pr s du cr matoire l on voyait encore des traces de fosses communes h tivement remplies bout du camp il y avait une fosse ouverte moiti remplie de cadavres on venait juste de commencer les travaux d ensevelissement Dans un baraquement du camp des femmes l o taient log es les malades atteintes du typhus il n y avait pas de lits Les femmes taient couch es m me le sol et taient si faibles qu elles pouvaient peine bou
20. e 1933 1945 Graphein FNDIRP 1999 Questions De quel type de r gime les camps sont ils caract ristiques Que signifie l expression conception raciale de l humanit MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF MARS 1933 JUILLET 1937 9 NOVEMBRE 1938 13 MAI 1939 2 SEPTEMBRE 1939 23 SEPTEMBRE 1939 4 MAI 1940 4 JUIN 1940 14 JUIN 1940 D CEMBRE 1940 MAI 1941 21 JUILLET 1941 3 SEPTEMBRE 1941 30 SEPTEMBRE 1941 D CEMBRE 1941 8 D CEMBRE 1941 20 JANVIER 1942 15 MARS 1942 30 AVRIL 1942 17 MAI 1942 23 JUILLET 1942 2 F VRIER 1943 NOVEMBRE 1943 24 JUILLET 1944 15 ET 2 SEPTEMBRE 1944 26 NOVEMBRE 1944 18 JANVIER 1945 25 JANVIER 1945 27 JANVIER 1945 12 F VRIER 1945 14 AVRIL 1945 15 AVRIL 1945 AVRIL 1945 28 ET 29 AVRIL 1945 5 MAI 1945 8 MAI 1945 14 NOVEMBRE 1945 CHRONOLOGIE SOMMAIRE ARRIV E DES PREMIERS INTERN S DANS LES CAMPS D ORANIENBURG ET DACHAU OUVERTURE DU CAMP DE BUCHENWALD NUIT DE CRISTAL ENVIRON 20 000 JUIFS ENVOY S BUCHENWALD DACHAU ET SACHSENHAUSEN PREMIER CONVOI DE FEMMES RAVENSBR CK OUVERTURE DU CAMP DU STUTTHOF POLOGNE OUVERTURE DU CAMP D ORIANENBOURG SACHSENHAUSEN D BUTS DE LA CONSTRUCTION DU CAMP D AUSCHWITZ CR ATION DU CAMP DE NEUENGAMME PREMIER CONVOI DE POLONAIS AUSCHWITZ ARRIV E DE CONVOIS D ESPAGNOLS AU CAMP DE MAUTHAUS
21. e Nuremberg Mais Hitler s est suicid dans son bunker de Berlin le 30 avril 1945 et Himmler chef de la SS a aval une capsule de cyanure juste apr s son arrestation Les principaux accus s au proc s de Nuremberg Mus e juif Belgrade MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF Non coupable plaid rent les vingt deux accus s comparaissant devant le tribunal international de Nuremberg Mort par pendaison fut le verdict rendu pour onze d entre eux apr s presque un an de proc s Du 18 octobre 1945 au 1 octobre 1946 les magistrats am ricains britanniques fran ais et sovi tiques ont jug les crimes auxquels seule la capitulation du r gime nazi avait mis fin crime contre la paix crime de guerre et crime contre l humanit nouvelle cat gorie juridique internationale cr e cet effet Nuremberg la distinction entre camps de concentration et centres d extermination reste floue Elle ne sera mise en lumi re que plus tard par les historiens Lextermination des Juifs constitue l essentiel des crimes contre l humanit le sort des Tziganes est peu voqu alors Les accus s nient en avoir eu connaissance Extrait de Annette Wieviorka Nuremberg les nazis devant leurs juges in Auschwitz la Solution finale Les Collections de l histoire num ro sp cial octobre 1998 En France en d cembre 1964 l Assembl e Nationale a vot un
22. e devant la cour d accusation Maurice Papon d assises Mise jour du responsable de l or fichier des juifs qui servait aux ganisation des rafles sont rest s arrestations communication d ordre professionnel comme r guli re des informations la le prouve cette note envoy e le Sipo service de police alle 24novembre 1942 Darquier mande ou la SEC lasection d Pellepoix sur quel budget 3 imputer les d penses relatives gt gt autransfert des juifs question Proc s Papon Lib ration du 8 octobre1997 Lib ration ne le secr taire g n ral En MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF Son argument de d fense il a quitt Vichy parce qu il tait suspect de r sistance est ba lay par les magistrats inconcevable qu un fonction naire dont la loyaut pouvait passer pour douteuse soit nom m secr taire g n ral d une des plus importantes pr fectures de zone occup e Une d monstra tion permet ensuite la chambre d accusation d affr mer la connaissance qu avait Maurice Papon ancienne et affirm e d li des juifs qui guide les nazis Maurice Papon par son parcours personnel et socio professionnel qui Pa mis au contact de sources d informa tions privil gi es multiples et concordantessurle d roulement en Europe et sp cialement en France et Bordeaux du pro gramme hitl rien d extermina tio
23. e loi qui fait des crimes contre l humanit des crimes imprescriptibles Mais il n y a pas eu de proc s significatifs pour la France avant ceux de Barbie Touvier et Papon Klaus Barbie arr t en 1983 est condamn la r clusion criminelle perp tuit pour crime contre l humanit en 1987 Paul Touvier est arr t en mai 1989 est condamn lors d un deuxi me proc s en 1994 la r clusion criminelle perp tuit pour l ex cution d otages juifs Quant Maurice Papon comparait libre devant la justice en octobre 1997 est condamn en 1998 10 ans de r clusion criminelle et la privation de ses droits civiques pour complicit de crime contre l humanit O CT 8 RE 2 9 9 7 L EVENEMENT Le proc s Papon s ouvre Bordeaux Le jour de justice Seize ans apr s les r v lations sur son r le dans la d portation de juifs de1942 194 l ancien haut fonctionnaire se retrouve jace aux juges Bordeaux de notrecorrespondante l ressort de tr s nom L breux l ments du dos sier que Maurice Pa pon d s les premi res op rations men es contre les juifs a acquis la conviction que Dora leur s questra tionet leur d portation vers l Est les conduisaient in luctable ment la mort 1 Accablante pour l ancien secr taire de la pr fecture de la Gironde et tr s contest e par la d fense cette phrase de l acte d accusa tion sera au c ur des d bat
24. enne 1930 1950 La plupart des documents sont consultables sur place et disponibles au pr t Le catalogue de la biblioth que est accessible sur le site www besancon fr dans rubrique Les petits plus sur la page d accueil Horaires d ouverture au public Lundi mercredi jeudi vendredi de 10 12 et de 14 17 P riode de fermeture aux vacances d t et de No l se renseigner Acc s gratuit pour les lecteurs et les consultants veuillez vous signaler la billeterie du Front Royal Contact t l 03 81 87 83 15 Email documentation resistance besancon fr PARTENAIRES Minist re de la Culture Direction R gionale des Affaires Culturelles de Franche Comt Centre National du Livre Amis du mus e de la r sistance et de la d portation MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATIO LA CITADELLE 25000 BESAN ON T L 03 81 87 83 12 musee resistance besancon fr ducation nationale lt Mus e de la r sistance et de la d portation de Besan on Conception graphique M lanie Marbach
25. ger 7y ba Extrait de Marcel Ruby Le livre de la d portation La vie et la mort dans les camps de concentration et d extermination Paris Robert Laffont 1995 bm Bergen Belsen avril 1945 mort sur le bord de la route L on Delarbre Mus e de la r sistance et de la d portation de Besan on 3 BILAN DE LA D PORTATION L valuation du nombre des victimes du syst me concentrationnaire est toujours soumise une certaine marge d erreur y a plusieurs raisons cela destructions d archives par les nazis difficult s de l imm diat apr s guerre rendant les statistiques parfois peu fiables Le bilan chiffr de la d portation montre l ampleur de la catastrophe MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF CIVILS ET PRISONNIERS DE GUERRE EXTERMIN S PAR LES NAZIS Prisonniers sovi tiques 3 500 000 D tenus dans les camps de concentration 1 100 000 Euthanasie des malades mentaux 70 000 Tziganes de 150 250 Juifs 5 100 000 1 les chiffres sont tr s incertains 2 selon R Hilberg La Destruction des juifs d Europe Paris Fayard 1988 NOMBRE DE VICTIMES JUIVES R PARTIES SELON LA CAUSE DU D C S Ghettos et privations 800 000 Fusillades en dehors des camps 1 300 000 Centres de mise mort 2 700 000 Autres camps 300 000 TOTAL 1 5 100 000 1 selon R Hilberg La Destruction des juifs d Europe Paris Fayard 1988 N
26. n des juifs au service duquelil a plac la logistique des bureaux de la pr fecture rouage indispen sable du processus de destruction pon l id ologie nazie n est pas exprim e noir sur blanc dans l arr t de renvoi ce long d ve loppement sur sa connaissance du r gime a paru suffisant aux magistrats pour requ rir la complicit de crimes contre l Humanit En outre ils contestentaussi la qualit der sistant de l ancien lice du g n ral de Gaull Maurice Papon n a obtenu son affiliation en qualit d agent oc casionnel aux Forces fran aises combattantes dater du 17 janvier 1943 qu au mois de juin 1958 quelques mois sa nomination la pr fecture de police de Paris Ce m est qu apr s maintes p rip ties etre jets de demandes que le co lonel commandant le groupe Ja de Amicol a tabli un rapport sur l activit r sistante de Maurice Papon Ilna passollicit son ho mologation aupr s du r seau Kl ber Nap noyautage desad ministrations publiques dontil s est pourtant pr valu d appar Questions Pourquoi pensez vous qu il fallut cr er une nouvelle cat gorie juridique internationale Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer le long d lai qu il fallut la France pour enfin juger les coupables MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF VOTRE AVIS NOUS INT RESSE Ce document r alis par le centre de do
27. onti res sont celles de 1937 sauf pour la Pologne o l on a indiqu la fronti re r sultant du partage de 1939 entre l Allemagne et l URSS Le territoire polonais correspond donc au territoire annex par l Allemagne et au territoire du Generalgouvernement jusqu Poznan CHELMNO Ve L KULMHOF A Main Flossenburg 88 Nurember ss BOHEME MORAVIE kS extermination et concentration m Camps de concentration Centres d xeuthanasie b Carte des camps in La d portation le syst me concentrationnaire nazi Fran ois B darida Laurent Gervereau BDIC Droits r serv s MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF L ORGANISATION DU SYST ME 1 LES CAMPS DE CONCENTRATION La mise en place d un v ritable syst me concentrationnaire se fait d s 1934 par la progressive institutionnalisation et p rennisation des premiers camps sauvages cr s au lendemain de la prise du pouvoir Parmi ces premiers camps figurent ceux d Oranienburg et de Dachau ce dernier tant consid r comme le mod le du Konzentrationslager KL s agit d une politique d lib r e d puration de la soci t allemande Opposants politiques surtout les communistes asociaux criminels de droit commun eccl siastiques et ult rieurement les victimes de pers cutions raciales Juifs et Tziganes Tous sont r put s ennemis du peuple allemand Heydrich chef du R S H A s est expli
28. qu des motivations polici res L objectif principal que la police politique poursuivait par l usage du syst me tait triple s curit r ducation pr vention Ce triptyque tant Heydrich que la Gestapo ne cesseront de le r affirmer m me lorsque en pratique apr s le d clenchement de la guerre et la n cessit de mobiliser la main d uvre des K L s imposant d autres urgences sembleront en remettre en cause l application 99 Extrait de M Voutey Les camps nazis des camps sauvages au syst me concentrationnaire 1933 1945 Graphein FNDIRP 1999 La vie dans les camps est rythm e par les appels deux fois par jour qui sont aussi le moment o sont inflig es publiquement les punitions l ventail de celles ci est tr s large la dur e de l appel en est une la bastonnade et la pendaison aussi Les d port s sont soumis l arbitraire et aux s vices des SS et de leurs auxiliaires les kapos A partir de1938 se g n ralise l uniforme ray bleu ainsi que la distinction des d port s par l usage de triangles de couleur diff rente selon les nationalit s et les causes de l internement POI E ALEMAND FRAN AIS JUIF VV 1647 49827 80647 P ASSOCIAL TZIGANE BIBELFORSCHER ETOILE JAUNE APATRIDE DROIT COMMUN PORT E PAR LES JUIFS VV 18427 25756 Chaque d tenu portair cousus sur le c t gauche de la vese ou de 8 robe un triangle de couleur et une bande de tissu o
29. r sister dans les camps 2 Pourquoi la R sistance dans les camps est elle avant tout une lutte contre la d shumanisation MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF LA MORT ORGANIS E Le d clenchement de la Seconde Guerre mondiale accro t la r pression l occupation de nombreux territoires accro t le nombre des opposants dont certains les terroristes s en prennent aux forces allemandes C est aussi le moment o d marrent les exterminations raciales et plus particuli rement celle des Juifs et des Tziganes La mise mort se fait de diff rentes mani res 1 LE D CRET NN En 1941 apr s le d clenchement de l op ration Barbarossa contre l Union Sovi tique les attentats contre les membres de la Wehrmacht se multiplient Ils sont souvent le fait des communistes notamment en France Pour Hitler cette situation appelle une r action imm diate et violente afin d intimider les populations et de dissuader les ventuels terroristes Pour ce faire les nazis d cident d viter les proc s contre les auteurs de ces actes dans les pays occup s En effet le risque est alors que ces proc s servent la cause des accus s en leur donnant une certaine publicit Ils d cident alors de les envoyer en Allemagne o leur disparition dans la nuit et le brouillard sera plus impressionnante que l ex cution au terme d un proc s Les NN qu est ce que c est tre NN qu est ce que cela
30. s pendant deux mois et demi de vant la cour d assises de Bor deaux Si Maurice Papon connaissait le sort r serv aux 1690 juifs partis de Bordeaux pour Auschwitz entre juillet 1942 et 1944 il est pas sible de complicit de crimes contre l Humanit par complici t d arrestations ou tentatives mL d arrestations ill gales de s ques trations ill gales de meurtres ou de tentatives de meurtres avec pr m ditation faits qui doi vent tre commis au nom d un Etat pratiquant une politique d enqu te et de contr le des juifs tait l antenne bordelaise du commissariat aux questions juives de Darquier de Pelle poix participation aux arres tations coordination et sur d h g monie id ologique 2 veillance des transports Sous Papon servait Vichy quiservait son autorit le service des ques le 111 Reich Son tions juives de la pr concours aux faits crimi Sousson fecture a toujours nels s est manifest de ps 2 cherch assurer le fa on continue depuis le Da ar maximum d effica 20 juin 1942 au 16 mai juivesdela Cit l lesinstruc 1944 ont crit les ma pr fecturea tions re ues sont al gistrats de la chambre toujours l es dans le sens d accusation de la cour cherch voire au devant des d appel de Bordeaux qui sert exigences alle ad cid le 18septembre geficacit s andes Les pro 1996 de renvoyer l ancien L acte bl mes soulev s par ministr
31. utres moyens pour exterminer ceux que les nazis ont d cid s d liminer 4 LES EXP RIENCES M DICALES Les camps sont le lieu d exp riences m dicales perp tr es sur des d port s Ces exp riences ont deux motivations possibles Une logique pseudo scientifique ou utilitaire dans le cadre du conflit Les m decins nazis se livrent alors des exp riences sur la r sistance au froid ou la pression exp rimentations pour la Luftwaffe Dachau ainsi qu des tests pour la mise au point de vaccins Mauthausen Struthof Et aussi une logique raciale et id ologique cherchant prouver la sup riorit de la race aryenne Les m decins SS ont tent de justifier cela entre autre par une g n tique nazie au seul b n fice du sang allemand mais aussi l limination des sous hommes de toute nature de par leur race ou de par leur d ficience physique ou mentale de par les possibilit s qu ils avaient d appauvrir le sang allemand un certain nombre d exp riences sur telle ou telle anomalie physique proc dent de l ignorance et du sadisme pur ba Extrait de 0 Wormser Migot Le syst me concentrationnaire nazi Paris PUF 1968 Question ourquoi les juifs sont ils les plus nombreuses victimes de l extermination MUS E DE LA R SISTANCE ET DE LA D PORTATION DE BESAN ON SERVICE DUCATIF Citez un exemple de la participation du gouvernement de Vichy la politique de

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