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Des droits qui craquent

1. Rue Michel Pire 17 4821 Andrimont gt A partir de 65 gt A partir de 25 52 50 tudiants 12 5 etudiants ch meurs minimex s ch meurs minimex s pensionn s vous devenez pensionn s vous devenez membre donateur membre La Ligue des droits de l Homme Vous recevez la carte de Vous recevrez la carte de adh re au Code thique de l AERF membre r duction dans membre et profitez des Vous avez un droit l information RR we gt Ceci implique que les donateurs certains cin mas th tres avantages exclusifs membres Eat ae oe 5 A 5 inform s au moins annuellement de et une d duction fiscale r serv s aux membres Ten a AR BTE ES Le rapport d activit et le bilan financier de la LDH pour l ann e 2010 sont consultables sur www liguedh be Ligue des droits de l Homme asbl Rue du Boulet 22 1000 Bruxelles T l 02 209 62 80 Fax 02 209 63 80 Courriel Idh liguedh be Web www liguedh be 7 Je souhaite devenir membre donateur et j 1 Je souhaite devenir membre et je verse J Je souhaite devenir donateur et je verse sur le compte de la Ligue des droits de Homme CP 000 0000182 85 Facilitez vous la vie versez via un ordre permanent OP Pour ce faire divisez votre montant par 12 et contactez votre organisme bancaire pour la proc dure 1 Je verse le montant via un ordre permanent 1 Vous pouvez galement vous rendre sur www liguedh be PayPal et effectuer
2. Si ce n est pas grave otite bronchite rage de dents il faut patienter le mois que prend la proc dure pour assurer la prise en harge via AMU Cela vaut pour les soins sauf si le m decin est sympa mais aussi pour les examens les m dicaments Donc pas de prise de sang pas d antalgiques ni d antibiotiques Sauf payer cher et vilain Pour les indigents c est impossible o Limitations par la bande Dans un monde qui se caract rise par le courage les limitations dans l acc s a l AMU se font aujourd hui par la bande Pour l obtenir il faut tre indigent Une enqu te sociale est donc diligent e pour v rifier que la collectivit n intervient pas alors que la personne serait tout fait capable de s acquitter elle m me de la facture Sur cette base r duire l acc s a l AMU est tr s simple il suffit de demander la personne de prouver qu elle est pauvre ce qui n est pas facile de faire une enqu te tellement compliqu e qu elle n est jamais complete ou d exiger que cette enqu te soit compl t e par la personne elle m me qui ne comprend souvent pas les questions ou par le m decin dont la paperasse est effectivement le premier plaisir Ce dernier cas est l examen au CPAS de la Ville de Bruxelles Autre obligation pour obtenir l AMU tre en s jour ill gal A priori c est facile prouver et encore Mais on peut jouer avec cela le CPAS d Anvers a d cid par le passe de refuser l AMU a des p
3. acc s l emploi l ducation la culture aux r seaux sociaux Alors que la Belgique compte parmi les pays les mieux connect s d Europe 22 des m nages ne disposeraient toujours pas d apr s le Barom tre de la Soci t de l Information 2012 d une connexion Internet C est principalement parmi les plus de 55 ans les personnes inactives et celles avec un faible niveau d tudes que l on retrouve les non connect s Selon l Agence Wallonne de T l communications les fractur s num riques repr sentent encore 21 de la population du Sud du pays Pr s de 6 des Wallons demandent des proches d envoyer des courriels ou de faire des recherches sur Internet Ceux qui restent en marge des TIC se conduisent l indiff rence ou l oubli note l Agence Les banques ferment de nombreux guichets physiques De m me les contacts sont plus difficiles sans e mail m me dans certains services publics D s lors les foss s se creusent entre usagers et non usagers du Web Si le taux d internautes augmente chaque ann e les usages plus complexes s intensifient et un deuxi me foss se creuse entre les duqu s num riques et les autres Une dimension mat rielle et socio culturelle Quand pr s de 14 6 de la population belge risque de tomber dans la pauvret l achat de mat riel et la souscription d un abonnement t l com sont videmment probl matiques Mais la fracture num rique a clairement une dimension intellectuelle
4. e en droit belge mais la proc dure est en cours La citoyennet l ultime fronti re Nous devons nous demander qui profite le travail des sans papiers qui pour survivre n ont pas d autre alternative que de travailler au noir la merci d employeurs peu scrupuleux d sireux de r duire le plus possible leurs co ts de production Une politique coh rente de r gularisation par le travail est indispensable Elle permettrait aux travailleurs de faire valoir leurs droits tout en n tant pas co teuse pour notre conomie Dans ce contexte les acc s la citoyennet et un travail dans des conditions quitables restent pour les sans papiers peut tre la fronti re la plus difficilement franchissable DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT Catherine Forget juriste et membre de la Commission Droits conomiques sociaux et culturels LDH Peut on encore parler de droit au ch mage Fin d cembre 2011 le Gouvernement Di Rupo modifialt l arr t royal portant la reglementation du ch mage D sormais les allocations d insertion sont limit es dans le temps Les ch meurs disposent sur base de leurs tudes d allocations pendant 36 mois partir du ler janvier 2012 ou partir de leurs 30 ans selon leur situation familiale Soulignons galement que la notion d emploi convenable est largie aux emplois dont la distance domicile travail n exc de pas 60 km En juillet 2012 le gouvernement adopte un
5. et sociale Selon la Commission europ enne la ma trise des TIC implique l utilisation de l ordinateur pour obtenir valuer stocker produire pr senter et changer des informations et pour communiquer et participer via l internet des r seaux de collaboration Plus la comp tence n cessaire est pointue moins elle est ma tris e copier ou transf rer des fichiers couper coller des textes installer une imprimante participer des groupes de discussion etc Si le dernier barom tre TIC de l AWT confirme une diff renciation des usages en fonction de l ge et du sexe le niveau d tudes constitue aussi un facteur tr s discriminant Alors que les personnes dipl m es sont quasi toutes des internautes on ne compte que 47 d internautes parmi les personnes de niveau tudes primaires ou sans dipl me Et parmi les Wallons n utilisant pas Internet les obstacles principaux sont le manque per u d utilit de l Internet et les difficult s li es la complexit de l usage et l ge des personnes Conclusions 1a fracture num rique est avant tout une exclusion sociale et l isolement virtuel correspond souvent un isolement social Les donn es statistiques n expriment que partiellement diff rentes formes de discriminations entre les individus ou groupes qui sont en capacit mat rielle cognitive et sociale d exploiter les b n fices des TIC et ceux qui ne le sont pas rappelle une tude r alis e par la Fondation
6. fix il a droit au moins au salaire minimum g n ral qui s l ve 8 94 EUR par heure pour un horaire de 38 heures par semaine Le sans papiers qui travaille a galement droit une indemnisation en cas d accident du travail Les employeurs doivent souscrire une assurance pour les accidents du travail y compris pour leurs travailleurs clandestins S ils ne l ont pas fait le travailleur sans papiers est victime d un accident du travail peut faire appel au Fonds des Accidents du Travail qui lui versera une indemnisation et se fera rembourser par l employeur Les sans papiers concern s profitent ils r ellement de cette possibilit Comme pour d autres droits dont ils sont titulaires la difficult de conna tre ses droits s accompagne de certains obstacles emp chant les sans papiers de les faire valoir et des obstacles L appr hension de la r action des autorit s face a leur statut illegal constitue le principal facteur emp chant les travailleurs sans papiers de revendiquer leurs droits en pratique Par crainte d tre arr t s et expuls s du territoire ils h sitent se plaindre et d noncer les abus dont ils sont victimes Ne pas avoir de permis de s jour rend donc le travailleur sans papiers extr mement vuln rable Cette vuln rabilit est d cupl e par l intervention des inspections sociales qui en pratique agissent parfois en contr leurs de l immigration Bien que le travail des inspections sociales v
7. arr t royal qui renforce le systeme de degressivite des allocations de ch mage obtenues sur base du travail et tend la procedure d activation a de nouvelles categories de ch meurs plus de 50 ans personnes inaptes au travail a plus de 33 La r forme appliqu e depuis le mois de novembre 2012 raccourcit les p riodes accordant un montant degressif d allocations et les fragmente davantage Ce systeme d j d application sous l ancienne r glementation est pr sent accru ce qui a pour cons quence une diminution plus rapide du montant des allocations de ch mage Par ailleurs le dernier montant minimal forfaitaire est moins lev qu auparavant et se situe peine au dessus du montant du revenu d int gration sociale bien au dessous du seuil de pauvret Enfin en juillet 2013 le gouvernement annonce une nouvelle modification de l arr t royal portant la r glementation du ch mage et renforce le contr le des demandeurs d emploi entamant leur stage d insertion professionnelle Ces demandeurs d emploi ne b n ficiant pas encore d allocations sont d j soumis la proc dure d activation et de contr le Outre les conditions d admission en vigueur depuis janvier 2012 par exemple les jeunes en stage d insertion doivent accomplir un stage d insertion professionnelle de 310 jours avoir moins de trente ans avoir termin leurs tudes et avoir mis fin aux activit s du programme d tudes le demandeur d emploi doit b n
8. autonomie L allocataire est tenu de montrer qu il est un allocataire docile qui se soumet l autorit en m me temps qu il doit se montrer acteur de son parcours d insertion C est une double contrainte intenable puisque la soumission est incompatible avec l autonomie Le r cit d une m re c libataire vivant dans la pauvret avec ses cinq enfants t moigne galement de cette double contrainte un jour quand le CPAS frappe sa porte elle doit pouvoir montrer son frigo vide pour d montrer qu elle est dans le besoin et qu elle n cessite ainsi l aide dudit CPAS Par contre quand l aide la jeunesse passe le seuil de sa maison elle doit tre capable de montrer un frigo bien rempli preuve parmi d autres qu elle sait bien s occuper de ses enfants pour viter qu ils ne soient places Autre exemple dans le cadre de la degressivite des allocations de ch mage le fait d tre sanctionn parce qu on ne trouve pas d emploi en 2013 il y avait 584 000 demandeurs d emploi inoccup s pour 53 722 emplois vacants ne d roge pas au fond cet esprit Etre le secr taire de sa propre vie De nombreux autres exemples d injonction paradoxale provenant des autorit s publiques existent De ce fait dans leur vie quotidienne les personnes en situation de pauvret sont dans un processus de justification permanent mettant toutes leurs comp tences leur exp rience leur cr ativit en uvre avec comme seul b
9. connaissant un gradient social c est dire 3 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT dont la pr valence est plus lev e chez les personnes se situant en bas de l chelle des revenus que chez celles se situant en haut telles que l ob sit la mortalit infantile l chec scolaire la consommation de drogues etc Dans un ouvrage r cemment traduit en fran ais Pourquoi l galit est meilleure pour tous les pid miologistes anglais Richard Wilkinson et Kate Pickett montrent en effet par la comparaison de 23 tats parmi les plus riches et des 50 tats am ricains que dans les pays les plus galitaires la pr valence de ces nuisances est non seulement plus faible en bas de l chelle des revenus mais galement en haut Autrement dit l galit profite tous y compris aux plus favoris s Le poids des in galit s est nettement plus d terminant que celui du niveau de revenus moyen dans la d termination de la pr valence de ces maux En d autres termes un certain niveau d galit s des revenus et des conditions constituerait une esp ce de bien commun dont profiteraient tous les membres d une soci t y compris ses membres les plus riches Ceux ci auraient d s lors un int r t objectif la r duction des in galit s en tant que telles La seule lutte contre la pauvret s avererait en revanche insuffisante am liorer la situation si elle ne se pr occupe pas du niveau des in galit s Enrich
10. cr dible Un dernier exemple plaide fortement pour une individualisation des droits sociaux Les revenus de remplacements d un allocataire social varient en fonction de sa situation dans son logement taux cohabitant isol chef de m nage ce qui entraine la mutation progressive d un syst me d aide ou d assurance sociale vers celui d un contr le ou d une suspicion g n ralis e mais aussi une s rie d abus Fausses domiciliations du c t des demandeurs De l autre il serait par exemple apparemment commun au CPAS de Charleroi d attribuer un taux de cohabitant et donc plus faible tous les demandeurs sans abri sans v rification de leur situation personnelle Leur seul recours la justice Cette situation est un frein injustifiable la solidarit et la d brouillardise et se retrouve couramment d nonc e dans les projets innovants en mati re d habitat habitat group solidaire intergenerationnel A pousser cette logique l absurde il serait justifi de diminuer la RIS d un sans abri vu qu il n a pas de charges de loyer Bref la route est encore longue avant que chacun ait un toit La version int grale de ce texte est disponible sur le site www liguedh be 72430 1 Expos g n ral du budget 2014 sur la politique du logement en R gion bruxelloise A 463 1 2013 2014 p 80 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 13 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 3 Source Conseil Sup rieu
11. dicale urgente AMU pour ceux qui n ont vraiment rien ni titre de s jour l gal ni mutuelle ni assurance en Belgique ou dans un autre pays ni revenus permettant de couvrir les frais LAMU vient donc compl ter les dispositifs g n raux pour rendre th oriquement universel l exercice du droit la sant Obstacles des soins essentiels Comme un nombre significatif de parlementaires taient oppos s l id e d un droit universel le l gislateur a eu recours un subterfuge terminologique d apparence restrictive AMU pour designer pour les exclus une couverture quasiment identique tout ce qui est couvert pour les inclus par l Assurance Maladie Invalidit INAMI Quatre remarques ce stade primo il a fallu feinter avec les termes pour garantir un droit Secundo cette feinte se retourne aujourd hui contre les ayants droit et sert de socle pour justifier des restrictions du champ d application de l AMU Tertio PINAMI ne couvrant pas certains soins pourtant primaires et essentiels la plupart des frais de dentiste le paracetamol etc l AMU ne les couvre pas non plus Quarto lorsque les soins sont vraiment urgents la procedure AMU est tellement lourde qu elle ne permet pas la prise en charge Donc si c est urgent il vaut mieux que cela soit grave parce qu alors le m decin est oblig de soigner et on s occupe de la couverture apr s on re oit la facture les rappels les huissiers mais ouf on est soign
12. et en mettant en lumi re la dimension complexe des questions li es diverses th matiques relatives au respect des droits humains 7 24 30 c est toute l ann e et c est pr s de chez vous Les activit s 7 24 30 vont se d rouler durant toute l ann e 2014 dans plusieurs communes de la Wallonie et de Bruxelles afin de multiplier les possibilit s de vous rencontrer Ces activit s des d bats des ateliers des pi ces de th tre sont labellis es Des droits qui craquent Trois grandes journ es et soir es de r flexion de d bat et de f te seront galement organis es au Centre culturel Jacques Franck les 10 II et 12 octobre prochains Elles constituent un moment fort de ce cycle et permettront d aborder de mani re approfondie mais aussi ludique plusieurs pans de cette vaste th matique qu est l acc s aux droits LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT Une initiative de la Ligue des droits de l Homme Durant toute l ann e 2014 roit Un peu partout des en Wallonie et Bruxelles qu e raquent loge nt sant du cation Du 10 au 12 octobre 2014 Au centre culturel Jacques Franck Chaussee de Waterloo 94 a 1060 Bruxelles R servations Acc s transports en commun au CCJF reservations liguedh be Tram 3 7 4 et 51 Parvis de Saint Gilles 0478 31 27 46 Tram 81 Barri re de Saint Gilles Metro Station Porte de Hal Infos et programme mise jour r guli re Bus 48 Barriere de Saint Gilles www lig
13. ficier de deux valuations positives de l Onem pour pouvoir disposer d allocations d insertion En cas d valuation n gative il doit attendre minimum 6 mois pour un nouvel entretien Ce qui postpose son droit aux allocations d insertion de mani re cons quente De nombreux jeunes se retrouvent ainsi pendant ce stage sans la moindre allocation Non respect du principe de standstill Outre les questions pratiques voire politiques comme l ventuelle affluence de ch meurs vers les CPAS la pertinence des mesures d activation le risque de pauvret en particulier pour les femmes ou encore l impact budg taire global nous nous interrogeons sur le respect d elementaires garanties juridiques savoir par exemple le principe de standstill En effet le droit la s curit sociale est garanti par diff rentes dispositions l gales qui comportent tout le moins un effet de standstill Ce principe s oppose ce que le l gislateur diminue le plus haut niveau de protection conf r par des dispositions l gales sans motifs imp rieux Une r gression est donc envisageable pour autant qu elle le soit dans l int r t g n ral et que les cons quences ne soient pas disproportionn es par rapport au but vis En l occurrence une d gressivit accrue une limitation des allocations d insertion dans le temps et un contr le intensif se justifient sur le plan strictement juridique si ces mesures visent un objectif d int r t g
14. souvent d un milieu conomiquement d favoris et qui ont connu un parcours de vie pr caire L origine sociale et la disqualification scolaire sont consid r es comme deux des facteurs primordiaux la d tention On constate en effet que la majorit des d tenus connaissaient des difficult s sur les plans conomique et social que cela soit au travail l cole ou encore au sein de leur propre famille En outre situation posant de nombreux probl mes en mati re de r insertion environ 75 de la population carc rale est tr s peu instruite ou qualifi e En effet la plupart des d tenus n ont pas de dipl me ou disposent seulement d une formation de base environ 20 ont quitt l cole avant d avoir atteint 16 ans les trois quarts avant 18 ans Seul 2 des d tenus ont effectu des tudes sup rieures La prison n am liore malheureusement pas cette situation et constitue en fait un facteur suppl mentaire de d socialisation Elle aggrave la marginalisation des d tenus les relations familiales ou autres sont difficilement maintenues le d tenu perd son logement faute de pouvoir payer son loyer perd m me son emploi La prison elle m me peut donc constituer l une des causes directes l origine de la r cidive Dans ces conditions peut on esp rer en durcissant les conditions de d tention de ces individus lutter contre la r cidive et favoriser une r insertion Respecter la loi En conclusion il est important
15. un paiement en ligne l aide de votre carte de credit Pr nom DES DROITS DE L HOMME pr sente des Droits qui craquent logements sant ducation CR DE JANVIER D CEMBRE 2014 BRUXELLES ET EN WALLONIE DU 10 AU 12 OCTOBRE 2014 AU CENTRE CULTUREL JACQUES FRANCK ST GILLES Jeans f Infos et programme www liguedh be 72430 Communaut Des droits qui craquent Su 8 Tweeter droitsquicraquent
16. Travail Universit Ces discriminations peuvent concerner plusieurs domaines l acc s aux connaissances la consommation de biens et services priv s ou publics la vie sociale la participation la vie citoyenne sans oublier l acc s la formation et l emploi A cet gard un coup de sonde effectu aupr s des employeurs par la commission Nouvelles Technologies de la LDH montre que si la ma trise des TIC n est pas un crit re d embauche de premi re ligne la valeur de ce crit re varie en fonction des secteurs et des postes pourvoir un certain niveau de culture informatique peut tre un facteur de succ s dans la recherche d emploi postuler en ligne ma trise des outils bureautiques La nature dynamique du ph nom ne d exclusion num rique permet de nuancer l id e largement r pandue d une distinction nette et stable entre ceux qui ont un acc s mat riel et intellectuel lunivers num rique via les TIC et ceux qui en sont exclus souligne la Fondation Travail Universit La ma trise des TIC n est en effet jamais definitive En raison du rythme de l volution technologique tout utilisateur est constamment expos au risque de voir d cliner son niveau de performance et d int gration sociale avec les TIC Dans cette perspective il importe de porter l attention politique non seulement sur des actions mener aupr s des populations actuellement marginalis es mais aussi sur des actions de pr vention aupr s de populations
17. Verbeeren Medecins du Monde Aide m dicale urgente pourquoi faire simple lorsqu on peut faire complique L aide m dicale urgente permet aux personnes sans titre de s jour de b n ficier de soins de sant L acc s ce dispositif d une utilit pourtant fondamentale est malheureusement entrav par des obstacles qui en limitent dangereusement l effectivit pour le public pr caire qui est cens en b n ficier Pour tre effectivement universel un droit doit tre exerc via un m canisme lui m me universel Tout le monde exerce son droit la sant en b n ficiant de soins pr ventifs et curatifs dans un centre de sant gratuit et accessible tous C tait la situation de l Espagne avant que les politiques d aust rit excluent 900 000 personnes de ce m canisme En Belgique sauf urgences vitales et d ontologie m dicale les m decins ne sont pas oblig s de soigner si la personne ne garantit pas le paiement de la prestation C est donc la couverture financi re de la prestation qui va garantir l exercice du droit Toute personne couverte pourra exercer son droit Quid alors si la personne n est pas couverte Pour respecter l universalit du droit la sant la Belgique a donc cr plusieurs syst mes particuliers pour les personnes non couvertes les d tenus peuvent b n ficier des m decins de prison Les demandeurs d asile et assimil s peuvent demander a FEDASIL d intervenir Il reste alors l Aide m
18. accueil adapt es aux personnes adultes handicap es de grande d pendance ainsi que la responsabilit de l Etat belge dans les graves carences identifi es C tait une premi re dans le secteur du handicap en Belgique d autant plus que la FIDH tait soutenue par une vingtaine d associations La r clamation faisait suite de nombreuses interpellations du monde politique belge Les revendications du secteur ont connu ces derni res ann es une acc l ration importante suite la constitution du mouvement du GAMP Groupe d Action qui d nonce le manque de places pour personnes handicap es de grande d pendance Celui ci regroupe depuis 8 ans de nombreux parents et repr sentants de personnes handicap es des professionnels membres d associations et sympathisants autour d une m me cause la dramatique situation des personnes exclues des services existants et leur abandon Ces personnes atteintes de handicaps lourds et complexes comme le polyhandicap l autisme s v re profond des l sions c r brales acquises les multi handicaps n cessitent l intervention d un tiers pour accomplir les gestes de la vie quotidienne Seules isol es cach es des regards souvent enferm es au domicile familial ou en h pital psychiatrique elles sont descendues en rue avec leurs familles pour exiger une place part enti re dans la soci t comme tout citoyen ce jour 51 sit ins ont t organis s devant les cabinets minist riels et les
19. amille une existence conforme la dignit humaine et compl t e s il y a lieu par tous autres moyens de protection sociale Toute personne a le droit de fonder avec d autres des syndicats et de s affilier des syndicats pour la d fense de ses int r ts gt gt gt gt gt Suite des articles page 12 Evelyne van Meesche service orientation LDH et Alice Etienne stagiaire juriste LDH Sans papiers le travail l ombre des droits Le travail est souvent cit comme un marchepied primordial vers la citoyennet Une citoyennet qui continue amp chapper de nombreux travailleurs sans papiers qui ne peuvent faire valoir leurs droits cause de leur vuln rabilit et de leur d pendance de l employeur Quelles que soient leurs raisons d migrer les sans papiers sont tr s majoritairement des travailleurs dits ill gaux Ils n ont pas droit des revenus de remplacement Pour disposer de moyens de subsistance ils sont oblig s de travailler et ils constituent pour les employeurs une main d uvre bon march qui leur permet une r duction de leurs co ts de production de m me qu une plus grande flexibilit du travail Le monde du travail est un domaine o les sans papiers sont facilement exploit s Des droits Comme tout travailleur le travailleur sans papiers a des droits Le travailleur sans papiers a d abord droit un salaire minimum l gal Pour les secteurs o aucun salaire minimum n a t
20. auts de protection exposent ces personnes la pauvret et l exclusion Tous les arguments voqu s par l Etat belge pour expliquer ses carences ont t balay s par le CEDS Les justifications budg taires ou de prolongation de la dur e moyenne de vie des personnes handicap es n ont pas t accept es Actions en justice Un premier effet positif salu par les associations est la mise en place par les r gions de plans grande d pendance Un suivi annuel en sera organis par le Comit europ en Ces plans ainsi concr tis s devraient permettre la Belgique de se mettre en conformit avec la charte europ enne Le CEDS souligne aussi qu il appartient l Etat de planifier notamment la diversification des services la priorisation de l accueil des personnes de grande d pendance dans les services existants le recensement des personnes et de leurs besoins afin d assurer une politique et une programmation coh rentes Enfin cette condamnation par une juridiction internationale ind pendante ouvre aussi la porte des actions en justice individuelles ou collectives dans notre pays Les personnes handicap es et les associations qui les repr sentent auront ainsi davantage de poids pour faire respecter les droits fondamentaux des citoyens les plus faibles de notre soci t Citoyens part enti re et non citoyens enti rement part DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 15 Dr Kathia van Egmond et Pierre
21. ces dans les prisons obligeant par l les juges faire preuve d imagination et donc de recourir aux peines alternatives lorsque cela tait possible peines de travail H las le texte a t amend pour des raisons budg taires Comment assurer le respect des droits des d tenus notamment l on sait que les d tenus sont litt ralement entass s e droit d avoir un espace de s jour personnel lorsque dans des proportions pouvantables Le Professeur Dupont l origine de la loi estime lui m me que tant que le probleme de la surpopulation ne sera pas r solu cette loi sera vou e l chec Autre exemple toujours pour des raisons bud g taires l article disposant que le d tenu doit pouvoir soigner chaque jour son hygi ne corporelle est bafou par le seul fait que les prisons ne contiennent pas assez de douches pour que les d tenus puissent y avoir acc s chaque jour Il faut encore souligner le fait que les revenus accord s aux d tenus travailleurs se limitent a des gratifications d un montant ridicule de 2 euros de l heure Une situation d autant plus scandaleuse que souvent les personnes incarcerees ont des obligations financieres a remplir que ce soit vis a vis de leurs proches ou dans le cadre de la r paration des infractions dont elles sont les auteurs De plus l offre de travail est la aussi limit e et aucune indemnit de ch mage n est prevue Cette situation constitue un r e
22. cynique il serait sans doute plus judicieux de mettre l accent non seulement sur la deresponsabilisation de la soci t et des autorit s publiques et leur r le dans la fabrication et la gestion de la pauvret et de l exclusion mais aussi sur le fait que dans l impl mentation de ses politiques structurelles en partie d faillantes pour ce qui est des droits humains elle m ne la vie dure aux personnes en situation de pauvret en les mettant potentiellement en concurrence entre elles mais surtout en leur infligeant des injonctions paradoxales Les pauvres sous pression Quand il fait 10 degr s en hiver un tre humain a droit une protection de la part de l Etat qu il soit un sans papiers occupant l ancien couvent de Ges ou un sans abri belge Or les deux groupes susmentionn s ne voient pas toujours leurs droits fondamentaux r alis s tout comme les quelque 2 300 000 personnes 21 de la population en Belgique qui vivent avec un risque de pauvret et d exclusion sociale La pression qui p se sur les personnes pauvres est consid rable voire m me violente Elle est le fruit de choix politiques De nombreux domaines de la vie d une personne en pauvret sont ainsi r gis par ces injonctions paradoxales provenant d autorites publiques Par exemple dans un dispositif d insertion la personne soumise une injonction paradoxale de la part de l autorit qui exige d elle qu elle se soumette mais galement qu elle affirme son
23. de la Ligue des droits de l Homme asbl Bureau de d p t Bruxelles X P riodique bimestriel Editeur responsable Alexis Deswaef 22 rue du Boulet 1000 Bruxelles PESE ldhOliguedh be www liguedh be T l 02 209 62 80 Fax 02 209 63 80 Cd e N 160 NUMERO SPECIAL AS Droits au craquent logement sant ducation DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 7 24 30 Des droits qui craquent mode d emploi 7 24 30 ga veut dire quoi 7 7 24h 24 30 articles de la D claration universelle des droits de l Homme dans votre quotidien 7 24 30 c est quoi Tous les ans depuis 2007 a travers plusieurs jours de d bats de projections d expositions de performances artistiques de mises en situation 7 24 30 propose a chacun e de s approprier davantage ses droits et de devenir acteur de sa citoyennet Cette septieme dition intitul e Des droits qui craquent sera consacr e l acc s aux droits et plus sp cifiquement aux droits sociaux conomiques et culturels 7 24 30 a s adresse qui Ce cycle d activit est accessible tous Chaque citoyen ne s pourra trouver son bonheur dans la panoplie d activit s qui lui est propos e formations d bats expos rencontres projections ateliers 7 24 30 a sert quoi L objectif est d ouvrir un espace de discussion en prenant au s rieux les questions interrogations et craintes de tout un chacun
24. de premi re et de deuxi me g n ration les politiques men es depuis le surgissement de la crise de 2008 l ont fait avec un triste clat DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT Le trait budg taire mise mal de la souverainet et des droits sociaux C est avec une conscience forte de cette unit intrins que des droits par del les g n rations que la Ligue des droits de l Homme LDH a structur son action au cours des derni res ann es C est notamment le sens du recours en annulation d pos conjointement par la LDH et la Centrale nationale des employ s CNE contre la loi d assentiment au TSCG Trait sur la stabilit la coordination et la gouvernance plus fr quemment appel Trait budg taire Le choix de la date symbolique du 10 d cembre pour l annonce de ce recours n est en rien le fait du hasard Le trait et la fameuse R gle d Or d interdiction des d ficits et de r sorption des dettes au del de 60 du PIB qu il grave dans le marbre constituent en effet une attaque directe la fois contre la souverainet populaire et contre les droits sociaux Contre la souverainet populaire d abord dans la mesure o elle prive le Parlement de toute d cision quant au budget qui entra nerait le moindre d ficit tant que la dette belge d passe les 100 du PIB Elle fige des lors dl ne saurait y AVON dans la constitution une certaine conception de la science conomique celle qui laisse de paradi
25. de souligner qu il faut se donner les moyens de ses ambitions A d faut toutes les lois que l on pourrait adopter seront inutiles car inapplicables II est vident qu il sera difficile voire ind cent d imposer le respect de la loi ces personnes d linquantes d s lors que l Etat lui m me ne respecte pas la loi instituant leurs droits DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT unm CA CEC Dominique Rozenberg co directrice LDH Pour une individualisation des droits en s curit sociale Les droits sociaux parmi lesquels l acc s la s curit sociale d coulent du droit la dignit humaine Pour que tou te s les citoyen ne s soient gaux gales quant l acc s la s curit sociale l ndividualisation de ce droit doit tre envisag e Explications Le droit la s curit sociale a t inscrit dans notre Constitution l article 23 en 1994 L galit des femmes et des hommes y figure elle depuis 2002 Ces principes sont galement inscrits dans des dispositions europ ennes telles que la directive 79 7cee du conseil des communaut s europ ennes du 19 d cembre 1978 qui a pour objet la mise en application progressive du principe du traitement gal des hommes et des femmes dans diff rents domaines de la s curit sociale Depuis 2007 il existe galement une loi dite de gender mainstraming qui impose que soit analys au pr alable l impact different des l gislations selon que l on soit un ho
26. des droits humains en Belgique INTRODUCTION Droits conomiques sociaux et culturels deuxi me g n ration premi re importance par Edgar Szoc JUSTICE EN SOUFFRANCE Aide juridique une r forme injuste par Christelle Macq L incitation au terrorisme une notion pi g e par Manuel Lambert Observatoire des violences polici res un outil de t moignage par Genevi ve Parfait BELGIQUE TERRE D CUEILS Etrangers prot ger ou s en prot ger par C line Verbrouck Liste des pays d origine s rs une s ret bien relative par Marie Charles ENFANTS DES SAC MALICE La main dans le SAC par Madeleine Guyot LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT Haro sur la mendicit par Stephan Backes et Beno t Van Keirsblick Peut on encore parler de droit au ch mage par Catherine Forget Handicap de grande d pendance une condamnation infamante pour la Belgique par Emmanuelle Delplace DERRIERE LES BARREAUX Statut juridique interne du detenu 2013 ou les contre innovations legislatives par Damien Scalia Lib ration conditionnelle 125e anniversaire par Renaud Bony LES TECHNOLOGIES L ASSAUT DE LA VIE PRIV E Safari sur les donn es personnelles par David Morelli CONCLUSIONS La Belgique en 2013 combien de droits fondamentaux SACrifies par Alexis Deswaef Chronologie 2013 par David Morelli Le manuel de l util
27. dications de la LDH en termes de droits au logement d acc s aux soins ou d individualisation des droits ce nouveau domaine de recherche sur les effets concrets des in galit s et ces innovations socio conomiques doivent tre con u comme de nouveaux d fis et comme autant d occasions d enrichir notre travail et d s lors notre pertinence 1 Kate Pickett et Richard Wilkinson Pourquoi l galit est meilleure pour tous Editions des Petits Matins et Institut Veblen Paris 2013 Ed Originale The Spirit Level Why Equality is Better for Everyone Allen Lane 2009 Les droits conomiques sociaux et culturels dans la D claration universelle des droits de l Homme ARTICLE 22 Toute personne en tant que membre de la soci t a droit la s curit sociale elle est fond e obtenir la satisfaction des droits conomiques sociaux et culturels indispensables sa dignit et au libre d veloppement de sa personnalit gr ce l effort national et la coop ration internationale compte tenu de l organisation et des ressources de chaque pays ARTICLE 23 1 Toute personne a droit au travail au libre choix de son travail des conditions quitables et satisfaisantes de travail et la protection contre le ch mage Tous ont droit sans aucune discrimination un salaire gal pour un travail gal Quiconque travaille a droit une r mun ration quitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu sa f
28. e de la s curit individuelle un droit de participer au travail disponible un acc s aux soins de sant un acc s l aide judiciaire et l aide sociale des droits la libert de pens e de conscience et de religion le droit de vote etc D s lors l ex cution de la peine privative de libert doit s effectuer dans des conditions respectant la dignit humaine et permettant au d tenu de pr server ou d accro tre le respect de soi tout en sollicitant son sens des responsabilit s personnelles et sociales et en veillant la sauvegarde de l ordre et de la s curit Cette peine privative de libert a pour but la r paration du tort caus aux victimes par l infraction la r habilitation du condamn et la pr paration individuelle de sa r insertion dans la soci t la th orie On ne peut que se r jouir du fait qu un v ritable statut ait enfin t accord au d tenu Toutefois on ne peut se satisfaire simplement de l adoption d une loi droits qu elle reconna t puissent tre revendiqu s par En effet pour qu elle entre en vigueur et donc que les eurs destinataires encore faut il que le gouvernement adopte les arr t s d application requis Or des pans entiers de cette loi ne sont pas encore entr s en vigueur En outre la surpopulation carc rale end mique toute relative A l origine le projet de loi pr voyait dans nos prisons rend cette reconnaissance de droits a limitation du nombre de pla
29. e et toujours la concentration des femmes dans certains secteurs d activit s principalement le secteur services et dans les contrats temps partiel et dur e d termin e leur faible repr sentation dans les niveaux les plus lev s de la hi rarchie professionnelle leur surrepr sentation dans le sous emploi les statuts pr caires et le ch mage la persistance des carts salariaux entre hommes et femmes et enfin le d s quilibre dans la conciliation entre les temps des responsabilit s familiales et professionnelles Comme l a rappel r cemment Vie f minine les nouvelles r glementations ch mage ont un impact sur les femmes Comme de nombreuses analyses le soulignent m me si toutes les couches populaires sont concern es les femmes subissent plus durement les mesures d austerite faites de coupes dans les services publics et la protection sociale des mesures qui viennent s ajouter un accroissement des difficult s qu elles rencontrent sur le march de l emploi En effet parce qu elles forment la grande majorit des pr caires qu elles sont plus souvent au ch mage et en sous emploi elles sont particuli rement touch es par les coupes en s curit sociale Les restrictions des droits au ch mage sont les plus dures pour les cohabitant e s en majorit des femmes que ce soit en termes de d gressivit des allocations de ch mage ou de limitation des allocations d insertion professionnelle anciennement allocatio
30. e spip php rubrique485 nb1 Source revue belge de s curit sociale num ro consacr l individualisation des droits en s curit sociale ww socialsecurity fgov be fr pages 199 465 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 11 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 12 Au d but des ann es 2000 elle s tait d j mobilisee contre le statut cohabitant dans la l gislation ch mage et s tait prononc e en faveur du principe d individualisation des droits sociaux Le d bat sur l individualisation des droits en s curit sociale devrait r pondre ces deux pr occupations s curiser l individu peu importe le mode de vie choisi ou subi et assurer la contributive du syst me Lindividualisation des droits sociaux se rapporte l aspect assurance de la s curit sociale tandis que la modalisation familiale des prestations rel ve plut t de l aspect solidarit de la s cu le principe de Une cotisation gal un droit cher aux partisans de l individualisation va d une certaine mani re l encontre de cette id e de justice distributive et solidaire Emancipation et autonomie conomique des femmes Les droits d riv s actuels doivent progressivement se transformer en droits propres contributifs tout en veillant pr server les droits acquis car a un niveau plus concret nous devons bien constater que l mancipation et l autonomie conomique des femmes est loin d tre achev e En effet on constate encor
31. ement ce que l on pourrait croire la culture est plus qu un divertissement un compl ment d me la culture est une n cessit Parce que de tout temps et quelle que soit sa situation l Homme a eu besoin de r ver cr er rire pleurer admirer Parce que l art renoue le lien social parce qu il ouvre une fen tre sur le monde parce qu il invite la r flexion Parce que la culture donne la possibilit tout individu d approfondir la connaissance de soi d apprivoiser et appr hender l environnement qui l entoure et de d velopper une meilleure compr hension de l autre Identifier les freins et y r pondre Pour les publics pr caris s le chemin vers la participation culturelle est parsem d obstacles et de freins Il est important de les identifier et de construire avec les publics et partenaires associations de lutte contre la pauvret op rateurs culturels des r ponses La pauvret tant multiforme ces r ponses doivent tre la fois vari es et flexibles afin de s adapter aux diverses r alit s de terrain et aux besoins de chacun Outre le manque d argent la mise sur pied d un syst me de tickets 1 25 euros constitue une tape essentielle mais non suffisante l acc s la culture o les probl mes de mobilit l isolement constituent galement un frein important Pour le rompre rien de tel que la convivialit la rencontre et le partage avec d autres Il est important d s lors de mettre e
32. er pour accueillir tout le monde Pistes de solutions ce qui est en definitive le plus regrettable c est que de nombreuses solutions et m canismes correctifs existent ou ont d j t mis en place mais qu ils rencontrent de nombreux obstacles d ployer leurs effets On pourrait citer par exemple la lutte contre les logements vides Malgr les outils r gionaux ou communaux existant celle ci stagne p niblement Les obstacles techniques ou administratifs se disputent au manque de volont politique la palme de l inefficacite Les aides au loyer peinent galement prendre de l ampleur malgr l urgence Comme cette allocation loyer qui permet depuis 2008 aux communes bruxelloises et d sormais aux CPAS d aider les locataires de leur propre parc immobilier en leur faisant b n ficier certaines conditions d une importante aide enti rement charge du budget regional Une mesure qui n incite apparemment en rien les communes prendre ce type d initiative vu qu en 2012 III m nages seulement taient aid s dans 6 communes pour un budget r gional annuellement r duit vu sa sous utilisation Une exp rience pilote testera en 2014 une nouvelle mouture d allocation loyer accessible d sormais sous conditions des locataires du parc priv Limit e dans le temps 2014 dans le nombre de b n ficiaires 1000 familles et dans son budget 2 millions cette exp rience positive manque n anmoins d envergure pour tre
33. ersonnes sans papier qui n avaient pas demand de r gularisation Quel rapport me direz vous Simple Si vous ne voulez pas tre r gularis c est que vous voulez rentrer dans votre pays La longueur de la proc dure ne conduira une decision que lorsque vous serez rentr Donc n entamons pas la procedure DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 17 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 18 Pour acc der a l AMU il faut r sider sur le territoire de la commune du CPAS Quid des SDF et des personnes en logement pr caire Sans compter la situation de la Ville de Bruxelles qui accueille tous ceux qui ne sont sur son territoire que parce que ce qu ils veulent des papiers n est disponible que dans une administration f d rale l Office des Etrangers ou FEDASIL tablie sur ce territoire On verra donc des communes expulser des squats et n avoir plus suivre avec les AMU Ou consid rer qu un squat n est pas une r sidence Ou estimer comme Bruxelles Ville que ce n est pas une commune assumer les dysfonctionnements du F d ral et donc refuser m me condamn e par les tribunaux ceux qui se retournent vers elle faute d une aide f d rale pourtant due On verra par apr s cette m me commune refuser l AMU toujours ill galement des publics parce qu ils pourraient obtenir une plus grande aide l accueil mat riel logement nourriture V tements et services sociaux de base dont la sant via
34. es m canismes universels et non des m canismes d rogatoires Nous pr nons donc l int gration de l AMU dans le r gime g n ral quitte assimiler ses b n ficiaires aux b n ficiaires du statut Omnio 1 Th oriquement puisqu en sont exclus l Europ en ayant moins de trois mois de r sidence les d positaires d un visa touristique Les droits conomiques sociaux et culturels dans la D claration universelle des droits de l Homme ARTICLE 26 1 Toute personne a droit l ducation L ducation doit tre gratuite au moins en ce q concerne l enseignement l mentaire et fondamental L enseignement l mentaire es obligatoire L enseignement technique et professionnel doit tre g n ralis l acc s a tudes sup rieures doit tre ouvert en pleine galit tous en fonction de leur m rite L ducation doit viser au plein panouissement de la personnalit humaine et a renforcement du respect des droits de l homme et des libert s fondamentales Elle doi favoriser la compr hension la tol rance et l amiti entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux ainsi que le d veloppement des activit s des Nations Unies pour le maintien de la paix Les parents ont par priorit le droit de choisir le genre d ducation donner leurs enfants ARTICLE 27 1 Toute personne a le droit de prendre part librement la vie culturelle de la communaut de jouir des arts et de participer au
35. form e de m nages o les deux conjoints exercent une activit professionnelle Du point de vue de la s curit sociale ces m nages cotisent doublement sans b n ficier pour autant d une couverture plus tendue Dans certains secteurs notamment les pensions le co t de ces droits d riv s est lev De plus ce principe de droit d riv constitue une source d ins curit pour la personne charge qui est d pendante du b n ficiaire des droits directs Si celui ci perd ses droits elle les perd galement et son sort est li Pindissolubilit du lien conjugal Si ce lien est rompu la personne charge perd ses droits Par ex les concubines au foyer perdent leurs droits lors du d c s du b n ficiaire de droits directs auquel elles taient li es Ces ex personnes charge qui sont pour la plupart des femmes sont d s lors exclues de la S curit sociale et deviennent soumises au paiement volontaire d une cotisation que la plupart ne peuvent pas payer faute de revenus personnels S lectivit familiale Parall lement par l introduction du principe de s lectivit familiale certains travailleurs et travailleuses ayant cotis pour leurs droits propres se Voient progressivement priv s de ces droits notamment en cas de cohabitation et ce que ce soit dans le cadre du mariage ou d une situation de cohabitation hors mariage Ainsi par exemple l introduction du statut de cohabitant d abord dans le
36. ir le travail Cette r apparition de la question des in galit s comme question centrale et plus seulement celle du seuil minimum atteindre ou de la lutte contre la pauvret dans le d bat intellectuel constitue un d fi de taille la tradition des droits de l Homme Il ne s agit videmment pas d opposer les combats ou de d celer d inutiles contradictions mais plut t d enrichir notre vision du monde partir de donn es empiriques robustes venant conforter des intuitions morales de base dire vrai ces constats viennent galement appuyer ceux des acteurs de terrain de la lutte contre la pauvret qui depuis des ann es mettent en vidence l inutilite de se contenter d une politique de bout de la cha ne Les positions de la LDH se doivent galement d tre interrog es au prisme d innovations radicales dans les modes de production et de consommation Tout le domaine de ce qu il est convenu d appeler l conomie collaborative qui vont de la mise disposition de logements priv s pour vacanciers via des sites tels qu Airbnb la diffusion des imprimantes 3D en passant par des sites de sous location de voitures individuelles est la fois riche de potentiel mancipateur et lourd de menaces en termes de protection sociale chacun devenant de plus en plus l entrepreneur de soi m me et de ses possessions dans un champ d activit s tres peu r gul s et d s lors propice l abus de pouvoir Moins qu une critique des reven
37. isateur Ce guide a t congu pour tre utilis par tou te s les citoyen ne s soucieux ses d en savoir plus sur le contenu et les applications au quotidien du Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et culturels PIDESC Il s adresse galement aux professionnels du travail social la recherche d outils et de rep res en mati re de droits conomiques et sociaux Ce guide est t l chargeable gratuitement dans la rubrique Documentation guides pratiques du site de la LDH www liguedh be tom Etat des droits de l Homme en Belgique Rapport LDH 2013 2014 Ob Les grattitis une grande histowe des caves de ta Gestapo Sn belgique LA LDH SUR LE WEB 2 0 Groupe Facebook Ligue des droits de l Homme Ce groupe poursuit un objectif d information sur les enjeux des nouvelles technologies en mati re di vie priv e Il tient galement Charleroi Jacques PRIME prime jacques brutele be inform ses membres des La Louvi re Marie Louise ORUBA 064 22 85 34 mloruba hotmail com Ao GE SOUND EL Louvain la Neuve KAp droits de l Homme kapdroitsdelhomme kapuclouvain be Suivre la LDH sur Twitter Passage des Dinandiers 1 208 liguedh_be 1348 Louvain la Neuve Mons Karim ITANI k itani avocat be Suivez l actualit amp de la LDH Namur Henry BRASSEUR h_brasseur yahoo fr sur votre mobile et diffusez la Verviers Jeannine CHAINEUX 04741750 674 jeanine chaineux cgsp be
38. ise les employeurs utilisant de la main d uvre clandestine c est le travailleur sans papiers qui en subit les cons quences les plus lourdes En effet un contr le effectu dans ce cadre risque fortement de conduire une arrestation et une expulsion une d tention en centre ferm ou au mieux un ordre de quitter le territoire et ce alors que l employeur n est que trop rarement poursuivi En effet si elle trouve des sans papiers au travail lors d un contr le de sa propre initiative l inspection sociale doit communiquer leurs noms la police et l Office des Etrangers Il appara t d s lors que c est le travailleur sans papiers qui est ici davantage poursuivi plut t que l employeur qui ne respecte pas les l gislations sociales Cette tendance criminaliser l emploi de travailleurs sans papiers et qui en r alit criminalise le sans papiers lui m me est encore renforc e par l adoption en juin 2009 d une directive europ enne imposant aux employeurs de contr ler les permis de s jour de leurs travailleurs S ils contreviennent l interdiction de l emploi de ressortissants de pays tiers hors UE en s jour irr gulier ils sont passibles de sanctions s v res L objectif de la directive est de r duire les possibilit s de trouver du travail dans l Union europ enne pour les sans papiers avec l espoir de r duire le nombre de personnes tent es de venir en Europe sans droit de s jour La directive n a pas encore t transpos
39. it d finitivement quitter le champ de l conomique et du social pour entrer dans le champ de l ducatif La comp tition scolaire entre tablissement doit tre emplac e par la diversit des projets p dagogiques propos s La comp tition impos e aux jeunes dans leur cursus doit elle tre remplac e par la stimulation des comp tences et des aptitudes de chacun Ce n est que dans ce contexte in dit que nous pourrons nouveau nous permettre de r ver que un jour on puisse s inscrire le temps des vacances Pour le plaisir d en savoir plus en lieu et place d chec l chec Extrait d un article pr c demment publi dans la Chronique n 140 octobre 2010 disponible sur www liguedh be DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 19 DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 20 Francois Dechamps et David Morelli Commission Nouvelles Technologies LDH La fracture num rique la blessure de l isolement Les technologies de l information et de la communication TIC font partie int grante de notre vie quotidienne Cependant une part de la population n a toujours pas acc s la soci t num rique pour des raisons conomiques et sociales La fracture num rique s exprime en termes d acc s mat riel aux ressources informatiques et Internet et de comp tences n cessaires et de volont d utiliser ces ressources Cette fracture constitue un frein l int gration des citoyens dans la soci t
40. l frein a la r insertion et risque d hypothequer gravement tout reclassement futur En outre si une formation ad quate du personnel p nitentiaire n est pas mise sur pied il y a fort parier que cette loi ne sera d aucune utilit Il faut en effet faire voluer les mentalit s de ce personnel qui se sent depuis des ann es d sarm dans l exercice de ses fonctions n cessit d apprendre g rer des relations humaines complexes d appr hender les caract ristiques psychologiques des d tenus pour esp rer une compr hension et une application juste et correcte de la loi Puisque les agents p nitentiaires sont les intervenants principaux de la prison et qu ils prennent v ritablement en charge les d tenus il est fondamental qu ils soient au fait de cette loi et de ce qu elle implique Il serait aussi n cessaire d largir les cadres de ces agents pour y inclure un personnel social et psychologique de pointe C est indispensable notamment pour une revalorisation de cette fonction qui est sous estim e et sous r mun r e Les volutions r centes Comme si cela ne suffisait pas le l gislateur a d cid de modifier la loi de principes Pour lui donner plus d effectivite bien s r Que nenni Le texte forte teneur s curitaire qu il a r dig d mant le le texte de base vot moins de 10 ans auparavant sous plusieurs aspects fondamentaux L une des dispositions les plus probl matiques pour les droits des d tenus est q
41. mme ou une femme Assurance vs solidarit Notre syst me de s curit sociale porte en son sein une tension entre les deux principes qui en r gissent le fonctionnement celui de l assurance et celui de la solidarite Actuellement le financement de la s curit sociale repose essentiellement sur les cotisations sociales des travailleurs Il ouvre le droit a deux types de droits d une part les droits propres comme les soins de sant des travailleurs les pensions de retraite le ch mage les allocations familiales ordinaires et d autre part les droits d riv s comprenant les soins de sant aux personnes a charge des travailleurs les pensions de retraite aux conjoints divorces les pensions de survie etc Ces droits d riv s se fondent sur une relation de parent d alliance ou de cohabitation qui lie le titulaire de droits directs a une personne qui d pend de lui et est a sa charge La logique des droits derives consolide un certain mod le familial obsol te l homme au travail la femme au foyer pour lever les enfants Statut pr caire de la personne a charge Mais les choses ont bien chang depuis l instauration de la s curit sociale Les femmes ont pris leur place dans le march du travail et leur taux d activit professionnelle est en hausse m me si comme le d montrent certaines tudes il s agit la plupart du temps d emplois pr caires avec des sous statuts Aujourd hui la majorit des familles est donc
42. n ral Or ni les arr t s royaux ni l accord de gouvernement ne justifient les mesures prises Pourtant il s agit bien d un recul significatif visant tant l acc s aux allocations de ch mage que leur maintien mais aussi et surtout leur suppression Les cons quences sont catastrophiques pour une partie de la population d j fragilis e Lutter contre la pauvret en l accroissant Une petite porte est donc ouverte celle du recours au tribunal du travail pour contester une decision de l Onem en faisant appel au principe de standstill Petite car depuis l activation la conditionnalit du droit au ch mage s accentue et les sanctions l encontre des ch meurs sont d j appliqu es Malgr les mesures d crites ici le gouvernement continue ironiquement d affirmer un objectif prioritaire pour 2020 la lutte contre la pauvret et l exclusion sociale DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT Manuel Lambert Conseiller juridique et coordinateur de la Commission Prison LDH Pour une reconnaissance des droits les plus fondamentaux aux d tenus La Cour europ enne des Droits de l Homme a eu l occasion de dire dans son arr t Campbell et Fell c Royaume Uni du 28 juin 1984 que les droits de l homme ne s arr tent pas la porte des prisons Trente ans plus tard il est permis de constater que oui les droits de l Homme s arr tent la porte des prisons Apr s des ann e
43. n place avec des partenaires des rencontres entre usagers qui permettent d initier des sorties culturelles en largissant l offre cin ma danse mus es et des projets collectifs construits avec eux La m connaissance de l offre la perte ou le manque d habitudes culturelles Face ces freins il convient galement de diffuser ad quatement l information relative l offre culturelle programmes culturels agenda en ligne Parall lement il est aussi n cessaire d outiller les publics afin de permettre chacun de se positionner librement face l offre culturelle d en comprendre les messages et les codes d aiguiser son go t d largir ses horizons et ses croyances de d velopper son sens critique et d identifier l apport de la culture dans son quotidien Article 27 propose des animations avant apr s des sorties culturelles pour ouvrir un espace d expression des visites guid es de lieux culturels des rencontres avec des artistes des animations pour d mythifier l art initiation Part contemporain la musique classique et l op ra par exemple Enfin le manque d esti La fr quentation d ateliers arti partie des publics en raison d que peut repr senter l expressi visant garantir la contributio de spectateurs Des projets qui rythme de chacun me de soi constitue galement un obstacle majeur pour certaines personnes stiques acad mies CEC stages provinciaux ne va pas de soi po
44. ns d attente De plus la degressivite accrue des allocations pousse les ch meurs et les ch meuses accepter n importe quel emploi ce qui est particuli rement vrai pour les femmes qui taient d j orient es vers les emplois les plus pr caires titres services grande distribution soins aux personnes etc L galit de droits Le constat de ce qui pr c de est que l individualisation des droits sociaux ne peut se concevoir sans am lioration de l autonomie conomique des femmes Les groupes humains qui tendent le plus tre exclus de l acc s aux droits dont ils sont l galement titulaires sont les pauvres les minorit s les migrants les sans papiers les femmes mais aussi les enfants les jeunes les ch meurs les personnes g es Souvent ces cat gories se chevauchent et se renforcent mutuellement Les droits sociaux d coulent du droit la dignit humaine Toutes et tous devraient tre gaux face ce droit ind pendamment de leur situation Mais le chemin vers cette galit l gitime semble encore long surtout la lumi re des r centes mesures d aust rit et des politiques f d rales en mati re de ch mage Les droits conomiques sociaux et culturels dans la D claration universelle des droits de l Homme ARTICLE 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment une limitation raisonnable de la dur e du travail et des cong s pay s p riodiques ARTICLE 25 1 Toute pe
45. ns mat riels d en faire une priorit avec laquelle elle peut s accommoder parce qu elle en ma trise les codes de valeurs et les termes du contrat scolaire et qu elle y adh re ou d faut qu elle puisse les contester collectivement par le biais d un r seau ext rieur solidaire En ce sens l enseignement est un instrument de reproduction de r gulation et de contr le social Il est g n ralement admis d sormais que l instruction obligatoire ne fut pas un cadeau fait aux enfants de la classe ouvri re mais la r ponse a une n cessit conomique n e de l industrialisation et du d veloppement technologique II n y a plus aucun travail qui n implique un certain degr d alphab tisation Notre syst me scolaire via la fili re de rel gation semble avoir mis en place un syst me extr mement efficace pour atteindre cet objectif conomique L effet pervers de ce processus commence se mesurer partir du moment o le march du travail sature et o les secteurs conomiques parviennent convaincre que la cause de la baisse d emploi s explique par la baisse du niveau de formation et de qualification des jeunes jeunes qui avec les m mes qualifications n avaient pas de difficult s pour trouver du travail pr alablement cette saturation du march La balle du ch mage est ainsi renvoy e l cole charg e d s lors de r soudre la probl matique du trop faible niveau de formation g n rale et culturelle des jeunes savoir t
46. nt un acc s qu hypoth tique mais c est pourtant coh rent dans la mesure o cet aspect est d terminant sur tout le reste notamment sur la hauteur des loyers demand s ou sur la capacit des pouvoirs publics d velopper une offre suffisante de logements sociaux ou mod r s Pour continuer Bruxelles 60 de locataires cette ann e encore un constat r current la pauvret augmente En 2013 33 7 des Bruxellois vivent avec un revenu inf rieur au seuil de risque de pauvret Or les locataires sont les plus touch s par la pauvret On sait que la part du loyer dans le budget des m nages est en constante augmentation Pour respecter la composition actuelle de l index elle ne devrait pas d passer le tiers des revenus On constate cependant qu il faudrait Bruxelles disposer de revenus disponibles de minimum 2000 EUR pour que la part du loyer dans le budget des m nages soit inf rieure ou gale 30 Cela donne le ton sur la possibilit d effectivement acc der un logement d cent un prix accessible en ne devant pas avoir rogner sur toutes les autres d penses quotidiennes ducation alimentation transport assurances etc voire a sendetter dangereusement Malgr les Plans Logement ambitieux annonc s depuis plusieurs ann es on constate l heure actuelle que la liste des personnes en attente d un logement social d passe m me la capacit totale du secteur public qui devrait donc plus que doubl
47. progr s scientifique et aux bienfaits qui en r sultent 2 Chacun a droit la protection des int r ts moraux et mat riels d coulant de toute production scientifique litt raire ou artistique dont il est l auteur Marie Jo Sanchez membre de la commission jeunesse LDH Pr carit et acces l enseignement L enseignement est un luxe difficilement accessible pour un public pr caris Pour lui permettre de sortir de la spirale de l chec il est temps que l cole r investisse dans son champ d action prioritaire l ducation Le temps scolaire est long et l cole est ch re Ch re elle Pest d autant plus lorsque l on bascule dans l enseignement socialement disqualifiant une bo te outils du mat riel de cuisine ou de coiffure dans l enseignement professionnel sont effectivement tr s on reux Et toute activit r mun r e parall le visant compenser durant ce laps de temps certains frais inh rents la scolarit est difficilement envisageable L inad quation du temps scolaire aux vies des jeunes issus de milieux conomiquement peu ais s est renforc e par un m canisme de disqualification scolaire qui sans en affecter la dur e en r duit cependant la qualit formative et la valeur panouissante Et l chec scolaire est un facteur aggravant cette situation pr caire Les enjeux conomiques et sociaux de l cole Pour qu un l ve fonctionne l cole il faut que la famille ait les moye
48. qui risquent de perdre pied par rapport au d veloppement de la soci t de l information Therese Legros Article 27 et David Morelli LDH Article 27 restaurer le droit la culture des publics pr caris s L association Article 27 se donne pour mission de faciliter l acc s la culture et la participation la vie culturelle pour toute personne vivant une situation sociale et ou conomique difficile Tour d horizon d un droit aussi fondamental que n cessaire Article 27 est une ASBL cr e en 1999 Bruxelles sur base d un constat objectif une grande partie de la population ne fr quente pas les lieux culturels Les raisons qui le fondent sont multiples En effet si le frein financier est r el il n est certes pas le seul obstacle l acc s la culture La crainte d tre jug de ne pas comprendre ou tout simplement de ne pas se sentir sa place sont des l ments pr pond rants cet tat de fait Ces personnes ont le sentiment d tre exclues de cet univers culturel qui ne leur appartient pas et en r ponse ils excluent ces espaces de leur vie et de leur quotidien Or La culture est un droit fondamental mentionn au 27e article de la D claration universelle des droits de l Homme Toute personne a le droit de prendre part librement la vie culturelle de la communaut de jouir des arts et de participer au progr s scientifiques et aux bienfaits qui en r sultent Car contrair
49. r de l Emploi rapport annuel 2013 postes vacants Bureau F d ral du Plan Budget Economique septembre 2013 2 Fran oise Ecken Faut il liminer les pauvres L Harmattan 2008 p 42 1 Eurostat janvier 2014 Stephan Backes membre de la LDH et coordinateur du r seau belge de lutte contre la pauvret Ces injonctions paradoxales qui menent la vie dure aux personnes en pauvret Le 4 novembre 2013 les occupants de l ancien couvent Gesu ont t expuls s Ils ont t relog s ailleurs notamment dans des structures d accueil actives pendant la p riode d accueil hivernal des personnes sans abri qui venait de d buter Les sans papiers et les sans abri sont ils mis en concurrence Mesurer le sentiment d une concurrence entre des personnes vivant dans la pauvret et des exclus n est pas ais Une telle enqu te serait m me insens e et d raisonnable si l on part du postulat que les personnes en pauvret sont de toute fa on des comp titeurs qui rivalisent entre elles en ce qui concerne leurs aspirations de vie et la r alisation de leurs droits fondamentaux On se souvient encore de l tude command e en 1999 par M Verwilghen alors Ministre de la Justice sur la relation entre ethnicit et criminalit L objet de l tude sugg re fortement la r alit ou tend anticipativement l tablir et ne tient aucunement compte des politiques men es Plut t que d appr hender cette question de soci t par ce biais
50. re mais aussi la pr tendue n cessaire intensification des performances d un enseignement technique et professionnel savoir faire Saturation et d crochage Alors qu auparavant le jeune pouvait tre inject sur le march du travail a 14 ou 16 ans et forgeait l exp rience de sa pratique professionnelle sur le tas au boulot il se retrouve d sormais bloqu dans un processus scolaire qui se prolonge sans pour autant le d barrasser de la logique du parcours de rat de l cole et en bout de course de rat du march de l emploi les op rateurs d insertions socioprofessionnelles se chargeant de compenser cet chec structurel Le jeune est condamn aller l cole pour y apprendre un m tier le rendant employable ou tout le moins pour justifier de sa bonne conduite sociale Par ce m canisme la responsabilit de l cole dans le d crochage scolaire dispara t comme a disparu la responsabilit des secteurs conomiques dans l augmentation du ch mage En bout de course les seuls responsables sont les jeunes eux m mes R former la p dagogie La question du changement enclencher est d autant plus cruciale qu elle est la seule impliquant une concordance d int r ts tous niveaux de la soci t C t cole elle doit se r investir dans sa mission prioritaire voire unique travailler l ducation et la formation de ses jeunes Sur le plan politique l investissement dans l cole do
51. rsonne a droit un niveau de vie suffisant pour assurer sa sant son bien tre et ceux de sa famille notamment pour l alimentation l habillement le logement les soins m dicaux ainsi que pour les services sociaux n cessaires elle a droit la s curit en cas de ch mage de maladie d invalidit de veuvage de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances ind pendantes de sa volont La maternit et l enfance ont droit une aide et une assistance sp ciale Tous les enfants qu ils soient n s dans le mariage ou hors mariage jouissent de la m me protection sociale gt gt gt gt gt Suite des articles page 18 Martin BOUHON membre LDH et assistant en droit p nal l UCL Logement la porte d entr e bloqu e des droits Il est malheureusement des constats qui perdurent en mati re d acc s au logement celui ci reste invariablement sombre et plomb par la lenteur des pouvoirs publics tenter de rem dier aux obstacles ce droit pourtant fondamental Pourtant des pistes de solutions existent En 2013 les prix d acquisition des logements ont continu globalement a exploser signe sans doute que la brique est rest e une valeur refuge d investissement en temps de crise financi re Parler d acc s la propri t d un bien immobilier peut sembler trange en termes d acc s au logement tant donn que les plus pr caris s n y o
52. s civil entendre que l action publique n est pas m me d atteindre d autres r sultats que la somme des actions men es par les individus et prive le d bat d mocratique d une et politique dans partie de ces possibilit s En effet si ce trait avait d j t en vigueur la tr s grande 2 majorit des budgets publics adopt s en Belgique depuis trente ans n auraient pas pu UM d sert social l tre C est donc une part importante de l ventail des possibles d mocratiques qui se x voit amput e par cette r gle et economique Si ce trait avait t en vigueur depuis trente ans une s rie de droits sociaux de base jusqu ici pr serv s auraient d s lors tres vraisemblablement t d mantel s au pr texte d imp ratifs dogmatiques d quilibre budg taire de court terme Nul doute que pour faire face au m contentement populaire et la mont e de la conflictualit qui en auraient d coul un serrage de vis s curitaire se serait fait jour Ce sc nario au conditionnel pass est h las en voie de se traduire en faits dans un futur proche Depuis la crise le d mant lement des droits sociaux s est en effet acc l r visant en premi re ligne les demandeurs d emploi Ceux ci premi res victimes de la crise se voient en effet soumis une forme de double peine la d gressivit des allocations et leur limitation dans le temps se surajoutant leur perte d emploi initiale Certes la situation belge n est pas encore aus
53. s de revendications par les instances internationales et les ONG de protection des droits fondamentaux une loi conf rant un statut juridique au d tenu a t adopt e en 2005 Il s agit de la loi de principes du 12 janvier 2005 concernant l administration p nitentiaire et le statut juridique des d tenus dite loi Dupont Les enjeux politiques de cette loi sont consid rables elle a pour but de conf rer aux d tenus un statut juridique et donc de leur reconna tre enfin certains droits fondamentaux ainsi que les moyens pour faire valoir ces droits De la pratique Quels sont les droits garantis aux d tenus par cette nouvelle loi Le principe fondamental reconnu par cette loi est le suivant les condamn s m me derri re les barreaux restent des citoyens titulaires de droits fondamentaux internationalement et constitutionnellement reconnus D s lors les personnes incarc r es ne sont nullement priv es de leurs droits civils politiques conomiques sociaux ou culturels l exception des limitations directement li es leur privation de libert Ils ont donc le droit des conditions de vie mat rielles minimales droit d avoir un espace de s jour personnel droit d acc s des espaces r serv s aux activit s communes tenues vestimentaires personnelles etc des conditions de vie communautaires le principe qui r git l incarc ration est celui du r gime communautaire ou semi communautaire l exception tant le r gim
54. secteur du ch mage et ensuite en assurance maladie invalidit a sans doute fait conomiser la s curit sociale beaucoup d argent mais ces conomies ont t r alis es au d triment de la s curit d existence de bien des femmes La logique de s lectivit familiale n est pas sexuellement neutre en ce qu elle engendre une v ritable discrimination sexuelle indirecte puisque cette logique s lective familiale p nalise tr s majoritairement les femmes Nouvelle donne soci tale Le d bat sur l individualisation des droits sociaux est en cours depuis presque 30 ans et s inscrit dans le cadre de changements socio conomiques importants li s comme mentionn pr c demment la participation accrue des femmes sur le march du travail mais galement aux transformations des structures familiales Des transformations qui ont eu pour cons quence une augmentation du nombre de personnes isol es de cohabitants de familles monoparentales recompos es ou homosexuelles Notre mod le de s curit sociale doit s adapter cette nouvelle donne soci tale Lindividualisation des droits sociaux est une revendication dela Ligue des droits de l Homme LDH et sera l objet de d bats l occasion de cette ann e th matique consacr e l acc s aux droits conomiques et sociaux Mais la LDH n a pas attendu cette occasion pour se pencher sur cette mati re 1 l appel de f ministes belges contre le Pacte budg taire http www viefeminine b
55. si ges des partis politiques Les parents dont beaucoup de femmes ont t moign de mani re poignante de l amour pour leurs enfants grandement d pendants du sacrifice de leur carri re professionnelle de la pauperisation de leur d tresse face l avenir qui s occupera de mon enfant lorsque je ne serai plus l Ces familles exigent le respect du droit fondamental de leur enfant une vie digne La conscience du droit prend ainsi place parmi les esprits et change les attitudes Une condamnation lourde et effective C est dans ce contexte que le GAMP et l ANAHM Association d Aide aux Handicap Mentaux ont contact la Ligue des droits de l Homme rejoints rapidement par pr s de vingt associations repr sentatives du secteur du handicap sur tout le territoire belge En juillet 2013 apr s l examen du m moire de l Etat belge et du contre m moire de la FIDH le CEDS rendait publique sa d cision L Etat belge tait condamn lourdement et sans appel pour violation de plusieurs articles de la Charte sociale europ enne Les personnes gravement handicap es et leurs familles obtenaient ainsi un statut de victime Le CEDS tait par ailleurs tr s clair ce sujet et estimait que la carence de solutions d accueil et d h bergement prive les personnes adultes souffrant d un handicap de grande d pendance et leurs familles d un acc s gal et effectif aux services sociaux et de la protection sociale garantis par la Charte Ces d f
56. si grave que celle de l Espagne ou de la Gr ce que nous ont d crites les repr sentants des Ligues de ces pays lors d une conf rence organis e par l Association europ enne des droits de l Homme AEDH Mais certains des dommages collat raux les plus pr occupants de ces situations ne nous pargnent pas commencer par le repli frileux sur des identit s nationales fantasm es une certaine forme de x nophobie et de repli religieux dont les Roms les musulmans et les sans papiers semblent tre les premi res victimes Lutte contre la pauvret ou r duction des in galit s Au del de l affirmation r currente de certains droits il est aussi imp ratif que la LDH s interroge sur les impenses d une revendication des droits sociaux conomiques et culturels en termes de droits ou de seuil minimal atteindre pour chacun De mani re implicite une telle approche se montre aveugle la question des in galit s pour autant que soit atteint un certain socle de droits tant en termes de revenus que de logement ou d acc s la sant M me si ce socle est actuellement loin d tre atteint l vacuation implicite de la question des in galit s qu entraine l appr hension des questions sociales et conomiques en termes de droits suscite une s rie d interrogations Des recherches r centes ont en effet montr quel point les in galit s de revenus taient centrales dans la determination du niveau atteint par une s rie de probl matiques
57. ue celle ci nonce maintenant qu aucun contrat de travail au sens de la loi de 1978 n est conclu avec les d tenus Cette position est lourde de cons quences puisqu en l absence de contrat de travail le d tenu peut se voir retirer son emploi tout moment sans pr avis ni indemnit Il n est pas non plus pris en charge par la s curit sociale en cas d accident de travail Si la Soci t reproche aux d tenus de ne pas avoir respect les r gles du contrat social force est de constater que l Etat viole aussi les acquis sociaux fondamentaux qui devraient s appliquer tous les travailleurs m me d tenus Plusieurs juridictions avaient d ailleurs d j estim que malgr la faible r mun ration du d tenu les l ments constitutifs d un contrat de travail sont r unis dans le cadre du travail p nitentiaire Il faut d plorer l engagement sur une voie manifestement contraire l article 23 de la Constitution qui garantit la dignit humaine Celle ci ne serait elle pas accessible aux d tenus Le profil sociologique De fa on lapidaire on peut r sumer que le d tenu moyen en Belgique r pond au profil suivant il serait un homme d environ trente ans dot d une faible scolarit et avec une probabilit non n gligeable d tre tranger ou tout au moins d avoir des origines trang res En effet essentiellement masculine environ 95 de la population carc rale la d tention concerne des personnes qui proviennent
58. uedh be 72430 Le CCJF est accessible aux personnes mobilit r duite Dis ROL FEDERATION WALLONIE BRUXELLES Comit de r daction Ont particip 4 ce num ro Graphisme et illustrations Emmanuelle Delplace David Morelli Cinzia Agoni Stephan Backes Martin Bouhon Max Tiegelkamp www stripmax com Dominique Rozenberg Francois Dechamps Catherine Forget Daniel Renzoni www laboratoiregraphique be Catherine Legros David Morelli Dominique Rozenberg Edgar Szoc Kathia Van Egmond Evelyne Van Meesche Pierre Verbeeren Edgar Szoc administrateur LDH Droits conomiques sociaux et culturels deuxieme generation premiere importance Il est de coutume de nommer les droits conomiques sociaux et culturels des droits de la deuxi me generation succ dant aux droits civils et politiques Cette separation g n rationnelle peut s av rer trompeuse si elle laisse entendre que ces droits peuvent tre accomplis s par ment il ne saurait y avoir de paradis civil et politique dans un d sert social et conomique Mais du paradis nous sommes actuellement fort loign s et les derni res ann es ne nous en ont guere rapproch Les mesures attentatoires a la liberte d expression et a la vie priv e sont en effet all es main dans la main avec les mesures de r gression sociale impos es par les politiques d austerite S il fallait d montrer non pas par l absurde mais par la negative l unicit des droits
59. une autre agence publique FEDASIL Enfin pour b n ficier de AMU il faut tre malade Il faut donc avoir vu un m decin qui atteste de la maladie La premi re s ance est donc hors AMU sauf si le CPAS est tol rant Mais quid d tre enceinte Ce n est pas une maladie Le CPAS de Bruxelles s est battu pour obtenir la couverture des soins pr nataux Malgr cette victoire le CPAS d Anvers ne reconna t pas encore toujours le besoin d une prise en charge de la p rinatalit Quid aussi de la sant mentale et des m dicaments qui accompagnent la psychiatrie Certains CPAS sont par ailleurs tent s de refuser l AMU lorsque la maladie tait connue du patient avant son arriv e sur le territoire belge Pour une int gration de AMU dans le r gime g n ral Tous ces exemples montrent que lorsqu on ne veut pas accorder le b n fice d un droit il est excessivement facile de le refuser ou de ne pas acter la demande ce qui emp che tout recours la justice Cette derni re pratique a t r guli rement d nonc e par M decins du Monde notamment au CPAS de Bruxelles Ville qui avait fait circuler une note de service invitant les agents ne pas acter certaines demandes La conclusion est simple les syst mes d rogatoires pour d munis sont souvent discriminants de droit et plus encore dans la pratique Il est pr f rable sur le plan du droit de la sant publique de l conomie de la sant et de l quit de fonctionner dans d
60. ur une es m mes freins voqu s plus haut auxquels vient s ajouter la mise en danger on de soi par le biais artistique Il est donc important de proposer un cadre n la vie culturelle par le biais d ateliers d expression artistique ou de comit doivent se construire en fonction des d sirs du groupe et dans le respect du Je ne savais pas que j tais cr ative nous dit Nadia et je suis tr s contente d avoir rencontr des gens de trouver un cercle d amis Il y a une bonne ambiance On croit toujours qu on peut rester seul dans son petit coin qu on ne vaut rien Mais on se rend compte qu on vaut encore la peine Plus d informations sur les activit s d article 27 www article27 be DOSSIER LE BRUIT DES DROITS QUI CRAQUENT 21 RECENSION 22 Ce sixi me rapport de la ligue des droits de l Homme analyse l actualit belge de l ann e 2013 sous l angle du respect des droits humains avec comme fil conducteur la th matique de l acc s aux droits conomiques sociaux et culturels Des sp cialistes reviennent de mani re accessible tous sur les moments importants de 2013 en mati re de respect des droits humains en Belgique droit au logement au ch mage aux soins volution de la pr carisation sociale et sur les enjeux venir Une chronologie des v nements marquants de l ann e 2013 cl ture ce rapport Un ouvrage indispensable pour tous les citoyens qui s int ressent l volution du respect
61. ut de survivre Elles deviennent comme l a joliment d crit une personne en pauvret militant au R seau belge de lutte contre la pauvret secr taires de leur propre vie et ce plus qu temps plein C est la personne en situation de pauvret qui est mise en concurrence avec elle m me tant oblig e faire le grand cart rh torique et justificatif vis vis des autorit s publiques tant m me oblig e vivre dans l ill galit pour survivre Et l le coup de massue venant du contr le de la fraude sociale guette derri re le coin quand les politiques structurelles coh rentes et efficaces qui cessent de culpabiliser les personnes vuln rables mais leur permettent de r aliser leurs droits fondamentaux et leurs aspirations dans la vie Cinzia Agoni porte parole GAMP Acces aux droits des personnes handicapees La s v re condamnation de la Belgique par le Comit Europ en des Droits Sociaux amp propos des graves carences de sa politique d accueil des personnes handicap es de grande d pendance ouvre enfin leurs familles l espoir d un acc s des droits sociaux qui leur ont longtemps t refus s Le 13 d cembre 2011 la F d ration Internationale des Ligues des droits de l Homme introduisait une r clamation collective aupr s du Comit Europ en des Droits Sociaux CEDS pour violation de la Charte sociale europ enne ratifi e par la Belgique La r clamation pinglait le manque de solutions d

Des droits qui craquent

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