Justice des mineurs et mineurs incarcérés
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1. dure criminelle pour les moins de 16 ans e an renouvelable une fois en proc dure criminelle pour les plus de 16 ans en condamnation pour purger une peine prononc e par le TPE Les mineurs incarc r s ont entre 13 et 18 ans A Strasbourg la maison d arr t dispose d un quartier mineurs de 30 places Mulhouse une vingtaine de place Metz 4 5 places Les tablissements p nitentiaires pour mineurs EPPM disposent de 60 places 2 Personnels intervenants au quartier mineurs Le quartier mineurs fonctionne gr ce une quipe pluridisciplinaire qui travaille en troite collaboration Une r union hebdomadaire tous les vendredi matins pour faire le point sur la semaine coul e avec le chef p nitentiaire du quartier mineurs les enseignants de l ducation nationale et les ducateurs de la PJJ Une r union mensuelle durant laquelle un point complet est r alis sur chaque jeune en pr sence de le directeur adjoint de la maison d arr t en charge du quartier mineurs le chef p nitentiaire du quartier mineurs un r f rent mineurs le moniteur de sport les enseignants de l ducation nationale les ducateurs de la PJJ un repr sentant de l UCSA unit de consultations et de soins ambulatoires un repr sentant du SMPR service m dico psychologique r gionale un repr sentant des juges des enfants Atelier permanent cuisine tous les mercredis matin avec un cuisinier la retraite Ateliers p2. accentuer l aspect r pressif et promettre des peines planchers Sont elles dissuasives La r cente mise en place de ces dispositifs ne permet pas de r pondre cette question Parce que m me si le gouvernement souhaite afficher une baisse de certains actes d lictueux cela n est pas pour autant synonyme d une baisse de la r cidive En effet si en 2008 une personne est condamn e une peine plancher de un deux ou trois ans certes elle ne commettra pas de nouveau d lit jusqu en 2010 environ et cela influera peut tre si l on cumule le nombre de personnes r cidivistes ayant t condamn es en 2008 une peine plancher sur l ensemble de la France sur le chiffre des actes d lictueux ou de celui de la D pendent des SPIP service p nitentiaire d insertion et de probation appartenant l administration p nitentiaire 12 d linquance Mais la question n est pas r gl e pour autant elle se posera en 2010 2011 2012 ou apr s va t elle sa sortie ou quelques mois plus tard r cidiver une nouvelle fois Il sera alors int ressant dans les ann es venir d effectuer une tude en ce sens Mais avant cela il n est pas possible ni honn te d tablir un lien de causalit entre une ventuelle baisse de la d linquance et l application des peines planchers De l observation que nous avons pu en faire durant trois ans aupr s de mineurs incarc r s si cette menace des peines planc
3. acte et lui faire prendre conscience de l existence d une loi p nale de son contenu et des cons quences de son acte pour lui m me pour la victime et pour la soci t donner au mineur l occasion de se r inscrire dans le corps social en mobilisant ses capacit s par l ex cution d une activit r paratrice afin de e retrouver une certaine estime de soi e restaurer des liens positifs avec la collectivit 6 Le placement D finition le placement ducatif au civil comme au p nal est une mesure de protection d assistance de surveillance et d ducation Elle retire le mineur de son milieu de vie lorsque celui ci n est pas en mesure de garantir sa s curit ou les conditions de son ducation ou lorsque la proc dure p nale l exige ex viol au sein d une fratrie Le placement consiste en une prise en charge ducative quotidienne et continue dans un environnement collectif foyer ou individualis famille d accueil un accompagnement ducatif personnalis Objectifs Apporter un cadre de vie s curisant protecteur et structurant afin d aider le mineur construire son identit s approprier les r gles qui r gissent les relations sociales __S inscrire dans un processus d insertion sociale scolaire et professionnel restaurer les liens familiaux IL Les mesures de probation et les peines probation en droit p nal d signe une m thode permettan
4. des si cles Ils ont permis de faire voluer en partie les conditions d incarc ration Mais cela permet il de modifier le fond du probl me A lire les chiffres des taux de r cidive l gale ou non et de multir cidive force est de constater que l enfermement ne dissuade pas de r it rer 10 Et si l on prenait le probl me l envers Comment se retrouve t on entre quatre murs Pour quelles raisons y revient on alors m me qu en sortant d une premi re d tention les mots prononc s sont plus jamais a je ne reviendrai pas ici c est fini Qu est ce qui est fini La d tention s ach ve lors de la lib ration la peine ferme est purg e certes Mais ce qui a pouss quelques mois ann es plus t t commettre un d lit se mettre hors la loi entrer dans les m andres du labyrinthe judiciaire est ce que cela s arr te Est ce que la vie men e avant l enfermement a chang le lieu de r sidence les connaissances les habitudes etc Tous ces l ments restent les m mes et la sortie de prison c est le m me paysage caboss que l on retrouve voire pire pour ceux qui la d tention aura fait perdre travail et logement Alors pourquoi s tonner du taux de r cidive Il peut sembler logique La prison ne dissuade pas ou trop peu Certes c est un fait La prison g n re de la souffrance pour les personnes d tenues mais aussi pour leurs familles Pour une personne in
5. INTRODUCTION sociologie de l exception r ussite improbable principe de r alit compl mentarit des coles sociologiques I PROTECTION DE L ENFANCE II IL JUSTICE DES MINEURS ET MINEURS INCARCERES Les services et tablissements de la Protection Judiciaire de le Jeunesse PJJ basent leur intervention sur des d cisions judiciaires qui sont prises en application d une l gislation sp cifique aux mineurs en mati re civile et au p nal au civil l objectif est la protection de l enfance au p nal l objectif est la pr vention de la d linquance L un des principes qui sous tend l ensemble de cette l gislation est celui de la primaut de l ducatif dans la r ponse judiciaire la mission prioritaire de la PJJ est la mission ducative La l gitimit de cette mission est inscrite dans les deux textes fondateurs de la PJJ savoir ordonnance du 2 f vrier 1945 relative l enfance d linquante l ordonnance du 23 d cembre 1958 relative l enfance en danger A noter qu un double positionnement fonde l thique des professionnels de la PJJ mobiliser dans toute mesure quelle que soit sa nature et le cadre juridique de la d cision la comp tence ducative toujours situer le mineur au centre de l intervention en tenant compte de sa trajectoire personnelle dans sa singularit sa globalit et sa temporalit A cela s ajoute un postulat plus philosophique qu
6. carc r e combien souffrent La prison ne r pare pas ni celui qui a commis un acte d lictueux ou criminel ni sa victime De nombreux ouvrages d montrent que ni l enfermement du coupable qui n est pas ternel ni la r paration financi re ne suffisent la victime pour se reconstruire Ce n est qu apr s un long travail sur soi m me apr s la compr hension du parcours et de la personnalit du coupable compr hension qui permet la victime l int riorisation de sa culpabilit apr s peut tre une certaine forme de pardon que la victime peut entrevoir de tourner la page Quoiqu il en soit la punition est n cessaire dans la mesure o elle permet la victime d tre reconnue comme telle reconnaissance qui est en g n ral indispensable Il doit tre puni au nom de la soci t et des lois qu il a transgress es Oui la prison et la notion d enfermement sont discutables thiquement d ontologiquement humainement philosophiquement etc Mais il se trouve que jusqu nouvel ordre la prison existe et accueille un nombre important de personnes Historiquement la prison devait remplir trois fonctions la punition la protection de la soci t et la r insertion de la personne d tenue Laquelle de ces fonctions est remplie aujourd hui Fonction de la prison en avec le type de d tenus 11 Fonctions vis es fonction effectives induites paradoxe des cons quences R interroger
7. e 2008 AUSSI Les crits relatifs la e sociologie de l adolescence e sociologie du risque de Boris CYRULNIK relatif la r silience 14
8. e et sociale favoriser la capacit de l environnement social et familial du mineur le soutenir dans son volution 4 La mise sous protection judiciaire des mineurs d linquants article 16 bis D finition la mise sous protection judiciaire des mineurs d linquants met la situation globale du mineur qui a commis un d lit au centre de la d cision judiciaire On consid re ici l acte d linquant comme r v lateur d une probl matique plus large L acte d linquant est alors le pr texte la mise sous protection judiciaire Ce cadre juridique ouvre l exercice de mesures ducatives p nales sous la forme d un placement ou d une protection en milieu ouvert et peut se poursuivre au del de la majorit Objectifs intervenir sur le contexte de vie du mineur d linquant engager avec lui un travail de compr hension de sa situation suivre son volution en e aidant dans ses d marches d insertion socio professionnelles e favorisant l int gration de la loi et des r gles de vie en soci t 5 La r paration p nale D finition mesure ducative prononc e l gard d un mineur auteur d une infraction p nale On lui propose de r aliser une activit d aide ou de r paration au b n fice de la victime ou dans l int r t de la collectivit association Accord Objectifs favoriser un processus de responsabilisation aider le mineur comprendre la port e de son
9. hers comme tre int gr e comme existante pour certains elle n en est pas pour autant dissuasive Elle demeure dans le domaine de l abstrait et n est pas en mesure de peser dans un quotidien de souffrance La probl matique de la r cidive ne devrait elle pas tre pos e dans l autre sens A savoir comment faire pour r duire le nombre de personnes qui franchissent le seuil de l crou Comment pr venir la peine de prison Comment pr venir Qu est ce que la pr vention Pr vention est elle synonyme d information S y r duit elle Comment pr venir Pr venir de quoi A quel moment Pour qui Pour pr venir du fl au du SIDA quelle a t et continue tre la marche suivre D construisons le probl me pour comprendre D abord il a fallu identifier le mal le rep rer comprendre son mode de fonctionnement son volution le nommer Puis informer quelle est cette maladie comment volue t elle comment se propage t elle comme s en prot ger Pour cela pas de partage de seringue et l utilisation de pr servatif pour toute relation sexuelle avant test de d pistage L utilisation du pr servatif donc Pur pouvoir utiliser un pr servatif bon escient il faut en lire le mode d emploi Avant cela il faut tre en capacit de s en procurer donc qu une distribution suffisamment large et accessible en soit faite Encore avant des pr servatifs doivent donc tre fabriqu s en qua
10. i tient tout la fois la conviction et l engagement des professionnels savoir poser qu un mineur est un tre en devenir pour lequel des possibles restent ouverts et dont la situation de minorit exige protection et ducation du fait de sa vuln rabilit et de son inach vement l R gle concernant la garde garde vue Mineurs concern s Les mineurs de moins de 10 ans ne peuvent tre ni retenus ni plac s en garde vue Seuls les mineurs de plus de 10 ans sont concern s Cas du mineur de 10 13 ans Le mineur de moins de 13 ans ne peut tre plac en garde vue Cependant il peut tre retenu pour une dur e maximum de 12 heures renouvelable s il existe des indices graves ou concordants laissant pr sumer qu il a commis ou tent de commettre un crime ou un d lit puni d au moins 5 ans d emprisonnement Avant toute d cision de renouvellement la personne mineure doit tre pr sent e un magistrat Cas du mineur de 13 16 ans Le mineur de 13 16 ans peut tre plac en garde vue pour une dur e initiale de 24 heures s il existe des indices faisant pr sumer qu il a commis ou tent de commettre une infraction Le procureur de la R publique est inform d s le d but de la garde vue Une prolongation de 24 heures maximum est possible en cas de crime ou d lit puni d au moins 5 ans d emprisonnement apr s pr sentation un magistrat Cas du mineur de 16 18 ans Il peut tre mi
11. instruction titre provisoire soit par la juridiction de jugement pour le d lit commis Elle intervient dans le cadre d une mise en examen pour le mineur Elle comporte une double dimension surveillance action ducative A tire provisoire LS elle permet partir de l acte commis d engager une action ducative La port e de cette action et la participation du jeune sur l volution de sa personnalit sera prise en compte lors du jugement par le magistrat A titre d finitif LSP elle permet partir de l acte commis d engager un travail sur la passage l acte et une action ducative aupr s du mineur et de son environnement social et familial Objectifs de la LS veiller sur l volution du comportement du mineur et l aider 1 compr hension du sens de son passage l acte d lictueux lui faire comprendre l existence d une loi p nale veiller son insertion scolaire professionnelle et sociale optimiser les ressources ducatives de l environnement du mineur en intervenant sur son milieu familial et social Objectifs de la LSP Ouvrir un processus ducatif qui permette au mineur d voluer durant la p riode pr c dant le jugement aider comprendre le sens de la mise en examen et sa port e aider pr parer le jugement en lui faisant prendre conscience de l existence d une loi p nale veiller son insertion scolaire professionnell
12. les fonctions punition dans quelle mesure c en est une reproduction du quartier d finition de la punition isolement quel niveau avec l influence du quartier les copains qui assurent envoient des mandats t l phone drogue a ne veut pas dire qu il faille supprimer parloir et t l phone Comment r duire le taux de r cidive voil une des pr occupations affich e des politiques en mati re de justice Affich e signifie t 1l effective La premi re mesure appliquer lorsque l on souhaite voir diminuer le taux de r cidive n est elle pas de donner les moyens ceux qui travaillent au quotidien avec ces potentiels r cidivistes de pouvoir faire leur travail correctement C est dire de pouvoir accompagner aider soutenir de mani re effective les personnes incarc r es qui souhaitent changer de voie Et elles sont nombreuses La premi re mesure ne serait elle pas de permettre aux conseillers d insertion et de probation CIP de remplir leurs missions Comment un CIP peut il atteindre ses objectifs lorsqu il doit accompagner entre 80 et 100 personnes incarc r es pendant que les CIP de milieu ouvert suivent de leur c t entre 90 et 130 personnes Comment Alors pourquoi la premi re mesure pour tendre vers une r duction du taux de r cidive n est elle pas d augmenter le nombre des travailleurs sociaux sur chaque site p nitentiaire Parce que les politiques ont pr f r
13. ne peut tre visionn avant ou au cours de l audience de jugement qu en cas de contestation du contenu du proc s verbal d interrogatoire sur d cision du juge d instruction ou du juge des enfants saisi par l une des parties ou par le minist re public A l expiration d un d lai de 5 ans compter de la date d extinction de l action publique l enregistrement est d truit dans un d lai d I mois IL Les mesures d investigations On compte 3 mesures d investigation le recueil de renseignement socio ducatif RRSE enqu te sociale la mesure judiciaire investigation ducative MJIE Ces mesures sont des mesures d information Leur objectif est d aider le magistrat dans sa prise de d cision au civil comme au p nal Ii Les mesures ducatives On en compte 7 Leur mise en uvre au civil comme au p nal porte sur une approche lobale du mineur inscrit dans une histoire un parcours de vie et un environnement C est 8 pourquoi l intervention des professionnels prend en compte la personne dans toutes ses dimensions personnelle familiale sociale scolaire sanitaire psychique 1 L action ducative de milieu ouvert AEMO D finition c est une mesure d assistance ducative prononc e par l autorit judiciaire lorsqu une famille n est plus en mesure d duquer et de prot ger son enfant Chaque fois que cela est possible le magistrat maintient le mineur dans sa famille Objectifs faire ce
14. nnels se d battent dans des logiques contradictoires afin d aider avec les moyens qu on leur donne ces jeunes s en sortir Disons le d embl e par cet crit nous prenons le parti de refuser le politiquement et lacad miquement correct et choisissons de r interroger d une part une formation universitaire de chercheur en sociologie d autre part d interpeller une pratique professionnelle celle d ducateur la protection judiciaire de la jeunesse PJJ exerc e durant trois ans Aussi il s agit de sortir des sentiers battus th oriques et id ologiques et d accepter un certain principe de r alit afin de solliciter th ories et pratiques de mani re efficiente De fait les m thodes d investigation sociologique interrog es tout comme les pratiques professionnelles et les cadres institutionnels et juridiques dans lesquels elles s inscrivent La prison en question La prison fait d bat ce n est pas chose nouvelle A t on le droit d enfermer Dans quel but Pour quel r sultat Est ce respecter la dignit d une personne que de la tenir entre quatre murs Enfermer pour punir Punir quoi Un acte Une personne Un parcours choisi Subi Que punit on en incarc rant L enfermement a t il un sens Pour qui Pour la soci t Pour la personne d tenue Qui profite de l enfermement Les questionnements sur la prison sont multiples et quasi in puisables depuis des d cennies
15. ntit suffisante et mis en vente Comprendre le mal Sp cialistes m decins Monde Campagne d information Gouvernements associations Monde ONG Etat 13 Accessibilit et distribution Points de vente industrie Etat pharmaceutiques dei Achat Individu Utilisation effective Individu Quel est le pr servatif qui prot ge de la d linquance Qui le produit O peut on se le procurer Comment sortir couvert Evidemment il y a eu la cr ations des JEEP des quipes ducatives de pr vention avec des ducateurs pr sents sur le terrain qui connaissent les habitants les accompagnent repr sentent un soutien inestimable Evidemment Mais comment une quipe de 10 personnes peut elle accompagner un quartier entier Oui les ducateurs sont investis aiment leur travail bien souvent ne comptent pas leurs heures mais ils ne sont pas pour autant des supermen et ne d tiennent pas le don d ubiquit BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE Le travail au quotidien dans un CER in Revue du lien Social n 606 janvier 2001 Dominique YOUF Eduquer et Punir in Revue Esprit octobre 2006 Laurent MUCCHIELI Les CEF rupture ou continuit dans le traitement des mineurs d linquants in Revue d histoire de l enfance irr guli re n 7 2005 Enfermements et Educations Thierry GOGUEL d ALLONDANS Education Renforc e La prise en charge des mineurs d linquants en France Paris T ra dr
16. onctuels notamment pendant les cong s scolaires basket origami cirque une semaine chaque ann e checs jeux de soci t avec les membres du GENEPI paint boxing etc a Le personnel de l administration p nitentiaire pr sent au quartier mineur les surveillants en tenue un par tage les r f rents mineurs qui ont suivis une formation sp cifique la prise en charge des mineurs le moniteur de sport le chef du quartier mineur grad de l administration p nitentiaire b Les enseignants de l ducation nationale 2 enseignants mi temps chacun sur le quartier mineur soit un quivalent temps plein Ils dispensent deux s ances de cours de 1 heure trente chaque matin en petits groupes 4 5 jeunes en g n ral Des tuteurs qui dispensent des cours en individuels certains jeunes Des b n voles de l association 1000 mots qui lisent avec les mineurs en s ance individuelle c Les ducateurs de la PJJ Pr sence continue toute la semaine Ils ont en charge de maintenir les liens avec la famille travailler en collaboration avec les ducateurs de milieu ouvert g rer le quotidien des jeunes incarc r s un peu comme en h bergement travailler sur les faits qui ont conduit l incarc ration sur la prise en compte des victimes pr parer le projet de sortie pr parer construire mettre en place et suivre les am nagements de peine VI Les am nagements de peine Ils pe
17. rmettent d effectuer une partie de sa peine voire l int gralit autrement que par une d tention ferme e Ja semi libert le jeune reste sous crou comptabilis dans l effectif carc ral e Je placement sous surveillance lectronique le jeune reste sous crou id e Ja lib ration conditionnelle VII R fl chir l enfermement La justice des mineurs est une probl matique inqui tante pour nos soci t s contemporaines Inqui tante et ins curisante notamment depuis qu elle est associ e des termes tels que racaille qu il faut nettoyer au carsher Pourtant cette question n est pas nouvelle et pr occupe depuis des si cles Ce qui a chang sur les deux derni res d cennies c est peut tre le regard que l on porte sur elle les associations d id es effectu es par les populations mais aussi nous devrions dire mais surtout par les politiques et les m dias qui relaient des informations trop souvent sorties de leur contexte D enfants en danger ces adolescents pr adolescents sont devenus des enfants dangereux Des enfants qui font peur qui d rangent Mais que savons nous d eux au juste La m diatisation des actes pos s par nous donnent elles les clefs pour comprendre ces jeunes De nombreux chercheurs tentent de montrer d expliquer que ces actes d lictueux ne sont que le sympt me d un malaise plus profond d une souffrance r elle pendant que les professio
18. s en garde vue pour une dur e initiale de 24 heures maximum s il existe son gard des indices faisant pr sumer qu il a commis ou tent de commettre une infraction Le procureur de la R publique doit tre inform d s le d but de la garde vue La mesure peut tre prolong e pour une dur e maximum de 24 heures Lorsqu un mineur est soup onn d avoir commis une infraction en bande organis e laquelle ont particip des personnes majeures la garde vue peut tre prolong e 2 fois de 24 heures Droits des mineurs lors de la retenue ou de la garde vue Les parents tuteurs ou le service ayant la garde du mineur doivent tre imm diatement inform s sauf d cision contraire du parquet pour les mineurs de plus de 13 ans Les mineurs de moins de 16 ans doivent imm diatement subir un examen m dical Pour ceux de plus de 16 ans l examen est obligatoire la demande du mineur des parents du tuteur ou du service qui en a la garde D s le d but de la garde vue le mineur est inform qu il a le droit de s entretenir avec un avocat Les mineurs de 13 18 ans ont la possibilit de s entretenir avec un avocat d s le d but de la garde vue puis la 20 me heure leur demande ou celle de leurs repr sentants l gaux Interrogatoire des mineurs plac s en gard vue Cet interrogatoire fait l objet d un enregistrement audiovisuel L original est plac sous scell et une copie est vers e au dossier Il
19. sser la situation de danger apporter aide et conseil la famille pour lui permettre de surmonter les difficult s morales ou mat rielles qu elle rencontre et de lui donner la possibilit de d velopper ses propres capacit s d ducation et de protection suivre l volution du mineur 2 La protection judiciaire de jeunes majeurs PJM Elle permet aux jeunes majeurs entre 18 et 21 ans qui prouvent de grandes difficult s d insertion sociale de b n ficier d une mesure de protection judiciaire Les jeunes majeurs int ress s doivent en faire la demande au juge des enfants et donner leur accord la mise en uvre de la mesure propos e Cette mesure est prononc e au civil Elle est contractuelle dur e d termin e et elle peut tre interrompue tout moment par le juge des enfants ou par le jeune Objectifs permettre la continuit d une action ducative en cours dont l arr t pourrait compromettre l volution et l insertion du jeune apporter une aide ducative qui permette au jeune d acc der le plus rapidement possible une r elle autonomie Depuis 2009 cette mesure n est plus financ e par la PJJ Certains jeunes peuvent b n ficier d une protection jeune majeur par le Conseil G n ral 3 La libert surveill e LS et la libert surveill e pr judicielle LSP D finition La libert surveill e est une mesure ducative p nale prononc e soit dans la phase d
20. t le traitement des d linquants en vue de leur reclassement au moyen du sursis cette m thode repose sur une mise l preuve On en compte 5 Ces mesures sont import es du droit p nal des majeurs Les objectifs sont d termin s par les obligations et ou interdictions fix es par le magistrat Leur non respect est sanctionn judiciairement et peut conduire l incarc ration 1 le contr le judiciaire 2 le sursis avec mise l preuve 3 le travail d int r t g n ral TIG 4 le suivi socio judiciaire mesure de surveillance et possible obligation de soin pour les auteurs d infractions sexuelles 5 le stage de citoyennet IV Les sanctions ducatives Elles sont prononc es par le TPE ou la cours d assises des mineurs Elles constituent des r ponses dont la nature est interm diaire entre la mesure ducative et la sanction Objectifs apporter une r ponse judiciaire mieux adapt e quand les mesures ducatives apparaissent inappropri es et le prononc d une peine trop s v re r po ndre de mani re plus efficiente aux actes d lictueux commis par les mineurs de 10 13 ans V Mineurs incarc r s 1 Raisons de l incarc ration Les mineurs incarc r s le sont soit en mandat de d p t d tention provisoire e mois renouvelable une fois en proc dure correctionnelle e 4 mois renouvelable une fois en proc dure correctionnelle aggrav e e 6 mois renouvelable une fois en proc
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