la Science Apéritive #14 www.plume.info
Contents
1. eureusement les math matiques et H l informatique sont l pour vous aider choisir la recette la plus robuste et d terminer quels ingr dients doivent tre pes s avec le plus de soin L id e de base est de repr senter un ensemble de recettes que vous trouverez sur Internet ou plusieurs livres de cuisine Chaque recette propose en effet une certaine quantit de chaque ingr dient que l on peut repr senter dans un espace n dimensions une dimension par ingr dient Pour faire simple prenons le cas o n 3 avec les cr pes que l on peut consid rer en premi re approximation comme un assemblage subtil d ufs de farine et de lait Ainsi chaque recette appara t comme un point en trois dimensions par exemple 250 gr pour la farine et 0 5 I pour le lait pour les deux axes horizontaux et quatre ufs pour laxe vertical Mais toutes les proportions pouvant tre multipli es ou divis es par un m me coefficient une recette appara t donc comme une demi droite depuis l origine en direction de ce point Si deux recettes de cr pes sont valides on peut raisonnablement supposer qu un m lange des deux convient aussi Cette propri t nous permet de consid rer que tout point situ entre deux autres correspondants des bonnes recettes est tout aussi valide ce qui revient dire que l ensemble des bonnes recettes est convexe Plus pr cis ment l espace des recettes de cr pes dans cet espace 32. 14 Plumnet pt y Science D M WWw blum info Plume est un trimestriel de vulgarisation Scientifique ap ritive ouvert tous messes e messe see ee N dit par l asso Plumel 4 rue de la draperie St Firmin 34000 Montpellier WWW plume info contact plume info 06 27 75 13 12 Responsable de Publication Vincent Bonhomme Coordinatrice r dacteurs Carol Ann O Hare Coordonnateur illustrateurs M lanie Fabore Ont particip ce num ro gt Micka l Correia Robin Goulaouic Maxime Cordellier Ma l Garrin Marie Astrid Gou gou Philippe Gambette Camille Patillon Thomas Colonges Julian Bessin Eve Saymard Vincent Escande Ruppert Vimal CREE i Carrer Illustrations Fran ois Dolambi Alan Sophia Zandotti Maq uette amp graphisme Violette Roche gt Impression lt 1e tirage 100 exemplaires Num ro ISSN S 1951 9168 Prochaine dition Automne 2010 Diffusion Abonnement et v nements Sur dema de motiv e Prixlibre abonnement 15 10 q s STI NT CE NEYO dito Entre deux canettes et deux cahu tes Plume et le GRAPPE cologie alternative en milieu tudiant se sont tenus par la main et se sont regard s les yeux charg s de d sir Et si on faisait un truc deux Partageant d j leur local en commun il n en fallait pas plus pour consommer l union un num ro de Plume papier autour d un des projets phare du GRAPPE la bouffe et l agri
3. la politique des structures ne repr sentait que quelques des d penses budg taires agricoles 2 La d monstration est aussi vraie l chelle europ enne illustrant sur des pas de temps diff rents le m me ph nom ne ainsi entre 1990 et 2008 la baisse du nombre d exploitants dans les 12 pays de l UE atteint 25 tandis que la SAU ne diminue que de 4 5 Il va sans dire que l Europe ne contrarie pas cette direction 3 DIVA Concilier agriculture et biodiversit France Info 6 mars 2010 Nicolas Sarkozy au Salon de l Agriculture J agriculture industrielle soutenue par les L diff rentes politiques agricoles d apr s guerre m ne bon an mal an l agonie des territoires ruraux et au d veloppement d une agriculture d connect e de raison sociale et de son lien intrins que la nature En 1962 les objectifs de la Politique Agricole Commune PAC focalisent sur des objectifs de production et d am lioration des conditions sociales des exploitants agricoles Entre 19752 et 1995 le nombre d exploitants agricoles chute de 44 en France tandis que la Surface Agricole Utile SAU diminue de 4 Ce ph nom ne explique la concentration des exploitations et peut expliquer localement la simplification des paysages par l intensification des pratiques culturales On observe alors une perte de biodiversit et une d sertification sociale dans l espace ainsi transform la m
4. p nal dit Les r coltes pendantes par les racines et les fruits des arbres non encore recueillis sont pareillement immeubles D s que les grains sont coup s et les fruits d tach s quoique non enlev s ils sont meubles Si une partie seulement de la r colte est coup cette partie seule est meuble Alors sers toi Les glaneurs et la glaneuse documentaire de Agn s Varda 2000 Sous le soleil vert documentaire de Chantal Lasbats 2009 disponible gratuitement sur le site de france 5 Sur le gaspillage An analysis of a community food waste stream Griffin Sobal and Lyson Agriculture and Human Values 2008 26 La lutte contre le gaspillage Quel r le face aux d fis alimentaires 2 Annie Soyeux Futuribles 2010 362 pp 57 68 liha das flores en fran ais L le aux fleurs film documentaire de Jorge Furtado 1989 disponible gratuitement sur le net leurs estomacs du fruit de leur glanage En France comme ailleurs la r cup ration dans les poubelles profite tous et les lieux sont innombrables grandes surfaces boulangeries restaurants etc cest tout bonnement 40 de la pitance que notre bonne vieille plan te daigne nous offrir qui n aura jamais l honneur de finir sur notre table Alors comprends que je me serve F pourtant ils sont un sacr paquet remplir Le monde actuel produit plus de nourriture par habitant que jamais auparavant 4 3 kg par pers
5. 4 R seau semences paysannes Www semencespaysannes org 5 Distribu par exemple par la soci t coop rative d int r t collectif Alterconso 6 www alternatives34 ouvaton org raar es 7 R f rence Manger bio c est pas du luxe Lylian Le Goff Editions Terre vivante N DONS CE C INA OT Po WO es _ nvironnement sant bien des raisons poussent une part de la population s interroger sur CA l m 2e n ON l O N l alimentation tandis que l autre se cantonne de plus en plus une certaine malbouffe Ces diff rences netiennentpas uniquementauxressources financi res mais sont aussi d ordre culturel Sans ER avoir la pr tention de vouloir les expliquer par l histoire e nN R An C 2e jetons un coup d il quelques mani res du boire et du manger de nos lointains anc tres une poque o la culture de la table commence merger chez les uns tandis que d autres se contentent d une alimentation moins diversifi e base de c r ales S O U S i n C l en Quoi de mieux pour caract riser une soci t que son alimentation La question est facile mais tenter d apporter des l ments pour saisir les soci t s anciennes l est moins On crit alors peu sur ce que A l on mange et l historien doit se r signer exploiter R 2e g l m 2e des sources diverses et lacunaires On connait mieux les pratiques des lites qui appr cient d j une alimentation carn e et pi
6. Ceci a d achever de vous d go ter mais rassurez vous le fromage pourri n est plus employ aujourd hui on lui pr f re les r actifs pr c dents Toutefois ce n est pas un hasard si le fromage est utilis dans cette archa que synth se alors que notre acide butano que sentait lui aussi le roquefort c est pr cis ment parce que cet acide et ses d riv s se forment lors de la fabrication des fromages leur conf rant une odeur plus ou moins marqu e Par ailleurs si la nomenclature chimique actuelle s attache rendre compte de la structure mol culaire butano que signifie en effet acide carboxylique 4 atomes de carbone les anciens noms des r actifs rappelaient souvent leur origine naturelle ainsi l acide butano que tait il appel acide butyrique dont l tymologie trahit la source le beurre du latin butyrum beurre Comme dans le fromage l acide butano que prend naissance dans le beurre suite des processus biochimiques dus certaines bact ries ou levures Ainsi c est encore sa pr sence qui est responsable de l odeur et du go t d sagr ables du beurre rance La mol cule que nous avons synth tis e pr sente une odeur fruit e ce qui est un trait commun de nombreux esters odeurs de banane thanoate d isoamyle de cerise benzoate d thyle de poire thanoate d hexyle de pomme butanoate d isoamyle mais aussi parfums de fleurs jasmin thanoate de b
7. Po W ES NICE Indications g ographiques Une protection contre le pillage des pays du Sud Qu ils s agissent des pays du Nord ou bien des pays dits du Sud les enjeux agricoles sont au centre des d bats internationaux et les nombreuses probl matiques n pargnent personne Les Indications G ographiques IGs solution ancienne r actualis e et adapt e aux contextes actuels viennent aujourd hui soutenir la valorisation des productions locales d autant plus menac es que la lib ralisation des changes entra ne une circulation acc l r e des marchandises ORIGINE Les IGs sont le r sultat d un si cle de l gislation qui d bute en France et qui aboutit en 1990 par un r glement relatif leur protection et celle des Appellations d Origine AOs des produits agricoles et des denr es alimentaires Ce r glement est ensuite repris en 1992 au niveau europ en puis en 1994 au niveau international dans le cadre des accords sur les Aspects des Droits de Propri t Intellectuelle qui touchent au Commerce ADPIC manant de l Organisation Mondiale du Commerce OMC IGS BIEN PLUS QU UNE PROTECTION DES DENR ES Au niveau international il est mentionn que les IGs servent identifier un produit comme tant originaire du territoire d un Membre ou d une r gion ou localit de ce territoire dans les cas o une qualit r putation ou autre caract ristique d termin e du produit peut tre attribu
8. l agroforesterie est devenue le fer de lance du d veloppement rural dans les pays du Sud et commence faire son apparition en Europe s le N olithique l homme a pratiqu pour se nourrir l abattis br lis il d frichait une parcelle de for t en abattant les arbres et en br lait les d bris de v g tation pour ensuite pouvoir cultiver sur ces sols fertiles L agriculteur gardait cependant certains arbres utiles et artificialisait ainsi le milieu forestier en m langeant plantes cultiv es et plantes spontan es De cette intimit entre agriculture et for t subsistent en milieu tropical de nombreux avatars qu on peut qualifier d agroforestiers Certaines for ts naturelles comme en Indon sie ont t ce point modifi es et enrichies qu on peut parler de for ts domestiqu es D autres sont de v ritables for ts paysannes reconstruites que l on nomme agrofor ts alliant culture de rente cacao caf r sine et essences foresti res COM PAR TI MEN TEZ Si l arbre en milieu cultiv est encore pr sent dans nombre de pays du Sud et en Europe bocage prairies normandes vignes et oliviers au sud de l Europe c est d s le Moyen ge que l on observe une compartimentation du milieu rural europ en c est ainsi que champ ager for t silva terrains p tur s saltus et jardin hortus se s parent spatialement La cons quence de cette volution fut la disparition progressive de la jach r
9. ait un premier pas vers la formalisation en cr ant une charte des AMAP en 2003 Si cette charte fixe un certain nombre de points respecter comme l laboration conjointe de l offre et de la demande la qualit de la production ou l avance de tr sorerie la mise en relation et l organisation des activit s restent relativement libres et donnent lieu une grande diversit de pratiques propres chaque groupe Paradoxalement le d bat qui pr occupe les AMAPi ens actuellement se focalise sur le regroupement des diff rentes AMAP en f d ration r gionales et ou nationales Mais f d rer ne risque t il pas de niveler la diversit qui les caract rise et faire basculer cette alternative n e de la pratique vers une conception id alis e empreinte de th ories Car c est aussi de cette diversit des formes d organisations que na t l engouement pour les AMAP relevant de l auto organisation elles donnent aux producteurs et aux consommateurs l id e qu ils peuvent d terminer les relations d changes qui les unissent alors m me que le march les exclut des d cisions propres cette mise en relation Cependant ce f d ralisme semble r pondre deux imp ratifs D une part cr er une instance permettant de mutualiser les exp riences de chaque groupe et susceptible d apporter un soutien la cr ation de nouvelles structures D autre part face l emballement du ph nom ne AMAPien les pionniers semblent vo
10. ant sa p te cr pe alors que le nombre d ufs est plus variable ce qu on peut v rifier en calculant les variances mesures de la dispersion moyenne des rapports entre les trois ingr dients Bref vous voil quip s pour ne plus louper vos cr pes Vous pouvez aussi tester les points extr mes et indiquer sur le sch ma les zones correspondant des r sultats plus croustillants ou plus moelleux Et pourquoi pas ajouter sur le sch ma des recettes avec les m mes trois ingr dients principaux celles des gaufres ou du flan par exemple pour obtenir d autres recettes robustes L Philippe farine a 300 200 100 lait L 0 1 0 2 Recettes de cr pes pour 4 oeufs 0 3 0 4 05 gt plus colo Comment manger plus sain et plus cologiquement responsable La revue Alimentation les tudiants se mettent table rassemble les d bats qui ont eu lieu dans 9 villes universitaires du R seau GRAPPE entre des profession nels de l alimentation et du monde agrico le une enqu te aupr s de 2735 tudiants sur leurs pratiques alimentaires et des propositions d actions pour agir dans le domaine de l alimentation tudiante wwwreseaugrappe 919 af RAMIONA ALIMENTATI N HI NOUVEL ENDANC nor elabi es camp es de P otio l r p ten n parle i faut g fruits gum r jour quilibre e tous les rs et s p un repa de viande de l gumes pact ogiq or
11. ble donc n cessaire de revaloriser notre budget alimentaire qui est ridicule face par exemple aux fournitures de hautes technologies Interrogez vous sur comment sont faits vos aliments et d o ils viennent L agriculture qui nous entoure souffre de notre d sint ressement et nous en sommes autant les acteurs que les complices L Julia amp Eve Une coop rative agricole est un groupement de producteurs volontairement r unies pour satisfaire leurs besoins communs techniques ex transformation de produits conomiques ex commercialisation au moyen dune entreprise territorialis e dont la propri t est collective et o le pouvoir est exerc d mocratiquement Une AMAP Association pour le Maintien d une Agriculture Paysanne C est en quelque sorte un commerce quitable local et solidaire dans lequel une relation directe avec le producteur local est cr e et maintenue Un contrat est tabli entre un groupe de consommateurs et un producteur pour un prix et une dur e d termin e Des paniers de fruits et l gumes de saison ou autres sont distribu s chaque semaine un point de rendez vous convenu A la source 1 Num ro d avril 2010 de Terra co 2 R f rence une conf rence d Andr Pochon paysan breton en 2008 suite une tude de l INSEE www insee fr 3 Conf rence internationale de l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture 73e
12. c e accompagn e des premiers grands crus du bordelais qui mergent au XVIIIe si cle Le th fait aussi son apparition la cour un si cle plus t t et est conseill pour ses propri t s th rapeutiques Cette abondance s accompagne de la mise en place d une culture de la table document e par des menus de banquets et les plats sont mang s suivant un ordre bien tabli Mais tout le monde n est pas log la m me enseigne En effet le quotidien des paysans de l poque moderne en gros du XVI au XVIII si cle tait principalement fait de pain de bl ou de seigle en diff rentes proportions selon la richesse des populations et de bouillie r alisable avec la plupart des c r ales Comme dans une recette de cuisine rajoutons au pain souvent rassis pour espacer les jours de cuisson quelques l gumes issus de l autoproduction et une bonne ration de vin souvent plus d un litre par jour et cela nous montre en caricaturant peine l alimentation quotidienne des masses populaires Certaines traditions en t moignent toujours aujourd hui telle l expression long comme un jour sans pain qui rappelle l anciennet de la place de foo Gt Hageuu1754 cet aliment sur la table des Fran ais et m me des fe Europ ens Mael 1 QUELLIER Florent La Table des Fran ais Une histoire culturelle XV d but XIXe si cle Rennes PUR 2007 l lukim de Hama de El en ces
13. culture Car de la fourche la fourchette il y a du pain sur la planche entre un Grenelle de l Environnement pr m ch des agriculteurs mang s tout cru par la mondialisation ou des OGMs remis au go t du jour par l Union Europ enne addition que ce soit pour nous ou pour notre environnement promet d tre sal e Mais si nos gouverneurs crient que les carottes sont cuites les Grap plumeux eux se mettent table car en parlant d agriculture et d alimentation on parle aussi et surtout de choix de soci t de territoire de culture et d environnement Furetant entre les d combres de nos supermarch s et les champs bouseux de nos campagnes quelques emplum s ont donc cuisin pour vous ce maelstrom d informations et d id es la sauce Science et Ap ro Certes le menu est copieux mais quand l app tit va tout va Plumel et Le Grappe Plume et Le Grappe roulent une galoche leurs patient e s abonn e s nouveaux et anciens Tous les r dacteurs relecteurs et illustrateurs de ce num ro gourmand Eric Wethof B atrice MeieretAnne Catherine Brehm de Strasbourg pour leur invitation et leur accueil Annick du CNOUS pour son sens de l organisation Manuel Durand Barthez de l URFIST de Paris pour sa confiance ConnaiSciences pour ses casse cro te Laurence de Stimuli pour ce joli partenariat L universit Montpellier 2 universit Paul Sabatier la Mairie de Montpellier pour leur so
14. dimensions est un c ne Pour aller plus loin coupons une tranche horizontale de ce c ne celle qui correspond quatre ufs et repr sentons la en deux dimensions avec le lait horizontalement et la farine verticalement Outre le point d j plac ajoutons une quinzaine de points pour des recettes trouv es sur divers sites Internet L ensemble de toutes les recettes valides est une enveloppe convexe de ces points que l on peut obtenir de la mani re suivante on enfonce mi hauteur un clou sur chaque point puis on entoure les clous par un lastique qu on rel che Il se colle alors aux clous et tous les points l int rieur correspondent donc des recettes correctes rassurez vous il existe des algorithmes efficaces pour faire construire cet objet par un ordinateur sans utiliser des clous et des lastiques videmment pour une recette fiable le plus raisonnable est de choisir la moyenne de tous les points qui se trouvera l int rieur de cette enveloppe convexe D L Recettes de cr pes en 3D Que trouve t on dans les assiettes des tudiants Qu est ce qu une AMAP Campus Peut on rendre un Resto U On peut aussi remarquer que pour le cas des cr pes l enveloppe est assez allong e et troite en diagonale Cela signifie que le rapport entre la quantit de lait et de farine est peu pr s constant Ainsi il faudra faire particuli rement attention respecter ce rapport en pr par
15. e fonction d aiso r co eut que signen Sontil gispensables trouver 4 ghui u jendrie her dans pour cho iment tion lt saine sa cuisine Des solutions us simples et locales existent j JEUX D ACHATS LIEUX D CHANGES QUELS PROD RIR our conna re es produi on ach te NJ NTEM ps ET NOS jen de e uter roducteur ou le T O s march lien dir ta nier est Ce ERR IR on ap des CI uits ts d tles tre Savoir alimenter est P seul considere mots 5 t social et 100a aen spect S ians Dans chacune des villes de France on peut trouve prendr des explo disparu aujourd en 25 ans ors v gricult re dit biol gique e vec les Te ndeur des p i i cheries et des poutangeries ui raisonn eur ats d ag ducteurs des AMAPS des magasins de coop ratives des groupements d achats des ventes la ferme MANGER LOCAL C EST PAS DU LUXE Il faut changer nos habitudes alimentaires Plus le produit est brut moins il est cher et le travail pour la transformation de ce dernier n est qu une question d organisation Outre la pr vention sanitaire privil gier les prot ines v g tales aux productions animales est un moyen de pouvoir s offrir des produits issu de l agriculture biologique et de faire des conomies TRO Sooo L alimentation est indispensable Et l agriculture qui nous la fournit int gre beaucoup de param tres climat sol main d uvre importante etc II sem
16. e des associations de culture et avec l arriv e de la m canisation et de la monoculture le paysage rural contemporain a clairement compartiment l usage des terres la for t pour la chasse et le tourisme les champs pour les c r ales les prairies pour le b tail LE PARI DE LA COMPLEXIT ET DU M LANGE Face la monoculture l agroforesterie mise avant tout sur le concept d arbre multi services Si par rapport une agriculture intensive l arbre fait diminuer le rendement de la culture principale via la comp tition pour l acc s aux ressources nutritives celui ci apporte l agriculteur d autres productions et services L exemple le plus frappant est celui des agrofor ts tropicales v ritables syst mes complexes o sur plusieurs strates arbor es la culture principale telle que le cacao ou le caf est associ e des fruitiers agrumes bananiers kola avocats des arbres de bois d uvres des essences m dicinales des arbres d ombrage ou des arbres fertilisants Plus proche de nous dans le bocage breton les haies favorisent la r tention d eau dans les sols et limite l rosion par ruiss lement Mais elles apportent galement l agriculteur une source de revenu suppl mentaire travers certaines essences de bois difficiles produire en foresterie noyer merisier DES SERVICES POUR LES AGRICULTEURS ET POUR LA SOCI T plus large chelle l agroforesterie peut appor
17. e actuelle Au del l indemnisation ou la subvention de la nature dans l espace de production donne une valeur un bien qui n tait que l expression de pratiques culturales et de faits sociaux jusqu alors hors du secteur marchand La mon tisation de services rendus naturellement par les soci t s rurales jusqu ici repr sente videmment un co t certain Passer d un paysage v cu un paysage jardin encore faut il en avoir les moyens Se suffire de subventions alors que certains n h sitent pas consid rer que l environnement a commence bien faire Ainsi en 50 ans on a cr une agriculture de paradoxe qui balance entre hyperproduction la merci des march s et jardinage sous pr texte d co compatibilit une agriculture finalement aussi nuisible l agriculteur qu la nature Puisque la soci t civile qui subit hausse des prix et crises cologique et sanitaire ne semble pas mieux servie on peut d s lors se demander qui profite ce syst me L Antoine amp Ruppert Pod NONS COUANTA L AGROFORESTERIE r concilier l arbre et l agriculteur Conceptualis e dans les ann es 70 par des chercheurs canadiens l agroforesterie est d finie comme l ensemble des pratiques agricoles int grant une composante arbor e au sein de l exploitation agricole et du paysage rural Protection des sols de la biodiver sit mais aussi lutte contre la d forestation
18. e essentiellement cette origine g ographique OMC 1994 Cet outil int resse implicitement la biodiversit culturelle et vise r pondre la fois aux enjeux environnementaux conservation de la biodiversit Sociaux lutte contre les in galit s culturels conservation des savoir faire locaux f UN EXEMPLE LOQUENT ROOIBOS Ce th rouge end mique d Afrique du Sud est consomm traditionnellement par les populations locales II a t enregistr en 1994 en tant que marque aux tats Unis par une entreprise priv e Au terme d un proc s gagn en 2005 par les op rateurs sud africains soutenus par l tat rooibos fut reconnu comme un nom g n rique appartenant au domaine public Malgr cette victoire l usage du mot Rooibos n est pas r serv aux produits sud africains conformes la tradition Tout producteur peut employer ce terme pour tirer b n fice de la r putation internationale de ce produit Cet exemple montre que les pays du Sud doiventalors mettre en place un syst me de protection de leurs productions locales pour viter d tre d poss d s Les IGs reposent sur un important appareil institutionnel et technique soutenu par des politiques publiques nationales et europ ennes Mais existe t il beaucoup de pays mergents disposant des ressources institutionnelles et financi res n cessaires Quels organismes sont susceptibles de soutenir ces pays dans leur d ma
19. entre deux mol cules types tout d abord un acide carboxylique c est dire une mol cule comportant le groupement carboxyle COOH illustration 1 R repr sente un radical quelconque constituant le reste de la mol cule Comme nous pouvons le voir il s agit en fait dun atome de carbone r alisant quatre liaisons avec d autres atomes une avec le reste de la mol cule laquelle il est accroch une liaison avec un atome d oxyg ne lui m me li un hydrog ne et enfin une double liaison avec un autre atome d oxyg ne un vrai jeu de construction mol culaire Le vinaigre doit ainsi son acidit un acide carboxylique l acide thano que ou ac tique de formule d velopp e illustration 2 Le second participant est une mol cule du groupe des alcools lesquels sont caract ris s par la pr sence du groupement hydroxyle OH li un atome de carbone de la mol cule illustration 3 Le mot alcool d signe ainsi dans le langage courant l thanol dont la mol cule peut tre repr sent e comme sur l illustration 4 Po WD En fait si nous insistons sur ces groupements fonctionnels c est qu ils vont jouer un r le capital dans la r action lorsqu un acide carboxylique rencontre un alcool les groupements pr c dents s entrechoquent les liaisons se r organisent une nouvelle mol cule se forme liant les deux pr c dentes illustration 5 Que s est il pass Un simple tour de passe
20. enzyle rose thanoate de 2 ph nyl thyle oeillet benzoate de m thyle et de nombreux autres ar mes vari s tels que le rhum butanoate de benzyle ou l essence de wintergreen salicylate de m thyle auquel certaines pr parations pharmaceutiques locales doivent leur odeur caract ristique C est pourquoi l industrie utilise massivement les esters pour remplacer les co teux ar mes naturels Vincent E R SISCNCE PANNE pa Faut il f d rer les AMAP Malgr leur faible repr sentation num rique les AMAP ont su en quelques ann es s imposer dans le d bat relatif la crise environnementale notamment dans les domaines de l agriculture et de la consommation a limentaire A la source 1 Association pour le Maintien d une Agriculture Paysanne lire page 9 2 WwWw reseau amap org docs chartedesamap PDF 3 M In Voir notamment RAMAP Mouvement er R gional des AMAP cr e en 2009 Go n entrant en r sistance face aux mod les dominants le syst me AMAPien se d finit comme une alternative pratique En th orie comme en pratique les AMAP cherchent combattre la supr matie du principe d conomie de march la d liaison sociale entrain e par notre mode de vie pendulaire ou encore l impact que nos activit s quotidiennes font peser sur notre environnement Cette initiative est n e en France de mani re informelle en 2001 Cependant Alliance Provence a f
21. me l ucti viande gales dditi n laitage trois utilise 6 o des i ndiale pr Salade roduits ers P nouvea NNS 0 d tout d le progf Na Nutrition Sant lanc par le de serv if l levage pouvoirs publics st indis agriculture fertiliser 1e sol et territoire ij onna tre En attendant les consommateurs se perdent toujours ja proven n e sa viande semble donc capital dansles embouteillage surla route des supermarch s l levage extensif est uS cologique et promeut un tous leS soirs choisissent des fruits et l gumes meilleur bien atre animal qu un levage intensif parfaitement calir s et bien conserv s on observe aucune modification des rayons entre les diff rentes La piodiversit peut aussi tre soutenue par le choix saisons exce t les cadeaux de No l qui barquent de son amenta ion dans chad r gi un certain d s le d octobre nom var nnes ct ris es par leur diversit g n tique sont susceptibles de ste Cet article p C invitation dispara t ines d rope consom mais P question d a plupa i disparu et le thique environ e voir publics emenc p ress d r gles n ont P noix nous faire ommerciale nent l usage ou qu tt soit pon e pouf notre ant et cell l agriculteur Alors des frut gum r ales Oui mais esauel ons piliser P nger y y a gone puis que que ge nouvelles vari de SaiS0 exemple pOur aider onn es os tq S pels arques le cons s s et l g es en notificatio vel 4 ul croir
22. oforests Lecture Notes no 1 ICRAF SE Asia Bogor Indonesia 21 p 2 Diabat M et al 2009 Diversity of uses of tree species in agroforests In 2 World Congress of Agroforestry Agroforestry the future of global land use Nairobi WCA p 404 3 Pour lutter contre le r chauffement climatique certaines entreprises ou ONG proposent aux particuliers ou d autres entreprises de planter des arbres qui stockent le CO2 afin de compenser leurs missions de CO2 4 Rosenzweig ML 2003 Reconciliation ecology and the future of species diversity Oryx 37 2 194 205 5 Correia M et al 2010 Conserving forest tree diversity in Guin e Foresti re Guinea West Africa the role of coffee based agroforests Biodiversity amp Conservation 19 6 1605 1629 Aller plus loin Torquebiau E 2007 L agro foresterie des arbres et des champs Harmattan CIRAD Paris Aller plus loin 1 Les donn es sur le corpus des recettes de cr pes se trouvent sur http gambette blogspot com 2008 03 cuisine polydre des ingrdients et html TROT IE LES DIFF RENTES EXP RIENCES por LA science Po O Rien de plus affirmatif qu une recette de cuisine on vous fournit une liste d ingr dients avec des quantit s bien pr cises et leur mode d emploi Et si vous d viez un peu des instructions Attention votre moelleux au chocolat risque de se transformer en galette compacte
23. onne par jour 2 5 kg de c r ales de f ves de noix 450 grammes de viande de lait d ufs et un autre 450 grammes de fruits et de l gumes La vraie cause de la faim est l in gale r partition de cette manne et le contraste technique important selon le pays concern Dans les pays pauvres le gaspillage se produit g n ralement lors de la production en raison du manque de structures ad quates pour stocker la nourriture tandis que dans les soci t s plus riches il est finalement moindre et incombe surtout au consommateur Pour mieux valuer l chelle de ce gaspillage dis toi simplement que l eau investie sur les denr es impropres la consommation en Europe et aux Etats Unis suffirait irriguer les surfaces pour nourrir 500 millions de personnes FAO Stat 2009 Marre d engraisser les super march s et leur armada de super fournisseurs marre de cautionner un gaspillage qui permettrait de nourrir tant de gens tous les jours marre qu on essaye de me faire croire que leurs produits sont sains Quitte bouffer de la merde autant que ce soit au moins aux frais de la princesse Cette pratique n est pas nouvelle tout un mouvement est organis aux tats Unis les freegans sont employ s cadres artistes tous les milieux s y retrouvent pour organiser les r cup rations de fa on collective et des redistributions destination de tous Ces initiatives s institutionnalisent dans certains ca
24. osa que agricole laisse place des paysages uniformes et le maillage d exploitations fait place une seule et unique entreprise aux mains d un agro manager Alors que la tangente s v re des march s mondiaux cr me au gr des crises les producteurs locaux d hier toute productions confondues vin lait etc les soci t s occidentales finissent par pointer du doigt cette agriculture imperm able aux syst mes cologiques et incompatible avec le maintien des services rendus l homme par la nature Voici venu le temps de l agro environnement se d veloppant en r action aux contraintes environnementales impos es par des exigences sanitaires et ou des exigences sociales li es la pr servation de la nature Les r formes successives de la PAC n abordent cependant la question environnementale qu la marge La critique d un syst me agricole d truisant le monde rural les soci t s les paysages et la biodiversit associ s n est aucunement nonc e pr f rant des ajustements au sein de zones pr cieuses aujourd hui les sites Natura 2000 des modifications l chelle de la parcelle De r cents programmes de recherche en font m me l aveu il s agit de proposer de fa on concert e avec les agriculteurs des solutions pour concilier maintien de la biodiversit et production agricole intensive Ne serait ce pas pourtant cette agriculture intensive qui conduisit la situation critiqu
25. passe mol culaire l alcool se d barrasse de son atome d hydrog ne lequel se lie au groupe OH de l acide et forme alors une mol cule d eau H O qui part vivre sa vie de mol cule Quant l acide carboxylique et l alcool estropi s ceux ci se remettent de leurs blessures en fusionnant cr ant une nouvelle mol cule enti re le fameux ester Appliquons alors cette logique de synth se notre r action fruit e illustration 6 HO R lt 0 6 ll CHR cC CH2 Z NZ S CH3 CH2 OH HO acide butano que thanol Voici donc perc le secret de fabrication de notre ester affubl du nom de butanoate d thyle pour rappeler les lign es dont il est issu butanoate de butano que et thyle d thanol vous l aurez compris Mais au fait quel tait le r le des quelques gouttes d acide sulfurique Il s agissait bien d un entremetteur un catalyseur dans le vocabulaire de chimie C est un acteur de la r action tr s important il modifie le m canisme r actionnel pour acc l rer la r action Son r le reste purement cin tique il n intervient pas dans la mol cule produite mais sans lui et le chauffage qui l accompagne la r action pourrait prendre plusieurs mois avant que l on ne d c le quelques traces d ester l odorat Il faut savoir que cette r action aussi surprenante soit elle ne date pas d hier on trouvait d j un mode op ratoire de synth se semi indu
26. rche L Marie Astrid Aller plus loin 1 LES ORGANISMES INAO Institut National des Appellations d Origine OMPI Organisation Mondiale de la Propri t Intellectuelle OMC Organisation Mondiale du Commerce Slowfood intrnational www slowfood com ORIGIN origin technomind be Oxfam www oxfam org fr BERARD L MARCHENAY P 2008 IGs et Marques des outils en devenir Courrier de la plan te Vol 85 pp 36 39 SYLVANDER B ALLAIRE G BELLETI G MARESCOTTI A 2006 Qualit origine et globalisation Justifications g n rales et contextes nationaux le cas des Indications g ographiques Canadian Journal of Regional Sciences Vol XXIX pp 43 54 Du ro quefort L ANANA Se transmultations olfactives rA Q T IL n est pas conseill en chimie de s amu ser rehifler des r actifs pour conna tre Leur odeur mais il existe des mol cules comme l ammoniac dont La signature parfum e he peut nous chapper peine Le flacon est il ouvert qu une odeur suffocante nous fait reculer I en est de m me pour l acide butano que et tout chimiste ayant d j eu affaire lui appr hende les pr parations moins d avoir une hotte aspirante tr s efficace Cet acide ch tive mol cule de quatre atomes de carbone auxquels est associ le double d hydrog ne et la moiti d oxyg ne C H 0 poss de en effet une odeur putride tr s marqu e celle ci est ainsi d c
27. rite le plus souvent comme odeur de beurre rance de bouc ou encore de fromage putr fi Voil qui devrait suffire d go ter ceux qui ne conna traient pas encore cette charmante mol cule Et pourtant dans les contes l inf me crapaud ne se change t il pas en Prince Charmant d s lors qu une Princesse l embrasse Imitons Grimm et tentons d arranger une rencontre entre notre crapaud d acide butano que et une voluptueuse Princesse l thanol ou alcool ordinaire qui a justement la r putation de faire tourner la t te Point de romantiques bocages chez les mol cules la rencontre se fera dans un ballon Nous introduisons donc quelques millilitres de l une et l autre mol cule ainsi que deux trois gouttes d acide sulfurique concentr qui jouera le r le de l entremetteur Adaptons notre ballon un r frig rant de fa on condenser les vapeurs produites pour qu elles retombent et continuent de r agir On chauffe le m lange pendant une heure puis on arr te la r action une d licieuse fragrance s l ve dans les airs parfumant la pi ce de notes fruit es d ananas Nous restons d cid ment dans le merveilleux Quelle obscure transmutation alchimique a bien pu s op rer m tamorphosant cette infecte odeur de fromage en subtile senteur exotique Nulle diablerie incantation ou formule cabalistique nous venons tout simplement de r aliser une est rification Cette r action a lieu
28. s comme Christiania au c ur de la capitale Danoise ou restent dans une optique de convivialit Nantes par exemple o les habitants de plusieurs quartiers se partagent les t ches et les fruits du glanage collectif Chez nous ce genre d organisation commence se d velopper entre particuliers ou dans le cadre d associations qui r cup rent directement aupr s de supermarch s pour redistribuer ensuite gratuitement ou prix tr s modique Toutes ces initiatives ne demandent qu se multiplier et pourquoi se priver En France il est autoris de fouiller les poubelles afin d acqu rir des biens tout d chet en mati re juridique est consid r res nullius il n appartient personne et le premier s en emparer en devient propri taire Alors si tu veux apporter ta pierre l difice toi aussi prends tes gants et ta frontale et jette toi dans la benne que ce soit pour un repas entre amis ou une distribution pour les gens de la rue tu feras toujours des heureux Camille amp Thomas Je m abonne Plume Science amp Ap ro Je re ois 4 num ros et je soutiens une initiative tudiante et la diffusion des savoirs 10 pour les salari s 8 pour les tudiants et chomeurs Pour 5 je re ois 3 anciens num ros je commande les Plume 0ss0000000 J ai les moyens j adore ce que vous faites je vous fais un don de Abonner votre biblioth que labo asso en
29. strielle de l ar me d ananas au dix neuvi me si cle utilisant lui aussi des r actifs inattendus Faites fondre 2 850 kg de sucre et 15 grammes d acide tartrique dans 12 litres d eau bouillante laissez reposer la solution pendant plusieurs jours ajoutez alors 225 g de fromage pourri concass 1 500 kg d cume de lait aigre et caill et 1 500 kg de craie pulv ris e Tenez le m lange dans un endroit chaud la temp rature d environ 33 C et remuez le chaque jour tant qu il s en d gage du gaz ce qui a lieu pendant 5 ou 6 semaines M lez la liqueur ainsi obtenue avec un volume gal d eau froide et ajoutez y 3 570 kg de carbonate de soude cristallis pr alablement dissous dans l eau On ajoute avec pr cautions 2 kg 500 d acide sulfurique pr alablement tendu dans un poids gal d eau On r cup re alors la liqueur qui monte la surface sous la forme d une huile d un brun fonc et l on distille le reste du liquide M lez dans une cornue 3 parties en poids de la liqueur form e 6 parties d alcool de vin et 2 parties d acide sulfurique soumettez le tout l aide d une chaleur suffisante une distillation lente jusqu ce que le liquide qui passe cesse d exhaler une odeur de fruit In Chimie des parfums S PIESSE G en pr sence d acide gt R C en pr sence d acide OO CUS VE NEZ Q L AIR FRAIS CH C ZO NZS 7 CH3 CH2 O0 CH2 butanoate d thyle
30. ter certains services directement au producteur que ce soit travers l arbre comme marqueur d appropriation fonci re en Afrique travers son potentiel en terme de stockage de carbone de nombreuses entreprises de compensation carbone se ruent sur les projets agroforestiers ou tout simplement travers leur utilit l chelle du territoire habitat pour la faune lutte contre la fragmentation des paysages etc Enfin face au contexte de d forestation et d rosion de la biodiversit les syst mes agroforestiers offrent une r ponse int ressante en termes de r conciliation entre espaces naturels et espaces anthropis s S ils ne se substituent pas aux aires prot g es les espaces agroforestiers permettent un compromis entre production agricole et conservation de la biodiversit en plus de d tenir une grande diversit d esp ces v g tales de nombreuses esp ces foresti res rares voire menac es sont retrouv es dans certaines agrofor tss Il ne suffit pas cependant de planter un arbre dans un champ pour r inventer l agronomie du XXI si cle encore faut il savoir pourquoi le planter et le choix reste minemment soci tal l agroforesterie pour combiner agriculture paysanne autonomie des agriculteurs et protection de l environnement ou l agroforesterie comme caution environnementale d une agriculture toujours plus productiviste Mika A la source 1 de Foresta H 2000 Complex agr
31. tion de la demande r pondent par le recul des p turages laissant ainsi la place des travaux de terrassements des versants L agriculture est alors domin e par la triade m diterran enne c r ales olives vigne diversifi e par la culture de l gumineuses et d arbres fruitiers comme le figuier Ces imp ratifs ont sans doute fa onn l id al de frugalit dans la culture grecque antique La juste mesure devenant une vertu et l exc s marquant la faiblesse De fait les repas se composent essentiellement de c r ales 75 des besoins caloriques et sont agr ment s de sauce et de l gumes Attention celui qui se r gale d un morceau de fromage sans pain commet l Hybris la d mesure et risque alors la N m sis col re des dieux Voici la r ponse d une soci t qui pour pr server son capital hu main s adapte dans ses pratiques comme dans ses repr senta tions et rem die ainsi aux contraintes du milieu Robin De l hyper productivisme la nature jardin e un syst me perdant perdant Aller plus loin 1 La PAC n est pas la seule politique agricole d di e la modernisation de l conomie rurale en France d s 1945 des fonds importants sont attribu s par la collectivit ce secteur conomique passant de 2 53 7 45 du budget de l tat entre 1945 et 1980 essentiellement tourn s vers l organisation des march s et les d penses d investissement tandis que
32. treprise etc Contactez nous Z A y IA allioncd d Kla c nvivialit n agrse Lg gur y AA lt a C 04 gt pA 2 Scienkifi queren yheeckioi d pl s gand LA nombre N s E I Dih Taiga susci n PROMO et Valorise t dla difusan L4 chhpdissaces chez dese jeun fes f A 24 cien ques N be Volont est deft alis E o A la 7 d coftenc Notre Slog NOT QE I a A E A A E KE AE E AE AE A E E Adresse e mail L Je re ois les actualit s du r seau 1 2 mails mois Ch que l ordre de Association Plume renvoyer au 4 rue de la draperie St Firmin 34000 Montpellier Merci Bulletin disponible sur le site www plume info
33. uloir fixer une d finition pr cise de AMAP afin d viter les d rives qu ils combattaient l origine c est dire le productivisme agricole et le consum risme En effet certains groupes grossissent au point de devenir de v ritables collectifs d achats pouvant diversifier leur offre jusqu se substituer toute autre forme de distribution alimentaire Si jeunes qu elles soient les AMAP doivent faire un choix d terminant pour leur avenir Rester dans l informel o chaque collectif organise sa structure et les conditions de son existence en acceptant que certains groupes d rogent aux principes d origine ou s en remettre un cadre pr cis formalisant leur exp rience au risque de perdre leur autonomie Maxime P D NN WENNS Mais mais c est d gueulasse Aller plus loin Sur le glanage Freegan d signe un mode de vie alternatif dont le but est de limiter sa participation dans le syst me conomique ou la soci t de consommation actuelle Cela consiste r cup rer des aliments encore consommables dans les poubelles moins consommer en r cup rant et r utilisant les d chets quand c est possible en adoptant des modes de transport alternatifs en se logeant sans propri taire etc Ce terme est facilement associ la r cup ration des d chets parce qu il pourrait se traduire en fran ais par d ch tarien On parle aussi de glaneur L article 520 du code
34. utien Le Conseil d Orientation de Plume 2011 et Wordpress pour notre nouvelle plateforme de sites services 2 Universit de la wa j Paul Sabatier tudiante NZ TOULOUSE CROI S tpellle Montpellier ur S 2 PATETICO lt I gt S gt Languedoc dd r ro Roussillon um SEVERST MONT PELLEN 2 HA Programme jeunesse en actions a p ninsule grecque est un espace de contraintes les montagnes occupent plus des trois quarts de l espace rares sont les terres fertiles et le climat est caract ris par de fortes variations causant des baisses de production agricoles jusqu 50 Pourtant entre le X et le IV si cle avant J C le monde grec voit sa population d cupl e On l estime 8 millions d habitants l aube des conqu tes d Alexandre Cette augmentation inqui te Platon qui pr conise dans La R publique un contr le strict de la f condit en marquant du d shonneur ceux qui ne seraient pas chastes Mais soulignons que cette explosion d mographique n aurait t viable sans un changement de l agriculture et des mentalit s En effet si l levage du b tail est important du XVE au XI si cle avant J C les pasteurs profitant des pentes non cultiv es les Cit s du V si cle se limitent l levage d animaux de traits Les questions de la consommation d eau et du faible rendement de la viande compar e aux c r ales se posent d j Les politiques face l augmenta
Download Pdf Manuals
Related Search