Home

dossier

1. faire respecter les r gles d ontologiques Au del de ces aspects r glementaires l Ordre se montre proactif et se positionne aux c t s des p dicures podologues notamment par la parution de Recommandations de pratiques professionnelles o en relayant les Informations utiles d livr es par le Minist re de la sant Ao dossier Ma tre TAVIEAUX MORO Avocat de l Ordre des p dicures podologues gt Quelles actions peut entreprendre l Ordre pour faire respecter la Loi Ma tre TAVIEAUX MORO Quand l Ordre des p dicures podologues constate une usurpation de titre il entame d abord une phase amiable pr contentieuse Cette d marche consiste en l envoi d une lettre recommand e avec accus de r ception la personne qui fait usage de ce titre en lui rappelant que ce dernier est prot g et qu il faut remplir des conditions et tre titulaire d un dipl me pour en faire usage On lui demande d en justifier le cas ch ant ou dans le cas contraire de cesser imm diatement l Usage du ou des titres prot g s Si la suite de cette d marche il est constat que la personne ne se conforme pas cette injonction on passe la phase judiciaire qui peut prendre deux formes Soit l Ordre d pose une plainte simple aupr s du procureur soit il fait d livrer au pr venu une citation directe devant le tribunal correctionnel car l usurpation de titre est un d lit On a fr quemment recours la plainte simple dans
2. dicures D podologues b n voles accompagn s de b n voles de l action sociale sillonneront les rues de Paris au volant d un v hicule utilitaire quip d un plateau technique enti rement d di la podologie Ce projet est n du constat dress lors des maraudes traditionnelles d urgence et du lien social de la Croix Rouge de Paris aupr s des personnes sans abri une majorit des b n ficiaires ont un besoin urgent en soins de p dicurie podologie Le projet se devait n anmoins de r pondre aux exigences d ontologiques d exercice de la p dicurie podologie et c est pourquoi il a t pr sent au Conseil national de l Ordre des p dicures podologues en janvier 2012 La question tait de savoir si cette approche pouvait s apparenter un exercice forain Il n en est rien le p dicure podologue qui pratique un service de p dicurie podologie pr ventif pour le compte d une collectivit est autoris donner des soins dans le cas de patients d pendants d uvres d tablissements et d institutions autoris s cet effet dans un int r t public par le Minist re charg de la sant cf article R 4322 95 du Code de d ontologie Les b n voles ne sont pas soumis la n cessit d une installation fixe pour l exercice de la profession de p dicure podologue cf article R 4322 83 puisqu ils donnent des soins titre gratuit Enfin l quipement pr vu permettra d assurer la qualit et la s curit
3. HAS L OGDPC aura aussi la charge de proposer les grands th mes de DPC au Minist re charg de la sant Les organismes de formation devront se conformer d une part aux orientations missions Guillaume BROUARD P dicure podologue facilitateur EPP et coordinateur national PEPP aupr s de l ONPP nationales du Minist re qui pourront tre orient es r gionalement par les agences r gionales de sant ARS et d autre part aux m thodes d finies par la HAS Une fois la formation effectu e avec succ s dans un organisme de formation agr le professionnel recevra une attestation que l organisme enverra en copie l Ordre Ce dernier aura la charge de tenir jour le Tableau DPC par professionnel Le DPC se fera sur un rythme annuel Les auxiliaires m dicaux les aides soignants et les auxiliaires de pu riculture satisfont leur obligation annuelle de d veloppement professionnel continu d s lors qu ils participent un programme de d veloppement professionnel continu collectif annuel ou pluriannuel Ce fonctionnement devrait tre effectif en janvier 2013 Jusqu au 31 d cembre 2012 les professionnels qui auront particip des d marches de formation continue o d EPP obtiendront leur quivalence DPC pour cette p riode de transition Afin de pouvoir r pondre aux demandes des p dicures podologues le th me n 3 Hygi ne des locaux par sa mise en uvre avec l outil Internet permettra de satisfaire
4. chimioth rapie des pr cautions toutes particuli res sont prendre telles que le lavage des mains chirurgical un suivi strict et Une orientation m dicale en cas d infection Cette capacit d orientation vers un m decin traitant est un autre gage de s curit pour le patient C est aussi le cas pour les patients victimes d une maladie infectieuse et pour ceux aux ges dits extr mes c est dire moins de trois ans et plus de quatre vingt dix ans On est enfin tr s vigilants avec les patients victimes d une maladie cutan e ou d un rev tement alt r de la peau par une br lure par exemple Pour identifier cela toute consultation d bute par un interrogatoire du patient pour conna tre ses ant c dents Ao dossier Fanny VAN SINAEY tudiante en derni re ann e l Institut de formation en p dicurie podologie EFOM Le patient est souvent tonn qu on pose toutes ces questions pour s occuper de ses pieds Pourtant cette tape est primordiale gt Comment appr hendez vous la responsabilit qui vous attend Fanny VAN SINAEY Nous y sommes pr par s Nous suivons des cours sur la responsabilit du p dicure podologue tant du point de vue moral que civil et p nal Nous savons qu un contrat de soin nous lie au patient Tout th rapeute engage sa responsabilit d s lors qu il entreprend des soins Il a l obligation de pratiquer des soins consciencieux attentifs et conformes aux donn es de la sc
5. d crets relatifs au DPC Le D veloppement professionnel continu rappelons le est une obligation port e au Code de d ontologie des p dicures podologues Tout p dicure podologue doit entretenir et perfection ner ses connaissances notamment en participant des actions de formation continue et des actions d valuation des comp tences et pratiques professionnelles D s lors l Ordre national se devait de permettre ses professionnels de se conformer cette obligation l gale en lan ant d s 2008 les premiers programmes EPP Ensuite c tait le moyen d tre force de proposition de choisir les premiers th mes Dossier patient Hygi ne des soins en cabinet Hygi ne des locaux Pied du sujet g Avis podologique sur une gonalgie et de tester les m thodes avant que ne s en chargent les organismes de formation qui en recevront l agr ment l inverse 10 Rep res JUILLET 2012 des p dicures podoloqgues certaines professions de sant n ont pas entrepris cette d marche Celles ci n ont pas pu fournir leur exp rience et ne disposent d aucun recul l heure du lancement officiel de l EPP gt Quel bilan dressez vous de cette phase d exp rimentation de l EPP Le bilan est tr s positif sur le plan de l engouement des professionnels et des retours que nous avons d j pu tirer de cette p riode En d pit de quelques difficult s organisationnelles auxquelles nous avons palli en d centralisan
6. de e instance et en octobre la Chambre nationale e y aa Puka A E m gr k M i OS Yr s f G Fornet Beside Il y a six ans notre institution n existait pas et tout tait cr er Cette mandature a t tr s riche en exp riences humaine et technique Humaine car nous avons toujours travaill de mani re collective avec l ensemble des conseillers et ce gr ce leur implication et une grande coh sion notamment autour d un objectif commun d fendre l thique de notre profession Je mai pas voulu une pr sidence individualiste mais bien une quipe soud e autour d un partage de r flexion de politique et de repr sentation aupr s des pouvoirs publics Nous avons toujours t plus forts d fendre nos id es plusieurs C est cette coh sion d esprit et de travail que je souhaite retrouver dans la nouvelle quipe qui sera mise en place en septembre Cela peut se faire des fonctions diff rentes mais avec la m me ligne directrice dans la poursuite de nos engagements pour LA profession et TOUS les professionnels Technique galement car aujourd hui nous avons r ussi une grande partie de la mise en place fonctionnelle et logistique de notre Ordre l installation des instances CNOPP et CROPP la construction du Tableau de l Ordre le logiciel de d mographie la mise disposition de contrats types de guides au service des professionnels une communication r gul
7. de l Ordre qui traduira le professionnel en Chambre disciplinaire On comprend comment une profession ordr e et encadr e par un Code de d ontologie garantit un plus haut niveau de qualit et de s curit C est aussi une occasion de gagner en visibilit ce qui contribue renforcer la confiance du public et le s rieux du professionnel JUILLET 2012 Rep res 17 gt dossier c i informations concernant la Journ e mondiale d di e l hygi ne des mains ainsi que celles relatives la Semaine de la s curit des patients II LA QUALIT ET LA S CURIT DES SOINS INSCRITES DANS UNE DYNAMIQUE DE PROGRESSION PERMANENTE La profession a d montr ses capacit s construire les fondations et les remparts capables de garantir la s curit des patients et l hygi ne des soins Ce socle est vou se consolider et se perfectionner en m me temps que les progr s scientifiques et organisationnels du secteur de la sant D abord nos tudiants vont tre form s d s la rentr e 2012 sur la base d un nouveau programme qui place la s curit au centre de la formation des futurs praticiens Ensuite la mise en place progressive de l valuation des pratiques professionnelles EPP cf article Missions page 10 qui se greffe la formation continue dans le cadre du D veloppement professionnel continu DPC est un soutien suppl mentaire pour les professionnels tout comme la reconnaissance des dip
8. des soins Indispensables l exercice de la profession quel qu en soit le mode d exercice Il a galement t assur aux conseillers ordinaux que le financement de ce projet ne relevait que des dons et legs de la Croix Rouge et qu il n y avait pas de sponsor commercial Ainsi l unanimit le Conseil national a vot favorablement estimant que la profession avait des r ponses apporter dans le cadre de la prise en charge des plus d munis et pouvait avoir un r le pour les aider regagner une place dans la soci t en m me temps que leur dignit interview Le soin des pieds des personnes sans abri est un facteur cl de r insertion gt Les personnes sans abri sont elles plus touch es par des pathologies du pied Le constat de nos b n voles sur le terrain est confirm par une tude HYPTEAC r cemment effectu e par l observatoire du SamuSocial de Paris Sur vingt personnes examin es par une infirmi re au cours de cette tude seuls deux avaient des pieds indemnes de toute pathologie huit souffraient de k ratodermie plantaire sept de mycoses et six d infections bact riennes Ce bilan n a rien d tonnant lorsqu on conna t les conditions de vie de nos b n ficiaires Manque d hygi ne du pied chaussures mal adapt es marche prolong e en plein hiver ou plein t les causes de pathologies du pied se cumulent Lorsqu on est la rue tout est plus compliqu m me une coupe d ongl
9. dipl mes qui touchent la s curit du patient DU Plaies et cicatrisation DU valuation de la qualit des soins et gestion des risques DU Hygi ne et pid miologie infectieuse montrent une fois encore l int r t et les comp tences des p dicures podologues sur le sujet CONCLUSION Avec une sinistralit des plus basses les p dicures podologues et leurs patients peuvent avoir confiance en leur niveau de comp tences Il est le r sultat de la conscience professionnelle avec laquelle ils pratiquent leur profession et des remparts dont celle ci s est entour e Ordre protection du titre Code de d ontologie formation initiale et continue accompagnent le p dicure podologue dans l exercice de sa profession et dans le respect de sa premi re condition garantir la qualit et la s curit des soins Reste rem dier la m connaissance dont est victime la p dicurie podologie et mettre fin aux assimilations qui la discr ditent injustement Il revient l Ordre d imposer sa place parmi les grands acteurs de la sant et chaque p dicure podologue actuel et futur de faire conna tre et de d fendre l honneur de sa profession e Z ORDRE NATIONAL DES P DICURES PODOLOGUES
10. en h pital ou en maison de retraite gt Les tudiants sont ils sensibilis s la s curit des patients Fanny VAN SINAEY C est m me la premi re chose qu on nous enseigne Les premiers cours auxquels nous assistons sont consacr s l hygi ne Ils sont donn s par un m decin qui nous initie la pr vention des infections aux notions d asepsie et de prophylaxie Nous apprenons aussi les normes d hygi ne respecter dans l installation de notre futur cabinet les diff rents types de sols les 18 Rep res JUILLET 2012 m thodes de d contamination de nettoyage de d sinfection des sols des murs du kit de soins de la salle d attente mais encore l orga nisation de l espace de travail et du temps pour optimiser l hygi ne L hygi ne c est aussi l hygi ne corporelle le lavage des mains la tenue le lavage des blouses le port de gants de masques Nous prenons pleinement conscience de notre responsabilit de futur praticien Nous serons amen s pratiquer des soins haut risque infectieux qui demandent le respect m thodique des r gles d hygi ne D ailleurs nous ex cutons d j les gestes recommand s la clinique de l EFOM La clinique est un grand espace divis en compartiments pour accueillir les patients avec en son centre une salle d di e la st rilisation des instruments Chaque tudiant prend en charge son compartiment nettoyage et d contamination entre chaque patient tri des d chets
11. en novembre 2010 son premier livret de Recommandations de pratiques professionnelles en p dicurie podologie Ce livret t l chargeable sur le site Internet de l Ordre ou disponible sur demande aupr s de l Ordre national des p dicures podologues s inscrit dans l objectif a contribu sa relecture Ce livret est avant tout un outil pratique disposition des p dicures podologues pour leur permettre de r pondre aux questions suivantes 1 Quel est l agencement type d un cabinet de p dicurie podologie Abordant les notions de confidentialit accueil ex cution d orth ses zone de st rilisation patient les valide et handicap e mise aux normes 2 Quel est le mat riel technique n cessaire au p dicure podologue Portant sur l exercice de l activit de soins et l exercice de l examen clinique 3 Quelle est l hygi ne respecter pour la tenue du cabinet Concernant les mat riaux de rev tement le mobilier et les am nagements l entretien des locaux 1 Yves MATILLON et Herv MAISONNEUVE L valuation en sant Flammarion 2007 2 Dans la limite des stocks disponibles 3 Bernard BARBOTTIN pr sident du Conseil national de l Ordre des p dicures podologues interview gt Quelles sont les missions de l inspection de la sant publique Philippe PANOUILLOT Notre action s organise localement via les agences r gionales de sant sous l gide du Minist re de la sa
12. en place depuis plus de dix ans Au del de strat gies de d pistage ou de pr vention sp cifiques qui gagneraient tre am lior es elle estime que cette pathologie chronique comme toutes les autres questionne le syst me de soin de premier recours sur son organisation et son efficacit accompagner des patients au long cours notamment par l ducation th rapeutique ET mais aussi le r le de l h pital et son articulation avec la ville Cette r flexion est compl t e par une analyse de l accessibilit de certains actes en ville ainsi que de la qualit et s curit des antidiab tiques oraux La mission avait auditionn l Ordre national des p dicures podologues en octobre 2011 Les remarques d velopp es l poque se retrouvent en page 119 du Tome 2 ainsi que dans le chapitre d di l importance de l apport des r seaux ou encore transcrites dans des recommandations telle la recommandation n 20 Examiner l opportunit de rembourser sur prescription m dicale la consultation des podologues pour les l sions du pied diab tique de grade 1 Les deux tomes du rapport et une synth se des recommandations figurent en fin du rapport disponible sur le site gt http www igas gouv fr gt http www igas gouv fr spip php article260 gt LE NOUVEAU GUIDE PUBLIE PAR LA MISSION INTERMINISTERIELLE DE VIGILANCE ET DE LUTTE CONTRE LES DERIVES SECTAIRES MIVILUDES Un nombre croissant de Fran ais est attir pa
13. etc Nous nous organisons en quipes pendant qu une partie des tudiants ex cute les soins une autre partie s occupe de la st rilisation et du nettoyage des instruments Nous prenons en charge les cycles de st rilisation des instruments avec d contamination rin age s chage mise sous blister ainsi que toutes les caract ristiques techniques d un cycle d autoclave avec mise sous vide r glages de la temp rature Tout th rapeute engage sa responsabilit d s lors qu il entreprend des soins Il a l obligation de pratiquer des soins consciencieux et de la pression et enfin le stockage des instruments Bien s r les tudiants de premi re ann e sont encadr s par les tudiants exp riment s et les enseignants Par ailleurs la r glementation nous rend responsable de nos d chets jusqu leur limination pour viter tout risque infectieux ou traumatique la clinique de l EFOM nous utilisons des collecteurs bo tes jaunes dont nous sommes charg s de respecter les limites de remplissages et les dates limites d utilisation Nous tudions aussi en troisi me ann e la tra abilit et l emploi des bordereaux de suivi Enfin l hygi ne ne se limite pas la st rilisation des instruments Pour avoir Une vision d ensemble nous abordons la question de l hygi ne l h pital celle de l isolement et des maladies nosocomiales l usage de gels hydro alcooliques Nous sommes aussi form s au port de protecti
14. gt http www has sante fr portail jcms c_1216216 elaboration des protocoles pluriprofessionnels de soins de premier recours gt DEMANDE D ADMISSION EN EHPAD Depuis le 1 f juin 2012 un mod le unique national fix par d cret et arr t de dossier doit tre utilis pour les demandes d admission en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD que ce soit pour les informations administratives ou les informations m dicales L objectif des pouvoirs publics est ainsi d viter les redondances administratives de simplifier la proc dure d admission et les tablisse ments disposent maintenant d un d lai d un an pour se conformer au nouveau mod le D cret n 2012 4953 et arr t du 13 avril 2012 paru au JO du 17 avril 2012 JUILLET 2012 Rep res 3 gt PUBLICATION DU RAPPORT DE LIGAS EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE L Inspection g n rale des affaires sociales IGAS a men une mission d valuation transversale de la politique de sant publique relative la prise en charge du diab te devenue en 2010 la premi re des maladies chroniques en France 3 millions de personnes atteintes La mission men e par Dani le JOURDAIN MENNINGER Annick MOREL et le Dr Gilles LECOO observe que le co t du diab te progresse ces derni res ann es raison d un milliard d euros par an et ce en d pit des actions volontaristes des pouvoirs publics et de l Assurance maladie mises
15. l hypoth se o l Usurpation de titre se combine avec un exercice ill gal de la profession car il n est pas toujours vident de rapporter la preuve de ces deux d lits notamment en cas d exercice domicile La citation directe devant le tribunal correctionnel est utilis e lorsque l Ordre dispose d l ments de preuve suffisants de l usurpation de titre Par exemple lorsque les titres sont utilis s sur la devanture du local il est possible de faire dresser un PV de constat par un huissier de justice D un point de vue pratique l envoi de mises en demeure suffit faire cesser les usurpations de titres Il appartient alors aux conseils r gionaux de v rifier que les personnes respectent leurs engagements Ces usurpations de titres sont souvent constat es sur des annuaires et plus r cemment sur un site Internet qui propose des ventes group es Apr s change avec le service juridique de l entreprise qui met en ligne ce site Internet celui ci a pris note qu il s agissait de titres prot g s et s est engag tre plus vigilant quant la parution d annonces sur ce th me D de 10h00 20h00 MANCHE post W nemis ae E Manucure pose de fre __D ET Ps 2 Pedicure pose de prer Pedicure ma rte Pediente mannen Pose de vernis emis JUILLET 2012 Rep res 15 gt dossier permanent de l Ordre d am lioration de la qualit et de la s curit des soins de reconnaissance de
16. l objet de prochaines EPP onychomycoses pr vention des chutes pansement et diab te appareillage podologique et polyarthrite gt Qu est ce qui va changer en 2013 La parution de d crets relatifs au DPC des professionnels de sant param dicaux officialise le lancement de ce dernier et la place qu y prend l EPP Pour valider son D veloppement professionnel continu le p dicure podologue devra coupler sa formation continue avec son EPP Les th mes en seront communs si on choisit le th me de l hygi ne EPP et formation continue seront centr es sur le th me de l hygi ne suivant les m thodologies recommand es par la Haute Autorit de sant HAS C est elle qui apporte les m thodes valid es et les modalit s de participation au DPC et organise sa mise en place en concertation avec les diff rentes professions concern es L Ordre national des p dicures podologues et la HAS se sont rencontr s ce sujet en janvier dernier L Ordre a pr sent le travail effectu jusqu alors et le niveau d implication de la profession dans l EPP Lorsque l EPP sortira du giron de l Ordre elle sera chapot e par l Organisme gestionnaire du DPC OGDPC L OGDPC sera responsable de l enregistrement des organismes de formation agr s apr s contr le de la Commission scientifique ind pendante CSI La CSI v rifiera la qualit des enseignants des programmes de l organisation et le respect du cahier des charges mis en place par la
17. l objet et la nature de la coop ration qu ils souhaitent engager et un mod le type de protocole pour la HAS La derni re partie de l arr t pr cise les modalit s d adh sion de retrait et de remplacement au sein du protocole de coop ration Des outils d aide sont disponibles sur le site de la HAS un mode d emploi expliquant la d marche et des fiches pratiques pour aider l ensemble des professionnels dans la formulation du protocole de coop ration conseils exemples Arr t du 28 mars 2012 modifiant l arr t du 31 d cembre 2009 relatif la proc dure applicable aux protocoles de coop ration entre professionnels de sant gt COOPERATION INTERPROFESSIONNELLE La Haute Autorit de sant HAS a galement publi un guide d laboration de protocoles pluri professionnels de soins de premier recours PPSPR Son objectif est de proposer des quipes pluridisciplinaires m decins infirmi res kin sith rapeutes p dicures podologues une m thode pour constituer des protocoles locaux de prise en charge d un patient Sa vis e est ainsi d am liorer les soins et les parcours de soins des patients vus par des professionnels regroup s en maisons de sant en centres ou en p les de sant la disposition des quipes ce guide d crit la prise en charge id ale d un patient consultant pour diverses pathologies bronchiolite diab te Le guide est disponible sur le site gt Wwww has sante fr
18. la profession et de son r le en sant publique 5 Il a t r dig par un groupe de travail ind pendant de l Ordre afin de suivre des r gles m thodologiques propos es par la Haute Autorit de sant et utilis es par les soci t s savantes des diff rentes disciplines m dicales Philippe PANOUILLOT pharmacien inspecteur de la sant publique cf interview ci dessous 4 Quelles sont les r gles d hygi ne et d asepsie respecter pour la r alisation des actes techniques Hygi ne de base antisepsie de la peau accidents exposant au sang gestion des d chets gestion des dispositifs m dicaux Enfin sont disponibles en annexes un lexique les proc dures standardis es de friction des mains et de lavage des mains au savon et la conduite tenir en cas d accident exposant au sang gt Le relais des informations du Minist re de la sant L Ordre des p dicures podologues relaie toutes informations utiles du Minist re de la sant aux p dicures podologues en particulier sur le th me de la s curit des patients L ann e derni re l Ordre a relay ses membres les A dossier D E om s Z S gt z Q D lt gt Les Recommandations de pratiques professionnelles La qualit passe par le respect d exigences pr tablies et par la conformit des pratiques des r f rentiels Partant de ce postulat l Ordre des p dicures podologues ditait
19. un grand nombre de d marches EPP Enfin il sera possible de satisfaire son obligation de DPC par l obtention d un dipl me universitaire pr alablement reconnu par la CSI Tout est fait de l implication de l Ordre au passage par ces phases d exp rimentation puis de transition pour construire un DPC qui corresponde au mieux aux sp cificit s de notre profession et permettre nos professionnels de s approprier ce nouvel outil de progression permanente qui garantira plus encore la qualit et la s curit des soins 1 Article R 4322 38 du Code de d ontologie pour en savoir plus Les professionnels peuvent s inscrire d s maintenant l EPP par l interm diaire de la fiche d inscription individuelle disponible du WWW Onpp fr ou bien en faisant la demande son CROPP Les p dicures podologues inscrits lors de la phase d exp rimentation 2009 2010 et n ayant pas pu int grer de groupe seront contact s par leur CROPP Y JUILLET 2012 Rep res 11 12 Rep res JUILLET 2012 Dans ce contexte chacun comprendra avec quel tonnement les p dicures podologues d couvrent la mani re dont on d crit parfois leur profession cent lieux de leur pratique effective cf encadr Des amalgames r p tition Comment expliquer ces confusions pr sentes dans l esprit du grand public et a fortiori dans le discours de journalistes ou d lus locaux La r ponse et les solutions sont sans doute cherch
20. GNE Titulaires Monsieur Gilles LE NORMAND Madame Michelle CHAUVIN BOSSARD Madame Elodie GORREGUES Suppl ants Monsieur Jean Fran ois OUEMERAIS Monsieur Bernard BARBOTTIN Mademoiselle Marine VILLAR R GION CENTRE Titulaires Madame C line RIMBERT HOLLANDERS Madame La titia ARRAULT MEUNIER Mme Emmanuelle DEMONFAUCON VIAU Suppl ants Monsieur Didier DUCHER Monsieur Philip MONDON Monsieur Loic GUIOT gt mandat 2015 Monsieur Bertrand BOUCHER R GION CHAMPAGNE ARDENNE Titulaires Monsieur Christophe HERMENT Madame Laurence WOLFF Suppl ants Madame Karine MALORTIE Monsieur C dric HAYOUN gt mandat 2015 Monsieur Michael JOB R GION FRANCHE COMT Titulaires Monsieur Philippe LAURENT Monsieur Guillaume LEGOURD Suppl ants Madame Camille BLUM Monsieur Fabrice KOENIG Poste suppl ant 2015 gt mandat vacant Poste suppl ant 2015 gt mandat vacant R GION HAUTE NORMANDIE Titulaires Monsieur St phane BESNIER Madame Anny PISELLI Suppl ants Monsieur Patrick DUHAMEL Madame Laurence LACOUR SAYARET gt mandat 2015 Monsieur Bruno DALL AGNOLO Poste vacant R GION LE DE FRANCE DOM TOM Titulaires Madame Genevi ve MALLET DUPIRE Madame Annette NABERES Monsieur Robert HOELLERER Madame Yane BEYLERIAN Suppl ants Mademoiselle Sophie CECILE Madame Janine ISRAEL HAKOUNE Monsieur G rard DALLEMAGNE Monsieur Jean Lou EMONET gt mandat 2015 Madame Audrey CLAIRICIA SUI
21. Ils vont retrouver leur mobilit et comprendre que la souffrance du pied n est pas une fatalit L objectif pour les b n voles est aussi de pouvoir assurer un suivi de ces patients et de cr er du lien social afin que ces derniers retrouvent une stabilit g n rale d hygi ne de sant et d estime de soi dans une d marche globale de r insertion 1 L tude concerne les espaces d hygi ne la pr vention et le traitement des ectoparasitoses et un meilleur acc s des lieux d hygi ne dans la cit 2 Antenne de premier accueil social et d orientation de la Croix rouge fran aise Paris 14 me devenir b n vole Si vous souhaitez prendre part ce projet n h sitez pas contacter le secr tariat des services op rationnels de la Croix Rouge de Paris au 01 44 14 68 89 JUILLET 2012 Rep res 9 6 missions PARUTION DES D CRETS RELATIFS AU DPC L EPP SORT DE SA PHASE D EXPERIMENTATION D s sa phase d exp rimentation l valuation des pratiques professionnelles EPP a suscit un vif engouement chez les p dicures podologues LOrdre a pris l initiative de mettre en place les premi res EPP lui permettant d en choisir les th mes et de placer la profession au c ur du processus de D veloppement professionnel continu DPC avant de passer le relais des organismes priv s de formation Aujourd hui alors que les d crets relatifs au DPC des professionnels de sant param dicaux sont pour la plupart p
22. Rep d Codage DIPL MES COMPL MENTAIRES MODE D EMPLOI P 7 vie ordinale R SULTATS DES LECTIONS R GIONALES 2012 soci t UN SERVICE DE PODOLOGIE MOBILE LA CROIX ROUGE eres LE BULLETIN DE L ORDRE DES P DICURES PODOLOGUES S dossier UN M ORDRE D ACTUALIT POUR L PROFESSIONS DE SANT Y E WK S CURIT DES SOINS EUROPA B xp exercice des p dicures podologues Ils d fendent ainsi les m mes valeurs que l ensemble des professions de sant r glement es et encore plus depuis la cr ation de l Ordre national des p dicures podologues en 2006 suivie de la parution de leur Code de d ontologie en 2007 Malgr cela la profession reste m connue et subit fr quemment les amalgames de journalistes qui la confondent avec des professions d esth tique ou de bien tre de sant au m me titre que la m decine la pharmacie la chirurgie dentaire ou la masso kin sith rapie Ses professionnels s engagent assurer la qualit et la s curit des soins Ils sont au service de l individu et de la personne humaine Le respect de ces grands principes est le fruit d une formation et d une d ontologie professionnelle exigeantes l instar de l ensemble des professions de sant r glement es I a p dicurie podologie est une profession gt Une profession encadr e par un Ordre La profession s est dot e de solides fondations et de rempa
23. TE P 8 JUILLET 2012 Rep res 7 D PS D SOCI LE PIED UN FACTEUR CL DE R INSERTION CR ATION D UN SERVICE DE PODOLOGIE MOBILE LA CROIX ROUGE DE PARIS SUITE DE LA P 7 R GION PACA CORSE Titulaires M S bastien MOYNE BRESSAND Madame Marianne SPAZIANI Madame Magali BERNARD Suppl ants Monsieur Charles Chilp ric LEGENDRE Monsieur Christophe RADA Madame Chantal SINIBALDI R GION LANGUEDOC ROUSSILLON Titulaires Monsieur Gustave BRUGIDOU Monsieur Alain CAISSO Madame Nad ge DELL OSTE Suppl ants Mademoiselle Claire BONNAFOUS Madame Patricia PETERSEN Comment pr server des pieds sains lorsqu on vit dans la rue Comment se r ins rer Monsieur Jean BASCOU lorsqu on souffre de pathologies du pied C est pour apporter une r ponse concr te ces deux probl matiques que Philippe LE GALL directeur d partemental de l action sociale pour la Croix Rouge de Paris a port le projet de cr ation du premier service de podologie mobile R GION PAYS DE LOIRE Titulaires Monsieur Philippe SAILLANT Monsieur Jean Paul SUPIOT R GION LIMOUSIN Titulaires Mile Sandra CONDACHOUX D R Be coms U yif Mademoiselle Caroline MARCHOU Suppl ants Poste vacant Poste vacant R GION LORRAINE Titulaires Mme Isabelle SCHMIT MELLINGER Madame Cindy EHRING Suppl ants Monsieur G rard THOREAU Monsieur Fabien VIARD gt mandats 2015 Monsieur Jean Luc CONVERT M
24. TOURAINE a t nomm e ministre des affaires sociales et de la sant dans le gouvernement dirig par Jean Marc AYRAULT g e de 53 ans femme politique engag e elle occupait jusqu pr sent les fonctions de pr sidente du conseil g n ral de l Indre et Loire d put e PS sp cialiste des questions sociales elle a t charg e du p le social sant handicap personnes g es pour le parti socialiste durant la campagne lectorale aupr s de Fran ois HOLLANDE Son Cabinet Nominations parues au JO du 23 mai 2012 Directeur de cabinet Jean Luc NEVACHE Directrice adjointe de cabinet Aur lie LORRAIN ITTY Chef de cabinet Marc MEUNIER Chef adjoint de cabinet Philippine DONNELLY Son r le d cret n 012 769 du 24 mai 2012 relatif aux attributions du ministre des affaires sociales et de la sant Le ministre des affaires sociales et de la sant pr pare et met en uvre la politique du Gouvernement dans les domaines des affaires sociales de la solidarit et de la coh sion sociale de la sant publique et de l organisation du syst me de soins Sous r serve des comp tences du ministre de l conomie des finances et du commerce ext rieur il pr pare et met en uvre la politique du Gouvernement dans le domaine de la protection sociale gt DEFINITION DES PROFESSIONS LIBERALES Enfin une lacune est combl e et il existe d sormais dans le cadre de la r cente loi relative la simplification
25. arus la profession est pr te entrer dans la phase officielle forte de son exp rience de l EPP uite l appel candidatures lanc par l Ordre en 2008 l engouement des p dicures podologues fut imm diat pr s de 10 demand rent participer un programme d EPP d passant largement les pr visions de la HAS 2 et les chiffres des autres professions de sant L Ordre n a pas pu satisfaire toutes les demandes mais a mis en place de nombreuses EPP en r gions gr ce au travail de ses facilitateurs I ne s agissait jusque l que d une phase d exp rimentation Depuis le 1r janvier 2012 le d cret relatif au DPC et celui relatif l organisme gestionnaire les professionnels de sant param dicaux Le d veloppement professionnel continu comporte conform ment l article L 4382 1 l analyse par les auxiliaires m dicaux les aides soignants et les auxiliaires de pu riculture de leurs pratiques professionnelles ainsi que l acquisition ou l approfondissement de connaissances ou de comp tences 2 Ces d crets r affirment la combinaison de l EPP et de la formation continue au sein du DPC e du DPC OGDPC encadrent et annoncent 1 D crets n 2011 20130 et n 2011 2014 du 30 d cembre 2011 parus au Journal officiel du 18 janvier 2012 officiellement le lancement du DPC pour 2 Article R 4382 1 du Code de la sant publique interview gt Pourquoi l Ordre a t il lanc EPP avant la parution des
26. cience professionnelle toujours renouvel e Art R 4322 53 Le p dicure podologue qui a accept de donner des soins un patient s oblige e lui prodiguer des soins clair s et conformes aux donn es acquises de la science soit person nellement soit lorsque sa conscience le lui commande en faisant appel un autre p dicure podologue ou un autre professionnel de sant e agir en toute circonstance avec correction et am nit envers le patient et se montrer compatissant envers lui e se pr ter une tentative de conciliation qui lui serait demand e par le pr sident du conseil r gional de l ordre en cas de difficult s avec un patient interview L Ordre se doit de faire respecter la Loi et prot ge ainsi les patients et l ensemble de la profession gt Qui a le droit d utiliser le terme p dicure Ma tre TAVIEAUX MORO P dicure est un titre prot g tout comme le titre de podologue et celui de p dicure podologue par l article L 4325 5 du Code de la sant publique L usage sans droit de la qualit de p dicure podoloque de p dicure de podologue o d un dipl me certificat ou autre titre l galement requis pour l exercice de ces professions est puni comme le d lit d usurpation de titre pr vu l article 433 17 du Code p nal Toute personne qui utilise ces titres sans en remplir les conditions et sans en avoir le dipl me s expose aux dispositions du Code p nal re
27. du droit et l all gement des d marches administratives une d finition unique des professions lib rales Selon ce texte les professions lib rales groupent les personnes exer ant titre habituel de mani re ind pendante et sous leur responsabilit une activit de nature g n ralement civile ayant pour objet d assurer dans l int r t du client ou du public des prestations principalement intellectuelles techniques ou de soins mises en uvre au moyen de qualifications professionnelles appropri es et dans le respect de principes thiques ou d une d ontologie professionnelle sans pr judice des dispositions l gislatives applicables aux autres formes de travail Ind pendant Art 29 loi 2012 387 du 22 mars 2012 JO du 23 mars 2012 gt ARRETE DU 23 AVRIL 2012 FIXANT LA CONTRIBUTION DES PROFESSIONNELS DE SANT AUX FONDS DE GARANTIE DES DOMMAGES CONSECUTIFS A DES ACTES DE PREVENTION DE DIAGNOSTIC OU DE SOINS DISPENSES PAR EUX Le montant de la contribution forfaitaire annuelle la charge des professionnels de sant exer ant titre lib ral est fix 15 euros pour les sages femmes les pharmaciens les infirmiers les masseurs kin sith rapeutes les p dicures podologues gt D CRET N 2012 407 DU 23 MARS 2012 RELATIF AUX SOCIETES INTERPROFESSIONNELLES DE SOINS AMBULATOIRES Le d cret sur les soci t s interprofessionnelles de soins ambulatoires SISA est paru au Journal officiel le 25
28. e 1er d cembre 2011 un courrier co sign de la F d ration nationale des podologues FNP au directeur de la r daction du Figaro pour faire valoir son droit de r ponse On constate le m me amalgame dans un reportage de l mission C est notre affaire du 7 mars 2012 sur France 5 intitul P dicures manucures Attention l hygi ne Ils fleurissent tous les coins de rue les salons de p dicure manucure et m me fish pedicure attention parce que parfois l hygi ne peut laisser d sirer dans ces tablissements Le Docteur Patrice CACOUB interrog dans le reportage fait la m me erreur en pla ant au m me niveau les soins de manucurie et de p dicurie En revanche le reportage a le m rite de mettre en lumi re la n gligence de salons de manucures qui ne st rilisent pas leurs outils entre deux clients Le 21 f vrier 2012 le d put Union pour un Mouvement Populaire UMP d Ard che Jean Claude FLORY a souhait dans une question au Gouvernement attirer l attention du ministre du travail de l emploi et de la sant sur les risques infectieux au regard des h patites B et C encourus par les clients des p dicures et manucures Son inqui tude s est bas e sur une tude du d partement de la sant de l tat de Virginie auquel se r f rait galement l article du Figaro ANT twe gt A mn tive D TENTED Marie Lussier Beside A dossier Son accusation porta
29. e On peut vite en perdre l habitude Certains ne retirent jamais leurs chaussures ni leurs chaussettes de peur de se les faire voler Ces facteurs se combinent parfois des terrains particuliers alcoolisme toxicomanie troubles psychiatriques qui aggravent les pathologies et entravent les possibilit s pour la personne sans abri de se prendre en charge Il existe des structures fixes qui donnent gratuitement des soins de p dicurie podologie au sein de l APASO 2 notamment mais encore faut il les conna tre et avoir la capacit de s y rendre Quand un sans abri commence souffrir de pathologies du pied il s engage dans un cercle vicieux sans la capacit de se d placer pas d acc s aux soins sans soins les d placements deviennent compliqu s voir impossibles certains stades Les personnes sans abri risquent alors la s dentarisation qui aggrave rapidement leur situation d hygi ne et de sant et alt re leur dignit personnelle Philippe LE GALL Directeur d partemental de l action sociale la Croix Rouge de Paris gt Que va apporter ce nouveau service de podologie mobile Le soin des pieds des personnes sans abri est un facteur cl de r insertion Cette population est discr te avec ses probl mes de pieds Ils sont cach s dans leurs chaussures ils font honte Ce service va permettre nos b n ficiaires en recevant des soins d urgence de red couvrir l hygi ne du pied et le confort de la marche
30. er du c t de la m connaissance dont est victime la p dicurie podologie I UN CADRE CLAIREMENT D FINI QUI GARANTIT DROIT D EXERCICE ET QUALITE DES PRATIQUES gt Une sinistralit tr s faible La sinistralit chez les p dicures podologues est tr s faible comme le prouve le rapport annuel du Conseil m dical du Sou M dical Les 5317 p dicures podologues soci taires du Sou M dical Groupe MACSF ont adress 11 d clarations en 2010 soit une sinistralit de 0 20 Pour m moire elle tait de 0 25 en 2009 En comparaison la sinistralit chez les m decins g n ralistes tait de 0 96 en 2010 1 en 2009 A Des fronti res clairement d limit es quoi doit on cette faible sinistralit Nous le verrons elle est la cons quence de la conscience professionnelle des p dicures UN MOT D ORDRE D ACTUALIT POUR LES PROFESSIONS DE SANT podologues form s l exigence et soutenus par un Ordre et un Code de d ontologie Mais avant cela la profession de p dicure podologue est prot g e par des fronti res nettes D une part les actes pratiqu s par les p dicures podologues sont d finis et list s dans le Code de la sant publique cf encadr p 14 D autre part il est interdit d exercer cette profession ou d utiliser ses titres sans en avoir la comp tence sous peine de s exposer des sanctions p nales et correctionnelles cf Interview de Ma tre TAVIEAUX MORO p 15 De ce fait la p d
31. fin une quatri me partie avec les conseils pratiques comment se prot ger comment reconnaitre quand et qui signaler une d rive sectaire Le guide est disponible sur le site gt www miviludes gouv fr gt http www miviludes gouv fr missions actualites guide sant C3 A9 et d C3 A9Irives sectaires VI Vli DES Mission interme st ele de vigilance gi de lut e contre les d rhres pectalres et d rives sectaires RECOMMANDATIONS ET RAPPEL DE PROC DURE DIPL MES COMPL MENTAIRES Ao d Codage MODE D EMPLOI Les p dicures podologues ont t nombreux manifester leur int r t pour la reconnaissance de leurs dipl mes compl mentaires En r ponse cette attente et apr s enqu tes l Ordre des p dicures podologues a publi la liste des dipl mes compl mentaires reconnus valid e par le Minist re de la sant cf Rep res n 20 Comme annonc la Commission charg e d examiner les demandes d autorisations envoy es par les p dicures podologues s est r unie en mai dernier d veloppement professionnel continu DPC et reconnaissance des titres et dipl mes s est r unie pour la premi re fois le 10 mai 2012 l ordre du jour l tude des premi res demandes d autorisation pour les professionnels de faire mention de leurs dipl mes compl mentaires I a Commission Formation comp tences Au 10 mai l Ordre avait re u trente neuf demandes manant de trente pr
32. gouement n a pas manqu du c t des candidats comme de celui des votants Pour l ensemble des r gions l Ordre a re u 153 candidatures dont 149 ont t valid es Le 25 mai les p dicures podologues ont t nombreux voter La participation a atteint un taux tr s honorable de 27 31 de 18 48 selon les r gions L Ordre souhaite la bienvenue ces nouvelles quipes R SULTATS DES LECTIONS R GIONALES 2012 Conseillers lus pour des mandats 2018 plus postes pourvoir pour 2015 R GION ALSACE Titulaires Madame Yolande GUIGANTI Monsieur Jacques BIRGY Suppl ants Madame Agn s SPITZ Monsieur Pierre ICHTER gt mandat 2015 Madame Fabienne GOEPP KREYENBUHL R GION AQUITAINE Titulaires Madame Annie CHAUSSIER DELBOY Madame Simone MANIERKA Madame Virginie MONIER DOYERE Suppl ants Monsieur Fabien BOYRIE Monsieur R mi DAGREOU Monsieur Arnaud DESVIGNES gt mandat 2015 Madame Aude BARTOUX R GION AUVERGNE Titulaires Monsieur Michel DESPALLE Monsieur Sylvain COACOLO Suppl ants Madame Martine AUBIN Monsieur Michel FAURE Poste suppl ant 2015 gt mandat vacant R GION BASSE NORMANDIE Titulaires Madame Dominique ROULAND Monsieur Eric CHARPENTIER Suppl ants Monsieur Yves PERLY Madame Paule MAUVIEL R GION BOURGOGNE Titulaires Madame Pascale DEMAY Monsieur Xavier NESTEL Suppl ants Monsieur Nicolas ROMAIN Monsieur Frank BOURGEOIS R GION BRETA
33. i re avec le site Internet et la revue Rep res Demain un des dossiers majeurs concernera l entr e de notre profession au r pertoire partag des professionnels de sant un vaste et complexe projet informatique Incontournable il devra tre men avec expertise technique et rigueur financi re Il nous reste bien des dossiers importants porter l am lioration continue de la qualit et de la s curit de notre pratique professionnelle tant pour nous praticiens de sant que pour nos patients le combat contre la paup risation de la profession la d fense de nos int r ts collectifs la reconnaissance de notre c ur de m tier au sein du syst me de sant loin de toute connotation de confort o d esth tisme le dossier de ce num ro de Rep res y est consacr en partie un effort de communication l volution de la formation initiale et la mise en uvre du d veloppement professionnel continu la coop ration interprofessionnelle Comme vous le voyez de grands enjeux nous attendent pour les six prochaines ann es Je profite de cet dito pour saluer l nergie que Louis OLI a consacr e notre profession au cours de toutes ces ann es pass es la t te de la F d ration nationale des podologues et souhaiter la bienvenue son successeur Serge COIMBRA Bernard BARBOTTIN 2 Rep res JUILLET 2012 actualit s gt NOUVEAU MINIST RE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE Le 16 mai 2012 Marisol
34. icurie podologie ne peut tre exerc e que par des professionnels comp tents et autoris s le faire B La s curit des patients une pr occupation des professionnels inscrite dans la Loi S il y a un sujet qui pr occupe la profession c est bien celui de la s curit des patients Dans la poursuite de cet objectif les p dicures podologues se sont dot s d un Ordre charg de d finir les r gles d ontologiques et d en assurer le respect par tous ses membres gt Le Code de d ontologie Le Code de d ontologie des p dicures podologues partie int grante du Code de la sant publique d finit comme pour toute profession de sant les bonnes pratiques auxquelles le professionnel doit se conformer Andrew McKim Beside DES AMALGAMES R P TITION Le 28 novembre 2011 le Figaro publiait un article de la journaliste Aude RAMBAUD intitul H patite B et C p dicures et manucures sur la sellette Ce titre alarmant fait un amalgame repris plus loin dans l article des cas d h patites B et C sont effectivement associ s la fr quentation d instituts de manucure de p dicure ou encore de barbiers Il pr sente la p dicurie podologie comme une profession d esth tique ou de bien tre Cet amalgame porte un pr judice d image important la profession et ses membres qui respectent la s curit des patients et l hygi ne des soins L Ordre national des p dicures podologues a adress l
35. ience Mais il a surtout une obligation de s curit vis vis du patient qui passe par le mat riel de soins la qualit des produits et la st rilisation Nous sommes conscients de notre responsabilit et des cons quences quand une faute est commise Cette derni re peut r sulter d une n gligence d une imprudence d une inattention o d un d faut d observation d un r glement d un d faut d adresse o de pr caution M me si la faute est involontaire notre responsabilit est mise en jeu Un juriste vient l cole nous expliquer les litiges qui peuvent survenir avec des patients Ces litiges sont d ailleurs tr s rares en comparaison aux autres professions de sant Nous sommes aussi conscients que la s curit du patient va plus loin que l hygi ne il s agit aussi de respecter le secret professionnel et de mettre jour ses connaissances par le biais de la formation continue notamment Tout cela est explicit dans notre Code de d ontologie auquel un cours est d di trois fois trois heures durant lesquelles nous le lisons et l analysons article par article On y apprend que le p dicure podologue est au service de l individu et de la personne humaine Pour r sumer les ma tres mots sont qualit confidentialit et s curit des soins gt Que pensez vous de l amalgame que l on fait parfois entre la p dicurie podologie et d autres professions Fanny VAN SINAEY Je pense qu il r sulte d une m co
36. ients la sant et aux territoires a permis la mise en place titre d rogatoire et l initiative des professionnels sur le terrain de transferts d actes ou d activit s de soins et de r organisations des modes d intervention aupr s des patients Ces initiatives locales prennent la forme d un protocole de coop ration qui est transmis l ARS Celle ci v rifie la coh rence du projet avec le besoin de sant r gional avant de le soumettre la HAS La mission de la HAS consiste v rifier que ces protocoles apportent une garantie de qualit et s curit des soins aux patients Sur la base de cet avis l ARS autorise ou non par arr t la mise en uvre de ces protocoles Au terme d un premier bilan des am nagements de la proc dure sont apparus n cessaires Le minist re de la sant et la HAS ont donc voulu une volution du cadre r glementaire visant simplifier et fluidifier le dispositif Dans ce cadre un nouvel arr t en date du 28 mars 2012 modifiant l arr t du 31 d cembre 2009 a t publi au JO du 13 avril 2012 Il organise une saisine tr s en amont de l ARS et modifie les supports utiliser afin de faciliter les d marches des professionnels et des ARS tout en confortant les garanties de s curit des soins apport es aux patients I propose notamment deux documents que les professionnels de sant doivent d sormais renseigner une lettre d intention destin e aux ARS pr sentant
37. inaires qui vont du la diff rence des esth ticiens ou des manucures les p dicures podologues doivent tre titulaires d un dipl me reconnu et prot g bl me l interdiction d exercer temporaire ou d finitive Le Code de d ontologie prend des dispositions contre le comp rage r glemente le secret professionnel indispensable toute profession m dicale o param dicale l utilisation de techniques et de m thodes fid les l tat de l art Toutes choses qui ont pour cons quence de rassurer le public et de garantir la qualit et la s curit des actes pour la profession de p dicure podologue qui se place ainsi au m me niveau que les grands ordres de sant historiques comme les m decins o les pharmaciens La publication de Recommandations de pratiques professionnelles pour lesquelles on m a demand de participer au Comit de relecture montre le dynamisme de l Ordre en ce sens Il assoit ainsi ses pratiques sur celles utilis es l h pital en mati re de st rilisation ou de d sinfection En fin de compte et gr ce cette organisation il est tr s rare que nous ayons des signalements sur des d rives chez les p dicures podologues gt Quelles professions contr lez vous plus particuli rement Philippe PANOUILLOT En ce moment notre vigilance se porte particuli rement sur la profession de tatoueur pour laquelle nous suivons Un programme d inspection Bien que les tatoueurs doivent
38. it sur les risques de contaminations dus la mauvaise d sinfection du mat riel usage multiple utilis par ces professions En mettant sur le m me plan les cabinets d acupuncture les soins chez l esth ticienne la manucurie ou la p dicurie Monsieur FLORY fait lui aussi l erreur de m langer les professions relevant de l esth tique ou du bien tre et la profession de sant r glement e de p dicure podologue Il oublie en particulier que p dicure aux Etats Unis n a pas la m me signification qu en France Aux USA le mot pedicure d signe une personne qui fait uniquement des soins esth tiques des pieds En France le terme p dicure est un titre prot g par l article L 4325 5 du Code de la sant publique cf Interview de Ma tre TAVIEAUX MORO p 15 et n a strictement rien voir avec le monde de l esth tique L tude laquelle le d put FLORY fait r f rence ne porte pas sur les p dicures podologues quivalents des podiatrists aux tats Unis mais sur les instituts o se pratiquent des soins d ongles connotation esth tique tels que les instituts de beaut ou les coiffeurs et o est effectivement pratiqu e la french pedicure ou la p dicure L Ordre des p dicures podologues lui a adress un courrier le 5 mars 2012 en copie de Monsieur Xavier BERTRAND ministre du travail de l emploi et de la sant et de Monsieur Bernard ACCOYER pr sident de l A
39. l mes universitaires cf article D codage page 5 Enfin l Ordre agit de concert avec les grandes institutions de sant dans le cadre du Programme national sur la s curit du patient A Le Programme national sur la s curit du patient l initiative du Minist re de la sant les grands acteurs de la sant se r unissent cette ann e pour laborer un Programme national sur la s curit des patients La Direction g n rale de la sant DGS et la Direction g n rale de l offre de soins DGOS pilotent ces r unions de pr paration dont la premi re s est tenue le 6 mars dernier Les grands axes d orientation d finis ce jour sont interview gt Comment se d roule le cycle de formation en p dicurie podologie Fanny VAN SINAEY J ai suivi une premi re ann e de cours pr paratoire avant d int grer un institut de formation en p dicurie podologie Je suis actuellement en troisi me et derni re ann e de formation l EFOM institut o sont galement form s des ost opathes et des masseurs kin sith rapeutes On y apprend la th orie mais il y aussi beaucoup de pratique puisque l institut dispose d une clinique dans laquelle des patients viennent se faire soigner par les tudiants De plus nous effectuons r guli rement des stages d s la premi re ann e une matin e par semaine dans un lieu qui change toutes les six semaines C est l occasion de voir comment se pratiquent les soins en lib ral
40. latives l usurpation de titre gt Qu est ce qui diff rencie une esth ticienne manucure d un p dicure podologue Ma tre TAVIEAUX MORO Le manucure pratique des techniques telles la pose d ongle ou la pose de verni dans un but esth tique ou de bien tre Le p dicure podologue accompli des actes param dicaux pr cis s par l article R 4322 1 cf encadr p 14 qui ne peuvent tre assimil s des soins esth tiques et qui concernent la peau les ongles et leurs pathologies Il est vrai que certaines enseignes utilisent les termes prot g s notamment celui de p dicure et cet abus est souvent imputable l ignorance de la l gislation On peut tomber sur des vitrines de magasins qui affichent des expressions telles que manucure p dicure fish pedicure ou encore french pedicure Mais ces abus ne peuvent tre tol r s dans la mesure o ils cr ent une confusion dans l esprit du patient ou consommateur selon le cas L amalgame est dangereux car les actes m dicaux et param dicaux ne doivent tre pratiqu s que par des professionnels dipl m s qui connaissent et respectent les pr cautions n cessaires L Ordre se doit de faire respecter la Loi et prot ge ainsi les patients et l ensemble de la profession La profession place le patient et sa s curit au centre de ses pr occupations et s assure que tous ses membres en font autant cette fin l Ordre peut avoir recours ses Chambres disciplinaires aptes
41. lle deux cents r ponses re ues lors du premier appel qui invitait les p dicures podologues d clarer les dipl mes compl mentaires dont ils taient titulaires Cette tape a permis de dresser la liste officielle des dipl mes universitaires DU interuniversitaires DIU et des attestations d tudes universitaires AEU d sormais reconnus par l Ordre des p dicures podologues Afin d examiner les prochaines demandes la Commission se r unira plusieurs fois par an en amont des Conseils nationaux pour permettre une enqu te pr alable en cas de r ception de demandes pour des dipl mes non r f renc s En effet la liste officielle n est pas fig e PROC DURE DE DEMANDE D AUTORISATION Si vous souhaitez faire mention de formations compl mentaires reconnues vous devez en faire la demande par courrier aupr s du Conseil national de l Ordre des p dicures podologues en joignant la copie du dipl me obtenu Sur cette copie doit figurer au recto la mention manuscrite suivante Je soussign e Mme Mlle M sur l honneur que cette copie du dipl me est bien conforme l original Signature JUILLET 2012 Rep res 5 i deCodage vie ordinale R SULTATS DES LECTIONS R GIONALES 2012 Le 25 mai dernier les p dicures podologues ont vot pour lire leurs nouveaux conseillers r gionaux Conform ment au Code de la sant publique ces lections renouvellent pour moiti les membres des con
42. ltations et de soins ambulatoires en milieu carc ral UCSA suite plusieurs plaintes de d tenus Notre attention se porte dans ce cas pr cis sur la st rilisation des dispositifs m dicaux R cemment nous sommes intervenus conjointement avec la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes DGCCRF dans des instituts d esth tique sur leurs activit s de bars sourire et d pilation par lumi re puls e cette derni re ayant caus des br lures chez certains clients C est un exemple d exercice ill gal de la m decine que l on peut rencontrer dans certains instituts d esth tique toute forme d pilation d finitive tant consid r e comme un acte m dical car elle implique l utilisation d un mat riel potentiellement dangereux gt Quelles sanctions pouvez vous exiger Philippe PANOUILLOT Il en existe de trois sortes les sanctions administratives p nales et disciplinaires Le pr fet peut suspendre l activit professionnelle en cas de manquement constat Si des infractions susceptibles de mettre en danger la sant publique sont relev es par les pharmaciens inspecteurs de l ARS le signalement est transmis au procureur de la R publique qui fera compara tre le cas ch ant le professionnel devant le Tribunal de Grande Instance Pour les professionnels disposant d un Ordre les deux cas pr c dents peuvent s appliquer mais ARS peut aussi porter plainte devant le Conseil
43. mars 2012 Ce texte d finit les activit s exerc es en commun au sein des SISA savoir la coordination th rapeutique entendue comme les proc dures mises en place au sein de la soci t o entre la soci t et des partenaires visant am liorer la qualit de la prise en charge et la coh rence du parcours de soin l ducation th rapeutique du patient et la coop ration entre les professionnels de sant Il pr cise galement la proc dure de cr ation d une SISA et nonce de fa on exhaustive les mentions devant figurer de fa on obligatoire dans les statuts Il est aussi indiqu que dans les maisons de sant constitu es sous forme de SISA le projet de sant doit y figurer en annexe aux statuts Enfin le d cret tient rappeler les r gles l mentaires de la d ontologie m dicale en formulant que les statuts ne doivent comporter aucune disposition tendant obtenir d un associ un rendement minimum ou de nature porter atteinte l ind pendance professionnelle de chacun d entre eux et au libre choix du praticien par le malade La direction de la s curit sociale proposera tr s prochainement des statuts types mis la disposition des professionnels de sant souhaitant se constituer en SISA gt UN ARRETE MODIFIE LA PROCEDURE APPLICABLE AUX PROTOCOLES DE COOPERATION ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTE L article 51 de la loi n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux pat
44. nnaissance de notre profession par rapport aux autres professions para m dicales On conna t mal ses aspects m dicaux J ai d j vu des patients demander une manucure en plus des soins L usage du terme p dicure par certains instituts de beaut entretient cette confusion C est en faisant bien la distinction que le public pourra s y retrouver Il faut faire conna tre la profession dans les m dias et aupr s de nos patients Ils appr cient de voir la rigueur que nous apportons la st rilisation de nos instruments l utilisation des gants des masques et de voir que toutes les lames sont usage unique C est aussi pour cette raison que chaque p dicure podologue doit respecter les r gles de s curit Le professionnel qui ne le ferait pas mettrait en danger la sant de ses patients et l image de toute la profession JUILLET 2012 Rep res 19 gt dossier diteur Ordre national des p dicures podologues 116 rue de la Convention 75015 Paris T 01 45 54 53 23 F 01 45 54 53 68 contact cnopp fr www onpp fr Directeur de publication Bernard BARBOTTIN R dactrice en chef Camille COCHET Comit ditorial Jean Louis BONNAFE Annie CHAUSSIER DELBOY Corinne GODET Pierre ICHTER Philippe LAURENT e L information du patient et son implication en tant qu acteur de s curit e La d claration des v nements ind sirables graves et des situations risques s rieux e La formation la culture de s curit et l appui e L i
45. nnovation et la recherche Le Programme en est sa phase initiale mais d j de grands objectifs se d gagent En partant du constat que soigner est dangereux et que l erreur est humaine comment est il possible d viter les accidents de les anticiper de ne plus reproduire des erreurs survenues dans le pass sans chercher de responsables mais en mettant en place un plan d action qui implique tous les acteurs y compris sur le terrain gr ce au retour d exp rience Bien que le programme concerne en grande partie les tablissements de sant l Ordre des p dicures podologues entend participer activement au volet qui concerne les professionnels lib raux et affirmer sa place au sein des acteurs du syst me de sant qui prennent part cette initiative repr sentants des usagers des pouvoirs publics des ordres des f d rations des conf rences des agences et des structures d appui B La formation partenaire de toute la vie professionnelle gt Formation initiale Tout p dicure podologue est titulaire du dipl me d tat de p dicurie podologie d livr par le Minist re de la sant l issue de trois ann es d tudes th oriques et pratiques Les tudiants sont form s la s curit du patient cf interview de Fanny VAN SINAEY p 18 aux niveaux th orique et pratique la rentr e 2012 ils seront form s sur la base de nouveaux programmes qui donnent l hygi ne des soins une place toujours plu
46. nt Elle suit d une part les grandes dynamiques impuls es au niveau national et pr cis es l chelle r gionale Concr tement notre mission consiste contr ler les personnes physiques et morales qui peuvent avoir un impact sur la sant publique Il s agit bien s r des tablissements de sant et m dico sociaux des professionnels de sant tels que les m decins les pharmaciens ou les p dicures podologues mais nous sommes aussi amen s contr ler des instituts d esth tiques et derni rement les tatoueurs si nous identifions un risque pour la sant de nos concitoyens 16 Rep res JUILLET 2012 gt Contr lez vous fr quemment des p dicures podologues Philippe PANOUILLOT Les p dicures podologues sont cit s dans le Code de la sant publique aux c t s des masseurs kin sith rapeutes ce qui officialise leur fonction en tant que professionnels de la sant la diff rence des esth ticiens ou des manucures ils doivent tre titulaires d un dipl me reconnu et prot g La profession s organise autour d un Ordre et d un Code de d ontologie ce qui garantit d j le respect de bonnes pratiques Les professionnels qui sortent des rails s exposent des sanctions p nales et disciplinaires L Uusurpation de titre est sanctionn e p nalement mais l Ordre national des p dicures podologues assure lui aussi la discipline avec la capacit de prononcer des sanctions communes toutes les chambres discipl
47. ofessionnels un profes sionnel peut en effet tre titulaire de plusieurs dipl mes compl mentaires Sur ces trente neuf demandes les conclusions de la Commission sont les suivantes e Deux attestations de r ussite un dipl me universitaire ont t refus es dans l attente de la r ception des copies des dipl mes eux m mes comme sp cifi dans la proc dure cf encadr Proc dure de demande d autorisation e Un dipl me exige un compl ment d enqu te Bien qu il figure sur la liste des dipl mes reconnus il n est ni tamponn ni sign de l universit La Commission doit donc en v rifier la l galit e Un document pr sent comme un dipl me n en est pas un Il a donc t refus e Deux dipl mes universitaires ne figurent pas sur la liste des dipl mes reconnus Ils feront donc l objet d une enqu te l issue de laquelle ils seront o non ajout s la liste Ces demandes d autorisations seront r examin es lors de la prochaine Commission Trente trois demandes d autorisation ont re u une r ponse favorable Les p dicures podologues concern s pourront faire mention de leurs dipl mes sur leurs plaques professionnelles leurs feuilles en t te cartes de visite et sites Internet dans le respect des recommandations de l Ordre cf encadr page 6 Recommandations relatives la mention des dipl mes compl mentaires L ONPP s attend recevoir de nombreuses autres demandes au regard des mi
48. ons particuli res pour les soins risque gants st riles masques charlottes et lunettes gt En quoi ces pr cautions sont elles n cessaires Fanny VAN SINAEY L objectif est d viter tout risque infectieux Nous connaissons les voies infectieuses les stades cliniques de l infection et leurs cons quences Une infection peut engendrer des soins co teux une hospitalisation une amputation voire le d c s d un patient Parfois en effet le patient est surpris de nous voir effectuer une asepsie du pied d s son arriv e Nous lui expliquons que cela permet d enlever un maximum de germes S il y a eu une plaie avant o pendant le soin nous effectuons une antisepsie automatique avec un pansement Tout est not dans le dossier patient On souhaite parfois revoir le patient selon ses ant c dents pour le suivre et viter tout risque infectieux Ces pr cautions sont tr s importantes et d autant plus avec les patients risques Nous apprenons les identifier et comment les prendre en charge au mieux Ainsi des pr cautions sont n cessaires avec les patients diab tiques avec les patients sujets des neuropathies une perte de sensibilit du pied Ces derniers consultent parfois tardivement ce qui augmente le risque infectieux Un suivi est n cessaire de m me que pour un patient Alzheimer qui risque d oublier de renouveler son pansement Avec des patients qui subissent une baisse de l immunit notamment en cas de
49. onsieur Daniel L HERITIER R GION MIDI PYR N ES Titulaires Monsieur Philippe PRIDO Monsieur Patrick BROSSE Madame Isabelle PIAU Suppl ants Madame Florence CHICHE Monsieur Guillaume BROUARD Monsieur Ren VIVIES gt mandat 2015 Madame DELBOSC ALCOUFFE R GION NORD PAS DE CALAIS Titulaires Madame Marie CARISSIMO Madame V ronique LEBRETON Monsieur Bernard SOREZ Suppl ants Monsieur Hugues LESAY Madame Virginie HENNING Madame Vanessa GONTIER VENIEL gt mandat 2015 Mme Anne Catherine BOSSUET DELCHAMBRE 8 Rep res JUILLET 2012 Madame Claudie SCANVION Suppl ants Monsieur Christophe JUHEL Madame Marie France PELE Madame C line FIEGEL LAMY gt mandats 2015 Monsieur Guillaume CAIGNON Monsieur Patrice TSIANG R GION PICARDIE Titulaires Madame Odile FOUCAULT Monsieur Lionel GAGE Suppl ants Monsieur Alexandre REMOND Monsieur Alexandre GUILLOUARD gt mandat 2015 Madame Isabelle CORNIQUET TARTIVEL R GION POITOU CHARENTES Titulaires Monsieur Pascal CHAUVEL Monsieur Bruno BOISMORAND Suppl ants Monsieur Laurent SCHOUWEY Madame Sandrine ELEGOET gt mandat 2015 Monsieur Laurent LAGARRIGUE R GION RH NE ALPES Titulaires Monsieur Guy DECOUX Monsieur Philippe SOUILLOL Mademoiselle Emile ROLLAND Suppl ants Monsieur Florent MOULIN Madame Agn s KERSTENNE Mademoiselle Claire MARTINET gt mandat 2015 Madame Catherine REYMOND s le d but de l t 2012 des p
50. ouissance en vertu de titres r guliers d un local professionnel d un mobilier meublant d un mat riel technique suffisant pour recevoir et soigner les patients et en cas d ex cution des orth ses et autres appareillages podologiques d un local distinct et d un mat riel appropri e de la propri t des documents concernant toutes donn es personnelles des patients Il appartient au conseil r gional de l Ordre de v rifier tout moment si les conditions l gales d exercice exig es sont remplies Dans tous les cas doivent tre assur es la qualit des soins leur confidentialit et la s curit des patients Le p dicure podologue doit notamment veiller au respect des r gles qui s imposent la profession en mati re d hygi ne de st rilisation et d limination des d chets Le patient est au centre des pr occupations du p dicure podologue Art R 4322 33 Le p dicure podologue exerce sa mission au service de l individu et la personne humaine Art R 4322 34 En aucun cas le p dicure podologue ne doit exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualit des soins et des actes qu il accomplit ou la s curit des patients Il ne peut ali ner son ind pendance professionnelle sous quelque forme que ce soit et quelles que soient la forme ou les conditions de son exercice professionnel Exercer une profession de sant est un v ritable engagement qui exige une cons
51. r sent aux conseillers nationaux un projet de serment que chaque professionnel devra lire devant les lus de son Conseil r gional Voici le texte de l engagement tel qu il a t vot par le Conseil national du 6 avril dernier II sera lu et sign par chaque p dicure podologue lors de son inscription pe se conformer cet article du Code de la sant publique SERMENT Au moment d tre admis e exercer la p dicurie podologie je m engage solennellement devant mes pairs e conformer ma conduite professionnelle aux principes du Code de D ontologie dont j ai pris connaissance et que je m engage respecter e remplir mes devoirs de p dicure podologue envers tous les patients avec conscience loyaut et int grit e respecter les droits et l ind pendance des patients e veiller au respect de la confidentialit et du secret professionnel e exercer ma profession selon les r gles de l art et de la science e actualiser r guli rement mes savoirs et mes comp tences dans les diff rents domaines de mon activit e d fendre l honneur et l ind pendance de ma profession e tre loyal envers mes cons urs et mes confr res Professionnel de sant je me comporterai toujours avec honneur et dignit Signature L es lections r gionales 2012 se sont bien d roul es D une part les textes de loi ont t scrupuleusement respect s D autre part l en
52. r des pratiques de soins ou de bien tre en alternative ou en compl ment de soins conventionnels De leur c t ces pratiques ou m thodes se d veloppent de mani re exponentielle elles ne sont pas toujours d nu es de risques de d rives sectaires Celles ci repr sentent pr s de 25 de l ensemble des signalements re us la Miviludes La Miviludes a publi en avril dernier ce guide intitul Sant et d rives sectaires destin aider 4 Rep res JUILLET 2012 rep rer les situations de danger et proposer des outils pratiques pour pouvoir r agir en cons quence Il s adresse aussi bien aux professionnels de la sant qu aux particuliers confront s aux situations de ce type Tous les ordres professionnels de sant ont t auditionn s pour apporter leur contribution dont l Ordre des p dicures podologues qui a re u en f vrier 2011 le docteur Chantal DUMONT et Monsieur Samir KHALFAOUI conseillers au p le sant de la Miviludes Ce guide est constitu de fiches avec une premi re partie sur les notions g n rales qu est ce qu une d rive sectaire Quelles sont les m thodes les plus r pandues une deuxi me partie sur les m tiers de la sant face aux d rives sectaires avec une fiche 2 7 sp cifiquement d di e aux p dicures podologues une troisi me partie sur les situations risque la nutrition les troubles de l enfant les personnes g es et les personnes handicap es et en
53. re ses dipl mes reconnus sans limitation de nombre e son site Internet sur lequel le professionnel peut mentionner ce qui est autoris sur la feuille en t te Sur chacun de ces supports seul l intitul exact du ou des dipl mes avec le lieu de formation est admis Ces indications doivent tre pr sent es avec discr tion conform ment aux usages de la profession Seuls les dipl mes autoris s par le Conseil National de l Ordre et dont la liste est diffus e peuvent tre mentionn s Ainsi aucune inscription ne peut tre effectu e sans l autorisation crite d livr e par l Ordre national sur demande du professionnel qui se reporte la proc dure mise en place Celle ci doit tre scrupuleusement respect e N B Rappelons qu il ne s agit pas de dipl mes d exercice Cela signifie qu un dipl me universitaire de diab tologie de podologie du sport ou de posturologie ne donne pas au professionnel l autorisation de s intituler pododiab tologue podologue du sport biom canicien ni posturologue Le seul titre reconnu par le Code de la sant publique est celui de p dicure podologue 6 Rep res JUILLET 2012 Art R 4322 32 Tout p dicure podologue lors de son inscription au Tableau doit d clarer sur l honneur devant le conseil r gional dont il rel ve qu il a pris connaissance du pr sent Code de d ontologie et qu il s engage le respecter la Commission thique et d ontologie a p
54. rts contre les ventuels manquements ou les attaques ext rieures Son Ordre et son Code de d ontologie int gr au Code de la sant publique garantissent le respect par les profes sionnels en exercice d un ensemble de r gles qui le d finissent et l encadrent L Ordre est notamment pourvu d un syst me disciplinaire et d un pouvoir de sanctions appuy s sur le Code de la sant publique Les professionnels sont titulaires d un dipl me d tat d livr par le Minist re de la sant qui assure un niveau de comp tences th oriques et pratiques indispensables l exercice de la p dicurie podologie La formation continue prend le relais pour que les professionnels en exercice entretiennent et perfectionnent leurs connaissances Comme nous le verrons ces remparts ont fait leurs preuves et se consolident en permanence en parall le des progr s scientifiques et organisationnels du monde de la sant SUITE P 12 r r a Le rs ste i Ch res cons urs Chers confr res a Les lections r gionales ont eu lieu fin mai et nous pouvons nous f liciter de l engagement de la profession Nous avons re u plus de candidatures que de postes pourvoir et le taux de participation pr s de 30 est tr s honorable pour un ordre professionnel certaines r gions atteignant plus de 48 de votants Le 29 juin auront lieu les lections nationales en juillet les lections des chambres disciplinaires
55. s importante cf Dossier de Rep res n 18 D s la premi re ann e les tudiants sont form s trente heures l Infectiologie et l hygi ne gt Formation continue L article R 4322 38 du Code de d ontologie stipule que Tout p dicure podologue doit entretenir et perfectionner ses connaissances Philip MONDON Xavier NAUCHE Eric PROU Aur lie VIEIRA Soumaya MAJERI Conception r alisation Agence Beside T 01 42 74 24 20 D p t l gal Juillet 2012 Tirage 12 000 exemplaires ISSN 1958 8631 Cr dits photos couverture Andrew McKim Beside 20 Rep res JUILLET 2012 notamment en participant des actions de formation continue et des actions d valuation des comp tences et pratiques professionnelles telles que pr vues l article L 4382 1 L valuation des pratiques professionnelles EPP a connu un grand succ s d s sa phase d exp rimentation Le choix d laborer un r f rentiel sur le th me de l hygi ne au cabinet l hygi ne des locaux et le dossier patient t moigne de l attention que portent l Ordre et ses membres la s curit du patient Un autre r f rentiel sera bient t propos sur le th me du pansement des plaies diab tiques gt Reconnaissance des dipl mes compl mentaires L Ordre des p dicures podologues a r cemment appel ses membres faire tat de leurs dipl mes compl mentaires La Commission d di e a ainsi pu dresser une liste des dipl mes reconnus Les nombreux
56. se soumettre certaines dispositions ils ne sont pas inscrits au Code de la sant publique comme profession organis e Ils doivent toutefois suivre une formation minimum en mati re d hygi ne et d organisation des locaux Les inspections sont men es par un pharmacien inspecteur de la sant publique et une infirmi re qui examinent au regard des textes si le professionnel respecte bien l organisation pr vue Dans le cas contraire ce qui est r cemment arriv dans notre r gion on demande au pr fet une fermeture administrative de l tablissement le temps qu il se mette niveau Si l on estime qu il y a eu un risque de contamination de clients on publie un message dans la presse pour inviter les clients bien vouloir consulter leur m decin pour valuer le risque et mettre en place si besoin Une strat gie th rapeutique Le risque th orique est souvent celui de la contamination par le VIH o surtout l h patite C Un probl me fr quent que nous Philippe PANOUILLOT Pharmacien inspecteur de la sant publique l Agence r gionale de sant ARS de Franche Comt rencontrons actuellement est celui des encres utilis es dont la qualit et la provenance sont difficiles contr ler Nous accomplissons aussi des missions de sensibilisation des professionnels Nous inspectons galement les cabinets dentaires lib raux et aussi particuli rement la demande du Minist re les cabinets dentaires des Unit s de consu
57. seils r gionaux l autre moiti sera renouvel e en 2015 Voici la liste des lus titulaires et suppl ants dont les mandats s ach veront en 2018 et les postes vacants pour un mandat 2015 qui ont t pourvus SERMENT PROFESSIONNEL DU P DICURE PODOLOGUE RECOMMANDATIONS RELATIVES A LA MENTION DES DIPLOMES COMPLEMENTAIRES La loi du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur permet aux universit s de d livrer sous leur responsabilit des dipl mes d universit s ou inter universitaires Ces dipl mes bien qu universitaires ne sont pas des dipl mes d exercice Conform ment aux articles R 4322 71 R 4322 75 R 4322 74 une liste de dipl mes inter universitaires DIU universitaires DU attestations d tudes universitaires AEU est reconnue par l Ordre des p dicures podologues et valid e par le Minist re de la Sant Ainsi les p dicures podologues qui le souhaitent peuvent faire mention de ces formations compl mentaires en plus de leur dipl me d tat et sous certaines conditions Le professionnel dispose de trois supports pour mentionner ses dipl mes ou attestations figurant la liste pr c demment cit e e sa plaque professionnelle sur laquelle le professionnel selon son choix est autoris faire figurer au maximum deux dipl mes parmi ses dipl mes reconnus en plus du dipl me d tat e ses feuilles en t te et cartes de visite sur lesquelles le professionnel peut inscri
58. ssembl e nationale afin de l informer de son erreur et de d fendre la profession de p dicure podologue 1 Question publi e au JO le 21 02 2072 p 1514 2 Assessment of the Risk of Bloodborne Pathogen Transmission in Nail Salons and Barber Shops and Regulatory Requirements in Virginia rapport pr sent par le Dr David JOHNSON le 31 octobre 2011 au 76 me congr s de l American College of Gastroenterology LA MODE DE LA FISH PEDICURE L Ordre des p dicures podologues est tr s attentif aux questions pos es par l apparition de salons proposant des soins appel s fish pedicure ou fish spa qui consistent immerger les pieds d un client dans un bassin au sein duquel de petits poissons vont exfolier les peaux mortes des pieds Dans un reportage sur France 5 une professionnelle interview e explique que les pieds des clients sont diagnostiqu s la recherche de mycoses plaies o verrues plantaires cas dans lesquels l acc s ces soins est refus L Ordre des p dicures podologues a d j exprim ses doutes quant aux comp tences de personnels non m dicaux non form s la p dicurie podologie ou en dermatologie d tablir des diagnostics en la mati re Au sujet de cette pratique l Ordre a sollicit d s mai 2011 un avis scientifique aupr s du Minist re de la sant et de la Soci t fran aise de dermatologie 1 C est notre affaire du 7 mars 2012 sur France 5 intitul P dicures manuc
59. t une partie de l organisation dans les CROPP et en mettant en place de nouveaux outils de communication interne plus de trois cents cinquante p dicures podoloqgues ont d j suivi un programme d EPP Ces valuations ont mis en vidence de fa ons chiffr e et valid e par les m thodes de la HAS La parution de d crets relatifs au DPC des professionnels de sant param dicaux officialise le lancement de ce dernier et la place qu y prend l EPP les bons scores des professionnels sur les th mes choisis notamment sur celui de l hygi ne La d cision de cr er un th me sur le sujet le nombre de demandes d inscription et les bons r sultats obtenus par les p dicures podologues attestent de la qualit et de la s curit des soins chez nos professionnels Cela t moigne aussi de leur aptitude remettre en question leurs pratiques Il est important de rappeler que ces donn es sont globales et anonymes En aucun cas il n est fait d valuation personnelle l Ordre ne classe nine hi rarchise qualitativement les professionnels Ces r sultats ont permis de se faire une id e du niveau de comp tence de notre profession sur des pratiques sp cifiques Ils sont tr s encourageants De plus nous avons pu r colter les propositions des professionnels qui ont particip ces EPP sur la cr ation de nouveaux th mes En les conciliant avec les grandes probl matiques de sant publique nous avons cibl quatre sujets qui feront
60. u ministre charg de la sant pris apr s avis de l Acad mie nationale de m decine 7 Prescription confection et application des proth ses et orth ses onychoplasties orthonyxies orthoplasties externes chaussures th rapeutiques de s rie semelles orthop diques et autres appareillages podologiques visant pr venir ou traiter les affections pidermiques et ungu ales du pied Le p dicure podologue s engage les respecter en entrant dans la profession et c est l ensemble de son exercice qui est ainsi encadr Passons en revue les articles de loi qui concernent notre profession 14 Rep res JUILLET 2012 Premi re condition les professionnels doivent disposer d un local organis pour l exercice de la p dicurie podologie Ils doivent aussi avoir les moyens et la rigueur n cessaires pour garantir la qualit et la s curit des soins Art R 4322 84 Le p dicure podologue doit disposer au lieu de son exercice professionnel d une installation adapt e et des moyens techniques suffisants pour assurer l accueil la s curit des patients ainsi que la bonne ex cution des soins Art R 4322 77 Sous r serve du respect des dispositions des articles R 4322 39 R 4322 89 et R 4322 93 du pr sent Code tout p dicure podologue doit pour exercer titre individuel ou en association b n ficier directement ou par l interm diaire d une soci t d exercice ou de moyens e du droit la j
61. ures Attention l hygi ne JUILLET 2012 Rep res 13 gt dossier ARTICLE R 4322 1 MODIFI PAR D CRET N 2008 768 DU 30 JUILLET 2008 ART 1 Les p dicures podologues accomplissent sans prescription m dicale pr alable et dans les conditions fix es par l article L 4322 1 les actes professionnels suivants 1 Diagnostic et traitement des a Hyperk ratoses m caniques ou non d tiologie ou de localisations diverses b Verrues plantaires c Ongles incarn s onychopathies m caniques ou non et des autres affections pidermiques ou ungu ales du pied l exclusion des interventions impliquant l effusion de sang 2 Exfoliation et abrasion des t guments et phan res par rabotage fraisage et meulage 3 Soins des cons quences des troubles sudoraux 4 Soins d hygi ne du pied permettant d en maintenir l int grit l occasion de ces soins lorsque des signes de perte de sensibilit du pied sont constat s signalement au m decin traitant Surveillance et soins des personnes valides ou non pouvant pr senter des complications sp cifiques entrant dans le champ de comp tence des p dicures podologues 5 Prescription et application des topiques usage externe figurant sur une liste fix e par un arr t du ministre charg de la sant pris apr s avis de l Acad mie nationale de m decine 6 Prescription et pose de pansements figurant sur une liste fix e par un arr t d

dossier

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents