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PDF_DIH_FR 1..104

1. Le droit international humanitaire en pr servant des espaces T humanit au c ur m me des conflits arm s maintient ouvertes les votes de la r conciliation et contribue non seulement au r tablissement de la paix entre les bellig rants mais a l harmonte entre tous les peuples Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 Ce guide a t r alis sur linitiative et avec la contribution des parlementaires suivants membres du Comit de l Union interparlementaire charg de promouvoir le respect du droit international humanitaire M Thomaz Nono Br sil Mme Beth Mugo Kenya M Jonathan Hunt Nouvelle Z lande et M Fran ois Borel Suisse R daction et dition e Union interparlementaire Mlle Christine Pintat et Mlle Kareen Jabre e Comit international de la Croix Rouge M Arnold Luethold M Fr d ric M gret et M Laurent Masmejean Avis juridique du CICR Mme Isabelle Daoust et Mme Maria Teresa Dutli Avant propos es conflits arm s sont immanquablement loccasion d abus et ce ne sont pas seulement les forces directement engag es dans les hostilit s qui y sont expos es Au coeur des conflits arm s et chaque fois plus fr quemment en tant que victime et enjeu direct c est la population civile qui est amen e faire les frais des hostilit s Il ne s agit pourtant pas d une fatalit Il y a exactement 50 ans l adoption et louverture la ratification des
2. galement que les individus soient trait s avec humanit et interdit en tout temps et en tout lieu les atteintes port es la vie la sant et au bien tre des personnes Le Protocole additionnel I de 1977 stipule que les personnes au pouvoir d une partie au conflit seront trait es avec humanit en toutes circonstances ind pendamment de leur race de leur couleur de leur religion de leur sexe de leur langue de leur religion de leur opinion politique etc gt Certains lieux et objets Certains lieux et objets comme les h pitaux et les ambulances sont galement prot g s et ne doivent pas tre attaqu s 15 Le droit international humanitaire fixe un certain nombre d embl mes et de signes clairement reconnaissables qui peuvent tre employ s pour identifier les personnes et les endroits prot g s ll s agit notamment de l embl me de la Croix Rouge et du Croissant Roude Protection tendue par le droit international humanitaire aux populations civiles Une distinction doit tre faite entre combattants et civils lors de la conduite des hostilit s Les civils ne doivent devenir ni les cibles premi res des op rations militaires ni les victimes accidentelles des combats Les parties un conflit doivent faire la distinction non seulement entre la population civile et les combattants mais galement entre les biens de caract re civil et les objectifs militaires sont ainsi prot g s les civils en tant q
3. le moyen le plus fiable pour v rifier des all gations de violations du droit international humanitaire est de diligenter une mission d enqu te La Conference invite tous les Etats engag s dans des conflits arm s a utiliser les services de la Commission internationale d tablissement des faits pour enqu ter sur toute violation du droit international humanitaire y compris dans les conflits arm s internes Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 Cette enqu te peut prendre plusieurs formes il peut s agir d une simple enqu te administrative ou encore de la cr ation d une commission d enqu te parlementaire Ainsi moyennant l autorisation de l Etat ou des Etats concern s il est tout fait envisageable qu une commission d enqu te parlementaire surtout si elle est multinationale ou issue d une organisation interparlementaire r gionale ou universelle comme l Union interparlementaire puisse se rendre sur les lieux o il est all gu que des violations du droit international humanitaire ont t commises Dans tous les cas la mission d enqu te devrait pouvoir rencontrer des personnes ayant t victimes ou t moins des violations all gu es du droit international humanitaire La mission d enqu te devrait se d rouler dans des conditions telles qu elle puisse raisonnablement accomplir son travail e S appuyer sur l information pour rem dier la situation Une fois que des informations fiable
4. vertu de Article 6 du Statut qui reprend les termes qui sont employ s dans la Convention pour la pr vention et la r pression du crime de g nocide de 1948 Aux fins du Statut le crime de g nocide est d fini comme l un des actes ci apr s commis dans l intention de d truire en tout ou en partie un groupe national ethnique racial ou religieux e meurtre de membres du groupe e atteinte grave l int orit physique ou mentale de membres du groupe e soumission intentionnelle du groupe des conditions d existence devant entra ner sa destruction physique totale ou partielle 23 e mesures visant entraver les naissances au sein du groupe e transfert forc d enfants du groupe un autre groupe Crimes contre l humanite La CPI a comp tence aussi gard des crimes contre l humanit En vertu de l Article 7 du Statut ces crimes comprennent les actes ci apr s commis dans le cadre d une attaque g n ralis e ou syst matique lanc e contre une population civile e meurtre extermination r duction en esclavage d portation ou transfert forc de population emprisonnement ou autre forme de privation grave de libert physique en violation des dispositions fondamentales du Droit interna tional torture e viol esclavage sexuel prostitution forc e gros sesse forc e st rilisation forc e et toute autre forme de violence sexuelle de gravit compar able pers cutio
5. 1929 que la Conf rence diplomatique reconna t officiellement cet embl me Actuellement les deux signes sont utilis s titre gal Ils prot gent des personnes membres des services de sant des forces arm es volontaires des Soci t s nationales d l gu s du CICR et des lieux h pitaux postes de secours et des moyens de transport qui sur la base des Conventions de Gen ve et des Protocoles additionnels ont droit cette protection Les deux embl mes indiquent aussi qu une personne ou un bien a un lien avec le Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge L abus de l embl me titre protecteur en temps de guerre met en p ril tout le syst me de protection du droit international humanitaire 50 e Un signe qui doit tre prot g contre les abus La protection de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge est indispensable au respect du droit international humanitaire tout abus de l embl me tend en affaiblir l effet protecteur en p riode de conflit arm et d s lors nuire l efficacit de l aide humanitaire apport e aux victimes C est pourquoi il convient d en r primer tout usage abusif C est ce que pr voient les Conventions de Gen ve en obligeant les Etats adopter une l gislation nationale sp cifique afin d viter tout risque en la mati re P Comment Quels sont les abus Les Conventions de Ge de Pembleme n ve et les Protocoles additionnels pro
6. caire si en soutien au processus de r conciliation justice n est pas faite pour les crimes de guerre Pour cela il faudra non seulement qu existe une volont politique de ne pas autoriser l impunit pour des crimes de guerre mais aussi un code d finissant et sanctionnant ces crimes Que ce soit dans un conflit qui se d roule sur son territoire ou sur celui d un autre Etat et que des crimes de guerre aient t commis par des nationaux ou par des forces trang res le parlementaire aura envers la population le devoir politique et moral de s assurer que le droit international humanitaire est respect dans les faits et de veiller ce que justice soit faite s il est viol En connaissant le droit international humanitaire et en veillant ce que son Etat adh re aux normes qu il tablit les promeut et les respecte le parlementaire contribuera efficacement la protection de la population durant les hostilit s et la restauration de la paix civile apr s celles ci Adh rer au droit international humanitaire un pr liminaire Le Parlement et ses membres sont des acteurs cl s du processus d adh sion aux trait s internationaux et de la mise en uvre nationale des normes et principes qu ils consacrent Pour pouvoir exercer pleinement leurs responsabilit s cet gard les parlementaires doivent e conna tre le processus juridique d adh sion celui ci est d crit sous Mesure 1 et la troisi me partie de ce quid
7. claration qui reconna t la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits voir mod le de d claration dans la troisi me partie de ce guide Soyez attentifs au respect du droit international humanitaire que ce soit dans un conflit dans lequel votre Etat est partie ou pas N h sitez pas a cette fin a instaurer une veille parlementaire en chargeant un organe parlementaire commission sous commission ou a d faut un groupe de parlementaires de s assurer en particulier de ce que e Rien dans les ordres donn s ou les d clarations politiques effectu es ne puisse tre interpr t comme un encouragement commettre des violations du droit international humanitaire e S il y des violations celles ci sont r prim es dans le respect des garanties de proc dure S il existe une possibilit ou un soup on de violations du droit international humanitaire par un ou plusieurs Etats dans un conflit considerez la possibilit de Demander votre Gouvernement qu il exige des explications de la part de PEtat pr tendument fautif Proposer la cr ation d une Commission parlementaire neutre ou internationale ventuellement par le biais de l Union interparlementaire ou d une organisation interparlementaire r gionale Si votre Etat a d pos une d claration de reconnaissance permanente de la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits et que PEtat suppos avoir commis des violations
8. d exploitation Windows version 3 1 ou sup rieure ou Windows 95 un lecteur de CD ROM double vitesse Le prix juillet 1999 du CD ROM CHF 49 ou USD 30 La r f rence pour les commandes est CD 001P 4 97 D l gations du CICR dans le monde Afrique e D l gation r gionale du CICR Avenue du G n ral de Gaulle 14 rue 1030 face l H tel de Ville B P 6157 YAOUNDE Cameroun E mail CICR CAMNET CM Couvre Cameroun R publique centrafricaine Tchad Guin e quatoriale Gabon Sao Tome et Principe e ICRC Delegation Keftegna 15 P O Box 5701 W15 Kebele 28 House no 117 ADDIS ABEBA Ethiopia E mail icrc add telecom net et Couvre Ethiopie e ICRC Regional Delegation Denis Pritt Road P O Box 73226 NAIROBI Kenya E mail ICRC arcc or ke Couvre Kenya Djibouti Tanzanie Ouganda e ICRC Delegation Bushrod Island Adjacent the Faith Healing Temple Church MONROVIA Liberia Couvre Lib ria e ICRC Delegation Plot 8 Acacia Avenue P O Box 4442 KAMPALA Uganda E mail kampala kam icrc org e D l gation du CICR Route de l A roport parcelle 3513 B P 3257 BUJUMBURA Burundi E mail CICR chinf com Couvre Burundi e ICRC Delegation 4A Wilkinson Road FREETOWN Sierra Leone E mail icrcfre sierratel sl e D l gation r gionale du CICR Immeuble les Arcades Av Franchet d Esperey B P 459 01 Abidjan ABIDJAN R publique de C te d Ivoire E mail cicr africaonline co ci Couvre C te d Ivoire B
9. de sa nationalit de son sexe de sa race ou de ses convictions religieuses En corollaire l obligation de dispenser les soins m dicaux aux bless s malades et naufrag s les Etats parties aux Conventions de Gen ve ont l obligation d adopter les dispositions suivantes e habiliter des services sanitaires militaires ou civils travailler en situation de conflit 08 e conf rer l immunit ces services sanitaires pour qu ils puissent op rer dans des zones de conflit le personnel sanitaire doit tre consid r comme neutre et toute attaque contre lui doit tre strictement prohib e e prendre des mesures similaires en ce qui concerne les ambulances ou h pitaux et services sanitaires qui en outre doivent tre clairement signal s l aide de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge e cr er et d limiter des zones et des localit s sanitaires permettant de regrouper les personnes traiter en lieu s r ces dispositions devraient tre prises d j en p riode de paix et faire l objet des accords n cessaires e d signer l avance quels b timents feront office de navires h pitaux en p riode de conflit car il est difficile de r quisitionner et d quiper de tels b timents en p riode de guerre e prendre les m mes dispositions s agissant des a ronefs gt Prisonniers de guerre Le nombre de soldats captur s lors de la premi re guerre mondiale ainsi que la dur e de leur d tention a ame
10. es de d terminer les peines et d appliquer les sanctions admet la responsabilit p nale individuelle non seulement des personnes qui ont commis des infractions mais galement de celles qui ont ordonn de commettre des infractions 49 Mesure 3 Prot ger embl me de la Croix Rouge et du Croissant Rouge gt Pourquoi Les Conventions de Gen ve de 1949 et les Protocoles de 1977 obligent les Etats prot ger l embl me de la croix rouge et celui du croissant rouge notamment en adoptant une loi cet effet Cette obligation tient au fait que cet embl me symbole d espoir et d humanit dans les situations les plus d solantes est e Un signe indispensable pour l assistance aux victimes Sur un champ de bataille c est parce que les services sanitaires peuvent tre clairement identifi s gr ce l embl me de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge qu ils vont pouvoir porter secours librement aux victimes S il n y avait pas de tels signes clairement identifiables les services sanitaires pourraient ais ment tre pris pour cible ou tre confondus avec des bellig rants Croix Rouge et Croissant Rouge En 1863 la croix rouge sur fond blanc est adopt e par la Conf rence internationale comme signe distinctif des soci t s de secours aux militaires bless s En 1876 lors de la guerre des Balkans l Empire Ottoman d cide d utiliser le croissant rouge sur fond blanc la place de la croix rouge C est seulement en
11. galement interdit en tout temps soit comme marque de fabrique ou de commerce ou comme l ment de ces marques soit dans un but contraire la loyaut commerciale soit dans des conditions susceptibles de blesser le sentiment national suisse les contrevenants seront punis de l amende de montant en monnaie locale Article 13 Mesures provisionnelles Les autorit s de nom de l Etat prendront les mesures provisionnelles n cessaires Elles pourront en particulier ordonner la saisie des objets et du mat riel marqu s en violation de la pr sente loi exiger l enl vement de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge et des mots Croix Rouge ou Croissant Rouge aux frais de l auteur de l infraction et d cr ter la destruction des instruments servant leur reproduction Article 14 Enregistrement d associations de raisons de commerces et de marques L enregistrement d associations et de raisons de commerce le d p t de marques de fabrique de commerce de dessins et mod les industriels utilisant l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge ou la d nomination Croix Rouge ou Croissant Rouge en violation de la pr sente loi sera refus 34 Application et entr e en vigueur Article 15 Application de la pr sente loi Le Fr Minist re de la D fense Minist re de la Sant est charg de l application de la pr sente loi l28 Article 16 Entr
12. garantissant des droits fondamentaux chaque individu Certaines cat gories de la population sont expos es des dangers particuliers et b n ficient de mesures de protection sp ciale e Les enfants Les enfants de moins de dix huit ans ne doivent pas participer directement aux hostilit s et ne doivent notamment pas tre enr l s dans les forces arm es Si des enfants participent tout de m me au conflit et s ils sont captur s ils doivent faire l objet d un traitement particulier Enfin s agissant d infractions li es au conflit arm aucune peine ne peut tre ex cut e par les personnes qui n avaient pas dix huit ans au moment de l infraction e Les femmes Elles sont prot g es contre certains crimes trop souvent commis leur gard la faveur de la guerre tels le viol les attentats la pudeur et les contraintes la prostitution En cas d internement elles doivent tre s par es des hommes et les condamnations mort contre des femmes enceintes ou avec des enfants en bas ge ne peuvent tre ex cut es e Les ressortissants d un pays prenant part a un conflit qui se trouvent sur le territoire de l ennemi Ils doivent avoir le droit de retourner dans leur pays d origine a moins que cela ne repr sente une menace pour leur s curit ou la s curit de l Etat Si elles d cident de ne pas rentrer dans leur pays ces personnes doivent tre trait es comme les trangers en temps de paix Si besoin est elle
13. les h pitaux et autres unit s sanitaires civils ainsi que les moyens de transport sanitaires civils affect s en particulier au transport et au traitement des bless s malades et naufrag s seront signal s en temps de conflit arm au moyen de l embl me titre protecteur 1 Le personnel sanitaire civil portera un brassard et une carte d identit munis de l embl me qui seront d livr s par Minist re de la Sant Le personnel religieux civil attach aux h pitaux et autres unit s sanitalres se fera reconna tre de la m me maniere Article 5 Utilisation par la Croix Rouge Croissant Rouge de La Croix Rouge Croissant Rouge de est autoris e mettre disposition du Service de sant des forces arm es du personnel sanitaire ainsi que des unit s et moyens de transport sanitaires Ce personnel et ces biens seront soumis aux lois et r glements militaires et pourront tre autoris s par le Minist re de la D fense arborer l embl me de la Croix Rouge Croissant Rouge titre protecteur Ce personnel portera un brassard et une carte d identit conform ment l Article 3 para 2 de la pr sente loi La Soci t nationale pourra tre autoris e utiliser l embl me titre protecteur pour son personnel sanitaire et ses unit s sanitaires selon l Article 4 de la pr sente loi B Usage indicatif de l embl me Article 6 Utilisation par la Croix Rouge Croissant Rouge d
14. r pression des objectif commun me ae Giene Le droit international humanitaire s ap Tous ces trait s r pondent des plique dans les situations de conflits arm s pr occupations humanitaires internationaux ou non internationaux sp cifiques dans des situations de conflit arm Certains de ces trait s s appliquent exclusive ment en situation de conflits internationaux tandis que cer tains autres s appliquent en situation de conflits arm s non MI internationaux Les droits de l homme tablissent des r gles pour le d veloppement harmonieux de lindividu dans la soci t Tous deux cependant ont pour objectif central la sauvegarde de la dignit de la personne en En r sum le message cl du droit international humanitaire est e il ne faut pas attaquer les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus aux hostilit s e il ne faut pas recourir a des armes qui ne font aucune discrimination entre les combattants et les civils et les armes et m thodes de querre qui sont la cause de souffrances et de dommages excessifs Il s applique lorsqu un conflit a effectivement clat et s impose de mani re gale toutes les parties quelle que soit celle qui a ouvert les hostilit s Egalement appel droit de la guerre et droit des conflits arm s le droit international humanitaire n a pas pour fonction de d terminer si un Etat a ou non le droit de recourir la force arm e Cette que
15. ve et aux Protocoles Y V rifiez que les codes et la doctrine militaire sont conformes aux obligations du droit international humanitaire el en particulier qu ils incluent des dispositions selon lesquelles Les personnes ne participant pas ou ne participant plus aux combats sont trait es avec humanit et sans discrimination L assistance aux bless s aux malades ou aux naufrag s de guerre est obligatoire et sans discrimination e La mission m dicale en conflit arm est d finie et prot g e Les services sanitaires militaires ou civils sont habilit s travailler en situation de conflit et b n ficient de l immunit e Toute attaque contre les personnels ou les biens usage sanitaire est strictement prohib e e Toute contrainte ou s vice contre les civils sont prohib s En cas de jugement les civils ont droit certaines garanties de proc dure et le prononc des peines est ad quatement fond en droit Les prisonniers de guerre sont trait s sans discrimination et il est pourvu gratuitement leur entretien Les prisonniers de guerre ont acc s aux conventions pertinentes du droit international humanitaire En cas de jugement les prisonniers de guerre b n ficient de garanties de proc dure et le prononc des peines est ad quatement fond en droit L ge minimum l gal d enr lement dans les forces arm es n est pas inf rieur dix huit ans Les personnes et les biens civils sont prot g s contre les
16. Nouvelle Z lande Norfolk Australie Nouvelle Cal donie F Nouvelle Z lande Palaos Papouasie Nouvelle Guin e Iles Pitcairn GB Polyn sie Fran aise F Samoa Samoa Oriental USA Tokelau Nouvelle Z lande Tonga Tuvalu Wallis et Futuna F e ICRC Regional Delegation 20 Sukhumvit Road Soi 4 Soi Nana Tai P O Box 11 1492 BANGKOK 10112 Thailand E mail bangkok ban icrc org Couvre R publique d mocratique populaire lao Viet Nam Chine R publique populaire d mocratique de Cor e R publique de Cor e Japon Macao Mongolie Taiwan Isles Spratley Europe orientale et Asie centrale e ICRC Delegation Orbeli 41 375028 YEREVAN Armenia E mail icrcerea arminco com Couvre Arm nie Nagorno Karabakh e ICRC Delegation 4 Kedia str Didube 380054 TBILISSI Georgia E mail tibilisi tbi icrc org Couvre G orgie Abkhasie e ICRC Regional Delegation Bolshaya Pirogovskaya ul 2 6 P O Box 645 RUS 119435 MOSCOU Russian Federation E mail moscou mos icrc org Couvre F d ration de Russie y compris Tch tch nie Nalchik e ICRC Regional Delegation Bogdana Khmelnitskogo 68 Flat 64 KYIV 252030Ukraine E mail icrckiy delegation relc com Couvre B larus Ukraine R p de Moldova Estonie Lituanie Lettonie e ICRC Delegation Fatali Khan Hoiskiy av 98 A Republic Stadium 370072 BAKOU Azerbaidjan E mail baku bak icrc org Couvre Azerba djan e ICRC Regional Delegation 8 1 St Assaka Tor K
17. alable de l diteur sous une pr sentation diff rente de celle de l original et sous r serve que la m me condition soit impos e au prochain diteur ISBN 92 9142 058 1 Publi par Union interparlementaire Comit international C P 438 de la Croix Rouge 1211 GENEVE 19 19 avenue de la Paix Suisse 1202 Gen ve Suisse T l phone 41 22 919 41 50 T l phone 41 22 734 60 01 Fax 41 22 733 31 41 Fax 41 22 733 20 57 E mail postboxSmail ipu org E mail webmaster gvaQicrc org Internet http www ipu org Internet http www icrc org Imprim en Suisse 1090 001 01 2000 2500 104
18. autoris es en temps de guerre mettre disposition du Service de sant des forces arm es de leur pays ou d un Etat Partie un conflit arm du personnel sanitaire et des unit s et moyens de transport sanitaires Comme pour le personnel des Soci t s nationales ce personnel sera alors soumis aux lois et r glements militaires et doit tre affect exclusivement des t ches sanitaires De telles soci t s de secours peuvent tre autoris es utiliser l embl me Ces cas sont toutefois rares Si une telle autorisation a t accord e o s il est pr vu de le faire il pourrait tre utile de le mentionner dans la pr sente loi En outre l Article 9 para 2 let c du Protocole pr voit la possibilit qu une organisation internationale impartiale de caract re humanitaire mette la disposition d un tat partie un conflit arm international du personnel sanitaire et des unit s et moyens de transport sanitaires Ce personnel sera alors plac sous le contr le de cette partie au conflit et soumis aux m mes conditions que les Soci t s nationales et autres soci t s de secours volontaires Il sera en particulier soumis aux lois et r glements militaires Il s agira toujours de l embl me utilis par le Service de sant des forces arm es Cf Article 26 de la Ire Convention de Gen ve Avec l autorisation de l autorit comp tente la Soci t nationale peut d s le temps de paix signaliser au moyen de l embl me le
19. autre part montrer tape par tape les mesures que doivent prendre les Etats et plus sp cialement les parlements et leurs membres pour respecter et faire respecter le droit international humanitaire Assurer le respect des r gles du droit international humanitaire tel qu il s est d velopp et renforc au cours des cinquante derni res ann es est tout simplement vital Il en va de la paix et du bien tre des populations deux responsabilit s premi res de PEtat et des repr sentants du peuple W LR Cornelio Sommaruga Anders B Johnsson Pr sident Secr taire g n ral Comit international de la Union interbarlementaire Croix Rouge Que contient ce guide Y En sept questions une pr sentation du droit international humanitaire et un apercu de ce que les parlementaires sont a m me de faire pour le faire respecter Faire appliquer le droit international humanitaire c est d abord comprendre son contenu et l importance de son respect En sept chapitres un nonc des mesures a prendre pour respecter et faire respecter le droit international humanitaire La m me structure est utilis e pour chaque mesure Pourquoi pour tre en mesure d agir il faut comprendre l utilit d agir La raison d tre et l impor tance de chaque mesure sont donc expliqu es Comment pour pouvoir prendre une mesure il faut en comprendre les diff rentes modalit s Ces diff rentes modalit s sont donc d crit
20. biens culturels en cas de conflit arm La Haye 14 mai 1954 Prot ge les monuments d architecture d art ou d histoire et autres propri t s culturelles Protocole pour la protection des biens culturels en cas de conflit arm La Haye 14 mai 1954 Etablit la pr vention d exportation des propri t s culturelles d un territoire oc cup la sauvegarde ainsi que le retour de telles propri t s Second Protocole de la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit arm La Haye 26 mars 1999 Am liore la protection des propri t s culturelles renforce la r pression des violations et s applique galement aux conflits internes Convention sur l interdiction d utiliser des techniques de modification de l environnement des fins militaires ou toutes autres fins hostiles Gen ve 10 d cembre 1976 Interdit l utilisation des fins militaires de techniques de modification de l environ nement ou g ophysique se r pandant dans l air et ayant des effets de longue dur e en tant qu arme de guerre gt Trait sur la juridiction internationale Statut de la Cour p nale internationale pas encore entr en vigueur Rome 17 juillet 1998 Etablit une cour permanente internatio nale avec une juridiction pour le crime de g nocide les crimes de guerre les crimes contre l humanit et une fois qu il sera d fini pour le crime d agression 22 Crimes relevant de la comp tence
21. cat gories de personnes prot g es De m me des zones d militaris es peuvent tre d sign es d j en temps de paix Celles ci ne peuvent ni tre attaqu es ni d fendues militairement 16 Les moyens de protection Le droit international humanitaire bannit les m thodes et moyens de combat qui e prennent pour cible des personnes qui ne participent pas aux combats A titre d exemple sont ainsi interdits les m thodes et moyens de combat qui ne permettent pas de faire la distinction entre combattants et personnes prot g es comme le bombardement en tapis des villes e causent des maux superflus A titre d exemple sont ainsi interdites les armes dont l effet est disproportionn par rapport l avantage militaire obtenu comme les balles explosives dont le but est de provoquer des blessures impossibles soigner e provoquent des dommages durables l environnement Sont ainsi interdites certaines armes comme les armes biologiques et chimiques et les mines antipersonnel Wi Dans tout conflit arme le droit des Parties au conflit de choisir des m thodes et moyens de guerre n est pas illimit Protocole I article 35 Sont ainsi interdits e Les armes ne pouvant discriminer entre objectifs militaires et non militaires entre combattants et personnes prot g es le trait r cemment adopt pour interdire les mines antipersonnel est une bonne illustration de cette probl matique Les armes projectil
22. de la Cour p nale internationale Crimes de guerre Aux termes de l Article 8 du Statut la CPI a comp tence P gard des crimes de guerre Ceux ci incluent la plupart des infractions graves du droit international humanitaire mentionn es dans les Conventions de Gen ve de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 commises lors de conflits arm s internationaux ou non internationaux Un certain nombre d infractions sont sp cifique ment consid r es comme des crimes de guerre dans le Statut notamment e le viol l esclavage sexuel la prostitution forc e la grossesse forc e et toute autre forme de violence sexuelle e le fait de faire participer activement des enfants de moins de 15 ans des hostilit s Certaines autres violations graves du Droit inter national humanitaire telles que les retards injus tifi s dans le rapatriement des prisonniers et les attaques sans discrimination atteignant la popula tion civile ou des biens de caract re civil qui sont d finis comme des infractions graves dans les Conventions de Gen ve de 1949 et le Protocole additionnel 1 de 1977 ne sont pas mentionn s sp cifiquement dans le Statut Seules quelques dispositions concernent certaines armes dont l utilisation est interdite aux termes de divers trait s existants et celles ci ne s appliquent pas aux conflits arm s non internationaux Genocide La CPI a comp tence P gard du crime de g nocide en
23. de nouveaux types de conflits se sont d velopp s guerres de lib ration nationale tactique de la gu rilla et le d veloppement des technologies a donn lieu une grande diversification des armements et leur perfectionnement En 1997 on a d nombr 25 conflits arm s importants en 24 endroits de la plan te Tous les nouveaux conflits en 1997 se sont d clar s sur le continent africain et PAfrique tait la seule r gion connaitre une augmentation du nombre des conflits Elle est aussi la r gion qui compte la plus forte proportion de conflits meurtriers plus de 1 000 morts au combat en une ann e Source Annuaire SIPRI 1998 10 gt Aujourd hui un ensemble de r gles Le droit international humanitaire est l ensemble des r gles internationales qui sont sp cialement destin es limiter les effets des conflits arm s sur les personnes et les biens Ces r gles sont consacr es par des trait s internationaux qui peuvent tre regroup s en quatre grandes cat gories e Trait s pour la protection des victimes de la guerre Droit international humanitaire e Trait s pour la limitation et ou et droits de l homme l interdiction de certains types Est ce la m me chose d armements A e Trait s pour la protection de Le droit international humanitaire et les certains biens droits de l homme sont deux branches e Trait s sur la juridiction inter distinctes du droit international avec un nationale
24. des forces arm es sur mer Gen ve 12 ao t 1949 Elargit la protection aux combattants naufrag s et nonce les conditions de leur assistance Convention Ill de Gen ve relative au traitement des prisonniers de guerre Gen ve 12 ao t 1949 Prot ge les membres des forces arm es qui sont faits prisonniers Etablit les r gles de traitement tablit les droits et les obligations des autorit s d tenant les prisonniers Convention IV de Gen ve relative la protection des personnes civiles en temps de guerre Gen ve 12 ao t 1949 Etablit les r gles de protection de la population civile En particulier sur le traitement des civils en territoire occup sur les civils priv s de libert et sur le r gime d occupation en g n ral Protocole additionnel aux Conventions de Gen ve du 12 ao t 1949 relatif la protection des victimes des conflits arm s internationaux Protocole amp juin 1977 Elargit la protection des civils et limite les moyens et les m thodes pouvant tre utilis s en conflits 18 Protocole additionnel aux Conventions Contient les garanties fondamentales de Gen ve du 12 ao t 1949 relatif la pour des personnes ne participant pas protection des victimes des conflits aux hostilit s pendant un conflit arm arm s non internationaux non international r gle la protection des Protocole II civils ainsi que celle de leurs biens et 8 juin 1977 installations essentie
25. e Rechercher l information Lorsque des r gions enti res deviennent inaccessibles un conflit peut transformer un pays en t che blanche sur la carte Les informations qui filtrent de ces r gions deviennent alors tr s limit es C est ce moment que le risque d impunit et donc de violations du droit international humanitaire est le plus lev Pour respecter et faire respecter le droit international humanitaire il est donc primordial de se pr occuper de son application Il faut chercher savoir avec pr cision et objectivit si les r gles du droit international humanitaire sont respect es ou au contraire viol es S il appara t qu elles sont viol es il faut s efforcer de v rifier quand dans quelles circonstances et o elles le sont Le seul fait de s int resser aux violations du droit international humanitaire et de montrer aux parties aux conflits que leur comportement est observ et jug en fonction du droit international est d j une mani re de les rappeler leurs obligations Dans un tel contexte la cr dibilit politique d coule de la fiabilit de l information Cette fiabilit permet de ne pas tre soup onn de partialit et d s lors d avoir l oreille 67 de toutes les parties a un conflit Elle permet aussi notamment d identifier les v ritables responsables des violations et leur ampleur e Mener une mission d enqu te Outre les moyens classiques d information constatation en personne presse
26. embl me on crit g n ralement croix rouge ou croissant rouge avec des lettres minuscules et sans trait d union alors que la d nomination Croix Rouge et Croissant Rouge en lettres majuscules et avec trait d union est r serv e aux institutions de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Cette r gle permet d viter des confusions Afin de conf rer une protection optimale l embl me utilis pour marquer les unit s et moyens de transport sanitaires sera des plus grandes dimensions possibles On utilisera en outre les signaux distinctifs pr vus l Annexe au Protocole Il convient d indiquer quel embl me sera utilis Selon l article 40 de la Ire Convention de Gen ve le brassard sera port au bras gauche et devra r sister l humidit la carte d identit sera munie de la photographie du titulaire En ce qui concerne la carte d identit les Etats peuvent s inspirer du mod le annex cette Convention ll convient d indiquer avec pr cision l autorit qui au sein du Minist re de la D fense d livrera les brassards et cartes d identit 85 10 11 12 13 14 15 Il est tr s important d indiquer clairement l autorit qui est comp tente pour accorder de telles autorisations et contr ler l usage de l embl me Cette autorit se concertera avec le Minist re de la D fense qui pourra le cas ch ant fournir conseils et assistance Cf Articles 18 22 de la IVe Convention de Gen
27. embl me ne pourra par exemple pas tre appos sur un brassard ou une toiture En temps de paix l embl me pourra tre exceptionnellement de grandes dimensions notamment lors d v nements o il est important que les secouristes de la Soci t nationale soient vite identifi s Ce R glement permet la Soci t nationale d autoriser des tiers de fa on tr s restrictive utiliser le nom de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge ainsi que l embl me dans le cadre de ses activit s de recherche de fonds Article 2 sponsoring Article 44 para 3 de la Ire Convention de Gen ve Il est recommand de r gler clairement les responsabilit s soit dans la pr sente loi soit dans une loi d ex cution ou un d cret Dans le cadre de l enseignement du droit international humanitaire En particulier aupr s des repr sentants des professions m dicales et param dicales ainsi que d organisations non gouvernementales que l on encouragera utiliser d autres signes Les Soci t s nationales ont un r le tr s important jouer Les Statuts du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge stipulent express ment que les Soci t s nationales collaborent aussi avec leur Gouvernement pour faire respecter le droit international humanitaire et assurer la protection des embl mes de la croix rouge et du croissant rouge Article 3 para 2 Ce type d abus devra tre sanctionn aussi bien en temps de paix que
28. et points de vue sur leurs activit s et mode de fonctionnement et d instaurer des proc dures permettant un change r gulier d informa tions entre eux Q Les r unions r gionales Une premi re rencontre r gionale des commissions nationales des pays d Afrique a eu lieu Abidjan C te d Ivoire au mois d ao t 1997 Elle tait organis e en troite collaboration avec les autorit s gouvernementales ivoiriennes Elle a permis aux experts gouvernementaux et aux repr sentants des Soci t s nationales des pays ayant engag un processus pour la constitution d un organe national de droit humanitaire d changer des informations et des exp riences sur les m canismes nationaux de mise en uvre existant en Afrique ainsi que sur leurs r les 65 gt Quel r le pour le parlementaire L initiative de la cr ation d une commission nationale de mise en uvre du droit international humanitaire peut venir de l Ex cutif lui m me Dans ce cas le r le du parlementaire se bornera s assurer qu elle effectue convenablement son travail et qu elle dispose de moyens suffisants a cet effet Si une telle commission tarde tre mise en place les parlementaires pourront se manifester soit en en cr ant une par voie de loi soit en faisant pression sur l Ex cutif pour qu il mette en place une telle instance I Comment agir V rifiez qu il existe dans votre pays une Commission nationale de mise en uvre du droit internatio
29. l Ex cutif pour r aliser le droit ils ont la capacit et Pautorit d assurer un relais des r gles du droit international humanitaire aupr s de la population Ils peuvent aussi veiller ce que les institutions comp tentes l arm e et les forces de s curit re oivent une formation ad quate en droit international humanitaire Ils sont ainsi m me de promouvoir la conscience des r gles et garanties consacr es par ce droit qui pour pr valoir dans les conflits arm s doit tre mis en place et connu de tous en temps de paix Ce guide est le fruit d une collaboration entre l Union interparlementaire organisation mondiale des parlements et le Comit international de la Croix Rouge organisation ayant le r le de gardien et de promoteur du droit international humanitaire Il vise aider les parlements et leurs membres se familiariser avec les principes g n raux du droit international humanitaire et en conna tre le mode d emploi de sorte qu ils puissent exercer pleinement leurs responsabilit s Respecter et faire respecter le droit international humanitaire exige en effet une forte mobilisation politique qui doit s appuyer sur des connaissances autant que sur un certain savoir faire Ce guide donc une double vocation d une part informer et mobiliser les parlementaires pour qu en leur qualit de responsables politiques ils en mesurent l importance et se sentent parties prenantes de son respect d
30. la loi puisse tre appliqu e V rifiez que seuls sont habilit s a utiliser le symbole de la croix rouge ou du croissant rouge e les services sanitaires des forces arm es e le personnel des Soci t s nationales de la Croix Rouge du Croissant Rouge et de la F d ration internationale des Soci t s de la Croix Rouge et du Croissant Rouge autoris es par leur Gouvernement national pr ter leur concours aux services sanitaires des forces arm es les h pitaux civils et les autres unit s sanitaires postes de premiers secours ambulances dans certaines conditions le personnel des soci t s de secours volontaires autoris es par leur Gouvernement pr ter leur concours aux services sanitaires des forces arm es les d l gu e s du Comit international de la Croix Rouge CICR une entit une personne ou un objet ayant un lien avec l une des composantes du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Soci t nationale de la Croix Rouge Croissant Rouge F d ration internationale des Soci t s de la Croix Rouge et du Croissant Rouge CICR Assurez vous que la lot et la r glementation pr voient des mesures pour d finir et reconnaitre l embl me prot g identifient l autorit nationale comp tente pour r glementer l emploi de Pembleme pr voient des mesures pour identifier les entit s au b n fice de Pusage protecteur de l embl me et celles au b n fice de usage indicatif de l embl me pr voien
31. la partie aux mains de laquelle le prisonnier est tomb appel e ci apr s puissance d tentrice e Lors de sa capture un prisonnier de guerre n est tenu de d clarer que son nom son grade sa date de naissance et son num ro de matricule e Le prisonnier de guerre a droit un traitement humain et en toutes circonstances au respect de sa personne et de son honneur Il est strictement prohib de commettre tout acte pouvant entra ner son d c s ou mettre sa vie en danger Toutes les mesures de repr sailles sont rigoureusement interdites De plus les exp riences m dicales et les mutilations physiques sont interdites tout comme l est la torture 89 dans le but d obtenir des informations tout acte de torture perp tr son encontre est consid r comme un crime de guerre Le traitement humain dont les prisonniers de guerre doivent b n ficier et le respect d leur personne impliquent galement qu ils soient prot g s de la curiosit ou de la vindicte publiques Sont galement interdits les traitements humiliants notamment les insultes son drapeau ou son pays les travaux infamants et l internement en compagnie de prisonniers de droit commun e En outre d s sa capture tout prisonnier doit se voir offrir la possibilit de remplir une carte de capture laquelle sera transmise au bureau officiel de renseignements de son pays d origine par l entremise du CICR ce qui permettra d informer sa famille de son sort
32. le biais des programmes scolaires et universitaires Les milieux m dicaux Les m dias Y Si les efforts de l Ex cutif s av rent insuffisants n h sitez pas a Poser des questions au Gouvernement a ce sujet Faire des d marches aupr s de membres du Gouvernement pour encourager une plus grande activit de diffusion Envisager le vote d une loi cadre pr voyant des orientations en mati re de diffusion e Prendre toute autre mesure pertinente Y En cas de conflit arm assurez vous que les efforts de diffusion du droit in ternational humanitaire sont non seulement maintenus mais m me renforc s 61 Mesure 6 Cr er une commission nationale de mise en uvre gt Pourquoi La mise en uvre du droit international humanitaire est un travail important et qui n cessite des efforts de longue haleine Il faut qu une autorit s en charge C est pourquoi de nombreux Etats ont cr avec succ s des commissions nationales de mise en uvre On retrouve des commissions de ce type dans de nombreux pays Il s agit la plupart du temps d un groupe de travail interminist riel qui conseille et aide le Gouvernement dans la mise en uvre la diffusion et l application effective du droit international humanitaire La cr ation d une telle commission r pond plusieurs besoins e Assurer une coordination interminist rielle La mise en uvre du droit international humanitaire implique souvent des minist res diff rents que ce soit
33. lors de conflits arm s M me si les violations de l embl me utilis titre indicatif sont moins graves que celles d crites l article 11 elles doivent tre prises au s rieux et tre r prim es avec rigueur En effet l embl me sera mieux respect lors d un conflit arm si sa protection en temps de paix a t efficace Cette efficacit d coule en particulier de la s v rit des sanctions ll est d s lors recommand de pr voir comme peine l emprisonnement et ou une amende substantielle susceptible de dissuader les abus Pour pr server l effet dissuasif de l amende il est indispensable de revoir p riodiquement les montants pour tenir compte de la d pr ciation de la monnaie locale Cette remarque vaut galement pour les Articles 11 et 12 On peut d s lors se demander s il ne conviendrait pas de fixer les montants des amendes un autre niveau que la loi par exemple dans un d cret Un Comit national pour la mise en uvre du droit international humanitaire pourrait alors revoir les montants en cas de besoin Ce sont ces abus qui sont les plus graves car l embl me est ici de grandes dimensions et concerne sa vocation premi re qui est de prot ger des personnes et des biens en temps de guerre Il convient d harmoniser cet article avec la l gislation p nale par exemple le Code p nal militaire qui sanctionne d une mani re g n rale les infractions au droit international humanitaire et en particulier aux Conventions
34. nin Ghana Guin e Sierra Leone Togo ICRC Delegation Asmara Blue Building Raskidane M Street APT 1 1 P O Box 1109 ASMARA Eritrea Couvre Erythr e ICRC Regional Delegation Somalia Denis Pritt Road P O Box 73226 NAIROBI Kenya E mail ICRC arcc OR KE Couvre Somalie ICRC Regional Delegation 11 Eko Akete Close Off St Gregory s Road Obalende P O Box 54381 SW Ikoyi LAGOS Nigeria W A E mail icrclagng hyperia com Couvre Nig ria D l gation du CICR Rue de Kiyovu Rugunga B P 735 KIGALI Rwanda Couvre Rwanda D l gation r gionale du CICR Bo te postale 5681 Rue 6 x Point E DAKAR FANN R publique du S n gal Couvre S n gal Burkina Faso Cap Vert Gambie Guin e Bissau Mali Niger ICRC Delegation Street No 33 House No 16 Amarat New Extension P O Box 1831 KHARTOUM Sudan Republic Couvre Soudan D l gation du CICR 32 avenue Papa ll o B P 7325 KIN KINSHASA GOMBE R publique d mocratique du Congo E mail kinshasa kin icrc org Couvre R publique d mocratique du Congo ICRC Regional Delegation for Southern Africa Church Street 794 P O Box 29001 Sunnyside 0132 PRETORIA South Africa E mail icrcpre wn apc orq Couvre Afrique du Sud Comores Madagascar Maurice Seychelles Lesotho Swaziland e ICRC Regional Delegation 9 Downie Avenue Belgravia P O Box 3970 HARARE Zimbabwe Couvre Zimbawe Botswana Malawi Mozambique Na
35. op rations militaires e Les armes la disposition des forces militaires ne sont pas interdites par les dispositions du droit international humanitaire La sant et Pint grit physiques ou mentales des personnes intern es ne sont pas compromises Les combattants sont tenus de se distinguer de la population civile Les garanties fondamentales sont pr vues l gard des personnes civiles ou militaires La guerre est conduite en veillant prot ger l environnement Les attaques contre des ouvrages et installations contenant des forces dangereuses sont interdites Les journalistes sont prot g s et b n ficient de cartes d identit sp cifiques Y V rifiez que les personnels sanitaires sont ad quatement identifi s et en particulier qu ils Disposent de brassards les identifiant De plaques d identit sp ciales munies de Pembleme Y Renseignez vous sur l adaptation des infrastructures au respect du droit international humanitaire En particulier v rifiez que Les zones et les localit s sanitaires sont d sign es et identifi es au moyen de Pembleme elles sont situ es de telle fa on qu elles ne risquent pas d tre touch es et que leur infrastructure est pr par e 56 Les b timents qui feront office de navires h pitaux en p riode de conflit sont d sign s Les a ronefs sanitaires sont identifi s Le choix des lieux d internement r pond aux normes du droit international humanitaire La r glementation rela
36. parlementaires pour faciliter l action humanitaire en cas de conflit arm Leur concours est sollicit pour faciliter le plus possible les op rations humanitaires men es par des organisations humanitaires neutres comme le Comit international de la Croix Rouge Concr tement cela signifie que les parlementaires devraient veiller ce que leur pays facilite et simplifie les formalit s de visa pour le personnel humanitaire faciliter le transport par air terre mer accorder une exon ration d imp ts assurer protection au personnel humanitaire aux installations l quipement et aux secours en nature liminer tout obstacle d ordre bureaucratique qui emp che de mener bien l action humanitaire soutenir les op rations humanitaires par des contributions en esp ces en nature et en services 12 Conflits internationaux et conflits internes la r ponse du droit international humanitaire Article 3 commun aux Conventions de Gen ve Dans un conflit arm interne tout comme dans un conflit arm international toutes les parties aux hostilit s doivent respecter les r gles du droit international humanitaire Le droit international humanitaire fait n anmoins une distinction entre les conflits arm s internationaux et les conflits arm s internes Les conflits arm s internationaux sont ceux dans lesquels deux ou plusieurs Etats s affrontent par les armes et ceux dans lesquels les peuples luttent contre la dominatio
37. protecteur est la manifestation visible de la protection accord e au personnel sanitaire ainsi qu aux unit s et moyens de transport sanitaires par les Conventions de Gen ve et leurs Protocoles additionnels L embl me aura donc les plus grandes dimensions possibles L embl me utilis titre indicatif montre qu une personne ou un bien a un lien avec une institution de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge L embl me sera alors de petites dimensions gt R gles d utilisation de l embl me A Usage protecteur de l embl me Article 3 Utilisation par le service de sant des forces arm es Sous le contr le du Minist re de la D fense le Service de sant des forces arm es de a nom de l Etat utilisera en temps de paix comme en temps de conflit arm l embl me de la croix rouge croissant rouge pour signaler son personnel sanitaire ses unit s et moyens de transport sanitaires sur terre sur mer et par air Le personnel sanitaire portera un brassard et une carte d identit munis de l embl me qu seront d livr s par Minist re de la D fense Y Le personnel religieux 81 attach aux forces arm es b n ficiera de la m me protection que le personnel sanitaire et se fera reconna tre de la m me mani re Article 4 Utilisation par les h pitaux et autres unit s sanitaires civils Avec l autorisation expresse du Minist re de la Sant et sous son contr le le personnel sanitaire civil
38. protection des biens culturels Y Assurez vous que l usage du signe distinctif des biens culturels est ad quatement r glement Y Renseignez vous sur l adaptation des infrastructures et v rifiez en particulier que les biens culturels sont ad quatement signal s Si votre Etat est partie a la Convention d Ottawa sur les mines antipersonnel Y Assurez vous qu existent pour votre pays mais aussi pour d autres pays que le v tre e Des plans pour la destruction des mines existantes e Des plans pour le d minage e Des plans d assistance aux victimes des mines antipersonnel Dans tous les cas Y Siles efforts de l Ex cutif s av rent insuffisants n h sitez pas a e Poser des questions au Gouvernement e Faire des d marches aupr s de membres du Gouvernement et des minist res pertinents pour que Padaptation des infrastructures soit acc l r e e Prendre toute autre mesure pertinente Y Si cela s av re n cessaire faites voter une loi cadre qui oriente l action r glementaire de P Ex cutif Y Assurez vous que si des mesures n cessitent des d penses les budgets ad quats sont vot s Y En cas de conflit assurez vous que les mesures d application du droit international humanitaire continuent tre scrupuleusement respect es 57 Mesure S Faire connaitre le droit international humanitaire gt Pourquoi Les trait s du droit international humanitaire obligent les Etats prendre des mesures pour les faire conna tr
39. s dans les Conventions de Gen ve et dans le Protocole I par exemple l homicide intentionnel la torture et les traitements inhumains le viol et le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter atteinte l int crit physique ou la sant des personnes Q Qui peut tre tenu pour responsable e Les personnes qui commettent elles m mes des infractions y compris lorsque ces infractions r sultent du non respect du devoir d agir e Celles qui donnent ordre de commettre des infractions Q Que faire gt e Interdire et r primer les infractions graves gr ce des lois couvrant toutes les personnes quelle que soit leur nationalit qui commettent ou donnent l ordre de commettre des infractions graves y compris lorsque les violations r sultent du non respect du devoir d agir et couvrant les actes commis sur le territoire national comme en dehors de celui ci Rechercher et poursuivre les personnes soup onn es d avoir commis de graves infractions en engageant des poursuites leur encontre ou le cas ch ant en les extradant pour qu elles soient jug es dans un autre Etat Charger les commandements militaires d emp cher que soient commises des infractions graves de faire cesser de telles infractions si elles sont commises et de prendre des mesures l encontre des personnes plac es sous leur autorit qui se rendent coupables de telles infractions Accorder aux autres Etats une entraide j
40. ve Articles 8 et 18 du Protocole L Article 8 d finit notamment les expressions personnel sanitaire unit s sanitaires et moyens de transport sanitaires convient de marquer les h pitaux et autres unit s sanitaires civils seulement en temps de conflit arm Le marquage d j en temps de paix risque du reste de cr er la confusion avec les biens de la Soci t nationale Pour ce qui est des brassards et des cartes d identit pour le personnel sanitaire cw l Article 20 de la IVe Convention de Gen ve et l Article 18 para 3 du Protocole pr voient leur emploi dans les territoires occup s et dans les zones o des combats se d roulent ou semblent devoir se d rouler Il est toutefois recommand de proc der une distribution large en temps de conflit arm Un mod le de carte d identit pour le personnel sanitaire et religieux civil figure l Annexe au Protocole Il convient d indiquer l autorit qui d livrera les brassards et cartes d identit par exemple un D partement du Minist re de la Sant Selon l Article 27 de la l re Convention de Gen ve une Soci t nationale d un pays neutre peut aussi mettre son personnel sanitaire et son mat riel sanitaire disposition du Service de sant d un Etat partie un conflit arm Les Articles 26 et 27 de la Ire Convention de Gen ve pr voient galement la possibilit que des autres soci t s de secours volontaires reconnues par les autorit s soient
41. 5 Etats suivants issus de tous les continents aient d j reconnu sa comp tence Alg rie Allemagne Argentine Australie Autriche B larus Belgique Bolivie Bosnie Herz govine Br sil Bulgarie Canada Cap Vert Chili Colombie Croatie Danemark Emirats arabes unis Espagne F d ration de Russie Finlande Gr ce Guin e Hongrie Irlande Islande Italie Laos E R Y de Mac doine Liechtenstein Luxembourg Madagascar Malte Mongolie Namibie Norv ge Nouvelle Z lande Paraguay Pays Bas Pologne Portugal Qatar R publique tch que Roumanie Royaume Uni Rwanda Seychelles Slovaquie Slov nie Su de Suisse Tadjikistan Togo Ukraine et Uruguay Elle est compos e de quinze membres servant titre personnel lus par les Etats qui ont reconnu sa comp tence Au 17 f vrier 1999 la composition tait comme suit Pr sident Prof Frits Kalshoven Pays Bas Premier Vice Pr sident Prof Ghalib Djilali Alg rie Deuxi me Vice Pr sident Sir Kenneth Keith QC Nouvelle Z lande Troisi me Vice Pr sident Prof Paulo Sergio Pinheiro Br sil Membres Dr Awatif Ali Abuhaliga Emirats arabes unis Prof Luigi Condorelli Italie Dr Marcel Dubouloz Suisse Prof Roman Jasica Pologne Dr Valeri Knjasev F d ration de Russie Amb Dr Erich Kussbach Autriche Dr Pavel Liska R pub lique tch que M Mihnea Motoc Roumanie Dr rp d Prandler Hongrie M Hern n Salinas Burgos Chili et Dr Santi
42. 77 Les atteintes la sant et Pint grit physiques ou mentales des personnes au pouvoir de la Partie adverse ou intern es d tenues ou d une autre mani re priv es de libert en raison d une situation vis e Particle premier celles ci ne doivent tre compromises par aucun acte ni aucune omission injustifi s Il est en particulier interdit de pratiquer sur ces personnes m me avec leur consentement e des mutilations physiques e des exp riences m dicales ou scientifiques e des pr l vements de tissus ou d organes pour des transplantations sauf si ces actes sont justifi s dans les conditions pr vues par le Protocole I Comment Plusieurs trait s exigent express ment des Etats qu ils prennent toutes les mesures n cessaires pour juger et punir les personnes responsables de violations du droit international humanitaire Les trait s num rent les violations qui doivent faire l objet d une r pression p nale Les Conventions de Gen ve et le Protocole par exemple font de certaines violations des infract ons graves ou crimes de guerre qui doivent imp rativement tre punis 47 En r gle g n rale les Etats ne peuvent exercer de sanctions qu l gard de leurs propres nationaux ou pour des crimes ayant t commis sur leur territoire Les Etats ont cependant d cid que certains crimes taient si graves qu une exception devait tre faite ce principe Certaines conventions obligent do
43. Conventions de Gen ve marquaient une tape d cisive pour la protection des bellig rants comme des victimes des conflits arm s Depuis lors Pexp rience sur le terrain montre que le respect des r gles du droit international humanitaire permet de pr venir une grande part des souffrances caus es d innombrables tres humains l occasion des conflits arm s La preuve est ainsi faite qu une conscience fermement ancr e au sein de la soci t tout enti re de grands principes du droit international humanitaire allant de pair avec un cadre juridique fort de protection constituent des garanties pour tous ceux qui sont parties ou expos s des hostilit s Favoriser cette prise de conscience g n ralis e et promouvoir la mise en place de ce cadre juridique sont avant tout la responsabilit des institutions de l Etat Or si au sein de l Etat le r le du Pouvoir ex cutif est souvent mis en avant celui du Pouvoir judiciaire comme celui du Parlement n en est pas moins primordial S agissant de l institution parlementaire cela est vrai au moment de l adh sion aux instruments du droit international humanitaire indispen sable premier pas mais aussi pour leur application effective qui n cessite la mise en place d une l gislation conforme aux normes internationales et qui devra ensuite tre compl t e par la r glementation correspondante Quant aux parlementaires outre qu ils exercent une vigilance sur l action de
44. E DIES a 18 24 29 26 28 39 43 50 54 58 62 67 75 71 80 81 88 93 Sept questions sur le DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE Question 1 Qu est ce que le droit international humanitaire A l origine du droit international humanitaire une idee Cette id e tr s simple et tr s forte est que m me en temps de querre tout n est pas permis ll existe des limites la violence des hommes A partir de cette id e le droit international humanitaire formule un ensemble de r gles qui visent prot ger certaines cat gories de personnes ne participant pas ou plus aux combats et interdire certaines m thodes ou moyens de combat e Une id e pragmatique I ne s agit pas d aborder la question de la l galit de la guerre mais avant tout de limiter les souffrances inutiles qu elle peut causer M me si la guerre est aujourd hui hors la loi l exp rience montre que de nombreux conflits persistent et que ceux ci continuent de causer de trop nombreuses victimes Une id e universelle De nombreuses cultures ont cherch limiter les souf frances que peut occasionner la guerre Le droit internatio nal humanitaire n a fait que formuler cette id e en termes juridiques En faisant du res pect de la personne humaine dans la guerre une obligation internationale les Etats ont manifest leur volont que le droit international humani taire soit une obligation pour tous Q
45. En fran ais et en anglais KALSHOVEN Frits Restrictions la conduite de la guerre CICR 1987 167 p 15 5 x 23 cm En fran ais anglais espagnol arabe PICTET Jean D veloppement et principes du droit international humanitaire Institut Henry Dunant Pedone 1983 117 p 15 5 x 23 cm En francais anglais et allemand GASSER Hans Peter le droit international humanitaire introduction Institut Henry Dunant Haupt 1993 Tir part de Hans Haug Humanit pour tous 100 p 15 5 x 23 cm En espagnol SWINARSKI Christophe ntroducci n al derecho internacional humanitario CICR Instituto interamericano de Derechos Humanos 1984 72 p 15 5 x 23 cm En arabe ZEMMALI Ameur ntroduction au droit international humanitaire Arab Institute for Human Rights 1993 97 p 15 x 24 cm En portugais SWINARSKI Christophe 4 norma e a guerra palestras sobre direito internacional humanitario S A Fabris 1991 96 p 16 x 22 cm D terminez vos besoins et faites parvenir une demande au Service de l information publique du CICR adresse ci dessus qu la traitera dans les plus brefs d lais 96 Les trait s du droit international humanitaire sur internet http www cicr org Si vous avez acc s a internet vous pouvez consulter ces trait s sur le site du Comit international de la Croix Rouge Le site vous donne galement acc s a des donn es constamment actualis es sur l tat d
46. Etats ayant ratifi la Convention d Ottawa au 30 juin 1999 Egalement appel e trait d Ottawa la convention sur les mines antipersonnel est entr e en vigueur le ler mars 1999 apr s que 40 Etats nombre requis Peurent ratifi e en septembre 1998 C est la premi re fois dans l histoire qu une convention interdit en vertu du droit international humanitaire une arme largement employ e Afrique du Sud Allemagne Andorre Antigua et Barbuda Australie Autriche Bahamas Barbade Belgique Belize B nin Bolivie Bosnie Herz govine Br sil Bulgarie Burkina Faso Canada Costa Rica Croatie Danemark Djibouti Dominique El Salvador Equateur Espagne Ethiopie Ex R publique yougoslave de Mac doine Fidji France Grenade Guatemala Guin e Honduras Hongrie Iles Salomon Irlande Islande Italie Jama que Japon Jordanie Lesotho Luxembourg Malawi Malaisie Mali Maurice Mexique Monaco Mozambique Namibie icaragua iger iue orv ge y y LL DL 21 Nouvelle Z lande Ouganda Panama Paraguay Pays Bas P rou Portugal Qatar Royaume Uni Saint Kitts et Nevis Sainte Lucie Samoa Saint Marin S n gal Slovaquie Slov nie Su de Suisse Swaziland Tchad Tha lande Trinit et Tobago Turkm nistan Vatican Venezuela Y men Zimbabwe 82 Etats gt Trait s sur la protection de certains types de biens Convention pour la protection des
47. ables Le parlementaire peut en outre jouer un important r le de relais aupr s de l ensemble de la population comme des groupes les plus susceptibles de commettre des violations du droit international humanitaire I 48 Comment agir Assurez vous de l existence d une l gislation r primant les violations du droit international humanitaire Assurez vous que cette l gislation r pond ad quatement aux r gles du droit international humanitaire Si tel n est pas le cas n h sitez pas a e vous informer aupr s des services gouvernementaux comp tents recourir la proc dure des questions au Gouvernement ce sujet promouvoir un d bat parlementaire sur la n cessit de r primer les violations du droit international humanitaire ou telle violation particuli re qui n est pas couverte ou pas couverte ad quatement par la l gislation nationale faire valoir aupr s des membres du Gouvernement la n cessit de r primer les violations du droit international humanitaire engager une r flexion sur ce que devrait contenir la loi les lois r primant les violations du droit international humanitaire Y Si votre Etat est partie aux Conventions de Gen ve assurez vous qu une loi est adopt e qui e r pertorie et punit les violations qualifi es d infractions graves e dispose que les personnes soup onn es d avoir commis ou ordonn ou tol r des infractions graves doivent tre recherch es jug es ou extrad es quel
48. ago Torres Bernardez Espagne 69 Si le dialogue avec les parties ne suffit pas pour rem dier la situation il faut envisager de rendre publics les constats et les conclusions auxquels l on a pu arriver Le silence en effet peut faire croire ceux qui commettent des violations du droit international humanitaire que ces violations n auront pas de co t politique Au contraire le fait de rendre publiques les violations all gu es peut participer d une prise de conscience g n rale et d une plus grande responsabilisation des autorit s politiques Les moyens ne manquent pas pour faire na tre un d bat public sur des violations du droit international humanitaire On peut se contenter par exemple de diffuser des rapports ou des compte rendus de missions Ces informations peuvent ensuite tre relay es dans la presse et les m dias D une mani re g n rale un d bat politique sur la n cessit de faire cesser des violations du droit international humanitaire et les moyens d y parvenir doit tre encourag Les opinions publiques en particulier doivent tre sensibilis es l existence de violations du droit international humanitaire afin de pouvoir tre mobilis es pour les faire cesser e Engager les autorit s politiques faire cesser les violations Le d bat public ou la d nonciation ne suffisent pas toujours Des mesures plus coercitives peuvent se r v ler n cessaires C est ce stade que les Etats tiers doive
49. ail Certaines mesures types qui doivent tre prises sont sugg r es mais le choix des moyens est laiss aux Etats C est l Ex cutif et l administration que revient la responsabilit de prendre la plupart des mesures g n ralement par le biais de r glementations Les adaptations requises pour pr parer l application du droit international humanitaire ne sont pas infinies Pour autant elles ne sauraient tre prises la derni re minute et dans la pr cipitation L adaptation de la r glementation interne doit donc tre pr par e et cela de pr f rence en temps de paix La Conf rence invite tous les Etats a prendre les mesures qui s imposent pour renforcer le respect de la s curit et de l int grit des organisations humanitaires me Conf rence septembre 1993 Union interparlementaire 90 gt Quel role pour le parlementaire La responsabilit d adopter les r glementations pertinentes appartient l Ex cutif et aux diff rents minist res concern s ll appartient au parlementaire de contr ler que les mesures n cessaires ont t prises dans des d lais raisonnables et qu elles sont r guli rement r examin es et si n cessaire mises jour Mi 55 Comment agir Y Pour toutes les conventions du droit international humanitaire v rifiez que celles ci ont bien t traduites S il y a lieu dans votre on vos langue s nationale s Si votre Etat est partie aux Conventions de Gen
50. aitement minimal tout individu au pouvoir d une partie au conflit Ces r gles de traitement humain minimal nonc es dans le Protocole additionnel I aux Conventions de Gen ve doivent tre respect es en tout temps et en tout lieu par les Etats parties aux Conventions Elles forment en quelque sorte une D claration des droits de l homme applicable en temps de guerre et permettent de pallier toutes les insuffisances qui subsisteraient en termes de droit Sorte de filet de s curit elles s inscrivent donc en compl ment et non en opposition aux dispositions accordant une plus grande protection certaines cat gories de personnes Aucune d rogation n est permise m me lorsque la s curit de Etat ou la n cessit militaire semblent l exiger En cons quence les manque ments aux garanties fondamentales repr sentent dans la plupart des cas des infractions graves au droit international humanitaire ou en d autres mots des crimes de guerre De tels manquements doivent tre punis en cons quence voir sous R primer les violations du droit international humanitaire Les droits fondamentaux dont b n ficient les individus dans le cadre de conflits caract re non international ne sont pas fondamentalement diff rents de ceux qu ils se voient octroy s lors de conflits internationaux L article 3 commun aux quatre Conventions de Gen ve de 1949 compl t et renforc par Particle 4 du Protocole IT de 1977 requiert
51. al humanitaire est d int grer la dimension humanitaire dans les man uvres afin de confronter les militaires des situations qu ils pourraient avoir g rer Le droit international humanitaire requiert que des conseillers juridiques soient form s en temps de paix afin d tre disponibles lors de conflits pour conseiller le commandement militaire quant l application des r gles de droit international La pr sence de tels experts est n cessaire au vu de la complexit croissante de cette branche du droit De plus ces experts ont galement un r le jouer quant l enseignement appropri dispenser aux forces arm es e La sensibilisation des populations Il existe de nombreux moyens de mieux faire conna tre le droit international humanitaire aux populations 59 On peut par exemple s assurer que les guides scolaires incluent une pr sentation du droit international humanitaire D une mani re g n rale l organisation de campagnes d affichage la diffusion de spots la t l vision ou au cin ma l organisation de cours ou de conf rences sont autant de moyens efficaces cette fin gt Quel role pour le parlementaire Une loi peut d finir l orientation g n rale des efforts de diffusion du droit international humanitaire Alternativement des lois sp cifiques sur la d fense sur les m dias peuvent inclure des dispositions relatives la diffusion du droit international humanitaire Diffuser les r gle
52. al Street Close to Egyptian Embassy P O Box 2267 SANA A Republic of Yemen Europe occidentale et centrale et Balkans e ICRC Delegation Rruga Durresit Ish Shkolla e Partise TIRANA Albania E mail icrc icc al eu org e ICRC Delegation Zmaja od Bosne 136 71000 SARAJEVO Bosnia Herzegovina E mail sarajevo sar icrc org e Bureau de liaison du CICR 9 rue de Berri 75008 PARIS France e ICRC Delegation Kairska No 6 91000 SKOPJE Former Yugoslav Republic of Macedonia E mail icrcsko unet com mk D l gation du CICR 65 rue Belliard 1040 BRUXELLES Belgique ICRC Delegation ul Florijana andraseca 18 10000 ZAGREB Croatia E mail icrczaghr zg tel hr ICRC Delegation Margit Korut 31 33 1027 BUDAPEST Hungary Couvre Bulgarie R p tch que Pologne Roumanie Slovakie Slov nie ICRC Delegation Bulevar Crvene Armije 144 11000 BELGRADE Federal Republic of Yugoslavia E mail icrchel eunet yu Missions D l cations aupr s d organisations intergouvernementales e ICRC Delegation to the UN 801 Second Avenue 18th Floor NEW YORK N Y 10017 4706 USA E mail mail icrc delnyc org 101 ICRC Mission to the OAU Keftegna 15 Kebele 28 House 117 P O Box 5701 ADDIS ABEBA Ethiopia E mail ICRC OAU ADD TELECOM NET ET Quelques mots sur Le Comit international de la Croix Rouge CICR Cr en 1863 le CICR est l origine du Mouvement international de la Croix Rouge et du Crois
53. al ou en dehors de celui ci A cet effet il peut e exiger que les forces arm es et de s curit re oivent une formation permanente et approfondie aux r gles du droit international humanitaire e inciter l enseignement de ces r gles tous les niveaux d ducation 35 Lorsque se produisent des violations des principes du droit international humanitaire le parlementaire peut e les d noncer par le biais de discours publics e veiller a ce que les sanctions pr vues par la loi soient impos es Etant en constante interaction avec la population le parlementaire peut enfin favoriser et alimenter une prise de conscience de la part des citoyens Il peut ainsi montrer l int r t que pr sente long terme le respect des r gles du droit international humanitaire et le danger de la violation de ces r gles et d une ventuelle impunit En retour cette action pourra consolider sa r putation aupr s de l lectorat I La formation aux r gles du DIH constitue la meilleure pr vention contre des violations de ces normes internationales Union interparlementaire 161 session du Conseil septembre 1997 36 Sept mesures pour respecter et faire respecter le DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE Mesure 1 Etre partie aux trait s du droit international humanitaire gt Pourquoi e Une mani re d affirmer sa volont de le respecter Etre partie aux trait s du droit international humanitaire c est se lier jur
54. ant au parlementaire en sa qualit de gardien et de porte parole des citoyens il lui revient non seulement de contribuer la mise en place de ces droits et garanties mais aussi de promouvoir une conscience aussi g n ralis e que possible du droit international humanitaire Durant les hostilit s la population attendra du parlementaire qu il se mobilise politiquement pour assurer sa protection et apr s la cessation des hostilit s le processus de reconstruction exigera non seulement des ressources mais une forte mobilisation politique ce sont les hommes politiques et parmi eux les parlementaires qui forgeront le consensus politique sur lequel il faudra fonder ce processus pour qu il aboutisse Les victimes des conflits actuels sont non seulement anonymes mais litt ralement innombrables La terrible r alit est que de nos jours les civils ne sont pas simplement pris entre deux feux Ils ne sont pas non plus des victimes accidentelles ou des dommages collat raux selon l euph misme en cours Bien trop souvent ils sont d lib r ment vis s Kofi Annan Secr taire g n ral des Nations Unies mai 1999 28 Les dispositions actuelles du droit humanitaire accordent une protection insuffisante aux personnes charg es du maintien et de l tablissement de la paix Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 Mais la reconstruction conomique ne suffira pas Toute paix demeurera pr
55. apitre Mesure 7 Veiller ce que la l gislation nationale r ponde aux normes internationales A l occasion de la ratification et de l entr e en vigueur d un trait de droit international humanitaire le parlementaire doit se pr occuper de la mise en place d une l gislation nationale coh rente avec les dispositions du trait international 31 Si n cessaire cet effet il peut mettre profit les proc dures parlementaires pour s assurer qu un projet de nouvelle loi ou d amendement la l gislation existante est pr sent au Parlement par le Gouvernement dans un d lai raisonnable I peut aussi user de son droit d initiative l gislative ll peut notamment veiller ce que le Code p nal et le Code de proc dure p nale soient en accord avec les normes du droit international humanitaire Dans ce contexte tout parlementaire peut si n cessaire recourir l avis d experts nationaux et internationaux du droit international humanitaire Comme mentionn au dernier chapitre de ce quide les Services consultatifs du CICR sont sa disposition comme celle des services l gislatifs et de documentation des parlements pour fournir les informations avis ou orientations n cessaires En outre une loi type concernant l utilisation et la protection de l embl me de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge figure dans la troisi me partie de ce guide Voter les cr dits n cessaires Le parlementaire peut tre amen se pron
56. atives au droit international humanitaire Budget Pour mener terme ses objectifs la Commission peut utiliser des fonds provenant des institutions publiques et priv es Membres e Les Minist res des Affaires trang res de PInt rieur de la Justice et la s curit publique de PEducation de la D fense nationale de la Sant publique et de Passistance sociale e Le Procureur g n ral de la R publique e Le Procureur pour la d fense des droits de l homme e La Croix Rouge nationale 63 Comment Il n y a pas de r gle pr cise sur la mani re dont doit tre constitu e une commission nationale de mise en uvre On retrouve d ailleurs de telles commissions sous de nombreux noms diff rents par exemple commission nationale interminist rielle pour la mise en uvre du droit international humanitaire commission nationale du droit humanitaire L essentiel est qu elle puisse conseiller et aider efficacement le Gouvernement assurer la mise en uvre notamment en tant en mesure d valuer les besoins et de soumettre des recommandations En outre la commission peut avoir un r le non n gligeable dans la diffusion du droit international humanitaire Un des plus s rs moyens d assurer le bon fonctionnement de la commission nationale de mise en uvre est de s assurer qu elle est compos e de personnes comp tentes repr sentants des minist res concern s militaires sp cialistes du droit international hu
57. berdade Nr 130 132 Caixa Postal 2501 LUANDA Republica de Angola Couvre Angola Delegaci n del CICR Avenida Juan de Aliaga N 620 Magdalena de Mar LIMA 17 Per E mail lima lim icrc org Adresse postale Apartado postal 18 0781 LIMA 18 P rou Delegaci n regional del CICR Shis QI 07 Bloco D Entrada 13 Sala 3 5 Lago Sul 71615 200 BRASILIA DF Brasil E mail civOtba com br Couvre Equateur V n zuela Delegaci n regional del CICR 2100 Pennsylvania Ave NW Suite 545 WASHINGTON D C 20037 United States E mail icrc_washOmsn com Couvre Etats Unis d Am rique et Canada e Delegaci n del CICR J9 Calle Cuvier No 65 Colonia Anzures Delegaci n Cuauhtemoc MEXICO D F CP 11510 Mexico E mail cicr intranet com mx ICRC Delegation 29 Layards Road COLOMBO 5 Sri Lanka E mail colombo col icrc org D l gation du CICR Boulevard Preas Sothearos 81 Sangkat Tonl Bassac P O Box 406 PHNOM PENH Royaume du Cambodge E mail icrephn camnet com kh ICRC Delegation Bungalow No 12 Street No 83 G 6 4 ISLAMABAD Islamic Republic of Pakistan E mail Islamabad isl icrc org e ICRC Regional Delegation Erechem Building Fifth Floor Corner Herrera amp Salcedo Streets Legaspi Village Makati City METRO MANILA Philippines Couvre Fidji Australie Etats F d r s de Micron sie Guam USA Isles Cook Nouvelle Z lande Iles arshall Isles Salomon Kiribati Mariannes du Nord USA Nauru Niue
58. ceux de la d fense de la sant ou de la justice Si ces minist res ne se coordonnent pas elle risque d tre d sordonn e et plus longue La cr ation d une commission nationale au contraire permet d tablir un agenda et des priorit s e Garantir une action dans la dur e La cr ation d une Commission nationale de mise en uvre dot e d une m moire institutionnelle est le meilleur moyen pour que le travail de mise en conformit du droit national soit continu et coh rent 62 Un exemple de commission nationale de mise en uvre du droit international humanitaire El Salvador Cahier des charges de la Commission Recommander au Gouvernement la ratification ou l adh sion aux instruments internationaux relatifs au droit international humanitaire DIH D fendre les normes du DIH dans les diff rents secteurs de la soci t Proposer des reformes dans la l gislation nationale existante afin de satisfaire les obligations internationales contract es en vertu des trait s du droit international humanitaire Elaborer un plan annuel et tablir une m thode de travail Elaborer un rapport annuel d activit s et le soumettre au Pr sident de la R publique Pr parer tout autre rapport sur l tat d avancement des travaux relatifs l adoption Papplication et la diffusion effective des normes du droit international humanitaire Composer des groupes de travail au sein de la commission afin d analyser des questions rel
59. comme les hommes du rang Les troupes engag es dans des missions de maintien de la paix comme les troupes parties des conflits Les troupes de r serve comme les troupes d active 58 Le droit de la guerre et les forces arm es Le CICR a labor en mati re de droit de la guerre plusieurs programmes d instruction r pondant aux besoins de diff rents niveaux des forces arm es Le CICR offre un large ventail de possibilit s courts expos s conf rences dans les coles militaires ateliers de trois jours pour les instructeurs s minaires de cinq jours pour les officiers sup rieurs d unit s de combat et les conseillers juridiques De plus le CICR sponsorise des cours militaires proprement parler de niveau international qui attirent chaque ann e des centaines d officiers du monde entier Pour de plus amples informations veuillez contacter le D partement de relations avec les forces arm es et de s curit l adresse suivante military ova icrc org Comment e La formation des militaires Les militaires doivent imp rativement tre form s au droit international humanitaire Pour cela il ne suffit pas que les militaires re oivent de temps a autres un bref cours de droit international humanitaire Il faut r ellement que les principes du droit international humanitaire fassent partie int grante des programmes de formation militaire Une des mani res les plus efficaces de former au droit internation
60. coordonner les mesures a prendre sur le plan national Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 En ce qui concerne la divulgation des informations tout d pend de l implication qu ont les parlementaires dans la connaissance des violations Si ce sont les parlementaires qui ont mis en place une commission d enqu te parlementaire en accord avec le mandat de cette Commission ils peuvent le cas ch ant rendre leurs conclusions publiques Quoiqu il en soit dans la mesure o des informations sont disponibles les parlementaires peuvent prendre l initiative d un d bat au Parlement sur des violations du droit international humanitaire Ces d bats peuvent d boucher sur des r solutions ou des d clarations parlementaires faisant tat de l inqui tude du Parlement cela se r v lera particuli rement efficace lorsque ces d bats et les d cisions qui en d coulent font l objet d une retransmission t l vis e et sont relay s par les m dias De tels d bats peuvent avoir encore plus de poids s ils sont men s en outre dans le cadre d organisations interparlementaires r gionales ou mondiales comme l Union interparlementaire elle m me La plupart des mesures de pression qui peuvent tre prises pour faire cesser les violations du droit international humanitaire rel vent de l Ex cutif I revient donc aux parlementaires de l encourager les adopter I 71 Comment agir V rifiez que votre Etat a d pos une d
61. de Gen ve et leurs Protocoles additionnels En vertu de l Article 85 para 3 lettre f du Protocole l utilisation perfide de l embl me repr sente une infraction grave ce Protocole et est consid r comme crime de guerre para 5 de l Article 85 Cet abus est donc particuli rement grave et doit faire l objet de sanctions tr s s v res Indiquer l autorit comp tente tribunaux autorit s administratives etc Il est particuli rement important d indiquer avec pr cision quelle autorit a la responsabilit finale de l application de la pr sente loi Une coop ration troite entre les Minist res directement concern s en g n ral les Minist res de la D fense et de la Sant serait tr s judicieuse Un Comit national pour la mise en uvre du droit international humanitaire pourrait jouer un r le utile cet gard 87 Bref aper u de la protection tendue quelques groupes particuliers par le droit international humanitaire gt Bless s malades et naufrag s Le sort des soldats bless s abandonn s et agonisant sur le champ de bataille est la base du d veloppement du droit international humanitaire et de l tablissement en 1864 d une convention internationale portant sur am lioration du sort des militaires bless s dans les arm es en campagne qui tablissait pour la premi re fois dans l histoire de l humanit que les militaires bless s ou malades en campagne devaient tre soign s i
62. du droit international humanitaire en a fait de m me demander votre Gouvernement qu il demande la Commission internationale d tablissement des faits de proc der une enqu te Inciter l Ex cutif engager un dialogue diplomatique avec cet Etat sur la base des informations obtenues Si vous disposez d informations dignes de foi faisant tat de violations du droit international humanitaire n h sitez pas a Engager un dialogue avec les autorit s fautives sur la base des informations obtenues Engager un d bat politique sur la meilleure mani re de faire cesser les violations du droit international humanitaire Lancer un d bat parlementaire y compris au sein de Union interparlementaire ou d une organisation interparlementaire r gionale pouvant mener le cas ch ant des prises de position P gard des violations du droit international humanitaire Si toutes les autres d marches se sont av r es inutiles n h sitez pas a inciter l Ex cutif a faire des d marches aupr s de l Etat fautif pour qu il respecte les r gles du droit international humanitaire Si des repr sentations ne suffisent pas les parlementaires peuvent demander l Ex cutif de prendre des mesures plus coercitives telles que e Pressions diplomatiques diverses Non renouvellement des privil ges ou accords commerciaux O e R duction ou suspension de l aide publique PEtat en question O Participation a toute autre mesure prise par les organi
63. e La Croix Rouge Croissant Rouge de est autoris e utiliser l embl me titre indicatif pour montrer qu une personne ou un bien a un lien avec elle L embl me sera de petites dimensions afin d viter toute confusion avec l embl me utilis titre protecteur 19 Flle il appliquera le R glement sur l usage de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge par les Soci t s nationales Les Soci t s nationales de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge trang res pr sentes sur le territoire de nom de l Etat avec l autorisation de la Croix Rouge Croissant Rouge de utiliseront l embl me dans les m mes conditions 82 C Organismes internationaux de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Article 7 Utilisation par les organismes internationaux du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Le Comit international de la Croix Rouge et la F d ration internationale des Soci t s de la Croix Rouge et du Croissant Rouge pourront utiliser l embl me en tout temps et pour toutes leurs activit s 19 Controle et sanctions Article 8 Mesures de contr le Les autorit s de nom de l Etat veilleront en tout temps au strict respect des r gles relatives a l utilisation de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge de la d nomination Croix Rouge et Croissant Rouge et des signaux distinctifs Elles exerceront un contr le s
64. e Cette obligation r pond deux pr occupations e Former les forces arm es au droit international humanitaire Le droit international humanitaire r git la conduite des hostilit s Pour qu il soit pleinement respect il faut donc que les principaux int ress s soient conscients de ses r gles et principes afin de pouvoir les int grer dans leur comportement C est pourquoi il para t essentiel d assurer la formation au droit international humanitaire de l ensemble des forces arm es e Sensibiliser la population au droit international humanitaire Pour qu elles soient respect es il est indispensable que les r gles du droit inter national humanitaire soient connues non seulement de ceux qui doivent les appliquer le plus directement mais aussi de l ensemble de la population La diffusion des r gles du droit international humanitaire aupr s des fonctionnaires et responsables gouvernementaux des milieux acad miques et des coles primaires et secondaires des milieux m dicaux et des m dias est de la plus haute importance pour cr er une culture du droit international humanitaire et favoriser son respect Qui former dans les forces arm es La formation des forces arm es au droit international humanitaire doit s entendre au sens large comme comprenant Les troupes en temps de paix comme en temps de guerre Les troupes professionnelles comme les troupes appel es Les troupes de combat comme les troupes de soutien Les grad s
65. e Protocole IV La Convention de 1980 relative a certaines armes pr sente cause de ses protocoles des caract ristiques particuli res qui requi rent des instruments de ratification adh sion adapt s La Division juridique du CICR se tient disposition pour fournir tout compl ment d information ou claircissement souhait 19 Declarations conseillees Mod le de d claration de reconnaissance de la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits En vertu de l article 90 paragraphe 2 lettre b du Protocole I les d clarations sont remettre au d positaire la Suisse qu en communiquera des copies aux Hautes Parties Contractantes Le Gouvernement de d clare qu il reconna t poso facto et sans accord sp cial l gard de toute autre Haute Partie contractante qui accepte la m me obligation la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits pour enqu ter sur les all gations d une telle autre Partie comme l y autorise l article 90 du Protocole additionnel aux Conventions de Gen ve de 1949 Mod le de d claration destin aux Etats notifiant leur consentement tre li s au Protocole IV annex la Convention de 1980 sur certaines armes classiques Option N 1 recommand e D claration interpr tative type les dispositions du Protocole IV s appliqueront en toutes circonstances Option N 2 D claration type appliquera en toutes circons
66. e Une correspondance r guli re entre le prisonnier et sa famille doit galement pouvoir s tablir par l entremise des m mes canaux et il doit pouvoir recevoir les colis qui lui sont adress s Responsable de prot ger les prisonniers de guerre qui se trouvent entre ses mains la puissance d tentrice est tenue de les vacuer d s que possible des zones de combat et de les interner dans des camps salubres pr vus leur intention Elle est responsable des conditions de vie mat rielles et morales dans ces camps fournir des logements des habits de la nourriture et des soins m dicaux ainsi que la possibilit de pratiquer la religion Le droit international humanitaire nonce galement des mesures pour r guler la vie des prisonniers dans les camps Ainsi si ces prisonniers peuvent tre astreints au travail il est prohib de mettre leur vie en danger par exemple un prisonnier ne peut se voir astreindre des t ches dangereuses telles que le d minage moins qu il ne se porte volontaire Etant soumis aux lois et r glements en vigueur s appliquant aux forces arm es de la puissance d tentrice le prisonnier de guerre peut faire l objet de poursuites judiciaires et disciplinaires il a toutefois droit en tout temps un proc s quitable et ne peut tre condamn des peines inhumaines De plus il n est passible d aucune peine pour une vasion ou une tentative d vasion Finalement toute puissance d tentrice est tenue d
67. e contient des instruments et d clarations mod les qui pourront servir de r f rence aux parlementaires e conna tre et utiliser les outils politiques et parlementaires dont ils disposent 29 Le processus d adh sion aux trait s comment s y prendre Le parlementaire peut tout d abord s informer pour v rifier que son Etat est partie aux trait s existants du droit international humanitaire la liste des trait s figure sous Question 3 Si tel n est pas le cas il peut se pr occuper de ce que des mesures soient prises pour que son Etat en devienne partie Plusieurs cas de figure peuvent alors se pr senter e le Parlement est saisi dans un d lai raisonnable d une demande de ratification ou d adh sion dans ce cas le parlementaire peut apr s avoir re u les informations n cessaires se prononcer en faveur de cet acte e le trait n a pas encore t sign par le Gouvernement dans ce cas le parlementaire peut mettre profit les proc dures parlementaires notamment celle des questions crites et orales pour demander au Gouvernement de justifier sa position et inciter ce que le processus de ratification ou d adh sion soit engag sans tarder e le trait a t sign par le Gouvernement mais celui ci tarde engager le processus de ratification dans ce cas le parlementaire peut mettre profit les proc dures parlementaires pour s enqu rir des motifs du d lai observ par le Gouvernement et incite
68. e en vigueur La pr sente loi entrera en vigueur date de la promulgation etc Notes 1 Pour faciliter la recherche de ces trait s il est conseill d indiquer leur localisation pr cise dans le recueil officiel des lois et trait s Leur texte est par ailleurs reproduit dans le Recueil des Trait s des Nations Unies Vol 75 1950 pp 31 417 et Vol 1125 1979 pp 3 699 FI ABS EE le Ter mars 1994 Elle a t reproduite dans A CR No 805 janvier f vrier 1994 pp 31 43 Le R glement actuel a t adopt par la XX me Conf rence internationale de la Croix Rouge en 1965 et r vis par le Conseil des D l gu s en 1991 puis soumis aux Etats parties aux Conventions de Gen ve avant d tre mis en vigueur le 31 juillet 1992 Le R glement est reproduit dans A CR No 796 juillet ao t 1992 pp 353 376 En tant que soci t de secours volontaire et auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire Partout o il est question dans la pr sente loi de Croix Rouge Croissant Rouge de _ il faudrait pr ciser Croix Rouge de ou Croissant Rouge de Il conviendrait d utiliser le nom officiel tel qu il figure dans la loi ou le d cret de reconnaissance Il est important que la l gislation nationale prot ge dans tous les cas aussi bien l embl me de la croix rouge que celui du croissant rouge ainsi que les mots Croix Rouge et Croissant Rouge Quand on se r f re l
69. e lib rer tous les prisonniers de guerre sans d lai d s la fin des hostilit s actives Tout retard injustifi dans le rapatriement de ces personnes constitue une infraction grave aux Conventions de Gen ve Population civile Lors de la premi re guerre mondiale les victimes taient principalement des soldats engag s dans l une des arm es r guli res et la population civile ne repr sentait que huit pour cent environ des victimes des conflits arm s Par suite de l volution des m thodes de querre et de la mise en place de politiques visant directement les populations civiles on estime que pour la pr sente d cennie la population civile repr sente environ quatre vingt cinq pour cent du total des victimes des conflits arm s L un des fondements du droit international humanitaire est que les conflits doivent se 90 d rouler entre forces arm es la Quatri me Convention de Gen ve et les Protocoles additionnels de 1977 se pr occupent plus sp cialement du sort et de la protection des personnes et de la population civile qui sont expos es deux types de dangers devenir la victime des op rations militaires raison pour laquelle le droit international humanitaire interdit les attaques militaires a son encontre ou devenir la victime d abus de pouvoir et d autres exactions dirig es son encontre le droit international humanitaire joue alors en temps de guerre le r le jou par le droit des droits de l homme en temps de paix
70. e signature ratification adh sion et succession quant a ces trait s CD ROM sur le droit international humanitaire Le Comit international de la Croix Rouge a mis au point un CD ROM bilingue anglais et francais sur le droit international humanitaire Ce CD ROM renseigne sur 91 trait s et autres textes portant sur le droit relatif a la conduite des hostilit s et le droit relatif a la protection des victimes de la guerre de 1856 nos jours Il comprend les commentaires de la Premi re Convention de Gen ve de 1929 en francais seulement des quatre Conventions de Gen ve de 1949 et de leurs Protocoles additionnels de 1977 et les commentaires s y rapportant l tat actualis au 31 12 1998 des signatures ratifications adh sions et successions ainsi que le texte int gral des r serves d clarations et objections relatives ces trait s une rubrique National Implementation regroupant des exemples de lois et r glements de mise en uvre nationale ainsi que des cas de jurisprudence nationale en anglais seulement pour vingt pays ll permet de naviguer facilement travers les textes et d tablir les liens n cessaires entre un trait et son commentaire entre des articles de diff rents trait s etc Le mat riel n cessaire pour utiliser le CD ROM est un micro ordinateur de type IBM PC ou compatible avec un microprocesseur 486 66 ou sup rieur disposant d au moins 8 MB de RAM 16 MB donne une meilleure performance un syst me
71. endues et des zones d militaris es soumettre une personne une attaque en la sachant hors de combat utiliser perfidement le signe distinctif de la croix rouge ou du croissant rouge ou d autres signes protecteurs reconnus par les Conventions ou par le Protocole 46 Q Sont aussi consid r s comme des infractions graves au Protocole I de 1977 e le transfert par la Puissance occupante d une partie de sa population civile dans le territoire qu elle occupe ou la d portation ou le transfert l int rieur ou hors du territoire occup de la totalit ou d une partie de la population de ce territoire en violation de Particle 49 de la IVe Convention tout retard injustifi dans le rapatriement des prisonniers de guerre ou des civils les pratiques de l apartheid et les autres pratiques inhumaines et d gradantes fond es sur la discrimination raciale qui donnent lieu des outrages la dignit personnelle le fait de diriger des attaques contre les monuments historiques les uvres d art ou les lieux de culte clairement reconnus qui constituent le patrimoine culturel ou spirituel des peuples et auxquels une protection sp ciale a t accord e en vertu d un arrangement particulier le fait de priver une personne prot g e par les Conventions ou vis e au paragraphe 2 de Particle 85 du Protocole I de son droit d tre jug e r guli rement et impartialement Q Constituent aussi des infractions graves au Protocole I de 19
72. ersonne morale soci t commerciale association etc la peine sera appliqu e aux personnes qui ont commis ou donn l ordre de commettre l infraction 83 Article 11 Abus de l embl me titre protecteur en temps de guerre Celui qui intentionnellement a commis ou donn l ordre de commettre des actes qui entra nent la mort ou causent des atteintes graves l int grit physique ou la sant d un adversaire en utilisant l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge ou un signal distinctif en recourant la perfidie a commis un crime de guerre et sera puni de l emprisonnement de ann es 24 Recours la perfidie signifie faire appel avec l intention de la tromper la bonne foi de l adversaire pour lui faire croire qu il avait le droit de recevoir ou l obligation d accorder la protection pr vue par les r gles du droit international humanitaire Celui qui intentionnellement et sans y avoir droit a fait usage de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge ou d un signal distinctif ou de tout autre signe ou signal constituant une imitation ou pouvant pr ter confusion sera puni de l emprisonnement de mois ou ann es Article 12 Abus de la croix blanche sur fond rouge En raison de la confusion qui peut na tre entre les armoiries de la Suisse et l embl me de la croix rouge l usage de la croix blanche sur fond rouge de m me que tout autre signe en constituant une imitation est
73. es d une mani re g n rale afin qu apparaissent leurs implications concr tes Quel r le pour les parlementaires pour que les parlementaires puissent tre efficaces il faut qu propos de chacune des mesures d crites ils sachent exactement o et comment leur action peut faire une diff rence Comment agir Un r sum des dispositions que les parlementaires peuvent prendre qui pourra servir d aide m moire afin de s assurer que rien n a t oubli Des instruments mod les et des l ments de r f rence Ces outils devraient faciliter le travail des parlementaires s agissant de l adh sion aux trait s du droit international humanitaire et du travail qui devra la suivre Y Des informations pratiques additionnelles Table des matieres Avant DIODOS times Sept questions sur le droit international humanitaire e Question 1 Qu est ce que le droit international humanitaire e Question 2 Que prot ge le droit international humanitaire et par quels moyens e Question 3 Quels sont les principaux instruments du droit international humanitaire nccc e Question 4 Qui doit respecter le droit international humanitaire e Question 5 Pourquoi faut il respecter le droit international humanitaire e Question 6 Comment faire respecter le droit international humanitaire e Question 7 En quoi les parlementaires sont ils concern s et commen
74. es formes les mutilations les traitements cruels tortures et supplices les prises d otages les atteintes la dignit des personnes notamment les traitements humiliants et d gradants les condamnations prononc es et les ex cutions effectu es sans un jugement pr alable rendu par un tribunal r guli rement constitu assorti des garanties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilis s 2 Les bless s les malades et les naufrag s seront recueillis et soign s Un organisme humanitaire impartial tel que le Comit international de la Croix Rouge pourra offrir ses services aux Parties au conflit Les Parties au conflit s ejforceront d autre part de mettre en vigueur par voie d accords sp ciaux tout ou partie des autres dispositions de la pr sente Convention L application des dispositions qui pr c dent n aura pas d effet sur le statut juridique des Parties au conflit 13 Question 2 Que protege le droit international humanitaire et par quels moyens Le droit international humanitaire prot ge les personnes et certains lieux et objets en outre il interdit le recours certains moyens et m thodes de combat Les personnes Le droit international humanitaire protege les personnes ne participant pas ou ne participant plus aux combats tels que les civils les bless s les malades les prisonniers de guerre les naufrag s les personnels sanitaires ou religieux En outre le droit i
75. es m mes effets que la ratification cette diff rence pr s qu elle ne vient pas confirmer une signature e L entr e en vigueur d un trait en droit national L adh sion un trait international doit normalement tre notifi e par l Etat non seulement son d positaire l gal mais galement la population nationale par une annonce dans le Journal Officiel 40 Selon le syst me en vigueur dans votre pays un trait international de droit humanitaire pourra prendre effet en droit national de mani re automatique c est dire d s notification que l Etat en est devenu partie Dans un tel cas la l gislation devra tre rendue coh rente avec le trait indiff remment avant l adh sion celui ci ou tout de suite apr s cette adh sion L entr e en vigueur du trait pourra toutefois d pendre de l incorporation dans la l gislation nationale des normes internationales qu il consacre Dans un tel cas l adaptation de la l gislation devra pr c der l adh sion au trait En tout tat de cause la l gislation nationale devra tre adapt e sans tarder gt Quel r le pour le parlementaire Le r le des parlementaires varie selon les tapes Les parlementaires peuvent d une mani re g n rale amener l Ex cutif signer les trait s du droit international humanitaire C est toutefois au stade suivant celui de la ratification ou de l adh sion et celui de la mise en place de la l gislation correspondante que leur
76. es ou autres mati res de nature causer des maux superflus aux combattants adverses c est dire m me de causer des souffrances qui pourraient tre vit es si objectif cherch aurait pu tre atteint tout en provoquant un moindre niveau de souffrances Les projectiles l gers et inflammables et les balles qui s panouissent ou explosent l int rieur du corps humain balles dites dum dum le poison et les armes empoisonn es Les armes dont Peffet principal est de blesser par des clats qui ne sont pas localisables par rayons X dans le corps humain Les pi ges et les armes incendiaires Les m thodes et moyens de guerre qui sont con us pour causer ou dont on peut s attendre qu ils causeront des dommages tendus durables et graves l environnement naturel 17 Question 3 Quels sont les principaux instruments du droit international humanitaire gt Trait s sur la protection des victimes de la guerre Convention l de Gen ve pour l am lioration du sort des bless s et des malades dans les forces arm es en campagne Gen ve 12 ao t 1949 Prot ge les combattants bless s et mala des le personnel qui les assiste les b timents dans lesquels ils sont h berg s et l quipement qu ils utilisent Enonce l utilisation de l embl me de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Convention Il de Gen ve pour l am lioration du sort des bless s des malades et des naufrag s
77. est l organisation internationale r unissant les repr sentants des parlements des Etats souverains En juillet 1999 les parlements de 138 pays sont repr sent s en son sein L Union interparlementaire uvre en vue de la paix et de la coop ration entre les peuples et en vue de l affermissement des institu tions repr sentatives A ces fins elle e favorise les contacts la coordination et P change d exp riences entre les parle ments et les parlementaires de tous les pays e examine les questions d int r t interna tional et se prononce leur sujet en vue de susciter une action des parlements et de leurs membres e contribue la d fense et la promotion des droits de la personne qui ont une port e universelle et dont le respect est un facteur essentiel de la d mocratie parlementaire et du d veloppement e contribue une meilleure connaissance du fonctionnement des institutions re pr sentatives et au renforcement et au d veloppement de leurs moyens d action L Union interparlementaire partage les ob jectifs de l Organisation des Nations Unies appuie les efforts de celle ci et uvre en troite coop ration avec elle Elle coop re galement avec les organisa tions interparlementaires r gionales et avec les organisations internationales intergou 102 Le caract re international du CICR est confirm par les accords de si ge qu il a conclus avec plus de 50 Etats Ces accords q
78. idiquement dans la dur e en affirmant sa volont l gard de la communaut internationale e Une mani re de renforcer le droit international humanitaire Chaque fois qu un Etat devient partie un trait du droit international humanitaire l image de ce trait aupr s des d cideurs et des opinions publiques en sort renforc e En 1999 par exemple 188 Etats sont parties aux Conventions de Gen ve C est dire que l autorit de ces conventions est grande car elles ont le soutien de l ensemble de la communaut internationale Comment ll existe deux possibilit s signer puis ratifier ou bien si un trait n est plus ouvert la signature y adh rer e La signature et la ratification Les trait s sont g n ralement ouverts a la signature pendant une p riode d termin e apr s leur laboration souvent jusqu leur entr e en vigueur L Etat qui a sign un trait a une obligation morale de ne pas adopter de comportement contraire son engagement Pour tre pleinement engag il faut cependant qu un Etat ratifie les trait s qu il a sign s Les proc dures de ratification varient d un pays l autre mais dans la plupart des pays cette responsabilit incombe au Parlement et la ratification prend le plus souvent la 39 forme d un vote o celui ci autorise l Ex cutif lier l Etat par le trait conform ment aux proc dures pr tablies A l occasion d une ratification un Etat peut mettre des r ser
79. ins cas engager la responsabilit p nale de l individu comme l ont reconnu de nombreux tribunaux nationaux et internationaux D La Conf rence invite tous les Etats a rappeler aux commandants militaires qu ils sont tenus de faire conna tre a leurs subordonnes les obligations d coulant du droit international humanitaire de tout mettre en uvre pour viter que des infractions ne soient commises et lorsqu elles le sont de les r primer ou de les d noncer aux autorit s Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 24 Question S Pourquoi faut il respecter le droit international humanitaire gt Un devoir moral L Etat a la charge de ses citoyens il se doit de veiller leur protection au cas o une guerre surviendrait Toutes les cultures poss dent des r gles qui limitent l usage de la force au strict n cessaire Le droit international humanitaire n est que la traduction en langage juridique et universel de ces r gles Les adopter c est se donner les moyens de faire respecter l humanit en temps de guerre c est aussi garantir que la dignit de l homme soit pr serv e dans les circonstances o elle est menac e gt Une option militaire raisonnable Le respect du droit international humanitaire fait sens d un point de vue militaire Massacrer des civils abattre des militaires qui se rendent torturer des prisonniers autant de comportements qui n ont jamais contribu a la victoire mil
80. international humanitaire notamment par l entremise des travaux de son Comit sp cialis est essentiel que les parlementaires mettent les travaux de l organisation profit et qu ils veillent ce que ses recommandations relatives au droit international humanitaire soient port es l attention du Parlement et du Gouvernement et prises en compte Avec l volution de la vie internationale les parlementaires ont aussi acquis un droit de regard sur les violations du droit international humanitaire qui se produisent dans d autres pays que le leur Ils peuvent les d noncer et agir politiquement pour y rem dier ainsi que cela est expliqu sous Mesure 7 gt Mobiliser un r le politique majeur Comme le d montre l histoire r cente de l adoption et l entr e en vigueur de la Convention d Ottawa sur les mines antipersonnel le parlementaire peut jouer le r le d un mobilisateur tous les stades de l histoire d un trait e pour inciter a sa mise au point et son adoption par les gouvernements e pour sa signature et sa ratification sans retard qui devra tre suivie de son entr e en vigueur sur le plan national e pour l adoption de la l gislation la plus favorable possible conforme au trait et la mise en place de la r glementation correspondante En outre le parlementaire peut agir pour assurer le respect des normes du droit international humanitaire en cas de conflit arm que ce conflit ait lieu sur le territoire nation
81. international humanitaire et capable d agir en tant que moteur d une action parlementaire ou m me en tant que chien de garde parlementaire dans ce domaine Enfin le parlementaire pourra promouvoir des contacts avec des instances parlementaires du m me type dans d autres pays pour un change d exp riences et pour am liorer l action nationale en prenant exemple et inspiration ailleurs L Union interparlementaire pourra l y aider Par le biais de ses enqu tes parlementaires mondiales sur le droit international humanitaire l Union interparlementaire lui permettra aussi de conna tre l tat des dispositions prises dans divers parlements pour donner effet aux r gles du droit international humanitaire et il pourra y trouver une source d inspiration pour renforcer l action nationale 34 gt Agir sur la sc ne internationale D sormais l action parlementaire ne s arr te plus aux fronti res nationales Les membres de Parlement doivent non seulement tenir compte des normes consacr es par les trait s internationaux mais ils peuvent aussi contribuer au d bat de fond qui a lieu sur la sc ne politique multilat rale et qui permet l volution du droit international humanitaire Ils peuvent ainsi contribuer directement ou indirectement l laboration de la norme internationale Organisation mondiale des parlements nationaux l Union interparlementaire est l un des lieux du d veloppement et de la diffusion des normes du droit
82. is modalit s d action compl mentaires Y Les Commissions nationales Comme le Salvador voir page 63 le B nin a cr une Commission nationale pour la mise en uvre du droit international humanitaire Etablie le 22 avril 1998 cette Commission est entre autre compos e des Minist res de la Justice de la L gislation et des Droits de l Homme des Affaires trang res et de la Coop ration de l Ordre des avocats et de la Soci t nationale de la Croix Rouge Son mandat recouvre diverses missions comme veiller la mise en uvre effective et au respect du droit international humanitaire encourager la promotion et la d fense du droit international humanitaire ou encore proc der la diffusion l enseignement et la vulgarisation de ce droit De telles commissions existent en Afrique par exemple au B nin au Togo et au Zimbabwe En Am rique Latine par exemple au Panama et au Salvador en Asie par exemple en Indon sie et en Tha lande et en Europe par exemple en Belgique au B larus et en G orgie Y Les rencontres inter commissions nationales Une rencontre entre les commissions nationales de mise en uvre du droit international humanitaire existant en Argentine et au Chili t organis e pour la premi re fois au mois d avril 1997 Buenos Aires Argentine Elle a permis aux deux organes nationaux charg s de coordonner l adoption de mesures nationales de mise en uvre d changer des exp riences
83. it d un tribunal permanent avec une comp tence globale pour juger les individus inculp s des violations les plus graves d finitions page 23 e le crime de g nocide e les crimes contre l humanit e les crimes de guerre e les actes d agression Son Statut a t adopt le 17 juillet 1998 Elle a pleine comp tence P gard des crimes de guerre commis pendant des conflits arm s tant internationaux que nationaux Les crimes de guerre retenus par le statut de la Cour p nale internationale sont d finis en son article 8 A la diff rence de la Cour Internationale de Justice dont la juridiction est r serv e aux Etats elle aura la capacit d inculper les individus A la diff rence des tribunaux de guerres du Rwanda et de Pex Yougoslavie sa comp tence ne sera limit e ni temporellement ni g ographiquement Ainsi pour la premi re fois on peut percevoir la cr ation d un devoir positif global pesant sur Pindividu Pobligeant a respecter la r gle de droit dans les situations de conflit Il est n cessaire que 60 Etats ratifient le Statut de la Cour p nale internationale afin qu il entre en vigueur la date du 30 juin 1999 85 Etats ont sign le Statut et 3 Pont ratifi 45 Les infractions graves Q Constituent des infractions graves aux Conventions de Gen ve l homicide intentionnel la torture ou les traitements inhumains y compris les exp riences biologiques le fait de causer intentionnelle
84. itaire Au contraire le droit international humanitaire par les notions qu il introduit telle que la proportionnalit va dans le sens d une strat gie moderne fond e sur l conomie des moyens gt Un choix politique sens Traiter les forces et les populations adverses dans le respect du droit international humanitaire est sans doute une des meilleures mani res d inciter la partie adverse a faire de m me Respecter ses obligations c est encourager les autres faire de m me gt Une obligation juridique En devenant partie un trait du droit international humanitaire tout Etat s engage respecter l ensemble des obligations impos es par ce trait De fait sa responsabilit p nale peut tre engag e s il ne respecte pas ses obligations en la mati re Mi 25 Question 6 Comment faire respecter le droit international humanitaire De trop nombreuses violations du droit international humanitaire surviennent encore Face cet tat de fait un ensemble de mesures s imposent Des mesures juridiques mais aussi une action politique Le respect du droit international humanitaire implique un certain nombre de mesures juridiques telles que la ratification des instruments internationaux correspondants et la mise en place d une l gislation et d une r glementation ad quates On aurait tort cependant de r duire le travail de mise en uvre un travail purement juridique Faire respecter le droit international huma
85. le que soit leur nationalit ou le lieu o a t commis le d lit Y Sivotre Etat est partie au Protocole 1 de 1977 assurez vous qu une lot est adopt e qui r pertorie et punit les infractions graves au sens des Conventions de Gen ve r pertorie et punit les manquements repr sentant des infractions graves au sens du Protocole I dispose que les personnes soupgonn es d avoir commis ou ordonn ou tol r des crimes de guerre doivent tre recherch es jug es ou extrad es quelle que soit leur nationalit ou le lieu o a t commis leur d lit Si votre Etat est partie a la Convention d Ottawa sur l interdiction des mines antipersonnel assurez vous qu une loi est adopt e qui punit la production ou l utilisation de telles mines sur le territoire de l Etat Si votre Etat est partie au Protocole de 1996 a la Convention de 1980 sur certaines armes classiques assurez vous qu une lot est adopt e qui punit le fait de tuer ou blesser des civils en infraction a la Convention Dans tous les cas et quelle que soit la loz assurez vous que la lot e garantit toute personne poursuivie et jug e pour violations du droit international humanitaire le droit un jugement quitable par un tribunal impartial et r guli rement constitu ainsi qu une proc dure r guli re comprenant le respect des garanties judiciaires g n ralement reconnues fixe la nature et la gravit des sanctions p nales applicables d signe les instances charg
86. lles Etats tenus de respecter les trait s de droit international humanitaire 1 juillet 1999 Conventions de Gen ve de 1949 pour la protection des victimes de la guerre 188 Etats o Convention 1 Bless s et malades des forces arm es en campagne o Convention Il Bless s malades et naufrag s des forces arm es sur mer o Convention IL Prisonniers de guerre o Convention IV Personnes civiles Les quatre conventions de Gen ve font l objet d un acte d adh sion unique Protocoles additionnels de 1977 aux Conventions de Gen ve o Protocole 1 Conflits arm s internationaux 150 Etats o Protocole 11 Conflits arm s non internationaux 144 Etats e D claration selon l article 90 du Protocole I 53 Etats Comp tence de la Commission internationale humanitaire d tablissement des faits Comment v rifier si PEtat est partie un trait e En consultant les registres nationaux e En s adressant au d positaire du trait e En contactant le CICR ou en consultant son site sur l internet http www icrc ors 19 Trait s sur la limitation ou Pinterdiction de diff rents types d armes Convention sur l interdiction ou la limitation de l emploi de certaines armes classiques qui peuvent tre consid r es comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination Gen ve 10 octobre 1980 Etablit un cadre pour les protocoles interdisant l usage de certaines armes Protoc
87. manitaire membres de la Soci t nationale de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge Il est en outre important que la commission nationale jouisse d un statut permanent afin d tre a m me d effectuer son travail dans la dur e Prendre contact avec d autres commissions nationales de mise en uvre du DIH Il s agit la d une d marche qui peut tre particuli rement fructueuse surtout lorsqu elle est effectu e en direction de commissions nationales appartenant une m me r gion g ographique ou des Etats dont les syst mes politiques ou juridiques sont analogues Le CICR tient jour une liste de toutes les commissions nationales existantes En ao t 1999 on trouve des Commissions nationales dans les 48 pays suivants Afrique du Sud Albanie Allemagne Argentine Australie Autriche B larus Belgique B nin Bolivie Bulgarie Cambodge Canada Chili Colombie C te d Ivoire Danemark ET Salvador Ethiopie Finlande France G orgie Indon sie Isra l Italie Jama que Japon Kirghizistan Lettonie Lituanie Mali Namibie Nicaragua Norv ge Nouvelle Z lande Panama Paraguay Portugal R publique de Cor e R publique de Moldova R publique dominicaine Royaume Uni S n gal Su de Tha lande Togo Uruguay Yougoslavie et Zimbabwe Pour des r f rences plus pr cises pri re de consulter le site du CICR sur internet http www icrc org Service consultatifs Commissions nationales 64 Tro
88. ment de grandes souffrances ou porter des atteintes graves l int orit physique ou la sant la destruction et l appropriation de biens non justifi es par des n cessit s militaires et ex cut es sur une grande chelle de fa on illicite et arbitraire le fait de contraindre un prisonnier de guerre servir dans les forces arm es de la Puissance ennemie le fait de priver un prisonnier de guerre de son droit d tre jug r guli rement et impartialement la d portation ou le transfert ill gaux la d tention ill gale la prise d otages Y Constituent des infractions graves au Protocole 1 de 1977 Les actes suivants lorsqu ils sont commis intentionnellement en violation des dispositions pertinentes du Protocole et qu ils entra nent la mort ou causent des atteintes graves lint srit physique ou la sant soumettre la population civile ou des personnes civiles une attaque lancer une attaque sans discrimination atteignant la population civile ou des biens de caract re civil en sachant que cette attaque causera des pertes en vies humaines des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caract re civil lancer une attaque contre des ouvrages ou installations contenant des forces dangereuses en sachant que cette attaque causera des pertes en vies humaines des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caract re civil soumettre une attaque des localit s non d f
89. ment similaires celles s appliquant aux prisonniers de querre avec quelques conditions plus favorables notamment en ce qui concerne le regroupement familial 92 Pour en savoir plus O et comment obtenir des informations compl mentaires Qui peut vous renseigner ou vous orienter Selon le type d information dont vous avez besoin vous pouvez vous adresser e Union interparlementaire Si ge C P 438 T l phone 41 22 919 41 50 1211 Gen ve 19 Suisse Fax 41 22 919 41 60 Site internet http www ipu org T lex 414217 IPU CH E mail postboxSOmail ipu org Bureau de Liaison avec les Nations Unies 821 United Nations Plaza 9 Floor T l phone 1 212 557 58 80 New York N Y 10017 Fax 1 212 557 39 54 United States of America E mail ny office mail ipu org L Union interparlementaire ne pourra pas vous donner des orientations techniques Par contre elle pourra vous aider obtenir des informations sur l action parlementaire en mati re de droit international humanitaire e Comit international de la Croix Rouge Services consultatifs en droit international humanitaire 17 19 avenue de la Paix T l phone 41 22 734 60 01 1202 Gen ve Suisse Fax 41 22 733 20 57 Site internet http www icrc org E mail webmaster gvaQicrc org Les Services consultatifs sont a m me de fournir une assistance technique aux Etats qui le d sirent en mati re de mise en uvre nationale Les Services consul
90. mibie Zambie D l gation du CICR 132 Av Mar chal Lyautey Brazzaville Congo Couvre Congo gt Am riques e Delegaci n regional del CICR Avenida C rdoba 456 Piso 20 A BUENOS AIRES 1054 Argentina E mail cicr satlink com Couvre Bolivie Chili Paraguay Uruguay Delegaci n del CICR Carrera 14 81 19 A A 91735 SANTE FE DE BOGOTA 8 D C Colombia E mail cicr colomsat net co Delegaci n regional del CICR 4a Avenida 9 38 Zona 10 Apartado Postal 727 A 01909 GUATEMALA CIUDAD Guatemala E mail cicrgu pronet net gt Couvre Cuba Guatemala Honduras Nicaragua Panama R p Dominicaine El Salvador Antigua et Barbuda Bahamas Barbade B lize Dominique Grenade Guyana Haiti Jamaique Saint Kitts et Nevis Saint Lucie Saint Vincent et Grenadines Suriname Trinit et Tobago gt Asie et Pacifique e ICRC Delegation Char Rahi Haji Yaqoob Street Shar l Now KABUL Afghanistan ICRC Regional Delegation for South Asia 47 Sunder Nagar NEW DELHI 110003 India E mail icrc giasdl01 vsnl net in Couvre Bangladesh Bhoutan Maldives Nepal ICRC Regional Delegation Jalan Iskandarsyah No 14 Kebayoran Baru Jakarta Selatan 12160 P O Box 4122 12041 JAKARTA Indonesia E mail djakarta dja icrc org Couvre Brunei Darussalam Indon sie Malaisie Myanmar Singapour Timor Oriental ICRC Delegation Internacional da Cruz Vermelha Bairro Nelito Soares ex Vila Alice Rua da Li
91. n la communaut des Etats a codifier dans une convention internationale qui a t adopt e en 1929 le principe s culaire selon lequel les prisonniers de guerre ont droit un r gime sp cial et aucune vengeance ne peut tre exerc e leur gard Les r gles conventionnelles ainsi tablies ont par la suite t d velopp es et pr cis es par la Troisi me Convention de Gen ve de 1949 et par le Protocole additionnel de 1977 Ces instruments d finissent les prisonniers de guerre comme les membres des forces arm es qui au cours d un conflit arm international sont tomb s aux mains de l autre partie Le statut de membre des forces arm es et par extension celui de prisonnier de guerre ne s applique pas qu aux seuls soldats des arm es r guli res il s tend galement aux personnes fournissant un support aux forces arm es tel que les pilotes ou marins civils et les correspondants de guerre ainsi que dans certaines conditions aux membres de mouvement de r sistance Le statut de prisonnier de guerre ne s applique pas dans le cas des conflits arm s non internationaux Toutefois cela n exclut pas que les parties un tel conflit puissent d cider d un commun accord de faire b n ficier les personnes captur es des m me r gles et garanties que les prisonniers de guerre Le statut de prisonnier de guerre conf re son b n ficiaire certains droits et une certaine protection et par l m me impose certaines obligations
92. n 1977 Protocole additionnel aux Conventions de Gen ve du 12 ao t 1949 relatif la protection des victimes des conflits arm s non internationaux Protocole ID 8 juin 1977 Convention sur l interdiction ou la limitation de certaines armes classiques qui peuvent tre consid r es comme produisant des effets traumatiques excessifs ou frappant sans discrimination et ses quatre Protocoles relatifs aux clats non localisables aux mines aux armes incendiaires et aux armes laser aveuglantes 10 octobre 1980 Convention sur l interdiction de la mise au point de la fabrication du stockage et de l emploi des armes chimiques et sur leur destruction 13 janvier 1993 Convention sur Pinterdiction de emploi du stockage de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction 3 4 d cembre 1997 e Statut de la Cour p nale internationale 17 juillet 1998 V rifiez que s il est devenu partie aux trait s correspondants votre Etat a mis les d clarations suivantes voir mod les dans la troisi me partie de ce Guide e D claration de reconnaissance de la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits si votre Etat est partie au Protocole I de 1977 e D claration d application aux conflits internes pour le Protocole IV de la Convention de 1980 sur certaines armes V rifiez qu a l occasion de la ratification ou de l adh sion votre Etat n a pas mis de r serves ou de d clarations interpr ta
93. n coloniale et Poccupation trang re et contre les crimes racistes Ils sont soumis un vaste ventail de r gles dont celles inscrites dans les quatre Conventions de Gen ve et le Protocole additionnel I Un ensemble plus limit de r gles s appliquent aux conflits arm s internes en particulier celles d finies dans Particle 3 commun aux quatre Conventions de Gen ve et dans le Protocole additionnel II dont le champ d application est plus restreint Particle 3 commun aux Conventions de Gen ve tablit qu en cas de conflit arm ne pr sentant pas un caract re international et surgissant sur le territoire de l une des Hautes Parties contractantes chacune des Parties au conflit sera tenue d appliquer au moins les dispositions suivantes 1 Les personnes qui ne participent pas directement aux hostilit s y compris les membres de forces arm es qui ont d pos les armes et les personnes qui ont t mises hors de combat par maladie blessure d tention ou pour toute autre cause seront en toutes circonstances trait es avec humanit sans aucune distinction de caract re d favorable bas e sur la race la couleur la religion ou la croyance le sexe la naissance ou la fortune ou tout autre crit re analogue A cet effet sont et demeurent prohib s en tout temps et en tout lieu l gard des personnes mentionn es ci dessus les atteintes port es a la vie et l int grit corporelle notamment le meurtre sous toutes s
94. n de tout groupe ou de toute collectivit identifiable pour des motifs d ordre politique racial national ethnique culturel religieux ou sexiste ou en fonction d autres crit res universellement reconnus comme inad missibles en droit international en corr lation avec tout acte vis dans le pr sent paragraphe ou tout crime relevant de la comp tence de la Cour e disparitions forc es apartheid e autres actes inhumains de caract re analogue causant intentionnellement de grandes souf frances ou des atteintes graves P int grit physique ou la sant physique ou mentale Agression Comme le stipule Article 5 alin a 2 du Statut la CPI exercera sa comp tence P gard du wwe d agression quand une disposition aura t adopt e qui d finira ce crime et fixera les conditions de l exercice de la comp tence de la Cour son gard Question 4 Qui doit respecter le droit international humanitaire Les Etats Les Etats parties aux trait s du droit international humanitaire se sont formellement engag s en respecter les r gles et ils doivent prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour le respecter et le faire respecter Les individus Le droit international humanitaire doit tre respect par tout le monde et avant tout par les combattants mais aussi par l ensemble de la population L obligation de respecter le droit international humanitaire est telle que le non respect peut dans certa
95. nal humanitaire Si tel n est pas le cas n h sitez pas d e vous informer aupr s des services gouvernementaux comp tents e recourir la proc dure des questions au Gouvernement e faire des d marches aupr s de membres du Gouvernement pour encourager la cr ation d une telle commission Y Si vos efforts sont sans succes envisagez la cr ation d une telle commission par vote de lot Y Quoiqu il en soit n h sitez pas a contacter e Le CICR qui tient jour une liste de toutes les commissions nationales de mise en uvre du droit international humanitaire e D autres parlements qui peuvent fournir des indications sur leur exp rience 66 Mesure 7 Agir pour que le droit international humanitaire soit respect partout gt Pourquoi En devenant partie aux Conventions de Gen ve les Etats prennent l engagement de respecter et faire respecter le droit international humanitaire c est dire de s assurer que celui ci est respect par tous les Etats Cela signifie qu en cas de violations des r gles du droit international humanitaire les Etats n ont pas seulement le droit mais aussi le devoir d intervenir pour faire cesser ces violations en rappelant l Etat fautif ses obligations et en lui montrant que les violations dont il se rend responsable ne sont pas tol rables Comment Il existe tout une gradation de mesures qui peuvent tre prises pour faire respecter le droit international humanitaire
96. nc les Etats juger les criminels de guerre quelle que soit leur nationalit et quel que soit le lieu o ils ont commis leur crime principe dit de la comp tence universelle ou les extrader lorsqu un autre Etat en fait la demande Hormis ces m canismes les trait s du droit international humanitaire ne fixent pas de peines pr cises et n instituent pas de juridiction pour juger les contrevenants Ce choix revient donc aux Etats qui est d l gu le choix des moyens dans le respect des cultures juridiques nationales gt Quel r le pour le parlementaire Le r le des parlementaires est en priorit de s assurer qu une l gislation r primant les violations du droit international humanitaire existe bien Si tel est le cas il est important que les parlementaires s assurent de pr f rence en temps de paix que cette l gislation et la r glementation d application sont conformes aux normes du droit international humanitaire S il n existe aucune l gislation ou si la l gislation et la r glementation existantes sont d ficientes les parlementaires peuvent poser des questions au Gouvernement ce sujet voire user de leur droit d initiative parlementaire pour rem dier cette situation Le d bat parlementaire engag sur le contenu de la loi peut viser en particulier d terminer quelles juridictions auront juger des violations du droit international humanitaire et quel type de peines encourront les coup
97. nd pendamment de leur nationalit Cette protection a ensuite t tendue aux soldats bless s malades ou naufrag s dans le cadre des batailles navales et a fait l objet d une codification actualis e dans le cadre de la Premi re Convention et de la Deuxi me Convention de Gen ve de 1949 Finalement depuis l adoption des Protocoles additionnels de 1977 les obligations des Etats parties vis vis des bless s malades et naufrag s s tend galement aux personnes civiles qui pourraient se trouver dans de telles conditions ou situations Le droit international humanitaire tablit que les bless s les malades et les naufrag s e doivent tre trait s avec humanit il est donc strictement interdit de les achever de les exterminer ou de les soumettre tout autre traitement inhumain tel que la torture ou les exp riences m dicales e doivent tre prot g s contre tout danger ou menace et notamment contre des mesures de repr sailles de pillage de d pouillement ou de mauvais traitements e doivent tre recherch s et recueillis sans d lai afin d tre prot g s contre l effet possible des hostilit s e doivent b n ficier des soins m dicaux qu exigent leur tat dans les plus brefs d lais ces soins doivent tre administr s sans aucune discrimination Aucune distinction fond e sur des crit res autres que m dicaux ne doit tre faite et nul ne peut tre n glig en raison de son appartenance une arm e ennemie
98. nitaire implique aussi de savoir lui donner vie c est dire d en faire conna tre le contenu et d en faire respecter le principe y compris par des moyens politiques Les parlements et leurs membres ont un r le cl a jouer pour promouvotr le respect des r gles du DIH et la sanction de leur violation non seulement a l occasion de conflits arm s d clar s mats aussi a titre pr ventif en dehors des p riodes d hostilites Union interparlementaire 161 session du Conseil septembre 1997 26 En temps de guerre comme en temps de paix Le droit international humanitaire s applique certes aux conflits arm s mais pour qu il soit respect il est important de prendre des mesures en tout temps De m me que la plupart des pays pr parent leur d fense m me lorsqu aucun conflit imm diat ne menace c est en temps de paix qu il faut prendre des dispositions pour que dans l ventualit d une guerre celle ci se d roule dans le respect du droit international humanitaire Lorsqu un conflit devient pr visible il risque souvent d tre trop tard C est pourquoi de nombreuses mesures pr ventives peuvent tre prises en temps de paix pour garantir le respect du droit international humanitaire A l int rieur comme au dela des fronti res nationales L id e que les Etats doivent non seulement respecter le droit international humanitaire l int rieur de leurs fronti res mais aussi s assurer de son respec
99. nstrument type notifiant le consentement a tre li par le Protocole Il tel qu il a t modifi le 3 mai 1996 ainsi que par le Protocole IV annex s a la Convention NOUS lt nom et titre du chef de l Etat du chef du Gouvernement ou du Ministre des Affaires trang res gt CONSID RANT que la Convention sur l interdiction ou la limitation de l emploi de certaines armes classiques qui peuvent tre consid r es comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination a t ouverte la signature le 10 avril 1981 New York CONSID RANT que l Etat de a d pos son instrument de lt ratification acceptation approbation ou d adh sion gt ladite Convention et a notifi le son consentement tre li par les Protocoles lt l gt lt ll gt et lt lll gt y annex s CONSID RANT qu une Conf rence d examen des tats parties ladite Convention a adopt le 13 octobre 1995 un nouveau Protocole IV et le 3 mai 1996 certains amendements au Protocole Il D CLARONS par les pr sentes que le Gouvernement apr s avoir examin le Protocole IV mentionn ci dessus ainsi que le Protocole Il modifi galement mentionn ci dessus consent tre li par le Protocole IV et par le Protocole II modifi le 3 mai 1996 et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses EN FOI DE QUOI nous avons sign le pr sent instrument Fait lt lieu gt le lt date gt lt signatu
100. nt particuli rement se responsabiliser en usant de leur influence pour faire respecter le droit international humanitaire La premi re mesure qui peut tre prise par un Etat pour faire cesser des violations du droit international humanitaire est d exercer des pressions diplomatiques sous la forme de protestation par exemple Par la suite des mesures plus coercitives peuvent et ventuellement doivent tre envisag es gt Quel r le pour le parlementaire Le r le des parlementaires varie selon le type de mesure prise mais ils peuvent tre impliqu s un titre ou un autre tous les stades d crits ci dessus La cr ation d une Commission d enqu te parlementaire est du ressort du Parlement En revanche la mise en place d une enqu te administrative ou l utilisation des services de la Commission internationale d tablissement des faits rel vent de l Ex cutif Le r le du Parlement consiste alors faire pression sur l Ex cutif pour qu il m ne une telle enqu te 70 La Conf rence invite les parlements et les gouvernements a adopter a l chelon national des mesures destin es a mettre en uvre les normes du droit international humanitaire en particulier en incorporant dans leur l gislation des sanctions dissuasives pour emp cher la violation de ces normes et en examinant la possibilit de cr er ou d activer des commissions interminist rielles ou de charger un bureau ou un d l gu de suivre et de
101. nt de ratification d acceptation ou d approbation Instrument type de ratification lt acceptation ou approbation gt NOUS lt nom et titre du chef de l Etat du chef du Gouvernement ou du Ministre des Affaires trang res CONSID RANT que la Convention sur l interdiction ou la limitation de l emploi de certaines armes classiques qui peuvent tre consid r es comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination a t ouverte la signature le 10 avril 1981 New York CONSID RANT que ladite Convention a t sign e au nom de l Etat CONSID RANT qu une Conf rence d examen des tats parties ladite Convention a adopt le 13 octobre 1995 un nouveau Protocole IV et le 3 mai 1996 certains amendements au Protocole Il D CLARONS par les pr sentes que le Gouvernement apr s avoir examin ladite Convention ratifie lt accepte approuve gt ladite Convention et ses Protocoles Il III et IV et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses D CLARONS EGALEMENT que le Gouvernement accepte d tre li par le Protocole Il modifi le 3 mai 1996 annex ladite Convention et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses d s son entr e en vigueur EN FO DE QUOI nous avons sign le pr sent instrument de lt ratification acceptation approbation gt Fait lt lieu gt le lt date gt lt signature gt lt sceau gt D claration concernant l
102. nternational humanitaire protege ces personnes en exigeant qu on leur porte secours et qu on les traite avec humanit en tout temps et sans aucune discrimination arbitraire Ainsi les bless s et les malades doivent tre recueillis et soign s les prisonniers et les d tenus doivent disposer d une alimentation et d un logement ad quats ainsi que de garanties judiciaires Sont exclues en toutes circonstances e les atteintes port es a la vie la sant et au bien tre physique ou mental des personnes cela inclut l interdiction notamment du meurtre de la torture des peines et ch timents corporels et des mutilations e les atteintes la dignit de la personne notamment les traitements humiliants et d gradants le viol la prostitution forc e et toute forme d attentat la pudeur e la prise d otage e les peines collectives e la menace de commettre l un des actes pr cit s On estime que pour la pr sente d cennie la population civile repr sente environ quatre vingt pour cent du total des victimes des conflits armes 14 En outre toute personne accus e d une infraction p nale commise en relation avec un conflit arm doit tre soumise une proc dure judiciaire juste et quitable et ne peut faire l objet d une condamnation et d une peine qu au terme d une telle proc dure Les garanties fondamentales e En droit international humanitaire les garanties fondamentales sont un ensemble de r gles assurant un tr
103. ole relatif aux clats non localisa bles Protocole Gen ve 10 octobre 1980 Interdit l usage d armes blessant par fragments ind tectables par radiographie Protocole sur l interdiction ou la limita tion de l emploi des mines pi ges et autres dispositifs Protocole II Gen ve 10 octobre 1980 amend le 3 mai 1996 Protocole sur l interdiction ou la limita tion de l emploi des armes incendiaires Protocole III Gen ve 10 octobre 1980 Interdit l usage des mines pi ges et autres dispositifs contre la population civile et restreint leur usage contre des objectifs militaires Le Protocole amend tend de plus l interdiction aux dispositifs et s applique galement aux conflits internes Interdit l usage des armes incendiaires contre les civils ainsi que leurs biens et restreint galement leur usage contre des objectifs militaires Protocole relatif aux armes laser aveuglantes Protocole IV Gen ve 13 octobre 1995 Interdit l usage d armes laser entra nant une c cit permanente Convention sur l interdiction de la mise au point de la fabrication du stockage et de l emploi des armes chimiques et sur leur destruction Paris 13 janvier 1995 Interdit les armes chimiques 20 Convention sur l interdiction de l em ploi du stockage de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction Ottawa 3 4 d cembre 1997 Interdit les mines antipersonnel
104. oncer sur un plan d action national pour le respect du droit international humanitaire et voter les cr dits correspondants Il est prioritaire que les cr dits allou s soient suffisants pour couvrir les besoins en formation aux r gles du droit international humanitaire des forces arm es et de s curit Une absence de formation de ces forces ou une formation inad quate peut en effet avoir des cons quences catastrophiques pour la population en cas de conflit arm Il est galement important que le Pouvoir judiciaire dispose des ressources n cessaires pour exercer son r le en cas de violation des r gles du droit international humanitaire Les moyens financiers et humains consacr s a la protection des victimes des conflits arm s sont insuffisants La Conf rence rend hommage au Comit international de la Croix Rouge CICR au Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s HRC et aux autres organismes de secours internationaux invite les gouvernements a accro tre leur contribution au financement de ces institutions et salue le d vouement et le courage du personnel de ces organisations Union interparlementaire 90 Conf rence septembre 1993 32 gt Contr ler Pex cution et le respect de la norme par l Ex cutif Dans le cadre de ses fonctions de contr le de l Ex cutif le parlementaire peut plus sp cialement veiller ce que e la l gislation nationale soit compl t e par la
105. r une acc l ration du processus il peut aussi user de son droit d initiative l gislative pour pr senter une proposition de loi cet effet Le Conseil de l Union imterparlementaire invite les parlements des Etats qui ne sont pas encore partie a l un ou l autre des instruments internationaux du DIH a prendre des dispositions a cet effet et invite en outre les parlementaires des Etats qui ont mis des r serves ou des d clarations interpr tatives au moment de la ratification de tels trait s a s assurer du bien fond du maintien de celles ci Union interparlementaire 161 session du Conseil septembre 1997 30 e le Gouvernement s oppose la ratification ou l adh sion au trait dans ce cas le parlementaire peut chercher s informer de mani re pr cise et d taill e des raisons de cette opposition Le cas ch ant il peut ainsi contribuer dissiper les doutes les priori ou les malentendus Il peut aussi faire jouer tous les ressorts de son r seau de contacts politiques pour faire voluer la situation ll peut en outre chercher sonder l lectorat et s appuyer sur lui dans le m me but Le parlementaire peut en outre se pr occuper de ce que l adh sion a un trait de droit international humanitaire ne soit assortie d aucune r serve de nature en limiter la port e objection ou d claration interpr tative Plusieurs cas de figures peuvent se pr senter e la demande de ratification pr sen
106. r glementation et les mesures administratives correspondantes e un enseignement des r gles du droit international humanitaire soit dispens aux membres des forces arm es et de s curit par des sp cialistes et trouve place dans les manuels militaires e des sessions d information soient donn es au personnel de l administration e les sanctions correspondantes pr vues par la loi soient appliqu es aux responsables en cas de violation des r gles du droit international humanitaire L action contre l impunit est en effet d terminante pour pr venir de nouvelles violations e un enseignement sur les r gles du droit international humanitaire soit dispens la population notamment dans les coles et universit s e les cr dits n cessaires soient pr vus pour ces activit s Veiller l administration de la justice en cas de crimes de guerre Le contr le parlementaire s exerce aussi sur l administration de la justice et dans ce contexte les repr sentants du peuple peuvent plus sp cialement e Veiller ce que les milieux judiciaires re oivent une formation ad quate au droit international humanitaire e doter le Pouvoir judiciaire des moyens de remplir sa mission e exercer s agissant des crimes de guerre un contr le sur l administration de la justice cet gard sans s immiscer dans les d cisions de justice ils peuvent veiller son bon fonctionnement l abri de toute pression ou interf rence de l Ex c
107. r le est le plus important Selon les cas les parlementaires pourront engager un dialogue avec le Gouvernement pour qu il soumette un projet de loi portant ratification ou adh sion au trait d faut d obtenir satisfaction ils pourront pr senter eux m mes une proposition de loi E Le Conseil de l Union interparlementatre se f licite de l adoption le 17 juillet 1998 a Rome du Statut de la Cour p nale internationale par la Conf rence diplomatique convoqu e par les Nations Unies qui marque la d termination de la communaute internationale de prendre des dispositions pour que le crime de g nocide les crimes contre l humanit les crimes de guerre et le crime d agression ne restent pas impunts et que justice sott faite Il invite tous les Parlements et leurs membres a se mobiliser pour assurer la ratification universelle du Statut de la Cour dans les plus brefs d lais et a faire tout ce qui est en leur pouvotr pour que cette nouvelle juridiction internationale soit effectivement mise en place sans tarder et dot e des moyens de fonctionner efficacement Union interparlementaire 163 session du Conseil septembre 1998 41 Comment agir Y V rifiez que votre Etat est partie aux trait s suivants Conventions de Gen ve du 12 ao t 1949 Protocole additionnel aux Conventions de Gen ve du 12 ao t 1949 relatif la protection des victimes des conflits arm s internationaux Protocole I 8 jui
108. re gt lt sceau gt 14 Etats non parties la Convention de 1980 et d sirant devenir parties aux quatre Protocoles et au Protocole II modifi Instrument type d adh sion NOUS lt nom et titre du chef de l Etat du chef du Gouvernement ou du Ministre des Affaires trang res CONSID RANT que la Convention sur l interdiction ou la limitation de l emploi de certaines armes classiques qui peuvent tre consid r es comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination a t ouverte la signature le 10 avril 1981 New York CONSID RANT qu une Conf rence d examen des tats parties ladite Convention a adopt le 13 octobre 1995 un nouveau Protocole IV et le 3 mai 1996 certains amendements au Protocole Il D CLARONS par les pr sentes que le Gouvernement apr s avoir examin ladite Convention adh re ladite Convention ainsi qu aux Protocoles Il III et IV et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses D CLARONS GALEMENT que le Gouvernement accepte d tre li par le Protocole Il modifi le 3 mai 1996 annex ladite Convention et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses d s son entr e en vigueur EN FOI DE QUOI nous avons sign le pr sent instrument Fait lt lieu gt le lt date gt lt signature gt lt sceau gt 78 Etats ayant sign la Convention de 1980 mais n ayant pas encore d pos leur instrume
109. rlementaires est encore une fois d terminant puisque l adoption d une loi est de leur responsabilit W Qui a le droit d utiliser l embl me de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge En temps de guerre titre protecteur Le service sanitaire des arm es Les h pitaux civils Les Soci t s nationales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge La F d ration internationale des Soci t s nationales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge e Le Comit international de la Croix Rouge CICR En temps de paix titre indicatif e Les entit s personnes ou objets ayant un lien avec l une des composantes du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge Soci t nationale de la Croix Rouge Croissant Rouge F d ration internationale des Soci t s de la Croix Rouge et du Croissant Rouge CICR e Les ambulances et postes de secours dans certaines conditions 52 Comment agir V rifiez qu une lot prot ge l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge Si tel n est pas le cas veillez a ce qu une lot soit adopt e Si la lot existante est inad quate ou obsol te veillez a ce qu elle soit actualis e En cas de doute sur le type de loi adopter n h sitez pas a contacter les Services consultatifs du CICR Vous pouvez galement vous r f rer a la troisi me partie de ce Guide qui contient une lot type sur la protection de l embl me Assurez vous que la r glementation n cessaire est adopt e pour que
110. s du droit international humanitaire Oui mais quand Faire connaitre le droit international humanitaire prend du temps Il ne s agit pas de se contenter d enseigner m caniquement des principes th oriques Ce qu il faut c est faire prendre conscience aux forces arm es et aux populations de la n cessit et des implications des r gles du droit international humanitaire Si la diffusion des r gles du droit international humanitaire ne se fait qu a chaud lorsqu un conflit a d j commenc il risque souvent d tre trop tard C est pourquoi la diffusion doit commencer en temps de paix afin d inculquer de v ritables r flexes humanitaires Toutefois la plupart du temps les mesures de diffusion rel vent principalement des minist res concern es g n ralement celui de la d fense et de l Ex cutif en g n ral Les parlementaires auront dans ce cas essentiellement un r le de veille et de contr le Ils devront s assurer que tous les efforts sont bien d ploy s par l Ex cutif pour former les militaires et sensibiliser la population au droit international humanitaire En outre ils devront veiller ce que les budgets pertinents incluent des sommes sp cifi quement consacr es la formation des militaires et la sensibilisation de l ensemble de la population en droit international humanitaire De par leur position dans la vie publique enfin les parlementaires b n ficient souvent d une autorit e
111. s m mes id aux En 1995 l Union a tabli un Comit charg de promouvoir le respect du droit international humanitaire Ce Comit qui a mandat d uvrer en troite coop ration avec le Comit international de la Croix Rouge a imm diatement lanc une en qu te parlementaire mondiale visant faire le point des dispositions prises par les divers parlements nationaux et leurs membres concernant Padh sion aux trait s du droit interna tional humanitaire et le respect des r gles qu ils tablissent l interdiction de Pemploi du stockage de la production et du transfert des mines antipersonnel et leur destruction la mise en place de la Cour p nale internationale L Union interparlementaire son si ge Gen ve Elle a en outre un Bureau de Liaison avec les Nations Unies a New York UNION INTERPARLEMENTAIRE ET COMIT INTERNATIONAL DE LA CROIX ROUGE 1999 Tous droits r serv s Il est interdit de reproduire transmettre ou stocker dans un syst me de recherche documentaire partiellement ou totalement la pr sente publication sous quelque forme ou moyen lectronique ou m canique que ce soit y compris par la photocopie ou l enregistrement sans l autorisation pr alable de l Union interparlementaire et ou du Comit international de la Croix Rouge Le pr sent ouvrage est diffus condition qu il ne soit ni pr t ni autrement diffus y compris par la voie commerciale sans le consentement pr
112. s ont t recueillies elles peuvent tre exploit es Une premi re d marche consiste engager un dialogue diplomatique avec les parties concern es sur la base des informations Il se peut par exemple qu un Etat ait failli ses obligations vis vis du droit international humanitaire par ignorance ou m me faute de moyens La connaissance des faits peut donc tre un premier pas vers un changement de conduite 68 La Commission internationale humanitaire d tablissement des faits cr e par le Protocole I de 1977 article 90 Les Etats peuvent recourir aux services de la Commission internationale humanitaire d tablissement des faits La Commission est comp tente notamment pour e Enqu ter sur tout fait pr tendu tre une infraction grave au sens des Conventions et du Protocole ou une autre violation grave des Conventions ou du Protocole e Faciliter en pretant ses bons offices le retour l observation des disposition des Conventions et du Protocole La Commission a cette comp tence si les Etats parties la proc dure ont accept sa comp tence en d posant les d clarations appropri es De m me dans d autres situations la Commission peut ouvrir une enqu te la demande des Etats aux conflits mais uniquement avec le consentement de l autre Etat ou des autres Etats concern s Ses rapports sont remis aux Etats avec un caract re confidentiel La Commission n a encore re u aucun mandat bien que les 5
113. s peuvent tre intern es ou assign es r sidence mais elles doivent n anmoins avoir la possibilit de faire un recours contre de telles mesures e Les populations civiles vivant dans des territoires soumis une occupation arm e Elles font l objet de r gles sp cifiques ayant pour but principal de les prot ger contre les exc s possibles de la puissance occupante et aussi de maintenir la situation du territoire occup dans l tat o il se trouvait au moment de l invasion La raison pour laquelle le droit international humanitaire s efforce de pr server le statu quo est qu une occupation arm e ne peut tre consid r e que comme provisoire du point de vue du droit international La population civile b n ficie dans de telles situations de certains 91 droits et ne peut faire l objet de mesures punitives de quelque sorte que ce soit Il est donc interdit d expulser les habitants du territoire occup de les d placer d une partie du territoire occup dans une autre De plus l occupant ne peut y installer ses propres ressortissants Enfin la puissance occupante ne peut modifier le territoire occup c est a dire d truire des maisons ou des installations existantes moins que ces mesures ne soient justifi es pour des raisons militaires e Les intern s dans des situations d occupation ls font l objet de r gles sp cifiques qui s appliquent galement aux civils ennemis pr sents sur le territoire national et grande
114. s unit s et moyens de transport dont l affectation sanitaire en cas de conflit arm est d j d termin Article 13 du R glement sur l usage de l embl me Selon l Article 44 para 4 de la Ire Convention de Gen ve l embl me pourra exceptionnellement tre utilis en temps de paix seulement titre indicatif pour signaler les v hicules utilis s par des tiers ne faisant pas partie du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge comme ambulances ainsi que les postes de secours exclusivement r serv s aux soins gratuits aux bless s et malades Cette utilisation de l embl me devra tre cependant express ment autoris e par la Soci t nationale qui en contr lera l usage Elle n est toutefois pas recommand e car elle favorise le risque d abus et de confusion On peut assimiler aux postes de premiers secours les bo tes et trousses contenant du mat riel de premiers secours utilis es par exemple dans des entreprises magasins fabriques etc La Convention des Nations Unies du 8 11 1968 sur la signalisation routi re pr voit des signaux routiers sur lesquels figure l embl me pour signaler les h pitaux et les postes de secours Ces signaux n tant pas conformes avec les r gles sur l usage de l embl me il est recommand d utiliser des signaux alternatifs par exemple le signal H sur fond bleu pour les h pitaux 80 16 17 18 19 20 21 22e 23 24 25 26 27 28 L
115. sant Rouge Le Mouvement est form du Comit international de la Croix Rouge des Soci t s nationales de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge et de la F d ration internationale des soci t s na tionales Organisation impartiale neutre et ind pendante le CICR a la mission exclusive ment humanitaire de prot ger la vie et la dignit des victimes de la guerre et de la violence interne et de leur porter assis tance Il dirige et coordonne les activit s internationales de secours du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge dans les situations de conflit Il s efforce galement de pr venir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels Le CICR est issu de l initiative priv e Mais il a acquis travers les nombreuses t ches qui lui ont t attribu es par les Conven tions de Gen ve et leurs Protocoles additionnels une stature internationale Ces t ches visent la protection des vic times de la guerre Son mandat lui permet par louverture de d l gations et l envoi de d l gu e s de dialoguer avec les Etats et les parties un conflit Le dialogue qu il entretient avec des autorit s exer ant un contr le sur des victimes de la guerre ne modifie pas le statut de ces autorit s ni ne peut tre interpr t comme une sorte de reconnaissance de sa patt L Union interparlementaire Cr e en 1889 l Union interparlementaire
116. sations multilat rales pertinentes qu elles soient r gionales ou universelles 72 Instruments modeles et elements de reference Modeles de notification d instrument de ratification Etats signataires instrument type de ratification lt acceptation ou approbation gt NOUS lt nom et titre du chef de l Etat du chef du Gouvernement ou du Ministre des Affaires trang res CONSID RANT que la Convention a apr s avoir examin ladite Convention ratifie lt accepte approuve gt ladite Convention et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses EN FOI DE QUOI nous avons sign le pr sent instrument de lt ratification acceptation approbation gt Fait lt lieu gt le lt date gt lt signature gt lt sceau gt 10 Etats non signataires instrument type d adh sion NOUS lt nom et titre du chef de l Etat du chef du Gouvernement ou du Ministre des Affaires trang res apr s avoir examin ladite Convention adh re ladite Convention et s engage en ex cuter fid lement toutes les clauses EN FOI DE QUOI nous avons sign le pr sent instrument Fait lt lieu gt le lt date gt lt signature gt lt sceau gt 76 Instruments type de ratification d acceptation d approbation ou d adh sion pour la Convention de 1980 sur certaines armes classiques Etats parties a la Convention de 1980 qui souhaitent adh rer au Protocole Il modifi et au Protocole IV I
117. stion est r gie par une branche importante mais distincte du droit international public qui a t d velopp e dans le cadre de la Charte de l Organisation des Nations Unies Le droit international humanitaire trouve son origine dans les codes et r gles de religions et de cultures du monde entier E 11 Action humanitaire caract ristiques et principes Que peuvent faire les parlementaires pour faciliter l action humanitaire en cas de conflit arm Les op rations humanitaires internationales sont men es dans les zones de conflit et ont pour but de prot ger et d aider les victimes de conflits et d en all ger les souffrances L action humanitaire est palliative et r pond des besoins urgents qui faute d aide humanitaire resteraient sans r ponse Elle vise les individus ou groupes les plus vuln rables L action humanitaire ne peut s exercer que si les conditions fondamentales suivantes sont r unies e acc s libre aux victimes des conflits arm s e dialogue ouvert avec les autorit s o ind pendance maitrise totale de l ensemble des tapes et des ressources Conform ment au droit international humanitaire l action humanitaire doit tre men e dans le respect des principes d humanit et d impartialit L attribution de Paide doit r pondre au seul crit re de la n cessit et doit se faire ind pendamment de toutes consid rations politiques strat giques ou militaires Que peuvent faire les
118. t e au Parlement par le Gouvernement est accompagn e de r serves limitant la port e du trait d objections ou de d clarations interpr tatives si apr s v rification le parlementaire est d avis que de telles limitations sont mal fond es il peut jouer un r le cl pour faire voluer la situation en faisant valoir l int r t g n ral contre les int r ts sectoriels ou circonstanciels s il y a lieu il peut mobiliser l opinion publique pour encourager le Gouvernement renoncer aux limitations e des r serves limitant la port e d un trait des objections ou des d clarations interpr tatives ont t maintenues alors que les raisons pour lesquelles elles avaient t formul es ont cess d exister dans ce cas le parlementaire peut mettre profit les proc dures parlementaires pour s enqu rir des intentions du Gouvernement et susciter une action en vue de la lev e de ces restrictions il peut aussi user de son droit d initiative pour proposer une telle lev e Le parlementaire peut aussi s assurer que certaines d clarations sp cifiques pouvant tre faites au titre d un trait de droit international humanitaire soient faites au moment de la ratification ou ult rieurement Le parlementaire peut ainsi se pr occuper de ce que soit faite une d claration d acceptation de la comp tence de la Commission d tablissement des faits cr e par le Protocole de 1977 Des informations concernant cette Commission figurent sous le ch
119. t gent les embl mes de la Croix e L imitation c est dire l utilisation d un sigle risquant de cr er par la forme et ou la Rouge et du Croissant couleur une confusion avec l embl me Rouge en d finissant les L usurpation c est dire lutiisation de personnes et les services l embl me par des entit s ou des personnes habilit s employer ces qui n y ont pas droit entreprises commet embl mes et les domaines ciales pharmaciens m decins priv s etc d utilisation pr vus La perfidie qui consiste utiliser Pem Dans la pratique n an bl me en temps de conflit pour prot ger des moins c est aux Etats que combattants ou du mat riel militaire revient la responsabilit de r glementer dans le d tail l usage de l embl me Pour cela l Etat devra adopter un certain nombre de mesures qui permettent d identifier l embl me d signer une autorit nationale comp tente pour en r glementer l emploi et dresser une liste des entit s habilit es l utiliser En outre l Etat doit adopter une l gislation nationale interdisant et sanctionnant l usage non autoris de l embl me notamment la perfidie qui est un crime de guerre Une loi type a t labor e qui peut servir de guide pour l adoption d une loi nationale voir dans la troisi me partie de ce guide 51 gt Quel r le pour le parlementaire Comme pour la r pression des violations du droit international humanitaire le r le des pa
120. t dans le monde entier est capitale C est pour cela que dans l article 1 commun aux Conventions de Gen ve les parties s engagent respecter et faire respecter les r gles de la Convention Mi Le droit international humanitaire peut il tre respect Pour beaucoup de personnes l id e qu il puisse exister des limites la violence de la guerre para t tre de prime abord un contresens Pourtant l exp rience historique montre que s il y a peu de conflits arm s propres certains ont t beau coup plus respectueux de la personne humaine que d autres Ces conflits ont souvent eu un co t humain et mat riel beaucoup moins lev que les autres ils se sont sold s plus facilement que d autres par des accords de paix et leur r glement est all dans le sens de la reconstruc tion des soci t s 27 Question 7 En quoi les parlementaires sont ils concern s et comment peuvent ils agir gt Au c ur des conflits arm s la population civile A l occasion d un conflit arm les risques encourus par la population sont d sormais toujours plus s rieux et plus graves En tant qu institution qui incarne le plus directement l int r t de la population il revient au Parlement de veiller tout particuli rement sa protection en mettant en place d j en temps de paix une l gislation et un ensemble de dispositions garantissant au mieux cette protection dans l ventualit d un conflit arm Qu
121. t de moyens leur permettant de participer en personne la diffusion du droit international humanitaire I 60 Comment agir Y V rifiez que le Pouvoir ex cutif fait le n cessaire pour que le droit international humanitaire soit connu des militaires Y Assurez vous notamment que e Tous les militaires disposent d une formation au droit international humanitaire adapt e leur rang Tous les militaires ont acc s des informations synth tisant l essentiel des principes du droit international humanitaire Les militaires participent r guli rement des man uvres o la dimension humanitaire est explicitement prise en compte Tous les militaires engag s dans un conflit ou partant en mission l tranger y compris dans des op rations de maintien de la paix disposent d une formation sp cifique en droit international humanitaire adapt e aux exigences de leur mission Les programmes de formation militaire refl tent les principes du droit international humanitaire Les forces arm es disposent de lassistance de conseillers juridiques d ment form s Papplication du droit international humanitaire Assurez vous que la population est sensibilis e au droit international humanttatre V rifiez notamment que dans la mesure du possible les secteurs suivants de la population font l objet d une diffusion e Les fonctionnaires et des responsables gouvernementaux e Les milieux acad miques Les enfants et les jeunes notamment par
122. t des mesures pour identifier les domaines d utilisation pr vus pr voient des mesures pour identifier l les organe s charg s de veiller au respect de Pusage de Pembl me d finissent les sanctions applicables dans les cas d mitation et d usurpation ainsi que dans les cas de perfidie Y Assurez vous que l Ex cutif met en place un contr le ad quat et suffisant de d tection des abus de l embl me Y En cas de conflit arm assurez vous que les dispositions de protection de l embl me sont bien appliqu es et que les abus de l embl me sont effectivement r prim s 53 Mesure 4 Prendre des mesures d application pour assurer le respect du droit international humanitaire gt Pourquoi Les trait s du droit international humanitaire obligent les Etats adopter une s rie de mesures d application au sens large Ces mesures r pondent la n cessit de traduire le droit international humanitaire dans la l gislation nationale les proc dures les doctrines et les infrastructures Pour pouvoir tre pleinement respect il faut que les dispositions du droit international humanitaire soient accessibles pour les personnes qui doivent le respecter Pour commencer il faut que les trait s de droit international humanitaire soient si n cessaire traduits dans la ou les langues du pays En outre lorsqu un militaire agit sur le terrain c est plut t un manuel militaire que les trait s du droit international humanitaire q
123. t peuvent ils agir s Sept mesures pour respecter et faire respecter le droit international humanitaire Mesure 1 Etre partie aux trait s du droit international humanitaire e Mesure 2 R primer les violations du droit international humanitaire e Mesure 3 Prot ger l embl me de la Croix Rouge et du Croissant Rouge ocoococcoccocconccnnononanononnnonocnncncnnncnncnoso e Mesure 4 Prendre des mesures d application pour assurer le respect du droit international humanitaire Mesure 5 Faire conna tre le droit international humanitaire e Mesure 6 Cr er une commission nationale de mise en uvre e Mesure 7 Agir pour que le droit international humanitaire soit respect partout oooocioncconccoccconoconoconocnnocnnocnnorinonnnonanono Instruments modeles et elements de reference e Mod les de notification d instrument de ratification e Instruments type de ratification d acceptation d approbation ou d adh sion pour la Convention de 1980 sur certaines armes classiques e D clarations conSseIII eS ooo ooo ooo aaa c conc cnn non nono nano nan no e Loi type concernant l utilisation et la protection de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge n e Bref aper u de la protection tendue a quelques groupes particuliers par le droit international humanitaire o oooconicnnncnncnicniconicnccnnino nano nanannnananons POUPCTESADOL
124. t pourquoi il est important de s assurer que des lois leur permettent d assurer la r pression des violations du droit international humanitaire La cr ation de la Cour p nale internationale permanente ne change pas cette situation puisqu elle ne sera comp tente qu la condition que les Etats maient pas la volont de juger les personnes coupables de crimes de guerre ou soient dans l incapacit de le faire Les trait s de droit international humanitaire ne fixent pas eux m mes de peines pr cises pas plus qu ils n instituent de juridiction pour juger les contrevenants mais ils exigent express ment des Etats qu ils adoptent des lois pour sanctionner les responsables de graves infractions Les Etats sont aussi tenus de rechercher les personnes accus es d avoir commis des infractions graves et de les d f rer devant leurs propres tribunaux ou de les remettre pour jugement un autre Etat G n ralement la l gislation p nale d un Etat ne s applique qu des actes commis sur son territoire ou par ses ressortissants mais selon le principe dit de la juridiction universelle le droit international humanitaire exige qu il recherche et sanctionne toutes les personnes ayant commis des infractions graves ind pendamment de la nationalit du coupable ou du lieu de linfraction 43 R primer les violations du droit international humanitaire Q Quels actes faut il r primer e Certains actes pr cis num r
125. tances les dispositions du Protocole IV Option N 3 D claration type appliquera les dispositions du Protocole IV aux conflits arm s internationaux et aux conflits arm s non internationaux tels qu ils sont d finis l article 3 commun aux Conventions de Gen ve de 1949 80 Loi type concernant l utilisation et la protection de l embl me de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge Regles g n rales Article 1 Objet de la protection Au regard des Conventions de Gen ve du 12 ao t 1949 et leurs Protocoles additionnels du 8 juin 1977 y compris l Annexe au Protocole additionnel en ce qui concerne les r gles relatives l identification des unit s et moyens de transport sanitaires du R glement sur l usage de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge par les Soci t s nationales adopt par la XX me Conf rence internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les modifications ult rieures P de la loi d cret etc du date reconnaissant la Croix Rouge Croissant Rouge de sont prot g s par la pr sente loi les embl mes de la croix rouge et du croissant rouge sur fond blanc P les d nominations Croix Rouge et Croissant Rouge les signaux distinctifs destin s identifier les unit s et moyens de transport sanitaires Article 2 Usage protecteur et usage indicatif En temps de conflit arm l embl me utilis titre
126. tatifs s efforcent de favoriser l change d informations portant sur les mesures nationales existantes et disposent cet effet d une collection de l gislations nationales e Commission internationale d tablissement des faits Palais F d ral ouest T l phone 41 31 322 30 82 3003 Berne Suisse Fax 41 31 324 90 69 Site internet http www ihffc org fr i E mail IHFFC eda admin ch 95 Institut San Remo Italie Suisse Villa Ormond Bureau de Gen ve Corso Cavallotti 113 C P 301 18038 San Remo 1211 Gen ve T l phone 39 184 54 18 48 T l phone 41 22 90 61 681 2 Fax 39 184 54 16 00 Fax 41 22 73 10 255 E mail iihl sistel it E mail iihl maxess ch Site internet http 194 243 52 209 ihl Quelle documentation consulter gt Publications Si vous souhaitez compl ter votre connaissance du contenu du droit international humanitaire il existe de nombreux ouvrages guides ou prospectus publi s par le CICR qui peuvent vous tre envoy s Plusieurs introductions existent dans plusieurs langues dont En anglais fran ais espagnol Droit international humanitaire r ponses vos questions CICR Gen ve 1998 47 p photos 21 x 23 cm En fran ais anglais espagnol arabe et russe NAHLIK Stanislaw E Pr cis abr g de droit international humanitaire CICR 1984 Tir part de la Revue internationale de la Croix Rouge juillet ao t 1984 51 p 15 5 x 23 cm
127. tive l organisation et au fonctionnement des camps d internement est conforme aux normes du droit international humanitaire e L am nagement interne des camps est d fini en accord avec les normes du droit international humanitaire Les sites et objectifs militaires ne sont pas proximit des populations civiles Les zones militaires et les zones de s curit sont identifi es Les ambulances ou h pitaux sanitaires sont clairement signal s l aide de Pembl me de la croix rouge ou du croissant rouge e En cas de conflit des bureaux de renseignement sur les prisonniers de guerre et sur les personnes prot g es sont constitu s imm diatement e Lorsqu une nouvelle arme est adopt e une proc dure existe pour v rifier sa conformit avec le droit international humanitaire e Les ouvrages et installations contenant des forces dangereuses sont ad quatement signal s et dans la mesure du possible aucun objectif militaire n est plac proximit Les populations civiles sont loign es des objectifs militaires En cas de conflit des zones d militaris es sont d sign es en accord avec la partie adverse Y V rifiez que des personnels qualifi s et des conseillers juridiques aupr s des forces arm es sont form s en vue de l application du droit international humanitaire Si votre Etat est partie a la Convention de La Haye de 1954 sur la protection des biens culturels Y V rifiez que les codes et la doctrine militaire pr voient la
128. tives qui e sont contraires l objet et au but d un trait e vident un trait de sa substance En tout tat de cause assurez vous r guli rement que les r serves ou d clarations interpr tatives que votre Etat a pu formuler au moment de la ratification ou l adh sion sont encore justifi es ou si au contraire elles devraient tre lev es Pour toutes ces d marches n h sitez pas a vous informer aupr s des services gouvernementaux comp tents recourir la proc dure des questions au Gouvernement engager un d bat parlementaire mobiliser Popinion publique 42 Mesure 2 R primer les violations du droit international humanitaire gt Pourquoi Sauf cas exceptionnel l adh sion un trait international n entra ne pas auto matiquement son application imm diate dans le droit interne Aussi la ratification et l entr e en vigueur d un trait de droit international humanitaire doit elle tre suivie de l adoption de la l gislation nationale correspondante il peut s agir d une r forme plus ou moins importante de la l gislation existante ou au contraire de l adoption d une l gislation enti rement nouvelle Cette l gislation qui a essentiellement pour objet de fixer un cadre juridique doit ensuite tre compl t e par une r glementation pr cise et ad quate Juridictions nationales et juridictions internationales La r pression des crimes de guerre revient avant tout aux tribunaux nationaux C es
129. trict sur les personnes autoris es les utiliser 9 Elles prendront toutes les mesures propres a pr venir les abus notamment en diffusant aussi largement que possible les r gles en question aupr s des forces arm es 0 des forces de police des autorit s et de la population civile 21 Article 9 R le de la Croix Rouge Croissant Rouge de La Croix Rouge Croissant Rouge de collaborera avec les autorit s dans leurs efforts pour pr venir et pour r primer tout abus 21 Elle il aura le droit de d noncer les abus aupr s de autorit comp tente et de participer la proc dure p nale civile ou administrative Article 10 Abus de l embl me Celui qui intentionnellement et sans y avoir droit a fait usage de l embl me de la croix rouge ou du croissant rouge des mots Croix Rouge ou Croissant Rouge d un signal distinctif ou de tout autre signe d nomination ou signal en constituant une imitation ou pouvant pr ter confusion quel que soit le but de cet usage celui qui notamment a fait figurer lesdits embl mes ou mots sur des enseignes affiches annonces prospectus ou papiers de commerce ou les a appos s sur des marchandises ou des emballages ou a vendu mis en vente ou en circulation des marchandises ainsi marqu es sera puni de l emprisonnement de jours ou mois et ou de l amende de montant en monnaie locale 41 Si l infraction est commise dans la gestion d une p
130. u il a entre les mains D o l int r t d int grer le droit international humanitaire la doctrine militaire et de v rifier qu il n y a pas de contradictions entre ce que l on demande un militaire de faire et le droit international humanitaire Le droit international humanitaire interdit les armes qui causent des maux superflus Mais comment s assurer que les arm es n utilisent pas de telles armes Si cette dimension n est pas prise en compte dans le choix et la conception des armements on risque de se rendre compte trop tard que les armements disposition ou utilis s ne r pondent pas aux crit res du droit international humanitaire D o l int r t de mettre en place des proc dures qui int grent les pr occupations humanitaires dans le processus de prise de d cision Un strict respect des r gles du droit international humanitaire aurait pour effet de pr venir et contrecarrer une grande partie des effets des conflits Union interparlementaire 161 session du Conseil septembre 1997 54 De m me le droit international humanitaire impose un certain nombre d obligations de d signation et de signalisation de sites dangereux ou prot g s tels que certains biens culturels ces obligations n cessitent qu il soit proc d des choix et des ajustements r glementaires en temps de paix Comment Le droit international humanitaire ne pr voit pas toutes les mesures d application jusque dans leur moindre d t
131. uchasi 700000 TASHKENT Ouzbekistan E mail icrc tac mail uznet net Couvre Ouzb kistan Kazakhstan Kirghizistan Turkm nistan e ICRC Delegation Aini Street 14 3 DOUCHANBE Tajikistan E mail dushanbe cicr com uz Couvre Tadjikistan gt Moyen Orient et Afrique du Nord e ICRC Delegation 1 El Sad El Aali Square Former Finny Dokki CAIRO Arab Republic of Egypt E mail icrccaie link com eg e ICRC Delegation 200 Hayarkon Street TEL AVIV 63405 Israel E mail ICRC NETVISION NET IL e Regional Delegation of the ICRC Jabriya Block 5 Street 3 House 32 P O Box 28078 SAFAT KUWAIT State of Kuwait E mail koweit kow icrc org Couvre Bahrain Oman Qatar Arabie Saoudite Emirats Arabes Unis Y men e ICRC Delegation Abu Rummaneh Rawda SquareMasr Street Building Daher 2nd Floor B P 3579 DAMAS Syrian Arab Republic e ICRC Delegation Al Nidhal Section 103 Street 30 House 27 BAGHDAD Iraq 100 e ICRC Delegation Amman Shemissani Abu Hamed Al Ghazali Street P O Box 9058 AMMAN 11191 Jordan E mail ICRCAMM GO COM JO e D l gation du CICR Immeuble Itani Rue Sadate Hamra B P 7188 BEYROUTH Liban e D l gation r gionale du CICR 10 rue Mohamed Salah Ben M Rad 1002 TUNIS Belv d re Tunisie Couvre Alg rie Liban Mauritanie Maroc Sahara occidental Sahara ICRC Delegation Argentine Square Jordan Avenue 5 TEHRAN Islamic Republic of Iran ICRC Delegation Al Bonia House 14 Street 46 of Jam
132. udiciaire dans toute proc dure relative aux infractions graves Il est notamment demand aux Etats d adopter des lois permettant de juger et punir les personnes qui se sont rendues coupables de certaines violations du droit international humanitaire Cette obligation s explique par plusieurs consid rations e La n cessit de r primer les infractions Il serait certes souhaitable que le droit international humanitaire soit respect d embl e par les bellig rants mais l exp rience de la guerre montre qu il est illusoire de penser 44 que la connaissance des r gles du droit international humanitaire et la bonne volont suffisent Le jugement et la punition des personnes ayant commis des violations du droit international humanitaire notamment des crimes de guerre ne sont donc pas seulement une obligation juridique et morale ils sont aussi un moyen dissuasif efficace alors que l impunit favorise les atrocit s e La n cessit de lois pour pouvoir les r primer Pour pouvoir r primer les violations du droit international humanitaire il faut qu existent des lois p nales qui pr voient la d finition des crimes et leur sanction C est en effet un principe du droit p nal que nul ne peut tre condamn pour un crime qui n existait pas en droit au moment o il a t commis La n cessit de lois r primant les violations du droit international humanitaire est donc incontournable La Cour p nale internationale Il s ag
133. ue dit la Charte des Nations Unies Adopt e en 1945 la Charte des Nations Unies nonce qu il est ill gal de menacer de recourir ou de recourir la force contre d autres Etats tablissant ainsi que la guerre ne constitue plus une fa on acceptable de r gler les diff rends entre Etats Toutefois la Charte ne met pas enti rement hors la loi le recours la force puisque les Etats conservent le droit de se d fendre individuellement ou collectivement contre les attaques qui menacent leur ind pendance ou leur territoire Son chapitre VII autorise les Etats membres faire usage de la force dans le cadre d une action collective pour maintenir ou r tablir la paix et la s curit internationales L interdiction qu elle nonce ne s applique pas aux conflits arm s internes Le XX si cle le plus meurtrier de tous Millions de vies humaines XVII me si cle XIX me si cle XX me si cle De si cle en si cle les pertes en vies humaines r sultant des conflits arm s sont devenues plus lourdes XVIII si cle KA si cle 16 millions Premi re guerre mondiale 38 millions Deuxi me guerre mondiale gt 60 millions 1949 1995 24 millions env 38 000 par mois dans une centaine de conflits Source Defense nationale p 2107 sauf pour la premi re guerre mondiale source Quid 1997 Editions Robert Laffont p 797 f Outre que le nombre des conflits arm s depuis 1945 est particuli rement lev
134. ue tels mais galement les biens n cessaires leur survie ou leur subsistance denr es alimentaires b tail r serves d eau potable etc Les attaques ou les menaces dont le but premier est de r pandre la terreur parmi la population civile sont formellement prohib es Les attaques dont les effets ne peuvent tre limit s un objectif militaire d termin ou qui ne sont pas dirig es contre un tel objectif sont prohib es bombardements massifs utilisation de tapis de bombes Les populations civiles ne doivent en aucun cas tre utilis es pour mettre certains points certaines zones ou certains objectifs militaires l abri d attaques Tout acte d hostilit affectant des monuments historiques des uvres d art ou des lieux de culte ainsi que l utilisation de ces biens des fins militaires sont strictement prohib s Il est interdit de d truire des ouvrages contenant des forces dangereuses barrages hydro lectriques digues ou centrales nucl aires qui si elles taient brutalement lib r es pourraient provoquer des pertes s v res dans la population civile En corollaire les parties un conflit doivent s efforcer de ne pas placer d objectifs militaires proximit de ces ouvrages Il peut tre cr des zones sp ciales qui doivent tre exemptes de toute attaque Ainsi des zones et localit s sanitaires et de s curit pourront tre d sign es d j en temps de paix pour abriter certaines
135. ui rel vent du droit international pr cisent son statut juridique sur le territoire des Etats o il exerce son action humanitaire Ils reconnaissent la personnalit juridique inter nationale du CICR et lui accordent les immunit s et privil ges dont b n ficient normalement les organisations intergouvet nementales Ces accords pr voient notam ment Pimmunit de juridiction qui le protege contre des proc dures administra tives et judiciaires ainsi que l inviolabilit de ses locaux archives et autres documents Quant ses d l gu e s ils jouissent d un statut analogue celui des fonctionnaires d une organisation intergouvernementale Ces immunit s et privil ges sont indispen sables pour le CICR car ils sont garants de sa neutralit et de son ind pendance deux conditions essentielles son action De nature et composition non gouvernemen tale il se d marque la fois du syst me des Nations Unies et des autres organisations non gouvernementales NG caract re humanitaire Quelques chiffres cl s Employ s sur le terrain 7 500 dont 6 700 employ s locaux Employ s au si ge 750 Nombre de d l gations dans le monde 80 Budget 1999 850 millions FS Le financement en esp ces des op rations sur le terrain du CICR est assur pour l essentiel par une vingtaine de donateurs gouvernementaux et supranationaux 103 vernementales et non gouvernementales qui s inspirent de
136. utif et son administration dans des d lais raisonnables 33 L inscription explicite des questions relatives au DIH dans le mandat de l une des commissions permanentes du Parlement ou lorsque cela se justifie la cr ation d une commission sp ciale pour le DIH est un moyen de signaler l importance qu attache le Parlement aux questions du DIH et permet un traitement suivi et efficace de celles ci Union interparlementaire 161 session du Conseil septembre 1997 gt Cr er une instance parlementaire du droit international humanitaire Le parlementaire peut susciter la mise en place au sein du Parlement d une instance traitant les questions relatives au droit international humanitaire d faut de pouvoir faire tablir une commission parlementaire en tant que telle il pourra susciter la mise en place d une sous commission ou de toute autre instance conforme aux proc dures en vigueur dont le mandat et les proc dures devront tre clairement d finis action en relation ventuelle avec diverses autres commissions parlementaires tant donn le caract re multidisciplinaire du droit international humanitaire lien sp cial avec la Commission interdisciplinaire du droit international humanitaire voir Mesure 6 capacit de proc der des auditions etc Le parlementaire pourra aussi susciter la mise en place d un groupe informel de parlementaires particuli rement int ress s par les questions relatives au droit
137. ves ou joindre des d clarations interpr tatives mais la condition que celles ci ne soient pas contraires au but et l objet du trait et ne vident pas de sa substance le trait ratifi En outre la pertinence de ces r serves et d clarations interpr tatives doit tre ult rieurement r examin e p riodiquement Les instruments de ratification doivent ensuite tre remis au d positaire du trait un instrument type de ratification figure dans la troisi me partie de ce Guide Des d clarations a faire lors de certaines ratifications A Poccasion de la ratification de certaines conventions du droit international humanitaire les Etats ont la possibilit de faire des d clarations suppl mentaires des mod les figurent en troisi me partie de ce guide e Les Etats qui adh rent au Protocole I peuvent faire une d claration de reconnaissance de la comp tence de la Commission internationale d tablissement des faits Les Etats qui deviennent partie au Protocole IV la Convention de 1980 sur les armes laser aveuglantes peuvent y joindre une d claration pr cisant que ce Protocole doit s appliquer en toutes circonstances c est dire y compris dans les conflits arm s non internationaux e L adh sion Lorsqu un Etat n a pas sign un trait et que celui ci n est plus ouvert la signature la proc dure suivre est l adh sion Il s agit mat riellement d une proc dure identique et avec l

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