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Les Entretiens de l`assurance 2003

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1. les contrats en unit s de compte sont analys s par le Comit comme tant des instruments hybrides avec des r gles comptables diff rentes selon les composantes taux options le d membrement de certains contrats en partie financi re et partie assurance avec les m mes inconv nients souligner le contr le de la valeur plancher des provisions math matiques des contrats d investissement sur la valeur de rachat ce qui semble peu coh rent et pertinent puisque cela conduirait de fait calculer l option de rachat en juste valeur Toutes ces nouvelles contraintes vont amener les entreprises op rer des modifications co teuses et dans l urgence de leurs syst mes d information dans un environnement extr mement changeant du fait des h sitations et volte face du Comit Il importe donc que la profession puisse obtenir compte tenu des ch ances de moindres modifications des syst mes et de promouvoir des solutions de compromis comme la cr ation d une cat gorie sp ciale d actifs couvrant les passifs d assurance Une autre solution existe il s agirait de normer le fonctionnement de la provision pour participation des assur s aux exc dents diff r e qui permet d quilibrer le bilan en reconnaissant les droits des assur s vie dans les plus et les moins values latentes sur les actifs M Richard Bonfils dresse un tat de l volution des normes de consolidation en fonction des IAS IFR
2. Intervenants M Bernard Bolle Reddat directeur comptable de BNP Paribas Assurance M Richard Bonfils directeur des comptabilit s du Groupe AGF M Patrick de Cambourg pr sident de Mazars Gu rard M Jean d Herbecourt analyste financier Cr dit agricole Indosuez Cheuvreux M W Paul McCrossan Chairman of Actuarial Standards Subcommittee Eckler Partners Ltd A un an de l ch ance de 2005 date laquelle les normes comptables internationales International Accounting Standards IAS International Financial Reporting Standards IFRS labor es par le Comit de l IAS seront applicables aux comptes consolid s des soci t s cot es M Jacques Le Douit rappelle que certaines normes ne sont pas encore stabilis es ce qui est pr occupant compte tenu des d lais n cessaires de mise en place Il importe donc de faire le point sur les enjeux auxquels est confront le secteur de l assurance Pour M W Paul McCrossan l un des enjeux majeurs des normes IAS IFRS consiste dans la d clinaison l assurance de la norme IAS 39 Instruments financiers qui peut prescrire une mesure de l actif et du passif des bilans selon des m thodes diff rentes approche qui par son manque de coh rence implique des cons quences importantes En effet en l absence d une d finition pr cise de la juste valeur des passifs d assurance les entreprises pourront opter pour le co t amorti valeur proche du co t hist
3. alors m me que l assureur compte tenu des contraintes prudentielles qui s imposent lui peut se trouver en conflit d int r ts avec l assur Enfin le paysage du courtage est tr s contrast avec un ph nom ne de forte concentration au niveau du grand courtage une tr s grande sp cialisation au niveau du moyen courtage et une multiplicit d intervenants au niveau du petit courtage principalement orient vers les risques de particuliers M Harald Krauss voque le fait que contrairement leur d clin annonc au profit d Internet les interm diaires d assurances europ ens continuent de bien se porter En Allemagne et dans le sud de l Europe l assurance est majoritairement distribu e par les r seaux d agents g n raux Dans les pays du Nord les courtiers sont pr dominants sur le march de la distribution Courtiers et agents g n raux ont ainsi su s adapter la concurrence et convaincre les consommateurs de leur valeur ajout e Aujourd hui leurs pr occupations principales sont les m mes appauvrissement de l offre d assurance dans certaines branches rar faction des interlocuteurs techniques performants au sein des soci t s influence grandissante de la bancassurance et enfin inflation de la r glementation applicable l activit A cet gard deux raisons plaident pour une transposition a minima de la directive interm diation surtout dans un pays comme la France d j dot
4. ce qui explique en partie l intervention du l gislateur en 1981 Aujourd hui malgr les progr s de l information du souscripteur l assurance vie reste un produit complexe et il serait bon d insister davantage sur les risques li s la souscription d un contrat en unit s de compte La formation des conseillers en assurances est fondamentale S il faut encourager le choix d une communication simple phrases courtes vocabulaire courant toute confusion entre note d information et publicit doit tre vit e Quant au devoir de conseil c est dire l exigence d une adaptation du produit la situation du consommateur il ne s est pas encore d velopp en jurisprudence M Jean Michel Rothmann s interroge sur la pratique des conditions g n rales valant note d information Si l on comprend l exigence d information de mani re trop extensive et que l on int gre dans la note d information tous les points du contrat il n y a plus d claircissement L assureur doit garder l esprit qu il faut crire pour tre lu et compris L information du souscripteur et l assureur M Emmanuel Bus consid re que l assureur doit d livrer une information compl te claire utile et possible Une information compl te permettra au souscripteur de conna tre l ensemble des droits et obligations li s au contrat Selon la jurisprudence il doit tre inform des cons quences de l
5. diff rentes solutions ont t mises en place correspondant des sensibilit s et des politiques conomiques particuli res Certains dispositifs tels que celui des calamit s agricoles sont trait s directement par l Etat D autres comme les catastrophes naturelles utilisent largement les capacit s de gestion et financi res des c dantes du march D autres encore tels que Gareat font appel aux capacit s des assureurs et des r assureurs Pour M Val ry Jost plusieurs principes orientent l intervention de l Etat la garantie de l Etat est toujours payante car elle ne doit pas correspondre la subvention d une activit conomique l intervention de l Etat doit concerner principalement des dommages sans responsable ou sans responsable solvable et assurable Son intervention dans les domaines de responsabilit civile est tr s rare le partage entre les capacit s de march et l intervention de l Etat doit tre continuellement optimis A court terme les pouvoirs publics souhaitent am liorer les dispositifs de couverture des catastrophes agricoles en augmentant la place de l assurance Concernant les catastrophes naturelles des volutions sont envisageables pour modifier l quilibre entre solidarit et segmentation entre risques diff rents au sein d une m me mutualit Pour les catastrophes technologiques la solution adopt e r cemment d une assurance de dommages dir
6. t trait es sp cifiquement par le secteur de l assurance la crise japonaise a conduit celui ci d finir deux strat gies internes la modification des termes des contrats et la r duction des co ts de fonctionnement Il note par ailleurs que l environnement mondial actuel expose de plus en plus les assureurs non seulement ils indemnisent des sinistres toujours plus co teux mais ils subissent aussi des volutions boursi res parfois tr s d favorables Enfin l adaptation aux chocs doit tre volutive ceux ci n tant pas puis s le vieillissement de la population pourrait se traduire court terme par des liquidations massives de portefeuilles entra n es par de nombreux d parts en retraite cela s ajoutent la normalisation comptable et les futures directives europ ennes M Olivier Mareuse d crit des instruments internes d absorption des chocs m lant approche stochastique et approche d terministe Insistant sur l importance des mod les de gestion actif passif volutifs en assurance vie il expose des sc narios reposant sur des conditions conomiques diff rentes qui mettent en sc ne des lois de comportement des assureurs et assur s Ces simulations aident aux d cisions portant sur l actif allocation couverture et le passif termes des contrats revalorisation provisions M Olivier Mareuse d taille deux types de risques l un li aux actions 34 F d ration fran aise des soci
7. acceptation b n ficiaire sur le droit au rachat et de l absence de repr sentation en cas de d c s du b n ficiaire d sign Quelques juridictions ont consid r que la remise des conditions g n rales ne pouvait valoir note d information Cependant il est dangereux de remettre un document tronqu et r sum diff rent des conditions g n rales Les risques de divergences augmentent Aujourd hui l assureur doit tout dire et tout crire et on ne sait plus ce qui doit tre consid r comme une information essentielle Or trop d information tue l information Une information claire est p dagogique La r f rence doit elle tre la compr hension moyenne du bon p re de famille Comment parvenir une exposition claire pour le tout un chacun des modalit s de r partition de la participation aux b n fices L information doit tre utile On peut s interroger sur la pertinence de l information portant sur le sort de la garantie d c s en cas d exercice de la facult de renonciation L information sur les valeurs de transfert dans les contrats collectifs de retraite a paru utile la profession de l assurance qui a introduit cette exigence dans le Code de d ontologie avant qu elle soit reprise par la loi portant r forme des retraites Enfin l information exig e doit tre possible Or celle qui concerne les valeurs de rachat est d autant plus d licate que l on se situe une poque o l
8. d une r glementation compl te et d taill e Il s agit d une part de respecter le d lai fix au 15 janvier 2005 pour la transposition sous peine de cons quences financi res importantes y compris pour les interm diaires eux m mes dont la responsabilit partir de cette date pourrait tre recherch e pour non respect des dispositions de la directive Il convient d autre part d anticiper la transposition des directives commerce lectronique et vente distance de services financiers qui traitant des m mes obligations notamment en mati re d information y apportent toutefois des solutions diff rentes A cette r glementation d j particuli rement complexe pour un m me domaine d activit viendront s ajouter les dispositions sp cifiques de la future directive services d investissement relatives au conseil en service d investissement Au total si l information et le conseil au consommateur constituent un objectif l gitime encore faut il que les interm diaires puissent y r pondre sans avoir subir des exigences qui par leur caract re excessif teraient tout int r t ou attrait leur activit 48 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 10 Comment assurer les risques li s la gestion des ressources humaines Pr sident M Jacques Monier ancien d l gu g n ral adjoint de la FFSA en charge des affaires sociales I
9. e aupr s du ministre de la Sant Reste la question de l avenir Les pouvoirs publics ont d cid d une mission conjointe de l Inspection g n rale des affaires sociales et de l Inspection g n rale des finances dont les premi res conclusions sont attendues prochainement L assurance est pr te participer ces r flexions mais il faut avoir l esprit que la tarification sera toujours le reflet du risque couvert 65 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 La certitude que tous les professionnels de sant seront assur s au titre de leur responsabilit au 1 janvier 2004 ce qui tait loin d tre acquis dans le courant de l ann e 2003 constitue une bonne nouvelle pour le Dr Jean Fran ois Rey Demeure le probl me du co t de l assurance qui pour certaines sp cialit s m dicales tr s expos es gyn cologues obst triciens chirurgiens sp cialis s devient d autant plus insupportable qu elles ne peuvent le r percuter dans leurs tarifs encadr s par les organismes sociaux terme cette situation pourrait d g n rer en un probl me de sant publique certains praticiens notamment en obst trique se d sengageant des actes les plus sensibles comme les accouchements Il est imp ratif pour ces professionnels que les cotisations redescendent des niveaux acceptables d environ 10 000 euros Il conviendrait de reconsid rer les modes de
10. l assurance priv e est celle du consentement de la personne concern e ce qui pose le probl me de l aspect contractuel de la transmission des donn es Par ailleurs le recours la transmission lectronique plus rapide et s curis e que par courrier n est possible qu avec l intervention des professionnels de sant Or il leur est interdit de communiquer des tiers les donn es concernant leurs patients Toutefois depuis la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades ils ne peuvent s opposer les communiquer la personne concern e D s lors une solution serait que le professionnel de sant puisse transmettre les donn es n cessaires l assureur compl mentaire pour le compte de son patient ce qui pose la question de l expression de la volont de celui ci Le rapport Babusiaux reconna t la l gitim de la transmission par l assur l assureur des donn es le concernant et propose des solutions pour s curiser cette transmission par voie lectronique Ces solutions dont la mise en uvre est en cours supposent la mise en place de syst mes garantissant soit que le consentement clair est bien donn au moment de la transmission soit l anonymisation de ces donn es lorsque les transmissions sont trop nombreuses les deux options restant ouvertes Selon M Xavier de Roux la question de la menace que constitue l assurance pour la vie priv e rejoint celle plus g n rale de l quilibre en
11. l environnement dans des garanties de base incendie explosion responsabilit civile produits responsabilit civile automobile et dans des contrats sp cifiques ces derniers contrats d assurance de responsabilit civile tant exclusivement r serv s aux installations terrestres fixes et aux professionnels de l environnement Une formule d assurance directe des dommages subis par le site de l assur a t labor e Elle n a toutefois pas malgr tout son int r t rencontr un succ s commercial Parmi les op rateurs figure Assurpol sans lequel le march fran ais n aurait pu se d velopper C est la fois un r assureur offrant une capacit de 50 millions d euros et un p le de connaissances techniques D crivant le march europ en et mondial M Fran ois Constantin diff rencie les pays qui ont constitu un pool et ceux pour lesquels le march est libre En Europe l Italie l Espagne et les Pays Bas ont form des pools de co r assurance l image du pool fran ais Ceux ci couvrent galement les dommages dus au transport de mati res dangereuses Si la France para t tre correctement situ e avec une capacit de 50 millions d euros trouvera t on dans lavenir les capacit s n cessaires l accroissement des charges des prix raisonnables M Fran ois Bucchini consid re qu un premier facteur de l volution de la couverture des risques est leur assurabilit Trois crit
12. largissement et une internationalisation de la responsabilit l entreprise l dedi STEP raison le d veloppement de la notion d un investissement socialement raisonnable encore marginal est en pleine croissance t moignant de l id e que la F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 notion de d veloppement durable et celle de s curit durable des placements peuvent faire bon m nage En devenant proactif dans cette d marche le secteur de l assurance pourrait contribuer l instauration d un d veloppement durable gr ce son interaction avec d autres secteurs conomiques et avec les particuliers Bonne gouvernance et d veloppement durable deviendraient des l ments de fixation des cotisations en assurance de responsabilit civile Mener des actions et le faire savoir la cr dibilit de l entreprise est li e l authenticit et la transparence de sa d marche Destin e fournir des donn es objectives fiables et utiles la notation qui recouvre six domaines d valuation les droits humains fondamentaux l engagement soci tal la pr servation de l environnement la gestion des ressources humaines la bonne gouvernance les relations avec les clients et les fournisseurs est construite sur un r f rentiel s appuyant sur l ensemble des principes et instruments qui font le plus autorit Elle value le niveau de prise en compte des
13. sident directeur g n ral des MMA M Claude Tendil pr sident directeur g n ral de Generali France Holding M R my Heitz apr s avoir voqu la signature le jour m me avec le groupe Axa d une charte de pr vention sur le risque routier rappelle les deux grands axes de la politique gouvernementale de s curit routi re le meilleur respect des r gles du Code de la route concernant en particulier la vitesse l alcool au volant et le port de la ceinture de s curit qui a suscit la r vision des textes aggravant les sanctions dont celui sur le d faut d assurance les efforts de pr vention par la formation notamment pendant la scolarit Ces efforts ont port leurs fruits pargnant 1 700 vies en un an La participation des soci t s d assurances est essentielle d abord dans le domaine de la pr vention M R my Heitz cite la nouvelle convention pass e entre l Etat et les assureurs relative aux actions de pr vention ainsi que les objectifs prioritaires campagnes de communication permis probatoire et valuation m dicale de l aptitude la conduite d finis dans le cadre du comit mixte Etat assureurs concr tiser dans des actions autant locales que nationales En ce qui concerne les actions des assureurs aupr s de leurs assur s M R my Heitz estime qu une modulation tarifaire adapt e par exemple au permis probatoire doit permettre l assureur d accompagner le jeune conduc
14. t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 l autre aux taux Les actions ont une volatilit peu compatible avec certains engagements des assureurs Y r pond l allocation optimale des actions dos e selon les caract ristiques des contrats des r serves disponibles et des r glementations en vigueur Le risque de taux se manifeste sous la forme d un rendement insuffisant l aune des engagements pris baisse des taux ou d un cart significatif entre rendement des actifs en portefeuille et de nouvelles conditions de march hausse des taux On se couvre du premier risque en limitant en niveau et en dur e les taux garantis Le second risque sans pr c dent r el repose surtout sur le comportement des assur s et s appr hende par le biais de simulations calibr es par l ampleur des carts de rendement la fiscalit et la r activit des assur s On peut constituer un portefeuille d obligations taux fixe relativement court contrebalanc par des obligations taux variable ou index Mais en mati re d engagements long terme la probabilit de subir des chocs contradictoires au cours de la vie d un m me contrat n est pas nulle Les causes des chocs tant identifi es la discussion se porte sur les outils permettant leur absorption M G rald Harlin d taille l int r t de la gestion actif passif au sein de la vision plus globale de la gestion des risques La conjonction des chocs sinistre
15. tel celui du 11 septembre 2001 exigeant une intervention politique une mont e des risques sanitaires environnementaux climatiques conomiques et sociaux devenus incontr lables par les Etats la r volution technologique de l information et des sciences du vivant l homme pouvant se rendre ma tre de l homme Dans ce contexte comment se situe notre pays Le d crochage n est pas absolu le d veloppement se poursuit Mais une croissance plus faible un ch mage de masse durable une diminution des exportations et des brevets d pos s l implosion des finances publiques caract risent une baisse de performance dans le temps pr occupante Tout aussi inqui tante est la confrontation avec nos principaux voisins europ ens notamment le Royaume Uni et l Espagne qui ont r agi plus t t leurs propres difficult s Il faut replacer cette difficult fran aise au sein de l Europe souffrant de cinq vides d mographique d mocratique de croissance technologique de s curit et confront e 2 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 une mont e en puissance de la Chine La France souffre d un probl me d attractivit de richesse et d emploi d o un ch mage de masse un blocage de la soci t une faiblesse de la performance scolaire Pourquoi une telle situation La France est actuellement d munie des quatre facteurs fondamentau
16. IAS d s 2005 est un non v nement pour l assurance 2005 est avant tout l entr e dans ce qui est commun ment appel la phase I tape de transition vers une phase finale o le Comit de PIAS devrait selon ses v ux d finir notamment la juste valeur des passifs d assurance En attendant il s agira dans le cadre de cette phase I de mettre seulement les actifs aux normes IAS Or M Bernard Bolle Reddat estime que ce passage sera particuli rement d licat m me si l on peut esp rer la concertation de tous les acteurs entreprises commissaires aux comptes De nombreuses difficult s peuvent en effet en l tat actuel des travaux d avancement de ces normes surgir quant la classification n cessaire des contrats en contrats financiers et contrats d assurance au risque pur d assurance sachant que seuls les premiers rel veront de la norme IAS 39 Pour les contrats d assurance stricto sensu les r gles locales et donc fran aises devraient pouvoir s appliquer mais des ajustements sp cifiques pourraient tre demand s par le Comit certains contrats ont des composantes hybrides c est dire des options cach es et des d riv s qu il convient de s parer du contrat h te pour une comptabilisation la juste valeur ce qui entra ne la mise au point anticip e de mod les de juste valeur et aussi quelques incoh rences pour un contrat deux r gles comptables s appliqueraient
17. M Aldo Cardoso ne croit pas qu on puisse opposer lib ralisme et r gles Celles ci sont indispensables pour que les march s fonctionnent D ailleurs un comportement trop F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 vertueux des entreprises par exemple des soci t s d assurances dans leurs placements les carterait du march Ces r gles sont donc modifier M Andr L vy Lang estime qu il ne peut exister de march financier d assurance de banque sans confiance et que celle ci implique l existence de r gles Il rappelle la position tr s forte occup e par la France en mati re de finance th orique et de math matique financi re Que peut on attendre du futur M Robert J Shiller indique que son enthousiasme pour les march s financiers est temp r par sa consternation devant l in galit conomique qu ils produisent Par ailleurs ces march s jouent un r le primordial dans l am lioration du niveau conomique Le r le des march s financiers ne se r sume pas la seule gestion de risques il comprend aussi la gestion d incitations Les d cisions conomiques comportent toujours un l ment de risque et un l ment d int r t personnel et nos syst mes financiers arrivent g rer efficacement leur jeu r ciproque Le probl me principal des syst mes alternatifs imagin s entre autres par Karl Marx est qu ils n ont pas une compr h
18. analyse impartiale d un nombre suffisant de contrats D un point de vue formel le conseil doit tre donn avant la conclusion du contrat et sur tout support durable accessible au client Le devoir de conseil peut tre positif ou n gatif A cet gard il n est pas exclu que l interm diaire soit tenu au del d une obligation de mise en garde un devoir d abstention lorsque la souscription du contrat m me souhait par le consommateur lui semble contraire aux int r ts de celui ci Par ailleurs le conseil doit tre donn avec clart et exactitude et en des termes compr hensibles pour le client Il s agira ainsi pour l interm diaire d adapter ses explications au niveau de comp tence du client Le devoir de conseil trouve toutefois ses limites dans le comportement d loyal du client qui ne dirait pas tout et dans l ins curit de la r gle juridique applicable au contrat L obligation l gale de conseil des interm diaires en assurances est comparable celle pr vue par la loi de s curit financi re dans le cadre du d marchage bancaire et financier Ainsi les d marcheurs avant de formuler une offre de produit devront s enqu rir de la situation financi re de la personne d march e de son exp rience de ses objectifs en mati re de placement et lui communiquer d une mani re claire et compr hensible les l ments qui lui sont utiles pour prendre sa d cision M G rard Leb gue d clare que c
19. avec les clients Mais elle reste mal d finie multiple d o une phase d incertitude de nouvelles normes de nouveaux ratios sont pr ciser sans tomber dans l exc s Trois directions de travail retiennent l attention de M Michel Clav la prise en compte de la sp cificit du secteur et de l organisation de chaque entreprise l vitement de nouvelles contraintes purement administratives l adaptation dans le cadre de discussions la France et l Europe des normes adopt es dans d autres pays M Emmanuel Edou souligne le r le important mais impopulaire de l assureur qui mesure le risque et le mon tise Cette fa on d valuer le co t d un risque futur permet d engager un d bat sur la pr vention avec les assur s notamment dans le domaine de la construction L assureur qui joue galement le r le de gestionnaire de fonds doit il introduire un crit re thique dans ses placements alors que ses assur s attendent surtout de lui une bonne rentabilit Il doit la fois pouvoir offrir un support solidaire en assurance vie et la rentabilit quand il g re pour autrui Par ailleurs nombre de crit res importants du d veloppement durable permettent de voir si la rentabilit sera garantie 10 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 sur la dur e Le d veloppement durable ne doit freiner ni le d veloppement de l entreprise ni l innova
20. cadre l gislatif ambitieux ouvrant tous les Fran ais la possibilit de compl ter sa retraite dans des conditions de s curit de transparence et de rendement les plus favorables possibles C est tout le sens du titre V de la loi Fillon labor en troite association avec mes services qui va tre compl t par l adoption prochaine d un cadre r glementaire appropri Cette loi intervient au moment m me o les fonds de pension traversent une crise ou subissent une volution pr occupante notamment dans les pays anglo saxons La France se trouve ainsi dans une situation paradoxale puisqv elle a longtemps repouss la promotion de l pargne retraite et que lorsqu elle y proc de enfin les fonds de pension dans les autres pays rencontrent des difficult s Cette situation a conduit le Gouvernement tirer les enseignements des exp riences trang res pour viter les risques de misselling tout en offrant un cadre adapt notamment en terme de diversification de l pargne Jusqu la loi du 21 ao t 2003 les Fran ais disposaient d un ventail foisonnant de produits d pargne sans qu aucune offre sp cifique ne r ponde aux besoins de la retraite Les dispositifs d pargne professionnels comprenaient les contrats Madelin les 20 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 r gimes dits articles 39 les articles 83 les articles 82 le P
21. ch ance de garantie En r ponse aux interventions pr c dentes il pr cise que les sommes octroy es au titre de l article 700 du nouveau Code de proc dure p nale remboursement de frais de proc s par la partie perdante b n ficient en priorit l assur 33 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 5 L absorption des chocs de march par les soci t s d assurances Pr sident M Philippe Trainar directeur des affaires conomiques financi res et internationales de la FFSA Intervenants M G rald Harlin directeur g n ral adjoint finance et contr le d Axa M Yann Le Pallec directeur des services financiers de Standard amp Poor s France M Jean Herv Lorenzi conseiller du directoire de la Compagnie financi re Edmond de Rothschild Banque Mme Florence Lustman secr taire g n rale de la Commission de contr le des assurances M Olivier Mareuse directeur des investissements de CNP Assurances M Bob Yates Head of European Research Fox Pitt Kelton Comment les soci t s d assurances peuvent elles absorber les chocs de march dans la mesure o elles se situent l intersection de plusieurs zones de risques crise financi re et sinistre exceptionnel par exemple M Jean Herv Lorenzi distingue les chocs financiers des chocs techniques les sinistres Si les grandes crises financi res ne semblent pas avoir
22. chiffres Face cette situation les assureurs ont d cid de r agir en int grant un souci de transparence et des m thodes des outils de la communication Il s agit des bar mes de capitalisation les assureurs ont travaill ce sujet et sont pr ts discuter avec les pouvoirs publics pour que soit mis en place un bar me de capitalisation servant calculer les prestations futures vers es sous forme de capital d un bar me m dical europ en pr sent par M Willy Rothley lors du congr s qui s est tenu Tr ves les 27 et 28 novembre 2003 Le Parlement europ en devrait demander au Conseil d en faire une recommandation aux diff rents pays de l Union des aides aux d cisions grilles d indemnit s ne peut on au moins pour les invalidit s permanentes partielles de faible importance envisager une bar misation des r f rentiels on constate une multitude de m thodes pour calculer un m me pr judice Les assureurs sont d cid s travailler ensemble pour proposer des m thodes coh rentes et transparentes L volution de la convention d indemnisation et de recours 61 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 corporel automobile Irca qui donne des r sultats satisfaisants pourrait tre une piste creuser Les assureurs souhaitent galement une r paration en nature Pour ce faire il est indispensable de r aliser une
23. contenant des recommandations en mati re de s ret dans le transport routier de marchandises Le faible nombre de parkings gardienn s qui n est pas compatible g ographiquement avec les al as de l exploitation ou des r glementations sociales l impossibilit de transporter l ensemble des marchandises dans des camions blind s et le co t des quipements pour le transporteur constituent des obstacles l am lioration de la situation Dans la mesure o les sinistres vol repr sentent plus de 40 des indemnit s vers es par les soci t s d assurances les transporteurs se voient imposer des clauses d assurance difficiles mettre en uvre et comportant une r duction des taux de garantie Ph nom ne plus inqui tant les chauffeurs sont de plus en plus victimes de violences La r ponse la question de l assurabilit du vol de fret est n cessairement affirmative dans la mesure o un camion qui s engage sur la route n est pas syst matiquement victime d un vol d o l existence de l al a Par cons quent il incombe l assureur d valuer le prix de revient de son produit afin d tablir le prix de vente Enfin l implication des pouvoirs publics en mati re de s curit des personnes et des biens et la prise de conscience des chargeurs doivent permettre une am lioration de la situation actuelle M Jean Munster d bute son intervention en insistant sur le fait que le vol d une palette ne vaudra jam
24. des obligations de d claration du risque et par le Code civil au travers de l obligation d ex cution loyale des contrats La Commission nationale de l informatique et des libert s Cnil l a galement reconnue avec l adoption en 1981 de la norme 16 qui permet aux professionnels de d clarer leurs fichiers selon une proc dure simplifi e Dans ce contexte le dispositif actuel fond la fois sur le respect des dispositions de la loi de 1978 sous contr le de la Cnil et sur le consentement de la personne concern e au niveau de la collecte et du traitement des donn es permet de concilier les imp ratifs de l activit d assurance et la protection des libert s individuelles Pour autant les assureurs sont conscients que en raison de leur nature certaines donn es doivent faire l objet d une protection sp cifique au sein des entreprises Le code de bonne conduite adopt cet effet en 1991 et renouvel en 2003 par la profession vise tout type d assurance y compris les risques aggrav s A cet gard et compte tenu de l exp rience d j acquise par les assureurs fran ais la voie de l autor gulation en liaison avec les autorit s ind pendantes semble la meilleure pour l avenir C est d ailleurs cette solution de pr f rence celle de la r glementation que pr conise la Commission europ enne dans son rapport sur la mise en uvre de la directive Mme Sophie Nerbonne d clare que la loi de 1978 s
25. enjeux du d veloppement durable et identifie les zones de risque comme celles d excellence ou d innovation Aujourd hui la responsabilit sociale ne modifie pas les finalit s de l entreprise mais ses conditions d exercice sont renouvel es Responsabilit et action des pouvoirs publics des acteurs sociaux restent n cessaires dans la r sorption des d s quilibres Consid rer qu il y a contradiction entre les int r ts de l actionnaire et ceux du d veloppement durable c est ne pas prendre en compte les risques et les charges financi res auxquels l entreprise est expos e En France la responsabilit sociale cr e une nouvelle donne entreprises et salari s doivent d sormais compter avec de nouveaux interlocuteurs tels que les ONG Il vaut mieux agir et anticiper que subir Les entreprises ont tout gagner participer cette utopie cr atrice du d veloppement durable M Michel Clav approuve la d marche adapt e son groupe mais voque les incertitudes qui demeurent en mati re de rapport social et environnemental pour une soci t cot e d o la probl matique de la notation Cette d marche permet d inscrire la strat gie de l entreprise dans la dur e Elle p se assez lourd en ce qui concerne l environnement la gestion du risque dans les secteurs de l assurance et de la finance La notion est relativement cern e dans les domaines de l pargne des placements et de la relation
26. enqu te afin de savoir comment les indemnit s allou es notamment au titre des tierces personnes sont utilis es Parall lement il faut recenser les centres de r ducation les tablissements sp cialis s les associations g rant des tierces personnes ainsi que les services et les prix pratiqu s En 2004 un site Web devrait tre cr ou structur permettant de mettre l information disposition de tous d orienter les victimes vers les centres ou services correspondant aux handicaps de n gocier des places et des tarifs de d finir un cahier des charges pour agr er des associations fournissant des tierces personnes Il est galement utile de mieux appr hender les besoins en tierces personnes en prenant en compte tous les besoins et en suivant leur volution dans le temps Les d bats ont montr que les principaux acteurs associations personnalit s magistrats pouvoirs publics souhaitent participer aux r flexions des assureurs et la mise en place de proc dures nouvelles qui devront tre transparentes M Philippe Hingray dresse le bilan des actions concr tes r alis es en collaboration avec la Ligue pour l adaptation du diminu physique au travail Adapt et l Association de familles de traumatis s cr niens AFTC avenir 33 Il a ainsi particip la construction de maisons qui permettent la transition entre le centre de r adaptation et l ext rieur Il insiste sur le fait que ce sys
27. gime fiscal de l anonymat 26 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 l engagement de v rifier l identit du souscripteur d s le premier euro en relevant le num ro d une pi ce d identit engagement d examiner syst matiquement les renonciations et les rachats qui interviennent rapidement apr s la souscription en particulier quand le client ne se pr occupe pas des cons quences conomiques ou fiscales Chaque soci t a mis en uvre ces recommandations En 2002 il y a eu 527 d clarations de soup on adress es Tracfin par les entreprises d assurances en 2003 le nombre de d clarations ne devrait pas tre tr s diff rent La mobilisation autour de ce sujet implique la formation des personnels notamment ceux qui sont en contact avec la client le La FFSA avec le concours de la F d ration bancaire fran aise et de Tracfin a mis en place des modules de formation dont le premier destin la sensibilisation est disponible depuis le 1 juillet 2003 Cette sensibilisation encourage une approche m thodique qui ne repose pas uniquement sur le bon sens Des supports de formation compl mentaires ax s sur les contrats d assurance vie seront disponibles au d but de l ann e 2004 sous diff rentes versions selon les r seaux Nous souhaitons que ces efforts se poursuivent avec le concours des pouvoirs publics afin que le filet de la lutte contre
28. le blanchiment comporte des mailles r guli res M Didier Pouilloux souligne que le th me de cet atelier est l efficacit de la lutte contre le blanchiment On peut en effet consid rer ce jour que les proc dures de vigilance existent mais la question de leur efficacit demeure La profession se doit d tre un relais dans la lutte internationale contre le blanchiment des capitaux Ces proc dures prot gent l entreprise contre un risque de responsabilit p nale ou de sanctions administratives y compris par la d tection des dysfonctionnements dans la mise en uvre des mesures de vigilance Sont concern s par les dispositions du titre VI du livre V du Code mon taire et financier toutes les entreprises d assurances vie et d assurances dommages ainsi que les courtiers d assurances et de r assurance Les entreprises d assurances doivent v rifier que les courtiers adoptent et appliquent les mesures de vigilance pr vues par le Code mon taire et financier et par exemple recueillent les informations n cessaires sur l identit des cocontractants La d rogation pr vue par l article A 310 6 permettant de ne pas v rifier l identit du cocontractant implique que le paiement soit fait par le compte d un tablissement tenu cette obligation de v rification Il faut aussi que ce compte soit ouvert au nom du client ce qui ne peut tre le cas d un ch que de banque ou de notaire Il faut galement v rifier l identit des b n fici
29. le placement s effectue uniquement en obligations ce qui serait tout fait contre productif pour l pargnant et pour le financement de l conomie la r glementation doit permettre non seulement aux traditionnels supports en euros et en unit s de compte d tre ligibles au PERP mais doit pouvoir aussi offrir des supports plus innovants sp cifiquement adapt s la recherche du meilleur couple rendement s curit long terme C est ce qui vous est 21 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 propos aujourd hui sous la forme de nouveaux contrats appel s euro diversifi s actuellement l tude 2 Le deuxi me grand sujet de d bat est celui de la gouvernance La s curit patrimoniale est assur e par le cantonnement des actifs et le r le du d positaire emprunt au monde des OPCVM La gouvernance reposera quant elle sur le r le crucial de l assembl e g n rale des pargnants r unis en association Parmi les droits fondamentaux de l pargnant engag dans une d marche d pargne de long terme figure la libert de transfert individuel Il s agit l d une contrepartie fondamentale la longueur d immobilisation de l pargne pendant sa phase de constitution C est pourquoi les modalit s de transfert doivent assurer une quit incontestable dans les valorisations l entr e et la sortie tout en pr voyant dans des limites rais
30. les couvrir diff remment comme le fait Gareat Ensuite il a fallu contr ler les expositions et la transparence des engagements pris ce qui a exig la 30 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 connaissance des risques et des portefeuilles Une autre solution fut de red ployer la capacit par exemple vers les catastrophes naturelles ou les inondations Ce red ploiement est d au fait que certains risques qui n taient pas appr hendables par mod lisation autrefois le sont aujourd hui Une autre voie a t d tudier les domaines o le l gislateur a fix un cadre qui pose probl me et de les faire voluer M Christian Herzog sugg re qu un assureur disposant de beaucoup de fonds propres puisse augmenter le prix de ses services de r assurance Il pense enfin que les r assureurs devraient avoir plus de flexibilit dans la fa on dont ils exercent leur m tier les contraintes r glementaires locales devant tre limit es au strict minimum D ailleurs les contraintes de d p t et de nantissement rench rissent le co t de la r assurance M Luc Mal tre pense que le march fran ais de la r assurance est arriv maturit et est court termiste Pour autant il n est pas condamn la disparition des cessions proportionnelles ni m me une oscillation entre pertes et profits lev s Un march comme le n tre peut cr er de la valeur pour toutes les parti
31. les d linquants que les bureaux de tabac pr cise M Henry Olivier Outrequin M Herv Thomas admet que jusqu tout r cemment les chargeurs taient peu sensibles la n cessit de prendre des mesures de pr vention contre le vol Puis la profession en raison notamment de la hausse des contentieux avec les transporteurs et les assureurs et des pertes financi res li es ce fl au a pris conscience que tous les maillons de la cha ne de transport taient concern s et non pas seulement les transporteurs Aujourd hui la pr vention est l une des priorit s des chargeurs notamment pour les vols en entrep t M Herv Thomas pr cise qu il appartient l Etat de jouer son r le en mati re de s curit des biens et des personnes Mme Pascale Buch sous directrice des transports routiers au minist re des Transports se f licite de la diffusion tr s importante notamment par les assureurs des fiches de recommandations cit es ci dessus et indique qu il est pr vu de faire tr s prochainement le point de la situation avec l ensemble des professions concern es par ce sujet 72 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 19 Les grandes tendances de l immobilier et l assurance Pr sident M Jean Louis Brunet pr sident du directoire de Groupama Immobilier Intervenants M Andr Babeau professeur honoraire l universit Paris Dauphine co
32. march permettant l adaptation de l offre la demande entre c dante et r assureur sont relativement bons et rapides Pour lui une c dante attend surtout d un r assureur qu il connaisse les particularit s de chaque march et qu il s int resse son portefeuille Sur ce second aspect il ajoute que les c dantes sont pr occup es par le fait que leurs r assureurs leur offrent une capacit avant tout de proximit Il note aussi une volution r cente qui conduit des r assureurs sp cialis s en temp te s int resser des branches longues en se rapprochant des march s europ en et fran ais Enfin il fait tat des volutions de march qui ont conduit d velopper la r assurance en interne ou la r assurance partenariale au d triment du placement sur le march ouvert Concernant la r assurance de personnes il pense que certaines mutuelles relevant du Code de la mutualit qui offrent des protections de sant compl mentaire ont la volont de disposer bient t d une offre de pr voyance compl te sur des risques non ma tris s comme la d pendance Ce faisant un besoin tr s important de r assurance notamment pour les risques aggrav s de d pendance va se manifester En conclusion aujourd hui les probl mes de capacit s en r assurance ne sont pas d ordre quantitatif En revanche il existe une restriction verticale dans l offre de r assurance ce qui peut poser la question de l assurabilit de
33. nous comptons sur une acc l ration pour le trimestre en cours Apr s la stimulation ext rieure c est la demande interne qui devrait red marrer encourag e par le bas niveau des taux d int r t et la stabilisation du ch mage En France en particulier je rel ve une am lioration g n rale du climat qui se refl te par exemple dans l envol e des cr ations d entreprises et les premiers signes de reprise de l investissement des entreprises Dans le secteur de l assurance l ann e 2003 devrait mettre en vidence une am lioration notable des r sultats de vos entreprises que nous devons d abord votre action Vous avez pris bras le corps le d fi pos par la chute des march s actions en r duisant les co ts et en am liorant l efficacit de la gestion de vos entreprises C est donc dans les meilleures conditions que vous pouvez d sormais b n ficier du redressement des march s financiers la contrainte de provisionnement qui a pes lourd sur vos comptes 2001 et 2002 est en train de se desserrer A ceci s ajoute le 18 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 dynamisme de la demande adress e aux entreprises d assurance dans un contexte de cycle tarifaire favorable en assurance dommages depuis 2000 2001 2 Pour vous aider traverser cette p riode difficile le gouvernement a fait preuve d esprit de d cision et il est en droit d attendre aussi de
34. pr vention afin de maintenir la notion d al a dans le contrat d assurance M Pascal Dubois met en exergue l accroissement des capitaux transport s le vol de tous types de marchandises et le fait qu il a lieu tr s fr quemment la nuit Il indique que sa soci t commercialise une clause vol qui s loigne quelque peu de la clause de march en ce sens qu il n existe pas de d ch ance de garantie Il approuve n anmoins l objectif poursuivi par l ensemble de la profession Afin de r duire le nombre de vols un d partement pr vention a t cr au sein de son entreprise 70 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Il conviendrait d liminer les sous affr tements du vendredi soir d exiger que le commissionnaire prenne soin d affr ter des entreprises de transport de qualit de former les chauffeurs d adopter des emballages standards d utiliser des anti vols agr s et d avoir recours des parkings gardienn s En outre il souligne l importance de la mise en place par le biais du GIE Argos d une base de donn es sur laquelle sont r pertori s les vols de fret et qui est accessible aux forces publiques Tous ces l ments conditionnent le maintien de l assurabilit du risque vol M Peter Davies Frank expose le point de vue d un souscripteur d assurances britannique Il indique qu un risque ne peut tre couvert que si l assureur
35. r forme de l assurance maladie Pr sident M Jean Philippe Thierry pr sident de la F d ration fran aise des soci t s anonymes d assurance pr sident directeur g n ral des AGF Intervenants M Yves Bur d put du Bas Rhin M Michel Combier pr sident de l Union nationale des omnipraticiens fran ais branche g n raliste de la Conf d ration des syndicats m dicaux fran ais CSMF M G rard Quevillon pr sident de la Caisse nationale d assurance maladie des professions ind pendantes Canam Mme Sybille Sahmer Stv Verbandsdirektorin Verband der privaten Krankenversicherung e V M Michel Combier d veloppe le point de vue des offreurs de soins concernant la r forme de l assurance maladie Apr s avoir voqu le malaise des offreurs de soins et l insuffisance des revalorisations tarifaires des consultations m dicales M Michel Combier r fute le caract re inflationniste du paiement l acte pointant du doigt le comportement des patients et l absence de mesures coercitives et financi res destin es les duquer Il juge tr s d responsabilisant le fait que les patients et les professionnels de sant ignorent le co t r el des prestations de soins Il d plore que les m decins aient r gler des probl mes relevant plus du domaine social que de la m decine faute notamment de r flexion sur les pathologies du travail Quant au nomadisme m dical il estime que c est aux cais
36. re M Bertrand Letamendia rappelle que historiquement l immobilier pour les entreprises d assurances tait tout d abord un v hicule d investissement protecteur contre l inflation Les soci t s d assurances vie investissaient galement dans l immobilier pour couvrir leurs engagements de rentes viag res et p renniser leurs revenus jusqu au d but des ann es 1990 il tait rare de vendre un immeuble pour r aliser des plus values Depuis M Bertrand Letamendia estime que l immobilier s est tr s largement financiaris et que les rendements courants attendus sont nettement sup rieurs ceux qui proviennent des loyers Cela conduit les gestionnaires vendre plus largement La mise en place des nouvelles normes IAS devrait permettre aux entreprises d assurances de ne plus vendre pour enregistrer leurs plus values M L on Bressler d crit le nouveau r gime de transparence fiscale dont b n ficient depuis le 1 janvier 2003 les soci t s d investissement immobilier cot es SIIC La plupart des soci t s fonci res ont choisi ce r gime qui les exon re de l imp t sur les soci t s en contrepartie d une exit tax et d une obligation de distribution d une fraction des r sultats Ce r gime leur permet de s aligner sur les statuts les plus favorables au niveau mondial Depuis lors la d cote des fonci res cot es s est fortement r sorb e De plus l augmentation du flottant et de la capita
37. res doivent tre remplis pour qu un risque soit assurable Le premier est d ordre juridique l assurabilit se r sume l al a la condition que le risque ne soit pas contraire l ordre public Le deuxi me est d ordre actuariel le cadre de l indemnisation doit tre clair fini et pr visible le risque doit tre calculable et mutualisable Le troisi me crit re est conomique une demande doit correspondre une offre au prix conomiquement supportable par l acheteur M Fran ois Constantin estime que s agissant du risque environnemental le march est faible parce qu il n est pas mature Les pouvoirs publics d clare M Jean Fran ois Thibous ont depuis longtemps pris conscience de l importance des questions environnementales d clin es pr sent en termes de d veloppement durable autour duquel se mobilise le conseil des ministres Ils attendent des soci t s d assurances d abord un investissement dans le d veloppement durable en tant qu entreprises En outre ils souhaitent qu elles continuent jouer le r le primordial qui est le leur en mati re de pr vention des risques Le march de l assurance doit se d velopper En ce qui concerne les garanties d assurance des risques environnementaux le sujet est complexe parce qu il rejoint la probl matique g n rale de l assurance de responsabilit Il existe selon M Fran ois Bucchini un besoin d un syst me de couvertur
38. triple sceau de l quit de la s curit et de la libert Pour M Pierre de Villeneuve les projections d mographiques montrent que ce qu il est convenu d appeler pyramide des ges se transforme tr s progressivement en Cocotte Minute voire dans d autres pays europ ens comme l Allemagne ou l Italie en toupie Les raisons en sont connues baisse de la natalit et augmentation de l esp rance de vie notamment dans les pays o la population est la plus g e M Eric Brat pr sente quelques exp riences trang res en Suisse en Italie et en Allemagne pays qui ont connu des r formes chelonn es tout au long des deux derni res d cennies 1985 pour la Suisse 1993 pour l Italie et 2001 pour l Allemagne avec la r forme Riester Ces r formes reposent sur la m me logique qui se d cline en trois points anticipation des d s quilibres moyen ou long terme des dispositifs existants ma trise du niveau de cotisation aux r gimes de base conduisant une diminution progressive du taux de remplacement et compensation de cette baisse par l encouragement la souscription de dispositifs b n ficiant d un cadre fiscal adapt En Suisse on a assist un r quilibrage entre r gimes relevant du premier pilier et r gimes relevant du deuxi me pilier devenu obligatoire Les dispositifs de ce dernier servent environ 40 des revenus d un retrait En Italie la r forme visait
39. Cette question a une origine d mographique comme le montre l expos de M Jean Marie Robine d mographe sp cialiste du grand ge Nous sommes entr s apr s guerre dans une nouvelle phase de transition d mographique dans laquelle l augmentation de l esp rance de vie est consid rable sans que l on sache encore expliquer si les dur es de vie se sont d cal es dans le temps ou si les individus ont une dur e de vie de plus en plus similaire ce qui laisserait envisager qu il existe une limite la dur e de la vie humaine Les r sultats des tudes d mographiques men es sur ces questions montrent plut t une expansion des dur es de vie sans faire appara tre de limite la dur e de la vie humaine Les questions qui se posent ensuite concernent l am lioration de l tat de sant des populations et le rythme d volution de cette am lioration par rapport celui de l augmentation de la dur e de la vie humaine Face ce d fi d mographique les assureurs apportent des r ponses aux besoins de couverture des personnes d pendantes avec diff rents types de prestations appropri es Le d veloppement des contrats d assurance d pendance en France a t majoritairement ax sur les prestations de type forfaitaire Ce type de prestations comme le souligne M Romain Durand permet l assureur de ma triser les engagements qu il prend sur le long terme et maintient une certaine simplicit dans l expression d
40. EE et plus r cemment le PPESV Les salari s du secteur priv n avaient cependant pas la possibilit d pargner directement en vue de leur retraite Ils pouvaient se reporter sur les produits d pargne pour les particuliers savoir l assurance vie le PEP le PEL et le PEA mais aucun de ces produits ne poss dait un r gime fiscal et prudentiel sp cifiquement adapt la retraite A partir de ce paysage disparate il tait tentant de cr er un autre dispositif sans interf rer avec ceux qui pr existaient Mais cela aurait ob i une logique d empilement et de juxtaposition qui aurait rendu encore plus complexe notre syst me fiscal Le gouvernement a pr f r tre ambitieux et tout en cr ant un produit sp cifique le PERP poser un cadre global qui englobe notamment au plan fiscal et social la plupart des dispositifs existants Vous connaissez tous les grandes dispositions de la loi de finances qui encadrent la d ductibilit fiscale de l pargne retraite L universalit des plafonds conjugu e avec l galit devant l imp t ouvre tous une enveloppe de d ductibilit quivalente Je n y reviens pas car je pr f re voquer devant vous les travaux en cours pour calibrer le produit universel qu est le PERP La loi a pris toute la mesure de son r le et fix les grandes orientations notamment en mati re de gouvernance Elle s est abstenue juste raison de trop contraindre le choix du produit e
41. Entretiens de l assurance 2003 parall le des cotisations d assurance ce qui risquerait de diminuer le nombre de souscriptions et partant le nombre de dossiers de contentieux M Xavier Roux fait remarquer qu entre 1989 et aujourd hui plusieurs milliers de citoyens sont devenus des assur s en protection juridique et que des centaines de milliers de dossiers ont t r solus par les assureurs au b n fice et la satisfaction des assur s Il rappelle que la directive du 22 juin 1987 transpos e dans le Code des assurances ne limite pas le contrat de protection juridique la prise en charge des frais de proc dure judiciaire mais qu elle pr voit express ment la fourniture d autres services notamment en vue de r cup rer le dommage subi par l assur l amiable ou dans une proc dure civile ou p nale M Xavier Roux indique ensuite que le principe du libre choix de l avocat par l assur pos par la directive de 1987 est respect par les assureurs N anmoins il ne faut pas perdre de vue que l assur ne conna t pas forc ment de conseil et qu il appr cie dans ce cas le service que lui rend l assureur en lui proposant les coordonn es de quelques avocats sp cialis s dans le domaine du litige A cet gard il pr cise que les honoraires des avocats sont r gl s non pas sur la base de bar mes mais selon le plafond maximal de remboursement fix par le contrat en fonction de l acte de proc du
42. Les Entretiens l assurance 8 et 9 d cembre 2003 Avertissement Les textes ci apr s ne constituent pas une retranscription int grale des interventions lors des s ances pl ni res et des ateliers des Entretiens de l assurance Il s agit d une synth se des diverses probl matiques d velopp es et des principales id es forces qui se sont d gag es Ces comptes rendus ne sauraient engager la FFSA F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 I S ances pl ni res S ance pl ni re 1 Comment renforcer l attractivit de la France 7 2 S ance pl ni re 2 Apr s la crise un nouvel ordre financier ssssssesseesseesseresesesseesseeee 5 S ance pl ni re 3 Le d veloppement durable risque ou opportunit pour l entreprise Ps sitio ete 9 S ance pl ni re 4 S curit routi re progr s et perspectives 12 S ance pl ni re 5 La protection sociale entre tat et March 15 Cl ture Intervention de M Francis Mer ministre de l conomie d s Fmances t d F Industrie sea le men LES EE M RES iaaa ipei 18 II Ateliers Atelier 1 Vers une r forme de l assurance maladie sseeseeeseeeesseeeeeeesseseresressererssresseseres 23 Atelier 2 Pour une plus grande efficacit de la lutte contre le blanchiment 0esssesseeseees 26 Atelier 3 Le besoin de r assurance et l offre disponible ssnssensseesseeeeseeesseesseesseess
43. S et constate que le p rim tre pourrait voluer les OPCVM devront tre consolid es ce qui ne se fera pas sans difficult s ainsi que les entit s ad hoc Dans le cadre des acquisitions les actifs et les passifs s ils sont valu s la juste valeur entra neront la constatation de goodwills l ments incorporels en plus des carts d acquisition soumis des tests de d pr ciation Les tats financiers devront se conformer l image fid le qui consiste en IAS IFRS respecter toutes les normes et interpr tations qui y sont attach es ainsi que les principes de continuit d exploitation et de comptabilit d engagement mais sans le principe fran ais du 38 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 rattachement des produits et des charges l exercice Les principales diff rences de ces nouveaux tats r sideront par exemple en l absence d tats financiers sp cifiques de l assurance en la disparition des notions tant d assurance vie que d assurance non vie ainsi que des notions d l ments exceptionnels d autres fonds propres etc Le tableau de flux de tr sorerie englobera trois natures de flux activit s op rationnelles activit s d investissement activit s de financement Les annexes seront plus cons quentes et d taill es une information sectorielle par secteur d activit et par secteur g ographique devra tr
44. aires et les op rations importantes et atypiques comme le pr conise l article L 563 3 du Code mon taire et financier Si l op ration est fractionn e sa d tection peut se r v ler difficile en l absence de base client unique cette derni re constituant aussi un outil important dans la lutte contre le blanchiment M Jean Marc Maury pr sente le travail de Tracfin cellule anti blanchiment rattach e au minist re des Finances de l Economie et de l Industrie autonome par rapport aux autres directions de ce minist re Le blanchiment selon l article 324 1 du Code p nal est le fait de faciliter la justification mensong re de l origine des revenus d un crime ou d un d lit ou d y apporter son concours Le syst me fran ais repose sur la d claration de soup on qui n est pas une proc dure de d claration automatique comme dans certains pays o l on constate que cette automaticit aboutit une saturation des services charg s de les exploiter Tracfin analyse les d clarations en effectuant des 21 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 recoupements sans proc der lui m me aux investigations avec les informations dont il dispose Si les l ments recueillis sont exploitables il transmet le dossier au parquet qui appr cie la suite donner Il n a pas la comp tence pour l ensemble des d lits de blanchiment au sens des articles 324 1 et 324 2 son domaine tant constit
45. ais la vie d une personne Il poursuit en indiquant que la France v ritable pays de transit la diff rence du Royaume Uni accueille chaque jour sur ses routes 150 000 camions Afin de r duire le nombre de vols il pr conise que le transporteur travaille avec son assureur sur la pr vention des risques que la formation des chauffeurs 71 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 comporte un module d di ce ph nom ne l arr t des chargements le vendredi soir la s curisation du camion et des entreprises de transport Sur ce point bien que sa soci t soit quip e d un syst me magn tique il avoue qu il a essay et r ussi constatant la pr sence d un gardien rempla ant d rober l un de ses camions Les parkings gardienn s ne peuvent se d velopper qu la condition que l investissement soit partag entre les acteurs concern s Le vol peut avoir des cons quences d sastreuses sur l entreprise de transport eu gard notamment au fait que ce secteur a des r sultats financiers catastrophiques et que la franchise vol repr sente une fois une fois et demie le prix du transport Quant au chargeur le moins qu il puisse faire est de v rifier l identit du chauffeur M Jean Munster rappelle enfin que le chargement moyen s l ve environ 75 000 euros constituant ainsi une concentration de valeur peu prot g e cible plus ais e et rentable pour
46. ani re g n rale ce nouveau produit est un contrat d assurance Il b n ficie donc de toute la s curit apport e par l environnement juridique des op rations d assurance vie Cette s curit devra se mesurer l aune du niveau de retraite servi par les assureurs la performance financi re sera donc au centre des pr occupations En particulier les assureurs devront tre capables de servir des rentes dont le pouvoir d achat ne se d grade pas au fil du temps Les observations sur le pass indiquent que sur des horizons aussi longs les investissements en actions offrent un bon compromis entre s curit et performance et fournissent des instruments couvrant bien le risque d inflation L immobilier pr sente aussi de telles caract ristiques En compl tant avec des obligations et des obligations assimilables du Tr sor OAT index es sur l inflation les assureurs disposent de toute une palette permettant d envisager la gestion de ces contrats avec confiance Il conviendra d viter d introduire trop de garanties accessoires qui pourraient r duire la performance des op rations de retraite voire limiter certaines garanties collectives qui rendant ces contrats trop liquides compromettraient la rentabilit financi re long terme En bref les techniques actuelles de l assurance vie permettent de proposer nos concitoyens les produits s rs et rentables dont ils ont besoin M Xavier Bertrand d clare notamm
47. arkozy le probl me de ce march de la sant au financement socialis d coule de l absence des m canismes habituels permettant sa r gulation Il voque quelques pistes pour commencer le r guler sans centralisation responsabiliser l assur en alertant l opinion en imaginant une participation citoyenne sa sant inciter modifier son comportement tout en restant juste l gard des plus d munis Il faut responsabiliser le corps m dical le Parlement Enfin il faut quelqu un pour piloter 16 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Pierre Morange met en avant l aspect th orique du vote de l Ondam Objectif national de d penses d assurance maladie le parlementaire inond de documents ne peut faire son travail de contr le Les ordonnances Jupp assez r volutionnaires avaient vocation voluer Il faudrait retrouver cette philosophie de l valuation du contr le pas uniquement de la part des partenaires sociaux mais aussi du Parlement M Patrick Peugeot rappelle que la Caisse d amortissement de la dette sociale Cades qui g re le d ficit de la S curit sociale est l un des plus gros emprunteurs fran ais Or personne ne s interroge sur le paiement du d ficit les lus ne pourraient ils s interdire d y recourir 17 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Cl tu
48. assurance du c t des passifs qui restent non n gociables d o la difficult de leur donner une valeur de march l exp rience de cr ativit des march s d riv s a montr que l existence d un march ne d coule pas automatiquement de l application de la bonne recette la m canique des march s financiers est tr s co teuse petite dimension Les services sont int ressants mais au prix d une volatilit lev e Pour les rendre abordables tous il faudrait que des interm diaires notamment les assureurs transforment cette volatilit en stabilit F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 S ance pl ni re 3 Le d veloppement durable risque ou opportunit pour l entreprise Intervenants Mme Nicole Notat pr sidente directrice g n rale de Vigeo M Michel Clav directeur des march s des agriculteurs et des professionnels Cr dit agricole SA M Emmanuel Edou directeur g n ral SMABTP Mme Nicole Notat qui a cr une agence de notation sociale environnementale de d veloppement durable rappelle que le th me du d veloppement durable est devenu embl matique Remontant 1987 il donne un souffle nouveau la question pos e la plan te et aux entreprises comment concilier d veloppement conomique protection de l environnement et r duction des in galit s Certaines entreprises ont commenc se reconna tr
49. atilit mesure du risque qui pose probl me que l incertitude Une volatilit importante mais stable cause moins de soucis qu une brusque variation de volatilit Une troisi me notion peut tre introduite l instabilit financi re qui renvoie l id e de risque syst mique pouvant entra ner une crise conomique et financi re Au cours des ann es r centes nous n avons pas observ de tels ph nom nes en Europe malgr une chute des march s boursiers En revanche lors des six derni res ann es il y a eu une succession de chocs d incertitude Sur une p riode r cente la volatilit des march s d actions s est accrue dans un contexte de baisse des cours depuis 2000 En revanche la dispersion des taux d int r t obligataires qui sont un niveau historiquement bas est demeur e stable Il en est de m me de la volatilit des taux de change traditionnellement lev e mais qui est rest e 67 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 stable Enfin la corr lation entre le rendement des actions et les rendements obligataires g n ralement positive est devenue fortement n gative depuis 2001 Une analyse de cette p riode difficile montre que l on n a pas connu de crise syst mique que les m canismes financiers de correction des march s ont d roul leur cycle de mani re tr s rapide et qu aujourd hui ces derniers sont en phase avec l c
50. ce 24 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 la d finition du panier de soins permettrait d assurer la p rennit de la politique de sant Enfin pour que l ensemble de la population puisse l avenir souscrire une compl mentaire sant M Jean Philippe Thierry pr conise la mise en place d une aide personnalis e la sant d gressive en fonction des revenus et r serv e aux plus d munis Mme Sybille Sahmer num re les grands axes de la r forme de l assurance maladie en Allemagne Face un d ficit annuel de 30 milliards d euros et un taux de cotisation moyen de 14 l Allemagne a engag une r forme en deux temps de son syst me d assurance maladie Elle a d abord tent de stabiliser le niveau et les taux de cotisation avant de modifier compter du 1 janvier 2004 le contenu du panier de soins et le mode de financement de l assurance maladie Mais selon Mme Sybille Sahmer cette r forme ne permettra pas de r gler les probl mes financiers des caisses Deux nouveaux mod les sont d ailleurs actuellement discut s par une commission des sages pr voyant pour l un d largir l assiette de cotisation l ensemble des revenus et non plus simplement au salaire pour l autre d instituer un forfait de cotisation par t te qui serait d termin par l assurance maladie obligatoire en fonction du risque que r
51. ce que les dispositifs facultatifs repr sentent 15 des revenus d un retrait la sortie des dispositifs mis en place se faisant comme en Suisse surtout sous forme de rente Enfin en Allemagne la r forme Riester a conduit accro tre les cotisations aux r gimes obligatoires et mettre en place un dispositif d aide l adh sion des sch mas facultatifs avec sortie en rente L objectif recherch est la consolidation des r gimes de 40 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 base et un d veloppement mesur des r gimes facultatifs ces derniers devant repr senter de 8 10 des revenus d un retrait Les avantages fiscaux accord s sont chaque fois proportionnels aux objectifs poursuivis tr s importants en Suisse plus mod r s en Italie ou en Allemagne Le succ s rencontr c est dire le degr d adh sion des salari s et des entreprises au dispositif propos suit aussi les objectifs et donc les avantages accord s M Olivier Paquier d clare que en parall le la cr ation de ce nouveau produit universel qu est le plan d pargne retraite populaire Perp et pour des raisons d quit la repr sentation nationale a souhait revoir l ensemble des dispositifs fiscaux et d finir une enveloppe de d ductibilit globale La volont de concilier trois principes la s curit de l pargne la diversification des investisseme
52. certains risques Le probl me de manque de capacit s n est donc pas un probl me de co t mais d ordre juridique Cela peut cr er des difficult s de fonctionnement des march s M Christian Herzog pr sente le point de vue des r assureurs en voquant la relative difficult de trouver un quilibre entre le besoin et la disponibilit de r assurance Le march de la r assurance a r cemment travers une crise cause de la survenance de sinistres de type catastrophique de l effondrement des march s boursiers du renforcement des r serves aux Etats Unis et d une p riode d ficitaire due un manque de rigueur de souscription Face cette situation les fonds propres des douze premiers r assureurs ont baiss d un tiers depuis 1999 Ce manque de fonds propres a conduit les r assureurs revoir leur strat gie et leurs capacit s d offre L ajustement strat gique a consist se demander comment g rer une entreprise de r assurance en situation de p nurie de capital et comment r tablir des fonds propres ad quats et les r mun rer Une solution a consist r duire l exposition aux risques et la volatilit de l actif et du passif pour tenir compte de l assise financi re r duite Du c t du passif il a fallu limiter les expositions au risque en amplitude comme en fr quence Certaines entreprises ont d cid de ne plus couvrir certains risques de la m me mani re comme l amiante en illimit ou de
53. ciations barreaux chambres notariales les juges de proximit les conciliateurs de justice M St phane Choisez aborde ensuite quelques aspects pratiques de son m tier fruit de son exp rience personnelle Il pr cise tout d abord que les avocats qui interviennent pour le compte des soci t s de protection juridique exercent une activit identique celle de leurs confr res et d fendent les int r ts des assur s en protection juridique de la m me mani re que leurs autres clients L assur choisit un avocat sur la liste propos e par l assureur lorsqu il n en conna t pas et il devient ainsi le client de l avocat A partir de l la relation tripartite qui va s tablir entre l avocat l assur et l assureur est marqu e par l ind pendance l assureur est simplement tenu inform du d roulement du proc s l avocat organise des contacts et des changes directs avec l assur devenu son client M St phane Choisez fait remarquer que dans la plupart des cas qui restent rares o le plafond de garantie est d pass il ne l est pas du fait du montant des honoraires de l avocat mais de celui des frais d expertise Quant aux honoraires attribu s aux avocats par les assureurs ils sont discut s en concertation avec les avocats Ces derniers sont conscients qu une augmentation radicale des honoraires entra nerait une volution 32 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les
54. cs Elle distingue le cas de l assurance vie o l utilisation de tables prospectives limite l effet du vieillissement des populations de celui de l assurance non vie qui op re naturellement la diversification des risques Elle identifie par ailleurs une source suppl mentaire de choc la d faillance de la r assurance Elle interpr te le contr le en brut de r assurance op r en France comme une couverture satisfaisante de ce choc potentiel clairant les pr occupations des investisseurs M Bob Yates expose le changement observ ces derni res ann es dans le lien unissant march d actions et march d obligations D une corr lation positive on est pass une corr lation n gative L assurance vie est la plus expos e Les frais d interm diation toujours lev s maintiennent la pression sur la rentabilit des soci t s d assurances Mais celles ci sont diversement expos es en fonction de leur localisation et des risques souscrits Une comparaison europ enne voit dans l Allemagne une r gion assez risqu e et dans la France une r gion peu risqu e le Royaume Uni tant dans une situation interm diaire 35 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 L tude de la corr lation entre risques techniques et financiers est importante car la diversification gouverne l allocation du capital Poursuivant l tude de la rentabilit des soci t s d assu
55. d l gu g n ral de l Association fran aise du transport routier international AFTRI M Jean Munster vice pr sident de la F d ration nationale des transports routiers pr sident directeur g n ral des transports Munster M Herv Thomas charg des transports routiers Association des utilisateurs de transport de fret M Henry Olivier Outrequin rappelle en pr ambule que le vol de fret qui constitue un ph nom ne ancien permanent et durable conna t actuellement une augmentation significative Ainsi les chiffres fournis par la Cellule interminist rielle de liaison de la d linquance itin rante Cildi font appara tre une augmentation de 12 entre 2000 et 2001 De 2002 2003 la hausse serait d environ 30 chiffre voisin de celui du Royaume Uni Les auteurs de ces vols qui ont tendance se professionnaliser se livrent de plus en plus des actes de violence sur le chauffeur Ces vols sont commis majoritairement sur l axe nord sud en r gion parisienne ainsi que dans les d partements des Bouches du Rh ne de la Somme de l Oise de la Marne L valuation du pr judice est difficile en raison des cas de non garantie des franchises et des limites de responsabilit du transporteur C est dans ce contexte que la question de l assurabilit du vol de fret est pos e La nouvelle clause vol du 16 d cembre 2002 qui a une valeur indicative comporte l exigence d un certain nombre de mesures de
56. des ges d j d s quilibr e la base se poursuit Les embauches effectu es par les soci t s d assurances en particulier dans les familles de m tiers en d veloppement marketing conception des produits informatique ne permettent pas d enrayer ce ph nom ne M G rard Lobjeois souligne l importance de mener simultan ment une double politique en compl tant les actions de rajeunissement de la pyramide des ges par des mesures de gestion des comp tences en vue de l volution professionnelle des salari s exp riment s du fait notamment de l arr t des syst mes de cessation d activit avant 60 ans r sultant des nouvelles dispositions l gales De l int gration la fid lisation l exp rience d une soci t d assurances Mme Isabelle Ecckhout estime que fort de 8 000 collaborateurs le groupe Azur GMF est le reflet en termes d mographiques de la situation globale du secteur Pour faire face cette situation la soci t d veloppe une politique de ressources humaines plusieurs volets ax e tant sur le recrutement externe que sur une gestion dynamique des personnels en place Pour ce qui est du recrutement externe le groupe met l accent sur la communication aupr s des jeunes l instauration d une relation de proximit avec les coles et les universit s l accueil de stagiaires L entreprise recourt de plus en plus l insertion par le biais des formations en alternanc
57. e 2003 Dans le domaine technique les fortes interconnexions au sein de l conomie la rend sujette des p nuries de biens et de services Des sinistres g n ralis s l chelle d un pays ou d un continent apparaissent en cas de d faillance de syst mes d alimentation en nergie ou de t l communication Enfin en mati re de terrorisme et de risque nucl aire biochimique ou chimique il est craindre que le pire soit encore devant nous Les dispositifs actuels de couverture sont adapt s leurs objets assez fig s et peu volutifs ils laissent des segments entiers de risques et de victimes potentielles sans garantie Ils utilisent des m thodes de couverture th oriquement assez proches mais sans v ritable th saurisation des comp tences et sans possibilit de globaliser l approche du risque et d optimiser les interventions du march et de l Etat D un point de vue technique il serait souhaitable de compenser l impossibilit d approche statistique par la mise en place pour l ensemble des risques d une m thodologie commune conventionnelle d appr hension des catastrophes travers des sc narios Tous ces aspects plaident pour une approche globale de la couverture des catastrophes Pour M Fran ois Vilnet il est important de r fl chir froid sur ces dispositifs en dehors de toute pression particuli re Les solutions de march imaginables pour les divers types de risques ne sont pas techn
58. e La politique de recrutement mise en place tient compte des changements observ s dans les comportements des g n rations qui arrivent sur le march du travail il s agit de r pondre aux attentes des jeunes d sormais clairement exprim es en mati re de conditions de travail d volution de la r mun ration d avantages sociaux voire de valeurs de l entreprise Les efforts de formation et d int gration en faveur de l accueil des nouveaux entrants sont compl t s par des mesures destin es les fid liser mise en place d une d marche comp tences information sur les offres d emploi au sein du groupe panachage des quipes selon l ge la dur e d exp rience et le parcours professionnel Enfin Mme Isabelle Ecckhout ajoute que la politique du groupe s appuie sur un syst me de r mun ration attractif augmentations collectives ou individuelles int ressement Le recrutement et l volution professionnelle dans le secteur des services en informatique Soci t de services en informatique dot e de 6 500 collaborateurs Sopra Group conna t un turn over important avec 700 1 200 embauches par an Dans ce contexte le r le du management est d terminant de l accueil des nouveaux entrants l accompagnement des projets ainsi que dans la gestion des comp tences moyen et long terme Afin d attirer et de fid liser les jeunes l entreprise s efforce de leur offrir l environneme
59. e carri re ne sont pas assurables aujourd hui Mais les informations dont on dispose maintenant en rendent certains th oriquement assurables Par ailleurs les liquidit s existent donc le potentiel d investissements il reste trouver les instruments pour transformer les risques en produits financiers afin de les proposer au public Mais l id e ne suffit pas et la r glementation ne pourra pas jouer le r le de facteur d clencheur M Claude B b ar est sceptique non sur les march s qui sont indispensables mais sur les comportements des gens Il pense qu il faut mettre un terme l esprit de sp culation amplifi par la bulle qui peut nuire l conomie Les march s permettent d inventer de nouveaux produits Il voque le probl me des comptes annuels et la n cessit de cr er une mutualit assez large pour viter les risques syst miques qu il est d ailleurs possible de couvrir sur des march s financiers Il est n cessaire de changer les mentalit s un portefeuille qui tourne peu rapporte plus Et c est dans le domaine de la transparence que la r glementation pourrait tre utile m me si l information sur le fonctionnement des march s lui para t encore plus n cessaire M G rard de La Martini re propose quelques pistes de r flexion si la sophistication des march s financiers fut un formidable levier pour les assureurs elle n a pas apport de contribution majeure l offre d
60. e contrat n est pas encore conclu Il n est pas techniquement possible de donner des valeurs de rachat personnalis es La jurisprudence a admis que des formules de calcul ou des tableaux soient communiqu s Une simplification de l ensemble juridique relatif l information du souscripteur de contrats d assurance vie serait souhaitable 54 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 12 Les atteintes l environnement quel r le pour l assurance Pr sident M Jean Claude Chollet pr sident de la commission pl ni re des assurances de biens et de responsabilit de la FFSA directeur g n ral adjoint des AGF Intervenants M Fran ois Bucchini directeur technique IARD d Axa France M Fran ois Constantin directeur g n ral adjoint de Scor M Jean Fran ois Thibous conseiller aux affaires conomiques et sociales cabinet du secr tariat d Etat au D veloppement durable M Jean Claude Chollet voque les nombreuses questions que pose aujourd hui la couverture des risques environnementaux Quelles contraintes p sent sur les industriels Quel est le march de l assurance de ces risques en France en Europe et dans le reste du monde Comment va t il se d velopper face l volution des pr judices caus s aux esp ces rares la faune et l habitat prot g Quelles techniques d assurance devront tre utilis es M Jean Fran o
61. e des grandes catastrophes Mais il est vraisemblable que ce syst me n empruntera pas au mod le de l assurance de responsabilit civile Une r flexion est en cours sur ce point Il faudra galement promouvoir l assurance directe avec des m canismes de pr financement des dommages L assurance devra de plus aider la sensibilisation des PME Les assureurs auront un r le jouer dans l ing nierie et la pr vention la condition de travailler plus troitement avec les pouvoirs publics et avec la recherche 56 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Afin de r aliser cet objectif M Fran ois Bucchini pense que les assureurs pour exercer pleinement leur m tier dans une certaine stabilit juridique devront pouvoir r pondre aux questions sur la ma trise du risque environnemental et sur le prix de revient final En Europe l assurance et l assurabilit des risques sont au c ur des discussions relatives la responsabilit environnementale Pour beaucoup il faut une s curit financi re pour que puisse s appliquer le principe pollueur payeur M Jean Claude Chollet en conclusion voit un r le important pour l assurance la condition qu elle b n ficie de s curit s juridiques et que se d veloppent une meilleure compr hension et une meilleure information entre les assureurs les sp cialistes de l environnement et les pouvoirs publics Si c
62. e des responsabilit s propres elles ne sont plus seulement confront es des critiques de sens et de valeur elles encourent des risques Ces pr occupations concernent davantage de parties prenantes qui peuvent demander des comptes aux entreprises actionnaires salari s et syndicats consommateurs opinion pouvoirs publics organisations non gouvernementales et groupes de pression divers Le foisonnement des id es mises traduit le d but d un changement de perspective Ce sera ces diff rents acteurs de d terminer l volution du concept Une premi re raison du changement de perspective est le contexte de mondialisation et la prise de conscience de grands d fis environnementaux et sociaux les multinationales sont interpell es par de plus en plus d acteurs pour agir en responsables des cons quences de leur activit sur l environnement naturel et humain Les principes et normes d finis par les institutions internationales ou europ ennes sont de plus en plus cibl s sur l entreprise Une deuxi me raison est le comportement des entreprises On observe une grande diversit des pratiques traduction des principes et valeurs affich s dans des programmes d action De nouveaux liens se cr ent avec les diff rentes parties prenantes une approche r aliste se d veloppe les mesures prises apparaissant comme des atouts pour la rentabilit conomique et la comp titivit des entreprises La mondialisation implique un
63. e fournie IAS 14 Enfin comme cela a t d j soulign les actifs financiers soumis la norme IAS 39 obligeront les entreprises op rer des classifications et des valorisations complexes qui oscilleront entre juste valeur et co t amorti Quand un changement de r f rentiel aussi vaste doit s op rer l auditeur selon M Patrick de Cambourg a pour mission d accompagner les entreprises travers trois processus En premier il devra valider les choix qu entra ne un environnement non stabilis et fond sur des principes g n raux et non sur des r gles pr cises Les diff rentes interpr tations qui en d couleront seront test es et s curis es selon un cadre de r f rence Ensuite l auditeur devra valider la mise en uvre au travers de la validation de calculs r trospectifs comparatifs en liaison avec des experts Enfin il validera l information financi re fond e sur une communication adapt e aux options retenues volatilit mismatch incoh rence des principes comptables l actif et au passif d un bilan etc tout en assurant une bonne comparabilit avec le secteur et hors du secteur de l assurance tout cela dans le respect des r gles d ontologiques qui s imposent aux auditeurs En faisant le constat des importantes diff rences entre les comptabilit s europ ennes et am ricaines M Jean d Herbecourt estime que l adoption des normes IAS pourra permettre une n cessaire harmonisati
64. ects des victimes para t une nouvelle voie int ressante de couverture des catastrophes et de leur mutualisation 45 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 9 L interm diation en assurance quelles tendances de fond Pr sident M Jean Fran ois Lemoux pr sident de la commission de la distribution de la FFSA directeur g n ral de l international de Groupama Intervenants Mme Odile Boitte directeur juridique et fiscal de BNP Paribas Assurance M Harald Krauss directeur du Bipar M G rard Leb gue pr sident adjoint d Agea M Robert Leblanc pr sident du directoire de Siaci Selon M Jean Fran ois Lemoux la distribution d assurance en France se caract rise avant tout par sa diversit Aux professions d di es cette activit agents g n raux salari s d entreprises d assurances courtiers s ajoutent d autres acteurs pour qui l interm diation en assurance n est pas le m tier principal telles les banques ou la grande distribution A cette diversit correspond un march fortement concurrentiel Sur les cinq derni res ann es toutefois la part de chacun des intervenants semble s tre stabilis e Parall lement le march de l assurance a connu une p riode de fortes perturbations tant sur les tarifs en dommages que sur les rendements en assurance vie Il serait int ressant de savoir quels enseignements ou cons qu
65. ences en ont tir les En efiaireSre juridique dans lequel voluent les interm diaires d assurances fait aujourd hui l objet de profondes volutions La transposition de la directive europ enne sur l interm diation en assurance va ainsi entra ner deux cons quences importantes l obligation d immatriculation pour tous les interm diaires qu ils aient une activit de distribution de conseil ou de gestion et la cr ation d une obligation l gale de conseil au consommateur Par ailleurs la loi de s curit financi re d ao t 2003 a op r une refonte des r gles applicables en mati re de d marchage bancaire et financier et cr un statut de conseiller en investissement que peuvent d sormais revendiquer les conseillers en gestion de patrimoine Mme Odile Boitte rappelle que aujourd hui en France le devoir de conseil de l interm diaire est d termin par la jurisprudence Avec la directive sur l interm diation en assurance c est une obligation l gale de conseil qui trouvera d sormais s appliquer en vie comme en non vie La directive pr voit cet gard que l interm diaire est tenu 46 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 de motiver tout conseil fourni au client sur la base des besoins et exigences exprim s par celui ci A cette obligation g n rale s ajoute pour les interm diaires ind pendants celle de fonder leurs conseils sur une
66. ension tr s fine de la gestion de risques et ne proposent pas de v ritables incitations la performance En revanche le syst me capitaliste en peaufine la gestion depuis quelques si cles Le savoir qui en d coule doit servir de socle pour le d veloppement futur Le vrai d fi du syst me capitaliste est d encourager les acteurs conomiques appr cier et int grer la notion de risque dans leurs d cisions et dans leurs actes Ils doivent poursuivre leurs int r ts personnels tout en respectant les r gles de conduite et d thique Les march s financiers peuvent ils aider les gens dans la prise de d cision Selon M Robert J Shiller les risques assum s par les acteurs doivent tre individuels en non pas nuisibles l conomie dans son ensemble Il est bon qu un entrepreneur se lance dans une affaire pouvant chouer si les cons quences indirectes sont positives pour l conomie Ce type de prise de risque calcul e est positif et doit tre encourag en l appliquant au niveau individuel ce que permettra le d veloppement des march s financiers Dans son livre M Robert J Shiller propose plusieurs exemples pour montrer que dans une conomie le progr s provient des acteurs qui prennent des risques Il faut que ceux ci choisissent ces risques avec le plus de discernement possible qu ils identifient les opportunit s et qu ils les suivent en d pit du risque d chec Par exemple en assurance la
67. ent que la fiscalit de l assurance vie ne devrait pas tre revue et si tel tait le cas il serait souhaitable que les modifications ne produisent pas d effet r troactif En mati re de textes d application il confirme sa volont d assurer le service apr s vote en restant attentif leur contenu la qualit de leur r daction ainsi qu leur date de publication 42 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 8 L assurance des catastrophes vers une solution globale Pr sident M Thierry Masquelier pr sident directeur g n ral de la Caisse centrale de r assurance Intervenants M Jacques Deparis directeur g n ral d Ar as CMA M Val ry Jost chef de bureau la direction du Tr sor M Jean Marc Lam re conseiller du pr sident de la FFSA M Fran ois Vilnet directeur de la strat gie de PartnerRe SA M Thierry Masquelier rappelle que la catastrophe est l origine une notion th trale correspondant au moment de l v nement inattendu dans une trag die Elle voque aujourd hui des v nements subis provoquant de forts bouleversements et dans la plupart des cas des destructions des d c s et des blessures Ce type d v nement est d des causes non seulement naturelles mais aussi humaines li es la technologie catastrophes atomique de pollution et technologique ou des violences sociales ou politiqu
68. epr sente chaque assur Pour Mme Sybille Sahmer les chances que ces deux projets aboutissent sont faibles 1 Ainsi les proth ses dentaires ne seront plus rembours es par l assurance maladie obligatoire mais les Allemands auront l obligation de s assurer pour ce type de prestations aupr s d un assureur maladie compl mentaire ou en versant un suppl ment de cotisation leur caisse De m me les prestations maternit ne seront plus vers es par l assurance maladie obligatoire mais directement par l Etat gr ce une hausse des taxes sur le tabac 25 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 2 Pour une plus grande efficacit de la lutte contre le blanchiment Pr sident M Michel Villatte directeur g n ral de Predica Intervenants Mme Mireille Ballestrazzi contr leur g n ral sous directeur des affaires conomiques et financi res la Direction centrale de la police judiciaire M Thierry Derez pr sident directeur g n ral d Azur GMF Mutuelles d assurances associ es M Michel Hunault d put de la Loire Atlantique M Jean Marc Maury secr taire g n ral adjoint de Tracfin M Didier Pouilloux commissaire contr leur en chef des assurances Commission de contr le des assurances M Michel Villatte rappelle qu en d cembre 2001 un atelier sur la lutte contre le blanchiment des capitaux avait d j sensibilis les assureurs
69. eresseee 29 Atelier 4 L assurance de protection juridique et les professionnels du droit 32 Atelier 5 L absorption des chocs de march par les soci t s d assurances 34 Atelier 6 L assurance et les normes IAS IFRS sssseseeseeesesesesesressesereseesseseresressererssressesee 37 Atelier 7 Un contrat de retraite accessible tous le Perp 40 Atelier 8 L assurance des catastrophes vers une solution globale 7 43 Atelier 9 L interm diation en assurance quelles tendances de fond 46 Atelier 10 Comment assurer les risques li s la gestion des ressources humaines 49 Atelier 11 L information du souscripteur en assurance vie 52 Atelier 12 Les atteintes l environnement quel r le pour l assurance nnensnnneeeeeeeeeeee 55 Atelier 13 Attirer et int grer les jeunes dans les soci t s d assurances 58 Atelier 14 Le dommage corporel de l indemnisation la r paration 61 Atelier 15 Comment couvrir le risque de d pendance nnoeneneeeseeesseesseeeseeessseesseesseessee 63 Atelier 16 La responsabilit civile m dicale vers de nouveaux quilibres ssssseeeeeeeeee 65 Atelier 17 Quelles garanties de rendement en assurance vie dans des march s plus volatils sn Lo re SR ne nee 67 Atelier 18 Le vol de fret routier un risque assurable 7 70 Atelier 19 Les grandes tendances de l immobil
70. es La cr ation de valeur chez la c dante r siderait dans le fait que le co t net de la r assurance serait surcompens par l ampleur de la r duction de la volatilit du r sultat technique apr s r assurance ce qui permettrait une c dante de r duire ses besoins en capital conomique La recherche du meilleur couple co t net de la r assurance volatilit du capital conomique aboutit chez une c dante au choix d une combinaison de trait s proportionnels et non proportionnels La d termination de cette combinaison demande l optimisation de mod lisations pouss es et un rehaussement de la qualit des donn es de portefeuille Ce dernier aspect cr e de la valeur aussi chez les r assureurs Selon M Luc Mal tre nous assistons aujourd hui une explosion de la demande et de l offre de services li s la r assurance Gr ce ce ph nom ne on pourra durablement cr er de la valeur pour c dantes et r assureurs En effet le probl me des c dantes est associ leur insuffisance de capacit qui provient g n ralement de leur incapacit convaincre les investisseurs qu ils y voient clair sur les risques encourus Or les services de conseil permettent justement d y voir plus clair sur ces risques Donc ils cr ent de la valeur Le courtier la fois branch sur le march et ext rieur aux soci t s d assurances est la personne id ale pour r pondre cette demande de conseil Actuellement la complex
71. es malveillance terrorisme etc Du point de vue de la technique d assurance les points communs de tous ces v nements sont des co ts humains et conomiques qui d passent les capacit s des assureurs directs et bien souvent les capacit s des r assureurs l impossibilit ou la tr s grande difficult d une approche statistique Le march fran ais de l assurance a cependant su trouver en collaboration avec les pouvoirs publics des dispositifs adapt s de couverture de certains de ces risques Ils ont t con us pour la quasi totalit d entre eux apr s des v nements majeurs et dans l urgence Leur cr ation successive dans des contextes diff rents a abouti une juxtaposition de nombreux dispositifs diff rents dans leur structure Il est sain de se poser la question de l efficacit des dispositifs actuels et d imaginer des possibilit s d optimisation M Jean Marc Lam re rappelle tout d abord que toutes les catastrophes imaginables arrivent un Jour Dans le domaine des v nements naturels l volution du climat fait craindre de plus graves temp tes au moins sur le nord de l Europe et des inondations plus fr quentes et plus importantes sur tout le continent Concernant la sant les nouvelles pid mies se propagent rapidement et il ne faut pas exclure la non ma trise d une nouvelle maladie 43 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assuranc
72. es Entretiens de l assurance 2003 Atelier 17 Quelles garanties de rendement en assurance vie dans des march s plus volatils Pr sident M Jean Vecchierini de Matra d l gu g n ral des bancassureurs Assurances du Cr dit mutuel Intervenants M Pierre Beaumin directeur assurance vie individuelle de Groupama M Michel Didier directeur de Rexecode Mme Sandrine Lemery commissaire contr leur en chef chef de brigade Commission de contr le des assurances M Bernard Paris directeur g n ral adjoint de Natexis Assurances Le contexte conomique et financier M Michel Didier voque la p riode noire que les assureurs ont connue ces derni res ann es avec le d veloppement de risques de nature et d ampleur nouvelles voire de risques impossibles anticiper En assurance vie le probl me majeur a pour origine le risque sur les actifs financiers et sur l ad quation entre l actif et le passif Deux sources d inqui tude peuvent tre identifi es Quel rendement suffisamment attractif peut on garantir pour le futur Comment g rer dans des march s financiers plus volatils et donc impr visibles Si le terme de rendement fait l objet d une d finition relativement claire celui de risque peut tre sujet caution en conomie on distingue g n ralement le risque proprement dit qui est probabilisable de l incertitude qui ne l est pas Dans cette approche c est moins la vol
73. es conditions sont r unies et devant le constat que les dispositifs de couverture mis en place dans les diff rents pays europ ens pr sentent chacun une capacit limit e peut tre faudra t il songer la cr ation d un pool europ en unique 57 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 13 Attirer et int grer les jeunes dans les soci t s d assurances Pr sident M Jacky Chatelain directeur g n ral de l Apec Intervenants M Jean Claude Billiet inspecteur g n ral de l Education nationale minist re de la Jeunesse de l Education nationale et de la Recherche M Bruno Carrias directeur du d veloppement de Sopra Group Mme Isabelle Ecckhout responsable d veloppement ressources humaines de GMF Assurances M G rard Lobjeois secr taire g n ral de l Observatoire de l volution des m tiers de l assurance De nombreux secteurs d activit sont confront s la question du renouvellement des g n rations Comme le pr cise M Jacky Chatelain en se r f rant une tude de l Association pour l emploi des cadres Apec la France conna tra entre 2004 et 2010 une p nurie de cadres avec le d part la retraite de 750 000 des 3 5 millions de cadres en activit Les r ponses purement quantitatives employer des demandeurs d emploi d velopper le travail f minin favoriser l immigration seront insuffisantes pou
74. es garanties rendant les produits assez faciles promouvoir 63 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Cela tant fait observer M G rard M n roud les prestations de type forfaitaire ne sont vers es qu une fois que la perte d autonomie est av r e ce qui ne permet pas de r pondre l ensemble des attentes du march De plus en plus de personnes g es ont en effet besoin d aide sans pour autant tre d pendantes Il para t donc n cessaire de d velopper des services d accompagnement de la personne g e afin d assurer une continuit de sa prise en charge dans le temps Les assureurs sont en mesure de s adapter cette volution en proposant dans leurs contrats des prestations correspondant aux besoins de la personne g e Les prestations de type indemnitaire se d veloppent dans les contrats d assurance sous forme de prestations de services par le biais des organismes d assistance explique Mme Annie Julou Daudin Les services de t l assistance sont aujourd hui principalement distribu s via les communes et les d partements Les organismes d assistance interviennent dans l organisation et le contr le des prestations le suivi des incidents et des r clamations Ces services ont commenc se d velopper dans les contrats d assurance sant et pr voyance ainsi que dans certains contrats d assurance d pendance en compl ment des prestati
75. f d une garantie donn e par anticipation des produits financiers futurs et le taux minimal garanti qui permet d augmenter les garanties pour une cotisation fix e Quant au rendement affect aux provisions math matiques il est la combinaison des rendements financiers des r sultats techniques de mortalit et des choix commerciaux et techniques de l assureur notamment en ce qui concerne la provision pour participation aux exc dents Les leviers les plus importants sont relatifs la gestion financi re d o l importance toute particuli re de la gestion actif passif qui est un des fondements du m tier de l assureur Elle passe par une analyse fine du passif partir de laquelle l assureur d termine son allocation strat gique d actifs Dans ce cadre toute garantie de rendement a un co t qui peut se r v ler lev pour l assur puisqu une telle garantie induit des contraintes fortes sur l allocation d actifs 69 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 18 Le vol de fret routier un risque assurable Pr sident M Henry Olivier Outrequin directeur du transport terrestre et facult s d Axa France IARD Intervenants M Peter Davies Frank directeur pour la France de la British and Foreign Marine Insurance Company Ltd M Pascal Dubois responsable du d partement maritime et transports de Cov a Fleet M Jacques Henri Garban
76. f de lutte contre le blanchiment la rapidit de la d claration de soup on est l un des l ments de preuve de la bonne foi du d clarant La vigilance implique une organisation adapt e en particulier en cas d op rations internationales pour obtenir une tra abilit des flux financiers La quasi disparition des versements en esp ces est un pas important dans ce sens 28 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 3 Le besoin de r assurance et l offre disponible Pr sident M Patrick Thourot directeur g n ral de Scor Intervenants M Philippe Derieux pr sident directeur g n ral d Axa Cessions M Patrice Forget secr taire g n ral d Azur GMF Mutuelles d assurances associ es M Daniel Fortuit directeur de la r assurance du Groupe AGF M Christian Herzog mandataire g n ral de Suisse de r assurances France M Luc Mal tre directeur g n ral d l gu de Gras Savoye directeur g n ral de Gras Savoye R M Daniel Fortuit annonce que le besoin de r assurance en France est tr s sp cifique Cette particularit est le corollaire d une r glementation surabondante et complexe dont l objectif est de favoriser la protection du consommateur De nombreuses lois obligent les assureurs fournir des garanties contraignantes ce qui leur impose de se r assurer Ces garanties concernent plusieurs branches d activit Pour le
77. forme d actions collectives et 57 des proc s et actions en justice pour des r clamations li es aux rapports sociaux font l objet de dommages punitifs Les statistiques montrent qu une soci t aux Etats Unis est plus expos e une r clamation li e l emploi qu des dommages ses biens ou un appel sa responsabilit civile Il n est pas besoin d tre coupable pour tre poursuivi une dizaine de lois f d rales relatives des pratiques justes de l emploi sont applicables aux Etats Unis auxquelles s ajoutent de nombreuses lois des Etats Une commission l Equal Employment Opportunity Commission EEOC organisme ind pendant pr sent au niveau national mise en place par le titre VII du Civil Rights Act de 1964 et en application depuis juillet 1965 offre tous les salari s am ricains une assistance permanente Sa mission est la coordination des lois textes pratiques et usages sur l galit des citoyens am ricains la suppression de toutes les formes de discrimination et l galit des chances dans l emploi par une application rigoureuse de tous les droits des salari s civiques f d raux et locaux Ce ph nom ne longtemps confin aux Etats Unis s est r pandu Plus de 26 pays interdisent la discrimination sur le lieu de travail et au moins 20 pays interdisent le harc lement Un exemple l Allemagne a enregistr 300 000 r clamations li es l emploi en 2002 50 F d
78. garantie contre le risque de d pr ciation de la valeur de la r sidence principale est presque inexistante Or le risque d incendie et de destruction de ce bien est assurable Aujourd hui les propri taires qui vivent dans des villes comme Paris Londres New York etc sont expos s la volatilit du march immobilier donc au risque immobilier et ils ne peuvent pas chapper cette volatilit moins de renoncer se loger Les assureurs pourraient proposer des garanties contre ce type de risque F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Un autre exemple est la couverture de la perte de capacit gagner sa vie L id e inspir e de la pens e de Milton Friedman et d autres conomistes est de permettre aux acteurs de s assurer contre certaines d cisions de carri re risque Cette garantie ne pouvait pas tre envisag e auparavant parce que les outils informatiques requis n existaient pas Ce n est plus le cas aujourd hui Nos conomies ont besoin de personnes pr tes investir leur capital humain personnel comme les entreprises investissent leurs capitaux M Aldo Cardoso est effectivement surpris par le d veloppement de l assurance propos dans le livre de M Robert J Shiller par cet univers de mutualisation g n ralis e du risque d hyperprotection et de surveillance M Andr L vy Lang rappelle que les risques individuels tels que celui d
79. i Sur le plan europ en la directive europ enne de 1995 sur la protection des donn es personnelles pose le principe du respect des libert s et droits fondamentaux des personnes et notamment du droit la vie priv e Nonobstant l affirmation de ce principe le risque de r gression des libert s individuelles qui avait t signal par le Conseil d Etat dans son avis sur la transposition de la directive semble aujourd hui encore faire d bat 76 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Michel Pinault rappelle que la question de la protection de la vie priv e en assurance n est pas nouvelle non plus que les solutions qui y ont t apport es notamment par la loi de 1978 sur l informatique et les libert s Aujourd hui toutefois certains soutiennent que pour les donn es sensibles l acceptation de l int ress de lever le secret sur ces informations serait impossible La directive europ enne si elle pose le principe du consentement autorise les Etats membres pr voir que l interdiction de traitement de donn es sensibles ne peut tre lev e par le consentement de la personne oncern e x fa collecte de donn es fait partie de l essence m me du contrat d assurance au regard tant de la connaissance du risque et de sa tarification que de la gestion des garanties Sa l gitimit est consacr e la fois par le Code des assurances au travers
80. i probl me est celui de la performance r elle qui en 68 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 principe et sur longue p riode cro t en proportion des actifs risqu s et d autant plus que les marges sont r duites La probl matique des actifs risqu s na t de la grande liquidit des passifs des contrats d assurance rachats ou possibilit s d arbitrage notamment la plupart du temps sans p nalit s De plus des frais sur encours sont pr lev s sur la performance financi re r alis e par les assureurs dont le double objectif est de r mun rer la gestion et l actionnaire Or la rentabilit sur fonds propres attendue peut sembler importante de 10 15 r duisant ainsi les rendements distribu s aux assur s Pour augmenter ces derniers diverses solutions peuvent tre avanc es rechercher de meilleurs taux en allongeant la duration et en retenant des obligations plus risqu es que les emprunts d Etat diversifier les investissements en actions et immobilier r duire les besoins en fonds propres en faisant appel aux emprunts subordonn s et la r assurance M Pierre Beaumin en r ponse stricte la question pos e estime qu un premier exercice consiste d finir les mots employ s commencer par le terme de garanties de rendement En assurance deux types de garanties de taux peuvent tre accord s le taux technique qui permet de minorer le tari
81. ier et l assurance 13 Atelier 20 L assurance menace t elle la vie priv e 7 75 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 S ance pl ni re 1 Comment renforcer l attractivit de la France Intervenant M Nicolas Baverez conomiste et historien M Nicolas Baverez voque le profil tr s heurt de l volution fran aise depuis 1789 avec des phases de d crochage lors de grandes transformations mondiales Ces moments de d clin entrecoup s de p riodes fastes se distinguent de la d cadence r gression irr versible Les grandes forces qui r volutionnent la mani re dont fonctionnent d mocratie et capitalisme Nous assistons de nouveau une grande transformation du monde des d mocraties du capitalisme dont la source provient de quatre grandes forces une g opolitique du chaos est issue de la disparition de l URSS et des v nements du 11 septembre 2001 caract ris e par la superposition de quatre grands risques des puissances r gionales dot es d une ambition agressive des conflits locaux dimension universelle un terrorisme de masse la prolif ration des armes de destruction massive la mondialisation internationalisation et d r glementation entra ne des crises sectorielles ou r gionales dont les cons quences peuvent tre autoassur es par le march d autres v nements
82. ilemme des assureurs convaincus que la tendance de march n est pas la meilleure pour leurs ayants droit mais devant la suivre parce que porteurs de leurs attentes Faut il plus de r gulation M Robert J Shiller estime que l indignation qui a suivi l clatement de la bulle financi re a eu des cons quences positives et n gatives Le d veloppement de la r glementation et des institutions financi res est positif et n cessaire De plus la r glementation peut aussi aider r soudre l in galit conomique grandissante M Robert J Shiller pense que les gouvernements et les march s sont les mieux plac s pour g rer ce probl me qui constitue un facteur de risque La cons quence n gative est de freiner momentan ment le d veloppement des march s Une fois la col re att nu e les technologies de l information continueront favoriser le d veloppement des march s financiers et de la r glementation Ainsi les pouvoirs publics sachant que la publication rapide et quasi automatique des informations financi res est d sormais possible une nouvelle r glementation a vu le jour Par ailleurs le d veloppement de la th orie financi re et l tude scientifique du r le des comportements en finance vont contribuer l essor des march s L efficience parfaite des march s financiers est en effet un mythe qui n glige le r le important jou par la psychologie humaine et son influence sur les comportements
83. iquement tr s diff rentes et passent toujours par une d finition appropri e du niveau d intervention des assureurs des r assureurs et de l Etat Les circonstances sont favorables une d marche de rationalisation du syst me sur le march fran ais En effet d une part la conjoncture de haut de cycle ouvre des possibilit s d adaptation des contrats et des garanties d autre part les r assureurs recherchent aujourd hui une gestion plus rigoureuse et accueillent favorablement toute solution permettant une meilleure ma trise des risques sur un march ainsi qu une diminution de la volatilit de leurs r sultats Les r assureurs sont les interlocuteurs ad quats pour imaginer les montages les plus efficients sur les diff rents types de risques et pour intervenir largement dans ces montages Il est en effet important d introduire des capacit s de march chaque fois que cela est possible M Fran ois Vilnet note cependant que les r assureurs souhaitent multiplier les capacit s dans chaque branche de risques mais sans m ler les capacit s engag es entre les branches afin de maintenir une bonne rigueur de gestion M Jacques Deparis rappelle que le dispositif de couverture du dommage mat riel de terrorisme pour les risques d entreprises Gareat est le premier avoir t cr la suite d un v nement ext rieur au march fran ais Il illustre en cela la tr s forte int gration des risques au ni
84. ires occupants de 55 aujourd hui ne peut augmenter que progressivement Se pose alors le probl me de l absorption par les m nages des ventes des investisseurs institutionnels En effet malgr les diff rents avantages fiscaux que pr sente l immobilier pour un particulier dans la perspective de constitution d une retraite compl mentaire ou d une transmission aux descendants le march locatif priv de personnes physiques ne semble pas avoir trouv son point d quilibre Par ailleurs les bailleurs priv s personnes physiques ont tendance se tourner vers les logements de petite taille posant terme le probl me de la p nurie des logements familiaux M Guy Marty pr sente une analyse de l immobilier en tant que classe d actif L immobilier devrait se situer dans la th orie mi chemin entre les actions et les 13 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 obligations en termes de rentabilit risque Or cela ne se v rifie que sur des p riodes d observation tr s longues d une trentaine d ann es Toutes les tudes d allocation optimale d actif montrent que la part de l immobilier dans les portefeuilles devrait se situer aux alentours de 20 En pratique cela ne s est jamais observ et les chiffres sont beaucoup plus bas aux alentours de 5 en France Cela s explique en partie par une relative indisponibilit des actifs immobiliers par rappo
85. is Thibous observe que notre pays poss de une r glementation importante en la mati re Qu il s agisse des installations class es r gies par une loi de 1976 ou de lois et r glements sp cifiques relatifs l air l eau aux bruits ou aux d chets Tous ces textes ont concouru une prise en compte de la probl matique environnementale par l ensemble des acteurs conomiques et politiques Beaucoup a t fait beaucoup reste faire Le renforcement des contraintes a conduit les entreprises investir dans la pr vention un co t moindre que celui de la r paration d o le constat d une modernisation des installations L Union europ enne se pr occupe de la r paration des atteintes la biodiversit au travers d une directive qui devrait tre adopt e en 2004 Parall lement on assiste l apparition d une approche volontariste vers les produits avec les co labels et vers le management environnemental avec les normes ISO 14001 ou le syst me communautaire de management environnemental et d audit Emas Pour M Jean Fran ois Thibous les enjeux ne concernent pas uniquement l environnement mais galement la sant publique Les actions doivent s inscrire dans une politique de d veloppement durable 55 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Actuellement explique M Fran ois Bucchini le march fran ais offre la couverture des atteintes
86. is les entreprises sont le v ritable moteur de la cr ation et du d veloppement des produits et des services M Robert J Shiller consid re que le syst me doit continuer fonctionner ainsi Selon M Aldo Cardoso les changements en cours concernent la production d information financi re son contr le et le r le des auditeurs la gouvernance les normes mondiales la surveillance et les sanctions Mais des insuffisances en plusieurs domaines emp chent de parvenir un nouvel ordre financier mondial des r gles encore trop locales et un manque de discussions multilat rales une absence de surveillance mondiale une r glementation qui ne couvre pas encore tous les champs o des d faillances ont t constat es des insuffisances concernant l information non financi re sur les entreprises Les changements seront ils issus de la loi ou du march Tout d pend du diagnostic sur la crise et son origine M Aldo Cardoso privil gie une approche syst mique qui rend F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 n cessaire une r ponse plus globale et construite afin que l ensemble du syst me reparte dans une bonne direction M Andr L vy Lang confirme que le vrai changement avait commenc avant avec le d veloppement des nouvelles technologies de l information et se poursuit selon un processus continu La r glementation n cessaire pour rassurer est en train d volue
87. ise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 14 Le dommage corporel de l indemnisation la r paration Pr sident M Serge Brousseau directeur GIE Axa Intervenants M Philippe Hingray directeur de la fondation Maaf assurances charg de missions dommage corporel AIS Maaf assurances AIS MMA M Jean Louis Marsaud directeur Comit europ en des assurances Mme Marielle Thuau magistrate bureau de l aide aux victimes et de la politique associative minist re de la Justice Lorsque l on veut expliquer les modalit s d indemnisation du dommage corporel on sait que l on entre dans un domaine d stabilis C est en ces termes que M Serge Brousseau introduit le th me trait Il en veut pour preuve une jurisprudence vari e sur les questions de fond et sur les chiffres un protocole d accord entre assureurs et organismes sociaux en crise des r f rentiels injustement contest s Agira Association pour la gestion des informations sur le risque automobile un d calage entre l id al et l conomique travaux de la Caisse nationale d assurance maladie doctrine un risque de traitements diff rents automobile infractions m dical une trop faible segmentation entre petits et gros la tierce personne toujours pay e rarement r alis e les bar mes de capitalisation entre les affres du juriste et des
88. it du march fait que le besoin de conseil cro t de mani re exponentielle L offre de conseil permet d aider chaque c dante choisir ses structures optimales de r assurance Quant aux r assureurs ils re oivent des informations plus pr cises la suite de cette activit de conseil de la par de leurs c dantes informations qui leur permettent de s enrichir en acceptant des approches nouvelles ou alternatives 31 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 4 L assurance de protection juridique et les professionnels du droit Pr sident M Marc Guillaume ma tre des requ tes au Conseil d Etat directeur des Affaires civiles et du Sceau au minist re de la Justice Intervenants M St phane Choisez avocat la cour M Xavier Roux directeur g n ral d assistance protection juridique d Azur GMF En ouvrant la s ance le pr sident M Marc Guillaume rappelle que dans la r flexion que m ne l Etat pour mieux concevoir l acc s au droit et la justice de tous les citoyens l assurance de protection juridique est un sujet important M St phane Choisez indique en pr ambule de son intervention que l acc s au droit est une r alit gr ce aux efforts entrepris par tous les acteurs de la vie judiciaire Il cite sans que la liste soit exhaustive les maisons de la justice et du droit les nouveaux lieux d acc s au droit mairies asso
89. ive comme la fin du XIX si cle Au d part des chercheurs un sur cinq va s installer l tranger s ajoutent un faible taux d emploi 48 d emploi marchand et la baisse des heures travaill es signes d une euthanasie du travail donc de la richesse humaine Cette situation r sulte d une adaptation partielle aux Trente Glorieuses internationalisation des entreprises mais tatisation du social et sanctification du secteur public ainsi que d une suite de politiques malheureuses franc fort pr l vements fiscaux accrus trente cinq heures Comment sortir de cette passe difficile Le probl me est d arriver r former avant d en venir aux r volutions en d sarmant la s quence de d crochage d absence de projet politique de mont e de l extr misme et de la violence sociale La France ne fait pas exception les autres pays notamment les Etats Unis le Royaume uni puis l Allemagne ont connu des situations comparables selon la m me s quence un processus politique une prise de conscience des citoyens un projet politique de transformation du pays puis des hommes et des femmes pour les porter L am lioration ne viendra pas de l ext rieur c est nous m mes de mener bien le travail de modernisation de notre pays Il faut d terminer ce que nous voulons faire F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 comment reconstrui
90. le va tre att nu e gr ce la r forme de la provision pour risque d exigibilit qui est sur le point d tre publi e apr s une longue concertation En 2004 la provision pour al as financiers sera galement r form e pour compl ter cet objectif Parall lement la France a pes efficacement sur la d cision de l Union europ enne de ne pas adopter en l tat le projet des normes comptables IAS 32 et 39 qui auraient eu des cons quences ind sirables notamment pour les entreprises du secteur financier Troisi me axe l am lioration continue des conditions d information et de protection des assur s Sous ce chapitre figurent notamment l am lioration de l information aux souscripteurs de contrat d assurance vie la cr ation d un fonds de garantie des assurances dommages obligatoires permettant de pr venir les particuliers contre la d faillance de leur compagnie d assurance et la cr ation d un cadre sp cifique d indemnisation en cas de catastrophe technologique qui tire les enseignements avec le maximum de souplesse pour les assureurs et d efficacit pour les assur s des difficult s d indemnisation prouv es lors de la catastrophe d AZF Toulouse b Ces r formes accroissent la capacit d adaptation et le dynamisme de vos entreprises pour qu elles en tirent le meilleur parti en termes de d veloppement au b n fice de tous Il n est donc pas anormal que j aie moi aussi des attentes vis
91. lheureusement forte votre capacit remplir votre r le rapidement et de mani re attentionn e aupr s des Fran ais actuellement sinistr s par les inondations du sud est Je sais que vous avez d ores et d j pris des mesures op rationnelles pour faciliter la diffusion de l information et d ploy des moyens humains et mat riels dans les zones sinistr es Il est important de maintenir cet effort dans la dur e Le gouvernement agit rapidement pour vous permettre de d clencher au plus vite les indemnisations Une premi re r union de la commission interminist rielle de reconnaissance de l tat de catastrophe naturelle se tiendra ce jeudi et un arr t de reconnaissance sera publi dans la foul e Une deuxi me r union exceptionnelle pourra d s la semaine suivante se pencher sur les ventuels cas non trait s La loi du 30 juillet dernier sur la pr vention des risques technologiques et naturels a compl t l obligation d indemniser les assur s dans un d lai de trois mois d une obligation de verser les avances sur ces indemnisations dans un d lai de deux mois Je vous encourage vivement anticiper ce d lai 3 Mais c est sur un chantier en cours particuli rement important pour les Fran ais comme pour le financement des entreprises celui de l pargne retraite que je voudrais m arr ter plus longuement Longtemps tabou dans notre pays l pargne retraite b n ficie enfin gr ce la loi du 21 ao t d un
92. lisation boursi re des fonci res associ e une diversification des investisseurs a permis aux fonci res d accro tre leur liquidit L obtention de la transparence fiscale et l absence de d cote pourraient conduire galement une meilleure corr lation de l action son sous jacent immobilier cr ant ainsi un v ritable support de type pierre papier Dans un futur proche de nouvelles formes de soci t s fonci res et notamment des soci t s plus petites devraient voir le jour 74 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Jean Louis Brunet conclut que les m tiers de l immobilier ont beaucoup volu depuis trente ans Ils se sont financiaris s internationalis s et professionnalis s et requi rent aujourd hui une grande technicit 75 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 20 L assurance menace t elle la vie priv e Pr sident M Yves Gaudemet professeur l universit Paris Il Panth on Assas Intervenants Mme Claire Bodin conseil sant de Groupama Mme Sophie Nerbonne chef de division des affaires conomiques de la Commission nationale de l informatique et des libert s Cnil M Michel Pinault pr sident de la commission juridique fiscale et de la concurrence de la FFSA directeur g n ral Asie Pacifique GIE Axa M Xavier de Roux d put de Cha
93. mutualisation du risque mais galement de s inspirer de la d marche qualit des anesth sistes en d veloppant une r elle culture de la gestion du risque En tout tat de cause les m decins sont pr ts assumer leur responsabilit et ne souhaitent en aucun cas une d p nalisation des fautes qu ils pourraient commettre dans l exercice de leur activit Pour M Alain Michel Ceretti les institutions pr vues par la loi du 4 mars 2002 faciliteront les d marches des victimes qui souhaitent une juste r paration de leurs pr judices La recherche de nouveaux quilibres passe tr s certainement par davantage d implication de la part des assureurs dans le domaine de la pr vention De nombreux progr s restent faire notamment dans le domaine de la surveillance des infections nosocomiales post op ratoires Qui mieux que l assurance est aujourd hui m me d inciter les tablissements de sant suivre une d marche qualit fond e sur des crit res objectifs Les assureurs doivent galement tre plus transparents sur le niveau r el de la charge des sinistres La mise en place d un observatoire national de la sinistralit m dicale qui b n ficierait l ensemble de la collectivit patients assureurs assur s permettrait de couper court toute pol mique sur les pratiques tarifaires des assureurs M Michel Dupuydauby observe qu il ne faut pas s tonner du niveau des cotisations d assurance de respon
94. n uvre une v ritable r gulation du syst me de soins Concernant la gouvernance il estime que s il appartient l Etat en tant que garant du syst me de protection sociale de d finir les priorit s de sant publique les contours de la responsabilit collective et le panier de soins il serait en revanche souhaitable de supprimer la tutelle que ce dernier exerce sur le syst me d assurance maladie Par ailleurs pour une meilleure lisibilit du financement de la S curit sociale il propose de remplacer les divers pr l vements actuels par une cotisation sant universelle qui ne serait plus li e aux revenus d activit Il se prononce galement en faveur d une aide personnalis e plut t que d un dispositif de d ductibilit fiscale M G rard Quevillon voque l urgence d une r forme soulignant l importance des int r ts de la dette de la S curit sociale 500 millions d euros par an Prenant position contre le cloisonnement des assurances maladie obligatoire et compl mentaire il mentionne la possibilit qu un jour soit mis en place un syst me d assurance maladie compl mentaire obligatoire sur le m me mod le que la retraite compl mentaire obligatoire Il indique par ailleurs qu l avenir les caisses devraient tre g r es par des repr sentants lus et que des repr sentants des cotisants devraient pouvoir participer la contractualisation avec les professionnels de sant Fav
95. n aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Pierre Florin ajoute que les entreprises devraient cr er une ligne de formation la conduite dans leur budget de formation permanente et inciter l ensemble de leurs salari s la suivre M R my Heitz n oppose pas pr vention et r pression Les actions de pr vention n ont de sens que si l on se donne les moyens suffisants de faire respecter les r gles Tous les pays europ ens qui ont obtenu des r sultats se sont attach s faire respecter les r gles En ce qui concerne la tarification l Etat peut donner les moyens d une tarification sp cifique Ainsi M R my Heitz a demand que soit envoy chaque jeune conducteur un certificat attestant la possession de tous ses points de permis l issue du d lai probatoire de trois ans En France les recettes du contr le automatique permettront dans un premier temps d installer de nouveaux radars Puis elles seront consacr es la s curit routi re le combat contre la vitesse tant essentiel pour apaiser la route 14 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 S ance pl ni re 5 La protection sociale entre tat et march Intervenants M Jean Marie Le Guen d put de Paris M Pierre Morange d put des Yvelines vice pr sident de la commission des Affaires culturelles familiales et sociales de l Assembl e na
96. n rales du contrat ne pouvaient valoir note d information Selon M Luc Mayaux l esprit du texte devrait pr valoir Si les informations sont transmises peu importe la mani re ou le support Ces comportements de souscripteurs rus s qui ont pu proc der des arbitrages doivent tre d nonc s Il convient de rappeler les principes fondamentaux que sont la bonne foi et la sanction de l abus de droit et de garder en m moire l expression du doyen Carbonnier Ce qui est tordu n est pas droit M Claude Fath ajoute que dans une lettre du 5 mai 1981 le directeur des Assurances a clairement consid r que les conditions g n rales pouvaient valoir note d information L information du souscripteur et la loi de s curit financi re M Val ry Jost expose les am liorations apport es par la loi du 1 ao t 2003 La soumission du contrat d assurance vie au contr le de l Autorit des march s financiers AMF a t vinc e et le choix du l gislateur s est port sur une modification du Code des assurances A compter du 1 juillet 2004 l information annuelle sera due qu il y ait eu ou non versement de cotisations pourvu que le contrat dispose d une provision math matique d un montant minimal ce qui se rapproche de l engagement professionnel du 17 d cembre 2002 relatif au contrat d assurance vie A la souscription il faudra indiquer dans le tableau comportant les huit premi res valeurs de
97. ne perd pas d argent L une des conditions de la garantie de ce risque est d identifier les marchandises dites sensibles afin de prendre des mesures de pr vention renforc es Il s agit notamment des textiles de l habillement des chaussures de la maroquinerie du mat riel et de l quipement de loisirs et de sport de l picerie fine des crustac s et coquillages du tabac et de l alcool du mat riel hifi informatique lectrom nager t l phonique de la parfumerie des pneumatiques de l outillage de la lunetterie Le manque de lieux de stationnement s curis s gardienn s aggrave le ph nom ne du vol d autant qu en France contrairement au Royaume Uni la r glementation sociale qui impose aux chauffeurs des temps d arr t emp che souvent de rejoindre ce type de parkings Leur nombre doit tre fortement augment Enfin les sanctions inflig es aux voleurs sont d risoires ici par rapport celles qui sont prononc es au Royaume Uni M Jacques Henri Garban indique que les professionnels du transport ont alert les pouvoirs publics depuis tr s longtemps en particulier sur les probl mes li s au stationnement sur le r seau non conc d Afin d impliquer les principaux acteurs de la cha ne de transport et la suite de r unions relatives au vol de fret au minist re des Transports celui ci a diffus en novembre 2002 l intention des transporteurs chargeurs et conducteurs des fiches
98. nouveaut principale de la directive sur l interm diation r side dans l obligation renforc e de transparence de l interm diaire envers le client Ainsi l agent g n ral qui exerce parall lement une activit de courtage devra afficher clairement y compris sur son courrier soit sa qualit de mandataire de la soci t soit sa qualit de courtier agissant titre ind pendant Pour M Robert Leblanc le courtier n est pas seulement conseiller du client mais aussi concepteur de produits au service du client Cette caract ristique de la profession souvent mal connue m rite d tre soulign e 47 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Deuxi me caract ristique les courtiers comme la profession dans son ensemble subissent l effet des cycles financiers Celui ci est heureusement compens par la constance de la mati re assurable qui permet finalement une relative stabilit du chiffre d affaires de la profession que le march soit la hausse ou la baisse A cet gard l id e re ue que le courtier profiterait des hausses de tarifs impos es par les soci t s doit tre combattue Le courtier a justement pour r le de rechercher avec son client les solutions pouvant limiter ces hausses De ce point de vue le courtier qu il intervienne en risques d entreprises ou en risques de particuliers agit toujours et avant tout dans l int r t de l assur
99. nsabilit civile du risque m dical Elle a institu d une part des m canismes en mesure de favoriser la recherche de la responsabilit des professionnels de sant ainsi qu une meilleure indemnisation des victimes et d autre part une obligation d assurance et d assurer pour des montants lev s de garantie Il en a r sult une r elle d stabilisation du march De nombreuses professions m dicales ont pu craindre de se retrouver sans assurance en 2003 la suite de la r siliation de leur contrat Conscients de la n cessit d assurer la continuit des soins les assureurs se sont mobilis s en mettant en place l automne 2002 le Groupement temporaire des assureurs m dicaux GTAM un m canisme de souscription en coassurance A la fin de 2003 ils lui ont substitu une solution de r assurance collective le Groupement temporaire de r assurance m dicale GTREM le Bureau central de tarification BCT affectant une soci t d assurances les risques n ayant pas pu obtenir de couverture Pour les dossiers que le BCT ne pourra pas traiter avant le 1 janvier 2004 une prolongation de garantie pour un d lai de six mois aux conditions contractuelles en vigueur en 2003 a t d cid e par la profession L ensemble de ces mesures permet de garantir que de m me qu en 2003 tous les professionnels et tablissements de sant seront couverts au 1 janvier 2004 comme la profession s y tait engag
100. nseiller scientifique du Bipe M L on Bressler pr sident d Unibail M Bertrand Letamendia directeur d AGF Immobilier M Guy Marty directeur g n ral de l Institut de l pargne immobili re et fonci re M Pierre Vaquier pr sident directeur g n ral d Axa REIM France M Jean Louis Brunet commence par voquer la conjoncture du march de l immobilier Le march de l investissement est tr s porteur l heure actuelle tant pour les bureaux que pour l habitation La situation du march locatif est plus contrast e les bureaux tant en phase de d clin du cycle Dans ce contexte les entreprises d assurances r orientent leur portefeuille et plus particuli rement leur immobilier 2 d habitation Toutefois les soci t s d assurances vie continuent investir encore tr s largement dans ce secteur D une mani re g n rale immobilier est plut t revu la 2 baisse dans leurs allocations d actif M Andr Babeau envisage deux sc narios successifs pour l volution du parc de logements dans les dix quinze prochaines ann es De nombreux indicateurs tels que l app tence des m nages pour la propri t des taux d int r t particuli rement bas et une possible volont de l Etat de transformer une partie des logements sociaux en propri t sociale laissent penser que le parc des r sidences principales devrait continuer de s accro tre Cependant la proportion de propri ta
101. nt de travail qu ils recherchent autonomie dans la relation client cadre professionnel favorisant la cr ativit travail en quipe appartenance un r seau 59 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Comme le pr cise M Bruno Carrias les soci t s de services en informatique ont besoin de comp tences aussi pointues que vari es Les politiques mises en uvre en mati re d volution professionnelle sont donc d terminantes Or dans cette branche d activit le cycle de vie d un m tier est de courte dur e la notion de carri re se substitue une succession de projets professionnels d une dur e de trois cinq ans chacun Il rel ve de la responsabilit conjointe du salari et de l entreprise d identifier des fili res professionnelles coh rentes expertise management commercial au sein desquelles les salari s peuvent valoriser leurs exp riences La formation initiale vecteur incontournable d insertion professionnelle La mise en place de cursus r ellement qualifiants et l organisation coh rente de l offre de formation rappelle M Jean Claude Billiet jouent un r le d terminant pour attirer les jeunes vers un secteur d activit Tous les dipl mes professionnels d livr s par l Education nationale sont construits dans le cadre de partenariats et de consultations avec l ensemble des acteurs concern s Etat r gions et branches
102. nte un co t marginal par rapport l entretien et l amortissement du v hicule Aussi les assureurs m nent des actions de sensibilisation des chauffeurs routiers ne serait ce que pour que les entreprises de transports puissent continuer leur activit M Pierre Florin regrette que l on n ait pas pris plus t t les mesures qui ont permis de r duire fortement l ins curit routi re Il souhaiterait que des objectifs ambitieux soient retenus pour l avenir Il estime n cessaire l adh sion du citoyen du conducteur et des entreprises aboutissant un consensus national Deux facteurs de respect des r gles viennent d tre renforc s le contr le et la sanction Il faut am liorer la l gitimit partag e des r gles et leur connaissance Les axes du futur sont donc la formation et la sensibilisation permanente La gestion collective de la circulation est un d fi permanent toute la soci t circule en tous sens avec des moyens vari s Des actions doivent s appliquer chaque ge M Pierre Florin souligne la faiblesse de l Education nationale en France dans ce domaine 3 h 45 de cours d ducation routi re pour tout le cursus scolaire Il voque l action de La Pr vention routi re laquelle adh rent les enseignants malgr des blocages du syst me ses limites budg taires M R my Heitz partage le constat de la n cessit de l ducation routi re tout au long de la vie 13 F d ration fra
103. nterdite La table de mortalit est l autre param tre technique essentiel de la formation d un tarif d assurance vie Enfin les contrats pr voient g n ralement une clause de participation aux b n fices laissant plus ou moins de libert l assureur La r glementation impose une distribution minimale de ces b n fices Toutefois une garantie autoris e par la r glementation n est pas n cessairement une garantie prudente Ainsi certains contrats anciens peuvent garantir un taux d int r t viager de 4 5 y compris sur des cotisations futures Par ailleurs exemples plus r cents les garanties planchers sur les contrats en unit s de compte et les possibilit s d arbitrage sur les contrats multisupports font courir de grands risques aux assureurs Enfin les textes pr voient un ensemble de provisions techniques telles que la r serve de capitalisation la r serve pour risque d exigibilit la provision pour d pr ciations caract re durable la provision pour al as financiers la provision de gestion ainsi que de nouveaux outils d ad quation entre actif et passif La performance r elle des contrats d assurance vie Sans revenir sur les aspects r glementaires ni sur les pratiques ant rieures en mati re de taux minimal garanti M Bernard Paris d clare que le march propose aujourd hui plut t des garanties lev es sur des p riodes courtes et des taux faibles sur des p riodes longues Dans ce contexte le vra
104. ntervenants M Guillaume Deschamps conseiller sp cialis RCMS EPL de Marsh SA M Alain Mourot responsable du d veloppement d AIG Europe Mme Dominique Pagant directeur des ressources humaines de CNP Assurances Mme St phanie Savel associ e directeur de recherche ASG Conseil strat gie et gouvernance sociales On assiste depuis quelques ann es une forte croissance des contentieux li s aux rapports sociaux et plus particuli rement en France des litiges port s devant les juridictions prud homales Fait nouveau le personnel d encadrement n h site plus engager des actions de ce type A cela s ajoutent des modifications l gislatives relatives aux rapports sociaux sur la discrimination et le harc lement qui instaurent une ins curit juridique pour l entreprise Mme Dominique Pagant observe deux types de facteurs de risque les facteurs objectifs et les autres Parmi les premiers figure l volution culturelle des liens avec l entreprise Les rapports l entreprise voluent vers une plus grande fragilit du lien social On n gocie individuellement le contrat de travail Le d clin syndical en tant qu accompagnement des salari s l ouverture l international et le brassage des cultures appartiennent galement cette cat gorie Parmi les seconds se comptent les lois nouvelles qui posent la question des diff rences de traitement en termes tr s g n raux et qui directement ou indi
105. nts devant naturellement conduire des rendements lev s tout en maintenant la plus large libert de gestion a guid les pouvoirs publics dans la conception de ce nouveau produit Ses principales caract ristiques pourraient tre les suivantes sortie exclusivement sous forme de rente r quilibrage du lien contractuel par la souscription des contrats par l interm diaire d une association s curisation de l pargne gr ce un cantonnement strict des op rations libert de gestion la plus large possible libert de transfert effective contrepartie indispensable l immobilisation de l pargne sur une tr s longue p riode et enfin am nagement des contrats d entreprise permettant de passer des contrats adh sion obligatoire au Perp Le r le des r seaux sera particuli rement important dans la distribution de ce nouveau produit Il conviendra en effet d viter toute forme de vente faisant prendre aux assur s des risques qu ils ne voudraient pas courir D un point de vue macro conomique le risque peut se r v ler inverse qui conduirait les assureurs offrir des garanties importantes interdisant tout dynamisme dans la gestion financi re et finalement distribuer des rendements relativement faibles En parall le des produits d j existants et bien connus des assureurs et des assur s r gimes en points dont il faudra assouplir la r glementation contrats de rentes viag res diff r es ou c
106. oirs publics participeront ces changes Elle indique que en application de certaines recommandations de ce groupe de travail un texte sera certainement promulgu au d but de l ann e 2004 sur les bar mes de capitalisation D autres volutions doivent voir le jour pour de meilleures transparence et coh rence dans l indemnisation du dommage corporel Il ne s agit pas d indemniser plus mais d indemniser mieux 62 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 15 Comment couvrir le risque de d pendance Pr sident M Andr Lardeux s nateur du Maine et Loire Intervenants M Romain Durand directeur g n ral de la division vie de Scor Mme Annie Julou Daudin directeur commercial de Mondial Assistance M G rard M n roud membre du directoire directeur du d veloppement et des partenariats de CNP Assurances M Jean Marie Robine directeur de l quipe D mographie et Sant Inserm La couverture du risque de d pendance est un sujet vieux comme le monde rappelle M Andr Lardeux et qui a t pendant longtemps r solu par l aide familiale L augmentation de l esp rance de vie et surtout celle du poids relatif des personnes g es dans la population totale font que la couverture du risque de d pendance est devenue aujourd hui une pr occupation commune de la plus grande importance pour les assureurs et les pouvoirs publics
107. on condition cruciale pour obtenir une v ritable comparabilit des bilans Cela devrait amener plus de transparence notamment dans le calcul des provisions techniques Toutefois la phase II rec le encore beaucoup d inconnues avec un risque de simplification outrance des r sultats sur le mod le anglais de l achieved profit ce qui induit une perte d information possible pour l laboration des r sultats La volatilit des r sultats pour la partie financi re sera au rendez vous pour les assureurs ayant choisi de passer les plus values latentes par le r sultat L accroissement de la volatilit et la diminution de la pr dictibilit risqueront d ailleurs d augmenter le co t du capital et de r duire la valorisation des groupes Les travaux seront lourds effectuer et rendront n cessaire la refonte compl te des syst mes d information 39 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 7 Un contrat de retraite accessible tous le Perp Pr sident M Xavier Bertrand d put de l Aisne Intervenants M Eric Brat directeur des services financiers de Boston Consulting Group M Andr Cahagne directeur g n ral de La Mondiale M Olivier Paquier sous directeur des assurances la direction du Tr sor M Pierre de Villeneuve directeur g n ral de Cardif Assurance Vie M Xavier Bertrand voque la r forme des retraites plac e sous le
108. onditions climatiques exceptionnelles faisant co ncider de bonnes tendances structurelles et des fluctuations conjoncturelles Dans le m me temps les indemnit s vers es pour les dommages corporels battent des records de semaine en semaine d autant que les victimes les plus graves sont souvent les jeunes M Claude Tendil se f licite de la prise de conscience politique qui a conduit une rupture et vit bien des vies perdues ou g ch es En ce qui concerne les prix de l assurance il estime que le march tant extr mement comp titif un assur sur six changeant chaque ann e d assureur les prix vont voluer Il voque une situation paradoxale le sentiment de protection suppl mentaire apport par l am lioration de la s curit routi re peut provoquer des comportements imprudents en particulier l gard de ceux qui sont l ext rieur du v hicule Il faudrait afin de compl ter les comportements vertueux d j obtenus pouvoir brider la vitesse des automobiles et accro tre la s curit de ceux qui sont l ext rieur Par ailleurs l introduction de l lectronique dans les v hicules et le remplacement d l ments par blocs font augmenter le co t des r parations Les prix vont baisser mais l offre est disparate et le restera Le co t de l assurance constitue davantage un levier pour les risques d entreprise que pour les particuliers Pour ceux ci le budget assurance repr se
109. onnables des garde fous sous forme de frais de transfert ou de p nalit s contractuelles Une trop grande facilit de transfert pourrait en effet conduire des arbitrages syst matiques court terme qui d stabiliseraient le march au d triment des pargnants stables L encore la recherche de l quilibre doit nous guider Ces sujets sont tr s importants et je sais que vous les prenez au s rieux Notre d marche de consultation s est engag e en amont et j ai d ores et d j entendu un certain nombres de critiques qui arrivent toujours plus vite que les compliments Je souhaite que ce d bat se poursuive de mani re sereine et prenne en compte tous les arguments en pr sence Sans perdre de vue un calendrier qui doit rester ambitieux nous prendrons le temps n cessaire une concertation approfondie En contrepartie je vous demande d tre ouvert aux propositions innovantes et de comprendre qu on ne peut pas pour ce type de produit se contenter de reproduire des sch mas qui fonctionnent pour une pargne bloqu e huit ans Une fois ce cadre r glementaire d termin je compte sur votre mobilisation pour permettre l pargne retraite de devenir une r f rence aux c t s des autres types de placements tout en participant davantage que l assurance vie au financement en actions des entreprises 22 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 1 Vers une
110. onomie r elle Dans ce contexte les actions devraient retrouver leur tendance longue naturelle et les taux obligataires devraient remonter lentement les volatilit s retrouvant leurs valeurs pass es Le cadre prudentiel qui r git les op rations d assurance vie Mme Sandrine Lemery rappelle que le march fran ais a plut t mieux r sist que d autres la r cente crise financi re puisque nous n avons pas eu modifier a posteriori les r gles du jeu Concernant les directives europ ennes le texte de 2002 qui consolide les directives pr c dentes laisse une grande libert aux op rateurs En contrepartie l accent est mis sur l information pr contractuelle donn e au souscripteur et sur celle qui est fournie en cours de contrat et les trois piliers du contr le de la solvabilit sont rappel s des provisions techniques suffisantes valu es selon des m thodes actuarielles prospectives prudentes des actifs repr sentant ces provisions adapt s aux op rations et permettant d assurer la s curit le rendement et la liquidit des investissements des fonds propres constituant une marge de solvabilit Au regard de la r glementation fran aise les garanties de rendement ne sont qu un des l ments constitutifs du tarif la garantie tant exprim e en unit s de compte ou en euros Toute garantie d indexation sur l volution des prix ou de la valeur du point d un r gime de retraite notamment est i
111. ons de nature financi re La demande croissante de maintien domicile de la personne g e devrait favoriser le d veloppement de ces services dans les contrats d assurance d pendance Se pose ensuite la question du financement et de la solvabilisation du risque de d pendance Plusieurs syst mes compl mentaires de financement peuvent tre envisag s Il n en reste pas moins qu il faut parvenir d abord maintenir les retraites leur niveau actuel en utilisant les syst mes compl mentaires de retraite individuels avant de leur associer des prestations de services et de financement appropri s la d pendance qui constitue la derni re phase de la retraite 64 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 16 La responsabilit civile m dicale vers de nouveaux quilibres Pr sident M Jean Pierre Door d put du Loiret Intervenants M Alain Michel Ceretti pr sident de l Association de lutte d information et d tude des infections nosocomiales le Lien M Claude Delpoux directeur des assurances de biens et de responsabilit de la FFSA M Michel Dupuydauby directeur g n ral de la MACSF Dr Jean Fran ois Rey pr sident de l Union nationale des m decins sp cialistes conf d r s Pour M Claude Delpoux la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades a profond ment modifi l conomie g n rale de l assurance de respo
112. ontrairement ce que certains pouvaient pr dire il y a quelques ann es les agents g n raux d assurances sont toujours pr sents sur le march et ont acquis une valeur conomique certaine Malgr un contexte fortement concurrentiel leur chiffre d affaires a continu de progresser ces derni res ann es d montrant ainsi leur capacit voluer Aujourd hui plusieurs facteurs plus ou moins positifs doivent tre pris en compte par la profession la rar faction des fournisseurs l int gration des nouvelles technologies l int r t nouveau des assureurs pour l activit bancaire rendant possible une diversification de l activit Dans le m me temps le retour sur le m tier permet de mettre profit les comp tences techniques des r seaux et de s appuyer sur eux pour la mise en uvre des strat gies d o l int r t d un v ritable dialogue en amont entre soci t s et agents g n raux A cet gard certaines strat gies ont pu susciter des craintes que le dialogue aurait sans doute apais es Ainsi aujourd hui Internet n est plus consid r comme un mode concurrent de distribution mais comme un outil d information propre faciliter le dialogue avec les clients De m me le d veloppement des plates formes de gestion ne doit pas occulter le maintien n cessaire de la relation privil gi e entre le client et l interm diaire lequel doit rester le ma tre d uvre du service au client La
113. ontrats classiques d pargne convertie en rente peut tre faudrait il proposer des formules plus innovantes et mieux adapt es au compl ment de retraite M Andr Cahagne rappelle que selon les plus r centes enqu tes d opinion men es la demande du Conseil d orientation des retraites si les Fran ais ont une bonne compr hension des m canismes de la r partition en revanche ils ont du mal appr hender les r gles de fonctionnement des r gimes obligatoires et notamment les modalit s de calcul de leurs droits Ils sont donc demandeurs d une information pr cise et p riodique Aujourd hui les deux principales questions qu ils se posent peuvent se r sumer ainsi Combien de temps vais je devoir cotiser Quel montant de retraite me sera servi Le premier devoir des professionnels consiste donc expliquer la r cente r forme des retraites En compl ment de ces dispositifs l gu s par l histoire la demande se porte sur des sch mas simples faciles appr hender et totalement transparents Pour que les r seaux conseillent au mieux leurs clients ils devront faire un bilan de la situation fiscale patrimoniale et sociale de leurs clients avec le plus grand professionnalisme et viter de vendre le Perp comme un simple produit d fiscalis destin au plus grand nombre 41 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Pierre de Villeneuve ajoute que de m
114. orable une clarification des responsabilit s entre l Etat et les caisses il souhaite galement que les prises en charge par l assurance maladie soient recentr es sur des prestations ayant un rapport direct avec la maladie exclusion des accidents de loisirs M Jean Philippe Thierry rappelle qu aujourd hui la place de l assurance maladie compl mentaire dans le syst me d assurance maladie reste modeste puisqu elle ne prend en charge que 13 des d penses totales de sant Il pr cise qu l avenir pour leur permettre de s impliquer plus largement les assureurs maladie compl mentaires ne devront plus tre cantonn s au r le de payeur aveugle Pour qu ils puissent g rer le risque il faut les laisser acc der un certain nombre de donn es La r forme doit s attacher d finir pathologie par pathologie les places respectives de l assurance maladie obligatoire et de l assurance maladie compl mentaire places qui pourront voluer avec le temps Mais l objectif des assureurs compl mentaires n est pas de se substituer la S curit sociale qui doit continuer jouer un r le essentiel sur le plan de la solidarit nationale L Etat doit en effet rester garant du syst me de protection sociale sans pour autant en tre un gestionnaire La participation d un conseil des sages 1 7 5 pour les mutuelles 2 7 pour les soci t s d assurances 2 5 pour les institutions de pr voyan
115. orique tandis que certains actifs resteraient en valeur de march A l aune des travaux conduits par l association internationale des actuaires M W Paul McCrossan observe que les actifs financiers d tenus maturit qui devront tre mesur s au co t amorti repr sentent la meilleure combinaison pour des passifs valu s ce m me co t Par ailleurs les actifs financiers mesur s la juste valeur comme les titres disponibles la vente repr sentent aussi la meilleure combinaison pour tre adoss s des passifs financiers eux m mes valu s en juste valeur Mais l utilisation des actifs en co t amorti est assortie de conditions tr s restrictives Selon l exemple donn par M W Paul McCrossan l utilisation des actifs mesur s avec la m thode titres disponibles la vente et des passifs valu s avec la m thode du co t amorti entra ne une sur valuation du b n fice net et des capitaux propres due au taux d int r t d croissant depuis 1993 Parall lement une sous valuation de ces m mes postes serait constater si les taux d int r t augmentaient apr s juin 2003 En l absence d une 37 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 comptabilisation coh rente l actif et au passif du bilan la m thode de la juste valeur conduit la volatilit artificielle de celui ci Si d aucuns ont pu affirmer que l application des normes
116. ositif d identification et de gel des avoirs criminels Europol cr e une structure sp cifique cet effet Les mesures de gel d cid es apr s les attentats du 11 septembre 2001 ont eu l chelle internationale une r percussion non n gligeable m me si l efficacit actuelle des listes est plus limit e en raison des difficult s qu entra nent les homonymies Il faudra galement renforcer la protection des d clarants et l Union europ enne travaille actuellement sur cet objectif Le blanchiment est une infraction de cons quence dont la preuve doit porter la fois sur les faits et sur l intention Mais des manquements graves aux obligations de vigilance pourraient para tre suspects et constituer des indices suffisamment s rieux pour justifier une mise en examen La rigueur dans l application des mesures de vigilance et le respect des recommandations professionnelles sont donc des facteurs essentiels pour r duire le risque p nal M Michel Hunault appr cie la mobilisation de la profession Tout d abord la fraude fiscale le blanchiment et le financement du terrorisme ne sont pas de m me nature ni de m me chelle Ensuite la l gislation p nale notamment sur le blanchiment comporte des principes g n raux satisfaisants m me si in vitablement leur application suscite des questions Les d lits de blanchiment et d abus de biens sociaux ont volontairement t d finis de fa on assez large Dans le dispositi
117. ournements ce qui impose une chasse au renard Les modalit s d information du souscripteur se superposent Le droit commun pr voit la remise d une fiche d information et d un exemplaire du projet de contrat ou de la notice d information En assurance vie il est impos avant la souscription du contrat de fournir une information sur les valeurs de rachat et une note d information comportant les dispositions essentielles du contrat En cours de contrat d autres informations sont pr conis es M Luc Mayaux s interroge sur l application de l article L 140 4 aux 1 Article L 112 2 du Code des assurances 2 Articles L 132 5 L 132 5 1 A 132 4 du Code des assurances 3 Article L 132 22 du Code des assurances 52 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 contrats d assurance de groupe ouvert A cet empilement de textes s ajoutent les d veloppements jurisprudentiels de l obligation d information et de conseil Des souscripteurs d us par la Bourse et ne pouvant arguer des vices du consentement ou du manquement l obligation d information et de conseil ont su tirer profit de la complexit des textes En effet l article L 132 5 1 pr voit le report du point de d part du d lai de renonciation au jour de la remise effective des documents et informations Des juridictions ont consid r que pour le respect de ce texte les conditions g
118. professionnelles C est ainsi qu a pu tre cr e au fil du temps dans le secteur de l assurance une fili re compl te comportant le brevet professionnel BP le brevet de technicien sup rieur BTS et la licence professionnelle d assurances Plus de 2 000 personnes sortent chaque ann e du cursus du BP ou du BTS d assurances avec un taux de r ussite de pr s de 94 pour le premier et de 60 pour le second Le d veloppement des formations en alternance et tout particuli rement l apprentissage auquel le secteur de l assurance a commenc recourir dans les ann es 1990 avec un succ s qui ne s est pas d menti depuis est un moyen de faciliter l int gration des jeunes M Jean Claude Billiet insiste galement sur l importance que l Education nationale attache la validation des acquis de l exp rience dispositif mis en place r cemment afin de favoriser la formation tout au long de la vie En conclusion M Jacky Chatelain constate que au del des efforts de communication r alis s par les entreprises il est essentiel de pr parer les managers la prise en compte des attentes et des modes de fonctionnement des g n rations qui arrivent sur le march du travail D autant que dans un contexte o la notion de carri re professionnelle est remise en question il appartiendra au salari en lien avec l entreprise d tre l acteur de son volution professionnelle 60 F d ration fran a
119. r mais il reste beaucoup faire M Claude B b ar est plus r serv sur le long terme Il constate un divorce entre les besoins de l conomie r elle et les march s financiers devenus lieux de sp culation de plus en plus court termistes Et il craint que la r glementation ne renforce cette volution L imagination des financiers constitue un fait positif mais peut parfois se r v ler dangereuse Il faut galement se m fier des l gislations qui n emp chent pas d agir malhonn tement et ont parfois des effets pervers L intervention du l gislateur est souvent indispensable mais doit tre la plus internationale possible M G rard de La Martini re pense n cessaire de parvenir un nouvel ordre financier r pondant mieux aux besoins de l conomie et tenant compte de l investissement demand l ensemble des acteurs Ces derniers n ayant pas t capables de modifier eux m mes leur comportement l initiative revient aux autorit s publiques de toute nature La r glementation doit toutefois r pondre aux besoins L accent mis sur le concept de risque est ce qui caract rise le mieux les nouveaux march s financiers M G rard de La Martini re se demande si rendre publics tous les risques ne va pas en faire na tre de nouveaux si trop insister sur le risque ne va pas conduire st riliser l esprit d entreprise Il craint que l on ne revienne tr s vite aux m mes errements Il voque enfin le d
120. r r pondre aux besoins En effet elles se r v lent le plus souvent inadapt es se heurtent parfois des difficult s sociologiques ou g ographiques notamment du fait des d s quilibres entre l offre et la demande au sein des bassins d emploi Attirer des jeunes constitue donc un enjeu important pour tous les secteurs d activit Dans ce contexte concurrentiel les politiques de ressources humaines d velopp es par les entreprises doivent galement viser int grer les nouveaux entrants identifier les talents et les fid liser Le d fi d mographique dans les soci t s d assurances D apr s les travaux de l Observatoire de l volution des m tiers d ici 2015 38 900 sorties pour un effectif total de 121 400 personnes sont pr vues 60 ans dont 15 400 cadres avec une acc l ration du ph nom ne partir de 2006 Les diff rentes familles de m tiers sont plus ou moins concern es par ces pr visions Deux l ments entrent en jeu la jeunesse de la famille et son volution pr visible Certaines familles sont en phase de transformation alors que d autres apparues plus r cemment connaissent un d veloppement strat gique et voient leurs effectifs cro tre en cons quence 58 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Globalement malgr une stabilit voire une l g re augmentation des effectifs le vieillissement de la pyramide
121. rachat la somme des cotisations vers es Sont surtout vis s les contrats frais pr compt s Une information sur les caract ristiques principales des unit s de compte et sur les modifications significatives affectant chaque unit de compte sera exig e Il s agira de reprendre les points pertinents de la fiche AMF La logique de long terme du contrat est soulign e Les r flexions men es en termes d informations sur les frais aupr s des souscripteurs d OPCVM devront inspirer la r daction des textes d application de la loi s curit financi re Enfin la libert de r partition des b n fices techniques et financiers est maintenue en contrepartie d un effort d information et de transparence L information du souscripteur et le consommateur M Jean Michel Rothmann rappelle que le protocole d accord sign entre la FFSA et les consommateurs en 1977 portait notamment sur l information du souscripteur A cette poque le d marchage domicile tait courant et l inflation importante Un d lai de renonciation avait t introduit et toute information devait tre compl t e par un document crit le plus important tant que les explications relatives aux dispositions essentielles du contrat soient claires Une enqu te de l Institut national de la 53 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 consommation avait r v l que cet accord tait peu appliqu
122. rances M Yann Le Pallec compte 207 abaissements dans la publication de 570 notes S amp P La notation volue aujourd hui plus rapidement la suite des changements structurels intervenus d r glementation charge des sinistres destruction de capital diminution des marges Dans le cas fran ais l abaissement g n ralis des notes doit tre temp r par la faiblesse de l amplitude quasi syst matique des changements de notes Par ailleurs plus de 75 des notes se situent dans des cat gories d investissement possible ce qui est aussi vrai au niveau europ en La plupart des groupes ont r agi en adaptant leurs contrats r allouant leurs actifs s lectionnant leurs risques augmentant leurs tarifs et diminuant leurs frais g n raux Les soci t s d assurances font d sormais face des conditions de march plus brutales et leur notation sera de plus en plus diff renci e selon leur capacit d adaptation Plus que jamais la communication d tats financiers fiables et clairs s impose Quelques interrogations se font jour quant aux nouvelles normes comptables internationales vont elles favoriser la lecture des tats financiers ou les d multiplier par manque de r alisme 36 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 6 L assurance et les normes IAS IFRS Pr sident M Jacques Le Douit directeur recherche et d veloppement comptable GIE Axa
123. ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Pour l assureur expose M Alain Mourot la France ne fait pas exception L environnement l gislatif rend possible le d veloppement de ces risques De grands groupes nationaux se sont vus galement assign s pour des risques li s aux rapports sociaux Environ 500 soci t s ont transf r ces risques vers l assurance Il s agit essentiellement de soci t s qui ont des filiales aux Etats Unis ou qui emploient du personnel tranger ou encore dont les commerciaux fran ais se rendent dans des pays risque Un nombre d assureurs limit offre des garanties qui portent sur la responsabilit de la soci t et non pas sur celle des dirigeants Les assur s ont le choix de l avocat Sont garantis les cas de discrimination de harc lement ainsi que l ensemble des litiges survenant dans les rapports sociaux embauche volution professionnelle sanctions abusives dans lesquels un tribunal retient la responsabilit de l assur ou pour lesquels une transaction a t trouv e En revanche sont exclus des contrats les dommages non assurables par nature faute intentionnelle amendes p nales Ces contrats sp cifiques de responsabilit des soci t s du fait des rapports sociaux ne peuvent tre d livr s que dans la mesure o la soci t s engage dans un processus de pr vention des risques Il s agit d abord de couvrir les sinist
124. re Intervention de M Francis Mer ministre de l Economie des Finances et de l Industrie Monsieur le Pr sident Mesdames et Messieurs A la demande de G rard de La Martini re j ai accept avec plaisir de venir clore les traditionnels Entretiens de l assurance L an dernier la m me poque le climat tait assombri par l volution pr occupante des march s financiers et par l incertitude sur la situation conjoncturelle Aujourd hui les choses se pr sentent sous un jour plus favorable Le secteur de l assurance sort de la crise financi re certes globalement moins riche qu auparavant mais sans doute plus fort 1 L Etat qui sait accompagner dans le domaine r glementaire les volutions de votre activit doit pouvoir compter sur votre r activit II et il l attend en particulier pour assurer le succ s du nouveau produit d pargne retraite individuelle II 1 L embellie qu on entrevoit apr s deux ann es difficiles est un encouragement poursuivre vos efforts pour que le secteur de l assurance demeure un acteur solide capable de r pondre aux attentes tr s fortes des Fran ais en mati re de couverture des risques Notre environnement conomique s est am lior depuis le printemps L Europe a commenc b n ficier de l effet d entra nement du commerce mondial cet t Principalement gr ce aux exportations l activit s est redress e dans la zone euro au troisi me trimestre et
125. re et de la juridiction saisie Pour un meilleur quilibre conomique du dispositif permettant de satisfaire l ensemble des acteurs concern s il voque deux pistes d volution possibles la TVA et le caract re r p titif de certaines sommes En conclusion M Xavier Roux montre que dans l exercice de son m tier l assureur est tr s attentif la qualit du service aussi bien du sien propre que de celui de l avocat au profit de l assur M Marc Guillaume pr cise tout d abord que l assurance de protection juridique est l un des sujets de r flexion sur l avenir des barreaux et que le pr sident de la R publique dans son discours du 4 juillet 2003 a rappel que les avocats ne devaient pas se trouver dans une situation de salariat de fait Il estime que sur ce point il y a lieu de fixer un principe structurant d ontologique Le second point abord par M Marc Guillaume porte sur les garanties d fense et recours incluses dans divers contrats d assurance et dans les cartes bancaires La question de la multiplicit de ces garanties se pose dans la mesure o le client ne les identifie pas et paye plusieurs fois la m me M Marc Guillaume aborde ensuite les points qui dans les contrats de protection juridique devraient selon la chancellerie tre recadr s le libre choix de l avocat le respect des recommandations des clauses abusives le point de d part de la d claration de sinistre la d
126. re une puissance fran aise en Europe comment faire de nouveau fonctionner l Etat avoir un territoire attractif mobiliser les ressources de travail Sur le plan national il faut inverser ces m canismes malthusiens de la base productive et de l emploi La v R publique con ue pour les p riodes de crise est tout fait adapt e pour r former le pays Il faut outre les mesures concernant la fiscalit et le travail recr er des emplois de services aligner public et priv r orienter les d penses publiques vers les investissements arr ter l h morragie de l assurance maladie r fl chir sur la perte de valeur Des mesures de fond doivent tre prises pour r former l Etat Doivent notamment tre renforc s les domaines de la veille technologique de la recherche de la formation en particulier dans l enseignement sup rieur permettant le d veloppement de services haute valeur ajout e Sur le plan europ en il faudrait r former ce qui existe en particulier le statut de la banque centrale d finir une discipline politique pour le budget r former le contr le de la concurrence et de la concentration Les politiques cr er concernent le capitalisme europ en le droit des soci t s le droit boursier le r investissement dans un certain nombre d investissements technologiques pour viter de continuer perdre de premi res places en ce domaine Il faut plut t d velopper les p les d excellence don
127. rectement font de l employeur une sorte de garant des relations dans l entreprise Toutes sortes de discriminations ou de harc lements sont vis s Cela affecte en fait toutes les composantes de la vie dans l entreprise le recrutement la r mun ration ou le reclassement Il suffit que le salari apporte des l ments de fait qui laissent supposer une discrimination Mme Dominique Pagant rel ve enfin que la seule r ponse efficace pour les directions des relations humaines demeure l instauration de plans de pr vention et la formation des managers 49 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Mme St phanie Savel voit merger dans cette volution des risques li s au respect de la dignit et aux droits fondamentaux de l homme dans le monde du travail Ces risques sont mettre en relation avec le d veloppement de l autonomie les rapports avec l autorit ou avec les coll gues sont diff rents On passe d une pr occupation centr e sur les probl mes de sant physique des pr occupations focalis es sur la sant mentale dans l entreprise Les lois de 2001 et 2002 sur la discrimination et sur le harc lement moral ont provoqu un v ritable d bat autour de la responsabilit sociale de l entreprise dans un contexte de d veloppement durable On assiste une internalisation des risques qui prend en compte la fois la responsabilit collective et les respon
128. rente Maritime vice pr sident de la commission des Lois de l Assembl e nationale Pour M Yves Gaudemet la vie priv e est d finie par la doctrine comme le droit de l individu de ne pas r v ler sans raison et sans son consentement express certaines informations le concernant Dans les textes comme dans la jurisprudence la protection de la vie priv e est due d s lors qu il n y pas de consentement de l int ress la communication des informations le concernant Ainsi la vie priv e n est pas une notion objective et d pend finalement du secret que chacun veut attacher certains l ments de sa vie Comme l ont confirm la fois le Conseil d Etat et la Cour de justice europ enne le consentement fixe le p rim tre de la vie priv e L assurance en tant que collectrice de donn es personnelles n cessaires l appr ciation du risque ou au r glement des garanties s int resse au probl me de la protection de la vie priv e Dans le cadre de la gestion des r gimes de base obligatoires la loi permet la circulation des donn es de sant sans recourir au consentement de l int ress Pour l assurance priv e non concern e par ce texte le probl me se pose ainsi Faut il ou non encadrer le consentement et comment Convient il de distinguer les informations collect es au moment de la souscription du contrat de celles qui sont n cessaires la gestion du contrat et collect es tout au long de celui c
129. res les plus importants et non pas les petits et moyens litiges qui peuvent tre pr venus 51 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 Atelier 11 L information du souscripteur en assurance vie Pr sident M Claude Fath pr sident de la commission pl ni re des assurances de personnes de la FFSA directeur central vie individuelle d Axa France Intervenants M Emmanuel Bus responsable du d partement droit des assurances de la direction juridique des AGF M Val ry Jost chef de bureau la direction du Tr sor M Luc Mayaux professeur l universit Lyon Ill directeur de l institut des assurances de Lyon M Jean Michel Rothmann chef du service conomique juridique et de la formation de l Institut national de la consommation En introduction M Claude Fath souligne que ce sujet dont l actualit est li e l volution des march s est complexe et ancien Les r gles juridiques sont nombreuses Le foisonnement des textes plusieurs fois modifi s et dont la lecture est difficile contribue t 1il la compr hension effective de l assur Ne faut il pas envisager une simplification par une r criture de l ensemble L information du souscripteur et le Code des assurances M Luc Mayaux qualifie les modalit s d information du souscripteur de millefeuille l gislatif et constate que les sanctions pr vues donnent lieu des d t
130. rt aux autres classes d actif et par des probl mes de manque de liquidit Or celle ci est un souci majeur pour les entreprises d assurances qui travaillent sous contrainte de la gestion actif passif M Pierre Vaquier rappelle que l immobilier est une classe d actif qui pr sente de nombreux avantages Tout d abord sa volatilit est relativement faible Ensuite il permet une bonne diversification du portefeuille et para t d corr l des autres classes d actif que sont les actions et les taux d int r t notamment Il peut de plus tre utilis de deux mani res soit en direct soit par l interm diaire de v hicules cot s Concernant les nouveaux produits immobiliers on observe deux tendances aujourd hui Les investissements qui se faisaient au niveau national s orientent pr sent davantage vers l Europe d autant que le risque de change a disparu Parall lement de nombreux fonds trangers investissent en Ile de France pour diversifier leur portefeuille L apparition de fonds d investissement immobilier permet aux entreprises d assurances d am liorer sensiblement la rentabilit de leurs actifs immobiliers sans trop augmenter leur volatilit Malheureusement la r glementation actuelle notamment en mati re de recours l endettement pour l investissement immobilier ne permet pas toujours aux entreprises d assurances de saisir toutes les nouvelles occasions qui s offrent elles en la mati
131. s actions taux observ e r cemment conduit un contr le plus rigoureux des co ts en interne associ une tarification plus juste La gestion des risques r sulte de la synth se d approches vari es gestion actif passif profitabilit constitution du capital conomique et provisionnement M G rald Harlin justifie ainsi la mise en uvre d un mod le stochastique unique associant gestion actif passif et gestion de risques techniques Par ailleurs il pr sente la gestion actif passif comme une organisation plus qu un outil dont les orientations sont strat giques allocation d actifs et tactiques maintien d une marge de man uvre M me si les obligations dominent la constitution de portefeuilles les actions et l immobilier conservent leur r le de diversification Convaincu de la justesse de l approche de la gestion actif passif il plaide pour sa meilleure prise en compte r glementaire Les cas polaires europ ens sont trop extr mes et l on attend de la directive Solvabilit II et des mod les internes plus de souplesse L aspect r glementaire est repris par Mme Florence Lustman qui t moigne de la bonne tenue du march fran ais face aux chocs et voit dans l absence d ajustement des r gles du contr le lors de ces chocs une preuve de leur bien fond La rigueur de l valuation des passifs conjugu e au caract re anti cyclique des m thodes du contr le a emp ch la r percussion directe des cho
132. s catastrophes naturelles l Etat d une part demande aux assureurs d offrir une garantie contre les dommages aux biens caus s par des ph nom nes naturels d une intensit rare constat e par un arr t interminist riel et d autre part fixe la cotisation de cette garantie De m me l Etat rend obligatoires les garanties temp te pour tout bien garanti contre l incendie Pour les garanties terrorisme la loi exclut leur limitation ce qui a conduit la cr ation du Gareat Gestion de l assurance et de la r assurance des risques attentats et actes de terrorisme Enfin concernant la responsabilit civile l Etat oblige les soci t s d assurances d livrer des garanties illimit es La l gislation fran aise r glemente aussi le traitement comptable de la r assurance et cr e la n cessit pour les c dantes d exiger des d p ts en esp ces et des nantissements de la part de leur r assureur Ce dernier point a aussi un effet sur le besoin de r assurance en France M Philippe Derieux rappelle que le souci d une c dante devant g rer plusieurs filiales dans le monde r side dans l harmonisation et l homog n isation de la couverture globale de ses risques La d termination de cette couverture doit se faire en s extrayant des particularit s locales en termes de r glementation Pour cela il faut identifier des typologies de risque M Philippe Derieux poursuit en insistant sur le fait que la connaissance d
133. s personnes prises en charge que des pathologies Le syst me d assurance est par cons quent d une tr s grande complexit et les aspirations sont multiples Compte tenu de la diff rence de croissance entre d penses de sant et richesse nationale il faut mesurer les moyens disposition pour r pondre un objectif ambitieux Le syst me de soins est de haut niveau mais l esp rance de vie varie selon les groupes de personnes Des r ponses doivent tre apport es aux probl mes selon des principes simples il faut hi rarchiser les priorit s et les objectifs et corriger les in galit s sanitaires C est d ailleurs le sens de la d marche du gouvernement Il faut rendre plus efficace le syst me de soins selon le triple crit re de rationalisation de hi rarchisation et de modernisation M Pierre Morange souhaite une renaissance du paritarisme attribuant aux uns et aux autres des responsabilit s Il estime n cessaire de remettre autour d une table l ensemble des diff rents partenaires car ils ont vocation g rer ce patrimoine commun qu est la sant 15 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Guillaume Sarkozy explique que le Medef n est plus partie prenante dans les syst mes de protection sociale cog r s avec l Etat parce que celui ci se moquait des partenaires sociaux en prenant toutes les d cisions aucune d cision du conseil n a t mise en u
134. sabilit civile m dicale Celui ci correspond un degr d exigence de la soci t qui depuis les premi res jurisprudences compassionnelles se renforce constamment En t moigne le v cu des deux mutuelles du corps m dical qui couvrent pr s des trois quarts des m decins lib raux Outre l augmentation du nombre de sinistres d clar s qui se concluent par une transaction l amiable ou un r glement judiciaire les indemnit s r gl es ont brusquement d coll Non seulement le r quilibrage technique intervenu ces deux derni res ann es tait incontournable mais il devrait se traduire par davantage d efforts dans le domaine de la pr vention des LT TES S tie M Jean Pierre Door suit avec attention l volution de la situation sur le march de la responsabilit civile m dicale Il l a d j d montr avec le vote de la loi About qui en encadrant la garantie dans le temps devrait progressivement produire ses effets sur la reconstitution du march Le l gislateur est conscient qu il est n cessaire que le corps m dical puisse poursuivre son activit un co t jug raisonnable C est dans ce sens qu il proposera des solutions Plusieurs pistes sont envisageables au nombre desquelles figurent notamment la mise en place d un observatoire national de la sinistralit m dicale mais galement un appel plus significatif la solidarit nationale 66 F d ration fran aise des soci t s d assurances L
135. sabilit s individuelles Mme St phanie Savel estime que l afflux des actions constat es en mati re de harc lement ne conduit en fait pas un risque juridique et financier important En revanche le risque se situe plut t en termes de management et de fonctionnement de l entreprise C est davantage son image et son efficacit qui sont atteintes Une vraie d marche de pr vention constitue la meilleure des assurances Il faut s attaquer aux causes et traiter rapidement les cas Deux approches pr ventives sont possibles L une sociale consiste se rapprocher des partenaires sociaux et passer des accords collectifs sur la sant mentale avec cr ation de cellules sp cialis es m diation L autre de type manag riale est davantage ax e sur la formation l information et la prise de conscience M Guillaume Deschamps indique que pendant les vingt derni res ann es les r clamations li es aux rapports sociaux aux Etats Unis ont augment de plus de 2 200 Au cours des seules ann es 1990 les soci t s am ricaines ont pay plus de 1 milliard de dollars d indemnit s li es l emploi L indemnit moyenne est pass e de 168 000 dollars en 1990 550 000 dollars en 1998 10 de l ensemble des indemnit s vers es exc dent 1 million de dollars Chaque ann e plus de 150 000 r clamations et 80 000 saisines sont li es aux rapports sociaux en cours Environ la moiti des r clamations se font sous
136. ses de s curit sociale de sanctionner les patients M Michel Combier regrette galement que le secteur hospitalier soit exclu du champ de la r forme plaidant pour la fusion des enveloppes budg taires de la m decine de ville et de l h pital Pour lui les trois grands piliers de la r forme doivent tre la qualit des soins le maintien du paiement l acte et la responsabilisation de tous les acteurs notamment du patient Favorable une red finition du panier de soins et notamment des conditions de prise en charge des arr ts maladie il estime qu elle incombe l Assembl e nationale Il pr cise enfin que les caisses doivent tre responsables non seulement des d penses mais galement des recettes 23 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Yves Bur insiste tout d abord sur la n cessit d une r forme face l ampleur du d ficit du r gime g n ral qui pourrait atteindre plus de 14 milliards d euros en 2004 si aucune mesure n est prise La sauvegarde du syst me rend n cessaire une nouvelle d finition de la place de la solidarit nationale par rapport la responsabilit individuelle La r forme requiert une v ritable contractualisation avec des objectifs clairs et une responsabilit partag e entre l assurance maladie obligatoire l assurance maladie compl mentaire les professionnels de sant et les patients de fa on mettre e
137. sur ce sujet Des incertitudes demeurent sur les proc dures mettre en place les textes tant complexes et en volution complexit renforc e par le m lange de la lutte contre le blanchiment le terrorisme et la fraude fiscale Beaucoup a t fait par les assureurs action qui s est traduite par des recommandations approuv es par l assembl e g n rale de la FFSA en d cembre 2001 et juin 2002 Un travail important a t effectu en liaison avec la Commission de contr le Tracfin les parlementaires M Thierry Derez num re les recommandations adopt es la fin de 2001 et compl t es en juin 2002 l engagement de faire preuve de vigilance l gard de toute souscription donnant lieu des versements en esp ces ou quasi esp ces ch ques de banque ch ques de notaire Une telle charte comporte des engagements pr cis pour am liorer la situation dans l entreprise Elle peut aussi concerner une administration l engagement de demander aux courtiers qu ils attestent par crit du respect des obligations en mati re de lutte contre le blanchiment des capitaux l engagement d examiner particuli rement les op rations importantes et atypiques en conservant les informations recueillies comme le pr voit l article L 563 3 du Code mon taire et financier l engagement de tenir jour le registre pr vu pour la souscription et le remboursement des bons de capitalisation plac s sous le r
138. t me de r insertion choisi par la victime correspond galement aux pr occupations de ma trise des co ts des assureurs Tout le travail r aliser doit combiner le respect de la vie humaine et de la dignit de la victime avec les imp ratifs conomiques M Jean Louis Marsaud dresse un bilan de la situation en Europe Il constate que majoritairement les pr judices futurs sont vers s sous forme de capital sans qu il y ait n cessairement de corr lation entre les sommes pay es et les besoins futurs des victimes Pour lui l indemnisation en nature doit se placer dans le contexte plus large du droit la r habilitation de la victime Sur ce point la Finlande est le pays le plus avanc puisque la notion de r habilitation figure dans la l gislation sur les accidents et la responsabilit civile automobile Il s agit de mettre en place un plan global de r habilitation en coop ration avec la famille le personnel de sant les autorit s locales les services sociaux et l Association de l assurance pour la r habilitation Concr tement chaque victime est prise en charge par un conseiller qui d termine avec elle les mesures envisager pour parvenir cette r insertion Mme Marielle Thuau appr cie le fait que les assureurs soient partie prenante dans une telle d marche qui s inscrit dans le cadre des travaux men s par le groupe de travail cr par le Conseil national d aide aux victimes Elle assure que les pouv
139. t l assurance fait partie et peut apporter sa contribution F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 S ance pl ni re 2 Apr s la crise un nouvel ordre financier Intervenants M Claude B b ar pr sident du conseil de surveillance d Axa pr sident de l Institut Montaigne M Aldo Cardoso ancien pr sident d Andersen Worldwide M G rard de La Martini re pr sident de la FFSA M Andr L vy Lang ancien pr sident de Paribas professeur associ m rite l universit Paris Dauphine M Robert J Shiller professeur d conomie Yale University Allons nous vers un nouvel ordre financier mondial Les changements seront ils command s par autor gulation des march s ou par le l gislateur M Robert J Shiller qui a plaid dans son livre The New Financial Order Risk in the 21st Century pour un d veloppement du r le des march s rappelle que la r cente bulle financi re a t accompagn e d abus qui ont suscit l indignation d o les r formes r centes Mais selon lui l v nement le plus significatif est le progr s conomique r gulier et g n ral dont le d veloppement des march s lectroniques n est qu un exemple Pour M Robert J Shiller le changement a toujours t command la fois par le l gislateur et par les march s Les gouvernements sont souvent l origine d innovations financi res ma
140. t les modalit s de gestion Nous en sommes maintenant au stade r glementaire En la mati re il nous faut trouver un double quilibre entre ce que les textes doivent fixer et la libert de gestion et d innovation qui doit tre laiss e aux professionnels et entre les diff rentes contraintes respecter dans la d finition de ce produit Ces contraintes sont d autant plus importantes qu il s agit d une d marche d pargne de long terme et d finitive D abord et c est fondamental il faut trouver un quilibre entre rendement et s curit Il est important que nos concitoyens comprennent que plus les garanties financi res ex ante sont nombreuses moins il y a de rendement ex post C est pourquoi le produit doit pouvoir offrir la meilleure diversification possible entre placement actions et obligations tout en b n ficiant d une s curisation progressive des droits mesure que se rapproche la p riode de conversion en rente Pour des personnes dont la p riode d pargne est de trente ans le mix actions est important au d but seul m me de fournir un matelas de plus value sur le long terme avant d voluer ensuite vers plus de s curit Il faut sur ce point trouver la bonne m thode et le bon niveau des curseurs et je veillerai ce que l encore un certain quilibre soit obtenu y compris en respectant le choix de certains de ne pas tre garantis Pour que cette garantie ne signifie pas que
141. teur Il souhaite galement que les conducteurs qui ont fait des efforts comportementaux en per oivent le b n fice sur leur cotisation d assurance Selon lui ils ne comprendraient pas que l am lioration obtenue ne se traduise pas dans les tarifs Enfin en tant qu employeurs il reste aux soci t s d assurances consid rer le risque routier comme un v ritable risque professionnel 60 des accidents mortels du travail sont des accidents de la circulation 1 Une telle charte comporte des engagements pr cis pour am liorer la situation dans l entreprise Elle peut aussi concerner une administration 12 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 M Jean Claude Seys rappelle les progr s accomplis depuis une trentaine d ann es en France et dans les autres pays qui t moignent d une prise de conscience g n ralis e Ils ont d abord port sur les infrastructures les v hicules qui ont aussi permis d normes progr s de s curit Restent le probl me des personnes atypiques alcooliques sans permis ou sans assurance celui des jeunes des cyclistes et conducteurs de deux roues et les probl mes de sant M Jean Claude Seys d clare que les tarifs ont en fait baiss de 20 en monnaie constante depuis dix ans La gestion prudente des assureurs les incite ne tenir compte que des tendances av r es sur le long terme Or l ann e 2003 a b n fici de c
142. tion il faut faire fructifier le patrimoine A la question Faut il r glementer Mme Nicole Notat r pond que les enjeux et la notion sont d j largement pr cis s et encadr s Ils ne rel vent pas de la loi les instruments internationaux ne pr sentent pas de valeur contraignante Les objectifs s imposent aux diff rents acteurs et leurs propositions font davantage consensus que clivage Il s agit plus d un cadre de r f rence que de r glement La notion m me de responsabilit en d veloppement durable appartient l exercice manag rial dans sa pl nitude son mode d emploi le degr d exposition au risque ne sont pas les m mes pour tout le monde Les r f rentiels d analyse des agences de notation sont r alis s partir des textes internationaux et pour chaque secteur Le mod le d analyse d valuation doit carter tout ce qui pourrait tre subjectif arbitraire mais s appuyer sur des faits Le principal probl me est l apport de la mati re premi re c est dire l information rassembler et certifier conforme au niveau des entreprises 11 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 S ance pl ni re 4 S curit routi re progr s et perspectives Intervenants M R my Heitz d l gu interminist riel la S curit routi re M Pierre Florin pr sident adjoint de La Pr vention routi re M Jean Claude Seys pr
143. tionale M Patrick Peugeot pr sident de la R union des organismes d assurance mutuelle pr sident et directeur g n ral du groupe La Mondiale M Guillaume Sarkozy vice pr sident du Medef pr sident de l Union des industries textiles M Jean Marie Le Guen rappelle les deux grandes familles intervenant en mati re de protection sociale l Etat et les partenaires sociaux Il lui para t aujourd hui n cessaire de revoir ce concept Les risques voluant il faut une nouvelle architecture des acteurs La r flexion devient plus complexe plut t que d Etat et de march il faut parler d conomie sociale de march S il consid re que l Etat politique conserve un r le strat gique essentiel M Jean Marie Le Guen est r tif l intervention de l Etat comme administrateur L conomie sociale de march traverse une crise tr s profonde elle doit tre repens e pour d velopper un mod le europ en Une distinction doit tre faite entre ce qui rel ve de l int r t sup rieur de la population qui est du ressort de l obligatoire et ce qui rel ve des choix individuels et du march des assureurs compl mentaires M Pierre Morange d clare qu il faut diff rencier maladie et sant cette derni re notion telle que d finie par l Organisation mondiale de la sant recouvrant l ensemble des activit s et des aspirations humaines Depuis 1946 l assurance maladie a volu aussi bien pour ce qui est de
144. transposer m me si le d bat sur la r gression suppos e des libert s individuelles du fait de ce texte n est pas totalement clos La pr dominance du contractuel peut tre valablement soutenue si le march reste transparent 79
145. tre les libert s individuelles et les n cessit s conomiques Ainsi la communication d informations sur la sant a un objet qui est le prix de l accession au contrat d assurance ou la prestation d assurance Pour autant cette communication doit se faire dans le respect du principe de confidentialit attach aux donn es caract re personnel A cet gard les croisements de fichiers ou la constitution de fichiers communs comme ceux qui sont voqu s pr c demment posent probl me au regard non seulement de la protection des personnes mais galement de la concurrence d s lors qu ils auraient pour effet de dicter aux diff rents acteurs une m me politique notamment tarifaire l gard de certains risques Le danger est galement de marginaliser certaines personnes auxquelles seraient par exemple refus es des conditions normales de financement ou d assurance 78 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 L aspiration un traitement galitaire des personnes en assurance compl mentaire sant est un facteur dont il faudra d autant plus tenir compte que la part de cette assurance deviendra pr dominante dans le syst me de protection sociale A son niveau le l gislateur fran ais ne pourra pas occulter cette question Cela tant la protection des donn es personnelles fait d sormais l objet d une directive europ enne que la France est tenue de
146. ts ont eu de bons r sultats De m me les contrats Madelin destin s aux travailleurs ind pendants reposant sur un choix individuel ont r alis d excellentes performances m me si le d marrage a t un peu lent Cela prouve que les assureurs peuvent concevoir des formules d assurance avec responsabilit individuelle en veillant la qualit de la prestation M Pierre Morange estime n cessaire la solidarit nationale envers les plus d munis l Etat tant garant du syst me Il ne souhaite ni une tatisation ni une lib ralisation Il voque des dispositifs financiers incitatifs pour la partie compl mentaire M Jean Marie Le Guen pense qu il y aura des transferts massifs de l obligatoire vers le compl mentaire La part des assureurs compl mentaires va augmenter mais le syst me ne sera pas pour autant mieux pilot M Jean Marie Le Guen regrette que la sph re publique ne se donne pas assez vite l ambition d une bonne gestion du risque Il ne croit pas l existence d un seul op rateur le pluralisme lui paraissant n cessaire pour une diversification de gestion d un risque pluriel dans une soci t plurielle M Patrick Peugeot r pond que les assureurs cherchent non augmenter leur part de march mais appliquer leurs m thodes une part croissante des soins d velopper leur sens de l innovation afin d obtenir un meilleur rapport entre le co t et le b n fice apport Pour M Guillaume S
147. u par le trafic de stup fiants et la criminalit organis e domaine prochainement tendu aux d lits de corruption et de fraude aux int r ts financiers des communaut s europ ennes sans oublier le financement du terrorisme Le grand absent de cette liste est la fraude fiscale Le blanchisseur est pr t perdre une partie de ses gains pour les blanchir de 20 40 et ne recule pas devant des placements d courageants pour la plupart Il profite de facult s en principe d utilisation exceptionnelle r tractation retrait anticip Cet argent est volatil ce qui implique une grande r activit dans la d claration en d crivant bien le m canisme observ Mme Mireille Ballestrazzi rel ve que les transactions internationales sont un atout pour les d linquants en l absence d espace judiciaire international recouvrant l espace conomique r alit amplifi e par les pays non coop ratifs En 1990 la r action de la France comporte d une part la cr ation de Tracfin pour centraliser et analyser les informations transmises par les professionnels et d autre part la mise en place de l Office central pour la r pression de la grande d linquance financi re OCRGDF qui est une structure vocation centralisatrice interminist rielle et op rationnelle Dans ce dispositif les assureurs ont un r le important et il faut d velopper cette culture de partenariat entre public et priv Il est n cessaire de renforcer le disp
148. u risque est un enjeu fort de la profession A ce titre une c dante attend avant tout de ses r assureurs de pouvoir confronter sa propre analyse du risque avec la leur surtout en ce qui concerne les risques d amplitude Ce besoin concerne les risques catastrophiques comme ceux des branches d roulement long dans lesquelles la non 29 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 homog n it de la r glementation complique la t che M Philippe Derieux souligne aussi que l on assiste un changement dans la relation entre c dantes et r assureurs dans la mesure o les premi res sont de plus en plus puissantes De ce fait elles ont tendance conserver leurs risques Les r assureurs souscrivent moins de trait s en quote part et sont donc plus expos s sur des risques catastrophiques et non de fr quence Enfin M Philippe Derieux pense que la pr occupation majeure des c dantes lorsqu elles se r assurent contre des v nements court terme extr mes ou longs comme en responsabilit civile est de savoir si un r assureur sera l dans quelques ann es Ce manque d information incite certains grands assureurs essayer de g rer leurs affaires comme si l avenir ils ne pouvaient plus se r assurer et par voie de cons quence tre plus vigilants sur leurs propres conditions d analyse de risque et de souscription M Patrice Forget souligne que les m canismes de
149. ur l informatique les fichiers et les libert s est l instrument par lequel le l gislateur a entendu r pondre aux menaces que certaines activit s conomiques ou r galiennes peuvent faire peser sur la vie priv e Au regard de la garantie des droits conf r s aux personnes le cas du fichier aggrav des assur s vie mis en place par la FFSA a t l occasion pour la Cnil de rappeler que les personnes doivent tre inform es des destinataires des donn es de leur inscription sur un registre et de leur droit s opposer pour des motifs l gitimes figurer sur un tel fichier Ces m mes obligations d information ont t rappel es par la Cnil dans le cadre des changes d informations trait s par Agira et par l Alfa Au regard de la proportionnalit de la mise en uvre des traitements la Cnil s est interrog e sur la conservation par l assureur de donn es m dicales concernant des personnes dont le risque avait t refus Elle a consid r que cette mesure n tait pas proportionn e l objectif all gu de d tection d ventuelles fraudes l assurance Elle a recommand que les codes pathologiques et r sultats d examens m dicaux pass s par ces personnes soient effac s Mais elle a admis la conservation de l identit des proposants et de la mention du refus S agissant de la pr servation de la confidentialit des donn es de sant le pr sident de la Cnil sur la base du rapport Bab
150. usiaux a exprim son accord sur la solution de la transmission anonyme des donn es ou de la t l transmission par le professionnel de 77 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 sant des donn es nominatives avec consentement de la personne concern e La Cnil estime que le consentement doit tre accompagn de garanties appropri es et tre exprim chaque envoi En d finitive la transposition de la directive devrait permettre d intensifier la collaboration et la concertation entre les professionnels et la Cnil agissant la fois en tant que mandataire l gal des citoyens et en tant que conseiller des responsables de traitements Mme Claire Bodin estime que en mati re d assurance sant compl mentaire le d sengagement progressif de la S curit sociale met aujourd hui l assureur en position d tre le payeur principal ce qui implique un besoin de contr le accru des d penses dont le remboursement est demand D velopper une offre de contrats r pondant aux besoins de protection des assur s notamment dans les domaines non pris en charge ou partiellement couverts par les r gimes de base suppose l acc s et le traitement des donn es de sant permettant de justifier la d pense D sormais qualifi es de sensibles ces donn es doivent faire l objet d une protection particuli re A cet gard en l tat actuel du droit la seule option ouverte
151. veau mondial Les volutions r centes du pool Gareat voulues par les pouvoirs publics ont repouss l intervention de l Etat au del de 2 milliards d euros la capacit en de de ce montant tant fournie par le march fran ais et par les r assureurs A Pavenir il existe des possibilit s d volution en fonction des v nements futurs de terrorisme dans le monde En l absence d v nements majeurs on peut esp rer faire baisser le taux de r assurance de Gareat et constituer des provisions d galisation au niveau des c dantes du march Il est galement possible d tudier un dispositif chapeau au niveau europ en avec des interventions des diff rents Etats en fonction de leur taille Les exemples fran ais et allemand montrent cependant que les chefs d entreprise ne mesurent pas eux m mes la r alit des risques catastrophiques le montage allemand 44 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 n ayant que peu de succ s en l absence de garanties obligatoires Quelques grands risques industriels fran ais n ont pas fait adh rer Gareat leurs captives d assurance M Val ry Jost remarque qu il existe cependant une certaine coh rence et une certaine continuit dans la mise en place des diff rents dispositifs de couverture des catastrophes Le constat fondamental est que le march de l assurance ne peut pas tout couvrir partir de l
152. vis de vous Premi re attente forc ment sensible celle de la question des tarifs Dans l ensemble les augmentations relativement importantes depuis le printemps 2002 ont t comprises des Fran ais gr ce un effort de p dagogie Mais il y a des cas o la sinistralit se r duit Ainsi en mati re de s curit routi re les r sultats sont maintenant indiscutables Je crois que nos concitoyens qui ont fait le gros dos pendant la p riode de hausse ne 19 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2003 comprendraient pas que les assureurs ne tirent pas toutes les cons quences des succ s obtenus dans ce domaine Deuxi me dossier sensible la r forme de la responsabilit civile m dicale qui aurait d permettre une reprise du march au cours de l ann e 2003 Elle n a pas port tous ses fruits aussi vite qu esp r et faute d un r tablissement spontan du march pour les professions risque le Pr sident de La Martini re que je remercie pour sa d termination s est engag en votre nom ma demande et celle du Ministre de la Sant proposer une solution d assurance tous les professionnels qui auront saisi le bureau central de tarification avant la fin de l ann e 2003 Je forme des v ux insistants pour que l an prochain le march puisse reprendre un fonctionnement normal Troisi me attente que je voulais souligner aujourd hui avec une actualit ma
153. vous une grande r activit dans l accomplissement de vos missions a Sans faire ici l inventaire d taill des changements intervenus je voudrais souligner l tat d esprit de l action du gouvernement La fusion de la commission de contr le des assurances et de la commission de contr le des mutuelles et des institutions de pr voyance va permettre d avoir tr s prochainement pour toutes les institutions offrant des produits d assurance quels que soient leur histoire et leur statut une autorit de supervision unique ayant la personnalit morale charg e d appliquer des r gles communes Ceci compl te la r forme engag e avec l installation de la nouvelle Autorit des March s et la cr ation d un haut conseil aux commissaires aux comptes Parmi les mesures d accompagnement sonnantes et tr buchantes je note la suppression progressive de la contribution des institutions financi res qui p nalisait votre activit Enfin la r forme de la responsabilit civile g n rale offre d sormais aux compagnies d assurance comme aux assur s une libert contractuelle retrouv e afin qu ils puissent faire voluer de fa on ad quate les couvertures d assurance indispensables au d veloppement de l activit conomique Parall lement ces r formes de l environnement dans lequel vous exercez votre activit nous avons beaucoup travaill cette ann e sur le r gime de provisionnement Sa pro cyclicit pour partie in vitab
154. vre A l inverse le Medef a sign un accord avec trois syndicats pour restructurer le r gime du ch mage illustrant un vrai partenariat Il a galement jou un r le lors de la r forme des retraites compl mentaires conclu un accord en mati re de formation Tout cela montre que le dialogue social permet de g rer et de prendre des d cisions Encore faut il avoir une l gitimit dans le p rim tre d intervention Ainsi concern es par les accidents du travail et les maladies professionnelles les entreprises sont pr tes agir en ce domaine Toutefois M Guillaume Sarkozy consid re la sant proprement dite comme une affaire d Etat Compte tenu des pr visions de pertes il faut d cider et vite M Patrick Peugeot rappelle que le march intervient hauteur d environ 11 en maladie ce qui indique une bonne exp rience en la mati re En retraite il se limite 3 L intervention du march aura un sens s il apporte une vraie valeur ajout e des solutions Les assureurs sont ainsi ouverts aux exp rimentations pr vues par la loi Jupp notamment pour essayer de mieux ma triser les d penses de sant L exp rimentation men e sur cinq ans par la seule soci t d assurances autoris e pratiquer une telle op ration a r ussi la satisfaction de tous et m riterait d tre mieux connue En ce qui concerne la retraite les contrats d entreprise sur la base des articles 39 et 83 du Code g n ral des imp
155. x de la puissance un Etat qui fonctionne des entreprises des capitaux des heures de travail notamment dans les services forte valeur ajout e Au niveau europ en le syst me de d cision politique est clat Il faut une discipline budg taire applicable la priorit tant de recr er les conditions de la croissance et de l emploi Les Etats restent ma tres de la fiscalit et des budgets Contrairement aux Etats Unis depuis 2000 le syst me de d cision public ne permet pas de r assurer les risques de l conomie ouverte Par ailleurs les performances de l Etat fran ais en mati re ducative par exemple sont tr s fortement d grad es le mod le de d cision ne fonctionnant plus On assiste actuellement une d sindustrialisation acc l r e dramatique mais non fatale dans le cadre d un d veloppement l origine diversifi entre agriculture entreprises et services mais sans point fort dans les services financiers comme au Royaume Uni Trois mouvements inqui tent le nombre lev de faillites les d localisations et la disparition de p les de comp tences du fait d un manque d instruments longs de gestion d pargne tels les fonds de pension investis dans ESP pargne est consid rable et en augmentation d termin e par le ch mage Mais elle est orient e vers le financement de la dette publique Cette st rilisation de la richesse fran aise conduit un affaiblissement de la base product

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