document que l`AMUF a fait parvenir le 02 décembre à Mme D`Autume
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1. Ne c 4 ASSOCIATION DES M DECINS URGENT ST S DE FRANCE Directrice de I Hospitalisation et de l Organisation Dr Patrick PELLOUX des Soins Mesdames et Messieurs les Directeurs Dr B FAGGIANELLI f ses d Etablissement Publics de Sant Secr taire Adjoint R gis GARRIGUE Mesdames et Messieurs les Directeurs des Agences R gionales d Hospitalisation Dr Fabrice VENIER Mesdames et Messieurs les pr fets Directeurs D partementaux des Affaires Sanitaires et Sociales Dr Laurent CASENOVE Paris le 02 d cembre 2008 Objet Lettre DHOS du 24 novembre 2008 aux directeurs d tablissements publics de sant aux directeurs des agences r gionales d hospitalisation aux pr fets et directeurs DDASS Mesdames Messieurs L Association des m decins urgentistes de France AMUF souligne tout d abord que Madame D AUTUME avait justement pour mission depuis plus de 6 mois de mettre en uvre le relev de conclusion DHOS FPSH d avril 2008 et d viter ainsi ce conflit Or malgr nos multiples demandes Madame D AUTUME n a jamais donn suite au relev de conclusions et porte donc en partie la responsabilit de ce nouveau conflit Sur l analyse de cette lettre de la DHOS l AMUF prend acte imm diatement que la DHOS fonde en partie la non recevabilit de l appel de l AMUF la cessation de travail sur le fait que paragraphe 3 ces obligations sont fix es 10 demi journ es hebdomadaires pour les pra2. gagnait 26 ce qui impliquait math matiquement que 10 demi journ es 60 heures hebdomadaire Sur les autres aspects de cette lettre DHOS Madame D AUTUME expose aux directeurs de Centres Hospitaliers un certain nombre de consid rations tendant discr diter les arguments sur lesquels se fondent l AMUF pour r clamer le respect de leur temps de travail Elle s appuie pour cela sur des textes de loi dont elle interpr te librement le contenu Sur la dur e minimale de 39 heures aucun texte l gislatif ou r glementaire ne fixe en effet 39 h la dur e de travail hebdomadaire des personnels m dicaux hospitaliers D cret n 2002 9 du 4 janvier 2002 relatif au temps de travail et l organisation du travail dans les tablissements mentionn s l article 2 de la loi n 86 33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique hospitali re NOR MESH0124422D Article 1 Modifi par D cret n 2007 826 du 11 mai 2007 art 2 JORF 12 mai 2007 La dur e du travail est fix e 35 heures par semaine dans les tablissements mentionn s l article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvis e Le d compte du temps de travail est r alis sur la base d une dur e annuelle de travail effectif de 1 607 heures maximum sans pr judice des heures suppl mentaires susceptibles d tre effectu es Rien n indique que les m decins sont exclus de cette disposition Pour preuve le fait que les m de
3. avertissements des urgentistes sont syst matiquement minor s et trait s comme quantit n gligeable La DHOS reproduit ainsi la logique qui avait pr value avant la canicule de 2003 Devant la gravite de la situation l AMUF annoncera prochainement qu elle reprend les choses en main en proposant des mesures radicales visant la mise en s curit des structures d Urgences Samu Smur et ce d s le mois de d cembre L AMUF r p te enfin une nouvelle fois la DHOS que les urgentistes restent des interlocuteurs constructifs pour peu qu ils soient cout s et que celle ci ne courre aucun risque les recevoir Je vous prie Mesdames Messieurs d accepter l expression de mes salutations les plus distingu es Patrick PELLOUX Bruno FAGGIANELLI Frederick TEISSIERE Pierre POLES Pr sident AMUF Secr taire g n ral Commission juridique Commission Juridique 14 rue V sale 75005 PARIS T l 01 43 36 22 14 http www amuf fr mail secretariat amuf fr association loi 1901 97 3060
4. cins hospitaliers ont b n fici comme les cadres administratifs hospitaliers de 20 jours de RTT par an pour compenser le fait qu ils travaillent plus Ces 20 jours avaient t calcul s sur un delta 35 39 47 semaines travaill es par an x 4 heures 188 heures soit 20 journ es de 9 4 heures Sur la dur e maximale des 48 heures Ces obligations sont fix es 10 demi journ es hebdomadaires pour les praticiens temps plein dans la limite de 48H par d rogation les obligations hebdomadaires des praticiens affect s dans des services fonctionnant en temps m dical continu sont d compt es en heures toujours dans la limite de 48h Dans chacun des articles de loi cit s la formulation relative la borne des 48 heures est ne peut d passer 48 heures ou ne peut exc der 48 heures Ces dispositions sont la transcription de la DE 93 104 CE et ne pr cisent aucun endroit du CSP que les praticiens sont tenus d accomplir 48 heures hebdomadaires Il appara t donc clairement que si le praticien doit travailler au moins 35 heures par semaine il ne peut travailler plus de 48 heures en moyenne sauf s il s est express ment port volontaire pour le faire La formulation utilis e ici tend faire penser que 48 heures est la dur e hebdomadaire requise pour r puter avoir satisfait aux obligations de service Sur l tablissement des tableaux de service il revient par ailleurs aux seuls directeurs d tablissement
5. de r cup ration sont li es celles d finies par l utilisation du Compte Epargne Temps Le Temps Additionnel n est pas d cid par le directeur mais est strictement laiss au libre choix du praticien qui ne peut donc subir aucune contrainte de la direction Sur les retenues sur salaire En cas de non reprise du service malgr la mise en demeure vous serez fond proc der une retenue sur r mun ration pour la dur e des p riodes concern es Aucune retenue sur salaire ne saurait tre envisag e d s lors qu il ne peut tre contest que le praticien a bien effectu un minimum de 39 heures hebdomadaires sur la p riode de r f rence En effet puisque les textes ne fixent pas de dur e minimum de travail en heures selon les dires m me de la circulaire il ne peut y avoir de fondement une retenue sur salaire qui porterait sur un travail non accompli dont la dur e n a pas t d finie De plus la retenue sur salaire doit faire appara tre les praticiens en cong s sans solde sur le tableau de service et leurs obligations de service par cons quent r duites ce qui a pour cons quence de g n rer des plages de temps additionnel dont ils pourront demander le paiement Cette derni re incitation peut donc tre consid r e comme une menace qui ressemble fort une entrave au droit de gr ve Sur les proc dures disciplinaires pour abandon de poste Le praticien pourra par ailleurs faire l objet d une proc dure di
6. ents pris Consid rant l importance de ce dossier l AMUF demande donc que Madame D AUTUME soit dessaisie de ce dossier L AMUF r affirme que la strat gie de la DHOS qui consisterait laisser les h pitaux trangl s financi rement remettre en cause les moyens allou s aux structures d urgences SAMU SMUR est dangereuse Les risques pour les patients de pertes de chances et de d faut de moyens sont donc r els La DHOS a donc encore l opportunit d viter que ces dommages n arrivent Nous demanderons syst matiquement nos adh rents de nous faire remonter tout dysfonctionnement qui r sulterait d une remise en cause des moyens allou s aux structures d urgences suppression de ligne de gardes smur mutualisation faisant qu il ne reste qu un seul praticien pour 2 missions etc L AMUF prend donc acte de la logique jusqu au boutiste de la DHOS dans sa d cision de refus de tout dialogue L AMUF demande donc ses adh rents de ne plus rendre aucun tableau de service pr visionnel partir de janvier 2009 de plus de 39 heures En effet l argumentaire de la DHOS confirme que seul le tableau de service pr visionnel mensuel fait foi Si celui ci est b ti initialement sur 39 heures l administration ne pourra attenter aucune action financi re ou statutaire contre le praticien L AMUF souligne enfin qu elle prend acte qu il n existe aucun pilotage de ce dossier au niveau du minist re Les
7. if de service de constater par lui m me le temps additionnel fait et d en r clamer l indemnisation sous la forme qui lui convient r cup ration ou r mun ration Pourtant la jurisprudence a donn raison plusieurs reprises des praticiens qui r clamaient sans succ s le paiement de leur temps additionnel que leur directeur entendait leur refuser au motif soit qu ils n avaient pas fait l objet d une contractualisation pr alable soit que le chef d tablissement n avait pas valid les tableaux de service Le juge administratif a estim que d s lors qu il ne pouvait tre contest que le praticien avait bien assur les permanences pour lesquelles il r clamait indemnit ni que le bien fond des gardes assur es n tait mise en cause l h pital tait tenu de les verser aux requ rants TA Melun 20 10 2006 dossier n 0603255 2 Mme x c Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve St Georges TA Versailles dossier 0611682 Mr c Centre Hospitalier de Versailles Sur les modalit s de r cup ration Les modalit s ventuelles de r cup ration du temps de travail accompli au del de 48h hebdomadaire doivent par ailleurs tre soumises l accord pr alable du chef d tablissement Article D6152 23 1 Cr par D cret n 2006 1222 du 5 octobre 2006 art 1 JORF 6 octobre 2006 Les indemnit s et allocations mentionn es au 2 de l article R 6152 23 sont 1 Des indemnit s de participa
8. ocial majeur L AMUF confirme donc son pr avis de gr ve illimit car malgr nos multiples appels la DHOS n a toujours pas pris contact avec les urgentistes Concernant les assignations l AMUF constate que la seule r ponse du minist re aux interrogations d ordre organisationnelles des urgentistes repose sur des menaces de sanctions financi res et disciplinaires envers les praticiens Consid rant la gestion irresponsable de ce dossier par la DHOS P AMUF refuse de faire prendre le moindre risque aux praticiens qui exercent dans les structures SAMU SMUR Urgences L AMUF appelle donc les urgentistes suivre le mode d emploi de r ponse aux assignations tabli par notre commission juridique et attaquer syst matiquement l administration au tribunal administratif pour toute assignation non conforme ou abusive L AMUF rappelle qu un relev de conclusions sur la reconnaissance et la revalorisation de la permanence des soins hospitaliers a t sign en mai 2008 et que ce relev est ce jour rest lettre morte Il devait pourtant tre abord la prise en compte du temps de travail au del de 39 heures le fait que au c ur de la mission de service public la PDS permettra la prise en charge sanitaire imm diate et continue de tr s haute qualit de toute personne ayant recours aux structures hospitali res etc Or l AMUF estime que la responsable DHOS en charge de ce dossier n a pas respect les engagem
9. s publics de sant d arr ter le tableau de service mensuel organisant la participation de chaque praticien au fonctionnement du service public hospitalier 14 rue V sale 75005 PARIS T l 01 43 36 22 14 http www amuf fr mail secretariat amuf fr association loi 1901 97 3060 Article R6152 26 Alin a 5 Afin d assurer la continuit des soins l organisation du temps de pr sence m dicale pharmaceutique et odontologique tablie en fonction des caract ristiques propres aux diff rents services ou d partements est arr t e annuellement par le directeur d tablissement apr s avis de la Commission M dicale d Etablissement Un tableau de service nominatif tabli sur cette base est arr t mensuellement par le directeur sur proposition du chef de service ou du responsable de la structure Le directeur d tablissement n a pas la comp tence d arr ter seul le tableau de service Il le fait sur proposition du chef de service ou du responsable de la structure Sur la constatation du temps additionnel accompli il revient par ailleurs aux seuls directeurs d tablissements publics de sant de constater l issue du quadrimestre le service fait ainsi que le cas ch ant les p riodes de temps de travail additionnel et les droits indemnisation compl mentaire ou r cup ration qu elles g n rent pour le praticien Ceci tendrait faire croire que le praticien n est pas m me au vu du tableau nominat
10. sciplinaire voire d une proc dure d abandon de poste avec les cons quences qui s y attachent si la situation persistait Les articles du CSP cit s disposent par stricte transposition de la DE 93 104 CE que les obligations de service ne peuvent d passer 48 heures en moyenne que sur la base du volontariat Par cons quent d s qu un praticien a atteint cette limite au cours de la p riode de r f rence de quatre mois il lui est parfaitement possible de se pr valoir de cette disposition pour refuser d assurer son corps d fendant le temps de travail suppl mentaire impos sans encourir de sanction pour abandon de poste Pour l immense majorit des praticiens urgentistes cette limite est atteinte au cours du mois de d cembre De plus un grand nombre de praticiens ne peuvent faute d effectif suffisant prendre tous les cong s auxquels ils ont droit D s lors on ne saurait s rieusement engager une proc dure disciplinaire envers un praticien auquel on aurait refus la possibilit de pr tendre des droits fondamentaux 14 rue V sale 75005 PARIS T l 01 43 36 22 14 http www amuf fr mail secretariat amuf fr association loi 1901 97 3060 Consid rant l interpr tation approximative des textes par le repr sentant de la DHOS qui a justement en charge d tre la r f rence sur ce dossier l AMUF exprime sa plus grande inqui tude quant la gestion de ce dossier par la DHOS qui fait l objet d un conflit s
11. ticiens temps plein dans la limite de 48 H L AMUF souligne que Madame D AUTUME rappelle bien telle une d l gu e de AMUF sinon mieux qu il est hors de question de travailler plus de 48 heures en temps continu aussi bien qu en demi journ es et qu au del de 48 h le temps de travail additionnel accompli le cas ch ant par les praticiens est soit indemnis soit r cup r soit vers sur un compte pargne temps Par cons quent l AMUF appelle imm diatement l ensemble des urgentistes dont le d compte de travail est actuellement en demi journ e et ceux qui accomplissent plus de 48 heures hebdomadaires mener une action au tribunal administratif contre l h pital afin de r cup rer le temps additionnel qu ils auraient effectu sau del des 48 heures et qui tait dissimul par l utilisation de ces demi journ es L AMUF confirme qu il est dor navant impossible pour un directeur d h pital ou un chef de service d imposer plus de 48 heures hebdomadaires un praticien dont le d compte de travail est en heure ou en demi journ e L AMUF confirme que la vision financi re de la MEAH n est donc pas fond e puisque l argument avanc par cet AUDIT tendait prouver qu en faisant passer un service d un d compte continu en demi journ e 14 rue V sale 75005 PARIS T l 01 43 36 22 14 http www amuf fr mail secretariat amuf fr association loi 1901 97 3060 l tablissement
12. tion la permanence des soins ou de r alisation de p riodes de travail au del des obligations de service hebdomadaires a Des indemnit s de suj tion correspondant au temps de travail effectu dans le cadre des obligations de service hebdomadaires la nuit le samedi apr s midi le dimanche et les jours f ri s b Des indemnit s forfaitaires pour tout temps de travail additionnel accompli sur la base du volontariat au del des obligations de service hebdomadaires c Des indemnit s correspondant aux astreintes et aux d placements auxquels elles peuvent donner lieu Les indemnit s mentionn es aux deux alin as pr c dents sont vers es lorsque selon le choix du praticien le temps de travail additionnel les astreintes et les d placements ne font pas l objet d une r cup ration 14 rue V sale 75005 PARIS T l 01 43 36 22 14 http www amuf fr mail secretariat amuf fr association loi 1901 97 3060 C est le praticien qui choisit s il pr f re r cup rer ou tre pay du temps additionnel effectu Le CSP ne subordonne pas les modalit s de r cup ration l accord pr alable du directeur d tablissement Puisqu il s agit par d finition de temps qui n a pas t r cup r au cours des quatre mois de la p riode de r f rence il doit pouvoir choisir de les verser sur son Compte Epargne Temps sans que puisse lui tre oppos un maximum applicable Les seules restrictions aux modalit s
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