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Séance unique - Archives de l`Assemblée nationale

1. Lorsqu il s agit d un programme de commandes grou p es la prise en consid ration du co t total pour calcuier le taux de subvention entrainerait pour j Etat une participation excessive eu gard aux disponibiiit s budg taires C est rourquoi la r gle qui consiste consid rer isol ment chaque projet pour le calcui du taux de ia subvention a d tre adopt e Au contraire dans le cas d un projet isoi financ pour une premi re tranche au cours d un exercice donn mais agr dans son ensembie le taux de la subvention est calcul sur ia d pense totale En outre ii convient de souiiguer que les communes peuvent toujours soliiciter ie rei vement du taux de ia subvention qui ieur est accord e en justifiant des difficult s qu elles prouvent financer leur propre participatlon 15068 M Montalat attire l attention de M le ministre de l du cation nationale sur la diff rence des charges que doivent supporter lcs internats des diff rents ordres d enseignement S il peut tre admis que ies besoins aiimentaires des l ves des coies normales du fait de ieur gc et des l ves de ji enseignem nt technique du fait de la d pense physique qui ieur est demand e soient plus importants que ceux des l ves des tablissements secondaires il semble cependant anormal que les diff rences constat es dans le cr dit nourriture accord par l ve et par an soient aussi lev es En effet le
2. R ponse En application de ia r glementation qui tait en vigueur la date uelle l int ress a t rapatri les Fran ais quittant Je Cameroun pour s installer en m tropole devaient en effet pour b n ficier du concours de l Etat justifier qu iis avaient t expuls s de cc territoire pour des raisons politiques Par ailleurs les mesures pr vues par la loi n 61 1439 du 26 d cem bre 1961 relative l accueil et la r installation des Fran ais d outre mer nc paraissent pas r troactivement appiicables ce rapatri en ralson de ce qu il a quitt le Cameroun avant l acces sion de ce territoire ind pendar ce SANTE PUBLIQUE ET POPULATION 13927 M No l Barrot demande M le ministre de la sant publique et de la population 1 quelles mesures ii compte faire prendre pour emp cher la disparition progressive des m decins consultants de m decine g n rale 2 s il ne pense pas que cette volution propos de laquelle les plus grands noms de la m de cine ant jet un cri d alarme est particuli rement due la facilit de tarification de la m decine sp cialis e par les organis mes adininistratifs Question du 10 f vrier 1962 R ponsc Avant m me le cri d alarme jet r ceminent par de hautes personnalit s m dicales des mesures avaient l prises par le minist re de la sant publique et de la popuiation afin de ma ntenir la m dccine g n rale la place q
3. galement ample mati re s exercer par la politique des mar ch s publies sur les industries dont l Etat est le client et parfois le seul client lectronique gros mat riel lectrique mat riel de mine atome travaux publics ete Des progr s sont d ailleurs en train de s accomplir sur ce point par l effet de l action de la commission centrale des march s Enfin l Etat responsahle du bon ordre du march financier autorise les grands emprunts priv s pour lesquels est recueilli l avis du commissariat g n ral au plan Ce sont l les interven tions directes Mais il y a galement les incitations et je veux en tenter unc rapide num ration en m excusant l avance de sa longueur bien que vrai dire cette excuse aurait pu tout aussi bien orcndre sa place dans l introduction d ensemble de mon cxpos Il est n aumoins n cessaire de conna tre ces mesures d inci tation puisque nous nous trouvons toujours plac s la crois e de ces deux reproches contradictoires qui vont d ailleurs nous tre faits l un et l autre au cours de ce d bat tout d cider et ne rien pouvoir faire Dans ce domaine comme dans beaucoup d autres la v rit se situe la crois e de ces deux reproches C est pourquoi je rappelle rapidement quels sont nos moyens d incitation essen tiels Il y a d abord l incitation fiscale En effet les possibilit s fiscales dont l Etat peut jouer en mati re d investissements sont tr s impo
4. trang re 4 en cas de r ponses affirmatives comment il estime rait avoir fait valoir l int r t national dans cette singuli re asso ciation Qucstion du 7 avril 1962 R ponse Un accord de licence et de collaboration a cffecti vement t sign entre la S N E C M A et Pratt et Whitney le 28 d cembre 1959 Moyennant une participation au capital de 10 9 p 100 Pratt ct Whitney c de la S N E C M A la licence de fabrication et de vente de tous ses moteurs existant l poque y compris les moteurs J75 JT 4 JTF 10 JT 12 Par un avenant en date du 1 avril 1961 la licence a t tendue au JT 8 D d ve lopp depuis lors En ce qui concerne les travaux int ressant les ateliers de fabrication s rie cette llcence a permis la S N E C M A d entreprendre la fabrication de pi ces de rechange et les revisions g n rales des r acteurs J 57 de l arm e de Pair fran aise et des r acteurs JT 4 d Air France Ces travaux sont loin d tre des travaux mineurs car ils permettent la S N E C M A d am liorer son plan de charge dans toute la mesure du possible Ils vitent d autre part des sortics de devises qui seraient in vita bles si ces revisions devaient tre cffectu es chez le producteur d origine Une nouvelle et importante commande de r parations de J 57 vient d tre cnreglstr e par la S N E C M A A partir de septembre 1960 le minist re des arm es a comma
5. Il cst pr cis l honorable parlementaire que ie d par tement de l agriculture envisage effcctivement de constituer les chefs de district et chefs de district sp cialis s des eaux et for ts en un corps de cat gorie B du type pr vu par le d cret n 61 204 du 27 f vrier 1961 A cet effet ies cr dits ct transformations d emplois n cessaires seront propos s dans le cadre du projet de budget pour 1963 ct par ailleurs un projet de d cret statutaire actueliement en voie d laboration sera prochalnement soumis aux autres d par tements minist riels int ress s 35331 M Le Roy Ladurle expose M le ministre de agriculture qu en raison de nouvelles dispositions statutaires applicables au 1 janvier 1959 la hi rarchie interne au corps des pr pos s des eaux et for ts se trouve actueilement cras e et que les chefs de district de cette administration jadls s par s de leurs subordonn s par 75 points nets d indice ne le sont plia en r alit que par 30 pointa d o le m contentement tr s compr hensibie de ces fonctionnaires qui sont pourtant recrut s par un concours difflcile et qui assument d importantes responsabilit s et ce qui est non moins regrettable est pr judiciable au bon fonctionnement du service l ensemble du corps de base ae d sint ressant d une promotion qui pr sente en fait de trop falbles avantages Il lul demande de lui faire conna tre les motifs pour iesqueia le passage
6. Les organismes vis s au paragraphe lil deuxi me alin a de cet articie ne peuvent donc tre que des organismes d H L M Si des programmes de iogements foyers en cours de r alisation ont t entrepris par des offices ou des soci t s existants ii ne s ensuit pas que le ministre de la construction soit syst matiquement oppos la er ation de nouveaux organismes Toutefois il a sembl pr f rable pour des ralsons de rapidit et d concmie de faire r allser ces projets par des organismes en activit ayant l exp rience de la construction et disposant du personnel n cessaire Depuis la loi du 7 ao t 1957 diff rents textes d appilcation ont t pubill s qul fixent les normes techniques et financi res de telies op rations ee sont les arr t s Interminist riels des 17 mars 1960 25 et 26 mai 1961 et la circulaire du 18 mara 1960 du ministre de la construction En ce qui concerne la gestion des foyers il est pr cis l honorable parlementaire que celle ci est confi e des uvres de caract re d sint ress bureaux d aide sociale ou associations d clar es en application de la lol de 1901 Ces derni res qui peuvent tro constitu es ap ciaiement passent avec l organisme constructeur une conventlon de location Elles acquittent un loyer calcul de fa on es qq om 1254 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAJ NRZ _ assurer le remboursement du pr t consenti par l E
7. ce qui lui rendrait difficile la misc en valeur par faire valoir direct La solution qui consiste lui retirer le b n fice des prestations pr vues par la loi du 25 janvier 1961 la suite d une manifestation de volont unilat rale de son m tayer para t ainsi fort rigoureuse ll iui demande s il a l intentiun de rem dier cette injustice en admettant le maintien des anciens ba ileurs m tayage dans l assurance maladie des exploitants par exemple en qualit d affili s volontaires de mani re leur viter de subir les cons quences parfois d sastreuses d une situation qui leur est impos e par le statut des baux ruraux 15610 22 mai 1962 M Jean Valentin signale M le ministre des postes et t l communilcations l injustice que provoque l appli cation trop stricte du d cret n 56 256 du 13 mars 1956 et l instruction du 21 mars 1952 qui traite des modifications en mati re de passation des march s au nom de l Etat La situation qui motive cette obs rvation int resse un transporteur de d p ches qui assure par camion automobile l acheminement quotidien du courrier en ex cution d un march en date du 1 octobre 1946 L article 8 du d cret du 13 mars 1956 fixant imp rativement cinq ans la dur e maxima des contrats et cette disposition tant applicable partir du 1 octobre 1957 le march sera r alis compter du 1 octobre 1962 Ce transporteur qui est g de cinquan
8. ces enseignants qui peuvent s estimer l s s devant les conditions offertes aux contractuels dont le m rite a t reconnu par les inspecteurs g n raux et sur qui l administration peut compter s rieusement soit une indemnit de fonction pro visoire soit un avancement sp ciai au choix lcur permettant d avoir plus rapidement un traitement quivalant celui des contractuels Question du 20 mars 1962 R ponse La r giementation qui permet de d l guer recto ralement des instituteurs et des adjoints d enscignement pour occuper des postes vacants de professeurs de fran ais et de matn matiques dans les lyc es techniques et de confier des piofesseurs techniques adjoints des emplois de professeurs de dessin accorde certains avantages aux int ress s Dans cctte situa tion ics instituteurs sont assimil s tous points de vue aux pro fesseurs de coll ge d enselgnement z n ral au bout de trois ans ils peuvent tre p rennis s dans ces fonctions Les adjoints d ensei gnement ct les professeurs techniques adjoints b n ficient d une r duction de service une heure d enseignement cst consid r e comme dcux heures de surveiilance ou d enseignement pratique Il est envisag par ailleurs d attribuer ces adjoints d ensei gnement s ils assurent au moins un demi servicc d enseignement le traitement des charg s d enseignement t s ils souhaitent se consacrer enticrement l enselgnement d
9. quilibr des diff rentes r gions ne peut recevoir sou impulsion de Paris seulement Il ne se fera ni sans le concours des collectivit s locales ni sans l intervention d organes loeaux dot s de larges pouvoirs C est l ex cution du Plan qui long terme en d pend Applaudissements La bonne ex eution du Plan tel doit tre en effet notre souci constant dans les ann es venir ce qui me conduit la troi si me partie de mon expos dans laquelle j examinerai mainte nant les chances de r alisation du IV plan au travers des incer titudes et des difficult s qu il peut rencontrer Mes chers coll gues la r alisation du IV plan comme celle des plans pr c dents est soumise un eertain nombre d al as d incertitudes dont toutes ne peuvent tre lev es Elle se heur tera d autre part des difficult s no nbreuses qu il est eertaine ment possible de surmonter Mais elle exigera que certaines insuffisances certaines lacunes soient auparavant combl es La premi re incertitude est celle qui r sulte de l volution de l emploi Pour que les objectifs du Plan soient atteint dans une perspective de plein emploi il faut qu tout moment les besoins de l conomie trouvent unc contrepartie suffisante sur le march de la main d uvre en quantit et en qualit Les auteurs du IV plan estiment que d ici 1965 l effectif de la population active doit augmenter de 660 000 personnes dont 290 00
10. tion du V plan de soumcttre l Assembl e le cholx des grands objectifs et des grandes options avant m me la r daction du plan Applaudissements gauche et au centre et sur quel ques bancs droite Pour en revenir l imm diat ce d bat sur le IV plan rev t une importance consid rable pr cis ment parce que le plan a une valeur qui nc s impose pas juridiquement parce qu il est si lon me permet de le dire un peu comme la morale kantienne un texte sans obligation ni sanction Le contrat qui r sultera de vos d lib rations et du vote appel les couronner ce contrat entre le Gouvernement et les Assembl es rev t donc une importance toute particuli re Par contrat le Gouvernement s engage respecter les directives du plan en assurer la mise en ex cution compte tenu des obser vations qui auront pu tre faites Par ce m me contrat les Assembl es apportent au Gouvernement l acquiescement de la nation c est dire l engagement des citoyens consentir les efforts n cessaires pour la r alisation du plan Il m arrivera mesdames messieurs lorsqu il le faudra de m adresser ceux qui dans cette Assembl e d fendent la poli tique g n rale du Gouvernement Mais aujourd hui c est chacun de vous que je veux m adresser Le plan n est l uvre ni d un parti ni d un mouvement Il est l uvre de tous dans sa conception il est l uvre de tous et do la nation dans son ex cution C est le de
11. tudi par le conseii de perfectiornemnet iuim me commun tous ies centres qui pourra inviter des repr scntagts des i ves participer ses travaux 14825 M Gulilon appeiie l attention de M le ministre de l ducation nationale sur les dispositions de l articie 19 du d cret n 59 1400 du 9 d cembre 1959 portant statut du personnel chercheur du centre national de la recherche scientifique Aux termes de cet article ia moiti des attach s de recherche sont promus au grade de char de recherche dans ie premier chelon e leur nouveau grade ies autres pouvant tre nomm s un chelon queilconnue de ce grade Cette nomination n intervient souvent qu apr s plusieurs ann es de recherches et tant donn le recouvrement des e cheiles indiciaires des deux grades ia nomination au grade de charg de recherche correspond pour 50 p 100 des promus une diminution de j indice de ieur traitement et un abaissement de leur salaire men suel 11 iui demande si des mesures sont envisag es pour rem dier cette injustice qui entra ne chaque ann e le d part du C WN R S d un certain nombre de chercheurs Question du 7 avril 1962 R ponse Il est exact que du fait du recouvrement des cheiies de r mun ration des grades d attach de recherche et de charg de recherche la promotion du premier au second peut entrainer pour certains b n ficiaires et compte tenu des dispositio
12. x Ann e 1962 N 32 A N JOURNAL Le Num ro 0 20 NF Mercredi 23 Mai 1962 me OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE D BATS PARLEMENTAIRES ASSEMBL E _ NATIONALE COMPTE RENDU INT GRAL DES S ANCES Abonnements l Edition des DEBAYS DE L ASSEMBLEE NATIONALE FRANCE ET OUTRE MER 22 NF ETRANGER 40 NF Compie ch que postni 9063 13 Paris PRI RE DE JOINDRE LA DERNI RE BANDE aux renouvyellements et r clamations CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE DIRECTION REDACTION ET ADMINISTRATION 26 RUE DESAIX PARIS 15 ss en POUR LES CHANGEMENTS L ADRESSE AJOUTER 0 20 NF 1958 tre L gislziure 2 SESSION ORDINAIRE DE 1961 1962 COMPTE RENDU INTEGRAL AT SEANCE S ance du Mardi 22 Mai 1962 SOMMAIRE 1 Commission de surveillance de la caisse des d p ts et consi gnations Repr sentailon de l Assembl e nationaie p 1229 2 Plan de d veloppement conomique et social Discussion d un projet de loi p 1229 MM Pompldou Premier ministre Giscard d Estaing ministre des finances et des affaires conomiques M Marc Jacquet rapporteur g n ral Renvoi de la suite du d bat 3 D p t d un projet de ici p 1241 amp D p t d un rapport p 1241 5 Ordre du jour p 1241 PRESIDENCE DE M JACQUES CHABAN DELMAS La s ance est ouverte seize heures M ie pr sident La s ance est ouverte
13. 25 octobre 1961 Minist re de l indusirie 2 21 cctobre 1961 Office national des anciens combat OS N a a a ARIT O TA 30 octobre 1961 Minist re de la sant pubiique la 7 novembre 1961 Minist re de ia sant publique 2 23 novembre 1961 Minist rc de l int rieur 97 novembre 1961 Minist re des travaux publics 2 13 novembre 191 Minist re de l int rieur 13 14 d cembre 1961 Minist re des finances 9 AU CODE M 11e dou COR 36 cas Il lui demande de lui fairc conna tre les mesures qu il compte prendre afin d viter ies d partements minist riels int ress s expliquer les motifs d un retard si consid rable l application de l ordonnance et ce malgr les instructions renouvel es le 4 juil let 1961 par le ministre d l gue aupr s du Premier ministre et le ministre des affaires trang res circulaire n 518 FP les invitant conduire lcur terme les proc dures engag es au titre de cette ordonnance Question du 24 avril 1962 R ponse Conform ment aux dispositions de l article 2 du d cret n 60 815 du 6 ao t 1960 pris pour l application de l article 2 de l ordonnance n 59 114 du 7 janvier 1959 il appartient au ministre dont rel vent les personnels int ress s dc proc der l examen des demandes dont il s agit et d effectucr le cas ch ant les revisions de carri re a
14. Applaudissements Dans le m me domaine vous savez que de tr s longs d bats ont eu lieu que de tr s larges tudes ont t faites sur la r alisation ventuelle d une voie fluviale Rhin Rh ne Votre commission a clle m me tudi ee probl me sans qu elle soit d ailleurs en mesure de vous faire part d une opinion d finitive Comment le pourrait elle alors qu il s agit d un projet dont les effets indirects pour l am nagement du territoire l emportent de tr s loin sur les cons quences imm diates limit es aux trans ports Or nous n avons pas de doctrine sur l avenir de la voie d eau en Franee ni de vue long terme sur l articulation des moyens de transport cn fonction des besoins des diff rentes r gions Tout au plus avons nous pu dire que si l on er e cet axe Rhin Rh ne il faudra n cessairement sous peine d engendrer un nouveau d s quilibre entre l Est et l Ouest compl ter cette uvre par une s rie de raccordements hauteur de la Seine de la Loire et de la Garonne Applaudissements oisi me exemple de la n cessit d une doctrine en mati re de d veloppement r gional Le Plan reconna t que les actions r gionales doivent avoir leur incidence sur la politique des prix de l nergie Certes il est tout fait justifi que les prix de l nergie soieut tablis non seulement en fonction de l expansion naturelle de la r gion mais en faisant un pari raisonnable sur son avenir
15. Aveyron ont actueilement en Instance plua de 300 dossiers reiatlfs des chemins ruraux alors ou ils ne aont en mesure d en Instrulre que 15 par an en ralson de l Insuffisance des cr dita 11 lul demande quelles mesures il envisage de prendre pour permettre aux services du g nie rural de l Aveyron de terminer rapidement l examen des des siers en instance Question du 7 ao t 1962 R ponse S ii est bien exact qu un premier programme Com prenant 15 affaires nouvelles a t fix pour le d partement de Aveyron il convient cependant de pr ciser l honorable parle meutaire qu un programme compl mentaire u t approuv com prenant six r ojets nouveaux et un assez grand nombre de petits travaux prolongements de chemins ruraux en particuiier Un second programiie compl rmeitaire vient d tre approuv relatif des cr dits de pr ts devant permettre la r aiisation d un pro gramme de travaux par le d partement Ce dernier programme groupe 48 affaires nouvelles 34923 M Davoust expose M le ministre de l agriculture que les conserveurs fabriquant diverses sp cialit s de p t s dont certains sont au gibier lapin li vre chevreuil sanglier faisan etc r alisent leurs farces en p riode de chasse partir d animaux surgel s import s de l tranger ou d animaux frais 1 souligne que la commer cialisation de ces p t s demeure possible toute l ann e sots certain
16. COMMISSION DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS Repr sentation de l Assembl e nationale M le pr sident J ai recu de M Je Premier ministre une demande de renouvellement du mandat des trois membres char g s de repr senter l Assembl e nationale au sein de la commis sion de surveillance de la Caisse des d p ts et consignations K at ap J invite la commission des finances de l conomie g n rale et du plan qui ce soin a d j t confi remettre la pr si dence le nom de ses candidats dans le plus bref d lai Ces candidatures seront soumises la ratification de l Assem bl e en application de l article 26 du r glement Il n y a pas d opposition Il en est ainsi d cid 1 PLAN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL Discussion d un proje de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la discussion du projet de loi portant approbation du plan de d veloppement conomique et social n 1573 1728 1712 1707 1714 La parole est M le Premier ministre Applaudissements gauche et au centre M Georges Pompidou Premier ministre Mesdames messieurs vous entendrez tout l heure M le ministre des finances soug la responsabilit et la direction de qui a t tabli le IV plan vous en exposer l conomie Vous entendrez galement M Marc Jacquet d velopper son rapport j ose dire son remarquable rapport a
17. Cr dit foncier de France gt v lors de la demande d attribution de pr t clarifierait la situation L lui demande s il n a pas l intentior de faire commu niquer ces souscripteurs les l ments de ces trois plans de finan cement suivants 1 celul de mars 1957 rejet par l adminis tration 2 celui d ao t 1957 rejet par l administration 3 celui d octobre 1957 aceert par l administration 15639 22 mai 1962 M Robert Balianger expose M lie ministre de la construction que dans la r ponse du 17 f vrier 1962 la question crite n 13027 son pr d cesseur a affirm que e lau torit administrative ne poss de pas les moyens lui permettant d em p cher la soci t anonyme dont il s agit ses flliales et leurs diri geants de r aliser une partie de lcurs bicns propres distincts du patrimoine des soci t s de construction constitu es pour la r ali sation de ehacun de leurs programmes Pourtant le minist re de la eonstruction ne peut ignorer que les b n fices illlcites r alis s par cette soci t anonyme figurent sous furme de biens immobi liers dans l actif des soci t s civiles qu elle a suscit es Par cons quent si aucune mesure administrative n intervient 1 est craindre que ladite soci t anonyme ne r alise sous unc forme quelconque l actif des soci t s clviles constitu es pour la r alisation de chacun de leurs programmes En bref il s agit d
18. aucun moment la propri t de lentrepre neur qui ne falt que les amener pled d uvre L administration des ponts et chauss es ou les syndicats Intercommunaux se r servent la fourniture des mat riaux n cessalres aux travaux et les r glent directement ax fuurnisseurs 15609 22 mal 1962 M Sourbet attire l attentlon de M I ministre de agriculture sur la situation au regard de la lo n 6189 du 25 janvier 1961 instituant les assurances maladle mater nit et invalidit au profit des exploitants agricoles et des membres 1244 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 non salarl s de leurs familles des bailleurs m tayage dont le m tayer vient demarder la conversion du bail en fermage En effet alors que les Int ress s sont consid r s commc assujettis au r gime de protection institu par la loi pr cit e tant que dure le m tayage il semble que la doctrine de l administration en l absence de dispositions l gislatives ou r glementaires en la mati re conduise les en exclure d s lors que le m tayer est devenu fermier Or le bailleur m tayage assujetti la loi du 25 janvier 1961 tant celui qui n exerce pas d autre activit professionnelle non salari e titre principal tire g n ralement l essentiel de ses revenus du partage des produits de l exploitation et se trouve dans une situa tion d autant plus digne d int r t qu il est souvent d un ge avanc
19. aux professions judiciaires ou juridiques mais qu il serait ouvert toute personne qui pour ne pas appartenir ces professions pou vait avoir des suggestions int ressantes formuler e N anmoins ajoutait il le colloque ne constituait en aueune fa on une r union publique et l aeces en serait r serv ceux qui auraient donn leur adh sion moyennant le versement d une cotisation D apr s les eomptes rendus Larus dans la presse cette r union a rassem bl 120 180 personnes et comprenait outre des magistrats pro fesseurs et avoeats des d put s provenant de la plupart des partis Les s ances se sont d roul es dans l ordre l n est pas inutile d ajouter que l U N E S C O loue fr quemment ses salles des groupements tr s divers A titre d exemple pendant le mois d avril 1962 des r unions ont t organis es dans ces m mes locaux par le Grand Orient de France la Ligue Internationale contre le racisme la F d ration mondiale de la jeunesse f minine catholique et la Conf d ration fran aise des travailleurs chr tiens AGRICULTURE 14695 M de Plerrebourg expose M le ministre de l agriculture que les assujettis au r gime d assurance maladie des exploitants agricoles paient la cotisation maximum c est dire sans la partl cipation de 50 p 100 de l Etat lorsqu ils exercent deux aetivit s non Salari es C est ainsi que les entrepreneurs de battages par exem
20. aux rapatri s doit tre regard comme un devoir prioritaire tous gards notainment sur le plan qui nous occupe qui est ie plan financier M Francis Leenhardt C est un peu tard M le ministre des finances et des affaires conomiques Il s agit en outre de transformer cette charge momentan e en une chance durable pour l conomie nationale de faire bref d lai de nouveaux producteurs de ces nouveaux arrivants dans notre vie nationale L id e d adaptation est donc dans l en semble fondamentale pour la vie du plan Mesdames messieurs non seulement en raison de l volution d mographique et du retour des rapatri s mais aussi de fa on plus g n rale parce que notre soci t est en volution et en volution tr s rapide elle exige de notre part unc imagination positive un esprit ouvert en permanence aux probl mes et aux difficult s de notre poque Les changements qui s annoncent l am lioration des techni ques qui largit le champ de ce qui est possible tout cela est d Phomme 11 faut cependant se souvenir que le frein au progr s c est aussi le m me homme conservateur par nature et qui s adapte mal toute modification de ses conditions de vie C est pour quoi il faut conduire et convaincre cc qui est l objet du plan L avenir est charg de grandes esp rances La jeunesse fran aise est la chance du pays Elle est la semence le plan est le sillon Voil pourquoi le plan qui vous est
21. contraint de quitter le territoire aig rien ni emp ch d en sortir 2 les raisons pour jiesqueiles ies listes nominatives de citoyens musulmans vouiant gagner la m tropoie principalement harkis moghzanis et ieurs families ont d tre communiqu es M ie haut commissaire qui les bioque Rocher Noir alors que dans ie m me temps Paris M ie secr taire d Etat aux rapatri s d clare ne pouvoir consid rer ie cas de ces familles sans j autorisation du haut commissaire 3 s ii ne pense pas que de telies m thodes tendent prouver aux Aig riens de toutes communaut s qu une fois encore au dei des paroles et des engagements France entend tout prix r duire ie nombre des rapatri s rs 15594 21 mai 1962 M Laurii expose M le ministre d Etat charg des affaires alg riennes qu il est impossibie de proc der des inhumations au cimeti re Tamazhouet Oran des coups de feu provenant des terrasses du quartier musulman Lamur tant tir s sur les convois fun bres D autre part dans sa conference de presse du 12 mai 1962 le g n rai commandant la zone auto nome d Oran a d clar que l on ne pouvait savoir exactement ce qui se passait en quartier musuiman li lui demande 1 pourquoi les instructions du pr fet de poiice d Oran aux forces de l ordre de tirer sans sommation sur toute personne circuiant du stationnant sur les terrasses et baicons ziors qu elles ne
22. du 1 janvier 1962 la d pense correspondant ces rel vements tant en partie gagce par une diminution des taux de l indem nit de suj tions sp ciales allou es aux int ress s Ces diff rentes mesures qui entra nent une am liorstion des pensions de retraite r pondent aux soucis exprim s par l honorable parlementaire COMMERCE INTERIEUR 14154 M Ernest Denis demande M le secr taire d Efat au commerce Int rleur de lui pr ciser le nombre de cartes d iden tit professionnelles l usage des voyageurs et repr sentants de ne d livr es annuellement depuis 1950 Question du 24 f vricr R ponse Il r sulte des renseignements fournis par les pr fectures depuis 1952 que le nombre des cartes d identit pro fessionnelles d livr es annuellement aux repr sentants de commerce peus tre estim ainsi qu il suit pour chacune des dlx dernieres ann es em En 1952 76 749 En 19574 102 041 END mms 77 637 En Les ox 104 531 En 1954 79 44 En 1959 se 115 794 En 1955 a 82 55 En 1960 121 770 En 1956 103 464 En PO sobre 123 431 14711 M Paquet demande M le secr taire d Etat au com merce int rieur pour quelles raisons un jugement du tribunal administratif de Grenoble en date du 15 f vrier 1961 annulant une d cision du secr taire d Etat aux affaires conomiques en date du 27 mai 1959 n a pas en
23. finies ci dessus mais r unissant de nombreux titres de guerre ou ayant servi ou servant en Afrique du Nord ou qui ont rendu ou continuent rendre au sens de la loi n 56 1189 d importants services d taill s ci dessus ces propositions devant tre accompagn es d un rapport pr cis et d taill joint au m moire de proposition 3 Qu ainsi les services importants rendus par des officiers ray s des cadres dans la pr paration de la protection de la population civile peuvent permettre des propositions normales pour le grade de commandeur mais ne peuvent donner lieu qu des propositions exceptionncilles accompagn es d un rapport pr cis et d taill pour les grades d officier et de chevalier 4 Que cette diff rence de traitement ne s explique pas 5 Qu en falt en 1961 sur cinquante officiers signal s par le serviee national de la protec tion civile en raison de leurs services importants il n a t attribu aucune croix d officier et qu une seule croix de chevalier Il lui demande 1 de lui faire conna ire combien en vue des d coratlons attribuer en 1962 il a t tabli pour services importants rendus la pr paration de la protection de la population civile a de propositions exeeptionnelles pour le grade d officier de la L gion d honneur b de propositions exceptionnelles pour le grade de chevalier de la L gion d honneur 2 s il compte pr voir dans la circulaire pour l attribution de
24. ge S il apparait que la periode de cinq ann es prendra fin au plus tard le 1 avril 1962 pour les fonctionr aires du cadre tunisien car ils ont t int gr s dans l administration fran aise le 1 avril 1957 ou ant rieurement cette date et que pour ceux d entre eux qui continuent l exercice de leurs fonctions en Tunisie leur position administrative se trouve d finie par une mise en d tachement dans les covditions pr vues par le statut de la fonction publique il en va tout autrement pour les fonctionnaires du cadre marocain Er effet ces derniers ont t int gr s pour ordre au plus card le 1 juillet 1957 ou le 1 octobre 1957 en ce qui concerne les magistrats et les membres de l en seignement mais s ils poursuivent ou s ils ont poursuivi leur activii au Maroc leur int gration ne devient effective qu au moment o ils sont remis la disposition du Gouvernement fran ais situation qui d rive de la mise en application de la convention franco marocaine de coop ration administrative et technique du 15 t vrier 1957 L administration a t ainsi amen e fixer le point Ce d part du d lai de cinq ann es pr vu par le d cret du 6 d cembre 1956 non la date susvis e du 1 juillet 1957 mais la date laquelle le fonctionnaire cesse ses fonctions au Maroc pour venir les exercer en France On ne peut pas dans ces conditions prevoir une limite une p riode qui avait un caract re transitcire D une mani
25. les distributions restant bien entendu sous ur contr le m dical lorsque ceiui ci s av rerait utile Question du 21 avril 1962 R ponse La circulaire du 6 fevrier 1962 adress e messieurs les recreurs sous le timbre de la direstion g n rale de l organisa on et des programmes scolaires a pour but de rappeler les instructions de la circulaire du 8 ao t 1956 concernant les boissons de table dans les internats et cantines scolaires Or ladite circu laire pr vait en effet que l eau le lait et les jus de fruits en particulier les jus de ruisins et de pommes sont les seules buissons de table admises jusqu l age de quatorze ans Par contre les l ves de plus de quatorze ans sont autoris s boire du vin coup d eau dans la limite d un huiti me de litre par l ve et par repas de la bi re l g re ou du cidre l ger Ces diff rentes boissons ne Coivent pas titrer plus de trois degr s d alcool Les parents sont iivit s indiquer levr mr ference au moment de l inscription annuelle 15074 M Fanion demande M le ministre de l ducation nationale de lui faire connaitre les conditions dans lesqueiles sont pass cs les commandes d uvres d art peintures ou sculptures Gestin es aux tablissements scolaires et notamment de lui faire connaitre la nature de l organisme qui effectue le choix des uvres retenues Question du 21 avril 1962 R ponse La d coration des tablissements scola
26. mes que je re veux pas luder celui de la r duction de la dur e du travail Certes nous sommes tous partisans d une r duction progressive de la dur e du travail car il s agit l de l une des pierres de touche du progr s social Mais les choses doivent tre nt elaires ou bien il s agit d une r duction de la dur e l gale du travail avec paiement d heures suppl mentaires des taux major s et c est l un probl me de salaires qu il faut traiter comme tel M Robert Szigeti et M Eug re Claudius Petit Tr s bien Tr s bien M le rapporteur g n ral ou bien il s agit d une r duction effective r elle et dans ee cas c est une h r sie conomique de penser r duire la dur e du travail en p riode de sur emploi Nos amis hollandais en ont fait l exp rience elle a t con cluante la production a enregistr une baisse spectaculaire M Eug ne Claudius Petit Et alors qu il y a des millions de taudis M le rapporteur g n ral La difficult tlent une sorte de renversement possible de la situation au cours de l ex cution du IV plan Alors que dans l imm diat nous souffrons d une insuffisance globale de main d uvre qui engendre des tendances inflation nistes dans les ann es venir au contraire le risque de sous en loi peut appara tre Aussi faut il pr parer l avance cette transition et pour cela s impose une politique de main d uvre fond e d abord sur
27. plus tragiques les tueurs ayant litt ralement cribl de balles plusieurs salles de l h pital et ayant tir jusque sous les lits o s taient r fugi s certains malades ou visiteurs Ces assassins qui avaient t arr t s daus les jours qui ont suivi venant d tre lib r s dans certaines conditions qui suscitent l indignation de la population il lui demande 1 eomment il peut se faire que plus d un an apr s un crime aussi abominable ses auteurs ne soient pas pass s en jugement 2 si cctte lib ration entre r eilement dars le cadre des aceords d Evian 3 si dans l affirmative il tait vraiment n eessaire que ces hommes fussent eomme ils s en sont vant s pourvus Tun p cule et habill s de neuf par les autorit s fran aises 4 si des dispositions n auraicnt pas d tre prises pour emp cher ces m mes hommes daller parader dans plusieurs tablissements publles voisins de Montfermeil en infligeant la population la supr me humiliation d tre nargu e par les cerlminels apr s avoir t prouv e par le crime 15630 22 mai 1962 M Picard expose M ie ministre de la sant pubilque et de la popuiation que dans l tat de la r glemen tation en vigueur la s curit soclale ne mbourse pas les examens de recherche de groupe de sang et facteur Rh sus chcz lcs fem mes enceintes d s lors qu ils sont pratiqu s titre pr ventif et 4246 que les cons quen
28. qui porte sur l exc cution du Plan et qui est l intcrp n tration de plus en plus grande des conomies europ ennes Ii est clair que la libert des changes laquelle pour la premi re fois va se trouver confront le plan fran ais implique le risque de voir mis en cause par lc jeu de la concurrence l int rieur nos objectifs de production l ext rieur nos objec tifs d exportation Or dans le Plan les pr visions d exportation m me si elles ont pour contrepartie un accroissement presque aussi important du volume des importations sont tr s lev es Nos ventes l tranger devraient en 1965 atteindre 60 p 100 de plus qu en 1959 Certes l agriculture entre pour une tr s large part dans ces pr visions puisque les exportations agricoles devraient d passer de 105 p 100 le chiffre de 1959 Mais c est l pr cis ment un r sultat tr s difficile obtenir m me dans le cadre de la politique agricole commune ear les courants d changes entre les pays de la Communaut nc se modifient que lentement Il faut bien d autre part se p n trer de l id e que les acheteurs trangers de nos produits agricoles exerceront une pression accrue pour s assurer sur notre march des d bouch s industriels au moins quivalents ceux dont ils b n ficiaient pr c demment A ces hypoth ques s ajoutent celles qui p scnt sur nos expor tations dans les pays d outre mer de la zone franc et aussi sur certaines de n
29. ville Chapuis et Debray au nom de la commission des affaires cultu relles familiales et sociales La s ance est lev e La s ance est lev e dir huit heures trente cinq minutes Le Chef du service de la st nographie de l Assembl e nationale REN MASSON NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 1241 Nomination do rapporteurs COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES FAMILIALES ET SOCIALES M Joyon a t nomm rapporteur de l2 proposition de lol de M Dalbos tendant instituer un haut commissariat aux personnes g e n 1548 M Hanin a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Quinson tendant faire b n ficier les combattants de la RCsistance qui appartenaient un r seau homologu des forces fran aises cumbattantes et dont l activit dans la R sis tance s cst exerc e en Indochine des dispositions du d cret du 5 septembre 1949 rclatif la d livrance des attestations d appartenance aux membres des forces fran aises combattantes par la r ouverture du d lai de trois mois suivant la publication dudit d cret pour arr ter les contr les nominatifs des r seaux homologu s des forces fran aises combattantes n 1582 M Dalbos a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Seitlinger ct plusicurs de ses coll gues tendant modifier les dispositions de l5article 454 du code de la s curit sociale permettant aux enfants
30. 1 La possibilit d admettre concourir pour la m dallle milltalre les anciens combattants de la gucrre 1914 1918 titulaires d une seule cltatlon avec Crolx de gucrre cst actucliement l tude 2 Les citations collectives de tous ordres ne sont prises en consid ration comme titre de guerre que si le nom dea int ress s est express ment mentionn dans le texte de la citation La citation qq ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DH 1252 Individuelle sanctlonne et eomm more une action d clat personnelle caract ris e et pr cis e par une date et un lieu g ographique En revanche la citation collective a t iustitu e pour cr er une mulation entre unit s ou formations engag es sur un m me th tre d op rations Si elle porte t moignage de la conGuite au feu d l ments qui ont orlllamment particip l engagement elle s adresse galement ceux qui n ont pu jouer qu un r le utile certes mais secondaire Aucune assimilation ne peut donc tre envisag e entre ces deux cat gories de citations En cons quence la modification de la r glementation actuellement en vigueur pr conis e par l honorable parlementaire tendant assimiler les citations collec tives des titi s de guerre ne semble pas pouvoir tre retenue 14949 M Longuet expose M le ministre des arm es 1 que la circulaire 66000 S D CAB DECO B du 21 septembre 1961 relative aux propositions pour la L gion d hon
31. 11 n a jamais t question de modifier ces dates en fonction des accords sur le cessez le feu les d cisions prises en maticre de transport n cessitant des d lais incompressibles La lib ration de la fraction de contingent 690 1 A a fait l objet d un comniuniqu publi le 5 avril Elle doit se terminer le 14 mai sauf pour les militaires appartenant l arm e de lair dont la lib ration s est termin e le 22 avril car les int ress s avaient ee incorpor s un mois plus tot que leurs camarades des arm es de terre et de mer appartenant la m me fraction de contingent Les dates de lib ration de la fraction de contingent 60 2 B qui doit etre iib r e le 17 novembre ont t publi es mais les dates pr cises entre lesquelles auront lieu les d parts effectifs des militaires appar tenant chacune de ces fractions de contingent ne peuvent tre fix es avec pr cision que quelques semaines l avance Toutes les d cisions int ressant la lib ration des contingents sont port es la connaissance des int ress s par la voie hi rarchique dans les meil eurs d lais La publication qui en est faite dans les journaux n engage en rien la responsabilit du ministre des arm es qui remet simple ment la presse un communiqu 15282 M Mahiss appelle l attention de M ie ministre des arm es sur le taux insuffisant de la pension de retraite accor d e aux militaires de la gendarmerie Cette insuffisance est due au
32. 15 du d cret n 55 1412 du 19 octobre 1955 pr voit le maintien de Ja limite d ge d cadre d origine pour les fonctionnaires qui font l objet d une affectation en France dans les cinq ans pr c danf la date laquelle ils seraient attelnts par la limite d ge 4258 ASSEMRIIE e leur cadre tunisien Ces d positions concordantes ne paraissent pas susceptibles de modifications sl l on consid re que l appli cation des limites d ge locales bien qu inf rieures le plus souvent aux limites d age du corps de rcclassement conf rent aux int ress s dcs taux de pension identiques ceux qu ils auraient acquis dans jes r glmes locaux compte tenu des bonifications dont ils restent b n ficiaires dans le r gime m tropolitain 15127 M Vaschoetti appelle l attention de M le secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de ja fonction publique sur la situation des fonctiunuaites rapatri s de Tunisie anciens combattants et victimes de guerre b n ficiaires de l ordonnance r e 59 114 du 7 janvicr 1959 et de son d cret d application n 60 816 du 6 ao t 1960 qui n ont pas t j objet ce jour de d cisions de reclassement r troactif auquel is ont t prapos s par es commissions comp tentes consult es durant l ann e ecoul z aux dates ci apr s 29 mai 1961 Minist re de la sant publique 1 cas 30 juin 1961 Secr tariat g n rai de la marine Mar chande 4 nn OR milie ete
33. 28 p 100 le plan d quipement scolaire correspond un rythme moyen de progression de 72 p 100 par rapport la p riode pr c dente le volume des travaux inscrits au plan d quipement sanitaire ct social est trois fois plus lev que celui du III plan le montant des op rations d quipement urbain est en augmentation de 90 p 100 le volume des travaux d quipement culturel passe de 322 900 mil lions de nouveaux francs Seul le montant des objectifs pr vus en mati re d habitations progresse un rythme plus lent puisque le montant des inves tissements n augmentcra que de 25 p 100 qq SEANCE ASSEMBLEE NATIONALE L nonc de ces chiffres mes chers coll gues ne doit cepen dant pas faire illusion Cette progression tr s eonsid rable n est pas encore la mesure des besoins Le Gouvernement est le premier le reconnaitre Et je crois qu il est de mon devoir dans l esprit que j ai d fini tout l heure c est dire dans l hypoth se d un compl ment ventuel au Plan de souligner certaines insuffisances certaines lacunes En ce qui concerne l quipement scolaire et universitaire vous connaissez tous tendue des besoins des toutes prochaines ann es Malgr l effort tr s appr ciable qui a t fait depuis einq ans un grand retard reste r sorber dans le secteur du premier degr et surtout de l enseignement technique et cela au moment o nous allons devoir faire face un prodi
34. Comment A quelle fin A quel prix Et d abord pourquoi le plan C est mes yeux pour emprun ter le langage de votre r glement la v ritable question pr alable Le plan est une n cessit paree que la croissance est le fait fondamental de notre temps La vie quotidienne beaucoup d gards nous masque ce ph nom ne mais le d bat sur le plan je le pense va nous permettre d en prendre conscience et ce ph nom ne est assez nouveau ni A une stagnation qui a en r alit dur pendant des si cles Je r volution industrielle du XIX si cle a fait succ der une eroissance certes mod r e de 1 2 p 100 par an mais dont les effets accumul s ont permis le d veloppement des soci t s industrielles et le progr s tr s consid rable de la conditicn humaine Mais il semble que nous assistions aujourd hui avec l essor des techniques au d but d une seconde r volution caract ris e par l acc l ration du rythme de la croissance Celle ci qui tait jadis perceptible l chelle des g n rations ce que le lan gage populaire illustrait par la comparaison de sa situation celle de ses parents est ressentis de nos jours au cours d une m me vie humaine En m me temps l expansion paree qu elle est devenue pos sible est devenue n cessaire C est l une des aspirations essen tielles des nations modernes La place dans la comp tition internationale se mesure au taux d aecroissement de la p
35. Comment fixer cette politique des prix Comment jouer de cet instrument particuli rement d licat manier sans avoir d fini au pr alable la vocation de chaque r gion Cette interrogation n est pas la seule que l examen des objectifs aura suscit e Votre commission des finances s est abondamment exprimce cet gard propos de chaque secteur Pour ne retenir qu un exemple je signale qu elle a vivement d plor le caract re notoirement insuffisant de l effort pr vu en faveur de quipement portuaire dans un moment o nos concurrents les plus directs n h sitent pas consacrer aux installations du seul port d Anvers un montant de cr dits gal celui dont b n ficie l ensemble des ports fran ais Ainsi donc tout nous conduit tout nous oblige eette conclu sion qu il est devenu indispensabie d inscrire notre expansion r gionale dans le cadre d un plan d ensemble de l am na ement du territoire Ce plan vous le savez ne ferait en aucune manl re double emploi avec le plan de modernisation d abord parce qu il s inscri rait dans une perspective beaucoup plus long terme vingt ans au minimum en second lieu parce que au lieu de fixer les objectifs de production par secteur il aurait surtout pour objet de d finir l infrastructure g n rale de l conomie nationale et les grandes lignes d application r gionale Un plan de cette nature vous ie savez a d ailleurs t tabli par le conseil sup
36. action r gionale A cet gard le plan s attache d velopper la politique commenc e depuis quelques ann es I pr voit dans les r gions fortes une politique d accompagnement Il d finit dans les r gions moins favoris es vne politique d lt entra nement gt qui comporte des initiatives plus audacieuses et des aides plus importantes C est ainsi que la promotion de l agriculture en m me temps qu un tr s vigoureux effort d industrialisation sera entreprise en premi re urgence dans les r gions de l Ouest et du Sud Ouest Il va sans dire que la poursuite de ces trois cat gories de fins individuelles r gionales et nationales serait gravement compromise si la stabilit des prix tait nouveau d truite Aussi le maintien de cette stabilit est il un des objectifs fondamentaux du IV plan I me reviendrait maintenant d entrer dans le d tail des objectifs par secteur Outre l effort exceptionnel d attention que cela imposerait Assembl e je risquerals de tomber dans un autre p ril celui de la r p tition p ril dans lequel je serais d ailleurs battu par l excellente qualit du rapport de M Marc Jacquet Je me contenterai donc ai voua voulez blen m accompagner dans ce voyage d un rapide survol La priorit qui est reconnue dans le plan aux quipements collectifs par rapport aux d penses individuelles priorit qui appara t si l on constate que la consommation cro
37. arm es sur la situation des militaires p res de deux enfants effectuant actuellement leur service actif dont la dur e l gale au moment de leur incorporation tait fix e dix huit mois Il lul demande si dans le cadre des r ductions de service qui sont envisag es par le Gouvernement les int ress s peuvent esp rer tre lib r s de leurs obligations l expiration de p riode de dixhuit mois normalement fix e Question du 7 avril 1962 14944 M Tr bosc demande M le ministre des arm es s il envisage de r duire la dur e du service militaire pour les p res de deux enfants en la ramenant Imm diatement dix hult mois et dans l affirmative comment serait assur e la mise en application d une telle d cision Question du 14 avril 1962 15058 M Cassagne expose M ie ministre des arm es que le Gouvernement a annonc son intention de ramener la dur e du service militaire dlx huit mols et lui demande si ans le cadre des mesures prendre dans ce but 11 envisage des dispa sitions Imm diates pour faire b n ficier dans un d lai tr s court les p res de famille actuellement sous les drapeaux de cette r duction du temps de service Question du 21 avril 1962 15063 M Neuwirith demande a M le ministre des arm es ai dans le cadre des dispositions arr t es concernant la diminutlon du temps de service militaire une r duction a t pr vue pour lea p res de famille Ii par
38. de ce grade de fonctionnaire dans le cadre B paasage qui a t envisag n a pas encore fait l objet de propo ltions Question du 24 avril 1982 R ponse Il est pr cis l honorable parlementaire que le d par tement de ji agriculture envisage effectivement de constituer les chefs de district et chefs sp cialis s des eaux et for ts en un corps de cat gorle B du type pr vu par le d cret n 61 204 du 27 f vrier 1961 __ _ _ _ _ _ i AUSUS 1250 ASSEMBLEE A cet effet les er dils et transformations d emplois n eessaires seront propos s dans le cadre du projet de budget pour 1963 et par ailleurs un projet de d cret statutaire actuellement en voie d laboration sera prochairemeni soumis aux autres d partements minist riels int resses cr 15161 M Lacaze expose M le ministre de l agriculture 1 que dans diverses r gions de la Franee et notamment en Cha rente Maritime il existe des associations syndicales autoris es ou fcre es ayant pour objet l assainissement et la mise en valeur des marais 2 que des travaux importants ont t r alisis dans ces r gions l aide d emprunt pr s des euisses publiques 3 que les propri taires b n ficiaires de ces travaux doivent rembourser les sommes emprunt es par annuit s 4 qu il arrive fr quemment que lors de la mutation d immeubles ayant b n fic
39. demande si la s curit sociale est fond e DE PRES dans un sens aussi restrictif la disposition dont il s agi 15634 22 mai 1962 M Plerre Villon attire l attention de M le ministre des travaux publics et des transports sur une proposition incluse dans le rapport g n ral de la commission du tourisme du JV plan de d veloppement conomique et social et qui tend en fait J abrogation de la loi du 19 juillet 1933 dite ioi Godard ins r e au chapitre 1 du titre Ill du livre l du co e du travail art 42 a 42 b 42 c et 42 d Or ces dispositions garantissent au personnel de l industrie h teli re en contact avec la cllent le le versement int gral de toutes les perceptlons effectu es pour le service par tout employeur sous forme de pourcentage obligatoire ment ajout aux notes des clients ou autrement Si la suggestion de la commission du tourisme du IV plan tait retenue lc patronat de l industrie h teli re dispossrait sa guise du montant des perceptions pour le service et l utiliserait au paiement du personnel salari par lui cuisiniers plongeurs ling res etc En d autres termes elle aboutirait une majoration des profits patronaux au d triment du personnel en contact avec la client le D ivi demande de iui confirmer que le Gouvernement n envisage pas de modifier o d abrogcr la loi Godard iaquelle ie personnel de l industrie h teli re est justement attach
40. des critiques nom breuses au eours des travaux parlementaires Comment en fait a t labor le IV plan Je vais rappeler tr s rapidement la fa on dont a t labor ce plan et situer ensuite ses m thodes par rapport au pass pour marquer les progr s accomplis et par rapport l avenir pour indiquer les am liorations qui me paraissent souhaitables Un plan on le con oit ne s labore pas en une seule op ra tion Il exige des t tonnements auxquels on donne le nom plus seientifique et plus noble d it rations En fait on peut distinguer quatre phases les esquisses pr liminaires l tablissement des directives gouvernementales le travail des commissions et enfin le document qui vous est soumis et qui en constitue s nth se finale La premi re phase est eelle des esquisses pr liminaires qui ont essentiellement pour objet de reculer les limites du temps de fa on mieux voir les progr s apport s par le changement technique On peut dire que le temps comme la loupe a dans ce domaine un effet grossissant C est pourquoi une premi re tude a port sur l ann e 1975 Trois esquisses ont t ensuite tablies pour l ann e 1965 par des sp cialistes dont chacune part d une structure de la eonsom mation finale en 1965 qui repose elle m me sur plusieurs hypoth ses sur les usages que les particuliers et l Etat feront de leurs ressources sur le commerce ext rieur sur les inves tissements e
41. des instructions soient donn es des accords demand s aux directeurs d coles des dispositions arr t es sans que les assembl es communales et ies nunicipalit s aient eu prendre position et en d cider L Etat se doit avant toutes choses de pr ciser et de chiffrer le montant de sa prise en charge des nouveiles d penses engag es ou d plac es du secteur de PEtat vers celui des communes il lui demande s il ne compte pas piendre des mesures dans ce sens 15694 22 mai 1962 M Godefroy rappelle M le ministre de l agriculture que la loi n 6169 du 25 janvier 1961 relative l assurance maiadie des exploitants agricoles a pr vu que le crit re du revenu cadastral retenu pour le calcul de la particivation de PEtat au paicment des cotisations devrait tre assorti lt d un coefficient d adaptation tabli par d cret et destin tenir compte selon les d partements de la d sparit du prix de location des terres de productivit semblable Il lui demande quelles sont les mesures r glementaires intervenues pour la misc en application de cette disposition 15605 22 mai 1962 M Tomasini demande M le ministre d amp taf charg des affalres culturelies de lui faire conna tre 1 quels sont les festivals cr s en France sous le r gime de la loi de 1901 sus les associations qui ont b n fici d une subvention de son d partement au titre du budget de 1961 2 quel a t pour chac
42. e mais j ajoute que c est son int r t au sens le plus lev du terme puisqu il s agit pour elle de maintenir son influence morale et culturelle dans de nombreux pays notamment dans toute l Afrique La deuxi me difficult non moindre sera que cette expansion devra tre r alis e dans la stabilit stabilit sociale d abord ce qui veut dire la continuit du travail mals aussi la dimi nution des in galit s entre les conditions sociales diminutlon laquelle nous devons nous attacher et que nous devons poursuivre constamment stabilit conomique ensuite ce qui veut dire diminution des disparit s entre les diverses r gions de la France et entre les diff rents secteurs de la vie cono mique stabilit mon taire enfin qui est rendue indispensable par la concurrence l int rieur du monde libre notamment l int rieur du March commun L existence d un march concurrentiel d un march ouvert est une chance suppl mentaire de progr s pour ce monde a mm MR 0 2 ASSEMBLEE NATIONALE ER E S E A TU USE SEANCE DU 22 MAI 1962 mais elle est n en doutons point une difficult qui s impose nous et qui nous imposcra des sacrifices faute desquels nous serions amen s voir s crouler rapidement le fruit des efforts de pr s de vingt ann es Le plan a d fini d autre part avec beaucoup de clart un certain nombre de choix essentiels Le principal obje
43. er plus nombreuses polyvalertes et comportant d importantes res ponsah s toujours croissantes le conscil sup rleur de la fonction publique deux reprises en d cembre 1952 et octobre 1959 mis un avis favorable un classement pour un d roulement de carri re unique dans le cadre B de la fonction publique Malgr ccla les nouvelles dispositions applicables avec la mise en place de la r forme du service des ponts et chauss es maintiennent lllogique ment 80 p 100 des agents du corps des conducteurs des T P E un classement indiciaire 185 270 d j reconnu insuffisant d s 1948 SI elles permettent 20 p 100 des agents du corps d acc der un grade de conducteur principal des T P E avec un indice ter minal net 310 elles laissent quand m ine tous les agents du corps dans une situation tr s nettement inf rieure celle que tous devralent avoir depuis longtemps compte tenu de leurs fonctions Il lui demande s il n envisoge pas de prendre les mesures n ces saires pour am liorer de fa on substantielle la situation de tous les conducteurs des T P E et de proposer leur classement dans le cadre B de la fonction publique seule solution logique car 12s agents en cause de par leurs fonctions effectivement remplies ne peuvent pas tre class s dans un cadre de personnels d ex cution cadre C actuel 15612 22 mai 1952 M Coliomb expose M ie ministre de la sant pubiique et de ia popuiation q
44. est pas encore ouv e 14871 M Duvillard expose M ie ministre de l ducation nationale que des instituteurs adjoints d enscignement professeurs techniques adjoints acccotent depuis de nombreuses ann cs des postes de professcurs de fran ais math matiques dessin indus triel ste dans les lye cs techniques Plusieurs d entre eux ont t inspect s et not s par des inspecteurs g n raux dans l exercice des fonctions actuelles et ont obtenu d excellentes notes D autre part de nombreux contractuels sont recrut s comme professeurs et d apr s leurs dipl mes class s comme licencl s et m me agr g s ls restent en fonction sans responsabilit s quelaue temps et assument un enseignement avez plus ou moins de r ussite n ayant que peu ou pas de connaissances p dagogiques Certains apr s une exp rience plut t malheureuse pour les enfants aupr s de qui ils n ont pu ou su s imposer abandonnent leurs postes Si les enseignants conservent le traitement d leurs grades ou titres les seconds sont r mun r s comme professeurs au 4 ou 5 chelon On a aussi pu constater dans un tablissement d enseignement qu un contractuel ayant rang d agr g enseignait en classe de qua tri me et troisi me tandis qu un instituteur dispensait la m me discipline aux l ves de troisi me et deuxi me depuis fort longtemps Il iui demande devant cet tat de fait s il ne seralt pas possible de donner
45. grade par grade Question du 3 mars 1962 R ponsc Aux termes de l artiele 9 1 du code des pensions militaires d invalidit et des victimes de la guerre applicable aux invalides de la guerre 1939 1945 comme ceux de la guerre 1914 1918 le taux des pensions d invalidit doit tre fix dans chaque grade par r f rence au degr d invalidit appr ei conform ment au guide bar me applieable au titre dudit code Pour les amput s ce pourcentage d invalidit varie selon le niveau d amputation du membre inf rieur ou sup rieur en outre la g ne fonctionnelle entrainee par la perte du membre peuvent s ajouter le cas ch ant des troubles annexes troubles n vritiques coxalgiques ete venant aceroitre l invalidit ainsi qu une majoration de 5 p 100 pour inappareillage D autre part lorsque le poureentage d invalidit est au moins gal 85 p 100 le montant de la pension d invalidit ainsi fix est assorti selon les cas d une ou plusieurs alloeations sp eiales aux grands invalides ainsi qu ventuellement sous cer taines eonditions d origine de linfirmit d une allocation sp ciale aux grands mutil s les unes et les autres de ces allocations majorant dans des proportions diverses les moluntents vers s aux invalides en cause compte tenu du jeu du rapport eonstant pour leurs infirmil s imputables au service Quant l incidence du grade elie ne joue qu en faveur des militaires no
46. infor mation ou de simples confrontations p riodiques Il faut d s maintenant rechercher le cadre institutionnel dans lequel ees confrontations pourront avoir lieu qu il s agisse d orga nismes d j existants tels que le Conseil conomique ou d organismes cr cr Il faut peut tre aller plus loin et pr voir un certain nombre de proc dures contractuelles pour faire respecter les disposi tions qui seront arr t es d un commun accord M Roland Boscary Monsservin Tr s juste M le rapporteur g n ral Je ne me dissimule pas les diffi cult s d une telle t che monsieur le Premier ministre mais ie crois qu elle m rite d tre entreprise d s maintenant Une autre t che devra consister tenir compte d un probl me l chelle de la communaut nationale celui du rapatriement de nos compatriotes d outre mer Sur ce paint le IV plan se borne envisager cette question sous l angle exclusif du nombre des emplois Ainsi pr voit il que 400 000 personnes rejoindront le territoire m tropolitain pendant la dur e d ex cution du Plan Ce chiffre a t fix en tenant compte du rythme des mouvements de retour tel qu il a t constat en l ann e 1961 Mais il risque vous l avez dit vous m me tout l heure de se trouver largement d pass et il convient que soit labor e une politique du rapatriement d passant les proc dures d accueil pour eonstituer un v ri table syst me d int grat
47. l introduction du plan Enfin le IV plan s est propos de diminuer les disparit s existantes entre lcs r gions et dans une certaine mesure s est pr occup de l am nagement du territoire Sur ce dernier point J ajoute d ailleurs que des corrections devront tre apport es et que dans son cx cution Ic plan devra tre orient de fa on accentuer en faveur des r gions d sh rit es cet effort que repr sente l am nagement du territoire Tel est mesdames messieurs ce qu il ma paru essentiel de souligner l ouverture de ce d bat qui me para t d un grand int r t comme lc seront les observations les critiques les propo sitions et les suggestions que vous serez amen s faire et aux quelles le Gouvernement attachera le plus grand prix En fait c est la deuxi me fois seulement et peut tre m me la premi re par son importance qu un tel d bat s ouvre devant le Parlement au sujet du plan quadriennal Je h site pas cependant dire que sur ce point galement un nouveau pas en avant devra tre franchi Le Gouvernement se propose d une part en cours d ex cution du IV plan d ouvrir un d bat et de pr senter l Assembl e un rapport sur l tat de son avancement et ventuellement sur les modifications qui auront pu appara tre n cessaires en cours pe zoute car nous sommes l dans une mati re essentiellement uide Le Gouvernement se propose d autre part pour la pr para
48. la L gion d honneur aux militaires n appartenant pas l arm e active cn 1963 que les services impor tants rendus au sens de la loi n 56 1180 du 22 novembre 1956 permettront l tablissement de propositions normales pour les grades d officiers et de chevaliers de la L gion d honncur aussi bien que pour le grade de commandeur Question du 14 avril 1962 R nonse Le minist re des arm es n a pas encore t saisi par les soins du minist re de l int rieur de propositions pour les grades de l ordre de la L gion d honneur tablies au titre de l ann e 1962 en faveur de personnels des r serves ou ray s des cadres qui rendent d importants services dans la pr paration de la protec tion de la population civile Les renseignements demand s par l honorable parlementalre seront communiqu s d s r ception de ees propositions 2 Diverses mesures sont actuellement l tude dans le but de permettre l occasion des travaux ult rieurs l ta blissement de propositions normales pour les grades d offleler et de chevalier de la L gion d honneur en faveur des candidats ayant rendu des serviees au sens de la loi n 56 1180 du 22 novembre 1956 15057 M Diligent expose M ie ministre des arm es qu plusieurs reprises depuis le 19 mars 1962 la presse a falt tat de communiqu fixant les dates de lib ration de diverses fractions de contingent qu aux termes de ces Co unlqu s la classe 59 2 devait
49. la production mais des besoins qu on jugeait souhaitable et possible de satisfaire Ainsi le point de d part de la pr paraticn du IV plan a r sid dans les fins et non pas dans les moycns de la planifica tion L information a t sensiblement largie et la recherche des eonditions d quilibre de l ex cution du plan a t tr s minu tieusement eonduite Enfin ee point est important la d mocratisation de la consultation a enregistr certains progp s J en citerai trois la consultation de ces 3 200 personnes a nombre desquelles figu rent toutes les organisations syndicales ouvri res tandis que dans l laboration des plans pr c dents la repr sentation de toutes ces centrales n avait pas t assur e le fait que lavis du Conseil conomique a t sollieii deux fois enfin l int r t que le Gouvernement attache au d bat qui s ouvre aujourd hui devant le Parlement et qui va se prolonger au cours de nom breuses s ances Il n est pas douteux cependant que sur le plan de l laboration un certain nombre de progr s restent accomplir progr s dans le domaine e l information ear il reste encore de grandes insuffisances sur le plan de l information statistique acerois sement de la repr sentation syndieale dans les commissions du plan trois cents repr sentants syndicaux ont particip la pr paration du IV plan mais ee nombre pourrait tre accru enfin au stade pr paratoir
50. la revision avec effet du 1 mai 1951 du classement indiciairc des personnels de l ducation nationale En effet ont t exclus de l appli cation du d cret du 8 ao t 1961 les Instituteurs retrai s l indice net 360 brut 455 les directeurs retrait s du 3 groupe trois quatre classes et du 4 groupe cinq neuf classes ayant nioins d cinq ans dans l emploi ainsi que ceux du 4 groupe dix classes et plus sans cours compl mertaire admis la retraite ant rlsurcment au 1 novembre 1961 les adjoints d enseigrement du 8 chclon ies professeurs tech niques adjoints et surveillants g ri raux des ex centres d appren tissage devenus coll ges d enseignemeut technique Ii iui demande les mesures qu il compte prendre pour faire cesser ces dis rimi nations arbitraires qui quivalent pour certains des int ress s a une r trogradation et pour tendre aux cat gories cl dessus num r es le b n fice de la revision du classement indiciaire Question du 24 avril 1962 R ponse Les mesures de revalorisation arr t es en 1961 par le Gouvernement en faveur des membres de Ja fonction enseignante avec effet du 1 mai 1961 s anualysent notamment en un rel vement Indicialre Les personnels enseignants retrait s b n ficieront du rel vement indiciaire ainsi accord aux agents amim SEANCE DGU 22 MAI 1962 1257 en activit selon les r gles pr vues en rnati re de p r quation des retrait
51. le devancer La pr vision est donc devenue aussi n cessaire Ja vie de nos entreprises publiques et priv es qu celle de nos administrations et de tous e t s on eherche inlassablement vaincre le temps reculer le terme de cette pr vision Tel est l objet des tudes de marches La masse des investissements r aliser le temps n cessaire pour les concevoir les mcitre en uvre explique qu aujourd hui ce qui n est pas constamment tourn vers l avenir est impi toyablement ray de la carte du pr sent ll faut de douze quinze ans entre le moment o l on tudie le fon age d un nouveau puits de mine et le moment o le premier charbon en est extrait 11 faut au moins sept ans pour concevoir et produire un nouveau type d avion Il faut sept huit ans pour introduire dans un cadre d ing nieurs les adaptations n cessaires Mais il est parfaitement clair qu il ne suffit pas que ehacun d entre nous pr voie il faut encore que ces diverses pr vi sions soient coh rentes cntre elles ou du moins qu elles rec lent la plus petite quantit possible de contradictions Sans cela les crises conomiques et sociales apparaissent et l expan sion se ralentit la fois parce que tous ne tendent pas au m me but et que chacun pour des raisons de s curit r pugne aux investissements et aux innovations i Il faut enfin que ces pr visions regroup es conduisent un futur aeceptable e est dire que la soci
52. ment l article 48 du r glement est convoqu e par M le pr sident pour le mer credi 23 mai 1962 19 heures dans les salons de la pr sidence en vue d tablir l ordre du jour de l Assembl e PPS PP RS PPT PSP PP RP PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPIPIS QUESTIONS REMISES A LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE Application des articles 133 138 du r glement QUESTIONS ORALES AVEC DEBAT 15593 21 mai 1962 M Lauriol expose M le ministre d Etat charg des affaires alg riennes qu aux termes d une instruction en date du 13 avril 1962 adress e aux pr fets d Aig rie par le haut commissaire de France ii est pr cis lt Appelie votre attention sur n cessit faire preuve grand discernement dans valuation menaces et voiont r elle int ress s s tablir en m tropole L ins truction n 1013 du g n rai commandant en chef est encore pits discriminatoire en pr cisant Il faudrait v rifier que les per sonnes consid r es sont bien aptes physiquement et moralement s implanter en m tropoic Il expose galement que les compa gnies de navigation maritime l exception d une se voient refuser autorisation de prendre des passagers d Alg rie vers ia m tropole Ii lui demande 1 comment il concilie ces instructions et mesures avec la d ciaration incluse dans ies accords d Evian Journal officiel 20 mars 1962 page 3020 stipuiant aucun Alg rien ne pourra tre
53. noter que le sens de l expression n en France est d fini par l article 6 du ccde de la nationalit fran aise compl t par le d cret du 27 septembre 1946 en re qui concerne le d partement de la Guyane fran aisc Paris Imprimerie des Journaux officiels 26 rue Desaix
54. obtiennent dans leur nouveau grade une situation plus favorable ou pour le moins gale celle qu ils poss daient dans l emploi quitt Ils ne sont donc pas d savantag s dans j imm diat et encore moins dans l avenir puisque cette premotion leur ouvre en outre des perspectives de carri re plus Int ressantes que celles qu ils pouvaient esp rer en demeurant dans leur ancien grade 15145 M Becker expose M Le ministre des postes et t l communications que deux d crets n 50 482 du 2 mai 195u finances et n 50 485 du 2 mai 1950 P T T sont r dig s dans les m mes termes mais ont t jusqu au 1 janvier 1961 interpr t s de fa on pius que sensiblement dlff rente lib ra iement par ie minist re des finances d une facon cxtr mement restrictive par ie minist re des P T T pour ieur personnel b n ficiaire respectif inspecteur et Inspecteur central des r gles financi res Inspecteur principal adjoint des P T T Il lui demande de lui faire connaitre ies motifs de ces interpr tations diff rentes quant au palement de l indemnit de suj tlon sp clale dont il s agit et en particuiier pourquoi le taux moyen tait un taux maximun pour les fonctionnaires des P T T De pius ii est noter que ces fonctionnaires des P T T ne per olvent pas ia prime de fonction per ue par ies fonctionnaires des directions des r gies financi res ce qui semble anormai Question du 24 avril 1962 R p
55. parce que au cours de son ex cution comme on vient de le dire le plan peut faire l objet de certains infl chis sements que certaines possibilit s nouvelles peuvent tre d ga gtes qu un plan int rimaire peut tre ctabli et qu il a m me ct promis Il importe donc que nous fassions conna tre d s maintenant les points sur lesquels nous d sirons voir apporter des modifications ou des compl ments au plan initial Votre commission des finances a un second devoir remplir qui est d appeler l atteation du Gouverrement sur les al as que peut rencontrer la r alisation du plan Certaines incertitudes de meurent bien des difficult s s annoncent dont il nous appar tient avec le Gouvernement de rechercher la solution enfin nous devons saisir l occasion qui nous est offerte de r fl chir sur les m thodes d laboration et d ex cution du plan en d au tres termes nous devons d j songer au V plan et aux moyens d associer plus troitement le Parlement et la nation sa pr paration et sa r alisation C est autour de ces deux premiers th mes orientation nou velles du V plan et chances de r alisation que je d velop perai maintenant mon rapport en laissant mes coll gues de la commission des finances et aux rapporteurs des autres com missions le soin d intervenir sur les points plus particuliers int ressant les divers secteurs Je conclurai par quelques r flexions sur les m thodes d d
56. primaire et aux inspec trices d partementales des coles maternelles le reclassement indi ciaire auquel ils peuvent l gitimement pr tendre et dosnt le prin cipe n est contest par personne au sein de la hi rarchie univer sitaire C est ainsi que l acc s l chelle 2 a t limit 25 p 100 de l effectif budg taire que le nombre d emplois ouvert l chelon fonctionnel est inf rieur 3 p 1099 de l effectir budg taire que le d roulement des carri res des inspecteurs d partementaux des deuxi me trolsi me 2t quat i me chelons se trouve frein par la cr ation d un chelon suppl mentaire que la r alisation du cadre unique se traduit par l alignement du cadre parisien sur celui de province D autre part l arr t interminist riel du 12 septembre 1961 ne revalorise pas dans des proportions suffisantes l indemnit forfai taire pour frais de bureau des inspecteurs d partementaux de l en seignemen primaire et des inspectrices d partementales des coles maternelles De toute vidence les d crets et arr t s pr cit s devraient tre modifi s au plus t t afin que cette cat gorie de fonc tionnaires puisse b n ficier d une application quitable des mesures g n rales de revalorisation de la fonction enseignarie Il lui demande quelles dispositions imm diates il compte prendre eu attendant ces modifications pour 1 augmenter le nombre d emplois ouverts l chelon fonction
57. que par suite leur montant ne rentre pas dans le chiffre d affaires du constructeur imposable la taxe locale Or cctte interpr tation est discutable En effet le syst me du pr financement peut s analysecr comme le versement anticip par le cr dit national naval un constructeur de sommes repr sentatives du prix du b timent sommes que le constructeur remboursera au cr dit national naval lors du r glement d finitif du prix du b timent par l armateur Puisque le constructeur encaisse effectivement ces sommes celles ci devraient entrer en ligne de compte dans le c iffre d affaires imposable la taxe locaie 11 lui demande 1 quelle est sa doctrine en la mati re 2 au cas o il s en ticndrait une interpr tation stricte des dispositions de l artic e 1576 1 du code g n ral des imp ts s ii 1 estime pas n ces saire de consentir aux communes sur le territoire desquelles cxiste un chantier de eonstruction navaie faisant appei au pr financement des avances gales leurs moins values budg taires avances qui seraient rembours es lors du r glement d finitif du prix par les armateurs 15642 22 mal 1962 M Robert Ballanger expose M le minis tre des finances et des affalres conomiques que selon la r ponse qu il a faite le 6 janvier 1962 sa question crlte n 12194 l acqui sition d un logement neuf peut s effeetuer l aide de deux princi paux proc d s la vente
58. qui se sont poursuivies pendant quarante cinq jours 11 lul tait demand quelles mesnres il comptait prendre pour que confor m ment la loi soit provoqu e la r union des parties int ress es charg es d laborer de nouvelles conventions Dans la r ponse du 28 novembre 1961 il tait indiqu qu il ressort des renseignements recueillis sur les probl mes voqu s que ia majeure partie des dif ficult s a trouv une solution la date du 13 novembre 1961 par la conclusion d un accord entre les organisations d empioyeurs et de saiari s int ress s Or il s av re une fois encore que mal gr ces promesses ie syndicat patronal n a toujours pas r pondu aux demandes des organisations syndicales ouvri res en vue d la borer ces conventions collectives Depuis trois semaines un nou veau conflit d uniquement l intransigeance et la mauvaise volont des acconiers de respecter ieurs engagements entra ne de s rieuses perturbations dont les principales victimes sont les tra vailleurs du port il lui demande vil compte faire en sorte que de toute urgence et conform ment aux dispositions J gales les patrons acconiers soient mis en demeure de partlciper une commission paritaire charg e d laborer ces conventions collectives FK6U2 22 mai 1962 M Jean Paul David demande M le ministre des arm es de lui indiquer 1 quel cst le sort exact des soidats contamin s lors de la r cent
59. rente Elle trouve sa source dans ce mouvement qui s observe dans toutes les conomies occidentales et qui par des m canismes aujourd hui bien connus porte les revenus nominaux au del des gains moyens de pro ductivit la hausse g n rale du niveau des prix en tant la cons quence C est contre cette tendance que nous devons lutter avec d autant plus de d termination que le succ s n est pas loin de notre port e De grands progr s ont t accomplis depuis la Lib ration dans le domaine conomique Le Fran ais a tout d abord appris apr s les ann es de stagnation d avant guerre croirc dans l expansion Ii a investi il a modernis il a rationalis Depuis trois ans gr ce la remise en ordre de l conomie il exporte l lui reste ecpcndant le plus difficile qui est d apprendre la ma trise de l expansion Cet apprentissage exige l gard des mouvements de grix un changement psychologique fonda mental une rvpture zvec les habitudes les mauvaises habi tudes contract es de is des ann es pendant les p riodes d inflation franche ou larv e Les Fran ais quelque milieu qu ils appartiennent sont accoutum s aux hausses de prix Il faut les convaincre qu elles sont pernicieuses cc qui d ailleurs cst facile et ce dont ils ont conscience mais aussi qu elles peuvent tre vit es avec un peu de discipline d organisation et de raison Le Gouvernement dispose cet gard de moyens n
60. rieur de la construction Il ne nous appartient pas d en appr cier la valeur puisqu il ne nous est pas soumis Nous pensons n anmoins qu il pourralt servir de base P ta blissement d un plan d finitif Mais il ne suffit pas d avoir un plan il faut aussi des structures Vous savez maintenant monsieur le Premier ministre depuis quelques jours qu il n est pas toujours facile ni de les cr er ni de les conserver Admettons cependant que ce solt chose faite puisque vous venez de r unir sous votre autorit les services du Plan et ceux de l am nagement du territoire L exp rience mon trera si cette concentration des moyens cst suffisante Mais il reste les structures r gionales et l encore il s agit moins de cr er que de donner des pouvoirs Dans chaque r gion si ge maintenant une conf rence interd partementale pr sid e par un pr fet coordonnateur C est videmment un progr s mais ses pouvoirs sont surtout limit s la pr paration des plans r gionaux et au contr le de leur ex cution En r allt ce qui reste faire Cest la d concentration de l autorit administra tive Des exp riences sont en cours dans un certaln nombre de d partements nous vous demandons monsieur le Premier ASSEMBLEE NATIONALE aa _ _ _ SEANCE DE 22 MAI 2 ministre de bien vouloir les poursuivre et surtout d en tirer tr s vite les conclusions car en d finitive le d veloppement
61. sa propre politique conomique La v ritable philosophie de la planification fran aise c est qu elle est raisonnablement volontaire c est dire qu elle infl chit les tendances spontan es au moyen de contraintes accept es des Fran ais et que parmi ces contraintes elle pr f re les contraintes conomiques aux contraintes adininistratives Cette solution fran aise originale a comme vous le savez r cemment int ress certains pays trangers Nous ne devons pas avoir dans ce domaine la pr tention d exporter nos m thodes qui peuvent ne pas tre direetement transposables dans des soci t s de traditions ou de structures diff rentes Mais que ce soit du moins pour moi l occasion de f liciter devant vous le cemmissaire g n ral au plan de m me que son quipe qui avec son tr s grand talent et tout autant sa tr grande conscience a su poursuivre et d velopper l uvre britiamment entreprise par M Jean Monnet qui est un de ses titres la reconnaissance de notre pays Applaudissements l extr me gauche gauche cu centre et droite M Paul Reynaud pr sident de la commission des finances de l conomie y n rale et du plan Tr s bien M le ministre des finances et des affaires conomiques Ayant r pondu sans bri vet mais j esp re avec clart la question pourquoi gt je vais maintenant r pondre la question eom ment qui a suscit des observations et
62. sont pas habilit s passer contrat avec l Etat et demeurent dans le statu quo ante Certains de ces tablissements perdent peu peu leurs effectifs et sont amen s fermer leurs portes Les personnels enseignants ainsi rendus disponibles se voient offrir lorsqu ils sont pourvus des titres exig s pour cxcrecr dans l enseignement public des postes d instituteur contraetuei qui ne correspondent ni l exp rience qu ils ont acquise ni souvent leur ge Beaucoup d courag s renoncent ce beau m tier qu ils avaient choisi par vocation et qu ils continuent aimer alors qu ils entreraient de ga t de c ur dans la grande famille de l enseignement puhlie si on leur y faisait le m me accueil qu au personnel enseignant venu des tablissements priv s sous contrat et d tenteurs de titres analogues 11 lui demande au moment o les besoins en instituteurs et en professeurs se font sentir avec acuit quelles mesures peuvent tre prises pour que soient consid r s iors de l entr e dans l enseignement public de ma tres venant de l ensei gnement priv la c non pas seulement ia situation dans laquelle se fouvait l gard de la loi d aide l tablissement priv auquel ils appartenaient mais aussi leurs titres universitaires leur valeur p dagogique leur exp ricnee qualifications faciles erner avez pr cision de facon que ne soient pas perdus pour l instruction publique des jeune
63. t prenne non seule ment conscience de son avenir mais qu elle puisse au besoin l infl chir vers ce qu elle croit tre le meilleur Les hommes ont pris con cience cet gard que l avenir n est pas fatal qu ils peuvent intervenir sur le d veloppement cono mique Ils ne se passeront plus d agir quoi qu on en pense L Etat cependant est seul en mesure d assurer la eoordination des pr visions d expliciter les choix de la nation et d en r aliser ensuite l application eoncr te Telles sont les raisons mesdames messieurs qui pour la plupart des Fran ais pour vous m mes pour moi m me condui sant l id e de plan Le plan est l expression l instrument de la eroissance et aussi l acte de volont par lequel la nation choisit son avenir Le plan ct ceci r sulte de son nom m me est ins parable d une certaine forme de discipline Mais d une part les Fran ais prouvent et le cas ch ant manifestent un grand besoin de libert et d autre part d un point de vuc strictement conomique l tat actuel de nos techniques de nos eonnaissances de nos m urs rend n cessaire une tr s grande d eentralisation des d cisions Une direction trop centralis e aboutirait tr s vite une gestion absurde et inefficace D autres pays que le n tre dont l conomie est moins avanc e et moins diversifi e en ont fait l exp rience notamment dans le domaine agrieole Il est d ailleurs fr
64. utilis i a 14951 M Fanton expose M ie ministre de ia construction que en ex cution du d cret du 24 novembre 1961 concernant les attributions d H L M dauns le d partement de ia Seine le pr fet de la Selne a publi un arr t d application en date du 30 mars 1962 dont certalns maires de ce d partement ont cru devoir affir mer qu ils se refuseraient l appiiquer Il iul demande de lui falre conna tre les mesures qu il compte prendre en vuc d aboutir une application totale et sans restriction du texte pris dans j int r t des mal iog s Question du 14 ovril 1962 R ponse En vue de l application des dispositions du d cret du 30 mars 1962 le pr fet de ia Seine a pris toutes mesures utiles par deux arr t s compl t s par deux circulaires adress es l une aux maires des communes de la Seine l autre aux pr sidents des organismes d H L M Il est impossible de pr juger des r actions que l application de ces textes peut provoquer de ia part de certains organismes d H L M En tout tat de cause le ministre de la construction sera tenu au courant par le pr fet de la Selne de conditions de fonctionnement du nouveau syst me d attribution des iogements et estimera en cas d opposition s il y a licu de prendre des nouvelles mesures ce sujet 14952 M Richerds expose M ie ministre de ia construction que la loicadre de la construction dans son articie 12 dernie
65. 0 provenant de l immigration et 190 000 d une r duction de la dur c du service militaire D autre part 270 000 personnes en provenance du secteur agricole viendraient grossir les effectifs des autres secteurs C est au total de pr s d un million de per sonnes que les disponibilit s en main d uvre seraient accrues et c est en fonction de ce chiffre notamment qu a t arr t le taux de croissance de 5 5 par an Il iaut bien mesurer l incertitude que CoRQIrEnt ces pr vi sions Ni l importance des transferts de population agricole ni celle des rapatriements ne peuvent tre appr ci es avec pr ci sion La migration des travailleurs de l agriculture vers d autres secteurs ne peut tre que spontan e Elle d pend large inent de l volution des revenus des ruraux Quant au nombre des rapa triements comment at il t valu Les pr visions faites il y a plus d un an ne sont elles pas remises en cause Autant de points d interrogation En outre vers quels seeteurs d activit se dirigera cette main d uvre nouvelle Le IV plan envisage un accroissement des effectifs du secteur tertiaire qui atteindraient 640 000 per sonnes Certes c est une loi que connaissent tous les pays volu s que celle de la progression du secteur tertiaire mais le chiffre avanc parait vraiment tr s important et il est clair que des probl mes d adaptation et de qualification se poseront Il est en tout cas un de ces probl
66. 1 je ne reprendrai pas tout fait les chiffres produits tout l heure par M Giscard d Estaing car il a employ un mode de calcul diff rent du mien t assur raison de 25 p 100 par les fonds publics proprement dits de 35 p 100 par le march financier et de 40 p 100 par l autofinancement Nous devons bien videmment viter un recours proportion nellement plus important au financement sur fonds publics et en particulier sur fonds budg taires Je ne suis pas certain que ce r sultat soit facile atteindre en ralson de la croissance des quipements collectifs en parti culier des quipements sociaux qui p sent n cessairernent sur le budget j J ai indiqu que le plan d quipement scolaire correspondait un accroissement de charge de 72 p 100 que le plan d quipe ment sanitaire et soeial tait trois fois plus lev que le pr c dent Je pourrais ajouter que les dotations du fonds routier augmenteront de 122 p 100 que les autorisations de programme de l agriculture scront presque doubl es d un plan sur l autre J ai signal d autre part les difficult s qu prouvent les col iectivit s locales financer leurs programmes sans une aide accrue de l Etat On dolt donc s attendre une pouss e budg taire dont on peut seulement esp rer qu elle trouvera sa contrepartle dans l vo lutlon des recettes fiscales provenant de l expansion C est pourquoi il est fondamental de ne pas mett
67. DU 22 MAI I2 a Po mm ASSEMBLEE pr vu au titre I du d cret du 10 novembre 1954 sans que leurs droits sur le patrimoine des soci t s de construction solent ali n s 2 s il est exact que les eonf rences bilat raies auxquelles a fait allusion le promoteur se soient tenues 3 dans l affirmative les raisons pour lesquelles les repr sentants mandat s des souscripteurs nou pas t entendus par les services du minisi re de la construc ion 15641 22 mai 1962 M Cermolacce attire l attention de M le ministre des finances et des affalres conomiques sur les s rieuses difficult s rencontr es par certaines municinalit s dans l quilibre de leur budget en raison des modalit s d imposition la taxe locale sur le chiffre d affaires de la construetion de b timents de mer pour l armement fran ais lorsque cette construction a recours au syst me du pr financement Interpr tant strictement les dispositions de l article 15761 du code g n ral des imp ts en vertu desqueiles le fait g n rateur de la taxc loeale est constitu par l encaissement du prix des marchandises vendues l administra tion des contributions indirectes estime que les pr ts eontract s par un chantier de construction navale aupr s du cr dit national naval constituent une op ration de financement laquelle Parma teur reste totalement tranger ne rev tant pas le caract re d un paie ment effectu par l armateur et
68. M le secr taire d Etat au commerce int rieur souhaite souvent qu ils fassent un meilleur usage la libert des pargnants quant au volume et au placement de leurs conomies la libert des chefs d entre prise de prendre ou de refuser certains risques plus g n ra lement un certain droit ce r sistance des citoyens en face des exlgences de la situation conomique qui tient un attache 1232 ment explicable aux situations acquises aux m tiers pratiqu s aux lieux de r sidence N anmoins et ce point est fondamental le plan fran ais n est pas seulement indicatif il ne constitue pas seulement une tude de march g n ralis e il est aussi actif Le IV plan fixe par exemple des objectifs que nous analyserons plus en d tail tout l heure et qui traduisent une volont d intervenir sur les tendances naturelles de l conomie M le Premier ministre l a indiqu dans son expos introductif il s agit la fois de faire progresser les investissements collectifs plus rapidement que la production ou que la consommation il s agit de prendre des mesures en faveur des eat gories sociales les plus d favoris es il s agit enfin d entra ner le progr s cono mique dans certaines r gions en crise a En outre on peut observer que le ehoix d un objectif de production non seulement modifie les antieipations des pro ducteurs mais aussi constitue pour l Etat un engagement qui guide
69. Ques tion du 7 avril 1962 R ponse La reconstruction de locaux usage industriel ou usage de bureaux constitue effectivement unec op ration passible de ia redevance institu e par la ioi n 60 790 du 2 ao t 1960 d s lors que cette op ration se situe dans une zone de la r gion parisienne vis e par ie d cret modifi n 60 942 du 5 septem bre 1960 La logique et l conomie m me de ia ioi exigent en effet que ie propri taire qui a pu b n ficier de la prime pour ia suppression des jiocaux ant rieurement existants soit tenu d acquitter la redevance un taux identique en cas de reconstruc tion au m me endroit de locaux de m me nature La reconstruction cons cutive un sinistre pose toutefois un probi me particulier du fait que les textes en vigueur ne permettent pas d octroyer ia prime au propri taire des locaux sinistr s Cette situation n a pas chapp j attention du ministre de la construction et des consultations sont poursuivies avec les diff rents d partements minist rieis int ress s afin de d terminer ies am nagements susceptibles d tre apport s aux dispositions actuelles en faveur des propri taires sinistr s D s pr sent une position tr s bien veillante est prise dans le cas d un incendie partiei ia remise en tat l identique des locaux endommag s ne donne pas lieu perception de la redevance d s iors que le gros uvre pr exis tant subsiste et est r
70. a 13635 22 mai 1962 M Pierre Viilon attire l attention de M le ministre du travail sur une proposition incluse dans le rapport g n ral de la commission du tourisme du IV pian de d veioppement eonomique et social et qui tend en fait Pabrogation de ia loi du 19 juiilet 1933 dite ioi Godard ins r e au chapitre 1 du titre IT du livre l du code du travail art 42 a 42 b 42 c et 42 d Or ces dispositions garantissent au personnel de l industrie h teli re en contact avec la elient le le versement int gral de toutes les perceptions effectu es pour le service par tout employeur sous forme de pourcentage obligatolre ment ajout aux notes des clients ou autrement Si la suggestion de ja commission du tourisme du IV plan tait retenue le patronat de l industrie h teli re d sposerait sa guise du montant des pereeptions pour le services et j utiliserait au palement du personnel salari par lui cuisiniers plongeurs ling res ete En d autres termes elle aboutirait une majoration des profits atronaux au d triment du personnel en contact avec la client le lui demande de lui confirmer que le Gouvernement n envisage pas de modifier ou d abroger la iol Godard laquelle le personnel Findustrie h teli re est justement attach ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI i 2 15636 22 mai 1962 M Maurice Thorez expose M le ministre du travail que depuis le l jauvi
71. a tralt naturel qu une mesure exceptlon nelle fusse prise dans les plus brefs d lais pour les jeunes mlll talres du cortingent charg s de famille Question du 21 avr l 1982 R ponse La d cision minist riclle du 19 avril 1962 vlent de prescrire le renvoi dans leurs foyers des p res de famille de deux enfants ou plus appartenant aux fractions de contingent 1960 2 A et 1960 2B l issue de leur vingt deuxi me mois de service Le sort dea militaires p res de deux enfants ou plus appartenant aux fractions de contingent sulvantes sera fix par une nouvelle d cision qui sera prise en temps utile Les cas soclaux particull rement critiques continueront par ailleurs faire l objet de mesures de bienveillance apr s tude des dossiera tablls par les Int ress s 14836 M Le Douarec rappelant M le ministre des arm es les m rites exceptionnels des anclens combattants de la guerre de 1914 1918 dont chaque ann e r dult malheureusement le nombre lul demande s il n envisage pas 1 d assouplir en leur faveur 125 conditions exig es actuellement en ce qul concerne d une part l attrlbution de la m dallle militaire et d autre part la nominatlon dans l ordre national de la L glon d honneur 2 de d cider que les citationa collectives seront d sormals prises en consid ration notamment lorsque les int ress a sont d cor s de ia Crolx de guerre Question du 7 avril 1962 R ponse
72. aires de France et la commission natlonale parltaire du persennel communal 11 souhaite notaminent que les secr taires des villes de 2 5 000 habitants b n ficient au minimum de l chelle pr vue pour les secretalres chefs indice net 420 15618 22 mai 1962 M Jaiiion demande M le ministre des postes et t l communications si dans le projet de budget des P et T pour 1953 actueliement en pr paratlon seront pr vus les cr dits n cessaires pour l attribution de l indemnit de risque aux auxiliaires de la distribution et des lignes es ANSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1952 1245 Pom em 15619 22 mai 1962 M Laurent expose M ie ministre ue ia justice que si le d saveu de pateruit fait perdre l enfant sa qualit d enfant l gitime la filiation de cet enfant n en demeure pas moins tablie l gard de sa m re par l acte de naissance Il lui demande si dans ces conditions la reeonnaissance de cet enfant par la m re est n cessaire et si elle est m me possible le d saveu etablissant galement le caract re adult rin de cette naissance 15620 22 mi 1962 M Biin expose M le ministre des finan es et des affaires conomiques que d apr s les informations qui lui sont parvenues les agents non grad s de l administration des douanes pr pos s et agents brevet s n ont pu b n ficier que d un reclassement indiciaire insuffisant
73. ais la Soci t nationale d tude et de construction de moteurs d aviation S N E C M A signait avee la division Pratt et Whitney de United Aircraft Corporation un accord de licence et de colla boration technique sanetionn par une participation de 10 p 100 environ de Pratt et Whitney au capital social de la S N B C M A Aux termes de cet accord la S N E C M A acquerrait la licence de fabrication et de vente de l ensemble des moteurs Pratt et Whitney civils ct militaires fabriqu s en s rie et notamment celle du moteur J 75 Eu fait cette licence ne procura aucun travail de fabrieation la S N E C M A 2 en septeinbre 1960 le Gouvernement fran ais accordait la S N E C M A les cr dits n cessaires a au financement d tudes sur un r aeteur Pratt J F 10 tudes qui taient poursuivies parall lement par les services comp tents de la firme am ricaine b l achat de cinq ANSSEMBLE E NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 de ces r acteurs 3 la suite des travaux des ing nieurs et techniciens de la S N E C M A le moteur en cause fut am lior par l adjonction de la postcombustion et d nomm T F 108 On observera qu il est ia r plique du T F 30 auquel aboutirent en utilisant le m me proc d les ing nleurs et techniciens de Pratt et Whituey 4 selon certaines revues a ronautiques am ri c ines ce r acteur aurait t retenu sous r serve du d veloppe ment de
74. ait de contr les physiques contr le des quantit s contr le des valeurs Aujourd hui la plaee est prise par les contr les financiers Il faut en effet avoir pr sent l esprit que les investissements Gu secteur publie c est dire ceux qui sont directement ou indirectement financ s par l Etat repr sentent plus de la moiti de tous les investissements r a lis s eun France et sur ees investissements l action gouver nementale est videmment celle d une intervention directe Dans ee domaine nous assurons la coordination de deux mani res d une part par l existence du fonds de d velcppe ment conomique et social que le Parlement conna t dont il vote chaque ann e la dotation et au sein duquel transitent les ressources publiques qui vont aux grands secteurs d investisse ments d autre part par l adoption en mati re budg taire de lois de programmes d quipement qui permettent de suivre pour plusieurs ann es la r alisation des investissements dans un secteur d termin J indique que le Gouvernement s efforcera d sormais et je compte pour cela sur l adh sion de l ensemble de mes coll gues d int grer davantage les d cisions budg taires annuelles dans le cadre des objectifs du plan Il doit mes yeux y avoir identit entre les chiffres d investissements publics a pour les secteurs en question et les d cisions du plan L intervention finauci re de la puissance publique aurait
75. ari jet terre et battu la femme emmen e de force Le _ mari est mort Au cours de l eni vement un camion militaire fran ais est pass devant la femme enlev e qui 2 appel au secours Le camion a ralenti les militaires ont regerd et sont repartis sans intervenir Il lui demande 1 si une information judiciaire a t ouverte contre les aut urs de cet attentat 2 si les militaires fram ais agissant comme iis l ont fait ont ob i des instiuctions et dans l affirmative lesqueiiss 3 ces militaires s tant ainsi rendus coupable du d iit de non assistance personnes en danger s ils ont t poursuivis et dans la n gative pour quelles raison action n a pas t intent e oO QUESTIONS ECRITES Article 138 du r giertient lt Les questions crites ne doivent contenir aucune imputation d ordre personnel l gard de tiers nomm ment d sign s Les r ponses des ministres doivent tre publi cs dans le mois suivant la publication des questions Ce d lai ne comporte aucune interruption Dans ce d lai les ministres ont toutefois la facult soit de d clarer par crit que lint r t public ne leur permet pas de r pondre soit titre exceptionnel de dernander pour ras sembler les l ments de leur r ponse un d lai suppl mentaire qui ne peut exc der un mois Lorsqu une question crite n a pas obtenu de r ponse dans les d lais susvis s son auteur est invit par le
76. bre 1960 et notam ment le paragraphe G semble pi ter confusion Il lui demande 1 ce qu ii faut entendre par modification de l entretien de i immeu bie 2 quelies doivent tre la nature et l importance des travaux d entretien ex cut s par ie propri taire apr s ie 31 d cembre 1960 pour supprimer lappilcation des mesures transitoires 3 ce d cret ayant t pris au moment o les travaux de ravalement vont devenir obligatolres si les mesures transitoires seront appiicabies lorsque les propri taires ex cuteront la totalit des travaux de nettoyage fa ades escaliers et lieux communs apr s le 31 d cembre 1960 et seuiement dans ce cas 4 dans des Immeubies de deuxi me cat gorie B ou C aiors qu il est fr ouent que des travaux d entretien ex cut s au cours des ann es 1955 1960 par exemple aient engiob ia couverture la r fection en fa ade des enduits sur rue et sur cour ainsi que la peinture des crois es s il suffit de repeindre uniquement le vestibule d entr e de ji Inmeuble apr s le 31 d cembre 1960 pour appiiquer la nouvelie vaieur locatlve maxi mum sans mesures transitoires Question du 31 mars 1962 R ponse 1 2 3 Sous r serve de j appr ciation souveraine des tribunaux pour que les mesures transitoires pr vues par le d cret n 60 1064 du 1 octobre 1960 ne soient pas applicables les travaux ex cut s partir du 1 janvier 1981 doivent tre tel
77. ces regrettables de cet tat de choses ont d j fait maintes reprises l objet de dol ances autoris es de la part du corps m dical Il lui signale qu une solution pourrait tre faci iement trouv e en incluant la recherche du groupe de sang et facteur Rh sus dans le forfait du premier examen pr natal vi demment en modifiant le montant de celui i et lui demande si une disposition r glementaire ne pourrait tre prise rapidement en ce sens 15631 22 mai 1982 M Picard expose M le ministre du travall que dans l tat de la r glementation en vigueur la s curit soriale ne rembourse pas les examens de recherche de groupe de sang et facteur Rh sus chez ies femmes enceintes d s lors qu ils sont pratiqu s titre pr ventif et que les cons quenees regretta bles de cet tat de choses ont d j fait maintes reprises l objet de dol ances autoris es de ii part du corps m dical 11 iui signale qu une solution pourrait tre facilement trouv e en incluant la recherche de groupe de sang cet facteur Rh sus dans le forfait du premier examen pr natal videmment en modifiant le montant de celui ci et lui demande si une disposition r glementaire ne pourrait tre prise rapidement en ce sens 15632 22 mai 1962 M Picard rappelle M le ministre du travail que article 13 de l arr t du 4 juillet 19580 portant nomen clature g n rale des actes professionnels des m decins chirurgi
78. ces sujets par une information objective A cet gard le conseil de perfectionnement pourrait jouer un r le important la fois cn mati re p dagogique t en mati re d orlentatlon de l enselgnement et de la recherche Or tel qu il est envisag par le projet de d cret ce conseii ne comprendra que six professeurs sur trente six membres Aucune repr sentatlon es l ves ing nieurs des organisations syndicales ouvri res n a t pr vue Par contre la part qui y est faite la socl t des anciens l ves traduit la volont de perp tuer des situations de fait de placer l cole sous la d pendance de lindustrie priv c Il lui demande donc s il a l Intentlon de prendre en consid ration les critiques et observations ci dessus et en particulier s il entend l reviser les principes g n raux de la formation des l ves ing nieurs 2 modifier la composition du conseil de perfectionne ment de fa on augmenter le nombre des professeurs de l coie y Inclure des universitaires tels que des recteurs des professeurs de facult des sciences des repr sentants des l ves ing nieurs et des organisations professionnelles de l industrie y compris des organisations syndicales ouvri res 3 assouplir le r gime de l coie de fa on qu il ne comporte pas obligatoirement l internat 4 pr voir l instar de ce qul cxlstc dans certains autres tablissements la participation des l ves ing nicu
79. clefs en mains qui n a fait l objet d Aucune r glementation ou la construction en soci t r gie par des dispositions g n rales Or il est un autre proc d couramment employ le contrat de construction d fini au tltre 1 du d cret du 10 novembre 1954 Les promoteurs lancent nne souscription publique et avec les fon s recueillis et le concours financier du Cr dit foncier et du Sous comptoir des entrepreneurs iis construisent des appartements destin s tre attribn s par lot Dans ce cas certains promoteurs pour rendre inop rentes les dispositions l gales et r glementaires prot geant les souscripteurs analysent les contrats de construction comme des ventes d appartements Comme celles ci sont libres ils ne se consid rent pas comme tenus de respecter les dispositions essentielles du d cret du 10 novembre 1954 La sp culation peut ainsi se donner libre eours et ics sanctions pr vues par la ioi du 7 ao t 1957 ne sont pratiquement jamais appliqu es D autre part les souscripteurs plac s sous le r gime du contrat de construction pr vu au titre I du d cret du 10 novembre 1954 sup portent des droits de mutation beaucoup plus lev s que les sous cripteurs plac s sous lc r gime du titre 11 du m me d cret L expli cation selon laquelle cette diff rence du r gime fiscal appllcable tient au fait que dans la construction en soci t les souscripteurs doivent r pondre obligatoirement aux appels de fonds sup
80. commettent aucun acte agressif ne sont pas appiiqu es ceux qui des terrasses du quartier de Lamur tirent sur les convois fun bres 2 pourquoi les forces d2 l ordre ne peuvent savoir ce qui se passe dans les quartiers musulmans d Oran alors qu avant le cessez le feu ces uartiers n taient pas occup s par PA L N et que les accords Evian interdisaient celie i de es occuper apr s le cessez le feu 15595 21 mai 1982 M Lauriol expose M ia ministre d Etat charg des effaires aig riennes que de nombreuses arrestations sont op r es en Alg rie sans qu on puisse en conna tre les motifs C est ainsi que les forces de l ordre 5e sont pr sent es au domiciie d une haute personnaiit m dicale ancien pr sident du conseil de l ordre des m decins d Oran ancien congeilier national cette person nalit tant d c d e depuis dix huit mois au moment de cette tentative d arrestation il lui demande en application de quelies Instructions et de quels crit res a t effectu e cette tentative d ar restation 2 9 S QUESTION ORALE SANS DEBAT 15596 21 mai 1962 M Lauriol expose M ia ministre de ja ustice que quatre citoyens fran ais deux poux et leurs deux re enfants circulant en automobile avenue Sidi Chami Oran en direction de la Senia ie 17 avril 1962 en d but de matin e ont t arr t s par des musulmans arrach s vlolemment de leur v hi cuie le m
81. con us ct n s apr s l accident du p re de b n ficier cn cas de d c s de celui ci d une rente et d une prise en charge par la s curit sociale n 1583 M Hanin a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Mondon et plusicurs de ses coll gucs tendant mani fester la reconnaissance de la nation aux patriotes a saciens et mosellans qui ont abandonn leur pays durant la p riode d an nexion dc fait des d partements du Rhin et de la Moselle pour se soustraire pr ventivement toute collaboration avec l occu pant aux ventuelles r quisitions et toute incorporation dans les formations militaires et paramilitaires de i ennemi et instituer le statut des patriotes alsaciens et mosellans r frac taires toute collaboration avec l occupant durant l annexion _ de fait des d partements alsaciens et mosellans n 1653 M Darchicourt a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Cassagne et plusieurs de ses coil gues tendant tendre le b n fice des avantages vieillesse et sociaux aux conjoints ascendants descendants ou autres parents remplissant ou ayant rempli le r le effcctif de tierce personne d un ayant droit l allocation ou pension servie cet effet n 1655 M Dalbos a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Ren Pleven tendant modifier l article 164 du code de la sant publique relatif la protection de l enfance n 1878 M Meri
82. continueront de se r unir p riodiquement pour examiner la r alisation du plan dans le secteur qui les concerne Elles auraient d normalement se r unir au d but du mois de juin et c est par d f rence l gard du Parlement pour que cette r union ne se produise pas pendant le d bat parlementaire qu elles seront r unies la fin du mois de juin et au mois de juill t u Le conseil sup rieur du plan se r unira deux fois par an pour faire le point sa prochaine session on le sait devant avoir lieu au cours de l t 1962 Enfin le Conseil conomique et social sera associ aux travaux auxquels il sera proc d annucllement pour faire rapport au Parlement sur le d roulement du plan En dernier lieu un effort de vulgarisatiton sera accompli pour associer largement l opinion aux corclusions de ces d bats et de ces tudes J accorde une importance toute particuli re aux r alisations effectuer dans ce domaine Une brochure tr s large diffusion est en cours d laboration dans les ser vices du commissariat g n ral au plan Elle ne sera bien entendu mise dans sa forme d finitive qu l issue de vos d bats En contrepartie du scrupule avec lequel l Etat s engage assurer la r alisation du plan il a besoin du concours de tous car les divers quilibres qui sont contenus dans le IV plan forment un tout Je rappelle ce que sont ces grands quilibres cuilibre des ressources et des cmplois des b
83. core re u d application Ce juge ment reconna t un inspecteur principal du service des enqu tes conomiques re u l examen professionnel du 6 novembre 1956 le droit au report dans son nouveau grade d inspecteur prin cipal des bonifications et majorations dont il avait b n fici dans son ancien cadre des commissaires Le probl me se pose donc de connaitre les raisons pour lesquelles l administration juge pos sible de ne pas appliquer les d cisions d une juridiction adminis trative qu elle n a d ailleurs pas cstim utile d attaquer par la voie de l appel Question du 31 mars 1962 3 R panse En r ponse la question pos e par lhonorable parlementaire j ai Phonneur de lui faire connaitre que appli eation des dispositions du jugement reudu le 15 f v ier 1961 par om ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 1253 le tribunal a ministratif de Grenobie a subi en effet certains retards du fait que plusieurs affaires contentieuses relatives des cas anaiogues taient alors en instance Je m empresse d ajou ter qu en ex cution de ia d cisioz du tribunal administratif de Grenoble un arr t du 7 mai ernier a r guiaris ja situation administrative du fonctionnaire int ress en reportant dans son nouveau grade jes bonifications et majorations dont ii avait b n fici dans son cadre ant rieur CONSTRUCTION 14662 M Fanton demande M ie ministre de ia const
84. crutement pour ies discipiines qui n exigent du professeur qu une activit physique jiimitce ia eapaeit de ees candidats tant d ter min e apr s avis d une eommission eompren nt des repr sen ants des minist res de l ducation nationale et de la sant pubi que Comme ies dispositions du d eret pr eit ne s appliquent qu aux infirmes dont l infirmit eong nitale ou aequise entra ne au moins 80 p 100 d incapacit permanente ceux dont j In u acit est inf rieure ee taux restent toujours soumis aux disposit ons de j arr t du 2 juiiiet 1942 pris pour l applieation dr d cret du 1 juillet et et ne peuvent donc se pr senter aux coneours de recrutement Les commissions pr vues par jies d erets du l juillet 1942 et du 20 juillet 1959 ont fait preuve depuis la publication de ee dernier texte d un grand jiib ralisme dans l examen des eas qui leur taicnt soumis Toutefois certains infirmes ont pu se voir exelus des coneours de recrutement leur situatlon fait l objet d une tude des services Selon ies r sultats de ceiie ei un texte r giementaire pourra tre pris ventueliement en faveur de ces infirmes En ce qui concerne d autre part ie centre national d enselgnement par correspondance radio et t l vision qui a t organis par le d cret n 59 610 du 4 mai 1959 pour donner par correspondance radio et t i vision les enseignements du premier degr du second degr et techni
85. de m me pour les invalides qui rel vent du r gime de la s eurit sociale et les grands infirmes b n ficiaires de l aide sociale assimil s aux anciens salari s et pour les infirmes b n fieiaires de l aide suciele assimil s aux non lt alari s Bien qu il soit diffieile d valuer l augmentation des d penses r sultant du rel vement du plafond de ressources il appara t que ces diverses mesures repr sentent une charge nou velle minima de 1 milliard de nouveaux franes en ann e pleine 2 le rapport de la commission d tude des probl mes de la vieil lesse a t distribu aux pr sidents des deux Assembl es parlemen taires ainsi qu tous les pr sidents des eommissions de l Assem bl e nationale et du S nat Cet ouvrage t mis en vente su prix tr s modique de 5 nouveaux francs la Documentation fran aise et les administrations des Assembl es en out t averties 14318 M Dalbos expose M le Premier ministre que la eom mission Laroque propose d s l ann e 1962 une allocation de 1320 NF compter du l janvier ou 1 440 NF compter du l juillet eomme versement d une allocation minimum de base aux vieillards Bien que le co t total de cette allocation soit difficile mesurer avec exactitude et eompte tenu des renseignements qu il a obtenus en la mati re il semble qu il ne serait pas tres important surtout par rapport au budget soeial global 1 lui demande s il
86. dget de 1962 est pour une tr s grande p rt la projection de la premi re ann e du plan et que notre libert d appr ciation s en trouve ainsi tr s r duite M Ren Cassigne Tr s blen M le rapporteur g n ral Comment enfin ne pas tre atten tif au fait que le plan est un difice solidement construit par les architectes de la rue de Martignac et dont les pierres harmo nieuscment assembl es ne paraissent pouvoir tre d plac es sans en compromettre l ensemble Car s il est une des caract ristiques du plan dont nous devons prendre conscierce au seuil de ce d bat c est bien sou unit Le plan proc de d un quilibre d ensemble des ressources natio nales et de lcur emploi 11 traduit d autre part des choix Nous pouvons discuter ces choix critiquer certaines insuffisan ces mais nous ne pouvons remettre en cause les objectifs sans risquer de porter atteinte la coh rence du projet C est dire ao ce qui concerne le IV plan notre r le est in vitablement limit Et de cela tous les membres de la commission des finances que je tiens remercier pour le concours qu ils mont apport dans la r daction de ce rapport ont parfaitement conscience ASNEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 il reste que ce r le ne saurait tre inutile tout d abord parce qu il est n cessaire de d gager les orientations g n rales du plan et de les confronter avec nos propres conceptions mais ensuite
87. e 11 comportera un expos d talll de la situetlon des personnels communaux avec lindicutlon des textes applicables shoes nantes Roanne a a ee NATIONALE SENAR DU 2 MAF fra 15019 M Lecocq fait remarquer M le ministre de l int rieur que la loi n 56 334 du 27 mars 1956 avait pour princlpal ohjct de r parer ies injustices coinmises l gard des membres de ja R sistance active et continue Les diverses administrations taient tenues de proc der la revision des situations adminis tratives individuelles et de les faire b n ficier des avantages de cairi re dont avaient b n flci leurs autres coll gues Si cette loi a t strictenint agpliqu e dans toutes lcs administrations du secteur pubiic elle ne j a pas t par la s ret nationalc I en r sulte que les ofliciers et officiers de police adjoints anciens combattants des F F L d pcrt s ct r sistants recrul s par la s ret nationale apr s leur d mobilisation sont victimes d une flagrante iniquit Ils n ont cn effet jamais profit d au cune mesure favorable ni des avantages de carri re appliqu s aux fonctionnaires de pollce cn place ou recrut s cntre 1940 et 1944 S1 bien qu au lieu de faire preuve de sollicitude l gard de ceux qui avaient accompli leur devolr de Fran ais en des temps difliciles on leur inflige un d classenent dans la hi rar chie de la polite et dans i chelle de la fcenction publi
88. e du travail si un petit employeur oblig d adh rer une caisse de retraite compl mentaire la suite de l extension dune convention collective est oblig de payer une cotisation annuelle non pr vue dans l accord tendu Question du 17 mars 1962 R ronse Pour permettre de r pondre la question pos e l honorable pariementaire cst pri de bien vouloir pr ciser l ins titution de retraite qui est en cause ainsi que ls nom et l adresse de l employeur dont il s agit TRAVAUX PUBLICS ET TRANSPORTS 14310 M Van der Meersch cxpose M le ministre des travaux publies ct des transports que la R A T P projctte de mettre en circulation des nouvelles voitures de quatre vingt places dans lesquelles il seralt permis de fumer Des travaux soentifiques faits dans divers pays et en particulicr ceux effec La Er t tu s en France par les professeurs Binet L pine Fabre tous membres de l acad mic de m decine ainsi que par d autres savants cont tabb de fa on indiscutable l extr me nocivit du tabac et sa responsabilite directe dans de nombreu cs maladies notaminent les cancers du poumon et de la vessie Ces recherches ont tabli qu un non fumeur se trouvant dans un milieu o l on fume et o il est obiig de resplrer un air contenant de la fuin c de tabac se trouve intoxiqu comme s il avait lui m me tume Il est inroncevable que des jeunes enfants des m rcs de famitle des ou
89. e une consultation plus syst matique du conseil sup rieur du plan du Conseil conomique et social mais aussi du Parlement M le commissaire g n ral au plan vous parlera des m thodes qu il compte mettre en uvre de fa on mieux permettre une bonne appr ciation des choix sur lesquels les plans de avenir s ront b tis M Raymond Boisd Tr s bien 1 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 1233 M le ministre des finances et des affaires conomiques Pour quoi le plan Comment a t il t confectionn Et maintenant quels sont les objectifs que ce plan entend servir Les objectifs trac s dans le plan et fort volumineusement d crits par sa pr sentation mat rielle entendent en fait r pon dre quatre grands d fis qui sont lanc s l conomie fran aise et au travers de cette conomie la Frarce elle m me Le premier d fi c est de donner cette conomie une impul sion telle que des emplois soient cr s pour les jeunes et pour tous les Fran ais qui reviendront en m tropole Le secon c est de maintenir et d tendre la participation de la France toutes les formes de la comp tition internationale Le troisi me c est d am liorer de fa on constante et durable les conditions de vie de tous les Fran ais quelque cat gorie et quelque r gion qu ils appartiennent Le dernier d fi c est de continuer aider les pays en voie de d veloppement Le IV plan
90. e certaine innovation Pour la premi re fois ma connaissance le plan qui tait traditionnellement acceot par le ministre des finances comme un document d orientation rev t ses yeux une signification plus pr cise Le ministre des finan ces fait siens les objectifs du plan et d finit sa politique comme devant tre l instrument m thodique et lib ral de sa r ali sation Sans doute son attitude est elle n cessairement influenc e par des consid rations couri terme L action conomique au jour le jour est faite de compromis entre le point de vue imm diat et le point de vue long terme M conna tre le premier c est dire le point de vue imm diat serait ignorer les exigences de la vie qui se chargent toujours de se rappeler notre souvenir m conna tre le second serait sacrifier l avenir au pr sent L impaticnce la facilit l ignorance vont malheureusement dans ce sens de sorte qu il faut au Gouvernement au cours de l ex cution du plan du eourage mais aussi le soutien constant des lus de la nation Pour les ann es 1962 et 1963 le budget conomique et le budget financier tiendront le plus grand compte de ces pr oceu pations court moyen et long terme Il est certain d autre part que le plan fran ais est dans une grande mesure affect par l environnement ext rieur L ouver ture de nos fronti res l accroissement de nos changes avec des pays dans lesquels il n existe pas de p
91. e et que sl les pro fesseurs y sont en nombre tel que les repr sentants de l industrie se sentent par trop en minorit il y aura un risque s ricux de voir ces derniers se d sint resser de l cole Quant aux l ves leur participation est pr vue jiorsque leur pr sence sera utile pour des probl mes les concernant Mais on ne peut l Imaglner lorsque le conseil aura examiner des question int ressant les professeurs le choix du titulaire d une chaire par exemple Pour ce qul est de l obligation du r glme de internat il faut pr ciser qu en fait depuis longtemps cette disposition est Interpr t c lib rale 1256 ment et l externat autoris chaque fois qu il est justifi par des clrconstances particuli res En outre l iaboration du r glement int rieur entre dans les attributions du directeur de l ccle celui ci se trouvant au contact permanent des l ves pourra r server toes facilit s d adaptation dudit r glement aux transformations ossibles de la vie Int rieure de l tabiissement signaler qu une volution tr s sensible s est d j produite dans ce domaine bien que le r glement soit actueilement en principe arr t par l admi nistration centraie Enfin c est galement un souci d adaptation aux circonstances locales qui a laiss le soin d approuver le r giement int rieur au conseii d administration Mais il est vident que ie sch ma g n ral de ce r giement pourra tre
92. e explosion atomique sou terraine 2 queis sont les responsables des n gllgences o de la fatalit qui oriit provoqu cet accident 3 quelles sont les dispo sitions l gales qui garantissent l avenir de ces soldats dans la mesure o ils auralent souffrir ult rieurement des cons quen ces de cette contamination en 15603 22 mal 1962 M Pereti rappelle M le ministre de l ducation nationale qu il a r pondu le 20 janvler 1962 sa ques tlon n 13124 qu ii est vraisemblable que cette adaptatlon dota tlon des coll ges d enseignement g n ral d un statut administratif et financier partlculler se fera pour les coll ges d enseignement 1245 g n z al dans le sens d une prise en charge par l Etat d une partie des d penses de fonctionnernent Or il r sulte de renseignements s rs parvenus sa connaissance autrement que par la voie offi cielle que l ouverture de classes de premi re ann e du cycle d observation dans les coles communaics cest envisag e sans que les maires responsables et leur conseil en soient inform s 1l attire son attention sur le danger d une pareille attitude qui pourrait inciter ceux qu elle int resse prendre de l gitimes mesures de d fense financi re L Etat ne saurait en aucun cas sous des appel lations nouvelles et faciles mettre la charge des communes le fonctionnement de casses qui ne leur incombent pas l trouve anormal que
93. e les int grer dans le cadre des charg s d enseignement Malgr ces mesures le ministre de l ducation nationale a t amen recruter des professeurs contractuels pour pourvoir les nombreuses chaires rest es vacantes Ces ma tres choisis en ralson de leurs titres ou de leur qualif cation professionnelle donnent g n ralement satisfaction C est alnsi que sur deux cent onze contrats souscrits pour l enseignement technique seuls deux agenis n ont pu s adapter et ont r sili leurs contrats On peut ajouter que si les ma tres titulaires vis s ne b n ficicat parfois que d un traitement inf rieur ceiui de certains professeurs contractuels ces derniers ne jouissent par contre que d une situation pr caire et provisoire qui leur cst offerte seulement pour dix mois Cette inf rlorit relative ne para t pas un motif suffisant lul seul pour justifier des changemerts de classe ni dans l int r t des i ves ni dans celul des Institutewrs adjoints d enseignement et professeurs techniques adjoints adapt s aux fonctions qui leur sont confi es En d finitive ces derniers qui ont sollicit et obtenu un poste de professeur dans un lyc e technique nc peuvent s estimer l s s En tout tat de cause li est demande l honorable parlementaire de falre conna tre avec pr cision les exempies cit s dans sa question crite 14715 M Rauit expose M le ministre de l ducation nationale que con
94. e son originalit du caractere purement indicatif de ses conelusions et il est devenu l instrument d une pr vision de plus en plus indispen sable aux organes de d cision Est on parvenu faire du Plan la grande affaire des Fran ais selon l expression heureuse du chef de l Etat Il faut convenir que cette vaste inten ion demande encore bien d autres efforts pour devenir une r alit Un effort d infor mation d abord Je ne reviendrai pas sur ce qu a dit excellem ment ce sujet M le ministre des finances Il faut avoir une v ritable politique de relations publiques qui mette le plan la port e de l opinion et non plus seulement d un cercle restreint d initi s Il faut sans doute aussi ouvrir plus largement les instances consultatives aux repr sentants des travailleurs et des organi sations syndicales dont la participation demeure encore faible et qui ne se sont vu conf rer aucune pr sidenee de commission aucun rapport important Il faut enfin et surtout que la nation tout enti re soit associ e au choix qui d termine son avenir conomique par la m diation de ses l ments repr sentatifs traditionnels e est dire le Par lement auquel revient d apporter au Plan la eaution de l appro bation du pays Applaudissements sur divers bancs Lors de votre d claration monsieur le Premier ministre vous avez fait part de votre intention d associer plus largement dans l avenir le Parlement la d fini
95. eloppement des coles maternelles exigent l implantation d coles nouvelles Quant aux coll ges d enseignement g n ral il n est gu re de nos coll gues qui ne puissent iei cet gard vous faire part de leurs dol ances Tr s bien tres bien Enfin j insiste tr s vivement au nom de la commission des finanees sur la n cessit de mener bien le programme de d ve loppement de l enseignement technique Ce sont l les trois points sur lesquels il scrait n cessaire de revoir d s que possible le IV plan sans perdre de vue d ailleurs les probl mes administratifs et les probl mes de recru tement qui eonditionnent sa bonne ex cution Peut tre apparaitra t il que l effort financier trouve sa limite dans l insuffisance des moyens humains c est dire dans le reerutement difficile du corps enseignant M me si cette situation ne doit tre que provisoire il faut en tirer les cons quences c est dire fixer une doctrine p dagogique adapt e nos moyens r duire s il le faut les programmes surtout utiliser les techniques nouvelles comme la t l vision mais en tout cas ne pas renoncer l immense t che qui reste aecomplir pour d mocratiser len seignement et l am nager en fouction des besoins Ce doit tre l ce me semble un des soucis majeurs du Gouvernement Pas plus que le programme d quipement scolaire le plan d quipement sanitaire et social ne peut pr tendre dans les ann es qu vi
96. ement ie caract re de b timents I lui demande de iui pr ciser sl tous ces b timents engendrent bien une zone de protection comme je laisse suposer j article L 49 du code des d blts de bolssons qui ayant un caract re p nai est d inter pr tation stricte Il lui demande gaiement pourquoi le premier soin des organisateurs de gares routi res est d instalier un caf dans ies iocaux ou dans je volsinage imm clut Question du 17 mars 1962 R ponse Les questions pos es par l honorabie pariemen talre appellent ies r ponses suivantes 1 chacun des b timents susceptibies de r pondre ia d finition vis e au 8 de j articie 49 du code des d bits de boissons et des mesures contre i alcooiisme constitue un cas d esp ce sur iequei li appartient aux tribunaux de statuer en cas de contestation 2 en ce qui concerne ji instal lation de d bits de boissons dans les iocaux m mes de ia gare routi re ou dans ie voisinage deux situations dolvent tre distingu es a dans la gare routl re aux termes de i ordon nance n 60 1 253 du 29 novembre 1960 ii est d sormais possible ji autorlt pr fectorale d interdire ia cr ation d un d bl de boissons des 2 3 ou 4 groupe l int rieur m me des b timents de la gare routi re si ies circonstances le justifient b dans le voisinage de ia gare routi re l Instaiiation d un d blt de boissons des 2 3 ou 4 groupe est possible au del du p rim tre de protec
97. ennent assurer la couverture de tous les besoins m ine de certaines urgences Sa r alisation se heurte aux m mes obstacles qui ne sont pas sculement financiers insuffisance num rique du personnel adaptation trop lente surtout des m thodes administratives Mais plus encore le lancement rapide des nouveaux travaux se heurte au fait que l initiative de la plupart des op rations appartient aux collectivit s locales ou des tablissements riv s b Il est absolument urgent de coordonner les participations finanei res de l Etat des collectivit s locales et de la s curit sociale Peut tre convient il aussi de reviser les r gles qui r gis sent actuellement le partage de la charge du financement dans le sens d un accroissement de la part de l Etat Ce m me probl me nous ie retrouvons en ce qui concerne l quipement urbain dont les communes assurent on le sait une part importante Le IV plan n h site pas demander aux collec tivit s un effort d autofinancement suppl mentaire sous forme d une augmentation du prix des scrvlces rendus et d un accrois sement des centimes ordinaires Si l on veut ne pas se liorner une politique courte vue si l on veut notamment promouvoir une politique de r serves fonci res cet effort devra n cessairement tre consid rable DU 22 MAI tu 1237 Pensez vous monsieur le ministre des finances qu il soit sup portable dans le cadre ctucl de nos finances l
98. ens dentistes sages femmes et auxiliaires m dicaux dispose que la seule exception l interdiction de cumuler l honoraire des actes en PC K D ou SF avec celui de la consultation ou de ia visite a trait la consultation qui pr c de imin diatement une Intervention chirurgicale pratiqu e d urgence Or il semble que la s curit sociaie donne au mot imm diatement l interpr tation la plus formelle ce qui revient pratiquement r duire quelques cas tr s rares la possibilit d appliquer l exception pr vue Il li demande si la s curit sociale est fond e interpr ter dans un sens aussi estrictif la disposition dont il s agit me 15633 22 mai 1962 M Picard rappelle M le ministre de ia sant publique et de la population que l article 13 de l arr t du 4 juillet 1960 portant nomenclature g n rale des actes profession nels des m decins chirurgiens dentistes sages femmes et auxiliai res m dicaux dispose que la seule exception l interdiction de cumuler l honoraire des actes en PC K D ou SF avec celui de la consultation ou de la visite a trait la consultation qui pr c de imm diatement une intervention chirurgicale pratiqu e d urgence Or il semble que la s curit sociale donne au mot imm diate ment l interpr tation la plus formelle ce qui revicnt pratique ment r duire quelques cas tr s rares la possibilit d appliquer l exception pr vue Il iui
99. ent titulaires ne permettent pas dc prononcer dans un cadre sup rieur des naminations qui seraient Insuffisamment iond es en droit Dans ces conditions la question qui pose de d ficats probl mes juridiques fait l objet d un nouvei examen que le ministre de l int rieur suivra personnellement 15413 M Cai ilemer demande M le ministre de l int rieur s il compte donner sulte la demande qui lui a t adress e par une haute personnalit religieuse fran alse en vue de faire tudier par une commission de magistrats les dossiers des deux cent trente intern s administratifs qui ne purgent aucune pelne pr vue par le droit fran ais et dont les familles alnsl priv es de leur soutlen ignorent les motifs et la dur e de leur inter nement Question du 11 maui 1962 Reponse Le ministre de l int rieur tlent pr ciser l hono rabie parlementalre que les arr t s d assignation r sidence dans un centre de s jour surveili de personnes dont jes agisse ments subversifs sont de nature troubler l ordre pubiic consti tuent des mesures administratives totalement distinctes des proc dures judiciaires Il rappelle que Ces mesures administra tives sont l galcs ellcs sont en effet pr vues par les dispo siticns de l ordorrance n 58 916 du 7 octobre 1958 dont le champ d application a t tendu par une d cision de M le pr sident de la R publique en date du 24 avril 1961 les effets de cette d c
100. ention entre les syndicats de in decins et la s curit sociale le Gouvernement a d cid de faire un effort particulier en faveur des tarifs applicables aux consultations des omniprati ciens notamment en faveur de ceux auxquels les tarifs lcs pius bas tant applicables ceux des zones ruralcs et des villes moyennes Ii a pr vu la suite de cette mesure de proc der en liaison aveg ies organismes professionnels int ress s l tude des honoraires des sp cialistes et des consuitants ainsi que des tarifs de rembour ou des consultations pour ces diff rentes cat gories de pra ciens 14564 M Ernest Denis expose M le ministre de la sant pubilque et de la populatlon que l article L 49 du code des d blts de boissons cr e une zone de protection interdite aux nou veaux d blts de bolssons dans ia mesure o un pr fet en prescrit i application dans son d partement autour des b timents affec t s au fonctlonnement d s entreprises publiques de transports Il iul signale que jes entreprises publiques de transports sont tr s nombreuses Elles transportent des personnes ou des mar chandises Les b timents dont elies se seryent sont tr s vari s des garages pour ies v hicules des garcs routi res des bureaux et des magasins voire des petits abrls iev s sur ia voie publique en vilie ou la campagne construits en mat riaux durs ou semi durs avec fondations comportant des bancs riv s aux murs ct ayant nett
101. er 1958 le montant maximal de la rente mutualiste que peuvent se constituer les anciens combat tants et victimes de la guerre est fix 720 nouveaux francs y compris la majoration de l Etat alors qu il tait de 60 nouveaux francs en 1928 De toute vidence ces anciens combattants et victimes de la guerre sont fond s r clamer un rel vement substan tiel de lcur rente y compris des subventions et majorstions r sul tant des lois des 4 ao t 1923 31 d cembre 1928 ct des textes subs quents en raison des d valustions successives de la monnaie et de la hausse du co t de la vie intervenues depuis 1928 11 iui demande s il envisage ct ce ne serait que justice de porter dans le projet de loi de finances pour 1963 le montant maximal de e rente 1 800 nouveaux francs y compris la majoration de Etat 15637 22 mai 1962 M Maurlce Thorez expose M ie ministre des finances et des affalres conomiques que depuis le 1 janvier 1958 le montant maximal de la rente mutualiste que peuvent se constitucr les anciens combattants et victimes de la guerre est fix 720 nouveaux francs y compris la majoration de l Etat alors qu il tait de 60 nouveaux francs en 1928 De toute vidence ces anciens combattants et victimes de la guerre sont fond s r clamer un rel vement substantiel de leur rente y compris des subventions et majorations r sultant des lois des 4 ao t 1923 31 d cembre 1928 et des textes subs quent
102. es Toutefois les textes r glementaires traduisant ces mesures de revalorisation pr voient pour diverses cat gories de personnels notamment les professeurs certifi s ou licenci s la cr ation d une deuxi me chelle de r mun ration laquelle les int ress s ont acc s par avancement au choix uniquemert La sClection ainsi institu e pour les agents en activit en vue de l acc s la deuxi me chelle ne permet pas du fait de la r lementation en mati re de p r quation des retraites de faire b n ficier de cette chelle les retrait s des m mes cat gories Tel est notamment le cas des instituteurs et directeurs d coles l mentaires des professeurs techniques adjoints et des surveil lants g n raux des coll ges d enseignement technique Quant aux adjoints d enseignement dans la mesure o 1ls ne sont vas charg s d enseignement leur situation n a pas donn lieu a revalorisation FONCTION PUBLIQUE 13379 M Van der Mecrsch expose M le secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de la fonction publique qu aux termes des articles 15 du d ciet n 55 1412 du 19 octobre 1955 et 16 du d cret n 56 1236 du 6 d cembre 1956 les fonction naires issu des anciens Cadres tunisiens et marocains int gr s dans les cadres fran ais dans les cinq ans pr c dant la date laquelle ils seralent atteints par la limite d ge de leur cadre d origine conservent titre personnel ladite limite d
103. es conditions d aspect et de pr sentation mais qu ell se heurte l application de j articie 376 du code rural qui engiobe sous la m me rubrique le gibier frais et le gibier congel import ou non Or les petits conserveurs tels que charcutiers etc ne pouvant se permettre d exploiter d importants tunnels de cong lation pourraient fabriquer tr s licitement s ils taient en mesure de congeler le gibier employ dans leurs chambres froides Il demande s il n est pas possible d tablir une discrimination entre le gibier frais le gibier congel et le gibier import ce qui permettrait aux int ress s d obtenir selon des conditions pr cises de v rification d origine et de d lai la possibilit de transporter et d utiliser dans les meilieures condi Hans une mati re premi re frapp e d inertie Question du 14 avril 1962 R ponse La r giementation en matiere de commerce de gibier ne fait aucune discrimination entre le gibier frais et ie gibier congei qu il provienne du pays ou de l importation car il n existe aucune diff rence morphologique caract risant un gibier d une esp ce donn e seion qu il rel ve de l une ou l autre de ces cat gories L article 372 du code rurai dont ies infractlons sont sanctionn es par l article 376 de ce m me code interdit ia mise en vente la vente l achat le transport et ie coiportage du gibler pendant le temps o la chasse n est pas perinise li
104. es qui pourraient ult rleurement tre envisag es concernant les m di caments usage v t rinaire et parmi ceux ci les m dicaments qua lifi s produits professionnels v t rinaires 5 service de la r pres sion des fraudes En France comme d aiileurs dans la plupart des pays trangers l addition aux aiiments pour animaux d levage de certains antibiotiques est admis sous des conditions bien pr cis es Toutefois les autorisations ne sont accord es en cette ma ti re que sur avis favorabie d anne commission interminist rlelle comprenant notamment dea repr sentants des minist res de lagri culture et de la sant publique Cette commission ne se prononce qu apr s examen des r sultats d exp rimentations portant entre autres sur l innocuit pour l homme des denr es provenant d ani maux ayant re u des rations addltionn es des antibiotiques en ques tion En outre pour toute substance ainsi admise des modailt s restrictives demploi et des r gies d tiquetage sont Impos es Dea v rifications sont effectu es pour s assurer du respect des r gles fix es Il eat du reste probable que l emploi de certains antibioti ques sera retenu dana le cadre de l harmonisation des l gislations visant les aliments du b tail entreprise sur le plan du March commun 14907 M Dufhell appelle l attention de M le ministre de l agri culture sur le fait ue les aerviccs du g nie rural de l
105. es depuis vingt ans comme un vol qualifi de PEtat vis vis des vlctimes de ces r quisitions et s il n envisage pas bref d lai par des textes adapt s de revaloriser les indemnit s aff rentes ces r quisitions Question du 17 mars 1962 R ponse Conform ment aux dispositions de l artiele 37 du d cret du 28 novembre 1938 les indemnit s allouer pour z qui sitions de biens ne doivent comprendre aucun b n fice au profit du prestataire mais doivent tenir compte seulement de la perte effective impos e au jour de la r quisition L indemnit propos e NATIONALE BEANE DME A6 yy ci au prestataire dans le cas signal a bien t calcul e conform ment a la l gislation en vigueur Pour lavenir l ordennanee n 59 63 du 6 jauvicr 1959 relative aux r quisitions de biens et de services a prevu des dispositions rendant le r glement des indemnit s plus quitable Notamment l articie 40 du d cret n 62 367 du 26 mars 1562 portant r glement administration publique pour l application de ladite ordonnance tJournct officiet du 4 avril 1662 p 3542 a prevu que les indemnit s dues aux prestataires sont liquid es et pay es dans le plus bref d lai Lorsque l indemnit due pour une r equisition n a pas i ainsi r gl e dans un d lai de trois mois compter de la prise de possession d finitive ou temporaire du bien ou du d but de l ex cution des services prescr
106. esquisse de programme par secteur c est dire au niveau de la production et des investissements qu il faut obtenir dans chaque secteur tout en tudiant l quilibre de l emploi dans ces secteurs Enfin quatri me phase et derni re phase lorsque ces 3 200 personnes et ces 25 commissions ont travaill il s agit de faire en sorte que leurs conclusions soicnt en harmonie Il faut donc une synth se finale qui est faite par le eommissaire g n ral au plan avec parfois un certain nombre d arbitrages ou de d cisions gouvernementales pour rendre compatibles les objectifs propos s J ajoute enfin que le Conseil conomique et social a t appel se prononcer sur l ensemble avant l adoption d finitive du pro jet de loi par le conseil des ministres Que peut on penser de la valeur de eette m thode Je crois d abord qu on peut enregistrer un progr s appr ciable L une des originalit s de ee IV plan c est le progr s des techniques de pr paration Les efforts en effet se sont d ploy s dans un certain nombre de voies nouvelles Les travaux pr liminaires ont t plus approfondis que par le pass On a fait pour la premi re fois une hypoth se tr s lointaine en prenant l objectif de 1975 Puis on a tudi trois sch mas pour 1965 alors que tradi tinnnellement on en avait tudi un seul D autre part ees travaux ont t men s en partant non pas conme jusqu ici des possibilit s de
107. estion du 21 mors 1962 R ponse Il est exact que les textes en vigueur n ont pa pr vu le cas particulier des personnels auxquels s int resse l hono rabie pariement ire Toutefois ne s agissant que de cas d esprce en nombre tr s limit les demandes qui pourraient tre pr sent es par certains des militaires de earri re ven cause seront examin es avee toute la bienveillance compatible avec les n cessit s du serviee 14709 M Ernest Denis expose M le ministre des arm es que la presse vient de laisser entendre que le contingent ne ferait en 1962 que vingt quatre mois de service au licu de vingt sept actuellement et qu en 1963 il en ferait dix huit dur e l gale du serviee militaire obligatoire Il lui rappelle a que le 9 nvembre dernier au cours du d bat qu avait suscit le d p t de lamen dement 13 l article 24 de la loi des finances 1962 cr dits militaires il avait t fait tat tant par luim mce que par d autres person nalit s pour justifier le rejet de eet amendement des obligations de la France dans le eadre de l alliance atlaniique nos alli s am ricains qui venaient de rappeler 150 000 r servistes ne compren draient pas que du e t fran ais l on puisse houleverser l organi sation de l arm e en r duisant la dur e du service militaire b que les parlementaires ayaut vot cet amendement furent qualifi s de d magogues Aussi en se r jouissant de voir ad
108. evient mettre en place un r seau tatis de distribution de livres scolaires Compte tenu des diff rents facteurs qui eonditionnent ja er ation et la distribution des livres scolaires qui doivent tre mis ja dispo sition des utilisateurs aux meilleurs prix tant en sauvegardant ia libert du choix tant donn l importance de leur contenu sur la formation de la jeunesse il serait souhaitable qu une jiaison plus Ctroite entre les services centraux du minist re de l ducation nationaie et des professionnels de l dition et de la distribution soit tablie Dans ce but il lui demande s il ne juge pas opportun ja cr ation d une commission de coordination qui sous j gide de son ministere aurait pour mission d tudier les diff rents probl mes wo trait la diffusion des livres scolaires Question du 24 f vrier R ponse Les centres de documentation p dagogique groupent des achats administratifs de documents et moyens p dagogiques effectu s sur les cr dits ouverts au budget de j ducation nationale ct destin s aux tablissements seojaires lis proc dent amp autre part l dition de documents officiels textes r glementaires ou de bro chures et publications p dagogiques destin es l information des maitres Les centres de documentation p dagogique n ditent ni ne distribuent normalement des jivres scolaires Les jivres qui sont distribu s par ces organismes sont non des man
109. exer ant une autre activit saisonni re r duite dans le cadre agricoie Question du 31 mars 1962 R ponse Il est exact qu un exploitant agricoie qui exerce par ailleurs lactlvit d entrepreneur de battages ne peut b n ficier d une participation de l Etat aux cotisations de l assurance maladie des exploitants agricoles En effet le b n fice de cette participation est aux termes de l article 1106 8 11 du code rural sabordonn la condition que l int ress tire ses moyens d existence de son travail sur j exploitation Compte tenu de l important effort financier d j consenti au financement de l assurance par l Etat qui a notamment pris en charge la r duction de moiti compter du 1 janvier 1962 de l abattement sur ies prestations maladie il n appara t pas possible de modifier quant pr sent dans le sens demand par i honorable parlementaire les conditions d aitribution de la participation de 1 Etat aux cotisations 14723 M M halgnerle demante M le ministre de Fagri culture 1 quel a t le montant de la coiiecte d orge pour la r colte de 1961 2 quel contingent a t export et quel prix 3 s il cst envisag actuellement des importations de cette c r ale 4 quels en seront le tonnage et le prix Question du 31 mars 1962 R ponse La collecte d orge sur la r colte 1961 est valu e 22 millions de quintaux auxquels s ajouten
110. fait que la pension de retraite est caicul e sur la solde de base de l int ress Or celleci se trouve compl t e pour le mili taire en activit par diverses indemnit s qui ne sont pas prises en compte pour le calcul de la pension d o il r sulte que cette pension est nettement insuffisante l lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin que soit revis de toute urgence le mode de calcul de la pension de retraite des militaires de la gendarmerie en vue de l augmentation de eette pension Question du 4 mai 1962 R ponse Les pensions servies au titre du code des pen sions civiles et mi itaires de retraite sont ealcul es sur la base des traitements d finis par les indices hi rarchiques attach s aux diff rents emplois et suivent automatiquement les variations de ees traitements 1l ne peut tre tenu compte d moluments attri bu s titre exceptionnel ou d indemnit s correspondant per exemple a des sujctions particuli res qui ne sont pas compris dans le traitement de base Le plan de remise en ordre des traitenients de la fonction publique a pr vu l int gration dans le traitement de base des l ments d gressifs indemnit sp ciale d gres sive ct abondement de r sidence en deux tapes dont l une a pris effet le 1 novembre 1961 Par ailleurs il convient d obser ver que les indices de solde des milltaires non officiers de la gendarmerie ont t relev s compter du 1 juillet 1961 et
111. form ment aux dispositions de l arr t du 21 novembre 1960 seuls peuvent tre int gr s l enseignement public en qua lit de fonctionnaires titulaires les ina tres de l enseignemcnt priv qui poss dent les titres de capacit exig s des fonctionnaires des cat gories correspondantes de l enseignement public ou du moins pour le premier degr baccalaur at complet brevet sup rleur ou dipl me compl mentaire d tudes secondaires Les ma tres de l ensei gnement priv tltuiaires du seul brevet l mentaire resteront consi d r s comme ma tres auxlllaires sans espoir de titularisation sauf ceux d entre eux qui la date d apolication de la loi avaient exerc un service complet d enseignement pendant une dur e d au moins quinze ann es lesquels seront titularis s apr s avoir subi les preuves d un C A P Or le d cret n 52 1197 du 28 octobre 1952 a accord aux ma trea de l enseignement publie titulaires du brevet l mentaire et ayant enseign avant le 1 octobre 1953 ia possibillt d tre titularis s cinq ann es apr s leur nomination comme Instituteurs rempla ants conditlon qu ils alent durant ce laps de temps satisfait aux preuves du C A P Il lui demande Dare am ba pam nee ln SEANCE EE ee AR D ER uce lt q US mm PU 22 MAI 192 1255 si des dispositions analogues ne pouraient tre pr vues en faveur des ma tres agr s de j enscigneinent priv qui e
112. fort suppl mentaire qui lui a permis de se hisser au del de la stagnation des derni res ann cs de l avant gurrre Si nous avons admis cet objectif si nous l estimons possible c est donc en premier lieu en fonction des r sultats des efforts pass s Mais si nous l estimons n cessaire c est parce que nous avons pris conscience d un certain nombre de r alit s qui a nous et que nous ne pouvons pas viter de rcgarder en face Ces r alit s c est d abord la mont e d une jeunesse de plus en plus nombreuse laquelle il faut que nous assurions tout prix sa formation et plus tard des emplois C est en deuxi me lieu l extraordinaire r vo 5tion technique et scientifique que conna t notre poque qui ir pose un effort de renouvellement perp tuel C est enfin la n cassit pour la France de jouer son r le et de continuer p ivoir figurer et faire entendre sa voix que ce soit dans le cadre euron en ou dans le cadre mondial Pour atteindre ces objectifs nous ne devons point nous dissimuler les difficult s que nous rencontrerons J en voquerai simplement quelques unes R faudra d abord que cette expansion soit r alis e sans aucune aide trang re et qui plus est qu elle soit compatible avec laide que la France se doit d apporter un certain nombre de pays et notamment aux pays en voie de d velop pement C est pour ellc une mission d humanit laquelle elle est traditionnellement attach
113. fran ais seront ainsi int gralement sauvegard s En conclusion l accord de collaboration S N E C M A Pratt et Whitney a permis au minis tere des arm cs de doter le Mirage I V d un r acteur de propul sion moderne moyenrant des frais de mise au point limit s Le choix du m me r acteur pour l quipement d un avion d armes destin tre construit en grande s rie au U S A est une circons tance tres favorable aux int r ts fran ais toutes Jes pr cautions tant prises pour viter un usage abusif par Pratt et Whitney des tudes faites par la S N E C M A 14813 M Dlilgent Cemande M le mlalstre des arm es quel sera dans le cadre des d cisions qui viennent d tre prises rame nant de vingt huit vingt six mois la dur e du service militaire des fractions de contingent 1960 1 A 1960 1 R et 1960 1 Ct le sort r serv aux p res de deux enfants ct plus et si en particulier un militaire p re de deux enfants faisant partie de la fraction de contingent 1960 1 C dont la lib ration tait normalement pr vue la fin de son vingtquatri me mois de service soit pour le 30 juin 1962 c est dire en m me temps que la lib ration de la fraction 1960 1 A peut esp rer tre lib r deux mois plus t t que pr vu soit au d but de mai comme tant pratiquement rattach la fraction 1960 I A Questior du 7 avril 1962 14905 M Ebrard appelle l attention de M le ministre des
114. gieux essor de l enseignement sup rieur puisque les cffectifs des tu diants sont appel s doubler d ici cinq ou six ans Nous subi rons longtemps encore dans cefte mati re les cons quences d une terrible impr vision du pass Applaudissements au centre et gauche La commission de l quipement scolaire avait fix un pro gramme d investissements raisonnable 1l s est n anmoins av r qu il tait impossible de le financer int gralement sans sacrifier un certain norfnbre d investissements indispensables dans d autres secteurs Il a fallu amputer ce programme d un peu plus de 15 p 100 et tout naturellement on a fait porter par priorit une partie de cette amputation sur l enseignement du premier degr puisque la vague d mographique a d j d pass ee niveau Certaines r ductions ont t galement effectu es en parti eulier sur les programmes de l enseignement technique et des universit s Je pense qu il e t t difficile de faire autrement mais on peut se demander si les pr visions faites en mati re d enseignement primaire notamment la tr s forte diminution qui affecte les coll ges d enseignement g n ral participent d une appr ciation vraiment r aliste du probl me Si le nombre des enfants appel s reeueillir l enseignement du premier degr est incontestablement en diminution les migrations de population de plus en plus nombreuses et les constructions de grands ensembles le d v
115. grands infirmes b n ficiaires de l aide sociale assimil s aux anciens salari s et pour les infirmes b n ficiaires de l aide sociale assi mil s aux non salari s Bien qu il soit difficile d valuer l augmen tation des d penses r sultant du rel vement du plafond de res sources il appara t que ces diverses mesures repr sentent une eharge nouvelle minima dc un milliard de nouveaux francs en ann e pleine AFFAIRES ETRANGERES 14802 M Roulland expose M le ministre des affaires tran geres que sous l gide de l Association pour la sauvegarde des institutions judiciaires et de la d fense des libert s individuelles et sous le couvert d un colloque juridique s est tenue r cem ment dans les locaux de PU N E S C O une r union qui groupait en fait moins de jusristes que de repr sentants de partis politiques ct dont l objectif avou tait d tudier les moyens les plus effi caces et les plus rapides de se d barrasser de la V R publique de son Gouvernement et de son Pr sident 1l signale qu il existe de nombreuses salles priv es ou publiques qui sont toujours dispos es a recevoir les partis politiques qui d sirent se r unir Mais Puti lisation des locaux de lU N E S C O lui para t de nature cr er une grave quivoque en laissant croire au publie qu une orga nisation internationale dont la neutralit doit tre totale accorde son patronage et sa eaution une man
116. haine s ance DEPOT D UN PROJET DE LOI M le pr sident J ai re u de M le ministre des affaires tran g res un projet de loi autorisant la ratification de la convention franco espagnole relative la p che en Bidassoa et baie du Figuier sign e Madrid le 14 juillet 1959 Le projet de loi sera imprim sous ie n 1729 distribu et renvoy la commission de la production et des changes d faut de constitution d une commission sp ciale dans les d lais pr vus par les articles 30 et 31 du r glement Ne a DEPOT D UN RAPPORT M le pr sident J ai re u M Laurelli un rapport fait au nom de la commission des lois constitutionnelles de la l gisla tion et de l administration g n rale de la R publique sur le projet de loi tendant l application des mesures de fermeture a A en cas d infractions la l gislation conomique n Le rapport sera imprim sous le n 1730 et distribu 5 ORDRE DU JOUR M le pr sident Mercredi 23 mai quinze heures s ance publique Suite de la discussion du projet de loi n 1573 1728 portant approbation du plan de d veloppement conomique et social rapport n 1712 de M Marc Jacquet rapporteur g n ral au nom de la commission des finances de l conomie g n rale et du plan avis n 1707 de MM Maurice Lemaire Boscary Mons servin Devemy Duvillard ct Pillet au nom de la commission de la production et des changes avis n 1714 de MM Fr
117. i de ces travaux plusicurs annuit s restent dues l association par les propri taires 11 lui demande pour le cas o aucune condition particuli re n a t stipulte dans lacte de mutation si les annuit s restant dues au jour de ladite mutation sont la charge du nouveau propri taire comme grevant l immeuble objet de la mutation Question du 24 ovril 1962 R ponse Les avantages et les eharges des associations syndi cales autoris es ou forc es sont des droits r els li s aux propri taires non aux propri taires et restent attach s celles ci dans quelques mains qu elles passent Ce principe acquis en jurispru dence est au surplus consacr par l article 2 du reglement d admi nistration pubiique du 18 d cembre 1926 pris pour l application de la loi des 21 juin 1865 22 d cembre 1888 Il en r sulte que la transmission un nouveau propri taire d une pareelle comprise dans le p rim tre syndical met la eharge de ce dernier toutes les obligations pr vues par la loi el les statuts de l association notem ment les taxes syndiealss mises post rieurement laete de vente lorsque ee dernier a aequis date eertaine mm mn ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE 14202 M Marchetti demande M le ministre des anciens combattants et victimes de guerre de lui indiquer le montant des pensions d invalidit accord es aux anciens combattants de la guerre 1939 1945 pour la perte d une jambe
118. iens produits et des services quilibre de revenus et de leurs emplois quilibre de l pargne et de l investissement quilibre des er ances et des dettes quilibre des finances publiques qui libre enfin de la balance des paiements Cela fait quelques quilibres Il serait absurde que tout ou partie du plan qui va servir de cadre de r f rence l action de l Etat pendant quatre ans soit d s le lendemain de son adoption par le Parlement oubli de la nation Or l exp rience fait redouter que dans ce domaine on ne retienne du plan que ses objectifs plaisants c est dira les objectifs physiques d investissement l am lioration des condi tions de vie et qu en contrepartie soient oubli s ou soient n glig s les objectifs conftraignants par exemple ceux qui sont relatifs l quilibre des prix aux finances publiques et la balance des paiements Ai je besoin de dire que ees divers quilibres sont les deux c t s d une m me m daille qu ils traduisent en termes physiques et en termes financiers la m me r alit que d s lors retenir s uns et non les autres c est cn fait et sans le dire renier le plan Il convient donc que chacun y compris le Gouvernement soit clairement plac devant ses responsabilit s Ce probl me ne cessera pas de se poser au cours des quatre prochaines a in es Il se pose d s aujourd hui Les travaux de la commission des comptes de la nation qui vient de se r
119. ifestation qui a pour but d inter venir dans les affaires int rieures fran aises ll lui demande quelles sont les repr sentations qu il compte faire ou les sanctions qu il compte prendre l gard de ceux qui ont autoris l utilisation abusive des locaux de l U N E S C O et s il eompte dans l ave nir tol rer l int rieur de ces locaux des r unions aussi loign es de l esprit et des buts poursuivis par cette institution Question du 7 avril 1962 R ponse L U N E S C O organisation internationale ayant son si ge Paris est libre de louer ses selles sous r serve de se conformer au droit commun de la l gislation fran aise sur la libert de r union La r glementation de l U N E S C O pr voit qu en cas de location d une salle le locataire s engage par le contrat qu il signe ne pas invoquer le patronage de cette orga nisation et ne pas utiliser son nom dans les documents ou eom muniqu s qu il pourrait faire para tre M Thorp ancien b tonnier a demand le 15 mars PU N E S C O de louer une salle au nom de Association pour la sauvegarde des institutions judi ciaires et la d fense des libert s individuelles qu il pr side 11 pr cisait que l objet de la r union tait la tenue d un colloque juri dique sur les institutions et les libert s publiques que ce colloque serait pr sid par lui et que les membres du bureau appartenaient
120. inist riei du 19 janvier 1959 3 de l article 56 de ia loi de finanees pour 1962 I serait done souhaitable que ji honorable pariementaire veuille bien indiquer les r f rences exactes de l affaire voqu e par la pr sente question erite nom du sinistr num ro du dossier correspondant serviee d partementai comp tent pour qu une tude en ce sens puisse tre imm diatement entreprise EDUCATION NATIONALE 13379 M Devemy expose M le ininistre de l ducation nationale que ie manque d information et pius encore les infor mations erron es trop souvent fournies av publie sur ce qu il ach te compromettent l quilibre du budget de nombreuses families l iui demande s il n envisage pas de prendre des mesures eoner tes pour modifier eette situatlon et notamment 1 si en mati re d artieles textiles li ne conviendrait pas de rendre obligatoire j tiquetage pr eis de la composition des articles textiles alnsi que leur code d entretien et de promuiguer un texte reprenant les suggestions formul es par le eomit national de ia eonsommation et tenant compte des observations faites leur sujet par les diverses orga nisations de eonsommateurs et en particulier par le laboratoire coop ratif d analysea et de recherches 2 si en mati re de publi eit et de vulgarisation sur ies aliments et leur r pereussion sur la sant ii entend prendre des mesures pour mettre fin la pro pagation d er
121. insuffisante e mati re de prix ou en mati re de revenus Il y a aussl des risques d ordre externe ce e sera la situation dans le monde la variation des prix des s atl res pre mi res internationalcs l intensification de la concurrence la forme particuli re prise par la construction de l Europe les liens avec les pays de la zone franc Il y cn a blen d autres Mais cette incertitude re doit pas conduire l abandon de l id e de plan Bien au contrairc le plan par sa coh rence Interne par le consentement qui l entoure est l instrument le plus propre d jouer les hasards Si cependant les v ne 1236 ments impr vus l emportent il convient aussit t d en prendre acte et d en tirer les cons quences L id e d adaptation doit donc d s le d part tre accept e C est pourquoi d ailleurs la mise en application ventuelle d un plan int rimaire ne doit pas tre cart e Loin de marquer les checs du plan elle peut comme cela a t le cas en 1960 d finir les efforts n cessaires pour retiouver la voie un moment perdue du plan quadriennal Le facteur d incertitude dominant aujourd hui est cclui des rapatri s Certes les hypoth ses d emploi de production et de consommation retenues par le IV plan prennent en compte cet v nement sans pouvoir cependant en pr voir ni l ampleur ni le moment pr cis Quelle est cet gard l attitude du Gouvernement L accueil g n reux d
122. int ress es Le second probl me galement important de cette politique des revenus r sulte de l observation que l expansion ne r sout pas tous les probl mes qu elle laisse en arri re certalns d fa voris s soit qu ils soient g s soit parce qu ils travaillent dans des secteurs en stagnation soit parce qu ils vivent dans des r gions de moindre d veloppement La croissance dans une certaine mesure est g n ratrice d injustice qu il appartient au Gouvernement et la nation de corriger Tels sont les principes d une politique nationale des revenus dont la mise en application n cessitera le Gouvernement le gait bien des n gueiations d licates Mais la n cessit de cette politique est si grande qu elle finira sous une forme nu cous une autre par aboutir En effet aueune force mauvaise foi ou conservatisme n a jamais pu emp cher l id e juste de s exprimer de m rir sulvant sa vie propre et enfin de s imposer J en viens mesdames messieurs ma concluslon Tout projet qui a pour support et pour objet l action de l homme contient n cessairement sa part d incertitude Malgr toutes les pr cautions priscs malgr les progr s r alis s lors de sa pr paration le IV plan peut pour des raisons multiples tre perturb ll existe d abord des risques d ordre int rieur mauvaise Information erreur de conception du planificateur accidents conjoncturels r p t s discipline
123. int ress s Il est cependant indispensable pour que l action r gionale prenne tout son sens qu elle ne reste pas une uvre pure ment administrative qu elle associe tr s largement toutes les repr sentations locales C est maintenant sur le plan des prineipes de la politique de d veloppement r gional que je voudrais attirer l attention du Gouvernement La commission des finanecs reproche eette politique de proc der d un conscrvatisme cxcessif dans la mesure o elle fait une place exag r e av crit re de l emploi Alors qu une v ritable politique d action r gionale devrait e asister r a liser dans chaque r gion un d veloppement conomique opti mum et rechercher les moyens par lesquels elle peut faire le maximum d apports l conomie nationale la politique pr vue semble s inspirer l exc s des situations aequises et ne pas tenir un compte suffisant des possibilit s de d veluppement et surtout de transformation des r gions M Raymond Bolsd Tr s bien M le rapporteur g n ral 11 est compr hensible que le cri t re de l emploi soit une des bases de l action r gionale C est m me un des aspects humains du Plan auquel il convient de rendre hommage Mais ce crit re ne doit pas tre exclusif Il doit tre combin avee d autres l ments tenir compte de la voeatlon des r gions et de leur aptitude privil gi e au d veloppement d activit s Industrielles agricoles et commerciale
124. ion des personnes et des biens dans la communaut nationale C est en quelque sorte un v ritable plan du rapatriement qu il est n cessaire de coneevoir puisque tous les secteurs de l activit nationale se trouvent eoncern s qu il s agisse de ASSEMBLER ANTIONALE SENNCE DEP 2 MAI 10 l industrie et de la d centralisation du commerce de l agri culture des probl mes sociaux tels que le logement et l emploi ou enfin de la r partition m me des Fran ais rapatri s entre les diff rentes r gions Tr s bien tr s bien droite Nous savons qu il entre dans les intentions du Gouvernement d apporter au projet de 1V plan un certain nombre de modi fications destin es tenir compte du rapatriement Le retour en m tropole de nos compatriotes doit non seulement ne pas constituer nn cl ment de faiblesse et de d sordre mais s inscrire comme un l ment de force un ferment nouveau dans la poursuite de l expansion Mesdames messieurs j en arrive ma conclusion Au eours de ce tour d horizon g n ral j ai dit les m rites incontestables du projet qui nous est pr sent J ai indiqu galement un certain nombre de points qui m ont paru consti tuer soit des incertitudes soit des lacunes Je ne voudrais pas terminer sars voquer en quelques mots la signification politique du plan fran ais A l oppos des syst mes de planification autoritaire qui pr valent dans d autres pays lc plan fran ais tir
125. ions mm 15623 22 mai 1962 M Battesti appelle l attention de M ie Premier ministre sur le grave probl me que pose l arriv e en m tropole de Fran ais expuls s d Alg rie Le dimanche 20 mai 1962 par exemple vingt six expuls s venant du camp de Douera ont d barqu l a rodrome du Bourget parmi eux se trouvait un adolescent de seize ans La plupart des arrivants ne connaissaient pas la France on les a abandonn s sans argent sans bagages certains n ont pas de v tements de rechange ou seulement appropri s aux temp ratures que nous subissons 1l lui demande pourquoi ne pas les faire accueillir par un repr sentant du secr tariat d Etat aux rapatri s qui apr s les premi res v rifi cations qui sont sans doute jug es n cessaires les prendrait en charge r unirait lcs l ments de leur dossier individuel et s oceu perait d assurer un logement provisoire et le minimum de ressources des gens qui r sisteront difficilement toutes les tentations si on les laisse au d sespoir et aux infortunes comme c est le cas 0e mp Il souligne l urgence des d cisions prendre cette fin 15624 22 mai 1962 M Lepidl appelle l attention de M ie ministre de l ducation nationaie sur la situation des membres de l enseignement prlv appartenant des tablissements qui ne remplissant pas les conditions pr vues nar la loi scolaire du 31 d cembre 1959 et les d crets du 22 avril i1960 ne
126. ires de l aide sociale assimil s aux non salari s Bien qu il soit difficile d valuer l augmentation des d pen ses r sultant du rcl vement du plafond de ressources il appara t que ces diverses mesures repr sentent une charge nouvelle minima de 1 milllard de nouveaux francs en ann e pleine 14050 M Waldeck Rochet rappelle 4 M le Premier ministre qu aux nombreuses interventions faites au cours des deux derni res ann es par des d put s au sujet de la mis re des vicux travail leurs et de la n cessit urgente d y porter rem de ll a t r pondu invariablement qu aucune d cision ne pouvalt tre prise avant que fussent connucs les conclusions de la commission nationale de la vicillesse Or sclon la presse le Gouvernement serait maintenant en possession du rapport tabli par ladite commission I lul demande 1 quelies mesurcs envisage de prendre le Gouverne ment pour augmenter de fa on substantielle les penslons et alloca tions des vieux travallleurs dont 2 500 900 dolvent assurer leur existence avec moins de 3 nouveaux francs par jour alnsi que les plafonds dc ressources au del desquels les allocations de vleillesse sont refus es ou r duites 2 si le rapport de la commission natlonale de la vielllesse sera distribu aux parlementaires dans l afflrmative quelle date dans la n gative pour quelles raisons Question du 24 f vrier 1962 R ponse 1 Le Premler ministre a in
127. ires est finan c e en application des arr t s des 15 novembre 1949 et 13 mai 1951 par le minist re de l ducation nationale dans la limite de 1 p 100 du montant des cr dits ouverts au budget pour es constructions scolaires et universitaires Lorsqu une op ration est enti rement la charge de l Etat le cr dit afiect aux travaux de d coration s l ve 1 p 100 du co t total de la construction lorsqu il s agit d une op ration dont l initiative et la charge financi re incombent une collectivit publique le cr dit affect uux travaux de d coration s l ve 1 p 100 de la subvention accord e par l Etat pour l ex cution des travaux chargc pour ia coiiectivit publique de participer au financement de la decora tion si elle en a les movens Les programmes de d coration nature et emplacement sont propos s par lies architectes cn m me temps que les proiets de construction et donnent lieu comme ceux ci l approbation du conseil g n ral des batiments de France Cet e proc dure rel ve de ia comp tence du minist re de l cduca tion nationale Par contre la d signation des artistes ct la passa tion des commandes rel vent de la comp tence du minist re des affaires culturelles 15124 M Le Theule expose M le ministre de l ducation nationale le cas d un professeur de math m tiques du cadre des professeurs titulaires licenci s admis la retraite en 1951 alors qu il tait dans le 9 et dernie
128. ision ayant t prorog s par une nouvelle d cision du 29 sep tembre 1961 Soucieux du respect des lois le ministre de l int rieur tlent souiigner qu il a toujours soumis pour exanien lcs dossiers de toutes personnes ayant feit l objet d un arr t d assignatlon r sidence dans un centre de s jour survelll la commission de v rification des mesures de s curit publique compos e en majorit de magistrats de l ordre judiciaire dont l un assure la pr sidence Cette commission est pr vue laiti cle 3 de l ordonnance n 58 916 du 7 octobre 1958 sa composition et son fonctionnernent font l objet du d tret n 58 918 du 7 octo bre 1958 Il n a donc pas attendu la demande de la haute person nallt religieuse laquelle falt allusion l honorable parlemen talre pour appliquer strictement la loi POSTES ET TELECOMMUNICATIONS 15141 M Becker expose M le ministre des postes ct t l eommunieations que bien qu elle d pende de dispositions Interminist rielies il est remarquer que l chelle indiciaire indice 165 255 cn ving QUatre ans des st nodactyiographes est exactement celle des pr pos s sp cialls s H est de fait que le niveau de recrutement des st nodactylographes n est en rien comparable avec celui de cette cat gorle d agents L assimilation de leur ca rl re celle des pr pos s sp clalls s est une aberra tion I seralt beaucoup plus conforme la logique voir au simple bo
129. it importantes amenant un d sint ressemant de promotion pr judiciable au bon fonctionnement du service l ensemble du corps de base Il lui demande de lui faire connaitre les rai sons pcur lesquelles lc passage envisag de ce grade de fonc tionnaires dans lc eadre B n a pas encore fait l objet de propo sitions de son d partement 2 REPONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS ECRITES PREMIER MINISTRE 13605 M Fr d ric Dupont attire l attention de M le Premier ministre sur la situation dramatique dans laquelle sc trouvent les vieillards du fait de la hausse du prix de la vie Il iui rappelle que depuis pius d un an le Gouvernement affirme son d sir d am liorer leur situation mais attend pour r aliser ce projet le d p t du rapport de la commission Laroque que lors de la discussion du budget il avait t garanti par le Gouvernement que ce rapport serait d pos avaut le 1 janvier 1962 Li lui demande s il compte toujours attendre le d p t d un rapport sans cesse ajourn pour venir au secours de ceux dont la mis re appara t encore plus injnstifi e au moment o tant de prodigalit s sont faites au b n fice de certains pays de la Communaut r nov e Question du 27 janvier 1962 R ponse Le Premier ministre a institu le 8 avrii 1960 une commission d tudes des probl mes de la vieiliesse compos e de personnalit s trang res l administration bien connues pour
130. it rem di Pano malie ainsi constat e 15626 22 mai 1962 M Lepidi appelle l attention e M ie Premier ministre sur la situation es Fran ais rapatri s de Tunisie ayant b n fici depuis 1954 d un pr t de r installation gag sur leurs biens laiss s en Tunisie Le service des annuit s de ces pr ts est assur par le r venu des biens en question Or tant donu les circonstances et notamment depuis l affaire de Bizerte le rapport des biens fran ais en Tunisie a consid rablement diminu quand il ne s est pas compl tement effondr Il en r sulte de tr s nombreux cas o les rapatri s de Tunisle sont dans l impossibilit de faire face en totalit aux obligations qu ils ont contract es l gard des organismes de pr ts de r instal lation 11 lui demande s il est possible dans le cadre des am na gements de dette pr vus par la loi pour les d biteurs de bonne foi d envisager le principe de r ductions substantielles des annuit s pour les ann es 1962 et 1963 en attendant soit une modification de la situation des biens fran ais en Tunisie soit des mesures plus g n rales Ces r ductions pourraient tre accord es sous la forme d autorisation verser seulement une quote part des annuit s dues directement la paierie de Tunis eomme il en tait pour les annuit s enti res sur justification d une diminution des revenus des biens constitu s en gage et au prorata de ladite di
131. it tr s l g re ment moins vite que le produit national correspond la satis faction de beaoins d aormais ressentis comme tr a pressants En effet l ducation nationale doit ouvrir l enseignement du second degr dans la p riode couverte par le plan moiti plua d l ves et l enselgnement aup rieur deux fois plus d l ves qu ils n en accueillent actuellement La aant publique doit cr er l infrastructure des tudes m di calea r form ea et compl ter un quipement dont chacun sait qu il eat encore tr a inauffisant Le mouvement d urbanisation rend urgent de planifier la crolssance des agglom rations en vue d une meilleure distri bution de l habitat des lieux de travail des trarsports et des servicea et d accompagner cette croissance de la destruction dea quartiera de taudis Parmi les secteurs de l activit directement productrice l agri culture poae un probl me particulier en ce aens que les consi d rations aociales sur le niveau de vie et les concitions de vie dea agriculteura y rev tent une importance exceptionnelle par rapport aux consid rations conomiques aur l adaptation de l offre et de la demande Pour cette raison et dans ce seul secteur le financement public de l coulement de certains surplus de production conti nuera d tre admis si le besoin s en fait sentir Malgr la r duction pr visible des effectifs au travail la production agri cole globalc aug
132. its le presta taire peut formuler une demande d aeompte qui doit tre satisfaite Gans le d lai maximum d un mois En outre conlorm ment l article 7 de l ordonnance du 6 janvier 1959 quand l indemnit aura tc liquid e si elle n est pas aequitt e dans les six mois de la d cision administrative ou judiciaire devenue d finitive les mt rets courront de plein droit au taux l gal l expiration de ce d l i sur le montant de l indemnit due d duction faite de l indem nit provisionnelle ou des acomptes d j vers s au prestataire 14675 M Blgnon expose M le ministre des arm es que les militaires ge carri re en permission de Corse dans la m tropole et vice rersu d Alg rie ou Tunisie ou des r gions sahariennes dans la m tropole et vice versa de la m tropole au Maroc et vice versa peuvent b n ficier en une seule fois ehaque ann e ou tous les deux ans des permissions amp uxquelles ils peuvent avoir droit Il en est de m me des militaires nord africains servant en Europe ll ne reste donc comme exelus du b n fice de ces dispo sitions des militaires servant en Alg rie non originaires de l Alg rie que les originaires de Tunisie et du Maroc Etant donn qu il est aussi difficile de se rendre d Alg rie Tunis ou Rabat qu a Paris il lui demande s il ne pourrait pas tendre les mesures de cumul de permissions aux militaires originaires de Tunisie et du Maroc Qu
133. its v t rinal res 3 dans l affirmative si ces textes sont pr par s conjointe ment avec le ministre de la sant publique comme l ont laiss pr volr les expos s de ce dernier ministre faits au moment o Il commentait j ordonnance 1959 sur la pharmacie humaine 4 si notamment une r glementation des produits professionnels v t rinaires est pr vue 5 s il est exact qu unc commission si geant aupr s de ses services envisage de laisser vendre librement des aiiments du b tail contenant des antibiotiques Question du 7 avril 1962 R ponse 1 La fabrication et la vente de l A R T ont t autoris es par arr t du ministre de l agrleuiture mais l autorisa tion a t assortle de restrictions destin es supprimer les dangera qu ventuellement l emploi de ce produit pourrait comporter 2 3 et 4 Le service v t rinaire du minist re de l agriculture a d j tudi avec les services comp tents du minist re de la sant publique et de la population un projet de loi concernant j exercice de la pharmacie v t rinaire Les dispositions pr vues dans ce texte feront prochainement l objet d un nouvel cxamen compte tenu des d cisions ou des recommandations qui pourralent tre prises sur le plan internatiorral et notamment sous E de la direction g n rale de la concurrence de la Communaut conomique europ enne Il n est pas possible dans ces conditions de pr juger les mesur
134. la boration et d ex cution du plan ce qw ellcs furent ce quelles doivent tre Tout d abord les orientations nouvelles du IV plan Si le IV plan se bornait une nouvelle tape d expansion conomique et de progr s social il ne diff rerait pas sensi blement des plans pr c dents sl ce n est par le rythme de cette expansion qui dolt atteindre 5 5 p 100 alors qu il est rest inf rieur 4 p 100 au cours de ex cution du Il plan Mais ce qui donne son caract re original au IV plan c est mon sens la place de choix qu il r serve aux investissements sociaux d une part au d veloppemeat des conomies r gionales d autre part Mes chers coll gues il ne faut pas consid rer l option faite par le IV plan en faveur des quipements sociaux collectifs comme une simple mesure de circonstance Cette option va beaucoup plus loin elle comporte le refus d une certaine forme de civilisation d une soci t de consommation dans laquelle l homme combl par tous les perfectionnements de la vie moderne serait sans cesse la rechercue de satisfactions mat rielles nouvelles et illusoires au d triment des valeurs durables Or ce risque que l civilisation am ricaine fr le d j et auquel nous serons bient t expos s r sulte d une sorte de d s quilibre entre les productions destination individuelle et les r alisations collectives particuli rement sur le plan social les unes et les aut
135. leur comp tence en cette mati re sous la pr sidence de M Pierre Laro que Cette commission a remis son rapport au Premier ministre le 7 f vricr 1962 Elle concluait l unification des taux et des plafonds d allocations non contributives en faveur de toutes les cat gories de vieux travaiileurs Le conseil des ministres a adopt le 11 avril 1962 un ensemble de mesures qui vont dans ic sens souhait par la commission D sormais aucune des personnes g es de plus de soixante cinq ans dont les ressources sont inf rieures 230 000 francs pour un c llbataire et 320 000 francs pour un m nage ne touchcra moins de 1 120 nouveaux francs par an s il s agit d un non salari et de 1 220 nouveaux francs s il s agit d un salari A cette somme s ajoutent 100 nouveaux francs suppl men taires pour les personnes g es de plus de soixante quinze ans Ceia signifle qu un anclen artisan percevra d sormais 1 120 nouveaux francs par an au lieu de 732 et qu un anclen salari percevra 1 320 nouvear x francs au lieu de 1 044 Les anciens exploitants agricoles b n ficleront galement du minimum garanti 1 120 nouveaux francs compter du 1 avril 1962 1 320 nouveaux francs eomp ter du 1 janvler 1963 Il en sera de m me pour les invalides qui rel vent du r gime de la s curit sociaie et les grands infirmes b n ficiaires de l aide sociale assimil s aux aneicns salari s et pour les infirmcs b n ficia
136. ligation les Fran ais apportent la r ali sation du plan leur adh sion librement consentie et librement r fl chie L Etat ne doit pas attendre l adh sion du pays il doi la m riter Si le plan est bien fait s il est coh rent si les options ont t raisonnables et d niocratiquement d cid es l Etat recueil lera plus facilement le consentement de tous A cet gard le IV plan je l ai dit a marqu de nouveaux progr s par rapport au pr c dent quant au nombre la qualit la repr sentativit de ceux qui associ s au projet inelineront naturellement s associer sa bonne r alisation Mais comme l Etat est le premier parmi les eentres de d cision de la vie conomique il doit se sentir cngag par le plan ct tenu en ce qui le concerne de l ex cuter correctement Sa conduite sur ce point eomme sur tous les autres M le Premier ministre ne me d mentira pas doit tre exemplaire La discipline que l Etat observera par rapport au plan est la condition pre mi re de l obtention de la discipline des autres Le plan doit donc servir de cadre de r f rence l action gou vernementale Au sein du Gouvernement le ministre des finan ces doit lui m me montrer la voie en assurant le financement des investissements pr vus et en sauvegardant les quilibres notamment en mati re de prix qui sont les imp ratifs fondamen taux du plan A cet gard le d bat qui s ouvre marque je crois un
137. ment dans ces conditions concevoir une politique long terme sur le plau foncier et mener de front comme eest n cessaire les infrastructures et les constructions de logements J aborGe maintenant mes chers coil gues le denxi me aspect original du 1V plan qui est son orientation vers un d veloppe ment quilibr des conomies r gionales Et je corrige tout de suite ce que le mot original peut avoir d excessif Il est bien certain que ce n est pas le IV plan qui a d eou vert la n cessit d une politique d expansion r gionale Depuis 1955 des tentatives tr s valables ont t faites pour donner un cadre l action conomique r gionale et pour la doter So moyens u cessaires Mais cette action s exercait parall l ment au plan elle relevait pour tout dire d un certaln empirisme Le Plan a lc m rite d int grer cette action et d en d fi nir les modalit s politique d accompagnement d entra nement de ireinage Par l interm diaire des tranches op ratoires la pla nification r gionale devient ainsi le compl ment indispensable de la planification par secteurs Votre commission des finances enregistre ee progr s ou plu t t cette promesse de progr s car la proc dure des tranches op ratoires n est pas encore entr e dans les fat Elle ne jouera que pour l ann e 1963 et faute de temps elle ne pourra s accompagner l an prochain de la consultation de tous les organismes r gionaux
138. ment de choisir la phase de d veloppement qui lui parait la plus compatible avec le respect des grands quilibres fondamentaux On sait que dans ce domaine le Gouvernement n a statu qu apr s consultation du Conseil conomique et social C est apr s cete consultation et en tenant compte de son r sultat ce qui ne s tait jamais produit auparavant que le Gouver nement a adress en juin 1960 des directives au commissaire g n ral au plan lui indiquant les grandes lignes de l quilibre c est dire de la croissance envisager Selon ces directives on le sait les commissions devaient tra vailler sur une hypoth se de croissance d environ 5 p 109 avec la mission de rechercher si le taux de 5 5 p 100 pouvait tre atteint La troisi me phase est celle des travaux des commissions Ce sont les commissions de modernisation telles qu elles ont t cr es par M Jean Monnet en 1946 qui ont pour la quatri me fois proc de l laboration d taill e du plan Vingt cinq commissions compos es des personnalit s repr sen tetives de l administration des entreprises des syndicats de tra vailleurs des organisations professionnelles agricoles ou ndus trielles ont t les instruments de ce travail qui a group envi ron 3 200 personnes pendant l an et demi de confection du plan Le travail de ces commissions permet de passer de l esquisse globale c est dire des grands quilibres pour 1965 l
139. ment de mettre en uvre ies moyens d action appropri s pour parer aux carences de cette nature Je crois cependant que ne pas agir dans de pareilles conditions cons titueraic pour les responsables de la politique conomique une abdication de leur respensabilit Mais je prends bien volon tiers l engagement que seront puis es toutes les ressources de la persuasion avant que ne soit prise une d cision de ectte nature et que sa mise en uvre depuis le diagnostic jusqu l ach vement du redressement sera effectu e soit par Pinter m diaire des entreprises des branches ou des secteurs consi d r s soit en tout cas en association troite avec elles Si le recours des ressources publiques s av rait n cessaire titre exceptionnel d s que le but recherch serait atteint l Etat retirerait sa participation pour replacer cette entreprise nouvelle dans l conomie du march Imposants par leur nombre et par leurs vari t s les moyens d intervention dont dispose l Etat pourront certainement tre utilis s d une fa on plus efficace encore pour la r alisation du IV plau Mais si perfectionn s que puissent tre ces moyens ils resteront insuffisants assurer eux seuls l ex cution cor recte du plan l ne faut ni s en tonner ni le d plorer S il en tait autrement Cest que toute libert d action des agents concmiques des individus aurait disparu Il est donc n ces saire qu d faut d ob
140. mentera d environ 20 p 100 en quatre ans sous l effet de l effort d quipement et de la poursuite r guli re du progr s technique L effort des agricuiteurs sera orient dans toute la mesure du possible vers les productions les plus demand es viande de b uf l gumes et fruits Dans le m me temps l action des pou voirs publics tendra la recherche de nouveaux d bouch s la r forme indispensable des structures de la commercialisation au d veloppement de la recherche de la vulgarisation et de l enseignement enfin l am nagement des structures fonci res Les d cisions r cemment prises en janvier Bruxelles quant la politique agricole commune ne modifient pas en fait les objectifs du plan puisque celui ci a pr cis ment t fait dans l hypoth se o de telles d cisions seraient rapidement prises Cependant certaines modifications sont apparues n cessaires Elles font l objet d une partie de la lettre rectificative qui a t d pos e par le Gouvernement La production d nergie sous ses diverses formes doit connat tre une progression l g rement inf rieure la progression glo bale et l ensemble des objectifs choisis a pour objet de satisfaire cette demande nationale d nergie au moindre co t compte tenu des exigences de la s curit d approvisionnement et de la n cessit d autre part d viter aux mineurs les cons quences d une r gression d activit trop importante Le Gouvernement fra
141. minution constat e 15627 23 mai 1962 M Charret expose M ie ministre de l int rieur que M X fonctionnaire dans les services ext rieurs de la s ret nationale a t licenci cn 1958 titre disciplinaire et sans indemnit il s est pourvu devant le tribunal administratif qui a annul ce licenciement par un jugement rendu en mars 1961 11 a t r int gr la suite de ce jugement mais licenei aussit t en vertu de textes actuellement en vigueur Malgr ses demandes r p t es ce fonctionnaire n a pas obteuu le r glement de l indemnit d cid e par le tribunal Il lui demande pour quels motifs de tels jugements ne sont pas imm diatement ex cut s el 15628 22 mai 1962 M Pasquini demande M ie secr taire d Etat aux rapatrl s si des dispositions ont t prises pour dresser l inventaire dans toutes les pr fectures et communes de France de tous les postes administratifs ou para administratifs qui pour raient tre vacants et affect s aux Fran ais d Afrique du Nord 15629 22 mai 1962 M Pleard rappelie M ie ministre de ia justice l agression terroriste F L N dont h pital de Montfermeil avait t ie th tre le 6 avril 1961 ct qui avait fait deux morts dont un gardicn de la paix et douze bless s dont certains sont demcur s invalides Il pr cise galement que eest par un v ritable miracle que les cons quences de l attentat n ont pas t
142. n ais souhaite vivement une coordination effective et pro chaine des politiques europ ennes dans le domaine de l nergie Parmi les autres industries dont le d veloppement se pour suivra selon les rythmes tr s divers qu impose d ailleurs l volu tion des besoins et de la demande la sid rurgie en raison de l ampleur consid rable des investissements qu elle doit faire pour poursuivre son expansion et porter sa capacit de produc tion 24 millions de tonnes par an pose un certain nomibre de probl mes financiers qui ne peuvent tre r solus pour cette profession comme pour les autres que dans le respect de la discipline Il en est de m me pour les industries de biens d quipement en raison de la tr s forte expansion qu exigent d elles la fois notre propre effort d quipement et l larzisse ment du march europ en pour l industrie automobile ausat en raison des soucis que nous donnent l allure de la comp tition europ enne et l absence totale d une politique de d veloppement concert dans ce secteur Dans le domaine des transports et des communications la p riode du IV plan verra ur d veloppement moyen des capa cit s de l ensemble des moyens de transport du m me ordre que celui de l ensemble des productions d veloppement qui sera marqu par l ach vement de l essentiel des lectrifications en mati re de voies ferr es par la mise en chantier d une premi re tranche du programme d cen
143. n de carri re et n entraine que des diff rences peu sensibles le r gime institu par la loi fondamentale du 31 mars 1919 ayant eu comme objectif essentiel la r paration du dommage physiologique En raison de la compiexit des r gles bri vement ranp l es ci dessus il est demand l hono rable parlementaire de bien vouloir donner toutes pr cisions sur les cas qui l int ressent afin de pouvoir r pondre tr s exactement la question pos e ARMEES 14432 M Peyret expose M le ministre des arm es le cas d un propri taire de v hicule automobile r quisitionn en juin 1940 par l autorit militaire et dont le r glement vient de faire l objet d une d cision toute r cente Or aux termes de l article 37 du d cret du 28 novembre 1938 portant r glement d administration publique pour l application de la loi du 11 juillet 1938 sur l organi sation g n rale de la nation pour le temps de guerre les indemnit s allouer pour r quisitionner des biens ne doivent comprendre aucun b n fice au profit du prestataire mais doivent tenir compte seu lement de la perte effeetive impos e au jour de la r quisition En l occurrence c est onc le bareme fixant la valeur du v hicule au 10 juin 1940 qui a t appliqu pour d terminer l indemnit ridicule per ue par l int ress I lui demande s il ne eonsid re pas les textes d application utilis s pour r gler les indemnisations de r qui sitions fait
144. n sens que leur carri re se d roule sur le m me pian que celle des agents d exploitation car l emnpioi n cessite un niveau d instruction au moins gal celul d agent d exploitation et exlge en plus une formation professionnelle particuli re _ _ o o a aaae a a a ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 1259 De plus ies st nodactylographes ont t encore d avoris es lors du rel vement indiciaire du 1 juiliet 1961 Malgr Ja faible augmentation qui leur a t octroy e leur situation n a pas chang En effet j chelle est rest e ia m me 2 C aiors que celle des A E X est de 6 C k 4 C et a pris effet partir du 17 janvier 1961 Par ailleurs dans certaines directions l empiol de st nodactylographe est tenu par des agents d exploi tation voire des contr leurs Ii lul demande s il n estime pas que cette situation faite aux st nodactylographes ne m rite pas une tude approfondie et couelles mesures il compte prendre pcur rem dier cet tat de choses Question du 24 avril 1962 R ponse L emploi de st nodactylographe class dans la cat gorie C iant commun l ensemble des administrations de l Etat la revision du classement indiclaire attribu cet empioi pose un probl me d ordre interminist riel dont ia solution exige l intervention pr alabie du mini
145. nal d autoroutes par la mise en service d un nombre de lignes t l phoniques sup rieur de 40 p 100 au nombre de lignes t l phoniques mises en aervice pendant la p riode du MI plan Enfin l am lioration des circulations fluviales fait ausai l objet de l attention du plan X Je mentionne les efforts exceptionnels qui sont pr vus dans le domaine du tourisme ainsi que dans celui du commerce et de l artiaanat o seront encourag es l ensemble des initiatives qul peuvent aboutir aux transformations n cessaires dans le respect de la concurrence J en viens ma quatri me question qui si on l entend for muler para t tre plus troitement du domaine de ma comp tence ou plus exactement du domaine de ma comp tence troite A quel prix peut on r aliser ce plan C est l originalit principale de la planification francaise d carter d lib r ment la contrainte absolue pour la r alisation du plan tout en se pr occupant de veiller ce que sa r alisation aoit assur e d une mani re convenable I ne suffit pas en effet d laborer un plan qui resterait P tat de d claration d intentions et qui se bornera t enrichir les biblioth ques des Assembl es Tr s bien tr s bien sur divers bancs droite et gauche Il ne convient pas non plus le plan adopt d essayer d im poser chaque entreprise une norme rigide d investiasements ou de production chaque cat gorie sociale qui a
146. nances pr cis votre pens e S il n en avait pas t ainsi le climat social vous e t d ailleurs conduit le faire Permettez moi mon tour de souligner des points d accord avec les objectifs que vous poursuivez et aussi de vous faire quelques suggestions sur les proc dures et sur les meyens Nous ne pouvons bien entendu qu approuver votre d sir de faire un effort en faveur de eeux que leur situation laisse l cart du mouvement d expansion les vieillards les fonction naires les titulaires de revenus fixes Les premi res mesures que le pr c dent gouvernement puis vous m me avez prises celles que vous avez laiss pr voir notamment dans la lettre rectificative sont pour nous un sujet de satisfaction m me si nous les consid rons parfois comine insuffisantes Mais il reste tracer le cadre d une v ritable politique des revenus largie dans son objet et surtout assortie de proc dures d ex cution efficaces M le ministre des finances l a tr s justement affirm devant la commission des finances ce serait la n gation m me d une telle politique que de la limiter une confrontation entre employeurs salari s et Gouvernement Elle doit s tendre toutes les cat gories et particuli rement aux agriculteurs Sur ce dernicr point je dois dire que les dispositions du Flan sont loin d apporter les apaisenicnts attendus par le monde agricole Bien qu il fasse r f rence la loi d orientation et
147. nd la S N E C M A l tude d une version d riv e du r acteur JTF 10 d sign e TF 106 et convenant au programme Mirage IIN V Cette tude com prend 1 les modifications au r acteur n cessaires pour le rendre capable de vois supersoniques 2 l adaptation d une post combus tion 3 le remplacement de la soufflante deux tages par uno soufflante trols tages Pour d marrer rapidement cette tude la S N E C M A a command quatre r acteurs Pratt et Whitney qui ont t livr s entre mars 1961 et mars 1962 Les r acteurs suivants seront fabrlqu s par la S N E C M A Entre temps le premier ensemble de post combustion a t fabriqu par la S N E C M A et mis au banc en d cembre 19 1 L tude du r acteur TF 108 vient donc tout juste de commencer On pr volt que le r acteur prototype de la version d finitive sera mis au banc la fin de l ann e 1962 et qu un d lai de trols ans est suffisant pour en achever la mise au polnt Ce d lai tr s court n est nos Sible que gr ce l apport de Pratt et Whitney qui assure en tota lit la mise au point du r acteur de base Il faut blen voir qu en fait la mlse au point en totalit d un r acteur double flux double rotor d un rapport de compression de 16 et d une temp rature devant turbine de 1300 K est une vaste entreprise qul d passe les possibillt s e la S N E C M A et les cr dits d tudes que le mi
148. ne pense pas qu il serait la fois quitable et humain d envisager le versement imm diat de la premi re tranche pr vue par la proposi tlon Laroque afin que la situation dramatique de milliers de vieillards et celle tr s difficile d autres personnes g es y trouvent une premi re am lioration Question du 10 mars 1962 R ponse La commission d tude des probl mes de la vieillesse a remis son rapport au Premier ministre le 7 f vrier 1962 Elle concluait l unificatlon des taux et des plafonds d allocations non contributives en faveur de toutes les cat gories de vieux travailleurs Le conseil des ministres a adopt le 11 avril 1962 un ensemble de mesures qui vont dans le sens souhait par la commission D sor mais aucune des personnes g es de plus de soixante cinqg ans dont les ressources sont inf rieures 230 000 F pour un c liba taire et 320 000 F pour un m nage ne touchera moins de 1 120 NF par an s il s agit d un non salari et de 1 320 NF par an s il s agit d un salari A cette somme s ajoutent 100 NF suppl mentalres pour les personnes g es de plus de soixante quinze ans Cela signifie qu un ancien artisan percevra d sormais 1 120 NF par an au lieu de 732 et qu un ancien salari percevra 1 320 NF par an au lieu de 1 004 Les anciens exploitants agricoles b n ficieront galement du minimum garantl 1 120 NF compter du 1 avril 1962 1 320 NF compter d
149. ne pr voit pas de discrimination suivant l orl gine et s applique donc aussi bien au gibier de pays qu au gibier d importation De m me l interdiction frappe le gibier quel que solt son tat vivant r cemment tu congel surgel cult et pr par La seule exception pr vue par la jurisprudence actuelie porte sur les conserves de gibier la double condition que le gibier ait t mis en bo te un moment o la chasse en tait permise et que la pr paration qu il a subie lui ait eniev toute Indlvidualit propre 15050 M Viallet expose M le ministre de l agriculture qu en raison de nouvelles dispositions statutaires applicables au 1 jan vier 1959 la hi rarchie interne au corps des pr pos s des eaux et for ts se trouve actuellement cras e et que les chefs de district de cette administration jadis s par s de leurs subordonn s par 75 points nets d indice ne ie sont plus en t que par 30 points 11 s ensult de ce fait un grave m contentement de ces fonctionnaires recrut a par un concours difficile et charg s de responsabiiit s ifnportantes amenant un d sint ressement de promotion pr judiciable au bon fonctionnement du service l ensemble du corps de base Il lui demande de lui faire conna tre les ralsons pour lesquelies le paasage envisag de ce grade de fonctionnaires dans ie cadre B n a paa encore ie objet de propositions de son d paftement Question du 21 mai 1962 R ponse
150. nel et le pourcentage d acc s l chelle 2 dans des proportions telles que comme c est le cas pour d autres cat gories dont la carri re comporte deux chelles tous ceux qui ont atteint le dernler chelon de l chelle 1 puissent acc der d embl e l chelle 2 2 modifier l chelonnement indiciaire entrainant un rel vement des indices des deuxi me troisi me et quatri me che lons 3 reclasser le droit titre personnel et hors contingent les inspecteurs de l ex cadre de Sene Seine et Oise l indice net 600 4 mettre la disposition des inspecteurs d partementaux les bureaux noro riemen install s et quip s que n cessite l exercice de leurs onctions 15601 22 mai 1962 M Cermolacce rappelle M ie ministre du travail sa question n 12380 par laquelle il attirait son atten tion sur le fait que depuis 1951 la convention coilective labor e entre les organisations syndicaies et Jes patrons acconiers du port de Marseille avait t d noncee par ces derniers et que malgr les multiples demandes formul es par les organisations syndicales ouvri res aupr s du directeur du port cumuwlant ies fonctions avec celles d inspecteur du travail il na pas t discut de nouvelles conventious qu une telle obstinatlon motivalt le m contentement g n ral des travailleurs du port et constituait une des causes essentielles des actions revendicatives engag es par ces travallleurs et
151. neur des miiitaires n appar tenant pas l arm e active vour 1962 reproduisant les dispositions de la circulaire 69000 du 19 septembre 1960 pour ann e 1960 fixe comme suit les conditions remplir par les officicrs ray s des cadres l exclusion des personnels ray s des cadres par mesure disciplinaire ou d missionnaires de leur grade a Pour le grade de commandeur les colonels et lieutenants co onels comptant au moins douze ann es d anciennet dans le grade d officier de la L gion d honneur et qui justifieront post rieurement cette promotion de plusieurs titres de guerre ou de longs services actifs ou qui auront rendu d importants services au sens de la loi n 56 1180 du 22 novembre 1956 qui pour les officiers ray s des cadres comprennent des services dans la pr paration militaire scientifique industrielle ou technique de la d fense nationale dans la pr paration de la protection de la population civile et dans la propagande en faveur des arm es b pour le grade d officier les officiers justi fiant post rieurement leur nomination dans la L gion d honneur soit de deux titres de guerres soit d un titre de guerre et au minimum de dix ans de services actifs soit de quinze ans de services actifs c pour le grade de chevalier les officiers justifiant des m mes titres que ci dessus 2 Que des propositions exception nelles peuvent tre pr sent es pour des officiers ne remplissant pas les eonditions d
152. nist re des arm es peut y consacrer Les travaux des ing nieurs et techniciens de la S N E C M A compl tent donc ceux des ing nieurs et techniciens de Pratt et Whitney mals ne peuvent en aucun cas s y substltuer Il convient d ailleurs de souligner l atmosph re de collaboration extr mement cordlale et confiante qui s est institu e entre les deux quipes gr ce des contacts tr s nombreux Il eat bien exact que pour r pondre des sp ciflcations communes venant de I U S Air Force et de I U S Navy Pratt et Whitney a propos un r acteur d aign TF30 dont les caract ristiquea ont jusqu pr sent t tenues secr tes du falt de la classification du projet d avlon tout entler Il est maintenant officlel que ce r acteur a t choisl par lea services officiels am ricains et la S N E C M A salt qu il est tr s volaln du TF 106 Ce choix est extr mement heureux pour l avenir du projet fran als TF 106 en ce sens que Pratt et Whitney est malntennnt assur d tre financ pour la mlse au polnt du r acteur de base et que des moyens consid rables seront mls en uvre pour l ex cutlon de ce programme C eat un atout consid rable dans la pr sentation du Mirage II V au concuurs Nato NMBR3 actuellement en cours d va luatlon Blen entendu toutea les pr cautions ont t prises pour que les travaux ex cut s par la S N E C M A ne puissent tre utilis s par Pratt et Whitney
153. nitale ou aequise du squelette ou des museies Une excep tion existe toutefois eette s v re r glementation depuis ja ioi du 2 ao t 1949 et le d cret du 20 juillet 1959 en faveur des grands Infirmes c est dire ceux dont l infirmit eong nitalc ou acquise entraine au moins 80 p 100 d ineapaeit permanente Ceux ci peu vent se pr senter aux eoncours de recrutement de l enseignement du seeond degr et de ji enseignement technique 1 s tonne de constater que ees dispositions ne sont pas applieables ceux dont l ineapacit n atteint pas 80 p 100 Ii attire d autre part son atten tion sur ies difficuit s souvent insurmontables que suscitent peur ies infirmes j obligation de se pr senter un coneours de recrute ment et de falre un stage dans un eentre p dagogique r gional Il iui demande s il n envisage pas de titulariser dans un eadre de professeurs sp cialement affect s au eentre national d enscignement par correspondance ies licenei s d enseignement diminu s physiques Cette mesure fournirait l ducation nationaie un certain nombre de professeurs valables en m me temps au eile apporterait une soiution humaine des situations souvent douloureuses Question du 3 mars 1962 R ponse Le d eret n 59 884 du 20 juilii 1959 a permis aux grands infirmes tels qu ils sont d finis par l artiele 169 du code de ia famille et de j aide sociale de se pr senter aux concours de re
154. nnit allou e par le fonds natlonal de solidarit Se souvenant de l imp t dit de ia vignette des com muniqu s triomphants sur l tat de nos finances et l augmentation prochaine du niveau de vie pour tous Il iui demande si nous sommes vraiment dans un pays civilis Question du 7 avril 1982 R ponse Les d crets pubil s au Journal offieiel du 15 avrii 1962 et qu ont t prls la suite des travaux de la commission d tudes des probl mes de la vieillesse constituent un ensemble de mesures r pondant aux pr occupations de l honorable parie mentalre D sormais aucune des personnes g es de plus de soixantecinq ans dont ies ressources sont inf rleures 230 090 F pour un c libatalre et 320 000 F pour un m nage ne touchera moins de 1 120 NF par an s ii s agit d un non salari et de 1 320 NF qqn NATIONALE SEANCE DU 22 MAL I2 e e a a par an s il s agit d un salari A cette somme s ajoutent 100 NF suppl mentaires pour les personnes g es ue plus de soixante quinze ans Cela signifie qu un ancien artisan percevra d sormais 1 120 NF par an au lieu de 732 et qu un ancien salari pereevra 1 320 NF au lieu de 1044 Les anciens exploitants agricoles b n fi clerunt galement du minimum garanti 1 120 NF eompter du 1 avril 1962 1 320 NF compter du 1 janvier 1963 ll en sera de m me pour les invalides du r gime de la s curit sociale et les
155. ns du d cret n 59 1400 du 9 d cembre 1959 fixant le statut du personnel chercheur du C N R S une r duction du traitement per u C est pourquoi des n gociations avec ies d partement minist riels int ress s ont t engag es afin d arr ter un am nagement du passage entre ces deux grades susceptibles de pallier cet inconv nient Ces n gocia tions ont r cemment abouti et un projet de d cret est en cours de signature Il pr voit notamment que les agents promus dans le grade de charg de recherche sont class s dans leur nouvelle cat gorie l chelon comportant un indice gal ou d faut Imm diatement sup rieur celui quiis d tenalent auparavant La prochaine publi cation de ce d cret permettra de rem dier la situation voqu e par l honorabie parlementaire 14830 M Kaspereit expose M le ministre de l ducation nstlonale que ies classes de neige pr sentent un int r t chaque ann e pius grand Paris en raison de l accroissement de la poilution de l alr d la fois l augmentation du nombre de v hicules en circulation et celui du nombre d appareils de chauffage au mazout dont les produits de combustion sont particuli rement nocifs Dans le m me temps les surfaces d espaces verts restent tout aussi restr inies alors que ia proportion des l ments jeunes de ia opulation est en augmentation Cr ii apparait que chaque ann e es d parts en classes de neige sent de l o
156. nsatrice Il r sulte de cette double situation une int graiit sur le plan fiscai En effet les Instituteurs log s d clarent dans leurs revenus le montant de l avantage en nature logement tandis que ies non log s d cl rent dans leurs revenus le montant de l indemnit compensatrice Or non seuiement celleci est toujours sup rieure l valuation des avantages en neture pour la m me cat gorie d instituteurs mais encore les non log s doivent d bourser un suppl ment de ioyer sur l indemnit re ue et sont presque toujours moins bien Install s que ceux qui sont iog s Ce sont ceux qui ont des frais plus importants qui paient ie plus d imp ts 1 demande quelles dispositions le Gouvernement compte prendre pour rem dier une telle situation et s ii ne serait pas possible d exclure de la d ciaration l indemnit de logement per ue per les non iog s ou subsidiairement d adopter dans tous les cas un chiffre unique d indemnit de logement s appliquant pour la d claration des rev nus aux instituteurs log s et ceux qui ne le sont pas aa 15599 22 mai 1962 M Vaschetti expose M le ministre de le justice que depuis le 15 mai 1662 il y a violation continue dans toutes les chambres si geant au palais de justice de Paris des articles 87 du code de proc dure civile et 400 du code de proc dure nale pr voyant la publicit des d bats des audlences et des ugements Cette publicit se trou
157. nseignaient avant lc 1 octobre 1953 et qui ont subi avec succ s les preuves du C A P examen exig pour ces derniers dans les trois ans qui suivent l application de la loi scolaire tant fait obscrver que ces maitres agr s ne peuvent se pr senter au brevet sup ricur de Capacitc institu en 1958 Question du 31 mars 1962 R ponse Les dispositions auxquelles se r f re l honorable par lementaire sont actze iement p rim es il s agissait de mesures transitoires qui ont puis leurs effets 11 ne peut donc tre ques tion d tendre une r glementation aujourd hui disparue En outre par analogie avec cc qui s est fait pour j enseignement public la loi du 31 d cembre 1959 ct les textes pris pour son application ont Cgalement pr vu des mesures transitoires dont le caract re fayo rable ne peut tre cor est En effect alors que le baccalaur at est dor navant exig des ma tres de l enscisnement public il suffit aux ma tres de l enseignement priv pour tre assimil s aux instituteurs titulaires de l enseignement public d tre pourvus du brevet i mentaire et de justifier que ce dipl me cst assorti d une condition d anciennet de service ee re ge 14717 M Waideck Rochet expose M le iministre de l du cation natlonale que le projet de d cret relatif l organisation de l cole nationale sup rieure d ing nieurs des arts et m tiers fait l objet de cri
158. ocales Ne devraitil pas s acuuripagner d une r forme de la r par tition des charges entr tat et les collectivit s locales Tr s bien tres bien C esi ie probl me g n ral que je pose Reste enfin le secteur du logement dont les objectifs quan titatifs au demeurant modestes ne semblent pas avoir t fix s avec beaucoup de pr cision Le IV plan se propose de porter progressivement le nombre des logements termin s 350 000 par an en 1965 alors qu il est d j de l ordre de 320 000 Cette pr vision risque fort h las d tre remise en eause si l afflux des rapatri s d Afrique du Nord venait s amplifier Certes une nouvelle politique de la construction et des loyers est bien envisag e dont la pi ee maitresse serait la substitution aux formules de financement actuelles de l aide la pierre gt d une aide personnalis e qui rendrait plus sup portable l in vitable augmentation des loyers Ce probl me n est cependant abord dans ie IV plan qu avee beaucoup de r ticence Il faut lever rapidement eette incertitude de m me que celle qui plane sur l talement dans le temps et ia localisa tion dans l espace des programmes de construction En dehors de l objectif 1965 et d une r partition grossi re entre la r gion parisienne les villes de province et les com munes rurales aucun ch ancier annuel n est fix aueune r par tition territoriale pr cise n est fournie Com
159. on n gli geables Sa meilleure arme consiste dans le r tablissement de pa Se Enee int rieure ou ext ricure partout o elle s est att nu e Sur ce point galement ricn de satisfaisant ne pourra tre fait sans le consentement et le concours du pays C est cet objectif que tend ce que l on convient d appeler la politique des revenus et qui donne lieu des commentaires si nombreux Quel est l objet de cette politique des revenus C est de consid rer que les revenus de l ensemble des Fran ais doivent augmenter S ils restaient stationnaires ou si leur expansion tait insuffisante la eroissance serait remise en ausc Le ministre des finances peut donc dire aujourd hui sans trahir pour autant sa responsabilit en ce qui concerne les affaires conomiques non plus eomme une certaine poque Enrichissez vous mais e Augmentez vos revenus nomi naux en respectant la eroissance des richesses r elles Au del non seulement l expansion des revenus est factice mais elle perturbe ct ralentit la croissance Ce rythme optimum doit recueillir le consentement g n ral qul ne peut pas tre impos qui doit tre accept par tous Comment ce rythme pourrait il tre diff rent de celui pr vu par le plan Aussi lorsque le plan aura t approuv par le Parlement le Gouvernement commencera engager les n gociations n ces saires l tablissement de cette politique des revenus avec toutes les parties
160. onse L administration des postes et t l communlcations ne dispose pas d l ments suffisants pour appr cier ie bien fond des conciusions tir es par i honorable parlementaire de ia comparalson des modalit s d attribution de j indemnit pour suj tions sp ciaies en vigueur dans ies r gies financi res d une part et dans ies services des postes et t l communicatlons d autre part S agissant du taux de cette indernnit l adminis tration suivie sur ce point par les dlff rentes organisations syndicaies a estim pr f rable d attribuer un taux unlforme gal au vaux moyen i ensembie des b n ficiaires de cette indem nit plut t que de pr voir pour certains d entre eux des taux sup rieurs au taux moyen ce qui aurait entra n in vitabiement en contrepartie i attribution de taux inf rieurs voire m me ia nl r de cet avantage certains Inspecteurs principaux adjoints RAPATRIES 15024 M Philippe Vayron cxpose M le secr taire d Etat aux rapatri s qu un Fran ais invit par ie haut commissaire qu tter en 1958 ie territoire du Cameroun s est vu refuser ie b n fice de ia iol d alde aux rapatri s d outre mer sous ie pr texte qu li n a pas falt i objei d un arr t d expulsion Toutefois le d l gation du S E I T Yaound confirme qu ii s agissait bien d un d part forc Ii iui demande queiies sont les possibilit s de recours de ce rapatri Question du 14 avril 1962
161. ontainers m talliques lorsque ces r parations sont faites pour son compte par des r parateurs m tropolitains agissant directement En effet si l on n glige la partie accessoire du transport m tropo litaln du lieu de remplissage du container au port d embarquement ou du port de d barquement au lieu de la nouvelle utilisation Jes cadres dont il s agit sont utilis s essentiellement hors de France 2 dans quelle mesure dolvent tre consid r es comme imposables les locations temps qu une entreprise d exploitation de cadres et containers effectue aupr s de ses confr res lorsque son propre parc se r v ie insuffisant pour satisfalre les demandes de sa client le d s l Instant que l entreprise locataire peut apporter la justification que les cadres ainsi lou s au mois sont utilis s comme son propre mat ricl des transports maritimes eux m mes exo n r s En r sum quelles justifications doit apporter l entreprise dont ii s agit pour obtenir tant en ce qui concerne les r parations de son mat riel que les locatlons temps de cadres et containers Li entreprises l exon ratlon de taxes qui d coule des textes m mes i 15598 22 mai 1962 M Baylot signaie M le ministre des finances et des effaires conomiques que ies instituteurs sont en principe iog s mais que certains d entre eux ne pouvant l tre farte de iocaux disponibles re oivent une indemnit de logement compe
162. opter tout au moins le premier paragraphe de l amendement 133 l article 24 hormis le deuxi me et pour cause les pr cisions ayant t apport es depuis par le Chef de l Etat il lui demande 1 s il est m me de eonfirmer de facon eat gorique eette nouvelle noins qu elle nait eu d autre objectif que de mettre en condition la m tropole la veille du r f rendum 2 si nos alli s et particali rement les Am ricains ont t consult s avant de prendre eette c eisiou 3 s il est m me d affirmer que la reconversion la modernisation de l arm e est telle que la r duetion de la dur e du service militaire envisagce pour cette ann e et particuli rement pour 1963 ne r duira en rien sa puissanee d intervention et en cas de conflit localis dans les pays qui la Franee doit assistance si eette foree de dissuasion pourra tre employ e Question du 31 mors 1962 R ponse La mise en uvre des plans long terme pr par s et mis au point par le d partement des arm es dans l hypoth se d un service militalre obligatoire de dix huit mois tait conditionn e par la fin des op rations en Alg rie Le cessez le feu tant intervenu la reconversion et la modernisation de l arm e peuvent tre ace A et le retour au service l gal de dix huit mois a pu tre d cid 14813 M Wa deck Rochet expose M le ministre des arm es l en juin 1959 et avec l accord du Gouvernement fran
163. os importations fort importantes pour l qui libre de notre balance des paiements comme le p trole d Hassi Messaoud et surtout le gaz d MHassi R Mel Il n en faut pas pour autant conclure l impossibilit de r aliser nos objectifs mais il convient de bien se p n trer de la n cessit que j ai souvent affirm e cette tribune de diver sifier nos changes ext rieurs et d accroitre nos changes avec d autres pays que ceux du March commun afin de ne pas tre trop troitement tributaires de la conjoncture interne de ces pays Il reste que le probl me essentiel non seulement pour l ave nir de notre balance des paiements mais poui le succ s du IV plan demeure celui du maintien de la stabilit mon taire et du niveau des prix C est l en effet que nous guettent les plus s rieuses difficult s c est sur ce front que nous devons lutter inlassablement si nous voulons viter une d faillance des m canismes de financement qui lt ompromettrait l effort d quipement si nous entendons maintenl l quilibre entre la consommation et l investissement et pr server notre position sur les march s ext rieurs Mais je crois que sur cette voie nos d sirs rencontrent ceux du Gouvernement La premi re question que nous devons nous poser pro pos des investissements est de savoir si le financement en est convenablement assur dans le 1V Plan On peut dire tr s sch matiquement que ce financement a en 196
164. otte a t nomm rapporteur de la proposition de loi de MM Fr d ric Dupont Debray et Ricunaud tendant tendre le b n fice des prestations maladie maternit de la s curit sociale aux grands infirmes civils ayant besoin de l aide constante d une tierce personne titulaires de l allocation de compensation institu e par l article 171 du code de la famille et de l aide sociale ainsi qu leurs ayants droit n 1683 M Cathala a t nomm rapporteur de la proposition de loi de MM Fr d ric Dupont et Debray tendant compl ter l ar tiele 25 de la loi n 57 1223 du 23 novembre 1957 sur le reclas sement des travailleurs handicap s n 1685 COMMISSION SP CIALE CHARG E O EXAMINER L PROJET DE LOI N 1691 TENDANT A FAVORISER L INT RESSEMENT DES TRAVAIL LEURS A L ENTREPRISE M Nou x t nomm rapporteur du projet de loi tendant favoriser l int ressement des travailleurs l entreprise n 1691 e Modifications aux listes des membres des groupes Journal officiel Lois et d crets du 23 mai 1662 GROUPE DE L UNION POUR LA NOUVELLE R PUBLIQUE 189 membres au lieu de 188 Ajouter le nom de M Codet LISTE DES D PUT S N APPARTENANT AUCUN GROUPE 44 au lieu de 45 Supprimer le nom de M Codet 0 Mmm 1242 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 Convocetion de la conf rence des pr sidents La conf rence constitu e conform
165. par rapport eelui qui a t accord aux cat gories de personnels de cette adminis tration plus lev es dans la hi rarchie le d calage entre les indices extr mes tant de l ordre de 150 points alors qu l poque o il n existait que trois cat gories d agents pr pos s sous brigadiers brigadiers chefs de postes la diff renee des traitements entre les uns et les autres tait minime Il lui demande quelies sont ses intentions l gard de ces cat gories d favoris es d agents des douanes et s il n envisage pas de leur accorder une am lioration de leur classement indiciaire 15621 22 mai 1962 M Laffin demande M ie ministre de l agricuiture 1 comment a t tabli le classement des d parte ments laitiers selon quatre crit res tablis par le groupe des pro duits laitiers dans l tablissement du IV plan 2 la liste ainsi tablie des d partements laitiers 3 les noms ei qualit s des membres de ce groupe des produits laitiers du IV plan qui ont fait ces propositions 15622 22 mai 1962 M Laffin demande M ie Premier ministre 1 comment a t tabli le elassemen des d parte ments laitiers selon quatre crit res tablis par le groupe des pro duits laitiers dans l tablissement du 1V plan 2 la liste ainsi tablie des d partements laitiers 3 les noms et qualit s des membres de ce groupe des produits laitiers du TV plan qui ont fait ces proposit
166. pl men taires n est pas satisfaisante En effet dans la pratique les contrats de construction pr voient toujours des clauses de revalorisation qui vont presque toujours au del des majorations r ellement sup port es par les promoteurs et les entrepreneurs Ii iul demande queilcs dispositions il compte prendre afin que 1 les contrats de construction ne soient plus assimii s par les promoteurs des contrats de vente clefs en mains 2 les souscripteurs soumis au r gime du contrat de construction pr vu au titre 1 du d cret du 10 novembre 1954 et qui ont assur en totalit avec le concours du Cr dit foncier ie financement de leur op ration de constructlon soient plac s sous un r gime fiscal Identique celul des souscripteurs aoumis au r gime du titre Il dudit d cret 15643 22 mai 1962 M Desouches expose M le ministre du travali que certaines familles se trouvant cn difficult s d organiser leur budget familial sont aid es par Jle service des tutelies des caisses d allocations familiales Parmi ces difficuit s 11 signele celle du non paiement de ieur loyer do l absence d ailocatlon logement au bout d un certain temps n est pas la moindre pulsqu il en r sulte de multiples ennuis pour la famille Jusqu il y a peu de temps dans la totalit des cas le service des tutellcs a r gl heurcu sement les probl mes pos s par les arri r s de ioyers dus par les familles plac es
167. ple qui sont en m me temps exploitants agricoles ne b n fi eient pas de eette participation en raison des dispositions du para graphe Il de l article 11065 8 du code rural ainsi r dig Le b n fice de la participation est subordonn la eondition que l int ress tire ses moyens d existence de son travail sur l exploitation ou l entreprise N entrent pas en compte pour l application de la condi tion ci dessus les ressources que l int ress se proeure par l exerclce soit d une actlvit non salari e accessoire l exploitation ou Pentre prise et exerc e sur celle ci soit d une activit salari e En raison des dispositions de ce paragraphe II un exploitant agricole qui exeree eependant environ deux mois par an l activit d entrepre neur de battages ne b n ficie pas de la partieipatlon de l Etat pour le paiement des cotisations de l assurance maladie des exploi tants I est souligner qu en ralson du d veloppement dans le machinisme agricole l activit saisonni re d un exploitant agricole exer ant l activit d entrepreneur de battages est de plus en plus r duite Il lul demande s il ne serait pas possible de faire b n ficier de la participation de l Etat dans le palement des cotisations de ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 1249 oo 1 lo e a a a R S a a e a a R S l assurance mala ie des exploitants agricoles ceux d entre eux
168. pr s avis de la commission institu e par l articie 3 du d cret susvis du 6 ao t 1960 L instruction des demandes pr sent es au titre de cette i gislation exigcant de se r f rer aux dispositions prises par les autorit s de Tunisie les roc dures de reclassement n cessitent des d lais d autant plus nc que les recherches portent sur une p riode plus loign e En tout tat de cause l attention des chefs d administrations int ress es sera de nouveau appel e sur les demandes qui seralent encore en instance INTERIEUR 15018 M Davoust demande M le ministre de l int rieur e ll n a pas l intention la suite du vote de la ioi du g8 avrll 1962 portant statut personnel communal et de la parutlon des textes d application et des modifications qui ont pu tre gpport cs depuis 1952 de publier un r pertoire des textes qui r gient la fonction communaic r pertoire qui pourrait tre mis jour ult rieurement et au fur et mesure des modifications ui iniervicndront encore concernant tout ce qui int resse la onction communale recrutement nomination r mun ration indemnit s notation avancement sanctions pension etc Il souligne 1 que certains textes sont en effet consid r s camme abrog s par ce document minist riel notamment ceux qui pr c deni le vote de la lol du 28 avrii 1952 et qui continuent cependant tre appliqu s par les services du minist re des finances 2 que certains autre
169. pr sident de l Assembl e lui faire conna tre s il entend ou non la convertir en question orale Dans la n gative le ministre comp tent dispose d un d lai suppl mentaire d un mois 15597 22 mai 1962 M Bergasse expose M le ministre des finances et des affairea conomiques qu il est admis que la r para tion d objets devant tre utilis s l tranger mentre pas dans le champ d application des taxes sur le chiffre d affaires Dans une instruction n 24 du 19 f vrier 1962 j administration vient d admettre que la r paration d un mat riel destin une utilisation l tranger effectu e par une entreprise en qualit de sous traitant agissant pour compte d une maison fran aise charg e de la remise en tat par le ciient soit consid r e comme une affaire faite hors de France d s lors que le sous traitant est en mesure de justifier de l utilisation l tranger du mmat rlcl r par Cette Interpr tation est vidememnt conforme la notion de lieu d utilisation ou d ex pioitation du service rendu Ji lui demande 1 si une entreprise propri taire de containers essentieliement utilis s pour des trans ports maritimes de marchandises diverses sur l Afrique du Nord ou sur l Afrique noire voire sur j Angleterre et vice versa ne peut exciper de l article 259 du code g n ral des imp ts pour que soient exempt es des taxes Sur le chiffre d affaires les r parations de ses c
170. projets de d crets concer nant respectivement les ing nieurs les ing nieursreviseurs et jies v rifieateurs techniques apr s avoir t approuv s par ie eomit technique paritaire eentral font actueliement l objct de n gociations avec les d partements minist riels susvis s et il y a lieu de penser que des solutions satisfaisantes pourront tre d gag es bref d iai 15202 M Andre Beaugultte rappelle M ie ministre de la construction que ses services ont affirm plusicurs reprises que les dossiers de dommages de guerre mobiliers taient tous r gi s et demande l action qu il faudra entreprendre pour qu un sinistr n le 28 ao t 1882 Lion devant Dune Meuse done ge de soixante dix neuf ans et demi re oive j indemnit laquelle il a droit indemnit fix e en 1958 par une juridiction de dommages de guerre observation tant faite que les d marehes effectu es par ie sinistr depuis iors pour obtenir le r glement de son dossicr n ont pas t eouronn es de succ s Question du 27 avril 1962 R ponse Afin qu une r ponse puisse tre donn s en toute eonnaissance de eause quant une indemnisation ventuclie des biens meubles d usage courant ou familial dort il s agit il eonvien drait de d terminer au pr alabie ja situation du dossier correspon dant au regard des dispositions 1 de l artiele 1 de ji ordonnanee n 52 1453 du 31 d eembre 1958 2 de l arr t m
171. propos ouvre et garantit ses lendemains Applaudissements gauche au centic et droite M le pr sident La parolc est M Marc Jacquet rapporteur g n ral de la commission des finances de l conomie g n rale et du plan Applaudissements gauche et au centre M Mare Jacquet rapporteur g n ral Mes chers coll gues lorsque j ai abord l tude du IV plan j ai t je l avoue enclin une tentation sans doute la plus insidieusc celle du d couragement Je dois dire que j prouve nouveau ce sentiment apr s la si remarquable pr sentation de M le Premier ministre et celle non moins brillante et tr s exhaustive de M le ministre des finances dont la premi re partie lui vaudra j en suis s r quelque jour la reconnaissance de l acad mie des sciences morales et politiques Sourires Je mesure en effet combien il est difficile d apporter quel que chose de neuf sur un sujet aussi amplement expos et aussi largement d battu A ceux qui ont lu le texte du IV plan inspir de la haute l vation de pens e du commissaire g n ral ceux qui ont pris connaissance de l avis clair du Conseil conomique et social et qui viennent d entendre les d clarations du Gouver nement toute nouvelle description appara trait inutile Comment ne pas tre sensible d autre part au caract re quel que peu vain de la critique d un plan qui est d j largement pr d termin puisque le bu
172. propose dans le maintien de l quilibre des changes ext rieurs de la stabilit mon taire et du plein emploi une progression de 24 p 100 de la production nationale brute en quatre ans Ce chiffre peut ne pas para tre exceptionnel en lui m me mais la nouveaut de l ambition se pr cise si l on considere qu il s agit d atteindre cet objectif dans le maintien de la bonne situation des paiements ext rieurs qui a caract ris les ann es 1259 1961 en d autres termes d essayer d unir l expan sion et l quilibre pendant les six ann es de 1960 1965 au lieu de se r signer aux alternauces d emballement et de r ces sion que nous avons connues deux reprises depuis la guerre Cette expansion a des fins individuelles et des fins nationales Les fins individuelles c est l am lioration des conditions de vie par l l vation du pouvoir d achat on a cit le chiffre de 23 p 100 d augmentation du pouvoir d achat r el en quatre ans et par le d veloppement n cessaire des investissements usage collectif qui devraient dans cette p riode augmenter d environ 59 p 100 Mais ce sont aussi des fins rationales que le plan entend servir c est dire notre politique de recherche scientifique notre politique sociale notre politique d aide aux pays sous d velopp s Enfin ce sont des fins r gionales On sait l accent que M le Premier ministre a mis depuis la constitution de son gouver nement sur l
173. qu il soit cens s engager sur la voie de la parit le IV plan se trouve enferm dans une certaine contradiction Nous sommes oblig s de produire plus pour accroitre les revenus des agriculteurs nous sommes condamn s exporter une production exc dentaire nous ne pouvons le tairc qu des prix comp titifs c est dire le plus souvent trop courts pour r mun rer le producteur et nous retombhons sur le m me probl me de l insuffisance des revenus Comment sortir de cette contradiction Peut tre par une nouvelle politique des prix Les aecords de Bruxelles qui pr voient un syst me tr s complexe de prix indicatifs de prix d orientation de prix de seuil de prix d cluse sont ils sus ceptibles d apporter une solution ces difficult s Les modifications qui viennent d tre propos es sur ce point dans la lettre rectificative dont nous n avons malheureusement eu connaissance que ce matin tendent esquisser pour l avenir une politique des prix agricoles qu tiendrait compte des r gle mentations communautaires Mais il n2 s agit l que de projets aux contours encore mal dessin s Les n gociations sur la politique agricolc sont en pleine volution et il est difficile pr matur d envisager la mise cn place imm diate d un nouveau syst me des prix La question demeure donc cntierc Sur un plan plus g n ral l application de la politique des revenus ne saurait pour l avenir se limiter un effort d
174. que C est ainsi que la piupart des combattants recrut s par la s ret nationaie en 1945 1946 sont toujours officiers de police adjoints de 2 classe aiors que les fonctionnaires qui ont t recrut s entrc 1940 et 1945 occupent sans concours ni dipl mes des postes beauccuE plus lev s 1 lui demande 1 ce qui explique l esp ce d ostracisme dont semblent tre frapp s les fonctionnaires qui ioni j objet de ia pr sente intervention 2 ce qu il compte faire pour r varcr injustice dont ils sont victimes au cas o cette injustice serait enfin reconnue Question du 14 avril 1962 R ponse Certains ofliciers de police et officiers de police adjcints appartenant aux anciens combattants F F L ne se trouvant pas en fonctions au moment de l appiication des diff rents textes pris en faveur des personnes s tant distingu s dans ja R sistance et qui ont permis des nominations Sur titres ou des reports de nominatlon la question a t tudi e de savoir s il tait possible de faire b n ficier les int ress s de la loi du 27 mars 1956 Le probl me qui se pose pour les fonctlonnaires en caise est celui de l accession un cadre ou un corps supt rieur celui auquel ils appartiennent Or la fonction publique consult e a pr cis que les dispositions de la loi du 27 mars 1956 si eiles peuvent valablement couvrir des reclassements op r s l int rieur de chacun des corps o les Int ress s se trouvent actutilem
175. que eorrespondant aux programmes en vigueur les membres du personnel enselgnant y sont affect s titre temporaire lis sont choisis parmi les ma tres momentan ment hors d tat de donner un cnseignement magistral leur nomination est prononc e apr s avis d unc commission paritaire sp ciale L institution d un eorps de professeurs sp cialement destin s au eentre national d enseignement par ecorrespondanee soul verait des diffieult s elie ne permettrait plus d y affecter titre provisoire les ma tres temporairement inaptes assurer un serviee normai d enseignement elle er erait un cadre r serv des professeurs physiquement d fleients et qui risquerait d tre consid r comme un cadre de second ordre Or Po ASSEMBLEE NATIONALE jusqu ici les tudiants b n ficlaires du d cret du 20 juillet 1959 ont pu sc pr senter des concours normaux de recrutement Ils ont pu faire aussi dans des conditlons satisfaisantes leur stage dans un centre p dagogique r gional De ce fait ils se trouvent dans unc situation non diminu e par rapport tous leurs coll gues Dans ces conditions on pourrait seulement envisager d affecter au centre national d enseignement par correspondance les professeurs que leurs infirmit s physiques rendraient absolument inaptes exercer soit dans un tablissement normal soit dans un tablissement r serv ces enfants infirmes Une telle situation re s
176. que sous certalnes conditions respec tant les Int r ts de chacun a L accord de licence et de collabo ratlon du 28 d cembre 1959 pr volt express ment que Pratt et Whitney n a pas l usage inconditionnel des d veloppements de la S N E C M A relatifs au moteur JTF 10 et qu un accord sp clal 1251 doit tre convenu dans ce cas b Pour viter que les d veloppe ments S N E C M A concernant la posttombustion ne puissent tre connus de Pratt et Whitney ou des services U S par des voies non oificielles le minist re des arm es a mpos la classification secret ces tudes et c est la suite de cette classification que des enqu tes ont t faites concernant certains mernbres du personnel de la 5 N KE C M A c Une demande de clearance va tre adress e dans les prochaines semaines au Departement d Etat U S et d s son obtention une clearance sera galement accord e par la France certains ing nieurs de Pratt et Whitney et des services U S Cette proc dure termin e un change tech nique fructueux pourra alors s instaurer entre la S N E C M A et Pratt et Whitney dont le but serait d aboutir si possible une version unique de r acteur pour les besoins des deux pays Pratt et Whitney se chargeant comme par le pass du moteur propre ment dit la 5 N E C M A se chargeant de la pusi combustion Cet change tant plac sur un plan officiel les int r ts
177. quent de constater que ees pays s efforcent aujourd hui non sans diffi cult s on le sait de mettre au point des m thodes de gestion d centralis e en utilisant des instruments que l on croyait li s la gestion des pays capitalistes tels que lcs notions de prix de corcurrence et de taux d int r t La planification fran aise visc on le con oit unc tout autre forme d action Elle s efforce en effet de mettre en pratique un compromis aceeptable dans l ordre conomique entre la libert et l obligation Les discussions sur le earact re imp ratif du plan confondent souvent deux probl mes distinets le premier est de savoir si le plan est ou non obligatoire pour les entreprises et pour les indi vidus le sccond est de savoir si les objectifs du plan tendent ou non se substituer ceux d une volution purement spontan e On doit r pondre ces deux questions Le plan fran ais n est pas obligatoire au sens striet du terme Ni les dirigeants d une cntrcprise ni ses salari s ne font l objet de sanctions administratives lorsque le plan n est pas ex cut M Francis Leenhardt M me pas les ministres M le ministre des finances ef des affaires conomiques Il n existe pas de plan par entreprise mais seulement des objectifs par branche C est done dire qu un certain nombre de libert s conomiques fondamentales restent intactes la souverainet des consommateurs dans le choix de leurs achats dont
178. r chelon de son grade avec une anciennet de plus de quatre ans l ensemble fe ses services civils et militaires lui out assur le pourcentage maxiinum de 80 p 100 En ao t 1960 un 10 chelon fut cr sur la base duquel automatiquement fut dor navant liquid e sa pension de retraite indice brut 705 A compter de mai 1961 une nouvelle chelle de traitements a t tablie ajoutant un 11 chelon comprenant pour la fin de carri re deux chelles distinctes l une normalc terminant l indicc brut 755 l autre obtenue au choix aiteignant l indice brut 785 L int ress n ayant pas comne la fois pr c dente imm diatement b n fici des novelles mesures il lui demande de lui pr ciser les modalit s d appli cation des derni res dispositions arr t es en l esp ce Question di 24 avril 1962 R ponse L honorable pariementaire est pri de faire connaitre IC nom de ce professeur dont la pension doit tre revis e compter du 1 mai 1961 pour tenir compte des d crets n 61 004 61 1012 du 7 septembre 1861 fixant les nouvelles conditions d avancement des personnels de l enseignement rm ao a 15134 M Lolive expose M le ministre de l duvcation nationale que plus urs retrait s de l enseignement public habi tant sa circonscription viennent de le saisir d unc protestation contre la discrimination insolite et in quitabls dont ils sont l objet du tait des modalit s retenues pour
179. r visions moyen terme aceroissent sans doute le degr d incertitude contenu dans notre plan sans compromettre cependant son efficacit g n rale Sans que la France soit exportatrice de ses m thodes de planification sans en tout cas qu elle ne soit cxnortatriee que de cela un mouvement se dessine dans beaucoup de pays europ ens vers la cr ation d instances nationales plus ou moins inspir es de la conception fran aise M me dans les pays o n apparaissent pas encore de tels mouvements le volume des investissements contr l s directement ou indireetement par l Etat qui est comme on le sait en Italic ct dans la R publique f d rale ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 19 1235 0 PP d Allemagne assez voisin du n tre donne aux pouvoirs publics des possibilit s tr s grandes d orientation moyen termc La volont de parvenir une eoordination des investissements a fait d normes progr s depuis plusieurs ann es sur le plan des institutions communautaires europ ennes et gal ment d ailleurs au sein de l O C D E Dans l esprit des dirigeants conomiques de la plupart des pays occidentaux doit s laborer une politique des investissements Il faut enfin pour obtenir cutte adh sion que le plan et son ex cution fassent l objet d expos s clairs et pr cls j allais dire brefs devant l opinion et ses divers repr sentants LE Les commissions de modernisation
180. r para graphe a pr vu que le Gouvernement prendrait toutes disposi tlons pour faciliter en tant que de besoin la cr ation et le fonction nement d organismes sp ciaiis s charg s de la construction et de la gestion de logements foyers destin s aux vielllards Or les d crets d application de ce texte au lleu de pr voir la cr atlon d organismes sp cialis s ont d sign les groupements H L M pour ces r alisations Outre que les groupements H L M ont une mission sensiblement diff rente puisque ces logements foyers de vieiilards ne peuvent se concevoir dans des ensembles massifs mais avec de petites maisons individueiles le probl me financier n a t abso juinent paa abord les cr dits destin s ces logements de vieillards devant tre pr icv a sur les cr dits H L M d j tr s insuffisants ll lui demande une poque o il s unpose de d gager les grands centres commencer par les personnes g es qui ne sont g n rale ment pas en mesure de payer des loyers sans cesse augment s s il n estime pas Indispensabie d ouvrir un chapitre particuiier dans la prochaine loi de finances en faveur des logementsfoyers de vieii iards et d en confier la r aiisation comme l impose le l gislateur des organiames sp cialis s Question du 14 ovril 1962 R ponse L article 12 de ia loi n 57 908 du 7 ao t 1957 auquel se r f re l honorabie parlementaire est relatif en entier aux H L M
181. rdre de 20 49 enfants pour 100 000 abitants environ ce qui tend montrer que ces d parts sont plus un principe qu une r allsation efficace Il lui demande ce qu il compte faire pour am liorer cet tat de choses et en particulier comment il envisage d aider les grandes communes urbalnes qui font d j des efforts Question du 7 avril 1962 R ponse Les classes de ncige sont effectivement tr s appr ci es par les familles les ducateurs ies hygl nistes et tous s ac cordent reconna tre qu elles sont tr s favorables la sant des enfants des grandes vilies Au demeurant cette Institution a connu un essor consid rabie au cours des r centes ann es une classe de 35 l ves en 1953 4 000 coiiers en 1957 pr s de 25 000 pour l hiver 1961 1962 Le nombre d enfants de l agglom ration parisienne ayant b n fici de ces ciasses s l ve environ 11 000 ce qui repr sente 185 enfants pour 100 000 habitants Il serait certes souhaitabie d tendre encore le nombre des enfants pouvant b n ficier des classos du neige Ceia impliquerait certalnement une augmentation substantielle des cr dits accord s ce titre au haut commissariat la jeunesse et aux sports Mais le probl me n est pas principalement financier car quels que soient ies efforts consentis sur ce plan par les parents les uvres p ri scoiaires ie haut commissariat la jeunesse et aux sports et surtout les municipalit s q
182. re la charge du budget et du Tr sor des investissements qui incombent norma lement au secteur priv ce n est que dans l hypoth se d une d faillance des autres m canismes de financement qu il fau rait s y r soudre 1l est vrai qu en ce qui concerne l autofinancement une telle d faillance n est d ailleurs pas totalement exclue D ores et d j certaines entreprises ou certaines grandes acti vites nationales connaissent des difficult s c est le vas d Elec tricit de France dont les tarifs n ont pas augment la mesure des charges c est le cas de la sid rurgie dont au niveau des prix actuels le plan de financement est loin d tre assur Ce peut tre enfin demain le cas d un grand nombre d entreprises dans l hypoth se d une acccntuation de la concurence ext rieure Vous ne devez pas sous cstimer ce danger et devez essayer d y parer en leur pargnant des surcharges fiscales ou sociales nouvelles ct en leur facilitant au maximum l acc s au march financier Tout en tant r serv e sur certains proc d s tels que l mission d actions de pr f rence la commission des finances approuve l orientation g n rale du IV plan qui tend faciliter les aug mentations de capital et aecro tre les missions d obligations H est souhaitable de mobiliser au b n fice de l investissement les disponibilit s vue notamment celles des particuliers qui se sont d velopp es tr s rapidement dans le
183. re g n rale les limites d age taicnt inf rleures de cinq ann es dans les ancieus cadres tunisiens et de deux ann es dans les anciens cadres marocains par rapport aux limites d age fix es pour les fonctionnaires de l Etat En outre les fonctionnaires class s en Cat gorie B ne sont pas admis au b n fice d un maintien en activit de deux ann es au del de leur limite d ge disposition pr vue par les d crets des 18 d cembre 1948 et 9 ao t 1953 S il avait paru l origine opportun de ne pas conserver en activit des agents d un ge avance et dont l adaptation dans de nouvelles fonctions pouvait se r v ler difficile il n en est pas de m me actuellement D s l instant que les foncticnnaires des anciens cadres tunisiens et marocains sont int gr s d finitivement dans l administration fran aise dans laquelle ils concourent avec leurs coll gues m tro politains pour les avancements de grades et d chelons il serait de toute justice de ne pas les traiter diff remment que Ces der mers en mati re de limites d ge Il lui demande s il n envisage pas d abroger les dispositions des articles 15 du d cret r 55 1412 du 19 octobre 1955 et 16 du d cret n 56 1236 du 6 d cembre 1956 conscrvant aux fonctionnaires issus des cadres tunisiens et maro cains les limites d ge auxquelles ils taient soumis dans leur care d origine Question du G janvier 1962 2 r ponse De l tude compl mentaire de la question po
184. res n augmentant pas au m me rythme Et coi M Val ry Giscard d Estaing l a tr s bien expos tout heurc On pourralt citer des exemples d une telle disproportion en mesurant l volution respective de la production d automobiles et de la construction de logements le d veloppement du tran sistor et l quipement scolaire Et il y a bien d autres exemples Pour ma part je me f licite que le Plan ait cern ce probl me et suivant la tr s belle expression de M Pierre Mass essay de lt mettre l abondance progressive au service d une id e moins partielle de l homme Je crois que comme l ont fait je le suppose les auteurs du plan il faut m diter les le ons de l conomiste am ricain John Kenneth Galbraith et qu il ne faut pas attendre e P re de l opu lence pour rechercher un quilibre social plus juste entre une relative pl thore de biens irdividucls et l vidente insuf fisance des quipements collectifs Telle cst bien l inspiration du IV plan et son intention en mati re d quipements sociaux Cette intention se traduit elle par un effort convenable dans le Plan On peut il me semble r pondre par l affirmative avec cependant quelques nuances d appr ciation Globalement ces investissements sociaux qualifi s parfols d investisscments administratifs doivent progresser de 50 p 100 entre 1961 et 1965 alors que les investissements dits impro ductifs n augmenteront que de
185. reurs reiatives la composition la r giementation et aux propri t s des aiiments et pour eneourager la vuigarisation honn te et objective reiative la composition des aiiments leur bonne utilisation ieur r giementation et lcur tique tage etc une place plus importante tant faite ces mati res par l enselgnement des premier et seeond degr s Question du 6 janvier 1962 3 r ponse L tude de la r glementation des ventes de la composition et du bon usage des aliments d passe ie niveau de l cole l mentaire aux l ves qui n ont pas encore d pass le stade du eours moyen et qui sont g s au plus de onze douze ans on ne peut donner que des notions g n rales d hygi ne qui cons tituent ies bases d un enseignement plus eomplet Cet enseignement est donn ensuite soit dans les eentrea postseoiaires m nagers soit dans les lyc es modernes soit dans les coll ges d enseignement tech nique Dans les eentres postscoiaires m nagers ia deml journ e consacr e aux actlvit s cuiinalres comporte ies achats la confec tion et la consommation d un repas c est dire une formation pra tique compl t e par un enseignement th orique 14081 M Ernest Denis cxpose M le ministre de l ducation nationale qu il apparalt que ies centres de documentation p da goglque s orientent peu peu vers la distributlon puis la fabri cation de mat riel d enseignement ce qui r
186. ro duction dans ehaque pays Les cons quences de ce ph nom ne sont d cisives Le niveau de vie par t te d habitant augmente en France depuis 1949 et augmentera au cours 1 IV plan de 4 4 5 p 100 par an ce taux qu n en pas douter certains d entre vous jugeront trop faible le niveau de vie double en moins de vingt ans et quadruple en un peu plus de trente cinq ans ce qui signifie que dans la moiti d une vie humaine on peut assister au quadru plement de son niveau de vie Si cette cadence est maintenue et c est l objet de nos efforts les Fran ais b n ficieront entre 1970 et 1975 d un niveau de vie gal au niveau de vie actuel des citoyens des Etats Unis d Am rique Cela implique que la soci t de 1962 n est plus celle de 1945 et que la soei t de 1970 ou de 1980 ne sera plus celle de 1962 M Alain de Lacoste Lareymondie Ce n est pas possible M le ministre des finances et des affaires conomiques Cette volution comporte d ailleurs un tr s grand nombre de cons quences sur les plans conomique et social mais aussi sur le plan de l expression politique Dans le m me temps les onn es d mographiques voluent Non seulement la population croit en nombre non seulement les parts respectives des cat gories actives et inactives de la nation se modifient mais encore la population active se diff rencie de fa on tr s marqu e entre les secteurs Le processus d urbani
187. rs la gestion de l cole non seulement sur le plan des tudes mais aussi dans sa vie Int rieure Question du 31 mars 1962 R ponse Le nouveau statut des coles nationales d ing nieurs arts et m tlers qui fait actuellement l objet d une tude de la part des services comp tents du minist re de l ducation nationale sera incessamment soumis au conseil de perfectionnement Le projet a d j fait l objet d un examen de ia section permanente de l ensei gnement technique aux travaux de laquelle participent les orga nisations syndicales dea professeurs On ne peut pr juger en l tat actuel de la question ies d cisions qui seront prises mais on peut d ores et d j affirmer que les principes g n raux de ia formation des ing nieurs subiront certaines modifications qui proc deront des nouvelles conditions d admission des l ves D autre part pour ce qui est de la composition du conseil de perfectionne ment il faut signaier que la repr sentation des professeurs est la plus Importante des membres de droit et ies liaisons cntre eux sont organis es de telle fa on que leurs porte paroles les slx centres tant repr sent s pulssent apporter au consell les observations de tous Sur ce point I importe 42 pr ciser que leur participation n a soulev aucune observation de ieur part Il ne faut pas perdre de vue encore que ie consell de perfectionnement a un r le capital de liaison avec l Industri
188. rt en outre l achat de diff rents mat riels de r fectoire et de cuisine Il reste signaler qu en l absence de ressources suffisantes sur le budget de PEtat seul un rel vement des tarifs de pension permettrait de faire face une augmentation sensible des cr dits de nourriture mais cette perspective ne semble pas devoir tre envisag e dans la conjoncture conomique actuelle 15073 M Henault demande M Ie ministre de l ducetlon rationale si l appiication de la circuiaire du f vrier 1962 au sujet de la distribution des boissons de tabie dans ies internats et cantines scoiaires ne pourrait pas tre interpr t e pius llb rale ment en Ce qui concerne le cidre On peut tre entl rement d ac cord sur les dispositions interdisant de servir des boissons aicooii ques gux jeunes enfants dans les tablissements scolaires Il faut n anmoins rem rquer que le cidre n est jamais distribu l tat pur et que ces m mes enfants lorsqu ils sont chez eux consom ment ceiui ci sous forme de bolsson c est dire coup au moins par moiti soit au plus 2 5 Chacun est d accord pour lutter contre j alcoolisme mais la dose pr clt e facilement contr lable le cldre ne pr sente absolument aucun danger pour les enfants et constitue une bolsson plus agr able que de l eau pure C est dans ces conditions que l on souhaiteralt voir autoris e la consommatlon qq PP ASSEMBLEE NATIONALE desdites boissons
189. rtantes et j en cite quelques unes depuis le mois de juin 1957 l exon ration dans certaines limites et pendant un certain temps des dividendes distribu s si les programmes d investissements sont conformes eux objectifs du plan l insti tution de l amortissement d gressif due au vote du Parlement en 1960 Mais il y a aussi tous les moyens d incitation qui concernent l action r gionale primes d quipement pr ts taux pr f rentiel r duction des droits de mutation et de la contribution des patentes subventions et primes la reconversion l y a galement les avantages r serv s la recherche scien tifique les facilit s dont disposent les regroupements la ratio nalisation ct la concentration Il y a enfin les quasi contrats dont nous avons exp riment la formule et dont je suis dispos pour ma part rendre l application plus fr quente et l inserire de fa on stricte dans le cadre de l ex cution du pilan Enfin un dernier domaine fort d licat et fort controvers s offre ces incitations c est celui du eas o il s agit non pas d infl chir ou de favoriser une initiative mais de faire na tre ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DIT 22 MAI 1969 dans une branche o elle ne se manifesterait pas spontan ment une initiative qui serait jug e n cessaire Je ne me dissimule pas les diffieult s que risque de provo quer ne serait ce d ailleurs que dans le diagnostic la volont du Gouverne
190. ruction s il est possibie de piacer ia t te d une soci t anonyme coop rative destin e ia construction de jiogements en qualit de pr si dent directeur g n rai un officier en situation d activit et dans l affirmative si des formaiit s particuii res doivent tre accompiies par ia soci t Question du 20 mars i962 R ponse La l gislation applicabie aux soci t s anonymes coop ratives de construction ne s appose th oriquement pas ce qu un officier en situation d activit puisse occuper ies fonctions de pr sident directeur g n ral d une teiie soci t Toutefois les per sonneis miiitaires sont soumis des dispositions statutaires qui leur sont propres et il ne saurait appartenir qu au ministre des arm es d appr cier dans quelie mesure int ress contreviendrait la r glementation int rieure de son administration notamment en l esp ce la circulaire minist rieile du 24 d cembre 1879 en acceptant ie poste qui lui est propos D autre part aux termes de l articie 8 de l ordonnance n 59 244 du 4 f vrier 1959 reiative au statut g n rai des fonctionnaires il est interdit tout fonction naire d exercer titre professionnel une activit lucrative de quelque nature que ce soit Ce texte mettrait obstacie la r mu n ration de l int ress 14786 M Beliec expose M ie ministre de a construction que certaines dispositions du d cret du 1 octo
191. s dans le cadre plus large de l int r t national Tel est du moins mesdames messieurs le sentiment de la commission des finances En r sum il y a l une certaine timidit un certain manque d anticipation et peut tre aussi une coinpr hensible insuffisance des tudes dont notre coll gue M Fr ville rapoortcur pour avis rel vera l importance dans le rapport qu il pr sentera demain s 1238 Je suis persuad que le Gouvernement saura faire preuve dans les mois venir d une plus grande audace car la voie choisie est la bonne et qu il pers v rera En r alit que manque t il l action r gionale pour qu elle puisse avoir sa pleine efficacit Une doctrine des structures Je voudrais au moyen de quelques exemples illustrer la n cessit de cette doctrine Le 1V plan fait mention dans le cadre de la politique g n rale des transports d un projet de r forme tarifaire dont on peut dire A simplifier qu ii est bas sur une certaine d p r quation des tarifs M me si cette annonce est entour e de quelques pr cautions oratoires affirmant qu lt unc politique des transports doit viter les moyens contraires au d veloppement r gional et m nager les transitions il est impossible de ne pas relever une certaine contradiction sur ce point entre les objectifs poursuivis all ge ment des charges de la S N C F d unc part expansion des r gions d favoris es d autre part
192. s e a laquuile 11 a t proc d en liaison avec le ministre des finances il resulte qu en ce qui concerne les limites d ge applicaoles la situation des fjoncticnnaires provenant des cadres locaux du Maroc n est pas diff rente de celle des anciens agents des cadres tunisiens Du point de vue strictement juridique il convient d observer que l article 16 du G cret du 6 d cembre 1956 modifi par le d cret du 15 septembre 1958 pr voit que pour les agents des cadres marocains la d cision d int gration intervient selon les formes requises pour la nomination dans le corps ou l emploj consid r pour l ensemble des fosctionnaires int ress s nonobstant leur maintien ventuel en service au Maroc Elle prend effet copter de la date de leur remise effective la disposition de la France par le Gouvernement marocain x fl convient donc de distinguer la d cision d int gration de la date d effet de cette int gration qui se trouve report c au moment de la remise la disposition du Gouvernement fran ais La disposition du trotsi me alin a de l article 16 du d cret du 6 d cenibre 1956 se r f rant l int gration des Int ress s il semble bien que l on doive tenir compte de la date d effet et non de la date de la d ciston D ailleurs les fonctionnaires issus des cadres tunisiens sont assu jettis des r gles identiques bien qu ayant fait l objet d une int gration collective une date d termin e En effet l article
193. s en raison des d valuations successives de la monnale et de la hausse du co t de la vie intervenues depuis 1928 li lui demande s il envisage et ce ne serait que justice de porter dans le projet de loi de finances pour 1963 le montant maximal de eette rente 1 800 nou veaux francs y compris la majoration de l Etat 15638 22 mai 1962 M Maurice Thorez se r f rant la r ponse faite le 10 mars 1962 la question crite n 13029 expose M ie ministre des finances et des affalres conomiques qu il ne suffit pas qu une soci t immobili re fournisse avec trois ans de retard les l ments du plan de financement aux souscripteurs de ses programmes de logements encore faut il que ces souscripteurs soient en mesure de v rifier l authenticit des documents qui leur ont t remis Il sont en droit de savoir par exemple les raisons pour lesquelles a le prix global des appartements est rest inchang alors que les services comp tents ont diminu le prix du terrain qu ils jugeaient prohibitif b lcur apport personnel ainsi que les pr ts du Cr dit foncier ont permis la construction d un certain nombre d appartements qui sont pass s dans le patri moine de la soci t immobiliere en cause c des versements sup pl mentaires leur ont t r clam s par le promoteur A cet gard il est certain que la communication aux souscripteurs des plans d pos s au comit des pr ts sp ciaux et au
194. s D ou de plus en plus nombreux des ensel gnants de valeur prouv e 15625 22 mai 1962 M Le Theule se r f rant la r ponse du 13 oetobre 1961 de M ie ministre des finances et des affaires conomiques la question n 1276 observe que si l adminis tration consid re que lorsque le contribuable met en g rance libre au eours de la p riode biennale correspondant au forfait qu il a aececpt au titre des B 1 C le fonds de commerce qu ll exploitait personnellement il y a seulement changement dans la forme de l exploitation de ce fonds et non cession au titre de l artiele 21 du code g n ral des imp ts et qu il convient d s lors d imposer le loueur pour l ann e en cours la date de mise en g rance d apr s le forfait annue fix pour ladite p riode biennale il n en demeure pas rioins que l administration en r alit estime bien qu il y a modification dans la situation du loueur outre l imp t sur les B I C dont le paiment continue de lui incomber l int ress se voit en effet r elamer celui de la taxe sur les prestations de service laquelle il est d sormais tenu en raison des redevances mensuelles qui lui sont vers es par le g rant libre En d finitive le loueur n exploitant plus directement son fonds de commerce prouve la fois une diminution de ses b n fices et une pression fiscale plus forte 1l lui demande s il compte prendre les mesures n cessaires pour qu il so
195. s ann es r centes _L abaissement du taux d int r t des bons court terme d cid recemment contribuera peut tre accroitre les souscriptions d obligations Pour ma part je erois que la r ticence constat e l gard des titres revenu fixe r side moins dans les diff rences de taux d int r t que dans une certaine d fiance l gard de la stabilit de la monnaie d fiance que justifie en partie il faut bien le dire l volution des prix Je me permettrai de r p ter ce que j ai d j dit souvent cette tribunc avee plusieurs de mes coll gues de la commission des finances Nous assistons depuis quelques ann es une d t rioration lente mais r guli re de l quilibre des prix On a trop tendance penser qu elle est in vitable dans une conomie en expansion et on s en console trop ais ment en affirmant qu e il suffit de ne pas faire comme disait tout r cemment un chroniqueur avis plus de b tises que ses concurrents C est peut tre parfois vrai ee peut ne pas l tre toujours En tout tat de cause l acc l ration du mouvement de hausse des prix au cours de l ann e qui vient de s couler comporte un risque certain celui de voir rompre l quilibre entre la consom mation et l investissement ct entre l pargne et les besoins de financement Sous doutc l ouverture d sormais tr s large de nos fronti res offre t elle des moyens de combattre la hausse des prix Sans do
196. s circulaires en vigueur font tat d un cr dit nourriture annuel de 831 60 nouveaux francs par l ve pour les coles nor males aiors que les tablissements secondaires ne peuvent porter sur leur budget qu une somme souvent inf rieure 600 nouveaux francs Ces 30 p 100 de moins semblent exag r s Par ailleurs il appera t que sur le prix de pension les lys es doivent assurer non seulement la nourriture le bianchissage des l ves 30 p 100 des frais de papeterie et 40 p 100 des frais d entretien ce qui a priori semble anormai mais encore 40 p 100 des frais de chauf fage et surtout une part importants de d penses de personnel ce qui para t nettement exag r voire abusif li lui demande s il ne serait pas possible de supprimer notamment ces deux derni res charges comme cela a t admis dans d autres ordres d enseignement Question du 21 avril 1962 R ponse Cet 2 question s int gre dans l important programme d harmonisation des r gimes financicrs des divers tablissements d enseignement rendue possible par la r organisation r cente des services de l administration centrale du minist re Une notion commune des charges d internat doit prochainement faire l objet d une tude tr s pr cise qui permettra de d gager pour tous les tahiissements quelie que soit leur nature les cat gories de d penses n cessairement imputables l internat et gag es l aide des res sources propre
197. s de celui ci La disparit la plus marquante concerne l imputation des d penses de personnel D s 1959 des mesures ont t prises pour faire supporter par le budget de Etat ies molu ments de certains agents de service de l internat dans les tabiisse ments d enselgnement ciassique et moderne Ces mesures ont t r guli rement poursuivies chaque ann e depuis et doivent tre continu es au cours des prochains exercices Mais cette poiitique d all gement des charges d internat reste ndissolublement li e au niveau des dotations en postes correspondants autoris es annuelle ment dans les lois de finances Les efforts des services tendent galement diminuer la part des frals g n raux papeterie entre ticn chauffage aff rente l internat mais cela n est r alisable que dans la mesure o des disponibilit s nouvelles viennent s ins crire au chapitre du budget de l Etat destin financer le fonc tionncment des tablissements en cause chap 3436 Il convient toutefois d observer qu en l tat actuel de la r glementation les cr dits de nourriture arr t s aux budgets des tabiissements r coi vent une affectation plus ou moins large selon l ordre d enselgne ment int ress Alors que dans les lyc es d Etat ou nationalls s le cr dit de nourriture est strictement r serv l acquisitlon de denr es consommabies et la pr paration des repas ce cr dit dans ies coles normales se
198. s et non pas seulement l escalier principai Il y a donc lieu d estimer sous r serve de l appr ciation souveraine des tribunaux que ce n est que dans l hypoth se o le locataire int ress n utiliserait aucune des parties communes de l immeubie et ne participerait pas ieur entretien que les coeffi cients partiels correspondant j tat et l entretien de ces parties communes pourraient ne pas tre pris en compte pour le calcul du coefficient globai d eutretien du ijocal 14865 M Rey expose M le ministre de la construction que la ioj n 60 790 du 2 ao t 1960 tendant iimiter l extension des locaux usage de bureaux et usage industriel dans la r gion parisienne Journol officiel du 4 octobre 196i semble donner lieu une fauase interpr tation de l administratlon qui entendrait r clamer les redevances pr vues par cette loi pour ies locaux sinistr s par incendie ou tout autre cause alors m me qu ils seraient reconstruits dans ies m mes conditions que pr c demment c est dire sans extension ou simplement restaur s L adminis tration se baserait sur ie fait que ia r dificatlon ou ia restauration si ie gros uvre du b timent a t touch par ie sinistre donne iieu la d livrance d un permis de construire H lui demande si cette interpr tation de j administration abusive puisqu elie p na iise ainsi un sinistr r pond bien l intention du i gisiateur
199. s qu ils justifient une augmentation de l un au moins des coefficients partiels consti tuan Ice coefficient d entretien par rapport au chiffre auquel ce coefficient partiel eut t fix le 1 janvier 1961 4 sous la m me r serve ia peinture du seul vestibuie d entr e d un immeuble ne para t pas de nature justifier l augmentation du coefficient partiel aff rent l tat des parties communes et par cons quent carter l application des mesures transitoires 14822 M Fr d ric Dupont demande M ie ministre de ia construction si pour chiffrer le nouveau coefficient d entretien en ag lication du d cret du 1 octobre 1960 on doit tenir compte des parties communes plusieurs jiocaux de l immeuble mals qui ne peuvent tre utilis es par un locataire iorsqu en particuiier l escalier principai est compietement ind pendant de la partie de l immeuble occup e par l int ress ou si au contraire on doit prendre en consl d ration toutes les parties communes sans distinction Question du 7 ovril 1962 R ponse Aux termes de j article i du d cret n 60 1063 du 1 7 octobre 1980 ie nouveau coefficient d entretien est destin tenir compte de l tat du corps de b timent dans iequei se trouve situ le iocal consid r Par ailleurs le paragraphe V de j annexe II dudit d cret relatif l tat des parties communes vise toutes les entr es cages d escaiiers et couioir
200. s textes n ont pas de ciart suf fisante et qu il est difficile de savoir s ils sont applhicahles seu lement aux agents temps compiet ou tous les agents ceux des communes de pius de 2 000 habitants ou toutes les commu nes Il estime que ce mangue Ge ciart est pr judiciable certains agents et souhaite que dans l unification qui est envisag e en vue de la mise en place d une carri re communale un r pertoire officiel auaqucl il serait facile de se reporter donne toutes les administrations coliectlvit s licales autorlt s de tuteile services financiers les textes qui sont n vigueur et gu ll y a ileu d appliquer Question du 14 avril 19 2 nse Les textes de diverses natures ols d crets arr t s relatifs aux agents communaux en vigueur au 30 novem bre 1959 ont t r unis dans une brochure sp ciale publl e par les soins du Journal officiel et appel e tre mise p riodiquement jour ne nouvelle dition est pr vue notamment das un avenir proche la suite des modifications apport es au atut g n ral par le d cret du 5 mai 1962 D autre part la publicatlon de la Documentatlon communale un moment suspendue va reprendre incessament Cet ouvrage plac sous le contr le du minist re de l int rleur sera constitu par des feuillets mobiles dont le reniplacerent pourra s op rer au fur et mesure des changements ou Compl ments intervenus dans la r glementation existant
201. sa version d finitive qui n cessiterait encore deux ans d efforts pour quiper un chasseur tactique destin PU S Air Force et PU S Navy et dont la construction en s rie aurait t d cid e par le Gouvernement des Etats Unis Ainsi es tudes r alistes par des ing nieurs et techniciens fran ais pay es avec le prodult des imp ts vers s par les contribuables fran ais serviraient la mise en uvre des programmes militaires d un pays tranger et procurer un trust a ronautique am ricain des profits consi d rablcs 1 lui demande 1 si ces Informatlons sont exactes 2 en particulier si l accord S N E C M A Pratt et Whitney ne comporte pas une clause pr voyant qu un moment quelconque de son d veloppement le J F 10 devenu le T F 106 en France et le T F 30 aux Etats Unis pouvait tre repris et utilis au profit de l arm e et de la marine am ricaine et tombait de ce fait dans le domaine du secret militaire 3 si c est en vertu de cette clause que les services de s curit am ricains auraient demand la D S T de proc der des enqu tes individuelles compl mentaires sur tous les membres du personnel de la S N E C M A affect s au J F 10 et notamment sur ceux du centre d essais de Melun Villaroche ce qui attestcrait que les int ress s de fa on indirecte travaillent pour le compte et sont plac s sous le contr le d un gouvernement tranger et d une arm e
202. sation s acc l re C est ainsi qu entre 1949 et 1962 plus d un million de ruraux ont trouv du travail dans des emplois industriels ou dans le secteur tertiaire Les accroissements de consommation se r partissent in gale ment selon les produits Les branches productives connaissent elles m mes des taux d expansion fort variables puisque par exemple entre 1949 et 1961 c est dire sur une p riode qui se pr te pour chacun de nous une v rification ais e la production de la branche textile s est aecrue de 71 p 100 pendant que celle de la ehimie progressait de 160 p 100 Dans cette soci t en perp tuel renouvellement Il faut que l art et la raison se rejoignent pour viter les trop brusques transformations Notre soci t s enrichit ma s elle a ses nouveaux pauvres moins nombreux et moins bien group s qu auparavant et dont la voix par cons quent ne se fait pas entendre bien souvent avec toute la vigueur d sirable NATIONALE a mm mm SEANCE DU 92 MAI 1962 1231 Il faut que l homme garde suffisamment de maitrise et en m me temps d imagination pour viter la fois les crises le ch mage l inflation mais aussi et surtout certains gards dans la conjoncture qui s ouvre devant nous pour emp cher l expansion une fois obtenue et maintenue que Ja soei t de demain ne soit qu une soci t de eonsommation ou qu une socict injuste Or on ne peut maitriser l v nement qu condition de
203. si les portes de leurs cellules sont ferm es en permanence alors que les d tenus F L N avaient leurs portes ouvertes Les visites des familles ne sc font pas dans les cellules mais avec des formalit s odieuses et vexatoires L ouverture d un compte d entraide a t refus e alors que cette facilit est pr vue par Je r giement du r gime A Il est dans l intention de l administration p niten tiaire d imposer une tenue de prisonnier alors que les d tenus F L N ou autres d tenus politiques n ont jamais eu endosser une telle tenue La d signation de porte parole n a pas t admise contrairement au r glement alors que partout ailieurs cette d sl gnation est admise Supposant que ces faits ne lui taient pas connus ll lui demande sl des instructions seront donn es la prison de Toul pour que la d tentlon de ces d tenus soit conforme aux r gles expos es par son pr c desseur lors de la derni re dis cussion budg taire 15608 22 mal 1962 M Mirguet demaride M le ministre des finances et des affaires conomiques si un entrepreneur de tra vaux routiers et de transports publics ex cutant pour les ponts et chauss es ou syndicats intercommunaux des travaux routiers faisant l objet d un march unlque dans lequel les transports et les travaux sont cependant ventill s doit la T V A sur l ensemble du march ou sur les travaux seulement 11 pr cise que les mat riaux transport s ne sont
204. sous son contr le Or ll a appris qu une circulaire manant des services du minist re du travail pr cise que rien ne permet aux caisses d allocations familiales de verser aux tutcurs ies allocations pr natales et l allocation logement Il lul demande 1 s il ne pense pas que cette d cision est contraire la loglque car elie va mettre certaines familles dans une situation inextrl cable d autant plus qu elles ne pourront jamals percevoir l aliocation Li NATIONALE a 1247 logement du fait de l absence de r c piss de paiement de loyer 2 quelles Sont les mesures qu il envisage pour que les organismes ou propri taires des logements puissent obtenir au moins l alloca tion logement en cas de non paiement du loyer la plus rationnelle tant semble t il le retour pur et simple au paiement de l alloca tion logement au service des tutelles 15644 22 mai 1962 M Desouches expose M le ministre de l agriculture qu en raison de nouvelles dispositions statutaires applicables au 1 janvier 1959 la hi rarchie interne au corps des pr pos s des eaux et for ts se trouve actueilement cras e et que les chefs de district de cette administration jadis s par s de leurs subordonn s par 75 points nets d indice ne le sont plus en r alit que par 30 points ll s ensuit un grave m contentement de ces fonctionnaires recrut s par un concours difficile et charg s de responsabil
205. sse avec beaucoup de satisfaction Mais l intervention du Parlement doit pouvoir se manifester une ch ance plus proche encore j envisage ici les modalit s du contr le de l ex cution du Plan La n cessit d un tel eontr le ressort l vidence sinon le Plan demeurerait du domaine de la d claration d intentions Au surplus les incertitudes les al as qui entourent sa r ali sation exigeront vraisemblablement que des redressements soient apport s aux pr visions initiales peut tre m me orun plan int rimaire vienne les relayer Le projet de loi qui nous est soumis pr voit cet gard que chaque ann e le Gouvernement communiquera au Parlement un rapport sur l ex cution du Plan Mais notre ambition serait d obtenir du Gouvernement la production de documents d taill s dont le d p t co nciderait avec celui de la loi de finances annuelle et dont la pr sentation permettrait d tablir les rappro chements n cessaires entre les pr visions du Plan l tat d avan ASSEMBL EE cement de son ex cution et les moyens budg taires propos s pour la poursuite des objectifs Le vote du budget annuel pourrait ainsi tre replac dans une perspective largie la p riode quadriennale d ex cution du Plan Je ne crois pas qu il y ait rien d irr alisahle dans ce domaine Quoi qu il en soit des difficult s tenant la pr sen tation actuelle des d oensces budg taires c est l incontes
206. st re des finances et des affaires conomiques et de ia direction g n rale de l administration c de la fonction publique Ii convient d ajouter que l am licration de la situation des fonctionnaires appartenant aux cat gories C et D est actuellement l tude sur ie plan gouvernemental 15144 M Becker demande M le ministre des postes et t l communications pour quelies raisons une poque o jie travail tend de plus en plus se d valoriser ies fonctlonnaires qui ont fait un effort pour acc der un emploi d avancement soit par tableau d avancement soit par voie de concours mode de s lection ie moins mauvals sont trop souvent d favoris s au moins dans l imm diat par une situation indiciaire moins favorable que celle obtenue dans l empioi quitt Cette sitnation s est encore produite r cemment pour ies receveurs de 4 classe et les surveillantes notamment Les tudes portant sur les r formes ne pourraient clies pas tre conduites de fa on cc qu le d rouiement des carri res se fasse avec plus de logique et d harmonie ct s il exlste des situations particuli res ei jus tifi es dans ji adminlistration des P T T pourquoi ne les in1posc t il pus son coll gue de la fonction pubiique Question du 24 avril 1962 R ponse Les fonctionnaires des postes ei t l communi cations acc dant un emplol d avancement que ce soit par ja voie du tableau d avancement ou par celle du concours
207. stin m me de notre peuple qu il engage C est pourquoi je compte fermement que par l adh sion que vous lui donnerez l issue de ce d bat vous le ferez v tre et qu ainsi tous ensemble nous aurons pris la ferme r solution de le faire passer dans les faits Applaudissements gauche au centre et sur quelques bancs droite ASSEMBLEE M le pr sident La parole est M le ministre des finances et des affaires conomiques Applaudissements sur les m mes bancs M Val ry Giscard d Estaing ministre des finances et des affaires conomiques Mesdames messieurs dans un moment difficile pour la France le plan vient nous parler le langage de l avenir Le Gouvernement comme vient de le dire M le Premier ministre souhaite que le d bat qui s ouvre ample et objeetif lui permette de faire partager au Parlement un sentiment pr cieux d s lors qu il s agit du devenir de son pays la confiance La pr sentation compl te du plan devant le Parlement eom prend deux aspects L un appartient votre rapporteur g n ral celui d en analyser le contenu 2t il fait l objet d un rapport d un int r t exceptionnel qu il vous exposera L autre revient au ministre des finances et j en mesure tout l honneur sans vouloir pour cela vous en faire supporter tout le poids celui d inserire le plan dans la ligne d action du Gouverrement l Pour le faire je m efforcerai 4e r pondre quatre questions Pourquoi
208. stitu le 8 avril 1960 une commission d tude des probl mes de la vleillesse compos e de personnallt s trang res l administratlon blen connues pour leur comp tence en cette mati re aous la pr sidence de M Pierre Laroque Cette commisalon a remla son rapport au Premier minis ET 4248 ASSEMBLEE tre le 7 f vrier 1962 Elle conclualt l unification des taux et des plafonds d allocations non contributives en faveur de toutes les cat gories de vleux travailleurs Le conseil des ministres a adopt le 11 avril 1962 un ens mble de mesures qui vont dans ie sens souhait par la commission D sormais aucune des personnes g es de plus de soixantecing ans dont les ressources sont inf rieures 230 000 francs pour un c libataire et 320000 franes pour un m nage ne touchera moins de 1 120 nouveaux francs par an s il s agit d un non salari et de 1 320 nouveaux francs par an s il s agit d un salari A cette somme s ajoutent 100 nouveaux francs suppl mentaires pour les personnes g es de plus de soixante quinze ans Cela signifie qu un ancien artisan Fercevra d sormais 1 120 nouveaux francs par an au lieu de 732 et qu un ancien salari percevra 1 320 nouveaux francs par an au lieu de 1 044 Les anciens exploitants agricoles b n ficieront galement du minimum garanti 1 120 nouveaux franes compter du 1 avril 1962 1 320 nouveaux franes compter du 1 janvier 1963 11 en sera
209. stre des travaux publles et des transports que les travaux de dragage effectu s depuis 1930 pour le creusement au travers du grand banc d une passe nouvelle orient e Est Ouest ont provoqu larri v e bi quotidienne d un violent flot environ 45 degr s sur la c te de sable pr s du radio phare dans la partie de la c te de l Atlan tique comprise entre les rochers de la Grande C te et la Coubre l embouchure de la Gironde De ce fait la mer a avanc sur certains points de plus de 500 m tres tel polnt qu un des pro pri taires locaux dont le front de mer est de 3 400 m tres a vu sa propri t diminuer d environ 100 hectares depuis 1939 Il lui demande quelle suite a t donn e aux projets d tablissement d une digue a lant de la Grande C te la Coubre qui avait t envisag e lors du d but des travaux de dragage de la passe et ce qu il envisage de faire pour que les propri taires sinistr s m T ces travaux touchent sans plus tarder une quitable indemnit 15615 22 mal 1962 M Philippe Vayron demande M le ministre de ji int rieur s l est au courant de l organisation par les services du F L N du rep rage des Fran als de souche musul mane qui viennent dans les d partements m tropoiitains notam ment de ceux qui ont servi dans les organisations de suppl tifs de leur recensement m thodique de leur arrestation de leur incarc ration dans des prisons priv es des enqu tes faltes
210. sur leur compte en Alg rie par les soins Ge ladite organisation de leur jugement par des tribunaux permanents sl geant dans les grandes villes notamment Paris de leur condamnation des peines d amende de prison volre la peine de mort de l ex cution des condamn s faits dont quelques uns ont t relat s dans la presse et ce qu il entend falre pour mettre fin des agissements qui paraissent incompatibles avec le respect de la souveralnet fran aise le malntien de l ordre publie et l honneur de la France 15616 22 mai 1952 M Pierre Courant expose M le secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg de j information le cas d un auditeur qui tant possesseur d un r cepteur radiopho nique de type classique est gaiement propri taire depuis queiques mois d un appareil transistor L int ress pensait l gitimement pouvoir en application du d cret n 60 1469 du 29 d cembre 1960 b n ficier du r gime de la taxe unique pour ces deux r cepteurs Or une contcstation est lev e ce point de vue par les services de recouvrement du fait que depuis quelques mois ses cnfants mineurs ont cess de b n ficier des allocations familiales Cette interpr tation para t surprenante tant donn que si ces jeunes gens sont amen s tirer jouissance de l appareil transistor ce dernier n en est pas moins la propri t de leur p re tout comme l es
211. t 7 600 000 quintaux d orge report e L exportation pr vue est de 14 millions de quintaux Les prix l exportation ont consid rablement vari en raison de la bausse des cours sur le march mondial lis ont t de 23 NF le quintal en d but de campagne et se sltuaient vers 34 NF la fin de mars 1962 pour j orge fourrag re En orge de brasserie les prix ont vari 4e 27 NF 41 JF par quintal Les assembl es d lib rantes de l Office des c r ales ont constat que les besalns Int rleurs ont sensiblement augment en raison de la r duction des ressources fourrag res r sultant de la rigueur de la temp rature Elles ont autoris en cons quence des importations dont le volume primiti vement fix 500 000 quintaux a t port 900 000 quintaux et sera augment dans la mesure du n cessaire Le prix d importation semble devoir tre de l ordre de 39 NF 40 NF ce qui correspond par rapport au prix minimum de r trocession de la premi re quin zaine du mois de mai une prime de 2 NF 3 NF par quintal Il convient d observer que les orges export es proviennent des r gions exc dentaires et que les importations se font cssenticilement dans les r gions d ficitaires o le prix courant est plus lev 14905 M No l Barrot demande M le ministre de lagricul ture 1 sl la vente de PA R T est ill gale 2 si les services pr parent une r glementation particuli re des produ
212. t celle de l appareil principal 11 lul demande de lul faire conna tre son sentiment sur ce probl me qui lui para t devoir m rlter une tude plus bienveillante de l administratlon a 15617 22 mai 1962 M Laurent demande M le ministre de Int rleur comme suite aux r ponses donn es les 6 janvier et 13 janvier 1962 aux questlons crites n 12900 12901 12902 et 12902 s il est permis d esp rer que l tude entreprise par le minist re des finances au sujet de la revision indiciaire de cer tains emplois communaux aboutira prochainement Il souligne que la disparit de traitement entre les agents de l Etat ct ceux des collectivit s locales vient encore d tre aggrav e au d savantage de ces dernicrs par le d cret n 62 482 du 14 avril 1962 qui d une part relev en r gle g n rale de 25 30 points le classe ment indiclaire des fonctionnaires de l Etat de la cat gorle A et d autre part cr des d bouch s chef de sectlon Indice 390 secr taire chef ou contr leur dlvisionnaire Indice net 420 pour le cadre B dont la r forme ant rieure n a pas encore re u son application dans les collectivit s locales 11 lul demande s il entend faire b n ficier les agents des collectivit s locales des cadres sup rieurs secr taires g n raux de mairies chefs de bureaux etc d une revalorisation indiclaire correspondante r clam e d ailleurs maintes reprises par l association des m
213. t d autres On d duit pour ehaeun de ces jeux d hypoth ses un tableau coh rent de ce que pourrait tre l conomie fran aise en 1965 avec l emploi la produetion la consommation l investissement et de financement de chaque branche d aetivit Sur le plan pratique il est commode de distinguer ees trois hypoth ses par le trait principal qui les caract rise c est en fait le taux annuel d expansion et nous avons tudi trois hypoth ses une o ce taux serait de 3 p 100 une o il passe rait 4 5 p 100 une o il atteindrait 6 p 100 Pourquoi ees trois taux D abord le taux de 3 p 100 parce que c est le minimum admissible qui est d ailleurs eons tat dans les pays croissance lente 4 5 p 109 parce que c est le taux observ en moyenne en France dans les ann es non perturh es par l inflation et 6 p 100 enfin parce que c est le maximum vers lequel on pourrait tendre celui qui est observ dars les pays de l Est dans des conditions pourtant tout fait diff rentes puisqu il s agit d conomies moins d velopp es o le rythme de croissance est donc plus facile et o par ailleurs ss moyens de coercition sont et de loin beaucoup plus auto ritaires oo Po AA ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 Lorsqu on a trac ces trois esquisses la deuxi me phase est l tablissement des directives gouvernementales la coinparaison des esquisses permet en cffet au Gouverne
214. t qui nous int resse et qui vous int resse c est celui de la r partition des fruits de c tte expansion que Pon pr tend assurer et sur ce point les chiffres inscrits dans le plan sont r v lateurs de la politique du Gouvernement J ai rappel tout l heure que l objectif d accroissement sur les quatre ann cs tait au total de 24 p 100 En face de cet objectif d augmentation de la production on a d termin comme objectif d augmentation de la consommation un montant de 23 p 190 C est donc un sacrifice tr s l ger en pourcentage que lon demande aux consommateurs en faveur de l aveni et de leurs enfants mais en valeur absolue c est tout de m me un sacrifice qui compte Ce sacrifice ainsi que les produits accrus de la production nous ont permis d envisager pour un certain nombre de secteurs des taux d accroissement plus rapides C est ainsi qu on a pr vu un objectif en augmentation de 29 p 100 pour la construction des logements de 28 p 100 pour les quipements productifs et de 50 p 100 pour les quipements sociaux Ce dernier pourcentage indique que le IV plan a entendu prendre une orientation plus sociale que les pr c dents l effort tant port vers la r alisation d quipements sociaux collectifs c est dire vers ce qui est le signe m me de la solidarit nationale Il y a l d ailleurs toute une philosophie de l volution du progr s et du niveau de vie dont vous avez pu prendre connaissance dans
215. table ment dans l ordre des progr s accomplir en la mati re une ctape d cisive C est en associant davantage les assembl es politiques aux conditions de l laboration du Plan et au contr le de son ex cu tion qu il deviendra la somme des progr s que la nation tout enti re s engage accomplir Ainsi mes chers coll gues nous allons engager notre pays pour quatre ann es dans une nouvelle phase de sa vie cono mique i Nous avons le privil ge que beaucoup de nations nous envient de disposer d un plan d une ligne d action Mais comme le rappelait Marcel Proust lt toute action de la pens e est ais e si elle n est pas soumise au r el gt Il nous faut maintenant soumettre le Plan au r el l preuve des faits Je ne vous ai pas dissimul mes chers coll gues les difficul t s qui nous attendent Aucune d entre elles n est insurmontable pour un pays qui saura s imposer un effort de discipline C est avec une volont tenace de r ussite aussi bien au Gouvernement que dans nos instances que nous devons aborder ce combat Au del du progr s conomique stricto sensu c est la condition future de notre jeunesse qui est en jeu c est dire lavenir m me de la France Vifs applaudissements gauche au centre et droite M le pr sident L Assembl e voudra sans doute reporter demain audition des r pports pour avis Assentiment La suite du d bat est donc renvoy e la proc
216. tat audit orga nisme et des charges annexcs Ce ioyer est voisin des minima impo s s ear la diff renee entre le prix de revient et le pr t de l Etat est en g n ral combl e dans le cadre de ia l gislation sur l action sociale en faveur des personnes g es j aide de subventions ou de pr ts faible taux d int r t 15150 M Denvers demande M le ministre de la construction sl des mesures sont susceptitles d intervenir prochainement portant er ation d un statut pour les personnels techniciens du minist re de la construction lesquels personnels demeurent toujours sous r gime provisoire particuli rement pr judiciable leurs int r ts et au recrutement des cadres Question du 24 avril 1962 R ponse Le ministre de la construction s attache depuis plu sieurs ann es doter ses personnels titulaires de leurs statuts partieuliers Si ies r formes n cessaires sont pratiquement aceom plies en ce qui concerne les personnels administraiifs tan de j admi nistration rentrale que des services ext rieurs l organisation des eorps techniques et la mise au point des statuts de ces corps ont pos des probl mes tr s complexes Des tudes approfondies ont t effectu es en iiaison avec les d partements des finances et de la fonction publique et un texte particuii rement important est d j intervenu je d eret n 62 511 du 13 avril 1962 qui fixe le statut des urbanistes de l Etat En outre trois
217. te huit ans et a toujours donn satisfaction l administration des postes et t l communications va tre livr l incertitude d appels d offres qui s duiront des professionnels inexp riment s et risque d tre r dult au ch mage sans reclassement possible en raison de son ge 11 lui demande si des dispositions particuli res sont envisag es pour des Cas analogues 15611 22 mai 1962 M Rousseau attire l attention de M le ministre des travaux pubhlles et des transports sur la situation des agents du corps des conducteurs des travaux publics de l Etat ex conducteurs de chantiers des ponts et chauss es En juillet 1948 la publication de la griile indiciaire des agents de PEtat ils obtiennent un classement pour ordre 185 270 n entra nant aucune modification statutaire D j l poque si logiquement on avait suivi les propositions du directeur du personnel demandant un classement quidistance de la fin de carri re des chefs d quipe des postes et t l communications maintenant conducteurs de chan tiers et de celle des conducteurs de travaux des postes et t l com munications maintenant chefs de secteurs et chefs de district leur classement aurait d tre th oriquement fix aux indices extr mes 200 290 Depuis en raison des modifications intervenues dans le recrutement dont le niveau consid rablement relev est en constante volution ascendante dans les attributions de plus
218. tion en parti culier les vieillards ct les salari s au voisinage du S M I G On y trouve d autre part l bauche d une politique des revenus dans les termes suivants lt La progression des revenus ne doit pas d passer les progr s de la productivit elle doit tre assez rapide pour assurer une production en expansion un debou ch suffisant assez limit e pour ne pas engendrer la hausse des prix Les libres discussions doivent tre clair es par des tudes soumises un examen eontradictoire Mals le 1V plan ne semble gu re d passer le stade des affir mations de prineipe sl j en juge par cctte phrase que vous me permettrez monsieur le commissaire g n ral de citer il faut aussi vous critiquer L am lioration de l informatlon la prise de conscience des encha nements et le sentiment de l importance de l enjeu condulront progressivement d gager de la vie elle m me les l menis d une politique des revenus gt 4240 Croyez vous qu il soit sage de s en remettre aux v nements du soin de d gager une politique des revenus M Francis Leenhardt Tr s bien M le rapporteur g n ral Vous avez tr s bien senti monsieur le Premier ministre et monsieur le ministre des finances ee que pouvaient avoir de vague et pour tout dire de d cevant ces allusions et nous vous savons gr tous dcux d avoir r cem ment et eneore aujourd hui monsieur le ministre des fi
219. tion des objectifs du Plan Encore convient il de pr ciser selon quelle proc dure le Pa lement devra se prononcer Nous sommes saisis aujourd hui d un projet tr s labor qui r sulte d un eertain nombre de choix fonda mentaux dont on vnit mal je l ai dit au d but de mon expos comment ils pourraient tre remis en cause Ajouterai je que le projet de loi en lui m me n est qu un dispositif d approbation et n offre gu re en dehors de son adop tion ou de son rejet de possibilit s d amendement La commission des finances a estim que la sanction parle mentaire devrait s exprimer d une fa on beaucoup plus pr cise et beaucoup moins tardive Aussi conviendrait il que le Gouver nement soit en mesure avant m me d envoyer ses directives aux commissions de modernisation de soumettre au Parlement en m me temps que le choix du rythme d expansion l ensemble des grandes options qui commandent la pr paration du Plan Je n ignore pas les difficult s qui r sultent de la mise au point d taill e de plusieurs groupes d hypotlhi ses mais je crois savoir que de tels progr s sont d j envisag s par les services du com missariat au plan Votre commission des finances est done tr s attach e ce que la pr paration du V plan soit pr c d e d un d bat d o se d gagcraient les grandes incitations souhait es par le Farle ment Nous avons cet gard monsieur le Premier ministre enregistr votre prome
220. tion fix par i autorit pr fectorale par applicatlon des termes de l articie 49 du code 1260 ASSEMBLEE NATIONALE SEANEE DE 22 MAI 1962 146143 M No l Barrot se r f rant la r ponse donn e le 10 mars 1962 la question crite n 13577 de laquelle I ressort que l inscription au tableau C des substances v n neuses du gluconate de potassium par l arr t du 28 novembre 1961 n a pas t faite conforin nent l esprit de l avis donn par la commission comp tente puisque celle ci avait en vue l inscription des solut s injectables de gluconate de potassium sculement demande M le ministre de la sant publique et de la popu lation 1 g l a modifi cet arr t ct dans l affirmative quelle date 2 dans la n gative s il n a pas l intention de le faire afin de respecter la logique et de permettre la non appli cation des r gles du tableau C aussi blen aux paquets aux ris aux comprim s etc qu aux sirops Question du 20 mars D R ponse L arr t du lt 8 novembre 1961 a t modifi par l arr t du 3 mal 19 2 limitant l inscription du gluconate de potassium au tableau C pour les seules pr parations injectables Cette disposition est donc de nature satisfaire l honorable parle mentaire puisque les formes paquets cachets et comprim s bien que n tant pas exploit es chapperont au r gime du tableau C TRAVAIL 14582 M Maurice Schumann demande M le ministr
221. tiques justifi es de syndicats de professeurs d tudiants et d une mani re plus g n rale de tous ceux qui en se papan du point de vue de l int r t national se pr occupent de la formaticr des futurs ing nieurs En premier lieu le projet a t labor sans que les principaux int ress s professeurs et l ves Ing nicurs ainsi que leurs organisations syndiceles aient t consult s En sccond lieu il ne tient aucun compte de l aspl ration l gitime des l ves ing nieurs participer la gestion de leur cole En troisi me lieu en excluant l externat et en rendant ainsi obligatoire pour les l ves la cat gorie B des bourses d tudes il risque de d tourner pour des raisons diverses mariage tat de sant modicit du milleu familial des tudiants de ji enscigne ment des arts ct m tiers En quatri me lieu et c est une observation essentielle il exprime une conception statique de la formation des i ves ing nieurs qui ne convient plus notre poque en raison des progr s constants des sciences et des techniques et des probl mes de tous ordres qui en sont la marque D o l int r t qu il y aurait modifier les programmes les all ger en ce qui concerne les travaux d atelicr et de technologic initler les l ves ing nieurs d autres disciplines aider ces tudiants une meilleure compr hension des r alit s conomiques et sociales les inciter la r flexion sur
222. tre lib r e pour le 15 avril dernier d lai que les milltaires appar tenant cette elasse viennent cependant d apprendre que la date limite de leur lib ration restait fix e au 24 avril date qui avait t arr t e ant rieurement aux accords sur le cessez le feu Ces variations mettent dans l embarras les jeunes gens qui dans les derni res semaines de leur serviee militaire signent des contrats de travail I serait souhaitable dans l avenir d viter de pareils faits 1 lui demande 1 pourquoi ses services ont laiss se propager sans les d mentir des informations erronn es 2 les mesures de r duction du temps de service militaire tant pr vues depuls la d claration du chef de l Etat en date du 12 juillet 1961 et n ayant donc pas d prendre au d pourvu les services de son minist re s l ne sui serait pas possible pour l avenir de publier officiellement et d s pr sent les dates de lib ration des fractions de contingent susceptibles de b n ficier de mesures nouvelles de mani re per oo a a 22 MAL 12 mettre aux jeunes gens int ress s de prendre en temps utile toutes LT de NA P vue de leur retour la vie civile Question du R ponse Les conditions de lib ration de la fraction de contin gent 59 2 C ont t publi es le 1 f vrier 1962 11 tait indiqu que les militaires appartenant cette fraction de contingent devaient tre lib r s au plus tard le 24 avril 1962
223. u 1 janvier 1963 11 en sera de m me pour les inva lides qui rel vent du r gime de la s c rit sociale et les grands infirmes b n ficiaires de l aide sociale assimil s aux aneiens salari s et pour les Infirmes b n ficiaires de l aide soeiale assimil s aux non salari s Bien qu il soit difficile d valuer l augmentation des d penses r sultant du relevement du plafond ressources il appara t que ces diverses mesures repr sentent une charge nouvelle minima de un milliard de nouveaux francs en ann e pleine 14794 M Bourne transmet M le Premier ministre l informa tlon suivante publi e dans Le Dauphin lib r du 30 mars 1962 n 5391 Nice 29 mars Le corps de Mme Valentine Armando solxante six ans a t d couvert dans une chambre mansard e qu elle oceupait rue Miron Nice Ce sont des voisins inquiets de ne plus la voir qui avaient alert la police Le m decin l giste a constat que la sexag nalre qui se trouvait dans un tat de malgreur effroyable talt morte d Inanltion La malheureuse n avalt semble t l pour toutes ressources que la retraite trimestrielle de 90 NF allou c par le fonds natlonal de solidarit Son atroce mis re avait attir l attention de personnes charitables mais Mme Arm lo pouss e par une flert Intransigeante avait fini par refuser toute assistance Dans cette Information il est signal que Mme Armando n avait pour ressources que l indem
224. u elle doit conserver c t des sp cialit s m dicales C est ainsi qu il a toujours t fait une place privil gi e dans les concours m dicaux aux anriens internes des h pitaux des villes de facult et plus r cemment d coles de m decine qui repr sentent la p pini re des m decins consultants de m decine g n rale C est ainsi galcment que le ministre de la sant publique s est refus jusqu ici muitiplier ies sections sp cialis es des concours dans les h pitaux Si l occasion de la r forme des tudes m dicales il a pr vu pour les C H U seulenicnt en accord avec le minist re de l ducation nationale des sections sp cialis es au deuxi me concaurs national le nembre de ces sections reste iimit et les candidats ne pourront y avoir acc s qu apr s avoir subl unc s lection s v re par les premiers Cancours organis s pour chacune des quelques grandes discipline de base m decine chirurgie gyn cologie et obst trique ctc Sur le point pr cis souiev par l honorable parlementaire il convient d indlouer que le minist re de la sant publique l occasion de la refonte de la nomenclature des actes profession nels obtenu un tarif pr f rentiel pour ies anciens internes des villes de facult agissant titre de consultants de m decine g n rale Enfin l occasion du r cent d cret relevant les tarifs pia fonds des honoraires m dicaux susceptibles d tre inscrits dans une conv
225. ue j article 24 du d cret r 60 451 du 12 mai 1940 disposalt que dans un d lai de deux ann es un commission serait constitu e afin d tablir un rapport sur l application des dispositions prose et notamment sur les articles 2 3 et 4 Il pr cise qu ce jour ladite commission ne s est pas encore r unie certains de ses membres n ayant m me pas ele nomm s Il lul demande quelles mesures Il compte prendre pour que soit respect un texte d une importance capitale puls qu il est relatif au tarif des frais m dicaux dispens s aux assur s soclaux 15613 22 mal 1952 M R my Montagne rappelle M ie ministre des finances et des affaires conomiques que les pensions faites titre de compl ment de retraite par des socl t s anonymes priv es sont g n ralement assujetties aux d crets et Jols inter venir pour toutes modifications apport es aux rentes priv es Tandi quau cours des derni res ann es les retraites des caisses di cadres et des emplois publics taient major es dans la mesure de la reva orisation des salaires les compl ments de retraites priv es bas es sur des sommes vers es des socl t s priv es res taient au m me taux subissant ainsi la d pr clatlon du pouvoir d achat du franc Il lui demande s il n a pas l intentlon de faire tudier les mesures susceptibles de rem dier cette situation in quitable 15614 22 mai 1962 M Lacaze signale M le mini
226. uels de ciassec pour les l ves mais des livres desti s aux bibiioth ques d l ves et aux biblioth ques de professeurs des tabiissements aequis ehez les diteurs sur ies fonds de j Etat La commission de coordination dont la cr ation est suggfr e par i nonorabie parlementaire n aurait donc qu un champ d activit s tr s limit en ce qui coneerne l action en cette mati re des centres de doeumentation p dagogique En revanche un organisme de ee genre pourrait utilement se pencher comme ii est propos sur l ensemble Ges probl mes d dition des livres scolaires La question va tre mise l tude 14231 M Sammarcelli attire l attention de M le ministre de l ducation nationale sur ie eas des diminu s physiques anciens poliomy iitiques titulaires d une licenee d enseignement li lui rap pelle qu aux termes de l arr t du 2 juillet 1942 ne peuvent tre nomm s ou d l gu s un emploi quelconque dans enseignement seeondaire ou admis participer aux preuves du concours de recru tement les eandidats qui pr sentent un eertain nombre d affee tions physiologiques dont des malformations eong nitaies des mem bres cntrainant une impotence fonctionnelle grave De m me sont exclus du concours d admission ji eole normaie primaire les ean didats qui souffrent d une affection apportant une g ne consid able aux fonctions physiologiques des membres par atrophie cong
227. ui sont les procpaes mt ress es et qui apportent la contribution la pius portante il est vident gue ies iimites de l h bergement hivernal en montagne c est dire de la capacit d accueli constituent un obstacle important On doit signaler enfin la progression tr s sensi bie du nombre des journ es pass es cn colonies et camps de vacan ces estivaies ou pascales c est galement un signe des efforts epris avec Paide de l Etat en faveur des enfants des centres urbains 14832 M Longequeue expose M le ministre de l ducation nationale que les communes b n ficient pour la construction des coles du premier degr d une subvention dont le taux est fonction la fols de la valeur du centime additionnei du nombre de cen times mis en recouvrement dans la commune et du montant des travaux projet s Lorsqu un projet de constructlon est acird en piusleurs tranches par ies services du minist re de l ducation natio ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAT i962 nale en raison de l insuffisance des cr dits de subvention le taux de subventlon est fix d apr s le co t des d penses autoris es pour chaque tranche ce qui a pour effet de diminuer tr s sensiblement l aide de l Etat Il lui demande s li ne lui para t pas plus quitable pour le fixation des taux de subventions de prendre en consid ration 7 toate si programme approuv par ses services Question du avril 1962 R ponse
228. un d eux le montant de la subvention 3 sur quels crit res cette attribution a t elle t fond e 4 quel a t dans le budget global de chacun d eux le pourcentage de participation financi re de PEtat 5 quelle a t la dur e de chacun de ces festivals et quel est le nombre de spectateurs ou d auditeurs qui ont particip au cours de l ann c 1961 chacune de ces manifestations 15606 22 mai 1962 M de Poulplquet expose M le ministre de l ducation nationale l inconv nient qui r sulte pour les familles dont les enfants fr quentent les coles priv es de ne pas encore conra tre les tatllssements habillt s recevoir des bourslers natlo naux la date partir de laquelle le b n fice de cette habilitatlon prend effet n tant pas pour le moment pr cis e 11 lui demande s il est possible de connaitre rapidement la date d effet de l habi ltation de plein drolt des tablissements priv s sous contrat simple 45607 22 mal 1962 M Pascal Arrighi expose M le ministre de ia justice que je amp mai jour anniversaire de la victoire un groupe de 14 condamn s politiques parmi lesquels des anciens combattants qui avaient particip aux combats de la Lib ration et d cor s ont t transf r s la centrale de Toul en provenance de la Sant de Fresnes et de Rouen Le r gime A dont ils b n ficiaicnt dans leurs prisons ant rieures a t supprim et rem plac Ain
229. une information pr cise ce qui n est pas toujours le cas et aussi bien entendu empreinte d une tr s grande souplesse Cette politique exlge qu une liaison tr s troite soit tablie entre les minist res de l ducation nationale t du travail et les organisations professionnelles en vue de pr voir les besoins d anticiper sur eux et d adapter en cons quence la formation professionnelle Il convient eet gard de signaler l initiative tr s heureuse qui vlent d tre prise par M lc ministre d s arm es de cr er des officiers conseils de l arm e afin de pr parer l entr e des jeunes soldats dans la vie civile ASSEMBLEE NATIONALE SEAME Di 22 MAT t2 1239 mme ms Je crois d autre part que si l on veut donner plus de fluidit la main d uvre comme c est n cessaire il faut mettre l tude une revision progressive des zones de salaires dont l existence contrairement ce qu on affirme sans cesse n est pas un facteur durable de d centralisation industrielle Applau dissements gauche et au centre Bien entendu c est l immigration qui doit constituer le volant des besoins Mais tant donn la p nurie de main d uvre dont souffrent beaucoup de pays europ ens en particulier l Alle magne elle peut se heurter des obstacles s rieux et doit en tout cas tre pr par e par un travail de pr vision et de pros pection Nous touchons l ainsi un sccond al a
230. unir et dont j ai transmis les rapports M le pr sident et M le rapporteur g n ral de votre commission des finances montrent que les ann es 1960 et 1961 constituent une bonne plate forme de d part pour le lancement du IV plan Mais en ombre ee tabicau les mouvements de revenus enre gistr s depuis deuy ans exercent une pression pr judieiable au bon quilibre des prix et au bon finaneeinent des investissements Ii faut ici distinguer entre l aecident et l volution moycn terme L accident c est depuis quelques semaines l hiver qui se pro longe ct qui m me r appara t et les hausses des produits ali mentaires qui en r sultent Certes on a le devoir de s assurer contre l accident et l assainissement de certains circuits reste plus que jamais n cessaire Mais il serait d raisonnable de ma part d en appeler aujourd hui la discipline du pays et de vous dire que l ex cution du IV plan sera compromise paree que l hiver a t plus long que de coutume Vous me r pondricz avec bon sens que la r alisation d un plan ne d pend pas d v nements de cette nature que d ailleurs les prix ja consom mation commencent diminuer tout sera fait pour qu lls retrouvent leur niveau ant rieur que les prix de gros et les prix des produits industrlels sont demeur s stables ct qu enfin la conjoncture conomique envisag e dans son ensemble est tr s favorable Ma pr occupation est toute diff
231. uotidienne d 45 millions de Fran ais sp cialement des humbles qui est tr s fortement conditionn e par les options que le Gouvernement a d finies et qui se trouvent contenues dans ce IV plan de modernisation ct d quipement C est pourquoi mesdames messieurs je voudrais esquisser bri vement les objectifs les difficult s les choix et d gager le sens et la port e de ce d bat Les objectifs sont clairs il s agit de maintenir l expansioa et d assurer la progression de la production et du revenu national Vous savez que le IV plan s est fix comme bui un taux d expansion cumulatif de 24 p 100 c est dire un taux annuel de 5 5 p 100 Ce rythme d expansion cst lev si on le compare notamment celui qui a t lc rythme moyen des dix derni res ann es et qui tait de l ordre de 4 5 p 100 Un pour cent en ceite mati re c est beaucoup Si nous avons pu cnvisager cet accroissement du rythme cet effort suppl mentaire c est d abord je ticns le dire gr ce aux r alisations ant rieures ct l effort qui a t fait par la France depuis la gucrre singuli rement au cours des trois premiers plans depuis l poque o le g n ral de Gaulle pr sident du Gouvernement cr ait le Commissariat g n ral au plan et nommait le premier commissaire g n ral au plan M Jean Monnet Au cours de ces trois plans la France s est relev e de ses ruines elle a r tabli sa production et a fait un ef
232. urait t t fait de ae rebeller un mode d emploi d taill de ses revenus Les moyens dont on dispose en France cet gard se sont diversifl s et amplifi s depuis l poque du premier plan de nodernisatlon de sorte que l Etat dispose d une gamme de moyens bien adapt s et assez tendus Mals et ce point est capital la mise en uvre de ces moyens serait insuffisante sans l adh sion de la natlon qui qq 1234 doit s exercer non seulement au stade de la construction du plan mais tout au long de sa r alisation On a expliqu d une fa on paradoxale la foree de la plani fication fran aise par la fa blesse de l chelon administratif du commissariat g n ral au plan Je souhaite d ailleurs dans cette hypoth se qu une telle explication puisse tre g n ralis e Sourires S il est exact que le petit nombre et la qualit des experts qui op rent cette synth se constituent une garantie d effica cit il n en reste pas moins que l impulsion qui part du plan trouve normalement son prolongement dans les moyens d action conomiques et financiers dont dispose l appareil de l Etat Je distinguerai ee titre deux formes d action les inter ventions directes qui r sultent de l exercice m me de l acti vit gouvernementale et les incitations D abord les interventions directes Depuis 1946 les moyens d intervention directe ont profond ment chang de nature Au d part il s agiss
233. ute certaines actions sp cifiques dans le secteur de la distri bution sont elles possibles et m mes pr vues dans le Plan Mais il est clair qu une discipline s impose pour d terminer tout moment la part de gain de productivit susceptible d tre r partie entre augmentations de salaires ou de revenus inves tissements et toutes les fois que cela sera possible baisses de prix x C est ce que nous ne cessonis queiques uns de r p ter la commission des finances M Ren Sanson Tr s bien M le rapporteur g n ral M le ministre des finances nous a fait comprendre il y a quelques jours que les prix avaient leur vic propre ce qui exciut videmment toute action indissrimin e Je me permettrai d ajouter que eette vie ne saurait cependant tre trop ind pendante de cclle des salaires et des revenus C est pourquoi une politique nationale des revenus s impose pour viter la fois du point de vue conomique les r percussions sur les prix d une volution d sordonn e des salaires et des profits et du point de vue social les disparit s qu engcndre in vitablement l expansion Cette politique des revenus cette pr occupation sociale mes chers coll gues je ne saurais dire que le IV plan Plait oubli e qu il ne donne pas d indication g n rale sur cette question essentielle Il affirme en effet la n ccssit d actions s lectives en faveur des cat gories les plus d favoris es de la popula
234. ve en effet impossible r aliser du fait des consignes obtuses ordonnant aux forces de police et de gendarmerie de ne laisser entrer au palais de justice de Paris que ies personnes munies d une convocation ce qui fait que l on a pu voir refouler des parties ellesm mes des magistrats et des avocats Il attire son attention sur ie surcro t de travail que ces ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 22 MAI 1962 violations de la loi pourraient occasionner la cour de cassation sur les frais et les d sagr ments que ces motifs de cassation peu vent pr senter pour les parties et d une mani re g n rale sur les inconv nients qu il y a ce que l ex cutif intervienne sans cesse jusque dans le fonctionnement mat riel du pouvoir judiciaire Jl lui demande quelles mesures il enteud prendre pour que ces voies de fait cessent imm diatement 15600 22 mai 1962 M Bilivux rappelle M ie ministre de l ducation nationale que dans l7 r ponse faite au Journal officiel Gu 26 avril 1940 sa question crite n 4804 il avait reconnu que ies charges des inspecteurs de l enseignement primaire et inspec trices des coles maternelles se sont en effet consid rablement accrues et que lcur situation personnelle comme leurs condi tions de travail doivent tre am lior es Or les dispositions des d crets des 8 ao t et 7 septembre 1961 2 apportent pas aux inspec teurs d partementaux de l enseignement
235. vec les critiques et les observations que lui inspire ce plan Si j ai tenu n anmoins dire quelques mots l inauguration de ce d bat c est cause du caract re un peu particulicr des textes qui vous sont aujourd hui soumis Il ne s agit pas l d un projet de loi comportant des dispositions pr cises et qui s imposent juridiquement tous les citoyens 35 1230 A la limite on pourrait soutenir que le plan n est qu une d cla ration d intentions En fait il d borde tr s largement limpor tance de la plupart des projeis de loi par l ampleur du sujet trait qui recouvre l ensemble de la vie conomique et sociale du pays et ce pour une dur e de quatre ans De ces caract ristiques d couleront je pense celles m mes de votre discussion Sans doute ce d bat sera t il parfois quelque peu aust re mais il sera toujours capital Aust re cause des sujets trait s eux m mes de langle abstrait presque scientifique sous lequel ils sont souvent envi sag s et du caract re l g rement hypoth tique des r alisations dont on parle a Mais capitcl parce que en fin de compte c est de la vie m me de la nation qu il s agit de son avenir pendant quatre ans et de l avenir plus lointain encore que ces quatre ann es d termi neront largement Sous ce langage abstrait sous le vocabulaire des conomistes sous les chiffres des statisticiens ce sont les hommes qui sont en cause c est la vie q
236. viter que le patrimoine des souscripteurs passe dans le patrimolne du prometeur Il lul demande quelles dispositions il a prises pour sauvegarder le patri Es des souscripteurs depuis que le promoteur a d pos son an 15640 22 mai 1982 M Robert Bailanger expose M le ministre de la construction que dans la r ponse du 17 f vrier 1962 la question crite n 13027 son pr d cesseur a affirm que le promoteur de la socl t s est engag faire d livrer tr s prochainc ment aux souscripteurs des logements termin s par actes notari s soit un titre de propri t qui devriendrait opposable aux tiers d s inscription de la mutation au fichier Immobilier solt les parts de soci t s la d tention desquelles est attach le droit la jouis sance des logements souscrits Or le promoteur s est cru autoris pr senter aux souscripteurs des contrats inacceptables qui ali nent proprement leurs droits Certaines elauses lll gales et pr c dem ment jug es nulles par les tribunaux ont m me t reprises D autre part le promoteur pr tend que la situation des souscripteurs aurait t tudi e au eours de conf rcenees r unissant les services du minist re de la construction et ses propres repr sentants Ii lui demande 1 quelles mesures il compte prendre afin que les titres de propri t solent d livr s aux souscripteurs soumis au r glme D ne A Air ile L COR ne ny Li nes NN SEANCE
237. vricrs des empioy s ou des vieillards soient expo s s sans protection aux fum es de cigarettes ou de pipes parce que les dirigeants de la R T P d cident avec une incroyable Ilcg ret et sans aucune raison valable d abroger les sages mesu res prises par leurs pr d cesseurs Il lui demande s une attaque aussi grave contre la sant publique doit tre tol r e au moment m mc o elle a besoin plus que jamais d tre prot g e contre les agressions de l cxt rieur Question du 3 mars 1962 R ponse Aucune d cision n a encore t prise au sujet de la question voqu e par l honorable parlementaire et toute information publi e ce propos doit tre consid r e comme sans londement Etant donn les dangcrs et les difficult s que com porterait la pr sence de fumeurs dans les autobus de grandc Capacit qui transportent pendant les heures de pointe de nombreux veyageurs debout une d cision ne sera prise qu apr s une tudc compl te des divers aspects du probl me Rectificatif au compte rendu int gral de la s ance du 11 mai 1962 Questions crites Pags 1981 2 colonne question n 15428 de M Lef vre d Or imesson M le ministre de la justice apr s la 32 ligne de Ja 2 colonne r diger comnie suit le texte concernant la 3 cat gorie des Fran ais susceptibies de demander la g iivrance d un c rti licat de nationalit 3 cat gorie Tous Les autres Fran ais A

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