Définition d`un éco-territoire de référence Prospective
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1. ld 1 biolvallee inddigo nt acte BIOVALLEES Definition d un co territoire de r f rence Prospective exploratoire Septembre 2011 g c 4 ZT AS PR CONTEXTE Le territoire de Biovall e veut faire la d monstration de la capacit d un territoire rural multipo laire offrir un mod le de d veloppement humain alternatif et compl mentaire au fonctionne ment concentrique des zones urbaines et devenir un territoire de r f rence en mati re de d ve loppement humain durable La d marche doit permettre le d clenchement et la formalisation d une envie de territoire partag e Forte de son exp rience Biovall e pourra ensuite diffuser les r sultats de son exp rimentation de ses r flexions de son mod le d autres territoires euro p ens et les aider s engager dans une m me dynamique Biovall e est un Grand Projet Rh nalpin GPRA intitul en tant que tel dans la d lib ration du Conseil R gional du 19 mai 2005 qu on peut d finir comme un projet de d veloppement structurant fond sur des atouts particuliers et dont le rayonnement et la notori t b n ficient l ensemble du territoire r gional voire au del Biovall e associe les Communaut s de Com munes du Val de Dr me du Crestois du Pays de Saillans et du Diois mais pas la commune de Crest Le protocole d accord Biovall e a t sign le 8 octobre 2010 Eurre L objectif a lo2. placements en voiture Enfin les strat gies d adaptation au changement climatique sont peu coordonn es par les pouvoirs publics les territoires agissant au coup par coup en r action aux v nements 3 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 5 Faute de strat gie conomique locale volontariste les activit s non r sidentielles industrie logistique ont disparu Le principe des co parcs aura t aban donn Certaines fili res agricoles se d structurent d autres se sp cialisent notamment par la labellisa tion des produits Appellation d Origine Contr l e Agriculture Biologique et la structuration de la fili re des plantes parfum aromatiques et m dicinales Ce pendant l urbanisation peu contr l e en aval accen tue la pression sur les terres agricoles L agriculture devient une variable d ajustement des politiques ur baines En amont l enfrichement des terres se pour suit dans les espaces d sertifi s Au final la r siden tialisation de l conomie accentue la d pendance du territoire aux agglom rations voisines d autant plus que les revenus de transfert ont diminu Les forma tions glissent vers l aval ith COHESION SOCIALE tiit La coh sion sociale s amenuise avec la non integration des nouveaux arrivants En aval le prix du foncier au ra bondi avec une arriv e massive de cat gories socio professionnelles sup rieures fragilisant les popula tions plus modest
3. res Pour accueillir ces nouveaux arrivants les collectivi t s ont renforc l armature urbaine du territoire en concentrant cette croissance sur les principales villes et les bourgs centres gr ce des outils de planification structurants La p riurbanisation a t ma tris e et les terres agricoles sont pr serv es Les formes architectu rales dominantes sont devenues l habitat group et le petit collectif Cette armature urbaine permet une meil leure optimisation des transports en commun bus train plus innovants qui se renforcent tout comme les modes doux dans les villes et bourgs redensifi s RESSOURCES 6 Les ressources sont motrices du d veloppement cono mique avec des co ts de gestion et de protection im portants attractivit agriculture tourisme La pro duction d nergies renouvelables s est d velopp e Les acteurs de la fili re bois ont r ussi le d fi de r organiser la production pour le bois nergie et d velopper le bois construction La gestion des ressources est optimi s e par une gouvernance forte afin d en permettre une exploitation durable permettant leur renouvellement La biodiversit est pr serv e gr ce a la mise en place d une trame verte et bleue largie L approvisionne ment en eau est s curis par des r ponses locales retenues collinaires recharges de la nappe compen sant partiellement la fin des approvisionnements exter nes A ENERGIE CLIMAT Y
4. 2011 afin d apporter un avis clair aux lus 4 hypoth ses d volution pour Biovall e en 2040 3 MODE D EMPLOI Une d marche participative les s minaires prospectifs Ces hypoth ses d volution seront debattues avec les acteurs locaux lors de temps de partage et d enrichissement de la d marche notamment lors d un forum public le 25 novembre d ateliers prospectifs en novembre et d cembre dans les conseils municipaux et communautaires CALENDRIER PHASE 1 Diagnostic territorial de Biovall e mai septembre 2011 gt Mise en vidence des enjeux territoriaux propres Biovall e PHASE 2 Prospective juillet 2011 mars 2012 gt PROSPECTIVE EXPLORATOIRE l ouverture du champ des possibles gt S minaire du 19 juillet 2011 lancement de la d marche prospective gt S minaire prospectif de 7 8 9 septembre 2011 sc narios exploratoires gt S minaire du 28 septembre 2011 finalisation des sc narios approfondis gt FORUMS DEBATS ET ATELIERS PROSPECTIFS proposition pour un sc nario souhaitable gt PROSPECTIVE STRATEGIQUE le temps des lus formalisation du sc nario souhaitable pour Biovall e PHASE 3 Mise en uvre gt Formalisation d une Charte de mise en uvre du sc nario souhaitable 4 hypoth ses d volution pour Biovallee en 2040 MODE D EMPLOI Note pour faciliter la compr hension des sc narios les entit s g ographiq
5. L engagement et l exemplarit des collec tivit s en mati re de politiques nerg ti que permettent une mobilisation globale du territoire pour tendre vers plus d auto nomie nerg tique La r duction des consommations nerg tiques et des missions des gaz a effet de serre a t sup rieure de 22 par rapport a 2010 permise d une part par de nombreuses actions coordonn es sur le b ti efficacit nerg tique et la mobilit et d autre part par une volution forte des comportements individuels et collectifs Elles ne per mettent cependant pas d atteindre les objectifs du fac teur 4 l horizon 2050 Les diff rentes ressources ner g tiques locales sont valoris es solaire hydraulique olien bois nergie 3 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 5 Le d veloppement conomique de Biovall e s ap puie sur ses atouts et ressources propres limitant ainsi sa d pendance aux agglom rations ext rieures Des centres de formations sp cialis es dans le d veloppe ment durable ont essaim et les partenariats universi taires avec Lyon ou Grenoble ont t renforc s De nouveaux co parcs ont t cr s permettant le d veloppement d entreprises artisanales de services voire industrielles dans des formes statutaires va ri es avec un d veloppement de l conomie sociale et solidaire Les industries et les circuits courts valori sent les ressources agricole
6. financements r gionaux dans une ferme auberge ou il peut raconter tous les touristes qu il h berge le pass du Diois Il aime se rappeler le temps o il y avait encore des entreprises des commerces et des activit s dans les bourgs En revanche cette poque les ressources naturelles comme le bois ou l eau taient moins bien prot g es qu aujourd hui D ailleurs ce soir l il re oit un couple original de trois personnes venant d Hollande les Von B rger Heinrich Vicki et Kirsten profitent du bon air et des conditions id ales qu offre la region pour pratiquer le parapente et le VTT entre autres Heinrich ne les accompagne pas toutes leurs activit s il doit savoir o en est le projet de ferme photovolta que de Loriol dans lequel il a investi il y a trois mois Vicki Von B rger quant elle souhaite rencontrer le directeur financier de Dr me Ard che Technologie entreprise dans laquelle elle veut devenir actionnaire Avec de tels investissements les Von B rger comptent bien au final s installer d finitivement a Luc en Diois un joli petit hameau de la vall e de la Dr me st i ZSP 4 hypoth ses d volution peur Biovallee en 2040 18 La pub ture durable En 2040 avec une action publique renouvel e Biovall e est un co territoire rural de r f ren ce L armature multipolaire s appuie sur des p les urbains et bourgs centres renforc s accueil lant les principaux services et activ
7. la construction d un immeuble de quatre tages en face de chez eux mais ils savent bien qu on ne peut plus s tendre sur les terres agricoles et qu on a besoin des b ti ments pour produire de l lectricit Ils sont quand m me rassur s par l esth tique de l immeuble en grande par tie v g talis et par les commerces qu il accueillera C line a mont son entreprise de services la personne pour la population rest e dans les villages d sert s Elle utilise encore sa voiture Aujourd hui elle rend visite Mada me Isa a Autichamp 13 km d Eurre une vieille dame qui ne peut plus se d placer pour ses courses jusqu la ville qui ne peut faire ses repas Elle fait donc le march bio de producteurs locaux pour Isa et son mari Dans les campagnes environnantes qui n ont plus de services seuls les agriculteurs et les personnes vivant du tourisme saisonnier sont rest s La voisine d Isa n est autre que la m re de C line Odile 75 ans qu elle emm ne deux fois par semaine a l univer sit de Crest o elle prend des cours du troisi me ge en nouvelles technologies Le soir les r les s inversent puis qu elle prend la place de professeur pour initier les jeunes au Recycl Design Son petit fils Pio vient souvent la voir Pio qui vient d avoir 20 ans va l antenne universitaire de Crest qui a ouvert une formation sp cialis e dans la conception bioclimatique des b timents Il sait bien que les choses s
8. pu blics ayant enclench le processus Toutefois l aval res te d pendant des agglom rations voisines pour l acc s aux services sup rieurs qui n auront pas t d velop pees localement au regard de l accroissement d mo graphique Les transports en commun restent peu structur s m me si le cadencement de la ligne TER a t renforc jusqu Crest et maintenu jusqu Die La part de la voiture individuelle a diminu au profit du covoiturage RESSOURCES 6 L urbanisation et la perte de la diversit agricole ont entrain une banalisation des paysages laquelle se sont ajout es une diminution de la fonctionnalit co logique globale et de la biodiversit Une trame verte et bleue a t mise en place mais elle ne recouvre que les espaces d ja prot g s en 2010 Les ressources natu relles g r es de fa on mini re sont sous pression en partie pour satisfaire les besoins des agglom rations voisines L eau devient un facteur limitant d pendante d apports externes et est source de conflits d usage La for t est surexploit e M ENERGIE CLIMAT X En raison de la forte augmentation de la population et d une implication limit e des collectivit s les missions globales de gaz effet de serre n ont diminu que de 8 depuis 2010 La maitrise nerg tique est limit e faute d op rations d envergure en mati re de r habilitation thermique du b ti ancien et du nom bre important de d
9. Dr me s inscrit dans la comp tition mondiale via des activit s de pointe hautes technolo gies environnementales activit s de niche via les technologies de l information et de la communication productions agricoles de qualit et bio industrielles Quelques formations en lien avec ces activit s sont implant es sur le territoire En amont des activit s se sont d velopp es autour de la sant et du bien tre du tourisme vert maintenant quelques emplois sur place essentiellement pr caires et saisonniers La culture locale n est valoris e que par des processus de folklorisation et des festivals litistes ith COHESION SOCIALE tiit Les in galit s sociales ont explos sur tout le territoi re les revenus moyens ont augment mais principa lement par s lection avec le d part des plus modestes et de l arriv e de cat gories socio professionnelles plus ais es En amont ceux qui sont rest s doivent compter sur leurs propres ressources Les pouvoirs publics n ont que peu d influence sur ces processus de s gr gation qu ils n auront pas cherch a contrecar rer Des lotissements ferm s s curis es et cologi ques mergeront ici et l dans le Diois ii GOUVERNANCE i En aval le secteur prive a un poids plus important qu aujourd hui dans la gouvernance en s associant avec les collectivites locales Les reactions de la socie t civile se feront par l interm diaire de lobbies bien
10. ance Risque de d s quilibre des finances publiques par perte des recettes 4 hypotheses d volution pour Biovallee en 2040 12 gy AMENAGEMENT DU TERRITOIRE jy Devant l incapacit des pouvoirs publics g rer les dif ficult s nerg tiques conomiques sociales les ini tiatives individuelles ont pris le relais port es par des personnes des entreprises ou de quelques collectivi tes qui se structurent autour de formes d organisation ponctuelles La croissance d mographique a t mod r e 6 500 habitants et concerne davantage l aval qui restera attractif pour les classes ais es L armature ur baine est multipolaire mais g om trie variable o les in galit s en termes d acces l habitat aux services ou aux emplois sont h t rog nes L habitat pr caire s est d velopp en parall le d co quartiers La majori t des services publics a disparu faute de moyens Les lignes de transports en communs car train ont fer m Les habitants s auto organisent covoiturage voi ture partag e pr t de v hicules coop rative de trans port ou ont du mal a se d placer RESSOURCES 6 Le cadre de vie est galement pluriel L exploitation individuelle des ressources bois eau nergie de vient une n cessit pour pallier la baisse g n ralis e des revenus Dans certains cas les acteurs savent g rer au mieux leurs ressources avec par exemple des initia tives priv es d
11. ase de prospective exploratoire qui vise a ouvrir le champ des possibles soit a d finir des futurs possibles pour Biovall e en 2040 gt une phase de prospective strat gique ou les lus valideront leur sc nario souhaitable pour Biovallee soit l co territoire de r f rence et le d clineront en axes strat giques et pistes d actions pour l atteindre Ce rapport presente les resultats de la phase de prospective exploratoire Le champ des possibles Prospective exploratoire Prospective strat gique Cet exercice de prospective exploratoire visant ouvrir le champ des possibles est le point de d part de la d marche Son but n tait ni d identifier toutes les hypoth ses d volution possible ni d avoir une vocation programmatrice ou planificatrice Ces hypoth ses d volution ne se r ali seront sans doute jamais la r alit sera probablement un assemblage de plusieurs de ces hypo th ses qui sont donc la pour ouvrir le d bat sur la d finition d un sc nario souhaitable partag par les acteurs locaux les lus et la population Cet exercice ne traduit en rien une volont politique mais tend clairer le travail des d ci deurs locaux par la pr sentation synth tique de quelques uns des futurs possibles Ces hypoth ses d volution sont le r sultat du travail d un panel d experts chercheurs et d acteurs locaux r unis le 19 juillet 2011 les 7 8 et 9 septembre 2011 et le 28 septembre
12. ationaux et eu rop ens des co territoires 4 hypoth ses d volution pour Biovallee en 2040 21 R cit fiction UN NUMERO D EQUILIBRISTE En d branchant son Segway lectrique pour partir la gare d Eurre Thibaud 50 ans se rappelle du temps o il tait oblig de prendre sa voiture A pr sent il prend le train jusqu Loriol la ville voisine o s est d velopp e une entreprise mondiale d agroalimentaire ll travaille a la transformation et la valorisation des produits phares de la r gion comme les semences les plantes m dicinales ou le vin pour l exportation ll s implique aussi b n volement dans son entreprise pour organiser les d placements doux des salari s Thibaud et sa femme C line qui habitaient avant dans un petit village de la vall e de la Dr me ont choisi de vivre en ville a cause de l augmentation des prix des d placements Ils ont rachet une maison dans le quartier de l co site d Eurre qu ils ont am nag e pour qu elle consomme moins d nergie en installant notamment une olienne dans leur jardin Ils ont b n fici de l exp rience des autres grace au P le Energie et de nombreuses aides des pouvoirs publics Quelques mois dans l ann e leur jardin leur permet de consommer leurs propres l gumes et ainsi de faires quelques conomies non n gligeables Le jardinage est aussi pour C line un loisir qu elle affection ne particuli rement Thibaud et C line sont ennuy s par
13. ce lui ressasse que la vall e de la Dr me ne cesse de perdre de sa diversit agricole au profit de nou veaux champs de maisons De son cot Olivier se lamente sur le manque de dynamisme de son lieu de vie De puis 30 ans rien a change Ses voisins ont tous quitt le Diois pour aller s installer plus l ouest dans la vall e Arriv Livron Olivier se lance la recherche du pavillon familial de son fils Louis et de sa belle fille Margot qui se fond dans un ensemble de r sidences identiques Ceci l exaspere il r le comme chaque vendredi contre ces nouveaux quartiers d pourvus de vie locale Apr s avoir tourn en rond pendant 10 minutes il trou ve enfin le pavillon n 23 all e n 5 o Louis et Margot l attendent pour prendre un caf Louis lance la discus sion en demandant conseil son p re sur la chaufferie collective qui alimente le quartier Cela fait deux jours que cette derni re s est arr t e et les connaissances en m canique du vieillard sont toujours les bienvenues Le caf aval ils quittent la maison pour la journ e Ils se rendent sur le parking relais de Livron ou Margot phar macienne l H pital de Mont limar retrouve ses compagnons de covoiturage De son c t Louis m decin g n raliste Valence a t oblig d installer son cabinet dans la m tropole suite au transfert des services de soins Accompagn de son p re il monte dans la voiture familiale et r cup re comme tous les jours d
14. de la valeur du patrimoine b ti Rationalisation des services publics et des budgets Fin de la pr carit assum e Inscription dans les r seaux nationaux et europ ens Positionnement politique fort autour de la nouvelle agglom ration Dr me Ard che Un territoire de r f rence reconnu de l ext rieur Il n y a plus n cessit de se mettre d accord entre amont et l aval 4 hypoth ses d volution pour Biovallee en 2040 16 jay AMENAGEMENT DU TERRITOIRE jy La population diminue fortement dans le Diois et se stabilise dans la vall e de la Dr me soit une baisse glo bale de 6 500 habitants Les constructions majoritaire ment individuelles ne permettent pas d accueillir plus d habitants en aval Ne restent dans le Diois que quel ques privil gi s peu impact s par la mont e du co t de l nergie ainsi que quelques poches parses d habita tions Les b tisses ainsi lib r es deviennent des r si dences secondaires entra nant un ph nom ne de lub ronisation sur le Diois En aval les connexions et les changes avec la rive voisine se sont multipli s La vall e de la Dr me est connect e au reste de l Euro pe via la gare TGV de Rovaltain v ritable porte d en tr e sortie du territoire et au reste du monde par les technologies de l information et de la communication Si les services publics et les transports en commun se sont maintenus l aval ils ont disparu progressivement en amont ho
15. des ENR 20 dans la consommation ner g tique totale Cet objectif a t transcrit en France par le Grenelle de l environnement L outil le Plan Climat Energie Territorial Le Plan Climat Energie Territorial PCET est un projet territorial de d veloppement dura ble dont la finalit premi re est la lutte contre le changement climatique Institue par le Plan Climat national et repris par la loi Gre nelle 1 et le projet de loi Grenelle 2 il consti tue un cadre d engagement pour le territoire Le PCET vise deux objectifs gt latt nuation il s agit de limiter l impact du territoire sur le climat en r duisant les missions de gaz effet de serre l adaptation il s agit de r duire la vuln rabilit du territoire puisqu il est d sor mais tabli que les impacts du change ment climatique ne pourront plus tre int gralement vit s En 2000 la France a mis en place un Program me National de Lutte Contre le Changement Elle s est engag e diminuer par 4 facteur 4 d ici 2050 ses missions de GES par rapport 1990 En effet les travaux du Groupe d Ex perts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat GIEC ont mis en vidence pour les pays d velopp s la n cessit de diviser par 4 leurs missions de GES d ici 2050 afin de limi ter 2 C l augmentation de la temp rature d ici 2100 La premi re phase de ce travail a consist en la r alisation du bilan carbone permettant d
16. e elle se l ve tous les matins pour accompagner leur fils Gaston l arr t de bus le plus proche pour aller au lyc e de Crest L apres midi elle fait des m nages dans les beaux co quartiers de Livron et Loriol ou elle r amp verait d habiter un jour et pr pare des plats cuisin s au domicile des personnes qui l emploient L apres midi Julien consacre 2h son jardin potager C est beaucoup de temps et l eau se fait de plus en plus rare mais c est essentiel pour sa famille qui n achete jamais de legumes car leur prix a consid rablement augment ces derni res ann es Aujourd hui il se d p che car il a l ordre du jour du Conseil d administration de son association Un jardin pour tous pr parer Avec deux amis ils ont cr cette association il y a une dizaine d ann es par r elle n cessit Cela permet aujourd hui d aider les habitants a cultiver leur propre potager stocker de l eau partager les exp riences et les techniques de jardinage Julien t l phone Eve la secr taire de l association pour la pr venir qu un groupement d agriculteurs maraichers s est r uni pour leur faire part de son m contentement Selon eux l association concurrence leur production les particuliers consommant uniquement leur propre r colte Ceci exasp re Julien qui cherche une fois de plus avoir raison Il estime que ce genre de requ te est ill gitime car les habitants n ont actuellement pas d autres choix
17. e calcu ler la quantit de GES mis et sa r partition par grands postes Les missions GES sur le territoire sont valu es annuellement 538 000 Tonnes Equivalents CO T Eq CO soit 9 43 T Eq CO par habitant Bien que ce chiffre soit sup rieur de 50 de la moyenne fran aise il est conforme aux caract ristiques du territoire Les principaux postes d mission sont le d placement des personnes et des marchandises 34 des missions totales les secteurs r sidentiels secondaires et tertiaires 26 des missions l agriculture 20 des missions et l alimentation 17 des missions 4 hypoth ses d volution pour Biovall e en 2040 ENERGIE CLIMAT L tape suivante a t de calculer pour chaque sc nario les volutions possibles d missions de GES selon les diff rents postes A titre d exemple voici quelques tableaux et graphiques r alis s pour cette partie Evolution de la consommation GWhEF suivant Evolution de la consommation GWhEP suivant 500 les sc narios E 1000 les sc narios 400 800 300 600 p 200 400 _ i 100 200 m 0 0 Etat initial Sci Sc2 c3 c4 Etat initial c1 Sc2 Sc3 c4 wB ti Chauffage MECS M Elec Sp wB ti Chauffage mECS mElec Sp id Autres modes E Deux roues E Voiture E Covoiturage MTC E Bicyclette 4 Marche Les r sultats de ces calculs faisant l objet d un rapport sp cifique ont t incorp
18. e gestion de l eau et prot ger les mi lieux mais dans de nombreux autres le manque d or ganisation collective entra nera des d gradations envi ronnementales banalisation des paysages conflits d usage autour de la ressource en eau A ENERGIE CLIMAT X Les collectivit s n ont pas r pondu de ma ni re coordonn e au d fi du changement climatique laissant la place desinitiatives individuelles h t rog nes Quelques locali t s ou co hameaux ont d velopp une strat gie nerg tique fond e sur l autonomie et les nergies renouvelables auxquelles s ajoutent les initia tives individuelles auto r novation installation de panneaux solaires ou de micro oliennes L utilisa tion de la voiture reste pr dominante devant la quasi disparition des transports en commun Avec le manque de coh rence entre ces actions les missions de gaz effet de serre n ont diminu de 8 par rapport 2010 3 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 5 Une conomie r siduelle se maintient sur les territoi res Se d veloppent en parall le de nouveaux mode les conomiques conomie sociale et solidaire changes de services tourisme de proximit t l tra vail Les emplois se font toutefois plus rares et une grande partie reste pr caire L offre de formation traditionnelle d cline au profit de l auto formation et de centres associatifs L agriculture subit les conf
19. e la se maine ses deux coll gues au parking relais pour se rendre leur cabinet Apr s une demi heure de trajet Louis d pose son p re dans le centre ville de Valence et part travailler Le vieil lard profite de cette matin e pour aller la biblioth que chez son ophtalmo ainsi qu sa banque car il n a plus le choix ces services ne sont plus disponibles dans la vall e Apr s avoir fait un tour au centre commercial il se rend a la maison de retraite o sa s ur et son cousin l attendent pour une partie de belotte Olivier les quitte l heure de la soupe et part retrouver son fils pour rentrer Livron Avant de prendre la route ils s ar r tent au lyc e Lumi res sp cialis dans l audiovisuel ou No l ain de la famille est interne A la maison Margot et leur petite fille Lou les attendent impatiemment les valises sont d j pr tes pour le d part en weekend chez papi Louis pr voit d emmener sa femme faire du cano sur la Dr me pendant que Lou s entrainera galoper au poney club Tout le monde est ravi de ce terrain de jeux si proche Sauf No qui se plaint du manque d animation et de copains 59 IF 44 if 4 hypoth ses d volution peur Biovallee en 2040 10 Un archipel d initiatives En 2040 les dynamiques locales sont la r sultante d une somme d opportunit s et d initiatives individuelles qui se traduisent spatialement par une structure terr
20. ement des Renforcement de la gouvernance avec la m tropole politiques urbaines pour la vall e de la Dr me Ressources naturelles sous pression entrainant une Capacit d investissements th oriques plus impor perte d attractivit tante de la part de la m tropole Risque de d s quilibre des finances publiques par une diminution des recettes et malgr une baisse des d penses D pendance conomique vis vis des agglom rations ext rieures Mont e de l individualisme Prix lev s du foncier et de l immobilier dans la vall e de la Dr me 4 hypoth ses d evolution pour Biovallee en 2040 8 ja AMENAGEMENT DU TERRITOIRE jy L am nagement du territoire sur la vall e de la Dr me est pilot par les m tropoles de Valence et de Mont li mar Le territoire aura accueilli 13 000 habitants sup pl mentaires depuis 2010 concentr s essentiellement l aval entre la vall e du Rh ne et Saillans L tale ment urbain se poursuit bien que moins fortement qu en 2010 faute d une planification efficace et d une implication minima des pouvoirs publics Le Diois aura perdu des habitants A partir de Saillans les pertes de population vont croissant vers l amont la population restante se concentre sur les principaux p les Die Luc en Diois Ch tillon en Diois afin de b n ficier des ser vices de proximit Les services interm diaires ont mi gr vers l aval du territoire le d part des services
21. es En amont les cat gories socio professionnelles sup rieures et les personnes g es les plus fragiles sont parties faute d une offre de ser vices suffisante sur place La population vieillit dans le Diois et les jeunes ont quitt le territoire et ne sont pas renouvel s par des apports externes L individua lisme s est renforc dans la vall e de la Dr me bat tant en breche plusieurs siecles de solidarit s affir m es Les activit s culturelles et associatives sont r si duelles fis GOUVERNANCE is Le Diois garde une certaine autonomie de d cision mais avec des moyens r duits La gouvernance de la vall e de la Dr me est compl tement int gr e la m tropole valentinoise Depuis Valence laval est vu comme un espace d approvisionnement en ressour ces naturelles et fonci res En 2040 le projet Bioval l e est depuis longtemps termin et les dynamiques locales sont atones entre une espace amont en d clin et un espace aval d pendant de l ext rieur 4hypotheses d volution pour Biovallee en 2040 9 R cit fiction BOULOT DODO REPOS En fermant le verrou de sa vieille b tisse Olivier sait qu une longue journ e l attend Comme tous les vendre dis le vieillard quitte son Diois natal pour se rendre Valence Il profite du trajet hebdomadaire de sa voisi ne Nathalie qui part Livron en voiture pour couler sa production de confitures au march Chemin faisant la productri
22. it s Le d veloppement durable est le moteur du d veloppe ment conomique et social Maillage Territorial Coop ratif Local ouvert Proactif Ambition politique Collectivit s locales POINTS FAIBLES POINTS FORTS Garantie des ressources li e au financement impor Renforcement de la coh sion sociale et des solidari tant des actions publiques t s Fortes pressions touristique d mographique et Gestion durable des ressources fonci re Dynamisme conomique fond sur les atouts locaux D sertification hors p les de services et permettant l am lioration de la situation de lem ploi Manque de coop ration et de mutualisation man que de p r quation avec d autres territoires Armature urbaine hi rarchis e ad quation spatiale Fiscalit importante entre logements services et emplois De nouvelles oppositions Biovall e D veloppement des transports en commun Un bien vivre ensemble institutionnalis Action publique forte Atteinte des objectifs nerg tiques D mocratie participative et mobilisation des acteurs effective Gouvernance optimis e globale coh rente l chelle de Biovall e projet politique partag mu tualisation des moyens Moins d endettement des priv s 4 hypoth ses d volution pour Biovallee en 2040 20 jay AMENAGEMENT DU TERRITOIRE gu La croissance d mographique s est poursuivie depuis 2010 avec l arriv e de 13 000 habitants suppl mentai
23. itoriale peu coh rente Alors que la zone de confluence est plus ou moins sous l influence de l agglom ration valentinoise elle est d connect e des territoires du reste de la vall e de la Dr me qui ont connu des volutions tr s variables que ce soit en termes d mographique conomique social environnemental Puzzle territoriale Communautarisme Individualisme es nA E POINTS FAIBLES 6 POINTS FORTS Pas de coh rence globale et de coordination des Des probl mes r solus sporadiquement et indivi initiatives publiques et priv es un mode opportu duellement niste de gouvernance territoriale Le poids des finances publiques diminue Pressions sur les ressources De nouvelles formes de solidarit s et d organisation Une agriculture 2 vitesses selon qu elle ait acc s a dans les transports auto partage coop rative loca l eau et au march ou non le et l habitat logements partag s maisons inter Acc s in gal l habitat l emploi la formation generationnelles Pr carit manque de services publics Diminution des missions de gaz a effet de serre Baisse de la qualit de vie et perte d attractivit du Des innovations conomiques Syst mes d Echange territoire Local Economie Sociale et Solidaire Surendettement du priv individus Disparition d appartenance d identification a un territoire global Augmentation du communautarisme et diminution de la tol r
24. la citoyennet lec tive s est fait au profit de la citoyennet spontan e ou au contraire par un d sint ressement total du fait politique Les territoires agissent en r action aux v nements ou aux opportunit s qui s offrent eux 4 hypoth ses d volution pour Biovall e en 2040 13 Recit fiction LE POUVOIR AUX DEBROUILLARDS En b chant son potager ce mardi apr s midi Julien Constant r fl chit a l organisation de ses prochaines vacances pour f ter les 50 ans de sa femme Cette ann e avec son pouse Alexandra ils veulent profiter d une offre de derni re mi nute pour partir en croisi re lls disposent d une semaine seulement car sont tr s occup s par leurs activit s respecti ves Depuis son licenciement de la banque de Montoison il y a une dizaine d ann es Julien s est lanc en tant qu auto entrepreneur dans l organisation de circuits touristiques locaux ll a tout appris sur le tas et a d velopp son activit sur internet depuis chez lui Cela marche bien mais il se doit donc d tre disponible tout moment pour r pondre ses clients Il est tres enthousiasm par son activit m me s il a d r duire le train de vie de son m nage Son projet d ins taller des panneaux photovolta ques devrait enfin voir le jour Julien a d s organiser pour compenser le manque d aide publique en sollicitant au maximum ses connaissances Sa femme Alexandra a aussi une activit tr s prenant
25. le va r cup rer son fils et l emm ne en voiture lectrique jusqu au centre a r g r par son comit d entreprise Enfin du temps pour elle Afin de satisfaire ses invit s du soir elle se rend a Crest pour acheter quelques bouteilles de Clairette la coop rative chez qui Didier Moujot apporte ses r coltes qui seront export es dans le monde entier Elle saisit l occasion pour r cup rer aupr s de lui les cl s de sa nou velle maison secondaire ancienne cave viticole de Moujot qu elle a restaur en effet le manque de services a l amont de la vall e ne lui permet pas d y vivre l ann e Didier Moujot 69 ans est un agriculteur aguerri Il va prendre aujourd hui sa retraite et souhaite passer le flam beau ses enfants La vinification c tait sa passion Il est d ailleurs le pr curseur du Bio dans la vall e Malheu reusement aujourd hui un seul de ses fils Enzo envisage de reprendre la production pour se sp cialiser dans la vinoth rapie Son deuxi me fils est d j parti a Salta en Argentine vendre son savoir faire viticole et le dernier a quitt le Diois pour un poste d ing nieur dans l agglom ration Valentinoise Si Enzo le fils de Didier souhaite di versifier l ancienne activit de son p re c est avant tout parce que la concurrence mondiale ne permet pas de vivre sur la simple exportation de sa production Ainsi pour am liorer sa petite retraite Didier s est lanc gr ce des
26. lits d usage autour des ressources eau foncier L agri culture volue vers des productions la fois non irri gu es et irrigu e autour des initiatives priv es La part de l agro alimentaire diminue L agriculture vivriere se d veloppe avec du maraichage du jardinage de la vente directe des Associations pour le Maintien de l Agriculture Paysanne ft COHESION SOCIALE tii Le territoire a des poches de coh sion sociale et des zones de d litement selon les r actions locales face un ph nom ne de paup risation g n ralis et une diminution des revenus de transfert Ces initiatives se traduisent par des r ponses tr s localis es mais inno vantes avec par exemple le d veloppement de nou velles formes de solidarit s dans l habitat co hameaux logements partag s ou temporaires mai sons interg n rationnelles Ces nouvelles formes de solidarit attirent de nombreux jeunes qui s installent sur le territoire Les in galit s sociales et territoriales augmentent cependant Les habitants modestes de la confluence ont quitt Biovall e ou remont la val l e de la Dr me pour fuir la hausse des prix et des loyers caus e par l arriv e de classes ais es venues de l ext rieur siti GOUVERNANCE is Il ny a plus de gouvernance globale chaque micro territoire ayant son mode d organisation propre avec des initiatives coordonn es localement par des collec tivit s et d autre pas Le d clin de
27. ng terme est de faire de ce territoire une r f rence au niveau europ en en mati re de d veloppement humain durable autour de trois axes strat giques gt am nager un territoire de r f rence gt impulser le d veloppement conomique autour de la protection et la valorisation des bio ressources et le domaine des co activit s gt accueillir des activit s de recherche et de formation Le projet consiste a faire converger vers ces trois objectifs l ensemble des politiques publiques conduites sur le territoire ainsi que les initiatives conomiques associatives et citoyennes afin de devenir un Fribourg rural du nom de la ville allemande engag e depuis 30 ans dans des ac tions de d veloppement durable Les objectifs a atteindre sont bien d finis atteindre 50 de la SAU et des exploitations en agriculture biologique d ici 2015 stopper l urbanisation sur les terres agricoles d ici 2015 couvrir des 2020 la consommation nerg tique des m nages par les nergies renouvelables La m thodologie adopt e est dite prospective Elle vise a formaliser 4 sc narios possibles pour Biovall e a partir desquels un sc nario souhaitable sera cons truit Un plan d action sera ensuite propos pour r aliser ce sc nario de co territoire de r f rence 4 hypoth ses d volution peur Biovallee en 2040 MODE D EMPLOI La m thodologie prospective utilis e est divis e en deux phases E une ph
28. ont ch res aujourd hui et a pouss ses pa rents r cup rer l eau de pluie pour les toilettes et l arrosage du jardin A la fin de sa formation il restera dans la vall e o il aura trouv un emploi Ce week end les parents iront se divertir dans les belles for ts de Sao ou ils ramasseront les champignons et fe ront du VTT pendant que Pio ira au festival BioRock retrouver ses amis 9 o 4 hypotheses d volution pour Biovallee en 2040 22
29. or s dans la par tie nergie climat de chaque sc nario Un rep re visuel simple permet de voir rapidement l vo lution des missions de GES Forte diminution Faible diminution des des GES missions de GES 4 hypotheses d volution pour Biovallee en 2040 Le siphon metropolitan En 2040 la Vall e de Dr me est pleinement int gr e a la m tropole valentinoise qui a connu une expansion rapide Inversement le Diois reste l ecart des ph nom nes m tropolitains l uvre dans la Vall e du Rh ne en raison du d part progressif des services et de l augmenta tion du prix des nergies qui freine la mobilit La marge de man uvre des collectivit s locales est fortement r duite dans un contexte g n ralis de diminution des finances publiques Influences territoriales M tropolisation Ca ptif R sidentialisation Global E POINTS FAIBLES 6 POINTS FORTS Manque de coh sion sociale et territoriale d sertifi R sistance des fili res agricoles et des activit s de cation du Diois acc s in gaux aux services et emplois transformation Objectifs nerg tique et climatique non atteints Cr ation d emplois dans les services en aval Perte de foncier pour l agriculture sp cialisation ou Ad quation des services de proximit et interm non organisation des fili res agricoles diaires la d mographie dans la vall e de la Dr me L agriculture devient une variable d ajust
30. organis s et financ s par les cat gories socio professionnelles sup rieures En aval une agglom ra tion s est structur e autour des principaux p les de la vall e de la Dr me Un p le similaire s est cr sur la rive gauche du Rh ne avec lequel les changes se sont intensifi s En amont l Europe l Etat et la Region sont les acteurs principaux tant les prescripteurs ou gestionnaires des r serves naturelles Le Diois fait partie du r seau des espaces naturels pr serv s du Haut Jura au Verdon 4 hypoth ses d volution pour Biovall e en 2040 17 R cit fiction LE DIOIS SANS VOIE LE RH NE SUR SON TR NE En emmenant son fils l cole Prune Deschamps se souvient du jour o elle a re u sa mutation pour Gr ne ce f t alors une d livrance pour elle Grace a un h ritage elle a enfin pu acqu rir un terrain pour y construire la maison de ses r ves et ainsi vivre proche de la nature et y lever son fils Elle regrette seulement que son amie Virginie n ait pas les moyens de venir vivre pres de chez elle Aujourd hui elle est ravie de sa nouvelle vie car elle a un travail qui lui plait chez EcoCom une entreprise de Valence sp cialis e dans la promotion des nouvelles tech nologies Elle a en plus la possibilit de consommer des produits de qualit provenant du Diois la plus grande Zo ne Sauvage Prot g e ZSP de France cr e par l Etat en 2020 Apr s avoir termin sa journ e el
31. que de s auto organiser pour faciliter leur quotidien Eve est agac e par son comportement car elle pense que le v ritable probl me n est pas l Ce qu il manque la vall e c est une implication coh rente des pouvoirs publics sur l ensemble du territoire Elle courte la discussion et pr texte aller chercher ses filles l cole a Die situ e une ving taine de kilom tres de chez elle Depuis son divorce r cent sa vie est rythm e par les allers retours sur le territoire Elle a choisi de vivre dans un habitat coop ratif de Luc en Diois plut t que de s expatrier comme quelques unes de ses amies Pontaix dans un habitat moins cher mais plus pr caire Elle pense trouver dans ce nouveau mode de vie plus de soutien pour faire face cette situation compliqu e qui touche de plus en plus de femmes Ce d m nagement a chamboul ses habitudes elle esp re ainsi d marrer une nouvelle vie De son c t Julien fait moins de navettes pour son fils Gaston se fait souvent raccompagner par des voisins mais quand il n a pas d autres solutions il fait du stop De temps en temps il profite d aller faire le plein de courses au super march pour le r cup rer Livron commune la plus proche desservie par les transports en commun Julien languit le week end car il pr voit de faire un bon repas pour l anniversaire de sa femme pour une fois convivialit et d tente seront au rendez vous P le photovolta que P le mou
32. rmis quelques lignes touristiques vers des sites am nag s Globalement alors que le secteur al lant de Crest Saillans suit plut t la dynamique aval les vall es adjacentes et les coteaux suivent la dynami que du Diois RESSOURCES 6 Le Diois est valoris par de nombreuses labellisations nationales et europ ennes Parc Naturel R gional r serve de biosph re qui prot gent la biodiversit loca le Il est am nag en jardin qui fournit des biens et des services de qualit au monde urbain via un envi ronnement pr serv entretenu par l agriculture La demande locale en eau potable diminuant la ressource est export e dans les espaces environnants La for t progresse largement en raison de sa sous exploitation A ENERGIE CLIMAT W Avec la diminution de la population les missions de gaz effet de serre ont dimi nu de plus de 20 Les populations ais es devenues majoritaires ont les moyens de r nover leur logement pour am liorer l iso lation Leurs revenus lev s leur permettent de sur monter la hausse du prix de l essence qui aura donc peu d impact sur l utilisation de v hicules individuelles et ou d acqu rir des v hicules lectriques L autonomie nerg tique du territoire est atteinte gr ce la cons truction de fermes solaires et oliennes port es par de gros investisseurs 3 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 5 La vall e de la
33. s locales viticulture plan tes parfum aromatiques et m dicinales levage semences avec une pr pond rance des produits biologiques Les paysages et le cadre de vie pr serv s de la banalisation restent le moteur d une activit touristique de proximit structur e par les acteurs du secteur La consolidation des p les permet le main tien d un maillage du territoire par les commerces et services de proximit et interm diaires ith COHESION SOCIALE tiit Le maintien des services la cr ation d emplois locaux le d veloppement du petit collectif et des transports en commun seront autant de facteurs de consolida tion d une v ritable coh sion sociale La vie associati ve et culturelle reste un ferment de cette coh sion tout en contribuant au d veloppement conomique Le territoire continue d attirer des CSP sup rieures La valeur ajout e produite est r inject e localement permettant l augmentation du nombre d emplois lo caux de qualit qui tirent vers le haut l ensemble des revenus et maintient la population locale siti GOUVERNANCE is L action publique est renforc e et structurante en partenariat et en interaction avec les territoires voi sins L ensemble des acteurs agissent en synergie au tour du projet Biovall e permettant ainsi sa mise en uvre Les instances de d mocratie participative ren forcent la gouvernance locale Forte de ses atouts Biovall e est int gr e aux r seaux n
34. ton P le olien P le vivrier dl ttf op ttf P le vivrier P le coquartier 4 hypoth ses d volution pour Biovall e en 2040 14 Les ressources mondialsces En 2040 le projet Biovall e a abouti une s paration fonctionnelle entre un Diois terrain de jeu et une vall e de la Dr me inscrite dans la comp tition mondialisee Alors que le Diois est devenu une r serve nationale de biosph re et se d sertifie la vall e de la Dr me s est struc tur e autour de ses p les principaux pour porter un projet entre les agglom rations de Valence et de Mont limar E POINTS FAIBLES 6 Accroissement des in galit s revenus acc s aux services transports soins Effritement du lien social Le Diois est devenu une r serve d indiens D s quilibres d mographiques Vuln rabilit dans un contexte mondialis et vis vis des revenus externes Il n y a plus de jeunes dans le Diois Amont peu plus de gouvernance locale Aval comp tition difficile avec les agglom rations environnantes Bassin de vie plus large que le p rim tre de la nou velle agglom ration qui n est pas tourn vers sa population Fracture territoriale Comp titivit R serve Economie verte Mondialisation assum e POINTS FORTS Atteintes des objectifs nergie climat Pr servation des ressources essentiellement a la mont Dynamisme conomique Augmentation
35. ues nomm es sont Biovall e pour l ensemble des communes illustr es par la carte ci dessous gt le Diois pour le p rim tre couvert par la Communaut de Communes du Diois gt la vall e de la Dr me pour le p rim tre recouvrant les Communaut s de Com munes du Crestois du Pays de Saillans et du Val de Dr me ainsi que la com mune de Crest Communaut de Communes Z du Crestois Communaute de Communes du Pays de Saillans Ville de Crest x Communaut s de Communes du Val de Dr me Fond de carte IGN R alisation INDDIGO 2011 0 10 20 Communaut de Communes nn A du Diois kilometres 4 hypotheses d Uea I ENERGIE CLIMAT Afin de devenir un co territoire Biovall e s est lanc e dans une d marche de Plan Climat Energie Territorial PCET outil qui r pond aux exigences nationales et europ ennes sur les plans nerg tique et climatique Il permettra galement de r pondre aux objectifs fix s dans le proto cole d action du GPRA Le PCET est un outil structurant de lutte contre le changement climatique car il s inscrit dans une logique de r sultats atteindre Les objectifs nationaux et europ ens 3 20 et facteur 4 En 2007 l Union europ enne a fix l objectif dit des 3 fois 20 pour 2020 soit augmen ter l efficacit nerg tique de 20 par rap port 1990 diminuer les missions de GES de 20 par rapport 1990 et de porter la part
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