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LA GOUVERNANCE COMME THEME TRANSVERSAL

1. LA GOUVERNANCE COMME THEME TRANSVERSAL GUIDE D ORIENTATION POUR SA MISE EN UVRE Schweizerische Eidgenossenschaft Conf d ration suisse Confederazione Svizzera Confederaziun svizra Direction du d veloppement et de la coop ration DDC LA GOUVERNANCE COMME THEME TRANSVERSAL Guide d orientation pour sa mise en uvre Editeur Direction du d veloppement et de la coop ration DDC D partement f d ral des affaires trang res DFAE 3003 Berne www deza ch Commandes DDC Centre de distribution T l phone 41 31 3224412 T l copie 41 31 3241348 mailto info deza admin ch Photos Christian Poffet www poffet net Raphael N geli page 24 DDC pages 3 et 21 Mise en pages etter gratik co Zurich Auteur coordination Section Gouvernance DDC governance deza admin ch DDC 2007 Aussi disponible en anglais et espagnol F TABLE DES MATIERES LA GOUVERNANCE COMME THEME TRANSVERSAL Guide d orientation pour sa mise en cevre 1 INTRODUCTION 2 Mode d emploi N 2 DEFINITIONS ET CONCEPTS 2 1 Niveaux de gouvernance 2 2 La gouvernance d un Etat 2 3 La gouvernance globale 2 4 Le mainstreaming de la gouvernance 2 5 La gouvernance transversale et ses liens avec l approche bas e sur les droits humains et avec l galit des genres 2 6 Pourquoi mettre en ceuvre la gouvernance 9 comme th me transversal DO Oh LN P WO GA 3 LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES DE G
2. l ments suivants int grer les normes et les principes des droits humains dans la conception la mise en uvre et le suivi des pro grammes et projets contribuer l autonomisation empowerment des citoyens pour faire valoir leurs droits rights holders et au renforcement des capacit s des autorit s tatiques pour remplir leurs obligations duty bearers Il n y a pas de gouvernance possible sans un meilleur qui libre des chances entre les hommes et les femmes Renforcer la gouvernance comme th me transversal implique donc aussi la promotion de l galit des genres Les cing principes de gouvernance incluent de facto l galit des chances entre hommes et femmes Par exemple la participation implique que hommes et femmes doivent pouvoir participer aux pro cessus politiques de mani re gale De m me la redevabilit de l Etat envers ses citoyens doit s appliquer envers les hommes et les femmes gt Tir du rapport de la conf rence de capitalisation de la DDC Human rights and Development Learning from expe riences Thun Septembre 2006 F DEFINITIONS ET CONCEPTS Le principal point d entr e de l approche droits humains est l individu celui de l approche genre est les relations entre les hommes et les femmes tandis que le principal point d entr e de la gou vernance comme th me transversal est les institutions en particulier tatiques Dans les trois cas l interface entre les cito
3. i gen d d EE en place un syst me de r formes s s p ex dis ances de voyage manque de s curit EE manque de nourriture et de moyens de transport bar doine et Serbie afin de les moder ri res de langue manque d informations etc Connait niser Le fait d avoir introduit un l logiciel informatique dont l une on les obstacles existants Quelles sont les mesures prises 9 RE des fonctions tait d allouer de pour les surmonter mani re al atoire les affaires aux diff rents procureurs eut pour effet Gouvernance institutionnelle de diminuer drastiquement la cor 37 La participation consiste non seulement dans le droit de e Sais revendiquer ses droits mais implique galement des res renforcer son ind pendance ponsabilit s Quel est le but des processus participatifs uti puisque les magistrats ne pou vaient plus conna tre l avance les lis s informer simplement la population La consulter F e cas qu ils avaient traiter pour r colter des opinions d Se concerter et s accorder sur de nouvelles actions Efficacit Gouvernance globale 38 Les institutions internationales publient elles des rapports d impact afin de permettre aux Etats membres de choisir sur la base de crit res objectifs la nature de leur relation avec ces institutions 39 Quels m canismes de coordination des agences internationales existent au niveau d un pays par exemple One UN Existe t il des ponts entre les institutions
4. tre source de conflits I est donc important d analyser les relations de pouvoir existantes avant de mettre en place un programme d tre conscient e des changements F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES que cette intervention peut provoquer et de contribuer l existence de m canismes de dialogue qui permetent de g rer pacifiquement ces conflits Il peut arriver que des projets programmes sectoriels contribuent la d t rioration de la gouver nance l exemple le plus r pandu est la cr ation de structures parall les Il arrive que les structures d appui sectoriel des projets soient plus lourdes que les institutions partenaires elles m mes ce qui peut contribuer un affaiblissement de ces institutions Un moyen de diminuer ce risque est de cher cher ins rer les actions de la DDC dans les actions r alis es par les acteurs eux m mes en r alisant des contributions des institutions d j existantes celles ci pouvant tre modernes ou traditionnelles formelles ou informelles Incorporer la gouvernance comme th me transversal permet d tre plus conscient de la n cessit de renforcer les structures existantes en dosant le soutien en fonction de l avance du partenaire et en le centrant sur la capacit de ce dernier La capacit d absorption des pays et des partenaires est un facteur cl les appuis devraient toujours tre proportionnels aux efforts d ploy s localement Finalement un d fi croissant est de trou
5. A cette fin une s rie de questions a t labor e pour chacun d entre eux Ces questions illustrent les probl matiques les plus courantes li es la gouvernance globale nationale locale et institu tionnelle Elles servent de point de d part la r flexion et constituent une source d inspiration pour la pr paration d une analyse de contexte la pr paration d un dialogue politique ou tout au long du processus de gestion de programme La liste de ces questions n est pas exhaustive et peut tre compl t e en fonction du contexte De m me il n est pas n cessaire de chercher r pondre l ensemble des questions de fa on syst matique Des questions ont t d finies pour deux cat gories d aide d une part les programmes projets secteurs point 3 4 et d autre part les nouvelles modalit s d aide 3 5 Le tableau ci dessous per met l utilisateur de consulter directement les questions dont il a besoin F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES discrimination Gouvernance Questions Question Question Questions Questions globale I 12 24 30 31 38 41 Gouvernance Questions Questions Questions Questions Questions nationale Zei 1517 25 27 32 34 42 44 Gouvernance Questions Questions Question Questions Questions locale 8 10 18 22 28 53 00 45 47 Gouvernance Question Question Question Question Question institutionnelle 11 23 29 37 A8 Nouvelle mo Questions Questions Questions Questions Questions dalit s d aide 49 51 52 53
6. financi res internationales et l ONU 2 40 La D claration de Paris pour l am lioration de l efficacit de l aide est elle appliqu e selon les principes de gouvernance 41 Est ce que les pays partenaires parviennent mettre en valeur les possibilit s de compensations pour leurs services environnementaux que les conventions environnementales leur offrent 19 F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Gouvernance nationale 42 Les appels d offres pour les march s publics aboutissent r guli rement au choix d une offre qui r pond moins des crit res objectifs qu des imp ratifs de gains illicites au travers de pots de vin Cela se traduit en g n ral par des investissements peu concurrentiels et moins performants Quelle influence peut avoir la DDC sur les proc dures d appels d offres dans les secteurs o elle intervient 43 Les choix des priorit s politiques et d attribution des ressources tiennent ils compte des co ts long terme pour les populations vuln rables ou les g n rations futures et des risques de conflits inh rents l augmentation des in galit s y compris hommes femmes 44 La d cision de miser sur certaines activit s ou groupes sociaux peut entra ner des pertes utili sation des ressources naturelles stagnation pour certains groupes de personnes pertes de cer tains privil ges etc ou des gains potentiel conomique meilleur service public etc pour la soci t dans son ensemble ou d autres g
7. les diff rents processus politiques et habitudes qui influencent la mani re dont une institution est g r e dirig e F DEFINITIONS ET CONCEPTS et contr l e Cette notion inclut galement les relations entre les diff rents acteurs impliqu s management staff partenaires b n ficiaires et les buts de l institution elle m me Les principes de redevabilit de risques et d efficacit sont au centre de cette notion 2 2 La gouvernance d un Etat L Etat de droit signifie l existence dans un Etat d un syst me normatif auquel les pouvoirs publics eux m mes sont soumis La premi re condition est la hi rarchie des normes qui constitue l une des plus im portantes garanties de l Etat de droit dans ce cadre les comp tences de chaque organe de l Etat sont d finies et les normes qu il dicte ne sont valables qu condi tion de respecter l ensemble des lois au sommet desquels se situent la constitution puis les engage ments internationaux L galit des citoyennes et des citoyens devant la loi et son application constitue la deuxi me condition de exis tence d un Etat de droit principe d galit Un tel mod le implique l existence d une s paration des pouvoirs et d une justice ind pen dante et impartiale dans interpr tation des normes de droit et de leur application Les normes natio nales sont elles m mes sujettes volution et leur coh rence avec les syst mes i
8. plan local le besoin de d finir des espaces d autonomie et de marge de man uvre d o un regain d int r t pour les syst mes d centralis s Le r le des ONG Les ONG transnationales s imposent au travers de domaines politiques non traditionnels tels que l environnement les droits humains la politique de d veloppement elles y ont une fonction de correction et de consultation La gouvernance globale comprend diff rentes formes et niveaux de coop ration internationale Les organisations internationales reprennent une fonction de coordination et contribuent la d finition de probl mes Les Etats s engagent travailler des probl mes communs au travers d accords pass s entre eux conventions par ex La souverainet partag e Les concepts relatifs la gouvernance globale ont r duit les marges de man uvre des tats nations et limit leur souverainet F DEFINITIONS ET CONCEPTS 2 4 Le mainstreaming de la gouvernance Le terme mainstreaming d signe le processus par lequel une institution ancre syst matiquement ses orientations et ses th mes strat giques dans ses programmes et ses mani res de travailler Cela peut se faire de mani re directe et explicite au travers d un processus li une d cision de management ou de mani re indirecte et implicite c est dire au travers de discussions portant sur les concepts et les pratiques En r alit ce sera souvent une combinaison des deux a
9. publique au niveau provincial du district et communal est l une des priorit s de la R forme de l Administration Publique au Vietnam La DDC appuie la r plication au niveau national des One Stop Shop OSS un m canisme cr afin de rendre les services aux citoyens plus efficaces accessibles et transparents Il existe plusieurs mod les de OSS tous ayant comme point commun l tablissement d un guichet unique o peuvent s adresser les citoyens afin d obtenir diff rents services administratifs licences d entreprises tat civil titres de propri t affaires notariales et sociales Une valuation conduite en 2004 a montr que malgr certaines faiblesses dans la gestion des OSS les clients consid rent que les OSS ont permis d am liorer la qualit des services de la commune et constituent un pas important en direction d une adminis tration plus efficace quitable et transparente Les efforts particuliers d ploy s par les communes dans des r gions o vivent des minorit s ethniques implication des leaders religieux locaux et utilisation de canaux de communications traditionnels devraient servir d exemple pour la strat gie de communication des OSS Gouvernance institutionnelle 23 Les objectifs d un programmes et les crit res de priorisation g ographiques et th matiques sont ils connus des partenaires et des populations b n ficiaires Lors de la planification d un projet les m canismes de prises de d cision ainsi
10. t ches et r gles de fonctionnement des institutions publiques et priv es Transparence implique que le public en g n ral ou du moins les milieux directement concern s doivent dis poser d informations sur les bases et les crit res de d cision de l Etat sur les motifs de la d cision qui a t prise sur les dispositions pr vues pour sa mise en uvre et sur ce que l on sait des effets qu elle produit Non discrimination signifie qu aucun groupe ne devrait tre exclu du pouvoir et des ressources Cela sup pose galement que des politiques publiques actives d int gration des groupes exclus ou marginalis s devraient tre mis en place Cette non discrimination doit s appliquer de mani re explicite r duire les in ga lit s entre les hommes et les femmes entre population urbaine et rurale ou encore entre groupes ethniques Participation implique que tous les groupes de population doivent tre associ s aux processus politiques et sociaux qui les concernent Ceci signifie qu il existe des espaces ouverts de confrontation d opinions et d int r ts exprim s par diff rents groupes et que ces points de vue sont pris au s rieux pour les prises de d cisions Efficacit implique que les ressources financi res et humaines doivent tre utilis es de mani re optimale c est dire que le but est fix en fonction des ressources ou que les ressources sont adapt es au but fix sans gaspillage ni corruption ni retard
11. voit il un m canisme de reddition des comptes entre la DDC et ses partenaires 2 8 Adapt de Trail Bridges in Nepal partnership results Asia Brief of East Asia Division SDC July 2006 F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Appui la d centralisation en zones rurales au P rou APODER une alliance entre la DDC et ses partenaires Depuis sa conception en 2002 APODER a t con u comme une alliance entre la DDC et ses partenaires 7 asso ciations de municipalit s le gouvernement central 1 r seau de radio rurales et 1 ONG pour promouvoir la d centralisation La promotion de la participation citoyenne et de la redevabilit des gouvernements locaux est un des objectifs du projet Par souci de coh rence ces principes ont galement t au centre du montage institution nel et des r gles de fonctionnement Les apports financiers de la DDC et de chacun des membres sont connus de tous Les d cisions sur l allocation des ressources financi res montants allou s chacun des partenaires est d cid par tous les partenaires chaque association de municipalit conna t non seulement ce que les autres re oi vent et leurs apports respectifs au programme mais la planification des activit s r aliser se fait aussi de mani re consensuelle Il s agit donc d appliquer les r gles du budget participatif au fonctionnement du projet lui m me R sultats Relation de confiance entre les membres de APODER les apports financiers de
12. 1 1_1 00 html Publication PNUD Women s Political Participation and Good Governance 21 Century Challenges http www undp org governance docs Gender Pub 21stcentury pdf Publication PNUD The Parliament the Budget and Gender http www undp org governance docs ParlGuide_parlbudgen pdf Site Internet Gouvernance du Overseas Development Insitute ODI http www odi org uk whats_next_portals governance index html IntoResources Fokus No 3 2005 Global conventions and Environmental Governance f esp http www inforesources ch pdf focus 3 05 e pdt P ANNEXES Annexe 2 les acteurs de la gouvernance Structures amp Partners in Governance Central authorities Deconcentrated authorities Decentralized authorities devolution E E ia eee eee ee mmh ann 3 Annexe 3 la pr vention de conflits et la gouvernance comme theme transversal Fonctions l mentaires d un Etat Etats stables Th me transversal Etats faibles gouvernance Post conflit Etats fragiles conflit
13. 54 58 59 60 61 63 Il est important de noter que les principes de gouvernance ne peuvent pas tre respect s simulta n ment dans tous les secteurs I faut s lectionner certains crit res qui seront choisis en fonction du contexte local des sp cificit s sectorielles ainsi que celles du programme projet consid r II faut galement noter qu il existe un certain nombre de contradictions entre ces diff rents principes et que la priorit accord e l un peut entraver la r alisation d un autre 3 2 Champs d application La DDC a d cid que toutes ses unit s organisationnelles doivent int grer les aspects et principes du th me transversal gouvernance dans les programmes annuels et les strat gies de coop ration dans les programmes et projets dans les contributions aux organisations multilat rales Cependant les strat gies pour la mise en uvre du th me transversal doivent tenir compte a du contexte local les cing principes de gouvernance ne peuvent pas tre mis en application partout en m me temps et avec la m me intensit m me s il faut veiller ne pas aggraver la situation dans les autres secteurs d activit s Do no Harm b des ressources disposition il n est peut tre pas possible compte tenu de contraintes humaines et financi res de travailler sur chaque secteur c du potentiel d impact il faut prioriser le secteur ou la r gion o la gouvernance comme th
14. OUVERNANCE 12 COMME OUTIL POUR RENDRE LA GOUVERNANCE TRANSVERSALE 3 1 M thode et description des cinq principes 12 3 2 Champs d application 13 3 3 Questions d orientation pour la gouver 14 nance comme th me transversal dans les secteurs programmes projets 3 4 Questions d orientation pour la gouver 20 nance comme th me transversal dans les nouvelles modalit s d aide 3 5 Risques et d fis 22 4 ANCRAGE INSTITUTIONNEL 24 4 1 Conseils pratiques 24 4 2 Soutien de la section gouvernance 26 5 ANNEXES 27 r INTRODUCTION 1 INTRODUCTION Dans sa strat gie 2010 la DDC a d fini cing th mes prioritaires dont la bonne gestion des affaires publiques autrement dit la gouvernance La section gouvernance a galement r dig en 2005 les messages cl s que la DDC souhaite promouvoir dans cette th matique L analyse de portefeuille conduite en 2005 06 a montr le caract re fondamental de ce th me dans le d ve loppement Par cons quent la Direction a d sign la gouvernance comme th me transversal pour les activit s de la DDC au m me titre que l galit des genres Ce guide a pour but de fournir une orientation pratique au personnel op rationnel pour la mise en uvre de la gouvernance comme th me transversal Au chapitre 2 les d finitions des diff rents niveaux de gouvernance et d un th me transversal y sont expos es Il est galement fait mention des liens entre la gouvernance l galit des genres et les dro
15. ants relatifs la gouvernance ont fait l objet d une attention particuli re la corruption dans la gestion hos pitali re la pertinence des services offerts le manque de professionnalisme dans l achat des m dicaments et des pi ces de remplacement La transparence des proc dures et la participation publique par exemple au tra vers Village Health Committees al furent identifi es comme points d entr e 19 Les plans de d veloppement au niveau local sont ils connus de la population Lorsque les pro grammes renforcent les processus participatifs au niveau local budget participatif par exemple le transfert de l information entre les repr sentants des organisations de la soci t civile et leurs membres est il aussi assur 20 Le budget du gouvernement local est il tabli et d pens d une fa on quitable et qui inclut les divers groupes sociaux gender responsive budgeting classes sociales minorit s etc 21 Renforce t on la capacit des autorit s locales pour que celles ci puissent transmettre de infor mation claire simple compl te et pertinente aux citoyens citoyennes 22 Est ce que les programmes DDC appuient des mesures de garantie d acc s pour les couches sociales pauvres aux ressources naturelles essentielles leur survie eau terre for ts One Stop Shop au Vietnam un m canisme pour renforcer la transparence de l administration publique L am lioration des services de l administration
16. apitalisation de la DDC Human rights and Development Learning from expe riences Thun Septembre 2006 F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Gouvernance locale 8 La notion de redevabilit inclut la question du contr le des pouvoirs et notamment les processus de sanction des abus de pouvoir Les malversations commises par les autorit s et les fournis seurs de services publics sont elles sanctionn es 9 Existe t il plusieurs types de syst mes judiciaires formel informel traditionnel religieux Quel en est l acc s pour les groupes marginaux Et comment s articulent ils 2 10 Les municipalit s associations de municipalit s partenaires rendent elles des comptes la population sur les projets r alis s avec l appui de la DDC Appuie t on les m canismes qui rendent cela possible Construire des ponts avec la gouvernance comit s d usagers et audits publics dans les projets d in frastructures au N pal Avant que ne commence la construction d un pont suspendu la communaut doit former un comit d usagers se mettre d accord sur l emplacement de l ouvrage et d cider du montant des contributions de la communaut Sans ces engagements le programme ne fournit pas l appui technique et financier n cessaire Sensible aux questions de non discrimination le programme a stipul que les comit s d usagers devaient inclure au minimum 30 de membres issus des basses castes et de femmes Cette exigence est aujourd hui incluse dans
17. avant tout dict par le contexte du pays du secteur ou du pro gramme consid r F DEFINITIONS ET CONCEPTS 2 DEFINITIONS ET CONCEPTS Ce chapitre a pour but d clairer des notions relatives la gouvernance d une part circonscrire le sujet et expliciter les diff rents niveaux de gouvernance 2 1 2 3 d autre part expliquer la m thodologie relative un th me transversal et les liens qui existent entre les th mes transversaux de la DDC 2 4 2 5 enfin quelques explications sont donn es sur la valeur ajout e du th me transversal 2 6 2 1 Niveaux de gouvernance Le terme de gouvernance d finit la mani re dont s exerce le pouvoir et s applique diff rents niveaux En premier lieu la DDC travaille sur la gouvernance nationale savoir le mode de fonc tionnement et les processus de prise de d cisions des institutions tatiques tous les niveaux r gio nal local ainsi que les relations de l Etat avec les citoyens citoyennes et avec le secteur priv Mais le cadre l gal et politique national est galement d termin par des facteurs internationaux qu il est n cessaire d am liorer Ceci est d autant plus important pour les pays en d veloppement qui n ont que peu de chances de progresser dans un contexte international qui les d favorise en les excluant du pouvoir et des march s On parle ici de gouvernance globale La gouvernance d entreprise ou institutionnelle corporate governance comprend
18. donc aussi dans cette interaction entre l Etat et les autres acteurs soci t civile secteur priv qui peuvent faire office de contre pouvoirs Elle recouvre l ensemble des m canismes des processus et des institutions par lesquels les citoyens organisent leurs int r ts exercent leurs droits et obligations et r glent leurs diff rends Les Etats se sont engag s respecter certaines normes Tous les Etats ont ratifi au moins une des conventions internationales sur les droits humains offrant ainsi aux autorit s aux citoyens citoyennes et aux bailleurs un cadre de r f rence universel et l gitime pour engager des Dans les pays confront s un conflit violent latent ou ayant d j clat l application des principes de gouvernance doit s effectuer en fonction d une analyse du contexte qui prenne sp cifiquement en compte la dimension du conflit La DDC a adopt pour ces situations une approche de gestion des programmes sensible au conflit CSPM qui com pl te et renforce la dimension transversale de la gouvernance 0 Cette derni re contribue en effet la pr vention de la r solution violente des conflits en offrant un cadre de n gociation entre les parties Dans une phase post conflit la reconstruction de l Etat doit s inspirer des principes de gouvernance F DEFINITIONS ET CONCEPTS r formes en mati re de gouvernance Les Etats membres des Nations Unies ont r affirm dans la D claration du Mill naire leur vo
19. e comme th me transversal fait partie de l agenda international par exemple dans la D claration du Mill naire De nombreuses institutions ont donc renforc leur capacit dans ce domaine et b n ficient d exp riences int ressantes Une alliance avec ces institutions priv es ou publiques peut se r v ler utile pour b n ficier de nouveaux instruments m thodologiques et ou de connaissances th matiques 10 Voir les questions cl s pour analyse contextuelle et le rapid governance and gender assessment labor s par la DDC 25 FF ANCRAGE INSTITUTIONNEL Int gration dans le PCM Au niveau de la strat gie par pays ou des diff rents projets la gouvernance comme th me trans versal devra tre prise en compte Il est important de rappeler que le suivi de sa mise en uvre est de la responsabilit des sections g ographiques 4 2 Soutien de la section gouvernance L int gration du th me transversal d pend grandement du contexte dans lequel il s ins re Pour cette raison le soutien de la section gouvernance se doit d tre modulaire pour s adapter au mieux aux demandes particuli res de chaque section ou bureau de coop ration Formations un cours gouvernance transversal sera organis La section offre galement d autres cours sur des sujets pr cis droits humains gender responsive budget pro poor growth La section gouvernance apporte un appui aux sections qui le demandent pour l organisation de cours e
20. e d envisager des mesures de compensation ou filets de s curit pour les r gions branches non priori taires 27 Au d but d un projet programme analyse t on les rela tions de pouvoirs entre les diff rents acteurs impliqu s Quelles sont les mesures envisag es pour appuyer un processus de r quilibrage des pouvoirs entre acteurs Gouvernance locale 28 La participation implique l acc s l information et la capacit de pouvoir l analyser Renforce t on la capacit de la population en particulier des populations les plus pauvres et des femmes pour pouvoir analyser l informa tion re ue et prendre position 2 p tentes mais n appartenant pas des r seaux La DDC fait elle attention cela chez ses parte naires de la soci t civile de l Etat et du secteur priv Participation Gouvernance globale 30 Les m canismes de prise de d cision des institutions internationales permettent ils d int grer tous les pays concern s 31 Les capacit s analytiques et de n gociation des pays membres moins puissants sont elles renfor c es pour leur permettre d assumer un r le proactif au sein des organisations internationales F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Gouvernance nationale 32 Les m canismes traditionnels de d mocratie repr sentative vote lection fonctionnent ils 33 La soci t civile d un pays est un contre pouvoir important pour d noncer et pr venir la corrup tion Elle peu
21. entrale et sur le terrain ainsi que renforcement de ses capacit s Il s agit 3 D finition du groupe de travail de la DDC Th mes transversaux 2003 4 Certaines lignes directrices de la DDC poursuivent de tels buts par exemple les sdc values ou documents du domaine du personnel sur les principes de management F DEFINITIONS ET CONCEPTS ici d aspects relatifs la gouvernance institutionnelle C Sur ce sujet ce guide se limite aux rela tions entre la DDC et ses partenaires incluses dans le chapitre 3 et donne quelques id es pour un meilleur ancrage institutionnel du th me au chapitre 4 2 5 La gouvernance transversale et ses liens avec l approche bas e sur les droits humains et avec l galit des genres Mettre en uvre l approche bas e sur les droits humains l exemple de la DDC au Pakis tan La Strat gie de Coop ration de la DDC au Pakistan 2006 2010 a t la premi re int grer explicite ment l approche bas e sur les droits humains HRBA La valeur ajout e de l application de cette approche dans ce contexte est selon cette strat gie Bas e sur les principes univer sels et indivisibles des droits humains cette approche fournit une base l gitime pour renforcer l autonomie des citoyens et les capacit s de l Etat remplir ses obligations en encourageant un questionnement des pratiques politiques socio conomiques et culturelles l accent mis sur l analyse des relations de pouvoir
22. er la situation de la gouvernance dans un pays donn Pour cela une analyse de contexte avec les lunettes gouvernance est requis Des analyses faites par d autres donateurs sont souvent disponibles et des instruments labor s par la DDC pour cet exercice le sont gale IF ANCRAGE INSTITUTIONNEL ment Cet exercice peut tre fait lors de moments forts du programme laboration d une strat gie par pays par exemple ou lors de changements politiques importants dans un pays conflits internes p riodes post lectorales etc Elaboration d un concept gouvernance Il peut tre utile d laborer un document qui d finit clairement les lignes d action prioris es dans le secteur gouvernance et la strat gie choisie pour promouvoir la gouvernance dans d autres sec teurs Ceci permettra de prioriser les principes et d finir les points d entr e L laboration d un concept est aussi l occasion de pr ciser les ressources financi res et humaines qu une strat gie par pays souhaite consacrer la gouvernance Finalement la r daction d un concept peut galement se r v ler utile pour communiquer aux partenaires et aux instances nationales les priorit s d finies dans ce domaine Gestion des connaissances et communaut d apprentissage l change d exp rience et d information entre les projets et programmes permet l apprentissage mutuel Cependant ces changes ne surgissent souvent pas de mani re spontan e Des res sources
23. humaines et financi res sont n cessaires pour les promouvoir La communaut d appren tissage peut fonctionner de mani re virtuelle par exemple au travers d une plate forme internet o r elle workshops ou visites de terrain conjointes Les espaces de coordination entre donateurs peuvent galement constituer des opportunit s int ressantes de gestion des connaissances Mise disposition de ressources financi res et humaines est important de ne pas sous estimer la n cessit en ressources financi res et humaines que la promotion de la gouvernance comme th me transversal implique Tout d abord il convient de pr ciser que la responsabilit du mainstreaming gouvernance repose sur l ensemble des collabora teurs op rationnels et non pas sur une seule personne Ceci signifie que des activit s de renforce ment des capacit s des quipes des bureaux de coop ration et des desks g ographiques peuvent tre n cessaires D signation de Points Focaux Afin de promouvoir la gouvernance comme th me transversal l change de connaissances et le suivi des progr s r alis s en la mati re il est souvent utile de nommer une personne au sein des bureaux de coop ration et des sections g ographiques Cependant il est important de pr ciser que cette personne a avant tout un r le de coop ration ce qui ne diminue en rien la responsabi lit des autres membres de l quipe Alliances avec d autres institutions La gouvernanc
24. its de l homme ainsi que de la valeur ajout e du th me transversal gouvernance Les chapitres 3 et 4 constituent la partie principale de ce guide en offrant au lecteur une s rie de questions d orientation qui pourront tre appliqu es au programme secteur institution dans lequel il travaille et des conseils pratiques pour un bureau de coop ration ou une section Ce guide s adresse au personnel op rationnel des domaines bilat ral et multilat ral CONSEILS D UTILISATION DU GUIDE Un guide est avant tout un outil qui ne doit pas forc ment tre lu dans son int gralit pour tre utile mais peut tre simplement consult au moment opportun Construire sur ce qui existe le th me transversal doit s ins rer dans les activit s actuelles et permettre d am liorer ce qui est fait dans diff rents secteurs Ce guide peut donc tre utilis surtout lors de moments forts planification d une nouvelle phase revues etc des secteurs programmes projets Des questions d orientation sont propos es au chapitre 3 Elle for ment une liste maximale Personne ne pourra r pondre l int gralit de ces questions Il s agit donc avant tout d une r f rence et non d une exigence Mais cette liste de question bien que maxi male n est pas n cessairement exhaustive D autres questions peuvent tre labor es selon les besoins Le degr de pertinence ou d utilit des questions d orientation sera
25. its de mani re plus efficace qu avec d autres Certaines combinaisons de partenaires peu vent donner de meilleurs r sultats que d autres L efficacit des partenaires est elle consid r e dans le monitoring des secteurs programmes projets 3 4 Questions d orientation pour la gouvernance comme th me transversal dans les nouvelles modalit s d aide Les nouvelles modalit s d aide cherchent promouvoir une meilleure harmonisation et l alignement des programmes de coop ration sur les politiques nationales D claration de Paris Ceci implique de nouveaux instruments d aide SWAPs soutien budg taire g n ral etc qui repr sentent de nouvelles opportunit s mais galement des risques en termes de gouvernance Comme opportunit le sca ling up est sans aucun doute l l ment principal De plus une meilleure coordination entre dona teurs devraient conduire une meilleure efficacit dans l utilisation des ressources Cependant il faut F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES tre conscient du risque potentiel de renforcer les structures de pouvoir existantes I peut galement arriver que les Etats ne soient pas assez forts et n aient pas de m canismes de contr le interne ad quats pour garantir la bonne utilisation des fonds Enfin il ne faudrait pas que les nouvelles modali t s d aide se fassent au d triment d un soutien aux organismes de la soci t civile Redevabilit accountability 49 Les nouvelles
26. ivile la prolif ration d organisations internationales et d ONG et les r seaux trans nationaux lesquels servent des mouvement sociaux ou op rent comme m canismes de r glements pour des probl mes sp cifiques et permettent des accords entre acteurs priv s et publics 2 Principes d crits au chapitre 3 ci dessous et de mani re plus d taill e dans les message cl s de la section gouver nance F DEFINITIONS ET CONCEPTS Les r les des Etats Les Etats sont de plus en plus interd pendants et perdent en autonomie mais ils restent les acteurs principaux de la politique internationale et forment les piliers de l ar chitecture de gouvernance globale Ils sont de plus en plus amen s travailler avec les groupes de la soci t civile L Etat doit assurer la coordination des t ches et fait face un syst me de d cision chelonn sur plusieurs niveaux mais il est aussi le r ceptacle de d cisions qui sont prises au niveau multilat ral et qu il doit ensuite mettre en uvre La gouvernance globale ne signifie pas gouvernance mondiale ou Etat mondial La simultan it de la globalisation et de la r gionalisation la tension qui r sulte de la globalisation et de l ac cent mis de plus en plus sur le niveau local appartiennent aux tendances actuelles qui refondent la soci t et la politique mondiale La globalisation permet galement de valoriser les organi sations r gionales et mobilise au plan national ainsi qu au
27. la strat gie nationale Afin d assurer le contr le par la population sur l ensemble du processus de d cision et sur la construction le programme a utilis l instrument des audits publics l audit se d roule en pr sence de tous les villageois l in g nieur du district et le comit d usagers rendent publics les fonds re us de la part du gouvernement et des bailleurs et expliquent comment les fonds ont t utilis s en particulier pour la r partition des salaires vers s aux ouvriers Ainsi les ouvriers peuvent v rifier si les montants vers s correspondent ceux qu ils ont re us Cet instrument galement appliqu dans d autres types de projets permet la population non seulement d tablir la confiance envers les autorit s locales mais aussi de cr er un sentiment d appropriation de son propre d ve loppement Cependant une tude a montr que les membres des basses castes et les femmes touchent un salaire moins lev pour le m me travail et que les pertes en terrains et les frais de d placement ne leur sont pas rembours s de fa on ad quate l instauration des quotas a permis aux marginalis s d acc der aux comit s d usagers m me si le travail de sensibilisation et de renforcement en vue d un changement de comportement doit se pour suivre Gouvernance institutionnelle 11 Les b n ficiaires des projets programmes ont ils acc s aux instances de d cision du pro jet programme Le programme projet pr
28. les Etats sont une base l gi time pour aborder les questions de responsabilit des autorit s et les droits des citoyens des services ad quats et non discriminatoires Quelle s conventions le pays a t L utilisation des m canismes des droits humains dans les pro grammes de d veloppement Girl Child Project au Pakistan Le Projet Girl Child au Pakistan existe depuis plus de dix ans A ses d buts l UNICEF et ses partenaires avaient fait le choix de ne pas pr senter dans son travail avec les communaut s les questions de protection de l enfant et de discri mination de genre en tant que pro bl matiques relatives aux droits humains Le point de d part a t l identification au sein des com munaut s et par les filles des pro bl mes auxquelles elles sont confront es tels que la violence physique et les viols ou la discrimi nation en terme de scolarisation Ce n est que dans un deuxi me temps qu il a t possible de faire le lien avec les droits humains et la Convention des Droits de l Enfant Cette approche progressive a per mis une r volution silencieuse dans 730 communaut s il ratifi e s Quelles sont les principales probl matiques soulev es dans le processus de monitoring par les comit s charg s de suivre la mise en uvre des conventions Les organisations internationales rendent elles des comptes aux pays membres Les pays assument ils leur r le de contr le sur ces organisa
29. lont d am liorer le contexte politique dans des domaines essen tiels tels que la paix la s curit le d veloppement les droits humains et la d mocratie La DDC a retenu cinq principes vers lesquels un Etat doit tendre pour la mise en uvre de la gou vernance telle que d crite ci dessus la redevabilit accountability la transparence la non discrimination la participation et l efficacit l essentiel de ces principes trouve sa source dans le syst me de valeurs des droits humains universels et indivisibles et l gitime la promotion de la gou vernance Ils sont comme cinq lunettes qui permettent d analyser les activit s de l Etat sous certains angles prioritaires Ces principes s inscrivent dans la notion fondamentale d Etat de droit 2 3 La gouvernance globale Sous la d nomination de gouvernance globale la DDC comprend les institutions et les r gles ainsi que les nouveaux m canismes de la coop ration au d veloppement qui permettent un travail continu sur les d fis mondiaux d passant les fronti res nationales La gouvernance globale se compose principalement de deux l ments la gouvernance internationale qui comprend l application des principes de gouvernance dans les relations entre les diff rents acteurs internationaux Etats et soci t civile la gouvernance institutionnelle qui est orient e vers les modalit s de fonctionnement des institu tions internationales organisations de Bret
30. mais est rarement trait e en tant que telle Les contextes sont sp cifiques et la d centralisation est un gros d fi La participation augmente l en gagement et la transparence ce qui m ne une am lioration de l utilisation des ressources du projet plus de durabilit et finalement plus d impact Une attention particuli re est donc observer envers les principes de gouvernance car cette derni re am ne presque toujours un meilleur effet des mesures prises sur le long terme La mise en oeuvre de th mes transversaux au niveau des programmes est un d fi et exige que des res sources y soit affect es directement F DEFINITIONS ET CONCEPTS La bonne gouvernance au c ur des d fis li s l eau Le XXI E si cle doit r pondre un double d fi d une part les tensions qui ne cessent de s accroitre sur les res sources en eau et d autre part les milliards de personnes priv es d acc s l eau et ou ne disposant pas de syst mes d assainissement Premi re cause de mortalit au monde le manque d acc s l eau et l assainisse ment ne touche que les pauvres C est pourtant un droit humain fondamental et une pr misse d autres droits humains tels que l acc s l alimentation la sant et l ducation De tels d fis engagent la responsabilit tous les niveaux et en particulier de la communaut internationale Mais c est sans doute au niveau des collectivit s locales que la gouvernance dans le secteu
31. mation claire et compr hensible sur la dis ponibilit de l eau ainsi que sur les politiques tarifaires transparentes sont des l ments d terminants La redevabilit l eau tant un bien commun il est indispensable que tous les acteurs se sentent respon sables de sa gestion Ceci implique une r gulation claire des politiques tarifaires et des subsides ainsi que la mise en uvre de politiques assurant une bonne gestion des bassins versants et des cosyst mes producteurs d eau Les gouvernements locaux gagnent la confiance des citoyens au Bangladesh le t moignage d un maire Entre 2005 et 2006 nous Union Parishad gouvernement local au Bengladesh avons largi la couverture d eau potable pour 3328 personnes parmi lesquelles presque toutes taient pauvres en construisant 84 ins tallations C est une exp rience extraordinaire G n ralement le gouvernement central construit les tubes et creuse les puits Pour la premi re fois le Union Parishad a pris la responsabilit de cette construction Le Union Parishad a fait appel aux citoyens pour pr ter des fonds aux ex cutants pour la construction des infrastructures Au d but la population n avait pas confiance dans le Union Parishad UP et ne voulait pas d poser ses contri butions sur le compte de ce dernier Une ONG locale dans laquelle la population avait confiance a propos l utilisation de son compte bancaire pour les d p ts Une fois les fonds r unis un ap
32. me transversal peut avoir le plus d impact sur les r sultats d un programme en tenant compte des d fis suivants Comment la non application des cing principes entraine t elle une perte de r sultat au niveau d un secteur Dans quel secteur l avantage comparatif est il le plus grand afin d influencer le syst me dans son ensemble scaling up 2 d de la couverture g ographique certaines r gions et niveaux d Etat local r gional national se pr tent mieux que d autres l int gration des principes de gouvernance En particulier le principe d efficacit peut assez souvent entrer en conflit avec la non discrimination et la participation Par souci de simplification les questions concernant ces principes ne mettent que tr s peu en lumi re ces contradictions 13 F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Une certaine s lectivit et flexibilit sont donc permises Il est plus important d obtenir des r sultats dans quelques secteurs d activit s ou r gions plut t que de labelliser l ensemble des pro grammes sans chercher un v ritable impact 3 3 Questions d orientation pour la gouvernance comme th me transversal dans les secteurs programmes projets Ces questions devraient s appliquer lors de la planification de la mise en uvre du th me trans versal gouvernance ou lors des moments forts d un appui sectoriel programme projet Redevabilit Gouvernance globale 1 Les conventions ratifi es par
33. modalit s d aide renforcent souvent les liens entre les bailleurs de fonds et le pou voir ex cutif Existe t il des m canismes qui obligent l Etat rendre compte aux citoyens et pas seulement aux bailleurs de la mani re dont les fonds publics ont t d pens s Le pouvoir l gislatif joue t il son r le cet gard Existe t il en plus un contr le citoyen 50 Existe t il des dispositions contractuelles permettant la DDC de sortir d un SWAP ou d une aide budg taire en cas de flagrante mauvaise gestion des deniers publics 2 51 L information produite par les structures tatiques niveaux national et r gional sur l utilisation des ressources financi res est elle disponible et compr hensible pour les citoyens citoyennes Si non l appui sectoriel pr voit il d inclure cette dimension 2 Transparence 52 Dans le cadre des dispositions l gales r gissant l acc s l information Access to Information Acts est ce que les comptes de d penses par secteur sont disponibles pour le public en dehors des bailleurs 53 Le gouvernement central d l gue souvent des t ches aux chelons gouvernementaux inf rieurs Pour cela il lui transf re aussi des sommes conditionnelles earmarked ou non Est ce que F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES 22 les gouvernements locaux disposent d un m canisme institutionnel leur permettant de r clamer des fonds qui ne leur auraient pas t transf r s par le gouvernemen
34. mportant d offrir au personnel du terrain des opportunit s d apprentissage de correspondances d changes th matiques La section Gouvernance en collaboration avec les NPO et d autres personnes met sur pied une plate forme par ex Internet de discussion et d in formation sur la gouvernance comme th me transversal et les dimensions qui lui sont associ es La Section Gouvernance participe galement aux groupes de travail et institutions au niveau inter national ex le r seau GOVNET de l OCDE et d veloppe des partenariats avec diff rents centres de comp tences La section tient la DDC inform e des grandes tendances ainsi que des probl mes r soudre dans le domaine de la gouvernance En parall le elle contribue ces processus en y int grant notamment les exp riences capitalis es diff rents niveaux FFP Annexes 5 ANNEXES Annexe 1 liens internet Annexe 2 les acteurs de la gouvernance Annexe 3 la pr vention de conflit et la gouvernance Annexe 1 Liens Internet Site Intraweb de la Section Gouvernance de la DDC httos intraweb deza admin ch index php navID 10632 amp langID 2 Draft Handbook on Promoting Good Governance in EC Development and Co operation http ec europa eu europeaid projects eidhr themes governance_en htm Site Internet du R seau GOVNET de OCDE CAD Publication OCDE CAD Uses and Abuses of Governance Indicators hito www oecd org document 25 0 2340 en_ 2649 33935 37081881 1
35. muniqu es clairement aux citoyens Une analyse du budget selon le genre est elle faite 15 Le gouvernement national ainsi que les gouvernements r gionaux et locaux livrent ils de l in formation accessible et compr hensible pour les citoyens citoyennes 16 Existe t il des m dias libres et ind pendants La presse crite et orale assume t elle son r le de vigilance publique 2 17 Est ce que le gouvernement national a mis en place des instruments fiscaux et de contr le effi caces pour la pr servation du patrimoine naturel d un pays Gouvernance locale 18 La petite corruption est souvent pr sente dans les services publics et constitue une barri re l acc s de ces services pour les pauvres Un moyen de lutter contre cette pratique est la publication des tarifs administratifs Les programmes sectoriels et de d centralisation incluent ils une telle mesure F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Transparence et participation dans le secteur sant au Kirghistan Tadjikistan et en Ukraine Dans ces trois pays des r formes du secteur de la sant ont t men es le programme Perinatal Health Pro gram en Ukraine le programme Community Health Program au Kirghistan et le programme Family Medicine Support au Tadjikistan Les buts de ces projets taient l am lioration et l acc s facilit aux services de sant ainsi qu une meilleure efficacit et leur orientation envers les besoins Dans ce contexte les th mes sui v
36. nformels et ou tra ditionnels doit tre recherch e La lutte contre la pauvret le d veloppement conomique et social d pendent troitement des conditions juridiques et politiques qui r gnent dans un pays donn Aujourd hui il existe un consensus sur le fait que la gouvernance est une des conditions n cessaires au d veloppement d un pays L Etat joue un r le cl en d terminant les r gles du jeu en les fai sant respecter et en affectant ses ressources au service de toute la population Si la gouvernance r pond certaines valeurs en soi comme la d mocratie elle sert un but ultime pr cis l am lioration des conditions de vie des populations La gouvernance permet le bon tonctionnement d un Etat au service de la population On peut estimer qu une telle vision implique tant du point de vue national qu international la cr ation d un espace de s curit un bon quilibre entre les diff rents pouvoirs et forces en pr sence et des conditions pour une croissance conomique servant galement les int r ts et les droits des pauvres Le respect et la r alisation de l Etat de droit des droits humains et de la s paration des pouvoirs sont essen tiels De plus les pouvoirs publics doivent veiller ce que l ensemble de la population ait acc s aux services publics essentiels et que les citoyens citoyennes puissent participer activement aux processus de d cisions gouvernementaux La gouvernance consiste
37. ontr le de la corruption et Ides bailleurs de fonds Les r sultats ce jour sont les sui vants le nombre de fois o la base de donn es a t consult e a explos La diss mination de l in formation a aussi men des changements l gaux concernant les march s publics Cependant le nombre de compagnies qui ont souscrit ce service est moins grand que pr vu Gouvernance institutionnelle 29 Le trafic d influence entre gens de pouvoir m ne souvent la discrimination de personnes com Gouvernance nationale 25 La Constitution reconnait elle l galit entre tous ses citoyens femmes et hommes majorit minorit riches et pauvres etc Existe t il des groupes marginalis s qui sont exclus du d bat politique et ou de certains domaines socio conomiques Comment les strat gies et politiques du secteur refl tent elles les droits et les int r ts des groupes traditionnellement exclus Des mesures de corrections affirmative action sont elles ou peuvent elles tre envisag es 26 Il n est pas possible de promouvoir le d veloppement co nomique de toutes les r gions d un pays en m me temps Un choix doit tre fait en fonction de certains crit res d fi nis par le pays avantages comparatifs de certaines r gions niveaux de pauvret potentiel d impact sur le reste du territoire etc Toutes les branches conomiques repr sent es ne peuvent pas tre soutenues D s lors est il possibl
38. organisations l gitimes et repr sentatives de la population sont des l ments qui peuvent aug menter de mani re significative l efficacit des investissements et la viabilit de ceux ci Gouvernance th me transversal Secteur th me Influence sur syst me poli tique capital social l appui sectoriel contribue aussi une meilleure gouvernance l exp rience a montr que des am liorations de la gestion des affaires publiques dans un secteur a des effets positifs sur d autres secteurs A titre d exemple un projet sectoriel d appui aux micro entreprises des femmes a souvent un effet positif non seulement sur leurs revenus mais galement sur leur estime de soi l ex H F DEFINITIONS ET CONCEPTS p rience montre que ces femmes participent ensuite souvent de mani re plus active dans les pro cessus de gestion participative au niveau local dans d autres secteurs galement Ceci signifie que peu peu la confiance des citoyens et des citoyennes dans l Etat s am liore L existence d une rela tion constructive entre les citoyens citoyennes et l Etat peut donc contribuer la gouvernance D un appui au d part uniquement technique peut aussi r sulter terme une influence positive sur le syst me politique dans son ensemble Le ons apprises de GUS dans la mise en oeuvre de la gouvernance comme th me transversal La section GUS a retenu les le ons suivantes la gouvernance est importante
39. pel d offres a t r alis publiquement journaux radio et des ex cutants priv s ont t s lectionn s Aujourd hui la population a vu les r sultats de notre gestion et est d accord avec les appels d offres du UP Mes coll gues sont maintenant respec t s par la population Aujourd hui il existe une liste de personnes qui attendent pour pouvoir contribuer au financement de la prochaine phase de construction Et moi je suis heureux que les gens m encouragent me repr senter aux prochaines lections en 2007 Mr Delawere Hossain Maire Binodpur Union Parishad Chapainawabgonj Bangladesh F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES 3 LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Ce chapitre propose une m thodologie pour rendre les cinq principes de gouvernance op rationnels 3 1 M thode et description des cing principes La m thode utilis e pour renforcer l int gration de la gouvernance comme th me transversal est de se baser sur les cing principes redevabilit transparence participation non discrimination et efficacit et de les rendre op rationnels dans les programmes Redevabilit accountability correspond au contr le du pouvoir qui s exerce au sein de l Etat et de la soci t avec l obligation pour le responsable d expliquer ses d cisions et le devoir pour les instances de contr le d honorer les bonnes prestations et de sanctionner les abus de pouvoir La redevabilit n cessite une d finition claire des fonctions
40. placer des aides sectorielles Quels sont les processus impliquant les minist res de ligne lors des accords entre bailleurs et le Minist re des Finances 60 Existe t il des m canismes de participation de la soci t civile la priorisation des politiques dans l laboration des programmes dans la d finition du budget et lors de sa r vision Efficacit 61 Les fonds allou s au travers d un SWAP ou d une aide budg taire permettent ils la r alisation des objectifs fix s par secteur ou du gouvernement en g n ral Les objectifs fix s sont ils r a listes en fonction des ressources humaines techniques et financi res disponibles d 62 Quels sont les crit res autres que la contrainte budg taire qui d terminent l orientation des d penses publiques Dans une perspective pro poor ces crit res devraient s aligner sur le prin cipe de l utilit obtenue par le plus grand nombre possible de b n ficiaires de ces activit s 63 Le principe de la subsidiarit entre les secteurs public et priv est elle appliqu e dans l utilisa tion des fonds vers s l Etat Quel niveau est le plus efficace 2 3 5 Risques et d fis La coop ration au d veloppement en appuyant certains acteurs et en cherchant l inclusion des populations marginalis es dans les processus de d veloppement contribue au changement des relations de pouvoir entre les diff rents acteurs Ceci touche souvent les int r ts de certains groupes dominants et peut
41. pproches Le mainstreaming est d j mis en uvre la DDC pour le th me genre Il peut l tre de mani re analogue pour la gouvernance Le mainstreaming de la gouvernance A gouvernance transversale C Conscientisation et ressources internes B Programmes gouvernance Gouvernance institutionelle sp cifiques sectoriels Pour faire en sorte que la gouvernance d un Etat r ponde aux exigences d crites dans le point 2 2 ci dessus il n est pas suffisant d laborer et de mettre en uvre des programmes sectoriels de gouvernance dans les pays partenaires par exemple les programmes de lutte contre la corrup tion la d centralisation ou la promotion des droits humains La gouvernance se r sumerait ici un secteur d activit B Le mainstreaming de la gouvernance va plus loin les dimensions importantes et les principes retenus qui d finissent la gouvernance redevabilit transparence participation non discrimination efficacit doivent tre int gr s tous les secteurs et pro grammes d activit s sant ou de d veloppement rural par exemple C est ainsi que la gouver nance devient transversale A Le chapitre 3 de ce guide lui est enti rement consacr Enfin le mainstreaming comprend galement la mise en pratique de ces principes l interieur de E ll Se DA eee ae l institution et la mise disposition de ressources ad quates pour le faire sensibilisation du per sonnel de la DDC la c
42. que le montant des contributions sont ils connus Non discrimination Gouvernance globale 24 Les pays du Sud sont moins repr sent s dans les organes de d cision des organisations inter nationales Quels mesures faut il envisager pour r quilibrer les pouvoirs entre les pays du Sud et du Nord Est ce que la DDC appuie activement les m canismes de r quilibrage pr vus par exemple dans les conventions environnementales Adapt de Review of One Stop Shop at Communes and Wards SDC and MOHA Vietnam F LA DECLINAISON DES 5 PRINCIPES Contratanet com faire en sorte que les appels d offres soient plus transparents une heureuse initiative de la Com mission Nationale de contr le de la Corruption soutenue par la DDC en Equateur Le but du projet Contratenet com tait de cr er une base de donn es informant le public quant aux processus d octroi des march s publics en Equateur afin d en aug menter la transparence et la concur rence Tr s pr cis ment le projet cherchait r duire le pouvoir dis cr tionnaire exerc par les fonc tionnaires aux diff rentes tapes du processus d octroi d un march public La diss mination de l infor mation aux citoyens et aux compa gnies priv es est donc au centre du programme Gr ce cela le but final vis est indirectement un meilleur service public Ce programme r sulta d une ini tiative conjointe du secteur priv de la Commission nationale de c
43. r de l eau peut le mieux s exercer et tre valu e Dans un nombre croissant de pays la responsabilit des services d eau et d assainissement est transf r e aux administrations locales Le secteur de l eau offre ainsi une opportunit unique de d velopper les comp tences des gouvernements et acteurs locaux soci t civile et secteur priv dans l application des principes de la gou vernance et de la citoyennet responsable L application des principes de gouvernance peut s exprimer concr tement comme suit La participation la soci t civile est impliqu e dans la gestion de l eau avec des droits et des obligations De telles structures sont d autant plus importantes dans la mise en place des partenariats public priv Non discrimination les besoins fondamentaux en eau doivent tre assur s pour l ensemble de la popula tion et sur une base quitable L acc s l eau est un droit humain et les politiques de l eau doivent quilibrer les int r ts de tous minorit s groupes marginalis s paysans pour lesquels l irrigation est une priorit incon testable l efficacit sans gestion int gr e des diff rents usages de l eau le potentiel humain et la sant publique sont en danger L eau doit rester un bien accessible tous ind pendamment de sa potentialit tre tax pr serv de la pollution et utilis sans gaspillage La transparence et l acc s l information la diffusion d infor
44. roupes sp cifiques Ceux ci ont ils t valu s La strat gie choisie est elle celle o les gains sont maximis s et les pertes minimis es Gouvernance locale 45 l implication de la soci t civile dans le suivi de certaines t ches de l Etat peut contribuer une meilleure viabilit de celles ci Contribue t on au renforcement de ces m canismes de concer tation alliances entre les diff rents acteurs locaux Est ce que les structures institutionnelles du secteur en question en sortent renforc es 46 La participation aux processus d cisionnels a un co t court terme d placement du lieu de tra vail ou d habitation au lieu de r union co t d opportunit barri res de langue manque de s curit tandis que son b n fice le cas ch ant n apparait parfois qu moyen et long terme Il vaut la peine de mesurer les effets outcome monitoring moyen terme de la participation pour voir s il surpasse les co ts court terme Si ce n est pas le cas il convient de revoir les pro cessus participatits 47 Est ce que les processus d appui long terme sont combin s avec des r sultats court terme quick win afin de maintenir l efficacit et la cr dibilit des processus participatifs 2 Gouvernance institutionnelle 48 Le choix des partenaires a une influence cruciale sur l efficacit d un programme ou d un pro jet Avec certains partenaires les changements envisag s d un programme peuvent tre pro du
45. s associations de municipali t s aux actions appuy es augmentent Les m canismes de transparence du projet ont galement influenc favorablement la gestion l int rieur des associations de municipalit s redevabilit envers leurs membres Transparence Gouvernance globale 12 Les crit res d allocation des ressources des organisations internationales sont ils clairs et connus de tous La Banque Mondiale am liore la transparence dans l allocation de ses ressources Depuis 2005 le site Internet de la Banque Mondiale pr sente les crit res d allocation des ressources IDA Ces crit res se basent sur la gouvernance des Etats et sur leur performance Les montants allou s chaque Etat sont pr sent s M me si cette information provoque parfois des r actions de certains pays elle contribue sans aucun doute l am lioration de la gouvernance interne de la Banque et une plus grande confiance de la part des pays membres Gouvernance nationale 13 Les crit res de choix en mati re d allocation des ressources sont ils bas s sur des donn es connues Le pays dispose t il de statistiques fiables et d sagr g es selon les sexes groupes d ge groupes sociaux etc Ces donn es sont elles analys es dans le but d identifier les groupes et zones prioritaires en mati re de r duction de pauvret Sont elles accessibles 14 Les priorit s des politiques publiques des gouvernements nationaux et r gionaux sont elles com
46. s entre les citoyens et l Etat ainsi que sur le renforcement des syst mes et des institutions existants Le changement de perspective d une r duction de la pauvret bas e sur les besoins et donc consid r e comme un type de charit vers une perspective de r duction de la pauvret comme la r alisation des droits humains des populations En reconnais sant le lien troit entre les causes essentielles de la pauvret et les droits humains la coop ration au d veloppement gagne en l gitimit La gouvernance et les droits humains se renforcent mutuelle ment les deux notions tant bas es sur les principes de parti cipation redevabilit transparence et non discrimination l approche bas e sur les droits implique la notion de citoyens responsables ayant des droits et des devoirs et celle d un Etat ayant des obligations en mati re de respect de protec tion et de r alisation des droits de ses citoyens Ces droits et ces devoirs ne peuvent tre respect s et promus de fa on durable sans l existence non seulement d une l gislation ad quate mais galement d institutions et de processus poli tiques administratifs et de gestion qui fonctionnent de mani re satisfaisante l approche bas e sur les droits human rights based approach ou HRBA d finie dans la politique droits humains de la DDC est une m thode pour mettre en uvre la gouver nance comme th me transversal qui se base sur les deux
47. t avoir diff rents r les comme le plaidoyer la pr vention chez certains publics cibles la d nonciation l investigation etc Les conditions cadres d un Etat en mati re de gou vernance permettent elle la soci t civile de jouer ces r les libert d expression d association libert de la presse et ainsi de participer la vie publique 34 Les institutions tatiques sont elles capables de g rer de r pondre aux demandes formul es par les diff rents groupes de la soci t civile et d effectuer un r quilibrage des int r ts dans le prin cipe d quit et de non discrimination Quels m canismes existent cette fin Gouvernance locale 35 Les partenaires sont souvent l gitimes mais sont ils galement repr sentatifs Qui parle au nom de qui Les groupes marginalis s et vuln rables ont ils eux m mes choisi leurs repr sentants Dans une r gion qui compte plusieurs groupes ethniques minoritaires lesquels sont inclus Une politique de quota est elle appliqu e ou envisageable pour favoriser la participation de groupes marginalis s Des femmes repr sentatives et qualifi es ont elles la m me Belemmne fete Justice en Europe H 4 de l Est assistance technique chance de se faire couter que les hommes mes E Lernen 36 existe souvent des obstacles tr s concrets la participa En collaboration avec l Office tion en particulier des groupes vuln rables ou marginali f d ral de la Justice la DDC a mis
48. t central Non discrimination 54 Les nouvelles modalit s d aide comportent le risque de gonfler le budget du gouvernement cen tral au d triment des chelons r gionaux et locaux Comment sont r partis les fonds de ces nouvelles modalit s d aide entre ces deux niveaux 55 Quelle est la cl de r partition pour les transferts au niveau local entre les diff rentes r gions Est ce le nombre d habitants les caract ristiques g ographiques de la r gion la capacit co nomique le niveau de pauvret Un m lange de plusieurs de ces dimensions Quelle cl de r partition serait la plus quitable et efficace La DDC contribue t elle la d finition de cette cl de r partition 2 56 Les politiques publiques sont elles orient es galement vers l inclusion des populations tradi tionnellement marginalis es ou contribuent elles au renforcement des relations de pouvoir exis tantes 57 Contribue t on l quilibre des forces entre l Etat et la soci t civile en compl tant appui l Etat par des actions de renforcement de la soci t civile 2 58 Les politiques publiques qui sont mises en uvre contiennent elles de mani re explicite la pro motion de l galit des chances entre les femmes et les hommes Ceci se refl te t il dans le budget Gender Responsive Budgeting Participation 59 Les minist res de ligne perdent souvent du pouvoir de n gociation lorsque des aides budg taires g n rales viennent rem
49. t d ateliers au niveau r gional ou national Cette approche a pour avantage de pouvoir sti muler les changes horizontaux entre pays et partenaires confront s des probl matiques sem blables Appui et conseil la section est disposition pour conseiller les Bucos dans la mise en uvre de la gouvernance comme th me transversal Des accords de prestations peuvent tre conclus en tout temps Dans le cas de pays marqu s par un conflit les section COPRET offre un suivi pour l appli cation du CSPM Les autres sections du domaine E en concertation avec la section gouvernance offrent des services sp cifique li s la gouvernance de leurs th mes Monitoring la section en collaboration avec le r seau E C soutient les sections et bureaux de coop ration pour l laboration d outils de suivi adapt leurs besoins Gestion du savoir et capitalisation d exp riences la section gouvernance soutient en liai son avec d autres domaines et leurs partenaires des centres de comp tences dans les pays indus trialis s les pays en d veloppement et les pays en transition des partenariats d apprentissage la capitalisation et l change de connaissances Le d veloppement du savoir se fait diff rents niveaux programmes strat gies et politiques l objectif atteindre tant d assurer un transfert de connaissances parmi des partenaires isol s les uns des autres et vivant dans des contextes diff rents R seaux il est i
50. tions Gouvernance nationale 3 La Constitution les lois et les politiques sectorielles natio nales sont elles en accord avec les engagements internatio naux de respect et de protection des droits humains Les normes et standards d finis dans ces conventions peuvent ils fournir des l ments pour les objectifs des programmes et projets soutenus par la DDC Le programme projet contribue t il r aliser la mise en uvre de ces conven tions Les observations et recommandations des organes de suivi des trait s des droits humains sont elles utilis es pour identifier les priorit s d action sectorielle 2 Est ce que la distribution des responsabilit s et des r les des divers acteurs dans le secteur est claire et coh rente Les processus de d cision entre les diff rents niveaux de l Etat sont ils clarifi s 2 Les programmes sectoriels sant ducation d centralisation pr voient ils des m canismes de reddition des comptes envers les citoyens Quel contr le ceux ci peuvent ils exercer sur la mani re dont les budgets sont d cid s et ensuite d pens s Les capacit s techniques et les conditions l gales d op rer un tel contr le sont elles en place d exercer leur t che 2 Le syst me judiciaire est il ind pendant A t il les moyens et les capacit s de jouer son r le 2 Existe il des institutions de contr le publiques ou priv es Ont elles les moyens et capacit s 7 Tir du rapport de la conf rence de c
51. ton Woods et Nations Unies Les conf rences mondiales des ann es 90 ont mis au premier plan des int r ts de survie communs biens publics communs de l ont d riv des id es forces pour le commerce mondial et la pr servation de l environnement au travers notamment de trois conventions environnementales Le concept de Gouvernance globale a donn lieu des controverses dans le cadre des d bats sur la globalisation En effet cette notion fournit des instruments pour analyser la dynamique de la globalisation pour constituer de nouvelles constellations d acteurs actifs sur la sc ne politique internationale et pour simultan ment concevoir des instruments de r forme politique et strat gique servant modeler cette globalisation Pierres angulaires de l architecture de la gouvernance globale Les r gimes internationaux Le concept de gouvernance globale essaient d int grer les r gimes internationaux comme piliers de la coop ration internationale dans une architecture globale A travers cela sont recherch s autor gulation des syst mes tatiques et le r glement de pro bl mes y relatifs La gouvernance sans gouvernement Les r cents changements dans la politique mondiale impli quent l laboration d un monde avec plusieurs p les dans certains cas le transfert de l autorit des tats nationaux aux acteurs supranationaux la r valuation des comp tences des acteurs priv s et de la soci t c
52. ver un quilibre entre l impact long et court termes des activit s La visibilit des r sultats contribue construire des relations de confiance avec les parte naires tandis que le renforcement des capacit s souvent moins visibles est n cessaire la via bilit s des programmes IF ANCRAGE INSTITUTIONNEL 24 4 ANCRAGE INSTITUTIONNEL Le mainstreaming gouvernance implique galement la prise de mesures internes l institution que ce soit dans les bureaux de coop ration ou la centrale Le renforcement de la capacit des collaborateurs en la mati re ainsi que la mise disposition d instruments PCM par exemple sont des l ments d terminants La gestion des connaissances entre pairs mais aussi entre le terrain et la centrale doit galement tre au centre des pr occupations re rr Koepuujansa bag Ge 2 E T D J 1 F 4 LI E Mm 4 1 Conseils pratiques Il ne s agit pas de mettre en uvre l int gralit des conseils pratiques ci dessous La pertinence et l utilit de chacun d eux d pendra des besoins du contexte dans lequel la gouvernance comme th me transversal sera mise en uvre Ces conseils doivent avant tout servir de source d inspiration Analyse du contexte Afin de pouvoir appliquer le mode d emploi propos dans ce guide c est dire de pouvoir mettre l accent sur certains principes de gouvernance et de choisir un point d entr e sectoriel il est n ces saire d analys
53. yens et l Etat constitue un l ment important 2 6 Pourquoi mettre en uvre la gouvernance comme th me transversal La gouvernance comme th me transversal renforce l efficacit et la viabilit de lap pui sectoriel les appuis sectoriels s ils se concentrent seulement sur des aspects d infrastructures ou techniques ne sont pas suffisants En effet une approche plus syst mique se r v le n cessaire qui implique non seulement les populations b n ficiaires mais galement les institutions en parti culier les institutions tatiques tous les niveaux La gouvernance appliqu e dans le secteur des services publics devrait servir leur meilleur fonctionnement avec des retomb es sociales et co nomiques positives pour la population Par exemple dans le secteur de l eau et assainissement la DDC finance de moins en moins d in frastructures mais appuie de plus en plus les acteurs impliqu s publics et priv s dans la d finition de leurs r les et dans le renforcement de leurs capacit s techniques et de gestion Une meilleure d finition des responsabilit s et des comp tences entre les niveaux central r gional et local de l Etat dans le domaine de l assainissement et entre l Etat et le secteur priv sont aujourd hui au centre des programmes de la DDC De plus l tablissement de m canismes de gestion participa tive et transparente de l eau potable entre les municipalit s et les populations ainsi que l existence d

LA GOUVERNANCE COMME THEME TRANSVERSAL

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