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Rites et croyances funéraires - Musée départemental

1. p 10 gt savoir lire des documents textes et photos m Et apr s Lamort i urrann rrr rr rarr r rnrn p 11 Eege choco donation gt mettre en relation compl ter ou simplifier l information Pratiques et croyances au Haut Empire m moriser des rep res historiques chronologiques et g ographiques partir Les urnes fun raires d Arles p 13 de l objet arch ologique Aux dieux M nes st les cippes autels p 13 Les sarcophages pa ens d Arles p 15 m Avant et apr s la visite Il s agit de fournir des points de d part pour la constitution de dossiers et d en Pratiques et croyances l Antiquit tardive qu tes que les l ves pourront pr parer en classe et au CDI recherche en biblio th que sur Internet puis poursuivre au mus e face aux collections et enfin m D un monde l autre p 17 Se Weg rr finaliser par des expos s des productions multim dias m Les sarcophages pal ochr tiens d Arles p 17 m Le culte des martyrs et des premiers v ques d Arles p 19 Pistes de travail p 21 Lexique p 22 Bibliographie p 24 DOSSIER ENSEIGNANT MODE D EMPLOI Le livret m La visite
2. partir d un choix pr cis d objets arch ologiques un descriptif fournit le support la visite sur le th me Rites et croyances fun raires dans l Antiquit romaine Le plan du mus e accompagn de la liste des objets mentionn s dans le texte permet de visualiser le parcours et l emplacement des collections ne pas manquer A chaque partie correspond un ou plusieurs objets ainsi que des cartes ou des plans que l on retrouve dans le mus e Le lexique en fin de livret regroupe les termes marqu s d une ast risque Une bibliographie compl te la pr paration de la visite m Les pistes de travail Sous forme de suggestions elles proposent un regard transversal sur Les collections et Le th me Rites et croyances fun raires dans l Antiquit romaine gt diffusion du christianisme et lecture d image gt tude des grands textes religieux gt pigraphie latine gt visite du site des Alyscamps gt approche technique DOSSIER ENSEIGNANT MODE D EMPLOI Le dossier ressources Organis sous forme de fiches synth tiques le dossier ressources permet d approfondir les th mes abord s dans la visite ainsi que la connaissance de certains objets m Une fiche maquette Elle compl te la s rie des fiches maquettes du dossier enseignant Urbanisme et roma nisation Outils d interpr tation tr s didactiques les maquettes du mus e permettent d appr hender des notions d espace et d urbanisme
3. AL w aL j Ss e T A 11 i NI i D 0 d o Z Et d LS M Lacanaud MAPA les veux et vit un b lier qui s tait pris par les cornes dans un buisson il alla le prendre et l offrit la place de son fils Gn 22 9 10 La sc ne se compose d Abraham brandissant un couteau et de son fils agenouill Les mains attach es dans le dos La main de Dieu situ e en haut dans un coin on arr te le couteau La sc ne est compl t e par la pr sence du b lier Abraham est v tu de l exomis la tunique courte qui laisse nus les paules et Les bras 3 Adam et Eve Ancien Testament Pouss e par le serpent ve go te un fruit de l arbre d fendu et le tend Adam Dieu les chasse alors tous deux du jar din d Eden Le serpent r pliqua la femme pas du tout Vous ne mourrez pas mais Dieu sait que le jour o vous en mange rez vos yeux s ouvriront et vous serez comme des dieux Alors leurs veux tous deux s ouvrirent et ils connu rent qu ils taient nus ils cousurent des feuilles de figuier et se firent des pagnes Gn 3 1 7 On reconna t les deux personnages v tus d une simple feuille de part et d autre de l arbre La gerbe de bl plac e aux pieds d Adam symbolise le travail impos aux hommes apr s son expulsion du paradis A La gu rison de la femme courb e Nouveau Testament J sus imberbe pose la main sur une femme agenouill e v tue de la palla le v tement
4. D cors vignes et grappes de raisin 2 arcades symbolisant la ville de J rusalem la rotonde du saint S puicre DOSSIER ENSEIGNANT PISTES DE TRAVAIL Pistes de travail La diffusion du christianisme s initier la Lecture d image D un point de vue historique notamment des programmes de 6 et de 2 l tude des rites fun raires des premiers Chr tiens permet d aborder la diffusion du christianisme en Gaule et particuli rement Arles ville piscopale et si ge de plusieurs conciles COMPRENDRE la diffusion d une nouvelle religiosit s exprimant par l image DECRIRE les d cors des sarcophages pal ochr tiens et autres objets arch ologiques de la p riode chr tienne ANALYSER rep rer identifier et expliquer les signes et les symboles les r interpr tations des images pa ennes en milieu chr tien les symboles identitaires COMPARER avec la soci t actuelle soci t de l image et du logo m S initier aux grands textes religieux DECRIRE ANALYSER les sc nes sculpt es des sarcophages du mus e et les extraits de la Bible COMPARER mettre en relation des textes de l Ancien et du Nouveau Testament avec des bas reliefs du mus e m S initier l pigraphie latine COMPRENDRE la soci t romaine son organisation et les classes qui la composent ANALYSER les inscriptions fun raires sur les st les les cippes et les sarcophages du mus e La fiche pigraphie du dossier ressourc
5. au Rhin au Danube et la Bretagne 14 lt 37 41 54 G4 Dynastie des Flaviens 68 96 _ Arles devient une colonie romaine avec C sar Auguste tablit l Empire Construction du forum et du th tre d Arles par Auguste 1 urbanisme d Arles Tib re Caligula Claude N ron Incendie de Rome 69 R Vespasien 729 Titus g0 Inauguration du Colis e de Rome Hie Domitien g0 Construction de l amphith tre d Arles Dynastie des Antonins 96 193 g Trajan 17 Hadrien 139 lt Antonin 149 150 lt Construction du cirque d Arles 161 lt lt Marc Aur le 1980 lt Commode Dynastie des S v res 193 211 193 e Septime S v re 211 Caracalla 212 _ 1 Edit de Caracalla accorde la citoyennet romaine tous les p r grins habitants de l Empire 2435 284 P riode d instabilit crise de l Empire romain 284 Gouvernement de l Empire romain divis c est la t trarchie Deux augustes Diocl tien r gne sur l Orient et Maximien sur l Occident assist s chacun d un c sar un h ritier ou un adjoint Antiquit tardive 303 304 311 La grande pers cution des chr tiens 313 lt lt Edit de Gal re dit de tol rance envers les chr tiens Edit de Milan met fin aux pers cutions Constantin I autorise la religion chr tienne Installation d un atelier mon taire Arles 314 o I
6. du fleuve remontant la fin du ve si cle av J C et abandonn dans la premi re moiti du IW si cle av J C moment o le site conna t des crues pendant plusieurs si cles Un ensemble de b timents est alors construit puits syst me de distribution de l eau canalisa tions zones de travail mais d truit au d but du 1r si cle pour laisser place la construction du cirque Les abords du cirque sont remani s par l installation d une n cropole partir de la deuxi me moiti du Ur si cle c est l extension progressive de l espace fun raire apparu d s le d but du 1 si cle apr s J C fouille de 1970 avec des zones bien identifiables incin rations sarco phages inhumations en amphore et de nombreuses tombes en pleine terre ou en cercueil de bois Des habitats tardifs s installent la fin du 1v si cle et au v si cle dans les alv oles du cirque sous les gradins contre le mur p riph rique du cirque et des mausol es repoussant la n cropole vers l extr mit sud est de la presqu le Une rue passait devant servant de fronti re entre les vivants et les morts dont les tombes s tendaient de l autre c t A la fin du vr si cle les habitats comme le cirque disparaissent pour laisser place une vaste carri re o l on vient chercher les mat riaux recouverts bient t pas des crues qui dissimuleront le site mapA M LACANAUD mapA M LACANAUD Epitaphe fragment d un mauso
7. 04 90 18 88 93 Photo de couverture M Lacanaud MAPA d Li DE E 3 Direction de la Culture BP 205 13635 ARLES CEDEX T l 04 90 18 88 88 Fax 04 90 18 88 93 A BOUCHES DU RH NE CONSEIL G N RAL DES BOUC HES DU RH NE WWW CG 13 FR gege a _ r EEN Cp e E L Atrium 10 2 5 tage 10 place de la joliette BP 22513 13566 Ma r ile cedex 2 cd D E e MUS E DE L A RLES ET DE LA PROVENCE ANTIQUES PRESQU LE DU C IRQ UE RO MAIN GENERAL SES TC PCT Lo CH mus e de France Ce Re Plan du mus e avec les objets ne pas manquer 2 Z 4 5 Maquette de Vert bre Cippes Tombe Maquette de la l hypog e perc e de Mouri s d enfant n cropole du cirque 3 f 8 10 Urnes Balsamaires St les cippes Sarcophage Sarcophage fun raires et autels de Ph dre et de Psych Hippolyte mm K mke H WS ahd L La D PEUR TR ue PR CL T L Akal ia ui j EL h TL Ae L F FE ei g elle d epemtes 13 14 Sarcophage des Sarcophage Sarcophage Sarcophage de la Dioscures de la chasse des poux remise de la loi 5 KN D ra i d D A L 8 E AL La LU e F ig RK SP J d dr Tt Wer rt LR LU LKE s M Pi 2 Pa Trn j v HE ST R ml r 1 V eh Ki d d ew Z P A D E L e S P k mage GE P z w Be e Pa wi z wi m L ES z pi 1 1 L e LE d ew D m bw o S S S E GC 5 amp C 5 amp C m P
8. 2 la n cropole des Alyscamps Porter un regard contemporain sur l volution des mus es et la mus ographie Exploitation p dagogique Faire comparer la vue du MAPA et celle du premier mus e public d Antiquit s install dans les Alyscamps Questionnement possible Que peut on dire sur la disposition des uvres le b timent fiche archeo n 2 la n cropole des Retrouvez au moins un objet expos dans l ancien mus e et qui Alyscamps le site aujourd hui est au MAPA M Lacanaud MAPA Comme chaque ville romaine Arles tait entour e par de vastes n cropoles situ es le long des grandes voies de circulation voir fiche carto n 6 carte des n cropoles d Arles D s le d but de l Empire le secteur l est de l enceinte de part et d autre de la voie Aur lienne sert de lieu de s pulture et ne cessera de s accro tre au Haut Empire C est avec le christianisme qu elle conna t une r puta tion prestigieuse en raison du culte du martyr Gen s Le site est constitu d un alignement de tombeaux amenant la partie chr tien ne devant l glise Saint Honorat D capit Irinquetaille pour avoir refus de signer les prescriptions contre les Chr tiens au moment des pers cutions du Dm si cle il est inhum dans la n cro pole des Alyscamps sa tombe n a toujours pas t d couverte Les premi res inhumations ad sanctos autour de la chapelle remontent la deuxi me moiti
9. Marbre blanc Vers 375 ap J C 1 R surrection du fils de la veuve de Na n Nouveau Testament Cet pisode appartient la s rie des miracles du Christ On reconna t cette sc ne au b ton du Christ l instrument du miracle et l enfant mort couch terre entour de bande lettes rite fun raire emprunt aux gyptiens J sus se rendit dans une ville appel e Nam On portait en terre un mort un fils unique dont la m re tait veuve Il lui dit jeune homme je te le dis l ve toi Et le mort se dressa sur son s ant et se mit parler Lc 7 11 17 2 Le miracle de la canan enne ou la gu rison de l h morro sse Nouveau Testament Les quatre vang listes racontent le miracle de la gu rison d une femme atteinte d h morragies qui en touchant la frange du manteau du Christ fut sauv e Elle se disait en elle m me si seulement je touche son manteau je serai sauv e Mt 9 20 22 l iconographie est sans ambigu t la canan enne est age nouill e envelopp e dans un drap la palla v tement f mi nin de l poque romaine Elle touche l extr mit du manteau du Christ qui tend la main sur elle iaa E Da SERRE i lr Er A ce a d En iP Le y 77 d 7 2 gi Wi emm ffe i S Fij T i i NR gt 3 La multiplication des pains et des poissons Nouveau Testament L pisode de la multiplication des pains et des poissons appa ra t deux reprises dans l
10. concile dirig par Constantin Arles D but du 1v si cle construction des thermes de Constantin Arles 324 55 5604 lt 564 391 392 Constantin I seul ma tre de l Empire met fin la t trarchie en battant Maxence IL fonde Constantinople Invasions l ouest des Francs des Alamans et l est des Perses L Empire est partag entre deux fr res Valentinien r gne a Rome et Valens Constantinople L empereur Th odose r unifie l Empire et interdit _ les cultes pa ens le christianisme devient religion officielle de l Empire 395 lt 406 Empire d finitivement divis entre Empire romain d Orient empire Byzantin et Empire romain d Occident La Gaule est d vast e par les Barbares a Vandales Alains Su ves 410 lt 427 430 430 449 lt 455 lt 4 76 Pillage de Rome par les Wisigoths Honorat v que d Arles Hilaire v que d Arles Rome est mise sac par les Vandales Chute de l Empire romain d Occident Odoacre roi des Ostrogoths chasse l empereur Romulus Augustule de Rome 302 342 lt 512 lt C saire v que d Arles _Edification du monast re de moniales Saint Jean Baptiste Arles 356 lt La Provence devient franque DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Fiche Plan des n cropoles antiques d Arles lt L gende 3
11. couverte le mausol e pr s Les objets sont expos s au mus e dans les vitrines bouteilles en verre coupe et assiettes en c ramique bou illottes et lampes huile jouets et outils gt En 1989 une nouvelle fouille a lieu l emplacement du futur mus e de l Arles XA 2 er ci T A Elle est dat e dur si cle et conna t un d veloppement antique sur une surface de 4 000 m important partir de la fin du 1r si cle apr s la construction du cirque La n cropole semble tre abandonn e au 1 si cle Les objets sont expos s au mus e dans puisque des habitats apparaissent l int rieur de certains les vitrines pots gobelets tuliformes monuments fun raires et contre le virage du cirque MERE flacons ele ampoules elle incin ration jouets cl s en bronze Plan J Bremond ua n cr crupole La maquette retranscrit l image du site tel qu il pouvait tre vers la fin du 11 si cle ou le d but du VG si cle MAPA M LACANAUD FR TI CS CC D aa al 7 j E Li Le site a r v l lors de la premi re fouille de riches mausol es dont un exemple reconstitu dans le mus e ainsi que plusieurs pratiques fun raires lincin ration avec des urnes en c ramique linhumation en pleine terre ou en amphore et dans des sarcophages La fouille dite de l IRPA Les arch ologues ont mis en vidence un petit habitat rural protohistorique install proximit
12. de visualiser une architecture ou un site arch ologique disparus ou profondement remani s aujourd hui Fiche MAQ N 7 m Des fiches sarcophages Elles facilitent la lecture d image la compr hension et l interpr tation des symboles et r f rences mythologiques et bibliques Fiche SARCO N 1 8 m Des chronologies illustr es des plans et des extraits de textes afin de mieux appr hender les objets arch ologiques leur contexte et le discours historique qui les accom pagne le dossier ressources propose galement gt des chronologies reprenant les principales dates de l Empire et d Arles Fiche CHRONO N 1 3 gt Le plan des n cropoles arl siennes de la ville actuelle et de la n cropole des Alyscamps Fiche CARTO N 6 8 gt des extraits de sources anciennes avec la biographie des auteurs afin de rappeler l ad quation entre l arch ologie et l tude des textes Fiche TEXTE N 4 7 m Des fiches arch ologie patrimoine il s agit de replacer les objets du mus e dans leur contexte de d couverte gt une fiche technique concernant l pigraphie latine Fiche ARCHEO N 1 gt une fiche descriptive sur la c l bre n cropole des Alyscamps Fiche ARCHEO N 2 gt Une fiche pratique pour relier la visite du mus e et celle des Alyscamps Fiche ARCHEO N 3 DOSSIER ENSEIGNANT LA VISITE RITES ET PRATIQUES FUNERAIRES A ARLES Rites et pratiques fun raires a Arles Quels gest
13. tation la plus probable serait de voir deux sc nes d adieu la premi re pendant la vie la deuxi me au moment de la mort FICHE SARCOPHAGE N 2 Le sarcophage des Dioscures Par l iconographie des petits c t s trait e en bas relief le monde pa en c toit le monde chr tien 6 La Multiplication des pains et des poissons Nouveau Testament gt Le Christ est repr sent au milieu sous les traits d un jeune homme aux cheveux boucl s IL est encadr par deux ap tres l un jeune et l autre g et barbu tenant des objets ronds et aplatis que Le Christ touche de ses mains sus leur dit combien de pains avez vous Sept dirent ils et quelques petits poissons Alors il ordonna la foule de s tendre terre puis il prit les sept pains et les poissons ren dit gr ces les rompit et il les donnait ses disciples qui les donnaient la foule Tous mang rent et furent rassasi s Mt 15 34 37 l pisode de la multiplication des pains et des poissons appara t deux reprises dans la Bible J sus nourrit une pre mi re fois cinq mille personnes avec cinq pains et deux pois sons et une seconde fois quatre mille personnes avec sept pains et quelques poissons M Lacanaud MAPA 7 La chaire de saint Pierre Nouveau Testament gt Ce c t endommag sur le haut laisse voir un arbre un homme debout tenant un volumen qui montre l ap tre Pierre assis tenant lui aussi un v
14. 1v si cle la coh rence du message s impose avec une ordonnance g n rale clarifi e arbres et colonnes d limitent les sc nes et l accent est mis sur l iconographie apostolique le Christ docteur enseignant aux ap tres le Nouveau Testament comme le font d sormais les v ques avec le peuple fiche SARCO N 5 sarcophage de la remise de la Loi Pierre fiche SARCO N 7 sarcophage de Concordius PRATIQUES ET CROYANCES A L ANTIQUITE TARDIVE gt Les symboles des premiers Chr tiens Le chrisme symbole des premiers Chr tiens par excellence voque J sus Ce symbole utilise Les deux premi res lettres du nom Christ en grec D tail du sarcophage de Concordius Marbre de Carrare 380 390 Trouv aux Alyscamps Enfin la croix appara t tardivement car la crusifixion reste pour l homme de l Antiquit une mort infamante D ailleurs c est la croix de l Anastasis en grec la croix de la r surrection et de la victoire ____ Sarcophage de l Anastasis Marbre de Carrare Fin du IV si cle Provient des Alyscamps Le culte des martyrs et des premiers v ques d Arles gt Le culte des martyrs et des v ques A Arles le culte du martyr Gen s est tr s pr coce Il est mentionn la fin du 1v si cle et repris en 431 dans le sermon prononc par l v que Hilaire en l honneur de son pr decesseur Honorat Fiche TEXTE N 4 Gen s d Arles Les pers cutions des Chr tiens ayant t de faib
15. Du cerf 1995 Paris 28 Ubi basilicae beati ac primi martyris Stephani venerabile corpus illatum est totius populi cum fletu vox una procedit Fidei populus nimio ardore succensus membra sancta dum vult contingere paene discerpit 29 Studio congregationis effectum est ut columnis ardentibus cereorum hinc et inde populos abigerent irruentes Noctis vigiliis expeditis cum maestis solis claritas reputare tur obscura ad exequias venerandas non solum fidelium sed etiam ludaeorum concurrunt agmina copiosa D Hic iterum nova dilectio gravior in fletu corda succendit dum singuli cupiunt fimbriam decerpere corpusque contingere Sancti Basilii tum presbyteri nunc pontificis summi invenit indistria ut maxima partem coopertorii utraque manu discerptam qua corpus eius tegebatur arriperet et longius recedens dividendo populis erogaret 28 D s que le corps v n rable eut t port dans la basilique du bienheureux et premier martyr Etienne la voix unanime de tout le peuple s leva Le peuple enflamm par l ardeur excessive de sa foi mit presque en pi ces le saint corps en voulant le toucher 29 La vigilance de la communaut r ussit gr ce aux colonnes ardentes de cierges faire reculer de part et d autre les gens qui se pr cipitaient Les vigiles de la nuit ayant t c l br es alors la tristesse rendait obscure la clart du soleil des foules compactes non seulement de fid les mais encore de juifs se
16. On parle plus justement de cr mation car les b chers l Antiquit n exc daient pas 800 laissant des fragments d os alors que pour l incin ration la temp rature monte jusqu 1600 Les os br l s sont ensuite recueillis avec soin et d pos s soit en pleine terre soit dans des urnes fun raires de formes et de natures diverses c ramique pierre ou verre gt inhumation mode d ensevelissement qui consiste mettre le d funt en terre qu il soit dans un cercueil en bois un sarcophage en pierre ou m me la terre gt Le cas particulier des inhumations d enfants morts en p riode p rinatale Les enfants d c d s avant la venue des premi res dents sont pargn s du b cher et ne partagent pas les lieux s pulcraux des adultes l arch ologie confirme ce rituel et les nouveau n s sont inhum s sous le seuil ou le sol des maisons ou dans un espace r serv c t des adultes Tombe d enfant Retrouv e lors des fouilles de la n cropole du Cirque jeune enfant inhum dans une tuile Quel que soit le rite employ l aspect de la tombe varie selon le statut social du d funt gt Les cendres des plus pauvres sont recueillies dans des urnes sommaires et plus tard les corps sont abri t s dans des s pultures modestes des amphores des tuiles des coffres en bois ou encore des fosses en pleine terre gt Les plus riches font d poser leurs cendres dans des urnes pr cieuses Par la suite ils
17. drap port par les femmes dans l Antiquit Et voici qu il y avait l une femme avant depuis dix huit ans un esprit qui la rendait infirme elle tait toute cour b e et ne pouvait absolument pas se redresser La voyant J sus l interpella et lui dit Femme te voil d livr e de ton infirmit puis il lui imposa les mains Et l instant m me elle se redressa Lc 13 10 17 5 Remise des tables de la Loi Mo se Ancien Testament Dieu se manifeste Mo se au sommet du Sina sous la forme d une flamme d vorante et lui remet les tables de la loi qui scellent l alliance de Dieu avec son peuple Yahv dit Mo se Monte vers moi sur la montagne et demeure l que je te donne les tables de pierre la Loi et le commandement Ex 24 12 Mo se re oit les tables par la main de Dieu g n ralement dans un des coin ons du sarcophage IL est souvent accompagn d une deuxi me personne soit pour la sym trie de la sc ne soit pour jouer le r le de t moin de cette sc ne 6 L offrande d Abel et Ca n Ancien Testament Les fils d Adam et ve Ca n et Abel font une offrande Dieu qui regarde avec bienveillance celle d Abel et non celle de Ca n Ce dernier furieux tue son fr re Or Abel devint pasteur de petit b tail et Ca n cultivait le sol Le temps passa et il advint que Ca n pr senta des pro duits du sol en offrande Yahv et qu Abel de son c t offrit des pre
18. du 1v si cle moment o les v ques arl siens se font enterrer dans ces Champs Elys es accroissant ainsi la renomm e de cette n cropole le premier tant Concordius mort vers 380 90 Vers 1040 le prieur Saint Honorat d pendant de l abbaye Saint Victor de Marseille s y installe et fait de la n cropole une tape oblig e du p lerinage de Saint Jacques de Compostelle La partie la plus ancienne de cette n cropole situ e au pied du rempart date de la fin du 1 si cle av J C et se compose d incin ration L extension au 1 et III si cles en contrebas vers le sud est montre la pr do minance progressive de l inhumation A l extr mit sud est se d veloppe la partie chr tienne VG au vr si cles Ca all e des Alyscamps se compose de sarcophages en calcaire de la r gion peu d cor s sauf de quelques symboles de ma on comme l querre le fil plomb ou l ascia FICHE ARCHEOLOGIQUE N 2 gt Description suite L glise Saint Honorat reconstruite au xr et vr si cles lorsque s installe le prieur d pendant de Saint Victor de Marseille laisse peu de trace des tats ant rieurs une abside de date incertaine dans la crypte et des s pultures de la fin de l Antiquit Photo 5 et 6 l enclos pal ochr tien qui a fait l objet de plusieurs campagnes de fouilles des ann es 30 90 a livr des sarcophages sans d cor ni pitaphe dat s par des monnaies et c ramiques du IW a
19. fille tr s remarquable et dans le temps de sa vie tr s d sir e
20. funt qui s identifie un Achille ou un Hippolyte Ces sc nes mythologiques sont reconnais sables soit par la pr sence de quelques personnages soit par l histoire relat e en quelques pisodes tel que le montre le sarcophage de Ph dre et Hippolyte fiche SARCO N 1 Sarcophage de Ph dre et Hippolyte Certaines histoires de la mythologie v hiculent plus facilement un message fun raire notam ment celles parlant d amour amour impossible amour contrari ou celles voquant l me Autel cippe comme l histoire de Psych all gorie de l me la recherche de l amour perdu et qui apr s des errements sur terre et aux enfers retrouve le monde des dieux Marbre trouv en Camargue sur la route menant aux Saintes Maries de la Mer 1 si cle Dee Aux Dieux M nes MARTINAE Domitiae Mar tinae Sarcophage de Psych FEMINAE OPTIMAE EE EIER et ung CONIVG pouse irr prochable SANCTISSIM Tibera Julius Julianus TIB IVLIVS a pos ce tombeau IVLIANVS Pierre froide provient des Alyscamps I si cle On voit Psych drap e avec des ailes de papillon conduite par un Amour tenant une corbeille 16 PRATIQUES ET CROYANCES AU HAUT EMPIRE Un autre r pertoire tr s important chez les Romains durant toute l Antiquit est celui de la c l bration des vertus la vaillance la cl mence la pi t et la concorde conjugale La derni re est une valeur tr s repr sent e Plus qu un aspect de la vie priv
21. grabat et va t en chez to Mt 2 1 12 C est gr ce la pr sence du grabat que l on reconna t la sc ne du paralytique sur ce sarcophage En effet le person nage est assis sur un lit RL TE Aan E j l e D i m Aom eg Pae TR 4 3 WW 1 es E f p T SS P Re f ARE A ME Ce 5 E TAR x Ne 9 La pr sentation des d funts Repr senter le couple de d funts est une pratique de l art fun raire antique qui s est perp tu e chez les chr tiens jusqu au v si cle Le d funt et la d funte sont repr sent s au centre du sarcophage dans un m daillon en coquille en habit de clarissime avec la laticlafw tement de haut dignitaire romain et tenant le volumen parchemin fai sant r f rence soit la connaissance de la loi divine soit celle de la culture classique Symboliquement cette sc ne voque l image du mariage id al et de la fid lit mettant en avant les vertus du d funt 10 La gu rison de l aveugle n Nouveau Testament Le miracle de la gu rison d un aveugle revient de nom breuses reprises dans les vangiles de Matthieu de Marc de Luc et de Jean l aveugle symbolise celui qui n a pas encore la foi et qui vit dans les t n bres le noir J sus en lui ouvrant les yeux lui r v le la lumi re divine la foi et la lumi re terrestre En passant J sus vit un homme aveugle de naissance Il cracha terre fit de la boue avec sa salive et lui dit va t
22. l ge est habill d un manteau identique l autre personnage IL tenait aussi une lance visible partiellement sur sa cuisse et la bride de son cheval les Dioscures Signifie fils de Zeus Castor et Pollux repr sentent le couple fra ternel ins parable mod le du courage et de l amour fraternel Issus de la m me m re L da Pollux est le fils de Jupiter et Castor le fils de Thyndare le roi de Sparte Elle mit au monde 2 ufs de l un naquit Castor et Clyth mnestre de l autre Pollux et H l ne Au cours d un combat Castor fut tu et Pollux inconsolable appela son p re Jupiter Celui ci lui donna le choix entre lim mortalit ou le partage de la vie avec son fr re Ainsi Pollux et Castor passaient la moiti de leur vie dans la nuit du tombeau c est dire aux Enfers et l autre sur l Olympe avec les dieux Ce sont des divinit s guerri res et de la chasse Castor est un bon guerrier et dompteur de chevaux Pollux excelle dans l art de la boxe et au pugilat Ils sont repr sent s sous Les traits de cavaliers toujours accom pagn s de leurs chevaux blancs cadeaux de Jupiter soit mon t s soit conduits par la bride debouts c t d eux et toujours en vis vis Interpr tation Ici ils sont repr sent selon un sch ma habi tuel tr s r pandu dans le r pertoire fun raire les visages des jumeaux empruntent les traits du d funt jeune puis g Le d funt est ainsi h ro s sous les traits des Dio
23. la s rie des miracles de J sus Il y eut des noces Cana de Galil e La m re de J sus lui dit ils n ont plus de vin Or il y avait six jarres de pierre J sus leur dit remplissez d eau ces jarres Le ma tre du repas qo ta l eau chang e en vin Jn 2 1 12 J sus tient un b ton la main la verge thaumaturge qui est l instrument du miracle avec lequel il touche les jarres pos es au sol 15 La multiplication des pains et des poissons Nouveau Testament L pisode de la multiplication des pains et des poissons appara t deux reprises dans la Bible J sus nourrit une premi re fois cinq mille personnes avec cinq pains et deux poissons et une seconde fois quatre mille personnes avec sept pains et quelques poissons J sus leur dit combien de pains avez vous Sept dirent ils et quelques petits poissons Alors il ordonna la foule de s tendre terre puis il prit les sept pains et les pois sons rendit gr ces les rompit et il les donnait ses dis ciples qui les donnaient la foule Tous mang rent et furent rassasi s Mt 15 34 37 Cette sc ne est reconnaissable aux corbeilles remplies de pains incis s en croix et pos es terre en g n ral au nombre de trois que J sus touche de son b ton En effet dans l iconographie des premiers chr tiens J sus accom plissant un miracle est repr sent avec un b ton la verge thaumaturge qui est l instrument du mir
24. monument sans doute pour les domestiques de la famille Parmi les marbres d cor s de motifs v g taux une inscription monumentale indique le statut du d funt apr s avoir t pr fet des ouvriers il fut pontife La fouille r alis e en 1970 l occasion du creusement d un la famille se trouvaient dans des alv oles et 11 urnes RITES ET PRATIQUES FUNERAIRES A ARLES gt Les Chr tiens Pour les premiers Chr tiens ce n est plus le bonheur ph m re et pr caire de l existence qui est au premier plan des pr occupations ma s le salut En ce sens c est un caract re original de la nouvelle croyance qui met l accent sur la vie apr s la mort La pr occupation religieuse est d sormais l obtention du salut et s exprime dans la repr sentation de l orante Ce geste de la pri re traduit symboliquement l accession au s jour c leste L orante ou l orant image qui circulait depuis longtemps sur les monnaies romaines pour symboliser la pietas la vertu des citoyens romains figure d sormais l attitude de la pri re chr tienne D autre part le formulaire de cette nouvelle religiosit fait sien l image de la paix associ e au paradis que l on retrouve dans de nombreuses inscriptions pax vobiscum ou pax tecum De mani re g n rale d s la fin du r si cle ap J C on note une nette diminution du nombre d offrande et l poque chr tienne mobilier et offrandes n accompagnent plus le d funt Sarcophag
25. nous comptons fermement sur le patronage au ciel de celui dont nous avons ici enseveli les os 5 Nous avons vu porter alors devant sa civi re les aromates et l encens mais plus importants furent les parfums que fit monter de votre mes votre si grande affection envers un si grand pasteur que Dieu a recueillis 38 4 Vraiment personne ne met en doute je le pense que pour tre martyr seule l occasion t a manqu et non pas la force d me 1 Les fid les se pressaient sur le passage du cort ge pour baiser le corps en signe de respect C est pendant ce parcours que le corps du saint est presque d pouill de ses v tements 2 Le pluriel de pallia et Le contexte montre qu il ne s agit pas du pallium l insigne piscopal ma s de l toffe qui recouvrait le corps d Honorat Plus tard le pape Gr goire rem diera aux abus qu entra nait Rome pareille forme de d votion d cret du synode de 595 3 Des franges ornaient les v tements des pr lats issus de l aristocratie gallo romaine DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Fiche SOURCES LITT RAIRES I L v que C saire d Arles 502 542 Grande figure qui domine le si ge piscopal d Arles N Ch lon sur Sa ne vers 470 il devient moine L rins comme cell rier Trop conome il r duit tellement les rations qu il est envoy Arles Il est accueilli dans la famille d un noble Firmin o est re u toute l lite de la soc
26. que l enfant tient un objet inconnu La partie inf rieure devait comporter une inscription qui a t aras e Les tombeaux taient parfois transport s inachev s et alors finis sur le lieu de destination afin de donner les traits des d funts aux personnages figur s sur le couvercle ou la cuve gt Messages de la sculpture fun raire Le d cor en bas relief voque les croyances des d funts et la conception de l au del ce qui fait du sarcophage un l ment important pour la connaissance des mentalit s et de l histoire religieuse Les d cors illustrent les r ussites professionnelles du d funt sa place dans la gt L ascia et la protection rituelle de la tombe soci t ses loisirs la conception de la vie les esp rances ou les malheurs du destin humain Symbole tr s r pandu dans l art fun raire lascia est un ins trument de ma on Tr s souvent associ d autres instru ments fil plomb niveau sa pr sence est en rapport avec la r alisation du tombeau et s accompagne de l inscription SUB ASCIA DEDICARE ou juste des lettres S A D d dicace sous lascia S ajoute cette d dicace un sacrifice et des liba tions marquant alors la cons cration de la tombe et lui conf rant un caract re intangible et sacr Le r pertoire des sc nes mythologiques met en avant les l gendes des h ros o la vaillance les exploits mais aussi les erreurs et les passions sont repr sent s travers l h ro sation du d
27. qui durera jusqu au IIT si cle Le ph nom ne cultuel le plus marquant est celui des cippes ou st les votives dont une grande concentration a t reconnue dans la vall e du Rh ne Glanum Entremont Mouri s Malgr leur d couverte en remploi et non dans leur utilisation primitive ces cippes et ces l ments archi tecturaux devaient tre directement en relation avec des aires de culte proches des cit s Les cippes taill s de Mouri s ur v si cle av J C site de l oppidum des Caisses 2 5 km de Mouri s La fouille de l oppidum des Caisses laisse entrevoir la pr sence d un sanctuaire de plein air avec un ou plusieurs portiques d o la pr sence de piliers supports et de linteaux et des st les isol es ou dispos es en groupe Un ensemble architectural a t d couvert en remploi dans le rempart II se compose de linteaux et de cippes en calcaire En l absence d criture des symboles personnifient les dieux et les croyances Ainsi le principal motif ornant ces d couvertes est le cheval plac soit horizontalement la t te vers le ciel sur le cippe soit en procession se dirigeant de droite gauche sauf un sur le linteau Le cheval poss de un r le de psychopompe Cette croyance est souvent mise en relation avec le culte des cavaliers h ro s s RITES ET PRATIQUES FUNERAIRES A ARLES Les n cropoles romaines A l poque antique les coutumes et les lois veulent que les n cro
28. rassemblaient pour honorer les fun railles KS La dessus une nouvelle flamb e d une affection plus intense en sa plainte s empare des c urs chacun cherchant arracher un lambeau d toffe et toucher le corps Saint Basile alors pr tre et maintenant pontife supr me trouva cette solution ing nieuse il d chira deux mains le drap qui couvrait le corps se saisit de la partie la plus grande et s loignant quelques distances il en fit des morceaux et les distribua aux gens l j H P P j ef i F 1 r Fj A i Dossier BER RITES ET CROYANCES FUN RAIRES K e aU 4 e L Sai d R c ES L T T RA L v que Honorat 42 430 Fondateur D tr s r put monast re de L rins sur l le en face de Canne Honorat poss de une solide exp rience de pasteur IL accepte le si ge piscopal d Arles vers 426 Plein de z le pour le r tablissement de la discipline et la lutte contre le paganisme il meurt d puisement apr s seulement 3 ans d piscopat Il d signe son successeur Hilaire Extrait de texte on dispose du pan gyrique d Honorat r dig par Hilaire qui nous montre la d votion que portait le peuple d Arles cet v que ainsi que l expression populaire du culte des reliques On reconna t la notion de l v que martyr sans effusion de sang i Vie de saint Honorat Hilaire d Arles Par M D Valentin Sources Chr tiennes d du cerf Paris 1977 35 1 Neque ullus no
29. reine des Amazones Antiope Hippolyte tenant de sa m re la passion de la chasse honorait d avantage la d esse de la Chasse Diane au d triment de V nus d esse de la beaut Cette derni re pour se venger suscita l amour de Ph dre pour Hippolyte qui refusa ses avances Ph dre raconta Th s e qu elle avait re u des avances d Hippolyte qui fut ch ti Pos idon sur demande de Th s e envoya un taureau sorti des flots pour effrayer les chevaux d Hippolyte qui tomba et se tua dans les rochers En apprenant cette mort Ph dre se pendit Cf l Odyss e Hom re chant XI 321 325 uni si cle av J C Cf Hippolyte couronn Euripide 428 av J C Cf Ph dre S n que 1 si cle ap J C gt Sc ne 1 la d claration de Ph dre Ph dre assise sur un fauteuil porte un voile et un diad me son v tement glissant sur son paule d nud e Un petit amour ail allusion V nus est appuy sur les genoux de Ph dre et tend son flambeau vers elle La nourrice c t de Ph dre est reconnaissable sa tunique manches et au fichu qu elle porte sur la t te Hippolyte vers lequel se tournent tous les regards des person nages f minins est un jeune homme aux cheveux boucl s Il tient une lance tandis que de l autre main il fait un geste de refus On devine un sentiment de r pugnance devant le dis cours de la nourrice Interpr tation pourquoi cette l gende sur un sarcophage Ph dre l h ro
30. sont inhum s dans des sarcophages souvent sculpt s et plac s parfois dans des mausol es Fiche MAQ N 7 La n cropole du Cirque La n cropole du Cirque Amphore en pleine terre La n cropole du Cirque RITES ET PRATIQUES FUNERAIRES A ARLES Et apres la mort Les croyances dans l au del gt Les Gallo Romains Les Romains ont aussi bien pratiqu la cr mation que l inhumation Leur religion et la fina lit de leurs cultes tant la recherche du bonheur et de la r ussite durant la vie le mode d ensevelissement importe moins que la derni re demeure ou l assurance du culte fun raire par la famille C est la volont de bien parvenir dans l au del qu illustre la mention Dis Manibus ou le rite de l obole Charon une pi ce de monnaie est d pos e dans la bouche des d funts pour payer leur passage sur le Styx et arriver dans le monde des morts La notion du repos ternel est pr sente chez les Romains avant qu elle ne prenne une significa tion chr tienne Elle implique que les parents se soient bien acquitt s de leurs devoirs envers le d funt afin que son me connaisse la qui tude et ne tourmente pas les vivants Le d p t d offrandes et de mobilier fun raire t moigne de la subsistance temporaire ou pas de l esprit du d funt dans sa s pulture Parmi les offrandes on retrouve des fruits c r ales offrandes carn es fioles parfum et lampes huile pour clairer le d funt durant so
31. F ilio SECVNDO PATRON o On apprend ici la filiation le pr nom le nom et le surnom du patron et de son fr re Le patron est le second fils d un certain Lucius il s appelle Caius pr nom Fabius nom Secondus surnom Son fr re ET L ucio FABIO L uci F ilio PRIMO FRATRI EIVS qui lui est le premier fils du Lucius et qui porte le pr nom de son p re Lucius Fabius et son surnom de premier F H y T t eu E 3 L on ge La ville AT M Il est mentionn la titula G vi ture de la ville d Arles C olonia I ulia P aterna AREL ate c est dire la colonie de mon p re Jules C sar Arles Nom donn par Auguste en souvenir de C sar son p re adoptif Ce CS Ey e e Eet Lem MEET E Me eme E em k RK ps mn Bi m sA 5 D SEL SL r VS L Li E L inalienabilite de la tombe Sont toujours mentionn s sur les inscriptions fun raires le devenir de la tombe et du terrain sur lequel elle est b tie avec la taille de la parcelle le personnel r mun r pour l entretenir ou encore le c t inali nable avec H oc M onumentum H eredes M eos N on S equetur qui signifie que ce monument le mausol e ne suit pas ses h ritiers et donc qu il ne leur appartient pas Ils ne peu vent pas le vendre C est un moyen d assurer la p rennit du tombeau DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Du mus e a la necropole des Alyscamps Cette fiche a t con ue po
32. N cropole des Alyscamps 1 N cropole de la Pointe 4 N cropole du Cirque 2 N cropole du Tr bon 5 N cropole de la Triquette CARTO Fiche 3 Th tre antique L gende 4 Amphith tre 1 Mus e de l Arles et 5 Place du Forum de la Provence antiques 6 Thermes de Constantin 2 Vestiges du cirque romain 7 N cropole des Alyscamps DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES E FIC Plan du site des Alyscamps e10uoH uLe5 251153 1 U9l 212091ed sou Oo S19192104 Sop N dey c Sinsu0 s p JAUEWNUOW XN LA 2S1N22V qULES dey E tags Auge 951153 z xne qwuo s p 99 V I apuaba7 DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Fiche SOURCES LITT RAIRES I Gen s d Arles fin 111 d but siecle St nographe dans la milice romaine stationn e Arles en 303 il refuse de trans mettre l dit de pers cution de Maximien Il est poursuivit demande le bapt me l v que Marin Il tente de fuir dans le Rh ne mais il est r cup r sur l autre rive arr t et tu Son culte prend une importance consid rable Arles et nourrit le folklore religieux de la Provence Selon Gr goire de Tours c a 538 594 Gen s est d capit au pied d un m rier dont les feuilles l corce le tronc sont emport s par les fid les Puis une colonne de pierre le remplace Une chapelle construite Tninquetaille s appelle Sa
33. QUES ET CROYANCES A L ANTIQUITE TARDIVE Pratiques et croyances Comment la sculpture fun raire permet elle de rendre compte d un changement de religion Les pratiques fun raires ont elles chang ou persistent elles Dun monde l autre gt Contexte politique et conomique l Antiquit tardive est pour Arles un moment privil gi alors que les autres villes de la r gion connaissent des difficult s croissantes d s le mr si cle La renaissance se manifeste avec le r gne de Constantin par un nouveau programme monumental urbain l installation en 313 d un atelier mon taire la r union du 1 concile d Occident en 314 et le transfert la fin du iv si cle ou au tout d but du ve si cle de la Pr fecture du pr toire des Gaules repli e de Tr ves et l installation de l Assembl e des VII provinces Fiche CHRONO N 3 L Antiquit tardive Fiche TEXTE N 2 Extrait de texte Ausone Dossier enseignant Urbanisme et Romanisation gt Contexte religieux l empereur Constantin par l dit de 313 autorise Les Chr tiens jusqu alors pers cut s exercer leur culte L oMicialisation de la religion chr tienne est due l empereur Th odose en 392 qui interdit d finitivement les cultes pa ens Ce passage d un monde l autre s op re au cours du IW si cle m lant dans un premier temps symboles pa ens et symboles chr tiens pour se doter de codes iconographiques propres au v si cle Ainsi Le paysa
34. VLSIT IN ANNIS POST ETIAM LECTVS CAELESTI LEGE SACERDOS TRIGINTA ET GEMINOS DECIM VIX RESSIDIT ANNOS HANC CITO SIDEREAM RAPTVM OMNIPOTENTIS IN AVLAM ET MATER BLANDA ET FRATER SINE FVNERE QVAERUNT Chaste et Pieux pur par sa vie comme par son corps Concordius d pos ici est vivant pour l ternit IL a d abord dans ses jeunes ann es soutenu le ministre de l glise et a ensuite t lu v que par la loi c leste IL a atteint peine trente et deux fois dix ans Lui qui a t t t enlev vers la demeure astrale du Tout Puissant sa m re affectueuse et son fr re le cherchent sans en porter le deuil DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Sarcophage de Flavius Memorius gt Marbre blanc pant lique n si cle remploy au 1v si cle Ce sarcophage tait conserv aux Alyscamps dans une des chapelles de l glise Saint Honorat Aujourd hui la cuve appartient au mus e d arch ologie m diterran enne de la Vieille Charit Marseille et le couvercle au mus e de l Arles et de la Provence antiques gt 1 Les centaures gt 2 Les griffons Sur la face principale est repr Deux gniffons de profil aux ailes d ploy es sont plac s face face de part et sent e une chasse au lion men e d autre d un vase Chaque animal pose une patte sur le vase en signe de pro par deux centaures dans une for t tection sugd r e par l arbre Mi hommes Le motif des grif
35. a lumi re terrestre En passant J sus vit un homme aveugle de naissance Il cracha terre fit de la boue avec sa salive et lui dit va te laver la piscine de Silo l aveugle s en alla donc il se lava et revint en voyant clair Jn 9 6 7 J sus touche les yeux d un personnage de petite taille ceci pour souligner la diff rence entre le miracul et J sus le gu risseur gt 7 La gu rison d un paralytique Nouveau Testament J sus arrive Capharna m On lui apporte un paralytique tendu sur un mauvais lit le grabat qu il gu rit aussit t On vient lui apporter un paralytique soulev par quatre hommes J sus voyant leur foi dit au paralytique Je te l or donne l ve toi prends ton grabat et va t en chez toi Mt 2 1 12 C est gr ce la pr sence du grabat que l on reconna t la sc ne du paralytique sur ce sarcophage En effet le person nage est assis sur un lit SE Sa rege prp CRSP Jg ZE Gebai PAS E B kl gt Marbre blanc Fin du 1v si cle 1 Le lavement des pieds Nouveau Testament La sc ne se passe avant la f te de P ques le Jeudi saint avant que J sus soit livr aux soldats J sus met de l eau dans un bassin et il commen a laver les pieds des disciples et les essuyer avec le linge dont il tait ceint Jn 13 1 20 J sus porte une simple tunique car il a d pos ses v te ments ap tre Pierre est assis sur un banc le
36. a Bible J sus nourrit une premi re fois cinq mille personnes avec cinq pains et deux poissons et une seconde fois quatre mille personnes avec sept pains et quelques poissons J sus leur dit combien de pains avez vous Sept dirent ils et quelques petits poissons Alors il ordonna la foule de s tendre terre puis il prit les sept pains et les poissons rendit gr ces les rompit et il Les donnait ses disciples qui les donnaient la foule Tous mang rent et furent rassa si s Mt 15 34 37 Cette sc ne est reconnaissable aux corbeilles remplies de pains incis s en croix pos es terre et en g n ral au nombre de trois que J sus touche de son b ton En effet dans lico nographie des premiers chr tiens J sus accomplissant un miracle est repr sent avec un b ton la verge thaumaturde instrument du miracle dans la main Les poissons sont apport s par un personnage un ap tre ou un enfant dans une assiette sur laquelle repose la main du Christ FICHE SARCOPHAGE N 6 gt 4 L orante Nouveau Testament Personnage f minin l orante est tr s souvent voil e et v tue de la palla v tement drap port par les femmes dans l Antiquit Elle repr sente la pietas concept riche et com plexe dans la tradition de la morale romaine C est la vertu de celui qui s acquitte scrupuleusement de ses devoirs envers les hommes et les dieux levons notre c ur et nos mains vers Le Dieu qui est au cie
37. acle dans la main Les poissons sont apport s par un personnage un ap tre ou un enfant dans une assiette sur laquelle repose la main du Christ 16 Le bapt me du centurion Corneille et La Source miraculeuse Nouveau Testament L histoire du centurion Corneille et de Pierre est associ e celle de Mo se dans le d sert La symbolique des premiers temps chr tiens voit en Mo se la pr figuration de Pierre C est pourquoi les deux sc nes sont associ es Pierre bap tisant le centurion Corneille et Mo se baptisant le peuple lu avec la source Au moment o Pierre entrait Corneille vint sa rencontre et tombant ses pieds se prosterna Ac 10 25 Dieu dit Mo se Tu frapperas le rocher l eau en sortira Ex 17 1 8 La sc ne repr sente deux personnages Pierre debout sous les traits de Mo se portant un b ton et le centurion Corneille agenouill reconnaissable son bonnet poils de l arm e romaine de Pannonie La pr sence d un ou plusieurs soldats voque aussi la militia christi le peuple chr tien appel arm e du Christ La source miraculeuse forme une colonne torsad e qui marque tr s souvent le bord des sarcophages 17 Enseignement de saint Pierre ou la chaire de saint Pierre Nouveau Testament Dans le symbolisme primitif la pierre voque l in bran lable solidit du si ge de l ap tre parfois repr sent e par la chaire c est dire Le si ge dossier l origine du mot c
38. ale aie sfe aie e e e e e e e e e e e e ee et e e e e e e e e e e e e e QE QU QE e e a e e e a e e e e a H z LI b OG e SD D I bh Sarcophage Sarcophage de Sarcophage de Sarcophage de la croix his si aux arbres l orante Concordius de l Anastasis 19 20 21 Reconstitution Boucle de Sarcophage de d un mausol e saint C saire Flavius Memorius Fort du succ s du premier dossier enseignant sur le th me lt Urbanisme et romanisation gt le mus e de l Arles et de la Provence antiques dite un deuxi me dossier concernant les Rites et pratiques fun raires dans l Antiquit romaine gt Il poursuit ainsi ses efforts pour l acc s aux collections notamment par la constitution de documents la fois scientifiques et p dagogiques dont le c ur reste le partage d un patrimoine commun tous les habitants des Bouches du Rh ne Cette fois c est l exceptionnelle collection de sarcophages pa ens et chr tiens qui est au centre de cette visite ainsi que les gestes et les croyances qui accompagnent le soin aux morts Car c est bien dans le domaine fun raire que arch ologie et l histoire puisent les t moignages les plus forts de la vie de nos anc tres Ainsi ces dossiers enseignants sont con us pour tre de r els outils au service des professeurs et de leurs l ves Un ensemble de textes objets arch ologiques comment s plans cartes chronologies et pistes d exploitation p dagogique permett
39. ament la suite de son arrestation J sus est soumis la juridic tion du grand pr tre puis amen devant le procurateur de Jud e Pilate Sous la pression de la foule Pilate fait flagel ler J sus et le livre la crucifixion Pilate prit de l eau et se lava les mains en pr sence de la foule en disant Je ne suis pas responsable de ce sang vous de voir Et tout le peuple r pondit que son sang soit sur nous et nos enfants Alors il livra J sus pour tre crucifi Mt 27 24 26 Pilate est v tu en haut dignitaire romain le front ceint d un diad me assist d un assesseur portant un vase et le cou vercle de l aigui re vase pied avec une anse plac e sur un tr pied sculpt Le Christ imberbe lui fait face FICHE SARCOPHAGE N 9 Sarcophage de la remise de la Loi Pierre gt 6 Le bapt me du centurion Corneille et la source miraculeuse Nouveau Testament L histoire du centurion Corneille et de Pierre est associ e celle de Mo se dans le d sert La symbolique des premiers temps chr tiens voit en Mo se la pr figuration de Pierre C est pourquoi les deux sc nes sont associ es Pierre baptisant le centurion Corneille et Mo se baptisant le peuple lu avec la source Au moment o Pierre entrait Corneille vint sa rencontre et tombant ses pieds se prosterna Ac 10 25 Dieu dit Mo se Tu frapperas le rocher l eau en sortira Ex 17 1 8 La sc n
40. aphie 1 JEUNESSE Ouvrages g n raux Comment vivaient les Romains BOMBARDE 0 et MOATI C Gallimard jeunesse 2005 gt Rome et l Empire romain DIEULAFAIT F Milan jeunesse les Encyclopes 2003 gt Le Dico des Gallo Romains COULON G De La Martini re Jeunesse 2003 gt Encyclop die du monde romain Ouvrage collectif Usborne 2003 Mythes et religion gt La mythologie romaine NOIVILLE F Collection Naissances du monde Actes Sud Junior 2003 gt Le livre de la mythologie grecque et romaine ESTIN C et LAPORTE H Gallimard Jeunesse 2004 2 ADULTES Ouvrages g n raux gt L Atlas des Romains PONTHUS R Casterman 2005 gt Au temps des Romains HOFFMANN G et FORNI P Casterman jeunesse 1998 gt Les Romains LELORRAIN A M Larrousse 2005 gt L Empire Romain CHRISP P Gallimard Jeunesse 2004 Ouvrages sp cialis s consultables la biblioth que du MAPA gt D un monde l autre naissance d une chr tient en Provence 1v vi si cle SOUS LA DIRECTION DE GUYON J ET HEIJMANS M Catalogue de l exposition 15 septembre 2001 06 janvier 2002 Edition du mus e de l Arles antique 2001 gt Les sarcophages pa ens du mus e de l Arles antiques GAGGADIS ROBIN V Editions du mus e de l Arles de la Provence antiques 2005 gt Catalogue d exposition du mus e de l Arles antique Actes Sud Arles r dition 2002 p 146 167 L art fun ra
41. ath drale travers Pierre il faut voir La repr sentation du pape l h ritier de Pierre annon ant la Parole divine tra vers tout l occident Pierre alors debout avec les onze leva la voix et leur adressa ces mots hommes de Jud e et vous tous qui r si daient J rusalem apprenez ceci et pr tez l oreille mes paroles Ac 2 14 Pierre est assis sur une pierre sous un arbre face un ou deux personnages qui l coutent des soldats en g n ral qui voquent la militia christi soit l arm e du Christ 172 L adoration des mages Ancien Testament Au d but du Christianisme les mages au nombre de trois depuis la fin du me si cle sont pr sent s en costume perse bonnet phrygien pantalon tunique serr e la taille par une ceinture le chiton Ce n est que vers le xie si cle qu ils por tent le costume royal avec une longue robe et une couronne la vue de lastre ils se r jouirent d une tr s grande joie Entrant alors dans le logis ils virent l enfant avec Marie sa m re et se prosternant ils rendirent hommage puis ouvrant leurs cassettes ils lui offrirent en pr sents de l or de l encens et de la myrrhe Mt 2 1 11 Marie est assise de profil sur un si ge dossier rev tu d un drap et porte l enfant sur ses genoux Face elle les mages offrent leurs pr sents escort s de chameaux en arri re plan Cette composition est h rit e des sc nes de l Antiquit romaine o les peup
42. au concile de Valence en 374 Il serait le premier v que d Arles tre enterr dans la n cropole des Alyscamps gt 1 Le Christ enseignant Au centre tr ne le Christ docteur IL tient dans sa main gauche un livre ouvert sur lequel est inscrit Dominus legem dat le seigneur donne la Loi Il est assis sous l architrave d un portique ses pied reposant sur le scabellum escabeau synbolisant traditionnellement la place d honneur dans l ico nographie romaine et pr side le concile des Ap tres La t che d enseignement est la plus importante chez les pre miers v ques Elle reste bas e sur l tude de la Bible Ancien et Nouveau Testament qui devait tre relue sans rel che La sc ne du Christ Docteur replace le r le de l v que ici Concordius dans sa mission de pr dication gt 2 et 3 Le concile des Ap tres N 2 Matthieu et Marc tiennent chacun l vangile avec leur nom suivis des autres ap tres et d un groupe de femmes N 3 Luc et Jean tiennent chacun l vangile avec leur nom suivis des autres ap tres et d un groupe d hommes A et 5 Les 12 ap tres Repr sent s de part et d autre de l inscription les ap tres sont reconnaissables au volumen c est dire le rouleau de parchemin du Nouveau Testament qu ils tiennent dans leurs mains M Lacanaud MAPA gt 6 L inscription INTERGER ADQVE VITA ET CORPORE PVRUS AETERNO HIC POSITVS VIVIT CONCORDIVS AEVO QVI TENERIS PRIMVM MINISTVM F
43. cis ment au p re Etienne Dumont qui installe le premier mus e public des Antiquit s en 1784 inter rompu par la R volution Une partie de la n cropole est endommag e par le pas sage de la voie ferr e du PLM et la construction des ateliers SNCF au xx si cle Les premi res fouilles arch ologiques sont men es par F Benoit en 1936 37 reprises au milieu du si cle 1942 1949 1952 o est d couvert le sarcophage du Christ vainqueur et plus r cemment en 1988 et 1994 95 permettant ainsi d avancer des datations et de conserver des relev s plus pr cis des vestiges encore visibles M Lacanaud MAPA gt Collections Le mus e de l Arles antique qui ouvre ses portes en 1995 reprend travers sa mus ographie la configura tion de la n cropole Les sarcophages pa ens et chr tiens sont dispos s de fa on rappeler la fameuse all e des Alyscamps Certains proviennent de d cou vertes sur le site m me comme le sarcophage de l orante d couvert vers 1847 ou encore celui de Chrysogone trouv en 1618 devant l glise Saint Honorat Sarcophage de Chrysogone marbre mr si cle Ce petit sarcophage contenait un cercueil en plomb avec le corps d une fillette La traduction de l inscrip tion latine est la suivante La paix ternelle Chrysogone junior Siricium notre fille tr s douce et innocente qui a v cu trois ans deux mois et vingt sept jours Valerius et Chrysogone les parents leur
44. cophages 17 Enseignement de saint Pierre ou la chaire de saint Pierre Nouveau Testament Dans le symbolisme primitif la pierre voque l in bran lable solidit du si ge de l ap tre parfois repr sent e par la chaire c est dire le si ge dossier l origine du mot cath drale travers Pierre il faut voir La repr sentation du pape l h ritier de Pierre annon ant la Parole divine tra vers tout l occident Pierre alors debout avec les onze leva la voix et leur adressa ces mots hommes de Jud e et vous tous qui r si daient J rusalem apprenez ceci et pr tez l oreille mes paroles Ac 2 14 Pierre est assis sur une pierre sous un arbre face un ou deux personnages qui l coutent des soldats en g n ral qui voquent La militia christi soit l arm e du Christ 1 Les trois H breux dans la fournaise Ancien Testament Le th me des trois H breux dans la fournaise appartient au r pertoire des plus anciennes images chr tiennes Il relate Le refus de trois administrateurs h breux d adorer la statue d or du roi Nabuchodonosor Ils sont jet s dans une fournaise dont ils ressortent indemnes Voici des juifs assign s aux affaires de la province de Babylone Shadrak Meshak et Abed Nego ces gens n ont pas tenu compte des ordres Alors le roi Nabuchodonosor donna ordre de chauffer la fournaise sept fois plus que d ordinaire et des hommes forts de son gt 2 Le sacrif
45. dans les ann es 200 de notre re Les cas de r appropriation de sarcophages se r pandent dans tout l Empire souvent sans apporter de modification en ajoutant une inscription chr tienne fiche SARCO N 8 Sarcophage de Flavius Memorius Le message de la sculpture fun raire Au 11 si cle le d cor des sarcophages s enrichit de th mes chr tiens comme le montre ceux d Arles qui t moignent de la conversion des membres de la plus haute soci t Ce premier art chr tien proc de par image signe avec des sc nes st r otyp es et r duites l essentiel deux ou trois personnages laissant voir un message coh rent ax sur les miracles de J sus ou le Christ docteur C est bien le salut promis aux justes qu expriment les d cors de l Ancien Testament comme Abraham et Mo se et c est toujours le salut qui reste pleinement dominant dans le Nouveau Testament avec la figure du Christ sauveur accomplissant des miracles l aveugle n le para lytique fiche SARCO N 4 sarcophage des poux fiche SARCO N 6 sarcophage aux arbres Le message rel ve de la sph re du priv et les images sont alors destin es au mort sa sau vegarde pour l ternit En invoquant des pr c dents le destinataire esp rait inciter le Seigneur la m me sollicitude Le discours figur n est donc pas con u pour son prochain et d ailleurs la plupart des sarcophages taient enterr s dans des caveaux fun raires Pass le
46. e PRATIQUER Le latin comme une langue utilis e quotidiennement et pas seulement comme une langue d auteurs La taille de la pierre COMPRENDRE la production et la fabrication des sarcophages DECRIRE ANALYSER les techniques les mat riaux les outils PRATIQUER pour les sections professionnelles s initier aux techniques anciennes m La visite de la n cropole des Alyscamps PROLONGER la visite sur les rites et pratiques fun raires par un site antique de renom la n cropole des Alyscamps ACTIVITE Visiter le site des Alyscamps Deux fiches sur cette n cropole sont propos es dans le dossier ressource afin de r aliser votre propre parcours d couverte et de faire le lien avec les sarcophages du mus e provenant des Alyscamps Une visite du site peut tre organis e avec le service du patrimoine de la ville d Arles au 04 90 49 38 20 ACTIVITE du point de vue des arts plastiques tudier les uvres des peintres qui se sont directement inspir s des Alyscamps Van Gogh Gauguin 21 DOSSIER ENSEIGNANT LEXIQUE Lexique Alyscamps n cropole des Du latin Elysii Campi Champs Elys es chez les Grecs et Les Romains s jour des h ros et des hommes vertueux apr s leur mort Antiquit tardive 1v vr si cle P riode consid r e par les historiens comme la transition entre l Antiquit et le Moyen Age Elle correspond l effacement du paganisme et l installation de la foi chr tien
47. e reste un rectangle aplati laiss libre et la figure f minine a t retravaill e pour repr senter un homme Iconographie et sculpture Ce type d organisation en frise continue racontant un pi sode de la mythologie est courant dans l art classique romain Le relief est accentu les figures comme les corps se d tachent du fond la musculature est clairement indiqu e Les attitudes sont particuli rement r alistes et les personnages tr s expressifs IL y a une r elle composition avec les diff rents plans ce qui donne de la profondeur et du mouvement aux person nages et aux animaux qui s entrem lent Dans un souci d unit on remarque un m me personnage chaque extr mit de la sc ne principale sur deux angles du sarco phage un jeune homme l allure d un atlante rappelant les caryatides des anciens sarcophages attiques gt Marbre blanc Dernier quart du 1v si cle Le sarcophage des Dioscures n 3 Colonne torse au chapiteau corinthien feuilles d acanthe n 4 Colombes becquetant des fruits dans un panier n 5 Buste d homme dans les trois coin ons tenant un volumen peut tre des ap tres 1 Les dioscures identifiables leurs attitudes et leurs chevaux A droite un jeune homme nu aux cheveux courts et boucl s porte un manteau agraf par une fibule ronde Il tenait une lance d une main et son cheval de l autre A gauche un homme nu et barbu dans la force de
48. e elle est li e la dignit s natoriale et voque la fid lit r ciproque fondement moral de l existence pr sent au centre du d cor du sarcophage comme des st les Cette concorde garantie par la fid lit et le mariage s affirme dans la dextrarum iunctio les poux se serrent la main en vis vis ou la femme pose sa main sur l paule de son mari fiche SARCO N 2 Sarcophage des Dioscures fiche SARCO N 4 Sarcophage des poux dans une coquille Les d cors des sarcophages peuvent repr senter plusieurs pisodes d une histoire ou s orga niser autour d une seule sc ne voquant souvent des activit s soit professionnelles soit en liaison avec le statut social du d funt ou de la d funte Les sc nes de chasse tr s appr ci es en Gaule romaine se doublent d un message fun raire o la vaillance et l h ro sation du d funt transparaissent dans la victoire de l homme sur l animal et donc sur la mort La repr sentation du monde rural sc ne de bergers gardant ses troupeaux de vergers voquent aussi une certaine qui tude et f licit d un monde v cu ou vivre fiche SARCO N 3 Sarcophage de la chasse Sa D tail du sarcophage de la chasse Marbre blanc D but du IV si cle D couvert en 1974 Trinquetaille lors du creusement d un foss D tail du sarcophage des poux M daillon central repr sentant le couple de d funt DOSSIER ENSEIGNANT LA VISITE PRATI
49. e pains incis s en croix et pos es terre en g n ral au nom bre de trois que J sus touche de son b ton En effet dans l iconographie des premiers chr tiens J sus accomplissant un miracle est repr sent avec un b ton la verge thauma turge qui est l instrument du miracle dans la main Les poissons sont apport s par un personnage un ap tre ou un enfant dans une assiette sur laquelle repose la main du Christ 16 Le bapt me du centurion Corneille et la source miraculeuse Nouveau Testament L histoire du centurion Corneille et de Pierre est associ e celle de Mo se dans le d sert La symbolique des premiers temps chr tiens voit en Mo se la pr figuration de Pierre C est pourquoi les deux sc nes sont associ es Pierre bap tisant le centurion Corneille et Mo se baptisant le peuple lu avec la source Au moment o Pierre entrait Corneille vint sa rencontre et tombant ses pieds se prosterna Ac 10 25 Dieu dit Mo se Tu frapperas le rocher leau en sortira Ex 17 1 8 La sc ne repr sente deux personnages Pierre debout sous les traits de Mo se portant un b ton et le centurion Corneille agenouill reconnaissable son bonnet poils de l arm e romaine de Pannonie La pr sence d un ou plusieurs soldats voque aussi la militia christi le peuple chr tien appel arm e du Christ La source miraculeuse forme une colonne torsad e qui marque tr s souvent le bord des sar
50. e Nos formules de visites Visite th matique atelier Tarifs Scolaires ext rieurs aux Bouches du Rh ne 3 l ve Gratuit pour les l ves scolaris s dans les Bouches du Rh ne Inscription au 04 90 18 89 11 Visite en autonomie sans quide Les accompagnateurs encadrent les l ves s Comment pr parer une visite avec sa classe Rencontrer l quipe de m diation du mus e Chantal Clasert Guillemette Troin et Genevi ve Vergos Rozan peuvent recevoir sur RDV T l 04 90 18 89 11 genevieve vergosrozan cgi1s r Rencontrer l enseignant charg de mission au mus e xavier baeumle ac aix marseille fr 1 2 journ e par semaine Gratuit pour tous les moins de 18 ans et pour les accompagnateurs Inscription au 04 90 18 89 08 Venir visiter les collections du mus e Visites g n rales tous les dimanches 15h entr e tarif r duit gratuit le 1 dimanche du mois Visite assur e par les guides de l office de tourisme d Arles 55 pour une visite de 2h 30 l ves maximum 100 pour une visite de 2h 60 l ves maximum R servation au 04 90 18 89 08 Acc der la biblioth que Nos biblioth caires Michel Martin et Patrick Heurley peuvent recevoir sur RDV T l 04 90 18 89 06 michel martin cg1s3 fr Mus e de l Arles et de la Provence antiques Presqu le du Cirque romain 15200 Arles info Mmapa cg13 fr LULULU arles antique cg15 fr T l 04 90 18 88 88 Fax
51. e de l orante Marbre blanc de Carrare Fin du IV si cle D couvert en 1847 aux Alyscamps Sarcophage strigiles avec une orante voil e au centre et deux ap tres aux extr mit s DOSSIER ENSEIGNANT LA VISITE PRATIQUES ET CROYANCES AU HAUT EMPIRE Rites et pratiques fun raires au Haut Empire r s cen 2 17 si cie P 3 0 Quels Sont les objets qui nous permettent de comprendre les gestes et croyances fun raires Les urnes fun raires d Arles li es au rite de l incin ration les urnes fun raires sont des vases renfermant les restes ossuaires des d funts Toujours scell es par un couvercle les urnes sont en c ramique en plomb ou en verre Des coffres de pierre de forme similaire pouvaient servir prot ger les urnes en verre d pos es dans le sol Lors de la cr mation Le corps du d funt accompagn dot frandes est plac sur un b cher vaisselle lampes huile parfum nourriture balsama res destin s br ler ou tre d pos s dans la terre avec lurne Urnes 1 Urne en calcaire dat e du Haut Empire 2 Urne en c ramique provenant de la n cropole e du Cirque et dat e du 1 1 si cle Balsama ires 3 Urnes en verre provenant de la fouille de Rochefleur I si cle jusqu au II si cle Arles 2 moiti du I si cle Aux dieux M nes st les cippes autels gt Inscriptions et pitaphes C est le moyen d assurer la p rennit de la m moir
52. e du d funt inscription commence toujours par l vocation des dieux familiaux Les dieux M nes qui signi fient les mes des anc tres Souvent abr g e l inscription D M D is M anibus rappelle la pr sence des anciens afin que leurs esprits ne viennent hanter les vivants Ensuite sont inscrits le nom du d funt sa filiation et son statut social ou ses titres ainsi que le nom de ceux qui ont lev la tombe On retrouve souvent indiqu es les dimensions de l espace fun raire St le St le trouv e Notre Dame de la Major fin I si cle d but II si cle DIS MANIB us Aux dieux M nes de Sempronia Tertulla fille de Quintus Sur SEMPRONIAE les Peles on KALKOEN un pecu a le monde des morts gauche Cerbere le chien trois tetes gardien de Qluinti FILIAE l Enfer et droite tr s ab m un laurier aras symbole du TERTULLAE triomphe sur la mort 13 PRATIQUES ET CROYANCES AU HAUT EMPIRE l pigraphie fun raire rend compte de l organisation sociale travers les diff rents statuts mentionn s toutes les cat gories de l lite sociale politique et conomique des notables municipaux aux riches affranchis et permet de suivre l volution de certaines familles arl siennes Fiche ARCHEO N 1 L pigraphie latine Les cippes portraits tiennent une place privil gi e dans l art fun raire car ils immortalisent les d funts dans leur vie terrestre le d funt ou la d funte avec sa ou
53. e laver la piscine de Silo l aveugle s en alla donc il se lava et revint en voyant clair Jn 9 6 7 l aveugle est amen peut tre par un ap tre devant J sus qui tourne son visage vers lui exceptionnellement il ne le touche pas au visage afin de le gu rir Il est repr sent de petite taille ceci pour souligner la diff rence entre le mira cul et J sus le gu risseur 11 Le miracle de la canan enne ou la gu rison de l h morro sse Nouveau Testament Les quatre vang listes racontent le miracle de la gu rison d une femme atteinte d h morragies qui en touchant la frange du manteau du Christ fut sauv e Car elle se disait en elle m me si seulement je touche son manteau je serai sauv e Mt 9 20 22 l iconographie est sans ambigu t la canan enne est age nouill e envelopp e dans un drap la palla v tement f mi nin de l poque romaine Elle touche l extr mit du manteau du Christ qui tend la main sur elle 12 l annonce du reniement de Pierre Nouveau Testament La sc ne du reniement de Pierre a eu un succ s immense en symbolisant travers le pardon de Pierre le pardon de tout le peuple chr tien J sus lui r pliqua en v rit je te le dis cette nuit m me avant que le coq chante tu m auras reni trois fois Mt 26 34 Le coq qui figure au nombre des attributs distinctifs de saint Pierre se situe entre Pierre barbu et J sus imberbe gt
54. e relique C est par ces reliques comme j ai dit plus haut que Dieu accorde de tr s nombreuses gu risons aux malades Chapitre 50 il fut enseveli dans la basilique Sainte Marie qu il avait lui m me fond e et o l on enterre les saints corps des religieuses de son monast re Extrait de texte Sermons au peuple C saire d Arles tome II M J Delage Source Chr tienne d Du Cerf Sermon 52 2 Et in hoc fratres carissimi adversarii nec parva temptatio est quando stulti homines dies et calendas solem et lunam colenda esse arbitrantur Nam in tantum quod peius est verum est quod ammonemus ut non solum in aliis locis sed etiam in hac ipsa civi tate dicantur adhuc esse aliquae mulieres infelices quae in honore lovis quinta feria nec telam nec fusum facere vellent Sermon 53 1 Et licet hinc gaudeamus fratres carissimi qui vos ad ecclesiam vide mus fideliter currere contristamur tament et dolemus quia aliquos ex vobis cognoscimus ad antiquam idolorum culturam frequentius ambulare quomodo pagani sine Deo et sine bap tismi gratia faciunt Sunt enim quod peius est infelices et miseri qui paganorum fana non solum destruere nolunt sed etiam quae destructa fuerant aedificare nec metuunt nec erubescunt Sermon 52 2 Et ce n est pas l fr res tr s chers une petite tentation de l adversaire lorsque des hommes stupides estiment qu il faut honorer jours et calendes soleil et lune En effet le comble est que ce do
55. e repr sente deux personnages Pierre debout sous les traits de Mo se portant un b ton l instrument du miracle et le centurion Corneille agenouill reconnaissable son bonnet poils de l arm e romaine de Pannonie La pr sence d un ou plusieurs soldats voque aussi la militia christi Le peuple chr tien appel arm e du Christ La source miraculeuse forme une colonne torsad e qui marque tr s souvent le bord des sarcophages La sc ne est amput e d une partie et certains personnages manquent M Lacanaud MAPA 7 Le bapt me du Christ Nouveau Testament J sus venu de Galil e arrive sur les bords du Jourdain et invite Jean Le baptiser Jean avait son v tement fait de poils de chameau et un pagne de peau autour de ses reins Ayant t baptis J sus aussit t remonta de l eau et voici que les cieux s ou vrirent il vit l esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui Mt 3 4 et 13 17 J sus sort de l eau et l Esprit descend du ciel sous la forme d une colombe J sus est alors de petite taille face Jean Baptiste tr s grand pour mettre en valeur celui qui accom plit le bapt me face celui qui Le re oit Jean proc de l im position des mains La sc ne coup e ne pr sente que la moiti des personnages gt Marbre de Carrare 380 390 ap J C ps Ee C Co Ce sarcophage appartiendrait l v que Concordius qui tait pr sent
56. ent de pr parer une visite mais aussi de prolonger cette d couverte en classe JEAN NO L GU RINI S nateur Pr sident du conseil g n ral des Bouches du Rh ne RItes t croyances fun raires dans Antiquit romaine Dossier enseignant DOSSIER ENSEIGNANT MODE D EMPLOI S D II II d i g A Le dossier propose une premi re approche des collections du mus e de l Arles et de la Provence antiques Les Plan du mus e avec les objets grands th mes les objets phares et le a ne pas mangUeEer p 1 patrimoine arl sien sont mis en avant Mode d emploi E E E EEN p 9 i li a m Principes du dossier enseignant p 5 m Le livret 22 2 p 6 m Le dossier ressource p 7 P r L C i D e S du dossi ignant Lavisitg aaaeeeaa p 8 d USSIET ENSEI nan Rites et pratiques fun raires g n ralit s m Approche m thodologique m Les hypog es de la Pr histoire p 8 Le choix des documents et des textes de ce dossier tient compte des m thodes m Les cippes votifs de la Protohistoire p 8 d acquisition des connaissances de recherche documentaire de questionnement m Les n cropoles romaines p 9 sur Les uvres m Cr mation et ou inhumation
57. es et quelles croyances accompagnaient le Soin aux morts Les hypog es de la Pr histoire La tombe monumentale usage collectif dolmens all es cou vertes et tumulus caract ristique de la Pr historique appara t dans la r gion d Arles la fin du N olithique Fiche CHRONO N 1 Pr histoire et Protohistoire L essentiel du mat riel d couvert provient de quatre s pultures m galithiques fouill es pr s de Fontvieille l hypog e de la source du Castelet de la grotte de Bounias et de la montagne Vert bre perc e des Cordes 2 800 av J C Les d funts se faisant enterrer avec leurs objets personnels VERED A HEFER Par UNE POLE de fleche en silex Le trait a armes bijoux un important mobilier a t retrouv dans penere Cu drai noir sE ces tombes Il est caract ristique de la p riode n olithique et loger dans la premi re lombaire de l ge des m taux pointes de fl che en silex c ramiques Los nettement perfor prouve campaniformes l ments de parure dont une perle en or et que la mort a d suivre imm dia des outils en m tal comme le poignard en cuivre ellene Fiche MAQ N 1 Maquette de l hypog e de la montagne des Cordes Dossier enseignant Urbanisme et romanisation Cippes votifs de la Protohistoire Si linhumation sous tumulus persiste durant les premiers temps on note durant le second ge du fer 450 50 av J C un d veloppement des incin rations
58. fons est courant dans l art fun raire Du r le de gardien du tr mi chevaux ils sont repr sent s sor de Jupiter cet animal fantastique a incarn le r le de gardien par excel en plein lan l un brandissant lence D autre part cet animal mythologique a t r interpr t par les chr tiens une massue l autre une pierre qui y ont vu la double nature du Christ c leste par l aigle et terrestre par le pour attaquer le lion tion e FICHE SARCOPHAGE N 8 Sarcophage de Flavius M morius 3 L inscription Plac e sur la moulure elle parcoure le haut de deux faces face des gniffons et petit c t gauche Elle date de la fin du 11 si cle et concerne le second uti lisateur du sarcophage sans rien nous dire sur le pre mier A celui qui repose bien dans la paix Flavius Memorius perfectissime qui a servi vingt huit ans parmi les soldats joviens Il a t protecteur domes tique pendant six ans pr fet des lanciers de la garde du prince pendant trois ans comte de la rive pendant un an comte de Maur tanie Tingitane pendant quatre ans Il a v cu 75 ans Praesidia son pouse son mari tr s doux Flavius Memorius est un personnage consid rable qui finit sa carri re comme comte de la Maur tanie Tingitane gouverneur militaire de l actuel Maroc Il tait certainement chr tien puisque sa femme Praesidia qui a compos l pitaphe pour son mari a tenu pr ciser qu il reposait bien dans
59. ge est dans l attitude d un atlante Th s e drap dans un manteau est assis sur un tabouret mais pr t semble t il se lever Devant lui ce tient Hippolyte accompagn d un serviteur tenant la bride du cheval Dans le groupe des femmes tour n es vers Hippolyte la nourrice est au premier plan recon naissable sa tunique son manteau et son fichu sur la t te derni re elle se tient Ph dre debout les bras enroul es dans son manteau soutenant son menton et en arri re sc ne une jeune servante avec dans la main une tablette planchette de bois enduite de cire sur laquelle avec un stylet tait inscrite la d claration d amour gt Sc ne 5 et 6 chasse courre face arri re et petit c t 5 On voit un cavalier aid de trois chasseurs pied et de quatre chiens dans une for t sugg r e par des arbres Les deux premiers personnages v tus de l exomis tunique laissant un bras d gag et tenant une pique chacun dirigent la meute de chiens Le cavalier est pr t lancer sa pique sur le sanglier avec l aide d un personnage brandissant une hache Le sanglier mena ant mais la merci des chasseurs est harcel par trois chiens M Lacanaud MAPA Sarcophage de Ph dre et Hippolyte 6 Deux hommes dont un cavalier sont sculpt s en reliefs assez bas et accom pagn s d animaux cerfs et chiens peine d grossis Interpr tation Comme le bloc de marbre comporte des impuret s qui occupe
60. ge et l iconographie se modifient des glises apparaissent dans les cit s et les sarcophages se couvrent de sc nes bibliques Les sarcophages pal ochr tiens d Arles Arles poss de la deuxi me collection de sarcophages pal ochr tiens apr s celle de Rome lais sant entrevoir les progr s du christianisme dans cette cit et son r le de m tropole religieuse gt Mode de production Les sarcophages d Arles sont pour la plupart des produits d importation bien que certains soient des uvres sorties d ateliers locaux qui se sont d velopp s avec la promotion politique et culturelle d Arles au 1v si cle Dans les ateliers on retiendra la m me technique que celle utilis e pour les sarcophages pa ens Les reliefs sont labor s par tapes successives r alis es par des quipes sp cialis es l Antiquit tardive v vrs cesae 1 0 17 18 PRATIQUES ET CROYANCES A L ANTIQUITE TARDIVE gt Le remploi des sarcophages Le changement de religion est perceptible travers le d cor des sarcophages qui abandonne progressivement les sc nes mythologiques pour adopter les repr sentations bibliques l iconographie chr tienne puise dans un premier temps dans la tradition romaine et certains symboles sont r utilis s et r interpr t s Ainsi se perp tuent les sc nes de vie quotidienne pastorale chasse Certains indices montrent que des sarcophages ont t utilis s plusieurs fois Cette pratique du remploi appara t
61. i t chr tienne d Arles l v que one le veut pour successeur mais Hilaire refuse et s enfuit en se cachant dans un des tombeaux des Alyscamps Retrouv par une foule de fid les il monte sur le si ge piscopal en 502 et re oit l onction en la cath drale saint Etienne Il se r v le un grand pr dicateur et ses ser mons nous renseignent sur son enseignement assister la messe les dimanches et jours de f te en habits d cents rester jusqu au bout de l office ne pas s asseoir par terre ni par ler pendant l office IL d nonce l adult re des riches le concubinage des fils de famille l amour avant le mariage il condamne les jeux du cirque et les derni res survivances pa ennes et les autres pratiques rituelles Il pousse l aum ne l assistance aux pauvres fait imprimer ses sermons et les distribue partout en Gaule dans le soucie d tre compris par tous ses fid les Il est aussi un grand b tisseur et l gislateur cr ation de la r gle des moniales en 534 regula ad virgines et fonde un monast re de fille dirig par sa s ur C sarie sur l ancienne cath drale Le pape Symmaque lui accorde le privil ge unique pour la Gaule de porter le pallium qui symbolise sa nomination comme vicaire du pape en Gaule Extrait de texte Vie de saint C saire La Gaule chr tienne J C Giraud C Lavant d les p res dans la foi Migne 1997 Paris Vie de saint Honorat Hilaire d Arles Par M D Valentin Sources Ch
62. ice d Abraham Ancien Testament Dieu met la foi d Abraham l preuve en lui ordonnant de lui offrir en sacrifice son fils Isaac Quand ils furent arriv s l endroit que Dieu lui avait indi qu Abraham y leva l autel et disposa le bois puis il lia son fils Isaac et le mit sur l autel par dessus le bois Abraham tendit la main et saisit le couteau pour immo ler son fils Mais l ange de Yahv l appela du ciel et dit N tends pas la main contre l enfant Abraham leva arm e de lier les trois h breux et de les jeter dans la four naise de feu ardent Le feu n avait pas eu de pouvoir sur leur corps Dn 3 1 23 Ici est illustr le refus des trois H breux d adorer la sta tue Cependant faute de place et cause du cartouche la sc ne est amput e d un personnage ce qui laisse voir gauche le roi Nabuchodonosor assis et deux H breux droite Ils sont v tus la mode orientale avec le bonnet phrygien le pantalon la tunique serr e la taille le chi ton et d tournent la t te pour ne pas regarder le buste du roi pos sur un Oppe sorte d autel gt Marbre blanc 2 quart du 1v si cle puiar m Wi Pu aey ES e _ zm re dE ot ech i ong d k e Vi d SA d s d a ER F gt u e z Re D p K v P d er v j S wi A 8 e eh d R sf J J d ai ra m i r ban 5 3 e hi L d x F VK vi De D Kb 2 j A P Ca al
63. int Gen s la colonne Il reprend l image symbolique de l accident d velopp par Hilaire en outre il arriva que le pont sur le Rh ne l o dit on le bienheureux martyr avait travers la nage rompit ses cha nes le jour de la f te du saint s agissait en effet d un ouvrage lanc sur des navires 11 se mit osciller A cause de la surcharge la foule les navires eux m mes s cart rent pr cipitant les gens dans le lit du fleuve Gr goire de Tours Lib in glo Mar 68 Extrait de texte Sermo de Vita Hilaire d Arles en parlant de l v que Honorat raconte un miracle survenu le 25 ao t 428 ou 429 Lors du p lerinage aux reliques de saint Gen s Sur ce cette c l bre route de navires gr ce laquelle entre les cit s conf d r es on foulait aux pieds l chine de ce terrible Rh ne glissa l improviste s inclina et se disloqua Charge exces sive Mat riaux trop lourds Courant de flanc On ne sait par quel accident mais on sait bien par quel fauteur d emb ches la route prit de la g te et jeta en plein milieu des flots son pr cieux fardeau je veux dire une multitude de fid les Je ne mens pas j tais l et pour ainsi dire mon pied venait de quitter le pont Aussit t s l ve un immense fracas tant chez ceux qui tom bent que chez les assistants La terreur se r pand dans toute la ville Cependant se d rou laient dans un grande confusion des naufrages lamentables
64. ire l Antiquit tardive gt La tombe gallo romaine HATT J J Presse universitaire de France Paris 1951 DOSSIER ENSEIGNENT BIBLIOGRAPHIE gt La vie d ternit La sculpture fun raire de l Antiquit chr tienne CAILLET J J ET WILS LOOSE H Cerf Tricorne Paris Gen ve 1990 gt N cropole protohistorique gallo romaine de Servanes Cagalou 1 si cle av J C us si cle ap J C Mouri s Bouches du Rh ne s pultures et monuments fun raires MARCADAL N ET Y PAILLET J L HEIJMANS NA VILLEMEUR I COLUMEAU P Documents d ar ch ologie m ridionale n 26 p 251 348 2003 gt Pratiques fun raires en Gaule romaine TRANOY L Catalogue de l exposition a la Mort des notables en Gaule romaine Lattes p 105 112 2002 gt Epigraphie et espaces fun raires en Gaule m ridionale CHRISTOL M JANON M Catalogue de l exposition a la Mort des notables en Gaule romaine Lattes p 121 125 2002 gt Elites pigraphie et m moire en Gaule m ridionale CHRISTOL M Catalogue de l exposition a la Mort des notables en Gaule romaine Lattes p 129 133 2002 gt Marbre blanc pent lique Vers 250 3 me L histoire de Ph dre et Hippolyte Sarcophage de Phedre et Hippolute Kaes es CR u Ph dre fille du roi de Cr te Minos pouse Th s e le roi d Ath nes Elle tombe amoureuse d Hippolyte le fils que Th s e a eu avec sa premi re femme la
65. iture chaque poque correspondent des abr viations des ligatures des styles pr cis gt pouvoir donner une datation gt conna tre les institutions et le droit terminologie de l administration des finances les statuts sociaux relation entre ma tres et esclaves magistrats corps civiques consuls affranchis gt tudier les noms propres formation des noms leur transmission Fragment d un mausol e comportant une inscription latine dat e du d but du 1 si cle Trouv au Alyscamps en 1763 Noms statut social Nom de d funt Il s appelle HERMES et c est un affranchi LIB ertus Comme tout affranchi romain il prend le nom de son patron Laus Fabius Herm s est un nom d origine orientale fr quemment donn aux esclaves Chez les notables romains le nom se compose du nomen pr nom Caius gentilis nom FABIVS et tr s souvent d un cogno men surnom ne Cursus Honorum Cet affranchi montre sa FIX is r ussite en mentionnant Ki son appartenance au col CM wi WO l ge des s virs augus NM al PS emm i SECH taux Cest la charge la plus haute que peut occu per un affranchi dans la soci t romaine Il est pr tre du culte imp rial Les membres de la famille L affranch1 a lev le mausol e et fait inscrire cette pitaphe de son vivant VIVOS FECIT pour lui et pour les membres de sa famille SIBI ET SVIS ainsi que pour son ancien patron ET C aio FABIO Duo
66. l Tertullien De la Pri re C 17 Dans le premier art chr tien l orante incarne celle ou celui qui prie position des mains lev es L orante peut personni fier le d funt ou symboliser son salut elle est consid r e comme pouvant prier pour les vivants une fois qu elle a atteint le Ciel Elle est souvent repr sent e au milieu d arbres qui symbolisent le jardin d Eden 5 Les noces de Cana Nouveau Testament Jean est le seul donner le r cit des noces qui se d roulent Cana en Galil e la patrie de J sus Ce miracle le premier dans l vangile de Jean sert d introduction toute la s rie des miracles de J sus Il y eut des noces Cana de Galil e La m re de J sus lui dit ils n ont plus de vin Or il y avait six jarres de pierre J sus leur dit remplissez d eau ces jarres Le ma tre du repas go ta l eau chang e en vin Jn 2 1 12 J sus tient un b ton la main la verge thaumaturge instrument du miracle avec lequel il touche les jarres pos es au sol M Lacanaud MAPA Sarcophage aux arbres gt 6 La gu rison de l aveugle n Nouveau Testament Le miracle de la gu rison d un aveugle revient de nom breuses reprises dans les vangiles de Matthieu de Marc de Luc et de Jean l aveugle symbolise celui qui n a pas encore la foi et qui vit dans les t n bres le noir J sus en lui ouvrant les yeux lui r v le la lumi re divine la foi et l
67. l e ir T y L 7 N S M Lacanaud MAPA Caius Fabius Hermes affranchi de Caius s vir augustal de la colonia Julia Paterna Arelate a lev ce monument de son vivant pour lui m me et pour les siens et pour C Fabius Secundus fils de Lucius son patron et pour L Fabius Primus fils de Lucius son fr re Ce monument ne suivra pas mes h ritiers Le syst me de transmission des noms de Le cursus honorum charge sociale respon famille sable d un coll ge religieux Les statuts sociaux patron affranchis La titulature d Arles Le statut des affranchis le syst me du Le statut de la tombe l inali nabilit nom la r ussite sociale FICHE ARCHEOCLOGIQUE N 1 gt Definition L pigraphie latine Qu est ce que l pigraphie Quelle est son utilit pour les historiens et Les arch ologues C est l tude des inscriptions grav es sur des mat riaux non p rissables pierre m tal argile L pigraphie permet de conna tre les anciennes civilisations par les inscriptions qui sont des t moignages authentiques bien que souvent fragmentaires gt inscriptions fun raires sur les tombes dans les n cro poles gt d dicaces honorifiques souvent les seuls vestiges pour parler d un lieu public gt d dicaces aux divinit s dans les temples sanctuaires seuls t moins d un culte ou d un nte l int r t de l pigraphie gt comprendre l volution de l cr
68. l r s puis favoris s Epitaphe Signifie en latin sur la tombe C est une inscription fun raire Hypog e Du grec hypo sous et Ge la terre Construction souterraine destin e abriter des sanc tuaires ou des s pultures Libations Offrandes aux dieux de vin de lait de miel ou d autres liquides Mausol e Signifie tombe de roi C est un somptueux monument fun raire de grande dimension pouvant accueillir des urnes fun raires ou des sarcophages N cropole Du grec n cro mort et polis la cit Terme utilis pour la premi re fois par Strabon g ographe grec frapp par l tendue des zones fun raires d Alexandrie entourant la ville Une n cropole est situ e l ext rieur de la cit et peut prendre la forme d un cimeti re espace d limit consacr aux morts ou d installations plus dispers es le long des grandes voies 22 DOSSIER ENSEIGNANT LEXIQUE N olithique Du grec neo nouveau et lithos la pierre Derni re p riode de la l Age de la Pierre Caract ris e par la s dentarisation des peuples cette p riode voit appara tre l agriculture l levage et l laboration des premi res c ramiques De fa on g n rale elle s tend en Gaule du vr au m mill naire av J C Obole Charon Dans la mythologie grecque Charon est le passeur qui transportait les morts dans sa barque pour leur faire traverser le Styx jusqu aux Enfers Pour cela les morts devaient lui verse
69. la paix Elle a r utilis pour l inhumer un sarcophage plus ancien dont le d cor rel ve du plus classique art fun raire gt 4et 5 Les sphinx Les deux monstres mi femmes mi vautours mi lions sont repr sent s de profil Cette position des sphinx indique la face principale qui devait tre l origine celle E AN Ve Iech Wl V l i s du combat des centaures 6 Le couvercle En forme de toit en double pente il est d cor de feuilles d eau imbriqu es Sur les petits c t s et sur les ant fixes V Se m on remarque un d cor floral en relief fleurs de lotus i palmettes volutes iere ci Se dia bis AIRE que sit Ku KR Aki Les doubles volutes constituent un motif courant sur les sarcophages attiques des 11 et ur si cles Les palmettes et les rinceaux sont galement tr s r pandus dans l art fun raire de l poque classique M Lacanaud MAPA PR HISTOIRE Pal olithique M solithique 8 DUU N olithique 6 000 2 300 KC R N olithique final PROTOHISTOIRE 38 Pr histoire et Protohistoire _ Invention de l industrie lithique L homme est nomade vit de la chasse et de la cueillette _ Amorce de la s dentarisation L homme labore des campements saisonniers Apparition de l agriculture de l levage et des premi res c ramiques L homme se s dentarise avec l mergence de la domestication et la culture des pre
70. la vue des sarcophages gt Fiche archeo n 2 dans le mus e et celle dans les Alyscamps la n cropole des Alyscamps Questionnement possible ANALYSE DOCUMENT gt A quel endroit du mus e vous fait gt Fiche archeo n 2 la n cropole des penser cette all e Alyscamps les collections reprendre la m me m thode d analyse utilis e pour les sarcophages du mus e mais avec les sarcophages de l all e des Alyscamps Rep rer les inscriptions les d cors et les statuts des d funts Exploitation p dagogique Faire comparer un deux sarcophage s Fiche sarco n 1 8 vu s dans le mus e et un sarcophage des Alyscamps Questionnement possible Quelles sont les diff rences les ressemblances observ es Fiche archeo n 2 d un sarcophage l autre en terme de typologie la n cropole des Alyscamps Que peut on faire remarquer sur les d cors qualit quantit Qu en d duire sur le statut du d funt insister sur l importance de la protection de l ascia chez les Romains sur une st le dans le mus e sur la plupart des sarcophages de l all e des Alyscamps Exploitation p dagogique Faire trouver plusieurs repr sentations de lascia accompa Livret la visite ee re d ch autel cippes de US DE ONE e EE Domitiae Martinae Questionnement possible Faire constater l importance de ce signe Livret la visite Aux dieux m nes st les cippes et autels par le nombre de repr sentations Fiche archeo n
71. le et conna t un d veloppement important partir de la fin du 1r si cle apr s la construction du cirque Le site a r v l plusieurs pratiques fun raires l incin ration avec des urnes en c ramique l inhumation en pleine terre ou en amphore et plusieurs sarcophages an pigraphes La n cropole semble tre abandonn e au ve si cle puisque des habitats apparaissent l int rieur de certains monuments fun raires et contre le virage du cirque Fiche MAQ N 7 La n cropole du Cirque gt Deux n cropoles ont t d couvertes sur la rive droite du Rh ne Tune en direction de la via Domitia vers N mes et l autre plus en aval prenant de l importance avec la religion chr tienne et le culte du martyr Gen s D apr s la l gende celui ci fut d capit par des soldats sur la rive droite du Rh ne puis inhum dans la n cropole des Alyscamps Fiche CARTO N 6 Plan des n cropoles antiques d Arles Fiche TEXTE N 4 Gen s d Arles 10 RITES ET PRATIQUES FUNERAIRES A ARLES Cremation et ou inhumation Les pratiques fun raires des Romains voluent au 1 si cle ap J C l incin ration est la plus pratiqu e tandis qu au d but du 1r si cle l inhumation commence s imposer pour deve nir peu peu exclusive au 11 si cle gt La cr mation ou l incin ration pratique qui consiste br ler le corps sur un b cher l em placement m me de la s pulture ou dans un lieu sp cialement am nag
72. le teneur en Gaule les v ques se livrant aux pratiques asc tiques font figure d imitateur du Christ par leur vie et non plus par leur mort La dignit du a moine v que par ce martyr sans effusion de sang offre un mod le de saintet aux fid les Le premier avoir un culte Arles est l v que Honorat puis Hilaire et enfin l v que C saire Fiche TEXTE N 5 L v que Honorat Fiche TEXTE N 6 L v que Hilaire d Arles Fiche TEXTE N 7 L v que C saire d Arles 19 20 DOSSIER ENSEIGNANT LA VISITE gt Le r le du saint Il poss de un pouvoir miraculeux durant son vivant et a fortiori apr s sa mort l v que comme le martyr jouit d un r le d intercesseur direct aupr s du Christ le saint est un privi l gi de Dieu et de patron protecteur des croyants d une cit r unie sous son autorit Le lieu m me du martyr celui de l inhumation du corps et de conservation des reliques cha pelle basilique glise deviennent de r els centres de d votion autour desquels se d velop pent culte et p lerinage fiche ARCHEO N 2 La n cropole des Alyscamps Cette ferveur religieuse autour de saints hommes appara t dans un contexte d ins curit et apporte un substitut aux anciennes croyances pa ennes autour de grandes f tes populaires en leur honneur o se multiplient les miracles sur Les lieux de s pulture C est ainsi ou apparat l inhumation ad sanctos c est dire Le pri
73. les soumis apportaient le tribut au g n ral vainqueur 14 Les noces de Cana Nouveau Testament Jean est le seul donner le r cit des noces qui se d roulent Cana en Galil e la patrie de J sus Ce miracle le premier dans l vangile de Jean sert d introduction toute la s rie des miracles de J sus Il y eut des noces Cana de Galil e La m re de J sus lui dit ils n ont plus de vin Or il y avait six jarres de pierre J sus leur dit remplissez d eau ces jarres Le ma tre du repas go ta l eau chang e en vin Jn 2 1 12 J sus tient un b ton la main la verge thaumaturge qui est l instrument du miracle avec lequel il touche les jarres pos es au sol 15 La multiplication des pains et des poissons Nouveau Testament l pisode de la multiplication des pains et des poissons appara t deux reprises dans la Bible J sus nourrit une premi re fois cing mille personnes avec cinq pains et deux poissons et une seconde fois quatre mille personnes avec sept pains et quelques poissons J sus leur dit combien de pains avez vous Sept dirent ils et quelques petits poissons Alors il ordonna la foule de s tendre terre puis il prit les sept pains et les pois sons rendit gr ces les rompit et il les donnait ses disci ples qui les donnaient la foule Tous mang rent et furent rassasi s Mt 15 34 37 Cette sc ne est reconnaissable aux corbeilles remplies d
74. m l s aux hommes des chevaux pomponn s d courag s de nager avec leur harnachement agitaient les jambes ventre lair Soit avertissement du p ril soit effroi de l instinct tout ce qui d habitude se pr sentait tait pi tin Dans la vaillance de l affolement les bras des m res DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES Fiche 7 SOURCES LITT RAIRES I l v que Hilaire d Arles 430 449 Disciple et apparent Honorat il tente d abord de se d rober la charge d v que d Arles Il s enfuit mais la l gende dit qu une colombe vint se poser sur sa t te et ne le quitta qu apr s acquiescement la volont divine Hilaire devint l v que mod le en se consacrant avec ardeur son peuple aide aux pauvres orphelins et captifs recrutement piscopal pr dicateur de talent Peut tre un peu trop z l il s opposa au pape L on au sujet des pouvoirs d un m tropolitain sur son dioc se IL fut aussi un b tisseur comme le montre le monast re Hilarianum dans le quartier de Trinquetaille Toute la ville d Arles le pleura comme un p re On exposa son corps dans la basilique Saint Etienne pour la veill e fun bre puis on le porta l glise Saint Gen s aux Alyscamps Cet pisode nous est rap port par Honorat de Marseille dans le pan gyrique crit en l honneur d Hilaire Extrait de texte La vie d Hilaire d Arles par Honorat de Marseille P A Jacob Sources chr tiennes d
75. mi res c r ales Les hypog es de Fontvieille pratique de l inhumation collective et mixte D but du travail du m tal L homme approfondit les techniques de la taille de la pierre et commence le fa onnage du cuivre La c ramique campaniforme est caract ristique de cette p riode b Y Age du bronze D but du travail du bronze gt 1 200 L homme s organise en habitats group s et d veloppe les changes en relation avec l artisanat et le troc DW D ge du fer D but du travail du fer WW 700 Connaissance de v ritables peuples indig nes dans le Sud les Ligures les Celtes et les Ib res E 600 Installation des Grecs de Phoc e avec la fondation de Marseille L i et intensification des changes commerciaux en Provence Implantation d un emporium comptoir conomique grec Arles 3 0 Organisation d un r seau maritime commercial reliant le Bassin m diterran en et l axe rhodanien 200 Arriv e des Romains en Gaule du Sud 13 lt Destruction du quartier protohistorique d Arles 1272 Fondation d Aquae Sextiae par les Romains Fondation de Narbonna par les Romains 118 Les rites fun raires voluent vers des inhumations individuelles parall lement au d veloppement de la pratique de la cr mation C sar part la conqu te de la Gaule 46 lt Dynastie des Julio Claudiens 27 av J C 68 apr J C Haut Empire 2f 12 10 Extension de l Empire romain jusqu
76. miers n s de son troupeau Gn 4 1 16 La sc ne repr sente Dieu assis sur un rocher ou un si ge dossier les pieds sur le scabellum sorte d escabeau qui conf re la place d honneur recevant les offrandes des deux fr res une gerbe de bl et un agneau gt 7 La pr sentation de deux personnages Cette sc ne est tr s dificile interpr ter Plusieurs hypo th ses ont t avanc es Il pourrait s agir de la pr sentation Dieu de l me des deux d funts dont la mort est la cons quence de la chute d Adam sc ne 3 et qui le Christ ouvre les portes du salut Selon une autre hypoth se la sc ne repr senterait la cr a tion de l homme et de la femme plus petits par rapport aux autres personnages debouts et nus face Dieu le P re assis faisant le geste de commandement J sus tient le rou leau de La Loi et pose une main sur ve tandis que l ap tre Pierre sa droite pose la main sur Adam On a pu y voir aussi la repr sentation de la Trinit avec Dieu J sus et le Saint Esprit le personnage l extr mit gauche serait l comme t moin de l v nement gt 8 La gu rison d un paralytique Nouveau Testament J sus arrive Capharna m on lui apporte un paralytique tendu sur un mauvais lit le grabat qu il gu rit aussit t On vient lui apporter un paralytique soulev par quatre hommes J sus voyant leur foi dit au paralytique Je te l ordonne l ve toi prends ton
77. n voyage Les objets personnels sont aussi tr s nombreux objets de toilette coffrets sta tuettes amulettes jeux ou encore des objets li s l activit du d funt Pour les libations fun bres des am nagements sur les autels dans les tombes sont con us pour faire passer des liquides jusqu au d funt Sur les st les se trouvent souvent repr sent s un vase et une pat re en r f rence ce rite Les tombes des plus riches comportaient des annexes salles de r unions et jardins avec verger et vigne afin d assurer le banquet fun raire en l honneur du d funt repas en l honneur de l anniversaire du d funt pris sur sa tombe et en sa pr sence avec la famille et les amis Ainsi dans le souci de la derni re demeure et dun culte d cent la tombe est n cessaire si possible grandiose pour les plus ais s et mat rialis e par un mausol e un autel un cippe ou une st le Elle est r alis e selon la volont du d funt ainsi que son culte assur par la famille ou par un personnel r mun r ____ Reconstitution d un mausol e bassin sur le canal d Arles Port de Bouc a permis la d couverte de fragments de marbre et de fondations d un mausol e du I si cle ap J C De la forme d un temple ce mausol e se compose de deux salles dont l une avec des cendres de bois et des d bris dos carbonis s des clous et des fragments de verre Des urnes des autres membres de enterr es l ext rieur du
78. n magno sibi adfici uisus est si conspectu corporis sui caruit si non ut quemque aut reuerentia aut amor suaserat osculum aut ori aut quibuscumque mem bris ipsius impressit aut feretro 2 Sanctum illud corpus magna fedei ambitione uestitum maiore postmodum sepulcro admouetur paene nudatum Nec enim pepercit sanctificatis amictu suo palliis fides quae pretiosissimi muneris loco habuit aliquam de uelaminibs illius fimbriam decerpisse 4 Nec parum fiduciae dat sepulcri sui gratia nam cuius hic ossa con didimus in caelo utique patrociniz praesumimus 5 Praelata tunc ante feretrum ipsius aromata et incensum uidimus sed maiora de ues tris mentibus Deus in tanto erga tantum pastorem adfectu uestro odoramenta suscepit 38 4 Et uere puto neminem diffiteri tibi ad martyrium tempus non animum defuisse 35 1 Et chacun sans exception se crut victime d un grand dommage s il tait priv de la vue de son corps s il ne baisait pas en ob issant l impulsion de sa d fense et de son affection son visage ou l un de ses membres ou son lit fun bre 2 On rivalisa de foi pour v tir ce saint corps davantage ensuite lors des obs ques pour le d pouiller presque Et en effet les toffes sanctifi es pour l avoir couvert ne furent pas non plus m nag es par une foi qui consid ra comme le plus pr cieux des pr sents une frange arra ch e ses v tements dl Et la gr ce attach e son tombeau ne nous inspire pas peu confiance
79. ne on parle aussi de la p riode pal ochr tienne Ascia Instrument de ma on de tailleur de pierre servant tout faire casser des briques d grossir des pierres enfoncer des moellons Balsamaire Fiole en verre renfermant du parfum pouvant tre d pos e lors du b cher d o les balsa maires tordus retrouv s c t de l urne apr s la cr mation Campaniforme Du latin campana cloche Cest le nom donn la civilisation qui produit des c ra miques dat es du N olithique dont la forme voque celle d une cloche renvers e Chrisme Symbole du Christ form des deux premi res lettre du nom Christ en grec le khi X et Le rho P Cippe El ment en forme de colonne qui peut servir de borne de monument fun raire comportant sou vent une inscription ou un d cor Constantin 1 Flavius Valerius Constantinus Augustus ca 285 337 ap J C Fils de Constance Chlore et d H l ne Constantin embrasse tr s jeune la carri re militaire A la mort de son p re il est acclam Auguste par ses troupes Il limine Maximien puis Maxence la bataille du pont Milvius en 312 o il aurait eu une apparition divine Il devient seul ma tre de l Empire d Occident l Orient reve nant Licinius Il favorise Arles o il fait entreprendre des travaux transfert l atelier mon taire d Ostie en 313 et convoque un concile en 314 Son fils Constantin II y na t en 317 Durant son r gne les chr tiens sont d abord to
80. ne d une passion amoureuse tragique voque une relation la mort vidente Hippolyte est le symbole d un espoir d immortalit gt Sc ne 2 les compagnons de chasse d Hippolyte et des serviteurs Un homme nu au centre du sarcophage tient certainement une massue A gauche un personnage est accoud sur le cheval d Hippolyte Celui en arri re plan tient la laisse pour les chiens A droite un personnage encadr par deux chiens tient une lance Interpr tation Le personnage la massue au centre du panneau qui emprun te des l ments de l iconographie d H racl s Hercule et vers lequel convergent les regards des quatre serviteurs pourrait tre la repr sentation du d funt Il tait fr quent sur les reliefs fun raires de donner les traits du d funts des personnages mythologiques M Lacanaud MAPA FICHE SARCOPHAGE N 1 gt Sc ne 3 les compagnons de chasse d Hippolyte Ce dernier groupe compos de trois jeunes hommes est tr s endommag le personnage de face est lacunaire le deuxi me est tourn vers le cheval le troisi me est dans l attitude d un atlante Il porte un bonnet phrygien et des bottines gt Sc ne 4 la l gende de Ph dre et Hippolyte petit c t Figurent les sept protagonistes du drame de Ph dre avec une s para tion de part et d autre du person nage d Hippolyte entre le monde masculin gauche et le monde f minin droite Le premier per sonna
81. nt la moiti de la cuve le sculpteur a donc plac les personnages labor s et en haut relief l avant Le petit c t droit et l arri re ont re u un traitement en tr s bas relief afin de ne pas faire clater le bloc Cette sc ne qui semble mythologique peut aussi figurer l acti vit du d funt gt le couvercle Sarcophage Kine le couvercle est en forme de lit Klin en grec sur lequel le d funt est allong l origine pr vue pour deux statues La klin est pos e sur un soubassement d cor le rebord de la cuve sugg re la cadre du lit et la couche est garnie d un matelas lisse D cor du matelas il est compos de dauphins de feuilles d acanthes de boutons de lotus et d un centaure marin soufflant dans une conque Les motifs de centaures marins ou tritons figu rent souvent sur les monuments fun raires et peuvent tre inter pr t s comme une allusion au voyage du d funt dans l au del Ces d cors sur le matelas sugg rent par ailleurs les broderies de la literie de luxe L homme couch il tient dans sa main gauche un volumen rouleau de parchemin moiti ouvert Il a une tunique longue et une toge par dessus qu il porte d une fa on tr s par ticuli re C est la toge contabulata deux parties d une large bande de la toge pli es plat serrent la poitrine l origine il y avait un couple sculpt mais le commanditaire du sarcophage a fait araser la figure masculine de derri r
82. nt nous parlons est tellement vrai que non seulement et d autres lieux mais m me dans cette cit il y a jusqu ce jour dit on quelques malheureuses femmes qui en l honneur de Jupiter ne veulent ni tisser ni filer le jeudi Sermon 53 1 Mais tout en nous r jouissant fr re tr s chers de vous voir courir fid le ment l glise nous nous attristons cependant et nous nous lamentons de ce que nous savons que certains d entre vous vont assez fr quemment assister l ancien culte des idoles comme font les pa ens sans Dieu et sans la gr ce du bapt me En effet le pire est qu il existe des malheureux et des mis rables qui non seulement ne veulent pas d truire les temples pa ens mais m me qui ne craignent ni ne rougissent de les reconstruire DOSSIER ENSEIGNANT RITES ET CROYANCES FUN RAIRES La n cropole du Cirque Fiche d identit gt Une n cropole Au sud ouest de la ville d Arles dans le quartier du cirque une n cropole a t d couverte sans doute le long de la route qui reliait Arles la mer ec de ae bo der One Une partie de cette n cropole t d truite Ces fouilles se sont arr t es au virage par les travaux du bassin des p niches en du cirque 1970 fouille du cirque l autre fouill e dans les ann es 80 pour la construction du mus e fouille de l IRPA Elles commencent en 1972 et sont reprises de 1974 1991 avec comme principale d
83. olumen le Nouveau Testament qu il enseigne Pierre alors debout avec les onze leva la voix et leur adres sa ces mots hommes de J ud e et vous tous qui r sidaient J rusalem apprenez ceci et pr tez l oreille mes paroles Ac 2 14 Dans le symbolisme primitif la pierre voque l in branlable solidit du si ge de l ap tre parfois repr sent e par la chaire c est dire le si ge dossier l origine du mot cath drale travers Pierre il faut voir la repr sentation du pape l h ritier de Pierre annon ant la parole divine travers tout l occident au Sanglier gt Marbre D but 1v si cle Sarcophage de la chasse et aux cerfs Sarcophage d couvert en 1974 dans un mausol e Trinquetaille dans un foss de la route des Saintes Maries de la mer IL contenait le squelette d une jeune femme g e d environ vingt cinq ans et mesurant environ 1 68m et celui d un nouveau n La cuve gt Chasse courre les quatre cavaliers accompagn s de chiens sont v tus de tuniques courtes manches longues de bottines et de bandes de protection sur les jambes L un d eux porte un coup sur la nuque du sanglier avec un pieu Deux autres sont arm s de pieux et le dernier tout en main tenant sa bride fait un geste de la main pour diriger les cerfs dans le filet attach un arbre Les chevaux portent de riches harnachements en cuir tress La selle est indiqu e g
84. ploi antique puisque le sarcophage n avait pas de crampon de scellement A moins qu au sein d une m me famille certains membres aient t adeptes de la nouvelle religion quand d autres taient rest s attach s aux pratiques de leurs anc tres 13 l adoration des mages Ancien Testament Au d but du Christianisme les mages au nombre de trois depuis la fin du tie si cle sont pr sent s en costume perse bonnet phrygien pantalon tunique serr e la taille par une ceinture le chiton Ce n est que vers le xie si cle qu ils por tent le costume royal avec une longue robe et une couronne la vue de lastre ils se r jouirent d une tr s grande joie Entrant alors dans le logis ils virent l enfant avec Marie sa m re et se prosternant ils rendirent hommage puis ouvrant leurs cassettes ils lui offrirent en pr sents de l or de l encens et de La myrrhe Mt 2 1 11 Marie est assise de profil sur un si ge dossier rev tu d un drap et porte l enfant sur ses genoux Face elle Les mages offrent leurs pr sents escort s de chameaux en arri re plan Cette composition est h rit e des sc nes de l Antiquit romaine o les peuples soumis apportaient le tribut au g n ral vainqueur 14 Les noces de Cana Nouveau Testament Jean est le seul donner le r cit des noces qui se d roulent Cana en Galil e la patrie de J sus Ce miracle le premier dans l vangile de Jean sert d introduction toute
85. poles litt ralement ville des morts soient situ es l ext rieur des rem parts Pour des raisons pratiques mais aussi ostentatoires elles se sont d velopp es aux portes m mes des cit s le long des grandes voies Arles sous le Haut Empire on conna t cinq n cropoles principales aux limites floues correspondant au d part des routes majeures gt Au nord vers la via Agrippa route d Avignon s tend une n cropole que l on appelle la n cro pole du Tr bon nom actuel du quartier que l on conna t tr s peu gt Au sud est la n cropole des Alyscamps s tend le long de l ancienne voie romaine la via Aurelia venant d Italie Pa enne avec les premi res tombes incin ration situ es le plus pr s des remparts elle devient au cours de l Antiquit tardive un haut lieu de la chr tient gauloise Elle jouit d une grande r putation en liaison avec le d veloppement de la nouvelle religion le culte du martyr Gen s et les inhumations des premiers v ques en ce lieu Fiche ARCHEO N 2 La n cropole des Alyscamps Fiche ARCHEO N 3 Du mus e La n cropole des Alyscamps gt Au sud ouest quartier du cirque une n cropole a t d couverte sans doute le long de la route qui reliait Arles la mer Une partie de cette n cropole a t d truite par les travaux du bassin des p niches en 1970 l autre fouill e dans les ann es 80 pour la construction du mus e est dat e du 1 si c
86. r tiennes d du cerf Paris 1977 Chapitre 28 La fondation d un monast re est compromise par la guerre Sous l inspiration divine l homme de dieu con ut le projet pour le r gne du Seigneur d enrichir l glise d Arles non seulement de couvents de clercs mais galement de communaut s de moniales qui seraient une protection pour la cit le f cond cultivateur engrangeait une abon dante moisson dans le greniers du ciel et montrait la voie par son patient travail H las la jalousie du Diable ne mit pas longtemps s opposer ces projets La ville fut assi g e par les Francs et les Burgondes le roi Alaric fut battu et tu au combat par le roi Clovis Th odore roi d Italie p n tra dans la province en y envoyant ses g n raux C est au cours de ce si ge que le monast re qu on commen ait construire pour la s ur de C saire et d autres religieuses fut d truit en grande partie 1 Chapitre 35 C saire ach ve la construction du monast re de sa s ur Entre temps surtout il avait achev le monast re qu il avait commenc construire pour sa s ur destin e la solitude du clo tre selon la r gle primitive Chapitre 49 hommage populaire Tout un peuple de fid les en larmes se disputa avec une pieuse violence les v tements qu il avait saintement port s nous pr tres et diacres qui assistons la sc ne nous e mes bien de la peine les ramener la patience en attendant de recevoir un
87. r le prix du passage une obole plac e dans la bouche du d funt Pan gyrique Discours la louange d une personne illustre ou sermon qui a pour sujet l loge d un saint Pontifes coll ge des C est le plus important coll ge de pr tres Rome qui avait le contr le supr me de la religion d Etat De trois seize membres selon les ann es il s occupait de fixer les dates des f tes des jours fastes et n fastes et de superviser le culte priv Psychopompe cheval Du grec psycho l me et pompe le cort ge Adjectif qui signifie que le cheval conduisait l me des d funts dans l au del S pulture m galithique Du grec m ga grand et lithos la pierre Adjectif qualifiant des tombes de pierre brute de grande dimension l poque pr historique St le St le votive Monument monolithe qui porte des inscriptions des d cors Elle peut marquer l emplacement d une tombe st le fun raire ou tre rig e en l honneur d un v ux st le votive Strigile Objet racloir en fer ou en bronze servant nettoyer la peau apr s le bain D cor cannelure sinueuse et d corative ornant les sarcophages Styx En grec signifie a fait horreur C est le principal fleuve des Enfers D apr s certains auteurs grecs Styx serait une nymphe fille d Oc an et T thys ou bien une rivi re toxique en Arcadie devant laquelle on pr tait serment 23 24 DOSSIER ENSEIGNANT BIBLIOGRAPHIE Bibliogr
88. s pieds pos s sur un escabeau le scabellum sur lequel repose la sandale de l ap tre On aper oit aussi la bassine remplie d eau gt 2 3 et 4 Remise du livre de la Loi Pierre traditio Legis Nouveau Testament La sc ne de la remise de la Loi Pierre se base sur celle de la remise des cl s bien qu elle rel ve de lintemporel d o le paradis figur en d cor La Bible ne mentionne pas direc tement cet v nement mais souligne le rapport entre Mo se recevant les tables de la Loi Ancien Testament et Pierre recevant le parchemin de la nouvelle Loi Nouveau Testament Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux quoi que tu lies sur la terre ce sera tenu dans les cieux pour li Mt 16 19 Le Christ est repr sent barbu entour des ap tres Pierre et Sarcophage de la remise de la Loi Pierre Ein KGR ET E D Paul dans un contexte qui voque le Paradis palmiers mon tagne d o partent les quatre fleuves de l Eden pour arroser le monde Il tend le rouleau de parchemin d roul Pierre Ce dernier droite accompagn d un ap tre porte une croix dont il manque la partie sup rieure Paul gauche acclamant le Christ est accompagn d un ap tre qui porte un ph nix Le ph nix cens rena tre de ses cendres symbolise la mort et la r surrection du Christ et plus g n ralemenrt la vie ternelle 5 Le proc s de J sus ou le lavement des mains de Pilate Nouveau Test
89. scures 2 Repr sentation du d funt Le couple de gauche est repr sent dans une sc ne d adieu l homme aux cheveux boucl s jeune et imberbe porte une tunique courte un pantalon et un manteau Il avance sa main vers sa femme qui a la sienne pos e sur son paule Elle est v tue d une tunique longue et son manteau lui couvre la t te Interpr tation II s agit d une sc ne d adieu car la femme pose sa main sur l paule de son poux Le fait que l homme ait des traits juv niles et soit habill d un costume de voyage signale peut tre qu il s agit d un d part pour un voyage professionnel ou concernant une charge civile Le couple de droite est repr sent dans un sc ne de dextrarum iunctio L homme plus g et barbu porte cette fois ci une tunique longue sous une toge affirmant ainsi son statut de s nateur Il tient la main de sa femme et de l autre un volumen D autres rouleaux de parchemin sont pos s entre le couple Interpr tation La sc ne de dextrarum iunctio souvent interpr t e comme une sc ne de mariage est un th me constant de l iconographie romai ne pa enne comme chr tienne Elle figure sur de nombreux d cors fun raires Le rouleau volumen peut tre interpr t comme le contrat de mariage ou comme l attribut que tout Romain cultiv veut montrer sur sa derni re demeure Ainsi la pr sence des rou leaux au pied du couple renforce cet aspect se sont des gens lettr s Cependant l interpr
90. son conjoint et les enfants C est l vocation du mariage parfait et de la fid lit que tout couple devait respecter St le fun raire portrait PRATIQUES ET CROYANCES AU HAUT EMPIRE Les sarcophages paiens d Arles gt D finition En grec pierre qui ronge la chair le sarcophage est un cercueil en pierre caract ristique des riches tombes de l Antiquit Les sarcophages de marbre se distinguent tant par leur richesse iconographique que par leur qualit d ex cution Ces pi ces taient souvent impor t es d Italie ou m me de Gr ce Ils se composent d une cuve et d un couvercle plat avec un fronton ou en forme de b ti re toit Mode de production Apr s extraction des blocs dans des ateliers sp cifiques on proc de l galisation des c t s aux dessins pr liminaires l laboration grossi re des bas reliefs puis aux finitions en haut relief Enfin les ar tes des volumes sont arrondies les plis approfondis et le relief achev au ciseau galis poli et peint Deux techniques sont utilis es pour les d cors la cernure d tourage par cernure pour isoler la figure du fond de la cuve et donner du relief et le tr pan percussion l aide du tr pan vile Calcaire trouv Arles premi re moiti du I siecle On distingue un brequin donnant de la lumi re par contraste entre les trous d ombre et les surfaces clair es couple avec son fils homme et la femme se tiennent par la main tandis
91. t Chasse pied elle est men e par un chasseur pied tenant un javelot deux mains pour attaquer le sanglier IL porte les m mes v tements que les cavaliers ses pieds se trouve un chien attaquant le cou du sanglier gt La sc ne se termine sur le petit c t gauche avec un dernier personnage agenouill qui tient le filet ferm Il est habill d une tunique courte de bottes et d une p lerine capuchon qui lui couvre la t te gt La for t la sc ne se d roule dans une for t reconnais sable aux arbres plus ou moins stylis s M Lacanaud MAPA Le couvercle Le cartouche sans inscription est tenu par deux amours ail s Les deux sc nes repr sentent un retour de chasse Les chasseurs tout en discutant ram nent les animaux pris des sangliers sur les paules et dans le filet un cerf captur vivant Interpr tation La cuve repr sente une sc ne de chasse th me de pr dilec tion durant toute l Antiquit En effet il permet d voquer la fois l un des passe temps les plus pris s de l aristocratie et le combat moral que l homme dot livrer pour assurer son salut Le geste du bras lev qui s apparente au geste victo rieux de l empereur au milieu du champ de bataille est le symbole du courage de la Virtus du chasseur d funt Retrouv inviol avec d autres sarcophages incontestable ment chr tiens peut tre a t il accueilli les restes d une chr tienne ou peut tre s agit il d un rem
92. u v si cles Photo 7 gt L gendes Les am nagements du Moyen ge ont peu r sist l glise Saint C saire le Vieux l entr e du site dont il ne reste que le porche roman la chapelle Saint Accurse b tie en 1250 en l honneur d Accurse de la Tour tu en duel est mieux conserv e Photo 8 Est visible aussi la chapelle fun raire difi e au xvr si cle en l honneur d une riche famille arl sienne la famille des Porcelets Photo 9 On disait qu un courant miraculeux du Rh ne amenait jusqu une plage de sable pr s de la ville Le corps de ceux qui voulaient tre enterr s pr s des reliques des saints conserv es dans la crypte de Saint Honorat Une chanson de gestes expliquait que tous ces sarcophages avaient surgi du sol pour recevoir les corps des tu s lors d une bataille de Charlemagne contre les Sarrasins Les nombreux fid les qui accomplissaient le p lerinage de Saint Jacques de Compostelle venaient se recueillir et colportaient ces l gendes gt Inspirations En 1888 Van Gogh et Gauguin viendront peindre ces Champs Elys es d Arles Le site aujourd hui gt Arch ologie mm Le site est abandonn d s le 29 en xvr si cle poque o il subit LEA un premier dommage avec le percement du canal de Craponne Le couvent des fr res Minimes s installe aux Alyscamps en 1616 Cest eux que l on doit l am nagement du chemin bord de sarcophages menant l glise Saint Honorat et plus pr
93. ur tre un compl ment in situ la visite du mus e afin d approfondir et compl ter le th me Rites et pratiques fun raires dans l Antiquit romaine La m thode propos e est un va et vient entre le mus e ses collections et la n cropole des Alyscamps les sarcophages du site Pour une visite des Alyscamps s adresser au service du patrimoine de la ville d Arles T l 04 90 49 38 20 SITUER LA N CROPOLE DES ALYSCAMPS gt Objectif faire remarquer qu un plan et des fouilles arch ologiques viennent corroborer des textes anciens et des pratiques antiques comme l inhumation extra muros Exploitation p dagogique LECTURE DE PLAN DOCUMENTS Faire situer le mus e de l Arles gt Fiche carto n 6 et de la Provence antiques plan des n cropoles antiques d Arles Faire situer Les n cropoles d Arles gt Fiche carto n 7 et particuli rement celle des Alyscamps plan actuel de la ville d Arles Faire situer le centre ancien et Les remparts Questionnement possible ANALYSE DOCUMENT gt Que peut on dire sur la situation Livret la visite g ographique des n cropoles sur le plan d Arles Les n cropoles romaines LES DEUX ALL ES DE TOMBEAUX gt Objectif faire la liaison entre les deux lieux des sarcophages du mus e proviennent des Alyscamps Leur mise en sc ne rappelle la coutume de placer les tombeaux le long des routes Exploitation p dagogique LECTURE D IMAGE DOCUMENT Faire comparer
94. vil ge des plus riches de se faire inhumer le plus pr s du saint Fiche TEXTE N 6 L v que Hilaire d Arles gt Le culte des reliques l engouement pour le culte des martyrs est attest d s la fin du 1v si cle et se d veloppe tr s vite en Gaule IL proc de de deux ph nom nes le premier li au pouvoir attribu aux restes des martyrs le second li la gloire et la renomm e des cit s qui en poss dant leurs mar tyrs locaux t moignent de leur fid lit au Christ l adoration des reliques est un trait majeur de cette nouvelle religiosit qui consid re les a restes fragments d os et tissus en contact avec le corps des saints martyrs et saints v ques comme charg s du m me pouvoir miraculeux d intercesseur La boucle de saint C saire 2 soldats endormis Ces croyances se manifestent dans des f tes des processions et des p lerinages l occasion du jour anniversaire de la mort des saints v ques Ils prennent l aspect de v ritables triomphes au cours desquels appara t une d votion populaire exacerb e Ce jour l on se rendait volontiers aupr s des tombeaux des saints et le clerg lisait le pan gvrique du d funt pour rappeler la foule ses vertus Ceinture en cuir et boucle en ivoire du VI c est le plus ancien ivoire fran ais conserv Provenance locale ou orientale Sans doute un cadeau royal de la part de Th odoric lors du voyage de C saire Ravenne en 513

Rites et croyances funéraires - Musée départemental

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