Le financement des écoles privées sous contrat d
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1. soit un syndicat intercommunal article L 5212 1 du code g n ral des collectivit s territoriales CGCT soit une communaut de communes article L 5214 1 du CGCT soit une communaut urbaine article L 5215 1 du CGCT soit un syndicat d agglom ration nouvelle article L 5332 1 du CGCT soit enfin une communaut d agglom ration article L 5216 1 du CECT Les regroupements p dagogiques intercommunaux RPI ou les r seaux d coles ne constituent pas des EPCI car ne disposant pas de la personnalit morale Ils continuent donc relever en cons quence de la comp tence des communes sur lesquels est organis le RPI En revanche les regroupements p dagogiques intercommunaux ou les r seaux d coles existant ou cr s dans le ressort d un EPCI ressortissent bien sa comp tence lorsque ce dernier est comp tent en mati re scolaire Pour le ministre de l ducation nationale et par d l gation Le directeur des affaires financi res Michel DELLACASAGRANDE Pour le ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales et par d l gation Le directeur g n ral des collectivit s locales Edward JOSSA Annexe Rappel des d penses prendre en compte pour la contribution communale ou intercommunale D penses obligatoires Les d penses de fonctionnement d une classe l mentaire sous contrat d association constituent une d pense obligatoire la charge de la commune ou de l EPCI comp2. 2 2 Quels sont les tablissements concern s Toutes les coles l mentaires priv es sous contrat d association qui scolarisent des l ves qui r sident sur une autre commune que la commune d implantation de l cole La circulaire distingue e La commune d habitation de l enfant appel e commune de r sidence e La commune si ge de l cole priv e appel e commune d implantation Les communes ou EPCI comp tent en mati re scolaire de r sidence peuvent verser volontairement une participation financi re aux d penses de fonctionnement pour les l ves des classes maternelles sous contrat d association Les communes ou EPCI comp tent en mati re scolaire de r sidence peuvent galement verser une participation pour les l ves des classes maternelles et l mentaires sous contrat simple et concluent alors une convention financi re avec l cole 2 3 Quels sont les l ves des classes l mentaires sous contrat d association concern s par ce nouveau dispositif financier v Les l ves des classes l mentaires non r sidents sur la commune d implantation de l cole priv e sous contrat d association v Les l ves des classes l mentaires dont la commune de r sidence n est pas adh rente l EPCI d implantation de l cole priv e sous contrat d association EPCI comp tent en mati re d enseignement l mentaire v Les l ves des classes l mentaires dont la commune ou l EPCI de r side
3. 02 2008 doc la quote part des services g n raux de l administration communale ou intercommunale n cessaire au fonctionnement des coles publiques au co t des transports pour emmener les l ves de leur cole aux diff rents sites pour les activit s scolaires piscine gymnase ainsi que le co t d utilisation de ces quipements En l absence de pr cisions l gislatives ou r glementaires les communes ou les EPCT comp tents en mati re scolaire peuvent soit verser une subvention forfaitaire soit prendre en charge directement tout ou partie des d penses sous forme de fourniture de prestations directes livraisons de fuel ou mat riels p dagogiques intervention de personnels communaux ou intercommunaux par exemple soit payer sur factures soit combiner les diff rentes formes pr cit es Aux termes de la jurisprudence la nomenclature comptable utilis e par les communes n est pas opposable aux tablissements et seul compte le point de savoir si les d penses en cause doivent tre v ritablement regard es comme des investissements ou au contraire comme des charges ordinaires Aussi la seule inscription en section de fonctionnement ou au contraire en section d investissement d une d pense engag e par la commune ou l EPCI au profit des coles publiques situ es sur son territoire ne saurait suffire justifier sa prise en compte ou non dans le montant des d penses consacr es aux classes de l enseignement public d
4. Ce financement rel ve plut t des mesures sociales qu il ne faut pas pourtant n gliger de n gocier 3 2 Les d penses ligibles au forfait des classes maternelles La liste de la circulaire du 27 ao t 2007 vise les d penses ligibles au co t de l l ve l mentaire public qui sert de crit re d valuation au forfait communal De ce fait la r f rence au co t salarial des ATSEM a t supprim e La liste de la circulaire du 5 d cembre 2007 comprenait tort cette r f rence Pour autant elle ne vous a jamais amen revendiquer la prise en compte du salaire des ATSEM pour valuer un forfait communal portant sur les seuls l ves l mentaires Par contre dans de nombreux cas il tait arr t un co t moyen entre l l ve l mentaire et l l ve de maternel Dans cette hypoth se le retrait du co t salarial des ATSEM entra ne une baisse substantielle du forfait communal Le retrait de cette d pense qui peut appara tre logique juridiquement souligne la fragilit du financement de nos classes maternelles Dans un esprit d quit il est n cessaire de rappeler aux lus que lorsqu ils acceptent de les financer le co t salarial des ATSEM doit y tre inclus deux jugements de tribunaux administratifs le confirment Vierzon et Pontivy La circulaire n a rien chang au financement des classes maternelles Les communes peuvent toujours les financer parit avec celles du public si elles ont donn leur a
5. Les pr fets veilleront ce que la pr sente circulaire qui a pour seul objet de confirmer notre interpr tation commune des dispositions l gislatives en vigueur soit appliqu e dans les meilleures conditions d s cette ann e scolaire La loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales comporte plusieurs dispositions relatives aux conditions de financement par les communes des d penses de fonctionnement des tablissements d enseignement priv s du premier degr par les communes Ces nouvelles dispositions concernent en particulier les modalit s de r partition de la contribution des communes au fonctionnement des coles priv es recevant des l ves n habitant pas la commune si ge pr cis es par l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 la comp tence des tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI en mati re de financement des coles priv es sur le fondement de l article L 442 13 1 nouveau du code l ducation I Les modifications introduites par l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 a Les nouvelles dispositions s inscrivent dans le cadre g n ral du principe de parit tel qu il r sulte de l article L 442 5 du code de l ducation L article 89 de la loi du 13 ao t 2004 rend les trois premiers alin as de l article L 212 8 du code de 14 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc l ducation applica
6. coles Conform ment aux dispositions de l article R 131 3 du code de l ducation les directeurs des tablissements d enseignement priv s communiqueront aux maires des communes concern es sans attendre la date limite fix e par l article R 131 3 du code de l ducation la liste des enfants qui sont inscrits dans une classe l mentaire plac e sous contrat d association IT Les modifications introduites par l article 87 de la loi du 13 ao t 2004 L article 87 de la loi du 13 ao t 2004 codifi par l article L 442 13 1 du code de l ducation dispose que lorsqu un EPCI est comp tent pour le fonctionnement des coles publiques cet tablissement est substitu aux communes dans leurs droits et obligations l gard des tablissements d enseignement priv s ayant pass avec l tat un contrat Conform ment aux articles L 5211 5 et L 5211 17 du CGCT l EPCI est tenu de respecter les engagements pris par les communes jusqu l ch ance des conventions sign es entre les communes et les coles priv es Conform ment l article L 212 8 du code de l ducation lorsque les comp tences relatives au fonctionnement des coles publiques ont t transf r es un tablissement public de coop ration intercommunale le territoire de l ensemble des communes constituant cet tablissement est assimil au territoire de la commune d accueil ou de la commune de r sidence Pour les besoins de l application de l article 89 il convi
7. de la loi du 13 ao t 2004 la contribution de la commune de r sidence sera calcul e selon les r gles pr vues l article L 212 8 du code de l ducation pour le financement des coles l mentaires publiques Le montant d par la commune de r sidence ne pourra exc der le montant du forfait communal vers par la commune d implantation qui co ncide avec le co t moyen de fonctionnement par l ve des coles l mentaires publiques de cette commune et tiendra compte des ressources de la commune de r sidence En outre l article 89 de la loi du 23 avril 2005 d orientation et de programme pour l avenir de l cole a modifi l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 pour pr ciser que la contribution de la commune de r sidence calcul e sur la base des l ments d crits ci dessus ne pouvait en tout tat de cause pas d passer le co t qu aurait repr sent le m me l ve s il avait t scolaris dans une cole publique de la commune de r sidence ou en l absence d cole publique dans cette commune le co t moyen des classes l mentaires publiques du d partement Afin de d terminer ce co t l inspection acad mique demandera chaque commune du d partement ayant une ou plusieurs coles l mentaires publiques de lui communiquer le montant des d penses scolaires valu es l annexe ci jointe inscrit au budget communal pour ses coles publiques l mentaires ainsi que le nombre d l ves scolaris s dans ces m mes
8. ressources des communes Toutefois les dispositions pr vues par les alin as pr c dents ne s appliquent pas la commune de r sidence si la capacit d accueil de ses tablissements scolaires permet la scolarisation des enfants concern s sauf si le maire de la commune de r sidence consult par la commune d accueil a donn son accord la scolarisation de ces enfants hors de sa commune Pour justifier d une capacit d accueil au sens du pr sent alin a les tablissements scolaires doivent disposer la fois des postes d enseignants et des locaux n cessaires leur fonctionnement Par d rogation l alin a pr c dent un d cret en Conseil d Etat pr cise les modalit s selon lesquelles sans pr judice du dernier alin a du pr sent article une commune est tenue de participer financi rement la scolarisation d enfants r sidant sur son territoire lorsque leur inscription dans une autre commune est justifi e par des motifs tir s de contraintes li es 1 Aux obligations professionnelles des parents 2 A l inscription d un fr re ou d une s ur dans un tablissement scolaire de la m me commune 3 A des raisons m dicales 20 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc N 0602983 3 Ce d cret pr cise en outre les conditions dans lesquelles en l absence d accord la d cision est prise par le repr sentant de l Etat dans le d partement
9. toujours de mani re facultative la commune ou l EPCI peut d cider de financer pour ses l ves scolaris s l ext rieur les d penses de fonctionnement des classes sous contrat simple situ es dans la commune ou l EPCI si ge 18 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER N 0602983 PREFET DES PYRENEES ORIENTALES R PUBLIQUE FRAN AISE AU NOM DU PEUPLE FRAN AIS M Amblard Rapporteur Le Tribunal administratif de Montpellier M Serre Commissaire du gouvernement 6 me chambre Audience du 16 novembre 2006 Lecture du 21 d cembre 2006 Vu la requ te enregistr e le 22 mai 2006 pr sent e par le PREFET DES PYRENEES ORIENTALES le PREFET DES PYRENEES ORIENTALES demande au tribunal d annuler la d lib ration en date du 15 f vrier 2006 par laquelle la commune de Cabestany a d cid de refuser le r glement des frais de fonctionnement li s la scolarisation des enfants dans une cole priv e sous contrat Vu la d lib ration attaqu e Vu l ordonnance en date du 2 octobre 2006 fixant la cl ture d instruction au 27 octobre 2006 en application des articles R 613 1 et R 613 3 du code de justice administrative Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de l ducation Vu la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relatives aux libert s et responsabilit s locales Vu le code de justice
10. utile que votre cellule dioc saine demande rencontrer nouveau sur ce sujet le pr fet les sous pr fets l inspecteur d acad mie et le pr sident de l Association D partementale des Maires de France Ces rencontres auront pour objectif gt gt D informer ces responsables de la mise en uvre de la d marche d information aupr s de tous les maires De communiquer des donn es statistiques sur nos effectifs d l ves non r sidents tableau d taill pour chacune des communes concern es que pourra vous communiquer l observateur Solf ge de votre d partement De pr voir concr tement la proc dure de recours qui sera utilis e en cas de n cessit Elles doivent avoir lieu avant que les responsables des coles primaires sous contrat d association ne s organisent pour rencontrer les mairies d implantation de leurs coles 5 2 Phase 2 rencontre avec les maires des communes d implantation Pour chaque cole une d l gation compos e gt gt gt Du chef d tablissement Du pr sident d OGEC ou de son repr sentant Du pr sident de l APEL ou de son repr sentant sollicitera une rencontre avec le maire de la commune d implantation de l cole Cette rencontre aura pour objectif gt gt D ouvrir la discussion avec le maire sur les nouvelles dispositions r glementaires De communiquer au maire la liste des communes de r sidence et l identit des l ves r sidents sur le territoire d
11. L 212 8 qui num rent un certain nombre de cas dans lesquels la commune de r sidence n est pas tenue de contribuer au financement des coles de la commune d accueil parce qu il n tait pas possible d tendre en l tat les dispositions du quatri me alin a qui voquent un accord du maire de la commune de r sidence la scolarisation dans une autre commune Il importe cependant de souligner que les dispositions de l article 89 doivent tre combin es avec le principe g n ral nonc l article L 442 5 selon lequel les d penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les m mes conditions que celles des classes correspondantes de l enseignement public Il en r sulte que la loi ne peut tre lue comme imposant aux communes une charge plus importante pour le financement des coles priv es que pour celui des coles publiques L application de l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 ne saura t donc conduire mettre la charge de la commune de r sidence une contribution sup rieure par l ve celle qui lui incomberait si l l ve concern tait scolaris dans une cole publique En revanche et conform ment au principe de parit qui doit guider l application de la loi la commune de r sidence doit participer au financement de l tablissement priv sous contrat dans tous les cas o elle devrait participer au financement d une cole publique qui accueillerait le m me l ve En d a
12. Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Le financement des coles priv es sous contrat d association Mode d emploi de la circulaire N 2007 142 du 27 ao t 2007 La circulaire n 2007 142 27 ao t 2007 relative aux modifications apport es par la loi relative aux libert s et responsabilit s locales en mati re de financement par les communes des coles priv es sous contrat est publi e au bulletin officiel de l Education nationale du 6 septembre 2007 La pr sente note interne est destin e proposer un mode d emploi de cette circulaire afin d en faciliter une mise en uvre sereine et efficace Elle s adresse aux e Directeurs Dioc sains e Pr sidents d UDOGEC e Pr sidents d UDAPEL e Repr sentants d partementaux du SNCEEL et du SYNADEC e Personnes ressource de la n gociation du forfait communal Analyse de la circulaire Il convient tout d abord de bien comprendre cette circulaire et son organisation Elle est compos e de 3 parties e Une premi re partie consacr e aux modifications introduites par l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 Amendement Charasse financement des l ves hors commune e Une seconde partie consacr e aux modifications introduites par l article 87 de la loi du 13 ao t 2004 Intercommunalit e Une annexe qui rappelle les d penses prendre en compte pour la contribution communale ou intercommun
13. administrative Les parties ayant t r guli rement averties du jour de l audience 19 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc N 0602983 2 Apr s avoir entendu au cours de l audience publique du 16 novembre 2006 le rapport de M Amblard rapporteur et les conclusions de M Serre commissaire du gouvernement Consid rant que par une d lib ration en date du 15 f vrier 2006 transmise au PREFET DES PYRENEES ORIENTALES le 24 f vrier suivant le conseil municipal de la commune de Cabestany a d cid de refuser le r glement des frais de fonctionnement li s la scolarisation des enfants dans une cole priv e sous contrat que le PREFET DES PYRENEES ORIENTALES a sollicit le 16 mars 2006 le retrait de cette d lib ration que cette demande a t implicitement rejet e Consid rant qu aux termes de l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 Les trois premiers alin as de l article L 212 8 du code de l ducation sont applicables pour le calcul des contributions des communes aux d penses obligatoires concernant les classes des coles priv es sous contrat d association qu aux termes de l article L 212 8 du code de l ducation Lorsque les coles maternelles les classes enfantines ou les coles l mentaires publiques d une commune re oivent des l ves dont la famille est domicili e dans une autre commune la r partition de
14. ale liste de d penses ligibles au forfait communal En toute hypoth se la r daction de cette circulaire ne saurait permettre une interpr tation du financement des coles sous contrat d association qui ne soit pas conforme la loi Si son interpr tation permet de se soustraire l application de la loi c est que cette interpr tation n est pas conforme la loi Les articles 87 et 89 de la loi du 13 ao t 2004 1 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc g n rent une obligation de financement des l ves des classes l mentaires associ es au service de l Etat par contrat E Les modifications introduites par l article 87 de la loi du 13 ao t 2004 l intercommunalit 1 1 Qu est ce qu un EPCI Un EPCI est un Etablissement Public de Coop ration Intercommunale compos de plusieurs communes qui s associent pour la gestion de certains services publics L EPCI collectivit publique part enti re peut prendre plusieurs formes e Un syndicat intercommunal vocation unique SIVU ou multiple SIVOM e Une communaut de communes e Une communaut urbaine ou d agglom ration e Un syndicat d agglom ration nouvelle Un Regroupement P dagogique Intercommunal RPI n est pas un EPCI 1 2 Quelle est la modification introduite par la loi Lorsqu un EPCI s est dot de la comp tence scolaire pour l enseignement public il devient automatiquemen
15. bles pour le calcul des contributions des communes aux d penses obligatoires concernant les classes des coles priv es sous contrat d association En r alit le premier alin a de l article L 212 8 qui pr voit que la r partition des d penses de fonctionnement entre la commune d accueil et la commune de r sidence se fait par accord entre ces deux communes tait d j applicable au financement des coles priv es sous contrat d association en vertu de l article L 442 9 du code de l ducation Toutefois en l absence de tout m canisme permettant de surmonter un ventuel d saccord entre les communes la participation de la commune de r sidence au fonctionnement de l cole priv e implant e sur le territoire d une autre commune restait purement facultative L article 89 de la loi du 13 ao t 2004 tend au financement des coles priv es sous contrat les proc dures qui r gissent la r partition entre les communes des d penses de fonctionnement des coles publiques Il pr cise qu d faut d accord entre les communes sur les modalit s de r partition des d penses de fonctionnement des classes sous contrat le pr fet fixe leurs contributions respectives apr s avis du conseil d partemental de l ducation nationale comme il le fait d j pour la r partition de la contribution des communes au financement des coles publiques L article 89 de la loi du 13 ao t 2004 ne rend pas applicables les autres alin as de l article
16. ccord lors de mise sous contrat d association ou si elles ce sont engag es ult rieurement les financer Aux d penses ligibles au co t de l l ve l mentaire doit alors tre ajout le co t salarial des ATSEM En moyenne le co t de l l ve des classes l mentaires avoisine les 600 700 celui des classes maternelles atteint quant lui les 1 100 1 300 et ce en raison du surco t repr sent par le salaire des ATSEM agent territorial de service d cole maternelle et mais aussi du co t d quipement des salles de motricit L Education Nationale pr conise une ATSEM pour 30 l ves soit un co t salarial minimum de 22 000 30 733 desquels il est possible de d duire une quote part pour tenir compte de leurs interventions pour les activit s p riscolaires non ligibles au forfait Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Lorsqu une mairie accepte de financer les classes maternelles parit avec ces classes maternelles il est prudent de signer une convention le stipulant clairement Ce type de convention avec les mairies ne s curise pas d finitivement le financement des classes maternelles mais elle lui donne la force d un engagement moral qui n est pas sans force du point de vue politique 3 3 Les d penses facultatives La circulaire rappelle que s agissant des coles sous contrat simple les d penses de fonctionnemen
17. ces maires r calcitrants pour faire appliquer la circulaire Le pr fet est comp tent pour Trancher le litige apr s avoir consult le Conseil D partemental de l Education Nationale Inscrire d office la d pense obligatoire au budget d une commune cela signifie qu un pr fet peut imposer une mairie le paiement de cette d pense En cas de difficult s avec le pr fet la cellule en informera la cellule nationale des forfaits organis e par le SGEC Conclusion Le financement des l ves non r sidents des classes l mentaires sous contrat d association est une mesure d quit pour nos coles qui vont ainsi pouvoir consacrer les contributions des familles r nover leurs b timents au lieu de compenser les insuffisances de ressources de fonctionnement conform ment la loi Debr Il importe aussi de toujours n gocier les forfaits communaux des communes d implantation et de chercher obtenir un financement pour les classes maternelles la hauteur 11 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Annexes Article L212 8 du code de l ducation Loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 art 87 I Journal Officiel du 17 ao t 2004 en vigueur le 1er janvier 2005 Loi n 2005 157 du 23 f vrier 2005 art 113 Journal Officiel du 24 f vrier 2005 Lorsque les coles maternelles les classes enfantines ou les coles l mentaires publiques d une com
18. classes l mentaires sous contrat d association qui r sident sur sa commune seconde proc dure pr vue par la circulaire gt De discuter du montant de cette participation La r f rence est le montant du forfait communal vers par la commune d implantation Toutefois ce montant peut tre temporis par deux plafonds alternatifs et un crit re conomique Le forfait par l ve peut tre align sur le co t de l l ve de la commune de r sidence Le co t moyen de l l ve des classes l mentaires publiques du d partement En outre un troisi me l ment peut venir encore en r duire le co t l insuffisance des ressources de la commune de r sidence 10 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Les communes de r sidence tant confront es une d pense nouvelle il peut tre l gitime de leur part qu elles expriment quelques r ticences Dans cette hypoth se il ne faut pas h siter proposer un ch ancier sur deux ou trois ans pour atteindre la parit avec le juste forfait En cas de refus on appliquera la phase 4 5 4 Phase 4 recours au pr fet Lorsque toutes les possibilit s de dialogue et de n gociation auront chou l cole tablira un rapport de la situation et l adressera la cellule dioc saine Cette cellule dioc saine rencontrera aussi souvent que n cessaire le pr fet afin de lui demander d intervenir aupr s de
19. e chacune de ces communes De demander au maire de rechercher un accord sur les modalit s de financement de l cole priv e sous contrat d association avec les communes de r sidence des l ves de l cole priv e De solliciter le maire pour un paiement direct par sa commune du forfait communal hauteur de tous les l ves de l cole priv e sous contrat d association charge pour lui de r clamer les sommes vers es aux communes de r sidence des l ves Si le maire refuse de faire l avance du forfait pour tous les l ves l mentaires vous appliquez la phase 3 Cette d l gation devra informer la cellule dioc saine des difficult s rencontr es avec la commune d implantation 9 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Remarque lorsque sur une m me commune sont implant es plusieurs coles priv es la d marche sera effectu e conjointement par les repr sentants des diff rentes coles A ce sujet il est conseill de se rapprocher des coles sous contrat qui ne font pas partie du r seau de l enseignement catholique s il en existe sur le territoire de cette ville pour les associer ces d marches Suggestion Si la commune d implantation est membre d un EPCI m me non comp tent en mati re scolaire il peut tre int ressant de sugg rer au maire de la commune d implantation d utiliser ce canal pour n gocier avec les communes de r sid
20. ence En effet les rencontres fr quentes entre les maires des communes membres de l EPCI peuvent tre l occasion de discuter galement des modalit s de financement des coles priv es sous contrat 5 3 Phase 3 rencontre avec les maires des communes de r sidence Sile maire de la commune d implantation a refus de prendre l initiative de rechercher un accord avec les maires des communes de r sidence Si aucun accord n a t trouv entre les communes de r sidence et la commune d implantation La circulaire pr voit le recours au pr fet en cas de blocage avec la mairie d implantation Toutefois pour viter un recours quasi syst matique au pr fet la d l gation repr sentant l cole solliciter a une rencontre de chacun des maires des communes de r sidence des l ves de l cole Avant d aller rencontrer cette commune il convient d en informer la cellule dioc saine car d autres coles sont peut tre dans une situation identique l gard de cette commune Dans ce cas la d l gation devra repr senter l ensemble de ces coles et pr senter les listes d enfants r sidant sur son territoire et fr quentant telle cole priv e Cette rencontre aura pour objectif gt D ouvrir la discussion avec le maire sur les nouvelles dispositions r glementaires en lui remettant la plaquette et la circulaire gt De demander au maire de payer directement l cole la contribution communale pour les l ves des
21. ent de rappeler que le crit re de r sidence ne s appr cie plus par rapport la commune mais par rapport au territoire de l EPCI La contribution mise la charge de l EPCI si ge de l tablissement priv est au plus gale au produit du nombre d l ves de l EPCI scolaris s dans cet tablissement par le montant moyen de la d pense de fonctionnement constat e pour les classes l mentaires publiques situ es sur le territoire de l EPCI ou en l absence d cole publique de m me nature par le montant moyen de la d pense de fonctionnement constat e pour les classes l mentaires publiques du d partement Dans cette hypoth se on consid re par analogie avec l enseignement public que tous les l ves de l cole priv e habitent sur un m me territoire celui de l EPCI conform ment aux dispositions de l article L 212 8 du code de l ducation qui pr voit que lorsque les comp tences relatives au fonctionnement des coles publiques ont t transf r es un EPCI le territoire de l ensemble des communes constituant cet tablissement est assimil pour l application du pr sent article au territoire de la commune d accueil ou de la commune de r sidence et l accord sur la r partition des d penses de fonctionnement rel ve de l EPCI 16 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc L EPCI mentionn l article L 442 13 1 pr cit du code de l ducation peut tre
22. f tes et pr fets aux inspectrices et inspecteurs d acad mie directrices et directeurs des services d partementaux de l ducation nationale sPar un arr t du 4 juin 2007 le Conseil d tat a annul la circulaire interminist rielle du 2 d cembre 2005 expliquant les modifications apport es par les articles 87 et 89 de la loi du 13 ao t 2004 susvis e ainsi que l annexe rappelant les d penses prendre en compte pour le calcul de la contribution communale ou intercommunale Toutefois cette d cision d annulation ne remet nullement en cause le fond de la circulaire attaqu e le Conseil d tat ayant seulement retenu un motif d ill galit externe tir de l incomp tence de ses signataires En effet se r f rant aux dispositions du d cret du 27 juillet 2005 relatif aux d l gations de signature des membres du Gouvernement la Haute Assembl e a consid r que le directeur de cabinet d un ministre ne peut signer une circulaire m me purement interpr tative d s lors qu elle rel ve de la comp tence d un seul directeur d administration centrale qui dispose d une d l gation pour signer un tel acte C est la raison pour laquelle la pr sente circulaire reprend les termes du document pr c dent l exception de trois rectifications port es l annexe d penses de contr le technique des b timents r mun ration des agents territoriaux de service des coles maternelles et d penses relatives aux activit s extrascolaires
23. gt Il est difficile de se mettre d accord sur le d tail de ces d penses prendre en compte les mairies invoquant fr quemment la liste des d penses de fonctionnement de la circulaire 85 105 du 13 mars 1985 L annexe de la nouvelle circulaire actualise les d penses de fonctionnement ligibles au forfait communal ou intercommunal et remplace la fameuse liste de la circulaire 85 105 3 1 Les d penses ligibles au forfait des classes l mentaires La liste des d penses tant suffisamment explicite vous pouvez vous reporter directement la circulaire Soulignons toutefois que d sormais e Sont concern s non plus seulement les locaux d enseignement classes mais les locaux li s aux activit s d enseignement bureaux salles diverses cours de r cr ation salle de sport municipale les locaux culturels municipaux utilis s par l cole publique durant les heures de classe L entretien et le remplacement du mobilier scolaire et du mat riel e La location et la maintenance de l informatique p dagogique et les frais de connexion e La r mun ration des intervenants ext rieurs charg s d assister les enseignants pendant les heures d enseignement e Le co t de la gestion administrative des coles publiques En pratique cela signifie que le co t salarial de l l ve l mentaire ou maternel public ne comporte pas seulement les salaires des agents communaux qui travaillent dans les coles mais aussi ce
24. inscription d un fr re ou d une soeur dans un tablissement scolaire de la m me commune 3 des raisons m dicales Ce d cret pr cise en outre les conditions dans lesquelles en l absence d accord la d cision est prise par le repr sentant de l Etat dans le d partement Lorsque les comp tences relatives au fonctionnement des coles publiques ont t transf r es un tablissement public de coop ration intercommunale le pr sident de cet tablissement est substitu au maire de la commune de r sidence pour appr cier la capacit d accueil et donner l accord la participation financi re La scolarisation d un enfant dans une cole d une commune autre que celle de sa r sidence ne peut tre remise en cause par l une ou l autre d entre elles avant le terme soit de la formation pr l mentaire soit de la scolarit primaire de cet enfant commenc es ou poursuivies durant l ann e scolaire pr c dente dans un tablissement du m me cycle de la commune d accueil 13 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc ENSEIGNEMENT PRIV SOUS CONTRAT Modifications apport es par la loi relative aux libert s et responsabilit s locales en mati re de financement par les communes des coles priv es sous contrat NOR MENF0701576C RLR 531 5 CIRCULAIRE N 2007 142 DU 27 8 2007 MEN DAF D1 INT R f L n 2004 809 du 13 8 2004Texte adress aux pr
25. issiers de justice ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties priv es de pourvoir l ex cution de la pr sente d cision Pour exp dition conforme Montpellier le 21 d cembre 2006 La greffi re E THIBEAULT 22
26. mentaire m me si la commune de r sidence est elle m me commune d implantation et verse un forfait communal sup rieur l cole priv e implant e sur son territoire Ce montant peut tre align sur le co t de l l ve de la commune de r sidence si son co t est inf rieur celui de la commune d implantation Si la commune de r sidence n a pas d cole la r f rence sera le co t moyen d partemental de l l ve l mentaire ce sujet nous vous sugg rons de travailler avec les services de l inspection d acad mie et de la pr fecture pour tablir un co t moyen d partemental modul en fonction de l importance de la commune En effet le co t de l l ve des classes l mentaires publiques volue en fonction des moyens financiers de la mairie et donc de l importance de sa population Enfin ces r f rences de montant de forfait peuvent tre r duites si la commune de r sidence a des difficult s financi res appr ciation qui reviendra au pr fet La n gociation d un chelonnement du paiement de ce forfait peut permettre de surmonter ces difficult s A qui s adresser pour le paiement de cette participation financi re La circulaire privil gie la recherche d un accord entre les communes concern es sur les modalit s de financement des coles priv es sous contrat d association V4 C est la commune d implantation de l cole priv e sous contrat d association qui est charg e de demander chaque comm
27. mune re oivent des l ves dont la famille est domicili e dans une autre commune la r partition des d penses de fonctionnement se fait par accord entre la commune d accueil et la commune de r sidence Lorsque les comp tences relatives au fonctionnement des coles publiques ont t transf r es un tablissement public de coop ration intercommunale le territoire de l ensemble des communes constituant cet tablissement est assimil pour l application du pr sent article au territoire de la commune d accueil ou de la commune de r sidence et l accord sur la r partition des d penses de fonctionnement rel ve de l tablissement public de coop ration intercommunale A d faut d accord entre les communes int ress es sur la r partition des d penses la contribution de chaque commune est fix e par le repr sentant de l Etat dans le d partement apr s avis du conseil d partemental de l ducation nationale Pour le calcul de la contribution de la commune de r sidence il est tenu compte des ressources de cette commune du nombre d l ves de cette commune scolaris s dans la commune d accueil et du co t moyen par l ve calcul sur la base des d penses de l ensemble des coles publiques de la commune d accueil Les d penses prendre en compte ce titre sont les charges de fonctionnement l exclusion de celles relatives aux activit s p riscolaires Un d cret en Conseil d Etat d termine en tant que de besoin les d
28. nce se trouvent sur le territoire d un autre d partement Les l ves des classes l mentaires r sidant sur une commune qui a une cole priv e sous contrat d association sur son territoire mais qui fr quentent l cole priv e d une autre commune ou d un EPCI comp tent en mati re d enseignement il n y a pas de carte scolaire dans l enseignement priv sous contrat Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc y Les crit res de d rogation la carte scolaire de l enseignement public ne sont pas opposables aux coles priv es sous contrat d association Un jugement du tribunal administratif de Montpellier en date du 21 d cembre 2006 pr fet des Pyr n es Orientales contre commune de Cabestany confirme cette analyse 2 4 Quelle est l assiette de cette participation des communes de r sidence La circulaire du 27 ao t 2007 pr voit que la contribution due par la commune de r sidence est le montant du forfait communal vers par la commune d implantation l cole montant qui co ncide avec le co t moyen de fonctionnement par l ve des coles l mentaires publiques de cette commune En outre cette contribution peut tre temporis e par deux crit res alternatifs et un crit re conomique Ce qui signifie que cette contribution peut atteindre au plus y 2 5 Le montant du forfait communal vers par la commune d implantation pour l l ve l
29. penses prises en compte pour le calcul du co t moyen par l ve ainsi que les l ments de mesure des ressources des communes Toutefois les dispositions pr vues par les alin as pr c dents ne s appliquent pas la commune de r sidence si la capacit d accueil de ses tablissements scolaires permet la scolarisation des enfants concern s sauf si le maire de la commune de r sidence consult par la commune d accueil a donn son accord la scolarisation de ces enfants hors de sa commune Pour justifier d une capacit d accueil au sens du pr sent alin a les tablissements scolaires doivent disposer la fois des postes d enseignants et des locaux n cessaires leur fonctionnement Par d rogation l alin a pr c dent un d cret en Conseil d Etat pr cise les modalit s selon lesquelles sans pr judice du dernier alin a du pr sent article une commune est tenue de participer financi rement la scolarisation d enfants r sidant sur son territoire lorsque leur inscription dans une autre commune est justifi e par des motifs tir s de contraintes li es 1 Aux obligations professionnelles des parents lorsqu ils r sident dans une commune qui n assure pas directement ou indirectement la restauration et la garde des enfants ou si la commune n a pas organis un service d assistantes maternelles agr es 12 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc 2 l
30. qu aux termes de l article L 442 5 du m me code Les d penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les m mes conditions que celles des classes correspondantes de l enseignement public Consid rant en premier lieu que l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 ne rend applicable que les trois premiers alin as de l article L 212 8 du code de l ducation qui rendent obligatoire le r glement par une commune des d penses occasionn es par la scolarisation d enfants de familles r sidant dans ladite commune au sein d une cole priv e sous contrat d association situ e dans une autre commune et qui fixent les modalit s selon lesquelles s effectue la r partition et le calculs desdites d penses que les dispositions susrappel s de l article LA d qe de Mapaion qui Exen le principe selon lequel le financement accord par les communes en vue du fonctionnement des classes priv es sous contrat doit tre gal aux d penses obligatoires consenties par lesdites communes en faveur des l ves scolaris s dans les tablissements publics ne sauraient avoir pour objet ou pour effet de rendre applicables notamment les dispositions du quatri me alin a pr cit de l article 212 8 du code de l ducation et subordonner comme le soutient en d fense la commune de Cabestany le r glement des frais de fonctionnement li s la scolarisation des enfants des familles qui r sident sur son territoire et
31. qui sont scolaris s dans une autre commune dans des coles priv es sous contrat d association l insuffisance des capacit s d accueil des tablissements publics Consid rant qu il n appartient pas au juge administratif de se prononcer sur la conformit de la loi du 13 ao t 2004 la Constitution ou aux principes dont la valeur constitutionnelle a t reconnue Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que le PREFET DES PYRENEES ORIENTALES est fond solliciter par la voie du d f r l annulation de la d lib ration litigieuse adopt e par le conseil municipal de la commune de Cabestany en sa s ance du 15 f vrier 2006 21 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc N 0602983 G DECIDE Article ler La d lib ration n 22 du conseil municipal de la commune de Cabestany adopt e en sa s ance du 15 f vrier 2006 est annul Article 2 Le pr sent jugement sera notifi au PREFET DES PYRENEES ORIENTALES et la commune de Cabestany D lib r apr s l audience du 16 novembre 2006 laquelle si geaient Mme Vidard pr sidente M Amblard premier conseiller M Bahut premier conseiller Lu en audience publique le 21 d cembre 2006 Le rapporteur La pr sidente Da F AMBLARD B VIDARD La greffi re E THIBEAULT La R publique mande et ordonne au pr fet des Pyr n es Orientales en ce qui le concerne ou tous hu
32. s d penses de fonctionnement se fait par accord entre la commune d accueil et la commune de r sidence Lorsque les comp tences relatives au fonctionnement des coles publiques ont t transf r es un tablissement public de coop ration intercommunale le territoire de l ensemble des communes constituant cet tablissement est assimil pour l application du pr sent article au territoire de la commune d accueil ou de la commune de r sidence et l accord sur la r partition des d penses de fonctionnement rel ve de l tablissement public de coop ration intercommunale A d faut d accord entre les communes int ress es sur la r partition des d penses la contribution de chaque commune est fix e par le repr sentant de l Etat dans le d partement apr s avis du conseil d partemental de l ducation nationale Pour le calcul de la contribution de la commune de r sidence il est tenu compte des ressources de cette commune du nombre d l ves de cette commune scolaris s dans la commune d accueil et du co t moyen par l ve calcul sur la base des d penses de l ensemble des coles publiques de la commune d accueil Les d penses prendre en compte ce titre sont les charges de fonctionnement l exclusion de celles relatives aux activit s p riscolaires Un d cret en Conseil d Etat d termine en tant que de besoin les d penses prises en compte pour le calcul du co t moyen par l ve ainsi que les l ments de mesure des
33. t comp tent pour l enseignement priv sous contrat en lieu et place des communes d implantation d coles priv es 1 3 Quelles sont les cons quences L interlocuteur des coles priv es sous contrat d association n est plus la commune d implantation mais l EPCI e Les l ves qui habitent sur le territoire des communes adh rentes de l EPCI sont consid r s comme des l ves r sidents de l EPCI e Le forfait intercommunal est vers par l EPCI e Le montant de ce forfait est calcul sur la base des d penses de fonctionnement des coles publiques de l EPCI Deux expertises judiciaires commencent cet automne concernant l insuffisance ou le refus de payer le forfait communal par un EPCI Ces contentieux permettront dans l avenir de s curiser juridiquement les n gociations avec les structures intercommunales Nous tiendrons au courant de l volution de ces dossiers vos cellules Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc IT Les modifications introduites par l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 Amendement Charasse le financement des l ves hors commune 2 1 Quelle est la modification introduite par la loi La loi rend obligatoire pour la commune ou EPCI de r sidence la participation financi re au fonctionnement de l cole priv e sous contrat d association concurrence des l ves des classes l mentaires qui habitent sur son territoire
34. t des classes peuvent tre prises en charge par la commune La d marche suivre pour faire appliquer cette circulaire Il vous est propos la mise en place de la d marche suivante pour permettre une application ferme mais sereine et n goci e de cette circulaire avec les lus locaux Dans tous les cas la n gociation et le dialogue avec les maires des communes concern es seront privil gi s Les proc dures de recours ne seront utilis es que lorsque ce dialogue et cette n gociation n auront pu aboutir IV Dynamiser votre cellule dioc saine d information et de m diation Cette cellule constitu e sous la responsabilit du Directeur Dioc sain est compos e du Directeur Dioc sain Pr sident de l UDOGEC Pr sident de l UDAPEL Des repr sentants d partementaux du SNCEEL et du SYNADEC De la ou des personnes ressources de la n gociation du forfait communal de votre d partement VNNNN Un des objectifs de cette cellule est de s entendre sur la meilleure strat gie adopter en fonction de la sensibilit des maires de votre d partement et d envisager les solutions apporter en cas de conflits entre les responsables des coles primaires sous contrat d association et les maires Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc V Les diff rentes d marches aupr s des instances locales 5 1 Phase 1 information politique d partementale Il serait
35. tent Le montant de la contribution communale s value partir des d penses de fonctionnement relatives l externat des coles publiques correspondantes inscrites dans les comptes de la commune ou de l EPCI et qui correspondent notamment l entretien des locaux li s aux activit s d enseignement ce qui inclut outre la classe et ses accessoires les aires de r cr ation les locaux sportifs culturels ou administratifs l ensemble des d penses de fonctionnement des locaux d sign s ci dessus telles que chauffage eau lectricit nettoyage produits d entretien m nager fournitures de petit quipement autres mati res et fournitures fournitures pour l entretien des b timents contrats de maintenance assurances l entretien et s il y a lieu le remplacement du mobilier scolaire et du mat riel collectif d enseignement la location et la maintenance de mat riels informatiques p dagogiques ainsi que les frais de connexion et d utilisation de r seaux aff rents aux fournitures scolaires les d penses p dagogiques et administratives n cessaires au fonctionnement des coles publiques la r mun ration des intervenants ext rieurs recrut s par la commune charg s d assister les enseignants pendant les heures d enseignement pr vues dans les programmes officiels de l ducation nationale 17 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14
36. u premier degr A l oppos ne sont pas prises en compte pour le calcul du co t moyen de l l ve du public servant de r f rence la contribution communale les d penses d investissement D penses facultatives Les d penses de fonctionnement des classes sous contrat simple peuvent tre prises en charge par les communes dans les conditions fix es par convention pass e entre la commune et l cole priv e qui contient des clauses fixant les modalit s de sa reconduction et de sa r siliation Ainsi il peut toujours tre mis fin la convention en respectant la proc dure pr vue Cette contribution facultative demeure toujours soumise la r gle selon laquelle elle ne peut en aucun cas tre proportionnellement sup rieure aux avantages consentis par la commune son cole publique ou ses coles publiques Aussi si une commune ou un EPCI souhaite financer des classes sous contrat simple malgr l absence d cole publique sur son territoire il doit demander au pr fet de lui indiquer le co t moyen d un l ve des coles publiques du d partement pour les classes de m me nature Il en est de m me pour la prise en charge des d penses de fonctionnement des classes pr l mentaires sous contrat d association qui constituent une d pense facultative pour la commune sauf si cette derni re a donn un avis favorable la conclusion du contrat d association ou s est engag e ult rieurement les financer Enfin et
37. une d implantation cette option semble la plus favorable v Soit la commune de r sidence verse directement l cole priv e sous contrat d association sa contribution 2 7 Comment recenser les l ves hors commune de votre d partement L enqu te de rentr e EC OL diligent e par Solf ge comporte pour la rentr e scolaire 2007 un nouveau tableau d effectifs pour les coles primaires Ce tableau vise recenser les l ves l mentaires hors commune de chaque cole Il est important que chaque chef d tablissement compl te avec la plus grande pr cision ces tableaux Gr ce ces tableaux l observateur acad mique Solf ge dispose d un tat pr cis des l ves des classes l mentaires et de leur lieu de r sidence Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc III L annexe intitul e Rappel des d penses prendre en compte pour la contribution communale ou intercommunale les d penses ligibles au forfait communal et intercommunal Lors des n gociations en mairie les discussions sont vite centr es sur la nature des d penses prendre en compte pour valuer le forfait communal Pourtant la loi est claire en ce domaine l article 442 5 du Code de l Education pr cise Les d penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les m mes conditions que celles des classes correspondantes de l enseignement public
38. une de r sidence sa contribution Il faut alors transmettre la commune d implantation la liste des communes concern es l identit des l ves des classe l mentaires et maternelles r sidents sur le territoire de chacune des communes et l identit des coles priv es sous contrat d association fr quent es par ces l ves Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc v Cette contribution est due m me lorsque les communes n ont pas mis en place une proc dure identique pour les l ves scolaris s dans les coles publiques v Il est n cessaire d informer les communes de r sidence que la commune d implantation de l cole a t saisie d une demande de financement de votre part pour les l ves qui r sident sur leur territoire La commune d implantation va donc les contacter pour n gocier un accord cet effet v La circulaire pr voit qu en l absence d accord entre les communes int ress es le pr fet fixe les contributions de chaque commune concern e par ce dispositif apr s avis du conseil d partemental de l ducation nationale 2 6 Qui verse la contribution des communes de r sidence Deux options sont ouvertes sont ouvertes aux communes v Soit la commune d implantation verse le forfait communal hauteur de tous les l ves des classes l mentaires de l cole priv e les communes de r sidence remboursant directement leur contribution la comm
39. utres termes la commune de r sidence lorsqu elle se prononce sur le montant de sa participation aux d penses de fonctionnement li es une scolarisation en dehors de la commune ne peut traiter diff remment le cas des l ves scolaris s dans un tablissement priv et celui des l ves scolaris s dans une cole publique d une autre commune b La mise en uvre des nouvelles dispositions l gislatives doit privil gier l accord des communes int ress es Conform ment au premier alin a de l article L 212 8 l accord des communes int ress es doit tre recherch Il appartient en particulier aux communes int ress es de d terminer les modalit s concr tes de la prise en charge des d penses de fonctionnement li es l accueil d l ves ne r sidant pas dans la commune o est implant l tablissement Elles peuvent pr voir que la commune d implantation verse une contribution pour l ensemble des l ves qui fr quentent l tablissement et que les communes de r sidence versent la commune d implantation la contribution pr vue par l article 89 de la loi du 13 ao t 2004 En l absence d accord sur de telles modalit s de coop ration entre les communes int ress es la commune de r sidence pourra verser sa contribution directement l tablissement priv 15 Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc Dans les cas o elle est due en application de l article 89
40. ux des personnels qui travaillent pour les coles la mairie service scolaire comptabilit paie service technique ventuellement service du personnel secr taire g n ral de mairie avec une quote part des d penses mat rielles des services g n raux de la municipalit e Enfin la circulaire clarifie un sujet de discussion r current avec les mairies l inscription d une d pense d entretien immobilier ou de renouvellement d quipement comptabilis e en section d investissement est elle ligible au forfait communal La circulaire pr cise que la comptabilit communale n est pas opposable aux coles priv es Macintosh HD Users catherine Documents F GIRARD Cellule Forfait mode d emploi c 14 02 2008 doc En pratique cela signifie que m me si une d pense a t inscrite en investissement dans le budget communal elle est ligible au forfait communal ou intercommunal si elle rel ve des d penses de fonctionnement de l cole publique gt Les contr les techniques de s curit ont t retir s des d penses ligibles or ils ne visaient pas les travaux de mise en conformit mais seulement les contr les Or ceux ci constituent bien une d pense de fonctionnement et qui p sent de plus en plus lourdement sur nos coles gt Les activit s extra scolaires elles ont aussi t supprim es Toutefois il faut avouer que le paragraphe de la d funte circulaire n tait pas d une grande limpidit d expression
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