« Préretraite amiante » : une réforme à mener d`urgence
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1. abattement de 20 et aux int r ts de retard WU ville c ti re et le service mari time et de navigation correspon dant refusent d entretenir un chemin dont une partie appartient la ville et l autre au domaine public maritime Dans la mesure o le chemin concern n est pas la propri t de la ville dans sa totalit il n est en effet pas envisageable que cette derni re supporte les inves tissements tr s lourds que suppose sa restauration De son c t le service maritime et de navigation refuse de prendre en charge l entretien du che min au motif que des am nagements ont t r alis s sans autorisation par la commune sur le domaine public C est dans ces conditions que le pr si dent d un comit de protection de l environnement a sollicit l intervention du M diateur Mais il n a pas t possible de r pondre favorablement la demande En effet il existe sur la partie du chemin appartenant au domaine public mari time de nombreuses constructions usage d habitation Ce chemin a d ailleurs t cr de toutes pi ces par les hommes sur le domaine public maritime en raison d un ph nom ne de cabanisation c est dire du d veloppement d une occupation occasionnelle ou perma nente de parcelles priv es ou apparte nant au domaine public ou priv d une collectivit Les parcelles occup es sont le plus souvent dans des secteurs non destin s l habi2. ils rel vent les agents sont soumis une proc dure identique fond e sur l examen de leur tat de sant par le comit m di cal puis avant radiation des cadres par la commission de r forme et par le m decin conseil de la S curit sociale qui valuent respectivement l aptitude de l agent son emploi public les possibilit s de reclas sement et le taux d invalidit ainsi que sa capacit exercer une activit salari e Il peut s ensuivre une divergence d avis m dical susceptible de laisser les int ress s sans ressources jusqu l admission la retraite pour invalidit Afin de pallier cette lacune de la proc ss L_ 4 juillet 2005 Monsieur D a t victime d une collision entre son camion et une voiture blind e de l arm e qui lui a refus une priorit sur une route d partementale Le camion de Monsieur D repr sente un outil de travail indispensable l exercice de son activit professionnelle Sa r pa ration ainsi que la location d un v hi cule de remplacement et le r glement d une facture d expert ont t valu s 11713 38 euros mais Monsieur D n a per u de la compagnie d assurance qu une somme de 6641 70 euros Saisi par l int ress le M diateur a pris contact avec le minist re de la Des agents territoriaux invalides et sans ressources E BERNARD dure les dispositions statutaires applica bles aux fonctionnaires de l tat ont
3. la R publique a pr conis plusieurs am liorations tendre le b n fice du dispositif toute personne reconnue atteinte d une maladie professionnelle ou d une maladie li e son activit caus e par l amiante quel que soit son r gime de protection sociale tendre l ensemble des r gimes tout en l encadrant le droit d acc s l Acaata du fait d avoir travaill dans un tablissement ou une activit risque faire b n ficier du dispositif les salari s employ s en sous traitance ou en int rim dans les tablissements list s it au publie Acces interdit SN PIAT harmoniser les conditions de prise en charge de l allocation au sein des diff rents r gimes dans le sens le plus favorable aux victimes de l amiante et assurer leur coordination clarifier les r gles de prise en charge pour faciliter la d termination du r gime comp tent en cas d affiliation successive diff rents r gimes Le M diateur de la R publique a fait part de ses propositions au gouvernement et au Parlement La mission d information de l Assembl e nationale sur les risques et les cons quences de l exposition l amiante dont le rapport a t rendu le 20 avril 2005 int gre dans ses recomman dations des pr conisations du M diateur Les d put s avaient ainsi recommand d am liorer dans les meilleurs d lais la coordination entre les diff rents disposi t
4. la r forme attendue intervienne enfin l issue de ces travaux Voir aussi notre article p 5 DAVID DELAPORTE t moignage FRAN OIS DESRIAUX PR SIDENT DE L ANDEVA Association nationale de d fense des victimes de l amiante Quel est l objectif de lAndeva Notre association est avant tout une asso ciation de victimes Notre objectif est de regrouper l ensemble des personnes malades ou contamin es par l amiante afin de mieux d fendre leurs int r ts et leurs droits Nous avons la fois une action individuelle en direction de chaque adh rent pour faciliter la reconnaissance de sa maladie professionnelle engager une proc dure judiciaire de faute inexcusable de l employeur ou encore l aider consti tuer son dossier pour une indemnisation par le Fiva et une action collective pour am liorer la pr vention et l indemnisa tion Aujourd hui lAndeva regroupe plus de 20 000 adh rents r partis dans une cinquantaine d associations locales ou r gionales Le groupe de travail sur l allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante pr sid par Jean Le Garrec va rendre ses conclu sions prochainement Certaines pourraient elles concerner les crit res d ouverture l Acaata Notre association est tr s attach e l Acaata C est la premi re fois en France que la perte d esp rance de vie provoqu e par une exposition professionnelle une substan
5. m tiers et postes de tra du fonds d indemnisa vail Nous esp rons tre LA PERTE D ESPERANCE tion lesquelles se situent entendus DE VIE PROVOQU E souvent moins de la PAR UNE EXPOSITION moiti de la moyenne des Quelles sont les PROFESSIONNELLE indemnisations d cid es autres priorit s de N par les tribunaux Il est PAndeva A UNE SUBSTANCE grand temps maintenant En ce d but d ann e CANC EROGENE OUVRE que les pouvoirs publics nous avons plusieurs LE DROIT UN D PART qui exercent la tutelle sujets d inqui tude ANTICIP EN RETRAITE du fonds changent leur Tout d abord alors que le dossier p nal nous paraissait enfin d bloqu nous avons appris par les magistrats du p le de sant publique qu nouveau l instruc tion risquait de prendre du retard faute de moyens humains et mat riels suffisants Nous attendons donc un geste des minist fusil d paule et tirent les enseignements des d ci sions d une douzaine de cours d appel Fiva Fonds d indemnisation des victimes de l amiante Acaata allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante attention du M diateur de la R publique a t appel e de nombreuses reprises sur la prise en compte des entreprises de sous traitance au regard du dispositif de l Acaata En effet actuellement les salari s des tablis sements de sous traitance peuvent b n ficier de l Acaata condition que
6. par les lois de financement de la S curit sociale pour 1999 article 41 V et pour 2000 article 36 pr voyant notamment la liste fix e par arr t 3 juillet 2000 des tablissements m tiers et ports ouvrant droit ce r gime Monsieur R a b n fici exceptionnel lement en raison de sa maladie d un r gime optionnel de mise en cong de fin de carri re offert par son employeur lequel ne figure pas parmi les entrepri ses vis es par l arr t Le M diateur de la R publique a n an moins demand en quit l exon ration NA fiscale de lindemnit per ue par Monsieur R parce que l article 81 r sulte de la loi de finances rectificative pour 2000 o l intention de faire jouer la solidarit nationale appara t clairement Ainsi Monsieur Marini au S nat avait pr cis La solidarit nationale en Javeur des victimes de l amiante doit galement tre totale Une r ponse minist rielle a galement rappel en 2005 que le r gime fiscal d rogatoire des pr retraites amiante se justifie dans le contexte particulier et douloureux de l exposition profes sionnelle des int ress s l amiante Dans sa r ponse le Directeur g n ral des imp ts s est estim absolument tenu par les conditions l gales d exo n ration auxquelles ne r pond pas la lettre la situation de Monsieur R Il ne lui a accord qu une remise gra cieuse correspondant au r tablissement de l
7. semaines mon CEE amie dort devant la pr fecture pour obtenir une autorisation de circula tion pour sa fille qui est mineure sachant que mon amie est d j elle m me titulaire d une carte de s jour Ceci n est pas digne d un pays d velopp Pouvez vous nous aider M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155352425 www mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Nadine Chauvet Francine Delval Nathalie Fichet Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon C line Monestier Jean Michel Rougi Michel Savinas Eliane Strub Martine Timsit R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris contact infos spherepublique fr e D p t l gal 1 trimestre 2008 M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 actualit s LES EFFETS DE LA amp R GLEMENTATION AMIANTE Depuis 1999 les travailleurs de l amiante peuvent percevoir une allocation de cessation anticip e d activit l Acaata Son calcul est tabli par une moyenne actualis e des salaires des douze derniers mois d activit La co
8. t modifi es en 2000 de mani re garantir le maintien du demi traitement en vigueur dans le cadre des cong s maladie jusqu la date d admission la retraite MESURE ANALOGUE D s 2004 le M diateur de la R publique est intervenu aupr s du gouvernement afin qu une mesure de sauvegarde ana logue soit prise en faveur des autres fonctionnaires Tel a t le cas en 2006 pour la fonction publique hospitali re mais le probl me perdure pour les agents territoriaux qui se retrouvent sans ressources et n ont pour seule chappatoire que l admission au RMI qui n a pourtant pas vocation se substi tuer aux employeurs publics d faillants Depuis quatre ans le M diateur de la R publique voit se multiplier les r clama tions des fonctionnaires concern s Depuis lors il ne cesse de marteler en direction des minist res autistes qu il faut et qu il suffit d int grer dans le d cret portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale et relatif a l organisation des comit s m dicaux aux conditions d aptitude physique et au r gime des cong s de maladie des fonctionnaires territoriaux la courte disposition qui a t introduite dans les textes quivalents des deux autres fonctions publiques Indemnis gr ce une convention entre les assurances et l tat D fense en demandant le r examen du dossier s agissant d un litige avec un v hicule de l
9. tat Apr s tude il est apparu qu une convention de r glement de sinistre existait entre certaines compagnies d assurance et l tat aux termes de laquelle des com pagnies renoncent des recours l encontre de l tat au titre de certains pr judices mais les dommages rest s la charge du r clamant ne peuvent leur tre opposables Il en r sultait que l tat devait supporter la charge non couverte par la compagnie Un ch que de 5 071 68 euros a t r dig l attention de Monsieur D 6 NA Propositions de r forme du M diateur trappe inactivit est le pi ge o sont enferm s les allocataires d un mini mum social lorsque la reprise d une acti vit faiblement r mun r e les conduit une stagnation voire une baisse de leurs ressources Selon l expression utilis e par Martin Hirsch dans son rapport sur la pauvret des familles les allocations per ues devien nent des maxima ind passables Les personnes confront es ces situa tions ne choisissent pas d lib r ment de renoncer travailler elles nont pas une pr f rence explicite pour l inactivit mais l ensemble des contraintes et des pertes encourues constitue parfois des obstacles insurmontables Toute l action des autorit s publiques doit tendre vers une radication de ces pi ges Pourtant le M diateur de la R publique d nonce depuis des ann es deux types de situation qui semblen
10. une r flexion plus glo bale sur le r examen des modalit s de r paration des maladies professionnelles et des accidents du travail afin de r parer les injustices Car si la valeur financi re se mesure la valeur humaine elle ne se discute pas et si l une suscite des int r ts lautre impose des responsabilit s Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier Retrouvez les dossiers du M diateur de la R publique Pr retraite amiante une r forme mener d urgence La mise en place du Fonds de cessation d activit des travailleurs de l amiante FCAATA a t la premi re r ponse institutionnelle des pouvoirs publics destination des victimes professionnelles de l amiante Il sert financer l allocation de cessation anticip e d activit Acaata instaur e par la loi de financement de la s curit sociale pour 1999 Ce dispositif a d j t utilis par plusieurs milliers de b n ficiaires ma s il est tr s in galitaire Le M diateur de la R publique a propos plusieurs pistes pour l am liorer 9 Acaata s assimile un dispositif de pr retraite permettant aux salari s et anciens salari s expos s professionnellement l amiante et g s de plus de 50 ans de percevoir une allocation jusqu ce qu ils remplissent les conditions pour b n ficier d une retraite taux plein en contrepartie de l arr t de toute activit professionnelle Pour en b
11. vie des salari s victimes de l amiante rel ve d une mesure de sant publique et de justice sociale dans nos soci t s modernes o la valeur travail tient une place centrale Trop nom breux sont les rapports rest s sans effet C est pourquoi depuis trois ans je me bats pour que soit enfin r form le dis positif de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante Bien s r la notion m me de risque est ins parable de la condition humaine N anmoins une poque o l on parle M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 MARS 2008 N 35 Pr retraite amiante une r forme mener d urgence Cr en 1999 le dispositif de cessation anticip e d activit des travailleurs expos s l amiante permet aux victimes de b n ficier d une allocation de pr retraite Ce syst me a permis de venir en aide beaucoup de salari s mais il comporte de nombreuses failles Le M diateur r clame sa r forme depuis plusieurs ann es Suite du dossier pages 2 et 3 AMIANTE POUR UNE PROTECTION GALE DES VICTIMES tant de principe de pr caution la respon sabilit prendre en compte dans le domaine des maladies professionnelles et plus largement des accidents du travail est bien celle de l employeur qui plus que le salari est en mesure de d terminer le cadre du travail ses conditions et sa dangerosit Le drame de l amiante doit d ailleurs ouvrir la voie
12. ISSN 1769 9657 el CA M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr UN PASSEPORT OBTENU DE JUSTESSE adame L qui doit se rendre M aux tats Unis pour raison professionnelle demande le renouvellement de son passeport en urgence Elle se pr sente au bureau d tat civil de la mairie de G munie du livret de famille de ses parents attestant de sa naissance sur un registre d tat civil en Guin e en 1957 sa carte nationale d identit une attestation du minist re des Affaires trang res pr cisant que le registre d tat civil de l ann e 1957 dans sa commune de naissance n est pas disponible et son ancien passeport La mairie de G refuse d enregistrer sa demande en exigeant un extrait d acte de naissance que la r clamante ne peut se procurer L int ress e saisit alors l un des d l gu s du M diateur en Gironde Mais celui ci ne parvient pas franchir l obstacle dress par la commune de G qui persiste dans son refus de transmettre le dossier de Madame L la pr fecture Press e par le temps la requ rante d cide de saisir le M diateur de la R publique qui intervient aussit t aupr s de la mairie de G et du pr fet de la Gironde Un nouveau passeport lui est d livr une semaine plus tard le mois prochain dossier Les expertises m dicales judiciaires DAVID DELAPORTE Trop
13. aite 60 ans moins le tiers du nombre de jours expos s Ainsi un salari expos douze ans partira 56 ans L Acaata est fond e sur le salaire de r f rence SR calcul en fonction de la moyenne actualis e des douze derniers mois de salaires bruts Soumis r vision annuelle le montant de l allocation en 2008 est gal 65 du SR pour la partie de la r mun ration inf rieure au plafond mensuel de la S curit sociale soit 2773 euros et 50 du SR pour la fraction comprise entre une et deux fois ce plafond entre 2773 euros et 5 546 euros Le montant minimal de l Acaata est fix pour 2008 889 08 euros par mois dans la limite de 85 du SR En outre sont pr lev es la cotisation maladie 1 7 et les contributions CSG 6 6 et CRDS 0 5 qui ne peuvent avoir pour effet de r duire le montant net de l allocation en dessous d un seuil fix 1281 euros depuis le 1 juillet 2007 NA si Ce A Un imbroglio juridique difficile d m ler Respecter la loi ou L esprit de la loi n 2004 par accord d entreprise Monsieur R obtient un cong de fin de carri re avec versement d une indemnit en raison de sa maladie pro fessionnelle li e l amiante L administration en refuse l exon ra tion fiscale conform ment l article 81 du Code g n ral des imp ts au motif qu elle est r serv e aux b n ficiaires du dispositif pr retraite amiante dict
14. ce canc rog ne ouvre le droit un d part anticip en retraite Cette mesure est juste les salari s qui ont t expos s de fa on importante et r guli re amiante doivent obtenir une compensation de leur perte d esp rance de retraite par un d part pr coce Mais l ligibilit au dispositif Acaata est source d injustices Seuls les salari s de quatre secteurs professionnels trans formation d amiante flocage et calorifu geage construction et r paration navales dockers ont droit la cessation anticip e Les autres en sont exclus m me s ils ont t autant expos s C est le cas de beau coup d ouvriers du b timent des fonderies ou encore des verreries Nous avons fait Jean Le Garrec avec les autres associations et les organisations syn dans Dossier urgent sur www lcpan fr index asp rubrique missions dicales des propositions pr cises pour adjoindre au syst me par listes d tablisse ments actuellement en vigueur un syst me compl mentaire plus individualis reposant LOP ASSEMBLEE NATIONALE Association Nationale de D fense des Victimes de l Amiante res de l Int rieur et de la Justice En second lieu nous demandons depuis des ann es une r vision du bar me d indemnisation du Fiva Les victimes doivent actuellement sur des crit res combi C EST LA PREMI RE contester devant les nant secteurs d activit FOIS EN FRANCE QUE cours d RDE les Dites
15. de l information laisse sur le bord du che min ceux de nos concitoyens qui sont d j les plus menac s par l exclusion SAVOIR ACCUEILLIR AUSSI LES TRANGERS Voici deux t moignages re us par des d l gu s concernant l accueil des trangers en pr fecture HAUTS DE SEINE TA Les conditions d accueil des CZA demandeurs de titre de s jour la sous pr fecture sont indignes du pays des droits de l Homme pour avoir acc s au service des trangers il convient en effet de faire la queue bien avant 6 heures du matin sur la chauss e qu il vente ou qu il neige pour obtenir vers 9 heures un des rares tickets d attente distribu s chaque jour par des agents de police qui ne s embarrassent pas des r gles l mentaires de politesse lorsqu ils s adressent aux demandeurs L attente se prolonge ensuite l int rieur d une sous pr fecture transform e en fort Chabrol jusqu ce que vers 13 heures apr s sept heures d attente un agent vous informe avec un sourire d sol le premier sourire quand m me que vous devrez revenir car le dossier n a pas t trait Entre juin et octobre 2006 nous avons d j effectu ce parcours trois fois accompagn s chaque fois de notre petite fille Cela fait plus de vingt heures d attente pour un r sultat nul quel citoyen fran ais accepterait d attendre autant pour obtenir une pi ce d identit SEINE SAINT DENIS Depuis deux
16. dernier par vient en quelques semaines obtenir du directeur r gional d EDF les adresses et num ros t l phoniques directs des inter locuteurs commerciaux d EDF comp tents pour conna tre la situation des clients d munis dans la Meuse RH NE UNE INFORMATION DOIT TRE COMPL TE ACTUALIS E ET PERSONNALIS E TA N e Tunis de parents fran ais CI Madame L explique une d l gu e du Rh ne que le service d tat civil de la mairie de son lieu d habitation refuse de prendre en compte le renouvellement de sa carte d identit et lui demande de faire une d marche au tribunal d instance afin de justifier de sa nationalit fran aise Avec v h mence cette personne r p te qu elle ne comprend pas qu elle a toujours serveurs vocaux pour obtenir une r ponse au renseignement demand Parall lement et dans un m me souci d conomie certains organismes impo sent leurs agents un temps limit pour r pondre aux appels t l phoniques ou font appel des centres d appel aux r ponses format es SENTIMENT D INJUSTICE Or l accueil est la porte d entr e de l admi nistration quand une administration n a plus le temps d couter et de r pondre un citoyen elle provoque imm diatement eu mention de sa nationalit fran aise sur ses cartes d identit pr c dentes et qu elle est certaine qu il s agit d une exigence infond e de la municipalit La d l gu e lui con
17. e contexte susceptible de conduire leur 5 M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 marginalisation sociale si le Tr sor public venait vendre leur maison que Monsieur et Madame N ont saisi le M diateur de la R publique Ce dernier constatant le caract re infructueux de leurs d marches a demand au ministre du Budget en quit la remise de l imposition Il a insist sur la situation injuste faite aux requ rants victimes de cette escroquerie aggrav e par l impuis sance de la justice faire ex cuter le jugement Le ministre a accord la remise de l imp t restant d actualit s FA Propositions de r forme du M diateur pre de la fonction publique rel ve souvent d une commodit de langage dans la mesure o il convient de distinguer trois fonctions publiques dont les agents op rent respectivement pour le compte de l tat des collectivit s territoriales et des h pitaux publics Cette commodit ne saurait cependant occulter une large iden tit de droits et devoirs issus tant des textes statutaires que des r gimes de s curit sociale auxquels ils sont affili s L identit de droits est notamment illus tr e en mati re de cong s statutaires pour maladie et par les prestations en esp ces la charge des employeurs publics qui doivent en assurer le versement en attente ventuellement de la mise en retraite pour invalidit Quelle que soit La fonction publique dont
18. e de pren dre en compte ce document sous pr texte qu on peut inscrire n importe quoi sur un livret de famille et exige la produc tion d un certificat de d c s Cette m me personne se heurtera au refus de la pr fec ture de fournir une attestation de vente du v hicule deux ans avant la disparition de son conjoint car le service ne conserve ses archives que durant cinq ans un sentiment d injustice L automatisation de cette fonction aggrave encore davantage l in galit sociale comment se renseigner quand on ne manie pas bien la langue fran aise ou qu on est analphab te Certains organismes sociaux conscients de l importance de ces difficult s commen cent heureusement b tir des sch mas internes d accueil du public voire de m diation pour corriger les effets n fastes de cette volution Les d l gu s quant eux servent trop sou vent de relais pour pallier ces d ficiences alors que l institution du M diateur de la R publique n a videmment pas vocation se substituer aux services publics pour assu rer la mission d accueil qui leur incombe Elle peut en revanche partir des obser vations du terrain aider les responsables concern s r fl chir deux constats le d veloppement de la fonction accueil n est pas la mesure de la croissance de la complexit des textes et de l organisation administrative le recours g n ralis aux technologies
19. firme que la r ponse de la mairie est correcte depuis le mois d octobre dernier existent en effet de nouvelles directives Dans sa situation elle est effectivement oblig e de se rendre au greffe du tribunal d instance Elle compl te l information de l int ress e en lui pr sentant ce qu est le tribunal d instance lui communique l adresse de la juridiction et lui pr cise les documents fournir pour viter une d marche suppl mentaire justificatif de domicile livret de famille et une photo Cette r clamation ne n cessite aucune autre d marche de la d l gu e mais ce cas illustre l int r t pour les requ rants d obtenir une information parfois plus personnelle que celle d livr e un gui chet Par ailleurs les usagers ont aussi sou vent besoin de b n ficier d informations compl mentaires qui ne peuvent tre appr hend es qu au cours d un entretien o l on prend le temps de les couter SEINE ET MARNE AIDER L USAGER AU LIEU DE LUI COMPLIQUER LA T CHE TA Une dame d un milieu modeste CES s inqui te et ne sait que faire pour g rer la situation elle vient de recevoir une lettre d huissier adress e au nom de son mari d c d il y a treize ans lui r clamant le versement imm diat du montant d une amende assortie de lourdes p nalit s Elle se d place la Tr sorerie munie de son livret de famille sur lequel est mentionn le d c s de son mari L agent d accueil refus
20. fois que des modifi cations l gislatives et r glementaires taient en cours N ayant plus eu d informations ce sujet depuis Monsieur R a saisi le M diateur de la R publique Celui ci a rappel au minist re de la Sant l exis tence de la circulaire de 2006 expli quant les modalit s d application de l accord entre les tats membres de la Communaut europ enne et la Conf d ration suisse Monsieur R a ainsi M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 g n rale de l administration et de la fonction publique du 29 septembre 2006 a notifi aux administrations les modalit s d application de cet accord Malgr cela le M diateur doit souvent intervenir pour rap peler l existence de ces textes aux admi nistrations employeurs et faire en sorte que les ann es de service dans un tat membre de la Communaut europ enne ou en Suisse soient prises en compte dans le reclassement des ressortissants de ces diff rents pays nomm s dans un corps d une des trois fonctions publiques fran aises Une p riode de travail en Suisse prise en compte pour un infirmier pu voir satisfaite sa demande de prise en compte des services qu il a accom plis en Suisse de 2000 2002 pour son reclassement dans la fonction publique hospitali re fran aise
21. ifs de cessation anticip e d activit Le M diateur a galement t entendu par la mission de l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS sur l valuation du dispositif de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante dont le rapport non publi M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 Chantier de desamiantage Acces interdit reprend certains constats op r s par le M diateur notamment l h t rog n it des r gles et le d faut de coordination entre le r gime g n ral et les r gimes sp ciaux En d pit de ces rapports auquel s ajoute le Rapport d information n 37 du S nat sur Le drame de l amiante en France et de l avis unanime selon lequel des am lio rations urgentes doivent tre apport es ce dispositif les minist res comp tents tardent donner suite ces recom mandations Un article de la loi de financement de la s curit sociale pour 2007 a ainsi renvoy des d crets qui ne sont toujours pas parus la r vision des conditions d octroi de l Acaata et du fonctionnement du Fcaata Le M diateur se r jouit que le ministre Xavier Bertrand ait d cid la mise en place d un groupe de travail charg d laborer des propositions de r forme du disposi tif de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante Il a t entendu par Jean Le Garrec qui pr side ce groupe de travail et sera tr s attentif ce que
22. laissent ainsi penser que le b n fice de l allocation est ouvert au demandeur qui a travaill dans une entreprise list e En outre il faut noter en l esp ce que ledit employeur ne peut tre inscrit sur la liste des tablissements ouvrant acc s l Acaata Ainsi l int ress n a aucun recours et doit supporter les cons quences d une situation compl tement ind pendante de sa volont De surcro t ses coll gues ayant travaill dans les m mes conditions dans le m me service que lui mais salari s de l entreprise P b n ficient de l Acaata Il semble donc n cessaire d laborer un dispositif qui n ex clue pas des personnes qui ont r ellement t expos es l amiante alors que d autres qui n ont pas t expos es en b n ficient 3 M diateur Actualit s Mars 2008 N 35 sur le terrain Accueil dans les services publics le recours la technologie ne doit pas remplacer l coute et la relation humaine Plusieurs d l gu s se sont fait l cho d un m me constat pour des raisons budg taires ou pour des raisons de culture administrative accueil physique est de moins en moins favoris Ils constatent une r elle distorsion entre les d clarations d intention et la r alit On est quelquefois loin de l accueil attentif et courtois pr conis par la charte Marianne Jacc s direct un interlocuteur qualifi devient parfois difficile L accueil du
23. leur tablissement soit inscrit sur les listes pr cit es sous sa raison sociale son adresse et pour une p riode d activit d termin e Exemple ATA Monsieur L salari de la soci t A a travaill en sous traitance pour le compte de cette entreprise CEE au sein des tablissements P sans discontinuer de septembre 2002 septembre 2006 ce titre il a t en contact avec des mat riaux contenant de l amiante et a donc demand b n ficier de l Acaata qu on lui a refus e car bien que la soci t P soit inscrite sur la liste des tablissements ouvrant acc s cette allocation son employeur la soci t A ne l est pas Il a donc contest cette d cision aupr s de la commission de recours amiable CRA qui a confirm la position de lor ganisme social En effet malgr l exposition aux poussi res d amiante la CRA a estim qu en application de l article 41 de la loi du Amiante et sous traitance 23 d cembre 1998 la p riode litigieuse ne pouvait tre retenue pour d terminer la dur e d exposition de Monsieur L au risque amiante Constatant la correcte application de la r glementation au regard dudit article les services du M diateur ont toute fois relev que les circulaires d application de cet article emploient les termes avoir travaill comme indiqu au 1 du du texte et non le mot salari comme cit au paragraphe I de l article 41 et
24. longtemps la question de la sant au travail a t rel gu e l accessoire alors m me que la notion l gale de maladie professionnelle existe en France depuis 1919 L amiante utilis durant plus d un si cle est l origine de la forte croissance du nombre de maladies professionnelles reconnues depuis dix ans Si la r para tion des pr judices qui y sont li s est aujourd hui r glement e il n est pas tol rable que les salari s expos s aient lutter pour faire reconna tre un statut de victime Dans sa rigidit juridique la gestion administrative de ces travailleurs victi mes est source d in galit s injustifi es qui viennent s ajouter aux drames humains engendr s par le d veloppement de mala dies trop souvent mortelles Comment justifier qu entre deux salari s expos s l amiante l un ne pourra pr tendre au b n fice d une r paration simplement parce que l entreprise qui l employait 1 Tes h L i L p A T n est pas r pertori e sur une des listes fix es par arr t minist riel ou simple ment parce que la p riode laquelle il a t expos n est pas catalogu e Force est de constater que le dispositif de pr retraite actuel ne permet pas une protection gale de ces victimes Or situation identique traitement similaire ainsi en va t il du respect du principe d galit Concilier l ge du d part la retraite l esp rance de
25. mplexit de ce calcul aboutit parfois des situations d favorables pour les salari s ATA pr s avoir travaill de 1975 1987 dans une entreprise figurant sur la liste des CEI tablissements ayant fabriqu des mat riaux contenant de l amiante Madame F a sollicit le b n fice de l Acaata d but 2006 Strictement calcul e sur la derni re ann e d activit voir encadr l allocation de Madame F s levait 82 34 euros par mois Ce montant tant bien en dessous du minimum l gal auquel elle pensait avoir droit l int ress e l a contest faisant valoir qu il avait t calcul sur la base des tr s faibles salaires per us au cours de l ann e pr c dant le d p t de son dossier et que la caisse r gionale d assu rance maladie avait retenu tort des p riodes d em ploi temps partiel Saisi le M diateur de la R publique a sollicit la caisse qui a consid r qu il convenait d exclure du calcul du salaire de r f rence la p riode de travail durant laquelle Madame E avait t employ e temps partiel par contrat dur e d termin e et de proc der un nouveau calcul de son Acaata sur la base des r mun ra tions per ues avant ladite p riode Le montant revaloris s l ve 1086 49 euros par mois Cet exemple prouve la complexit de la l gislation fran aise qui peut aussi d favoriser le travailleur migrant au sein de l Union europ enne En effet les p riode
26. n ficier les int ress s doivent remplir l une des deux conditions suivantes travailler ou avoir travaill dans l un des tablissements figurant sur une des listes fix es par arr t s interminist riels pendant une p riode donn e ou tre reconnu atteint d une maladie professionnelle li e l amiante Ce dispositif a t progressivement tendu de nouvelles cat gories de b n ficiaires dockers professionnels personnels portu aires de manutention salari s agricoles Par ailleurs des dispositifs sp ciaux de pr re traite li s l amiante propres certains r gimes de s curit sociale ont t cr s Ils concernent notamment les ouvriers de l tat et certains fonctionnaires ou agents non titulaires du minist re de la D fense employ s dans des tablissements de construction et de r paration navale d pen dant de la Direction des constructions navales DCN ou encore les marins de la marine marchande d pendant du r gime d assurance g r par l tablissement natio nal des invalides de la marine Enim Le dispositif de l Acaata a malheureuse ment connu un grand succ s depuis sa cr ation il concerne aujourd hui 1575 tablissements inscrits et 49 358 b n ficiaires Mais l usage ce dispositif a r v l plusieurs failles UNE PROTECTION IN GALITAIRE Tout d abord certains r gimes sp ciaux ne servent pas l Acaata C est le cas pour la plupart des fo
27. nctionnaires et pour les salari s d pendant du r gime minier La situation des professions ind pendantes est galement pr occupante le r gime social des ind pendants RSD ne disposant pas de surcro t de syst me de prise en charge des maladies professionnelles Lorsque l Acaata est pr vue la protec tion sociale des victimes de l amiante est plus ou moins tendue selon le r gime consid r Tant t seuls les tra vailleurs reconnus atteints d une mala die professionnelle caus e par l amiante peuvent y acc der tant t les personnes expos es l amiante dans leur cadre profes sionnel sans tre n cessairement malades peuvent galement en b n ficier Par ailleurs certains r gimes tiennent compte pour tablir la dur e d exposition l amiante de toutes les p riodes de travail o l exposition a eu lieu quel que soit le r gime dont rel vent les tablissements en cause alors que d autres retiennent uni quement les p riodes d activit relevant du r gime concern D FAUT DE COORDINATION Cette absence d harmonisation est particuli rement probl matique dans le cas d un assur affili successivement diff rents r gimes ce qui est relativement fr quent dans un contexte de mobilit professionnelle Ainsi autonomie et les logiques internes des r gimes sont privil gi es par rapport aux int r ts de l individu UNE R FORME URGENTE Au vu de ces constats le M diateur de
28. public n tant pas toujours une priorit la diminution des effectifs touche fr quem ment ces postes assur s au mieux par des int rimaires ou des agents non form s Au vu de ce constat on ne peut qu encourager les Assedic mais cette remarque s applique naturellement d autres organismes dans leur intention de remettre en cause des prati ques qui conduisaient ainsi qu un d l gu l a constat dans une agence alsacienne renvoyer purement et simplement les usa gers vers des bornes automatiques ou des MEUSE LE D L GU R TABLIT LE CONTACT TA L Association tut laire de la Meuse CE ATM g re les d cisions de pro tection judiciaire dans le d partement Elle assure notamment la gestion des budgets des personnes prot g es Dans ce contexte elle doit fr quemment intervenir aupr s d EDF pour viter des coupures d lectri cit en cas de factures impay es Elle agit souvent dans l urgence et son intervention n cessite en g n ral plusieurs contacts t l phoniques Depuis 2006 la mise en place par EDF d un standard t l phonique automatis et d une plate forme pour la r ponse aux appels t l phoniques rend impossible toute com munication efficace L association souhaite disposer d un interlocuteur unique pourvu d un num ro t l phonique permettant un contact direct Ayant formul sans succ s cette demande aupr s d EDE elle s adresse au d l gu du M diateur Ce
29. s de travail l tranger ne sont prises en compte que si les salaires ont t soumis aux cotisations de s curit sociale fran aise Or l exclusion automatique dans le calcul des salaires de r f rence de ceux per us dans un autre tat membre de UE se heurte au droit de libre circulation des salari s pr vu par l article 42 du Trait Communaut europ enne Saisie sur ce point la Cour de justice des Communaut s europ ennes n ordonne pas dans le calcul des salaires de r f rence des travailleurs migrants l inclusion automatique de ceux per us dans un autre tat membre mais elle impose de prendre en compte le salaire que l int ress aurait raisonnablement pu percevoir compte tenu de l volution de sa carri re profession nelle s il avait continu exercer son activit dans l tat membre dont rel ve l institution comp tente Loi 98 1194 de financement de la s curit sociale pour 1999 JORF 27 12 1998 Circulaire DSS 4B 99 332 du 9 juin 1999 CJCE 9 novembre 2006 Fabien Nemec Caisse r gionale d assurance maladie du Nord Est aff C 205 05 Le calcul de l Acaata e salari atteint d une maladie professionnelle li e l amiante peut percevoir partir de 50 ans l alloca tion de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante Acaata S il n a pas contract de maladie la date d effet de sa pr retraite sera fonction de l ge l gal de la retr
30. t gr ce une reprise d emploi un revenu forfaitaire fictif sert de base de calcul souvent tr s d savantageux par rapport aux revenus r ellement per us et cela dessert videmment les person nes ayant r ussi reprendre une activit Le M diateur ne cesse de r clamer sans succ s la suppression pure et simple de cette proc dure Fonctionnaires une reconnaissance difficile des services effectu s l tranger tats membres de la Communaut europ enne et ceux de la Conf d ration suisse ont sign le 21 juin 1999 un accord relatif la libre circulation de leurs ressortissants entre leurs territoires respectifs Conform ment l article 53 de la Constitution le Parlement a approuv cet accord par la loi du 28 novembre 2001 Celui ci est donc applicable de plein droit depuis le 1 juin 2002 et produit ses effets tant en mati re d acc s aux emplois qu en mati re d accueil et de classement ou reclassement dans la fonction publique fran aise Une circulaire de la Direction ne Monsieur R infirmier au centre hospi talier de B a demand en 2005 la prise en compte dans son reclasse ment des activit s ant rieures qu il a exerc es en tant qu infirmier de bloc en Suisse Sa demande a t rejet e par le minist re de la Sant au motif que les textes en vigueur ne pr voyaient pas la reconnaissance des services effectu s sur le territoire helv tique en pr cisant toute
31. t solidement ins tall s et pour lesquels il re oit de nom breuses r clamations Le titulaire d une pension d invalidit du travail qui cumule cette pension avec un revenu provenant de la reprise d une activit non salari e voit sa pension r duite lorsque l ensemble de ses reve nus d passe un plafond annuel fix r gle mentairement 3963 67 euros pour une personne seule et 5488 16 euros pour Des trappes inactivit tr s bien entretenues un m nage Il est difficile de comprendre pourquoi l inverse en cas de cumul de la m me pension et des revenus d une activit salari e le seuil d clenchant la r duction de la pension est l quivalent du salaire annuel moyen de la derni re ann e d activit Il est urgent de mettre un terme cette incoh rence Depuis 2001 le M diateur de la R publique d nonce l application de la proc dure d valuation forfaitaire des ressources de certaines personnes qui demandent b n ficier d une prestation familiale ou d une allocation logement soumise condition de ressources Ce niveau de ressources conditionne tant l ligibilit que le montant de l allocation En principe les ressources prises en compte pour l attribution de ces aides sont celles per ues au cours de l ann e civile pr c dant la p riode o elles sont accor d es mais lorsque l cart est trop grand entre les ressources pass es et actuelles notammen
32. tat De fait aucun permis de construction ni aucune autorisation de stationner n ont t d livr s Ces constructions ill gales tant souvent tr s anciennes leurs propri taires ne sont plus susceptibles d tre poursuivis p nalement en vertu de la prescription triennale En revanche ces riverains ne peuvent en aucun cas demander la ville qui n est pas propri taire de la totalit du chemin de proc der son entretien Par cons quent la r clamation a t rejet e ZET L quit contre impuissance de la justice onsieur et Madame N artisans boulangers c dent leur commerce au moment de la retraite et s attachent les comp tences d un conseil juridique Monsieur S afin d viter toute erreur Mais Monsieur S d sign s questre avec mission de r gler l imp t sur la plus value de cession d tourne les fonds 1 530000 F qu il place dans des affaires frauduleu ses Il est condamn puis dispara t apr s s tre domicili en Espagne rendant impossible l ex cution du jugement Monsieur et Madame N sans conomie ni patrimoine hormis leur r sidence principale encore rembourser restent redevables d un imp t de 67011 euros Cette escroquerie les laisse donc 72 et 70 ans sans ressource leur modeste retraite tant absorb e par ces remboursements Monsieur N se trouve ainsi contraint malgr son ge de travailler de nuit comme ouvrier dans son ancien commerce C est dans c
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