LES ORDINATEURS DE PLONGÉE
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1. Quel ordinateur choisir A priori pour nous la question n a donc pas lieu d tre Mais allons au del et proposons nous d avoir un regard objectif sur les crit res dictant le choix d un bon ordinateur de plong e En mai 2004 le magazine Plongeurs international a publi un excellent test mat riel portant sur 23 ordinateurs qui ont t compar s en laboratoire et en mer Ce qui suit est directement tir de cet article Les ordinateurs test s CRESSI DACOR MARES OCEANIC SEAC SUB SUUNTO UWATEC UWATEC SUUNTO Archim de Darwin Darwin air Nemo M1 M1 RGBM Veo 100 Veo 150 Veo 250 Versa Pro VT pro Aqualab Mosquito Vytec Vyper Cobra Gekko Aladin Smart Pro Aladin Air Z Nitrox Aladin Air Z O2 Aladin Pro Ultra Aladin Smart Com Les mod les utilis s dans ces diff rents calculateurs mod le 8 compartiments Buhlmann mod le 8 ou 9 compartiments Spencer OCEANIC MARES DACOR Base Spencer retouches par Roger et Powel pour OCEANIC ou retouches maison pour MARES et DACOR SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 SEAC CRESSI Mod le Seiko 16 compartiments sur la base des travaux de Buhlmann Les crit res pris en compte au labo la proc dure de d compression En caisson tous les ordinateurs ont t mis ensemble dans des cuves d eau de mani re faire une comparaison dans des conditions similaires La simula2. La dur e du palier est simul e en prenant pour hypoth se qu au moment pr sent le plongeur respecte la proc dure de remont e indiqu e SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 X Ordinateurs et tables un d bat Dans l article 17 de l Instruction n 980002 de l IGHS mars 1999 R glementation de la plong e scientifique Instruction d application de la r glementation nationale et proc dures de s curit on peut lire que les ordinateurs sont interdits sauf en tant que profondim tre On est en droit d s lors de se demander quel est l int r t d un tel cours sur les ordinateurs En fait l ordinateur de plong e est devenu une r alit Prenons pour exemple la formation des plongeurs de la FFESSM e Pour le niveau 2 appara t dans la comp tence 6 connaissances th oriques le fait de devoir pr ciser les conditions d emploi et les limites d utilisation des ordinateurs de plong e e Pour le niveau 3 il y a en plus la n cessit d informer sur la planification de la plong e lorsque coexistent plusieurs m thodes de d compression imp rativement la solution adopt e doit permettre le maintien de la coh sion de la palanqu e e Pour le niveau 4 il faut que les plongeurs acqui rent la connaissance sur les calculateurs il ne faut pas envisager un catalogue des performances mais enseigner les principes d utilisation et les limites de ces appareils ta
3. signalent un danger quand l autonomie devient insuffisante pour assurer les paliers signalent les fautes de proc dures En cas de faute grave ils se bloquent Ils gardent en m moire les derni res plong es effectu es Le r le de l ordinateur ne s arr te pas l puisqu il se poursuit au del de la plong e L tat de saturation des tissus du plongeur continue tre analys apr s sa sortie de l eau et ce pendant plusieurs heures SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 Quand l ordinateur s teint 11 Sur les mod les d aujourd hui l appareil se met en veille d s que la saturation des tissus calcul e par l ordinateur rejoint le niveau normal et qu il n y a plus de variation appr ciable de pression Il s allume d s que le capteur de pression l informe de la pr sence d humidit En r sum Le programme effectue les op rations suivantes calcul de saturation et de d saturation des diff rents tissus contr le des vitesses de remont e contr le d autonomie Pour cela il utilise les services du micro ordinateur plus pr cis ment de son unit centrale CPU Central Program Unit qui est donc responsable de l ex cution du programme de la compilation des instructions qu il comporte et effectue les op rations math matiques demand es par le programme En retour il fournit au programme les r sultats des op rations demand es p
4. SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 LES ORDINATEURS DE PLONG E Se L Avant propos Ce document est loin de faire le point sur l ensemble des connaissances existant sur les ordinateurs de plong e Elles sont ce jour beaucoup trop nombreuses et certaines indisponibles pour le plongeur lambda secret commercial oblige Pour autant je me suis efforc de r pertorier un certain nombre d l ments de r ponses aux questions les plus fr quentes que l on peut se poser sur ces appareils historique concept g n ral composition principe de fonctionnement type d utilisation informations disponibles comparaison avec les tables des exemples d appareil Pour cela je me suis bas sur la documentation non exhaustive cit e ci dessous TI Sources utilis es Instruction n 980002 IGHS mars 1999 R glementation de la plong e scientifique Instruction d application de la r glementation nationale et proc dures de s curit pp 32 40 Alain Delmas 1997 Ordinateurs mode d emploi Oceans 236 mars avril 1997 Alain Delmas 1998 Tables ou ordinateurs que choisir Plong e magazine Aout Sept pp 27 Christian Guillemin 1996 Plong e dans l tude du mat riel Librairie Sixi me continent 168 p Jean Noel Trucco 1996 Tables et ordinateurs CTR Info n 8 Bretagne pays de Loire pp 9 10 Les ordinateurs de plong e 1993 CTR Ile de France 111 p Philip Foster 1
5. et en particulier dans les tissus bonne perfusion comme le syst me nerveux et la moelle pini re cas concret du foramen ovale qui concerne en th orie 30 des plongeurs au cours de l intervalle de temps entre les plong es en cas de plong es yo yo en cas de shunt pulmonaire Les bulles D une fa on g n rale et contrairement la th orie la d saturation des tissus ne suit pas la m me loi que la saturation cause de la pr sence des micro bulles Il est donc n cessaire d en tenir compte que ce soit pour les tables ou pour les ordinateurs V La plong e multi niveaux ou plong e en escaliers Au d but c tait une utilisation fantaisiste des tables US NAVY table ci dessous Fantaisiste parce que les plongeurs ont commenc plonger ainsi sans qu il y ait eu la moindre tude pr alable de ce protocole par des gens s rieux il y a eu une tude posteriori qui n a pas montr que cette mani re d utiliser les tables provoquait davantage d accidents Les tables US Navy ont t faites comme les GERS et les MN pour des plong es carr es donc avec un seul niveau la profondeur maximale Mais la pr sentation des tables US Navy a fait germer une id e dans la t te de certains plongeurs En effet on obtient l tat de saturation en rentrant dans la table la ligne correspondant la profondeur d int r t et en prenant le temps au fond Des plongeurs ont remarqu que plusieurs colonnes corr
6. opposent au syst me capillaire membrane capsule et tube de bourdon L ordinateur se souvient de la plong e de la veille pas les tables C est particuli rement int ressant quand on fait des travaux pendant plusieurs jours raison de deux plong es par jour relativement profondes Pour s en convaincre une anecdote Des plongeurs sortent d une successive avec un ordinateur qui bipe Pourtant tout le monde a le m me profil et a bien respect les proc dures pr conis es par les tables La premi re r flexion est que la machine a un bug ou que l engin est tr s p nalisant Une heure passe et les premiers signes d un ADD sans gravit s annoncent Le plongeur ira au caisson Que s est il pass En fait le dit plongeur a galement fait deux plong es la veille par opposition avec sa palanqu e du jour L ordinateur s en est souvenu et a pr conis avec raison une d compression plus grande pas les tables qu il a utilis es le jour de l accident Autres avantages de l ordinateur La proc dure de d compression est d termin e en prenant compte le profil r el de la plong e donc des quantit s d N r ellement accumul es dans certains tissus Avec les tables on SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 consid re que le plongeur a pass la totalit du temps Pmax ce qui est rarement le cas Il y a donc optimisation du temps de plong e La lecture est facile
7. pas particip l laboration de l ordinateur Beuchat Il contient quelque chose qui ressemble aux tables MT92 table COMEX 1997 Tout cela c est du pass il n y a plus d argent et il n y aura pas de r vision BG le CX2000 est bien le seul ordinateur utilisant une table COMEX pour la plong e professionnelle un d riv des tables MT92 Si il n est pas question de voir un ordinateur remplacer la table c est qu il n y a pas eu de vraie campagne ce sujet et il n y a en fait pas de SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 demande r elle par le minist re l INPP Depuis la fin de l ann e 2003 la commercialisation du CX2000 a t arr t par BEUCHAT en raison notamment du flop financier car ils pensaient voulaient en vendre 5 10 fois plus raisons conomiques strictes C est bien dommage car il s agissait d un outil d aide la d cision pour des profils carr s remplissant parfaitement son r le Le paradoxe est que dans les magasins il tait pr sent comme l outil des plongeurs pro On fait difficilement mieux en terme de contre publicit Et une information fournie par le grand G rard Thouzeau lui m me Le CX2000 utilise une table COMEX 1997 qui est relativement proche de la CP92 pour une premi re plong e carr e mais la proc dure est beaucoup moins p nalisante dans le cadre d une successive comparativement la table XI
8. re conseill e d utiliser un ordinateur la profondeur maximale au d but et la remont e progressive destin e viter d avoir faire des paliers VI Qu est ce qu un ordinateur de plong e Il s agit d un outil pr cis permettant de calculer enregistrer et afficher la profondeur le temps et les informations sur la remont e et sur la d compression Il a pour vocation de remplacer les tables et l un de ces buts principaux est d emp cher les micro bulles de se transformer en bulles Depuis leur cr ation les appareils n ont cess de s am liorer et d accumuler les options les plus diverses voir plus bas SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 VII Concept g n ral de l ordinateur Capteur Convertisseur Affichage digital Micro ordinateur Unit centrale M moire morte M moire vive M moire programm e Alimentation Contact humide Les l ments communs tous les ordinateurs sont un capteur de pression ambiante et d humidit pour la pression c est une lame de silicium qui se d forme induisant un courant lectrique Ces capteurs sont tr s sensibles Quand la machine s initialise toute seule c est qu il y a un capteur de pression atmosph rique Ca n aime pas les chocs si on tape dessus la surface a quivaut une descente instantan e de 0 40 m un convertisseur de type analogique d
9. tres nombre qui grandit d ann e en ann e surtout depuis l apparition des ordinateurs adaptatifs au travers d un ou plusieurs algorithme s de calcul SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 AFFICHAGE Capteur basse pression Prof Capteur haute Deco time pression Capteur de temp rature Micro processeur Transducteur sonore Constantes math matiques Programme de calcul Les algorithmes constituent un moyen simplifi d expliquer le fonctionnement d un ordinateur Les suites d actions qui comprennent des mesures des calculs et des d cisions logiques sont souvent repr sent s par un dessin simplifi appel algorigraphe comme celui repr sent ci apr s Par analogie changer la roue d une voiture consiste en une suite logique d op rations que l on pourrait symboliser comme suit D but Mettre le cric en place D bloquer les crous Tourner la manivelle du cric jusqu au d collement de la roue du sol Enlever les crous Enlever la roue Mettre la nouvelle roue en place Visser les crous Bloquer les crous Retourner la manivelle 0 Enlever le cric A0 COIN On GS Fin Le fonctionnement d un ordinateur peut tre ainsi expliqu par plusieurs algorithmes La figure ci dessous nous montre la d composition en deux parties de la suite des op rations concernant la d compression d un tissu l autre celles de la vitesse de remont e D so
10. 993 La plong e sous marine l air l adaptation de l organisme et ses limites Presse Universitaire de Grenoble 236 p Modes d emploi de l Aladin PRO et de l Aladin AIR X Uwatec 82 p amp 98 p respectivement Mode d emploi du CX 2000 BEUCHAT COMEX rem il existe un livre sur les calculateurs de plong e tout savoir sur l ordinateur de plong e mails il donne essentiellement les caract ristiques des mod les pas les principes Il est int ressant pour l historique des appareils l explication des plong es multi niveaux l arbre g n alogique des tables pr sent plus bas SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 II Un peu d histoire L id e de concevoir un appareil mesurant l tat de saturation tissulaire au cours d une plong e est ancienne Dans les ann es 1950 des prototypes fonctionnaient sur un mode analogique Ils tentaient de reproduire m caniquement la dissolution et la lib ration de l azote dans un tissu moyen Ces d compressim tres tant peu fiables ils ont t rapidement abandonn s Une deuxi me g n ration d appareils marchant sur le mode digital v t le jour dans les ann es 1980 Le faible co t de l lectronique et des microprocesseurs a permis leur essor En 1993 un mod le appara t tous les trois mois 1983 Apparition du premier ordinateur de plong e sportive le DECOBRAIN de Herman 1985 Apparition et r partitio
11. aptatifs avec la batterie de param tres pris en compte vont forc ment dans le sens d une d compression accrue et le plus p nalisant s il y a lieu pourra servir de r f rence pour les paliers faire pour l ensemble de la palanqu e Ceci est vrai quand on est dans le cas d une premi re plong e Le probl me est tout autre dans le cas de plong es successives c est dire avec une plong e d butant en tat de sursaturation Dans le cas des tables la dur e ou intervalle maximal pour tre consid r e comme une premi re plong e est de 12 h Pour l ordinateur adaptatif a peut tre moins ou plus C est ce en quoi la machine est dite personnifi e on ne peut pour l instant lui faire tenir compte de param tres autres que ceux que l ordinateur a lui m me v cu En r sum Les param tres donn s par les ordinateurs dits de troisi me g n ration ou adaptatifs correspondent mieux la r alit et propose un mode de d compression tr s adapt et moins carr que les tables qui ne jouent que sur le couple Pmax dur e l exemple de La gestion sous l aspect de l autonomie et non du couple Pmax dur e metteur VHF Des profils de plong e li s la topographie Des vitesses de remont e variables De la prise en compte des effets anormaux De la prise en compte des microbulles Des remont es r p t es Des successions de plong e Des plong es nitrox trimix De la prise en compte de
12. blir en plus les parall les avec l utilisation de la table MN9O0 Il faut encore parler de la cohabitation des proc dures de d compression diff rentes tude des solutions permettant de concilier le respect de la libert du choix de chaque plongeur avec les imp ratifs de la plong e en collectivit s curit et coh sion des palanqu es On peut donc penser au regard de l volution de ces machines et des mentalit s que les ordinateurs de plong e finiront par tre un jour accept s Les raisons pour cela sont multiples Ils permettent de respecter facilement la vitesse de remont e par des signaux visuels fl che et sonore alarmes d intensit variable en cas de non respect De plus les ordinateurs ont en m moire une vitesse de remont e de 12 m min la vitesse moyenne pr conis e par les tables COMEX PRO Les ordinateurs adaptatifs font m me mieux en consid rant que suivant la profondeur et l tat de saturation du plongeur la vitesse de remont e doit tre diff rente pour optimiser la d compression jusqu 30 m min au fond 7 m min proximit de la surface Par le calcul instantan de la pression ambiante ils pr sentent un int r t vident pour la plong e en altitude La profondeur lue sur l appareil correspond la profondeur r elle car le capteur de pression renseigne directement sur la hauteur de la colonne d eau cette mesure faite par les profondim tres lectroniques et ordinateurs s
13. ce n est pas toujours le cas pour les tables programm es dans les ordinateurs m me si elles s en inspirent Ex Buhlmann Prise en compte de l air alv olaire comme gaz respir en plus du mod le de Haldane Cette prise en compte est fondamentale car la composition de l air alv olaire ne suit pas la loi de Dalton Le meilleur exemple est donn par le cas d une plong e en altitude la pression alv olaire de la vapeur d eau est constante du CO galement mais celle de l O2 chute beaucoup plus que ne le laisse entrevoir la loi de Dalton et donc la ppN2 c est ce qui reste Buhlmann a SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 donc propos diff rentes tables en fonction de l altitude Chaque compartiment est divis en trois param tres p riode deux coefficients Hempleman Concept de calcul bas sur la diffusion d un gaz inerte dans un milieu non n cessairement vascularis Thalman Le mod le a pour caract ristique une d compression lin aire avec des paliers plus importants Le degr d automatisation des appareils a volu au cours du temps Aujourd hui les appareils du march sont pour la plupart enti rement automatis s Il faut distinguer toutefois Les non automatis s qui ne suivent pas Patm Ils ont t initialis s une fois pour toute au niveau 0 des mers Les semi automatis s qui ne suivent pas Patm Ils s initialisent la mise en marche et
14. espondant des temps et profondeurs d immersion diff rents donnaient le m me tat de saturation Pour prendre l exemple donn dans la table ci dessous les plongeurs remarquaient que s ils passaient 15 minutes 30 m tres c tait comme si ils avaient pass 25 minutes 18 m tres Mais s ils restaient 30 m tres 1ls ne pouvaient rester que 25 minutes alors qu ils pouvaient rester 60 minutes 18 m tres D o le concept multi niveau on commence sa plong e au niveau le plus profond puis on passe un niveau moins profond en remontant le long d une colonne partir de ce nouveau point on remplace la dur e r elle de plong e par la dur e fictive au nouveau niveau et on continue sa plong e ce niveau On peut faire plusieurs changements mais bien s r toujours en remontant puisque c est l int r t du syst me SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 en m tres pieds c Profondeur SE o o1 33 110 36 120 39 130 42 140 45 150 48 160 51 170 54 180 57 190 Dur e maximale sans palier aa jaja 5 Valeur du coefficient C A 60 35 25 20 B C D 120 210 70 110 50 75 35 55 300 160 100 75 5 5 5 5 225 135 100 350 180 125 Roscoff 6 17 septembre 2004 G H 1 J K L M N oO 240 325 160 195 245 315 140 160 190 220 270 310 Les dur es sont exprim es en minutes Cette mani re d utiliser les tables correspond exactement la mani
15. et moins d erreurs sont possibles La vitesse de la remont e est contr l e de fa on rigoureuse Les alarmes sont tr s utiles Il y a consid ration des tissus longs soit donc une meilleure prise en compte des plong es sur de longues p riodes Avec la table on utilise des valeurs de profondeurs arrondies aux 2 ou 3 m plus profonds une dur e arrondie aux 5 minutes suivantes L ordinateur travaille avec la profondeur et le temps exact pas de marge Il est important de rappeler que l ordinateur n existe pas sans la table Alors pourquoi les interdire Causes de pannes Car pas de codification d une proc dure de secours Mixit des appareils et manque d uniformisation possible Ne plus apprendre les tables Raison commerciale quel appareil Certains ne tiennent pas compte de certains facteurs de risque ou de certains profils or ces profils s accompagnent souvent d accidents L automaticit peut entra ner un rel chement de l attention vis vis de la consommation typiquement On a souvent mis en avant que l ordinateur est un outil personnifi Il est vident en effet qu avec deux profils diff rents on aura coup sur des contraintes de d compression diff rentes Ce sera le cas de deux travailleurs sous l eau qui fourniront des efforts diff rents en travaillant ventuellement des profondeurs diff rentes m me minimes Mais c est un faux probl me car les ordinateurs ad
16. igital l information analogique doit tre convertie en une valeur num rique ou digitale pour tre utilisable une horloge ou timer une alimentation avec la pile lithium c est constant jusqu ce que a meurt Quand on lit 90 pour la batterie cela correspond un temps de dur e et pas un niveau de puissance un afficheur digital un cran cristaux liquides une unit centrale de programmation avec m moire morte PROM Programmable Read Only Memory m moire vive RAM Random Access Memory une alarme ventuellement Le programme stock en m moire morte PROM analyse en permanence toute variation de pression Il calcule constamment la saturation des diff rents tissus au niveau de pression indiqu partir des tables de d compression implant es par le constructeur dans sa m moire morte Une rupture dans l alimentation n a donc aucun effet sur le programme et son mode de calcul Les informations courantes sont stock es par le programme dans une m moire modifiable RAM Celles ci sont constamment mises jour avec les informations de pression capteur de temps timer et de saturation r sultats des calculs effectu s VIII Principe de fonctionnement Un petit calculateur microprocesseur fait tourner un mod le math matique qui simule notre organisme du moins quelques ph nom nes physiologiques Le mod le variable suivant le fabricant prend en compte un certain nombre de param
17. introduisent les corrections n cessaires il faut donc un certain temps d adaptation l altitude Les enti rement automatis s mesurent p riodiquement la pression d air ou d eau On dit qu ils sont en stand by ou tat de veille Ils s initialisent et s auto testent lors d une r activation immersion Ils introduisent automatiquement les corrections li es l altitude Ils permettent de se mettre l eau sans pr caution particuli re Le fonctionnement des ordinateurs peut tre de deux types il fonctionne sur la base de l utilisation et la lecture d une table en m moire il fonctionne en consid rant un bilan d azote permanent les plus utilis s Le type table consiste en l int gration d une table dans le programme l ordinateur optant scrupuleusement pour la remont e appropri e en affichant donc les informations extraites de la table en m moire de la m me mani re que l aurait fait un plongeur utilisant une table Tr s peu d ordinateurs de ce type existent sur le march Le type ML calculant instantan ment l tat de saturation du plongeur calcule en permanence le bilan d azote de plusieurs compartiments calcule les paliers n cessaires en cas de remont e imm diate affiche les informations En plus certains calculateurs mesurent en permanence la pression d air du bloc calculent la consommation instantan e du plongeur calculent l autonomie du plongeur
18. l pour la qualit de la figure Roscoff 6 17 septembre 2004 SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 pPuojuid anapuoyoad p 2p N rd ep oudosfjio8 y 2quuolnar 2p 2669 jA Vp op oude13 103 y es GUN NAS RS o REMONTEE AUTORISEE EMERSION Non DEPART MESURE DE LA PRESSION ATMOSPRERIQUE SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 De la m me mani re qu il existe plusieurs tables il existe plusieurs types de mod les utilis s dans les ordinateurs L arbre g n alogique pr sent ci dessous donne une id e des mod les utilis s pour les ordinateurs les plus r pandus du march Hahn SCUBAPRO ORCA SUUNTO DCII Edge SME ML DCI2 Skinny Diper 1 amp 2 Solution Trac Scubapro Phoenix Companion Marathon Eon UWATEC Hahn Tekna Beuchat Aladin Hro Computek Beuchat AIR X MC38 Mares M2000 MC40 Mares Genius Spiro Monitor 2 P P S Spiro Monitor 3 Datamax Sport Oceanic Datamax Pro Ocveanic Scan 4 US Divers Seiko Sherwood Datatrans Oceanic Encore BUHLMAN SPENCER ROGERS POWELL MODELE MODELE de type de type HALDANIEN HALDANIEN modifi Mod le de HALDANE Les tables programm es dans les ordinateurs de plong e sont donc bas es sur des mod les de calcul diff rents Le mod le de base est celui de Haldane pour les tables de plong e qui est bas sur les p riodes de saturation et de d saturation des tissus mais
19. la temp rature refroidissement du corps au bout d un certain temps ILS PEUVENT SERVIR DE BOITE NOIRE DU PLONGEUR SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 Si les ordinateurs de plong e sont interdits en plong e professionnelle c est tout simplement parce que seules les tables de d compression reconnues par le minist re du travail sont les CP92 et qu il n existe pas d ordinateur les utilisant En fait non Il existe bien un ordinateur qui les utilise table COMEX 1997 C est le CX 2000 pr sent ci dessous Le CX 2000 un fabricant BEUCHAT et une table MT92 COMEX gt Algorithme COMEX sur 20 tissus plong es r p t es Pmax air 70 m Vitesse recommand e 10 12 m min Plong e en eau froide mode durci automatique ou manuel VON ON V Durcissement automatique de la d compression Question r ponse avec Jena Pierre Imbert et Bernard Gardette COMEX Pourquoi le Minist re ne reconna t pas l utilisation des ordinateurs de plong e pour la plong e professionnelle Des ordinateurs comme le CX2000 utilisent pourtant une table COMEX Y a t il d autres ordinateurs utilisant ce type de tables Peut on imaginer une volution des textes ce sujet JPI Les tables officielles ne sont l que pour viter que les plongeurs pro utilisent n importe quoi pour leur d compression Il est impossible de contr ler la qualit des ordinateurs de plong e Je mwai
20. math matiques de calculs de tables pour traiter les donn es fournies en temps r el par les capteurs Les proc dures de d compression collent aux profils r els des plong es La miniaturisation des composant permet de r duire l encombrement toue en augmentant le potentiel de traitement d informations Les m moires et les alarmes se multiplient Les connections PC avec les ordinateurs apparaissent ainsi que les r glages personnels La troisi me g n ration d ordinateurs entre dans l re du calcul individualis La gestion de l air est int gr e Les premiers appareils indiquent simplement la pression d air puis ensuite l autonomie restante La consommation la temp rature de l eau la formation de micro bulles et le m lange influent sur le calcul de la d compression SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 IV Rappels Saturation d saturation Les tissus de l organisme se saturent et se d saturent en N2 suivant une loi exponentielle comme indiqu e sur la figure ci apr s La tension d azote dissout dans un tissu est donn e par la formule bien connue Ti p P p 1 057 O pest la tension partielle d azote initiale dans le tissu P est la pression partielle d azote libre impos e au tissu T est la p riode d azote du tissu test la variable temps Le tissu est caract ris par T ou p riode temps n cessaire pour que sa tension d azote varie de la moi
21. n en Europe de l ALADIN distribu par BEUCHAT 1987 Le SUUNTO SME ML 1989 L ORCA Delphi 1991 Le TEKNA Computek 1992 L AQUALUNG Spirotechnique En 1993 seulement 20 des plongeurs en France utilisent un ordinateur contre 50 en Espagne 80 en Italie 100 en suisse Aujourd hui en France la plupart des plongeurs loisirs utilisent un ordinateur de plong e A partir de 1993 sont apparus sur le march des appareils tenant compte de Depuis 1995 les ordinateurs dits de troisi me g n ration ou adaptatifs tiennent compte du la plong e avec effort la plong e aux m langes comportement du plongeur au cours de sa plong e Aujourd hui l utilisation des ordinateurs de plong e est plus courante que celles des tables et non l inverse Lu dans Oceans n 236 En 1950 les premiers d compressim tres simulent la saturation gr ce des buses soufflets membranes et autres c ramiques Ils sont m caniques ou lectriques Leur manque de fiabilit et leur encombrement les condamnent l oubli Dans les ann es 80 les ordinateurs de la premi re g n ration se contentent de lire des tables de plong e et consid rent donc des profils carr s Leur fonctionnement est lectronique et m me l affichage digital qui les quipe progressivement ne permet pas de les d mocratiser compl tement Les appareils de deuxi me g n ration deviennent des calculateurs Ils utilisent les mod les
22. simule les variations de la tension d azote dans notre organisme Pour suivre l volution de ces tensions d azote les calculs sont effectu s grande vitesse partir de mesures r actualis es toutes les 2 3 secondes de fa on obtenir un r sultat en temps r el qui va d pendre du profil de la plong e La plong e est donc assimil e une suite de plong es l mentaires rectangulaires et cons cutives Tranche l mentaire Pendant chaque plong e l mentaire la pression absolue mesur e est consid r e comme constante et on en d duit pour chaque compartiment la variation ATN2 de la tension d azote dissous qui en r sulte La valeur totale de la tension d azote dans chaque compartiment sera gale To Y ATN2 Avec To tension initiale Y ATN2 somme des variations l mentaires de la tension d azote A partir de cette information pour chacun des compartiments pris en consid ration l ordinateur sera en mesure de d terminer la pression minimale tol rable Pmin et donc d indiquer au plongeur les paliers respecter afin de ne jamais d passer les coefficients de sursaturation critique admis Pmin gt To XATN2ySc La profondeur des paliers est d duite de la pression absolue minimale tol rable au dessous de laquelle le plongeur ne doit pas remonter sans risque d accident Elle varie tout au long de la plong e et elle d pend de la charge en azote des tissus et de la pression atmosph rique
23. ti de la variation laquelle il est soumis Sc ou coefficient de sursaturation critique valeur au del de laquelle un d gazage incontr l et donc un accident sont susceptibles d arriver SC Tn Pabsolue Ces consid rations constituent un mod le dont le principe a t nonc d s 1907 par le physiologiste anglais Haldane voir cours sur les tables Les facteurs de risque Un certain nombre de probl mes influence la d compression de notre organisme Le froid ralentit la perfusion des tissus centraux En fin de plong e leur d saturation s en trouve ralentie tandis que le coefficient de sursaturation critique diminue Ces ph nom nes augmentent le risque de voir les bulles s y d velopper SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 Le travail augmente la perfusion des muscles concern s Ils se trouvent donc avec davantage d azote qu au repos Lors de la remont e la perfusion de ces muscles redevient normale d o il r sulte une augmentation de la dur e de la d saturation et une diminution de leur coefficient de sursaturation critique Les micro bulles ont une dur e de vie limit e et circulent sans tre pathog nes Elles peuvent le devenir en cas de remont e rapide en grossissant se regroupant et cr ant une embolie en passant le filtre pulmonaire et en se retrouvant dans la circulation art rielle l elles vont pouvoir se distribuer dans tout l organisme
24. tion a t celle d une sortie plong e week end donc 4 plong es sur 2 jours 1 matin 10h00 30 m 30 min 1 apr s midi 14h00 20 m 40 min 2 matin 10h00 40 m 20 min 2 apr s midi 14h00 20 m 40 min Les crit res pris en compte en mer tout le reste Bracelet cran richesse des fonctions disponibles clart des informations facilit de navigation dans les menus conservatisme R sultats La palme revient au Vytec de SUUNTO 1150 Euros suivi de tr s pr s par le Stinger 630 Euros et le Cobra 690 Euros toujours de chez SUUNTO Je vous invite lire l article photocopi ci apr s avec l autorisation de l diteur car vous verrez qu au del de certains aspects tout est surtout affaire de go t
25. uis rentre dans les tables de plong e programm es Les r sultats sont affich s pour tre utilisables par le plongeur sur l afficheur cristaux liquides VIII Quelles sont les informations disponibles au plongeur Informations disponibles avant la plong e autotest tat de la batterie mode simulation altitude et pression atmosph rique options de plong e pression dans le bloc Informations affich es pendant la plong e profondeur instantan e profondeur maximale dur e de la plong e temps restant pour une plong e sans paliers profondeur et dur e des paliers pression dans le bloc autonomie et alarmes vitesse de remont e et alarmes fautes de proc dures temp rature de l eau Informations affich es apr s la plong e intervalle de surface dur e de d saturation indicateur d interdiction de vol options possibles pour la prochaine plong e journal des plong es SJacquet Stage de Plong e Scientifique 2004 Roscoff 6 17 septembre 2004 IX Principe de fonctionnement en conditions r elles Pression temps temp rature Microcalculateur gt Traitement en temps r el renseignement au plongeur en continu Pour chaque compartiment l absorption et l limination d azote est calcul e l aide d expressions math matiques soumis une suite de d cisions logiques algorithmes Le tout constitue le mod le qui
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