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Actes de la journée départementale EIP

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1. en donnant l l ve un statut gt en am nageant EDT en proposant des activit s p dagogiques diff rentes gt en acc l rant le parcours scolaire Il faut galement donner le go t d apprendre sans leurrer l l ve gt en lui faisant passer du d sir de comprendre au d sir d apprendre gt en leur donnant des outils pour un nouveau plaisir qui est celui d avoir la capacit transmettre son savoir La forme scolaire ennuie les E I P L enseignant va avoir innover en permanence clairer sa perception des choses faire de l l ve un alli Il pourra proposer des outils de m morisation pour viter l acharnement les faire construire par l l ve L accueil et l accompagnement ducatif d l ves besoins p dagogiques particuliers Cet accueil est un atout pour l tablissement plus qu un handicap Un cadre pour agir un dynamisme p dagogique pour r ussir Des avanc es institutionnelles permettent la cr ation de tels dispositifs Ces avanc es institutionnelles sont les suivantes gt destextes officiels et des recommandations gt desincitations exp rimenter gt des ressources existantes Des effets positifs d coulent de la mise en place de ces dispositifs Le regard des professionnels change Les EIP obligent se poser des questions quant aux pratiques p dagogiques Ils obligent travailler en quipe et chercher des solutions pour ajuster le projet de l l v
2. pandues sont e e regroupement des l ves e l adaptation des contenus d apprentissage e l adaptation des rythmes d apprentissage et de la progression dans les cursus e l adaptation des m thodes p dagogiques utilis es Des propositions pour une approche positive de la diff rence celle de l enrichissement des parcours et celle de la modulation des rythmes d apprentissage Rep rer pr venir et traiter les difficult s Ne pas cr er de fili res sp cifiques Mettre en place une prise en charge individualis e pour chaque E I P en difficult Envisager une approche positive de la diff rence Penser une formation sp cifique sur cette probl matique Les E L P apparaissent en filigrane dans diff rents textes Circulaire 2007 158 du 17 10 2007 BO du 25 octobre 2007 Une meilleure prise en charge des l ves intellectuellement pr coces ou manifestant des aptitudes particuli res notamment par des am nagements appropri s Dans un premier temps il faut am liorer la d tection de la pr cocit en cas de difficult en alertant la vigilance des enseignants en augmentant l expertise des psychologues scolaires en informant les enseignants et les parents Deux publics sont privil gi s quant cette d tection gt les directeurs d cole et chefs d tablissements gt les psychologues scolaires et COP Programmes 2008 offrir tous les enfants une chance gale de r ussite et pr parer po
3. mis uniquement les r sultats Il vit a comme une injustice Les punitions collectives sont extr mement mal v cues car injustifi es Il a des difficult s face l effort Il m lange comprendre et apprendre et a horreur de repasser sur des m mes sujets Un cours ingurgiter c est d j horrible A vomir c est encore plus insupportable Il fait preuve de cynisme Les enseignants mettent parfois en place une contre attitude Quand on dit pour un E I P qui fonctionne bien II n y a rien dire sur cette l ve Pour lui c est violent II ne faut pas tout banaliser parce qu il r ussit Il existe un effet pygmalion n gatif Il arrive fr quemment qu un EIP pr f re renoncer ses aptitudes plut t que d tre diff rent Il imite ses pairs avec des niveaux de comp tences inf rieurs pour se normaliser Il s inhibe intellectuellement Il renonce Il n existe plus Il utilise des strat gies sp cifiques gt Ila une vision globale et simultan e Il traite les donn es de fa on analogique et intuitive Il poss de une pens e en arborescence Il a une m moire pisodique YVYNYNVY V Sa d marche analytique est insuffisante Les caract ristiques de l E I P retentissent sur les apprentissages Il aime la v rit Il invente de nouvelles proc dures avec une r sistance aux consignes Il rejette ce qui est admis Il a la volont d atteindre son but avec ent tement et obsti
4. E E Libert gelis Prarernir acad R Versail direction des services d partementaux de l ducation nationale Essonne ducation nationale Actes de la journ e d partementale E l P 11 f vrier 2010 Ouverture par Monsieur l Inspecteur d Acad mie Le rapport Delaubier est un r el appui pour approcher la diff rence par son aspect positif Il est important de former les personnels cette probl matique des EIP et cette journ e en est un temps fort Il faut soutenir la r flexion sur ces l ves et au del de ces l ves Intervention du docteur Olivier Revol Porter sur ces l ves un regard diff rent Introduction Voici des propos d adultes recueillis au sujet d EIP Il n a pas de copains Elle s ennuie l cole On me l a livr e sans le mode d emploi Il ne prend aucune note et c est pris pour de la provocation Des extraits d uvres litt raires sont lus pour d finir l E I P gt un passage d crivant Paloma l h ro ne de L l gance du h risson de Muriel BARBERY gt un autre de No et moi de Delphine de VIGAN Les d finitions de diff rents auteurs sont abord es gt AJURIAGUERRA 1984 On appelle enfant surdou celui qui poss de des aptitudes sup rieures qui d passent nettement la moyenne des capacit s des enfants de son ge gt WINNER 1997 Les enfants pr coces ont besoin de tout contr ler sinon ils son
5. L E L P pr sente des difficult s se cantonner un statut d enfant et d l ve Il prend une position particuli re dans le groupe L enfant argumente avec des adultes et ne garde pas un positionnement l ve Il passe pour insolent La seule fa on de le rassurer est de le repositionner dans son statut d enfant 11 Le statut d l ve leur pose probl me parce que cela les mets en position de ne pas savoir Rentrer dans le groupes est compliqu parce qu ils savent Cependant ce qu ils ne comprennent pas c est l implicite du fonctionnement de groupe Intervention de F TRASANCOS enseignante 2 partie Quelques pistes p dagogiques Les strat gies de m morisation Il est essentiel de donner du sens apprendre et retenir La motivation peut tre apport e par le biais de d fis en calcul Parfois il est n cessaire de sortir du cadre par exemple marcher pour apprendre les tables Pour aider l E I P apprendre il faut lui proposer quelques techniques en classe Les strat gies d apprentissages L E I P doit e apprendre hi rarchiser afin qu il ne se laisse pas envahir par de nombreuses pens es parasites Classer par ordre de priorit par exemple jeux sur la s curit e apprendre diriger sa pens e Utiliser la gestion mentale pour que l l ve prenne conscience de ses proc dures d apprentissage et les rendent plus efficaces e donner du sens la d marche gt Mettre en place de
6. WEPPSI2 ans 6 mois jusqu 7ans 3 mois e WISC 3 WISC 4 6ans jusqu 18 ans 11 mois e _WAIS de 16 89 ans KABC de 6 12 ans L accent est mis avec ce test sur les processus de pens e s quentielle et simultan e il qui se montre particuli rement int ressant pour les enfants issus d origines culturelles diversifi es MSCA de 2 ans 8 mois jusqu 8 ans 6 Ce test a pour particularit de prendre en compte motricit et lat ralit Le WISC 3 se scinde en quotient intellectuel QI verbal et QI performance WISC 4 se compose des indices suivants Indice de Compr hension Verbale ICV Indice de IVT Tous deux donnent lieu un quotient intellectuel total QIT qui s obtient par une moyenne statistique des diff rents quotients ou indices Les examens compl mentaires Les preuves d organisation perceptive appr cient l organisation spatio temporelle de l enfant Les preuves projectives fournissent des pistes sur la dynamique affective les investissements les fragilit s et ressources de l enfant Les r sultats et leur restitution propositions et perspectives La restitution des r sultats l enfant et ses parents permet de s ouvrir un nouveau regard ayant souvent un effet th rapeutique imm diat Enseignants et quipes p dagogiques peuvent enfin comprendre le fonctionnement de l intellect de l enfant comme pr alable une adaptation p dagogique indispensable 14 Quelques exemp
7. calage par rapport l attendu D un point de vue graphique il est lent et a des troubles du geste Il a des difficult s pour se concentrer Il se bloque quand on lui demande de travailler des comp tences d j acquises et quand il se trouve dans des domaines de non ma trise Il refuse d apprendre par c ur et plus g n ralement d entrer dans l effort Il manque de strat gies d apprentissage Vers une r conciliation avec l cole Pour cela il faut personnaliser les parcours d orientation et il faut restaurer un relationnel affectif avant le relationnel cognitif Une nouvelle culture d tablissement e Il faut engager un travail d quipe o chacun doit accepter de d passer sa discipline afin de mettre en place un cadre structurant avec gt les personnels d encadrement gt les personnels enseignants gt les personnels de Vie Scolaire et de documentation e Un groupe de pilotage g re la globalit du projet e Une relation de confiance avec les familles doit tre instaur e il est indispensable qu elles acceptent de s en remettre l institution e Travailler avec des partenaires ext rieurs et des personnes ressources renforcent le dispositif Quelles relations avec les familles Le premier contact est important pour e couter et reconna tre les souffrances e rassurer par un accueil et un discours professionnel e ever les angoisses et obtenir un retour de confiance en l institution p
8. e au plus pr t de ses besoins Et ces avanc es de r flexion sont b n fiques pour tous les autres l ves Des imp ratifs pour un projet coh rent de prise en compte des E l P Il est indispensable de pr server le cadre exp rimental et volutif du projet mettre les quipes en capacit de r ussir veiller au partage des pratiques et des outils En conclusion Le transfert est il possible 18
9. erni res d cennies des parents d l ves qualifi s traditionnellement de surdou s ou de pr coces se sont regroup s en associations et ont souhait faire entendre de mani re publique leurs revendications A tous les niveaux ils sollicitent les responsables de l Education nationale pour demander une meilleure r ponse aux besoins de leurs enfants en estimant que l organisation actuelle du syst me ducatif ne prend pas en compte leur sp cificit Ils font tat avant tout de la situation d une part importante de la population dite intellectuellement pr coce qui rencontrerait des difficult s parfois graves dans son parcours scolaire La premi re attente des familles est donc que tout soit mis en uvre pour prendre en 7 charge et d abord pr venir la souffrance de ces l ves qui bien que disposant d aptitudes particuli res se trouvent ou sont susceptibles de se trouver en chec dans leurs tudes D une mani re plus globale ils demandent que soient rep r s le plus t t possible tous les l ves consid r s comme intellectuellement pr coces pour leur offrir des conditions de scolarit adapt es afin de leur permettre de d velopper pleinement leurs potentialit s On passe du vocable surdou pr coces l expression intellectuellement pr coce Des traits communs Il s agit d abord d aptitudes de caract ristiques correspondant aux aspects de
10. l intelligence valu s travers le quotient intellectuel Avant tout le constat de difficult s significatives dans le d roulement des parcours scolaires troubles comportementaux difficult s sp cifiques sentiment g n ral de mal tre Le rapport DELAUBIER de janvier 2002 pose 2 questions 1 Quelles solutions apporter aux l ves intellectuellement pr coces qui rencontrent des difficult s dans leur scolarit 2 Des mesures sont elles n cessaires pour que l cole puisse mieux prendre en charge l ensemble des l ves b n ficiant d aptitudes particuli res 200 000 l ves sont concern s sur le temps de la scolarit obligatoire par ce probl me de pr cocit Ce rapport recense 4 besoins e besoin de reconnaissance e besoin de pr vention de rem diation et parfois m me de soin e besoin de motivation e besoin d quilibre Afin de prendre en compte les rythmes d apprentissage de chaque enfant la dur e pass e par un l ve dans l ensemble des cycles des apprentissages fondamentaux et des approfondissements peut tre allong e ou r duite d un an D cret n 90 788 du 6 septembre 1990 article 4 Des adaptations existent e les cycles e des itin raires diff renci s e une aide adapt e le RASED e l valuation des comp tences diff rents paliers de la scolarit e es programmes personnalis s de r ussite ducative PPRE Les m thodes les plus r
11. les aux notions d intelligence et de pr cocit e Le BINET et SIMON est un test de d veloppement intellectuel datant de 1905 et mis au point par les docteurs et psychologues fran ais Alfred Binet et Th odore Simon Il a t dit qu il s agissait d un test d intelligence et Alfred Binet aurait eu cette boutade L intelligence C est ce que mesurent mes tests e Qlet mise en perspective des diff rents indices le test ne mesure pas une intelligence mais un fonctionnement intellectuel e Les notions de pr cocit de surdon e L intelligence peut tre consid r e diff remment comme Howard GARDNER qui parle d intelligences multiples actuellement 9 intelligences Les enseignants ne comprennent pas la n cessit d adapter pour certains l ves pr coces C est le terme qui induit une perception de l l ve comme un individu ayant des facilit s intellectuelles excluant la difficult scolaire Qu est ce qu un bilan psychologique Le bilan psychologique rel ve de la d marche clinique un questionnement une observation des valuations sous forme de tests talonn s Cette situation induit un contexte relationnel une relation de confiance de compr hension et de d marche volontaire C est une valuation un temps donn le QI ne se garde pas vie Un enfant d prim ne sera pas performant de la m me fa on que lorsqu il est en plein panouissement L objectif est de comprendre la dynamique cogni
12. les de synth ses de bilans psychologiques A _ Cume criet Sowie niet n ite bm mtou afiha gt ah gt Jual pis sdai dut me de ant ga jua dk LE ige gh Ena Quelques exemples montrant la dysharmonie entre les diff rents secteurs des EIP Ces res pia at en mote awa fl Profi de notes compost w Jw Cahier de passation Profi des notes standard N EONO einen e E Lit 15 En guise de conclusion L l ve intellectuellement pr coce peut traverser de par sa diff rence des phases difficiles mais l espoir est toujours permis comme nous le montre celui ci Encore heureux que j existe Intervention d A SALZEMANN principal adjoint de coll ge Pr sentation d un dispositif pour E I P en souffrance Dans ce lyc e sont accueillis des E I P en grande difficult voire en parcours de rupture scolaire l affectation est effectu e par l IA via le CIO e DesE l P ont parfois un rapport difficile l cole Ils repr sentent 2 5 d une classe d ge e 25 30 d entre eux sont en chec
13. nalisant au coll ge Le stockage de savoirs va s effectuer par affinit par soucis de sens et non pour r pondre aux exigences scolaires e Les modes de pens e La pens e divergente toutes les solutions sont possibles La pens e de l E I P se diffuse en arborescence Il est alors difficile de revenir sur le cheminement de celle ci et la mise en lien donc fortiori de retrouver ou d identifier la source de ses erreurs l intuition Il va refuser d envisager une autre possibilit C est un handicap certain dans le cadre de l cole La pens e volontaire Il a tendance se laisser emmener par sa pens e existentielle sans se recentrer sur le sujet de d part Il se laisse envahir par d autres probl mes cons quents de son mode de pens e divergente Exemple Apr s une lecture du Petit chaperon rouge l enseignante demande ce qui se passe dans le texte et une E I P r pond L criture change la quatri me ligne Il refuse les obstacles et tremble devant l ventualit de l chec La relation au corps La priorit est donn e l intellect Le graphisme et l criture l aide du graphoth rapeute est mettre en place le plus t t possible Exemple du petit gar on en GS n arrivant pas ex cuter les bulles du poisson car les bulles sont des cercles et sa main ne peut pas tracer un cercle parfait L imperfection d un r sultat escompt peut les amener au refus de faire La socialisation
14. nation Il a de l intuition beaucoup d empathie ce qui le rend vuln rable Il a beaucoup d nergie Il est avide d activit Il est frustr si inactif Ses int r ts sont vari s Il a un esprit critique s v re envers autrui 2 profils Enfant scolaire aime apprendre m morise appr cie la clart conna t la r ponse Probl me li la comorbidit Enfant pr coce veut savoir devine vite complexifie pose des questions Il a souvent des troubles associ s comme les dys avec des AI tr s h t rog nes e Pr cocit troubles de l attention e _ Pr cocit troubles des apprentissages dys e _ Pr cocit troubles de l attention dyslexie La pr cocit sauve ces l ves de ces troubles car ils compensent Les troubles de la r gulation de l humeur Empathie Intuition l Anxi t D pression d puisement d senchantement le spleen e l estdans un tat de vigilance permanente en ce qui concerne la famille les v nements g opolitiques les sensations int roceptives e Ila un besoin constant de contr le et de ma trise qui peuvent d boucher sur des troubles obsessionnels compulsifs de l anorexie e Ilse sent dans l obligation de r soudre les probl mes des autres Un enfant qui chute alors que a marchait ce n est pas un Trouble Sp cifique des Apprentissages mais un E l P On ne peut rien tirer d un enfant qui a peur encore moin
15. ns bienveillantes et constructives avec les parents des E I P Des th mes sont aborder e la d couverte de situations concr tes e un apport de connaissances sur l intelligence et la pr cocit e des informations sur les indices prendre en compte dans la classe e une pr sentation des r ponses p dagogiques possibles e une sensibilisation de l enjeu de la relation aux familles Pr sentation du 4 pages E l P Intervention de F TRASANCOS enseignante 1 partie Comment rep rer les E I P Depuis une dizaine d ann e F TRASANCOS s int resse au rep rage des EIP et l adaptation leur prise charge p dagogique Les signes d alerte menant au rep rage des EIP varient suivant les milieux et l environnement familial Les signes d alerte e La m morisation Un E I P ne sait pas ses tables de multiplication m me s il conna t le nom des rois de France depuis Clovis Les E I P ne retiennent pas ce dont ils ne voient pas l utilit Ce n est pas de la mauvaise volont e Les strat gies cognitives Je sais c est comme a Ces l ves ne savent pas expliquer leurs proc dures d apprentissage Les associations et liens ne s effectuent pas de mani re lin aire mais en arborescence sollicitant parfois l ensemble des sens Ils ont des connaissances quantitativement impressionnantes li es des domaines d int r ts qui ne sont pas forc ment scolaires connaissances encyclop diques parfoi
16. our soulager les l ves et leur famille Des rencontres r guli res et r gul es sont mises en place e Les familles sont mises distance de fa on relative mais c est strat gique cela permet de diminuer la pression exerc e sur l l ve par les familles avec diff rentes manifestations comme par exemple l exc s d activit s propos es e l quipe s engage un devoir de transparence e _Uninterlocuteur est d sign Un groupe de parole permet e aux parents souvent tr s d munis d exprimer leurs inqui tudes e de mettre en place une aide logistique 17 Quel plan d action Quelle philosophie de prise en charge L accueil et le parcours scolaire sont personnalis s L l ve est observ dans un climat de confiance Le PPRE est labor suite un entretien pour obtenir l adh sion permettre l l ve de choisir un adulte r f rent guide et garant du contrat Ce choix s effectue apr s 5 6 semaines de scolarisation L chec scolaire est enray en reconnaissant et en exploitant les comp tences sp cifiques S attacher aux points forts aux aptitudes de l l ve aptitudes non valoris es voire non valu es par l cole entre autres dans le domaine culture est un des leviers pour travailler l ducation l effort personnel la m thode la communication et la vie en soci t Un des objectifs premier est de vaincre l ennui gt en combattant le renoncement au talent
17. r voir un grapho th rapeute e mest pas performant de fa on quivalente dans tous les domaines de l intelligence Particularit s du QI e Ses comp tences sont h t rog nes e Son IC Verbal est sup rieur l IC Perceptif e Ses r ussites se situent dans les items de similitudes et compr hension e choue plus en arithm tique et code Les l ves ratent parfois le plus facile et la prise en charge avec le psychologue ne doit pas s arr ter C est l effet Everest Le QI global n est parfois pas calculer lorsque les d calages sont trop grands Il n aurait pas de sens La limite de QI HP volue car les comp tences des enfants se modifient et en d coule une volution des tests L chec li au d calage Ll E I P s ennuie gt Ilaun sentiment vague d attente et a une incapacit supporter cette attente Les E I P se consolent avec une console MARCELLI gt Cet ennui est moins li au contenu de l enseignement qu sa forme gt lIlest aussi d une p dagogie trop loign e des structures d apprentissage de l EIP gt Ilest responsable de r veries qui d connectent l enfant du cours Si le contact est positif avec l adulte ce sera plus constructif L E L P a des centres d int r ts r currents d o je viens A la place du dessin de la famille il trace souvent un arbre g n alogique L E P manque de m thode Souvent il n a pas de points parce qu il a
18. rit s du d veloppement Beaucoup d E I P vont bien Ces enfants sont souvent pr coces dans leur d veloppement sensori moteur Ils poss dent un excellent tat cortical Tr s t t ils fixent dans les yeux Ils ont un bon tonus axial et segmentaire Ils poss dent des comp tences visuo perceptives et visuo spatiales VAIVRE DOUVRET 2002 Pr cocit de certaines acquisitions Ils acqui rent plus t t e a marche e le langage e a lecture Ils ont e de l int r t pour des sujets abstraits ge e dela curiosit e de l humour e une hypersensibilit REVOL 2004 C est en faisant des choses difficiles que l on acquiert une bonne estime de soi Quand il va y avoir un effort faire pour apprendre cela va tre douloureux pour eux Les EIP ne savent pas faire face la difficult Fonctionnement c r bral Leur sommeil paradoxal est augment GRUBAR Il n existe pas de diff rences h misph riques significatives dans le traitement des informations auditives ou visuelles Leur cortex pr frontal est suractiv dans les t ches facteur G Certains rencontrent les difficult s suivantes mais pas tous e des troubles du comportement e des probl mes relationnels e des difficult s scolaires gt 50 ont des difficult s gt 30 n atteignent pas le lyc e Au coll ge la pens e convergente est la plus sollicit e ce qui pose probl me l E I P 3 Au lyc e cela se passe mieux Les que
19. s d un enfant qui a du chagrin Chagrins d cole D PENNAC El ves Haute Performance Plusieurs cat gories sont possibles gt l ves H P performants l ves H P autonomes l ves H P cr atifs et extravertis VV v l ves H P inhib s gt l ves H P avec troubles du comportement en ITEP ils sont encore plus mal gt l ves H P sous r alisateurs Les solutions la maison Il faut e tre ferme et bienveillant e donner un cadre et des limites raisonnables e faire preuve d coute et de compr hension e tre tol rant et s adapter Les solutions l cole e La d scolarisation n est utiliser qu en cas extr me e Les classes sp cialis es ne sont envisager que quand il y a une souffrance trop grande e Le cursus scolaire peut tre acc l r e De fa on incontournable un ajustement de l enseignement est constructif approfondissement enrichissement diversification Relation adulte H P Sympathie pas rassurante pour lui Antipathie Apathie insupportable pour l HP Ll E I P peut b n ficier d accompagnements vari s psychologues p dagogues et r ducateurs voire d un coach qui va l aider m thodologiquement apprendre Le but de l instruction c est la fin de l instruction c est l invention Michel SERRE Le Tiers instruit Intervention de Sandrine LAIR IEN ASH 3 Rapport et textes officiels Introduction du rapport Au cours des deux d
20. s li es des probl matiques existentielles e La relation au corps L E I P pr sente des comp tences orales impressionnantes mais l crit et le geste posent probl me Cet apprentissage demande un effort qui leur est p nible fournir Ce sont souvent les gar ons qui pr senteront des difficult s au niveau du geste graphique Ce ph nom ne est 10 moins flagrant chez les filles qui s appliqueront avoir une criture perl e mais ne donneront pas de sens ce qu elles font Les situations de rep rage sur des quadrillages en EPS dans les jeux libres par exemple mettent ces l ves mal e La socialisation L utilisation de la parole est privil gi e avec toutefois des difficult s s approprier les apports de l adulte Ceci s av re particuli rement vrai dans des milieux moins favoris s Le d calage de langage participe mettre ces enfants l cart des autres sauf s ils obligent se plient se conformer au langage du groupe Ce sont des individus souvent rejet s isol s voire des boucs missaires Ils ont besoin des r gles mais les transgressent pour les prouver ce qui pose probl me dans un fonctionnement de classe e Les strat gies d apprentissage Les E I P favorisent la m moire pisodique Ils ont dans une m moire des faits et non des fonctionnements A l cole la m moire de travail ne sera pas mobilis e Cela porte peu cons quence l Ecole l mentaire mais sera extr mement p
21. s proc dures d exp riences gt Proposer des expos s pour obliger les l ves organiser leur pens e et pouvoir transmettre aux autres leurs connaissances gt Utiliser le rallye math Essonne pour travailler la formalisation des r sultats et l explicitation des proc dures La relation au corps e Utiliser les atouts de l l ve S appuyer sur les connaissances de l l ve pour l inciter utiliser son corps e Respecter les limites de l l ve Insister sur la progression e Accepter la politique des petits pas Proposer l aide d un psychomotricien d un graphoth rapeute La socialisation e D finir clairement le r le de l adulte pour rassurer l l ve m me si sa fa on de s exprimer est celle d un adulte e Redonner du sens apprendre gt D dramatiser l erreur F liciter l l ve quand il accepte de se tromper e Aider retrouver une position dans le groupe gt Rappeler le droit la diff rence gt Aider respecter les r gles 12 gt Utiliser le PPRE gt Mettre en place des outils de visualisation des progr s La relation avec les familles e Dialoguer et entendre la famille et ses inqui tudes mais surtout en fixant un cadre pour que ces changes ne deviennent pas trop envahissant et soient rassurants pour l l ve et ses parents e Red finir le r le de chacun Intervention de Dani le BELAIR psychologue scolaire Le bilan psychologique dans le cadre scolaire Pr alab
22. scolaire e Certains sont dans des souffrances manifestes m me si en r ussite scolaire Ces l ves ont de nombreux points communs mais des personnalit s diff rentes e une hypersensibilit motionnelle e un esprit critique e un comportement oscillant entre passivit et agitation e une mauvaise gestion du temps et de l espace e de l humour avec une bonne ma trise du second degr ce qui n est pas toujours facile pour les adultes e une image n gative de soi et un manque de confiance en soi e une situation d isolement Des paradoxes Les E I P souffrent d une dyssynchronie interne qui affecte la psychomotricit avec une difficult de passage l criture des diff rences de d veloppement entre les secteurs intellectuels aves des performances oppos es un d calage entre l intelligence et l affectivit avec un besoin de reconnaissance Ils souffrent galement d une dyssynchronie externe qui touche leur rapport l cole et engendrent des carts avec les autres l ves les rendant difficiles g rer pour l adulte Cette dyssynchronie externe perturbe galement leur rapport la famille Malgr un discours tr s mature ils ont besoin d affection de moins de responsabilit s ou de pressions L EIP n est pas un adulte miniature 16 Les cons quences sur le plan scolaire L E L P poss de une grande aisance orale Il a des fulgurances mais une implication et des productions en d
23. ssession et l utilisation d habilet s naturelles galement nomm es aptitudes qui se manifestent spontan ment donc sans entra nement syst matique dans au moins un domaine d aptitudes un niveau tel qu elles placent l individu parmi le 10 sup rieur de ses pairs en ge Il correspond donc la partie inn e de l individu Le terme Talent d signe la possession et l utilisation d habilet s syst matiquement d velopp es dans n importe quel champ de l activit humaine un niveau tel que cette ma trise place l individu parmi le 10 sup rieur de ceux et celles qui ont effectu un apprentissage de dur e comparable II correspond donc des capacit s qui n cessitent un apprentissage de l entra nement et des exercices pour tre ma tris es Mod le de Munich HELLER La d finition de l intelligence volue L extension du concept d intelligence et la distinction entre diff rentes formes d intelligence ne sont en effet pas sans r percussions sur la d finition de la pr cocit et sur la fa on de l valuer Le Haut Potentiel est diff rent de la performance de haut niveau Epid miologie e 3 des enfants e 300 000 en France e 1 2 par classe un quart d une classe ont des besoins sp cifiques si on ajoute les dyslexiques les dyspraxiques les troubles d ficitaires de l attention e Enfant unique ou a n e 2 gar ons pour une fille il n y en pas moins mais elles internalisent Particula
24. stions sont plus ouvertes Que penses tu de Echelle d ACHENBACH Elle permet d valuer l inattention l hyperactivit et l impulsivit partir d une liste de crit res Ces l ves ont galement des troubles anxieux et sont parfois agressifs Troubles des apprentissages 3 causes Les difficult s sont li es au d calage avec les l ves de leur ge e Ils ont une hyper maturit intellectuelle gt Ils tentent d avoir une ma trise intellectuelle totale gt Ils ont besoin de raisonner d argumenter gt Ils refusent certaines consignes Ils peuvent tre en opposition e L enfant a du mal aller se coucher car dans le sommeil il va perdre sa ma trise Pour le rassurer l adulte doit rester ferme La notion de d calage Pr cocit du langage e D s son arriv e la maternelle l E I P est d u On ne parle pas comme lui On se moque de lui e se d sint resse de ses pairs il porte son int r t sur les adultes e l surinvestit le versant intellectuel e l n appr cie pas les sports courants comme le foot Il pr f re l escalade le badminton e perd de la spontan it D calage statural e _Ilest atteint dans son estime de soi MALFAIT ABOU e l souffre de victimisation et il pense que c est normal D calage dans ses comp tences e Le langage et la lecture sont faciles et l criture lui est difficile e l ades difficult s psychomotrices Il est conseill d alle
25. t envahis par l angoisse gt TERRASSIER 1999 Cet auteur soutient la notion de dyssynchronie pour les E I P 1 Le terme pr coce pose probl me car on le reste toute sa vie Les E I P ont des oxymores des paradoxes Ils sont dits dou s mais le mieux est de dire enfant haut potentiel Harry Potter est un cas d enfant Haut Potentiel le h ros de Prison Break galement Le petit Prince l tait aussi Diff rent de moi loin de me l ser tu m enrichis La diff rence de ne doit pas tre mise de c t dans des coles sp ciales Plus tard il n y aura pas de villages ou de quartiers sp cifiques Pr coce signifie qui est m r avant le moment habituel Ne pourrait on pas parler plut t de don qualit avantage qu on a re u sans rien faire mais les enfants pr coces disent que ce n est pas un don car ils auraient pu le refuser J avais quelque chose de plus que les autres et je n ai pas fait ce que j aurai pu en faire Comment permettre l enfant HP de passer du don au talent Quand on l aide la ma trise de ce don Des mod les de conception Mod le de RENZULLI Renzulli en 2002 propose le mod le des 3 anneaux o les capacit s la cr ativit et l engagement sont des composantes n cessaires l identification du haut potentiel capacit s V engagement cr ativit Mod le diff renci du don et du talent de GAGNE Le terme Douance d signe la po
26. tive dans divers domaines et sa dynamique d ensemble Les perspectives et des propositions vont dans le sens de tenter de trouver des solutions pour aider ces l ves voire poser des soins Les pr alables au bilan Il est n cessaire d effectuer le recueil des demandes de l cole Il est indispensable d entendre la demande parentale et celle de l enfant Le cadre donn est celui qui assure confidentialit et alliance 13 Il est indispensable avant de commencer tout bilan psychologique d carter l hypoth se de tout trouble sensoriel avec la v rification d ventuels troubles de l existence de d ficits auditif et ou visuel Les signes de souffrance vocateurs d une pr cocit Du c t des enseignants nous renverrons le lecteur l intervention du Dr O REVOL La souffrance de l enseignant se place sous le signe du paradoxe Du c t des parents celle ci oscille entre fascination et puisement Du c t de l enfant nous observerons des signes en marquant un d calage fulgurances et difficult s d velopper la pens e enfants clowns accompagn e d une perte de l estime de soi des habilet s contradictoires appel es dyssynchronies Parfois appara tront des plaintes somatiques L enfant inventera des id es g niales de jeu ou pratiquera l isolement Il alternera des phases de grande concentration et d agitation Les preuves d efficience intellectuelle Les chelles de Weschler e
27. ur tous une int gration r ussie dans la soci t Circulaire n 2009 168 du 12 11 2009 BO du 3 d cembre 2009 Un guide aide la conception de modules de formation pour une prise en compte des l ves intellectuellement pr coces Ces formations s adressent gt aux enseignants gt aux directeurs d cole et CE aux psychologues et aux m decins de l Education nationale de mani re syst matique D finition des E l P l ves intellectuellement pr coces ou manifestant des aptitudes particuli res Cette formulation est ouverte Une terminologie commune HP appartient au monde m dical est mise en place Le rep rage n est pas syst matique Une attention particuli re sera port e l l ve en cas d cart entre les comp tences attribu es et des difficult s av r es Une valuation psychologique et intellectuelle est indispensable L valuation psychologique et intellectuelle Le AI est un simple indicateur Il ne peut rendre compte de la diversit des formes d intelligence Le diagnostic est l aboutissement d un processus collectif d valuations et d changes 4 objectifs pour conduire chacun mieux conna tre les EIP pour d velopper leur gard une attitude positive et ouverte Il faut e faciliter le rep rage et la compr hension des difficult s des E I P e favoriser une prise en charge scolaire adapt e aux besoins des E I P e aider les enseignants tablir des relatio

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