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Des emplois et des hommes

1. lois et des hommes O Des em L A e en em TE E E W NW E T T e e e e e e si 6 6 Se e e e e e a 6 6 6 G onn Es si HR 6 6E G YA YA WW Sp ee e e e e e e t e e e e SG e e er Se e e e e Se 6 e e e e e er 6 e apd 4 e 6 e s i SS G e e e SG e We taana SG SG e t D SG ee e ep Ee e e SS Se SG ES er e e gp e e e e e SG e e WWW WWW SS q we e Ge eg YA SG e e Se e e e ee ey 4 e e e e e e e e Sg e e Se 4 e e e e e e e e e er 8 e e e e e e SG SG e e WWW D DW DW G WWW WWW CR WWW WWW WI A WWW WWW WWW WI D DS e O Se e er Se e ee e j a n APE Bel rk KK e a A Pe e ZR ak a Z e pf re ee Beer EEN e e n m a n e e e a eelef ae ee ee e EELER ct Vd NA gege ge eeeeeg gege gege ee e ee ee ee ee eege gege e e See e ee ee ee ee ee ee ee 6 Stee ett Ban 6 Ba Bu Ba c e e e ee ia p e ele ef e Daa De e Lea T TERRE o ARABAT 66688688 sasa nas L e L L URU L 0 12 A G d a Collection lf Atelier de l emploi ManpowerGroup a en Ca D mm nm H JUN Comprendre c est d ja agir Voil ce dont nous avons tous besoin comprendre le monde qui nous entoure Car comprendre c est d j commencer agir C est ce pari que nous avons fait il y a un an lorsque nous avons d cid de cr er l Atelier de l Emploi sur le site de ManpowerGroup fr racon
2. EA8606 K mn H E E n E TERMES AA II D e www Segen eegegeegease e p a E E t amp p E T a P gea E ni 68 666 t A pf MAMA MAN KK K 4 AK 66 R L 6 6 AN E a f E RRR KM mwa na L R RB EEEE R E E A E E Ea TFE E S WWW how mon ii wa nn an va L pe b E E P L E a p E t e r e t a gg E T LI E S s ka WWW B d A WWW WWW Ane E F a E aS R ONE NO 686 K 6 66 6 86 en D E a n W an ea E E W A DE Aa ON A Aa Aa Aa Aa UN A Wa na n na Aw G 8 a Gan ns na va ns va vs nas sanse L L RAR L A p e T amp r t e t E p PETU POUD TTT T 6 Www 6 68 66668 k R AM AAA AA AA AI a a a an ad e A A A Mi A d A n m K A Ma KA L Wa aw an RR W a Ga na on h R R LR nn nn nn n nna se MOUN NAN BE W K KB h 66 08 WA Wa Kwa va p Ba nan R 668 E a E t 6 p t E F E p t Enap y p o E WWW RRR AA AI AI IA AAA AA II REENEN LE RRR R RR H AA Aa R RRR Aa LR swa nn na 886 Rh anne tn R R R ana RR pan nn gg LON MN ON R 6 6 6 6668 696 w AB 69 dB B AA WA WA 8 R 6 e m m MA cm RRR 1 a n m Kan RR 6 666 bn R 696 KE BA aa G A G G Ga nn n de nn EM a st AB as KA MA MA A d GM A AA Gn i E E EAEE WR WWW RW AAA WWW WWW AA AA UEA AI Aa Ia D fE W 4 W MM MANMAN nan sans nna nn no nn non na sansa nn an Li 6 866608 08 68 R rad K Mta bn nn A st A bR 6 46 AA 86 668 8 6 s Q L e WWW WWW WW WWW WW WWW 9 a e 6 8 68 R 6 6 e CW B d 4 A G 8 9 A AM A A G k 64 G A
3. Une nouvelle division internationale du tra vail va merger dans laquelle les vainqueurs seront les territoires qui r ussiront capter ces talents C est une v ritable r volution que Pascal Lamy n h site pas comparer la r volution industrielle une r vo lution qui entra ne des bouleversements sur le plan de l emploi et n cessitant des solutions nergiques et ambitieuses Dans ce contexte dans un pays comme la France la d gradation de la comp titivit hors prix Dans 5 ans on vendra de moins en moins des produits mais de plus en plus des cerveaux Pascal Lamy DG de l OMC qualit des produits innovation nombre de firmes exportatrices et la faiblesse des gains de productivit sont particuli rement inqui tantes D apr s l INSEE la productivit apparente du travail par emploi s est repli e de 1 8 Yo en 2009 apr s 0 7 Yo en 2008 La grande inad quation TROIS ARMES POUR GAGNER LA BATAILLE DE LA MONDIALISATION Au c ur des orientations nouvelles se trouve donc l id e que la productivit d pend en premier lieu de la qualit et de la vari t des comp tences Trois axes peuvent ainsi tre d gag s 1 Une politique de d veloppement des qualifications et comp tences ambitieuse Parce que la qualification est la cl de la productivit trois chantiers sont essentiels e Am liorer les comp tences de base et la formation aux m tiers techniques En France ce sont tr
4. cette occasion Dans le m me registre le groupe chimiste Arkema consid re que en termes de ressources humaines le plus grand d fi de toute soci t en Chine c est la p nu rie de comp tences car tout le monde se d veloppe tr s vite et a besoin d un grand nombre de salari s LU Usine nouvelle du 17 mars 2011 Cette p nurie touche tous les types d industrie y compris l industrie du luxe UN MARCH DE CANDIDATS MAIS UN MARCH D S QUILIBR Le recrutement de cadres confirm s est particuli re ment probl matique pour les multinationales et les PME car rares sont les perles alliant comp tence technique et parcours ouvert l international La p nurie est telle que selon le directeur d un cabinet de recrutement bas Shanghai la Chine serait un march de candidats il appartient aux employeurs et non aux candidats de convaincre Dans l industrie les entreprises cherchent avant tout des profils exp riment s en raison du manque de temps dont elles disposent pour former leurs recrues et des risques associ s la d marche de formation dans ce contexte de fort turn over Un responsable qualit d une entre prise suisse explique ainsi nous passons entre six mois et un an former des jeunes et quand ils le sont certains partent Quant aux formations universitaires 2 CHINE LA CHASSE AUX TALENTS elles semblent mal adapt es au monde du travail On aboutit ainsi au paradoxe suivan
5. Analyser les usages des syst mes d information et des TIC quelles d marches quelles m thodes 2008 Bo LL NO D L Diversite selon gue vous soyez Des Jeunesses 3 E LEARNING TOUT CONNA TRE TOUT COMPRENDRE N IMPORTE OU e MIT Massachusetts Institute of Techno logy a annonc il y a peu la mise en ligne gratuite de tous ses contenus p dagogiques et la cr ation d un certificat qui attestera du suivi des cours L apprentissage en ligne est d cid ment dans l air du temps et semble r aliser le vieux r ve de la formation gratuite pour tous Toutefois c est en grande partie pour des raisons conomiques qu il s duit les entreprises Le salon du e learning de mars 2012 a confirm les A A Pa FA IU hypoth ses exprim es par le premier Barom tre l i n europ en du e learning paru fin 2011 le premier atout du e learning c est qu il permet de faire des SE NONM A SE at nt o A conomies 45 des entreprises interrog es ont a i d clar qu elles cherchalent par ce biais optimiser tt T les co ts de formation c est la premi re motivation U n C Da E E 0 U S Pour 37 Yo d entre elles il s agit en outre de pouvoir d h x former un nombre accru de collaborateurs l p R SISTANCES ET INERTIES DO UTI U U g U LO Da LE Malgr ces avantages identifi s comme tels les entreprises fran aises restent tr s timides seule A BIS LO A M A ni ment 17 d entre e
6. d terminant de mieux faire conna tre les m tiers des TIC a toutes les tapes de l orientation scolaire Dans un billet de son blog Fran oise Gri Pr sidente de ManpowerGroup France et Europe du Sud et ex PDG d IBM France va dans le m me sens Bien souvent je trouve que les termes utilis s pour d crire cette branche la vari t l vo lution et la richesse de ses m tiers sont restrictifs troits abscons Bref pas attrayants pas vendeurs et surtout ne refl tant pas la r alit des enjeux de ces m tiers Ainsi une meilleure information en amont sur les oppor tunit s de m tier et d emploi parait cruciale Voil pour quoi c est sur le terrain de l image et de l information que les acteurs du secteur num rique ont d cid d agir et initi des campagnes de promotion des m tiers de l in formatique et de l ing nierie aupr s des lyc ennes et de leurs parents Parmi les plus marquantes citons Le site Tu seras ing nieure ma fille www tuserasingenieure com Le site Mademoiselle fait Centrale www mademoisellefaitcentrale com Le concours Science Factor www facebook com sciencefactor Le club des lyc es de Elles bougent www ellesbougent com club Le site Les industries technologiques www lesindustriestechnologiques fr Agir et penser localement Un num rique qui change tout TAUX DE R USSITE AU BACCALAUR AT AU SEIN D UNE GENERATION EN FRANCE UNE R PARTITION SEXU E DES CH
7. implique une volution radicale des mentalit s des employeurs de l organisation des entreprises et des comp tences qui les font vivre Comme toute transfor mation celle ci peut tre embrass e ou subie UN MOD LE D SAPPRENDRE UNE ORGANISATION CONSTRUIRE Internet et les r seaux sociaux en particulier priv s et publics ne sont pas un simple m dia suppl men taire ils entra nent une r volution de la relation Les effets d autorit issus des connexions entre pairs prennent le pas sur les statuts hi rarchiques Ils nous Nouveaux rapports au travail obligent d sapprendre ce que le mod le fordiste nous a enseign Les organisations pyramidales ont v cu l ouverture et la transparence deviennent incon tournables La multiplication des points de contact rend illusoire le maintien de fronti res entre l interne et lexterne entre des services dont les silos se fissu F ME Sur les m dias sociaux l Image de l entreprise est engag e par chacun de ses actes et d cisions qu ils soient dirig s vers l ext rieur o non Chacun de ses salari s partenaires et clients devient charg de communication La relation au temps est boulevers e Cest tout un cosyst me d un genre nouveau qui entrem le management num rique et rapport au travail auquel entreprise va tre confront e par la rapidit de circulation de l information et par la m moire du web sur lesquelles les entreprises n
8. meilleure se construit d abord localement Ce sont avant tout des par tenariats troits entre tous les acteurs priv s et publics qui permettent d atteindre cet objectif ICI LES PRINCIPAUX ACTEURS DE L EMPLOI ET DE LA FORMATION UVRENT DE CONCERT Vitr se trouve au c ur d un cluster p le de d velop pement dans la vall e des t l coms entre Philips au Mans Alcatel Laval Sagem Rennes et France T l com Lannion Cette position strat gique nous permet de disposer assez facilement d un personnel de haute qualit confiait Marc Garin patron d Atlantic RF une PME lectronique au Monde en avril 2011 En effet comme le rappellent les universitaires Ludi vine Calamel et Ingrid Mazzilli une des grandes Nouveaux rapports au travail vertus des p les de comp titivit est de permettre un meilleur d veloppement des comp tences Ces deux universitaires sugg rent donc d largir la gestion des ressources humaines un espace territorial la dynamique impuls e par la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC dans cer Je bonnes pratiques qui permettent de d velopper attractivit d un territoire besoins des entreprises et s curisation des trajectoires individuelles taines entreprises pourrait ainsi se diffuser vers d autres acteurs locaux et d autres entreprises ainsi que vers les acteurs de la s curisation des parcours professionnels Cette gestion terri
9. souligne ainsi que la perception du han dicap s am liore les missions handicap se multiplient au sein des entreprises dans tous les secteurs d activit et celles ci renforcent leur politique d int gration et de maintien des travail leurs handicap s Bref les salari s sont de mieux en mieux sensibilis s la question du handicap 1 3 d clare avoir chang de regard sur le handi cap au cours des trois derni res ann es selon un barom tre r cent r alis par l IFOP pour Handi partage LE PROBL ME DE FOND UNE QUALIFICATION INSUFFISANTE Alors pourquoi l acc s l emploi des personnes handi cap es volue t il de facon si insuffisante Marc Landr journaliste au Figaro indique que la reprise d un emploi La grande inad quation HANDICAP LES CHIFFRES CLES des handicaps le sont de naissance 1 Francais sur 2 peut parfois tre lourde len frais et en organisation Cons quence il peut ne pas tre rentable pour une per sonne handicap e de travailler Plus fondamentablement encore les acteurs et les experts s accordent sur le caract re crucial de l inad quation des comp tences par rapport aux besoins des employeurs sera en situation de handicap des handicaps Plusieurs responsables interrog s r cemment par au cours de sa vie surviennent apr s 40 ans L Etudiant estiment que le faible taux d emploi des per sonnes handicap es est li la p nurie de can
10. M A KA A A RR G RRR an m TRR RR RR RRR m RRR da HR AA RIR RTE RRR RR RRR RT RT R RRR TIR RRR a wo M e A b 4 k ne E E n HERRN r pt ee e U E DE SW SW B WWW E WWW Bwa no E AN E A Ii D E E E H LI P 6 p P O P 9 W W WW 2 HE a T D RW WP 2 En A W D HE WW a T E ES 2 T P 0 HE WR S W 9 W I W WS Nouveaux rapports au travail La grande nad quation Partout dans le monde le ch mage s tend comme un fl au et frappe des pays qui semblaient en tre pr serv s Pourtant d immenses besoins existent ainsi que d importantes r serves de main d uvre inutilis e Le ch mage n est pas une fatalit Au del des politiques conomiques s affirme l vidence d un constat la n cessit J Uu ncl Oste Rue TE EEE C est l enseignement que l on peut retirer d une observation attentive des grandes tendances du march du travail travers le monde Les probl matiques locales n cessairement diff rentes en fonction des contextes et des enjeux conomiques r v lent toutefois de profondes similitudes un d phasage inqui tant entre les besoins des entreprises et les comp tences des individus Ce rendez vous manqu qui gr ve l conomie et p se sur les soci t s r v le une exigence promouvoir partout la culture du talent e gr ge A N A N f f A L d l fi ji j ji f A J f N N K
11. Pour Bersin le travail au sens traditionnel du terme peut tre caract ris de la mani re suivante r le fonctionnel d fini par un ensemble de responsabilit s des com p tences fonctionnelles c est dire les comp tences n cessaires pour atteindre des objectifs donn s un inti tule de poste un niveau et une carri re Or c est pr cis ment cette compr hension fonctionnelle du travail et la conception hi rarchique de l entre prise qui lui est associ e qui seraient en voie de disparition Dans cette logique nouvelle les indivi dus ne sont plus recrut s pour rev tir un ensemble d attributions clairement d ter min s Ce dont a besoin l entreprise c est de trouver des comp tences particuli res propres a accomplir des t ches sp ci fiques D s lors les individus qui n ont pas de comp tences sp cifiques proposer l employeur ont de plus en plus de difficult s trouver un emploi Pour utiliser la c l bre formule de Seth Godin la fin du tra vail tel que nous le connaissons est aussi la fin de l em ploy moyen TRAVAIL SANS FRONTI RES Aujourd hui gr ce aux technologies de la communication les gens peuvent faire leur job partout et n importe ou Nous collaborons travers le monde aussi ais ment que Les individus qui nont pas de comp tences Sp CIFIQUES proposer a Lemployeur ont de plus en plus de difficultes a trouver un emploi Cest la fin de l employ
12. Source les cl s du social POUR EN SAVOIR PLUS gt Commission europ enne Employment in Europe 2010 gt Monika Wozowcyk Nicola Massarelli European Union Labour Force Survey Annual results 2010 Eurostat antann gt Conseil d analyse strat gique Le travail et l emploi dans vingt ans Rapports et documents juillet 2011 Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses a mort de l emploi fordiste traditionnel len France du CDI serait imminente C est en tout cas la pr diction de nombreux gou rous du management de sociologues et d cono mistes En 1994 Charles Handy ne pr disait il pas la fin prochaine des emplois normaux regular jobs dans son ouvrage The Empty Raincoat Dans peu de temps l occupation d un emploi au sein d une orga nisation sera devenu marginal et les emplois atypiques seront devenus la norme affirmait il En France lors des d bats qui accompagn rent la mise en place de la l gislation sur les contrats aty piques la fin des ann es 1970 et au d but des ann es 1980 beaucoup agitalent d ja le spectre d une pr carisation g n ralis e des relations du travail On br le le Code du travail s exclamait le c l bre professeur de droit G rard Lyon Caen dans les colonnes du journal Le Monde en 1986 Au dela des garanties juridiques cest lemployabilit d un Salari et le renouvellement de ses comp tences qu
13. au P rou ou en Colombie Ainsi au Br sil tir par l organisation de la Coupe du monde de foot ball pour laquelle 700 000 cr ations de postes sont pr vues le secteur des services est particuli re regarde d sormais om celle du Sud avec Les yeux de Chimene BIENT T LA D CENNIE DE LAM RIQUE LATINE La confiance des leaders conomiques mondiaux dans le potentiel de d veloppement de cette r gion est forte Les termes de pays mergents ou en voie de d ve loppement sont de moins en moins appropri s l Am rique latine frappe de plus en plus fort la porte du monde d velopp Certains pr disent d j l entr e dans une d cennie de l Am rique latine Dot e d immenses ressources naturelles l Am rique latine est politiquement de plus en plus stable voit la pauvret baisser tandis que sa croissance conomique Mexique est quant lui essentiellement port par l industrie l acc s aux talents est critique dans l automobile la rospatiale les biotechnologies LIT et les t l communications secteurs qui attirent les investissements trangers LE SECTEUR INFORMEL REND TOL RABLE UN CHOMAGE ELEVE Mais avant de pouvoir r ellement parler d une d cen nie de l Am rique latine les d fis relever sont consi d rables Ils illustrent bien les propos de Klaus Schwab fondateur du Forum conomique mondial si Les inves tissements affluent le bat blesse dans le fonctionne me
14. ges de ANDRHI car il n y a pas forc ment d ad quation entre les formations suivies par les seniors et les besoins des entreprises Elle pr ne une gestion pr visionnelles des emplois et comp tences territoriale qui permettrait de cibler les besoins des PME et TPE Ainsi pour les seniors comme pour les autres cat go ries de salari s l anticipation dans une approche ter ritoriale et partenariale est la cl du succ s LE RATIO 65 ANS 20 64 ANS EN FRANCE 2000 20 64 ans O 65 ans Source CNAV AGE MOYEN DE D PART A LA RETRAITE EN FRANCE kZ 1 M 66 ans NYI 62 ans AAA 59 5 ans 61 5 ans Source CNAV SESI Insee TAUX D ACC S A LA FORMATION DES 50 54 ANS SELON LA CAT GORIE SOCIO PROFESSIONNELLE Source enqu te emplois Insee Ouvriers Employ s Professions Cadres interm diaires POUR EN SAVOIR PLUS gt Sylvain Grevedon Hubert L Hoste Papy boom et productivit Les nouveaux enjeux de l entreprise 2004 Diversite selon gue vous soyez Agir et penser localement Un numerigue gui change tout pages 66 67 Des Jeunesses 2 MIXIT PEUT BEAUCOUP MIEUX FAIRE lus de 90 des grandes entreprises euro p ennes ont mis en place des programmes pour am liorer la repr sentation des femmes au sein de leurs instances dirigeantes Malgr cela l OCDE rappelle r guli rement que les femmes n occupent que 10 des si ges des conseils d administr
15. mode d emploi pages 14 15 Nouveaux rapports au travail LA D MONDIALISATION CONCEPT R ACTIONNAIRE En juin 2011 dans une interview au Monde Pascal Lamy Directeur g n ral de l OMC qualifie La d mon dialisation de concept r actionnaire Cette remise en cause n est pas motiv e par des raisons id ologiques mais parce que sa mise en uvre serait synonyme d appauvrissement des Europ ens explique t il En effet la demande ext rieure restera dans les ann es venir largement sup rieure a la demande int rieure La croissance des pays mergents est tendancielle ment sup rieure celles des pays de la zone euro et leur demande en biens et services forte valeur ajou t e qui constitue la force des conomies d velopp es est tir e vers le haut par l apparition d une importante classe moyenne Les d bats sur la construction de barri res protec trices esquiveraient l enjeu fondamental selon l co nomiste Julia Cag dans un syst me mondialis de l innovation celui qui capture la valeur c est celui qui innove pas celui qui produit M me analyse chez Patrick P lata ancien Directeur g n ral de Renault lorsqu il rappelle que Renault est souvent montr e du doigt pour ne fabriquer que 25 de ses voitures en France alors que c est dans notre pays que cette entre prise produit l essentiel 55 de sa valeur ajout e Dans un contexte de mondialisation du syst me de
16. moyen Nouveaux rapports au travail ANA CORRE III La grande inad quation Agir et penser localement si nous tions dans la m me piece insiste Josh Bersin Pour d signer la facon dont le travail a t affect par la mutation des organisations et souligner la mobilit nouvelle de l employ ce dernier d veloppe la notion de lieu de travail sans fronti res Le travail c est donc une collaboration un projet d entreprise qui peut s ef fectuer n importe quel endroit proprement parler le travail recouvre un certain nombre de r les plut t que des emplois Il est d s ormais constitu de missions et de projets plut t que de fonctions Ainsi les crit res de recrutement sont galement boulevers s la ou le profil d une per sonne faisait foi en vertu notamment de son exp rience professionnelle l employ fait d sormais valoir ce qu il sait faire En d autres termes les comp tences des individus sont d sormais le crit re primordial d employabilit Y A T IL UNE DEMANDE POUR MES COMPETENCES 7 Or limportance de ce changement majeur des crit res d employabilit n a pas encore fait l objet d une prise de conscience suffisamment claire D apr s le t moi gnage de Bersin Une grande proportion de cadres RH avec qui je me suis entretenu m ont avou rencontrer actuellement des difficult s allant crescendo dans les pro cessus de recrutement Cela n est pas di au nomb
17. par s l impact des transformations technologiques sur l conomie En particulier nous n avons pas suffi samment conscience des rythmes de d veloppement et d adaptation des technologies Le probl me n est pas l ordinateur en lui m me mais le fait que les innova tions informatiques connaissent une acc l ration verti gineuse que l organisation du travail et le monde de l emploi ont de plus en plus de mal suivre ce qui a pour cons quence une disparition d un nombre impor tant d emplois qu ils soient remplac s par des machines ou qu ils ne trouvent plus preneur faute d une mise jour suffisamment rapide des comp tences L un des enjeux de la lutte contre le ch mage sera donc de gagner cette course contre la machine en se concentrant sur l volution des organisations et sur la mise en valeur du capital humain Faute de quoi nous risquons de voir dispara tre toute une partie des emplois aujourd hui occup s par la classe moyenne ces fameux emplois transactionnels de la typologie de McKinsey PAS D EXCEPTION FRAN AISE La France bien entendu n chappe pas ces volu tions Les travaux prospectifs du Conseil d Analyse Stra t gique CAS distinguent ainsi sur la p riode 2011 2016 les secteurs les moins porteurs qui per draient 161 000 emplois des secteurs dynamiques qui totaliseraient 944 000 cr ations d emplois Ce dyna misme proviendra surtout des activit s de service pour l essentiel des em
18. rarchique de coercition Mais nombreux sont ceux qui d noncent les fausses promesses de l agilit et de l autonomie Elle se tra duirait par une pr carisation du travail d un c t et une forme nouvelle d exploitation sous couvert d autonomie de l autre Le d veloppement des nou velles technologies qui effacent de plus en plus la fronti re entre vie professionnelle et vie priv e ali mente ces inqui tudes La grande inad quation Agir et penser localement Premier paradoxe de l autonomie soulev par une tude de la Work Foundation les salari s consid rent qu ils ont moins d influence et de contr le sur leur propre car ri re qu ils n en avaient il y a vingt ans Si la hi rarchie sest assouplie le perfectionnement des moyens de contr le et de mesure de l efficacit des salari s de plus en plus sophistiqu s font perdre ces derniers une par tie de l autonomie qu ils ont gagn e par ailleurs Deuxi me paradoxe cette libert accrue est facteur d angoisse et de stress Le stress est ainsi devenu la pre mi re cause d arr ts maladie en Europe il est l origine de 50 60 de l ensemble des journ es de travail per dues Au del des d g ts individuels son co t social est immense En France il repr sente entre 10 et 20 des d penses de la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la s curit sociale LA CONDUITE MANAG RIALE DU CHANGEMENT Jeff Joerres reconna
19. s avoir perdu son CDI de r dactrice en freelance je suis trop isol e Et je nai pas pu me payer d assurance sant depuis le d but de l ann e au m me moment Ayesha Sadaf Kamal r dacteur freelance a Islamabad se r jouit en travaillant ainsi je gagne en une semaine ce que je gagnais en un mois comme professeur Et je passe beaucoup plus de temps avec ma famille UN MARCH DU TRAVAIL MONDIAL CREATEUR D IMMENSES RICHESSES Il est tentant de voir la mondialisation du travail comme unjeuasomme nulle M Kamal au Pakistan s enrichirait aux d pens de Me Weiter aux Etats Unis Toutefois loin des th ories conomiques sur le partage du travail qui ont eu un temps leur heure de gloire la pens e conomie privil gie aujourd hui l analyse en termes d avantages comparatifs la lib ralisation des changes serait en r alit positive permettantachacun de se concentrer sur ce qu il fait le mieux Un mod le gagnant gagnant et non gagnant perdant N anmoins l ang lisme n est pas de rigueur L mer gence de ce march du travail mondialis ne fera pas du monde un havre de paix les tensions sont d ja vives entre l Europe et la Chine et l int rieur m me de l Union on s inqui te du d crochage de la France vis vis de l Allemagne europ enne Attention les vaincus de la mondialisation du march du travail pourraient opposer de fortes r sistances Agir et penser localement Un num rique qui
20. t ces difficult s les salari s subis sent une pression de plus en plus grande les volutions en cours bouleversent nos habitudes et Le rythme lev du changement se r v le fr quemment extr mement inconfortable Mais ces volutions sont dict es par les attentes des consommateurs et les nouvelles contraintes conomiques qui imposent de faire plus avec moins Puisqu elles sont in luctables elles doivent tre correc tement accompagn es Jeff Joerres donne sa feuille de route au management il doit imp rativement partager une vision rendre des comptes donner un horizon et des attentes clairs ses salari s o qu ils se situent sur l chelle hi rarchique En d autres termes il doit y avoir un leadership clair afin de mobiliser l ensemble des talents de l entreprise Leadership engagement talents sans une r flexion d ensemble sur ces concepts cl s l entreprise pourrait bien manquer le tournant de l auto nomie Certaines organisations comme EDF ou GlaxoSmithKline ont d j mis en pratique ces pr ceptes faisant de la ges tion du stress un axe essentiel du management Mais il faut encore progresser int grer par exemple dans les MBA et les formations en management des modules d di s ces questions Car cela ne fait aucun doute pour personne les employeurs qui sauront le mieux valoriser les comp tences des individus lib rer leur potentiel de travail et d innovation seront les grands
21. 1995 Michel Savy et Pierre Veltz publiaient un ouvrage intitul Economie globale et r invention du local En se mondialisant et en se globalisant l cono mie ne devient pas indiff rente aux ancrages locaux les ressources essentielles qui guident la localisation des activit s sont d sormais immat rielles attach es d abord au tissu humain et social la densit des coop rations a la qualit des comp tences Ces ressources loin d tre des dotations fig es se construisent en permanence au c ur des soci t s locales Cl de l emploi et de la comp titivit les comp tences se cr ent deviennent obsol tes et se reconstruisent On comprend donc que leur d veloppement dans les territoires soit devenu un enjeu majeur dont limpor tance s accro t avec la persistance de difficult s de recrutement et de l inad quation entre besoins des entreprises et comp tences disponibles POURTANT LE LIEN ENTRE ENTREPRISE ET TERRITOIRE NE VA PAS DE SOI Le d veloppement d une vision territoriale de l emploi et des comp tences est loin d tre vident il n est pas dans l habitude de toutes les entreprises de s int res ser aux dynamiques des bassins d emploi dans les quels elles sont implant es Or comme l indiquait au colloque S maphores Jean Christophe Sciberras DRH France du groupe Rhodia et Pr sident de l Asso ciation nationale des directeurs des ressources humaines ANDRHI les salari s pro
22. Atelier de l Emploi ManpowerGroup un lieu de qualit et de pertinence Bonne lecture et rendez vous l ann e prochaine pour la seconde dition Christian Boghos Secr taire G n ral ManpowerGroup 06 20 34 sommaire e D e r WW a A 5 oi q i e 9 e VA vi v A 6 e 6 e WWW ka 1 o DI e E e ne AV ge e A pg c e e las WV DE SE mw WW w 4 sou TR K WW e a r d Ss oe gt o ka Z gt a e eee B Baa o 2 6 8 52 50509 LR 0 60 bw 6 5 59555 9 6 o 5 5 5595 6 EE SE e o o 6 6 6 ee ee es 06e 6 6 OG OG OG OG SE SE SE 6 6 6 595950959555 D 6 OG OG OG 59559 8 6 6G 2 5 0 0 oO o a 6 0 6G 8 8 9 o OS e 6 6 6 0 0 0 0 0 0 WW WOW WW 6 6 0 2 2 5 0 0009 LL WW 0 WW VW WW WWW WW LEL SE SE SE DE SE DE D D 6 6 D WD WWW 6 6 6 99 0 0 959 WW WWW WWW WP WW WW DW WWW W 9 OG 5 5595 05 a 2 0 2 WW bw 6 6 OO OG 6 6 Oe WW D WW Z ep 6 6 6 6 6 6 9 5 WWW WW 66 6 0 o o 0 ve 6 6 6 6 6 ege ee a 8 6 2 0 0 oO OG o UA as ee Emploi mode d emploi gudd mode demploi Le monde de l emploi volue toujours plus rapidement au gr des dynamiques issues de la mondialisation Si ces derni res s av rent indispensables au progr s conomique elles mettent aussi s rieusement en danger la p rennit de certains types d emplois dans les
23. Browser nouvel instrument de mesure mis en place par l OCDE utilisable en ligne sur www oecd org parite Diversit selon que vous soyez Agir et penser localement Un num rique qui change tout pages 68 69 Des Jeunesses 3 INEGALITES HOMMES FEMMES LES CHOIX DE CARRI RES ET DE FILI RES EN QUESTION u chapitre des bonnes nouvelles le barom a tre 2012 de Capitalcom indique que le nom bre d entreprises fixant des objectifs chiffr s en mati re de mixit a doubl et que la part des femmes dans les comit s ex cutifs a progress de pr s de 25 en 5 ans Mais la liste des progr s r aliser est plus longue encore ce m me barom tre souligne qu il ya seu lement 15 de femmes dans le tout premier cercle des instances dirigeantes selon l INSEE dans le secteur priv fran ais les femmes gagnent en moyenne 20 de moins que les hommes C est en Allemagne pays pourtant dirig par une femme que l on trouve les plus importantes disparit s de salaires Pire Les carts de r mu n ration des dirigeants selon leur sexe se sont accentu s partout en Europe De mani re peut tre un peu surprenante les carts sont moins marqu s en ltalie pourtant souvent pr sent e comme un pays machiste UN EFFET SECTEUR Une tude du cabinet Mercer tente d expliquer le ph nom ne Parmi les cadres sup rieurs les femmes seralent surrepr sent es dans des fonctions traditionnellement moins r mu
24. DANS LA ZONE EURO avril 2012 Mars 2017 Ao t 2011 CH MAGE DES JEUNES EN EUROPE DU SUD e avril 2012 Italie Portugal Espagne Grece LES CINO PREOCCUPATIONS MAJEURES DES FRANCAIS top mars 2012 La lutte contre le ch mage POUR EN SAVOIR PLUS Dossier sp cial sur le futur de l emploi The Future of jobs paru dans The Economist le 10 septembre 2011 disponible en ligne sur www economist com gt Dossier sur le ch mage aux Etats Unis le paysage du ch mage national The Nations Unemployment Landscape paru sur le site du New York Times le 26 septembre 2011 gt OCDE Perspectives de l emploi 2011 tr X L N f f T J J NK NK t d NAN N N Agiret penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses EST OUVERTE ux alentours de la fin janvier l approche a du nouvel an chinois les responsables des entreprises implant es en Chine s angois sent En effet cette p riode de traditionnelle trans humance familiale signifie qu une partie des salari s ne reviendra pas Ils auront trouv mieux ailleurs sur le long chemin de l aller ou du retour Les entreprises doivent donc lancer de grandes campagnes de recru tement aussit t les f tes pass es ce turn over natu rel oblige donc une soci t comme Schneider Electric effectuer quelques 2000 embauches par an sur un total 22 000 employ s
25. DE LA POPULATION FRAN AISE L TRANGER Source minist re des Affaires trang res ETES 900 000 AUS 1000 000 Ua 1 300 000 1 600 000 DONT ILS NE SONT PAS E D NOMBRE D ETUDIANTS SCOLARISES DANS UN PAYS RESSORTISSANTS 1975 1980 1990 1995 2000 2005 2010 800000 1100000 1300000 1700000 2100 000 3 000 000 4000 000 POUR EN SAVOIR PLUS gt Josh Bersin La fin du travail tel que nous le connaissons 2011 disponible sur le site www entreprisecollaborative com Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 2 NOUVELLES FORMES DE TRAVAIL CHOISIES O SUBIES es formes traditionnelles du contrat de tra vail sont le fruit d une longue histoire Lim portance croissante du CDD et du travail temps partiel recouvrent une grande complexit de situations qui ne s expliquent pas toutes par une pro gression de la pr carisation BR VE HISTOIRE DU CONTRAT DUR E IND TERMIN E Le contrat de travail dur e ind termin e temps plein est devenu dans le dernier quart du KK si cle le mode r f rent d organisation de la relation de tra vail en France et en Europe Cela n a pas toujours t le cas en 1804 le code civil se contente d non cer dans la section intitul e Du louage des domestiques et des ouvriers article 1780 on ne peut engager ses services qu a temps ou pour une entreprise d ter min e Le contrat qui lie l employeur au travailleur es
26. WWW CR WWW BA Ia R AI M K G A AAA RR AM KG AM KG d An IA MA A AK A A KM an AA MB mn si EK KMNADn ad emo WW E E E E p Ba RW Aa Aa RSR RW RW RR WWW SR ana n LEURS ETS W W UN W WR WWW Aa WWW Aa Aa WWW AI Aa Aa aa Aa A UN UN RR AAA EEEF AA AA IA E E a UA FM MN AK WONN nn R wo p R R Ka ve E b e E fE KARER F AS A LA KB 6 R RR KG A R FM AGWE vo na R RR NM MA nan AB nn L 8 RR 6 68 panda RR 668 na nan nn en nn rou 96 6 B 68 W W 6 686 W HM M 86 6 66 LR RRR RRR RRR RRR RR RRR RR EE RRR RRR RR R RRR R RRR RIR RRR R RRR RR R RR RR RR RR RR R MR RRR RRR R RR D 6 6 4 6 AI AI AM K G M m a R KA K AAA a d BA A K a mn KB MANM Ak RR 4 A M RTE Mas AK M d An an t A K An MM SM BE KG A AK A A d A MA MG MB A M mn AAA RR AA K m an 6 8 Ba 4 G MG MA MN Ms oan BK mM N n KM n MN MG s FANM NA KG EM GM GEN MN AA AA Aa RRR R MEG K AK AM NM BNK sann AA AI AA Ms n san nna NA p n ana nn NA sd NR AM KB M Kan MR R RRR ss kanman G W A W A 68 W MW 86 R 68 K 6 K 6 R An Enn K R GM R Gn MAN RR 8 h RR 689 LRR 0 R RR Ann n ba p Aa nn 6 0808 Kann KB AN A MN MA KAN 6 R KANN Ann R 8 K 6 nn A san pa nan nannan nn ba R 6 R nan nan nen nan NO III AAA LA II ILA AA IA II AA AI LA AINA IA IA II LA ALI IAA AA AAA II AA AI LAANA CUCD LA AAA ALIA NE a Se geg KB W G MW W MW AAM ha td LRM L MAM NNA BEN FA Tm apu KB MN ON NM ANN Ta Gm Epa GDE ba t T Gp a T ab tata Gta tE R L MMM UA L MAA LAM AA AA AI M A eg RHS d A
27. Xavier Huillard et de Fran oise Gri Il faut aller vers une flexibilit socialement responsable RES Echo f6 seanaens MU Diversite selon gue vous soyez Des Jeunesses 9 MANAGEMENT LES PROMESSES DE LAUTONOMIE volution du march du travail l mergence des nouvelles technologies le changement de comportement du consommateur ou consom acteur imposent une v ritable revolution du management Pour la plupart des experts Les jours du management 3 l ancienne hi rarchique paraissent compt s Gary Hamel une star mon diale des th ories du management ose la provocation ne faudrait il pas virer tous les chefs SALARI DIS MOI NON Pour Jeff Joerres Pr sident directeur g n ral de ManpowerGroup la pression concurrentielle contraint aujourd hui employeurs et salari s privil gier des organisations du travail agiles C t employeurs cela se traduit notamment par la n cessit d embaucher tr s rapidement des personnels imm diatement op ra tionnels De fait on remarque depuis les ann es 1980 un chan gement des modes de recrutement des entreprises qui se tournent de plus en plus vers les contrats courts soit pour faire face un environnement de plus en plus incertain soit pour tester des salari s avant d envisager une embauche d finitive Ainsi le taux de recours aux CDD et au travail temporaire a t il doubl depuis les ann es 1980 pour repr
28. analogue voire pire en Europe Mais ce qui rend la situation europ enne singuli re c est l importance du ch mage des jeunes et les Nouveaux rapports au travail tensions sociales qui en d coulent Durant l t 2011 la col re des jeunes britanniques a explos en meutes et on conna t le sort des ndignados en Espagne o plus de 50 des jeunes Espagnols sont au ch mage M me dans une France qu on pourrait Dans ce monde famine d emplois et guerre des talents coexistent Combien de temps la situation est elle tenable malheureusement croire habitu e le ch mage reste la premi re pr occupation d une population et la crainte de nouvelles meutes n a pas disparu UN MAL QUI N PARGNE PERSONNE Ces difficult s ne sont pourtant pas propres aux co nomies d velopp es En 2012 c est en grande partie le d sespoir de la jeunesse qui a d clench la vague des printemps arabes On ignore trop souvent que les conomies florissantes d Inde et de Chine sont aussi La grande inadeguation pages 36 37 touchees les emplois font defaut tant en guantite qu en qualit notamment pour les jeunes dipl m s en surnombre par rapport une demande de main d uvre ouvri re toujours tr s soutenue LES CAUSES STRUCTURELLES DE LA HAUSSE DU CH MAGE Ne nous y trompons pas la crise n est pas la seule responsable les maux de l emploi aujourd hui sont bien plus profonds que les seules cicatrices de la cri
29. au Maroc et un taux alarmant de 31 en Tunisie Des chiffres qui pourtant Sous estiment l ampleur du probl me puisque le taux de participation des jeunes au monde de l emploi est inf rieur 50 dans l ensemble des trois pays La BAD insiste galement sur la gra vit du sous emploi des jeunes En effet les jeunes travailleurs pauvres sont legions au Maghreb en Afrique du Nord plus d un tiers des jeunes ayant un emploi vivent encore avec leurs familles avec un revenu familial de moins de 2 dollars par jour par membre de la famille UN D FI D MOGRAPHIQUE CONSID RABLE M caniquement l accroissement de la population a tendu les march s du travail En effet la population en age de travailler a plus que doubl entre 1980 et 2010 au Maghreb il aurait fallu une croissance ala chinoise pour cr er un nombre suffisant d emplois et absorber cette population active suppl mentaire La crise financi re mondiale n incite gu re a l opti misme d autant que la pouss e d mographique devrait durer jusqu en 2020 R pondre a Laccroissement de La population en Alg rie n cessitera de doubler le nombre d emplois d ici 2020 LA FRUSTRATION DES JEUNES DIPL M S Ce contexte inqui tant cr e d autant plus de frustra tions que le dipl me ne prot ge pas du ch mage et de la pr carit au Maghreb loin s en faut contrai rement aux pays d velopp s o le dipl me demeure un atout d cisif Le sous emploi chroniq
30. bat vif et permanent Aujourd hui deux actifs occup s sur trois utilisent r gu li rement ces technologies dans leur activit profes sionnelle comprendre leur impact sur l exercice du travail est donc un enjeu essentiel de cette Grande transformation Les nouvelles technologies n isolent pas les utilisateurs mais cr ent au contraire de nouvelles formes de solidarit res Une tude r cente du Centre d analyse strat gique et de la Direction g n rale du Travail affirme que les effets des TIC sur les conditions de travail sont souvent positifs par exemple quand ces technologies permettent aux salari s d acc der plus simplement l information et de trouver des solutions rapides et adapt es leurs pro bl mes Mais les bouleversements occasionn s par l informatique et les t l communications sont parfois Nouveaux rapports au travail analys s et per us comme autant de risques tant ils modifient les conditions de travail et l organisation de la production Parmi ces risques les plus souvent cit s retenons l augmentation du rythme et de l intensit du travail le renforcement du contr le de l activit ou l af faiblissement des relations humaines et ou des collec tifs de travail LES TIC ENRICHISSENT LES CHANGES LA SOLIDARITE ET LE LIBRE CHOIX DES SALARIES Ce dernier point est la source d une inqui tude particu li re Dans de nombreux esprits les technologies de l information conduisent en e
31. capitalisme au talentisme Jeff Joerres Pr sident directeur g n ral de ManpowerGroup observons et ce que nous disent les entreprises c est que le capital n est plus suffisant il faut trouver des talents pour progresser Dans cette volution le capitalisme c de le pas au talentisme l acc s au talent plut t qu au capi tal devient le premier avantage concurrentiel Cette grande transformation s appuie sur quatre mutations en cours Les zones de croissance voluent et favorisent les pays mergents des r volutions technologiques bouleversent nos fa ons de travailler les comp tences recherch es par les entreprises changent tr s rapide ment de nouveaux types d organisation du travail mergent Emploi mode d emploi Nouveaux rapports au travail EMPLOIS D AVENIR VS EMPLOIS CONDAMNES 7 Confront es ces mutations toutes les entreprises n auront pas les m mes opportunit s toutes les orga nisations ne seront pas gales Et tous les emplois n ont pas les m mes chances McKinsey a mis au point une typologie particuli rement pertinente en s atta chant distinguer diff rentes cat gories d emplois selon qu ils sont ou non d localisables et automatisa bles Les emplois transformationnels impliquent sur tout une activit physique Depuis longtemps sur le d clin dans les pays riches ils se d placent toujours plus vers les march s mergents Les emplois trans actionnels sont les post
32. change tout L EXPLOSION DU STATUT D AUTO ENTREPRENEUR NOMBRE D ENTREPRISES CR ES EN FRANCE 2008 2009 dont 260 000 auto entreprises 2010 YAAN dont 262 000 auto entreprises dont 258 000 auto entreprises LA FRANCE GRAND B N FICIAIRE DE LA MONDIALISATION Source La Revue Parlementaire N 891 ENTREPRISES FRANCAISES PARMI LES 100 PLUS GRANDES ENTREPRISES MONDIALES ou NN CARREFOUR 0 PSA PEUGEOT CITRO N EDF FRANCE TELECOM UNSS SUEZ O SAINT GOBAIN OO T EADS venn AUCHAN NN QUELQUES ENTREPRISES FRANCAISES LEADERS DANS LEUR SECTEUR D ACTIVIT EN CA DIVERTISSEMI VIVENDI 1 ENERGIE GDF SUEZ 1 ASSURANCE AXA 19 BANQUE L OR AL 1 GRANDE DISTR CARREFOUR 4 LUXE BTP ET CONSTR SAINT GOBAIN Da TRANSPORT AIR FRANCE KLM Des POUR EN SAVOIR PLUS gt tude conjointe de l OMC et de l OIT Making globalization socially sustainable Pour une globalisation socialement durable 2011 disponible en ligne sur www wto org IN LES Le N Ce N N N Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 3 MONDIALISATION DU TRAVAIL LA MEILLEURE DEFENSE C EST LATTAQUE a course mondiale la productivit et l in novation est lancee La refuser se refermer sur soi ne constituerait qu une barri re illu soire AU contraire pour tirer leur pingle du jeu la France et l Europe doivent investir massivement dans
33. change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 4 FLEXIBILIT COMMENT CONCILIER RESPONSABILITE ET COMP TITIVIT omment concilier l exigence de s curit l gi Re timement exprim e par les individus et les besoins de flexibilit revendiqu s par les entreprises En d cembre 2011 l Institut de l entre prise IDEP a publi un rapport tentant d apporter des r ponses cette question complexe et centrale Pour lIDEP il est possible de rendre responsables les formes de flexibilit de l emploi adapt es aux grandes transformations de notre temps condition d att nuer et de remettre en cause le fort dualisme du march du travail La forme du contrat ne prejuge pas de la qualit des emplois LA FLEXIBILIT AU GO T DU JOUR La flexibilit a ete remise au premier plan par le contexte de crise La crise actuelle pourrait accro tre les besoins en flexibilit des entreprises Pr server les emplois d aujourd hui et cr er ceux de demain suppose de rendre notre march du travail toujours plus agile et r actif soulignent Xavier Huillard PDG de Vinci et Fran oise Gri Pr sidente de ManpowerGroup France respectivement Pr sident et Vice pr sidente de l IDEP Dans un environnement instable et alors que les clients se font plus en plus exigeants il faudrait abandonner une vision honteuse de la flexibilit Cependant l organisation de la flexibilit telle qu elle
34. de man uvre pour une plus grande r activit aux demandes des clients une am lioration du travail collaboratif en interne et une plus grande attention port e au recrutement et la fid lisa tion des talents L int gration du e learning semble bien tre un moyen d ins rer une forme de flexibilit dans la formation mais aussi dans les relations de travail Le d veloppement du e learning augure de nouvelles formes de souplesse et de flexibilite dans les organisations INTERVIEW DE PIERRE BERTHOU Senior Vice Pr sident Practice Software de FuturSkill R Atelier de l Emploi L apprentissage en ligne est une modalit p dagogique et technologique qui concerne la formation continue l enseignement sup rieur mais aussi la formation en entreprise Dans ce dernier domaine d application quelles sont les grandes tendances Nouveaux rapports au travail Pierre Berthou On peut dire que le march a atteint une r elle maturit en 2011 2012 Le e learning est devenu une vidence et la plupart des entreprises n ont plus besoin qu on leur d montre l utilit de cet outil il s impose R sultat les volum tries s toffent l exper tise s est consid rablement d velopp e et les ambitions progressent Les probl matiques rencontr es sont de plus en plus concr tes Il s agit d sormais surtout d avancer dans l int gration de ces nouvelles m thodes d apprentissage au sein de l entreprise E Le march est donc plu
35. des moins qualifi s doit tre mise en place Ceci para t particuli rement n cessaire dans une France o 45 des emplois industriels se situent dans des secteurs menac s Ainsi la nouvelle division internationale du travail nous conduit in vitablement r viser nos priorit s et le com bat pour l am lioration de la productivit se joue donc au niveau de nos choix politiques Une formation r ussie doit fournir des comp tences pr cises sp cifiques recherch es Elle doit accompagner non seulement l en tr e dans le monde du travail mais aussi le parcours d une vle professionnelle tout enti re Agiret penser localement Un num rique qui change tout TAUX DE JEUNES 25 34 ANS DIPL M S DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR oben 37 IEE 20 PEGE 26 GE IER 38 STT H lt Ta T LEE 39 LICE 42 Etats Unis 42 Japon 55 Source Perspectives sur l emploi OCDE 2010 CO T DU TRAVAIL HORAIRE EN FRANCE ET EN ALLEMAGNE EN 2008 ET HAUSSE DEPUIS 2000 INDUSTRIE 33 euros 22 SERVICES L EE 26 8 euros 12 Source FRAP PART DES SERVICES DANS LES DEPENSES DE R amp D JAPON ALLEMAGNE FRANCE ITALIE TATS UNIS Source International Trade Centre OCDE tude OW 2011 GPS POUR EN SAVOIR PLUS gt Fondation iFRAP Co t du travail une comparaison France Allemagne disponible en ligne sur www ifrap org INSEE Tableaux de l conomie fra
36. entre collaboration interpersonnelle et travail Individuel sur ordinateur Un num rique qui change tout Jen an d PE PES f A 4 fa N fe N h 1 J N r 4 di r N v NA A NAP NA N N N Agir et penser localement pages 54 55 Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 1 STRAT GIE RH POURQUOI DOIT ELLE SERVIR LA STRATEGIE 2 0 n mars 2012 lors de la semaine europ enne des comp tences num riques la Commis sion europ enne a tir une sonnette d alarme alors que l volution des qualifications requises dans l emploi implique que d ici 2015 pas moins de 90 des emplois exigeront des comp tences num riques Antonio Tajani commissaire charg de l industrie et de l entrepreneuriat a confi son inqui tude l insuffisance de main d uvre qualifi e freine la croissance dans le secteur des hautes technologies et entraine des d perditions qui menacent d entraver la capacit d innovation de l Europe et sa comp titivit dans le monde Sans doute les entreprises n ont elles pas encore suffisamment pris conscience des bouleversements qu implique la r volution technolo gique Certes le pouvoir croissant des consommateurs les pousse investir les m dias sociaux pour communi quer et pour vendre Mais ce n est ici que la partie merg e de l iceberg l impact du web social sur l informa tion et la communication person nelles professionnelles et de plus en plus m l es
37. est plus ais e que celle des dipl m s de Lenseignement g n ral Qui le sait Qui le dit SANS DIPL ME T AS PLUS RIEN Ils sont entre 120 et 150 000 d crocheurs qui chaque ann e quittent l cole sans le moindre dipl me Ceux l risquent une grosse gal re 3 ans apr s avoir quitt l cole moins d un sur deux aura un emploi nous apprend l enqu te G n ration 2007 du Centre d tudes et de recherches sur les qualifi cations C req Chaque ann e les nouveaux gal riens repr sentent pr s d un jeune sur six A tous Nouveaux rapports au travail 2 PASSE TON BAC PRO ges de la vie le taux de ch mage des non dipl m s est pr s de trois fois sup rieur celui des dipl m s d tudes sup rieures Mais ce qui est encore plus alarmant c est l aggravation de cette diff rence depuis le d but de la crise Le C req affirme ainsi chiffres l appui que le dipl me est un atout gagnant les non dipl m s sont les plus expos s la pr carit et au ch mage d autant plus en p riode de crise Pour les dipl m s du sup rieur les effets de la crise sont moindres En d autres termes les plus fragiles ont t fragilis s les autres sont relativement pro t g s Trois ans apr s leur sortie du syst me scolaire moins de la moiti des non dipl m s plus des 2 3 des dipl m s du secondaire et plus des 4 5 r de ceux du sup rieur ont un emploi il n y a pas photo le
38. existe aujourd hui est loin d tre satisfaisante Elle n est ni r ellement adapt e aux besoins des entreprises ni quitable socialement Elle repose en effet quasi exclu sivement sur les outsiders ceux qui ne b n ficient pas du cadre d emploi sur des salari s des grandes entre prises ou des fonctionnaires Cette r partition in gale de la flexibilit est la cons quence la plus n gative d un point de vue social de la configuration duale du mar ch du travail actuel PESANTEUR DU DUALISME Ce rapport de l Institut de l entreprise crit par Charles de Froment montre qu un compromis de flexibilit s est tabli en France depuis longtemps Il tend faire peser sur une cat gorie limit e de salari s salari s en CDD en int rim en stage mais aussi en CDI temps partiel subi ou au bout de longues cha nes de sous traitance une grande partie des risques perte d em plois moindre acc s la formation etc L expression de dualisme du march du travail rend compte de cette segmentation du march du travail en deux parties relativement tanches En p riode de crise cette fragilit devient patente entre le 2 me trimestre de 2008 et le 1 trimestre de 2009 pr s des 2 3 des suppressions d emploi en qui valent temps plein ont eu lieu dans le seul secteur du travail temporaire PR CARIT ID ES RE UES ET IMMOBILISMES Il ne suffit pas d opposer deux ensembles de contrats dans
39. gration n cessite de respecter un certain nombre d tapes NE PAS LAISSER L HOMME FACE A SA MACHINE Car face aux r sistances la r ussite de l int gration du e learning dans les dispositifs de formation d pend de la gestion du changement tout autant que de la qualit des outils explique Pierre Berthou Vice pr sident de FuturSkill la t te de La branche Software de cette filiale de ManpowerGroup Selon lui le d terminant de la r ussite d un projet de e learning est la capacit de coop ration et de collaboration de toutes les parties pre nantes Car l enjeu central c est l appropriation par les futurs utilisateurs si les outils ne correspondent pas aux usages et besoins l chec est assur Mais il faut aussi que les managers a tous les niveaux l gi timent le projet la direction doit fixer des objectifs clairs et les responsables de formation doivent s em parer du projet l expliquer et le faire accepter Voila pourquoi les rigidit s organisationnelles constituent un frein constant la r ussite de tels projets les d partements ressources humaines et formation travaillent souvent de mani re trop tanche et devraient collaborer bien plus troitement pour que suivant la strat gie d entreprise des solutions adap t es aux besoins et aux niveaux de tous puissent tre d velopp es Un num rique qui change tout ANN HHHH Agir et penser localement pages 60 61 L ENCYCLOP DIE BRIT
40. laisse augurer des relations plus riches et plus dynamiques Toutefois l h ritage d une histoire plus ou moins lointaine avec sa dualit entre travail stable et travail instable continue d informer nos pratiques et de diviser en deux la sph re des employ s Travail flexible travail pr caire Non condition que le march du travail de demain impose la mise en uvre d une flexibilit responsable respectueuse des besoins des entreprises et des trajectoires de chacun Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 1 TRAVAIL LE NOUVEAU PROFIL DE L INDIVIDU EMPLOYABLE entreprise volue Une exigence s affirme celle de s adapter plus rapidement d int grer les mutations en cours pour tre r actif aux changements Cette exigence nouvelle les lea ders du monde de l entreprise la d signe comme une n cessit d agilite Les organisations doivent deve nir plus souples et plus intelligentes et avec elles les emplois sont vou s se transformer Autrefois d finis par une fonction identifiable et for mulable les emplois s articulent d sormais autour de comp tences en perp tuelle volution Existe t il un profil nouveau de l individu employa ble LA FIN DEU EMPLOY MOYEN La fin du travail tel que nous le connais sons ni plus ni moins Telle est la pr diction de Josh Bersin expert en management des talents
41. les pays d Am rique latine doivent investir dans la forma tion de leurs concitoyens d autant plus que la jeunesse de leurs populations constitue un important levier de croissance mais aussi de r volte 21992189 48 5 milliards VIBE 17 7 milliards OEE 15 1 milliards JONE 7 3 milliards SI 6 8 milliards ASON III 5 2 milliards Source Commission conomique pour l Am rique latine des Nations unies Cepal Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 4 MAGHREB LE DIPLOME NE SUFFIT PLUS n France c est le dipl me plut t que l ge e gui fait office de critere de selection de la jeunesse l inverse dans les pays du Maghreb Alg rie Maroc et Tunisie on peut v rita blement voquer une g n ration globalement sacri fiee Car l bas le dipl me n est nullement un rempart contre le ch mage CHOMEUR OU TRAVAILLEUR PAUVRE Dans une region ou pr s de la moiti de la population a moins de 25 ans les frustra tions et la col re n es du ch mage et de la pr carit ont t a la source des r vo lutions le ch mage des jeunes au Maghreb est trois fois plus lev que chez les adultes La Banque africaine de d veloppement BAD d plore ainsi la diff rence entre le taux de ch mage des jeunes Maghr bins et celui dans les autres pays du monde 12 au niveau mondial contre 24 en Alg rie 18
42. lieux de travail pose galement probl me secteur priv bilan de l ann e 2009 Dares analyses n 81 Face aux co ts qu elle peut repr senter dans les PME novembre 2011 notamment surtout en p riode de crise le d veloppe ment du t l travail pourrait soutenir une am lioration de l emploi des personnes handicap es Esp rons que son insertion au mois d avril 2012 dans le Code du travail acc l re l employabilit de ces populations fragiles gt Lucile Chevalier Les meilleures pratiques trang res d int gration des salari s handicap s 20 octobre 2011 article en ligne sur www emploi pro fr Diversit selon que vous soyez ERIC III EEE IQ EEE TETE 1 in ni E O H Agir et penser localement Un num rique qui change tout pages 72 73 Des Jeunesses Vs a 3 T eem d deg Ce Vi b d a Ta CT LB eat CN Jes jeunesses On utilisait autrefois volontiers un singulier collectif la jeunesse ou un pluriel en r alit tout aussi r ducteur et simpliste les jeunes Aujourd hui l histoire des jeunes ne se rapporte plus ni un id al collectif ni des trajectoires strictement individuelles atomis es mais se diffracte en plusieurs histoires dont certaines sont moins heureuses que d autres Parmi ces jeunesses figure celle des perdants du syst me ducatif qui souffre beaucoup plus que les autres des cons quences n gatives de la crise et qui constitue une portion non
43. num rique qui change tout pages 62 63 Agir et penser localement LE WEB LIEU N 1 POUR LA RECHERCHE DE CONNAISSANCES F VRIER 2012 aaaa Le Figaro Nouvel Le Parisien Le Monde 8 8 8 millions Observateur Aujourd hui Huffington Post de visiteurs amp Rue89 en France 7 3 millions uniques 7 7 millions 7 5 millions LE MOD LE 70 20 10 DES CHERCHEURS DE PRINCETON SUR L ACQUISITION DES CONNAISSANCES Formation formelle 10 Contacts Interaction 20 Activit et exp rience on the job 70 POURCENTAGE D ACTIFS SOUHAITANT CHANGER DE METIER UN JOUR HAHA Moins de 25 ans 72 25 34 ans 08 Yo 35 49 ans de 50 ans 32 Source enqu te TNS Sofres du 24 au 30 janvier 2012 www lemonde fr Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses Nouveaux rapports au travail La grande inad quation Diversit Selon que VOUS SOYEZ Penser le travail par cat gories d employ s n est pas toujours b n fique On court souvent le risque en utilisant trop facilement une cat gorie les seniors les femmes les handicap s d induire les effets n gatifs que l on voulait carter Mais l encore un changement de perception et de mentalit semble tre en marche Lapproche la plus pragmatique possible poss de en ces mati res d ind niables vertus Reconnaitre franchement les insuffisances et identifier clairement les solutions permettent b ighdffgdfelelleltdMelReC Helef IRAR NE
44. pays d velopp s au risque d aggraver un ch mage d ja persistant Si la menace des d localisations et les disparit s du co t du travail sont d j bien connues dans l industrie on prend d sormais conscience que la r volution num rique menace certains emplois de services Comment anticiper cette nouvelle division du travail pour bien s y adapter faut s armer pour relever le d fi d un march mondial des comp tences o la formation l ducation et une interm diation performante constituent des avantages d terminants Qi LEIET EE Q Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 1 QUELS EMPLOIS L HEURE DE LA GRANDE TRANSFORMATION 7 e potentiel humain ne cesse de progresser et le talent est d sormais le nouveau levier de la croissance conomique En janvier 2011 au Forum conomique mondial de Davos Jeff Joerres Pr sident directeur g n ral de ManpowerGroup Inc annonce l av nement d une re nouvelle Le talent ce nest pas seulement la personne cela va au del explique t il C est la personne qui correspond vos besoins du moment ce sont ses comp tences son com portement sa facon d tre sa capacit travailler dans un environnement chaotique mondialis Le talent est sp cifique Nagu re pour se d velopper les entreprises devaient trouver du capital Aujourd hui ce que nous Nous sommes en train de passer du
45. poursuit Dans un contexte de d mographie d clinante l Allemagne a r ussi son par tage du travail en d veloppant le temps partiel La quantit de travail totale fournie et le volume du PIB ont augment mod r ment mais le PIB par habitant a aug ment de facon tr s significative 13 contre 7 en France Les r formes du d but des ann es 2000 ont permis une nette augmentation du pouvoir d achat moyen et du taux d emploi Mais un certain nombre de critiques l gard de cette tude sont apparues notamment dans la sph re politique Ce miracle allemand en termes d em plois cache en effet deux d s quilibres qui assom brissent le tableau DE FORTES DISPARIT S R GIONALES Le premier d entre eux est r gional si le contraste est saisissant entre S lestat et Emmendingen il ne l est pas moins entre Munich 5 196 de ch meurs Stuttgart 5 5 et les villes de l ex Allemagne de l Est qui l instar de Berlin 18 et Leipzig 12 6 connaissent des taux de ch mage extr mement ele v s De m me les villes de la Ruhr ont un destin assez similaire aux villes fran aises des bassins industriels sinistr s les taux de ch mage Essen et Dortmund avoisinent les 13 La grande inad quation UN MARCHE DU TRAVAIL A DEUY VITESSES Les diff rences r gionales se doublent aussi d in galit s de statut et de conditions d emploi Il s agit l d une cons quence souvent d cri e des r formes dites H
46. que l on imagine C est tout un cosyst me RH 2 0 qu il faut construire en parall le qui embrasse d une fa on ou d une autre continuellement ou sporadiquement la quasi totalit des m tiers et des postes au sein de l or ganisation Travailler de facon plus collaborative parta ger l information plut t que la prot ger persuader plut t qu imposer influencer et mobiliser former des mana gers aptes conduire ce changement des passeurs en sorte voil quelques solides d fis en mati re de forma tion de comp tences et de management auxquels cette nouvelle strat gie RH devra lt atteler Une r volution en somme Cette r volution est d autant plus cruciale qu elle inter vient alors que l entreprise est confront e des change ments profonds g n ration oblige l exercice de l autorit ne saurait tre le m me que celui d il y a dix ou quinze ans Les axiomes du leadership confiance res ponsabilit vision vont remettre peu peu en cause les m thodes et les codes manag riaux anciens C est tout un cosyst me d un genre nouveau qui entrem le management num rique rapport au travail auquel l en treprise va tre confront e Il est vital qu elle comprenne ce vaste mouvement d j en marche qu elle en d chiffre toutes les composantes et en consid re tous les effets au risque den tre la pre mi re victime Fran oise Gri a publi cet article dans 01 Business en avril 2012 Un num rique
47. s majo ritalrement des postes peu qualifi s que les employeurs ont du mal pourvoir en raison surtout d une insuffisance des comp tences disponibles e D velopper les formations sup rieures La chasse aux talents fait rage 1 employeur europ en sur 5 recherche l tranger les talents qu il n arrive pas trouver dans son pays au premier rang desquels figu rent les ing nieurs e Promouvoir les clusters ou p les de comp titivit Ils existent d j et constituent g n ralement une r us site Ils permettent le d veloppement des comp tences comme le p le Mov Eo qui dispose d un annuaire des comp tences Celles ci doivent tre encourag es et approfondies 2 Augmenter la productivit dans Les services De nombreuses tudes expliquent la perte de comp titivit europ enne par rapport aux tats Unis par la faiblesse des gains de productivit dans les services Dans ce cadre d importants progr s peuvent tre effectu s par exemple dans la logistique une activit essentielle dans l conomie globalis e o les Pays Bas et l Allemagne sont tr s performants 3 D velopper un syst me de s curit sociale coh rent avec les rl volutions actuelles Selon Pascal Lamy qui prend l exemple des Etats Unis plus le syst me de s curit sociale dysfonctionne plus la tentation protectionniste est forte C est pourquoi une flexis curit adapt e notamment aux transitions professionnelles
48. s ont en g n ral un niveau de formation plus faible que les jeunes valides En effet comme leur parcours scolaire Source www crth org est plus ardu ils en sortent la plupart du temps avec un niveau de qualification inf rieur la moyenne Ce qui repr sente un frein consid rable leur insertion professionnelle 80 des demandeurs d emploi handicap s sont de niveau POUR EN SAVOIR PLUS V CAP alors que les entreprises recherchent des profils de niveau bac 2 gt Dr Vincent Bonniol Handicap et entreprise la De nombreux chantiers ont ete lanc s entre 2008 et 2010 r glementation article en ligne sur www travaillersante fr le nombre de contrats d alternance ayant fait l objet d une prime vers e par l Agefiph a augment de pr s de 70 le nombre d tudiants handicap s dans le sup rieur a gt Minist re de la sant et des solidarit s Loi handicap Le guide de la loi avril 2006 doubl selon une tude de l INSEE ils sont aujourd hui gt AGEFIPH Association de gestion du fonds pour l insertion 10 500 et ce nombre devrait encore augmenter avec une professionnelle des personnes handicap es Rapport scolarisation en milieu ordinaire qui ne cesse de pro d activit 2010 publi en 2011 gresser gt Minist re du Travail DARES L emploi de travailleurs Au del des comp tences et de la qualification l acces handicap s dans les tablissements de 20 salari s ou plus du sibilit des
49. semblent se d gager 1 avec l arriv e de la G n ration Y sur le march du travail l attractivit d une entreprise d pend plus de sa marque employeur que de son secteur d ac tivit 2 les tudiants de l Universit semblent selon Universum victimes d un complexe d inf riorit QU TE DE SENS D apr s Universum le secteur d activit a longtemps constitu le crit re d terminant de l attractivit D sormais la marque employeur prime Dor navant les tudiants choisissent des employeurs pour ce qu ils repr sentent et ce qu ils leur rlapporteront en terme de carri re et daccomplissement professionnel Dans un monde du travail tr s comp titif o l on sait par ailleurs que l on devra changer fr quemment d entreprises et de m tiers la G n ration Y fait preuve d un r alisme qui tranche avec l image un peu romantique que l on se fait parfois d eux engag s thiques a la recherche d un meilleur quilibre entre vie professionnelle et vie priv e etc Ces jeunes pr parent le coup d apr s en privil giant parfois la r putation au secteur ce qui n est pas forc ment un bon calcul Au del de la marque employeur c est toute l activit du recrutement qui est boulevers e outils de communication interne et externe des entreprises mais aussi de recrutement les r seaux sociaux deviennent incontournables On annonce m me que Facebook supplan tera les site
50. senter aujourd hui environ 10 de l emploi salari Cette flexibilit dite externe se double d un d velop pement de la flexibilit interne soit de la polyvalence et d organisations du travail plus souples et tempo raires par exemple des quipes ad hoc constitu es pour r pondre a un projet ponctuel Cons quence de ces volutions le management doit exiger et offrir davantage d autonomie aux salari s Cela ne va pas de soi ces nouvelles relations de travail surgissent dans un mod le d organisation fordiste hi rarchique voire militaire h rit de la r volution Nouveaux rapports au travail pages 30 31 La mutation la plus notable La plus rapide de ces quarante dernieres ann es est la transformation de la relation entre employeur et salari industrielle et des Trente Glorieuses Comment inciter les salari s faire preuve de davantage d esprit d ini tiative tout en s assurant de leur loyaut Cette qua tion n est elle pas impossible a r soudre D VELOPPEMENT DE L AUTONOMIE LES MANAGERS ONT ENCORE DU PAIN SUR LA PLANCHE Pour Lynda Gratton professeur de management la London Business School la mutation la plus notable la plus rapide de ces quarante derni res ann es est ainsi la transformation de la relation entre employeur et salari de moins en moins paternaliste de plus en plus horizontale entre adultes sur le mode de la n gociation plut t que du pouvoir hi
51. un salari dot d une qualification d termin e et bien identifi e De plus en plus le salari de demain devra tre pour reprendre les termes du sociologue Anthony Giddens influent conseiller de Tony Blair un portfolio worker un travailleur dot d un portefeuille d actifs de com p tences d exp riences constamment mises jour qui constituera sa v ritable valeur d change sur le march du travail Ce nouveau paradigme d emploi n implique pas la dis parition de la s curit juridique Mais il ne fait aucun doute qu au del des garanties juridiques c est bien lemployabilit d un salari et le renouvellement per manent de ses comp tences qui constitueront demain au sens fort la garantie de l emploi ANCIENNET MOYENNE DANS L EMPLOI EN 2005 AELCAUIES 6 6 ans YUT LT 8 4 ans WENGI 8 7 ans 10 5 ans 10 7 ans EU 11 7 ans wT di 10 7 ans Source P Auer B Gazier L introuvable s curit de l emploi 2006 R PARTITION DE L EMPLOI EN FRANCE SELON LE STATUT POPULATION ACTIVE 25 692 000 dont 19 631 000 salari s en CDI 22 2 Secteur public 4 358 000 salari s 77 8 Secteur priv 15 273 000 salari s Source INSEE 2010 POUR EN SAVOIR PLUS gt Charles Handy The Empty Raincoat 1984 gt Anthony Giddens Sociology 6 dition 2009 1 re dition 1982 AE POLE 12 2 ans KX 12 4 ans Agir et penser localement Un num rique qui
52. 6 M a IA A A da IA s as A Ka K Ba B WW 6 a 66 666 a an mn La Go s MG MAN mn an Ma 66 R an Gn as an sa an bn an sen L CRC W UN W A W W GM R AAA R K 8 8 6 R 6 R KA BNK Enn R 68 8 prann nna ne 6 R 6 6 a E E e a a Wee e SW e e pe geg ee gege g geg gg BS ANN pg gege A BEN Gn Anons nen geg e a A wa E 6 s s A 6 a n 66 A 6686 AA d A R E KG a RB A R 66 9 R AA MK M A R A M s m a KA ta k a a ba a sd 6 D Se R 5 6 6 6 R BK G EM E 46 66 666 K A K A p A KG AB s Ak AA AA IA R Aa See eg E a E E E WR EL WWW E a E EEE EE Aa Vaa LA WR W ann R R vo 68 8 p 6 R 8 8 R 6 R 8 K 6 6 08 6 08 68 Y 8 K R RR E 68 R 8 K 9 R 6 R 68 K 6 R 6 R Y R NOU K 6 6 0 R 68 ET 66 L AAM e L e AR ON R RMA AMM nt A M MA R AAM A ON LR MAM LAR Ta p AM e 66 S KM A e S W a d WWW F e s a a R w d WWW WWW MA ns AA M A A MA KM KA Ka WWW WWW ses AM d AK d A d A W A CSE R A W o W W n un A BAA AI AA W L E E EG UN WWW RR WWW AA BA n AI Aa RA n Aa NA Aa Aa Ba W n Aa 3 AI Aa n e n CR W W W R AR Won non nan MON WON W R 8 6 n W GE 8 W W W GE WA NW WO NMNnna va nna sa nannan nan ann W W GE 8 6 Enn non AR 68 6 R R a Ka wo nn sa sonn ka 5 onn wanna pann BE KWA di BE R 08 KR 808 R K 6 R an 6 R R 8 6866 R ns ETA nn 68 ann sa ns non N Sg AAM AM LAD LA b E b Pe P t o t e f E a
53. 66 6 M a IA K Ga m A A86 AA As A A A K G A MAN AA BA Mn s AA AAA pa Ka ess a FERRER Aa Aa Aa E E E RW Es Sp L KW FERRER WWW WWW RSR Ya AB BA Ba WR WWW SR WW WR WWW WWW WWW WWW L W om n 6 a RRR D CR a n a a d A W BA AAA nn bn nn Mn PAPA an sd nan nn ESANS vann sann os pan AALI CM ON OO NO R E 6 LR RRR RRR C HRK CW W 8 66 W NE W 6 6 WE W NU FE W A TB W W A KOB PW BOB MF ON W n W R W MOUN W 6 W NO FE KB WA KR W 98 68 WA LE BE W Aa BE W R DE TE pwa Ba 608 ne E See kad Averses a E p gege e e SR E Ea R E SBS SE RW WS RSR WWW RS TRS ER SR SWISS RW SS WS WS RS WS RS RS WW SW SR RW Se e a ees a K ahaa a 6 ss lt lt a na 6 R a A a KB A A A R A a A A G K bi M K 6 K A K M G A A A AA AM A W AA KG d A G KG d a a KM A d KG 6 66 Aa 66 a mn ses CRW CW a mon L 6 Ea R R nn ne D W anme ne L W A W G KB A A E M BK G G G R A A866668 66 b KM n GM NNA GM KM A Gn A R GAS NAM AN G GM A M 6 68 h K NA Aa non kanse RW 1 66h48 08 KR R R nan FE Won W W W Mn R W 8 FK W A W R W W GM MW W On AR WA K AR dR nn R R 68 nna NB RR 668 R 8 ss 68 68 R 68 HR Ep 6 R RR bann nana KAR ER b A80 6 CRW D Li a b a pda 666 a F a d a a d Gt LS RR RRR AA Aa IA AN RRR RR RR RRR R R RR RRR RR KEN II NNA III AA NA RRR RRR RR RR CRW 66 aa a bg a ba pa a aa p d E a s aad CWWWWWWKWWWSKWKWWWWWWWWWKWWWWWWWKWWWWWWWWWWWWWKWWWWRWWWWWKWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWI CW D a LR RR NO No NEN En
54. A a Ve R G a l U C U C UU Nouveaux rapports au trava Agir et penser ocalement Bien s r les grandes lames de fond qui transforment nos existences sont globales mondiales Elles exigent que nous sachions les comprendre et les pr voir l chelle de la plan te voir de loin en somme Mais aucune action vraiment concr te en faveur de l activit conomique et de l emploi ne peut se passer de voir de pr s surtout en ce qui concerne la mise en ad quation des comp tences avec les besoins des entreprises ARR EE RER E Ett Re E tel mer ZT Ua CELERA que s embraye la m canique complexe des acteurs locaux et que s laborent les r gles d un jeu gagnant gagnant et parfois inattendu Agir et penser localement HUN RE I I A pages 44 45 Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 1 EMPLOI SOLUTIONS LOCALES AU DESORDRE GLOBAL n France encore plus qu ailleurs le ch e mage est g n ralement pr sent d un point de vue tr s macro conomique Or quelques kilom tres de distance d une ville a l autre les taux de ch mage varient consid rablement Si les tendances et les d terminants du ch mage sont pro presachaque bassin d emploi pourquoi n en irait il pas de meme des solutions LES CHAMPIONS MONDIAUX SONT DES LEADERS LOCAUX Les champions mondiaux sont des leaders locaux affirme Ndubuisi Ekekwe fondateur de l African Insti tu
55. ANNICA LE SUCCES PLANETAIRE DE WIKIPEDIA Creation de Wikipedia wanau 1 000 article publi HEITEN 100 000 article publi 1 re dition 15e dition Arr t de l dition papier passage au tout num rique EUR 17 5 millions d articles publi s toutes langues confondues AE 15 milliards de pages consult es par mois L IRR SISTIBLE SUCC S DES TABLETTES NUMERIQUES EN FRANCE Sources e http www capital fr e http www numerama com e Institut GfK 2010 2011 435 000 1 45 million POUR EN SAVOIR PLUS 2018 pr visions 3 millions gt CrossKnowledge Fefaur Ipsos 1 barom tre europ en du e learning 2011 livre blanc disponible en ligne sur www crossknowledge com gt Etude de l Observatoire Cegos La formation professionnelle aujourd hui et demain avril 2011 Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 4 APPRENDRE AUTREMENT LES ORGANISATIONS BOUSCUL ES n Europe la grande majorit des chefs d en treprise est convaincue de l int r t cono mique de la flexibilit du travail selon une tude men e pour Microsoft 8296 des employeurs europ ens autorisenta leurs salari s de la souplesse dans l organisation de leur travail Or 64 des salari s d clarent se voir accorder un droit la souplesse et moins d un tiers re oit des instructions quant aux conditions du travail distance La flexibilit permet de d gager des marges
56. Energie amp m tallurgie 38 000 Source Conseil d Analyse Strategigue POUR EN SAVOIR PLUS gt Erik Brynjolfsson Andrew McAfee Race against the machine How the Digital Revolution is Accelerating Innovation Driving Productivity and Irreversibly Transforming Employment and the Economy 2012 livre en ligne gt Andrew McAfee Recent Trends in Labor Intensity Or the History land Future of SteadyWork in the US 17 janvier 2012 page du blog d Andrew McAfee disponible en ligne sur www andrewmcafee org Conseil d analyse strat gique Les secteurs cr ateurs d emploisa moyen terme note d analyse 258 janvier 2012 Limit QU mmm OU Y Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 2 MONDIALISATION DU TRAVAIL OPPORTUNIT OU MENACE a globalisation et les bouleversements tech nologiques entrainent des transformations conomiques de long terme et participent l mergence d un v ritable march mondialis du travail Si ces mutations ouvrent des perspectives in dites sur le march de l emploi elles cr ent aussi une nouvelle division du travail et des In galit s d un genre nouveau LE MEILLEUR DES MONDES DE L EMPLOI Les nouvelles technologies transforment en profon deur le monde du travail et bousculent en particulier la place du salari dans l entreprise le concept d emploi stable et permanent est s
57. N K N P N N NW X Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 1 CHOMAGE UN FL AU MONDIAL a meilleure r compense que la vie puisse offrir c est la possibilit de travailler dur sur une t che qui en vaille la peine d clarait le Pr sident am ricain Theodore Roosevelt lors de la f te du Tra vail en 1903 Plus d un si cle plus tard les milliards de personnes en qu te de cette r compense vivent dans un monde ou cohabitent opu lence et famine Cette contra diction s exprime avec force sur le march de l emploi meme en crise les pays riches offrentaun nombre croissant de personnes la possibilit d avoir le job de leurs r ves tout en gagnant un bon salaire eten se sentant utiles Par ail leurs dans des pays mer gents comme la Chine ou l Inde beaucoup d actifs occu pent un emploi bien meilleur qu esp r N anmoins pour la majorit de la plan te le ch mage s installe un niveau lev beaucoup d emplois sont mal pay s harassants et sans Int r t LES CONOMIES D VELOPP ES VICTIMES DU CH MAGE Aux Etats Unis le 6 novembre 2072 jour des lections Barack Obama sera peut tre battu cause du ch mage Chose inimaginable il y a quelques ann es le taux de ch mage am ricain 8 rivalise d sormais avec celui de la France 9 7 Les Am ricains ne sont pourtant pas les plusaplain dre La situation est
58. OIX DES FILIERES 96 DE FILLES PAR SECTION FEMMES 76 4 HOMMES 66 7 Source RERS 2011 Terminale L FOU Terminale ES 61 4 Terminale S 44 7 Source RERS 2011 LA LENTE OUVERTURE DES COLES D INGENIEURS AUX FILLES LE CAS DE POLYTECHNIQUE Fondation de l Ecole Polytechnique Ouverture aux filles 19 des effectifs recus sur concours sont des femmes Diversit selon que vous soyez Dillon Des Jeunesses 4 HANDICAP LA QUALIFICATION AU C UR DES DIFFICULT S algr les efforts des entreprises et une perception du handicap qui s am liore le situation reste critique En cause des qualifications inadapt es chez les jeunes comme chez les moins jeunes ACC S A LEMPLOI DES PERSONNES HANDICAP ES UNE PROGRESSION EN TROMPE L IL Le ch mage des personnes handicap es a augment deux fois plus vite que celui de l ensemble de la population en 2070 1190 sinqui tait le dernier rapport annuel de l Asso clation nationale pour la gestion du fonds pour l insertion professionnelle des personnes handicap es Agefiph Par ailleurs plus de la moiti 53 des personnes han dicap es en situation de ch mage sont inscrites P le emploi depuis plus d un an et pr s d un tiers 30 le sont depuis plus de deux ans Au total un demandeur Les demandeurs d emploi handicap s sont mal orient s et privil gient des m tiers
59. OU PARTIELLE DES RECRUTEMENTS 1 GRANDE BRETAGNE FRANCE 70 30 des entreprises des entreprises LES FONCTIONS RH LES PLUS EXTERNALIS ES PAR LES ENTREPRISES FRANCAISES GLS Gestion de la paie LA Gestion du recrutement Zo Gestion de la formation NOMBRE DE RECRUTEMENTS PREVUS EN 2012 et Eo Za erf ab MO Vi pa P ST S w e RN i of ef iii 12 500 6 700 6 000 6 000 5 000 5000 3500 3500 3000 Source Le Journal du Net 2012 POUR EN SAVOIR PLUS gt Targeting Recruitment Process Outsourcing Nelson Hall 2008 Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses a P a LRR ne ww 00 50 a es es lt a 6 a po Z Nouveaux rapports au travail La grande inad quation pages 20 21 Nouveaux rapports au trava Les mutations r centes du monde du travail semblent avoir remis en question les r les pourtant bien distincts du chef et de l employ sommes nous en train de vivre la fin de l entreprise comme organisation hi rarchique Il n y a pas encore de r volution dans ce domaine mais on observe des volutions profondes aux effets encore Impr cis Le d veloppement du temps partiel le recours lexternalisation l mergence d une zone grise entre salariat et freelance avec des travailleurs devenus entrepreneurs d eux m mes viennent roder les vieilles pyramides des organigrammes Rent DOUSS semble souffler S te monde travail qui
60. R EROE exigence d anticipation importance des indicateurs r le fondamental de la formation c est un certain nombre d actions que l Atelier de l emploi a voulu mettre en valeur pour mieux accompagner une indispensable volution des esprits Diversit selon que vous soyez ERIC III IQ EE PEP EL EE EE EE Agir et penser localement Un num rique qui change tout pages 64 65 Des Jeunesses 1 SENIORS L AUTRE G N RATION SACRIFI E 7 our les seniors la situation de l emploi n est pas r jouissante Certes les menta lit s voluent dans les entreprises le maintien des seniors dans l emploi s am liore Mais retrouver un travail apr s 50 ans reste un exercice tr s compliqu LES PREMI RES VICTIMES DU CH MAGE Les seniors sont la cat gorie d ge qui a t le plus touch e par l envol e du ch mage en 2011 83 800 demandeurs d emploi suppl mentaires soit une hausse de 16 Si l allongement de l ge l gal de d part la retraite a m caniquement gonfl ces chif fres cette volution n explique pas tout fin 2011 Lya une g n ration sacrifige de Seniors pour qui Il est aujourd nui trop tard Ce sont des Seniors de demain dont Il faut Soccuper des maintenant Nouveaux rapports au travail pr s de 600 000 seniors sans aucune activit poin taient au ch mage Il existe pourtant des volutions positives Le main tien des seniors dans l emploi s est am lior deux ans apr s la mise e
61. S D EMPLOI NOUVEAU ROLE NOUVELLES SOLUTIONS ans ce climat com plexe de mondiali sation du march du travail et de transformations profondes de l organisation du travail quel est le nouveau r le des agences d emploi Comment prennent elles la mesure des enjeux Quelles solutions proposent elles face aux d fis de la Grande inad quation et la p nurie de Une intermediation de plus en plus sophistiqu e dre pour connecter employeurs DES INTERM DIAIRES PERTINENTS Selon le rapport mondial Adapting to Change S adap ter au changement du Bos ton Consulting Group et du CIETT Confederation inter nationale des agences pri v es d emploi les entreprises de travail temporaire ou agences d emploi jouent un r le positif dans ces temps de volatilit et de complexit nouvelles Un autre rapport publi par l Organisation internationale du travail OIT avait d j soulign le r le des agences d emploi dans la promotion du travail d cent et dans l am lioration du fonctionnement des march s du travail D apr s ces analyses les agences d emploi consti tuent un Interm diaire pertinent entre les entreprises et les comp tences des individus pour plusieurs rai sons elles b n ficient d abord d une expertise ind niable dans la recherche et l valuation des individus elles op rent au c ur des bassins d em ploi enfin elles se trouvent au service d entreprises qui ne d
62. a proportion de jeunes femmes selon la sp cialiste de la question Isabelle Collet Dans sa derni re dition l tude Mutationnelles r v le que la fili re des La grande inad quation Services et Technologies de l Information et de la Com munication bien gu etant parmi les plus porteuses en termes d emplois attire moins de candidates qu il ya trois ans 5 d effectifs de femmes form s entre 2007 et 2010 LE POIDS DES REPR SENTATIONS Pour faire face a cette p nurie former davantage d in g nieurs femmes semble une solution vidente Mais comment r soudre concr tement le d ficit de voca tions chez les femmes En r alit c est avant tout au niveau de l attractivit de l image des m tiers qu il fau drait agir pour former plus de femmes ing nieurs Comment expliquer par exemple une si faible attractivit des m tiers Informatiques pour les jeunes femmes Il ne semble y avoir aucune raison imputable aux m tiers informatiques en eux m mes ou leurs conditions d exercice Dans des pays asiatiques comme la Malaisie en effet les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les coles et les fonctions informatiques Ce sous effectif f minin chronique est avant tout li a image du secteur Dans sa these sur la masculinisation des tudes d informatique intitul e Savoir pouvoir et genre Isabelle Collet montre ce r le primordial des repr sentations Pour inverser la tendance il serait donc
63. a fois aux besoins des employeurs eta ceux des travail leurs L importance prise en France par le d bat sur les 35 heures a montr galement quel point la r f rence restait le travail temps plein PROGRESSION DU CDD ET DU TEMPS PARTIEL Pourtant si lon en croit les chiffres de l Union europ enne sur l emploi publi s fin juin 2011 moins des deux tiers 59 des actifs occup s de l Europe des 27 travaillaient en CDI temps plein en 2010 Si la part des travailleurs ind pendants a l g rement d cru au cours des ann es 2000 tout en restant proche des 16 celle des CDD a aug ment de 12 14 au cours de la d cennie malgr un petit recul en 2008 2009 La part du travail temps partiel augmente aussi r guli rement depuis une vingtaine d ann es de 15 5 en 1994 18 5 en 2010 Ces chiffres dissimulent des disparit s importantes Nouveaux rapports au travail mawaa aaa aa n La grande inadeguation pr s d un N erlandais sur deux par exemple travaille temps partiel l Allemagne et les pays d Europe du Nord recourent g n ralement davantage que la moyenne autour de 25 ce type de travail l Europe centrale et orientale beaucoup moins en dessous de 10 La France est autour de la moyenne Surtout le travail temps partiel concerne majoritairement les femmes pr s d un tiers des employ es europ ennes sont en contrat temps partiel et Les trois quarts des N erlandaises ll
64. artz 24 7 MILLIONS D EUROPEENS SANS EMPLOI MARS 2012 du march du travail men es par le gouvernement Schr der entre 2003 et 2005 Elles ont largement flexi bilis le march du travail favorisant le recours au travail temporaire obligeant les ch meurs accepter des emplois peu r mun r s jobs 1 euros baissant les charges sociales sur des emplois de courte dur e mini jobs Environ 3 millions d Allemands ont ainsi pour Pays Bas unique emploi un de ces mini jobs r mun r s 400 euros par mois et non imposables De m me les salari s temps plein allemands travail lent effectivement plus que leurs homologues fran ais Mais la prise en compte des temps partiels change la portugst 15 3 donne ceux ci sont plus nombreux en Allemagne 23 3 des salari s contre 16 3 en France et selon OORT DIER 10 2 Yo Autriche 4 Yo 5 2 Yo 5 6 Yo Gr ce 21 7 Yo SELLE 24 1 Yo Les Fran ais travaillent pour gagner leur vie et les Allemands vivent pour leur travall R PARTITION DES FRAN AIS A L ETRANGER PAR REGION 1 17 Yo Europe de l Est 3 93 Am rique Centrale et Sud 4 65 Yo Proche et Moyen Orient 4 81 Afrique francophone 5 03 Asie Oc anie 5 71 Yo Afrique du Nord 22 64 Yo Am rique du Nord l enqu te COE Rexecode elle m me ils travaillent moins que leurs homologues francais 883 heures contre 978 De quoi r quilibrer la balance Les r fo
65. ation il faut faire voluer la vision de la fronti re entre ce qui est Interne et ce qui est externe l entreprise tout comme celle de la collaboration Il ne s agit n anmoins pas d abolir les r gles et la hi rar chie n cessaires toute organisation tout comme le e learning est compl mentaire de la formation pr sentielle il faut trouver le bon quilibre entre le vertical et le trans versal R Quels changements faut il donc conduire au sein des entreprises pour faciliter l acquisition et le partage des connaissances P B Il faut pr parer le terrain en identifiant les leviers du changement chez un individu au sein d une structure don n e Il faut aussi pouvoir faire voluer l organisation apr s avoir d clin une strat gie sur le moyen terme Et aussi cest fondamental accepter lexp rimentation pour apprendre il faut essayer En mati re de partage de la connaissance et de travail dit collaboratif c est aux entreprises de d terminer en amont les savoirs qui ne peuvent tre partag s Dans cette perspective Il me semble essentiel de ne pas cloisonner le travail en multipliant les strates hi rarchiques sous peine de d responsabiliser et d motiver les salari s Aujourd hui c est la comp tence qui d finit l importance au sein d une organisation pas le statut les syst mes hi rarchiques doi vent int grer cette volution Pour eux c est un v ritable d fi presque une r volution Un
66. ation des grandes entreprises et que d importants carts de r mun rations per sistent La France avec 8 de femmes dans les comit s de direction et 20 dans les conseils d administration ne sort pas du lot Cette sous repr sentation est par ticuli rement choquante dans un pays o les femmes repr sentent 56 des dipl m s du sup rieur a manque de a lents MIXIT RIME AVEC PERFORMANCE ji wan Si la situation est difficile accepter ce n est pas seulement pour des raisons de justice sociale ou fe M n NS SE 0 HI SE d ethigue C est aussi parce gue la performance des A l entreprises s en trouve affect e D une part n VD 7 UX L heure d une p nurie croissante sur de nombreux d OUS CS profils pays et organisations se privent de nom breux talents et comp tences d autre part comme M n M ni l tude Women Matter de McKinsey une r f rence U d d U e g en la mati re le d montre une meilleure repr sen tation des femmes dans les instances de direction d veloppe la performance financi re c est d ail leurs le cas de la diversit en g n ral En outre cette mixit am liore significativement l efficacit de l organisation et le bien tre des salari s Le rapport de McKinsey identifie trois points de blo cage dans les entreprises l environnement l gis latif un point sur lequel la France est en bonne position tout d abord les femmes elles m mes ensuite qui r fr nent leurs ambitions
67. au fur et mesure de l avanc e de leurs carri res l action des entreprises enfin un point particuli rement cru cial en France sur lequel l tude Women Matter se focalise Nouveaux rapports au travail La grande inad quation PRENDRE CONSCIENCE DES ENJEUX NE SUFFIT PAS Les entreprises ont pris conscience des enjeux plus d une entreprise europ enne sur deux 5396 a fait de la mixit une de ses dix priorit s strat giques Dans 90 des cas les dirigeants sont r ellement impliqu s Au dela de cette prise de conscience les actions entreprises sont ambitieuses 80 des entreprises ont mis en place plus de la moiti des actions pr conis es par McKinsey Toutefois c est au niveau des r sultats que le bat blesse les progr s sont faibles le manque de talents f minins reste criantatous les niveaux du management ENGAGEMENT DU DIRIGEANT VALUATION ET CULTURE LES FACTEURS CLES DE LA REUSSITE 16 des entreprises obtiennent pourtant des r sultats avec plus de 20 de femmes aux niveaux N 1 et N 2 Quels sont les l ments d terminants de leur r ussite En premier lieu l engagement du PDG est crucial Les entreprises qui ont mis en place des m thodes efficaces sont celles o le PDG tait Le plus impliqu comme sponsor personnel de femmes de son entreprise par exemple La mise en place d indicateurs est aussi indis pensable Un fait difiant sur 235 grands groupes la moiti n tait pas capab
68. avail des principaux sous traitants 3 Introduire des clauses sociales dans les contrats de fourniture de main d uvre et associer syst matique ment les services RH la n gociation des contrats de sous traitance et de travail temporaire 4 Concentrer l obligation l gale de formation sur les salari s les moins qualifi s L objectif est de faire en sorte que les emplois flexibles constituent une tape dans un parcours professionnel choisi et non subi et s accompagnent de r elles possibilit s de formation professionnelle Agir et penser localement Un num rique qui change tout LES FORMES PARTICULI RES D EMPLOI EN FRANCE Source Insee 2010 Apprentis Stagiaires Int rimaires CDD 390 000 410 000 467 000 675000 POURCENTAGE DE JEUNES DONT LE PREMIER EMPLOI EST UNCDI Non gualifie CAP BEP Bac pro ou techno Bac 2 HR 27 cycle GV Zoe cycle Source Cereg 2001 F VRIER 2012 623 000 INT RIMAIRES Source P le emploi des int rimaires travaillent dans l industrie des int rimaires occupent des emplois d ouvriers Les cinq r gions ayant les plus forts taux de recours l int rim Franche Comt Pays de La Loire Haute Normandie Centre et Bretagne POUR EN SAVOIR PLUS gt Charles de Froment sous la direction de Francoise Gri et de Xavier Huillard Flexibilit responsable D passer le dualisme du march du travail l Institut de l entreprise SEKR gt Interview de
69. contre moins de 8 des hommes PR CARISATION OU MANCIPATION L acc s accru des femmes au march du travail explique en partie l augmentation de la part du travail temps partiel Mais d autres ph nom nes sont l uvre en Allemagne par exemple la politique de d sinflation comp titive s est traduite au cours de la d cennie 2000 par la multiplication des contrats a temps partiel et ou a dur e courte peu r mun r s En France selon les chiffres cit s par l Observatoire des in galit s 5 5 des actifs travaillent temps partiel et souhaiteraient travailler davantage majoritairement des femmes Cela repr sente environ le tiers des per sonnes employ es temps partiel ce qui signifie que dans les deux tiers des cas cette situation est choisie Le recul relatif du mod le CDI temps plein recouvre donc des r alit s diff rentes selon les personnes pr carisation pour les uns choix d lib r d un autre mode de vie pour les autres Le succ s non d menti du sta tut d auto entrepreneur 41290 en 2010 dans un contexte stable 1 des autres cr ations d entre prises peut galement s interpr ter dans ce double sens option de repli en l absence d emploi salari ou d sir d ind pendance et esprit d entreprise L asym trie employeur employ qui a justifi l mer gence du droit du travail au XIXe si cle continue tre v rifi e pour certains mais pas pour tous La ma trise d une e
70. d finitif ICI ON R CONCILIE DUCATION ET ENTREPRISE La communaut d agglom ration a aussi beaucoup uvr au rapprochement entre les jeunes le monde de l duca tion et les entreprises Parmi de nombreuses initiatives certaines m ritent d tre particuli rement mises en avant L op ration M tiers 2012 est une initiative de l antenne de Vitr de la Chambre de commerce et d industrie CCI des visites d entreprises permettent de pr senter les m tiers ainsi que les opportunit s d emploi et de carri re Le dispositif tait l origine destin aux jeunes scolaris s mais son succ s a incit les acteurs locaux CCI en t te l tendre aux demandeurs d emploi Citons aussi les visites d entreprises organis es pour les enseignants A l initiative de la Maison de l emploi encore des ensei gnants et conseillers d orientation sont invit s visiter les principaux sites des entreprises locales Un enseignant t moigne de l utilit de l initiative pour la connaissance des m tiers nous qui sommes parfois loign s de ce monde L op ration Parrainage de la Mission locale de Vitr par ticipe aussi ce dispositif de rapprochement entre jeunes coles et entreprises elle consiste donner pour mission des tuteurs b n voles de conseiller guider rassurer et accompagner vers l emploi les jeunes dont ils sont res ponsables Enfin l initiative Faire aimer l industrie incite les jeunes se d
71. de l emploi informel et que celui ci repr senterait jusqu a 80 des emplois en Plus d e as Bolivle au Nicaragua et au Paraguay 5 RECETTES FISCALES VISITEURS TRANGERS 700 000 LA MIGRATION STRAT GIQUE v R V LE LES BESOINS DE QUALIFICATIONS Moins de 15 ans 30 Entre 15 et 65 ans 65 Ce poids du secteur informel aggrave le probl me du manque de comp tences auquel l Am rique latine fait face Ainsi interrog s par PriceWaterhouseCoopers les PDG install s en Am rique latine consid rent que la cr ation d une main d uvre qualifi e doit constituer lune des trois priorit s des gouvernements Au total ce sont plus de la moiti des employeurs d Am riq ue latine Source Institut Br silien de G ographie et Statistiques qui n embauchent pas en raison de la faiblesse des qua lifications qui leur sont propos es ici comme ailleurs le skills mismatch est patent Cons quence de la faiblesse des comp tences dispo L AM RIQUE LATINE 113 MILLIARDS nibles en Am rique latine pr s d un tiers des S employeurs font appel des talents trangers pour NO EN 2010 A pourvoir leurs postes de niveau senior notamment Le probl me est que certains pays d Am rique latine en particulier le Br sil et le Panama ont des r glementa tions tr s strictes qui rendent difficiles le recrutement l tranger Mais ces migrations dites strat giques ne peuvent constituer des solutions de long terme
72. didats qua lifi s sur le march du travail les entreprises sarrachent les jeunes en situation de handicap tel point que la LES CHIFFRES DU HANDICAP HAL DE Haute autorit de lutte contre les discriminations EN ENTREPRISE et pour l galit a d rappeler dans une d lib ration de juin 2010 que la discrimination positive tait Interdite Selon lAgefiph les demandeurs d emploi handicap s KAAYAN des handicaps sont officiellement reconnus dont plus d un tiers 3790 sont g s de 50 ans et plus sont mal orient s et privil gient dans leurs recherches des m tiers forte concurrence dans lesquels ils pr sen tent des d ficits importants en termes de niveau de forma tion et de qualification Les travailleurs handicap s g s LE HANDICAP EN ENTREPRISE dont le handicap est g n ralement apparu au cours de ID ES FAUSSES la vie professionnelle 85 des travailleurs handicap s 9 0 dd S 0 DES TRAVAILLEURS de la population active declare un handicap KO des entreprises d passent le quota de 6 ne le sont pas depuis l enfance mais la suite d un acci dent du travail ou d un accident de la vie devraient donc tre aid s se r orienter et se former vers des m tiers en tension compatibles avec leur handicap Pour les plus jeunes Agn s Caron pointe les dysfonc DES HANDICAPS HANDICAPES N ONT PAS tionnements du syst me ducatif Les jeunes handica SONT INVISIBLES eP CIFIQUE NS p
73. e d ing w nieurs dans un groupe fran ais Les risques asso 2000 708 G 2010 3242 ci s cette p nurie sont d sormais pris tr s au s rieux jusqu au sommet de l Etat le Premier ministre a admis dans le Quotidien du Peuple que le d veloppement de son pays reposait plus sur ses Ge et l ducation que sur la croissance de son 4 CHINOIS DANS LES 10 PLUS GROS EMPLOYEURS AU MONDE Source The Economist PERSPECTIVES DE CARRI RE L ni ET HUMANISATION DU TRAVAIL Nombre de salari s 3 2 millions Arm e populaire d 2 3 millions Autre nouveaut l attrait pour les soci t s interna tionales et trang res s tiole Les jeunes dipl m s chinois ne les regardent plus avec la m me envie Pour contrer cette tendance et fid liser les hauts profils les entreprises trang res multiplient les 5 6 latii formations dispens es sur place ou en Europe Air L 9 s 1 3 million 2 3 Walmart cha ne 2 1 millions 4 1 7 million 1 6 million Liquide a par exemple d velopp un programme sp cifique pour les jeunes Chinois qui souhaitent effectuer un parcours international D baucher la concurrence n est pas un mode de fonctionnement durable sur le long terme D sormais il faut tre en mesure de proposer des perspectives de carri re ou proposer autre chose De meilleures conditions POUR EN SAVOIR PLUS de travail une entreprise plus humaine plus confor table sont aujourd
74. e en France d une mont e du taux de ch mage des jeunes qui culmine aujourd hui aux alentours de 24 Les raisons pour lesquelles les La grande inad quation systemes fondes sur une separation stricte entre emplois stables et emplois dur e d termin e engen drent autant de ch mage sont aujourd hui bien identi fi es en substance les emplois stables s y av rent trop stables et les emplois instables trop instables Es En plus d tre inefficace ce syst me est aussi particu li rement injuste puisqu il appara t que les CDD sont un tremplin vers l emploi stable surtout pour les plus qua lifi s Une autre source de difficult provient aussi du fait qu il est difficile de trouver un logement ou d obtenir un cr dit Immobilier lorsqu on est en CDD la priorit allant toujours aux titulaires d un CDI LES CONTRATS AID S NE SONT PAS LA SOLUTION MAGIQUE En France le co t du travail au niveau du salaire mini mum est parmi les plus lev s des pays de l OCDE Cette situation ne pr senterait pas de difficult s si nous n avlons en parall le autant de personnes sans qualifi cation ni exp rience professionnelle Or une part impor tante des jeunes fait partie de ces personnes Un salaire minimum lev limite ainsi leurs chances d insertion Si limpact du salaire minimum sur l emploi en g n ral continue a faire l objet de d bats parmi les conomistes son impact sur l emploi des jeu
75. elative de notre productivit plus par ticuli rement dans les services Une inqui tude qui vaut pour la France comme pour l ensemble de l Europe la perte de comp titivit de notre continent par rapport aux Etats Unis s expliquerait en effet enti rement par une moin dre hausse de la productivit dans les services entre 1995 et 2005 0 4 par an en Europe contre 1 par an aux Etats Unis S iln y a pas de guerre conomique proprement parler Il y a v ritablement course la productivit pour capter la valeur ajout e Voil pourquoi dans la nouvelle division internationale du travail la France et l Europe n ont pas d autre choix que d investir massivement dans la qualifica tion et les comp tences LES NOUVELLES ZONES DE CROISSANCE NOMBRE D EMPLOIS CHEZ CAPGEMINI 2007 10000 45000 20000 22000 Source IDEP DISTRIBUTION DE LA VALEUR D UN IPAD Salari s chinois 2 Salari s non chinois 5 Co t du mat riel 31 Co t de distribution et de vente 15 Apple 30 Autres entreprises US 2 PROFITS Entreprises sud cor ennes 7 Entreprises talwanaises 2 Autre 6 Source The Economist 2011 POUR EN SAVOIR PLUS gt McKinsey Global Institute Beyond austerity a path to economic growth and renewal in Europe 2010 Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 5 AGENCE
76. ent sur leur facon de travailler Plus largement l instantan it et l ubi quit des flux brouillent consid rablement nos rep res spatiaux et temporels y compris la fronti re entre travail et hors travail entre vle professionnelle et vie priv e Les notions m mes de temps de travail et de lieu de travail sont de plus en plus floues Il existe un risque de surcharge de travail due pr cis ment l intensification a une certaine infob sit un renforcement du contr le de la prescription et de la stan dardisation Ces volutions peuvent agir n gativement sur la confiance la motivation l engagement au travail et induire dans certains cas des logiques de contournements des r gles selon l tude du CAS et de la DGT LES TIC LANCENT DES D FIS D ANTICIPATION DE GESTION ET D ORGANISATION DU TRAVAIL AUX MANAGERS C est pourquoi l ensemble de ces risques n cessite leur prise en compte particuli re dans les choix organisation nels et manag riaux Les TIC lancent ainsi des d fis d anticipation de gestion de l information et d organisa tion du travail Les entreprises doivent veiller aux quili bres en se focalisant sur l analyse des usages des technologies par les salari s pour savoir s ils favorisent une am lioration de la performance et s ils renforcent l agilit organisationnelle Bien anticip es par les orga nisations partag es et manag es les cons quences des changements technologiques
77. es dits routiniers dans les centres d appels ou les banques Encore souvent confi s des salari s ils sont pourtant en partie auto matisables et partiellement d localisables Les emplois interactionnels reposent sur des connais sances un savoir faire et de la collaboration par exem ple les activit s de conseil Ceux ci sont par nature labri d une automatisation la technologie venant m me plut t renforcer les comp tences humaines et des d localisations LES EMPLOIS TRANSACTIONNELS CONTRE LES ROBOTS Nous sommes encore loin de voir des robots concierges nous rassure Paul Krugman prix Nobel d conomie 2008 avant de poser un constat beaucoup plus inqui tant mais la recherche juridique informatis e et le diag nostic m dical assist par ordinateur eux sont d ja l Longtemps loptimisme a en effet domin lorsqu tait voqu le secteur de l conomie de l information Il apparaissait comme un secteur dynamique capable de g n rer beaucoup plus d emplois qu il n en d truisait ce triomphalisme a succ d une inqui tude mesure que l on se rendait compte que les innovations incessantes dans le domaine de l informatique met talent en danger les cols blancs et meme certaines professions tr s qualifi es notamment dans le domaine du droit La grande inad quation Dans Race against the Machine deux conomistes du MIT mettent ainsi en garde l opinion nous sommes peu pr
78. ffet un isolement des salari s derri re leur ordi nateur Toutefois la relation entre le d veloppement des TIC et une individualisation du travail est plus complexe qu il n y para t on constate globalement que ces technolo gies contribuent plut t un largissement des collectifs de travail indique m me le sp cialiste J r mie Rosanvallon Selon lui les nouvelles tech nologles n isolent pas les uti formes de solidarit les uti lisateurs sont ins r s dans ces collectifs larges avec de fortes relations d entraide Les liens avec leurs quipes de travail se distendent parfois mais toujours au profit d autres quipes souvent ext rieures leur service Elles les TIC permettent plus g n ra lement d intensifier et de diversifier les changes entre coll gues tout en laissant une place l informel Lintensification de l usage des TIC donne aussi la pos sibilit aux salari s de multiplier leurs changes au dela de leurs quipes proprement dites ou des groupes La grande inad quation de travail Elles leur permettent d adapter de facon plus souple leurs relations avec leurs coll gues et en cela elles contribuent de facon notable a largir leur champ de libert L EXC S D INFORMATION NUIT A LA PERFORMANCE Le flot excessif et permanent de courriels auquel de plus en plus de salari s sont confront s symbolise leur senti ment de surinformation et d teint profond m
79. forte Concurrence d emploi handicap est en moyenne inscrit pendant 21 mois P le emploi contre 14 mois pour l ensemble des demandeurs d emploi D autres statistiques nous portent plus d optimisme Ainsi le nombre d tablissements employant directe ment au moins un travailleur handicap n a cess de cro tre depuis l entr e en vigueur de la loi du 11 f vrier 2005 Il a m me fortement augment en 2009 pour atteindre 65 des tablissements de 20 salari s ou plus parfois m me 95 dans les grandes structures Nouveaux rapports au travail Toutefois il s agit d une progression en trompe l il Issue pour une bonne moiti d une modification du d compte des b n ficiaires champ constant la r a lit est celle d une r gression de 0 1 point par rapport 2008 UN CADRE NORMATIF DE PLUS EN PLUS STRICT ET UNE PERCEPTION DU HANDICAP QUI S AMELIORE Depuis 1987 les entreprises de plus de 20 salari s sont tenues une obligation d emploi d au moins 6 Yo de per sonnes handicap es La loi handicap du 11 f vrier 2005 r affirme cette obligation et l tend de nouvelles cat gories de personnes handicap es Si elle mise priorital rement sur des m canismes incitatifs elle a aussi renforc les sanctions financi res Au del des normes la loi a contribu a faire voluer les esprits Agn s Caron responsable du dispositif handicap au sein du Centre d information et de documenta tion jeunesse CIDJ
80. gagnants de l conomie du 21 me si cle Un num rique qui change tout LE STRESS AU TRAVAIL EN FRANCE 57 des salari s valuent d favorablement 0 le climat social 559 des salari s jugent insuffisante 0 la qualit manag riale de leur entreprise WAY des salari s sont m contents de 0 la gouvernance sociale de leur entreprise 51 wA des salari s ont un bon moral au travail Source sondage ANACT CSA DES FRANCAIS ACTIFS SE DECLARENT HEUREUX AU TRAVAIL 77 30 39 ans JILVA 25 29 ans YA 18 24 ans 44 de 50 ans Source sondage CSA 2011 POUR EN SAVOIR PLUS gt Martine Durand John Martin Anne Saint Martin La semaine de 35 heures portrait d une exception fran aise L Observateur de l OCDE n 244 novembre 2004 gt Lynda Gratton The Shift The Future of Work is already here 2011 gt Gary Hamel First Let s Fire All The Managers Harvard Business Review d cembre 2011 gt Sur les probl mes li s au stress au travail cf le site de l institut de gestion du stress www institutdegestiondustress com Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 6 MON PATRON C EST MOI QUI LE CHOISIS ans le monde les entreprises du secteur IT sont les employeurs les plus attractifs pour les jeunes dipl m s Mais en France les entreprises qui incarnent l excellence hexagonale ont aussi Le vent en poupe Car les jeunes dipl m s fran ais semblent
81. hui en Chine des l ments forts A KE SE d attractivit Qui l e t cru il y a une quinzaine d an gt Le Livre blanc Winning in China Building talent competitiveness de ManpowerGroup 1 2 million n es gt L enqu te Foreign and Chinese private owned companies talent competitiveness Survey 2010 Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 3 AM RIQUE LATINE UN ELDORADO EN P NURIE ans les pays mergents et en d veloppement d la p nurie de talents constitue aussi une source d inqui tudes majeures L Am rique latine o s est tenu en avril 2012 le Forum conomique mondial n chappe pas cette tendance trop d indi vidus manquent des comp tences et de l exp rience n cessaires pour r pondre aux besoins d entreprises pourtant fortement attir es par l immense gisement de croissance que repr sente cette r gion du monde Am rique du Nord affiche des taux auxquels les vieilles nations indus trielles ne sont plus habitu es depuis longtemps Les investissements trangers sont nombreux et les entre prises locales savent tirer parti de ce nouvel environ nement L Am rique du Nord notamment regarde d sormais vers le Sud avec les yeux de Chim ne Cette attractivit se ressent dans les intentions d em bauche de facon r guli re les pr visions de recrute ment augmentent de mani re impressionnante au Br sil
82. i rement fort de la r cession sur les jeunes hommes peu qualifi s s explique par leur surrepr sentation dans les emplois temporaires de la construction et de l industrie Quant aux jeunes femmes elles pourraient subir les contre coups des efforts budg taires notamment dans les emplois publics ou para publics LE DIPL ME N EST PLUS UN REMPART PARTOUT Si le ch mage touche avant tout les moins qualifi s les dipl m s ne sont d sormais plus l abri Le dipl me continue bien jouer son r le de rempart contre le ch mage dans la plupart des pays mais sou vent au prix d un certain d classement L tude de CIRES montre ainsi qu en Espagne en Italie en Gr ce ou au Portugal les dipl m s occupent des postes sou vent m diocres et pr caires Ce ph nom ne est aussi X Li l uvre au Maghreb DES JEUNES SANS FILET DE S CURIT L IRES rel ve aussi un ph nom ne inqui tant plus expos s aux formes d emplois les moins s res les jeunes b n ficient pourtant peu des politiques d em ploi protectrices M me au Danemark pourtant une r f rence en mati re de flexis curit le nombre de places propos es en stage ou en apprentissage se r duit et la transition tudes emploi est plus difficile qu avant Dans beaucoup de pays notamment dans le Sud de l Europe la faiblesse des m canismes de pro tection sociale en direction des jeunes donne un r le d mesur la solidarit familiale Or sta
83. i constitueront demain la garantie de lemplo 3 CDI RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL LE CDI VA BIEN MERCI POUR LUI Vingt trente voire quarante ans apr s ces proph ties o en sommes nous Plusieurs g n rations se sont succ d sur le march du travail Petit petit leur mode d entr e sur le march du travail a volu de fait une part toujours plus importante des jeunes en France mais aussi dans la plupart des pays euro p ens d marre sa carri re par des contrats courts ou atypiques accr ditant les th ses d une flexibili sation croissante du march du travail C est le cas d environ 3 jeunes Fran ais sur 4 aujourd hui Cette attention en direction des tous premiers emplois des jeunes est l gitime mais elle nous en ferait presque oublier l essentiel le mod le de l emploi stable a temps plein et en CDI n a pas t radicalement remis en cause Bien au contraire pourrait on dire Le CDI reste plus que jamais la norme dans les dis cours comme dans la r alit Apr s une tr s l g re rosion dans les ann es 1980 1990 son poids dans la population en age de travailler s est depuis stabilis il repr sente toujours plus de 86 Yo des emplois dans le secteur priv m me au Royaume Uni longtemps pr sent comme le royaume de la flexibilit les contrats de travail clas siques concernent toujours 80 de la population active occup e Plus tonnant encore l ins curit de l e
84. ient et d veloppent les comp tences polyvalentes adapta bles C est pourquoi il est de plus en plus important d valuer le potentiel des candidats leur capacit a s adapter aux besoins futurs de l entreprise E En mati re de recrutement quelles solutions les entreprises ont elles d velopp es face aux diffi cult s Emploi mode d emploi pages 18 19 Nouveaux rapports au travail S Z L exercice de pr vision est de plus en plus difficile Ceci entra ne un surcro t de prudence de la part des dirigeants la pratique court termiste du recrutement appel Stop amp Go qui consiste stopper Les recrute ments en cas de ralentissement d activit puis les relancer subitement au moment de la reprise s est lar gement r pandue Cette solution peut paraitre s dui sante pour permettre une r activit flux tendus Mais en r alit la vision court termiste qui la sous tend est dangereuse Appliqu e avec brutalit elle pr sente des risques en Lexternalisation du recrutement apporte un haut niveau de contr le et de qualit gr ce des engagements mesurables particulier dans les secteurs d activit qui n cessitent d investir dans les d veloppements la R amp D l innovation au sens large Le probl me est que les d g ts occa sionn s par une telle d cision ne se font g n ralement ressentir qu moyen terme Or il est souvent d ja trop tard pour r agir une reprise rat e prof
85. iriger vers ce secteur recruteur notam ment dans agro alimentaire pour compenser les emplois perdus dans l agriculture Aucun doute alors que les parcours professionnels sont de moins en moins lin aires et que les mutations indus trielles s acc l rent le pays de Vitr constitue un exemple remarquable de bonnes pratiques qui permettent de d ve lopper harmonieusement attractivit d un territoire besoins des entreprises et s curisation des trajectoires individuelles Agir et penser localement A CRE EE EE ERE EK EE EI Un num rique qui change tout ACCROISSEMENT DE L EMPLOI UNE FRANCE ASYMETRIQUE DUNKERQUE ST OMER e KX a AUBEUGE D JARLEVILLE ZI RES AN THIONVILLE FORBACH 4 A LHOUSE E K MONTBELIARD SES K A LIGNE LE HAVRE PERPIGNAN MARSEILLE KU Plus de 18 KU De 0 6 25 EN Diminution du nombre d emplois ID Source Population et Avenir septembre octobre 2011 LE CH MAGE FRAPPE PLUS FORT AU SUD VOLUTION DU NOMBRE DE DEMANDEURS D EMPLOI SUR 1 AN de4 M de4 6 Source P le emploi Dares Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 4 P LES DE COMP TITIVIT DES LABORATOIRES RH epuis quelques ann es une r flexion est di pour mod liser les dynamiques n cessaires une territorialisation de la ges tion des ressources humaines Les travaux de Ludivine Calamel enseignante a l universit de Grenoble e
86. is la v ritable impulsion est venue au moment de la premi re valuation de l action des p les de comp ti tivit l t 2008 certains points du rapport du Boston Consulting Group et de CM International d ploraient l absence de prise en compte de la dimension humaine A la meme poque des chercheurs se sont empar s du sujet R Les p les de comp titivit ont t cr s pour soutenir l innovation Pourquoi cette dimension humaine est elle devenue un enjeu L C En effet les p les ont t cr s pour que les entreprises d un secteur coop rent afin de d velopper l innovation technologique en France C est sur le tas que les entreprises participant aux p les ont d couvert qu une gestion pr visionnelle de l emploi et des com p tences leur tait Indispensable dans mes travaux sur la r gion Rh ne Alpes j ai d couvert que sur douze p les de comp titivit tous avaient initi des d marches mais un seul le disait E Dans les p les on faisait de la GTEC sans le savoir comme Monsieur Jourdain faisait de la prose L C En quelque sorte initialement les dispositifs RH taient d connect s Mais la pointe de l innovation les acteurs des p les se sont vite rendus compte qu ils taient oblig s d anticiper la gestion des comp tences pour tre performants La grande inad quation P LES DE COMP TITIVIT QUI FINANCE ET QUELLE HAUTEUR OS O 567 projets 159 milli
87. isposent pas des outils n cessaires pour appr hender un march de plus en plus complexe Emploi mode d emploi pages 16 17 Nouveaux rapports au travail et talents rares UN R LE ACTIF CONTRE LE CH MAGE ET POUR LA PROMOTION DE L EMPLOI Les agences d emploi priv es contribuent la lutte contre le ch mage fl au qui touche d sormais l en semble des conomies d velopp es En effet le risque de substitution entre emplois permanents et temporaires est faible 60 des entreprises ayant recours aux services des agences d emploi n auraient pas recrut sans l offre de ces derni res dans trois cas sur quatre les entreprises d clarent qu une embauche aurait ete inenvisageable Les pays d velopp s dont la r glementation est adapt e l action des services d emploi priv s dis posent d un march du travail plus efficace cr ant plus d emplois les transitions professionnelles y sont plus douces le ch mage est moins Important et La grande inad quation COMMENT TROUVE T ON SON EMPLOI d p EN FRANCE HORS INTERIM Candidature spontan e 37 Relations familiales personnelles professionnelles 20 R embauche 15 P le emploi 8 Petites annonces 6 Yo Cabinet de recrutement 1 Source INSEE 2006 la population active est plus diverse ce qui soutient la productivit ce sujet David Arkless President de la direction Corporate and Government Affairs de ManpowerGrou
88. it de soutien aux indi vidus dans la construction de leurs carri res Comme le POUR EN SAVOIR PLUS souligne Jeff Joerres PDG de ManpowerGroup Les solutions sont de plus en plus complexes et innovantes Nous r solvons les probl mes conomiques et d emploi gt Boston Consulting Group Conf d ration Internationale en tant que conseillers strat giques aidons les entre des Entreprises de Travail Temporaire How private employment services facilitate adaptation to change prises conqu rir des march s suivons les tendances better labour markets and d cent work 2011 afin d am liorer l ad quation entre les besoins des entre prises et les talents disponibles sur le march du travail et nous offrons aux individus une grande diversit d offres d emploi une poque o le choix individuel est roi Com bin es toutes ces offres forment un savoir faire unique qui sera de plus en plus sollicit puisque ces tendances globales se renforcent gt Organisation Internationale du Travail Les agences d emploi priv es et leur r le dans la promotion du travail d cent et dans l am lioration du fonctionnement des march s du travail dans les secteurs de services priv s 2011 Qi bibi EE EE EL EE ELIT LAH CH Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 6 RECRUTEMENT EKTERNALISER POUR GAGNER EN MAITRISE es marches sont de plus en p
89. ite alors a la concurrence Voil pourquoi les besoins en recrute ment des entreprises sont vitaux m me s ils sont dif feres ou semblent lointains les anticiper et les pr voir est indispensable car dans un contexte de querre de La grande inad quation Agir et penser localement tous les talents il faut manager en amont les flux candi dats les outils les integrations La capacit d une organisation anticiper le red marrage est un avantage concurrentiel majeur cela lui permettra de se d velopper au moment opportun et de prendre des parts de march ses concurrents R Quelles solutions mettre en place pour mieux antici per une sortie de crise S Z Il faut op rer une mutation profonde de la fonction recrutement Le capital humain repr sentant aujourd hui un gisement essentiel de performances pour les entre prises il doit tre pilot comme un processus industriel L entreprise doit identifier ses besoins de recrutement latents Ensuite elle doit s assurer une visibilit et une attractivit qui lui permette d attirer les meilleurs C est pour cela que les grands groupes communiquent de plus en plus sur des journ es ou v nements recrute ments et que des structures de taille moins importante sy mettent aussi Plus largement il faut mieux dimensionner les effectifs plut t que les r duire de facon syst matique R L externalisation du recrutement pour anticiper la reprise peut tre u
90. jeu du dipl me en vaut la chandelle NE PAS CONFONDRE QUANTITE ET QUALITE Plus le dipl me est lev moins le risque de ch mage est grand On le savait la crise a renforc cette vidence Mais qu est ce qu un dipl me lev au juste Dans nos mentalit s fran aises la hi rarchie des dipl mes est double voire triple tout en haut les dipl mes longs des grandes coles plus bas les dipl mes g n raux de l universit puis viennent les BTS les IUT bref les formations techniques celles qui ne requi rent pas une aussi grande capacit d abstraction Idem au niveau du bac bac g n ral gt bac techno gt bac pro Pourtant l enqu te G n rations 2007 montre que parmi les dipl m s de l enseignement sup rieur l in sertion des Jeunes issus des cursus professionnels est plus ais e que celle des dipl m s de l enseignement La grande inad quation general Pour d crocher un job mieux vaut avoir un Bac pro qu un Bac g n ral 3 4 des titulaires du premier ont un emploi trois ans apr s leur sortie du syst me du catif contre peine plus d un titulaire du bac g n ral sur 2 55 Surtout la comparaison est largement l avantage de la fili re professionnelle au niveau de la licence Trois ann es apr s leur sortie du syst me sco laire les titulaires d une licence pro sont certes moins souvent cadres que les dipl m s de licence g n ral mais ils sont plus souvent en emploi q
91. la jeunesse paie le prix le plus lev la crise le taux de ch mage des jeunes Allemands est strictement identique celui de la population dans son ensemble Les cons quences de la persistance du m pris fran ais pour l apprentissage sont lourdes parmi les jeunes int ress s par ce type de formation plus de la moiti abandonne Premi re cause de r signation la grande difficult trouver une entreprise Un jeune sur cinq a renonc l apprentissage en raison de l impos sibilit de trouver un patron L apprentissage reste donc per u par notre jeunesse comme un parcours du combattant et non comme un tremplin vers l emploi Agir et penser localement Un num rique qui change tout PROPORTION DE BACHELIERS DANS UNE GENERATION l SELON LE TYPE DE BACCALAUREAT BACCALAUREAT GENERAL wi x 1 e 5 E 11111 1970 1980 1990 2000 2009 16 7 18 6 27 9 32 9 35 9 BACCALAUREAT F TECHNOLOGIQUE L l jj i U 1970 1980 1990 2000 2009 3 4 7 3 12 8 18 5 16 2 BACCALAUR AT D Yi PROFESSIONNEL n T U 1990 2000 2009 2 8 11 4 14 7 TOUS BACCALAUR ATS CONFONDUS Kn T 1970 1980 1990 2000 2009 20 1 25 9 43 5 62 8 66 8 POUR EN SAVOIR PLUS Diversit selon que vous soyez OUT THAT IS THE QUESTION a Jeunesse fran aise est coup e en deux cer tains s en sortent d autres non Cette c sure est le r sultat d un syst me social litiste au sein duquel l c
92. le de fournir les donn es de la mixit de leurs dirigeants au d but de l enqu te Or il est Important que des rep res pr cis solent fournis par une valuation r guli re et rigoureuse L volution des mentalit s et de la culture dans l entre prise enfin est d cisive comment faire voluer les choses quand les managers n osent pas valuer les femmes de la m me mani re que les hommes souvent par crainte de les froisser Voil pourquoi McKinsey souligne qu au del des actions volontaristes un chan gement des mentalit s s impose pour instaurer un management enfin capable de promouvoir concr te ment la mixit LA PART DES FEMMES AUX POSTES DE RESPONSABILITE POLITIQUE Maires D put es S natrices 14 18 5 22 R PARTITION DES T CHES M NAG RES AU SEIN DES COUPLES x lt ES U Li Q Si Yi 5 G gt LL LL UN na L Ma ZAN m a no gt a un moi ME 2 gt LU E SOL D Y gt gt wo S e O LE 1 Ss LL E mm 80 17 3 70 20 10 50 40 10 A KON ES Repassage Repas Courses L ACC S A LA FORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LA CAT GORIE SOCIO PROFESSIONNELLE CADRES PROFESSIONS EMPLOY S OUVRIERS Hommes 64 INTERMEDIAIRES Hommes 64 Hommes 25 Femmes 57 Hommes 49 Femmes 57 Femmes 11 Femmes 47 POUR EN SAVOIR PLUS gt McKinsey Company Making the Breakthrough Women matter 2012 gt Le navigateur de la parit Gender
93. les comp tences et la qualification au lieu de vouloir riger des barri res protectrices Tel est le message de nombre d experts du monde de l emploi AU DEL DU CO T DU TRAVAIL IL y a les volutions que nous connais sons les pays industrialis s ont perdu d importantes parts de march sous l ef fet de la concurrence des pays mergents dans lesquels le co t du travail est moins lev Cette dynamique parait irr versible Le co t du travail reste pourtant un enjeu y compris dans les pays les plus riches Ainsi pour expliquer le d crochage fran ais par rapport l Allemagne en termes d emploi on invoque souvent le co t du travail Si on compare la France avec son voisin allemand dont les performances sont souvent vant es on remarque en effet que face 20 de hausse du co t salarial unitaire de la main d uvre en France entre 2000 et 2010 celui ci n a augment que de 7 en Allemagne L volution est plus nette encore dans les services que dans l industrie LES COMP TENCES Mais l essentiel pour beaucoup d observateurs est ail leurs Il vient du r le d sormais central du talent des comp tences dans la comp tition internationale Dans 50 ans expliquait Pascal Lamy une conf rence l Aca d mie des Sciences morales et politiques on vendra de Emploi mode d emploi pages 12 13 Nouveaux rapports au travail moins en moins des produits mais de plus en plus des cerveaux
94. lles forment plus de la moiti de D D leurs salari s en e learning contre pr s de 40 Yo au Royaume Uni en Espagne ou au Benelux Cons PS CO ti ete n CAS quence le e learning repr sente seulement 1 Yo des D d penses de formation des entreprises La cause de cette r sistance bien fran aise est chercher du c t de la formation pr sentielle bien ancr e dans le dis positif de formation continue tel qu il s est dessin partir des ann es 1970 et qui constitue aujourd hui plus de 90 des actions de formation Autre explication Le caract re Individuel et solitaire de l apprentissage en ligne rebuterait le salari pour lui la perspective de se former seul devant son cran serait r solument moins attrayante que l interactivit de la formation en groupe En r alit il semble que la formule la plus en voque Nouveaux rapports au travail La grande inad quation aupr s des entreprises europ ennes soit aujourd hui la formation mixte ou blended learning qui combine apprentissage en ligne et apprentissage traditionnel dit pr sentiel Selon la Cegos c est m me le mode de formation qui progresse le plus vite d ici 2015 il repr sentera pr s de 45 Yo des offres Cette tendance t moigne du fait qu au dela de l effet de mode le e learning se normalise et int gre une palette d outils indispensables une politique globale de d veloppe ment des comp tences Il n en reste pas moins que cette int
95. lus intensives en carbone que celles provenant des Etats Unis ou de Chine Ainsi si une taxe carbone tait mise en place il faudrait alors subventionner les importations Cet l ment est trop souvent pass sous silence alors que les consommateurs fran ais se disent pr ts payer plus cher des produits Made in France uniquement si le prix n est que faible ment plus lev L EUROPE NE RECULE PAS DANS LA MONDIALISATION Contrairement aux id es re ues l Europe ne faiblit pas dans le commerce mondial sa part dans les changes interna tionaux est presque stable autour de 20 depuis le milieu des ann es 90 Les conomies qui reculent fortement sont plut t celles des Etats Unis dont la part est pass e de 18 12 et du Japon de 14 a 8 Comment expliquer le d calage entre la perception et la r alit des performances europ ennes et fran aises dans la mondialisation On peut avancer une certaine obsession de l industrie qui conduirait trop souvent n gliger l change international de services Il faudrait donc revisi ter notre lecture du commerce ext rieur fran ais car l ana lyse macro conomique traditionnelle a du mal prendre en compte l impact sur les flux de commerce du red ploie ment des segments de production l chelle internationale et de la nouvelle division internationale du travail Selon bien des conomistes l inqui tude devrait plut t se porter sur la baisse r
96. lus interconnec t s et sensibles aux volutions de la conjonc ture Ainsi les fortes incertitudes conomiques rendent les pr visions et les anticipations extr mement difficiles notamment en termes de ges tion des ressources humaines Alors que les ressources humaines sont souvent les premi res touch es par les mesures de r duction de co ts comment mettre en place une gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences quand on ne peut pr voir les fluctuations de l activit Serge Zimmermann Directeur Solutions Recrutement amp RPO de ManpowerGroup Solutions France a r pondu a nos ques tions Son message le moment du red mar rage tant d cisif il faut lanticiper Ce qu un recrutement stop and go ne permet pas E L Atelier de l Emploi En quoi la crise a t elle transform l approche des entreprises en termes de ressources humaines Serge Zimmermann Beaucoup d entre prises ont judicieusement mis profit la baisse d activit pour am liorer la produc tivit de leurs quipes notamment en inno vant sur le plan organisationnel Elles ont aussi compris que dans le contexte actuel le capital humain constitue plus que jamais une fa on de se d marquer et les rares ou quelques recrutements r alis s dans les p riodes de r cession sont encore plus strat giques Dans ce contexte on note une tendance lourde sur un march tendu et fluctuant les entreprises privil g
97. mploi n a objecti vement pas augment depuis les ann es 1970 pour la plu part des salari s En France comme en Allemagne ou en Italie l anciennet moyenne dans l emploi a progress ces Nouveaux rapports au travail RER CORRE La grande inad quation trente dernieres annees Elle atteint aujourd hui pres de 12 ans alors qu elle n tait que de 9 ans et demi en 1982 Quand on sait qu un salari ayant plus de 10 ans d anciennet a une probabilit presque anecdotique 1 environ d tre licenci au cours d une ann e on prend la mesure de l extraordinaire stabilit d un nom bre consid rable d emplois DES SALARI S EN CDI ENTREPRENEURS D EUX M MES Ce constat bouleverse nos repr sentations et nos id es pr concues Comment expliquer ce d calage Il faut en r alit d passer notre vision tr s juridique et tr s fran aise du march du travail Au del du contrat de travail dont le nom n a pas change et des conditions de rupture qui restent tr s encadr es la nature du travail a profond ment chang Les salari s r clament davantage de libert on exige d eux davan tage d autonomie Si le salariat classique ne semble pas pr t de dispara tre il est probable que le quotidien des salari s ind pendamment de leur statut juridique n ait plus grand chose voir demain avec ce qu il tait hier L avenir n est en effet plus une relation d emploi sim ple o un employeur rechercherait
98. n gligeable de ceux qui se retrouvent sans emplois C est pour elle qu une formation adapt e l cart des circuits normaux de s lection doit tre revaloris e C est aussi pour elle que des politiques de l emploi doivent tre red finies La jeunesse m rite ces efforts C est une exigence sociale civique et conomique c est dans la jeunesse que naissent les talents in puisablement Agir et penser localement Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez pages 74 75 1 LE NOUVEAU PERIL JEUNE ENTRE PESSIMISME ET MALAISE e nos jours le p ril jeune ne sincarne plus d comme dans le film de C dric Klapisch dans une g n ration insouciante et rebelle pr te branler les pouvoirs tablis Aujourd hui le p ril jeune pourrait provenir de pr occupations beaucoup plus s rieuses li es la situation conomique et sociale Le pessimisme et le malaise chez les jeunes est patent ils peinent imaginer un avenir meilleur En premi re ligne la jeunesse non dipl m e qui apr s avoir t exclue d un syst me ducatif fond sur la s lection souffre davantage de la pr carit sur le march du travail et patit en premier des cons quences de la crise Je plus en plus de jeunes ne sont ni en emploi n en formation ni L cole Du sont ils alors Nouveaux rapports au travail L INACTIVIT DES JEUNES DES CONSEQUENCES DURABLES SUR LEUR AVENIR Dans tous les pays
99. n r es fonc tions support RH et communication notamment Cette hypoth se semble se v rifier en France ou l on constate que l accroissement des carts de r mun ra tion des dirigeants est concomitant de la baisse du nombre d ing nieurs femmes ces derni res ann es Cette tendance n est pas propre la France aux Etats Unis la proportion de femmes parmi les ing nieurs est pass e de 20 4 18 1 entre 2003 et 2007 Nouveaux rapports au travail Il s agit d un constat inqui tant et surprenant car la p nurie d ing nieurs est d nonc e par bon nombre d entreprises et d institutions depuis quelques ann es En 2011 les ing nieurs sont ainsi le 4 me profil que les employeurs ont le plus de malatrouver en France M me constat dans le secteur de l informatique ou le Syntec s alarme r guli rement d une p nurie de talents f minins Au d but des ann es 1980 l infor matique tait le domaine le plus f minis des coles d ing nieurs et il y a dix ans seulement les coles Laccroissement des carts de r mun ration est concomitant de la baisse du nombre d ingenieurs femmes ces derni res annees sp cialis es comptaient entre 30 et 40 de femmes dans leurs promotions Les temps ont change les femmes repr sentent d sormais moins de 10 des tudiants dans les coles d informatique Linforma tique constituerait m me la seule discipline scienti fique avoir enregistr une tr s forte chute de l
100. n place des plans seniors Le taux d emploi des 55 64 ans progresse lentement il s l ve aujourd hui 41 5 Yo Mais reste 7 points en dessous de la moyenne europ enne et 19 points en dessous de celui de l Allemagne PERDRE SON EMPLOI SYNONYME D EXCLUSION POUR UN SENIOR Principale difficult aujourd hui en France le retour l emploi Pour un senior se retrouver au ch mage est de fait souvent synonyme d exclusion du march du travail plus d un ch meur de longue dur e sur deux a plus de 55 ans Le bilan de Sylvain Grevedon auteur de Papy boom et comp titivit n incite gu re l opti misme Les plus de 50 ou 55 ans qui sont sortis du march de l emploi ont les plus grandes peines du monde y rentrer sauf disposer d une exper tise tr s pr cise dans un secteur en p nurie Retrouver un CDI est tou jours quasiment impossible La plu part ne trouvent que des missions des CDD parfois de l int rim et cette r alit ne va pas s arranger ENCORE UNE G N RATION SACRIFI E Jean Marc Coursin Pr sident de l association QuinquasCitoyens s en indigne on demande des comp tences Mais l entreprise ne sait pas les utiliser 1 Pour Pierre Cavard La grande inad quation Directeur des tudes et analyses l Unedic le com portement spontan des employeurs est de chercher des comp tences fraiches Cette attitude exclut de fait Les seniors surtout dans un contexte o la f
101. ncaise dition 2011 gt ManpowerGroup Solutions sans fronti res la p nurie de talents aujourd hui Borderless Solutions to Today s Talent Mismatch 2011 N d N L q 4 N d Diversite selon gue vous soyez Des Jeunesses 4 LA VALEUR AJOUT E JOUE T ELLE CACHE CACHE es craintes suscit es par la hausse rapide du ch mage dans un contexte in dit de crise ont contribu au renouveau d une conception pro tectionniste de l conomie dans l opinion fran aise Le concept de d mondialisation fait mouche les id es protectionnistes se diffusent et font des mules bien au del des cat gories socioprofessionnelles tradition nellement m fiantes l gard du libre change Cette d fiance g n ralis e s explique sans doute par le fait que la mondialisation ne menace plus seulement Aujourd nui celui qui capture la valeur cest celui qui INNOVE pas celui qui produit les emplois industriels les moins qualifi s mais sem ble venir aussi bousculer les cols blancs et les postes qualifi s En r alit les dichotomies emplois indus triels emplois de service ou recherche production dis simulent des probl matiques infiniment plus complexes Pour penser l avenir de la France et de l Europe dans l espace mondialise du travail il convient de revenir sur un certain nombre d id es re ues sur la mondialisation et ses effets et de tenter d en mettre en lumi re les v ritables enjeux Emploi
102. ne solution pertinente S Z Contrairement aux id es recues externaliser ce n est pas perdre le contr le mais plut t gagner en maf trise dans des p riodes de r cession il est plus facile pour les RH ayant externalis leur recrutement de proc der aux coupes ventuellement n cessaires tout en res tant dans de meilleures dispositions pour monter en charge et absorber les besoins li s la reprise Par ail leurs elle permet aussi la Direction des Ressources Humaines de se recentrer sur son c ur de m tier et de s inscrire dans une d marche d am lioration continue Les entreprises peuvent ainsi mieux poursuivre leurs efforts de r vision des objectifs de leurs collaborateurs afin de leur donner une dimension plus qualitative et col lective Une tude de NelsonHall montre qu elle r duit en moyenne le co t par embauche de 24 soit un quart de ce co t C est norme C est notamment pour cela que les partenariats avec des outsourcers se d veloppent dans les grands groupes anglo saxons depuis la fin des ann es 90 et commencent se mettre en place en Europe et en France Mais l apport est loin de se limiter l aspect financier en int grant tout ou partie de la cha ne op ra tionnelle l externalisation du recrutement apporte un haut niveau de contr le et de qualit gr ce des enga gements mesurables au travers d indicateurs de perfor mance Un num rique qui change tout EXTERNALISATION TOTALE
103. nes en France mais aussi l tranger est bien tabli C est la raison pour laquelle dans de nombreux pays le salaire minimum qui s applique aux jeunes est fr quemment inf rieur celui qui S applique aux adultes Sauf dans des circonstances tr s limit es la France n a pas suivi cette vole et a ouvert d autres options pour contourner le salaire minimum lors de lembauche d un jeune Plut t que de se focaliser sur des cr ations d emplois dans le secteur public qui creusent les d ficits et offrent peu de perspectives leurs b n ficiaires il est pr f rable de favoriser l embauche des jeunes dans le secteur priv par une baisse du co t de leur travail Agir et penser localement Un num rique qui change tout OFFRE ET DEMANDE DE TRAVAIL EN 2020 EN MILLIONS Q D ficit d offre Q Exc dent d offre Projection de la demande emplois potentiels 4 3 5 3 6 9 Population active n cessaire en 2020 avec un ch mage de 5 5 4 5 5 6 7 3 Projection de la population active avec un taux d activit de 72 7 Yo 5 1 7 3 6 0 Bi T Note Chiffres arrondis Source Global Insight INSEE analyse de l International Institute for Applied Systems analyse du McKinsey Global Institute Des Jeunesses Diversit selon que vous soyez pages 80 81 Des reactions Des commentaires Des analyses Iravaillons ensemble au d cryptage des mutations de Lemploi et du travail
104. nt du march du travail Ce point critique est soulign par Jos Antonio Ocampo professeur l Universit de Columbia si la croissance conomique n a pas toujours t la hauteur des esp rances dans les derni res d cennies la fin de la La grande inad quation III MR ORNE Nouveaux rapports au travail RETOMBEES ECONOMIGUES DE LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL AU BRESIL 2014 30 600000 milliards US transition d mographique et la forte migration auraient d r duire la pression sur les march s du travail Or le ch mage a continu de se maintenir un niveau lev avec comme facteur aggravant la tr s forte volatilit des conomies des pays d Am rique centrale et du sud Linstabilit est chronique L autre point noir de ces mar ch s du travail est le poids du secteur informel Car contrairement ce qui tait annonc le processus de r formes conomiques na pas vu la proportion d em EMPLOIS NOUVEAUX plois flexibles officiels exploser Dans les faits c est Source FIFA dans le secteur informel que la majorit des cr ations de postes a eu lieu une forme moins facilement mesu rable mais beaucoup plus dangereuse de flexibilisation car elle exclut les individus de toute protection sociale On estime ainsi que plus de 55 de l augmentation de DEMOGRAPHIE BRESILIENNE l emploi total en Am rique latine entre 1990 et 2005 s ex EN Zo DE LA POPULATION plique par le d veloppement
105. nt sur ces diff rences de mentalit s qui font que le rapport au travail dans ces deux pays est fondamentalement diff rent UNE AUTRE CONCEPTION DE LA R USSITE En mati re d emploi des jeunes par exemple Allemagne a su tisser des liens troits entre ensei gnement et entreprises En France beaucoup de parents et d enfants consid rent toujours les formations et dipl mes professionnels comme un chec ou le signe d une capacit intellectuelle limit e Ici cela signifie qu on a rat sa scolarit En Allemagne cela na rien voir avec la valeur explique Steven Erlanger Par l ap prentissage les l ves allemands trouvent souvent Nouveaux rapports au travail un emploi 2 plein temps aupr s des entreprises qui ont investi dans leur formation insiste t Il En creux on retrouve ce gap culturel la lecture d une tude sur le temps de travail en Europe men e par l Institut COE Rexecode en janvier 2012 La conclusion est sans appel la dur e effective du tra vail en France est une des plus faibles d Europe L tude pr sente deux r sultats majeurs 1 la dur e effective annuelle moyenne de travail des salari s temps plein en France est avec la Finlande la plus faible de l Union Europ enne 1 679 heures en 2010 2 La France a connu la diminution de la dur e effec tive de travail des salari s temps plein la plus forte de l Union Europ enne 270 heures entre 1999 et 2010 COE Rexecode
106. ois aid s dans la fonction publique se r v lent ils particuli re ment inefficaces pour connecter les jeunes au march du travail Troisi me raison une politique de formation professionnelle en faillite a l exception de l alternance et qui b n ficie de surcro t rarement aux jeunes en ayant le plus besoin et enfin la faiblesse de l accom pagnement des jeunes sans qualification Nouveaux rapports au travail La aouvelin wacifi cu Comment la France divise sa jeunesse FON DATA Voici une s lection des bonnes feuilles du chapitre 8 de La Machine a trier intitul March du travail le tremplin ou la pr carit EMPLOIS STABLES EMPLOIS INSTABLES UNE COUPURE INEFFICACE ET INJUSTE La coupure du march du travail entre des emplois dur e d termin e et des emplois stables ne touche pas que les jeunes Elle frappe tous ceux qui entrent sur le march du travail et qui sont majoritairement des jeunes En d autres termes l instabilit sur le march du travail n est pas une question d age mais une ques tion d anciennet sur ce march Or les jeunes ont de facto moins d anciennet que les autres Cependant en France cette coupure du march du travail touche les jeunes plus qu ailleurs En 2009 la fr quence des emplois dur e d termin e y tait cinq fois plus impor tante pour les jeunes que pour les adultes Historiquement le d veloppement du recours aux CDD s est accompagn
107. ole et le march du travail servent de machines trier Les cons quences sont dramatiques pour une partie de la jeunesse Les plus faibles sont implacablement limin s tout en tant pratiquement exclus des aides sociales jusqu vingt cinq ans Mis l cart d une soci t statut le sentiment d injustice qui les anime les carte des fondements de la d mo cratie Telle est la th se fondamentale de l ouvrage de Pierre Cahuc St phane Carcillo Andr Zylberberg et Olivier Galland La Machine trier paru en octobre 2011 dans la collection Fondation ManpowerGroup aux edi tions Eyrolles Ces auteurs d cortiquent ces m ca nismes de s lection et d exclusion aussi bien l cole que sur le march du travail Ce dernier particuli re ment injuste se caract riserait selon eux par une forte division entre insiders et outsiders Il ne ferait que reproduire et amplifier les In galit s cr es par le sys t me scolaire Quatre raisons expliqueralent selon les auteurs l chec du march du travail et du syst me de forma tion fran ais r sorber les in galit s produites par le syst me scolaire un droit du travail qui cr e des effets de seuil inefficaces et injustes entre les CDI et les formes atypiques de contrat CDD int rim contrats aid s des politiques d emploi qui privil gient un trai tement social du ch mage des jeunes inefficace sur le plan conomique ainsi les nombreux empl
108. on assiste chez les jeunes une forte augmentation du ch mage de longue dur e et surtout de l inactivit de plus en plus de jeunes ne sont ni en emploi ni en formation ni l cole ce sont les NEET pour not in education employ ment or training Telle est la conclusion g n rale et pessimiste d une tude internationale publi e par l Institut de recherches conomiques et sociales RES Cette tendance est tr s grave selon le Direc teur g n ral de cet Ins titut Fr d ric Lerais nous savons que ces situations marquent les trajectoires elles auront des cons quences dura bles sur l avenir C est ce que les conomistes appellent l effet de g n ration ou l effet de sca rification votre date d entr e sur le march du travail marque tr s dura blement votre carri re La crise amplifie les ten dances propres chaque pays en mati re d em ploi on retrouve ainsi un fort contraste entre les mod les m diterran en et nordique Dans des pays d j fortement tou ch s par le ch mage des jeunes les taux explosent en Espagne par exemple le ch mage des 15 25 ans atteint pr s de 50 d but 2012 Une tendance forte commune a tous les pays les plus affect s les jeunes les moins qualifi s sont les premi res victimes de la conjoncture et connaissent des pisodes de ch mage dont la dur e s allonge La grande inad quation En France notamment l impact particul
109. ons d euros d aide Collectivit s Territoriales 347 projets 170 millions d euros d aide GESTION DES COMP TENCES Agence Nationale de la Recherche 251 projets LA COOPERATION DANS LINTERET DE TOUS 192 millions d euros d aide M Et ensuite Les entreprises des p les se sont naturelle ment mises coop rer pour am liorer ensemble leur gestion 214 millions ee des comp tences L C En r alit les coop rations se sont mises en place sur le tas En Rh ne Alpes par exemple l quipe de 117 millions d euros d aide chercheurs laquelle appartiens devait au d part seu lement recenser les actions men es Mais lors des ren contres que nous organisions pour pr senter les r sultats de nos tudes les entreprises se sont mises se parler changer sur leurs bonnes pratiques et leurs lacunes envisager des travaux communs La dyna L mique s est mise en place progressivement naturelle PRINCIPES D ACTIONS ment car un r el besoin tait en cause D UNE GPEC TERRITORIALE M Des entreprises concurrentes coop rent pour am liorer leur gestion des ressources humaines L C Oui car c est dans l int r t de tous Mais il faut l intervention d un tiers facilitateur de l change Un cas illustre bien les apports de cette coop ration en Rh ne Alpes deux entreprises adh rentes d un p le se trou valent en difficult et devaient all ger leur masse salariale pour viter un plan de sa
110. ont que peu de prise Nombreux sont ceux qui ont fait l am re exp rience de cet univers d expressions foi sonnant et d sinterm di Cette entreprise plus ouverte est une chance inou e pour l innovation la connaissance et la performance mais elle n cessite de changer radicalement de men La grande inad quation talite Une adaptation qui suppose une refonte complete de l organisation des entreprises Certains voquent lobsolescence de la notion de salari et la fin des employeurs Science fiction ou prospective les hi rar chies doivent assur ment s aplatir et favoriser les sys t mes collaboratifs en interne et ouverts sur les talents externes L entreprise doit se mettre en r seau parta ger l intelligence collective pour en tirer meilleur profit ALIGNER LA STRAT GIE RH SUR LA STRATEGIE 2 0 Ce chantier de l organisation est consid rable Celui des comp tences ne l est pas moins Pour cette raison la strat gle RH de l entreprise doit servir la strat gle 2 0 de l entreprise Car il ne s agit pas seulement de chasser des informaticiens des community managers des social media strategists autant de profils qui font d j cruel lement d faut et que les entreprises se disputent Il ne s agit pas non plus de se poser en observateur beat d une g n ration qui conduirait seule sa r volution En r alit l incidence d une v ritable strat gie 2 0 sur la sph re RH est beaucoup plus grande et profonde que ce
111. orialisation de P le emploi invitait notamment le service public proc der une v ri table r volution culturelle pour c est l objectif affi ch apporter des r ponses adapt es la diversit des r alit s locales Sans forc ment augmenter les moyens de P le emploi il s agirait de d velopper tous azimuts des partenariats au niveau local Il fau drait notamment renforcer l autonomie des direc tions r glonales puisqu est d sormais pass le moment n cessairement un peu centralisateur de la fusion Ces objectifs ont t repris dans la derni re feuille de route visant renforcer l ancrage territorial aux ancrages locaux du service public de l emploi Nouveaux rapports au travail La grande inad quation LES COMPETENCES SE CONSTRUISENT EN PERMANENCE DANS LES SOCIETES LOCALES Une volution logique car l emploi est intrins quement ancr dans le territoire comme le soulignait Thierry Le Paon Pr sident du groupe CGT au Conseil cono mique social et environnemental CESE Lors d un col loque organis par S maphores sur le D veloppement Concerte de l emploi et des comp tences dans les territoires en octobre 2011 En effet quand un site industriel ferme ce sont avant tout les salari s sur un bassin d emploi donn qui souffrent Quand une entre prise s installe sur un territoire elle se mettra en premier lieu en relation avec les comp tences en pr sence pour embaucher D ja en
112. ormation per manente leur est difficilement accessible Pour ceux qui sont proches de la retraite les employeurs h sitent investir dans la formation Nya une g n ration sacri fi e de seniors pour qui il est aujourd but trop tard Ce sont des seniors de demain dont il faut lt occuper d s maintenant estime sans ambages Sylvain Grevedon La cl pour demain anticiper pour d velopper l em ployabilit et les comp tences des seniors ANTICIPER SA S NIORIT Une r cente enqu te TNS Sofres r v lait les d sirs de mobilit professionnelle des Francais les trois quarts des sond s 73 estiment que pour changer de m tier ou de fili re avant la fin de sa vie profession nelle il faut agir avant 45 ans Bref pour viter de se retrouver sur le carreau pass 50 ans il faudrait anti ciper sa s niorit On peut s appuyer comme le sug g re Sylvain Grevedon sur les entretiens de deuxi me partie de carri re L entretien de deuxi me partie de carri re pour les plus de 45 ans est largement pl biscit par les entreprises C est l un des outils les plus faciles mettre en place notamment quand l employeur dispose d ja de proc dures d valuation annuelle Un outil compl mentaire pourrait aider les seniors effectuer les bons choix de formation Il s agit de la GPEC territoriale Une n cessit selon Brigitte Ustal Piriou Pr sidente de la commission interg n ration nelle et gestion des
113. p p Ea t a t geg eggagg eg DopE b e a t t P i a t o t p Epa bR Fop e s A a M p A p A KM m a MA Ma G a a a m a p di K M a t ets A M K A M A fi MA A M d GE A A M AM A sea m K d A t a K Ana ss MM an RAT NU se L ko JW L BA Aa AA AAA a E pae EEEE M M R L AR LA L L A ON RA ON NE UN A LA L a W G GE W G G W Mn nMn nn can E a E W Fa swen R 9 EE R W G 4 MG G K A G W W R 68 KL 86h46 Es K ANNEE ao ns ss sa KAR ss ss E A n W 6 W A W 8 W W R 69 64 K n R LRR RRR RRR KEN e p a pa R W A W W MW A Ka p W R n nn na n n ra E R 6 CE ON EN MOT NO m R LW E E t E b p 0 F ss CR b a t t 6 Teste e P E RRR p i D P a EO uD EPEE A UN pe geg eg ee geg DT RL 989 RB UN m pe kl RW 66 E B Mmm Rb 6 ne a as ka m E LRR R RRR RRR RRR Ia RSR AA AA d A 69 BE A G KG A A A 66 R A KG MK MA ss KG AK MA MAMA se CW E 5 2 WWW WWW WWW SS a E WWW WWW WR 0 EE E E WWW RSR WWW E E a E a WR WWW WWW E E 6869808 RR pans sann no nonmen CW 68 Wawa K na sann 6 san LEO LALA II Lu LA ILI AA R R 68668 LR RR b R 8 68 K AR 8 CW 8 BW A 68668 W MWA bwa nan 6 R L 866 EE B W AK W MK W AB MA E 666 R PEN 66 8 NAN NSS An 6 R R AR NS A 669 R ta As 66 R 666 08 68 6 68 6 6 E 6 6 a MAA dr pe a t e S E O G pop papo poppa W UN R L AE SOWA WW SR ASIA AAA RRB 68 AI AI RB 696 g A Be A K a A A Ma ma n A Mme a E b A K M A b A 6
114. p d clare Notre activit est extr AU ROYAUME UNI mement sous valu e et souvent mal comprise c est A PFE S f 0 pourquoi nous travaillons sans rel che une am lioration Petites nou ST 2 Relations 26 de son image nous voulons en effet tre reconnus pour l CA HA S Candidature spontan e 16 Yo notre capacit cr er un lien entre individus et emploi de IOS za l a AE Agences priv es 8 la mani re la plus humaine qui soit ainsi que pour notre Agences publiques 6 r le de connecteur entre employeurs et talents rares Dans les faits les agences d emploi soutiennent la Source LFS du R U 2006 cr ation d emploi elles ram nent des gens dans le monde du travail en leur permettant de relier leurs comp tences aux besoins des employeurs UNE INDUSTRIE QUI SE PROFESSIONNALISE EN ESPAGNE ET SE DIVERSIFIE Relations 51 Le secteur des services priv s d emploi s est sophisti re spontanee ou qu ces derni res ann es Alors que par le pass les n i gences publiques 3 entreprises y avalent recours afin de trouver des solu DREES gences privees 2 tions d urgence aux vacances d emploi et aux cong s maternit il fonctionne de plus en plus comme une Source ECM extension des services des ressources humaines Il s est enrichi de prestations de conseils d experts de la fourniture de services aux entreprises et administrations publiques ou encore d une capac
115. plois interactionnels forte ou faible valeur ajout e d ailleurs services aux entreprises ser vices personnels et d utilit collective ainsi que services d interm diation Afin de tirer le meilleur parti des volutions venir la France comme les autres pays devra int grer harmo nieusement les effets de la r volution num rique dans ces emplois de service Clairement l impact des tech nologles sur la productivit n a pas encore d ploy tous ses effets notamment dans les m tiers de la vente et du tertiaire De mani re plus g n rale nos modes d organisation du travail trop rigides trop hi rar chiques ne semblent plus adapt es aux d fis venir L enseignement principal de ces travaux men s en France ou ailleurs c est qu il devient urgent d innover et d anticiper afin que les grandes transformations d aujourd hui et de demain ne soient pas des tsunamis de l emploi mais des opportunit s pour tous FIRMES AM RICAINES ET FLEXIBILITE DE L EMPLOI des salari s am ricains en emplois temporaires ou temps partiels 58 des entreprises pr voient d externaliser des entreprises plus d emploi pr voient d accro tre la part de ses emplois temporaires ou temps partiel Source McKinsey Global Institute LES SECTEURS CR ATEURS ET DESTRUCTEURS D EMPLOI EN FRANCE DE 2011 A 2016 Services op rationnels int rim Services personnels et domestiq Equipements m caniques
116. pr ter plus d attention la marque employeur qu au secteur d activit au moment de choi sir l entreprise dans laquelle ils d buteront et ceci est valable tant pour les tudiants des grandes coles que pour ceux de l Universit Tels sont les enseignements majeurs de l dition 2012 du classement Universum des employeurs id aux des jeunes dipl m s qui outre les tudiants des coles de commerce management et d ing nieurs IT pour la premi re fois en 2012 interrogeait aussi les tudiants de l Universit fran aise LES EMPLOYEURS LES PLUS RECHERCH S COCORICO Dans la fili re commerce management les employeurs les plus attractifs pour les dipl m s des grandes coles comme pour les tudiants de l Universit sont les m mes dans un ordre diff rent LVMH L Or al et Apple Sur les quatre premiers employeurs privil gi s de ces tudiants trois entreprises sont fran aises Dor navant Les tudiants choisissent des employeurs Dour ce qu ils repr sentent et ce qu ils leur rjapporteront LVMH et L Or al dans les deux cas accompagn s de Canal pour les tudiants d coles de commerce et d Air France pour ceux de l Universit Dans l ing nierie les pr f rences diff rent plus selon qu on interroge les tudiants d coles o de l Universit mais on note que les entreprises les plus innovantes sont particuli re ment pris es Lorsque l on analyse l ensemble de ces donn es deux tendances
117. production il vaudrait mieux d velopper ses avan tages comparatifs pour capter la part la plus impor tante possible de la valeur ajout e plut t que chercher conserver co te que co te les centres de production sur un territoire Car dans la mondialisa tion c est moins la valeur totale d un produit export qui compte que sa valeur ajout e produite chaque tape d une chaine de valeur globale Par ailleurs les implantations l tranger visent produire pour des march s g ographiquement loi gn s et s adapter leurs sp cificit s Ainsi PSA Peugeot Citro n emploie des chercheurs au Br sil et en Chine dans le but d tudier la demande locale Des quipes travaillent ainsi sur place aux particularit s des v hicules destin s aux march s mergents qui connaissent une forte croissance La grande inad quation LEUROPE VICTIME DE DUMPING ENVIRONNEMENTAL 7 Autre prejuge conomique le dumping environnemental Voil une arme dont disposeraient nos concurrents et qui est souvent pr sent e comme source de difficult s injustes de la France et de l Europe dans le commerce mondial Pourtant ce ne serait pas vralment le cas D abord le bilan carbone des changes europ ens est sous valu car 23 des missions de CO li es la consommation de biens dans les pays d velopp s ont ete rejet es dans un autre pays le plus souvent en Chine D autre part les expor tations europ ennes sont p
118. qui change tout DELLE EEE iiiiiiiiii iiiiiif Agir et penser localement pages 56 57 inscrits inscrits inscrits inscrits 845 millions 140 millions 150 millions 40 millions dans le monde dans le monde dans le monde dans le monde Sources e http influx joueb com e http www secorebiz com e http business viadeo com Linked fi LE WEB SOCIAL EN FRANCE AVRIL 2012 viodec e U CS RECRUTEMENT ET R SEAUX SOCIAUX AUX ETATS UNIS 2011 DES AM RICAINS ONT UTILIS UN R SEAU SOCIAL POUR TROUVER LEUR EMPLOI 1 10 EN 2010 Sources e http www manpowergroup fr e http allfacebook com LES COMMUNITY MANAGERS FRANCAIS QUI SONT ILS 2011 ont moins de 35 ans ont moins de 25 ans sont des femmes Sources e http www kriisiis fr e http www slideshare net captainjob Diversit selon que vous soyez ont un niveau bac 5 Des Jeunesses 2 LA TECHNOLOGIE ALLIEE OBJECTIVE DU SALARIE ssor des r seaux large bande telecommuni e cations mobiles les technologies de l infor mation et de la communication TIC n ont cess de se transformer au cours des vingt derni res ann es La crise n a pas interrompu le d veloppement de l usage de ces technologies et la croissance de ce qu on appelle d sormais la soci t mondiale de l infor mation L impact de ces usages sur notre vie quotidienne nos modes de consommation et nos rapports sociaux est immense et suscite un d
119. r s du dou ble du nombre de l ann e pr c dente Le mod le oDesk pr figure le march mondialis du travail de demain qui est en train de se former sous l effet de la globalisation et des technologies de l in formation des missions confi es par des entreprises de pays riches des freelances de pays mergents une ma trise des co ts de production par un recours plus extensif l externalisation une d localisation qui n est plus confin e l industrie et se d veloppe sur des m tiers de cols blancs tels que la program mation informatique la r daction ou des fonctions Juridiques administratives UN NOUVEAU TYPE DE DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL SOURCE D ANGOISSES Compte tenu de l impact que cette volution peut avoir sur les salaires dans le monde entier il est nor mal que les inqui tudes se r pandent au sein d une classe moyenne occidentale qui a d ja assist a la La grande inad quation forte baisse des emplois industriels et la delocali sation d un certain nombre d entre eux et voit aujourd hui la menace s tendre d autres types d emplois De leur c t les salari s issus des pays mergents qui poss dent les comp tences et quali fications n cessaires se frottent les mains Les exp riences de travail freelance peuvent tre tr s diff rentes selon la localisation g ographique New York Janet Wetter alterne entre des missions de freelance et du travail temps partiel apr
120. r nouvel emploi vla cette m thode D une ann e l autre les statistiques montrent que le net working traditionnel est pr s de deux fois plus efficace que n importe quelle autre m thode de recherche d emploi constate Carly McVey Vice pr sident du management de carri res chez Right Management L explication est sim ple on tend faire confiance aux personnes que l on ren contre physiquement C est pourquoi Herv Bommelaer auteur d un livre sur le sujet affirme que le r seau constitue 80 des chances de trouver LE bon job en France It ne s agit pas cependant d opposer les outils du web 2 0 au recrutement traditionnel les r seaux sociaux ser vent prolonger le r seau personnel Ceux qui utilisent les r seaux sociaux sont galement plus actifs sur les autres plates formes de recrutement indique Flavien Chantrel D ailleurs en 2 position de l enqu te de Right Mana gement viennent les sites d emploi qui ont permis une personne sur quatre de trouver un travail une autre tude men e par CareerXroads aboutissait la m me conclusion En France l enqu te de RegionsJob r v le que pour 97 Yo des candidats les sites d emploi demeu rent les principaux supports de recherche Les r seaux sociaux sont donc pour le moment un l ment d une strat gie de recrutement parmi d autres Mais Facebook n a que huit ans et 900 millions d amis Difficile d imaginer que le paysage du recru
121. re croissant de demandeurs d emploi cela est plut t d aux besoins de l entreprise en r les sp cialis s et au fait que la main d uvre elle m me na pas encore pris ce virage C est tout un ensemble de r flexes et d habitudes qui se trouve d sormais d pass Habitu a mettre en avant ses capacit s permettant de le qualifier pour remplir une fonction l employ doit maintenant explo rer la demande pour les comp tences qu il poss de votre valeur en tant que salari ne r side plus dans l adage je suis bon dans ce que je fais mais plut t dans la r ponse positive a ce nouvel adage y a t il une demande pour mes comp tences 7 La position du salari est donc celle d un sp cialiste c est dire de la personne la plus comp tente dans un certain domaine qui est celui de la tache ou de la mission qu on lui demande d accomplir Il n est ainsi pas anodin que l hypersp cialisation constitue un pro cessus commun dans les entreprises tr s perfor mantes En retour il existe une demande extr mement forte voire une p nurie de r les sp cialis s C est donc la rencontre entre un r le sp cialis et un fais ceau de comp tences qui dessine l emploi de demain et qui annonce l aube du travail venir Un num rique qui change tout POURCENTAGE DE LA POPULATION ACTIVE QUI T L TRAVAILLE TOTAL DES EMPLOY S Source AFTT 7 13 25 40 FRANCE E URORE TATS UNIS DANEMARK VOLUTION
122. rmes du march du travail ont elles favoris l emploi et la croissance ou au contraire renforc les in galit s entre salari s allemands La valorisation du tra vail dans la culture allemande est elle un facteur d cisif de performance Malgr ces interrogations la fortune actuelle de l co nomie d outre Rhin nous incite a la consid rer comme un mod le Mais le d bat reste ouvert et n a pas fini de s emp trer dans des batailles de chiffres 52 06 Yo Europe Occidentale Agir et penser localement HHH EE ANANA OO An GO pages 48 49 Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 3 VITR PETIT VOYAGE AU PAYS DU PLEIN EMPLOI our trouver des exemples de r ussites dans p le d sordre global nul besoin de traverser le Rhin ou de se rendre en Scandinavie par grand froid des territoires fran ais connaissent le plein emploi Certains bassins d emploi ne connaissent pas la crise et affichent un taux de ch mage proche du plein emploi Celui de Vitr en Ille et Vilaine en est un parfait exemple Son taux de ch mage qui flirte avec 5 est rest stable depuis onze ans explique Marc Landr journaliste au Figaro En 2010 l Universit d t Emploi comp tences et territoires d plorait le fait que les liens entre entreprises et acteurs du d veloppe ment territorial ne soient pas assez forts Ce n est pas le cas Vitr o l on estime que une soci t
123. s alors le e learning est il indispensa ble P B La fronti re entre formation et information est de plus en plus floue Un chercheur am ricain Charles La grande inad quation Jennings a valu que 80 de la formation s effectue de mani re informelle dans les entreprises L enjeu est donc de r ussir valoriser toute cette formation l qui s effec tue parfois autour de la machine cafe alors que sa nature m me r side dans le fait qu elle n est pas structu r e c est ici par exemple que le e learning peut utile ment intervenir R Comment faire P B En d veloppant des Learning Management Systems qui permettent d apprendre plus facilement en structurant les changes au sein d une communaut C est pourquoi pour d velopper et valoriser cette communication infor melle nous int grons donc de plus en plus des fonction nalit s de r seaux sociaux dans les outils de formation R Quels sont les principaux freins au d veloppement de ces nouvelles formes d apprentissage P B Les conceptions traditionnelles du temps de travail et de l organisation du travail constituent souvent une des barri res culturelles majeures par exemple un salari doit accepter que son coll gue ne r ponde pas au t l phone pendant une session de formation qui se d roule pourtant sur son lieu de travail pendant son temps de travail En mati re d int gration de fonctionnalit s de r seaux sociaux dans la form
124. s complexe 7 P B Disons que le e learning touche de nouvelles entreprises notamment industrielles alors gu aupa ravant il tait plut t cantonn au secteur des services Et il s est aussi largi des entreprises de moindre taille qui recherchent des solutions de e learning pour former plus vite et de mani re plus efficace Le but principalement recherch est la diminution du temps de formation pr sentielle le e learning permet aux entreprises de l abaisser de 30 Enfin il est de plus en plus en phase avec les avanc es et les usages tech nologiques et sociaux E C est dire P B Je pense l int gration des fonctionnalit s des r seaux sociaux au d veloppement d offres multimo dales multi supports En outre l re de la mobilit il s agit aussi aujourd hui de proposer des formations sur les t l phones portables via des quizz notamment et les tablettes c est ce qu on appelle le mobile learning Enfin depuis deux ans les contenus voluent avec l usage de plus en plus r pandu des serious games R Peut on envisager de la formation sans pr sentiel 7 P B Le pr sentiel est irrempla able le e learning n est qu une modalit de formation adapt e certains contextes C est la raison pour laquelle nous travaillons au d veloppement du blended learning ou formation mixte o pr sentiel et e learning sont compl men taires et ne peuvent se substituer l un l autre R Dans quels ca
125. s d emploi fin 2012 La d multiplication des possibilit s de Nouveaux rapports au travail DEEP PO a CORRE be EL EE EE EE KE EE EI pages 32 33 La grande inad quation mise en relation offerte par les outils du web 2 0 ouvre en effet un champ de perspectives consid rables Dans le m me temps certains professionnels des RH sattachentatemp rer cet enthousiasme les b n fices attendre du recours ces outils doivent tre examin s tr s rigoureusement par les entreprises avant de d finir une strat gie de recrutement 2 0 Or une enqu te men e par Right Management filiale de ManpowerGroup mon tre que aux Etats Unis seulement 4 des personnes interrog es ont trouv un emploi sur les seuls r seaux sociaux En France une tude r cente valuait ce taux seulement 1 et Flavien Chantrel charg de projet Web communautaire de RegionsJob interview par Le Monde souligne que les candidats l emploi sont assez sceptiques sur l utilit des r seaux sociaux des fins pro fessionnelles alors que chez les recruteurs moins d un sur cinq estime que les r seaux sociaux constituent un moyen important de trouver des candidats R SEAUX SOCIAUX VS R SEAU PERSONNEL L enqu te de Right Management r v le aussi que le net working traditionnel reste le meilleur moyen de trouver un emploi parmi les quelques 60 000 personnes inter rog es 41 ont t mis en relation avec le contact qui lesaamen s vers leu
126. s formations techniques et de l apprentissage Les d fis qui attendent l Alg rie le Maroc et la Tunisie sont donc consid rables La pr sence d une main d uvre jeune dont le niveau de formation ne cesse de cro tre est une chance extraordinaire condition de mener les r formes conomiques et ducatives n cessaires A d faut la situation pour rait devenir difficilement gerable et accro tre encore la fuite des talents indispensables au d ve loppement de ces conomies DUR E MOYENNE DE SCOLARISATION EN 2011 MEIO A A ans Tunisie 6 6 ans UICE 6 6 ans ACCIUGHE 7 ans 8 6 ans Source PNUD VOLUTION DU SALAIRE MOYEN ANNUEL AU MAROC Source OCDE 1970 198 wW 1260557236 G si 1990 753 G w 2000 997 G 2010 2207 TAUX DE F CONDIT DANS LE MONDE EN 2010 En nombre d enfants par femme Moyenne mondiale 2 52 Afrique Asie occideni Sous conti 1 61 POUR EN SAVOIR PLUS gt Comment lutter contre le ch mage des jeunes au Maghreb note conomique de la Banque africaine de d veloppement BAD 2011 disponible en ligne sur www afdb org I EEIEIEE OT ET ET ER ANNNINNNNNNNNINNNNINININONNNNNNN GO Agir et penser localement Un numerigue gui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses IA Ya vot SO ANM YA d N A KW N X N KW A WE ANN Epi EDE EE KEK KE EE EI
127. se financi re En effet la mondialisation et les bou leversements technologiques engendrent des cons quences de long terme sur l ensemble des conomies mondiales qui affectent la structure m me du march du travail Deux prix Nobel d conomie nous livrent leurs cl s d interpr tation pour le cas am ricain mais leurs conclusions sont pour une large part g n ralisables Michael Spence souligne un fait majeur aux Etats Unis entre 1990 et 2008 98 des 27 millions des cr ations nettes d emplois ont eu lieu dans des sec teurs non ouverts au commerce international notam ment dans la sant ou la fonction publique Or pour Michael Spence ces domaines ne cr eront plus beaucoup d emplois l avenir Quant aux secteurs ouverts au commerce mondial ils cr eront certes des emplois mais presque exclusivement pour les actifs tr s dipl m s Edmund Phelps autre prix Nobel a fait ses calculs mutations technologiques et mondialisation ont pouss le taux de ch mage structurel des Etats Unis un niveau in dit autour de 7 5 Les Am ricains angoiss s par le ch mage qui l edt imagin en France Cela montre en tout cas que les d fis de cette nouvelle donne globale sont immenses Ils n appellent pas seulement une r action des gou vernements Les employeurs les salari s et meme les jeunes doivent agir et innover pour que cette nou velle re marque le renouveau de la cr ation de richesses et d emplois CH MAGE
128. soins saisonniers secteur du tourisme et de l h telle rie restauration ou en horaires d coup s soins aux per sonnes g es par exemple Bref de tels emplois existent et existeront toujours Reste les am nager de la mani re la plus responsable possible QU EST CE QUE LA FLEXIBILIT RESPONSABLE Pour Charles de Froment ils agit de mettre en uvre une flexibilit plus en ad quation a avec les besoins des entre prises b avec l employabilit long terme des salari s Cette volution passe d abord par la recherche d un meil leur quilibre entre flexibilit interne et flexibilit externe Il est en effet possible de mieux anticiper les besoins en flexibilit et de d velopper davantage ses formes internes ch mage partiel plus grande flexibilit des horaires etc Mais il faut aussi et surtout promouvoir une flexibilit externe qui garantisse des conditions de travail respec tueuses et l volution de l employabilit des salari s Si les contrats courts actuels sont indispensables car ils corres pondent des besoins incompressibles il faut absolument qu ils saccompagnent d une meilleure protection contre les maladies professionnelles et d une am lioration des condi tions de travail QUATRE PROPOSITIONS CL S 1 Mettre en place un indicateur unique d accident du travail incluant CDI et int rimaires comme chez Vinci ou Rhodia 2 Publier dans le bilan social les taux d accident du tr
129. sont en effet extr mement profitables Un num rique qui change tout Agir et penser localement pages 58 59 NOMBRE D UTILISATEURS DE SMARTPHONES D CEMBRE 2011 Fel TE 97 millions ef lale Ek s Taz ETUI 25 millions LEUTS 21 millions 21 millions Sources 19 millions e http www journaldunet com e comScore Mobilens d cembre 2011 LES EMAILS DANS LES ENTREPRISES FRANCAISES des salari s interrompus toutes les 10 minutes emails recus chaque jour dy 2 Kei Source radicati group cr fac emails envoy s avouent tre distraits dans leur travail LE PHENOM NE DU BYOD BRING YOUR OWN DEVICE DANS LES GRANDES ENTREPRISES FRANCAISES JK des collaborateurs utilisent leurs terminaux personnels au travail VAYAN des DSI ignorent ces usages LD les utilisent pour acc der leur messagerie professionnelle Source IBM 2011 POUR EN SAVOIR PLUS gt Thomas Amoss Dani le Guillemot Fr d ric Moatty J r mie Rosanvallon changes informels et relations de travail l heure des changements organisationnels et de l information Centre d tudes de l emploi 60 2010 gt Union internationale des t l communications Mesurer la soci t de l information 2011 gt Conseil d analyse strat gique Direction g n rale du travail L impact des TIC sur les conditions de travail f vrier 2012 gt Marie Benedetto Meyer Romain Chevallet
130. soyez Des Jeunesses 2 SELESTAT EMMENDINGEN 30 KM UNE FRONTIERE DEUK MENTALITES ans cette ville historique de 21 000 mes au c ur de l Alsace le taux de ch mage est d en viron 8 une petite trentaine de kilom tres de l en Allemagne la commune d Emmendingen peine plus importante avec ses 27 000 habitants ne compte que 3 de demandeurs d emploi Le ch mage des jeunes de moins de 25 ans y est de 7 96 contre 23 a S lestat Comment un tel contraste peut il exister seulement quelques kilom tres de distance Dans un article de f vrier 2012 intitul France Allemagne une fronti re deux mentalit s le New York Times raconte son enqu te S lestat ville fran aise frontali re de l Allemagne Il met en lumi re les diff rences cultu relles permettant d expliquer les meilleures perfor mances allemandes en mati re d emploi L id e m me d un tel reportage t moigne du fait que le mod le allemand est bel et bien revenu au go t du jour Pourtant l Allemagne n a pas que des avan tages et ses faiblesses sont bien connues le vieillis sement de sa population active est inqui tant et elle sera particuli rement frapp e par la p nurie des talents Le journaliste souligne aussi que la France peut s enorgueillir d une natalit plus forte et que les femmes participent plus au march du travail ce qui gonfle m caniquement les statistiques du ch mage Mais il insiste particuli reme
131. t un quart des jeunes dipl m s se trouve sans emploi alors m me que les entreprises peinent pourvoir leurs postes Cette probl matique n tant pas nouvelle plusieurs programmes d change ont ete d velopp s par des coles d ing nieurs fran aises comme Paris Tech qui regroupe entre autres Polytechnique les Ponts et Les Mines et l cole centrale Cette derni re est all e jusqu installer son propre campus en Chine Le d veloppement de notre pays repose plus sur ses talents et sur L ducation gue sur la croissance de son PIB Wen Jiabao 1 ministre chinois La grande inadeguation RO NAN E pages 38 39 Nouveaux rapports au travail LES ETUDIANTS DE L ENSEIGNEMENT D SUPERIEUR a EN CHINE Q L Source EIC SI o 3 S x E 9 4 14 20 26 30 35 millions millions millions millions millions millions UNE P NURIE DE TALENTS QUI NOURRIT r MEL A RIO DES SALAIRES VOLUTION DU SALAIRE MOYEN ANNUEL EN CHINE La p nurie de talents atteint un tel point qu un ing Source OCDE nieur chinois avec quelques ann es d exp rience 1970 NE 8 P peut co ter entre 1 500 et 2 000 euros par mois et r clamera entre 8 et 15 d augmentation par an 1980 167 8 Pas de doute l cart salarial avec l Europe s ame nuise rapidement Il faut parfois expliquer voire s ex 1990 251 cuser quand on ne donne que 6 d augmentation indique ainsi le responsable d une quip
132. t alors g r par le droit civil comme un contrat entre gaux partir de 1840 on commence conce voir un droit du tra vail distinct du droit civil pour prendre en compte l asym trie de pouvoir entre le patron d usine et l ouvrier Tout au long des KIKE et XX si cles diff rents aspects du contrat de travail s enrichissent de garanties favora bles au salari dur e du travail cong s pay s conditions de travail mais ce n est gu avec la loi du Le recul relatif du mod le CDI a temps plein recouvre des r alit s diff rentes selon es personnes 13 juillet 1973 encadrant le licenciement que le contrat dur e ind termin e est devenu v ritable ment plus protecteur que le contrat dur e d termi n e d sormais le licenciement peut tre contest devant le juge et c est l employeur d apporter la preuve que sa d cision tait justifi e L histoire sociale des diff rents pays europ ens a converg sur ce point jusqu la directive europ enne du 28 juin 1999 Ce texte reprend un accord des par tenaires sociaux europ ens qui contient dans son pr ambule la d claration suivante Les parties au pr sent accord reconnaissent que les contrats dur e ind termin e sont et resteront la forme g n rale de rela tions d emploi entre employeurs et travailleurs Elles reconnaissent galement que les contrats de travail dur e d termin e r pondent dans certaines circons tances l
133. t sp claliste de la gestion territoriale des ressources humaines montrent par exemple que les d marches initi es au sein des p les de comp titivit pourralent tre le laboratoire d une gestion territoriale des emplois et des comp tences GTEC la coop ration entre les entreprises d un m me secteur dans les bas sins d emploi permettrait de d velopper les qualifica tions s curiser les parcours professionnels et en bout de chaine soutenir l emploi Ainsi dans ses territoires au sein de ses entreprises la France d tiendrait les cl s d un sursaut de l emploi Est ce une troisi me r volution industrielle des ressources humaines Aujourd hui des entreprises concurrentes Coop rent pour am liorer eur gestion des ressources humaines Nouveaux rapports au travail LA GTEC SOLUTION POUR L EMPLOIET LA SAUVEGARDE DES COMPETENCES CLES R Comment a merg en France le sujet de la gestion territoriale des emplois et des comp tences GTEC Ludivine Calamel Avec la crise la d sindustrialisation et les d localisations la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC est apparue comme une solution pour sauvegarder l emploi et les comp tences cl s Ainsi la loi Borloo de 2005 oblige les entreprises de plus de 350 salari s mettre en place une GPEC Si les volutions sont forc ment lentes dans des structures d une telle taille leurs sous traitants ont eux assez rapidement volu Ma
134. tement et de ses outils n volue pas tr s vite Agir et penser localement Un num rique qui change tout L AUDIENCE DES CINQ PREMIERS SITES FRANCAIS NOMBRE DE VISITEURS UNIQUES EN MARS 2012 Source M diam trie GOOGLE WIKIPEDIA MICROSOFT FRANCE TELECOM FACEBOOK FACEBOOK DANS LE MONDE 900 MILLIONS D UTILISATEURS ACT 250 MILLIONS DE PHOTOS UPLOAD ES C 425 MILLIONS D UTILISATEURS MOE 100 MILLIARDS DE CONNECTIONS 2 7 MILLIARDS DE LIKE PAR JOUR 57 DES UTILISATEURS SONT DES Source Infographic Labs LINKEDIN DANS LE MONDE 57 MILLIONS DE MEMBRES AU 2 NOUVEAUX MEMBRES CHAQUE SECONDI 60 DES MEMBRES VIVENT HORS 4 2 MILLIARDS DE RECHERCHES PI 522 MILLIONS DE DOLLARS DE CHI 36 ME SITE LE PLUS VISIT DANS LE MONDE Source Infographic Labs POUR EN SAVOIR PLUS gt Consulter les classements Universum 2012 des employeurs id aux des tudiants des grandes coles fran aises ainsi que le classement des entreprises pr f r es des universitaires disponibles en ligne sur www universumglobal com Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses 6 K Rd 6 W ON 66 en D WWW K a KE 8 R W W W W W n Bon pra nn ere e CW www ww WW M MB h t ww A a anhaa 6 A86 a k nna 66 L EEE EE 5 n T e AN A aa S ta LR R 48 na RRR 68 K A RE LR 8 a b E P o ana papaa papa Seng 866869 89 R R N K 6 Eb A
135. ter clairer donner de la perspective chaque jour pour comprendre les ressorts et les mutations du march de l emploi en France et dans le monde En d autres termes cr er un endroit panoramique embrassant tout ce qui Influence les hommes et les entreprises travers le prisme de l emploi Au fil des mois et des publications ce lieu d informations est devenu un endroit de rencontres pour tous ceux qui r fl chissent et qui agissent dans le domaine de l emploi C est notre mission qui s en trouve grandie s il est vrai que nous sommes un acteur conomique et social pr sent dans tous les bassins d emploi notre ambition est aussi d tre un point de rassemblement et d changes sur la r alit de l emploi sur ses axes de d veloppement comme sur ses points de blocages Ce livre rassemble un certain nombre d articles publi s sur l Atelier de l Emploi ManpowerGroup ces derniers mois Nous les avons choisis pour que leur somme constitue une radiographie de nos enjeux et de nos d fis et mette en lumi re autant de points d analyses et de rep res pour nous aider y voir plus clair Bien s r chacun lira ce livre selon ses pr occupations Et si nous n avons aucunement l ambition d tre exhaustifs nous aimerions veiller des r flexions des initiatives ou mieux encore susciter des actions en faveur de l emploi Pour conclure merci tous les contributeurs experts et praticiens qui participent chaque jour faire de l
136. tion of Technology dans un article qui montre que la En se mondialsant et en se globalisant economie ne devlent pas pour autant indiff rente connaissance des sp cificit s locales est un atout fort pour r ussir sur des march s trangers Si Google r ussit se d velopper en Afrique par exemple ce serait grace a des quipes majoritairement compo s es de locaux leurs partenaires clients ou sous traitant ont le sentiment d avoir affaire a une entre prise locale Et tandis que Google publie des informa tions locales via des domaines propres chaque pays Yahoo News continue de publier les actualit s ame ricaines Le mod le des expats est bout de souffle Les solutions aux probl mes d emploi et de ch mage passent aussi par l chelon local Marc Landr dans Le Figaro soulignait en janvier 2012 combien les r gions ne sont pas gales face au ch mage Des dis parit s qui ne sont pas nouvelles et qui s expliquent avant tout par la diversit des profils socio cono miques des territoires la sid rurgie et les nano technologies par exemple ne connaissent videm ment pas exactement les m mes dynamiques TERRITORIALISER LA POLITIQUE DE L EMPLOI UNE NECESSITE Ce qui semble assez nouveau en revanche c est qu une r flexion et des actions s engagent sur la n cessit d accentuer et d am liorer la territorialisa tion de la politique de l emploi Un rapport sur la strat gie de territ
137. tionnelle Trucks a lui aussi eu recours au pr t de main d uvre Une analyse des actions men es au sein des 12 p les de la en 2010 r gion Rh ne Alpes avec Christian Def lix Ingrid Mazzili et Didier Retour f vrier 2011 Management amp Avenir Agir et penser localement ELLE III FEEF JANINE pages 52 53 Un num rique qui change tout Diversit selon que vous soyez Des Jeunesses Nouveaux rapports au travail La grande inad quation Jn num rique qui change tout Les effets de la r volution num rique vont bien au del de la rapidit d ex cution ou de la quantit d informations imm diatement disponible Ils sont l origine de d fis que les informaticiens taient sans doute loin d imaginer les nouvelles technologies n ont pas seulement amplifi Les flux d information et les capacit s de calcul elles bouleversent le travail lui m me et avec lui l entreprise son fonctionnement ses objectifs et son destin D sormais l enjeu n est plus d ouvrir grand les coutilles de l information mais delf penser les relations humaines qui donnent vie a koutil tout bien pes les bouleversements technologiques auront t l occasion pour les organisations de revenir sur ce qui fait la force des relations de travail au del des performances permises par la machine C est le sens de la r flexion induite par de nouvelles formes d apprentissage qui invite a rechercher pr cis ment un quilibre subtil
138. tistiquement les jeunes les moins dipl m s les plus expos s au ch mage ont souvent affront des situations familiales difficiles cas des familles monoparentales notam ment Beaucoup de jeunes ne disposent donc d aucun filet de s curit Une situation qui pourrait bien se r v ler tr s prochai nement explosive Agir et penser localement Un num rique qui change tout VOLUTION DU TAUX DE CH MAGE CHEZ LES MOINS DE 25 ANS 2008 gt 2011 EUROPE ALLEMAGNE 2008 15 8 2008 10 6 IK 8 5 2011 46 4 2011 21 4 ESPAGNE 2008 TATS UNIS 2008 19 3 2008 12 8 2011 23 2 2011 17 3 Source Eurostat FRANCE PROPORTION DE CH MEURS ADULTES DIPLOMES DU SUPERIEUR rA ESPAGNE FRANCE LRH ALLEMAGNE GRANDE BRETAGNE HV MOYENNE EUROP ENNE ci MOYENNE OCDE Source Banque mondiale POUR EN SAVOIR PLUS Diversite selon gue vous soyez D ABORD est honteux de dormir jusqu midi Papa il Ke travaille De notre temps on n aurait jamais fait ca Jamais lan ait la m re dans Passe ton bac d abord Maurice Pialat 1978 ses enfants oisifs sans motivation et sans perspectives dans une region de Lens d vast e par le ch mage La situa tion depuis n a pas vralment chang Elle aurait plu t t eu tendance a s aggraver Plus que jamais il faut passer son bac Et sa licence LInsertion des jeunes ISSUS des cursus professionnels
139. toriale existe d j Vitr Une Mat son de l emploi de l entreprise et de la formation MEEF dispositif in dit et novateur r unit sous le m me toit les chambres de commerce P le emploi la mission locale et le centre d information sur l orientation Un outil tr s utile pour des entreprises qui peinent trouver les profils correspondant leurs besoins et qui individuellement peuvent difficilement peser sur les choix d orientation des jeunes Le pr sident de la Maison de l emploi a ainsi pu impulser la cr ation d un baccalaur at professionnel de pilote de sys t me automatis pour r soudre une partie de ces probl mes de recrutement La grande inad quation ICI TOUT SALARI A LA GARANTIE DE TROUVER EN UNE JOURNEE UN LOGEMENT Mais la formation seule ne suffit pas il est souvent n ces saire de recruter des comp tences hors du bassin d em ploi la Maison de l emploi coordonne donc aussi un programme d aide ala mobilit Il s agit videmment d un enjeu majeur quand on connait la faible app tence pour la mobilit du salari francais A Vitr ces aides la mobilit recens es dans un document dit par la Maison de l emploi prennent la forme d aides financi res acces sibles aux demandeurs d emploi et aux salari s mut s et de services d aide la recherche de logement Ainsi tout salari venant s installer Vitr a la garantie de trouver en une journ e un logement temporaire o
140. ue des jeunes dipl m s constitue une probl matique sp ci fique cette r gion d battue r cemment lors d une La grande inad quation III MR CORRE Nouveaux rapports au travail r union des Conseils conomiques et sociaux CES de la r gion m diterran enne Comment expliquer cette situation exceptionnelle En r alit peu d emplois haute valeur ajout e d cents ont t cr s ces derni res ann es Le secteur informel repr senterait toujours entre 43 et 20 de l emploi non agricole total dans les pays du Maghreb Deux causes sont fr quemment avan c es des co ts d embauche lev s dans les sec teurs formels avec des r glementations tr s rigides ainsi qu une ouverture insuffisante des conomies N anmoins on s interroge aussi sur la r elle valeur marchande des dipl mes acquis par ces Jeunes DONT LA FORMATION N EST PAS TOUJOURS EN PHASE AVEC LES BESOINS DES ENTREPRISES En essayant d largir l acc s l ducation les coles du Maghreb ont parfois sacrifi la qualit au profit de la quantit souligne ainsi la BAD Le sociologue Franz Schultheis professeur l Universit de St Gall Suisse avance des causes historiques en tentant d imiter le syst me ducatif fran ais les pays du Maghreb ont cherch cr er un syst me ouvert tous les jeunes Mais ils n ont pas suffi samment anticip sur les d bouch s existants et ont n glig l importance de
141. ue les dipl m s de licence g n rale 88 contre 75 moins souvent au ch mage plus souvent stabilis s sur le march du travail 80 en emploi dur e ind termi n e contre 70 et mieux r mun r s 200 euros de salaire net moyen m diter lors des choix d orientation APPRENTISSAGE LE M PRIS FRANCAIS Bac g n raliste Bac pro Les st r otypes sociaux sont puissants et les mentalit s voluent lentement En mai 2012 St phane Haar Pr sident national de la JOC Jeunesse ouvri re chr tienne pr sente les r sultats d une enqu te qui r v le la vision que les jeunes eux m mes ont de l apprentissage en France et de sa per ception dans notre soci t Cette tude montre que les campagnes de publicit ne suffiront pas changer l image de l apprentissage et que malheureusement aux yeux des jeunes l apprentissage reste une voie de seconde zone pr s d un tiers consid re que l appren tissage reste une fili re r serv e aux l ves qui n ont pas les moyens de suivre une formation g n rale Et pr s de sept sur dix estiment que les apprentis ne sont ni entendus ni respect s dans la soci t Une percep tion tristement r v latrice qui contraste nettement avec celle qui pr vaut en Allemagne le pays champion europ en de l apprentissage o 60 des entreprises ont recours l alternance contre 32 en France ou 30 au Royaume Uni Cons quence tandis que partout en Europe
142. un sch ma purement juridique ce serait la meil leure mani re d appliquer des grilles de lecture d for mantes Pour certains la forme juridique des contrats atypiques produirait m caniquement des conditions de travail d grad es et une plus grande pr carit pour d autres la pr carit des salari s en contrats flexibles s expliquerait par la trop grande protection juridique dont b n ficieraient les salari s en CDI En r alit la pr carit juridique des contrats ne peut tre confondue avec celle des personnes car la forme du contrat ne pr juge pas de la qualit des emplois l quivalence entre emplois flexibles et pr carit des personnes est excessivement simplificatrice de m me un CDI n est pas n cessairement synonyme d emploi de qualit notamment dans certaines formes de sous traitance Nouveaux rapports au travail BRUT CRAN pages 28 29 La grande inad quation En outre une telle lecture juridique n glige l analyse pro prement conomique des besoins de flexibilit des entre prises Elle laisse croire que les emplois aujourd hui occup s par des salari s en contrats flexibles sont substi tuables des emplois en CDI Dans les faits l usage de ces diff rents contrats malgr certains abus correspond la plupart du temps des besoins de nature diff rente Ils sont utilis s pour faire face des pics d activit succ s ou lancement d un nouveau produit des remplacements des be
143. ur le point de devenir le vestige d une poque r volue La r volution num rique a rendu obsol te les sch mas tayloriens d organisation du travail En particulier le travail n est plus confin des horaires et des lieux sp cifiques cette unit de temps et de lieu qui caract Le travail nest plus confin des horaires et des lieux Sp cifiques Emploi mode d emploi pages 10 11 Nouveaux rapports au travail risait Les grandes organisations hi rarchiques d hier se fissure de plus en plus Certains acteurs ont com pris les potentialit s de cette organisation nouvelle du travail C est Le cas de oDesk cr dans la Silicon Valey en 2003 un des sites d emplois pour freelances qui ont le vent en poupe aux Etats Unis Selon son directeur g n ral Gary Swart oDesk est un acteur qui change les r gles du jeu Sa m thode d velop per l externalisation vers des individus Selon M Swart consid rer le travail comme un service b n ficie tout le monde les employeurs ont sous la main une main d uvre imm diatement disponible en cas de besoin les freelances eux n ont pas subir les contraintes d une grosse structure et peuvent travail ler de chez eux Le succ s de cette entreprise valide la pertinence du constat en Juillet 2011 quelques 250 000 entreprises ont eu recours aux services des 1 3 million de personnes enregistr es sur le site qui ont travaill plus d 1 8 million d heures p
144. uvegarde de l emploi PSE Le d l gu g n ral du p le leur a donc sugg r d utiliser les m canismes du pr t de main d uvre auto rise par la loi Une des entreprises a ainsi pr t pen dant un an cinquante salari s op rateurs techniciens et ing nieurs une autre qui en avait besoin R sultat aucun licenciement n est intervenu Entreprises Anticipation des R action suite volutions de l emploi une ou plusieurs et des comp tences restructurations touchant une fili re d entreprises ou un creuset d entreprises locales R action uonedi1 uy Anticipation des volutions de l emploi et des comp tences sur un territoire R action suite des d s quilibres constat s sur un territoire NUL BESOIN DE R VOLUTION LA COOP RATION PERMET UNE ANTICIPATION EFFICACE Territoires R Un jeu gagnant gagnant L C En effet le plan de sauvegarde de l emploi a t vit le recrutement de l entreprise qui en avait besoin a t facilit et les salari s pr t s ont t largement gagnants ils n ont m me pas eu d m nager leurs POUR EN SAVOIR PLUS r mun rations sont rest es identiques et ils ont appris de nouvelles comp tences Pour cette action le p le et les entreprises concern es ont t f licit es par le Pr gt Ludivine Calamel Les p les de comp titivit un point de sident de la R publique et le p le lyonnais Urban rupture pour la GRH tradi
145. uvent des difficult s a tre naturellement mobiles d un point de vue profession nel Cet tat de fait impose donc aux entreprises de s int TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE LA POPULATION FRANCAISE PAR REGION ENTRE 2007 ET 2040 BRETAGNE 066 SQUARE Source Insee LIMOUSIN A ILE DE FRANCE FRANCHE COMTE AUVERGNE nran NORD PAS DE CALAIS 0 08 LORRAINE L AQUITAINE EN TETE DES R GIONS LES PLUS DYNAMIGUES SOLDE DES CR ATIONS B EMELOIS 2007 AQUITAINE tee VA LANGUEDOC ROU RH NE AL BASSE NORMANDIE ka LIMOUSIN 316 Source Insee CORSE GUYANE EE FRANCHE COMT LA R UNION ETES CHAMPAGNE ARDE GUADELOUPE 718 ALSACE SE CENTRE SE MARTINIQUE et HAUTE NORMANDIE PICARDIE LORRAINE ILE DE FRANCE POUR EN SAVOIR PLUS gt Michel Savy Pierre Veltz conomie globale et r invention du local 1995 gt F d ration nationale des agences d urbanisme FNAU L emploi local face la crise 2008 2009 un r v lateur des divergences territoriales Mars 2011 resser aux territoires o elles voluent Et vice versa pourrait on dire gt Ndubuisi Ekekwe The Best Global Leaders are Local Leaders 25 janvier 2072 article de blog disponible en ligne sur le site de la Harvard Business Review Agir et penser localement HUN aaa iii D TIENT Un num rique qui change tout Diversit selon que vous
146. xpertise rare peut fort bien Inverser cette asy m trie en faveur de l apporteur de talent qui ne sou haitera pas n cessairement dans ce cas adopter une forme trop contraignante de relation de travail La vari t croissante des formes du travail multiplie donc les modalit s offertes aux talents pour s ins rer dans les processus productifs Un rapport du Conseil d analyse strat gique affirme ainsi D ici 2030 si les motivations du travail devraient rester globalement les m mes les relations d emploi avec le brouillage des fron ti res entre les statuts et laffaiblissement de la subordina tion et les conditions concr tes d exercice du travail avec la remise en cause des trois unit s de temps de lieu et d action vont poursuivre leur volution Agir et penser localement Un num rique qui change tout DUR E ANNUELLE MOYENNE DE TRAVAIL EN EUROPE SALARI S A TEMPS PLEIN France 1679 h j L E L Danemark 1727 h Allemagne 1 904 N Grande Bretagne 1856h Italie 1813 h x Espagne 1798 h Pays Bas 1 795 h Source Eurostat 2010 TAUX DE POPULATION A TEMPS PARTIEL SUBI EN FRANCE KKD de la population active WAY des hommes actifs AWA des femmes actives KWAZM des femmes non dipl m es Source INSEE NOMBRE MOYEN D HEURES SUPPLEMENTAIRES ANNUELLES DECLAREES PAR SALARIE A TEMPS COMPLET UP 21 heures UP 35 heures AL 42 heures 45 heures

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