de Fréquel-Fontarabie : recoudre la ville
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1. Gis le Cloarec Dans son programme Villa urbaine dura ble le PUCA propose de faire coexister des formes vari es d habitat de promou voir les op rations mixtes de logement de g n raliser des m thodes de projet o conception r alisation usages et mainte nance s inscrivent dans les perspectives du d veloppement durable Tr s exactement les objectifs assign s au projet Fr quel Fontarabie recomposi tion urbaine diversit de l offre mixit protection environnementale en g n ral consommation nerg tique en par ticulier Aussi lorsque la Ville de Paris concourt en 2006 la seconde session de l appel propositions le jury n h site pas ranger le projet Fr quel Fontarabie parmi les laur ats Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 Rue des Orteaux Passage Fr quel E Eva Samuel LA COMMANDE e Am nager un quartier maltrait depuis trente ans LA R PONSE e D densifier recoudre une convalescence urbaine sorte de projet l envers compte tenu du contexte LES ENJEUX e Reconstituer un cadre de vie correct et une vie de quartier attractive LES PROPOSITIONS e Construire un jardin de proximit sur le lieu de la friche c est dire asservir le b ti l espace du jardin e Organiser autour logements et quipements e Traverserl lot de plusieurs mani res e Assurer l clectisme et l h t rog n it architecturale LES MOYENS e Des loge2. fum e du fumig ne un thermo an mom tre et une cam ra thermique Fermez la porte injectezle fumig ne filmez Quand vous voyez du rouge attendez vous devoir reprendre votre ouvrage l air passe Le logement t moin du b timent de Pascal Gonthier a pass brillamment le test l indice de perm abilit l air est inf rieur celui qu exigent le label BBC Effinergie et le label du Passivhaus Institut L air int rieur est renouvel toutes les 120 minutes sous un vent de 32 km h parlesinfiltrations parasites La surface de fuite est inf rieure la surface d une carte de cr dit Et s il a fallu jouer entre les contraintes du site les contraintes des cahiers de charges les contraintes conomiques de la siEMP les siennes propres Pascal Gontier consid re que ce jeu la Georges P rec lui a paradoxalement permis de disposer d une ligne et d viter le syndrome de la page blanche Des contraintes oui mais qui sont des r gles du jeu concevoir un b timent c est en effet un jeu Tous les calculs c est nous quiles faisons Nous n avons pas de bureau d tudes int gr Dans l quipe nous faisons une veille technologique nous nous formons en particulier sur les logiciels Actuellement le logiciel PHPP est le piano de chacun Pour nous les BET font des calculs r glementaires mais ils ont encore des connaissances limit es en thermique Ce n est pas par passion que je fais d
3. lot tournait le dos la ville avec de petites fen tres sauvages faut faire avec pas contre et sans doute m me accentuer cette apparence de pignons perc s les percements ouvrant sur un square qui lui m me ne donnerait pas sur la rue mais serait partag l chelle du quartier Les gens avaient beaucoup de questions il a doncfallu imaginer une organisation solide et s rieuse la Ville les directions de la siEMP et de l opac les lus tous les bailleurs ont t tr s pr sents en personne pas en repr sentation aux ateliers participatifs apportant des r ponses qui valaient engagement Les voisins sont venus une mutualisation intelligente s est mise en place C est finalement assez facile de partager les enjeux avec les gens Depuis le d but nous n avons eu aucun conflit grave les contestations anecdotiques se sont effac es devant l int r t g n ral C est aussi cela le m tier de l architecte avant le dessin faire partager des enjeux On ne peut pas passer en force on doit trouver une mani re d mocratique de partager les questions urbaines remarque Eva Samuel Pour l am nageur ma tre d ouvrage la SiEMP en la personne de Roland P lerin ces choix ont t courageux d gager de l espace libre dans Paris c est difficile On a ici un COS de 2 alors que la r gle Paris est de 3 et 3 8 pour le logement social DOSSIER Op ration Villa urbaine durable
4. pour leur expliquer le fonctionnement de leur logement pour qu ils comprennent pourquoi leurs charges diminuent Elle effectuera un suivi des consommations On manque de r f rences et on est ici dans un tissu urbain serr qui va concentrer des d marches diff rentes selon les b timents double flux pour celui de Pascal Gontier simple flux eteffet de serre pour Babled Nouvet Reynaud Sans oublier les r habilitations qui demandent une isolation par l ext rieur sur de l ancien Les usages vont tre observ s Car il s agit bien d une op ration exemplaire dontil conviendra de tirer tous les enseignements bien au del du d sir de prouver qu on peut le faire qu on sait le faire Se satisfaire d une profession de foi qui resterait sans suite n est pas au programme Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 Une premi re Paris LA PREMI RE CONSTRUCTION PASSIVE DE PARIS Construction neuve de 17 logements PLUS Architecte Pascal Gontier Entreprise Francilia Co t des travaux estim 3 947 000 espaces verts compris CALENDRIER D but de l tude novembre 2005 S lection architecte d cembre 2005 D p t de PC juillet 2007 Appel d offres mars 2008 D but des travaux d cembre 2008 Livraison octobre 2010 l angle de la rue Vitruve et du passage Fr quel la premi re vigie de l flot se prot ge derri re un bardage d acier auto oxydable beau comme un marbre brun e
5. teac er non marae passage EMMANUEL RAOUL SECR TAIRE PERMANENT DU PUCA mmanuel Raoul secr taire E permanent du PUCA n est pas indiff rent l op ration Fr quel Fontarabie Ils agit l d une op ration urbaine complexe dans une zone tr s dense ce quine manque pas de poser des probl mes sp cifiques auxquels il faut veiller c est une r habilitation difficile o l on construit la ville sur la ville la ville dans la ville avectous les inconv nients d un chantier les camions le bruit le stockage des mat riaux Tout cela exige un savoir faire qui ne s improvise pas Dans ce type d op ration le plus important n est pas qu terme on consomme plus ou moins d nergie selon telle ou telle technique ce qu il faut viser ce sont les constructions passives Ne plus avoir se pr occuper du chauffage ou du rafra chissement Par ailleurs il est bon de voir que les ma tres d ouvrage publics sont la pointe de l innovation et de l exemplaire ce qui est exactement espace lee LU oremctons neuves E rebis Plan d am nagement de l lot ce que nous souhaitons qu ils soient La ma trise d ouvrage publique retrouve la volont d tre en avance on ne peut que s en r jouir Ets en r jouir d autant plus que cette op ration se d roule Paris en manifestant sa conformit au Plan climat tr s ambitieux qui a t adopt ll faudra regarder attentivement comment le neuf et
6. compliqu Nous avons construit et c tait une premi re en France rue du Mont Cenis les premiers logements sociaux ossature bois Les gens sont d j install s au moment de la construction les certifications n existaient pas encore Impasse Daunay a t livr le premier immeuble conforme au Plan climat de Paris Ici c est tout un flot qui rena t Tout cela est passionnant invite au dialogue avecles architectes et les entreprises La commande publique a l un r le important jouer Nous effectuons bien s r un suivi pour voir comment tout cela marche au quotidien en sensibilisant les locataires afin qu ils jouent le jeu Le geste architectural n est pas le plus important nous voulons que les locataires se sentent bien Nous devons doncrester innovants 1 SPLA Soci t publique locale d am nagement Mixit du b ti mixit des habitants durabilit temporelle et spatiale L lot n est pas ras des copropri t s et quelques maisons restent en place en c ur d lot comme en bordure des rues l op ration a quelque chose d une dentelle d une broderie Dans ce quartier populaire on a de nouveaux propri taires qui ont rachet des appartements parce qu ils n taient pas tr s chers et des propri taires anciens qui n avaient pas les moyens de mener bien les travaux de r novation n cessaires Roland P lerin Les b timents en bon tat on les a gard s On a aussi gard ce
7. des recherches ont t men es sur le chauffage collectif et sur la g othermie sans aboutir il en restera pourtant un acquis celui d avoir cherch Les performances de chaque b timent sont tudi es de pr s Ce que l on a cherch cene sont pas les normes mais de l intelligence Respecter la r glementation estune chose mais apprendre sur quoireposent les calculs comment avec quels objectifs en estune autre constate Eva Samuel Terre Econe s est pas seulement occup de thermique en effet mais de tout ce qui fait la durabilit l accessibilit les d placements la concertation le cahier des charges la qualit des espaces publics l coulement des eaux les modes constructifs chantier propre vacuation des d chets recyclage etc Parexemple ilse trouve que la cour de l cole de la rue Fontarabie qui reste en place est totalement enclav e comme un sous sol le projet lui ajoute un bout de terrain qui la d senclave Les choses ont t pens es pour pouvoir voluer l entr e de la maternelle se fait sur la rue terme en fonction des usages et dela demande on pourra voluer vers une entr e par l int rieur de l flot en coh rence avecles quipements nouveaux que seront la cr che et la PMI note Roland P lerin valuation et exemplarit La SiEMP quand bien m me les architectes pourraient l estimer superflu remettra aux futurs habitants une charte d accueil
8. la r habilitation coexistent vont de pair d finissent une coh rence On est parfois en France trop attach au patrimonial pr server le m lange c est probablement un moyen d introduire de la modernit dans un morceau de ville Eric Bernath Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 ROMAIN LEVY PR SIDENT DE LA SIEMP omain L vy pr sident de la SIEMP souligne que la d marche qui sous tend l op ration Fr quel Fontarabie est avant tout une d marche politique forte Nous voulons faire un pari sur l innovation tenter des exp riences b n fiques pour tous La Ville a consenti des moyens financiers et un travail normes pour r sorber l insalubrit et nous en venons bout Notre volont constante est la fois de tenter des choses nouvelles d innover et de le faire dans la perspective du logement social pour Ill m Il EUR loger des gens qui sont parfois dans des situations tr s pr caires eten concertation avecles associations les lus les mairies D sormais avec l Observatoire du logement insalubre nous rep rons quatre ou cinq immeubles par an Nous avons cr avec la Plaine Commune une SPLA la SORAQA Soci t de requalification des quartiers anciens pour conserver les comp tences et les acquis de la SIEMP et les transf rer la m tropole Innover ce n est pas un acte gratuit c est une d marche sociale Bien s r c est parfois un peu
9. un lieu o les gens pourraient se retrouver un restaurant ou un caf qui soit prot g en c ur d lot Ilya eu consensus sur le d sir de disposer d un espace public convivial sans voitures rendu aux pi tons La discussion a t vive surles hauteurs Eva Samuel a r ussi convaincre qu il fallait aussi de la hauteur m me si l on conservait les petites maisons du passage Fr quel La concertation a dur un an et demi avec une vision du territoire qui allait au del des parcelles Au d but il n tait pas question d coquartier En m me temps la Ville de Paris labora it son plan climat le projet en a tenu compte Beaucoup d id es sont sorties de l jusqu au concours d architecture organis en sept lots Le r sultat c est une criture vari e aucun projet des architectes ne ressemble un autre on a du bois du b ton du m tal des couleurs et en m me temps de la sobri t Finalement on a saisi l occasion de l insalubrit et de la d composition pour parvenir mailler ce territoire lui donner de la tenue Il aura fallu dix ans ce qui au regard des habitants est long mais au regard d une ville est court et durable Cahier des prescriptions urbaines et architecturales une bible de r f rence Document ma tre du devenir de l lot le cahier des prescriptions urbaines et architecturales a fait figure de bible de l op ration ne comportait au
10. besoin de se couvrir La couverture est la plus ancienne expression de l architecture l origine elle consistait en peaux de b tes ou en tissages La couverture devait tre fix e quelque part pour offrir la famille une protection suffisante d o les murs C est ainsi que se d veloppa l id e de construction Le rev tement est plus ancien que la construction A Loos Le principe du rev tement 1898 in Paroles dans le vide ditions Champ Libre Paris 1994 p 72 pour le jury puisqu il s agit d une parcelle orient e au nord sans apport solaire Il a scrupuleusement v rifi que je ne racontais pas de sottises s amuse Pascal Gontier C est la premi re op ration parisienne en passif et c est un challenge Puisque a marche ici a peut marcher partout dans Paris sauf sans doute sur un b timent trop troit et sans soleil Et a a t un vrai casse t te chinois o l on a imbriqu diff rents facteurs une isolation ext rieure performante une ventilation double flux un syst me de puits francilien hydraulique un caloduc et des triples vitrages largon explique Pascal Gontier L eau chaude sanitaire est fournie 40 par le solaire Pour autant a t on affaire une bouteille thermos ou un bunker Tous les paliers et escaliers b n ficient de la lumi re naturelle tous les appartements m me les studios sont traversants au moins une salle d ea
11. cune r gle stricte sur les mat riaux ou les couleurs m me si a posteriori on a t ch de trouver des correspondances entre tous les projets Pour ma part je suis attach e la p rennit des mat riaux en rez de chauss e pour que les espaces publics soient amen s bien vivre sans d gradation c est ce qui a amen Pascal Gontier proposer un rev tement en m tal oxyd D crivant le contexte de l op ration et ses objectifs urbains le cahier d finit le cadre d intervention qui au del des prescriptions r glementaires indique parfois certaines dispositions plus contraignantes Pas de r gles strictes mais un cadrage qui ne laisse rien au hasard ouvre des pistes et propose des choix le d coupage des lots les quipements la voirie l alignement des b timents et leurs fa ades les articulations entre les passages et les voies la hauteur des constructions les acc s la situation des espaces non b tis les plantations les jardins et cours les cl tures l clairage les mat riaux et les couleurs les mod natures les occultations les chemins de l eau les toitures le traitement des rez de chauss e Le cahier dit aussi ce qu il convient de proscrire les balcons en saillie et d bords les pavages de granit ou de gr s les huisseries et les volets roulants en PVC la pierre agraf e les pastiches historiques et les plantations opaques Une d rogation au PLU autorise toutefois les d bords d i
12. e ces op rations hauteur de 40 du co t des travaux de r novation nerg tique Par ailleurs est mis en place un plan d aide la r habilitation de 100 000 immeubles priv s Le r seau de chaleur urbain 2 r seau d Europe avec 5 1 GWh an couvre 16 des besoins nerg tiques de Paris D s 2012 il devra tre aliment pour 60 en nergies DOSSIER Op ration Villa urbaine durable renouvelables travers la g othermie profonde le remplacement du charbon et du p trole par du bois et des boues la m thanisation des d chets De nouveaux syst mes seront test s micro hydroliennes dans la Seine programme de recherche pour l adaptation de turbines marines aux conditions des d bits fluviaux micro oliennes surles toits ou les hauteurs r cup ration des nergies perdues stockage inter saisonnier de la chaleur dans le sol r cup ration de la chaleur des eaux us es des gouts du m tro et des gares Eric Bernath 15 Eric Bernath Eric Bernath Eric Bernath 14 Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 INFILTROM TRIE L infiltrom trie n est pas une nouvelle technique dela police scientifique mais une technique de v rification de l tanch it l air d un logement Il s agit de rechercher et localiser les fuites et de mesurer les indicateurs de perm abilit l air II vous faut une porte munie d une jauge de pression un stylet
13. eau christophe perrocheau i carre net 7 Georges P rec crivain fran ais auteur de La Disparition roman de 300 pages o n appara t jamais la lettre e des Revenentes pastiche du pr c dent o n appara t comme voyelle que la lettre e de La Vie mode d emploi qui de mani re invisible la lecture et pour d crire la vie quotidienne d un immeuble se construit selon une m thode fort savante dite algorithme du cavalier Logiciel de planification Passive House Planning Package PHPP Eric Bernath 5 Le plan urbanisme construction architecture PUCA depuis sa cr ation en 1998 d veloppe la fois des programmes de recherche incitative des actions d exp rimentation et apporte son soutien l innovation et la valorisation scientifique et technique dans les domaines de l am nagement des territoires de l habitat de la construction et de la conception architecturale et urbaine Il est organis selon quatre grands d partements de capitalisation des connaissances Soci t s urbaines et habitat traite des politiques urbaines dans leurs fondements socio conomiques Territoires et am nagement s int resse aux enjeux du d veloppement urbain durable et de la planification Villes et architecture r pond aux enjeux de qualit des r alisations architecturales et urbaines Technologies et construction couvre les champs de l innova tion dans le domaine du b timent Le puca d
14. en terrain d aventures Dans le quartier largi on a beaucoup de gros blocs avec des rez de chauss e opaques Ici on percevait encore le parcellaire d origine tr s troit C tait l occasion de travailler plus en dentelle avec un inconv nient majeur le manque de lumi re Pour travailler efficacement il fallait un am nageur susceptible de pr voir logements et quipements La sIEMP a t choisie une d lib ration du conseil municipal a t vot e en 2006 La grande chance c est d avoir eu des habitants tr s impliqu s attach s cette histoire Ils taient inquiets du devenir du terrain la question durelogement tait une source de traumatisme fort On a donc mis en place un dispositif important de concertation pour pr senter les projets qui est all de r unions avec les habitants de l lot la tenue d un stand tous les samedis sur le march de la place de la R union Le conseil de quartier s est galement impliqu Des ateliers d urbanisme r unissant chaque fois une cinquantaine de personnes ont permis d avoir une approche partag e La question des passages s est appuy e sur une v ritable expertise des habitants du quartier c est eux qui savent comment les enfants peuvent se rendre la maternelle sans emprunter les trottoirs dangereux quelitin raire prendre pour aller au march Passages et impasses ont t longuement d battus A merg l id e de cr er
15. es calculs c est parce que je ne peux pas faire d architecture sans eux Des entreprises rassurer Au moment de l appel d offres de travaux les entreprises n ont pas r pondu essentiellement cause de la question de l tanch it l air Finalement l entreprise qui s est lanc e a jou le jeu Par exemple les dormants de fen tres devaient tre pos s derri re les bardages bois ce qui n est pas habituel mais permet de limiter leur impact visuel Encore un d tail dont Pascal Gontier revendique la responsabilit L architecte doit tre plus pr sent Les entreprises ont besoin d tre form es il faut faire DOSSIER Op ration Villa urbaine durable un suivi de chantier tr s serr Ici l entreprise quand il y avait des choses refaire les a refaites consid rant qu elle faisait un investissement Il faut de la p dagogie montrer les points faciles et les points difficiles Les quipes sont rassur es si elles savent que le type de travaux demand s a d j t r alis L entreprise a d tre rassur e puisqu elle r alisera galement rue des Orteaux vingt logements un local d activit etun parc de stationnement de dix sept places Dossier r dig par Gis le Cloarec Pour plus d informations sur le programme VUD http rp urbanisme equipement gouv fr puca http www chantier net vud Olivier Gaudron olivier gaudron developpement durable gouv fr Christophe Perroch
16. gestion de l eau et des d chets ou la biodiversit Par ailleurs ce tropisme nerg tique est pour des raisons historiques tr s partiel car tr s largement orient vers des consid rations thermiques et plus particuli rement vers les probl matiques de chauffage F3 Pour r pondre cette complexit nouvelle les outils de mod lisation informatiques sont amen s jouer un r le crucial S ils sont aujourd hui principalement orient s vers l valuation des projets ils sont amen s voluer rapidement pour devenir de plus en plus de v ritables outils de conception utilisables par les architectes autant que parles ing nieurs d s les premi res phases du projet L int gration de tels outils dans le projet est susceptible de transformer radicalement la mani re de concevoir les projets et terme probablement la forme m me de ces projets au DOSSIER Op ration Villa urbaine durable Eric Bernath La ville est alors consid r e de fa on m taphorique comme un cosyst me dont les diff rents quartiers sont autant de sous cosyst mes La maison n est plus une simple machine habiter isol e consommatrice d nergie et de mati re premi re mais un organisme inscrit dans un r seau d changes qui comprend des producteurs des consommateurs et des d composeurs Pascal Gontier Texte publi dans les Annales des Mines R alit s industrielles Edition ESKA Paris novemb
17. ille une Charte du d veloppement durable D but des tudes D finition par Eva Samuel d un cahier des prescriptions urbaines et architecturales Le projet est retenu parle jury de la 2 session de l appel propositions Villa urbaine durable du PUCA D finition par Terre Eco assistant la ma trise d ouvrage pour l environnement d un cahier des prescriptions environnementales Paris adopte son plan climat l lot fait partie des huit op rations pilotes retenues comme priorit s de la mise en uvre du plan Livraison du premier b timent qui est aussi la premi re maison passive de la capitale DOSSIER Op ration Villa urbaine durable Un lot aux enjeux multiples L lot Fr quel Fontarabie merge soixante quatre m tres au dessus du niveau de la mer et trente huit m tres au dessus du niveau de la Seine pentes douces et d sordre urbain des quartiers populaires de Paris On voit le ciel au bout des rues des tags surles murs le fa te des arbres et un chantier entre le passage Fr quel et les rues Fontarabie Vitruve des Orteaux de la R union 7 000 m tres carr s am nager Le quartier parle toutes les langues du bistrot anglais au retoucheur chinois de la librairie branch e la blonde coiffeuse le m lange est sans doute ici le ma tre mot Stratification juxtaposition cet apparent d sordre urbain de l lot est le fruit d une longue histoire depuis les vignoble
18. ions d une d cision de toutes les options possibles sans aucune possibilit de diff rer au moment du chantier a amen sortir de la distribution traditionnelle des r les D s 2007 la Ville a quasiment radiqu les logements insalubres construits au XIX si cle et au d but du XX Suite un recensement exhaustif des immeubles concern s des moyens importants ont t investis un plan d radication de l habitat indigne de 152 millions d euros sur six ans a t lanc La vigilance s exerce d sormais sur les immeubles des ann es 1950 1960 et 1970 dont la ventilation est souvent d ficiente avec du chauffage lectrique bas de gamme et des fen tres en PVC L une des difficult s rencontr es est celle des mitoyennet s le cadastre de Paris tabli en 1900 pour l essentiel r vis en 1937 et d sormais mis jour au fil de 7 l eau a beau tre dessin initialement au 500 un trait de 0 5 mm repr sente 25 cm les contestations n ont pas manqu Eric Bernath Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 FABIENNE GIBOUDEAUX ADJOINTE AU MAIRE DE PARIS EN CHARGE DES ESPACES VERTS abienne Giboudeaux a port l op ration sur ses fonts baptismaux alors lue du XX arrondissement elle a t tr s fortement impliqu e dans l avanc e du projet L lot dans le quartier c tait beaucoup de d molitions une impression de ville d sol e La friche avait t transform e
19. it passer au moins 50 d cim tres cubes Les nouvelles questions am nent modifier les pratiques et font voluer le m tier d architecte et l architecture L ing nierie a apport beaucoup de questions Dans les ann es soixante dix au moment du premier choc p trolier les architectes se sont beaucoup impliqu s ils taient assez G o Trouvetout Puis est arriv le double flux et le bioclimatique a t jet aux orties Pourtant un rendement de 90 on ne peut faire mieux actuellement Pour le ma tre d uvre ce n est pas le geste architectural qui prime c est de faire des choses simples ce qui w a M est parfois le plus difficile c est d int grer toutes les machines au mieux de penser plut t au mode de vie l habitant On fait un b timent pas une image On n est pas habitu en France la sobri t architecturale Personnellement je me m fie des effets imm diats je me r f re Ornement et crime d Adolf Loos L architecture est faite pour durer les architectes ne sont pas l pour faire les malins Apr s on joue sur les variations sur les d tails qui sont soigner et qui font le b timent titre d exemple Pascal Gontier montre les pilastres de soutien des deux passerelles d solidaris s de l enveloppe ils vitent les ponts thermiques mais sont aussi une r criture de l chafaudage Autre d tail d importance la taille des fe
20. ments et des quipements pour d finir et contenir un nouvel espace public e Ne pas confondre formes et enjeux partager les enjeux pour laisser une certaine libert d expression architecturale Rue de Fontarabie LE PROGRAMME DE L LOT e 109 logements sociaux 74 logements neufs 35 r habilit s e une cr che de 60 berceaux e une PMI e 4locaux d activit e un jardin public de 1 000 m e un jardin partag e une placette e deux passages publics e Am nageur la SIEMP e Ma tres d ouvrage la SIEMP Paris Habitat et la Ville de Paris e Architecte urbaniste coordinatrice Eva Samuel e Assistance la ma trise d ouvrage environnementale Terre Eco e Ma tres d uvre Babled Nouvet Raynaud BOB 361 Avenier Cornejo LAN architecture Equateur architecte Pascal Gontier Truelle architecture e Voiries Exit Paysagistes associ s e Jardins Ville de Paris Source Eva Samuel Eric Bernath 1999 2002 2002 2003 2003 2004 2005 2006 2006 2006 2007 2010 CHRONOLOGIE Inventaire exhaustif des b timents insalubres de la capitale L lot Fr quel Fontarabie secteur pilote dela r sorption de l insalubrit La siEMP est choisie comme am nageur et ma tre d ouvrage associ e dans ce dernier r le Paris Habitat Eva Samuel choisie comme architecte conseil par la SIEMP D but des ateliers d urbanisme participatifs La siEMP et Paris Habitat signent avec la V
21. n tres Quand la norme est de 17 de surfaces vitr es ici on en est 24 6 Je ne vois pas pour quelle raison il faudrait se priver de grandes fen tres On peut revenir des tailles de fen tres d avant le choc p trolier Des fen tres sur des paliers souvent les ma tres d ouvrage n en veulent pas mais c est pourtant un d tail important je me bats pour l imposer Cet flot est un endroit tr s contemporain tout est singulier donc contemporain Et quelles fen tres A l int rieur des chambres et des salons inond s de lumi re l espace s ouvre amplement sur l ext rieur passif oui mais pas confin D cret n 2010 273 du 15 mars 2010 relatif l utilisation du bois dans certaines constructions LE PLAN CLIMAT DE PARIS Le plan climat de Paris adopt en 2007 impose une contrainte sup rieure au BBC 50 kWh m an pour les constructions neuves au lieu de 65 80 kWh m an pour la r habilitation La Ville de Paris impose d s 2020 30 de r duction de ses missions de gaz effet de serre par rapport 2004 30 der duction des consommations nerg tiques du parc municipal et de l clairage public Sa consommation nerg tique devra provenir pour 30 des nergies renouvelables Ce plan s accompagne d un plan de r novation thermique des logements sociaux raison de 4 500 logements par an ce qui aurait permis une conomie d nergie de 34 4 GWh en 2009 La Ville financ
22. quelques m tres carr s en plus ou en moins Pour Eva Samuel la pr sence des d cideurs a t d terminante dans la qualit des relations de m me que le travail collectif et minutieux pas de flou pas de rumeur ce qui est dit est dit L o nous avons gagn du temps c est travers la pr sence effective tout au long du processus de tous les d cideurs chacun a compris ce qu il ava t faire Un v ritable travail collectif avec tout le monde en direct s est instaur nourrissant une sorte d inqui tude productive Patrick Martin lui fait cho Quand un projet a le soutien ind fectible des politiques et de la ma trise d ouvrage on n a pas de conflit Quand on m ne un vrai travail collectif chacun a envie quele projet r ussisse Au c ur du projet et dans cette inqui tude productive tous les acteurs professionnels ont su trouver le bon rythme sans trop de frictions Bonne entente quine renvoie pourtant pas un conte de f es Les PV de r unions sont parfois s v res La mise au point des projets ne prend pas suffisamment en compte le soin apporter des d tails importants pour la qualit thermique de l enveloppe et de son tanch it S v rit qui se justifie pour Patrick Martin par les changements notables des pratiques habituelles de la ma trise d uvre En effet le soin apport en amont du projet l examen de tous les d tails de toutes les implicat
23. r une Convention publique d am nagement CPA la mission d radication de l insalubrit pour quatre cents immeubles du nord est de la capitale La siEMP fait alors appel pour l tude de l lot une architecte urbaniste Eva Samuel D s 2003 elle instaure avec l am nageur les lus les habitants et les frontaliers des ateliers d urbanisme participatifs Au pr alable elle pr pare le d roulement des op rations Son premier travail est de rendre lisible pour tous l lot en perdition Que rep re t elle quoi donner un nom La premi re chose a t de caract riser le b ti La s dimentation qui s est faite au fil du temps estune chance pas un handicap Qu avait on sous les yeux La rue des Orteaux caract ris e comme faubourienne la rue de Vitruve avec un immeuble pivot charni re entre plusieurs rues que tout le monde trouvait insipide et incongru mais que l on pouvait utiliser Le passage Fr quel que j ai caract ris comme pittoresque avec ses petites maisons en mauvais tat mais que l on n a pas imagin d molir Mais c est moins en fonction du b ti pass ou futur qu Eva Samuel aborde l organisation de l espace Ce qui m int resse c est d asservir le programme aux espaces libres ce qui peut ailleurs conduire densifier ce n est pas la m me chose de construire en bordure d un stade ou sous le regard des b timents des ann es 1970 Ici il s agissait de sau
24. re 2008 Puits francilien Le principe de cette installation est d utiliser l nergie g othermique du sol gr ce un fluide caloporteur eau sans ajout d antigel Elle est constitu e d un r seau de puits verticaux ou sonde g othermique dans lesquels circule de l eau changeant avec la terre des calories en hiver et des frigories en t L action d un simple circulateur permet de transf rer ces calories ou ces frigories vers plusieurs batteries a rothermes situ es entre les prises d air ext rieures et les CTA Un syst me de by pass par clapets motoris s permet de shunter les batteries a rothermes lorsque la temp rature de retour de l eau atteint 2 C Source http www canada clim com breve php3 id_breve 6 nl Eric Bernath 12 Premier plan n 22 septembre d cembre 2010 Pour Pascal Gontier on est l aube d une re nouvelle m me si les solutions restent construire l imp ratif c est d tre curieux sans sectarisme id ologique ou conomique La passivhaus a permis des fili res de se d velopper l tanch it l air devrait cr er de nouveaux m tiers D autres pistes sont creuser en particulier celle qui concerne l nergie grise J essaie d avancer l dessus innover cela donne beaucoup de libert On pourrait favoriser le bois par exemple Actuellement la proportion impos e de bois est de 35 d cim tres cubes par m tre carr de surface hors uvre il faudra
25. s et les mara chages jusqu aux industries modestes des deux derniers si cles tanneries chapelleries petite m tallurgie Ont pouss de petites maisons et de grands immeubles et quelques arbres Tout autour onidentifie les poques baies vitr es des ann es soixante dix fantaisies architecturales des ann es quatre vingt maisons individuelles venant boucher quelques dents creuses ateliers et boutiques quelques traces des ann es trente Converser avec l ancien D ajout en ajout l flot avait fini par devenir invivable et insalubre Entre b ti brinquebalant escaliers branlants et peintures caill es s installaient l abandon et les herbes folles Dans le quartier l lot avait t surnomm Beyrouth On aurait pu tout raser cultiver l orthogonal et s enorgueillir de faire du neuf sans le vieux effacer du m me geste la g ographie et l histoire des lieux c est un tout autre parti qui a t pris plus complexe plus subtil mais aussi plus urbain celui de conserver les traces de magnifier le faubourien de faire du vrai neuf et m me de l innovant conversant avec l ancien Asservir le programme aux espaces libres En 2001 mille trente immeubles insalubres taient recens s Paris dont plus de trois cents ensituation dramatique L lot Fr quel avec ses vingt sept b timents est s lectionn en 2002 comme lot insalubre pilote par la Ville de Paris qui confie la SIEMP pa
26. solations ext rieures sur les espaces publics D s l esquisse les architectes devaient prouverla conformit de leur projet dans ses d tails cruciaux au cahier des charges Qualit environnementale une op ration laboratoire partir de l analyse du site Terre Eco propose des orientations inscrites dans un cahier des charges lequel s impose tous Un syst me de management environnemental guide le comit de pilotage qui rassemble Ville am nageur AMO environnemental et ma tres d uvre L approche bioclimatique est privil gi e haute performance thermique de l enveloppe syst me de ventilation optimal quipements basse consommation Doivent tre privil gi s l clairage naturel l inertie pour le confort thermique d t la qualit de l air l utilisation maximale des ressources solaires et du sous sol Le comit de pilotage se r unit r guli rement ne laissant rien passer v rifier le recouvrement entre diff rents types d isolation notamment entre l isolation int rieure des rez de chauss e et ext rieure des tages distinguer le r le du pare vapeur et de la membrane d tanch it v rifier que la livraison des pav s est effectu e par voie maritime Dans la n gociation des objectifs de chaque projet les confrontations ont t positives et v cues comme un travail de laboratoire on cherche on contr le on v rifie on compare on accepte ou on refuse Par exemple
27. t quiintrigue les passants A l approche de l entr e avec ses barreaux de m l ze c est une odeur de bois qui surprend Le ma tre d uvre Pascal Gontier est formel Cette odeur est persistante elle dure des ann es J ai test chez moi Pascal Gontier fait partie de ce club plus qu honorable des architectes qui testent tout chez eux en priorit Pass le seuil c est le bois blond et lumineux qui domine les bo tes pos es en retrait du R 1 align sur la rue sont bard es de m l ze Compacit de l architecture mais Le contraste entre l intransigeance du m tal et la douceur du m l ze les ouvertures au dessus du portique d entr e qui donnent une chapp e sur le ciel les deux passerelles de biais qui r unissent les deux b timents la courette engazonn e Autant d l ments simples sobres qui voquent d embl e plus que des logements collectifs l intimit de maisons individuelles partag es Au bout de la courette se pr parent deux jardins privatifs Mieux que passivhaus Le concours d architecture a t lanc en 2006 Le projet pr sent par Pascal Gontier d passait la demande cette derni re correspondait un b timent THPE et la proposition allait jusqu au passif Ce n tait pas vident Au commencement il y eut le v tement L homme tait en qu te d une protection contre les rigueurs du climat cherchait protection et chaleur dans le sommeil Il avait
28. u par appartement voit la lumi re du jour Quelques appartements disposent d une grande terrasse L architecture c est d abord de l espace avec de la lumi re La ventilation double flux est centralis e les habitants pouvant effectuer leurs propres r glages dans chaque appartement La qualit de l air est fondamentale il faut respirer bien respirer Ici les habitants peuvent aussi ouvrir les fen tres Notre boulot n est pas d expliquer aux gens comment vivre s ils doivent ouvrir ou fermer leurs fen tres La VMC double flux Ce syst me permet de limiter les pertes de chaleur inh rentes la ventilation il r cup re la chaleur de l air vici extrait de la maison et l utilise pour r chauffer l air neuf filtr venant de l ext rieur Un ventilateur pulse cet air neuf pr chauff dans les pi ces principales par le biais de bouches d insufflation Cet quipement est plus co teux qu une VMC simple flux mais il permet des conomies de chauffage importantes en r cup rant jusqu 70 90 dans les syst mes haute performance de l nergie contenue dans l air vici extrait et en profitant de la chaleur d gag e par la cuisson ou la toilette Cette focalisation surles performances nerg tiques comporte le risque de cr erun d s quilibre en laissant en second plan d autres consid rations environnementales tout aussi importantes comme celles qui concernent la lumi re naturelle la
29. un cahier des prescriptions environnementales qui fait cho au cahier des prescriptions architecturales tabli par Eva Samuel veillera aux choix environnementaux c est dire aux calculs aux mat riaux aux techniques mais pas seulement S occuper d environnement c est travailler sur la ville pour redonner l espace public aux habitants ici le jardin la placette les passages Et ensuite on a des objets les b timents Avoir une DOSSIER Op ration Villa urbaine durable approche environnementale c est d abord g rer les chelles du territoire la ville le quartier l flot la parcelle le b timent explique Patrick Martin de Terre Eco On a donc une Ville exigeante quant ses objectifs des lus tr s impliqu s un am nageur qui n impose pas un programme boucl d avance des ma tres d ouvrage que l innovation non seulement technique mais aussi organisationnelle ne rebute pas une urbaniste architecte et un bureau d tudes sp cialis en environnement ouverts au dialogue mais fermes sur leurs positions des habitants int ress s et vaguement m fiants Il est bien tonnant que ne surgisse pas quelque conflit d finitif quelque opposition farouche Au risque de d cevoir car les histoires qui f chent sont nettement plus palpitantes que les histoires sans histoires pas de conflit majeur Quelques f cheries autour de la mitoyennet d un mur d un pignon restaurer de
30. ux qui bien que d grad s caract risaient lot ou taient techniquement sauvables quitte les r habiliter s rieusement les remettre aux normes Tous les propri taires expuls s ont t relog s c est le seul point un peu douloureux de cette histoire puisque des propri taires se sont retrouv s locataires Certains l ont v cu comme une r gression d autres ont t tr s satisfaits de se retrouver dans des logements chauff s avec eau chaude lumi re confort Certains logements ne pouvaient tre sauv s avec trop de fuites d eau et des risques d effondrement Un des immeubles a t vacu temps Les rez de chauss e taient en pierre mais les tages int gralement en bois le tout sur un sol pollu On a d pollu sur un m tre et install une g omembrane creuser plus offrait le risque de d stabiliser les fondations des constructions maintenues en place Il est souligner que le souci du bien public par capillarit par exemplarit a essaim tel propri taire rase sa vieille maison pour la construire neuf tel autre a enti rement r habilit son bien et m me de l autre c t de la rue certains b timents ont fait toilette peut on parler de durabilit spatiale Organiser les acteurs professionnels D s l amorce du projet l am nageur fait appel une assistance ma trise d ouvrage environnementale en l occurrence Terre Eco qui apr s l tablissement d
31. veloppe une recherche incitative sur le Futur des villes l imp ratif du d veloppement durable Ce plan 2007 2012 se d cline selon huit programmes finalis s dont les objectifs de recherche r pondent aux d fis urbains de demain Ces programmes sont accompagn s d ateliers th matiques de bilan des connaissances et des savoir faire ainsi que par des programmes transversaux l chelle des territoires et des villes et l chelle europ enne avec la participation du PUCA des r seaux europ ens de recherche Le PUCA par ailleurs assure le secr tariat permanent du programme de recherche sur l nergie dans le b timent Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE minist re de l cologie du D veloppement durable des Transports et du Logement Direction g n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature PUCA plan urbanisme construction architecture Grande Arche de la D fense Paroi Sud 92055 La D fense Cedex t l 01 40 81 24 72 fax 01 40 81 63 78 www urbanisme equipement gouv fr puca
32. vetage de jouer le r le d une Croix Rouge urbaine Et finalement les endroits victimes d un grand d laissement les franges donnent une grande libert Cet lot personne n en voulait c tait une patate chaude On m avait m me dit que deux cents associations m attendaient le couteau entre les dents Faire partager les enjeux Premier atelier la demande explicite des habitants et des associations du quartier est que surtout on ne touche rien qu on laisse respirer cet endroit perdu au milieu du quartier le plus dense d Europe Dire d embl e que tout allait s organiser autour de l espace libre a fait tomber les couteaux le vide n tait plus du vide C est un peu la posture inverse de l architecte qui remplit le vide Ici on voulait pr server le vide le valoriser le rendre structurant d clare Eva Samuel Le quartier demande de l air proximit des tours de la rue Saint Blaise il est familier de l architecture de dalles et peu pourvu en squares et jardins Il y a bien le cimeti re du P re Lachaise mais ce n est peut tre pas le lieu id al pour sortir les enfants D atelier en atelier autour de plans et de projections minimalistes et compr hensibles par tous l espace s organise avec pour pr alable qu il y aurait obligatoirement une cr che une PMI et un commerce dont chacun esp re que ce sera un caf ou un restaurant En l tat c tait une for t de pignons comme si l
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