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1. 108 ANNEXE 11 Suite du questionnaire de l tude 109 LISTE DES ABREVATIONS MG pourcentage de masse grasse Ac tyl CoA Ac tyl CoenzymeA ANAES Agence Nationale d Accr ditation et d valuation en Sant ASV assistant e sp cialis e v t rinaire ATP ad nosine triphosphate BCS note d tat corporel Body Condition Score BEB Besoin nerg tique de base BEE Besoin nerg tique d entretien BER Besoin nerg tique de repos CA circonf rence abdominale CHV Centre Hospitalier V t rinaire CK cr atine kinase CT circonf rence thoracique DEXA Absorptiom trie biphotonique rayon X EM Energie m tabolisable EM Energie m tabolisable Ig Immunoglobulines IGF1 Insulin like growth factor 1 kcal kilocalories kJ kilojoules LRC longueur rotule calcan um MMS valuation de la masse musculaire Mass Muscular Score MNA Mini Nutritional Assessment NP Nutrition parent rale NRC National Research Council of the National Academies NRI Nutritional Risk Index P Poids VLDL lipoprot ines de tr s faible densit INTRODUCTION La malnutrition est l inad quation entre les besoins nutritionnels de l individu et ses apports en prot ines et calories Cette malnutrition peut conduire a des complications vari es qu elle se pr sente par d faut ou par exc s On sait par exemple qu il existe un
2. 1 2 Quantit normale Amyotrophie faible 3 Surplus Pas d amyotrophie Cette derni re a toutefois l inconv nient d associer la perte de masse musculaire avec la disparition de la masse grasse Ces deux notations ne sont pas des chelles valid es N anmoins quelque soit l chelle utilis e en compl ment des autres valuations pr sent es elles permettent d affiner le statut nutritionnel du patient et de d tecter un patient d nutri ayant t ob se Ainsi le clinicien effectuant la mesure d tat corporelle d un animal pourra utiliser une chelle de masse musculaire m me non valid e Il existe une autre m thode chiffr e pour mesurer la composition corporelle On peut mesurer diff rentes parties du corps de l animal et en d duire par des formules standardis es la r partition de masse grasse Cette m thode est quivalente aux mesures anthropom triques chez l homme ce sont les mesures morphom triques ou indice de masse corporelle b Mesures objectives mesures morphom triques Indices de masse corporelle Ce sont des quations permettant de calculer le pourcentage de masse grasse en fonction de mesures corporelles Les plus utilis es sont la circonf rence thoracique chez le Chat CT en centim tre la circonf rence abdominale chez le Chien CA en centim tre et la longueur du milieu de la rotule la pointe du calcan um dans les deux esp ces LRC en centim tre Deux formules diff re
3. From May 3rd till July 11th 2008 a study was led in a Private Veterinary Hospital of Paris area CHV Fr gis to determine what is the prevalence of malnutrition malnutrition prevalence with anamnesis body composition assessment and laboratory analysis This research deal also with medical care given to undernourished animals or at risk of malnutrition In this study assessing 127 dogs and 70 cats 70 of the animals do not reach an optimum body status and 49 of these have a body condition score above the optimum score Among the animals being undernourished or at risk of malnutrition the anorexic ones which received an assisted feeding most often 38 of the anorexic animals before hospitalization received an assisted feeding This study also shows the strong points of the CHV staff oral and written communication notation of appetite in 85 of the cases interest in the nutrition Some improvements could specify the food anamnesis the loss of weight appetite before the hospitalization and the assessment of the body condition Keywords NUTRITION MALNUTRITION UNDERNUTRITION NUTRITIONAL STATUS HOSPITALIZATION CARNIVORE DOG CAT VETERINARY HOSPITAL FREGIS Jury President Pr Director Dr Laurence YAGUIYAN COLLIARD Assessor Pr Jean Jacques BENET Author s address Mlle Christelle N morin 16 rue du Clos BL1 75020 PARIS
4. Les m canismes physiopathologiques de cette maladie sont d origine multifactorielle et ne sont pas connus avec certitude N anmoins on sait que la lipomobilisation brutale du tissu adipeux comme source nerg tique au niveau du foie s accompagne 17 ANNEXE 1 d une augmentation de la quantit d acides gras libres amen s au foie associ e une augmentation locale de la synth se d acides gras d un d faut d utilisation m tabolique des acides gras dans les mitochondries par oxydation li un d ficit relatif en carnitine acide amin n cessaire au transfert des acides gras dans la matrice mitochondriale d un d faut d exportation vers les autres organes des triglyc rides sous forme de VLDL d une diminution de la synth se des VLDL forme de transport des acides gras dans le sang Besson ef al 2006 a b En cas de maladie Chez l animal malade la r ponse m tabolique est alt r e et les m canismes d conomie prot ique sont parfois absents car la privation alimentaire s ajoutent des situations de stress pour l organisme hospitalisation hypoxie fi vre douleur sepsis Le concept de flux reflux offre une description basique de la r ponse m tabolique une maladie ou une blessure grave En suivant ce mod le on a donc une r ponse initiale hypom tabolique suivie d une p riode plus prolong e d hyperm tabolisme La premi re phase hypom tabolisme Cette phase est
5. taient 71 avoir un pelage terne Les animaux en tat corporel sup rieur ou gal 5 9 taient 87 avoir un pelage non terne Le d tail des r sultats est donn dans le tableau 17 Tableau 17 R partition des chats en fonction du BCS du MMS et de l tat du pelage terne ou non BCS MMS Pon non terne terne 1 3 0 2 2 0 2 3 1 3 3 0 0 1 4 0 3 2 1 0 1 2 1 1 5 0 13 1 1 0 2 6 0 5 1 1 1 0 2 1 0 7 0 5 0 1 1 1 8 2 1 0 9 0 7 0 Total g n ral 39 17 s Chiens Les animaux pr sentant un tat corporel insuffisant taient 63 avoir un pelage terne Les animaux en tat corporel sup rieur ou gal 5 9 taient 85 avoir un pelage non terne Deux chiens pr sentaient une s borrh e Le d tail des r sultats est donn dans le tableau 18 Tableau 18 R partition des chiens en fonction du BCS du MMS et de l tat du pelage terne ou non BCS MMS ral non terne terne 1 3 1 2 2 1 3 1 2 2 4 0 6 2 1 2 3 5 0 22 8 1 1 3 6 0 11 2 1 2 7 0 18 3 1 1 8 0 10 2 9 0 9 3 Total g n ral 86 28 79 3 Prise alimentaire a la premi re valuation A la premiere valuation 40 des animaux n 78 consommaient la totalit de leur ration Parmi les 34 d animaux qui ne mangeaient pas n 70 16 avaient t mis a jeun La prise alimentaire tait inconnue pour 15 des animaux n 3
6. animaux en tat corporel insuffisant N anmoins une partie des animaux amyotrophi s avait un tat corporel normal Certains de ces animaux taient m me en surpoids Chez le chat le ph nom ne tait plus marqu 50 des chats pr sentant une amyotrophie mod r e ont obtenu un BCS sup rieur 5 Ainsi il ne faut pas oublier que le chat contrairement au chien est un carnivore strict Il d pend de l apport en prot ines pour son m tabolisme nerg tique Il est ainsi normal qu une carence prot ique et ou calorique a pour cons quence une atteinte rapide de la masse musculaire et qu une amyotrophie apparaisse avant que ne soit d tect un tat corporel insuffisant Les donn es de cette tude illustrent et rappellent l importance de proc der ces deux valuations zoom triques pour mettre en vidence un ventuel tat de d nutrition posteriori il aurait t int ressant de choisir des crit res pour d finir pr cis ment le stade d nutri partir du score d amyotrophie du BCS et ou des donn es de l anamn se Malheureusement il n existe pas de r gle pr cise sur le sujet Dans le cadre d une analyse statistique cette d finition parait aujourd hui indispensable Il faudrait donc d finir un stade de d nutrition effectif Cela pourrait se faire par exemple par rapport la mortalit ou le taux d apparition de complications Le poids et l tat corporel sont n cessaires en nutrition pour c
7. obtenu Aux Etats Unis dans une tude similaire sur des chiens il avoisinait 16 Remillard et al 2001 60 B Mise en place de l valuation Dans son tude Yaguiyan Colliard 2007 a constat que de nombreuses donn es n cessaires a l valuation nutritionnelle ne figuraient pas dans le dossier de l animal hospitalis En effet l information app tit avant l hospitalisation tait absent dans plus d un tiers des dossiers et le type de nourriture distribu e la maison n tait connu que pour 30 des chiens et 14 des chats Dans une autre tude Remillard et al 2001 ont mis en vidence que la cause de non couverture des besoins en hospitalisation tait li e dans 30 des cas un d faut d instruction Chez l homme les signes de malnutrition ne sont pas souvent recherch s et m me quand la malnutrition est cherch e il arrive fr quemment que le plan nutritionnel soit mal men Rasmussen et al 2004 Il appara t dans tous les cas n cessaire d tablir un questionnaire l hospitalisation permettant de faire une bonne valuation nutritionnelle de donner les bonnes indications quant la ration et une bonne surveillance de l ing r C Int r ts directs L valuation nutritionnelle pr cise et la connaissance de l volution de l tat du patient permettent d agir rapidement gr ce un d pistage l arriv e des animaux d nutris ou risque nutritionnel Plusieurs tudes ont montr un
8. tre port e sur les acides amin s sp cifiques aux esp ces concern es exemple de l arginine chez le chat c Besoins glucides On recommande g n ralement d apporter 40 60 de l nergie non prot ique sous forme de dextrose Bartges 2001 On consid re que lorsque les besoins nerg tiques sont tr s augment s ils doivent repr senter 20 des apports nerg tiques Melot 2004 d Besoins lipides Comme les glucides les lipides doivent repr senter 40 60 de l nergie non prot ique La part de l un variant en fonction de la part de l autre pour couvrir les besoins de l animal Bartges 2001 On augmentera la part de lipides chez les animaux hyperglyc miques dont les diab tiques On peut galement diminuer la part de lipides chez les animaux hypertriglyc ridiques Di Bartola 2006 Les lipides sont une source nerg tique naturellement bien utilis e par l animal jeun ou d nutri Melot 2004 Les lipides sont galement une source d acides gras essentiels Cependant les lipides peuvent avoir des effets immunologiques h modynamiques et inflammatoires Ils repr sentent donc une source tr s int ressante d nergie mais il convient d en moduler la quantit apporter en fonction de la r ponse du patient 55 e Autres besoins En dehors des sources d nergie pour avoir une nutrition parent rale quilibr e la formulation doit apporter des min raux et des vitamines L quilibre de ces l
9. 96 SCHROPP DM KOVACIC J 2006 Phosphorus and phosphate metabolism in veterinary patients J Vet Emerg Crit Care 17 2 127 134 STUDLEY HO 1936 Percentage of weight loss a basic indicator of surgical risk in patients with chronic peptic ulcer J Am Med Assoc 106 458 460 THOMOVSKY E RENIKER A BACKUS R MANN FA DODAM JR 2007 a Parenteral nutrition uses indications and compounding Compend Contin Educ Pract Vet 29 2 76 78 et 80 85 THOMOVSKY E RENIKER A BACKUS R MANN FA DODAM JR 2007 b Parenteral nutrition formulation monitoring and complications Compend Contin Educ Pract Vet 29 2 88 102 YAGUIYAN COLLIARD L 2007 Etude pr liminaire d valuation de l tat corporel et des apports caloriques des chiens et des chats admis en hospitalisation l Ecole V t rinaire d Alfort Rapport de DIU europ en de Nutrition clinique et th rapeutique Paris Descartes Paris V CHU Necker 97 98 ANNEXE 1 Repr sentation sch matique de la lipomobilisation chez un chat normalement nourri et un chat jeun expliquant l apparition de lipidose h patique Avec AGL Acides Gras Libres Tissu adipeux LIPOMOBILISATION cael Mitochondrie AGL O e Mitochondrie D VLDL Chat dans des conditions normales Chat ob se jeun d veloppement de la lipidose h patique 99 ANNEXE 2 Manipulations permettant de d terminer le BCS des animaux d apr s Laflamme 1997 a et b pho
10. AP dans lafen tre 2 5 Comparez alburnin mie du malade aux valeurs apparaissant cans fo fen tre 3 Interpr tation borne basse L nutrition s wre NRI 835 corpris entre les deux valeurs ae L nutrition mod r s 828 MPT lt DTE a Re Fra r per a7 i 43 II Prises en charge de la d nutrition et de la malnutrition La s v rit de la malnutrition est directement corr l e la morbidit et la mortalit chez les patients humains hospitalis s Schiesser et al 2008 Alors que la majorit des facteurs de risque pr op ratoire associ s avec une augmentation de la morbidit et mortalit p riop ratoire ne peut tre corrig e la malnutrition est potentiellement r versible gr ce un support nutritionnel ad quat Il a t d montr qu une am lioration du statut nutritionnel et un support nutritionnel pr coce en postop ratoire diminue significativement les complications postop ratoires Schiesser et al 2008 Il est n cessaire d tablir un plan nutritionnel pour tous les animaux hospitalis s d nutris ou non afin de pouvoir les surveiller On s accorde g n ralement pour dire qu il est n cessaire de mettre en place un soutien nutritionnel d s que l animal n aura pas couvert son BER pendant 24h en hospitalisation Perea 2008 A Le syndrome de renutrition inappropri e Lors de la r alimentation d un animal d nutri le risque d apparition d un syndrome de r
11. Chez le chien une r alimentation avec un r gime riche en calories et en glucides associ e un d ficit en phosphore avait occasionn des troubles neurologiques s v res des convulsions une rhabdomyolyse et la mort Hand et al 2000 Schropp et Kovacic 2006 44 B Evaluation du statut nutritionnel 1 D pistage des animaux d nutris Cette valuation du statut nutritionnel se fera dans les 48h suivant l admission Au minimum il est n cessaire d utiliser l anamn se complete et l historique alimentaire avec en particulier le temps d anorexie partielle ou totale et l volution r cente du poids le poids et le type de ration habituelle En effet on d cidera empiriquement de mettre en place un soutien nutritionnel lorsque la perte de poids est sup rieure 10 de mani re aigu en quelques semaines ou sup rieure 20 de fa on chronique sur quelques mois Besson et al 2006 b les sympt mes l examen clinique l valuation de la composition corporelle avec une note d tat corporel et une de la masse musculaire Les analyses de laboratoires ais ment disponibles prot in mie totale albumin mie num ration lymphocytaire R sultats des examens compl mentaires insuffisance organique Cette premi re tape permet de d pister les animaux d nutris 2 valuation des animaux risque de d nutrition On valuera galement la capacit actuelle et future en cas de chirurgie fa
12. Dans une autre tude men e sur 276 chiens Remillard et al 2001 ont constat que l objectif fix d une couverture des besoins gt 95 du BEE tait atteint pour seulement 27 des journ es d hospitalisation Plus r cemment et sur un effectif d animaux hospitalis s dans une cole v t rinaire fran aise de 75 chats et 70 chiens Yaguiyan Colliard 2007 a constat que parmi les animaux pour lesquels tait r pertori e la consommation alimentaire par rapport au besoin nerg tique de repos BER seuls 8 des chats et 17 des chiens consommaient l quivalent de leur BER ou plus De plus 20 des chats et 38 des chiens pr sentaient une consommation alimentaire nulle Dans un autre ordre d id e une tude men e dans une autre cole v t rinaire fran aise a mis en vidence l existence d une p riode critique en d but d hospitalisation pendant laquelle les chiens ne couvraient pas leur besoin quotidien Lesponne 2002 59 c Dur e d hospitalisation La dur e moyenne d hospitalisation varie en fonction des h pitaux avec par exemple 4 jours aux Etats Unis Remillard et al 2001 et 6 jours en France Yaguiyan Colliard 2007 Dans cette derni re tude le temps de s jour variait de 1 37 jours et environ 80 des animaux passaient plus d une semaine en hospitalisation d Mortalit En France un taux de mortalit de 11 15 7 chez les chiens 6 7 chez les chats Yaguiyan Colliard 2007 a t
13. Maitre de conf rences Mme MARIGNAC Genevi ve Maitre de conf rences M REMY Dominique Ma tre de conf rences rattach au DPASP Mme HALOS L naig Maitre de conf rences rattach e au DPASP M DESBOIS Christophe Maitre de conf rences M HUBERT Blaise Praticien hospitalier Mme CONSTANT Fabienne Ma tre de conf rences rattach e au UNITE DE MEDECINE DE L ELEVAGE ET DU SPORT DPASP 7 M GRANDJEAN Dominique Professeur Mme DEGUILLAUME Laure Maitre de conf rences contractuel Mme YAGUIYAN COLLIARD Laurence Maitre de conf rences contractuel rattach e au DPASP DISCIPLINE NUTRITION ALIMENTATION DISCIPLINE URGENCE SOINS INTENSIFS M PARAGON Bernard Professeur Mme Fran oise ROUX Maitre de conf rences DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS ANIMALES ET DE LA SANTE PUBLIQUE DPASP Chef du d partement M MILLEMANN Yves Maitre de conf rences Adjoint Mme DUFOUR Barbara Professeur UNITE DES MALADIES CONTAGIEUSES UNITE DE ZOOTECHNIE ECONOMIE RURALE M BENET Jean Jacques Professeur M COURREAU Jean Fran ois Professeur Mme HADDAD HOANG XUAN Nadia Professeur M BOSSE Philippe Professeur Mme DUFOUR Barbara Professeur Mme GRIMARD BALLIF B n dicte Professeur Melle PRAUD Anne Ma tre de conf rences contractuel Mme LEROY Isabelle Ma tre de conf rences UNITE D HYGIENE ET INDUSTRIE DES ALIMENTS LE ONE De D ORIGINE ANIMALE M BOLNOT Fran ois Ma tre de conf rences UNITE DE PATHOLOGIE MED
14. Vomissements r gurgitations Diarrh es chroniques Anamn se Perte de poids non intentionnelle Anorexie Perte de poids Fonte musculaire Examen clinique Pelage terne Signes de mauvaise cicatrisation Muqueuses p les Hypoalbumin mie R sultats de laboratoire ymphop nie non sp cifiques An mie Coagulopathies L valuation de l tat nutritionnel de l animal l admission est toujours compl t e d une identification des animaux risque Cette recherche du risque de d nutrition est poursuivie tout au long de l hospitalisation de l animal B D pistage des animaux risques 1 Historique en hospitalisation et l admission En m decine humaine ANAES 2003 pour d pister les facteurs de risque de d nutrition l ANAES Agence Nationale d Accr ditation et d valuation en Sant divise l ensemble des facteurs de risque rechercher en deux groupes les risques li s l hospitalisation qui sont des risques exog nes et les risques li s au patient on retrouve dans cette cat gorie des risques exog nes et endog nes 36 L hospitalisation peut donc tre en elle m me un facteur aggravant par le changement d environnement les horaires de repas et les habitudes alimentaires L ANAES signale m me que des patients rest s domicile ont de meilleurs r sultats d valuation nutritionnelle que ceux s journant l h pital Par ailleurs on retrouve chez les animaux comme chez les hum
15. de 18 items se rapportant des donn es de l interrogatoire et la mesure de param tres anthropom triques simples Selon certains auteurs il peut tre compl t en une dizaine de minutes et ne n cessite pas d quipe sp cialis e Il existe galement une version courte en 6 questions MNA Short Form 39 sur l app tit la perte de poids la motricit le stress les probl mes neuropsychologiques et l indice de masse corporelle ANAES 2003 Comme le pr c dent index il est associ une hausse de la morbidit et de la mortalit chez les personnes g es d nutries 3 M thode de d cision de mise en place de nutrition assist e Une fois l valuation nutritionnelle r alis e avec l un des multiples outils et indices disponibles la d cision de mettre en place une alimentation assist e peut tre r gie gr ce un organigramme d cisionnel La Figure 4 pr sente un organigramme d cisionnel pour des adultes hospitalis s en soins intensifs ou en r animation Une partie de l valuation du statut nutritionnel est r alis e l aide d un outil appel le nutrim tre dont le mode d emploi est pr sent Figure 5 La combinaison de ces outils permet de prendre des d cisions rapides et bien organis es Dans tous les cas il est vident qu aucun crit re n est utilisable seul pour diagnostiquer les animaux ligibles pour une nutrition assist e Les diff rents crit res laboratoire valuat
16. de cette technique Le sondage oro gastrique peut tre galement envisag chez les grands chiens Di Bartola 2006 ou chez les nouveau n s qui ne t tent pas spontan ment Il existe un risque non n gligeable de fausse d glutition 2 Sonde naso oesophagienne SNO L objectif est d introduire une sonde d alimentation par la narine jusqu l sophage Figures 6 et 7 Pour ce faire la sonde est introduite chez l animal en d cubitus sternal dont la t te est maintenue en position physiologique afin de favoriser la d glutition Un anesth sique local est appliqu sur la narine La narine est ensuite soulev e et la sonde lubrifi e est introduite dans l angle lat ral de la narine en direction caudoventrale en longeant le septum nasal travers le m at ventral Demory ef al 2004 Elle peut tre mise en place chez un animal vigile Figure 6 Longueur de la sonde Figure 7 Mise en place de la sonde introduire Demory ef al 2004 naso sophagienne par le m at ventral Demory et al 2004 p la A fr y f A y A PP ns Ce sondage est r serv au soutien nutritionnel court terme de moins de 10 jours en g n ral Cette technique pr sente comme avantage d tre facile mettre en place et peu on reuse On pourra donc l utiliser chez des patients pour lesquels l anesth sie g n rale n est pas recommand e Le d faut majeur de cette technique est la taille de sonde qui oblige utiliser une alimentation
17. faut d apport tait en effet le refus de consommation de l animal dans 43 des 22 cas mais dans un tiers des cas on avait demand de retirer la nourriture et pour 22 les recommandations alimentaires taient mal donn es Remillard et al 2001 Dans une autre tude les animaux qui ne couvraient pas leurs besoins souffraient g n ralement de douleur de maladies gastro ent rologiques ou avaient subi une anesth sie ou un changement de leur alimentation habituelle Lesponne 2002 Ainsi tous les facteurs induisant une anorexie peuvent tre responsables d un d faut d apport M dicaments les opiac s en r duisant la motilit digestive chimioth rapie et antibiotiques entrainant des vomissements stimulant la CTZ Chemoreceptor Trigger Zone peuvent provoquer anorexie voir tableau 3 Conditions biochimiques lectrolytiques naus e indisposition ur mie diab te acido c tosique d shydratation Conditions r sultants de l inflammation et de la fi vre Douleur chronique Tumeurs abdominales ou organom galie peuvent limiter la distension gastro intestinale et conduire l arr t de la prise alimentaire Maladies du tractus digestif et du foie associ es une inflammation des intestins ou du pancr as Dyspn e li e une maladie respiratoire ou cons cutive insuffisance cardiaque Maladies r duisant l olfaction ou provoquant une douleur au niveau de la cavit buccale avec une impossibi
18. l chelle d tat corporel en pratique courante En effet elle est la seule m thode valid e simple non invasive et peu on reuse la disposition du praticien 3 chelles d tat corporel a Mesures subjectives Note d tat corporel BCS La note d tat corporel ou Body Condition Score BCS permet d valuer la masse grasse de l animal L tat corporel est valu par une chelle en 9 points d finie par Laflamme 1997 a b Cette m thode a t valid e elle est reproductible fiable et cliniquement utile pour l valuation nutritionnelle Mawby et al 2004 Le BCS est une valuation semi quantitative de la composition corporelle avec diff rentes cat gories de Cachectique 1 s v rement ob se 9 en passant par optimal 5 Il existe une chelle pour le chien Figure 1 et une autre pour le chat Figure 2 28 Figure 1 Echelle de notation d taill e de l tat corporel du chien d apr s http www purina com dogs health bodycondition aspx 1 C tes vert bres lombaires os pelviens et reliefs osseux vidents distance Pas de graisse corporelle discernable Perte de la masse musculaire vidente 2 C tes vert bres lombaires os pelviens facilement visibles Pas de graisse palpable Quelques reliefs osseux remarquables Perte visible de la masse musculaire 3 C tes ais ment palpables et peuvent tre visible en absence de graisse palpable Epine des vert bres lombaires visibles D bu
19. l s hormonalement Plusieurs syst mes sont particuli rement impliqu s les hormones pancr atiques insuline et glucagon les hormones thyro diennes et les cat cholamines La premi re modification lors du je ne semble tre la diminution de la s cr tion d insuline induite par la baisse de la glyc mie Dans le m me temps la s cr tion de glucagon augmente Ces modifications entra nent une mobilisation des r serves lipidiques lipolyse et la synth se de glucose partir des prot ines n oglucogen se Avec la baisse de l insulin mie la conversion de T4 t traiodothyronine ou thyroxine en T3 triiodothyronine biologiquement active est r duite Cette baisse est responsable d une diminution du m tabolisme nerg tique de base qui limite l intensit du catabolisme prot ique et ce apr s trois jours de privation de nourriture Besson et al 2006 a Hand et al 2000 Source alternative d nergie Suite un je ne prolong soit au del de 3 5 jours une source d nergie alternative appara t Elle sera utilis e par tous les tissus qui peuvent viter l utilisation du glucose dont le syst me nerveux central et le c ur apr s adaptation Il se met progressivement en place une lipomobilisation partir du tissu adipeux Ce m canisme lib re entre autres des acides gras qui permettront une fois capt s par le foie la synth se d une source d nergie directe et principale pour l animal jeun l ac tyl C
20. ments est d autant plus important que la nutrition parent rale dure longtemps et qu ils ne sont pas tous apport s par un liquide de perfusion classique Di Bartola 2006 Par exemple pour la plupart des animaux hospitalis s inclure une solution de vitamines B a la formulation de NP est suffisant Pour les animaux d bilit s ou qui re oivent une NP pour de longues p riodes il faut ajouter un complexe vitamin destin aux solutions parent rales Ce complexe contient des vitamines A D E et C en plus des vitamines B Quand l animal pr sente un risque de carences en vitamine K la dose n cessaire est administr e par voie sous cutan e Grace aux calculs des besoins le solut de nutrition parent rale sera formul en fonction des solut s disponibles et les besoins du patient 3 Mise en place et d roulement Les solutions de NP peuvent tre compos es par diff rentes techniques qui sont abord es dans de nombreux articles de synth se Lesponne 2002 Di Bartola 2006 Migianu 2006 Graille 2007 Thomovsky et al 2007 a b Toutes ces techniques respectent des r gles d asepsie strictes qui obligent poss der un mat riel sp cifique tant donn e la lourdeur de la prise en charge et de la surveillance la NP est peu utilis e en m decine v t rinaire Di Bartola 2006 4 Complications Les complications ANNEXE 9 peuvent se diviser en trois cat gories Les complications m taboliques sont les plus fr quente
21. rinaires et 20 des cas proviennent du service des urgences du CHV Ainsi les animaux envoy s par d autres praticiens ou venus en dehors des ouvertures de leurs v t rinaires traitants peuvent finir leur suivi avec ces derniers Les frais m dicaux enti rement pris en charge par les propri taires imposent de limiter les dur es d hospitalisation De m me toute hospitalisation cr e un stress chez l animal en particulier chez le chat Le stress constitue une source importante d anorexie en milieu hospitalier et il s oppose la th rapie engag e Le temps de s jour relativement court rend difficile l interpr tation des chiffres de la mortalit 15 d c s au cours de l tude Pour calculer un taux de mortalit il faut r aliser un suivi long terme Ainsi dans une enqu te ult rieure portant sur les cons quences de la d nutrition il serait int ressant d effectuer des contr les un mois 3 mois et 6 mois apr s la premi re valuation Ces contr les pourraient tre r alis s par t l phone Ceci donnerait la fr quence d apparition de complications et le taux de mortalit moyen et long terme Ainsi dans son enqu te Michel 1993 v rifiait la mortalit trente jours et obtenait une mortalit de 42 8 Les affections neurologiques ou gastro ent rologiques composaient 50 des motifs d hospitalisation Ces r sultats peuvent tre mis en relation avec la pr sence d une activit sp cialis
22. 0 0 si 0ou1oui 3 pasde perte de poids 0 5 si 2oui 10 si 3oui 0 0 C Motricit 0 dulitaufauteuil L Consomme t il deux fois par jour au moins 1 autonome l int rieur des fruits ou des l gumes 2 sortdu domicile Cl 0 non 1 oui LJ D Maladie aigu ou stress psychologique M Combien de verres de boissons consomme t il par jour lors des 3 derniers mois eau jus cat th lait vin bi re 0 oui 2 non ol 0 0 moins de 3 verres ee 05 de3 5verres E P res neuropsychologiques 10 plusde5verres O i O d mence ou d pression s v re EE i d mence ou d pression mod r e N Mani re de se nourrir 2 pasde probleme psychologique im 0 n cessite une assistance 1 se nourrit seul avec difficult F Indice de masse corporelle IMC poids taille en kg m 2 senourrit seul sans difficult E 0 IMC lt 19 1 9 lt IMC lt 21 O Lepatientse consid re t il bien nourri probl mes nutritionnels 2 21sIMC lt 23 oO 0 malnutrition s v re 3 IMC gt 23 1 ne sait pas ou malnutrition mod r e 2 pasde probl me de nutrition O Score de d pistage sous total max 14 points OO P Le patient se sent il en meilleure ou en moins bonne sant A f A que la plupart des personnes de son age 12 points ou plus normal pas besoin de continuer l valuation 00 moinsbonne 11 points ou moins possibilit de malnutrition Q5 nesaipas tinuez l valuati 10 aussibonne oeil 20 meilleure O i O Q Circonf rence brachial
23. 2007 b Absorptiom trie biphotonique rayon X DEXA La DEXA est une m thode non invasive pour estimer le gras corporel et peut donc tre utilis e pour estimer la composition corporelle Le corps du patient est travers par deux rayons X mis deux niveaux d nergie diff rents pour diff rencier et valuer la quantit de chaque tissu dans la partie du corps qui est scann e En fonction de l att nuation des rayons mis dans le tissu travers cette technique permet de diff rencier les os la masse maigre et la masse grasse Cependant cette technique n cessite une anesth sie g n rale et ne peut donc pas tre utilis e pour un suivi quotidien ou pour un animal d bilit Mawby et al 2004 21 c Imp dancem trie L imp dance bio lectrique mesure l opposition du corps imp dance au passage d un courant lectrique continu basse tension et de faible amp rage La mesure de l imp dance permet le calcul de la teneur totale en eau et de la teneur en eau extracellulaire Le corps du patient est travers par un courant lectrique continu de basse tension et de faible amp rage L eau et les lectrolytes sont des bons conducteurs Les os la peau et la graisse offrent diff rentes r sistances au passage du courant en fonction de leur tat d hydratation eau extracellulaire En m decine v t rinaire la grande disparit des gabarits chez le chien caniche dogue argentin et des formes l vrier
24. 21 en fonction du BCS du MMS et de la num ration TSS UC NC LSS seca na a a a e a e a ts bata da x costes ong auras tape a R 82 Tableau 23 R partition des chiens n 31 en fonction du BCS du MMS et de la num ration IE OC TASSE UE A cd nt 82 Tableau 24 Recherche de la motivation la plus fr quente pour la mise en place d une nutrition assist e Tableau 25 BCS et score d amyotrophie chez les animaux recevant une alimentation assist e dans les 48 premi res heures de leur hospitalisation cesssceeseeeeceseceeeeneeeeeeeeees Figure 1 LISTE DES FIGURES Echelle de notation d taill e de l tat corporel du chien d apr s http www purina com dogs health bodycondition aspx cccceesseesseceseceeeeeeseeceaeceeeeeeeeenseees 1 Figure 2 Echelle de notation d taill e de l tat corporel du chat d apr s http www purina com cats health BodyCondition aspx ceseesesseeeseeeeceeeceseeneeeaeeeeeeeeeaees 30 Figure 3 Fiche d valuation par le Mini Nutritional Assesment 4 Figure 4 Organigramme d cisionnel chez l adulte en soins intensifs ou r animation 42 Figure 5 Mode d emploi du nutrim tre nn ttes 43 Figure 6 Longueur de la sonde introduire Demory et al 2004 osssssessessssesssseesessesersesseees 1 Figure 7 Mise en place de la sonde naso sophagienne par le m at ventral Demory et al PANO EEE cleus Renan de E E E 1 Figure 8
25. a nee tnt 62 A Lieux de l tude et animaux sus nantaise 62 1 Crit res d inclusion et d exclusion des animaux 62 23 ieux de VCMIGS SG acta eldest Vaca A atch ded a ahd e 62 B 1R CODE CES TONNES dieser acetate Gates a ah lath cE aa ot at 67 Os OE si isa M a cc ae Voce eden Gane de ead co vy a nee 67 D Analyses des donn es fine nimes trafics es 68 IV R sultats St ee emo 69 A Caract risation de la population sister ne feat 69 1 Effectif de la population etndice 3 lt cncacuessteva te ne nu RAR un aides 69 27 RACES TEDICSEM ICES ss RS an CRT ne n a enr ete 69 3 R partition en fonction du Sexe nine diatuindnan india 70 4 R partition en fonction de l age sn ns ees 71 5 Dur e hospitalisation ES RUE RES ed a aoa 72 6 Motif de Sortie nn ne Ne MA Sa pen eee ane 13 B Anamnese ssns aise ne ns ee Us AT fui tela adie dy 73 1 Motif dd RO DIA SAONE RS en ee eus 73 2 App tit avant OS SAONE Te en an ee ON ut 74 3 Variations de poids avant l hospitalisation 75 4 Alimentation courante iranienne sang onssucceretvenwentecane 75 C Donn es r colt es en hospitalisation sent at ne nn aad tete nee 75 1 COUT S PAO OTIC EIQUES Sete G las dances AT LS anse 75 2 Etat des poils et de la peau ancivsiaciasaiuniaesaatun tae aerate 79 3 Prise alimentaire la premi re valuation issus inienrnentt 80 4 R sultats de laboratoire cis cscs cscs ceeve
26. chiens crois s repr sentaient 10 de l effectif Un ensemble de 44 races diff rentes taient repr sent es Le tableau 12 pr sente la r partition des chiens en fonction de leur groupe de race 69 Tableau 12 R partition des races de chiens suivant leur appartenance des groupes canins groupe 1 chiens de berger et bouviers hors Bouvier 17 suisse groupe 2 Pinscher Schnauzer molossoides Bulldog 13 Rottweiler et Bouvier suisse groupe 3 terriers 25 groupe 4 Teckels 4 groupe 5 chiens nordiques chiens asiatiques et spitz 5 groupe 6 chiens de chasse courants 1 groupe 7 chiens de chasse d arr t 1 groupe 8 chien d eau rapporteur de gibier 21 groupe 9 chiens de compagnie 26 groupe 10 l vriers 1 Chiens crois s 13 Total 127 3 R partition en fonction du sexe Chats Pr s de 2 3 des chats taient des m les 44 animaux On a trouv au total 56 chats st rilis s soit 80 de la population totale dont 30 de femelle st rilis e et 50 de m le castr La figure 12 pr sente la r partition des chats en fonction du sexe Figure 11 R partition des chats en fonction du sexe et du statut sexuel 20 S g 15 10 5 0 1 femelle enti re femelle st rilis e male entier m le castr Sexe 70 Chiens Plus de la moiti des chiens taient des m les 68 animaux Les chiens m
27. d nutrition dans cet tablissement Pour ce faire nous exposerons dans un premier temps les diff rentes probl matiques li es la malnutrition causes cons quences et complications outils d valuation du statut nutritionnel et applications dans les h pitaux Cette partie bibliographique sera suivie de la partie exp rimentale d crivant la population de chiens et de chats hospitalis s au CHV Fr gis 10 PREMIERE PARTIE SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE Les cons quences de la malnutrition et de la d nutrition A D finition 1 La malnutrition et la d nutrition a Malnutrition La malnutrition est d finie comme tout trouble nutritionnel associ une alimentation insuffisante en exc s ou d s quilibr e L ob sit est par exemple une malnutrition par exc s alimentaire La malnutrition due a une carence ou un exc s en nutriments par rapport aux besoins nerg tiques est nocive chez le chien et le chat Scarlett et Donoghue 1998 Doria Rose et Scarlett 2000 Hand et al 2000 Kealy et al 2000 2002 Lund et al 2005 2006 b D nutrition La d nutrition est une malnutrition r sultant d une inad quation par d faut entre les apports nutritionnels et les besoins nutritionnels de l individu Elle peut avoir diff rentes causes d s quilibre malassimilation ou besoins augment s et concerne principalement un d ficit en nergie et ou en prot ines La malnutrition et la d nutrition ne peuvent pas se
28. des villosit s r duction des capacit s d absorption hausse du risque de translocation bact rienne Dans l esp ce f line il existe d importantes particularit s m taboliques qui induisent une adaptation au je ne moins efficace et limit e 16 Cons quence de la malnutrition prot ique chez le chat Le chat est un carnivore strict ce qui implique des particularit s m taboliques par rapport aux autres carnivores comme le chien par exemple Chez tous les animaux la conversion du Glucose en Glucose 6 phosphate est r alis e gr ce l hexokinase et la glucokinase pr sentes dans le foie Cette conversion est n cessaire l utilisation du glucose par le foie La glucokinase ne fonctionne que lorsque le foie re oit de grandes quantit s de glucose La ration naturelle des chats est carnivore elle contient donc peu de glucose Ainsi lorsque le chat consomme son r gime naturel riche en prot ines et pauvre en sucres simples l alimentation dig r e apporte tr s peu de glucose au foie Les chats ont une activit glucokinase h patique tr s faible et ont une capacit limit e de m tabolisation lorsque se pr sentent de grandes quantit s de sucres Les omnivores ont une activit glucokinase beaucoup plus lev e De plus chez le chat le cycle de l ur e catabolisme des prot ines ne s adapte pas la quantit de prot ines disponible Une carence alimentaire en prot ine entra ne donc toujours une perte des prot in
29. doit tre effectu e leur admission et tout au long de l hospitalisation ainsi qu une mise en place efficace de ce soutien nutritionnel 61 DEUXIEME PARTIE ETUDE EXPERIMENTALE I Pr ambule Pour cette tude ont t retenus des crit res d anamn se les crit res d tat corporel des valeurs de laboratoire g n ralement cit s dans la bibliographie Ces l ments ont galement t choisis en fonction des donn es g n ralement pr sentes dans le dossier m dical des animaux II Objectif de l tude Le but tait de dresser un tat des lieux quant au bilan nutritionnel des animaux qui arrivaient en hospitalisation au Centre Hospitalier V t rinaire CHV Fr gis Arcueil France Cette tude a galement permis de mettre en vidence quel tait le degr de prise en charge nutritionnelle pendant l hospitalisation II Mat riel et m thode A Lieux de l tude et animaux 1 Crit res d inclusion et d exclusion des animaux Tous les chiens et les chats admis en hospitalisation entre le 3 mai et le 11 juillet 2008 au CHV Fr gis ont t inclus dans l tude hormis les animaux admis pour des hospitalisations de jour et dans le chenil des maladies contagieuses 2 Lieux de l tude L tude a eu lieu au chenil du CHV Fr gis Les animaux taient hospitalis s dans des cages en fonction de leur taille et ou de la raison de leur hospitalisation chirurgie m decine et maladies contagieuses Un acc s une
30. e et en particulier en neurologie Quant aux affections digestives elles alertent assez fr quemment le propri taire Ces r sultats sont tr s similaires ceux obtenus dans l tude de Yaguiyan Colliard 2007 l ENVA Les affections gastro ent rologiques sont potentiellement g n ratrices de d nutrition la premi re par incapacit de s alimenter la deuxi me par les d sordres hydro lectrolytiques acido basiques et les fuites prot iques ventuelles A leur arriv e en hospitalisation les cliniciens relevaient les donn es de l anamn se permettant de r aliser le diagnostic Parmi ces donn es figuraient des l ments n cessaires l valuation du statut nutritionnel des animaux et leur suivi en hospitalisation L anorexie est reconnue comme facteur de d nutrition et ce d autant plus en situation d agression Cependant seuls 40 des dossiers avaient l information sur la variation de l app tit avant l hospitalisation l ENVA deux tiers des dossiers portaient cette mention Yaguiyan Colliard 2007 l anorexie y repr sentait galement un motif majeur de consultations Sachant qu au dela de 3 5 jours chez le Chien mais qu apr s seulement 24 heures d anorexie chez le chat un soutien nutritionnel est unanimement conseill ne pas avoir l information peut nuire la prise en charge m dicale du patient Or pr s de 61 des animaux hospitalis s pr sentaient des signes cliniques depuis
31. en nutriments P ritonite pleur sie panchement chyleux pr sence d un drain productif Blessures ou br lures tendues avec perte exsudative persistante Utilisation de m dicaments stimulant le catabolisme H morragie chronique ou massive Cachexie Indications provoquant une baisse de la prise alimentaire Factures de la mandibule ou du maxillaire Fentes palatines cong nitales palais dur ou mou Convalescence d une chirurgie majeure de la r gion buccale ou nasale Stomatite glossite pharyngite sophagite grave Maladie p riodontale s v re Coma ou crises convulsives n cessitant une s dation T trapl gie qui emp che le patient de se nourrir Paralysie bilat rale du nerf V ou XI Dysphagie oropharyng e ou cricopharyng e s v re M gacesophage Sticture ou corps tranger cesophagien Postop ratoire r section sophagienne Postop ratoire Chirurgie r section ou maladie gastrique extensives Postop ratoire Chirurgie r section intestinale extensive Anorexie caus e par une maladie m tabolique ex insuffisance r nale pancr atite insuffisance h patique 104 ANNEXE 7 Besoin nerg tique et en bo te quotidien d un chien CHV Fr gis Poids Besoin nerg tique Besoin en Hill s Nombre de boites de Hill s k d entretien BEE Prescription Diet a d en Prescription Diet a d 8 KealEM j P 8 par jo
32. et l vriers n ont pas t incluses Le chien doit se tenir debout dans une position naturelle Ces conditions exp rimentales sont difficilement reproductibles en pratique en particulier chez le chat Cette technique a t utilis e par une v t rinaire dans une tude faite sur 145 chiens et chats Yaguiyan Colliard 2007 Les donn es ne sont pas publi es mais l auteur a rencontr des difficult s dans l application des animaux hospitalis s En effet ces quations ont t d termin es dans un cadre exp rimental avec des animaux adultes sains et le plus souvent anesth si s L utilisation en pratique de mesures corporelles est al atoire Pour commencer en dehors des capacit s de l enqu teur le fait de manipuler des animaux malades et vigiles et faire des mesures sur ces derniers peut d j fausser les r sultats En effet les animaux en d cubitus lat ral ou au contraire ramass s sur eux m mes rendent la mesure impr cise De plus il est important d appliquer la m me pression sur le pelage dans la prise des circonf rences en plaquant les poils sur la peau La r p tabilit obtenue n tait pas excellente Enfin la longueur entre la rotule et le calcan um demande d avoir la m me angulation de l articulation tibio tarsienne Cette mesure est galement impr cise sur un animal vigile L encore la variabilit de la mesure tait d au moins un demi centim tre chez le chat et jusqu 1 ou 2 centim
33. growth factors and their binding proteins J Endocrinol 158 1 77 85 MELOT 2004 L alimentation parent rale totale par voie veineuse chez le chien et le chat synth se bibliographique et application au SIAMU unit de soins intensifs de l E N V L Th se M d V t Lyon n 23 150p 95 MICHEL KE 1993 Prognostic value of clinical nutritional assessment in canine patients J Vet Emerg Crit Care 3 96 104 MICHEL KE 2001 Management of anorexia in the cat J Feline Med Surg 3 3 8 MIGIANU 2006 La nutrition parent rale totale chez le chien et le chat Point V t 265 14 15 NAKAJIMA V KOBAYASI S NARESSE LE LEITE CV CURI PR MONTOVANI JC 2008 Alterations in the intestinal wall due to protein malnutrition in rats evaluation of the rupture strength and the tissue s collagen Acta Cir Bras 3 5 435 440 NATIONAL RESEARCH COUNCIL OF THE NATIONAL ACADEMIES 2006 Nutrient Requirements of Dogs and Cats 1 ed Washington DC National Academies Press 398p O TOOLE E MCDONELL WN WILSON WB MATHEWS KA MILLER CW SEARS W 2001 Evaluation of accuracy and reliability of indirect calorimetry for the measurement of resting energy expenditure in healthy dogs Am J Vet Res 62 1761 1767 O TOOLE E MILLER CW WILSON WB MATHEWS KA DAVIS C SEARS W 2004 Comparison of the standard predictive equation for calculation of resting energy expenditure with indirect calorimetry in hospitalized and healthy dogs J Am Vet Me
34. les entiers repr sentaient 50 de la population canine totale et 93 des m les Les chiennes non st rilis es repr sentaient 26 de la population totale et 57 des femelles La r partition des chiens en fonction du sexe est pr sent e dans la Figure 12 Figure 12 R partition des chiens en fonction du sexe et du statut sexuel Effectif femelle enti re femelle st rilis e m leentier m le castr sexe 4 R partition en fonction de l ge Chats Les 70 chats taient g s de 73 jours 20 ans L ge moyen tait de 7ans et 4 mois Sans La r partition des chats en classe d ge est pr sent e dans la Figure 13 Figure 13 R partition des effectifs de chats hospitalis s par classes d ge avec lt 1 an chat en croissance gt 1 47 ans chat adulte gt 7 4 13 ans chat mature gt 13 ans chat senior Effectif lt lan gt 1 7ans gt 7 13ans gt 13 ans Cat gorie d ge 71 Chiens Ils taient g s de 36 jours 20 ans L ge de 6 chiens tait inconnu L ge moyen tait de 7 ans et 7 mois 4 ans La r partition en classes d ge des chiens est pr sent e dans la figure 14 Figure 14 r partition des effectifs de chiens hospitalis s par classes d ge avec lt 1 an chien en croissance gt 1 6 ans chien adulte gt 6 10 ans chien mature gt 10 ans
35. liorant l attirance de l animal pour l aliment propos D une mani re g n rale une augmentation de l humidit de la mati re grasse et prot ique de la ration augmente la palatabilit de l aliment Le passage d une nourriture s che une nourriture humide permet en g n ral l augmentation de ces trois l ments Delaney 2006 Cependant avant de changer l aliment il vaut mieux respecter l aliment donn la maison ou au moins le type physique croquettes versus bo tes de l aliment propos au patient Sans conseiller de donner une nourriture compl tement nouvelle il semble int ressant de proposer aux chats une nourriture connue mais peu fr quemment distribu e Delaney 2006 D autres l ments peuvent tre ajout s la ration pour en augmenter l attirance du sirop de sucrose ou de fructose chez le chien par exemple Delaney 2006 Une attention particuli re sera port e la fra cheur l ar me et la temp rature de l aliment En effet tout ce qui peut augmenter l odeur de l aliment comme chauffer le plat peut amener l animal s int resser son repas Inversement dans le cas d aversion alimentaire on peut essayer de mettre le plat au r frig rateur afin d en diminuer l odeur qui provoque le d go t Michel 2001 Il faut viter de laisser de la nourriture en bo te dans la cage toute la journ e Delaney 2006 Proposer une vari t de nourriture peut permettre de trouver la nourriture que l animal pr f
36. liquide de faible densit augmentant ainsi fortement les volumes administrer et de composition peu vari e Perea 2008 3 Sonde d oesophagostomie SO La mise en place de cette sonde se fait sous anesth sie g n rale travers la peau en r gion cervicale et est relativement simple et rapide On peut la laisser un peu plus d une vingtaine de jours m me si elle a d j t utilis e en clinique sur certains chats pendant plus d un an jusqu 557 jours Perea 2008 51 Le diam tre de la sonde tant plus large on peut utiliser une plus large gamme d aliments di t tiques Les complications g n ralement report es sont assez mineures et simples r soudre en comparaison par exemple avec celles des sondes de gastrostomie Perea 2008 4 Sonde de gastrostomie SG Les sondes de gastrostomie sont mises en place au cours d une laparotomie ou par une technique transcutan e au niveau du fundus gastrique Ses principales indications sont les maladies cesophagiennes Les avantages majeurs de cette sonde r sident dans le fait qu elle peut tre laiss e en place sur une longue p riode 43 jours en moyenne et que les rations administr es n ont pas besoin d tre tr s dilu es le diam tre de la sonde tant plus lev que celui de la SO De plus tant donn e sa position anatomique l animal est moins susceptible de l enlever ou d infecter le site de stomie avec ses pattes Les complications de cette techn
37. marqu e par une instabilit h modynamique baisse de l effort cardiaque hypoperfusion tissulaire hypoxie tissulaire hypotension et hypovol mie associ e une diminution de la d pense nerg tique de l hypothermie un catabolisme prot ique att nu et une acidose lactique L urgence dans ce cas est le maintien des grandes fonctions organiques et de la vol mie En effet sans intervention cet tat peut voluer vers un tat de choc r fractaire ou irr versible Pendant cette phase il est contre indiqu de nourrir l animal Cette phase dure 24 48 heures Chan 2004 Besson et al 2006 a La deuxi me phase hyperm tabolisme Si la r animation m dicale est efficace que la vol mie les troubles lectrolytiques et acido basiques sont r gl s l animal entre dans une phase d hyperm tabolisme Une augmentation de la d pense nerg tique de la production de glucose des concentrations en insuline et glucagon de l effort cardiaque et la mise en place d un catabolisme prot ique intense y ont lieu La d pense nerg tique est augment e proportionnellement la s v rit de la maladie L hyperm tabolisme fournit l nergie et les nutriments n cessaires pour pr server l int grit du syst me nerveux stimuler la cicatrisation et le fonctionnement immunitaire Au cours de cette phase le soutien nutritionnel est primordial pour orienter l animal vers une phase d anabolisme et non vers une d faillance organique
38. mie est fortement associ e une augmentation du risque de morbidit et de mortalit ANAES 2003 Une augmentation du risque en cas d hypoalbumin mie en p riode pr op ratoire a galement t mise en vidence En de de 20g L l hypoalbumin mie est associ e un risque accru de complications m dicale et chirurgicale cicatrisation retard e infection Melot 2004 Cependant l albumine n est pas un marqueur sp cifique de l tat nutritionnel La d shydratation par exemple peut masquer une hypoalbumin mie De m me certains tats pathologiques tels que les cancers une perte prot ique r nale une insuffisance cardiaque congestive ou une maldigestion sont directement responsables de l apparition d une hypoalbumin mie De plus le temps de demi vie de l albumine relativement long de cette prot ine chez l homme 20 jours conduit l utiliser comme un marqueur de malnutrition chronique Ce temps de demi vie est plus court chez l animal 8 jours chez le chien et 6 chez le chat Melot 2004 Transthyr tine ou pr albumine La transthyr tine est une prot ine s rique qui transporte les hormones thyro diennes iod es En cas de d nutrition sa concentration s rique chez l homme et le rat diminue Chez l homme elle appara t comme un meilleur marqueur de la d nutrition protido calorique que l albumine mais galement comme un moyen plus efficace de suivi de la r ponse un soutien nutritionnel En effet il est un
39. mois J1 10 on6 mois et ou TTr lt 110 mg l et ou CRP gt 50 mg l STOP sTTr 2x semaine Niveau 2 J2 ol gt 97 5 N R I Index de Buzby Personnels concern s aide soignants infirmiers di t ticiens m decins Pas de d nutrition pv Facteurs aggravants Sepsis Polytraumatisme Ingesta lt 35 kcal kg j Acte alimentaire impossible ra 83 5 97 5 NON Utilisation du Nutrim tre TTr Transthyr tine mg N A Nutrition artificielle lt 83 5 D nutrition mod r e D nutrition s v re Nutrition Artificielle Pharmaco Nutriments Surveillance Intervention diet tique NA 42 Figure 5 Mode d emploi du nutrim tre d apr s http www nutrimetre org telechargements Telechargements html NUTRIMETRE 1 D termination de Index de Masse Corporelle IMC L Recueillir la toille T Soft au mown d une taise Soft par fa carte d identit Soit de fogon d clarative Z D terminer por pes e le Poids actuel x P 3 Foire coinsider taille T et poids actuel P 4 Lire l IMC dons la fen tre 1 1 D termination du NRI Index de Buzby Au verso du disque ca En l P H poids hebituel du malade le TENERESSEEEEREN P manje oaeee je 2 APkg perte de poids en Ka en beds SRE EERE lt l 3 Lire la perte poids en AP Au recto du disque 4 Reporte
40. note gt 5 9 dont 7 chats ob ses note 9 9 30 des chats taient dans un tat corporel insuffisant note lt 5 9 Il y avait 2 chats en tat de cachexie note 1 9 La moyenne des notes d tat corporel tait de 5 avec un cart type de 2 La r partition est donn e dans la figure 20 Figure 20 tat corporel des chats 1 2 3 4 5 6 7 83 9 Note d tat corporel Effectif 76 Chiens La note 5 9 a t attribu e 30 des chiens soit 35 chiens Plus de la moiti de l effectif 62 chiens tait en surpoids On d nombrait 12 chiens ob ses Les animaux dont l tat corporel tait insuffisant repr sentaient 16 de l effectif 19 chiens Il y avait 1 chien cachectique La r partition est donn e dans la figure 21 Figure 21 tat corporel des chiens 35 30 25 20 gt v g w 15 10 0 L E 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Note d tat corporel c Score d amyotrophie Sur les 175 animaux valu s 36 animaux pr sentaient une amyotrophie g n ralis e allant de la note minimale 1 la note maximale 3 La r partition des scores d amyotrophie est donn e dans le Tableau 16 Tableau 16 R partition des scores d amyotrophie Score d amyotrophie Chat 1 Amyotrophie mod r e 6 2 Amyotrophie marqu e 6 3 Amyotrophie extr me 6 0 Absence d amyotrophie 39 Amyotrophie locale 1 Animaux non manipul s 12 Total 127 70
41. nutritionnel suivre au cours de l hospitalisation Chez l homme l ensemble des recommandations est disponible dans un guide publi par l ANAES A titre d exemple seuls deux d index seront pr sent s le Nutritional Risk Index et Mini Nutritional Assessment 1 Nutritional risk index NRI Cet index a t mis au point par l quipe de Buzby ANAES 2003 Il a t d velopp dans le cadre d une tude sur l efficacit de la nutrition ent rale en pr op ratoire chez des patients d nutris Un des objectifs de cette tude tait de construire un indicateur de l tat nutritionnel qui permettrait de d finir de fa on simple rapide et reproductible les patients ligibles c est dire d nutris pour une prise en charge nutritionnelle en pr op ratoire ANAES 2003 Le NRI est un indicateur sensible et sp cifique pour identifier les patients risque pour des complications post chirurgicales mais galement pour des complications de maladies chez tous les patients Kyle et al 2005 La formule utilis e pour le calcul de l index est la suivante Bach Ngohou et al 2004 NRI 1 519 x Alb 0 147 x Poids actuel Poids habituel Alb Albumin mie en g l Poids actuel Poids habituel en 2 Mini Nutritional Assessment MNA Le MNA a t d velopp pour l valuation du risque de d nutrition chez les personnes ag es ANAES 2003 Cet outil consiste en un questionnaire Figure 3 compos
42. par des m les Les chats taient st rilis s dans 80 des cas Le taux lev d animaux st rilis s s explique par le mode de vie majoritairement citadin En effet la cohabitation avec un chat ou une chatte non st rilis peut para tre difficile en milieu clos marquage urinaire par le chat entier et comportements li s aux chaleurs de la chatte non st rilis e Chez les chiens la majeure partie des animaux n tait pas st rilis e Les chiens m les repr sentant plus de 50 de la population on trouve une explication au faible taux d animaux st rilis s En effet en France pays latin il n est pas habituel de castrer les chiens m les Les populations f line et canine taient plut t d ge mature En effet 50 des chats taient g s de plus de 7 ans et 69 des chiens ont plus de 6 ans Ces l ments influencent la composition corporelle r partition de la masse grasse et la masse musculaire les animaux les plus g s ayant une proportion de masse grasse plus lev e Ces r sultats taient compatibles avec ceux obtenus dans l enqu te l ENVA Yaguiyan Colliard 2007 85 Le temps de s jour moyen tait de 3 jours 2 jours Une dur e de moins d une semaine plut t 5 6 jours d hospitalisation avait t signal e dans d autres tudes Michel 1993 Remillard et al 2001 Yaguiyan Colliard 2007 Dans cet h pital 80 des animaux hospitalis s sont des cas r f r s par d autres v t
43. particulier ceux d nutris et ou anorexiques plan de r alimentation ou n cessitant une alimentation prescrite le plan permettra d adapter la ration au cours de l hospitalisation la maladie Au final le clinicien doit avoir tabli un plan d alimentation l arriv e en hospitalisation bas sur le besoin nerg tique d entretien BEE de l animal calcul partir de l valuation de l tat corporel celle de la masse musculaire et le poids optimal ou le poids actuel de l animal De plus il 88 est n cessaire d ajouter dans la fiche quotidienne du dossier m dical le BEE de l animal la quantit distribuer par jour et la proportion consomm e Les proportions int ressantes noter seraient tout rien plus de la moiti moins de la moiti Elles seraient exprim es par exemple avec un code simple en gardant les A ou pour changer par des pourcentages 100 gt 50 lt 50 et 0 Sans quantification il n est pas possible de comparer les donn es d autres tudes montrant bien souvent que la consommation des animaux tait inf rieure au BER Crowe 1994 Remillard et al 2001 Yaguiyan Colliard 2007 Le questionnaire a galement permis d identifier la prise en charge alimentaire de certaines cat gories d animaux susceptibles d tre d nutris en particulier en mati re de nutrition assist e Parmi l ensemble des animaux recevant une alimentation assist e la cat gorie a
44. pas un tat corporel optimal Parmi ces animaux 49 d entre eux ont obtenu une note d tat corporel au dessus de la note optimale Parmi les animaux d nutris ou risque de d nutrition ce sont les animaux anorexiques qui re oivent le plus fr quemment une alimentation assist e 38 des animaux anorexiques avant hospitalisation ont re u une alimentation assist e Cette tude a galement mis en vidence les points forts de l quipe soignante communication orale et crite notation de l app tit dans 85 des fiches d hospitalisations sensibilisation la nutrition Les points am liorer serait de pr ciser l anamn se alimentaire de perte de poids d app tit avant l hospitalisation et l valuation de l tat corporel Mots cl s NUTRITION MALNUTRITION DENUTRITION STATUT NUTRITIONNEL HOSPITALISATION CARNIVORE CHIEN CHAT CENTRE HOSPITALIER VETERINAIRE FREGIS Jury Pr sident Pr Directeur Dr Laurence YAGUIYAN COLLIARD Assesseur Pr Jean Jacques BENET Adresse de l auteur Mlle Christelle N morin 16 rue du Clos BL1 75020 PARIS NUTRITIONAL ASSESSMENT OF DOGS AND CATS HOSPITALIZED IN THE CENTRE HOSPITAILER VETERINAIRE FREGIS SURNAME NEMORIN Given name Christelle Summary Malnutrition in hospitalization is as important in human medicine as it is in veterinary medecine The veterinarian has efficient tools although not much used to spot it and struggle against it
45. plus de 48 heures Dans le m me registre la ration alimentaire n tait connue que pour 11 animaux et ces animaux recevaient en grande majorit une alimentation prescrite Ce point est pourtant n cessaire pour juger de l quilibre alimentaire de la ration Il l est galement pour conna tre les habitudes alimentaires surtout chez le Chat En effet cette esp ce pr sente souvent des exclusivit s alimentaires source d anorexie en hospitalisation quand elles sont ignor es L avis du propri taire tait rarement report sur les dossiers en ce qui concerne une perte de poids r cente de leur animal il tait indiqu dans 24 des cas M me si ce renseignement n est pas d une fiabilit extr me il fait partie du recueil des comm moratifs Il en tait de m me l ENVA 26 2 des cas Yaguiyan Colliard 2007 Une perte de poids r cente est pourtant reconnue comme tant une des causes de d nutrition tant chez l animal que chez l Homme 86 Cependant le poids tait inscrit dans 97 des cas Dans l tude men e l ENVA Yaguiyan Colliard 2007 moins de la moiti des animaux ont cet l ment inscrit dans leur dossier Au CHV Fr gis le poids est demand l enregistrement du dossier sur une fiche descriptive de l animal avec une balance disposition dans la salle d attente On pourrait imaginer pour obtenir un aussi bon relev de l anamn se que celui du poids au CHV des mentions ajout
46. re Attention ce style de stimulation est d conseiller chez les animaux pr sentant ou tant risque de pr senter une aversion alimentaire comme un chat en crise ur mique De m me il faut temp rer cette technique avec un animal dont la diversit des aliments th rapeutiques est limit e 1a encore le chat ur mique est l exemple de choix Delaney 2006 Plusieurs petits repas peuvent tre propos s au cours de la journ e En effet un animal anorexique arrive plus rapidement sati t Sur le m me constat il est conseill d augmenter la densit nerg tique de la ration ceci permettant l animal d atteindre son BER avec moins d aliment consomm Delaney 2006 49 c Eviter les freins l alimentation Des m dicaments communs utilis s pour lutter contre la douleur des antibiotiques des antifongiques des diur tiques des anti inflammatoires des immunosuppresseurs et des m dicaments de chimioth rapie sont connus pour diminuer l app tit tableau 3 page 22 Si possible il est conseill d arr ter certaines m dications pour rechercher l origine de l anorexie en vue de trouver un traitement alternatif ou une autre voie d administration Delaney 2006 Enfin il faut tenter d liminer les barri res l alimentation telles que la collerette une mauvaise position du bol ou une douleur orale On peut utiliser de l alimentation liquide pour les patients douloureux sur lever la nourriture pour les grands c
47. retour rapide la normale des l ments l s s par la d nutrition en cas de r alimentation Freitag et al 2000 Nakajima et al 2008 Schiesser et al 2008 Ceci permet de retarder une chirurgie par exemple de deux jours pendant lesquels l animal re oit un soutien nutritionnel et diminuer le risque de complications De plus la pr sence d un service de nutrition semble avoir son importance aux yeux des auteurs d une tude men e sur 25 animaux nourris par sonde alimentaire chez qui on atteignait une tr s bonne couverture des besoins En effet ils obtenaient en moyenne chez ces animaux une couverture de 90 du besoin d entretien Michel et al 2006 Graille 2007 Enfin on peut galement parler de la perception de l anorexie des animaux par leurs propri taires Au sujet des patients canc reux les animaux anorexiques ou en perte de poids sont per us par les propri taires comme ayant une mauvaise qualit de vie ce qui les inciterait cesser leur traitement pr matur ment Michel et al 2004 V Conclusion L objectif du soutien nutritionnel inclut la correction de toute malnutrition pr existante la pr vention de la malnutrition protido calorique en diminuant les risques de complications et le taux de mortalit l optimisation de l tat m tabolique du patient et la diminution du temps de convalescence Pour mettre en uvre ces objectifs une valuation pr cise du statut nutritionnel des animaux hospitalis s
48. suivi de fa on syst matique pour la nutrition parent rale totale Dans le cadre d une nutrition parent rale partielle p riph rique la totalit de ce qui a t calcul peut tre administr e d s le premier jour Di Bartola 2006 Connaissant le besoin minimal que l animal devra couvrir il est primordial de surveiller la quantit de nourriture ing r e quotidiennement par l animal afin de mettre en place une technique pour l aider couvrir ses besoins s il ne le fait pas spontan ment 48 D Couvrir les besoins nutritionnels des patients Avant de mettre en place un plan de soutien nutritionnel le clinicien r quilibre les d sordres d hydratation lectrolytiques acido basiques h modynamiques et cardiorespiratoires Il faut galement r duire la douleur Puis l animal est nourri le plus t t possible Chan 2004 Delaney 2006 Pour les animaux non d nutris mais refusant de se nourrir en hospitalisation il est d abord possible d essayer de stimuler l app tit en modifiant simplement quelques l ments 1 Stimulation de l app tit a Environnement L ambiance dans laquelle l animal est nourri est un l ment important chez le chat comme le chien Il est pr f rable de proposer l animal un endroit calme et isol pour manger voire de copier les conditions dans lesquelles l animal mange habituellement Michel 2001 Delaney 2006 b Aliment On peut galement essayer de modifier l aliment en am
49. tres chez le chien de grand format En conclusion de son tude l auteur rapporte que les r sultats obtenus ne correspondaient en rien aux donn es exp rimentales Les mesures morphom triques ne seraient donc pas utilisables en routine elles prennent du temps demandent de manipuler l animal et ne sont pas fiables Ces formules sont donc utiliser avec pr caution Yaguiyan Colliard 2007 4 Outils de laboratoire a Prot ines s riques Les prot ines circulantes peuvent refl ter les r serves prot iques globales musculaires et visc rales Leur synth se est influenc e par l apport en acides amin s par la disponibilit en nergie et en zinc Leur taux s rique peut galement tre affect par des maladies comme une h patopathie une r ponse inflammatoire aigu ou une insuffisance r nale Ainsi l albumine la transferrine la transthyr tine anciennement appel e pr albumine et la prot ine de transport du r tinol ont t tudi es en m decine humaine et peuvent y servir de 33 marqueur de malnutrition protido calorique En m decine v t rinaire seule l albumine est utilis e en routine pour le moment Besson et al 2006 b Albumin mie Les valeurs usuelles de l albumin mie sont situ es entre 26 33g L chez le chien et entre 21 et 33g L chez le chat Dos e seule ou associ e d autres marqueurs calcul du risque nutritionnel par le biais d indices nutritionnels chez l homme une hypoalbumin
50. vous soutenir Merci d avoir toujours eu confiance en moi A mon fr re et ma s ur pour nos clats de rire qui m ont un peu retard e mais tellement aid e au cours de ma scolarit A ma famille toute enti re qui par sa seule existence me fait vivre Vous savez que je ne peux pas tous vous citer mais avec ces mots une pens e va chacun d entre vous A Nono Marinou et San qui ont donn de leur temps dans cette th se merci pour votre partage en connaissances informatiques et les multiples relectures qui ont permis de finir ce travail Je vous dois plein de Starbucks et une reconnaissance infinie A mes amies du lyc e qui m ont soutenue sans en avoir lair je ne vous remercierai jamais assez pour a Que notre amiti dure encore une ternit Au groupe 3 qui pump it up je n oublierai pas le temps pass ensemble les soir es au rythme de Tryo et la liste dans le car Champi Faites vous plaisir o que vous soyez Vous me manquez Au CHV Fr gis associ s v t rinaires ASV quipe de l accueil merci pour votre accueil chaleureux et votre aide bienveillante Cela a t tr s agr able de travailler Fr gis Et encore d sol e pour tous les dossiers que j ai d class s A tous les v t rinaires internes assistants et ASV que j ai eu le bonheur de croiser ou avec qui j ai eu le plaisir de travailler jusqu ici C est gr ce vous que je me suis construite professionnellement et qu
51. 0 La r partition de la prise alimentaire des animaux est repr sent e dans la figure 24 Figure 24 R partition de la prise alimentaire 4 la premi re valuation 40 30 20 10 Effectif Prise alimentaire a absence d app tit a s int resse la nourriture mais ne mange pas ou peu de a a app tit croissant avec en g n ral consommation compl te de la ration partir de a 4 R sultats de laboratoire a Albumin mie S lt DX 2 Dans les 48h l albumin mie tait connue pour 57 animaux 34 chiens et 23 chats La r partition des animaux en fonction de leur albumin mie de leur note d tat corporel et de leur score d amyotrophie est donn e dans le tableau 19 pour les chats et le tableau 20 pour les chiens Tableau 19 R partition des chats en fonction du BCS du MMS et de l albumin mie Effectif Effectif Alb min Alb max BCS MMS MMS en g L en g L Moyenne cart type BCS 1 1 3 1 32 32 BCS 2 2 3 2 31 36 33 5 2 5 BCS 3 0 1 1 34 34 3 z BERSA 2 2 31 31 31 0 0 5 28 35 30 6 2 9 BERITA 9 1 1 31 31 0 1 32 32 BESS z 1 1 32 32 0 1 32 32 ete e 1 1 34 34 BCS 8 0 BCS 9 2 0 2 31 36 33 5 2 5 Total 18 Avec BCS Note d tat corporel MMS Score d amyotrophie Alb min Albumin mie minimale Alb max Albumin mie maximale Valeurs usuelles Albu
52. 25 0 61 Total 31 Valeurs usuelles Chien 6 0 13 0 10 9 L Avec BCS note d tat corporel MMS note d amyotrophie Num min Num ration leucocytaire minimale Num max Num ration leucocytaire maximale 82 5 Nutrition assist e Sur l ensemble de la population n 197 22 animaux ont b n fici d une alimentation assist e 14 chats et 8 chiens Pour 18 de ces animaux l assistance a t mise en place dans les 48 premi res heures d hospitalisation Le tableau 24 compare diff rentes motivations potentielles Tableau 24 Recherche de la motivation la plus fr quente pour la mise en place d une nutrition assist e ee Effectif total Pas de nutrition assist e Nutrition assist e BCS entre 1 et 4 Amyotrophi bis digests _ D ee Nu Dinan draps ae __ _ Les animaux recens s comme ayant des troubles digestifs pr sentaient de la diarrh e et ou des vomissements comme sympt mes majeurs Le tableau 25 pr sente le profil des animaux ayant re u une alimentation assist e dans les 48h premi res heures d hospitalisation Tableau 25 BCS et score d amyotrophie chez les animaux recevant une alimentation assist e dans les 48 premi res heures de leur hospitalisation w A u Esp ce Score d amyotrophie Nutrition sno sno sno sno sno sno Chat gavage gavage mixte sno sno sno s
53. 9 24 AATIM MAUON ASSIS TOC Re nr nd AS nt es 50 E Alimentation ent rale ASSISES ne es CS es 50 Vis Garage ala seringue aa on en ARR On Sede eats Piedad 51 2 Sonde naso oesophagienne SNO 51 3 Sonde d oesophagostomie SO 51 4 Sonde de gastrostomie SO Re en Nault cat re On alan 52 5 Sonde dej junostomie SJ ain nan iaia AE AESA RIASAN LAAARO ESA 52 F Alimentation assist e parent rale cis 2 cs ccazcoesicadaceyondesntydecdocteauts canjnoniacdecatweneudonscdans 54 1 Indications et contre indications de la NP ssicc2cssscd 2cciecdesin cisieesddescedseueans 54 2 Calculs des Compos ants 24 5 sige weees NS nn assed meas nee 55 3 Mise en place et d roulement tanins nn te anis ee 56 A Complications LS aie r RS ed nadia 56 IV La situation dans les h pitaux res daw Ages tn adanedasane al 58 Pi Pr valence de Tarde nutri tai ole cet ne te ceed ani nt dns 58 Me AS Ti 1 TG AAAS aes cine ae A anaes areas 58 2 Ch z VES ATTA sisien evs aeiee caus lucie Ned Rosca sad ary Ala rene daa 58 B Mise en place de l valuation ivssjccctesviacstatovssubeatdccatendentabansdanetatssaauiaeisalindantelgevbeusay 61 C M TIERS ne en dede sied 61 Ne Conclusion ha ra ek a aa a al at et a a le Ba le i Ses hata 61 Deuxi me partie Etude exp rimentale sen 62 Ds Pr ambule Linea nina nina T a aaa 62 The Objectif de Ve Mid casero out Re aa tat aes ne ne 62 Mi Whateeered 60 tin dG norae lacs Seance canes a
54. Caract ristiques interm diaires entre 5 et 7 C tes difficilement palpables recouvertes PEER par une couche graleseuse une visible en vue Saillies osseuses encore palpables bien que Bourrelet graisseux abdominal mod r recouvertes de graisse 8 Ob se Caract ristiques interm diaires entre 7 et 9 9 Tr s ob se C tes et saillies osseuses non palpables Sp payee ah agg noy es dans le gras face membres i ND non d termin 103 ANNEXE 6 Indications de support nutritionnel d apr s Bartges 2001 Signes de malnutrition protido calorique Tout patient en soins intensifs Perte r cente de poids 2 5 Baisse de l ing r ou anorexie 2 3 jours Amyotrophie g n ralis e ou perte g n ralis e de la masse grasse Faiblesse g n ralis e ou l thargie 2 5 jours Hypoalbumin mie Lymphop nie non associ e un stress s v re ou un m dicament Cicatrisation retard e ou absente pr sence d un escarre de d cubitus Fi vre chronique incessante ou autres signes d infection ou de sepsis Mauvais tat corporel BCS lt 5 Poils pil s facilement ou griffes cassantes Conditions associ es une malnutrition protido calorique Trauma grave r cent ou chirurgie extensive R section de l intestin gr le 70 Vomissements ou Diarrh es chroniques N phropathies associ es une prot inurie N oplasme associ une augmentation des besoins
55. DOSSIER anbiulja uawexz suawexa sainy eC erf Entreten RS OS RE PE PE eS eS ee il Perf Autres oO a SIN3NVIIO3N CONTACTS ulewap Mod 65 PARAMETRES VITAUX TRAITEMENTS Figure 10 Fiche m dicale quotidienne en cas de soins intensifs au CHV Fr gis NOM CLIENT VETO RESPONSABLE SOINS NOM ANIMAL INTENSIFS SE RE S T ES AE AE AE AE RE ee ee ee Se tM BP PE EE OR D CR a E Fr quence respiratoire J Jo TO T T o T T T T T T T T T T T T T T S T T T Polypn e P Dyspn e D J Couleur des muqueuses Boisson _ os ss ss B B B D B B Perfusion entreten Jo Jo To J T T J T f J f J en inger ee ef _ fe ed ee RE SE ee eee er RP E me EP eee PE me S Pe PP EE jp pp _ a nn ne fee bed eee ee r a SS i ae EE EE 2 ee es aes SS SS aS SS ma eS ae SaaS Sea a Sh ea er Eee Leen eee E E 66 B R colte des donn es Les relev s des donn es ainsi que les notations ont t effectu es par une seule personne Un questionnaire a t rempli par animal dans les 48 heures de son admission puis tous les 2 a 3 jours jusqu sa sortie Pour ce faire tous les chiens et les chats ont t valu s les lundis mercredis et vendredis en fin de matin e ou en d but d apr s midi pour ne pas interf rer avec la prise en charge m dicale des animaux ni le fonctionnement normal de l hospitalisation Lorsque l anima
56. ECOLE NATIONALE VETERINAIRE D ALFORT Ann e 2010 EVALUATION NUTRITIONNELLE DES CHIENS ET DES CHATS ADMIS AU CENTRE HOSPITALIER VETERINAIRE FREGIS THESE Pour le DOCTORAT VETERINAIRE Pr sent e et soutenue publiquement devant LA FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL par Christelle NEMORIN N e le 23 Octobre 1983 a Fontenay sous Bois Val de Marne JURY Pr sident M Professeur la Facult de M decine de CR TEIL Membres Directeur Dr Laurence YAGUIYAN COLLIARD Maitre de conf rences l Ecole Nationale V t rinaire d Alfort Assesseur Pr Jean Jacques B NET Professeur l Ecole Nationale V t rinaire d Alfort Octobre 2009 LISTE DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT Directeur M le Professeur MIALOT Jean Paul Directeurs honoraires MM les Professeurs MORAILLON Robert PARODI Andr Laurent PILET Charles TOMA Bernard Professeurs honoraires MM BRUGERE Henri BUSSIERAS Jean CERF Olivier CLERC Bernard CRESPEAU Fran ois LE BARS Henri MOUTHON Gilbert MILHAUD Guy ROZIER Jacques DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET PHARMACEUTIQUES DSBP Chef du d partement Mme COMBRISSON H l ne Professeur Adjoint Mme LE PODER Sophie Maitre de conf rences UNITE D ANATOMIE DES ANIMAUX DOMESTIQUES UNITE D HISTOLOCGIE ANATOMIE PATHOLOGIQUE Mme CREVIER DENOIX Nathalie Professeur M FONTAINE Jean Jacques Professeur M DEGUEURCE Christophe Professeur Mme BERNEX Florence Ma tre de conf rences Mme R
57. ER CD 1998 Validation of predictive equations for use of deuterium oxide dilution to determine body composition of dogs Am J Vet Res 59 8 927 937 CHAN DL 2004 Nutrition requirements of the critically ill patient Clin Tech Small Anim Pract 19 1 1 5 CHANDLER ML GUNN MOORE DA 2004 Nutritional Status of Canine and Feline Patients Admitted to a Referral Veterinary Internal Medicine Service J Nutr 134 8 Suppl 2050S 2052S COLLIARD L ANCEL J BENET JJ PARAGON BM BLANCHARD G 2006 Risk factors for obesity in dogs in France J Nutr 136 7 Suppl 1951S 1954S COLLIARD L PARAGON BM LEMUET B BENET JJ BLANCHARD G 2009 Prevalence and risk factors of obesity in an urban population of healthy cats J Feline Med Surg 11 2 135 40 CROWE DT 1994 Nutritional support of the critically ill how why and when WSAVA XIX World Congress DELANEY SJ 2006 Management of anorexia in dogs and cats Vet Clin North Am Small Anim Pract 36 6 1243 1249 DEMORY C DECOSNE JUNOT C MUGUET CHANOIX A GOY THOLLOT I 2004 Traiter les envenimations par les chenilles Point V t 247 40 44 93 DI BARTOLA SP 2006 Fluid Electrolyte and Acid Base Disorders in Small Animal Practice 3 ed Philadelphia WB Saunders 720p DONOGHUE S 1991 A quantitative summary of nutrition support services in a veterinary teaching hospital Cornell Vet 81 109 128 DONOGHUE S 1992 Nutritional support of hospitalized animals J Small Anim Pr
58. ICALE DU BETAIL ET DES M CARLIER Vincent Professeur ANIMAUX DE BASSE COUR Mme COLMIN Catherine Ma tre de conf rences M MILLEMANN Yves Ma tre de conf rences M AUGUSTIN Jean Christophe Ma tre de conf rences Mme BRUGERE PICOUX Jeanne Professeur rattach e au DSBP M MAILLARD Renaud Ma tre de conf rences DISCIPLINE BIOSTATISTIQUES M ADJOU Karim Ma tre de conf rences M DESQUILBET Lo c Ma tre de conf rences contractuel M BELBIS Guillaume Ma tre de conf rences contractuel Responsable de l Unit REMERCIEMENTS Au Pr sident du jury Professeur a la facult de m decine de Cr teil Qui nous a fait l honneur de pr sider notre jury de th se Hommage respectueux A Mme Laurence YAGUIYAN COLLIARD Maitre de conf rences l Ecole Nationale V t rinaire d Alfort Sinc res remerciements pour votre infinie patience votre soutien et votre aide sans lesquels ce travail n aurait pas t accompli et pour m avoir propos ce sujet de th se Votre valeur m rite d tre reconnue si elle ne l est pas d j A Mr Jean Jacques BENET Professeur l Ecole Nationale V t rinaire d Alfort Qui a accept d tre l assesseur de cette th se Hommage respectueux A mes parents qui ont fait de moi celle que je suis qui m ont encourag e avec amour pendant toute ma longue scolarit je suis fi re de savoir qu un jour je pourrai vous dire maintenant c est moi de
59. Kronfeld 1991 BEE kcal jour 156 x P kcal EM BEE kJ jour 652 x P kJ EM Avec P Poids en kg Besoin nerg tique quotidien du chat l entretien Selon NRC 2006 BEE kcal jour 100 x P kcal EM BEE kJ jour 418 x P 7kJ EM Cette formule est peu pr s quivalente la formule simplifi e ci dessous BEE kcal jour 70 x P kcal EM BEE kJ jour 292 x P kJ EM 13 Avec P Poids en kg En r sum tout animal d nutri re oit consomme ou dig re moins que son BEE En hospitalisation l animal tant en cage l apport nerg tique minimum devrait tre le BER Cependant le seul moyen en clinique d obtenir le besoin nerg tique r el de l animal est de le mesurer par calorim trie indirecte un paragraphe en pr sente le principe et les modalit s plus loin dans la th se Cette technique n est pas utilis e en routine en France sur les animaux Ainsi en hospitalisation et dans cette th se tout animal recevant moins que son BER est consid r comme d nutri et pr sente des risques de d velopper des manifestations li es la malnutrition B Cons quences de la d nutrition L tat de d nutrition s accompagne de modifications m taboliques qui auront des cons quences sur la morbidit et la mortalit d un individu 1 Modifications m taboliques Pour comprendre les v nements survenant en cas de d nutrition on peut d abord observer ce qui arrive en cas de je
60. OBERT C line Ma tre de conf rences Mme CORDONNIER LEFORT Nathalie Ma tre de conf rences M CHATEAU Henry Ma tre de conf rences M REYES GOMEZ Edouard Ma tre de conf rences contractuel UNITE DE PATHOLOGIE GENERALE MICROBIOLOGIE UNITE DE VIROLOGIE IMMUNOLOGIE M ELOIT Marc Professeur Mme QUINTIN COLONNA Francoise Professeur Mme LE PODER Sophie Maitre de conf rences M BOULOUIS Henri Jean Professeur M FREYBURGER Ludovic Ma tre de conf rences UNITE DE GENETIQUE MEDICALE ET MOLECULAIRE M PANTHIER Jean Jacques Professeur UNITE DE PHYSIOLOGIE ET THERAPEUTIQUE Mme ABITBOL Marie Ma tre de conf rences Mme COMBRISSON H l ne Professeur M TIRET Laurent Ma tre de conf rences NM le da iaire de coni A z s ean Michel Maitre de conf rences Mme STORCK PILOT Fanny Maitre de conf rences M BELLIER Syivain Maitre de conf rences UNITE DE PHARMACIE ET TOXICOLOGIE DISCIPLINE ANGLAIS Mme ENRIQUEZ Brigitte Professeur M TISSIER Renaud Ma tre de conf rences Mme CONAN Muriel Professeur certifi M PERROT S bastien Ma tre de conf rences DISCIPLINE EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE DISCIPLINE ETHOLOGIE M PHILIPS Professeur certifi M DEPUTTE Bertrand Professeur DEPARTEMENT D ELEVAGE ET DE PATHOLOGIE DES EQUIDES ET DES CARNIVORES DEPEC Chef du d partement M POLACK Bruno Ma tre de conf rences Adjoint M BLOT St phane Professeur UNITE DE MEDECINE UNITE DE
61. Organigramme du personnel du CHV Fr gis ccesesceeseeeceeeeceeceeeeneeeseeereeeeaees 64 Figure 9 Fiche m dicale quotidienne au CHV Fr gis ss 65 Figure 10 Fiche m dicale quotidienne en cas de soins intensifs au CHV Fr gis 66 Figure 11 R partition des chats en fonction du sexe et du statut sexuel 70 Figure 12 R partition des chiens en fonction du sexe et du statut sexuel 71 Figure 13 R partition des effectifs de chats hospitalis s par classes d ge ee eeeeeeeeeeee 71 Figure 14 r partition des effectifs de chiens hospitalis s par classes d ge escceeeeeeeee 72 Figure 15 R partition des animaux en fonction de la dur e de s jour 72 Figure 16 R partition des animaux en fonction du motif de sortie 73 Figure 17 Anciennet des sympt mes selon les propri taires 0 0 0 eeeeeceseceteeneeereeeeeeeeeeeees 74 Figure 18 Variation de l app tit avant hospitalisation selon les propri taires 74 Figure 19 Variation de poids avant l hospitalisation esceseseeseeeeeeeeceeecnseeneeeseeeeeeeenaees 75 Figure 20 tat corporel des chats dune de med 76 Figure 21 tat corporel des chiens 77 Figure 22 Figure 23 BOSS R partition des chats en fonction du score d amyotrophie et de la valeur du BCS78 R partition des chiens en fonction du score d amyotrophie et de la valeur du LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1 Repr sentation sch matique de la lipomobilisation che
62. PATHOLOGIE CHIRURGICALE M POUCHELON Jean Louis Professeur M FAYOLLE Pascal Professeur Mme CHETBOUL Val rie Professeur M MOISSONNIER Pierre Professeur M BLOT St phane Professeur M MAILHAC Jean Marie Ma tre de conf rences M ROSENBERG Charles Ma tre de conf rences M NIEBAUER Gert Professeur contractuel Mme MAUREY Christelle Ma tre de conf rences Mme VIATEAU DUVAL V ronique Ma tre de conf rences Mme BENCHEKROUN Ghita Maitre de conf rences contractuel Mme RAVARY PLUMIOEN B rang re Maitre de conf rences rattach e au DPASP SS eae Re ous M ZILBERSTEIN Luca Ma tre de conf rences M AUDIGIE Fabrice Professeur M JARDEL Nicolas Praticien hospitalier Mme GIRAUDET Aude Praticien hospitalier UNITE D IMAGERIE MEDICALE Mile CHRISTMANN Undine Ma tre de conf rences Mme BEGON Dominique Professeur Mme MESPOULHES RIVIERE C line Ma tre de conf rences Mme STAMBOULI Fouzia Praticien hospitalier contractuel Mme PRADIER Sophie Maitre de conf rences contractuel DISCIPLINE OPHTALMOLOCIE gt M CARNICER David Ma tre de conf rences contractuel Mme CHAHORY Sabine Ma tre de conf rences _ UNITE DE REPRODUCTION ANIMALE UNITE DE PARASIT OLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES Mme CHASTANT MAILLARD Sylvie Professeur M CHERMETTE Ren Professeur rattach e au DPASP M POLACK Bruno Ma tre de conf rences M NUDELMANN Nicolas Ma tre de conf rences M GUILLOT Jacques Professeur M FONTBONNE Alain
63. Sur les 58 chats valu s 57 pr sentaient un tat corporel sup rieur ou gal 5 9 et une masse musculaire normale 9 individus pr sentaient un BCS gt 5 9 et une amyotrophie MMS 1 TE Sur les 117 chiens valu s 75 pr sentaient un tat corporel sup rieur ou gal a 5 9 et une masse musculaire normale 8 individus pr sentaient un BCS gt 5 9 et une amyotrophie MMS 1 La r partition des animaux en fonction du score d amyotrophie et de la valeur de l tat corporel est donn e dans les figures 22 et 23 Figure 22 R partition des chats en fonction du score d amyotrophie et de la valeur du BCS Scores d amyotrophie 0 Absence d amyotrophie 1 Amyotrophie mod r e 2 Amyotrophie marqu e 3 Amyotrophie extr me Note d tat corporel BCS 8 10 E 8 _ mBCS lt 5 6 BCS 5 4 mBCS gt 5 Fa A 5 m 0 1 2 3 Score d amyotrophie Figure 23 R partition des chiens en fonction du score d amyotrophie et de la valeur du BCS Scores d amyotrophie 0 Absence d amyotrophie 1 Amyotrophie mod r e 2 Amyotrophie marqu e 3 Amyotrophie extr me Note d tat corporel BCS g 30 mecs lt 5 20 mBCS 5 10 mBCS gt 5 0 1 2 3 Score d amyotrophie 78 2 Etat des poils et de la peau Chats Les animaux pr sentant un tat corporel insuffisant BCS lt 5 9
64. act 33 183 190 DORIA ROSE VP SCARLETT JM 2000 Mortality rates and causes of death among emaciated cats J Am Vet Med Assoc 216 347 351 ELLIOTT DA 2006 Technique d valuation de la composition corporelle chez le chien et le chat Waltham Focus 16 1 16 20 ELLIOT DA BACKUS RC VAN LOAN MD ROGERS QR 2002 Extracellular water and total body water estimated by multifrequency bioelectrical impedance analysis in healthy cats A cross validation study J Nutr 132 1 Suppl 760S 1762S FASCETTI AJ MAULDIN GE MAULDIN GN 1997 Correlation between serum creatinine kinase activities and anorexia in cats J Vet Intern Med 11 1 9 13 FELDMAN EC NELSON RW 2004 Canine and Feline Endocrinology and reproduction 3 ed Philadelphia WB Saunders 1089p FREITAG KA SAKER KA THOMAS E KALNITSKY J 2000 Acute starvation and subsequent refeeding affect lymphocyte subsets and proliferation in cats J Nutr 130 2444 2449 GERMAN AJ HOLDEN SL MOXHAM GL HOLMES KL HACKETT RM RAWLINGS J 2006 A simple reliable tool for owners to assess the body condition of their dog or cat J Nutr 136 7 Suppl 2031S 2033S GRAILLE ML 2007 Alimentation ent rale et parent rale du chat en soins intensifs Th se M d V t Lyon n 56 124p HAND MS THATCHER CD REMILLARD RL et al 2000 Small Animal Clinical Nutrition 4 ed Marceline Missouri Mark Morris Institute 1192p HARPER J BUTTERWICK R HAWTHORNE A 2001 The feline
65. ains des risques li s la mauvaise circulation de l information quant la ration distribuer et la quantit consomm e par exemple Remillard et al 2001 ANAES 2003 Pour les facteurs de risque li s au patient l ANAES retient qu un patient pr sentant une ou plusieurs des six caract ristiques suivantes taient haut risque de d nutrition rapport poids taille lt 80 des standards perte de poids r cente de 10 ou plus aucun apport oral pendant plus de 10 jours recevant un liquide de perfusion classique pertes nutritives syndrome de malabsorption syndrome de c lon court ou pr sence de fistules dialyse r nale abc s et plaies augmentation des besoins m taboliques br lures infections traumatismes traitements cortico des immunosuppresseurs agents antitumoraux alcoolisme Bien s r tous les crit res ne peuvent tre utilis s tels quels pour les carnivores domestiques en particulier le rapport poids taille ou l alcoolisme mais l id e reste la m me L ANAES rappelle galement que la d nutrition du patient hospitalis d bute en fait souvent la maison Pour les chiens et chats hospitalis s on pourra retenir par exemple tout en gardant en t te le principe de d pistage des facteurs de risque de l ANAES Le nombre de jours total anorexie Une anorexie sup rieure 3 ou 5 jours en fonction des auteurs Cette dur e d anorexie sera calcul e en hospitalisation m
66. ais galement la maison avant l admission Di Bartola 2006 Maladie sous sous jacente grave Traumatisme sepsis p ritonite pancr atite tumeur agressive Perte prot ique Vomissements ou diarrh es chroniques syndrome de malabsorption maladies inflammatoires chroniques de l intestin br lures plaies tendues drain productif prot inurie Chan 2004 Di Bartola 2006 v nements pr visibles Douleur chirurgie gastro intestinale extensive plus de 70 de l intestin gr le cr nienne maladie atteignant la face ou la r gion rhino laryng e coma examens compl mentaires ou interventions n cessitant un je ne 37 2 Mesures des besoins nerg tiques par calorim trie indirecte La calorim trie indirecte permet d obtenir une mesure des besoins r els du patient Cette mesure est possible quotidiennement quelque soit l tat du patient Avec cette valeur du besoin il est possible d tablir une comparaison avec ce que l animal a ing r en hospitalisation Cette notion exige que l ing r du patient soit suivi Le principe de la calorim trie indirecte est de mesurer ce qui r sulte du m tabolisme oxydatif la consommation d oxyg ne Voz et la production CO Vco Les mesures des changes de gaz respiratoires Vo et Vco2 le volume expir par minute et le quotient respiratoire QR sont d termin s par l analyse des gaz expir s Les mesures de Vo et Vco sont utilis es pour d terminer le B
67. alculer le besoin nerg tique Le minimum d apport nerg tique recommand pour l animal hospitalis au moins en premi re intention est le besoin nerg tique de repos BER 70 P avec P le poids actuel en kg Au CHV Fr gis le BER n est jamais calcul La quantit distribu e est calcul e par rapport au poids actuel de l animal Or l ENVA Yaguiyan Colliard 2007 a constat que les donn es sur la prise alimentaire par rapport au besoin nerg tique de repos BER taient r pertori es pour 67 chats 89 3 et 60 chiens 85 7 En revanche la consommation des animaux tait quasiment toujours affich e 85 des cas Ainsi le personnel traitant notait sur la fiche d hospitalisation l app tit de l animal l aide d une chelle allant d A A Cependant du point de vue de l alimentation cette graduation est plus qualitative que quantitative En effet c est le comportement alimentaire qui est d crit L chelle ne permet pas un suivi nutritionnel correct des animaux Une quantification serait une meilleure approche Les ASV utilisent g n ralement la m me alimentation pour tous les animaux hospitalis s La quantit a distribuer est plus ais e a d terminer la densit nerg tique restant la m me Ainsi une table peut tre affich e dans le chenil pour connaitre rapidement la quantit distribuer Malgr cela il faudrait tablir un plan d alimentation pour les animaux et en
68. alnutrition D autres l ments non d crits ont t pris en compte dans l tude telle que l administration d anti inflammatoire non st ro dien et de morphiniques Il serait int ressant pour ces l ments d ajouter un score de douleur Cette derni re donn e pourrait ventuellement fournir une indication sur une cause suppl mentaire d anorexie en hospitalisation Ce questionnaire a permis d tablir une description pr cise de la population hospitalis e au CHV Fr gis Ainsi la population de chats tait repr sent e 80 par des chats europ ens i e des chats qui n appartiennent aucune race Le poids moyen des chats est de 4 4 kg 1 4 kg La tendance tait oppos e chez le chien Ici les chiens n appartenant aucune race chiens crois s ne repr sentaient que 10 d entre eux Les chiens de compagnie taient les plus fr quents 20 avec le Yorkshire Terrier en particulier 10 Cependant la race la plus repr sent e tait le Labrador 13 La r partition du poids des chiens montrait galement un aspect dispers du gabarit des chiens avec une moyenne de 22 kg et un cart type de 16 4 kg Cette disparit peut tre mise en relation avec la diversit de formats de races canines De plus cet h pital par son activit de r f r draine des cas de cliniques r partis sur l ensemble de la r gion parisienne urbaine ou non La population de chats tait repr sent e aux deux tiers
69. alors en g n ral bien renseign es Pour faciliter la prise en charge nutritionnelle des animaux et s assurer que les 89 informations importantes figurent toujours dans le dossier m dical le code d ja utilis par plusieurs assistants et v t rinaires sur place pourrait tre ajout la feuille d urgence A App tit avec une dur e c t de A en cas de baisse d app tit B prise de Boisson V Vomissements D Diarrh es De plus deux l ments indispensables doivent tre ajout s les variations de poids dans le mois pr c dant l hospitalisation code P par exemple et une case pour l alimentation habituelle Cette derni re case doit tre mise en avant car il appara t dans l tude que cette information tait rarement pr cis e les donn es montraient galement que les seuls animaux dont on connait l alimentation habituelle re oivent une alimentation prescrite Elle pourra tre ajout e c t de la case d di e l app tit La pr sence de ce code imprim sur la feuille d urgence augmenterait le pourcentage d animaux dont l anamn se exacte est connue Ces m mes codes pourraient tre imprim s sur une feuille remplir en cas d hospitalisation d un animal pendant la consultation Un autre point positif est la fiche quotidienne d hospitalisation du dossier m dical gard au chenil le temps de l hospitalisation de l animal Elles sont claires pr cises et toujours pr
70. apport local en nutriments nergie prot ines min raux L acheminement de ces l ments vers la plaie n cessite lui m me de l nergie et des prot ines a une autre chelle travail cardiaque respiration Localement la pr sence d acides anim s et de glucose est indispensable a la synth se du collag ne et de la substance fondamentale L apport nerg tique est n cessaire aux fibroblastes pour la synth se des prot ines par l interm diaire des acides nucl aires et l Ad nosine triphosphate ATP La migration des fibroblastes demande aussi de l nergie 19 Le m canisme de r paration tissulaire fait intervenir des cellules et l ments produits par le foie fibronectine glucose ou la moelle pini re plaquettes leucocytes et monocytes Hand et al 2000 On a tudi le renouvellement des prot ines chez des individus en p riode p riop ratoire en fonction de l apport alimentaire Chez les individus a jeun on notait une moindre augmentation des synth ses prot iques et une augmentation bien plus soutenue de la d gradation des prot ines que chez les individus nourris Une alimentation ad quate se r v le indispensable la synth se tissulaire Hand et al 2000 Chez des rats de laboratoire Nakajima et ses collaborateurs 2008 ont compar la r sistance des parois intestinales en fonction de l apport prot ique de leurs rations carence en prot ines contre apport normal La carence en prot ines diminua
71. body mass index a simple mesure of body fat contents in cats Waltham Feline Medicine Symposium HEUTER K 2004 Placement of jejunal feeding tubes for post gastric feeding Clin Tech Small Anim Pract 19 1 32 42 JERGENS AE MORRISSON JA MILES KG SILVERMAN WB 2007 Percutaneous endoscopic gastrojejunostomy tube placement in healthy dogs and cats J Vet Intern Med 21 1 18 24 KEALY RD LAWLER DF BALLAM JM LUST G BIERY DN SMITH GK ef al 2000 Evaluation of the effect of limited food consumption on radiographic evidence of osteoarthritis in dogs J Am Vet Med Assoc 217 1678 1680 94 KEALY RD LAWLER DF BALLAM JM MANTZ SL BIERY DN GREELEY EH et al 2002 Effects of diet restriction on life span and age related changes in dogs J Am Vet Med Assoc 220 1315 1320 KERL ME JOHNSON PA 2004 Nutrition plan matching diet to disease Clin Tech Small Anim Pract 19 1 9 21 KLEIBER M 1975 The fire of life an introduction to animal energetics Huntington Robert E Krieger Publ Co 453p KRONFELD DS DONOGHUE S GLICKMAN LT 1991 Body condition and energy intakes of dogs in a referral teaching hospital J Nutr 121 11 Suppl 157S 158S KYLE UG SCHNEIDER SM PIRLICH M LOCHS H HEBUTERNE X PICHARD C 2005 Does nutritional risk as assessed by Nutritional Risk Index increase during hospital stay A multinational population based study Clin Nutr 24 516 524 LAFLAMME DP 1997 a Development and validation
72. bouledogue rend difficile la standardisation de la m thode De plus les aiguilles constituants les lectrodes doivent tre implant es en position intradermique ou par des pinces crocodiles a cause de la pr sence de fourrure cette technique n est donc pas applicable chez le chat vigile et les chiens agit s ou agressifs Elliott et al 2002 cit par Yaguiyan Colliard 2007 Chacune de ces techniques n cessite un appareillage sp cifique qui n a pas d autre application que la mesure de la composition corporelle exception faite de la DEXA qui est aussi utilisable dans le suivi des maladies du m tabolisme phosphocalcique De plus on manque de techniques valid es chez l animal la plupart des quations utilis es ont t extrapol es a partir de donn es humaines ou d tudes sur des animaux sains Or non seulement l hydratation d un animal sain peut diff rer significativement de celle d un animal d nutri et malade mais la constante d hydratation n cessaire aux calculs n est pas pr cis ment d termin e chez l animal D un point de vue pratique l imp dance bio lectrique serait la m thode qui a le plus de chance de se d velopper chez l animal car elle ne n cessite pas d anesth sie g n rale chez le chien mais elle pr sente jusqu pr sent une faible reproductibilit Besson et al 2006 b Ces techniques connaissent leurs limites c est pourquoi l heure actuelle on leur pr f re
73. bstruction de la sortie gastrique aspiration r p t e par sie gastrique pancr atite Chirurgie pancr atique ou h patobiliaire 9 14 jours Alimentation ent rale impossible vomissements et ou diarrh es incoercibles ansth sie ou d faut de r flexe de d glutition convalescence d une chirurgie gastrique ou intestinale invasive contre indication anesth sique incapacit a couvrir les besoins par voie ent rale seule 5 a 8 French Retrait sans AG AG et mise en place chirurgicale involontaire fuite de nourriture par la plaie pneumonie secondaire vomissement Risque de p ritonite si ont lieu avant cicatrisation de la fistule lt 14jours cellulite autour du site de stomie fuite de nourriture d hiscence migration du tube vomissement diarrh es inconfort abdominal mouvement r trograde du tube obstruction de la sonde p ritonite associ e un retrait involontaire de la sonde d placement du cath ter thrombophl bite occlusion du cath ter tubulures abimees cath ter coud complications m taboliques laisser en place au minimum 5 a 7 jours voire m me au dela de 14 jours Mise en place transcutan e l aveugle ou par endoscopie possible mise en place endoscopique et par fluoroscopie d crite 53 F Alimentation assist e parent rale La nutrition parent rale NP est recommand e comme alternative ou compl ment la nutrition ent rale La
74. chien senior Effectif lt lan gt 1 6ans gt 6 10 ans gt 10ans Cat gorie d age 5 Dur e d hospitalisation Les animaux restaient en moyenne 3 jours 2 jours en hospitalisation Le tableau 13 pr sente la dur e d hospitalisations des animaux Tableau 13 Dur e d hospitalisation des animaux Dur e d hospitalisation Dur e d hospitalisation chat en jours chien en jours moyenne 3 3 minimale 1 1 maximale 13 18 cart type 1 7 2 6 Pour cette population 75 des animaux ont t hospitalis s entre 1 et 3 jours n chats 53 et n chiens 93 21 ont t hospitalis s entre 4 et 7 jours n chats 16 et n chiens 24 Figure15 Figure 15 R partition des animaux en fonction de la dur e de s jour 60 o 504 2 ia 40 4 E Chat 30 F 1 Chen 0 1a 3 ours 4 7 jours gt 7 jours Dur e d hospitalisation 72 6 Motif de sortie Dans cet effectif n 197 78 des animaux sont sortis du CHV Fr gis sur avis m dical prescription et 3 animaux sur d charge contre l avis m dical Enfin le motif de sortie n tait pas inscrit dans le dossier pour 14 des animaux Le taux de mortalit total tait de 7 n chiens 8 et n chats 7 La figure 16 repr sente la r partition des animaux en fonction du motif de sortie Figure 16 R partition des animaux en
75. ciale par exemple de l animal couvrir spontan ment ses besoins La collecte de ces donn es permet de classer les patients en fonction de leur statut ainsi que des risques exog nes et endog nes A partir de ce classement les d cisions les plus pr coces concernant la d marche suivre quant son alimentation en hospitalisation seront prises a Risques exog nes Les candidats un soutien nutritionnel et un plan d alimentation assist e seront tous ceux qui sont les plus susceptibles de ne pas couvrir leur besoin nutritionnel spontan ment et pour lesquels aucune am lioration de l app tit au cours de l hospitalisation n est envisag e L alimentation assist e est mise en place par exemple pour les animaux atteints au niveau de la sph re orale ou pour lesquels une portion digestive doit tre court circuit e Finalement tous les animaux qui ne couvriraient pas leur besoin nerg tique de repos sur 3 5 jours au total p riode avant l hospitalisation comprise sont des candidats prioritaires pour l alimentation assist e Les animaux en croissance ceux dont le processus pathologique va s aggraver sans soutien nutritionnel ou ceux qui seront mis jeun sur une longue p riode pancr atite s v re seront galement nourris par nutrition assist e avant cette p riode d attente Michel 2001 Delaney 2006 Besson et al 2006 b 45 b Risques endog nes Ils concernent tous les animaux dont les besoins nutrit
76. constantes biochimiques font partie de la deuxi me partie du questionnaire Le v t rinaire responsable de l enqu te a valu et recueilli l ensemble des donn es recherch es Ces relev s ont t faits 4 chaque visite D Analyses des donn es Les outils statistiques utilis s sont simples calculs d effectifs de moyenne et de fr quences Le logiciel Microsoft Office Excel 2007 a t utilis pour le stockage des donn es et leur exploitation 68 IV R sultats A Caract risation de la population 1 Effectif de la population tudi e Du 3 mai au 11 juillet 2008 197 animaux dont 127 chiens et 70 chats ont t valu Un total de 260 valuations a t r alis Sur la population de l tude 68 des animaux ont t valu une seule fois 18 deux fois et le reste 3 4 ou 5 fois L animal ayant t valu le plus de fois est un chien avec 5 valuations 2 Races repr sent es Chats Parmi les chats n 70 79 taient de race europ enne Les diff rentes races re ues en hospitalisation sont list es dans le Tableau 11 Chiens Tableau 11 R partition des chats en fonction de la race Race Effectif balinais 1 bengali 1 birman 3 chartreux 3 chartreux persan 1 europ en 55 norv gien l persan 3 Siamois 2 Total 70 Sur un total de 127 chiens les races plus repr sent es dans l effectif taient le labrador 13 et le Yorkshire terrier 10 Les
77. cour d exercice est disponible Les animaux taient sous la responsabilit des cliniciens concern s en fonction du type de maladie m decine chirurgie neurologie ophtalmologie et sous la surveillance permanente des assistantes sp cialis es v t rinaires ASV L organigramme du personnel est repr sent dans la Figure 8 le nom des membres du personnel est anonym gr ce des initiales Pour les traitements la communication est r alis e par crit par l interm diaire de la fiche quotidienne d hospitalisation Figure 9 ou la fiche de soin intensif 62 Figure 10 De plus un tour de chenil a lieu a chaque changement de service matin vers 8h et soir vers 19h avec par service tous les cliniciens pr sents responsables assistants et les ASV 63 Affichage bureau compta Figure 8 Organigramme du personnel du CHV Fr gis Organigramme ASV Auxiliaire sp cialis v t rinaire AV qualif Auxiliaire v t rinaire en contrat de qualification ALD Aide Longue Dur e v t rinaire esp Responsable Consult Consultant 64 Figure 9 Fiche m dicale quotidienne au CHV Fr gis A responsable id BOITE VOCALE Fur Feuille N NOM ANIMAL ll POIDS Kg Sas JOURNEE DU Temp rature C ay ee ey aes ee N Respiration aS SSS en ee SSS ES SOW es RS Ss Sa os D shydratation E E Attitude Etat general NOM CLIENT N
78. ctivit physique et plus de 3 heures apr s un repas pour faire la mesure On effectuera de multiples lectures chaque mesure pour obtenir des valeurs moyennes Les r sultats d une tude pr c dente utilisant cette m thodologie montrait la fiabilit et l exactitude de la calorim trie indirecte sur des chiens sains Si on s attache suivre strictement ces recommandations on peut obtenir des r sultats fiables sur des patients m mes critiques O Toole et al 2001 2004 38 En conclusion le classement simple suivant Di Bartola 2006 pourrait tre utilis en clinique Patient d nutri il n cessite une alimentation imm diate Patient non d nutri haut risque de d nutrition il n cessite une alimentation assist e dans les 3 jours d hospitalisation ou le placement tube d alimentation d s qu ils sont anesth si s Patient non d nutri risque peu lev seule une surveillance que l un ing r soit ad quat est n cessaire Contrairement ce dont nous disposons en m decine v t rinaire pour les tres humains il existe de nombreux index valid s permettant l valuation de l tat nutritionnel d un patient et d valuer le risque de d nutrition C Index utilis s en m decine humaine Lorsque ces index sont utilis s dans le cadre d une d marche syst matique l admission des patients ils permettent l aide d organigrammes simples et pratiques de prendre des d cisions quant au plan
79. cytes est inf rieur aux normes suivantes entre 1500 et 5200 lymphocytes par uL de sang chez le chien entre 1300 et 9100 lymphocytes par uL de sang chez le chat Une lymphop nie n est pas sp cifique de d nutrition mais peut tre vocatrice de d nutrition en l absence d autres anomalies sur l h mogramme et en l absence de signes infectieux Melot 2004 ANAES 2003 35 c Autres param tres de laboratoire Certains param tres sont li s mais de fa on non sp cifique et non diagnostique la d nutrition Les variations de concentrations s riques de l ur e et du potassium sont influenc es par les apports exog nes quotidiens L ur mie et la kali mie peuvent donc tre diminu es chez l animal anorexique Melot 2004 L an mie Perea 2008 le test de l hypersensibilit cutan e retard e Di Bartola 2006 le test de fonctions lymphocytaires le dosage de prot ines en phase aigu de je ne et le test d expression g nique Hand et al 2000 sont parfois cit s dans la litt rature Au final pour l valuation du statut nutritionnel de l animal on ne dispose que d indicateurs non sp cifiques de la malnutrition Ainsi l utilisation combin e de plusieurs crit res d valuation seront n cessaires pour valuer le statut de l animal Certains auteurs retiennent comme signes de malnutrition les crit res cit s dans le Tableau 5 Tableau 5 Signes de malnutrition retenus d apr s Di Bartola 2006
80. d finir seules il faut conna tre les diff rents besoins nerg tiques d un animal 2 Besoins nerg tiques a Besoin nerg tique de base BEB C est la d pense nerg tique minimale pour un individu maintenu jeun au repos et plac dans sa zone de neutralit thermique c est dire dans une zone o il n a ni besoin de se r chauffer ni de se refroidir C est donc un besoin incompressible et constant li au m tabolisme de base production de chaleur par le m tabolisme activit s des tissus et organes 11 b Besoin nerg tique de repos BER C est le besoin nerg tique d un animal normal mais non a jeun au repos et dans un environnement thermique neutre La diff rence entre BEB et BER inclut donc l nergie n cessaire pour la digestion l absorption et le m tabolisme des aliments ainsi que la r cup ration apr s une activit physique ant rieure BER kcal jour 70 x P en kcal en nergie m tabolisable EM et P poids en kg BER kJ jour 293 x P en kJ EM Unit s d nergie kilocalories kcal 1kcal 4 184kJ kilojoules kJ 1kJ 0 239kcal Cette formule est valable chez tous les Mammif res Kleiber 1975 m me si des tudes r centes montrent qu elle sous estime le BER pour les plus gros sp cimens tels que l l phant Packard et Birchard 2008 c Besoin nerg tique d entretien BEE Il correspond aux besoins en nergie d un individu adulte maintenu dans des conditions de
81. d re que le fait de ne pas tre en tat optimal note de 5 est un signe de malnutrition 70 des chiens et des chats de cette tude souffraient d une malnutrition et sont donc soit trop maigres soit trop gras alors que les chats ayant un BCS non optimal composaient environ 20 de la population normale recens e Colliard et al 2009 et les chiens environ 45 Colliard et al 2006 A PENVA Yaguiyan Colliard 2007 la proportion d animaux en tat corporel non optimal tait encore plus lev e avec 85 chez les chats et 80 chez les chiens Cependant ces chelles s int ressent principalement la masse grasse Ainsi une amyotrophie marqu e sur un animal en tat d engraissement satisfaisant sera not e optimale ou 87 mince Il faut donc galement valuer la masse musculaire de l animal Il a t d cid pour essayer de d velopper un outil simple et l initiative d autres auteurs Baez et al 2007 d introduire une chelle en quatre points de la d tection et la graduation d une amyotrophie g n ralis e d j utilis e dans l tude r alis e l ENVA Yaguiyan Colliard 2007 Dans cette enqu te il en tait ressorti que la majorit des chats en tat corporel insuffisant souffraient galement d une amyotrophie Cette corr lation tait faible chez le chien Au CHV Fr gis il apparait que 20 des animaux pr sentaient une amyotrophie Ce qui semble a priori correspondre aux 21 d
82. d Assoc 225 58 64 PACKARD JC BIRCHARD GF 2008 Traditional allometric analysis fails to provide a valid predictive model for mammalian metabolic rates J Exp Biol 211 3581 3587 PEREA SC 2008 Critical care nutrition for feline patient Top Companion Anim Med 23 4 207 215 PYLE SC MARKS SL KASS PH 2004 Evaluation of complications and prognostic factors associated with administration of total parenteral nutrition in cats 75 cases 1994 2001 J Am Vet Med Assoc 225 2 242 250 RASMUSSEN HH KONDRUP J STAUN M LADEFOGED K KRISTENSEN H WENGLER A 2004 Prevalence of patients at nutritional risk in Danish hospitals Clin Nutr 23 1009 1015 REMILLARD RL DARDEN DE MICHEL KE MARKS SL BUFFINGTON CA BUNNELL PR 2001 An investigation of the relashionship between caloric intake and outcome in hospitalized dogs Vet Ther 2 4 301 310 REUTER JD MARKS SL ROGER QR FARVER TB 1998 Use of total parenteral nutrition in dogs 1988 1995 J Vet Emer Crit Care 8 3 201 213 SAKER KA 2006 Nutrition and immune function Vet Clin North Am Small Anim Pract 36 1199 1224 SCARLETT JM DONOGHUE S 1998 Associations between body condition and disease in cats J Am Vet Med Assoc 212 1725 1731 SCHIESSER M MULLER S KIRCHHOFF P BREITENSTEIN S SCHAFER M CLAVIEN PA 2008 Assessment of a novel screening score for nutritional risk in predicting complications in gastro intestinal surgery Clin Nutr 27 4 565 570
83. de l animal RS de la solution parent rale et du cath ter si un sepsis est suspect ER Besoin Energ tique de repos PN nutrition parent rale 107 ANNEXE 10 Questionnaire utilis pour l tude Questionnaire enqu te sur le statut nutritionnel des chiens et des chats hospitalis s au CHV Fr gis Num ro de questionnaire Num ro de dossier animal Esp ce CT CN RACES rennes Sexe M MC F FC F Date de naissance Motif de sortie D c s D charge Prescription SyMPIOMES Men r die hes a nn Historique de poids Date Poids Variation du poids au cours du dernier mois Non Diminu Augment Date d apparition des sympt mes App tit non modifi augment diminu anorexie Ration alimentaire Industrielle GMS Industrielle Premium Industrielle di t tique M nager Mixte 108 ANNEXE 11 Suite du questionnaire de l tude Premi re estimation Num ro de questionnaire Date enqu te arcanes as Dig nostic EUR eee a ee A ERE Maladie S associ e Sii se en Ne eae aa SA CT D shydratation non mod r e s v re Perfusion oui non Pr sence d ced me ou d ascite oui non Pr sence de plaie ou d escarres oui non POIDS Een BCS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Score amyotrophie Nulle mod r e marqu e extr me Amyotrophie Locali
84. e CB en cm 00 CB lt 21 Evaluation globale 05 CB lt 21CB lt 22 G Le patient vit ilde fa on ind pendante domicile oO Ms O22 O 0 non 1 oui R Circonf rence du mollet CM en cm SR EC 0 CM lt 31 1 CM gt 31 O H Prendplus de 3 m dicaments 0 oui 1 non O r Evaluation globale max 16 points oog E laies cutan es _ aot z no O Score de d pistage JO Score total max 30 points oog Ref GuigozY Vellas B and Garry PJ 1994 Mini Nutritional Assessment A practical assessment tool for grading the nutritional state of elderly patients Facts and Research in Gerontology Supplement 42 15 50 es Appr ciation de l tat nutritionnel Sr mt e Y of the MNA In Mini Nutritional Assessment MNA Research and Practice in the Elderly Vellas de 17 23 5 points risque de malnutrition B Garry PJ and Guigoz Y editors Nestl Nutrition Workshop Series Clinical amp Performance Pro i s me gramme vol 1 Karger B le in press moins de 17 points mauvais tat nutritionnel 1998 Societe des Produits Nestl S A Vevey Switzerland Trademark Owners OO 0898 F 41 Figure 4 Organigramme d cisionnel chez l adulte en soins intensifs ou r animation d apr s http www nutrimetre org telechargements Telechargements html Pa D pistage de la d nutrition chez l adulte en soins intensifs ou r animation m IMC lt 18 5 et ou Perte de Poids Niveau 1 2 en1 semaine 5 en
85. e j ai pu appr cier ce m tier sa juste valeur A toutes ces rencontres ponctuelles ou durables que j ai faites et en particulier ceux que je n ai pas pu citer ou venir qui me permettent et me permettront encore d voluer de grandir et devenir celle que je veux tre TABLE DES MATIERES ISLE TOES UE AT cet dettes ed ng wae aes 4 LISTE DES PIG URES SSSR ne A RERE AN nr M ts 6 IS TE DES ANNEXES Se Mn una tan 7 LISTE DESABREVA TIONS Se ee eas weg oY Pomme 8 Introductions siensa or gtr oan eee ne ee ee Ren Re ee Re ae 9 Premi re partie Synthese bibliographique x tccdscsaciyecwiareeavaasioeuveadvav shes eccietvisietinvecid as 11 I Les cons quences de la malnutrition et de la d nutrition 11 As FOTOS RE RE en ee A Gate nn ec at ge ner 11 1 La malnutrition et la d nutrition ssssstnssnncaantanmentssaniste 11 22 Besoins nerg tiqgUeS seier na e EEA O E ee a 11 B Cons quences de la Genwi iy iii ni het nt tn ant 14 1 Modifications m taboliques EL is nds nantes 14 2 A COMPDHCALONS TEE BR ARS Se a A aie neat nd ns oe tnt 19 Co Risques de d n tritioMss iessen tiniti eaea RERS Ea EKATE ERA 21 1 Risque de d nutmtionendog ne sstnaanantiabiatihidmustine 21 2 Risque de d nutrition exog ne SU ane tn sn ni nent 22 LL Outils v t rinaires ES RAA ee fee EE es 26 A Evaluation du statut nutritionnel cccccccscssessesssesessessessssssssesscsscscsecseese
86. efficients multiplicateurs utilisables sont pr sent s dans le tableau 6 Tableau 6 coefficient multiplicateur du Besoin nerg tique d entretien BEE en fonction de diff rentes affections pathologiques d apr s Donoghue 1992 y coefficient Affections pathologiques XBEE Anorexie prolong e 0 5 0 7 Coma 0 5 0 7 Hypom tabolisme 0 5 0 9 Paralysie 0 5 0 9 Op ration chirurgicale simple 1 1 2 simple 1 1 1 Fracture multiple 1 1 1 5 Th rapie cortico des 1 1 1 2 l ger 1 1 1 2 Traumatisme mod r 1 1 1 5 s v re 1 1 2 stade pr coce 0 8 1 2 Cancer stade avanc 1 1 2 Sepsis 1 2 1 5 a peu tendue 1 2 1 5 Brdlure plaie tendue 1 5 2 aah mod r 1 1 2 Traumatisme cr nien s v re 1 2 2 47 2 Plan nutritionnel Le plan nutritionnel suivi pour nourrir un animal hospitalis ne concerne pas uniquement les animaux qui vont recevoir une alimentation assist e En r alit un plan nutritionnel doit tre suivi pour tous les animaux admis Pour les animaux non d nutris et risque peu lev seule une indication de la quantit de nourriture a distribuer et le nombre de repas sont donn s ainsi que le type de nourriture administr e Pour les animaux anorexiques ou qui pr sentent certaines maladies un plan de r alimentation est r dig et ajust quotidiennement Dans tous les cas une valuation de la consommation quotidienne et
87. ent en particulier en fonction des pays et des indices utilis s Schiesser ef al 2008 ont constat 14 de patients risque ou d nutris sur 608 enregistr s dans un service de chirurgie gastro intestinale Chez ces patients ils ont trouv une augmentation du risque de complications passant de 40 chez les patients risque 15 chez les patients non risque La dur e moyenne de s jour s levait 10 jours chez les patients de chirurgie gastro intestinale a risque contre 4 jours les patients non risque Une autre tude clinique r alis e par Rasmussen et al en 2004 abordant pr s de 80 des h pitaux danois permet d entrevoir certaines causes la d nutrition des patients En effet sur les 590 patients tudi s seuls 7 6 des enregistrements comportaient une note sur leur tat nutritionnel et seuls 14 des patients ont b n fici d un plan nutritionnel Ce chiffre est faible au vu du taux de d nutrition qui atteignait 40 des patients tudi s Sur ces 14 de patients malnourris pour lesquels un plan nutritionnel a t tabli 70 d entre eux ont vu leur besoin calcul seulement la moiti a eu une surveillance de leur statut nutritionnel commencer par le suivi du poids et 28 ont eu droit une consultation avec un nutritionniste Ainsi une tr s faible proportion des patients d nutris hospitalis s a t correctement suivie du point de vue nutritionnel 2 Chez les animaux Les donn es publi es
88. ent en quantit importante En effet comme expliqu pr c demment la r serve prot ique du corps est une source nerg tique non n gligeable utilis e en cas d hyperm tabolisme animal malade Dans une tude de suivi du BCS et du poids corporel de chats atteints de cancer les auteurs remarquent que 72 des cas de patients avec un BCS sup rieur ou gal 5 pr sentaient de fa on significative une perte de la masse musculaire Baez et al 2007 valuation de la masse musculaire MMS Dans une premi re approche il a t propos d tablir une note d tat musculaire par une chelle en trois points cit par Yaguiyan Colliard 2007 telle que d finie ci dessous 1 amyotrophie g n ralis e s v re 2 amyotrophie g n ralis e mod r e 3 masse musculaire normale Les muscles concern s sont les muscles temporaux les muscles lombaires et les muscles pelviens Une autre chelle associe l valuation simultan e de la masse grasse et la masse musculaire et est r sum e dans le Tableau 4 Baez et al 2007 La quantit de masse grasse est valu e par palpation au niveau des c tes et de l abdomen La masse musculaire est quant elle valu e au niveau des paules de la colonne vert brale et des hanches 31 Tableau 4 chelle de masse grasse et masse maigre Score Masse grasse Masse maigre 0 Non palpable Amyotrophie s v re Faible quantit Amyotrophie mod r e
89. ent une tape de sensibilisation des diff rents responsables de service suivie d une formation du personnel ASV d encadrement Cette tude pourra donc servir am liorer le fonctionnement du CHV en nutrition et ventuellement servir de base pour une nouvelle tude valuant ces am liorations Il est possible d en d duire que le monde m dical v t rinaire est pr t s int resser au sujet mais qu il lui manque toujours une m thode simple efficace et applicable par les soignants Cette m thode devra exclure l utilisation de mat riel sophistiqu ou de calculs complexes comme en m decine humaine Dans un premier temps l tude pr sent e ici permet de renforcer les actions mises en place Fr gis en instaurant des outils compl mentaires ou en am liorant ceux pr existants Les r sultats obtenus permettent galement de constater que la population hospitalis e est repr sent e au trois quarts par des individus souffrant de malnutrition en exc s ou par d faut Dans la population normale bien qu il n existe pour la France que deux tudes de grande ampleur sur le chat et le chien non malades la proportion d animaux malnourris semble beaucoup plus faible En partant de ce constat et du fait que la malnutrition augmente la mortalit et la morbidit chez les animaux risques d infections on peut se demander dans quelle mesure la malnutrition en particulier en exc s repr sente un facteur de r
90. enutrition inappropri e augmente Ainsi au cours de la r introduction de calories des glucides en particulier par voie ent rale ou parent rale du potassium et des ions phosphates sont transf r s vers le compartiment intracellulaire simultan ment au glucose Ceci induit une hypokali mie et une hypophosphat mie qui peuvent tre mortelles En effet le glucose stimule la lib ration d insuline laquelle stimule son tour la pompe Na K ATPase et la synth se de glycog ne qui requiert 0 33mEq de potassium par gramme de glycog ne Quant aux ions phosphates la production accrue de compos s interm diaires phosphoryl s du m tabolisme nerg tique lors de la r alimentation augmente leur passage dans la cellule L hypophosphat mie est d autant plus grande que le je ne a fait diminuer la quantit de phosphate totale dans l organisme Ce ph nom ne est connu en m decine humaine comme le syndrome de renutrition inappropri e Les sympt mes d crits sont faiblesse musculaire t tanie dysfonctionnements du myocarde avec arythmie an mie h molytique avec mort due une insuffisance cardiaque Schropp et Kovacic 2006 Chez l animal les rares cas publi s concernent majoritairement des chats et des chiens recevant une nutrition parent rale totale Une hypophosphat mie s v re une an mie h molytique et la mort ont t observ es chez le chat dans les 12 72h suivant le d but de la r alimentation Schropp et Kovacic 2006
91. er sur la fiche remplie par le client l arriv e de la m me mani re qu on y demande le poids Pour d finir l tat nutritionnel d un patient il faut pouvoir galement valuer son tat corporel Dans cet objectif des chelles d tat corporel ont t valid es chez le chat et le chien Les valuations sont simples r aliser demandent un entra nement mod r et offrent de bonnes r p tabilit et reproductibilit Dans cette tude comme celle de Yaguiyan Colliard en 2007 les mesures d tat corporel taient r alis es par une seule personne entra n e Les animaux en surpoids repr sentaient la cat gorie majoritaire dans la population de cette tude que ce soit pour les chats 39 ou les chiens 53 Au total les animaux en surpoids repr sentaient pr s de 49 de la population et les animaux ob ses eux seuls 11 de l effectif L tude de Yaguiyan Colliard 2007 sur un autre effectif d animaux hospitalis s donne des r sultats du m me ordre de grandeur la population en surpoids y repr sentait plus de la moiti de l effectif Chandler et Gunn Moore 2004 avaient galement constat une proportion lev e d animaux en surpoids En fonction des tudes la pr valence de l ob sit variait de 18 44 chez le chien et de 6 52 chez le chat Colliard et al 2009 Ces tudes donnent une tendue tr s variable de r sultats En revanche deux tudes men es sur des animaux en bonne sa
92. es corporelles rapide et intense Le chat conna t galement des besoins particuliers en certains acides amin s arginine taurine m thionine et cystine mais galement en acides gras essentiels tels que l acide arachidonique En effet il ne les synth tise pas lui m me en quantit suffisante En revanche ces nutriments essentiels sont pr sents dans le r gime naturel du chat Hand et al 2000 En r sum l expression carnivore strict signifie que le chat utilise les prot ines comme source nerg tique principale des nutriments essentiels disponibles uniquement dans la viande acide arachidonique taurine et pr sente une intol rance au glucose au niveau de son absorption et de son utilisation ainsi qu une absence de r gulation de la prot olyse Hand et al 2000 En cas de je ne prolong chez le chat la d gradation des prot ines endog nes se maintient de mani re constante un niveau lev la malnutrition prot ique apparait plus rapidement et de fa on plus intense que chez les omnivores Besson et al 2006 a En outre le je ne est un facteur de risque pour le d veloppement d une lipidose h patique f line ou foie gras du chat En cas de je ne ou de dysorexie prolong e une accumulation de tryglyc rides dans le foie se met en place compromettant son fonctionnement Cette maladie du chat ob se ou en surpoids est mortelle dans 50 des cas si elle n est pas trait e mais reste compl tement r versible
93. esoin Energ tique de Repos BER en utilisant la formule de Weir O Toole E et al 2001 et 2004 Formule abr g e de Weir BER kcal j 3 94 Vo 1 1 Vco2 X 1440 O Voz est la consommation de l oxyg ne L min et Vcoz est la production de dioxyde de carbone L min La calorim trie indirecte est aujourd hui la m thode de choix pour mesurer le BER chez les patients hospitalis s humains et ce grace par exemple un appareil portable a circuit ouvert Chez le chien la mesure dure environ une demi heure temps d adaptation de l animal 15 lectures d une minute et temps de calcul du BER Les mesures de BER doivent tre r alis es sur un animal dans un tat m tabolique stable pour que la valeur du BER soit pr cise Sinon un artefact peut tre introduit dans la mesure Un tat m tabolique stable implique que tout l oxyg ne consomm et tout le CO produit soient enti rement li s au processus m tabolique En dehors du m tabolisme les changes gazeux sont modifi s par tous les facteurs qui alt rent la fr quence de ventilation comme la douleur l anxi t l exercice l hypoventilation ou l hyperventilation La mesure se fera donc sur un animal analg si au moins une demi heure avant la mesure loign e d un r veil d anesth sie il faut que l animal soit au repos depuis au moins 30 minutes on attendra donc 30 60 minutes apr s une intervention th rapeutique ou diagnostique sur l animal ou une a
94. esseseesess 26 I Anamn se et examen physiques nee en nette 26 2 Mesure de la composition corporelle ceceecceeseesseceteceeeceeeeeeseeceseceeeeeeeeeeaeees 27 3 chelles d tat corporelis sa wdewie na tenia conde hatha Sew tee 28 He SOUS C6 laboratoire 5 RSS neal tatiana TS NO 33 B D pistage des animaux HSQues rss nnsineininRdnietnihaeurs 36 1 Historique en hospitalisation et l admission cece eeeeseeeeceeeceeecneeeeeeeeeeeeaees 36 2 Mesures des besoins nerg tiques par calorim trie indirecte 38 C Index utilis s en m decine humaine anses 39 l N tritio al tisk index NRI Jeens cca es Ed EE EEE A er at 39 2 Mini Nutritional Assessment MNA 39 3 M thode de d cision de mise en place de nutrition assist e 40 II Prises en charge de la d nutrition et de la malnutrition 0 0 0 eee eeteeeeeneeeeeeeeeeeees 44 A Le syndrome de renutrition inappropri e ss 44 B valuation du statut nutritionnel 45 1 D pistage des animaux d nutris sas RAA na 45 2 Evaluation des animaux risque de d nutrition 45 C Choix duplanfiutnitionnel 4 sarah dinar nan 46 1 Calcul du BE pour tous les patients NM en Nate 46 2 1 Plan TULLE CLOINING bah ase oS aca cn a ne E A E ee 48 D Couvrir les besoins nutritionnels des patients 49 Ls Stimulation de l app tit sue entrain 4
95. et 5 chats Parmi ces animaux 9 recevaient une alimentation industrielle prescrite vendue chez le v t rinaire un autre une alimentation m nag re et le dernier une alimentation industrielle premium vendue chez le v t rinaire ou en animaleries C Donn es r colt es en hospitalisation 1 Outils zoom triques Les animaux ont t pes s une seule fois le jour de leur hospitalisation a Poids des animaux Chats Pour les chats le poids moyen tait de 4 4 kg de 1 34 8 kg avec un cart type de 1 4 kg Sur les 70 chats de l tude le poids n tait pas connu pour 3 individus 75 Chiens Le poids moyen des chiens tait de 22 kg de 350 g 98 5 kg avec un cart type de 16 4 kg La r partition du poids des chiens est donn e dans le Tableau 15 Tableau 15 R partition des chiens en fonction du poids par cat gorie Poids Effectif lt 10 kg 45 36 entre 10 et 25 kg 26 21 entre 25 et 45 kg 47 38 gt 45 kg 6 6 127 inconnu 3 3 127 Total 127 100 b Etat corporel Sur l ensemble des 197 animaux l tat corporel la premi re valuation tait connu pour 91 des chiens n 116 et 84 des chats n 59 Les 22 animaux non valu s ne pouvaient tre manipul s agressivit suspect de zoonose Chats La note optimale de 5 9 a t attribu e 31 des chats soit 18 individus On a d nombr 23 chats soit 39 de l effectif en surpoids
96. et cardiaque foie rein pour finir par entrainer la mort de l organisme De ces dysfonctionnements d coulent de graves troubles cliniques amaigrissement important fonte musculaire sensibilit aux infections si la p riode de privation alimentaire est longue Les organes et les dysfonctionnements li s au je ne prolong sont r sum s dans le tableau suivant Tableau 1 Tableau 1 Effet sur les diff rents organes d une malnutrition en prot ines et calories d apr s Kerl et Johnson 2004 Syst me Effet d une balance protido calorique n gative Cardio vasculaire Augmentation de l incidence des arythmies d pl tion de la masse musculaire cardiaque Immunitaire Diminution de l immunit humorale affaiblissement de la fonction de barri re peau et muqueuses baisse de la r ponse inflammatoire baisse de la motilit et de l activit bact ricide des leucocytes Musculo squelettique Faiblesse musculaire perte musculaire Pulmonaire Baisse de la r ponse l hypoxie baisse de l lasticit pulmonaire diminution de la production des secr tions alt ration de la perm abilit baisse du volume alv olaire R nal Baisse de l excr tion urinaire du Calcium et du Phosphore diminution de la capacit excr ter les acides augmentation de la n oglucogen se baisse du d bit de filtration glom rulaire Gastro intestinal Augmentation du temps de transit atrophie
97. eusement bless perde de la masse maigre plut t que de la masse grasse Il existe plusieurs techniques pour le calcul de la quantit de nourriture apporter l animal ob se Elles peuvent tre r sum es ainsi Calculer le BER en fonction du poids actuel et surveiller que l animal maintient son poids pas de prise ni de perte de poids En consid rant que 25 de l exc s de poids est de la masse maigre et que les 75 restant est constitu par de la masse grasse m taboliquement inactive le calcul du BER se fera de la sorte en fonction du poids id al plus 25 de l exc s de poids Ce calcul oblige a conna tre le pourcentage d exc s de poids Di Bartola 2006 Le BER doit donc constituer le minimum d apport offert et consomm par l animal hospitalis Quand il existe un risque de syndrome de renutrition inappropri e le plan d alimentation est plus lent L apport nutritionnel peut ensuite tre augment progressivement sur plusieurs jours jusqu au niveau souhait L ajustement de l apport nerg tique sera r alis en fonction de la r ponse de l animal la nutrition l volution du poids et les changements dans la maladie par exemple Di Bartola 2006 Crowe 1994 Burkholder 1995 On peut augmenter l apport nerg tique en ajoutant des coefficients au BEE coefficients li s la maladie car on sait que dans certains cas les besoins des animaux peuvent augmenter de 25 100 Donoghue 1992 Les co
98. fonction du motif de sortie 100 90 4 80 70 60 50 4 40 30 4 20 10 gt E E d c s d charge prescriotion Inconru E Chien Effectif Chat Motif de sortie B Anamn se 1 Motif d hospitalisation Les groupes de sympt mes ayant motiv l hospitalisation des 197 animaux de l tude n chats 70 et n chiens 127 sont list s dans le Tableau 14 Tableau 14 R partition des sympt mes conduisant l hospitalisation Sympt mes Chien Chat G n ral Cardiovasculaire 8 1 6 Dermatologie 1 3 2 Digestif 24 40 30 Endocrinologie 0 1 1 Fistule 2 0 1 Ind fini 6 10 7 Masse 2 3 3 Neurologie 26 10 20 Orthop die 9 6 8 PUPD 4 1 3 Reproduction 4 0 3 Respiratoire 9 11 10 Traumatisme 1 1 1 Urinaire 4 11 7 Total 100 100 100 Polyuro polydipsie 73 Parmi les 197 animaux de l tude 72 n chats 17 et n chiens 55 ont subi une chirurgie L anciennet des sympt mes tait connue pour 146 animaux 70 chats et 96 chiens et est repr sent e dans la figure 17 La majorit des animaux ont pr sent des sympt mes 48h avant leur hospitalisation 59 des chats et 63 des chiens Effectif Figure 17 Anciennet des sympt mes selon les propri taires 40 30 20 10 48 heures lt 1 semaine gt 1 mois 2 App tit avant hospitalisation Le
99. gs and Cats La derni re dition date de 2006 Elle ne concerne que les animaux en bonne sant aux stades physiologiques de la vie croissance maintenance et reproduction NRC 2006 Le besoin nerg tique de repos du patient repr sente le nombre de calories n cessaire au maintien de l hom ostasie de l animal au repos Le BER est calcul selon la formule en kcal jour BER 70 x Poids corporel formule exponentielle valable pour tous les mammif res BER 70x Poids corporel 30 formule lin aire valable pour les chiens entre 3 et 25 kg En raison du risque de syndrome de renutrition inappropri e et en l absence d une technique fiable de mesure du besoin nerg tique r el i e par calorim trie indirecte les auteurs s accordent pour dire qu il vaut mieux nourrir les animaux hospitalis s leur besoin nerg tique de repos BER au minimum en prenant le poids actuel de l animal comme base de calcul en particulier pour les animaux amaigris Donoghue 1992 Kerl et Johnson 2004 Di Bartola 2006 Perea 2008 Une grille de lecture simple en fonction du poids pourrait tre mise disposition du personnel soignant pour les animaux ne n cessitant pas un plan nutritionnel sp cifique ANNEXES 7 et 8 46 Les animaux ob ses plus de 25 au dessus du poids id al sont nourris avec le nombre de calories n cessaires au maintien de leur poids Ainsi il faut viter que l animal en tat critique ou s ri
100. hiens Delaney 2006 d Stimulation m dicale Les types de mol cules fr quemment report s sont le Diaz pam la Cyproheptadine et une faible dose de Propofol et les glucocortico des Cependant leurs effets sont en plus des contre indications impr visibles intermittents et de courte dur e Ils ne sont pas recommand s hormis de fagon ponctuelle pour tenter de passer outre une aversion alimentaire En effet dans le cas ou aucune des techniques pr c demment pr conis es ne fonctionnerait on utilisera rapidement l alimentation assist e Michel 2001 Delaney 2006 L objectif est d apporter un soutien nutritionnel l animal malade Cependant on doit toujours garder l esprit pour le cas particulier du chat le risque d acquisition d une aversion alimentaire Dans leur cas le clinicien doit toujours se demander s il faut aider le chat en le stimulant ou s il faut directement passer une alimentation assist e En cons quence un chat qui d glutit ou salive la vue ou en sentant de la nourriture qui tourne la t te ou essaye de se mettre le plus loin possible de la nourriture ou encore qui recrache ce qu on lui a mis dans la bouche devra tre nourri par alimentation assist e Michel 2001 2 Alimentation assist e L alimentation assist e peut tre r alis e selon deux voies diff rentes la voie digestive dite voie ent rale ou la voie veineuse dite parent rale Ces voies sont trait es plus en d tail dans la suite d
101. hnson 2004 Perea 2008 Les principales causes d augmentation du besoin de l animal malade sont r sum es dans le tableau suivant Tableau 2 Tableau 2 Exemples de situations physiologiques ou pathologiques responsables d une augmentation des besoins endog nes d apr s Kerl et Johnson 2004 Perea 2008 Lesponne 2002 Bach Ngohou et al 2004 Situations physiologiques ou pathologigies Augmentation des besoins Diarrh es vomissements maldigestion malabsorption perte de Maladie gastro intestinale nutriments essentiels prot ines acides gras essentiels lectrolytes inflammation tat catabolique et d faut de synth se associ s Un Hepatigug hypoprot in mie hypoalbumin mie hypoglyc mie Patients canc reux Cachexie canc reuse Insuffisance r nale Prot inurie cachexie Pancr atite Vomissements inflammation Insuffisance cardiaque Cachexie Br lure Fuite cutan e Augmentation physiologique Croissance gestation lactation Maladies inflammatoires Augmentation de cytokines et d hormones de contre r gulation 2 Risque de d nutrition exog ne C est le risque de d nutrition par apport nutritionnel insuffisant Le d faut d apport nerg tique et ou prot ique ne s explique pas seulement par l anorexie de l animal Une tude portant sur 276 chiens hospitalis s dans quatre h pitaux v t rinaires diff rents a montr que la cause majeure de d
102. indicateur rapide des variations en apports prot ino nerg tiques ANAES 2003 Cependant m me si le temps de demi vie est connu chez l homme il est inconnu chez les carnivores domestiques En outre dans ces esp ces aucun kit de dosage n existe Pour finir cette mol cule n est pas encore utilis e en routine chez l homme Besson et al 2006 b Concentration en Insulin like Growth Factor I IGF I Les facteurs de croissance activit insulin like de type I IGF I participent la r gulation de la multiplication et de la diff renciation de la plupart des cellules de l organisme Ils poss dent des propri t s anabolisantes en tant que m diateur p riph rique de l hormone de croissance De plus ils exercent une activit proche de celle de l insuline sur le m tabolisme S cr t s par le foie ils stimulent la synth se des prot ines dans l organisme Feldman et Nelson 2004 Deux tudes men es chez le chat et le chien sains ont montr que la concentration en IGF 1 pourrait servir de marqueur biochimique du statut nutritionnel Maxwell et al 1998 Maxwell et al 1999 La concentration en IGF 1 s rique est modul e par la nutrition chez les chats adultes et refl te de fa on plus sensible les changements court terme de la nutrition que les variations de l albumin mie Cependant la grande variabilit obtenue dans la population de chats sains de cette tude emp che son utilisation en pratique Toutefois une uti
103. indispensable pour le suivi des animaux hospitalis s a Choix du type d aliment en fonction de l affection En m decine v t rinaire le d veloppement d aliments industriels di t tiques ie vis e th rapeutique sp cifique secs croquettes et humides bo tes a permis l mergence de r sultats exp rimentaux tablissant des recommandations nutritionnelles pour les grandes entit s pathologiques affections gastro intestinales h patiques r nales cardiaques urinaires Sept grandes marques offrent chacune une vari t d aliments di t tiques qui permettent de satisfaire l adaptation nutritionnelle de la majorit des maladies Par exemple on veillera limiter dans la ration Michel 2001 Delaney 2006 le taux de prot ines chez les animaux avec une enc phalose h patique ou une insuffisance r nale avec ur mie le taux de mati re grasse pour les animaux souffrant de pancr atite b Rythme d administration Cela correspond au nombre de repas offerts l animal Le rythme d administration peut tre respect quelle que soit la m thode utilis e alimentation volontaire ou assist e ent rale ou parent rale Par contre le temps d arriver une couverture de 100 des besoins sera adapt en fonction de la tol rance digestive et m tabolique de l animal Il est recommand de r partir la quantit d aliment en 4 6 repas par jour au d but de la prise en charge Cependant ce rythme est
104. ion de la composition corporelle devront toujours tre associ s sans oublier d valuer le risque de d nutrition pour d cider quel patient n cessite un support nutritionnel 40 Figure 3 Fiche d valuation par le Mini Nutritional Assesment d apr s http www mna elderly com NESTLE NUTRITION SERVICES eX Evaluation de l tat nutritionnel Nestle Mini Nutritional Assessment MNA Nom Pr nom Sexe Date Age Poids kg Taille en cm Hauteur du genou cm R pondez la premi re partie du questionnaire en indiquant le score appropri pour chaque question Additionnez les points de la partie D pistage sile r sultat est gal 11 ou inf rieur compl tez le questionnaire pour obtenir l appr ciation pr cise de l tat nutritionnel D pistage J Combien de v ritables repas le patient prend il par jour 0 repas A Le patient pr sente t il une perte d app tit 1 2repas A t il mang moins ces 3 derniers mois par manque d app tit 2 3repas O probl mes digestifs difficult s de mastication ou de d glutition 0 anorexie s v re K a il 1 anorexiemod r e Une tois par jour au moins 2 pasd anorexie LJ des produits laitiers oui O non O Une ou deux fois par semaine B Perter cente de poids lt 3 mois des ufs ou des l gumineuses oui O non O 0 pertedepoids gt 3kg Chaque jour dela viande 1 nesaitpas du poisson ou de la volaille oui O non O 2 pertedepoidsentre1et3kg o
105. ion de la voie ent rale limite les complications De plus cette proc dure limite l atrophie des villosit s des ent rocytes car 40 de l apport en nutriments par cellules est directement pr lev s du bol alimentaire dans la lumi re intestinale Melot 2004 En p riode p ri op ratoire d une intervention chirurgicale digestive la NP n est pas indiqu e s il n existe pas de d nutrition s v re perte de poids par rapport au poids usuel de moins de 10 ou si la r alimentation per os doit survenir dans la semaine qui suit l intervention Melot 2004 Le cath ter central pour la nutrition parent rale totale est contre indiqu lors d hypertension intra cr nienne et d an mie h molytique auto immune car il existe des risques accrus de thrombose et de thrombo embolie pulmonaire Melot 2004 Attention certains auteurs recommandent de se poser la question de la dur e de la mise en place de la nutrition parent rale Au vu des co ts de mise en place de surveillance et d aliments parent raux on peut se demander si mettre en place une NP pour moins de 3 jours est vraiment int ressant Chan 2004 Di Bartola 2006 54 2 Calculs des composants Le principe g n ral de formulation d un aliment parent ral sera sommairement expliqu a Besoins nerg tiques Le besoin nerg tique minimal pour l animal hospitalis est le BER Le BER calcul sera divis en fonction de la part que l on souhaite apporter par les diff rentes so
106. ionnels nergie prot ines sont augment s Ainsi les animaux dont l affection entra ne des pertes prot iques importantes insuffisance r nale insuffisance h patique ent ropathies br lures extensives devront recevoir rapidement une alimentation assist e Michel 2001 Delaney 2006 Graille 2007 Cette valuation nutritionnelle a un r le primordial dans le suivi des animaux hospitalis s et devra tre effectu e au moment de l hospitalisation par le clinicien qui d cide d hospitaliser par exemple et tout au long de l hospitalisation afin de noter toute volution des risques Un classement tr s simple a t propos combinant la pr sence d une d nutrition celle d un risque et les d cisions prendre Di Bartola 2006 comme expos pr c demment Il est galement possible de lister un ensemble de cas o un soutien nutritionnel est n cessaire ANNEXE 6 Une fois la d cision d intervention prise il est n cessaire d estimer la quantit de nutriments apporter pour les patients pr sent s et en particulier pour ceux qui vont recevoir une alimentation assist e et ceux dont on va surveiller l ing r C Choix du plan nutritionnel 1 Calcul du BE pour tous les patients Les besoins nutritionnels minimaux de chaque nutriment ont t r pertori s par le National Research Concil of the National Academies pour diff rentes esp ces dont les carnivores domestiques Nutrient Requirements of Do
107. ique peuvent tre assez graves avec en particulier le risque de p ritonite si une fuite a lieu avant la cicatrisation de la fistule c est dire dans les 14 jours suivant la pose de la sonde Perea 2008 5 Sonde de j junostomie SJ La mise en place de cette sonde est chirurgicale bien que des techniques de mise en place par endoscopie ou sous fluoroscopie en passant par les cavit s nasales ou encore par endoscopie de sondes de gastroj junostomie soient d crites Heuter 2004 Jergens et al 2007 La p riode pendant laquelle est laiss e en place cette sonde est relativement courte entre 9 et 14 jours On retrouve le m me type de complications que pour la SG avec en plus des risques d apparition de vomissements de diarrh es et de d hiscence de plaie Perea 2008 De plus le suivi des animaux subissant une alimentation par sonde de j junostomie est tr s d licat temp rature de l alimentation vitesse d infusion Pour cette raison la mise en place d une SJ n cessite la pr sence d un service de soins intensifs 52 Tableau 7 Diff rents types d alimentation assist e d apr s Perea 2008 TECHNIQUE DUREE INDICATION CONTRE INDICATION DIAMETRE AVANTAGE DEFAUT COMPLICATIONS RECOMMANDATIONS d conseill chez les CT 5 French Diam tre r duit Animal anorexique avec BF crank Oe ia i N v Sondes naso is rachis eeen animaux vomisseurs ou CN lt 10kg 5French SE nd Facilement enlevable epis
108. ire valid pour l archivage des donn es ANNEXES 10 et 11 Le questionnaire a t r alis partir des donn es bibliographiques Les crit res retenus pour l valuation des animaux hospitalis s sont e l anamn se poids et variation de poids dans le mois variation r cente d app tit sympt mes et leurs dates d apparition et enfin l alimentation courante Associ e l identification de l animal num ro de dossier esp ce race date de naissance l anamn se constitue la premi re partie du questionnaire Cette derni re est remplie la premi re valuation e les outils zoom triques poids actuel de l animal note d tat corporel bas e sur l chelle en 9 points l valuation de la masse musculaire amyotrophie g n ralis e selon une chelle en 4 points Tableau 10 tat du poil et de la peau 67 Tableau 10 chelle originale d valuation de la masse musculaire d apr s Yaguiyan Colliard 2007 Note Evaluation de la masse musculaire 0 Masses musculaires normales 1 Amyotrophie g n ralis e mod r e 2 Amyotrophie g n ralis e marqu e 3 Amyotrophie g n ralis e extr me Les muscles scapulaires fessiers et lombaires sont palp s e Dossier m dical et valeurs biochimiques maladies en cause tat de d shydratation quantit perfus e pr sence d d me d ascite d escarre ou de plaie motricit et vigilance de l animal et les
109. isque de maladie ou d hospitalisation chez le chien et le chat Ceci pourrait tre le sujet d une nouvelle tude sur le m me type de population 91 92 BIBLIOGRAPHIE ANAES 2003 Evaluation diagnostique de la d nutrition prot ino nerg tique des adultes hospitalis s http www has sante fr portail jems c_432199 evaluation diagnostique de la denutrition proteino energetique des adultes hospitalises BACH NGOHOU K BETTEMBOURG A LE CARRER D MASSON D DENIS M LABORATOIRE CHU NANTES FR 2004 Evaluation clinico biologique de la d nutrition Ann Biol Clin 62 4 395 403 BAEZ JL MICHEL KE SORENMO K SHOFER FS 2007 A prospective investigation of the prevalence and prognostic significance of weight loss and changes in body condition in feline cancer patients J Feline Med Surg 9 5 411 417 BARTGES JW 2001 Identifying and feeding patients that require nutritional support Vet Med 96 60 73 BESSON C VERWAERDE P BRET DENNIS L PRIYMENKO N 2006 a Effets m taboliques de la d nutrition chez les carnivores domestiques Rev M d V t 157 5 285 292 BESSON C VERWAERDE P BRET DENNIS L PRIYMENKO N 2006 b Evaluation biochimique des tats de d nutrition chez l homme applications et perspectives chez les carnivores domestiques Rev M d V t 157 4 225 235 BURKOLDER WJ 1995 Metabolic rates and nutrient requirements of sick dogs and cats J Am Vet Med Assoc 206 5 614 618 BURKHOLDER WJ THATCH
110. it la r sistance de l anse intestinale et la concentration des acides amin s n cessaires la synth se de collag ne Ainsi une d nutrition semble tre un facteur n gatif pour la cicatrisation dans le cadre d une chirurgie digestive par exemple c R duction de l immunocomp tence Les d s quilibres alimentaires inhibent la fonction immunitaire et par cons quent augmentent les risques de maladie D abord la malnutrition diminue l efficacit des barri res immunologiques cutan es et muqueuses dont la paroi intestinale Les cellules pari tales de l intestin sont consid r es comme la premi re ligne de d fense immunitaire contre l invasion par les microbes du syst me circulatoire La malnutrition protido calorique est ainsi connue pour favoriser la translocation bact rienne du tube digestif vers la circulation sanguine Ensuite la malnutrition entra ne des d gradations significatives de la r ponse immunitaire m diation cellulaire de la production des Immunoglobulines Ig A s cr toires de la phagocytose du fonctionnement du compl ment de l efficacit de l affinit des anticorps de la production et la lib ration des cytokines Elle provoque galement une diminution de l efficacit des cellules existantes avec une r duction de la s cr tion du compl ment un d faut d efficacit des macrophages et une baisse d activit des cellules tueuses Lors de sous nutrition l involution de la moelle osseuse entra ne u
111. itionnelle plus simple Laflamme 1997 a b a Dilution l oxyde de deut rium La technique repose sur le fait qu il existe une relation inverse entre la proportion d eau et la proportion de graisse dans l organisme En effet l eau est essentiellement li e au tissu non gras Ainsi une mesure de l eau totale du corps permet une mesure indirecte de la masse grasse De l eau contenant un isotope lourd d hydrog ne le deut rium est inject e par voie intraveineuse l animal Cette eau va se distribuer uniform ment dans les diff rents secteurs hydriques de l organisme Apr s 90 minutes chez le Chien 60 120 minutes suivant les esp ces la mesure plasmatique de l eau lourde est effectu e afin de calculer l eau corporelle totale dilution de deut rium Cette technique a t valid e chez le Chien de 7 3 34 5kg avec des quations complexes tenant compte des variations li es au format de l animal Burkholder et Thatcher 1998 Cette technique conna t des limites importantes en ce qui concerne l animal hospitalis car l tat d hydratation de l animal est un l ment essentiel de la mesure Ainsi elle n est pas applicable avec les formules classiques des animaux malades souffrant de d shydratation ou au contraire de collection liquidienne ced me ascite panchement De plus la mesure est assez chronophage et n cessite de fortes contraintes de radioprotection cit par Yaguiyan Colliard
112. l a t valu plusieurs reprises au cours de son hospitalisation la r colte des donn es et des mesures a t faite sans se r f rer aux relev s pr c dents Le dossier m dical a fourni le motif d hospitalisation l anamn se et les r sultats des examens compl mentaires L accessibilit des renseignements ainsi que leurs pr cisions ont t tributaires de la rigueur de r daction du dossier m dical Pour les notations corporelles la priorit a t de limiter les manipulations pour chaque animal Dans cet esprit aucun examen compl mentaire n a t demand sp cifiquement pour cette enqu te De m me dans un souci de respect pour les propri taires et pour ne pas apporter de confusion dans la prise en charge de leur animal par le discours de multiples interlocuteurs il a t d cid de ne pas les questionner C Outils Dossier m dical Figures 9 et 10 Echelle d indice d tat corporel en 9 points chez le chat et le chien Figures 1 et 2 pages 28 29 Les analyses biochimiques et sanguines sont r alis es par un laboratoire ind pendant except e la glyc mie qui est mesur e avec un glucom tre pr sent dans le chenil Les d cisions de r alisation de ces prises de sang sont prises par le clinicien pour le diagnostic de la maladie ou le suivi de l tat du patient C est ainsi qu en fonction des animaux la pr sence ou l absence de r sultats de laboratoire vont tre variable Le questionna
113. le dans l tude de Chandler et Gunn Moore AUD TRS ee ee Dela ne ateaigtr tele Sac ta A 59 Tableau 10 Echelle originale d valuation de la masse musculaire d apr s Yaguiyan Colliard 2007 5e less ho echo ha Sa RIES 68 Tableau 11 R partition des chats en fonction de la race 69 Tableau 12 R partition des races de chiens suivant leur appartenance des groupes canins 70 Tableau 13 Dur e d hospitalisation des animaux cccecccecsseceseceseceeeceesceceaeceeeeeeeenseeeaeens 72 Tableau 14 R partition des sympt mes conduisant l hospitalisation eceseeeeeeeeees 73 Tableau 15 R partition des chiens en fonction du poids par cat gorie 76 Tableau 16 R partition des scores d amyotrophie 77 Tableau 17 R partition des chats en fonction du BCS du MMS et de l tat du pelage terne OU NON has a de Mia saree e e de da rt to Aha AN Se A do a ee a 79 Tableau 18 R partition des chiens en fonction du BCS du MMS et de l tat du pelage teme OUNO E a init Ne ni aaa aa a aas 79 Tableau 19 R partition des chats en fonction du BCS du MMS et de l albumin mie 80 Tableau 20 R partition des chiens en fonction du BCS du MMS et de I albumin mie 81 Tableau 21 BCS et score d amyotrophie chez les animaux en hypoalbumin mie la p remiere valuation innse Se Tea EN n T RS ne aaa a 81 Tableau 22 R partition des chats n
114. lien entre d nutrition et complications post op ratoires De plus certaines tudes montrent l utilit du soutien nutritionnel pour pr venir les complications post op ratoires chez un individu d nutri En m decine humaine la litt rature nous renseigne sur la pr valence de la malnutrition Mais si l on se penche sur la malnutrition des animaux domestiques les tudes deviennent rares Sachant que la malnutrition a un impact non n gligeable sur la sant des animaux il est n cessaire d avoir une meilleure connaissance de l tat nutritionnel actuel de la population canine et f line hospitalis e dans les centres hospitaliers v t rinaires CHV fran ais Dans cette th se le choix s est port sur un grand tablissement de la r gion parisienne le CHV Fr gis en raison du nombre important de patients et de la diversit des affections pr sent es Ainsi une population large de carnivores domestiques a pu tre valu e Afin de d crire cette population diff rents outils sont utilis s chelles d tat corporel analyses de laboratoire etc Ceux ci permettent d obtenir une valuation nutritionnelle des animaux partir de l analyse du statut nutritionnel et du d pistage des animaux risque de d nutrition Ainsi l objectif de cette tude est de d peindre le statut nutritionnel des animaux re us au CHV Fr gis ainsi que le traitement d un point de vue nutritionnel des animaux d nutris ou risque de
115. lisation de ce marqueur via des mesures 34 s ri es pourrait trouver son utilit dans le cadre de la surveillance de la r ponse un traitement nutritionnel chez l animal d nutri En effet cette concentration se normalise rapidement quand on r alimente le chat Maxwell et al 1999 La concentration s rique en IGF 1 chez le chien diminue significativement en pr sence d une restriction en prot ines et en nergie et se normalise avec une alimentation ad libitum Compar l albumine s rique l IGF 1 serait un marqueur plus sensible pour les modifications court terme du statut nutritionnel du chien en sant et pourrait tre utilis en pratique Maxwell et al 1998 L activit cr atine kinase CK chez le chat La CK est une enzyme intracytoplasmique que l on retrouve principalement dans le myocarde les muscles squelettiques et le tissu nerveux Une lyse musculaire peut tre l origine de la lib ration de cette enzyme induisant une augmentation de son activit s rique Cependant il a t observ dans une tude sur des chats anorexiques une augmentation significative de son activit plasmatique Cette m me activit diminuait apr s 48h d alimentation assist e par voie ent rale En effet pendant une di te l organisme utilise ses prot ines corporelles notamment pr sentes dans les muscles squelettiques ce qui augmente l activit en CK La CK pourrait servir de marqueur du statut nutritionnel chez le chat T
116. lit la pr hension des aliments Michel 2001 Tableau 3 M dications pouvant cr er une anorexie de la naus e ou des vomissements d apr s Michel 2001 Amoxicilline et Amoxicilline Acide clavulanique C phalexine Chloramphenicol Erythromycine T tracyclines Trimetoprime Sulfadiazine Glycosides cardiaques Anti inflammatoires non st roidiens Agents de chimioth rapie Analg siques narcotiques Le refus de s alimenter peut tre acquis chez l animal malade c est l aversion alimentaire Aversion alimentaire acquise Cette aversion est un effet secondaire une maladie ou un traitement m dical le patient associe la naus e l indisposition ou la douleur la prise alimentaire ou l odeur et la vue de la nourriture Il en r sulte un refus de s alimenter Cette association peut durer bien apr s la r solution de la maladie sous jacente 2 Quelques preuves indirectes montrent l existence de cette aversion alimentaire chez le chat en particulier chez ceux atteints de lipidose h patique Michel 2001 Les chats qui avaient d velopp des signes de lipidose h patique apr s un je ne prolong retrouvaient plus rapidement l app tit quand ils avaient t nourris exclusivement par alimentation assist e d s l admission En effet ceux qui mangeaient spontan ment devenaient anorexiques ce qui imposait la pose de fa on diff r e d une sonde d alimentation assist e afin de couvrir leurs bes
117. mine Chien et chat 25 35 g L 80 Tableau 20 R partition des chiens en fonction du BCS du MMS et de l albumin mie Effectif Effectif Alb min Alb max BCS MMS MMS en g L en g L Moyenne Ecart type BCS 1 1 3 1 15 15 BCS 2 0 BCS 3 3 1 3 19 33 27 5 9 0 1 23 23 pes i 1 2 16 23 19 5 3 5 BCS 5 T 0 7 20 58 33 3 11 0 2 20 25 22 5 2 5 Besse 3 1 1 30 30 0 8 25 35 30 1 3 4 Bes et 1 1 30 30 BCS 8 1 0 1 27 27 BCS 9 3 0 3 28 31 29 7 1 2 Total 30 Avec BCS Note d tat corporel MMS Score d amyotrophie Alb min Albumin mie minimale Alb max Albumin mie maximale VALEURS USUELLES Albumine Chien et chat 25 35 g L La valeur d albumin mie tait inf rieure aux valeurs usuelles pour 9 animaux sur 57 de 15 a 23 g L Le statut nutritionnel des animaux en hypoalbumin mie est pr sent dans le Tableau 21 Tableau 21 BCS et score d amyotrophie chez les animaux en hypoalbumin mie a la premi re valuation Esp ce BCS ee T T chien 4 0 D chien ND ND is chien 4 1 6 chien 6 ND 70 chien 4 1 gt chat ND ND 3 chien 1 3 is chien 5 0 20 chien 3 1 19 VALEURS USUELLES Albumine Chien et chat 25 35 g L ND non d termin 81 b Leucocytes La num ration lymphocytaire dans les 48 premi res heures tait connue chez 60 animaux sur 197 Parmi ces a
118. multiple A nsi le soutien nutritionnel ce stade de la maladie peut att nuer et parfois inverser les effets d l t res de la malnutrition induite par l hyperm tabolisme Chan 2004 Besson et al 2006 a 18 Lors de sepsis ou de trauma la pr sence de cytokines messagers chimiques du syst me immunitaire stimule le catabolisme prot ique au moins les 10 premiers jours et conduit a une perte quotidienne d environ 1 des prot ines totales chez l homme Besson et al 2006 b Les muscles squelettiques repr sentent la premi re r serve prot ique utilis e Ce processus clinique peut ventuellement faire appara tre une amyotrophie diminution de la masse musculaire squelettique Par la suite l organisme mobilise ses prot ines visc rales et plasmatiques ce qui majore le risque de d faillance organique multiple Besson et al 2006 b Chez le chien et le chat l tude de Donoghue 1991 a montr que 23 des consultations de nutrition canine et f line avaient pour motif une perte de poids Cet amaigrissement semblait tre li chez plus d un tiers des chiens et des chats de l tude un tat d hyperm tabolisme et donc un catabolisme prot ique majeur Besson et al 2006 b Les modifications m taboliques dues a la malnutrition et la maladie entrainent des alt rations organiques responsables de la baisse de l tat g n ral de l animal et des complications de sa maladie 2 Complications O
119. n sait depuis plus de soixante dix ans gr ce aux travaux de Studley 1936 qu il existe un lien entre la d nutrition et les complications postop ratoires Il est aujourd hui admis que la d nutrition est l origine d une augmentation de la morbidit sepsis retard de cicatrisation et diverses complications de la dur e du s jour l h pital de la convalescence et enfin de la mortalit Hand et al 2000 Doria Rose et Scarlett 2000 Besson et al 2006 b Un d ficit nerg tique peut induire des effets d l t res sur de nombreux organes Cependant les trois effets g n raux fr quemment retenus chez l animal malade sont l influence sur l immunocomp tence la synth se et la r paration tissulaire et le m tabolisme des m dicaments a M tabolisme interm diaire des m dicaments Une carence protido calorique peut r duire la biotransformation h patique de certains antibiotiques la concentration s rique des prot ines de transport qui se lient aux m dicaments et enfin le d bit sanguin r nal diminuant par la m me l limination de certains m dicaments Du d faut d apport en lipides dans l alimentation d coule une baisse de la concentration h patique en cytochrome P 450 La diminution de l activit de ce syst me enzymatique entraine un infl chissement significatif de la clairance de certains m dicaments Hand et al 2000 b Synth se et r paration tissulaire La cicatrisation des plaies d pend de l
120. n y avait aucune corr lation entre le poids actuel de l animal et les risques de mortalit alors qu une perte de poids l admission doublait le risque de mortalit Enfin on doit conna tre tous les v nements pathologiques pouvant conduire une d nutrition comme des sympt mes digestifs chroniques par exemple Hand et al 2000 Besson et al 2006 b 26 Un examen physique complet de l animal permettra de d tecter une cause ventuelle d anorexie comme un coryza une tumeur buccale ou une hyperthermie Cette premi re tape est indispensable l valuation nutritionnelle des animaux Il est n cessaire de compl ter l anamn se par une estimation de la composition corporelle soit la part respective des masses maigre et grasse 2 Mesure de la composition corporelle Il existe en m decine humaine quelques techniques utilis es en pratique pour l valuation de la composition corporelle la dilution l oxyde de deut rium l absorptiom trie biphotonique rayon X et l imp dancem trie bio lectrique Ces techniques ne sont utilis es en m decine v t rinaire qu titre exp rimental La grande vari t de format et de conformation le prix lev du mat riel et le fait que l animal doive tre anesth si pour la prise de mesure sont un frein leur utilisation en pratique courante Cependant certaines universit s v t rinaires les utilisent en routine Elles ont servi valider des techniques d valuation nutr
121. ne neutrop nie et une diminution de l afflux des neutrophiles sur le site l sionnel On constate galement une involution lympho de une baisse de l immunit m diation cellulaire et dans une moindre mesure de l immunit m diation humorale Hand et al 2000 Freitag et al 2000 Saker 2006 Parfois la carence en un seul micronutriment peut alt rer le syst me immunitaire telle que celle en Zinc Fer Cuivre S l nium Vitamine A Vitamine B6 acides gras essentiels Hand et al 2000 En revanche certains de ces l ments retrouvent rapidement une fonction et une production normale en cas de r alimentation tels que les anticorps les lymphocytes T4 et T8 immunosuppresseurs 20 L tude men e par Freitag et al 2000 chez le chat montre qu une immunosuppression appara t lors d une p riode de je ne mesur e au quatri me jour de je ne et que la r alimentation contrecarre cet effet En effet la di te entraine la diminution du nombre total de lymphocytes du pourcentage et de la capacit de prolif ration des lymphocytes ainsi qu une diminution du ratio CD4 CD8 marqueur d une baisse de l immunit Hand et al 2000 Freitag et al 2000 Saker 2006 La d nutrition va d abord toucher les cellules ayant un m tabolisme lev avec pour cons quence une perte de fonctionnalit des tissus concern s cellules de la muqueuse digestive cellules de l immunit Saker 2006 La baisse d immunit qui
122. ne simple chez un animal sain Les modifications chez l animal malade suivent ce sch ma mais les cons quences sont plus graves a Le je ne Maintien de la glyc mie Le glucose est la source nerg tique parfois unique de toute cellule En cas de je ne le maintien de la glyc mie taux de glucose dans le sang est indispensable pour les cellules d pendantes du glucose comme source d nergie Ce sont les cellules sanguines des lign es blanche et rouge les cellules nerveuses centrales et p riph riques les fibroblastes lors de cicatrisation ou encore les cellules de la medulla r nale Pour les autres cellules il faudra un certain temps pour s adapter la consommation d une autre source d nergie Besson et al 2006 a La production de glucose se fait d abord par utilisation du glycog ne h patique glycog nolyse Puis lorsque les r serves de glycog ne h patique s puisent en moyenne en un jour chez l homme et en deux trois jours chez le chien Besson et al 2006 a le glucose est produit par n oglucogen se 14 partir du lactate du glyc rol et de certains acides amin s au niveau du foie et des reins la mise en place r nale tant plus tardive La n oglucogen se entra ne donc une utilisation des r serves prot iques de l organisme aboutissant une perte globale de la masse maigre Besson et al 2006 a M canisme hormonal Les changements m taboliques induits lors d un je ne sont en partie contr
123. nimaux 14 chats et 15 chiens avaient une valeur inf rieure aux valeurs usuelles La r partition des animaux pour ces parametres est donn e dans les tableaux 22 et 23 Tableau 22 R partition des chats n 21 en fonction du BCS du MMS et de la num ration de leucocytes z Effectif Effectif Num min Num max tat corporel BCS MMS MMS 107L 407L Moyenne cart type BCS 1 1 3 1 1 46 BCS 2 3 3 3 0 73 1 95 1 16 0 56 BCS 4 3 1 1 1 44 2 2 0 89 5 61 3 25 2 36 0 5 0 62 2 69 1 28 0 74 pee 1 1 0 52 0 1 0 16 Bc 1 1 0 48 0 1 1 26 BOP et 1 1 3 47 BCS 8 0 BCS 9 3 0 3 1 62 3 9 2 76 0 91 Total 21 Valeurs usuelles Chat 5 5 16 0 10 9 L Avec BCS note d tat corporel MMS note d amyotrophie Num min Num ration leucocytaire minimale Num max Num ration leucocytaire maximale Tableau 23 R partition des chiens n 31 en fonction du BCS du MMS et de la num ration leucocytaire y Num a ue MMS NE Num min max Moyenne anh corpore 10 L A107 L yp BCS 1 0 BCS 2 0 BCS 3 2 1 2 1 31 1 37 1 34 0 03 0 1 3 07 Bee 3 1 2 1 96 2 86 2 41 0 45 0 8 0 35 3 88 1 65 1 00 BOSES S 1 1 2 34 0 3 1 26 2 77 2 022 0 62 HS j 1 1 9 96 0 7 0 28 2 8 1 45857 0 91 on i 1 1 8 88 3 BCS 8 1 0 1 1 28 BCS 9 4 0 4 1 13 2 66 1 695
124. no gavage gavage Chien sno Ol IS AI OIl AIAN AA Aa al A BI DI NI dN Sl Ol O O O NI N O oO CO NINI WB W gavage ND ND sj sno sonde naso oesophagienne sj sonde de j junostomie gavage gavage la seringue mixte sonde alimentation spontan e ou gavage alimentation spontan e ND non d termin 83 84 V Discussion L enqu te men e sur les animaux hospitalis s plus de 24h sur une p riode d un peu plus de deux mois au Centre Hospitalier V t rinaire Fr gis CHV Fr gis a permis de d valuer le statut nutritionnel et la prise en charge nutritionnel de 197 chiens et chats Cette tude tait le prolongement d une tude men e l Ecole Nationale V t rinaire d Alfort ENVA en 2007 par Yaguiyan Colliard Elle tait bas e sur le m me questionnaire Ces tudes pr liminaires ont permis de faire un tat des lieux quant au d pistage et la prise en charge de la d nutrition dans ces deux tablissements Ce questionnaire a t tabli de mani re rechercher les l ments permettant dans le dossier m dical d valuer le statut nutritionnel dans son ensemble tels que l anamn se les outils de laboratoire ou la consommation de l animal Ces l ments servaient d terminer chez quelle proportion d animaux la malnutrition est recherch e mais galement dans cette part d animaux quels sont les signes de d nutrition et de m
125. nseceee dia peesesedend aagoiasvateaata tea as Riese cae eas 80 Ss NUON ASS S OE Gyo he tee acelin ae ea eater la Me ic NR tec gai 83 Wee OTS CUSSION pits le ne ac nd eat 85 Conclusion en ee nena tad avon ended be ne Pate ands Safe 91 Biblio era ple nes het teabavie E EATE AERA E betes nan ententes 93 LISTE DES TABLEAUX Tableau Effet sur les diff rents organes d une malnutrition en prot ines et calories d apr s Kerl et Johnsony 2004 iste sncces en E tn nn meander dits 16 Tableau 2 Exemples de situations physiologiques ou pathologiques responsables d une augmentation des besoins endog nes d apr s Kerl et Johnson 2004 Perea 2008 Lesponne 2002 Bach Ngohou et al 2004 me nriinsn mnt 22 Tableau 3 M dications pouvant cr er une anorexie de la naus e ou des vomissements d apr s Michek 200l Re cu a a Bead Ios r AE 23 Tableau 4 Echelle de masse grasse et masse MAIQLC c cescssessesesssesesesessesessessesesseseesesseseens 32 Tableau 5 Signes de malnutrition retenus d apr s Di Bartola 2006 1 Tableau 6 coefficient multiplicateur du Besoin nerg tique d entretien BEE en fonction de diff rentes affections pathologiques d apr s Donoghue 1992 47 Tableau 7 Diff rents types d alimentation assist e d apr s Perea 2008 ceceseeteereeeeeees 53 Tableau 8 Surveillance mettre en place avec une nutrition parent rale Lippert 1993 56 Tableau 9 R sultats d valuation nutritionnel
126. nt Colliard et al 2006 pour les chiens Colliard et al 2009 pour les chats pr sent s en vaccination dans une cole v t rinaire fran aise montraient une pr valence d individus en surpoids apparemment inf rieure et une population ob se comparable En effet sur 385 chats on en avait not 19 en surpoids dont 7 8 ob ses et sur 616 chiens 38 8 taient en surpoids dont 5 d ob ses Ces r sultats sont n anmoins relativiser car la population hospitalis e au CHV tait une population mature contrairement aux animaux de ces deux tudes Donc dans une tude ult rieure il serait int ressant de v rifie s il existe une relation entre surpoids et hospitalisation ou si l ge constitue un facteur de confusion et ou un facteur augmentant la mortalit moyen terme Il apparait ensuite qu au CHV 30 des chats avaient un tat corporel insuffisant lt 5 Dans cette cat gorie Yaguiyan Colliard 2007 avait d nombr 342 de chats Les chiens en tat corporel insuffisant taient moins nombreux dans les deux tudes 16 au CHV Fr gis et 23 4 l ENVA Yaguiyan Colliard 2007 Chandler et Gunn Moore 2004 obtenait galement plus de chats en tat corporel insuffisant que de chiens mais une proportion d animaux avec un BCS lt 5 plus lev e Dans les tudes men es sur les animaux en bonne sant 2 1 des chats Colliard et al 2009 et 4 7 des chiens pr sentaient un BCS lt 5 En conclusion si on consi
127. ntes sont utilis es car la localisation des d p ts graisseux sous cutan s est diff rente d une esp ce l autre Chez le Chat ils s accumulent plut t sous le ventre alors que chez le Chien ils sont trouv s dans les r gions thoracique lombaire et la base de la queue La corr lation entre la CT la LRC et le pourcentage de masse grasse chez le Chat est de 85 comparaison avec la technique DEXA La r p tabilit et la reproductibilit subissent une variation de 10 maximum cit par Yaguiyan Colliard 2007 Chez le Chat les deux formules suivantes ont t propos es pour le calcul de la masse grasse MG CT x 1 54 1 58 x LRC 8 67 Harper et al 2001 FBMIO CT 0 7062 LRC 0 9156 LRC Elliott 2006 Avec MG pourcentage de masse grasse FBMI Feline Body Mass Index 32 Dans cette esp ce les mesures ont t d termin es sur des animaux pesant entre 2 8 et 8 2kg Les chats taient anesth si s pour les mesures et plac s en d cubitus lat ral droit Pour le Chien le pourcentage de masse grasse est calcul en fonction du sexe selon les quations suivantes Hand et al 2000 Chez le m le MG 1 4 x LRC 0 77 x CA 4 Chez la femelle MG 1 7 x LRC 0 93 x CA 5 Ces formules ont t d termin es sur des chiens de format classique pesant entre 7 3 et 34 5kg et ayant entre 1 et 33 de masse grasse Les races telles que les teckels bassets bouledogues
128. nutrition parent rale se divise elle m me en nutrition parent rale totale tous les besoins sont couverts par la voie veineuse pour laquelle une veine centrale telle que la veine jugulaire externe est n cessaire et en nutrition parent rale partielle en compl ment d une voie ent rale pour laquelle on peut utiliser une veine p riph rique nutrition parent rale p riph rique ou centrale 1 Indications et contre indications de la NP La nutrition parent rale est indiqu e dans tous les cas o il est impossible d utiliser la voie ent rale comme lors de vomissements incoercibles diarrh es profuses pancr atite aigu malabsorption ent rocolite h morragique maladies inflammatoires de l intestin Ce sont des situations o le tube digestif doit tre laiss au repos Elle est galement indiqu e lors d intervention chirurgicale dans la r gion laryng e ou pharyng e sophagienne ou gastrique r section massive de l intestin gr le chirurgie extensive des glandes annexes foie pancr as n oplasie de la r gion oto rhino pharyng e La nutrition parent rale doit tre pr coce Si la nutrition assist e ent rale ne peut pas couvrir ses besoins totalement le je ne entrainant une perte de poids de plus de 10 du poids une NP peut tre mise en place en compl ment Melot 2004 L utilisation du tube digestif quand elle est possible est la contre indication majeure la NP Dans la plupart des cas l utilisat
129. oenzyme A ac tyl CoA L ac tyl CoA est s cr t par le foie sous forme de corps c toniques et en lipoprot ines de tr s faible densit les VLDL dans la circulation sanguine Ces corps c toniques sont des formes de transport plasmatique bien plus efficaces que l ac tyl CoA En effet tant hydrosolubles ils ne circulent pas li s des prot ines plasmatiques Besson et al 2006 a De plus la pr sence de corps c toniques en forte concentration sanguine ne provoque pas d acidoc tose s v re sauf chez les patients atteints de diab te Finalement ces mol cules sont capt es par les tissus p riph riques et reconverties par c tolyse en ac tyl CoA Ainsi l utilisation des corps c toniques se poursuit jusqu puisement des r serves adipeuses N anmoins une partie des prot ines de l organisme est galement utilis e pour la synth se d ac tyl CoA En limitant l intensit de la n oglucogen se la c togen se est une adaptation ad quate chez les animaux priv s de nourriture Hand et al 2000 Besson et al 2006 a Cons quence de la d nutrition prot ique 15 Le je ne prolong entra ne donc un amaigrissement perte de masse grasse mais galement une perte de masse prot ique Comme toutes les prot ines corporelles sont fonctionnelles une perte de prot ines est quivalente une perte de fonction Une diminution importante de la masse prot ique entraine un dysfonctionnement des organes muscles respiratoires
130. of a body condition score system for dogs Canine Pract 22 10 15 LAFLAMME DP 1997 b Development and validation of a body condition score system for cats Feline Pract 25 13 18 LESPONNE I 2002 Nutrition parent rale chez les carnivores domestiques Synth se bibliographique et tude pid miologique du statut nutritionnel des animaux hospitalis s l ENVT Th se M d V t Toulouse n 3 4106 207p LIPPERT AC FULTON RB PARR AM 1993 A retrospective study of the use of total parenteral nutrition in Dogs and Cats J Vet Intern Med 7 2 52 64 LUND EM ARMSTRONG PJ KIRK CA KLAUSNER JS 2005 Prevalence and risk factors for obesity in adult cats from private US veterinary practices Int J Appl Res Vet Med 3 88 96 LUND EM ARMSTRONG PJ KIRK CA KLAUSNER JS 2006 Prevalence and risk factors for obesity in adult dogs from private US veterinary practices Int J Appl Res Vet Med 4 177 186 MAWBY DI BARTGES JW D AVIGNON A LAFLAMME DP MOYERS TD COTTRELL T 2004 Comparison of various methods for estimating fat in dogs J Am Anim Hosp Assoc 40 109 114 MAXWELL A BUTTERWICK R BATT RM CAMACHO HUBNER C 1999 Serum Insulin like Growth Factor IGF I concentrations are reduced by short term restriction and restored by refeeding in domestic cats Felis catus J Nutr 129 10 1879 1884 MAXWELL A BUTTERWICK R YATEMAN M BATT RM COTTERILL A CAMACHO HUBNER C 1998 Nutritional modulation of canine insulin like
131. oins Il avait t alors suppos que les chats aliment s taient naus eux ou indispos s apr s avoir mang et associaient ces sensations la prise volontaire de nourriture Michel 2001 En raison de la gravit des cons quences de la d nutrition il est n cessaire de mettre en place un support nutritionnel adapt avant l apparition des sympt mes de d nutrition ou pour essayer d en limiter les effets L identification des animaux n cessitant ce support nutritionnel peut tre r alis e l aide des outils dont dispose la m decine v t rinaire 24 25 IT Outils v t rinaires La prise en charge nutritionnelle d un animal comprend deux composantes l valuation de l tat nutritionnel permettant le d pistage des animaux d nutris et l identification d un risque de d nutrition chez le patient qui permet de prendre des mesures de pr vention contre la malnutrition A valuation du statut nutritionnel Les indicateurs de la malnutrition comprennent la perte de poids relev e dans l anamn se un pelage de mauvaise qualit une fonte musculaire des signes de cicatrisation retard e la pr sence d escarre d une hypoalbumin mie d une lymphop nie ou d une coagulopathie Cependant certains de ces crit res ne sont pas sp cifiques de la malnutrition et peuvent intervenir dans d autres processus Cela n cessite de combiner ces indicateurs des outils de mesure de la composition corporelle objectives ou s
132. on et de le suivre pour tous les animaux hospitalis s Des analyses de laboratoires sont utilisables dans le d pistage de la d nutrition Cependant dans le cadre habituel au CHV Fr gis elles taient r alis es en fonction de l tat de l animal et des donn es n cessaires au diagnostic N tant pas syst matiques ces analyses ne sont pas utilisables dans une tude statistique Dans une tude ult rieure il faudrait l ensemble des donn es de laboratoire associ es au relev des facteurs pouvant faire varier les r sultats pour d terminer leur utilit en pratique dans l valuation nutritionnelle de l animal Ces donn es de laboratoires associ es une anamn se compl te l valuation de l tat corporel le devenir des animaux permettraient d essayer d tablir des crit res fiables de d pistage de d nutrition et en cons quence des plans de r alimentation efficaces en terme de morbidit et de mortalit En conclusion de ces r sultats quelques conseils peuvent tre propos s au CHV A priori les changements paraissent facilement r alisables En effet les points positifs majeurs de ce centre hospitalier sont une bonne sensibilisation du personnel la probl matique nutritionnelle et une excellente organisation Les animaux hospitalis s proviennent dans environ 20 des cas des urgences les autres sont r f r s par d autres v t rinaires Les informations sur l historique de l animal sont
133. outefois l activit plasmatique augment e n est pas sp cifique de malnutrition et il n existe pas de corr lation entre le nombre de jours d anorexie et le taux d activit de CK Fascetti et al 1997 La retinol binding prot in RBP ou prot ine vectrice du r tinol Cette prot ine synth tis e par le foie est la mol cule de transport plasmatique de la vitamine A Complex e la vitamine A elle se lie galement la transthyr tine Chez l homme cette prot ine dont la concentration est fonction de l apport en vitamine A dans la ration a une demi vie courte 12 h Cependant le dosage de la RBP est complexe et rel ve du domaine de la recherche Il ne peut tre consid r comme un outil diagnostique simple de la d nutrition ANAES 2003 b Num ration des lymphocytes p riph riques totaux Pour l obtenir il faut multiplier le pourcentage de lymphocytes d nombr s par le nombre de leucocytes Chez l homme il a t montr que le nombre de lymphocytes est r duit chez les patients d nutris d une r duction de la maturation des lymphocytes Cette r duction tant corr l e la perte de poids ainsi qu la morbidit et la mortalit des patients hospitalis s Chez l animal on consid re que en l absence d anesth sie d tat de stress de traumatisme ou de th rapie immunosuppressive car ils influencent la population lymphocytaire il existe un d ficit en prot ines s riques si le nombre de lympho
134. ouverture minimale a Pas d exc s de graisse sous cutan e 5 Optimal C tes palpables raconet lie cles EME 6 Surcharge C tes palpables a exces de graisse recouvrant les ANE Pee ae Graisse d pos e sur les c tes les 7 Gros C tes difficiles palper lombes la base de la queue HE C tes palpables en exer ant une forte Fort d p t de graisse sur les c tes les 8 Ob se pression lombes la base de la queue D p t majeur de graisse sur le thorax 9 Tr s ob se C tes non palpables rachis base de la queue encolure membres face 102 ANNEXE 5 Echelle d tat corporel en fonction du sexe chez le chat et correspondances avec le pourcentage moyen de mati re grasse de l organisme mesur par DEXA d apr s Laflamme 1997 b i R partition du tissu adipeux graisse graisse CS de baie sans observation de la silhouette m les femelles C tes visibles chez les chats poil court os ppu Vert bres lombaires et ailes de l ilium Ventre s v rement levretie visibles Taille tr s marqu e en vue dorsale en forme de sablier 2 Tr s maigre Caract ristiques interm diaires entre 1 et 3 wo ND C tes facilement palpables de ra Aree heey Vert bres lombaires palpables Taille marqu e en vue dorsale 4 Fin o Caract ristiques interm diaires entre 3 et 5 pe C tes palpables recouvertes d un peu de Silhouette id ale graisse Bourrelet graisseux abdominal limit 6 Surcharge
135. patients insuffisants h patiques une hypoprot in mie une hypoalbumin mie une hypoglyc mie une perte de poids et de masse musculaire signent une d nutrition Patients canc reux Les n oplasies induisent une d nutrition du patient et une perte de poids par diff rents facteurs d abord physique en fonction de leur localisation ensuite endocrines et m taboliques En effet en pr sence d une tumeur le m tabolisme de l h te est modifi par la s cr tion de certaines cytokines comme les interleukines 1 et 6 le Tumor Necrosis Factor alpha l interf ron gamma et parfois des hormones s opposant la r gulation du glucose 21 Chez le patient canc reux les besoins nerg tiques peuvent tre augment s Dans le cas des tumeurs les plus agressives le m tabolisme des nutriments est orient vers une consommation de ces derniers par la tumeur au d triment de l h te On constate alors une alt ration s rique de la concentration en acides amin s une augmentation du turn over des prot ines corporelles une diminution des synth ses prot iques au sein des muscles avec inversement une augmentation du taux de synth se prot ique au niveau h patique C est avec ce genre de tumeurs qu on observe une cachexie canc reuse De mani re g n rale les besoins prot iques chez les individus en phase critique sont notablement augment s et ce dans des proportions variables selon l intensit du stress subi Lesponne 2002 Kerl et Jo
136. s ensuit est en partie responsable de l augmentation de la morbidit par une sensibilisation aux infections et ce en d pit de l utilisation des antibiotiques La d nutrition s accompagne ainsi d une augmentation de la morbidit et de la mortalit chez l homme et l animal chien chat rongeurs C Risques de d nutrition Il existe deux types de risques qui ne s opposent pas et sont souvent associ s 1 Risque de d nutrition endog ne C est le risque d une d nutrition par augmentation des besoins de l animal Les maladies engendrant une perte de nutriments essentiels une baisse de la synth se de prot ine ou une de perte de substance en grande quantit br lure vont conduire une d nutrition d origine endog ne Les trois groupes pathologiques souvent retenus sont les maladies gastro intestinales l insuffisance h patique et les tumeurs Maladie gastro intestinale diarrh es vomissements inapp tence Les diarrh es et les vomissements associ s une maldigestion et une malabsorption vont entra ner une perte de prot ines mati re grasse et lectrolytes La fuite de ces l ments peut entra ner des carences m me si l apport nerg tique alimentaire est conforme au BEE de l animal L insuffisance h patique En provoquant une baisse de la synth se prot ique h patique l insuffisance h patique est associ e un tat catabolique responsable d une augmentation des besoins prot iques Chez les
137. s e g n ralis e Poil terne oui non S borrh e grasse ou s che oui non Pr sence hyperthermie oui non Pr sence de ph nom ne septique oui non Motricit de l animal Normale Diminu e Nulle Etat de vigilance Normal Anormal Coagulopathie oui non Traitement AINS oui non Traitement AIS oui non Traitement AB oui non Traitement morphiniques oui non Albumine Glyc mie seat Calc mie se Kali mie Erin Lymphocytes nombre Prise alimentaire consommation A jeun A A At A A AHH 109 EVALUATION NUTRITIONNELLE DES CHIENS ET DES CHATS ADMIS AU CENTRE HOSPITALISER VETERINAIRE FREGIS NOM et Pr nom NEMORIN Christelle La malnutrition en hospitalisation est pr pond rante en m decine humaine comme en m decine v t rinaire Le v t rinaire dispose d outils efficaces bien que peu utilis s pour la rep rer et lutter contre Une tude a t men e du 3 mai au 11 juillet 2008 dans un Centre Hospitalier V t rinaire de la r gion parisienne le CHV Fr gis afin de d terminer quelle est la pr valence de la d nutrition a l aide de crit res comme l anamn se l valuation de la composition corporelle et des outils de laboratoires sur place Il a galement t recherch comment sont trait s les animaux d nutris ou risque de d nutrition Dans cette tude valuant 127 chiens et 70 chats 70 des animaux ne pr sentent
138. s avec l hyperglyc mie et l hypertriglyc rid mie en t te Elles sont suivies par les complications m caniques En dernier se trouvent les complications septiques qui r sultent plus g n ralement de la maladie de l animal elle m me que de la NP Une tude r trospective sur l alimentation parent rale montre ces r sultats avec 69 de complications m taboliques 25 de complications m caniques et 5 de complications septiques Reuter et al 1998 Lors d une NP et en particulier une NP totale on mettra en place un syst me de surveillance pr cis afin de d pister les complications rapidement voir Tableau 8 Tableau 8 Surveillance mettre en place avec une nutrition parent rale Lippert 1993 Attitude hydratation temp rature Fr quences cardiaque et respiratoire Plusieurs fois par jour Couleur des muqueuses temps de recoloration capillaire Glycosurie Quotidiennement Poids h matocrite prot ines totales site de pose du cath ter 24 48h apr s le d but Profil lectrolytique Une deux fois par semaine Profil biochimique et num ration formule 56 57 IV La situation dans les h pitaux A Pr valence de la d nutrition 1 Chez l homme En fonction des tudes la pr valence de la d nutrition et de la pr sence de patients risque est variable En effet elle oscille entre 14 et 38 Rasmussen et al 2004 Kyle et al 2005 Schiesser et al 2008 Ces valeurs chang
139. s variations d app tit avant l hospitalisation figuraient dans le dossier de 40 des animaux 38 des chiens n 48 et 43 des chats n 30 Parmi les 197 animaux de l tude 18 taient entr s en hospitalisation apr s une p riode d anorexie Anciennet des sympt mes E Chat Chien La r partition des variations d app tit en fonction des animaux dans la figure 18 Figure 18 Variation de l app tit avant hospitalisation selon les propri taires Effectif 40 30 20 10 Anorexie Augment Diminu Non modifi Variation d app tit Inconnu E Chien Chat 74 3 Variations de poids avant l hospitalisation La variation du poids de l animal dans le mois pr c dent l hospitalisation tait indiqu e dans le dossier mention pr cis e sur la feuille d examen clinique ou en fonction du poids habituel dans 24 des cas soit 48 animaux Parmi les 197 animaux de l tude 12 d entre eux avaient t hospitalis s apr s une p riode de perte de poids et 11 sans modification du poids La r partition des variations de poids des animaux est pr sent e dans la figure Figure 19 Figure 19 Variation de poids avant l hospitalisation 60 50 40 E Chien Effectif 30 Chat 20 10 CE aucune augment diminu inconnu Variation de poids 4 Alimentation courante L alimentation courante figure dans le dossier de 11 animaux 6 chiens
140. sans taille observable D p t graisseux abdominal tendu Afin d tablir cette valuation le clinicien effectuera une observation visuelle et une palpation de l animal L valuation se fait partir de la silhouette vue de profil et vue du dessus de l animal et de la palpation des principaux reliefs osseux mains a plat sur le thorax puis le long de la colonne vert brale ANNEXE 2 et ANNEXE 3 Ces chelles ont t valid es par comparaison a la technique de la DEXA qui a permis de d finir des correspondances avec le pourcentage moyen de mati re grasse de l organisme La pr cision de cette valuation pour mesurer la masse grasse est de 10 ANNEXES 4 et 5 Laflamme 1997 a b La variabilit des races dans chaque esp ce en particulier chez le chien laisse penser que les chiffres risquent de varier d une race l autre N anmoins la note d tat corporel est tr s satisfaisante en terme r p tabilit et de reproductivit dans les diff rentes enqu tes lorsque les enqu teurs sont entra n s German et al 2006 Colliard et al 2006 2009 Cette m thode simple rapide et non invasive devra tre associ e une chelle d valuation de la masse musculaire L utilisation des chelles d tat corporel met surtout l accent sur la masse grasse de l animal Il arrive en particulier chez les individus en surpoids qu une amyotrophie soit s v re alors m me que le tissu adipeux est encore pr s
141. sentes sur la cage des animaux Les donn es n cessaires au suivi nutritionnel des animaux et cette tude sont g n ralement disponibles Finalement il reste n cessaire d am liorer l valuation de la quantit distribuer gr ce a un plan de r alimentation ainsi que celle consomm e 90 CONCLUSION Les publications exp rimentales sur le sujet de l valuation nutritionnelle des carnivores domestiques hospitalis s sont peu nombreuses Elles sont indispensables pour la d termination des facteurs de risques et des corr lations entre sympt mes de malnutrition et complications et une m thode d valuation simple pourrait tre d finie pour am liorer la prise en charge nutritionnelle des animaux dans les h pitaux et cliniques v t rinaires L exemple des indices du nutrim tre ou des organigrammes d cisionnels pr cis utilis s en m decine humaine pourraient servir de mod le Cette situation aboutit une application limit e en pratique courante des actions mettre en uvre face des animaux d nutris ou risque de d nutrition La g n ralisation de la prise en charge nutritionnelle dans les h pitaux v t rinaires n cessiterait en plus une tape de formation En effet cette tude montre que m me dans un tablissement d j sensibilis cette prise en charge reste incompl te Au CHV Fr gis un responsable estime que des changements dans leur m thode sont r alisables Ils n cessiterai
142. sont rares en m decine v t rinaire Dans leurs tudes respectives les auteurs trouvent g n ralement que les animaux hospitalis s ne couvrent pas non plus leur besoin a Pr valence de la malnutrition Le responsable d un centre hospitalier v t rinaire aux tats unis rapporte que dans sa structure 80 animaux hospitalis s souffraient de malnutrition Crowe 1994 Dans une tude sur l tat corporel des chiens hospitalis s dans une universit v t rinaire am ricaine sur une p riode de deux ans 15 7 des 4200 animaux recens s avaient une note d tat corporel inf rieure 5 Kronfeld et al 1991 Une autre tude concerne des chats Baez et al 2007 et des chiens Michel et al 2004 atteints de cancer et pr sent s au service d oncologie d une cole v t rinaire am ricaine Une note d tat corporel en 9 points et un score d amyotrophie en 4 points ont t attribu s chaque animal Sur 57 chats 44 d entre eux avaient une note d tat corporel inf rieur 5 La grande majorit des chats pr sentaient une amyotrophie plus ou moins s v re dont plus de 10 dans un tat de cachexie La note d tat corporel des 100 chiens recens s tait sup rieure 5 dans 55 des cas et inf rieure 5 chez 34 de chiens 58 Le nombre d animaux souffrant de malnutrition n est pas toujours aussi flagrant dans les tudes Dans son tude Besson 2003 obtient une m diane des notes d tat corporel gale 3 s
143. t ailes de l ilium ais ment palpables 2 C tes facilement visible sur sur les chats poils courts vert bres lombaires videntes avec une masse musculaire minimale creux abdominal prononc pas de graisse palpable EU 3 C tes facilement palpables avec une couverture de graisse minimale vet bres lombaires videntes et taille marqu e en arri re des c tes graisse abdominale minimale 4 C tes palpables avec une couverture graisseuse minimale taille marqu e en arri re des c tes l ger creusement abdominal bourrelet graisseux abdominal absent w 3 Bien proportionn Taille visible derri re les c tes c tes palpables avec une l g re couverture graisseuse bourrelet graisseux abdominal minimal 6 C tes palpables avec un l ger exc s de couverture graisseuse Taille et bourrelet graisseux abdominal notables mais non vidents Absence de creux abdominal 7 C tes difficilement palpables avec une couche graisseuse mod r e Taille peu discernable Arrondissement de l abdomen bourrelet graisseux abdominal mod r 8 C tes non palpables avec une couche graisseuse importante Taille absente Arrondissement de l abdomen avec un bourrelet graisseux abdominal pro minent D p t graisseux en r gion lombaire QUE U 9 C tes non palpables sous une couche graisseuse tr s importante D p t 9 graisseux important en r gion lombaire la face et les membres Distension abdominale
144. t de pro minence des os pelviens Taille tr s marqu e 4 C tes facilement palpables avec une couverture graisseuse minimale Taille marqu e vue du dessus Sangle abdominale creus e 5 C tes palpable sans exc s de graisse Taille visible en arri re des c tes en regardant du dessus Abdomen creus 6 C tes palpables avec un l ger exc s de graisse de couverture Taille discrenable vue du dessus mais non pro minente Creux abdominal apparent 7 C tes palpables avec difficult couverture graisseuse importante D p ts graisseux remarquables sur la r gion lombaire et la base de la queue Taille absente ou peine visible Le creux abdominal peut tre pr sent 8 C tes non palpables sous une paisse couverture graisseuse ou palpable uniquement lors d une pression significative Forts d p ts graisseux sur la r gion lombaire et la base de la queue Absence de taille Pas de creusement abdominal Une distension abdominale peut tre pr sente 9 D p ts graisseux massifs sur le thorax la colonne vert brale et la base de la queue Taille et creux de l abdomen absents D p ts graisseux sur le cou et les membres Distension abdominale 29 Figure 2 Echelle de notation d taill e de l tat corporel du chat d apr s http www purina com cats health BodyCondition aspx 1 C tes visibles sur les chats poils courts pas de graisse palpable creusement abdominal s v re vert bres lombaires e
145. taxis rhinite fausse d glutition avec Radiographie pour viter malposition oesophagienne LEA a absence de r flexe de CN gt 10kg 8 French pep ternuements toux pneumonie secondaire collerette g d glutition CN gt 34kg 8 10 French vomissements o mera air et Diam tre mise en place souvent mineures et simples g rer soin de plaie quotidien placer l extr mit 23 26 joursen 0 Ses CT 12 16 French simple et peu on reuse infection de la plaie obstruction du tube LT oe Sonde infection inflammation Pre Das 5 Egan distale de la SO dans la r gion ant rieure d oesophagostomie moyenne 1 hnur stne ile CN lt 10kg 12 16 French anesth sie court retrait fausse d glutition et vomissements si ou mi thorax pour viter les risques de 557 jours Bese CN gt 10 kg 12 20 french sans AG Utilisable nouri trop rapidement d placement du oronasale chirurgie ou 3 ig z reflux facilement domicile tube gonflement de la t te trauma Bypass de l oesophage Cellulite autour du site de stomie n crose maladies neurologiques ou gastrique due a la pression d placement du SE 43 jours en neuromusculaires tube pyloric outflow obstruction retrait gastrostomie moyenne dysphagie tumeur Catheter 14 gauge Retrait sans AG anesth sie longue permanent obstruction inflammation stricture chirurgie de la t te et du cou coma Sonde de J junostomie Nutrition parent rale o
146. tos Yaguiyan Colliard Apport Apport nerg tique nergetiqu et prot lque 100 ANNEXE 3 Echelle d tat corporel illustr e d apr s Laflamme 1997 a et b photos CHUVA UMES 4 9 5 9 6 9 719 8 9 9 9 Maigreur extreme Sous poids gt 40 Emaciation Maigreur Minceur Optimal Exces mod r Exc s de poids Ob sit Ob sit Sous Poids 2 30 Sous poids gt 20 Sous Poids 10 15 Poids ideal Surpoids 10 15 Surpoids gt 20 Surpoids gt 30 Surpoids gt 40 101 ANNEXE 4 Echelle d tat corporel en fonction du sexe chez le chien et correspondances avec le pourcentage moyen de mati re grasse de l organisme mesur par DEXA d apr s Laflamme 1997 a ND non d termin R partition du tissu adipeux graisse graisse Papationdusquelete sich sn observation de la silhouette males femelles eee vert bres bassin et saillies Pas de graisse discernable fonte osseuses visibles a distance musculaire extr me 2 Tr s maigre C tes vert bres bassin bien visibles Pas de graisse palpable perte minime autres saillies osseuses ventuellement 3 7 tee de muscle visibles C tes facilement palpables voire visibles apophyses pineuses des vert bres Pas de tissu adipeux 82 lombaires visibles os du bassin sous cutan recouvrant les c tes d pro minents 4 in tes facilement palpables facilement cites facementpaables Graisse de c
147. u texte Le Tableau 7 p52 pr sente les diff rents types d alimentation assist e disponibles Le calcul de la quantit de nutriments apporter est simple en cas de nutrition spontan e ou ent rale On calcule le besoin de l animal et on lui propose la quantit atteindre de fa on fractionn e en g n ral Les aliments industriels sont quilibr s et ne demandent donc pas de compl mentation en min raux ou vitamines Ceci est totalement diff rent en nutrition parent rale en effet la formulation est faite au cas par cas et la proportion de chaque nutriment pr sent dans la formulation doit tre calcul e en fonction de la maladie du patient et de ses bilans biochimiques et lectrolytiques De plus ces formulations sont adapt es la nutrition humaine et non pour des carnivores Ce point sera abord plus loin dans le texte E Alimentation ent rale assist e Cette voie est utilis e tant que le tractus digestif est fonctionnel En outre m me si l animal ne tol re que de petites quantit s de nourriture par voie ent rale cette voie sera toujours utilis e quitte compl ter les apports avec une voie parent rale pour couvrir l ensemble des besoins Chan 2004 50 1 Gavage a la seringue Le gavage peut tre utilis pour nourrir un animal pour lequel aucune autre technique de stimulation de la prise alimentaire n a fonctionn N anmoins le stress cr chez le patient pendant le gavage peut limiter l efficacit
148. ubjectives et des marqueurs s riques de malnutrition Chan 2004 L valuation nutritionnelle comprend galement l examen physique complet r alis l admission de l animal 1 Anamn se et examen physique L anamn se permet de d tecter un d s quilibre alimentaire majeur chat ou chien v g tarien ration m nag re non compl ment e un changement alimentaire r cent qui expliquerait une anorexie ou une dysorexie ou l existence d une affection organique d j diagnostiqu e L historique alimentaire doit tre le plus pr cis possible Tous les facteurs de risque d origine endog ne ou exog ne devront tre recherch s dans l anamn se Ainsi l arriv e de l animal il est n cessaire de conna tre l aliment consomm la quantit distribu e par jour ou par repas le nombre de repas si la ration distribu e est susceptible d avoir t consomm e par un autre animal Ces habitudes alimentaires en plus de d tecter une malnutrition permettront de personnaliser la ration en hospitalisation Bartges 2001 Le temps d anorexie ou de diminution de l app tit dite anorexie partielle sera recherch Le personnel en charge de l admission notera le poids de l animal et valuera une ventuelle perte de poids non intentionnelle Si elle est sup rieure 10 elle signe une malnutrition Perea 2008 Une tude r trospective men e sur des chats recevant une nutrition parent rale Pyle et al 2004 a montr qu il
149. ur 1 130 112 2 3 2068 1796 11 1 2 Aliment utilis au CHV Fr gis Hill s Prescription Diet a d bo te 156g Hill s Pet Nutrition Topeka Etats Unis 105 ANNEXE 8 Besoin nerg tique et en bo te quotidien d un chat CHV Fr gis Besoin nerg tique Nombre de bo tes de Hills d entretien BEE Prescription Diet a d kcalEM j par jour Aliment utilis au CHV Fr gis Hill s Prescription Diet a d bo te 156g Hill s Pet Nutrition Topeka Etats Unis 106 ANNEXE 9 Complications li es 4 la Nutrition Parent rale totale D apr s Di Bartola 2006 Perea 2008 Lippert ef al 1993 COMPLICATIONS METABOLIQUES hyperglyc mie associ e une augmentation par 5 du risque de d c s chez les chats pr sentant une hyperglyc mie dans les 24heures suivant le d but de la PN Hyponatr mie hypokali mie hypocalc mie hypophoshat mie et hypochlor mie possibilit en hyper galement Surveiller le glucose et les lectrolytes quotidiennement Comment r duire le risque Asepsie lors de la pose du cath ter chaque manipulation du cath ter et des tubulures Changer le pansement et v rifier le site de pose du cath ter quotidiennement pour chercher un gonflement un ryth me ou une malposition du cath ter COMPLICATIONS SEPTIQUES Signes cliniques de sepsis fi vre d pression leucocytose avec bact riologie positive au niveau du cath ter ou sur une culture sanguine Surveillance
150. ur 5 soit une note optimale Dans une tude men e dans une cole v t rinaire fran aise Yaguiyan Colliard 2007 la tendance serait plut t inverse le BCS moyen des chiens tait de 5 8 sur 9 1 8 et chez les chats le BCS moyen tait de 5 5 9 2 Dans le m me sens plus de la moiti des chiens 54 7 et des chats 50 7 avaient un BCS sup rieur 5 Enfin dans son tude publi e en 2004 Chandler et Gunn Moore ont recherch plusieurs l ments en rapport avec la d nutrition dont l albumin mie Les donn es de cette tude sont r sum es dans le Tableau 9 Tableau 9 R sultats d valuation nutritionnelle dans l tude de Chandler et Gunn Moore 2004 Donn es Chats Chiens Effectif 60 72 M diane du BCS 1 9 4 6 5 BCS lt 5 32 chats 53 20 chiens 28 Baisse d app tit 32 53 25 35 Perte de poids r cente 34 57 33 46 Albumine lt 28 ou 26 g L 27 45 20 Corr lation significative entre BCS et albumin mie BCS lt 5 et perte r cente de entre BCS lt 5 et baisse d app tit poids et perte de poids Pas de corr lation BCS et albumin mie b Alimentation re ue en hospitalisation Pour l alimentation consomm e le constat est plut t uniforme et alarmiste dans toutes les tudes comme en humaine Dans son tude Crowe 1994 a trouv que pr s de 100 des animaux recevaient moins de 25 des besoins quotidiens en prot ines et nergie
151. urces nerg tiques prot ines glucides lipides b Besoins prot iques La part nerg tique apport e par les prot ines varie en fonction de l esp ce besoin en prot ines plus lev chez le chat de la maladie de l animal apport en prot ines diminu chez les patients insuffisants r naux par exemple augment chez les chats souffrant de lipidose h patique et du statut physiologique de l animal augment chez les animaux en croissance ou en lactation Pour cela on utilise les normes du rapport protido calorique RPC L alimentation doit apporter au minimum 4 a 5g de prot ines pour 100kcal d Energie m tabolisable EM 16 de l nergie sous forme de prot ines chez le chien et 6g de prot ines pour 100kcal EM 25 de l nergie sous forme prot ique chez le chat Cet apport est adapt de mani re fournir la quantit ad quate de prot ines en fonction de l tat du patient La recommandation en apport prot ique n est pas seulement quantitative elle est galement qualitative La formulation devra apporter dans des proportions suffisantes des acides amin s dits essentiels i e que l organisme est incapable de synth tiser comme l arginine et semi essentiels comme la glutamine Pour la nutrition parent rale on utilise des solutions d acides amin s Cependant il n existe que des solutions industrielles d acides amin es formul es pour l Homme Melot 2004 Bartges 2001 Une attention particuli re devra donc
152. vie normales activit physique maintien de la temp rature corporelle dans un environnement thermique neutre assimilation des nutriments digestion et absorption L nergie est d pens e pour la digestion des aliments et par le biais des urines mati res f cales et gaz intestinaux par la chaleur g n r e par le m tabolisme ou le travail physique et par la r tention d nergie sous forme de synth se tissulaire Il permet donc un animal dans le cadre d une activit mod r e de maintenir son poids ainsi qu une activit spontan e Ce besoin varie en fonction de l activit de l animal son stade physiologique croissance gestation lactation et sa composition corporelle Des coefficients viennent s ajouter pour adapter l apport nerg tique ses variations Hand et al 2000 Il est g n ralement admis dans la litt rature Lesponne 2002 que le BEE estim chez le chien 1 6 1 8 2 x BER 12 BEE estim chez le chat 1 4 1 5 x BER En r alit il existe des formules d approximation du BEE quotidien des carnivores domestiques dit es par le National Research Council of the National Academies NRC et r guli rement mises jour dans un recueil intitul Nutrient requirements of Dogs and Cats Besoin nerg tique quotidien du chien l entretien Selon le NRC 2006 BEE kcal jour 130 x P kcal en nergie m tabolisable EM BEE kJ jour 543 x P kJ EM Avec P Poids en kg Selon
153. yant re u le plus grand nombre d interventions tait celle des animaux anorexiques 38 des animaux avec une anamn se d anorexie avant l hospitalisation ont re u une alimentation assist e De plus parmi les animaux anorexiques n ayant pas re u d alimentation assist e 21 animaux 10 s taient remis manger spontan ment en hospitalisation Il appara t que dans ce CHV le crit re de choix d instauration d une alimentation assist e soit l anorexie Les autres cat gories les plus repr sent es taient celles des animaux qui avaient des troubles digestifs pr sentaient une perte de poids ou taient amyotrophi s Environ 25 des animaux de chacune de ces cat gories ont re u une alimentation assist e Pour ces troubles les besoins quotidiens des animaux sont augment s sans que l animal ait n cessairement besoin d assistance pour couvrir ses besoins s il mange spontan ment d avantage qu leur habitude par exemple Cela pourrait expliquer qu ils n taient que 25 recevoir une alimentation assist e Cependant en l absence d valuation du BCS et de quantification de consommation de l animal la d cision de mise en place de l alimentation assist e est empirique Bien que le principal crit re de d cision choisi l anorexie soit un excellent crit re montrant l efficacit de la prise en charge des animaux leur hospitalisation il est n cessaire d tablir un protocole de d cisi
154. z un chat normalement nourri et un chat jeun expliquant l apparition de lipidose h patique cceeeeseeeeeeeees 99 ANNEXE 2 Manipulations permettant de d terminer le BCS des animaux d apr s Laflamme 1997 a et b photos Yaguiyan Colliard cccceccescceseeeeseeesceceeceeeeeeeeeeseeesaeenes 100 ANNEXE 3 Echelle d tat corporel illustr e d apr s Laflamme 1997 a et b photos ATU CIV dtd oe peu nn ne ene a a US oa cu a E nt dr 101 ANNEXE 4 Echelle d tat corporel en fonction du sexe chez le chien et correspondances avec le pourcentage moyen de mati re grasse de l organisme mesur par DEXA d apr s Faflamme 1997 droner nn ans yawns Sas te Wes ne nn en i Qi ts 102 ANNEXE 5 Echelle d tat corporel en fonction du sexe chez le chat et correspondances avec le pourcentage moyen de mati re grasse de l organisme mesur par DEXA d apr s lAdammes 1997 Dick Re de et es 103 ANNEXE 6 Indications de support nutritionnel d apr s Bartges 2001 104 ANNEXE 7 Besoin nerg tique et en bo te quotidien d un chien CHV Fr gis 105 ANNEXE 8 Besoin nerg tique et en bo te quotidien d un chat CHV Fr gis 106 ANNEXE 9 Complications li es la Nutrition Parent rale totale D apr s Di Bartola 2006 Perea 2008 Lippert et al 1993 chan eiantensntinntilienudertens 107 ANNEXE 10 Questionnaire utilis pour l tude

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