mode d`emploi du contrat de production audiovisuelle
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1. e incombe naturellement au producteur qui est la personne qui prend l initiative et la responsabilit de la r alisation de l uvre A cet gard on pr cisera que la r criture le rewriting ou le formatage ne conf re pas davantage la qualit d auteur v infra Les uvres concern es Les uvres audiovisuelles dans l ensemble peuvent relever des r pertoires de la Scam la Sacem la SACD et l ADAGP La Scam g re les uvres caract re documentaire et les uvres institutionnelles ou d entreprise Par opposition les uvres ayant un caract re fictionnel rel vent du r pertoire de la SACD cin ma t l films feuilletons captations de spectacles vivants etc La Sacem intervient pour les films ayant un sujet exclusivement musical et l ADAGP pour les uvres graphiques et plastiques Le contrat qui suit ne concerne que les uvres relevant du r pertoire de la Scam Plus pr cis ment il se r f re avant tout la production d un film documentaire unitaire essentiellement vingt six ou cinquante deux minutes destin principalement la t l vision Cette convention g re la situation d un auteur qui assure la fois l criture et la r alisation du film Commentaire des principales clauses du contrat de production audiovisuelle Ce mod le reprend la structure traditionnelle des contrats en la mati re et des usages qui ont cours dans la production documentaire D autres2. clauses sont impos es par la loi et leur absence est sanctionn e au profit de l auteur par la nullit du contrat En tout tat de cause l inex cution ou la mauvaise ex cution d un contrat par l une des parties entra ne pour l autre la possibilit d obtenir aupr s des tribunaux des dommages et int r ts en plus d une r siliation qui s il y a lieu pourra intervenir selon la proc dure indiqu e par l article 9 de ce contrat Toutes les questions int ressant le calendrier de production le salaire et son versement hebdomadaire ou mensuel les d fraiements figurent dans le contrat de travail qui doit tre tabli par le producteur qui en est responsable en sa qualit d employeur En effet le droit applicable l ensemble de ces questions est le droit du travail Il importe ce titre de faire la part entre ce qui rel ve du travail accompli par le r alisateur en qualit d employ et ce qui rel ve de la cr ation et du sort de l oeuvre audiovisuelle qui fonde le statut d auteur du r alisateur Ce contrat ne traite pour sa part que du r alisateur pris en tant qu auteur et titulaire de droits d auteur Pr alable La clause faisant r f rence au contrat de travail encadr e dans le contrat r f rentiel doit imp rativement figurer en int gralit dans le contrat de production audiovisuelle Le montant qui sera indiqu constitue le salaire minimum envisag il n est pas exclusif du
3. des conditions d exploitation pour cette utilisation particuli re la clause pourra tre libell e de la mani re suivante L Auteur autorise le Producteur exploiter le film sous forme interactive en ligne ou hors ligne tant entendu que la Scam par l interm diaire de SESAM percevra directement aupr s de l exploitant pour le compte de l Auteur les droits correspondants selon les taux et conditions en vigueur au moment de l exploitation voir bar mes Sesam pour le r pertoire Scam Le Producteur s engage porter ou faire porter la pr sente clause la connaissance de tout exploitant concern Cette version ne pr voit pas non plus une exploitation cin matographique dans la mesure o les sorties en salle ne sont pas fr quentes dans le domaine des uvres documentaires De la m me fa on si une telle exploitation est pr vue d s l origine on pourra introduire un paragraphe suppl mentaire dans l article 2 2 La repr sentation du film dans toutes les salles d exploitation cin matographique payantes ou non payantes du secteur commercial Article 3 3 1 La Scam estime que la dur e du contrat pour les uvres documentaires ne doit pas exc der quinze ans N anmoins cette dur e d pend en fait de la nature de l uvre et de ses perspectives d exploitation Elle doit tre mentionn e de fa on identique dans tous les contrats conclus pour la m me uvre entre le producteur et chacun des coauteurs s
4. en participation ou encore travailler sans aucun accord crit Or l usage toutes ces situations se r v lent tr s pr judiciables pour l auteur r alisateur qui doit dans tous les cas demeurer m me de discuter son contrat de travail Ce contrat r f rentiel ne traite donc que des r mun rations proportionnelles relevant du code de la propri t intellectuelle Celles ci repr sentent la contrepartie de l autorisation exclusive d exploiter l uvre voir l article 2 c est le prix de l op ration Pour chaque exploitation une r mun ration doit tre pr vue Au jour de la date de ce mode d emploi du mod le de contrat Scam les d ductions sociales Agessa et fiscales en mati re de droit d auteur sont les suivantes T V A 5 5 Cotisations sociales d duire sur la r mun ration de l auteur pr compte 0 85 du montant brut hors taxes de la r mun ration sans aucune d duction au titre de la cotisation d assurance maladie maternit veuvage 7 50 du montant brut hors taxes de la r mun ration sur 97 de la r mun ration brut au titre de la contribution sociale g n ralis e CSG 0 50 de la m me assiette que pr c demment au titre de la contribution au remboursement de la dette sociale CRDS Charges patronales dite contribution diffuseur 1 de la r mun ration brut de l auteur Attention les taux et assiettes de perception ci dessus sont sus
5. syndicats professionnels 4 2 Un accord g n ral a t sign pour l exploitation vid ographique des uvres relevant du r pertoire de la Scam entre d une part la SDRM et d autre part le Syndicat des Editeurs Vid o S E V A ce jour les tarifs convenus pour prix de l exploitation de son r pertoire sous forme d dition vid ographique sont les suivants taux plein traduction adaptation de 0 jusqu 10 000 unit s 3 0 24 partir de 10 001 unit s 6 0 24 Il convient de signaler que par exception au principe en vertu duquel l auteur a droit un pourcentage assis sur le prix de vente public hors taxes l assiette de perception des droits de reproduction m canique est constitu e par le chiffre d affaires net de l diteur lorsque la perception et la r partition des redevances sont effectu es par les soci t s d auteurs apr s intervention de la SDRM Il est pr cis dans le contrat que le domaine d intervention de la SDRM se borne aux ditions faites en France Il faut savoir qu ce jour les soci t s d auteurs Scam SDRM ne sont pas en mesure d intervenir quand l dition est effectu e sur un autre territoire ou lorsque le titre fait l objet de versions locales Dans ce cas l auteur devra percevoir un pourcentage sur les recettes g n r es par cette exploitation nous consulter 4 3 La vid o la demande ou video on demand V O D peut tre d fini
6. uvre mont e par le r alisateur il se peut que des modifications soient op r es par une autre personne a posteriori dans le but d harmoniser un ensemble d uvres documentaires de faire correspondre la r alisation un certain format d mission ou de programme Ces corrections prennent la forme de ce que l on d signe par formatage on parlera plus volontiers du rewriting pour l criture Rien de cela ne rel ve d une contribution d auteur Ce type de modification rel ve davantage de l activit du producteur qui a la responsabilit de l laboration de l uvre En outre elle doit s exercer sous le contr le de l auteur voire incomber l auteur lui m me qui conserve le droit moral de s opposer ce que son uvre soit d natur e Si le profilage ou reformatage intervient apr s que la version d finitive ait t arr t e m me en l absence de d naturation cette op ration ne peut avoir lieu sans l accord expr s de l auteur Article 4 C est volontairement que dans ce mod le de contrat il n est pas pr vu de r mun ration forfaitaire en droits d auteur dans l esprit de pr server les avantages sociaux li s au r gime de s curit sociale du salari En effet on constate souvent que le r alisateur est amen accepter un salaire tr s minor en contrepartie d une prime ou r mun ration forfaitaire en droits d auteur voire mettre son salaire
7. Scam MODE D EMPLOI DU CONTRAT DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE REALISATION Introduction Utilisation du mod le de contrat Scam Le mod le de contrat Scam ne peut vous avoir t d livr que par la Scam par le biais de son site Internet ou par son administration accompagn imp rativement de son mode d emploi Il rend compte des pratiques de la production d uvres audiovisuelles documentaires et des pr conisations de la Scam en termes de protection des int r ts des auteurs qui sont toutes deux volutives et adaptables en fonction de la nature de la production et des exploitations pr vues Ces documents pouvant faire l objet de modifications il convient de s informer r guli rement aupr s de la Scam de leur actualit Ce mod le peut servir de base la r daction ou la n gociation d un contrat de production audiovisuelle Cependant il ne saurait engager la responsabilit de la Scam quant son utilisation ou son ex cution s agissant d un mod le toutes les situations d une production audiovisuelle ne sont pas envisag es en outre certaines mentions sont laiss es en blanc la dur e du contrat la r mun ration de l auteur pour tre compl t es par les parties Les personnes concern es e Sont pr sum s coauteurs d une uvre audiovisuelle les personnes qui ont particip l criture de l uvre et celles qui en ont assur la r alisation On entend express ment par critur
8. ceptibles d voluer Veillez vous informer de leur ventuelle mise jour aupr s des organismes concern s 4 1 Concernant la t l diffusion sur les cha nes francophones Belgique Canada France Luxembourg Principaut de Monaco Suisse la r mun ration est vers e aux auteurs par la Scam en application des contrats g n raux qui ont t conclus avec ces cha nes et selon les mentions du bulletin de d claration Cette clause doit obligatoirement figurer dans le contrat pour que l auteur b n ficie du paiement des redevances par la Scam Le second paragraphe fait r f rence au syst me dit de pay per view En principe d apr s le droit positif l auteur a ici droit un pourcentage sur le prix pay par le t l spectateur sauf ce que ce type d exploitation vienne tre couvert par un accord entre la Scam et l op rateur syst me qui aura pour ce dernier l avantage une plus grande facilit de gestion Sur les cha nes trang res avec lesquelles la Scam ou son repr sentant ventuel n a pas de contrat l auteur a droit un pourcentage sur le prix des droits de diffusion obtenu de la cha ne par le producteur Le produit de ce pourcentage lui est vers directement par le producteur N B Le contr le de la validit et l ex cution de ce contrat d pendent du tribunal des prud hommes Pour toutes les questions de cette nature il est par ailleurs conseill de s adresser aux
9. certaines exploitations pr sentent des risques non n gligeables notamment lorsque l uvre est int gr e en tout ou partie dans une banque de donn es d images Aussi appartient il l auteur d tre vigilant a priori lorsqu il conc de l autorisation d exploiter L autorisation conc d e par ce mod le de contrat comprend les nouveaux moyens d exploitation que sont l dition DVD le pay per view la t l vision de rattrapage catch up TV la vid o la demande VOD et la t l phonie mobile Le droit de remake comme le droit de sequel ou prequel ou encore droit de suite s ils ont cours dans le domaine fictionnel sont inop rants dans le secteur documentaire qui s int resse des faits de soci t historiques d actualit ou encore des personnages r els lesquels ne peuvent faire l objet d une appropriation par le droit d auteur 2 5 Cette version du contrat r f rentiel r serve l auteur les droits d adaptation ou d exploitation dits multim dias c est dire l exploitation interactive du film soit par r seaux soit sur supports num riques interactifs c d roms CDI etc Il est pr f rable que le contrat fasse l objet d un avenant dans l hypoth se o un tel projet viendrait se pr ciser compte tenu de l volution possible des tarifs arr t s dans ce domaine Si toutefois les parties sont d accord pour pr voir d s l origine
10. dentit de celle ci et permettra la Scam de calculer lors de sa diffusion les redevances revenant aux auteurs Chacune des personnes margeant au bulletin de d claration atteste sur l honneur tre coauteur de l uvre conform ment aux r gles dict es en la mati re par le code de la propri t intellectuelle La clef de r partition des r mun rations vers es par la Scam est laiss e la libre appr ciation des coauteurs Cette formalit indispensable est effectu e sous leur propre responsabilit et en dehors du producteur pris en cette seule qualit La proc dure de d claration est distincte et compl tement ind pendante du d p t Le d p t l Association Scam Vel squez a pour seule finalit de constituer un commencement de preuve de la qualit d auteur de son d posant ainsi que de l ant riorit du contenu du d p t Ce d p t n entra ne pas non plus l adh sion du d posant la Scam Article 2 L autorisation exclusive d livr e par ce contrat tient compte de l apport de droits qu emporte l adh sion la Scam Les exploitations num r es par cet article correspondent celles qui sont le plus fr quemment consenties au producteur dans le domaine du documentaire 2 3 et 2 4 L auteur demeure titulaire de son droit moral dont il peut faire tat l occasion de toutes formes d exploitations quand il constate une d naturation de son uvre Or
11. e comme un service permettant un utilisateur de regarder une uvre audiovisuelle par le biais d un site Internet ou d une cha ne num rique d di e moyennant un abonnement ou un prix En g n ral l utilisateur ne peut techniquement pas t l charger l uvre il ne peut que la visionner mais certains services proposent aussi le t l chargement parfois un prix plus lev Le podcasting est plus souvent employ par le milieu radiophonique mais existe aussi dans l audiovisuel C est le fait pour l utilisateur de disposer de fichiers informatiques audio ou vid o dont il peut gratuitement prendre connaissance voire m me t l charger partir d un site Internet Le syst me est le m me pour la catch up TV ou t l vision de rattrapage Le t l spectateur peut via le site Internet d une cha ne de t l vision visionner gratuitement et pendant un temps d termin un programme qui a t t l diffus La Scam a d ores et d j conclu ou est en n gociation avec les op rateurs des plateformes de vid o la demande de podcasting ou de t l phonie mobile La t l vision de rattrapage est progressivement inclus dans les contrats g n raux conclus avec les diffuseurs L Auteur membre de la Scam percevra donc via sa soci t les r mun rations qui lui sont dues dans le cas o son uvre audiovisuelle est exploit e par ce biais 4 4 Il s agira par exemple de l exploitation du film dans des circuits c
12. e de l uvre l laboration du sc nario documentaire ou l criture du commentaire la pr paration ou la conduite d entretiens labor s La r alisation comprend la collaboration l tablissement du plan de travail la recherche et le choix des documents ventuellement n cessaires le choix des intervenants film s la pr paration les rep rages le tournage le montage le mixage l laboration de la copie travail et d une mani re g n rale tous les travaux permettant d aboutir l tablissement de la copie d finitive y compris l talonnage Seules ces personnes ainsi que les auteurs de l illustration musicale et l auteur de l uvre adapt e s il y a lieu sont titulaires de droits d auteur sur l uvre audiovisuelle Elles seules par cons quent sont en mesure d interdire l exploitation de l uvre ou bien d autoriser le producteur l exploiter en signant un contrat de production audiovisuelle e Il convient de souligner que les personnes l initiative de l oeuvre celles qui en ont eu l id e ne sont pas coauteurs de l oeuvre audiovisuelle l id e si originale soit elle n est pas prot g e par le droit d auteur Elle ne conf re aucune qualit d auteur la personne qui en est l instigatrice et cette derni re ne peut donc revendiquer aucun droit d auteur sur l uvre audiovisuelle Selon l article L 132 23 du code de la propri t intellectuelle cette id
13. epuis le d but de l exploitation un taux de r f rence de 50 cinquante pour cent Par taux moyen de location du film on entend aux termes des pr sentes le rapport de la recette distributeur la recette exploitant telles qu apparentes sur les bordereaux du Centre National de la Cin matographie sous les titres encaissement distributeur et recettes hors TVA Article 5 5 1 Le producteur doit fournir l auteur les comptes d exploitation de l uvre aux dates et dans les d lais indiqu s afin que ce dernier puisse v rifier que le montant et le mode de calcul des r mun rations qui lui sont dues 5 2 Cette clause indique les modalit s de versement des pourcentages A chaque ch ance le producteur est charg de proc der au pr compte AGESSA pour les cotisations sociales sauf si l auteur b n ficie ce titre d une autorisation de cet organisme Article 10 En cas de litige il est pr vu par le biais de cette clause que l auteur ou le producteur pourront saisir l Amapa Association de M diation et d arbitrage des Professionnels de l Audiovisuel Cette Association organise dans ce cas une m diation laquelle les parties sont tenues de participer en vertus de ce contrat A l issue de la m diation si un compromis est trouv une transaction est sign e qui aura la m me valeur qu un jugement rendu par un tribunal A d faut les parties peuvent solliciter un arbitra
14. ge Les arbitres nomm s par l association rendent alors une sentence qui s impose aux deux parties La saisine de l Amapa permet d viter une proc dure judiciaire souvent plus longue et plus co teuse Les membres de l association sont les soci t s d auteurs de l audiovisuel Scam et SACD ainsi que des organisations syndicales d auteurs de et producteurs ce qui pr serve la parit et l impartialit des m diations ou arbitrages Les m diateurs ou arbitres sont des professionnels de l audiovisuels il y a toujours un repr sentant auteur et un repr sentant producteur Pour plus d information vous pouvez consulter le site Internet de l Amapa www lamapa org Adresses utiles Adresses utiles Soci t Civile des Auteurs Multimedias Scam 5 avenue Vel squez 75008 Paris t l 01 56 69 58 58 www scam fr Soci t des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique Sacem 225 avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly t l 01 47 15 47 15 www sacem fr Soci t des Auteurs et Compositeurs Dramatiques SACD 11 bis rue Ballu 75009 Paris t l 01 40 23 44 44 www sacd fr Soci t des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques ADAGP 11 rue Berryer 75008 Paris t l 01 43 59 09 79 Soci t pour l administration du Droit de Reproduction M canique SDRM 225 avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly t l 01 47 15 87 85 SESAM 16 place de la fontaine aux lions 75019 Pa
15. ommerciaux ou non commerciaux festivals m diath ques centres culturels tablissements p dagogiques etc ou de projections ponctuelles Ces exploitations doivent donner lieu au b n fice de l auteur une r mun ration calcul e soit selon des taux et assiette devant figurer cet article soit selon les modalit s stipul es par les accords g n raux susceptibles d tre conclus dans ce domaine entre la Scam et les exploitants vous renseigner aupr s de la Scam pour toute exploitation particuli re entrant dans ce cadre La r mun ration est due m me si l exploitation est gratuite Dans ce cas on pourra convenir d une somme forfaitaire Dans l hypoth se o une exploitation cin matographique est envisag e la r mun ration devra faire l objet d une clause distincte relative cette exploitation en particulier La clause pourra tre r dig e de la mani re suivante La r mun ration de l Auteur sera constitu e par un pourcentage de X pour cent sur le prix pay par le public au guichet des salles de spectacle cin matographique assujetties l obligation d tablir un bordereau de recettes sous la seule d duction de la TVA et de la TSA Afin de tenir compte des tarifs d gressifs de location ventuels accord s par le distributeur aux exploitants le produit de ce pourcentage sera pond r s il y a lieu par l application d un coefficient calcul en rapportant le taux moyen de location du film d
16. on terme les auteurs reprendront la pleine propri t des droits rien n emp che cependant qu une nouvelle convention intervienne pour prolonger cette dur e 3 2 Le d lai pour constater la non exploitation du film ne devrait pas d passer 24 mois compter de l ach vement de celui ci En toute hypoth se ce d lai doit tre compatible avec la dur e d exclusivit conc d e au t l diffuseur Selon l article L 121 5 du code de la propri t intellectuelle l uvre audiovisuelle est achev e lorsque la version d finitive a t tablie d un commun accord entre d une part le r alisateur ou ventuellement les coauteurs et d autre part le producteur La version d finitive de l uvre n est pas formalis e par un visa de censure cin ma ou l tablissement du P A D qui constate l accord du diffuseur certes important mais elle est constat e d un commun accord entre le r alisateur ou ventuellement les coauteurs et le producteur Il se peut que l uvre soit achev e par un tiers refus du r alisateur d achever sa contribution ou impossibilit d achever sa contribution par suite de force majeure aux termes de l article L 121 6 du code de la propri t intellectuelle Certaines questions devront alors tre r gl es am nagement des r mun rations partage des redevances vers es par la Scam mention des noms au g n rique etc Quoi qu il en soit une fois l
17. ris t l 01 47 1587 31 www sesam org Association pour la Gestion de la S curit Sociale des Auteurs Agessa 21 bis rue de Bruxelles 75009 Paris t l 01 48 78 07 78 ASSEDIC Spectacle 251 faubourg St Martin 75010 Paris T l 0811 01 0175 Syndicat National des Auteurs et Compositeurs de Musiques Snac 80 rue Taitbout 75009 Paris t l 01 42 80 52 82 Association de M diation et d arbitrage des Professionnels de l Audiovisuel Amapa 74 avenue Kl ber 75016 Paris T l 01 56 90 33 00
18. versement d un compl ment dans le cas o un surcro t substantiel de travail serait demand au r alisateur L existence d un salaire n emp che pas le versement ventuel d une prime de commande ou d exclusivit analogue celle que per oit l auteur de l criture du film Cette prime est assujettie au r gime de s curit sociale AGESSA Cependant elle ne doit en aucun cas suppl er au salaire en effet d une part le contrat de travail est imp ratif au regard de la loi d autre part la couverture sociale attach e celui ci est nettement plus favorable que celle attach e au seul statut d auteur Article 1 1 2 L auteur doit tre inform du budget du film et de son volution ne serait ce que pour conna tre les limites qu il doit apporter ses choix de mise en sc ne 1 3 Il est d usage dans la production audiovisuelle que le producteur et l auteur choisissent d un commun accord tout collaborateur l laboration du film Si le r alisateur du film est galement l auteur de l criture 1l est pr f rable contrairement une id e tr s r pandue de grouper dans un m me contrat les deux contributions afin d viter tout risque de d couplage 1 5 L uvre est inscrite au r pertoire de la Scam d s r ception par celle ci d un bulletin de d claration Ce bulletin doit tre compl t et sign par l ensemble des coauteurs de l uvre Il est la fiche d i
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