PRATIQUE D`ENFORMATEONS
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1. BC Pour chacune des activit s La valeur A Si la personne g e FAIT seule spontan ment totalement ou habituellement par rapport au temps ou correctement une activit conforme aux usages et aux normes de la soci t La valeur B Si la personne FAIT partiellement ou non habituellement ou non correctement une activit La valeur C Si la personne NE FAIT PAS l activit observ e I Les ACTIVIT S MENTALES retenues sont celles observables par le comportement 1 La Coh rence converser et ou se comporter de fa on logique sens e et correcte par rapport aux normes admises par la soci t dans laquelle on vit NB La modalit sera B Si par exemple la personne pr sente par moment une conduite rationnelle et par moment 5 rationnelle si elle pr tend tort qu on l a vol e sans poser d autres probl mes La modalit sera C Si par exemples la personne se prom ne toute nue dans l escalier prend sa m re pour sa fille ou montre d autres aspects de pertes de rep res sociaux D autre part les troubles du comportement s exprimeront aussi dans la perturbation d autres variables comme la toilette ou l habillage qui se feront de mani re incorrecte 2 L orientation se rep rer dans le temps et reconna tre les mois les saisons les moments de la journ e matin soir nuit ou les lieux habituels la maison le quartier NB La modalit sera B Si par exemple la personne se trompe m2. faire la liste de toutes les aides qui lui sont n cessaires pour rester domicile Il peut s agir de services domicile emploi d une auxiliaire de vie sociale portage des repas aide m nag re etc aussi bien que d aides techniques fauteuil roulant canne d ambulateur lit m dicalis etc L APA sert financer uniquement les d penses inscrites dans le plan d aide personnalis Si l tat de sant se d grade et que des besoins nouveaux apparaissent il faudra proc der une demande de r vision d APA La r vision du montant minimum de APA s effectue annuellement au 1 avril avec l ensemble des Aides sociales En fonction des revenus une participation financi re peut tre demand e au b n ficiaire de l APA Celle ci ne peut servir qu financer le Plan d Aide Personnalis Des justificatifs de d penses peuvent tre demand s au b n ficiaire et le versement de APA peut tre suspendu en cas de non pr sentation des justificatifs Par ailleurs des v rifications de d clarations et des contr les peuvent tre effectu s par les services charg s de l valuation des droits l APA x Pour plus d informations sur PAPA domicile vous pouvez vous adresser au Centre Communal d Action Sociale de votre commune CCAS ou au Centre Local d information et de Coordination CLIC le plus proche de chez vous Trouver une structure d aide ou d accueil Le Centre Communal d Action
3. Aout 2009 Mais il ne s agit l que d une estimation Vous pouvez vous renseigner aupr s des maisons de retraite publiques ou priv es ou au CODERPA qui vous communiquera les adresses et les tarifs Aupr s des services du Conseil g n ral qui justifie son r le d administration de proximit Chaque tablissement est tenu de remettre l entr e Un livret d accueil Un r glement int rieur Un contrat de s jour avec l arr t pr fectoral pr cisant la tarification qui doit tre affich e dans le hall d entr e LES STRUCTURES ALTERNATIVES ET INNOVANTES LES FOYERS LOGEMENTS Les Logements Foyers repr sentent aujourd hui 20 de l offre globale d h bergement pour les personnes g es soit 115000 places et 2 300 tablissements Cr es dans les ann es 1960 1970 dans le cadre des politiques d am lioration de l habitat les Logements Foyers sont des logements ind pendants qui proposent leurs r sidents des quipements et services la carte Blanchisserie restauration etc Les r sidents peuvent galement faire appel des services de soins domicile des m decins et des infirmi res lib rales de leur choix La vocation premi re de ces tablissements tait d offrir un habitat collectif aux personnes g es autonomes revenus modestes Dans ce cadre les personnes g es peuvent b n ficier d une aide au logement APL et de laide sociale sous condition
4. C est une solution alternative et de proximit entre le maintien domicile et l EHPAD Ce type d habitat collectif permet de lutter contre l isolement des personnes g es qui se trouvent ind pendantes comme domicile mais avec des services communs Cette forme d habitat un peu abandonn e depuis la cr ation retrouve aujourd hui un regain d int r t notamment pour le d partement les bailleurs et lintercommunalit De nombreux tablissements sont confront s aux enjeux du vieillissement de leurs r sidents et doivent faire face une r glementation de plus en plus contraignante Il est donc n cessaire d analyser les contraintes de cette r glementation et envisager des propositions comme L augmentation du GMP GIR Moyen Pond r qui doit demeurer inf rieur 300 dans le cadre de la l gislation s curit incendie appliqu e aux Logements Foyers Actuellement seules les personnes GIR 5 et 6 sont admissibles en Foyers Logements faudrait s int resser au GIR 4 Voir rapport Broussy Mise en place d un forfait autonomie permettant l instauration d une strat gie de pr vention du vieillissement au sein des tablissements Le financement reste d terminer R fl chir de nouveaux modes d h bergements v ritables passerelles 15 entre le Logement Foyer et les tablissements m dicalis s Toutes ces r flexions pr sent es la Direction g n rale de la coh sion sociale pour po
5. En tant que retrait vous pouvez disposer d un Plan d Actions Personnalis Dans le cadre de votre statut de retrait vous pouvez faire le 39 60 ou contacter votre caisse de retraite Vous recevrez un dossier de demande d aide remplir puis la visite d une valuatrice Elle r pondra vos questions vous donnera des conseils puis laborera un PAP plan d actions personnalis avec vous Il varie selon les cas menus travaux aide m nag re portage des repas t l assistance sorties accompagn es Sa validit est de deux ans mais il peut tre revu tout moment et il est plafonn 3000 euros par an participation du retrait incluse En 2010 quelques 246 000 retrait s ont b n fici d un PAP 9600 d une aide l habitat et 44 000 d un plan d aide au retour d hospitalisation L aide domicile dans le cadre d une d pendance Avec le vieillissement d pendance s installe la Le concept de service domicile est un des axes de r flexion de la part du Conseil g n ral pour r pondre au mieux aux besoins de la population vieillissante De m me l habitat adapt pour maintenir la personne g e dans son environnement familier est une seconde pr occupation Ce projet s inscrit dans le d veloppement du parcours de vie Les aides la personne Entretien du cadre de vie et m nage essentiellement Aide au lever et au coucher Aide la mobilit Aide la toile
6. Tr sorier adjoint De la gestion du CODERPA 84 FGR VIALLE Fran oise Vice pr sidente de la gestion du CODERPA 84 FNAR Remerciements Mesdames ALTABELLA Monique FENARA et VERGIER Nathalie Directrice CCAS de Ved ne pour l aide apport e aux membres des commissions du CODERPA 84 lors de l laboration de ce guide pratique d informations sur l accompagnement des personnes g es et perspectives 20
7. les particuliers l agr ment ouvre droit des r ductions d imp ts voire des cr dits d imp ts pour ceux qui ont recours des services fournis par une association ou une entreprise ou pour l emploi d un salari domicile La fourniture de services la personne par une entreprise ou association agr e ouvre droit d une part l application du taux r duit de TVA et d autre part une exon ration de cotisations sociales L autorisation est d livr e pour 15 ans par le pr sident du Conseil g n ral Administration territoriale ou le pr fet pour les services de soins infirmiers R flexions du CODERPA 84 sur le maintien et l aide domicile Pour r pondre la demande de nombreuses personnes g es dans le besoin de nombreux services sont mis en place sur le march Afin de r pondre plus efficacement aux besoins d aides et pour organiser rationnellement les offres d intervention le Conseil g n ral de Vaucluse a organis le secteur des interventions sociales en p le Autonomie et Sante au 11 sein de la Maison D partementale de l Autonomie Celle ci agit dans deux directions Usagers et prestations pour l autonomie Ing nierie et l autonomie Adresse Direction PA PH du Conseil g n ral P le des interventions sociales 6 Boulevard Limbert Avignon Num ro vert 0800 125 135 Partenariat pour Le plus grand volume d heures d intervention pour l aide domicile est a
8. longtemps et c est une chance mais les besoins des personnes g es d pendantes sont de plus en plus grands En effet la population des 75 ans et plus et l indice de vieillissement d signant le nombre des personnes g es de 60 ans et plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans indiquent une population vieillissante dans le d partement sup rieure celle de la r gion Malgr l urgence du probl me la France a accumul ces derni res ann es un retard consid rable en mati re d aide aux personnes g es d pendantes La probl matique de l accompagnement des personnes g es fragilis es ne peut se r sumer une question conomique Les personnes g es sont une chance et non pas une charge car leurs besoins g n rent des emplois au service des personnes g es De plus les services la personne ne peuvent pas tre d localis s l tranger et enfin les maisons de retraite constituent un employeur de premier choix L crivain humoriste Henri Vincenot souligne l importance conomique des grands parents Malheureusement un certain moment ce r le bienveillant l gard des petits enfants s inverse Ce n est que le juste retour des choses si les personnes g es peuvent b n ficier de l enveloppement n cessaire pour un vieillissement heureux Notre d partement n chappe pas cette probl matique Depuis longtemps le d partement s est pr occup du bien vieillir dans ce terr
9. remise d un dossier d ADPA informer sur les conditions de prise en charge et sur les services existants remettre les coordonn es de partenaires agr es du territoire et guider les personnes dans leurs d marches 2 valuer les personnes leur domicile Certaines situations complexes rendent n cessaires une valuation de la situation au domicile de la personne concern e Les assistantes sociales de service se d placent alors pour rencontrer l int ress accompagn de toute autre personne aidant afin de rechercher la solution la plus adapt e ses besoins 3 Suivi des dossiers En fonction de nouveaux l ments un r examen de la situation pourra tre r alis Le CLIC value les besoins des seniors et oriente vers les services existants Il dispose d une base de donn es actualis e des services pr sents sur la commune ou le canton aides domicile portage des repas tablissements d h bergement accueil de jour soins infirmier domicile SSIAD service de t l assistance En revanche le CLIC ne g re aucune prestation Le CLIC travaille galement la diffusion d informations aupr s du public et des professionnels via la mise disposition d un vieux documentaire et l organisation de conf rences ou d animation Le CLIC intervient sur l environnement communal ou sur un ensemble de communes Dans le Vaucluse on compte 8 CLIC actuellement Le Conseil g n ral travaill
10. JUILLET 2013 COMITE DEPARTEMENTAL DES ET PERSONNES ACEES GUIDE PRATIQUE D INFORMATIONS SUR L ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES G ES ET PERSPECTIVES Commission du maintien et de l aide domicile Commission de l h bergement collectif Rapport des travaux de synth se r alis s par les membres des commissions du CODERPA 84 Adresse postale 285 rue Raoul Follereau 84000 Avignon T ls 0490 87 1 2839 Mail coderpa8i orange fr Site Internet ummwcoderpas org LA PRESTATION DE SERVICE DOMICILE SOMMAIRE Le Plan d actions Personnalis ou PAP Les services la personne malade Les Soins Infirmiers Domicile SIAD Les Services la personne vieillissante dans la d pendance valuation de la d pendance le r le du m decin traitant La grille AGGIR mode d emploi L Allocation Personnalis e d Autonomie ou APA L quipe m dico sociale L laboration du plan d aide Proc dure d attribution et de r vision Trouver une structure d aide ou d accueil Le CCAS Le CLIC Les services du Conseil g n ral Site le temps de vivre Annuaire des Services et d Accompagnement Domicile SAAD L agr ment des structures d intervention et les contr les les proc dures R flexions du CODERPA 84 sur le maintien et l aide domicile Le vieillissement de la population aujourd hui en France soul ve beaucoup de questions Dans quelles conditions vivront nos seniors Jusqu quand pou
11. PA qui s adressent des personnes g es valides tablissements _ d H bergement pour Personnes Ag es D pendantes EHPAD La Mutualit Sociale Agricole MSA a d velopp les Maisons d Accueil Rural pour Personnes Ag es MARPA Il s agit de logements individuels de plein pied regroup s autour d un espace collectif Les maisons de retraites m dicalis es EHPAD sont de 3 types Des EHPAD publics habilit s laide sociale Des EHPAD commerciaux but lucratif avec quelques lits qui peuvent tre habilit s l aide sociale Des EHPAD associatifs but non lucratif habilit s l aide sociale ou pas Il est n cessaire de s informer sur le type d tablissement aupr s du CLIC Centre Local d Information et de Coordination de votre lieu de r sidence ou aupr s de Conseil g n ral ou consulter le site du Conseil G n ral 84 Dans les EHPAD on peut trouver des services d h bergement temporaire ou d accueil de jour La tarification des maisons de retraite ou EHPAD Le tarif est constitu de 3 l ments Le forfait soins le tarif d pendance et le tarif d h bergement Le forfait soins prend en charge les soins m dicaux et para m dicaux n cessaires pour traiter les troubles physiques ou psychiques des r sidents 15 Il recouvre galement les soins param dicaux li s la d pendance Le forfait soins est vers directement la maison de retraite par l Assuran
12. Sociale Un centre communal d action sociale CCAS en France est un tablissement public communal intervenant principalement dans trois domaines L aide sociale l gale qui de par la loi est sa seule attribution obligatoire L aide sociale facultative qui est la traduction de la politique d action sociale d termin e par le maire Pr sident du CCAS et les lus de la commune Exemple attribution secours L animation des activit s sociales Le CCAS existe de plein droit l chelon local et sa comp tence s exerce uniquement sur le territoire de la commune Le Centre Communal d Action sociale est une personne morale de droit public ou plus pr cis ment un tablissement public caract re administratif EPA communal 8 ou intercommunal Art L 123 6 du Code de l action sociale et des familles Son contentieux rel ve de la juridiction administrative Les Centres communaux d action sociale ont t cr s par le d cret du 29 novembre 1953 portant r forme des lois d assistance compl t en 1954 1958 Ils r sultent de la fusion des anciens Bureaux de bienfaisance et des Bureaux d assistance cr s respectivement par des lois de 1796 et 1823 Pour remplir sa t che le CCAS dispose d un conseil d administration pr sid par le maire de la commune ou le pr sident de la communaut de communes Il dispose d un budget autonome et du personnel relevant de son autorit Composition Le cons
13. TIVES Nous avons not un retard consid rable dans la prise de d cision en mati re d aide aux personnes g es Une loi sur le vieillissement en cours d laboration doit voir le jour avant la fin de l ann e Trois rapports ont t remis au premier ministre en pr sence de la ministre d l gu e aux personnes g es et l Autonomie Les documents issus des d bats de 2011 serviront de base l laboration de la loi sur le vieillissement pr vue fin 2013 ou d but 2014 La loi devra r pondre la r gle des trois AAA A COMME ANTICIPATION Anticiper pour une autonomie pr serv e un enjeu de soci t Ce rapport du docteur Jean Pierre Aquino r pond au souci de pr vention Lors des colloques du CODERPA 84 notre intervenant favori le professeur Patrice BROCKER a toujours soulign combien en France nous ne sommes pas forts pour la pr vention Cette fois ci nous Allons nous y int resser car ce th me est repris dans le Sch ma R gional d Organisation m dico sociale d fendu par l Agence R gionale de Sant Cette pr vention con ue dans une approche globale m dicale psychologique sociale environnementale de la personne s appuie sur la pluridisciplinarit des acteurs et concerne diff rents domaines Elle rel ve donc d une d marche interminist rielle Elle s adresse aux retrait s mais aussi aux pr retrait s aux personnes victimes d une maladie pouvant induire d
14. ais rarement de pi ce ou si la personne est orient e dans le temps ou dans l espace mais selon les moments La modalit sera C Si par exemple la personne se trompe pratiquement toujours de pi ces et si elle prend le jour pour la nuit etc I Les ACTIVIT S CORPORELLES Certains actes corporels r v lent la perte d autonomie 1 La Toilette assurer son hygi ne corporelle La modalit sera B Si la toilette est effectu e correctement mais avec incitation surveillance et ou pr paration des affaires de toilette Si la toilette est faite incompl tement par exemple la toilette du haut visage tronc membres sup rieurs rasage mais pas celle du bas r gion intime membres inf rieurs 2 L habillage et le d shabillage s habiller se d shabiller se pr senter et mettre un habit adapt la situation aux conditions m t orologiques Attention La modalit sera B Si l habillage est effectu uniquement avec incitation et ou pr paration des v tements il est incomplet ou incorrect habillage du haut mais pas du bas par exemple ou la personne ne s habille pas seule mais par contre elle se d shabille seule 3 L alimentation Se servir remplir son verre peler un fruit ouvrir un pot de yaourt et manger c est dire porter les aliments la bouche et les avaler La modalit sera B Si la personne doit tre incit e se nourrir et ou boire ou ne mange pas correctement La modali
15. ce maladie Attention les visites des m decins traitants et les consultations ou visites des m decins sp cialistes de ville ne sont pas inclus dans les tarifs soins et sont ainsi la charge des r sidents ainsi que les m dicaments et tout traitement Les r gles de remboursement sont alors les m mes que s ils vivaient leur domicile Le tarif d pendance est pris en charge par APA vers e par le Conseil g n ral sauf le ticket mod rateur qui correspond aux montants du GIR 5 et 6 Il y a trois tarifs d pendance dans une maison de retraite Le tarif le plus lev est appliqu aux personnes de GIR 1 et 2 Le tarif interm diaire aux personnes des GIR 3 et 4 Le tarif le plus bas aux personnes des GIR 5 et 6 Les prestations de coiffure de manucure et de p dicure sauf les soins relevant de la pr vention des escarres sont presque toujours la charge des r sidents Attention les tarifs pratiqu s pour toutes ces prestations diff rent d une maison de retraite une autre et ils peuvent repr senter un surco t important pour les r sidents La liste d taill e des tarifs de chacune des prestations non comprises dans le forfait h bergement doit tre annex e au contrat de s jour et affich e dans le hall d entr e de l tablissement Le tarif h bergement est enti rement la charge des r sidents Il peut varier sensiblement d un tablissement un autre car il ne comprend pas les m mes pr
16. e une nouvelle organisation avec une meilleure sp cification entre les 3 niveaux de comp tence des CLIC Le niveau d orientation Le niveau d valuation des besoins et d laboration du plan d accompagnement Le niveau de l valuation de l laboration du plan d accompagnement et de l intervention Le CODERPA devrait avoir un r le de f d rateur des CLIC Cette ann e le Conseil g n ral envisage de porter de 8 9 le nombre des CLIC dont le r le important doit tre renforc dans les missions d accompagnement et de suivi pour la pr vention et la vigilance d information et Les services du Conseil g n ral Deux sources d informations importantes Le site le temps de vivre du Conseil G n ral 84 10 L annuaire des Services d Aide et d Accompagnement Domicile SAAD L agr ment des structures d intervention et les contr les Pour assurer la qualit des services les structures d aide de soins et de services domicile sont soumises des proc dures d agr ment ou d autorisation par les pouvoirs publics les autorisant exercer leur activit aupr s des personnes Pour s y retrouver et comprendre de quoi il retourne en vitant de se perdre dans des informations trop complexes ou techniques voici l essentiel retenir L agr ment L agr ment est d livr par le pr fet du d partement c est dire l tat pour 5 ans Un seul agr ment existe Cependant le cahier des c
17. e n effectue pas seule ses d placements c est dire sans la pr sence d un aidant famille ou aide domicile ou aide soignant 3 D placements l ext rieur Se d placer hors du lieu de vie passer le seuil de son habitation Attention La modalit sera B Si la personne sort rarement rend visite des voisins de palier mais ne sort pas dans la rue La modalit sera C Si la personne ne sort pas spontan ment IV Les ACTIVIT S D ALERTE Communication distance Utiliser les moyens de communication distance t l phone t l alarme sonnette d appel en INSTITUTION etc Attention La modalit sera B Si l utilisation en est incorrecte Elle sera C Si la personne ne peut utiliser aucun de ces moyens ou si elle ne dispose pas d au moins l un d entre eux La grille comporte galement une variable illustrative des activit s domestiques et sociales M nage cuisine Achats m me par correspondance et gestion du budget Transport et vie relationnelle Respect et prise du traitement ext rieure La compr hension de ces indications vise faciliter la lecture de la grile et am liorer les changes de la famille ou des aidants avec le corps m dical intervenant domicile ou en milieu institutionnel L ALLOCATION PERSONNALIS E D AUTONOMIE ou APA L Allocation Personnalis e d Autonomie est une allocation destin e aux Personnes g es d pendantes Son fo
18. e par une cotisation progressive et universelle bas e sur la totalit des revenus et non par une taxation sp cifique des seuls salari s et retrait s Bibliographie J r me PELLISSIER intervenant au Colloque 2009 du CODERPA 84 crivain chercheur auteur de La guerre des ges chez Grasset Mich le DELAUNAY Sociologue au Conseil g n ral Etudes d mographiques pour l intervention au Colloque 2010 du CODERPA 84 Comptes rendus sur le site du CODERPA 84 www coderpa 84 org Composition des commissions BACCHIOCCHI Stella membre du bureau du CODERPA 84 De la LOGITUDE BRIGATI Marcel membre du bureau du CODERPA FO DOR Jean Marie Vice pr sident de l association de gestion Finances retrait s ELEDJAM Jocelyn Vice pr sident du CODERPA instituteur retrait GIACARDI Daniel Membre du bureau du CODERPA 84 CGT GRANOUX Adrienne Membre du CODERPA 84 CGT GROMELLE Michel Tr sorier de la gestion du CODERPA JAUSSAUD Lucien Membre du bureau du CODERPA CNRM FIDIPRA UNAPA ORTIZ Yves Tr sorier adjoint de la gestion du CODERPA FO PAYAN Pierre Membre du bureau du CODERPA 84 Personnalit qualifi PONCEAU Fran ois Membre du bureau du CODERPA 84 CFDT ROUANE Michel Membre du bureau du CODERPA 84 UNR PRG SAINT LEGER Laurent Membre de la gestion du CODERPA FENARA SAT Maurice Secr taire g n ral du CODERPA 84 ADMR SILVESTRE Charles
19. eil d administration pr sid par le maire comprend de 13 15 membres lus par le conseil municipal en son sein Et de 4 8 membres nomm s par le pr sident de fa on obligatoire Un repr sentant des associations uvrant dans le domaine de l insertion et de la lutte contre les exclusions Un repr sentant des associations familiales d sign sur proposition de l Union D partementale des Associations Familiales UDAF Un repr sentant des associations de retrait s et des personnes g es du d partement Un repr sentant des associations de personnes handicap es du d partement Le conseil d administration est habilit prendre des d lib rations Ainsi le conseil d administration vote l ensemble des documents budg taires et d cide des actions mener Il met son avis sur les demandes d aide sociale facultative et est charg de pourvoir l ex cution de ses d lib rations notamment par le vote des cr dits et la cr ation des emplois n cessaires Ses moyens Le CCAS dispose d un budget autonome avec 3 sources de financement Les ressources propres dons legs et produits de qu tes et collectes Les ressources li es la gestion des services et aux actions cr es et g r es par le CCAS dont les participations des Conseils g n raux et des Caisses de retraites Les ressources ext rieures non affect es une action pr cise proviennent de la subvention communale qui consti
20. es pathologies aux personnes en fin de vie etc Le rapport souligne l importance de la recherche et de l innovation et s inscrit dans le refus de la fatalit Il contient notamment 35 fiches actions couvrant de nombreuses th matiques A COMME ADAPTATION Le rapport de Luc Broussy France ann e z ro reconna t le retard pris par la France dans le domaine de l adaptation des structures au vieillissement de la population am nagement et construction de logements quartiers g n rateurs de lien social conception de la ville transports commerces Le Conseiller g n ral du Val d Oise Maire Adjoint de Goussainville sp cialiste de terrain et des Maisons de Retraite pr conise un tat jouant un r le d impulsion et de r gulation Il souhaite un renforcement des missions et des pouvoirs de la Caisse Nationale de Solidarit pour l Autonomie CNSA ainsi que la mise en place d un guichet unique sous la forme de Maisons d partementales de l Autonomie comme cela a t fait dans le d partement de Vaucluse Il consid re le vieillissement comme une chance pour l emploi 350 000 emplois non d localisables cr er et pour le d veloppement des technologies Il insiste sur le r le des grands parents allant jusqu proposer un cong de grand parentalit pour garder les petits enfants Des mesures doivent tre prises pour aider les aidants En effet sans leur contribution et notamment celle de
21. estations dans toutes les maisons de retraite Certaines tablissements facturent le blanchiment du linge tandis que d autres l incluent dans le tarif d h bergement Les frais d administration accueil personnel administratif etc la restauration les activit s d animation qui ne sont pas li es la d pendance des personnes accueillies varient d un tablissement l autre Les autres co ts la charge des r sidents Les prestations factur es aux r sidents en dehors du forfait h bergement varient selon les maisons de retraite Toutefois certaines d penses sont r currentes Les produits de toilette quotidiens savon d odorant mousse raser Etc sont toujours la charge du r sident Le t l phone et la t l vision sont en g n ral factur s aux r sidents Il est fortement conseill de conna tre les prestations de service et leur facturation Du fait de la diversit des frais suppl mentaires factur s aux r sidents selon les tablissements rend difficile l estimation du co t moyen d une maison de retraite Toutefois l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS indique que le co t minimum constat varie de 1500 pour une maison de retraite en milieu rural 2900 euros par mois et peuvent pour certaines maisons de retraites d passer 5000 euros Au final le montant mensuel moyen charge des r sidents observ par l IGAS 14 est de 2299 euros par mois Enqu te
22. harges de l agr ment est diff rent selon les personnes fragiles ou non aupr s desquelles les structures de service domicile interviennent Dans les faits il convient donc de distinguer les 2 agr ments suivants L agr ment qualit C est un agr ment au cahier des charges exigeant et d taill obligatoire pour les structures qui interviennent aupr s des publics dits fragiles tels que les enfants de moins de 3 ans les personnes g es de plus de 60 ans et les personnes handicap es L agr ment qualit concerne les activit s suivantes pour les personnes g es ou handicap es Assistance aux personnes g es ou aux autres personnes qui ont besoin d une aide personnelle leur domicile l exception d actes de soins relevant d actes m dicaux Assistance aux personnes handicap es y compris les activit s en langue des signes ou des techniciens sp cialis s Garde malade l exclusion des soins L agr ment simple Cet agr ment simple est facultatif Il peut tre demand par les structures proposant des prestations domicile tous publics On les dit de confort lorsqu elles sont comprises dans une liste dont voici un extrait Entretien de la maison et travaux m nagers petits travaux de jardinage activit s concourant directement coordonner et d livrer les services la personne pr paration des repas domicile y compris le temps pass faire les courses etc Pour
23. le et sociale avec solidarit Le logement interg n rationnel une id e qui s duit Cette formule de cohabitation originale propos e par l association Logitude contribue l extension de l offre de logements pour les jeunes La pr sence d un jeune permet aux seniors les plus g s leur maintien domicile avec plus de s curit et offre aux seniors plus jeunes un compl ment de revenu n cessaire lorsqu ils sont confront s un accident de la vie Perte du conjoint ou de son travail solitude et logement trop spacieux suite au d part des enfants pour des tudes ou autres Ce mode de logement est plus qu un simple toit Dans tous les cas il s agit de recr er le lien et la solidarit entre les g n rations D autre part le logement interg n rationnel est une r ponse aux enjeux de mixit sociale dans le sens o des jeunes et des seniors issus de milieux sociaux diff rents cohabitent En effet la crise du logement associ e la crise sociale et financi re que nous traversons dans ces moments difficiles a de r elles cons quences aupr s de nos concitoyens Nous persistons dans notre id e que le logis solidaire devient une n cessit et pensons que la solidarit est une valeur phare pour les prochaines ann es Depuis une petite d cennie des dizaines d associations se mobilisent dans toute la 16 France pour proposer aux personnes g es une alternative la solitude Leur v
24. moins co teux que l h bergement Dans ces conditions il est important d tablir une r gle claire et pr cise pour maintenir une galit entre les personnes g es sur le territoire Annexes Aide domicile quelles perspectives d avenir Hugues VIDOR Directeur g n ral d Adessadomicile Bilan des politiques sociales et perspectives l action sociale Ouvrage collectif chez Dunod 12 LA PRESTATION EN MILIEU INSTITUTIONNEL SOMMAIRE La Tarification des Maisons de Retraite et des EHPAD Le forfait soins Le forfait d pendance Le forfait h bergement LES STRUCTURES ALTERNATIVES et INNOVANTES Les foyers logements L habitat adapt Le logement interg n rationnel le cas de Logitude L Accueil familial La Maison pour l Autonomie et l Int gration des Malades d Alzheimer ou MAIA LA PRESTATION EN INSTITUTIONNEL Il est tr s important de bien choisir sa maison de retraite MILIEU Il faut apprendre d chiffrer ce que cachent les sigles d signant les diff rents types d tablissement EHPA tablissement d H bergement pour Personnes Ag es ou FL Foyer logement EHPAD tablissement d H bergement pour Personnes Ag es D pendantes SSR Soins de Suite et de R adaptation USLD Unit de Soins de Longue Dur e Les tablissements pour personnes g es peuvent tre class s en deux cat gories tablissements d H bergement pour les Personnes g es EH
25. nctionnement est diff rent selon que la personne g e r side domicile ou est h berg e en tablissement domicile le versement de l APA est li la mise en uvre d un plan d aide personnalis adapt la situation de d pendance pour chaque personne L laboration du plan d aide la personne Il s agit en quelque sorte du cahier des charges auquel doit se soumettre le prestataire de service d aide domicile ou l employeur d une personne intervenant domicile dans le cadre du C SU Entretien du cadre de vie aide la toilette et la prise de repas par exemple L obtention de APA est soumise trois conditions R sider en France de fa on stable et r guli re Avoir plus de 60 ans et tre en situation de perte d autonomie Attention Lors de la visite domicile l quipe m dico sociale veillera la s curit de la personne gaz lectricit sanitaires Proc dure Lorsqu une personne g e vivant domicile souhaite b n ficier de APA une quipe constitu e d une quipe m dico sociale infirmi re et assistante sociale du Conseil g n ral proc de un examen de la situation de d pendance Elle se rend au domicile pour contr ler la perte d autonomie valu e par le m decin traitant L quipe m dico sociale du territoire labore avec la personne d pendante de GIR 1 4 un Plan d Aide Personnalis destin recenser les besoins et
26. ocation mettre en relation des seniors qui vivent dans une maison trop grande pour eux avec des jeunes qui recherchent un logement prix r duit Et ainsi favoriser le maintien domicile pour le uns et r pondre la p nurie de logements pour les autres Depuis sa cr ation en Mars 2009 Avignon l association La Logitude le logis solidaire 06 30 82 86 60 ou lalogitude com fait partie du r seau national COSI Cohabitation Solidaire Interg n rationnelle La Logitude qui intervient dans le d partement du Vaucluse et limitrophes Gard et Bouches du Rh ne repose son action sur une id e toute simple La pr sence active et amicale d un jeune au c t du senior ne se substitue pas aux services de soutien domicile existants ou qui seraient n cessaires La Logitude n est pas une agence immobili re proposer ou demander une chambre l association implique de partager cette initiative et d adh rer au projet Pr sentation succincte de l activit de la structure Faciliter l acc s au logement des tudiants stagiaires jeunes travailleurs en assurant le lien avec des personnes plus g es disposant d un espace d habitation libre Le principe est simple logement prix r duit contre pr sence 2 formules possibles en fonction du niveau d engagement Logement contre pr sence pas de compensation financi re demand e l occupant mais une pr sence plus importante tre ren
27. ociale du secteur la commission d partementale attribue l Aide D partementale Personnalis e d Autonomie ADPA ou Allocation Personnalis e d Autonomie ou APA Il existe six niveaux de d pendance auxquels correspondent des besoins et une aide sp cifique GIR 1 et 2 Personne fortement d pendante GIR 3 et 4 Personne moyennement d pendante GIR 5 et 6 Personne faiblement d pendante Cet outil d analyse construit sur l observation du m decin traitant mat rialise le r sultat du diagnostic m dical Il est donc confidentiel et couvert par le secret m dical Nous pensons qu une bonne observation par la famille ou les proches permet de faciliter l change avec le m decin Afin de permettre aux parents ou aux aidants qui souhaitent comprendre les difficult s rencontr es par un proche nous avons repris les explications de la note explicative pour renseigner la grille d valuation de l autonomie Voir annexe Cette grille value l expression de l autonomie gr ce l observation des activit s effectu es seules par la personne g e en dehors de toute aide apport e par les aidants et les soignants mais avec l apport ventuel d aides mat rielles et techniques proth se auditive canne fauteuil roulant poches de colostomie etc La grille mode d emploi Elle comporte 10 variables regroup es en 4 types d activit s Chaque variable est valu e par le m decin traitant qui donne une valeur
28. oir de soleil de vignoble et de vin En effet les anciens jouent un r le fondamental dans la vie sociale vauclusienne lls assurent du lien social et animent b n volement les associations luttant contre la d g n rescence de l ge Les personnes g es sont victimes de l gisme une discrimination par l ge et par le handicap La d pendance n est pas une maladie mais une lente d gradation de l tat g n ral de la personne qui perd son autonomie Dans ce d partement o 25 de la population est g e de plus de 60 ans le vieillissement ne poserait pas de probl mes si cette population g e vieillissante tait riche et bien portante Malheureusement contrairement aux apparences le vieillissement dans le Vaucluse est marqu par la pauvret et la d pendance qui s installent avec la perte d autonomie Le Conseil g n ral en charge de la gestion des personnes g es a labor son sch ma d partemental d organisation sociale et m dico sociale pour la p riode 2012 2016 Ce programme d aide a t adopt par les lus la majorit Le CODERPA 84 qui a donn son avis sur ce document a mis en place deux commissions qui ont eu r fl chir sur les deux formes de prise en charge publique des personnes g es Le maintien et l aide domicile pour les personnes g es vieillissantes et le placement en Institution ou ses variantes innovantes que la lecture du guide pratique d acc
29. ompagnement des personnes g es propose de d couvrir Source Sch ma R gional d organisation m dico sociale composante du projet r gional de sant PACA 2012 2016 manant de PARS La PRESTATION de SERVICE DOMICILE Chaque individu dans le courant de son existence peut avoir recours un service d aide domicile Ce service peut tre assur par des organismes prestataires de service priv s ou des associations qui apportent ponctuellement une aide la suite d une maladie qui provoque une l g re ou passag re perte d autonomie Dans ce cas pour faire face aux t ches de la vie quotidienne courses entretien du cadre de vie pr parations des repas d marches administratives on peut recourir sa mutuelle assurance Elle 3 vous orientera vers des prestataires de service ou vous pourrez devenir employeur mandataire Si vous faites appel une personne ind pendante vous pouvez la payer en Ch que Emploi Service Universel ou C SU Dans ce cas vous payerez le co t de la prestation la personne qui sera votre salari e Suite son intervention et chaque mois vous payerez les charges que vous d clarerez au CENTRE NATIONAL DU CHEQUE EMPLOI SERVICE UNIVERSEL Voir annexe Cet organisme fera pour vous le calcul des charges et vous devrez les acquitter De plus au moment de la d claration des imp ts sur le revenu vous pourrez d duire 50 des charges Le PLAN D ACTIONS PERSONNALISE ou PAP
30. rront ils garder leur ind pendance Auront ils les moyens de vivre en maison de retraite Mais auront ils seulement envie d y aller Leur choix de vivre domicile est il un choix v ritable ou est il impos par des crit res conomiques Dans le Vaucluse en r gion PACA comme en France la population vieillit Dans les prochaines ann es ce mouvement va encore s accentuer avec l allongement de l esp rance de vie et l arriv e aux grands ges des g n rations nombreuses du baby boom L esp rance de vie en France est en hausse et atteint aujourd hui 84 5 ans pour les femmes et 77 8 pour les hommes En 2009 les 60 ans et plus repr sentaient 22 6 de la population fran aise totale En 2050 ils repr senteront plus de 32 Plus de 90 des personnes g es de plus de 60 ans vivent leur domicile en bonne sant ou dans un tat de sant en voie de d gradation D j en 2010 le Vaucluse comptait 140 000 personnes g es de 60 ans ou plus Ce nombre de personnes g es serait en passe de devancer le nombre de jeunes de moins de vingt ans On compterait 166 000 personnes g es de 60 ans ou plus en 2020 soit 26 000 suppl mentaires par rapport aujourd hui On dit parfois que les personnes g es sont une charge pour la soci t car le nombre des personnes g es ayant besoin d tre aid es au quotidien pour conserver leur autonomie est en augmentation Autrement dit on vit de plus en plus
31. s familles de nombreux maintiens domicile ne pourraient tre r alis s A COMME ACCOMPAGNEMENT Cela devrait tre le troisi me volet de la loi la prise en charge de la perte d autonomie La ministre a consid r que les multiples rapports issus des d bats de 2011 rendaient inutile d en laborer un de plus repoussant ainsi la question du financement Pourtant il est urgent de d cider Le secteur personnes g es est sous dot en personnel tant domicile qu en tablissement et en moyens pour les plans d aide Malgr les propositions celles ci n ont jamais trouv d aboutissement faute de moyens ou de volont politique Devant l augmentation des besoins et de la d mographie de la population en perte d autonomie la diminution des ressources des Conseils g n raux il est urgent de revoir la hauteur et le niveau des financements Il s agit de mieux prendre en compte les personnes mais aussi de bien reconna tre les m tiers et les professionnels en mati re d aide domicile 60 des salari s de la branche ont un niveau de salaire au niveau du SMIC contredisant ainsi toute volont de professionnalisation La question capitale du financement est loin d tre r gl e Quant la question du reste charge elle reste enti re Il est urgent que la prise en charge de la perte d autonomie soit assur e par La solidarit nationale au sein de la S curit sociale et financ
32. sitionner les Foyers Logements comme une v ritable proposition d h bergement interm diaire entre le domicile et l tablissement m dicalis L HABITAT ADAPTE Hibiscus de Monteux Le sch ma d partemental d organisation sociale et m dico sociale de d partement a pour objectif de d velopper des formes de logement innovantes et adapt es A Monteux ville de 10 989 habitants en 2010 dans la p riph rie de Carpentras 22 de la population a plus de 60 ans et l attente de logements ainsi que la demande sont fortes Le projet de r sidence Hibiscus r pond un v ritable besoin et une volont de maintenir les personnes g es domicile Il s agit d une r sidence mixte de 55 logements collectifs 15 vilas et 20 logements adapt s pour personnes mobilit r duite Les programmes d habitat adapt sont int ressants pour l inter g n rationnalit et parce qu ils associent dans un ensemble locatif plusieurs services entretien animation et soins Le Conseil g n ral est dans une logique d accompagnement des municipalit s qui le souhaitent comme Lapalud La Tour d Algues Althen des paluds Blauvac Loriol du Comtat ou autres LE LOGEMENT INTER GENERATIONNEL Le cas de Logitude Un autre exemple de logement adapt est fourni par l association lt lt la Logitude gt gt Il s agit d une forme de logement partag en cohabitation et colocation pour d velopper la mixit interg n rationnel
33. ssur par 3 grandes associations dans le D partement La F d ration d Aide Domicile en Milieu Rural La Croix Rouge Pr sence Domicile Selon la volont politique des communes le CCAS intervient aussi d lib r ment dans l aide domicile Ailleurs de petites associations contribuent au maintien domicile Toutes doivent r pondre au cahier des charges impos par l agr ment Les premi res mesures des politiques publiques d aide aux Personnes g es remontent aux ann es 1970 Aujourd hui l allongement de la dur e de la vie l volution de la soci t du mode de vie de l habitat et de la structure familiale aboutissent une prise en charges des personnes g es de moins en moins importante En g n ral les caisses de retraite s impliquent aussi de moins en moins et le reste charge ou participation financi re des b n ficiaires est d termin en fonction des revenus Le choix d un placement domicile ou en institution publique ou priv e varie selon les revenus Le choix du vieillissement pour les personnes g es ne r sulte pas d une r elle volont mais il est conditionn par le niveau des pensions de retraites Aujourd hui plus de 85 des fran ais expriment le souhait de rester domicile en tant accompagn soign encadr par des professionnels comp tents Dans le m me temps les pouvoirs publics tendent eux aussi d velopper le maintien domicile
34. t sera C Si la personne ne mange pas seule m me si elle peut se servir approximativement si elle ne se sert pas m me si elle peut manger Elle sera C encore si elle ne peut ni se servir ni manger 4 Hygi ne et limination Assurer soi m me l hygi ne des fonctions d limination Quel que soit le degr de continence Ne pas assimiler hygi ne et continence Attention La modalit sera B Si la personne doit tre incit e de fa on intermittente ou si les changes sont pos s parfois correctement parfois incorrectement La modalit sera C Si la personne doit tre incit e ou conduite syst matiquement pour se rendre aux toilettes ou si elle ne peut pas placer ses protections elle m me en cas d incontinence III Les ACTIVIT S DE D PLACEMENTS 1 Transferts Passer d une des 3 positions couch assis debout une autre avec si n cessaire du mat riel adapt lit hauteur variable si ges adapt s potences etc La modalit sera C Si aucun des 3 transferts n est possible 2 D placements l int rieur Se d placer dans la maison ou en INSTITUTION avec le mat riel n cessaire adapt cannes d ambulateurs fauteuil roulant Attention La modalit sera B Si les d placements ne peuvent avoir lieu dans toute la maison ou toute l unit de vie Cette modalit explore l adaptation au handicap de l habitat escaliers marches etc La modalit sera C Si la personn
35. tr tous les soirs tre pr sent deux week end par mois et la moiti des vacances scolaires Logement contre indemnit d occupation de 200 mois vers e l accueillant et ouvrant droit aux allocations logement L ACCUEIL FAMILIAL Il s agit pour certaines familles qui ont fait la demande aupr s du Conseil g n ral d obtenir l autorisation ou agr ment de recevoir des personnes g es d pendantes ou non ou des personnes handicap es La commission d agr ment d livre l autorisation de recevoir un public fragilis apr s enqu te sur l adaptation du logement LA MAISON POUR l AUTONOMIE et l INTEGRATION des MALADES d ALZHEIMER ou MAIA Cette structure innovante est au service des malades atteints de la maladie d Alzheimer L tat a fait appel projet innovant Le d partement de Vaucluse a d pos un dossier de Maison pour lAutonomie et l Int gration des Malades d Alzheimer ou MAIA La Maison de l Autonomie chapeautera l ensemble du dispositif dans le Haut Vaucluse pour les communes de Valr as Vaison la Romaine et Orange qui pr sentent un bon r seau de professionnels Le premier exemplaire de ce r seau d intervenants sera mis en place et aura pour mission d valuer les besoins et de coordonner les interventions 17 Pour la zone du Grand Avignon Vaucluse Alzheimer assure un bon partenariat avec le d partement en attendant un futur d veloppement CONCLUSION et PERSPEC
36. tte non m dicalis e Aide l habillage Aide au d placement l int rieur du logement Le portage des repas Conception Pr paration et Aide la prise des repas R alisation et Livraison des courses Aide la prise de m dicaments par le service de soins infirmiers domicile ou des infirmi res lib rales R alisation des t ches administratives Accompagnement des activit s de loisirs Garde de jour nuit Ce n est que dans le cadre d une d pendance de la personne que l aide domicile en charge d intervenir devra avoir des comp tences de plus en plus pr cises d o la classification du personnel d intervention en 3 cat gories Aide domicile Assistante de vie Auxiliaire de vie sociale titulaire du Dipl me d Etat d Auxiliaire de Vie Sociale DEAVS Le r f rentiel de ce dipl me r cent m rite d tre utilis pour une parfaite ad quation entre les exigences de la profession et les comp tences r elles manifest es VALUATION DE LA D PENDANCE Le m decin traitant tablit le certificat m dical destin la commission m dico sociale du d partement qui d termine le degr de d pendance La grille AGGIR Autonomie G rontologique Groupes Iso Ressources ou commun ment appel e GIR Groupe iso recherche sert valuer la d pendance d une personne g e Apr s la visite domicile de l quipe m dico sociale infirmi re et assistante s
37. tue l apport pr pond rant et obligatoire au fonctionnement de tous les CCAS Pour appliquer les d lib rations prises par le conseil d administration le CCAS dispose d un personnel soumis aux m mes r gles que les agents communaux ayant le statut de la fonction publique territoriale Depuis 1926 les CCAS sont f d r s au sein de l Union Nationale des Centres Communaux d Action Sociale UNCCAS Le CLIC Le Centre Local d information et d Orientation est un service public de proximit gratuit pour les seniors et leur entourage Son objectif est de regrouper dans un guichet unique les r ponses aux probl matiques rencontr es par les personnes g es Financ par le Conseil g n ral il r pond une triple logique de proximit et d acc s 9 facile aux droits et de travail en r seau avec les acteurs locaux Ils sont fortement marqu s par leur ind pendance Le CLIC est un lieu de ressource pour les questions se rapportant au maintien domicile la vie quotidienne et aux d marches effectuer pour l acc s aux tablissements quoi sert le CLIC L activit du CLIC s articule en 3 niveaux de comp tences d finis par le Conseil g n ral 1 Accueillir informer et orienter Les agents d accueil analysent la situation et les besoins de la personne et l orientent vers la solution la mieux adapt e au probl me rencontr Ils peuvent ainsi faciliter l acc s aux droits aux services appropri s
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