De l`éveil de la sexualité à la rencontre de l`autre : des
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1. Fondation EX Lh Ay e vrah B FLOLIOLE Faces MINIST RE DE LEDUCATTON NATIONALE DE L ENSHGNEMELNI SUPERIEUR ET DF LA BLCHEAUHE Communiqu de presse Paris le 21 avril 2015 Pr vention sant des adolescents De l veil de la sexualit la rencontre de l autre des adolescents amoureux et plut t s rieux R sultats de l enqu te Fondation Pfizer Ipsos Sant Partie II Relations amoureuses Les r sultats de l enqu te Fondation Pfizer Ipsos Sant Bien dans sa t te bien dans corps r alis e aupr s de 801 adolescents de 15 18 ans r v lent qu l adolescence les relations filles gar ons sont empreintes de sentiments M me lorsque les adolescents d couvrent les plaisirs du corps cela se fait en gardant le contr le Premier constat 91 des adolescents d clarent que ce n est pas le sexe qui est important mais d aimer et d tre aim en retour Deuxi me constat les adolescents ne manquent pas de s rieux ce qui est important pour eux c est de se prot ger des MST 76 de ne pas tomber enceinte ou ne pas mettre enceinte 66 de mettre des pr servatifs 65 D autre part l amour virtuel que l on pourrait penser fort pr sent dans leur quotidien se r v le relativement marginal pour les digital natives Le relationnel garde beaucoup d importance pour les adolescents Ils restent m me tr s fleur bleue La fa ade qui consisterait faire comme da2. aible Relation parents adolescents confiance et sinc rit gage de s r nit Pistes et conseils Le Pr Jeammet se veut rassurant L individu amoureux rencontre quelqu un qui veille des potentialit s diff rentes de celles connues jusqu alors Par cons quent les premi res rencontres amoureuses interrogent aussi la relation parents enfants Le chambardement est important mais n enl ve rien la qualit du lien avec l enfant explique t il Les conseils ne sont pas forc ment pragmatiques il ne faut pas chercher tout unifier Parents ce qui compte c est votre sinc rit votre qualit motionnelle le style qui vous est propre La relation amoureuse de votre enfant rel ve de l intime Sentez vous libre de faire comme vous le pouvez dans ce domaine Essayez d expliquer simplement le sens que rev t la relation amoureuse pour vous La d couverte magique de l amour vient veiller un potentiel qui se modulera et se d veloppera au propre rythme de votre enfant Dites le lui avec vos mots Dans l poque particuli rement riche que nous vivons la confiance est votre meilleure alli e Transmettez la vos enfants pour leur permettre de croire en leurs potentialit s m me si la vie peut tre source de d ception Gardez vos convictions vos principes vos valeurs Exprimez les travers la valorisation de votre adolescent Il les utilisera bon escient avec l in vitable marge de libert
3. compris entre 0 et10 obtenu par les adolescents suite leurs r ponses aux questions du barom tre de bien tre des adolescents labor par Ipsos en partenariat avec l Inserm et auquel les adolescents r pondent chaque ann e depuis 2005 Chaque r ponse donn e chaque question du barom tre permet d attribuer des points en positif ou en n gatif puis l addition de ces points permet d obtenir un score de bien tre pour chaque adolescent regroup ensuite en tranches faible moyen lev soit pour suivre le rythme des amis 28 soit parce qu ils taient dans un tat second 13 ou parce que leurs amies les y avaient pouss s 13 J aime assez employer le terme de sexualisation qui refl te un processus qui envahit l ensemble de l individu de la t te aux pieds et pas seulement les organes g nitaux d clare Laurence Communal A la pubert les copains et copines deviennent des tres sexu s avec une potentialit de d sir et de relations sexuelles impliquant une difficult nouvelle pour lier une relation avec l autre Le trac entre en jeu le sexe tout en contr le En effet si les adolescents priorisent majoritairement l amour dans la relation l autre ils expriment une relative appr hension la d couverte intime de l autre Plus d un tiers d entre eux 35 d clarent avoir peur d avoir des relations sexuelles qu ils en aient d j eu ou non En outre la ma trise de leur s
4. e peut entra ner la d ception chez la fille et des r actions violentes chez le gar on li es au fait qu il ne puisse pas y arriver Dans le d tail les filles et gar ons de 15 18 ans expriment leurs diff rences sur leur appr hension de l amour et leur rapport au sexe Elles et ils pensent que QUI PENSE QUOI FILLES GAR ONS 84 les filles sont plus romantiques 720 lo que les gar ons 70 22 les gar ons pensent plus au sexe 51 a ta PASS 0 0 que les filles 0 60 c est aux gar ons de s duire les filles 4 To 29 le plus souvent ce sont les filles 52 19 qui draguent les gar ons 70 Aujourd hui 1 adolescent de 15 18 ans sur 3 33 d clare avoir d j eu un rapport sexuel avec p n tration Cela concerne 38 des gar ons et 27 des filles Les adolescents associent fortement le 1 rapport sexuel l amour 83 d clarent avoir eu leur premier rapport sexuel parce qu ils taient amoureux sans diff rence significative entre les gar ons 79 et les filles 88 ou simplement parce qu ils en avaient envie pour 95 d entre eux 98 pour les gar ons et 92 pour les filles 1 adolescent sur 4 24 d clare cependant avoir eu un premier rapport sexuel pour parce que c est quelque chose qu il faut avoir fait leur ge et 14 voulaient suivre le rythme et ne pas tre en retard par rapport leurs amis Une proportion qui passe 28 chez les adolescents avec un niveau de bien tre f
5. exualit est primordiale Le sexe c est une affaire s rieuse Ainsi pour les adolescents il est important de se prot ger des MST 76 ne pas tomber enceinte si l on est une fille ou ne pas mettre enceinte si l on est un gar on 66 et mettre des pr servatifs 65 Dans les s ances d ducation la sexualit les filles comme les gar ons expriment leur peur de ne pas trop savoir comment s y prendre L autre regarde mon corps je dois me d shabiller la pudeur qui est extr mement envahissante se voit dans le regard de l autre Toutes les inqui tudes autour de l acte sexuel sont galement abord es et questionn es de fa on tr s pragmatique crainte de la p n tration pr servatif contraception Il s agit ensuite de savoir comment s approprier les informations re ues au del du seul champ biologique Nous essayons d accompagner les l ves en ce sens relate Laurence Communal Concernant les pratiques sexuelles une modification de comportement s observe chez quelques adolescents depuis une dizaine d ann es Certains entrent dans la sexualit par des pratiques de fellation constate la formatrice Je suis g n e par la forme de soumission des filles que cette pratique engendre Elles pensent que cela permet d entrer dans la cour des grands qu il faut le faire la fois pour leur petit copain mais aussi pour le garder Les ados abordent ce sujet tr s facilement alors qu on n en parlait jamais i
6. l y a 20 ans Autre volution peu surprenante 8 adolescents sur 10 83 pensent qu il est plus facile aujourd hui d avoir un rapport sexuel qu l poque de leurs parents R f rents les parents jouent un r le essentiel aupr s de leurs enfants puisqu ils arrivent en deuxi me position des sources d information des jeunes 52 derri re leurs amis 69 et devant Internet 44 les professionnels de sant 19 ou les professeurs 18 Cependant l change avec les parents concerne moins les adolescents qui ont un niveau de bien tre faible 32 que ceux qui vont bien 70 De m me les adolescents avec un niveau de bien tre faible sont plus nombreux s informer sur Internet en mati re de sexualit 60 Gar ons filles mode d emploi diff rences et malentendus Les adolescents sont au moins unanimes sur une chose tre une fille ou un gar on a change beaucoup de choses Pr s de 8 adolescents sur 10 79 sont d accord avec cette affirmation Il est vrai que les attentes sont diff rentes d clare le Pr Jeammet Le gar on est beaucoup plus dans l acte la d charge la conqu te tandis que la fille est plus dans la r ceptivit l accueil des motions Cette diff rence est d autant plus exacerb e que les adolescents ont peur les premi res fois de ne pas tre la hauteur de livrer ce qu ils ont de plus intime Cette peur est inductrice de comportements de fermeture qui nous prot gent Ell
7. ndation Pfizer sur son site Internet www fondation pfizer org Depuis 10 ans la Fondation Pfizer initie et soutient des projets qui donnent la parole aux adolescents permettant ainsi de faire valoir leurs opinions sur des sujets qui les concernent directement Suivez la Fondation sur twitter FondationPfizer SERVICE DE PRESSE FONDATION PFIZER Capital Image St phanie Chevrel Catherine Raynaud 45 rue de Courcelles 75008 Paris D l gu e g n rale de la Fondation Pfizer T l 01 45 63 19 00 Fax 01 45 63 19 20 T l 01 58 07 43 35 info capitalimage net catherine raynaud pfizer com W Capitallmagerr 6 Amiens Caen Lille Lyon Orl ans Tours Poitiers Strasbourg et Toulouse
8. ns le porno c de le pas face la r alit Ils ont beaucoup plus envie d aller la rencontre de l autre m me s ils voquent souvent que cela ne sera pas facile d clare Laurence Communal formatrice et r f rente p dagogique sur l ducation la sexualit pour l Education nationale Pour tout tre humain d couvrir l amour est une exp rience in dite au c ur de la vie Les craintes qui peuvent y tre li es sont souvent la mesure de l attente mais l amour reste une rencontre essentielle avec la potentialit fondatrice d une relation l autre poursuit le Pr Philippe Jeammet p do psychiatre et Pr sident de la Fondation Pfizer Les premi res amours et les ados motivations et appr hensions La d couverte de l Amour avec un grand A concerne une large majorit d adolescents 78 des jeunes de 15 18 ans d clarent tre d j tomb s amoureux Mais ils sont moins nombreux d j tre all s plus loin 33 d clarent avoir d j eu un rapport sexuel avec p n tration l ge moyen du premier rapport dans cette classe d ge tant de 16 ans pour les gar ons et 15 6 ans pour les filles L amour toujours C est l un des faits marquants de l enqu te Fondation Pfizer Ipsos Sant lamour pr vaut 91 des adolescents d clarent que ce n est pas le sexe qui est important mais d aimer et d tre aim en retour et 74 qu il faut tre amoureux pour sa premi
9. qui est celle de la vie Laurence Communal aime citer Fran oise Dolto La sexualit c est un peu ce qu on vole aux parents Elle insiste ainsi sur le fait que les adolescents n ont pas souvent envie de discuter de ce sujet avec leurs parents Ils doivent pouvoir rencontrer la sexualit sans eux c est ce qui les fait grandir Ce n est pas parce qu on aura mis des pr servatifs dans le sac de sport de son fils qu il les utilisera et remerciera Papa C est m me l effet inverse qui risque de se produire expression d une intrusion per ue de fa on tr s violente Si votre ado n a pas envie de parler ne vous inqui tez pas cela n a rien d anormal Ne le forcez pas Il existe des lieux des personnes des centres de planification des num ros de t l phone et des sites Internet tr s bien faits On ne trouve pas que de la pornographie sur le Web pour se former la sexualit Dites le lui Accompagnez le pour l aider avoir l esprit critique et orientez le pour chercher les bonnes informations On peut tenir la main de nos adolescents un certain temps mais un moment ils devront apprendre traverser la route tout seuls Autant leur donner les cl s pour les y aider conclut Laurence Communal Zoom sur l amour virtuel les ados travers le prisme des adultes et de la soci t Alors que la mont e en puissance de l hypersexualisation de la soci t et de la pornog
10. raphie pourrait laisser imaginer des pratiques de digital sexe intensives chez les adolescents les chiffres tendent prouver le contraire Une distorsion se dessine entre le v cu exprim par les adolescents et la pens e des adultes Dans le d tail 26 des 15 18 ans ont d j vu des films pornographiques contre 51 des adultes qui le pensent 22 ont d j envoy des sextos versus 47 des adultes 6 ont d j chang des photos vid os sexys versus 30 1 a d j fait une sextape versus 17 des adultes qui le pensent l attitude des gar ons vis vis du digital sexe se distingue aussi de celle des filles par un niveau de pratique plus lev Elles et ils ont d j f f 12 vu des films pornographiques 39 19 envoy des sextos 24 4 chang des photos vid os sexy 8 L imaginaire adulte a tendance surestimer les pratiques des jeunes Cette dramatisation se r v le d autant plus tonnante que les adultes eux m mes d clarent avoir peu recours ce type de pratiques sexuelles 19 d entre eux ont d j envoy des sextos 5 ont d j r alis une sextape Selon le Pr Jeammet le d calage entre l imaginaire et 4 Texto caract re sexuel gt Vid o rotique ou pornographique amateur la r alit exprime une inqui tude plus g n rale de la part des parents qui ne ma trisent plus le comportement de l adolescent qui leur chappe Il est normal qu ils s interrogent e
11. re fois Les jeunes nous disent ici que la relation d amour n est pas l l ment sexuel avant tout analyse le Pr Jeammet En cela ils expriment qu elle est une ouverture formidable sur nos attentes et notre int riorit Pour aller plus loin et derri re tout cela c est le petit enfant qui sommeille en nous qui est mis nu Les motions v cues nous ram nent ainsi au plus profond de nous m mes L exp rience amoureuse est tout sauf neutre pi Philucedeammes En pratique 83 des adolescents d clarent avoir eu leur premier rapport sexuel parce qu ils taient amoureux et pour 95 d entre eux c est l envie qui en a t l origine Cette quasi unanimit reste toutefois nuancer si l on s int resse aux adolescents qui expriment un niveau de bien tre faible Ceux l voquent un premier rapport sexuel 1 Enqu te Fondation Pfizer Ipsos Sant r alis e en regards crois s aupr s de 801 adolescents g s de 15 18 ans et de 802 adultes g s de 25 ans et plus interrog s par internet du 14 octobre au 23 octobre 2014 et constituant des chantillons nationaux repr sentatifs des populations interrog es selon la m thode des quotas donn es INSEE et de l Education Nationale 2 Rappel l ge m dian pour le premier rapport sexuel est de 17 4 ans pour les filles et de 17 6 ans pour les gar ons source INED 2010 adolescents de 18 24 ans 3 Par niveau de bien tre on entend le score math matique
12. t cherchent freiner leurs enfants mais en m me temps les jeunes doivent pouvoir s exprimer Ce jeu est assez naturel les parents perdent la ma trise mais cela n emp che pas qu ils restent importants aux yeux de leurs grands enfants Il conclut en apportant son point de vue sur l espace digital Celui ci a ouvert des horizons consid rables sur le plan des rencontres et du sexe potentiellement sans limite L un de ses dangers majeurs r side dans l illusion de ma trise qu il donne car nous ne sommes pas dans la rencontre directe avec l autre Ce qui est envoy et diffus peut tre utilis n importe comment Il est normal que les parents s en inqui tent mais en m me temps il ne faut pas diaboliser outrance Nous devons en parler d dramatiser et aider les jeunes conjurer les risques Apr s le sommeil et les relations amoureuses le rapport au corps sera la derni re th matique de l appel projets Pr vention ados tout un sc nario men en partenariat avec le Minist re de l Education nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche Les l ves de 15 lyc es volontaires de 8 acad mies sont ainsi amen s r fl chir et changer sur trois th mes majeurs de sant les concernant directement pour crire un sc nario de pr vention qui sera soumis un jury d experts en mai D couvrez la nouvelle dition de Pr vention Ados tout un sc nario et toutes les actions de la Fo
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