Home

Astérisque, Lettre n°45

Contents

1. photo Matthieu Raffard MAISON DES AUTEURS Une carte qui donne des avantages la carte de membre de la Scam donne d sormais acc s de nouveaux services tels que tarifs pr f rentiels des mus es salles de spectacles salles de sport magazines Une trentaine d offres pour sortir lire et se divertir e Club Med Gym e Centres culturels Centre Pompidou Forum des images Grand Palais Mus e du Luxembourg Jeu de Paume Maison europ enne de la photographie e Cin mas Cin ma des cin astes U cran Magic Cin ma Max Linder Panorama Studio des Ursulines Utopias Saint Ouen e Librairie de Paris e Th tres la Cri e MC93 Maison de la po sie le Quartz Th tre 71 Th tre de la Commune Th tre national de Bordeaux en Aquitaine e Abonnements presse Courrier international Le Film fran ais Les Inrocks Mediapart Le Monde Le Monde diplomatique T l rama e DVD Boutique Arte DVD Documentaire sur Grand cran D tails de ces avantages consulter sur https auteur scam fr 5 E a 6 SONDAGE uf a h 0 SONDAGE 7 A Ta a A a i e an pass 61 des crivains se d claraient globalement satistaits des relations avec leurs diteurs Proportion Barometre des relations a auteurs diteurs quivalente en 2013 puisque 61 21 la qualifient d excel lente ou de satisfaisante
2. Antonio Mari est l un des deux laur ats du Prix PhotoWeb2012 T moignage sur un m tier en voie de disparition des jeunes sur www prixphotoaliancafrancesa com Photo Antonio Mari d cern par l Alliance fran aise du Br sil organis depuis 3 ans des tats du nord du Br sil viennent travailler d octobre mars Les prix sont dot s de 10000 reals br siliens environ 4000 en partenariat avec le Prix Albert Londres et la Scam pour son dans les champs de canne sucre dans la r gion de Salvator d une exposition dans les Alliances fran aises du Br sil et de portfolio Jeunesse perdue dans les champs de canne sucre capitale de l tat de Bahia l ensemble du portfolio est visible l dition d un catalogue 18 La retraite mode d emploi PAR B ATRICE DE MONDENARD JOURNALISTE f R sum pour les press s Affiliez vous l Agessa les appels se sont multipli s ces derniers temps pour inciter les auteurs s attilier l Agessa Le 2 novembre dernier l Association pour la gestion de la s curit sociale des auteurs c est son nom au long a envoy pour la deuxi me ann e cons cutive un courrier tous les auteurs qui atteignaient le seuil d affiliation la Scam s est elle aussi mobilisee en organisant une r union d information le 26 novembre dernier et sc ir E gt dessin Catherine Zask e r gime des artistes auteurs est une incongruit c est un r gime obligatoire mais l
3. entretenir la confusion des genres audiovisuels il est vital pour les documentaristes de pr server une singularit inso luble dans le flux ininterrompu des images Il faut continuer dire haut et fort que Les Paysans de Raymond Depardon et la s rie L Amour est dans le Pr ne se valent pas Et le CNC doit nous y aider sans h sitation ni retenue MAISON DES AUTEURS Bienvenue chez vous La maison des auteurs destin e aux membres de la Scam est ouverte du lundi au vendredi de 14h 20h Autour de salons et d un bar elle comprend e trois ordinateurs dont deux acc s au site Inamediapro les contenus audio et vid o de l Ina accessibles aux professionnels e des revues sp cialis es et la presse quotidienne e une salle de visionnage formats de lecture DVD Blu Ray Digital Beta MPEG IMX Betacam SP VHS possibilit de connecter un PC ou un Mac e un bar et un salon convivial pour organiser des rendez vous e Un acc s Wifi e des espaces de tournage sous conditions Ces services inaugur s le 20 d cembre 2012 compl tent l offre de services propos s aux auteurs et notamment la salle de projection Charles Brabant contact Delphine Agut delphine agut scam tr 01 56 69 64 23 Guillaume Thoulon juriste la Scam assurera le premier mardi de chaque mois de 16h 18h une permanence juridique pour les auteurs audiovisuels de documentaires et de webdocs
4. Ast risque est dit par la Soci t civile des auteurs multimedia N 45 mars 2013 ISSN 2256 6872 Soci t civile capital variable RCS Paris D 323077479 APE 923A Directeur de la publication Herv Rony Ont particip l laboration de ce num ro St phane Joseph Martine Mast Conception graphique Direction artistique Catherine Zask Graphiste assistant Joachim Werner Photogravure Newmeric Impression Frazier mars 2013 tirage 10000 exemplaires Scam France 5 avenue Velasquez 75008 Paris T l 01 56 69 58 58 communication scam fr www scam fr Scam Belgique rue du Prince Royal 87 1050 Bruxelles T l 2 551 03 20 infos scam be www scam be Scam Canada Bureau 202 4446 boulevard Saint Laurent Montr al PQ H2W 1Z5 T l 514 738 88 77 info scam ca www scam ca En couverture Cyril Marcilhacy est l un des deux laur ats du Prix PhotoWeb2012 d cern par l Alliance fran aise du Br sil organis depuis 3 ans en partenariat avec le Prix Albert Londres et la Scam pour son portfolio 15 18 l ge o tout bascule qui relate les motions et la vie quotidienne des ado lescents entre enfance et ge adulte l ensemble du portfolio est visible sur www prixphotoaliancafrancesa com Les prix sont dot s de 10000 r als br siliens environ 4000 d une exposition dans les Alliances fran aises du Br sil et de l dition d un catalogue 04 06 09 2 2
5. 10 repr sentent plus de 30 des propositions faites aux auteurs R sultats complets disponibles sur www scam fr ou sur demande au service communication communication scam fr ou Ol 56 69 58 09 SONDAGE BAROMETRE DES RELATIONS AUTEURS EDITEURS Constatons cependant que lorsque l exploitation est exclusi vement num rique un taux sup rieur 50 repr sente plus de 38 des cas Il convient de noter avec satisfaction une augmentation de contrats comportant un valoir plus de 70 cette ann e contre 61 l an pass Enfin et m me s ils ne sont pas tr s importants quantitativement il faut continuer d noncer que 6 48 des auteurs sont encore r mun r s sur les recettes nettes de l diteur et que 2 41 n ont m me pas de droits pr vus dans leurs contrats Sur les cinq derni res ann es estimez vous que de mani re g n rale les relations avec vos diteurs se sont maintenues d t rior es 58 5 32 6 La reddition des comptes Concernant la reddition des comptes obligatoire et non n gociable d apr s la loi les chiffres montrent combien elle continue d tre appliqu e diff remment selon les diteurs Depuis sa premi re dition ce barom tre renvoie les diteurs leurs responsabilit s en la mati re Recevez vous de fa on au moins annuelle et r guli re les relev s de droits de vos livres appel s reddition de comptes 2 o e de la majorit de vos diteurs 14 8 e
6. A l autre extr mit de l chelle de valeur l ann e derni re 8 aualifiaient la relation de conflictuelle alors que cette ann e ils sont seulement 4 28 la qualifier ainsi avec tous leurs diteurs et 2 42 avec la majorit de leurs diteurs l valuation sur les diff rentes tapes de la relation est galement stable le degr de satisfaction restant propor Cinqui me dition du barom tre annuel jomalement inerse 01 d avancement de I ve dure insi environ 3 4 des auteurs attribuent une note gale ou que la Scam avec le concours de la SGDL sup rieure ace ene pour les ud propos s et le travail de cr ation mais le rapport s inverse sur le travail d exploitation et de promotion du livre puisqu environ les rend public la veille de la grand messe 2 3 attribuent une note gale ou inf rieure la moyenne Les chiffres sont constants dans ce domaine mais le ressenti du Salon du livre de Paris Pr s de mille des auteurs semble different 58 55 des auteurs estiment crivains don nent leur AVIS bien que les relations avec leurs diteurs se sont maintenues au cours des cing derni res ann es qu elles se sont m me am lior es pour 8 89 d entre eux mais 32 56 estiment qu elles se sont malheureusement d t rior es La relation contractuelle On pouvait se douter que la partie juridique de la relation n est pas le point fort des auteurs Concernant les contrats pour l exploitation papier 3 4 des
7. assume les responsabilit s On conna t les r ticences de Google comme de nombreuses multinationales vis a vis de l imp t Les services fran ais du fisc ne sont pas dupes la soci t d tourne le plus l galement du monde son profit r alis en France vers l Irlande o elle a install son si ge social europ en et dans lequel l imposition sur les b n fices est faible De la les profits repartent vers des comptes domicili s dans les Bermudes En 2011 ils auraient t cr dit s d environ 25 milliards de dollars soit le profit annuel r alis par l entreprise hors territoire am ricain les r ticences de Google ne s exercent pas qu l encontre des administrations fiscales La cr ation elle aussi se trouve confront e cette puissante entreprise qui sabrite derri re le d sormais fameux statut d h bergeur con u par l Union Europ enne un mod le d pass qui ne correspond plus la r alit de son activit et qui emp che l amorce d une nouvelle dynamique pour la cr ation Etre h bergeur de contenus c est dire de stocks de donn es sur le net c est viter d avoir une responsabilit g n rale de sur veillance des uvres qui sont accessibles l galement Or l vidence aujourd hui sa filiale Youlube se comporte en quasi diteur de programmes Ainsi YouTube annonce en octobre dernier le lancement de treize cha nes disponibles sur son service Le mod le
8. des envies d diteur de programmes et un potentiel de public selon Dana Hastier l id e n est pas de faire des compromis mais de prendre en compte le comportement des t l spectateurs l audience est un outil parmi d autres pour construire une rencontre avec le public dit aussi Fabrice Puchault Dana Hastier souligne que sur France 3 les documentaires de prime time sont un point en dessous de la moyenne de la cha ne mais cela est compens par la mission de service public la presse et la visibilit dans les milieux d cisionnaires Plus vous avez une case compos e d unitaires et de cr ation plus vous avez des probl mes d audience mais il faut vivre avec n y a pas d ailleurs Selon elle c est aussi une affaire de conscience on ne peut pas avoir une case d histoire imm diate et ne pas traiter de l islamisme politique ou des affaires des ann es 80 ou 90 On sait qu on va faire moins d audience qu avec la deuxi me guerre mondiale mais il y a des choses qu il faut imp rativement traiter Caroline Behar voque l importance de la rencontre avec le public et insiste sur la n cessit de donner des cl s de com pr hension notamment d s les premi res minutes Ce n est pas du formatage il nous tient c ur que les projets que nous avons accompagn s durant une ou deux ann es puissent trouver leurs t l spectateurs et face l offre documentaire tr s dense nous devons nous donner toutes les chances d
9. er un Cours public d art cin matographique en plein centre ville Chaque semaine il projetait et analysait un film Tout le monde pouvait y assister Vers 13 ou 14 ans jai commenc a comprendre que le cin ma n tait pas seulement une distraction mais quelque chose qui pouvait nous faire voyager nous donner voir des visages des paysages inconnus nous faire r fl chir sur les autres et sur nous m mes Son d sir vient de l explique t il Mais les portes des grandes coles lui sont ferm es Louis Lumi re m me VIdhec exigent des imp trants des talents dans les mati res scientifiques qu il n a pas Il commencera donc par le bas stagiaire sur tous les postes d un tournage Il se fait ainsi les dents le premier t sur le tournage des Camisards de Ren Allio un film historique requ rant de nombreux figurants parmi les paysans c venols o il passe de l quipe d co celle des machinistes Petit petit je suis devenu assistant Apprendre ainsi sur le tas pourquoi pas Quand il r vait de cin ma 18 ans il n imaginait aucun m tier en particulier En revanche R alisateur me paraissait totalement inaccessible J tais persuad que pour y parvenir il fallait conna tre fond l histoire du cin ma la s miologie En commen ant travailler sur des films j ai compris qu il n tait pas n cessaire d tre th oricien pour tre cin aste Au contraire il valait
10. jamais produit autant qu aujourd hui En m me temps il y a une uniformisation du format en particulier la t l vision Dans nos pays d mocratiques vous pouvez aborder n importe quel sujet pourvu que a reste dans des formes convenues balis es Hors de ces sentiers note t il des tas de films se font avec des bouts de chandelle l arrache qu on doit l obstination et l nergie de ceux qui les font Lui m me n en est pas d nu qui connut ses travers es du d sert se casser le nez partout projets refus s Six ans de trou noir apr s La Voix de son maitre qui avait indispos les grands patrons avant un retour aux affaires via l alpinisme et les d fis aux sommets de Christophe Profit a rend modeste et philosophe Peut tre mes projets n taient ils pas assez au point Ce n est plus le cas puisque son quinzi me film la Maison de la Radio pr sent en s lection officielle au festival de Berlin cet hiver et chaleureusement accueilli sort en salles le 13 avril N tait ce pas contre nature de faire un film sur un m dia invisible dont la force et la beaut repose sur l absence d images demande t il la question qu est ce que je fous la Nicolas Philibert en a donc rajout une autre dans le silence palpitant et tendu des studios avant l antenne comment filmer la radio sans en d truire le myst re Les uvres de Nicolas Philibert ont t r
11. offrir une retraite d cente La Scam va dor navant vous y aider Le conseil d administration s y est engag l unanimit le 14 f vrier dernier Il est regrettable que la Scam en 2005 n ait pas su ou pu convaincre les auteurs lors d une premi re consultation de rejoindre le r gime compl mentaire de la Sacd Et m me si le retard pris ne se rattrapera pas allons de l avant et r ussissons ce qui a chou il y a huit ans Aujourd hui le conseil d administration et la direction de la Scam sont r solus mettre en place cette retraite com pl mentaire qui va enfin garantir une s curit aux auteurs Ce que nous vous proposons est une petite r volution Comment cela va t il se passer Dans les semaines venir nous allons vous envoyer cela concerne principalement les auteurs de l audiovisuel et de la radio une brochure expli cative qui d taillera les diff rents r gimes les diff rentes caisses et les enjeux pour l avenir de chacun Il vous sera alors demand de vous prononcer sur l opportunit pour la Scam de vous affilier automatiquement la caisse de retraite compl mentaire du RACD Si l issue de la consultation une majorit de oui se d gage tous les auteurs concern s par ce r gime seraient syst matiquement affili s et n auraient aucune d marche faire pour se constituer une retraite compl mentaire La Scam et les producteurs se chargeraient de faire les pr l vem
12. Cette consultation sera organis e d ici juin 2013 Selon Luc B raud le RACD permet de faire le bonheur des auteurs par la force Les cotisations 8 sont en effet retenues la source Soit par la SACD pour les droits qu elle r partit soit par les producteurs sur les contrats d auteur Depuis la r forme de 2005 les producteurs prennent en outre en charge 2 de cette cotisation 6 restant la charge des auteurs Faire valoir ses droits la retraite Pour faire valoir ses droits la retraite l auteur doit liquider les diff rents r gimes mais pas forc ment en m me temps Le montant de la retraite est le r sultat de deux compteurs celui des trimestres acquis qui est commun tous les r gimes auteurs salari s artisans professions lib rales et celui du montant capitalis qui est fonction du r gime 25 meilleures ann es pour les salari s r gime en points pour les ind pendants sachant que les cotisations aux diff rents r gimes se cumulent Le r gime de base valide les fameux trimestres C est lui qui permet de savoir si on peut partir taux plein avant Page l gal soit 67 ans depuis la r forme pour ceux n s apr s 1955 Pour partir d s 62 ans il faut d sormais justifier de 166 trimestres Quel que soit le nombre de trimestres acquis on touche la retraite taux plein 67 ans mais toujours propor tionnellement au nombre de trimestres cotis s Le RAAP est align sur le
13. Une femelle orang outan aux yeux las mais perspicaces s interroge sur l humanit qui la contemple a travers les barreaux Ce n est videmment pas un film animalier Ce serait plut t un film sur nous sur le voyeurisme sur le regard Et la fiction J ai l impression de ne faire que ca pro teste t il Un documentaire ce n est pas la r alit c est une construction partir du moment o vous mettez une cam ra quelque part c est d j une relecture Une cam ra modifie forc ment le cours des choses D o l id e non pas de se faire oublier mais de se faire accepter Nicolas Philibert voque un souvenir Axel dans la classe de Monsieur Lopez tant le seul colier de niveau CP r vassait souvent dans son coin et se faisait gronder ensuite Comme d s qu on braquait la cam ra sur lui il se remettait au travail on a fait semblant parfois de le filmer Pour lui viter de nouvelles engueulades Qu est ce que je fous la Trente cing ans apr s La Voix de son maitre 1978 son premier film de r ali sateur tourn face aux grands patrons d alors avec G rard Mordillat et censur par deux pr sidences le cin aste n a pas trouv de r ponse satisfaisante Ou suffisamment universelle Par le documentaire il conti nue d interroger son temps et reste curieux du travail des autres Le paysage documentaire est complexe juge t il Avec la multiplication des cha nes on n en a
14. assurer la stabilit des cases documentaires Formatage et influence de l audience sur l ditorial Ces questions sur le d but des films ou la place du com mentaire cristallisent les tensions entre auteurs et diffuseurs les uns mettant en avant leur libert les autres la n cessit d une rencontre avec le public Selon Fabrice Puchault une tude r cente sur la case Infrarouge met en avant le d sir du t l spectateur d tre davantage guide Un auteur a alors sugg r aux directeurs d unit de pr senter eux m mes les documentaires l antenne Quand il y a une bonne pr sentation cela laisse plus de libert de forme pour les films a til pr cis Fabrice Puchault a r pondu que l tude rejoignait cette analyse et que la pr sentation des cases documentaires de France 2 tait justement un chantier en cours B atrice de Mondenard VI 30 HOMMAGE Une interrogation ermanente Luc de Heusch PAR MARC HENRI PIAULT ANTHROPOLOGUE ET CINEASTE uc de Heusch vient de dispara tre c tait l un des promo teurs de l anthropologie audiovisuelle avec notamment Jean Rouch Cependant et malgr l importance de sa contribution dans ces domaines le cin ma et l ethnologie n avaient pas t ses seules activit s ses seules passions Il a t en effet l un de ceux qui ont tent de couvrir l cran large et devenu difficile assumer d une culture v ritablement multidimensionnell
15. auteurs 74 13 exactement les trouvent suffisamment clairs et explicites avec tous ou la majorit de leurs diteurs En revanche concernant les droits num riques la proportion s inverse et seuls 39 02 des auteurs les trouvent clairs et explicites avec tous ou la majorit de leurs diteurs Une nouvelle question pos e cette ann e y trouvait donc son sens avez vous d j fait appel quelqu un pour vous aider lire votre contrat Plus de 40 des auteurs font relire leurs contrats un tiers 37 un juriste 30 79 une soci t d auteurs 27 25 voire un agent seu lement 490 ce sujet 760 des auteurs envisagent ER de recourir un agent l avenir 1 3 h sitent encore et 60 ny pensent pas Une des cl s de vo te du contrat est le taux de r mun ration de l auteur Les lignes sont stables sur le front du pourcentage de r mun ration lorsque celui ci s appuie sur le prix public de vente de l ouvrage ainsi le taux symbolique de 10 s applique 29 31 contre 31 l an pass 5709 per oivent moins de 10 60 l an passe et 9 55 plus de 10 9 en 2011 En revanche sous le pr texte d une conomie qui chercherait ses marques force est de constater que les taux propos s pour l exploitation num rique ne correspondent pas la r alit des co ts M me si on trouve plus souvent que dans l dition papier des taux sup rieurs 10 des taux inf rieurs
16. c est de se renouveler en permanence La notion d auteur voque la production d une uvre plus ou moins p renne Est elle adapt e un journaliste d agence le m tier de base de l agence c est le journalisme et les journalistes r alisent une production intellectuelle Donc ce sont des auteurs Mais certaines productions de l AFP sont des uvres collectives M me si une d p che est sign e elle est le fruit d un processus collectif de reprises ventuelles de d p ches pr c dentes crites par un autre de relecture correction validation C est la force de ceux qui croient au droit d auteur le faire vivre pour qu il s adapte Le journaliste d agence reste encore le plus souvent anonyme N est ce pas contradictoire avec la notion d auteur tre auteur ne veut pas dire tre c l bre ne faut pas confondre notori t et individua lit La participation une uvre collective ce qu est une d p che d agence n interdit pas le droit l individualit la singularit Une conf rence de r daction l AFP c est une multiplicit de d bats de contradictions o s expriment les individua lit s et qui sont ensuite arbitr s Ce qui n interdit pas d incarner l information de l AFP par la pr sence de ses journalistes sur des plateaux t l vis s des d p ches AFP plus fr quemment sign es que par le pass L accord Scam facilite la r exploitation de la production de l AFP Pour
17. conomique est singuli rement proche des pr achats op r s par les t l visions ordinaires Le montant des investissements de Google en production est tenu secret on voque quelques dizaines quelques centaines de milliers d euros tout comme le partage des recettes avec ceux qui ont labor les contenus diffus s Le g ant am ricain n a aucun compte rendre au CSA ou toute autre autorit de r gulation Par ailleurs les c blo op rateurs et les fournisseurs d acc s Internet FAI paient la fameuse TST taxe sur les services de t l vision qui alimente le CNC et permettent ainsi le financement de l audiovisuel et du cin ma Cette taxe ne concerne pas non plus Google Et pourtant Non seulement Google met en place des cha nes mais lance aussi un bo tier Google TV tout fait assimilable aux fameuses boxes des FAI pour la t l vision connect e en parte nariat avec Sony Ce bo tier permet d un c t d voluer dans un espace propri taire enti rement contr l par Google et de l autre d acc der aux services usuels de t l vision agr ment s de services Internet tri s sur le volet Tant t fran ais tant t irlandais tant t am ricain tant t bermudien Google endosse l une ou l autre de ses nationalit s pour chapper ses responsabilit s fiscales ll proc de de m me avec les revenus de la cr ation Tant t h bergeur tant t diteur le g ant am ricain entile l une ou
18. dans la peau du t l spectateur C est ainsi que St phanie Br mond directrice des tudes de France T l visions a d fini son m tier que ce soit dans l anticipation des tendances la compr hension des comportements ou l valuation des performances des programmes Elle a d taill les diff rents outils sa disposition le M diamat les tudes qualitatives ou Focus groupes et le barom tre qualitatif Le m diamat un outil quantitatif Si le mot est rest dans le langage courant l audimat n existe plus depuis 1989 a t remplac par le Mediamat un panel qui compte 4 801 foyers 11 234 individus et recueille les comportements d audience de l ensemble des membres du foyer sur tous les t l viseurs de la r sidence principale les pan listes sont quip s d un audim tre qui reconna t la cha ne allum e et doivent se signaler quand ils sont dans la pi ce et quand ils en sortent Mediamat est un panel repr sentatif des Fran ais comportant plus de 60 crit res de recrutement et plus de 100 crit res de redressement g ographiques sociod mographiques quipe ment TV type de r ception qui est r guli rement renouvel enfants d m nagements et contr l fournit chaque matin la consommation de t l vision de la veille mais ne donne pas d l ments sur le degr d attention ou de satisfaction Le barom tre qualitatif de France T l visions Afin de compl ter ces donn es quantitati
19. dans le temps par la pratique On ne voit pas beaucoup de scoops sur les r seaux sociaux On en lit plut t sur les fils d agences dans certains m dias mais pas sur des comptes Twitter anonymes Aller chercher de l information la v rifier passe encore tr s largement par des r dactions Et l AFP a un devoir de rigueur absolu elle a moins que tout autre le droit l erreur et ce contrat de confiance est respect Les r seaux sociaux sont des outils de d sinterm diation L AFP ne peut elle pas y d livrer directement ses informations Les agences de presse sont n es dans un monde o l conomie des m dias tait tr s organis e et o les agences avaient le monopole de l information en temps r el Aujourd hui c est l apanage de tout le monde Mais passer au dessus de nos clients pour s adresser directement au grand public serait tr s d stabilisant pour l co syst me des m dias Il est vrai que les citoyens sont de plus en plus la recherche d informations fiables authentiti es d l ments de d cryptage les agences ont l un r le irrempla able Nous avons d velopp sur le site atp com des blogs o les journalistes donnent le contexte et racontent la fa on dont ils couvrent un v nement serait en effet paradoxal qu un des plus grands acteurs de l information soit absent d Internet D o la cr ation de ces blogs de comptes Twitter d une page Facebook pour faire en sorte que l AFP soi
20. de certains de vos diteurs e d aucun de vos diteurs Et lorsque ces redditions sont transmises aux auteurs elles ne leur paraissent pas claires pour aucun de leurs diteurs dans 23 10 des cas ni compl tes pour 25 84 Elles ne semblent claires et compl tes pour tous leurs diteurs que dans 13 des cas Salaire ou droits d auteur PAR NICOLAS MAZARS RESPONSABLE JURIDIQUE DE L AUDIOVISUEL ET DE L ACTION PROFESSIONNELLE C est d sormais un classique pour les r alisateurs et m me les auteurs r alisateurs le producteur propose de r mun rer leur prestation en partie en solaire et en partie en droits d auteur Certains vont jusqu dire que la loi les y autorise voire les y oblige Quelle est la r gle Combien en salaire contre combien en droits d auteur 50 50 2 60 40 2 70 30 2 oute la probl matique d coule d un ji constat simple Il y a moins de charges sociales payer sur les droits d auteur que sur les salaires D s lors le point de vue du producteur est ais ment compr hensible En revanche du point de vue de l auteur l enjeu de cette question est d abord la couverture sociale Les salaires ont une couverture compl te qui comprend assurance maladie ch mage retraite accidents du travail etc Les droits d auteur ont une couverture bien inf rieure En effet elle ne comporte que la couverture assurance maladie et la retraite et encore fautil que l auteur ait bien pris soin de s inscri
21. moi Le Louvre La Ville Louvre 1990 l cole de village Etre et Avoir 2002 les paysans normands Retour en Normandie 2007 les pensionnaires d une institu tion psychiatrique La Moindre des choses 1996 une prouesse d alpiniste Trilogie pour un homme seul 1987 avec Christophe Profit les protagonistes sont avertis de la cam ra et y consentent suivis de pres En g n ral quand je filme je suis un m tre peine plus des gens Chez moi il n est pas interdit de regarder la cam ra Je ne dis jamais faites comme si j tais pas l puisqu on est l Question de respect et de transparence aussi Je filme ce qu on veut bien me donner Je n aime pas forcer les portes La confiance a ne se d cr te pas Il faut du temps pour la construire et si vous n tes pas attentif elle peut retomber en un clin d il F Aitae AL i he a i 1 A int N Nancy grandi Grenoble Nicolas Philibert est lyc en en 68 avant la philo en fac Il a 20 ans l ann e de Johnny s en va t en guerre et d Orange M ca nique La France pleure Fernandel et fait un triomphe aux Aristochats mais les salles obscures accueillent aussi Le Chagrin et la Piti premi re exploration cin matographique de l Occupation allemande que PORTF vient de d cliner Ses parents se souvient il taienttr s cin philes Son p re a m me longtemps anim le cin club de Grenoble avant de cr
22. s prenant des apparences pour des r alit s profondes et complexes que seules des approches th oriques de ma tres penseurs devraient faire comprendre Certainement Luc de Heusch a contribu de fa on d cisive rompre ces oppositions pour avancer vers ce qui serait une interrogation constante partir des modalit s diverses de la repr sentation De la description l interrogation de la rencontre au dialogue Luc de Heusch certainement a parcouru et nous a montr certains des chemins que nous tentons encore aujourd hui de reconna tre Ce que Luc de Heusch avait commenc nous proposer est une interrogation n cessaire et persistante aujourd hui sur ce que transmet l image filmique ce n est pas un simple support d analyse ou bien une sorte de miroir grossissant permettant un observateur averti de saisir les ressorts de situations et de rapports sociaux dans leur v rit intime ultime Le savoir produit est une interpr tation plausible des donn es de l exp rience dont la mise en place contribue a caract riser provisoirement les formes comme les signifi cations Jean Epstein d couvrait il y a plus de soixante ans d ja que le cin ma tait un dispositif exp rimental qui ne faisait qu inventer une image plausible de univers Le savoir produit est donc bien toujours une interpr tation plausible des donn es d une exp rience elle m me constamment soumise l appr ciation potentiellement permanente de
23. unies dans un coffret de neuf DVD Nicolas Philibert L Int grale Jusqu ici par les ditions Montparnasse www editionsmontoarnasse fr a a 5 a Bal il amp ETAT DES LIEUX Google ou en est on Le g ant am ricain emploie en France environ 400 personnes et r alise un chiffre d affaires estim 1 4 milliard d euros Oui estim car son v ritable montant est de l ordre du secret d fense or son conomie florissante ne participe encore que trop peu l conomie de la culture En 2010 Google signait avec la Scam un contrat visant r mun rer les auteurs dont les uvres audiovisuelles sont diffus es sur sa plateforme de partage de vid os Youlube dans le cadre des partenariats qu elle noue avec certains contributeurs la signature de cet accord montre au besoin que le droit d auteur n est pas un emp cheur de tourner en rond comme on se pla t souvent le pr senter quand on parle de l univers num rique Car s il est un acteur incontournable de cet univers aujourd hui c est bien Google Preuve est donc faite que les r gles en la mati re sont suffisamment souples pour permettre tout la fois de faire circuler les uvres et r mun rer les auteurs l autre enseignement de cet accord est que Google peut et doit tre envisag non pas comme un ennemi de la cr ation mais comme un partenaire Encore fautil qu il accepte d occuper cette place et qu il en
24. 8 30 Sommaire Bienvenue chez vous MAISON DES AUTEURS Barom tre auteurs diteurs SONDAGE Salaires ou droits d auteur DROIT DES AUTEURS Nicolas Philibert PORTRAIT Google o en eston 2 TATS DES LIEUX Prix photo Web Alliance Fran aise ACTION CULTURELLE La retraite mode d emploi DROIT DES AUTEURS Emmanuel Hoog ENTRETIEN France T l visions une exigence d audience pas Une Course HORS CHAMP Luc de Heusch HOMMAGE DITORIAL Il nest jamais trop tard pour se preparer un avenir meilleur PAR JEAN XAVIER DE LESTRADE PRESIDENT DE LA SCAM Amusez vous a faire autour de vous un petit sondage Combien parmi les auteurs que vous connaissez sont ils affili s a l Agessa Combien cotisent pour une retraite compl mentaire Combien savent que sans une d marche volontariste les droits d auteur n ouvrent aucun droit la retraite alors que pour une large majorit ils repr sentent plus de la moiti de leurs revenus Depuis que j ai pris mes fonctions de Pr sident je suis frapp par la quantit de courriers alarmants recus chaque semaine Courriers d auteurs qui par ignorance se retrouvent l ge de la retraite sans ressources incapable de payer leur loyer ou de faire face aux d penses courantes d auteurs reconnus qui ont parfois tr s bien gagn leur vie et qui se r veillent abasourdis au bord de la mis re Nous ne savions pas est la phrase qui revie
25. LISTE La Scam a sign le 12 novembre 2012 avec l Agence France Presse un accord sur les droits d auteur Rencontre avec Emmanuel Hoog PDG de l agence d information Sous son impulsion l AFP a d velopp sa production vid o l image repr sente d sormais la moiti de son chiffre d affaires photo Matthieu Raffard 26 ENTRETIEN EMMANUEL HOOG Pourquoi un accord sur les droits d auteur des journalistes D s mon arriv e la t te de l AFP en avril 2010 j ai souhait que la question des droits d auteur soit mise en discussion avec les personnels de l AFP Mon exp rience la t te de l Institut national de l audiovisuel m avait montr que c tait un enjeu central la reconnaissance du droit d auteur des journalistes faisait d bat depuis des ann es l AFP Elle avait donn lieu un conflit juridique avec les photographes qui durait depuis le d but des ann es 2000 et les d cisions de justice allaient dans le sens de cette reconnaissance Elle n avait pas t r solue pour les journalistes texte Par ailleurs la question allait se poser avec la production vid o dont le d veloppement est une de mes priorit s M me s il existe des diff rences entre le texte la photo et la vid o je souhaitais absolument un accord g n ral AFP est un tout et je ne voulais pas introduire d
26. a d marche appartient aux cotisants Contrairement aux salari s ou aux ind pendants pour qui les pr l vements sont automatiques les auteurs doivent effectuer eux m mes la d marche d affiliation Combien l ignorent Difficile dire Les uns croient r ellement cotiser au vu des pr comptes d autres savent confus ment qu ils ont une d marche faire mais la reportent plus tard tandis que certains pr f rent s viter des cotisations suppl mentaires Ce qui est s r c est que chaque ann e des auteurs arrivent l ge de la retraite et se rendent compte qu ils n ont pas cotis sur leurs revenus d auteur Et cela n est malheureusement pas r troactif Il est urgent que les auteurs s informent afin qu ils puissent r gulariser rapidement leur situation et ce dans leur propre int r t C est dans ce but que la Scam organisait le 26 novembre dernier une r union d information avec Thierry Dumas et Sylvie Simon respectivement directeur et responsable du service auteurs de l Agessa et Angela Alves responsable du p le juridique et institutionnel des auteurs de l Ircec Les auteurs pouvaient galement b n ficier de consultations individuelles avec des agents de l Agessa et ou de l Ircec une cinquantaine de rendez vous ont ainsi pu avoir lieu Le d bat fut particuli rement anim les auteurs s tonnant de n avoir pas t mieux inform s et d tre mis devant le fait accompli sans p
27. ablit galement un graphique qui croise audience et satisfaction avec 4 cadrans audience et satisfaction au dessus de la moyenne audience et satisfaction en dessous de la moyenne audience lev e et satisfaction faible audience faible et satisfaction lev e Chaque mois a dessin Catherine Zask on trouve des programmes dans tous les cadrans ce qui selon St phanie Br mond contredit l id e re ue que les programmes les plus populaires sont les moins appr ci s ne s agit pas pour autant d un outil de sanction ou de valorisation Ainsi On n est pas couch tr s performant en audience n a pas un bon indice de satisfaction en raison de la nature m me de l mission hybride et pol mique Des outils pour l interne La direction des tudes produit aussi des fiches qualitatives sur quelques programmes choisis destination des unit s de programmes chaque item y est compar la moyenne du genre sur la cha ne et les verbatims sont analys s Ces outils peuvent tre prescripteurs comme l a laiss entendre St phanie Br mond propos de la s rie les Hommes de l ombre une des meilleures fictions de l ann e 2011 2012 en audience et en satisfaction Certains t l spectateurs ont exprim une r serve citoyenne sur le c t tous pourris ce qui signifie qu il faudra tre vigilant pour une ventuelle saison 2 Elle a montr d autres exemples dont une tude plus g n r
28. ale sur les documentaires consacr s la seconde guerre mondiale len partenariat avec Equipex Matrice o il appara t que ces films sont toujours extr mement bien not s par les t l spectateurs Ainsi France 2 quiobtient une moyenne de 79 sur l ensemble de ses programmes et 8 3 pour les documentaires atteint 8 7 pour les documentaires sur la seconde guerre mondiale La communication des tudes qualitatives Au terme de cette pr sentation tay e de nombreux documents Jean Xavier de Lestrade a demand pourquoi ces tudes n taient jamais communiqu es au public et aux auteurs Selon St phanie Br mond le barom tre qualitatif arrive une semaine apr s l audience et pour la presse la donn e est d j p rim e Le groupe r fl chit la fa on d obtenir ces notes plus rapidement et les communiquer plus largement En ce qui concerne la communication aux auteurs la r ponse est plus floue Dana Hastier dit les transf rer tandis que Fabrice Puchault signale que ces donn es ne sont pas cens es tre totalement publiques Un subtil quilibre entre mission de service public et audience Existetil des objectifs d audience Pour les trois directeurs la r ponse est claire Il n y a pas d objectif mais une exigence HORS CHAMP 29 A d audience Tout est question d quilibre Un quilibre entre plaire aux t l spectateurs et laisser une libert aux auteurs pour Caroline B har entre
29. ant brut hors taxe pour ceux qui d clarent leurs droits d auteur en traitement et salaires soit sur le b n fice fiscal major de 15 pour ceux qui d clarent en BNC b n fices non commerciaux L auteur affili b n ficie ensuite des m mes prestations que les salari s prise en charge des d penses de sant indemnit s journali res pour maladie maternit ou paternit pensions de vieillesse et d invalidit assu rance d c s exception des accidents du travail et des maladies professionnelles Le syst me du pr compte Les cotisations ci dessous sont retenues la source et pay es l Agessa par le diffuseur Les auteurs ne doivent r gler eux m mes ces cotisations que lorsque lediffuseur ne les a pas pr lev es C est le cas des auteurs qui d clarent fiscalement leurs revenus en BNC B n fices non commerciaux et optent pour la dispense de pr compte Assurances sociales 100 085 D ductible des revenus fiscalement b d auteur CSG contribution 98 25 75 Domi 51 d ductibles fiscalement b 0 5 Non d ductible fiscalement sociale generalisee des revenus d auteur a CRDS contribution 98 25 au remboursement des revenus de la dette sociale d auteur a Contribution auteur 100 0 35 D ductible la formation des revenus fiscalement b professionnelle d auteur a Depuis le 1 janvier 2011 lorsque la r mun ration d un auteur est sup rieure 4 fois le p
30. ant de l voquer Soit l auteur a per u des salaires inf rieurs au plafond de la s curit sociale 35 352 Il a alors int r t cotiser F sur ses revenus d auteur pour acqu rir des trimestres suppl mentaires et augmenter ses droits en termes de prestations maladie ce sujet il est tr s important de souligner que les salaires des r alisateurs sont soumis un double plafond annuel 35 352 et journalier 162 en 2011 Ainsi un r alisateur peut avoir des revenus sup rieurs au plafond annuel mais cotiser sur une assiette sociale inf rieure Exemple un auteur a travaill 150 jours 500 jour il a donc per u 45000 de revenus salariaux mais ne cotisera que sur 24300 150 x 162 Autre pr cision importante pour les intermittents du spectacle les p riodes de ch mage permettent de valider des trimestres mais les indemnit s ch mage ne sont pas soumises cotisation pour la retraite de base Attention donc bien valuer ses revenus Deuxi me cas de figure l auteur est au dessus du plafond Il a quand m me int r t a s affilier pour acc der au RAAP le r gime de retraite com pl mentaire Autre avan S amp S tage il peut tre r mun r a en droits d auteur sur les activites dites accessoires rencontres publiques en lien avec l uvre de Pau teur ateliers artistiques possibilite offerte aux seuls auteurs affilies Avec la tendance des pro
31. c s Certains distributeurs trangers ont mis de l argent sur le projet sans l avoir lu Ils s attendaient probablement une sorte d tre et avoir bis Ils en ont t pour leurs frais convient il sans regret Ce qui compte pour moi c est de faire ce que j ai faire au plus pr s de mes d sirs Ce film est certainement le plus personnel de tous Parce que Retour en Normandie confronte pr cis ment ouvertement la question de l apr s que se passe t il quand la cam ra s en va Quand on filme des gens dans le cadre d un documentaire on a une responsabilit envers eux on ne peut pas s auto riser n importe quoi Une fois le tournage termin ils devront retourner chez eux Mais quelque chose aura chang Que laisse t on derri re soi chez ceux qu on d cide un beau jour de mettre dans la lumi re Une question qui le ram ne encore en amont la l gitimit de la d marche Qu est ce que je fous l Un film est toujours une tentative de r ponse cette question Elle est pos e diff remment d un sujet l autre mais reste la m me v hicul e d un projet l autre La question du sujet est secondaire avoue m me le cin aste On n est pas dans une perspective didactique si je devais dire quel est le sujet de La Moindre des choses je serais dr lement embarrass M me chose pour N nette tourn la M nagerie du Jardin des Plantes 1995
32. ciens et l Agessa Association pour la gestion de la s curit sociale des auteurs pour les crivains traducteurs illustrateurs photographes sc naristes compositeurs de musique chor graphes et auteurs multim dia Agessa et MDA sont des associations loi 1901 plac es sous la double tutelle du minist re de la Sant et du minist re de la Culture Elles recouvrent pour le compte de la s curit sociale les cotisations des artistes auteurs et celle des personnes physiques ou morales qui proc dent la diffusion ou l exploitation des uvres diffuseurs Ce ne sont pas des caisses de s curit sociale et elles ne versent aucune prestation Ce r le reste d volu aux diff rentes caisses concern es CPAM Caisse d allo cations familiales CNAV Pr cisons qu il n y a jamais lieu d tre affili simultan ment la Maison des Artistes et l Agessa l auteur saffilie l organisme correspondant la branche de ses revenus majoritaires et y d clare l ensemble de ses revenus d artiste et d auteur L Ircec l Ircec Institution de retraite compl mentaire de l enseignement et de la cr ation est la caisse de retraite compl mentaire obligatoire des artistes auteurs Depuis 2003 elle ne regroupe que des artistes auteurs et les regroupe tous Llrcec g re trois r gimes le RAAP commun tous les artistes auteurs le RACL manation de la Sacem pour les auteurs lyriques le RACD r gime mais
33. d dier leurs forces leur ligne ditoriale cer taines enqu tes qui correspondent leur positionnement Elles leur garantissent un niveau de couver ture irrempla able Aucune radio et cha ne d information continue n ont l quivalent de AFP 200 bureaux dans le monde 2 200 collaborateurs Mais aujourd hui les r seaux sociaux sont devenus des sources d information omnipr sentes sur le moindre v nement les agences n ont jamais t la source unique des m dias mais elles doivent rester une source de r f rence de s rieux et de fiabilit Plus les sources se multiplient plus elles cr ent de la rumeur du bruit m diatique Qu il s agisse du Mali de l Alg rie de la Syrie les r seaux sociaux transmettent beaucoup d informations mais souvent contradictoires et qui com portent des l ments de propagande de communication Les m dias se retournent vers les agences qui sont capables de certifier l information de la hi rarchiser de la distinguer de la rumeur Face la mondialisation de l information et la crise de la presse les r dactions seraient en d sarroi sans les agences et en danger face au flot des r seaux sociaux Mais l acc l ration des flux d information ne conduit elle pas immanquablement des d rapages y en a peu sur le fil AFP l entreprise sait g rer l urgence prendre le temps mais pas trop C est son m tier de base C est une culture d entreprise construite
34. de ce que je fous l Le film est toujours une tentative de r ponse cette question Au fond d un film l autre je m interroge sur la pertinence et la l gitimit des images la l gitimit de ma propre d marche affirme t il La question du sujet en devient accessoire Jusqu au malaise Qu est ce que je fous la au milieu des sourds des malades des souffrants Au d part je ne voulais pas faire ce film l id e de braquer une cam ra sur des gens qui vont mal m tait insupportable confie t il finalement pouss et encourag par des proches familiers du lieu l couter on s inqui te d autant plus de l impact de L Affaire sur cette d marche anxieuse D licat Une tache d encre dans un ciel limpide Le triomphe de la simplicit l loge de la fraternit les Marches a Cannes le succ s emballement l apoth ose la folie Puis Pagonie l acrimonie l envie la rancoeur Des sentiments repeints au vert bileux tre et Avoir tait parti comme une balade dans les courbes enneig es du Massif central une ruralit vivante au ras de la R publique d nu e de storytelling de marketing Une classe unique de la petite section aux grands de 10 ans la veille de l entr e en 6 Un ma tre qui fait des cours de grammaire et des cr pes enseigne l alg bre les glissades en luge et le respect en communaut Une harmonie entre les ges revoir le film retenu en S lection
35. ducteurs augmenter la part pay e en droits d auteur au d triment de la part salariale 50 50 est devenue la r gle aujourd hui sans que ce ne soit bas sur aucun texte les auteurs r alisateurs sont aujourd hui particuli rement inquiets pour leur retraite Un pr l vement la source pour la vieillesse et la mise en place d un remboursement des trop per us serait donc une bonne solution Dans une lettre de mission triple en t te minist rielle dat e du 23 janvier 2013 Marisol Touraine Aur lie Filip petti et J r me Cahuzac ont command aux inspections g n rales des affaires sociales et des affaires culturelles un rapport d audit pour fusionner Agessa et Maison des Artistes Le rapport attendu en juin 2015 doit justement mettre des propositions sur l am lioration de la couver ture des risques notamment en mati re d accidents du travail de maladie professionnelle et de vieillesse ont non seulement obligation sites utiles GIP Info retraite www info retraite fr site commun aux 35 organismes de retraite obligatoire base et compl mentaire r unis au sein d un groupement d int r t public Agessa www agessa org Maison des artistes www secuartsgraphiquesetplastiques org Ircec www ircec fr Les auteurs de s affilier Agessa mais ils y ont aussi int r t 23 ENTRETIEN 25 Droits d auteur des journalistes rencontre avec Emmanuel Hoog PAR ISABELLE REPITON JOURNA
36. e chappant aux ancrages particuliers des sp cialistes s imposant aujourd hui de plus en plus n cessairement nous crivain et cin aste la passion de Luc de Heusch pour Part ne s est jamais d mentie Il v cut notamment de 1949 1951 dans un phalanstere d artistes appel Les Ateliers du Marais aux c t s du peintre Alechinsky qui l entraina sous le pseu donyme de Luc Zangrie dans le mouvement de contestation et d innovation intellectuelle et artistique COBRA Il consacra divers articles et films ses amis Alechinsky Dotremont et Reinhoud ainsi qu Magritte et Ensor Il a n anmoins assum de nombreuses responsabilit s dans les institutions qui ont contribu au d veloppement du cin ma ethnographique et de ses prolongements Il a notamment t Secr taire g n ral adjoint du Comit International du Film ethnographique et Sociologique CIFES auquel appartenait galement Edgar Morin qui fit la pr face de son tude sur le cin ma et les sciences sociales crite la demande de l UNESCO il a enseign l anthropologie sociale et culturelle l Universit Libre de Bruxelles de 1955 1992 et depuis cette derni re date il tait Professeur m rite On lui doit de nombreux articles et livres consacr s cette discipline dont cinq ouvrages publi s par Gallimard Docteur honoris causa de l Universit des sciences humaines de Strasbourg il fut deux reprises 1966 1968 et 1973 1975 Direc
37. e discriminations entre les diff rents corps du m tier de journaliste Pourquoi passer par une soci t de gestion collective J ai tr s t t choisi de le faire parce que les soci t s de gestion collective apportent au d bat une force une intelligence et une expertise du sujet Ce sont des dossiers assez techniques difficiles prendre en charge dans une n gociation collective La participation en amont dans le processus de n gociation d une soci t comme la Scam a t pr cieuse C est en fait un accord qui a t conclu entre la direction de l AFP et les organisations syndicales entre l AFP et la Scam et entre la Scam et les organisations syndicales Pour les photographes un accord avait t conclu un an plus t t avec la Soci t des auteurs des arts visuels et de l image fixe SAIF Le nouvel accord leur laisse le choix d adh rer la SAIF ou la Scam Les droits concern s sont ceux li s des exploitations secondaires de la production des journalistes notamment les utilisations en mode archives partir de quand une information devient elle une archive partir du 32 jour qui suit la premi re exploitation l exploitation dans le mois qui suit la production initiale est couverte par le contrat de travail du journaliste Apr s le droit d auteur est mis en uvre Au regard des m dias qui nous utilisent 31 jours c est d j l histoire La puissance d un fil d actualit
38. e dans un paiement en salaire En cons quence un auteur r alisateur de documentaire peut tre r mun r 100 en salaire pour sa prestation Rien ne sy oppose d faut seule sa prestation pour l criture du dossier ou des commentaires peut tre r mun r e en droits d auteur En tout tat de cause si l int r t de l auteur r alisateur est d tre pay le plus possible en solaire il ne faut pas se contenter de la fourchette propos e par le producteur et qu il pr sente comme une r gle Bien au contraire puisque la loi permet d tre pay en int gralit sous forme de salaire y a donc l une belle marge de n gociation 10 PORTRAIT Nicolas Philiber photo Matthieu Raffard ne petite inqui tude Un l ger inconfort tout au moins Peut tre ne s attendait il pas parler de lui Nicolas Philibert De lui pas seulement de ses films De lui le jeune homme cin phile qui voulait faire un cin ma instruit savant la hauteur de ses r ves et des ma tres qui les avaient inspir s Qui avancait son pas social et humaniste jusqu aux retentissements d tre et Avoir aux marches du Palais de Cannes et de justice Et qui s est empress de retourner sa promenade solitaire imm diatement apr s cet exc s d honneurs et d indignites interrogeant l poque sur le sens de l image s interpellant lui m me Qu est ce q
39. ents des cotisations la source 8 comme le fait d j la SACD L autre actualit du moment concerne la r forme du Cosip Depuis l t dernier sous la pression de la Scam et des syndicats de producteurs Uspa et Spi le CNC a ouvert le chantier de r forme du Cosip documentaire Au cours des derni res ann es et singuli rement depuis l mergence de certains canaux de la TNT les diffuseurs n h sitent plus qualifier de documentaire de cr ation des uvres sans point de vue ni regard sur le r el des uvres fabriqu es en des temps records ob issant des formats verrouill s En d autres termes des uvres re oivent les aides du Cosip cens d fendre la libert et la singularit alors qu elles n en ont pas besoin et qu elles verraient le jour sans les obtenir De son c t le CNC constate une progression forte du volume produit et aid ainsi qu un largissement du p rim tre des uvres aid es des critures ou des formats hybrides ne relevant pas du genre des uvres patrimoniales Le but de la r forme est de redistribuer les cartes afin de mieux valoriser les d marches artistiques ambitieuses et exigeantes Apr s quelques mois de travaux la Scam le Spi et Uspa ont communiqu leurs propositions au CNC Nous attendons la synth se du CNC qui pour l instant ne semble pas press de mener cette r forme son terme Elle est pourtant capitale Dans un monde t l visuel qui tend
40. eur gal 900 fois la valeur du Smic horaire soit 8118 en 2011 Cette derni re condition n est pas atteint le dossier est examin par une com mission professionnelle compos e en majorit d auteurs L Agessa en compte quatre crivains musiciens photographes audiovisuel Il s agit de juger de la professionna lit des auteurs et non de faire barrage Ce sont ces m mes commissions qui s occupent des dossiers de maintien lorsqu un auteur passe sous le seuil d affiliation Il faut savoir en effet qu une fois affili Pauteur doit chaque ann e d clarer ses revenus et activit s S il atteint le seuil le maintien est automatique Dans le code de la s curit sociale le diffuseur est la structure qui verse des droits d auteur quelle que soit sa raison sociale entreprise collectivit territoriale institution 2 l Agessa d taille dans des fiches par branche les activit s qui rel vent bien du r gime des auteurs et les autres Sont notamment exclus les r dacteurs de textes caract re promotionnel les consultants sur sc nario les metteurs en sc ne d v nements les photographes de mariage SES E Si les conditions sont remplies l Agessa transmet le dos sier a la Caisse primaire d assurance maladie CPAM qui prononce officiellement l affiliation C est partir de ce moment que l Agessa va calculer et appeler les coti sations d assurance vieillesse Soit sur le mont
41. exploratoire ce titre le Manifeste lanc par la revue XXI Un autre journalisme est possible est int ressant Certaines de ses affirmations sont discutables mais il a le grand m rite de mettre en avant le seul sujet qui sur le long terme compte celui du contenu Oui un contenu de qualit trouve son lecteur Le d bat sur le contenu va prendre le pas sur Le l gislateur de 1957 n a introduit la cat gorie des uvres collectives que pour r soudre le cas particulier des dictionnaires Et des encyclop dies Dans sa r daction embarrass e de l article L 113 2 al 3 la notion d uvre collective est vue par beaucoup comme une erreur diabolique tant relev qu il n est pas normal qu en plus de quarante ans la jurisprudence n ait pu dissiper le flou qui entoure une notion aussi fondamentale pas une course Les auteurs de la Scam pensent souvent que la suppression de la publicit sur France T l visions n a pas chang l tat d esprit qui r gne au sein des quipes du service public qui restent toujours les yeux riv s sur les r sultats d audience Le 30 octobre dernier la Scam organisait donc une rencontre autour de France T l visions et ses audiences avec Stephanie Br mond directrice du service des tudes de France Tele visions et les trois directeurs d unit documentaire Fabrice Puchault France 2 Dana Hastier France 3 et Caroline B har France 5 Se mettre
42. ins bien s r que la demande de la SACD et de la Scam aupr s des pouvoirs publics aboutisse Montant de la cotisation annuelle d Points e Classe sp ciale 426 6 Classe A 852 12 Classe B 1704 24 Classe C 2556 36 Classe D 3408 48 Id Pour les crivains et traducteurs litt raires la cotisation est financ e 50 par le pr t en biblioth que le Valeur du point 2013 8 10 Calcul Si vous avez cotis 5 ans en classe sp ciale vous toucherez 243 de retraite annuelle 5 x 6 points x 8 10 Si vous avez cotis 30 ans en classe D votre retraite s l vera 1166413048 x 8 10 Le RACD un deuxi me r gime compl mentaire Lors de la r union du 26 novembre il a t plusieurs fois questions d un autre r gime le RACD galement g r par PIrcec Emanation de la SACD le RACD est un deuxi me r gime compl mentaire pour les auteurs de la SACD Il n y a pas de r gime sp cifique pour les auteurs de la Scam Mais Luc B raud pr sident du RACD leur a ouvert grand les bras Lors de la r forme de 2005 la SACD avait d j propos la Scam de rejoindre le RACD La Scam avait interrog ses soci taires mais face un trop petit nombre de r ponses le Conseil d administration avait d cid de ne pas donner suite Lors de sa s ance du f vrier dernier il a t d cid de proposer par une nouvelle consultation de ses membres concern s que la Scam rejoigne le RACD
43. l autre casquette pour tirer son pingle du jeu l objectif tant pour lui d viter d tre mis contribution o alors ses propres conditions et propres tarifs Le contlit qui l a encore r cemment oppos aux diteurs de presse l illustre bien Il se conclut par un accord lui permettant d viter la mise en uvre d une loi qui l aurait oblig demander des autorisations et verser des r mun rations Cet accord engage Google verser 60 millions d euros dans un fonds pour aider la presse dans sa transition vers le num rique La solution ne r gle rien Elle est ponctuelle et permet aussi au moteur de recherche d avoir un contr le de ce fonds car il sera partie prenante de sa distribution Google prend une part de plus en plus active dans la production et la diffusion des uvres C est indubitablement un partenaire d avenir pour la cr ation S il veut tre partenaire de la cr ation il doit jouer le jeu est temps que cesse cette fuite en avant La Scam a d ores et d j soutenu aupr s de la Mission Lescure une r forme in vitable du statut d h bergeur l aune de la t l vision connect e qui mettra en concurrence le monde de la t l vision et celui de l Internet il appartient galement l tat et aux autorit s comp tentes de clarifier les r les et les obligations de tous les acteurs concern s y compris Google et que tous concourent la cr ation dans des conditions quitables Nicolas Mazars Y
44. lafond annuel de la s curit sociale soit 145 488 en 2012 la CSG et la CRDS doivent tre calcul es sur 100 du revenu pour la part exc dant ce plafond b Pour ceux qui d clarent en frais r els La cotisation d assurance vieillesse Les auteurs affili s l Agessa sont redevables de la cotisation d assurance vieillesse qui leur ouvre des droits titre personnel pour leur retraite Elle est payable en 4 ch ances trimestrielles sur les revenus de l ann e n 1 et n 2 Exemple pour l ann e 2011 les ch ances sont 15 juillet 2012 15 octobre 2012 15 janvier 2013 et 15 avril 2013 Assiette de calcul Revenus de l auteur dans la limite du plafond de la S curit Sociale sol 939 2 por 2O Taux O75 lo 6 75 x 900 x valeur horaire moyenne du Smic soit 548 pour 2011 Minimum forfaitaire Maximum redevable 6 75 x plafond de la S curit Sociale soit 2386 pour 201 Fiscalit D ductible sur frais r els c Depuis le 1 novembre 2012 6 65 pr c demment Retraite de base des cotisations plafonn es Question l gitime des auteurs pourquoi les cotisations vieillesse ne sont elles pas pr lev es la source comme les cotisations maladie Tout simplement parce qu elles ne sont appel es que dans la limite du plafond de la s curit sociale soit 35 352 en 2011 Autrement dit le calcul des cotisations vieillesse ne peut se faire qu a posteriori en connaissant les salaire
45. luriel les t l spectateurs ne jugent pas la qualit mais les qualit s d un programme souligne St phanie Bremond La nouvelle pr sidence a aussi souhait l ouvrir d autres cha nes mais pour l instant aucune n a souhait souscrire Des outils pour la tutelle Ce barom tre qualitatif permet de d velopper plusieurs indi cateurs notamment des tops et des moyennes mensuelles est int ressant de voir que pour les cha nes tudi es France 2 France 3 France 5 TF1 M6 la note de satisfaction varie tr s peu d une cha ne l autre et volue au fil des mois de ZZ 8 1 note sur 10 Seule France 5 ador e de ses t l spectateurs se distingue en tant toujours dans le haut de la fourchette Autre enseignement quand on enl ve les s ries am ricaines la note baisse de 0 3 point en moyenne pour TF et M6 grandes pourvoyeuses du genre variation marginale pour France 2 qui a une seule soir e et nulle pour France 3 et France 5 qui n en diffusent pas St phanie Br mond insiste en eftet sur le fait que contrairement ce que l on pourrait penser les s ries am ricaines sont toujours tr s bien not es la moyenne obtenue pour chacun des 23 items est plus dift renciante sur les qualit s artistiques et motionnelles les cing cha nes obtiennent des notes tr s proches mais sur les crit res sociaux et ducatifs les cha nes publiques sont sensiblement au dessus la direction des tudes t
46. nd Papers in the Social Sciences 16 Paris Unesco 1962 62 Et il voquait clairement a ce propos la r alisation de son film sur le Rwanda Il s agissait de restituer aussi fid lement que possible une soci t diff rent de la n tre une autre fa on de consid rer les femmes de situer le prestige la richesse etc Il me parut impossible de rendre compte des donn es l mentaires de la vie sociale Sans obtenir la participation effective des gens que l on filme Paction LAH cit par Gilles Marsolais L Aventure du cinema direct Paris Seghers 1974 233 Cette position affirm e des 1962 ne sera pas admise faci lement par la plupart des ethnocin astes de l poque qui revendiquaient encore une vision neutre sinon objective Le discours du sp cialiste pr tendait identifier sans ambigu t pr tendait on les images se d roulant sous les yeux des spectateurs install s devant l cran qui aurait t une fen tre ouverte sur les r alit s du monde HOMMAGE C e type d attitude confortera pour longtemps des opi nions contradictoires et m prisantes l gard des films anthropologiques D un c t les documentaristes vont accuser les ethnologues de pr tendre tout savoir et d expri mer la v rit de ce qui est du haut d un commentaire qui expliquerait tout De l autre les anthropologues purs et durs vont soupconner les cin astes de tous les trafics ou de toutes les na vet
47. nt avec insistance Et c est vrai ils ne savaient pas comme beaucoup d auteurs comme vous peut tre C est pourquoi nous avons d cid qu partir d aujourd hui nous mettrions tout en uvre pour que nous n ayons plus devant nous des r alisateurs des cri vains des sc naristes des photographes des chroniqueurs qui nous disent d sol s je n en ai jamais entendu parler Faisons en sorte que l ignorance ne soit plus une excuse et qu elle devienne si j ose dire coupable Alors j entends d j les voix de certains s lever Quoi Comment La retraite Mais la retraite c est la mort La retraite c est chec La retraite c est la fin Comme si la retraite tait un luxe et un confort qui ne si rait pas aux saltimbanques Et qui a envie de penser sa retraite 30 40 ou m me 50 ans Nous faisons un m tier difficile pr caire qui demande souvent une nergie un courage un talent singulier Alors les mots retraite r gime compl mentaire affiliation r sonnent trop comme une funeste r f rence un style de vie trop conventionnel et auquel les auteurs ont tourn le dos Pourtant le d sir de faire des films d crire des livres d animer une mission de radio n est pas ternel Il peut s mousser et m me dispara tre Sans compter les accidents de la vie Alors il serait stupide oui stupide de ne pas profiter des droits qui nous sont octroy s et de ne pas s
48. nt entra ner montrer les images en cours de tournage aux diff rents groupes concern s par le film travers cette proc dure les acteurs gagneront progressive ment une certaine autonomie d entreprise point de d part de ce qui pourrait par la suite devenir une v ritable anthropologie partag e La rupture tait d j faite d une s paration radicale entre r alisateur et acteurs les l ments d une collaboration une entreprise commune se mettaient en place La valeur de t moignage de ce film est vidente il tente une compr hension interne de l articulation des groupes sociaux ainsi que du v cu de syst mes de valeurs l gitimant l ordre social Il pose la question cruciale des modifications apport es par les occupations coloniales et les politiques post ind pendances accentuant et d viant des oppositions relatives pour maintenir des dominations ext rieures dont les cons quences vont conduire aux massacres g nocidaires de 1963 et surtout ceux de 1994 1995 Le lien s op re entre les diff rentes phases d une histoire qui devient alors celle des peuples concern s et non pas celle de ceux qui ont tent de les conqu rir et de les dominer ce stade Luc de Heusch peut crire La participation effective et consciente des gens la r alisation d un film est souhaitable et parfaitement conforme aux techniques tradi tionnelles de observation ethnographique LAH Cin ma et Sciences sociales Reports a
49. officielle Cannes en 2002 ovationn en France et l tranger on se prend r ver de retrouver dix ans plus tard les protagonistes pour un Que sont ils devenus qui reviendrait film au m me endroit avec des ados pouss s trop vite coinc s un peu g n s sur les petits bancs Le petit Jojo Axel le r veur Monsieur Lopez Et puis on se souvient le proc s les accusations de contrefa on les demandes de dommages et int r ts La belle histoire a fait long feu Quand on l voque Nicolas Philibert change de position mais pas de sujet Il veut bien en parler mais par piti plus de raccourcis L affaire est moche elle le restera m me si le r alisateur a gagn les proc s photo Matthieu Raffard h P 12 9 iS Ce qu on a appel L affaire Lopez a clat dans la presse un an apr s la sortie du film rappelle t il Du coup la plupart des gens ont pens que c tait une cons quence du succ s et ont ramen e une histoire de gros sous mais c est beaucoup plus compliqu En r alit tout a commenc avant la sortie avant m me qu on sache que le film aurait du succ s C est une mauvaise rencontre comme ca peut arriver chacun de nous r sume t il Il ajoute qu il faudrait entrer dans les d tails mais qu il n y tient pas Ou alors que ca nous prendrait la journ e et qu il ne faudrait plus
50. on SACD pour les auteurs dramatiques et les auteurs du cin ma et de l audiovisuel Un auteur affili l Agessa est forc ment affili au RAAP Et peut selon son activit tre affili en sus au RACL et ou au RACD rep res Agessa 200000 assujettis 14000 affili s Maison des artistes 25 000 assujettis 25000 affili s Ircec 40000 cotisants er 22 DROIT DES AUTEURS LA RETRAITE MODE D EMPLOI Retraite compl mentaire un deuxi me tage obligatoire Laffiliation l Agessa enclenche automatiquement l affi liation l Ircec pour la retraite compl mentaire elle aussi obligatoire Pas de surprise comme tous les r gimes de retraite celui des artistes auteurs comporte deux tages une retraite de base et une retraite compl mentaire Petite bizarrerie historique tout de m me la premi re rel ve du r gime g n ral des salari s via l Agessa et la seconde des professions lib rales via l Ircec Autrefois appel Ircec comme la caisse ce qui pr tait confusion le r gime compl mentaire des artistes auteurs a t r cemment rebaptis RAAP r gime des artistes auteurs professionnels Il est commun l ensemble des artistes auteurs et a la particularit d tre optionnel c est dire que c est a l affili de choisir la classe dans laquelle il veut cotiser cf tableau et il peut modifier ce choix chaque ann e Chaque classe correspond un montant de coti
51. ouvoir racheter des trimestres Sans revenir sur la pol mique Ast risque entend ici expliquer pourquoi les auteurs doivent absolument s affilier l Agessa DROIT DES AUTEURS 19 Sans affiliation les cotisations des artistes auteurs i Agessa n ouvrent droit ni l assurance maladie ni l assurance sim retraite La distinction assujettis affili s Levons d abord une ambigu t cotiser l Agessa ne signifie pas cotiser pour sa retraite C est toute la diffe rence entre assujetti et affili Chaque personne qui per oit des droits d auteur dans l ann e est dite assujettie car ses revenus sont soumis des cotisations maladie maternit veuvage CSG CRDS et formation professionnelle Ces cotisations sont pr le v es la source par le diffuseur C est ce qu on appelle le pr compte Et c est cause de ce pr compte que certains auteurs s ima ginent tort cotiser pour leur retraite En r alit sans affiliation ces coti sations n ouvrent droit ni l assurance maladie ni assurance retraite Pour b n ficier du r gime faut en effet tre affi li ce qui suppose une d marche volontaire de l auteur dossier dimma triculation Laffiliation est soumise trois condi tions exercer une activit d auteur r sider fiscale ment en France et avoir per u durant l ann e pr c dente un minimum de droits d aut
52. parler que de ca J ai lu telle ment de b tises de raccourcis Tout le monde s est mis fantasmer justifie t il Apr s l instituteur il y eut d autres affaires encore d autres assignations assorties de pr tentions financi res colossales aux montants franchement d lirants aliment es par la repr sentation d une usine r ves crachant les dollars comme autant de fum es nocives Des affaires gagn es chaque fois Sans quoi c en tait fini du documentaire Qui se serait encore risqu filmer Alors oui cette histoire laisse une blessure Mais je regarde lavenir je ne vis pas tourn vers le pass jure t il Comme pour se purger apr s cet norme succ s cri tique et public dont il reste persuad que le scandale constituait une forme de ran on de la gloire et alors que la profession alignait d j les cin dollars pour app ter le nouveau prodige Nicolas Philibert d joue tous les pronostics en partant la campagne Il retourne en Normandie 30 ans apr s le tournage du film de Ren Allio Moi Pierre Rivi re une affaire criminelle de 1835 qui inspira Michel Foucault tourn e in situ avec les paysans dans les r les principaux L accueil des protagonistes est chaleureux sinc re Celui du public c est autre chose C est un film qui n a pas march du tout s amuse l auteur pas m content du mauvais tour jou ceux qui l attendaient sur des rails tout tra
53. qu une d p che Quel regard portez vous sur la crise de la presse fran aise la crise de la presse change de forme au fur et mesure qu elle s intensifie Les titres meurent et les r dactions se r duisent sauf l AFP Le d bat s est ordonn autour de quelques id es la fin du papier la transition num rique le gratuit la perte de valeur Je crois que le d bat sur ce terrain l s puise pour laisser la place des pratiques des exp rimentations des tentatives D un stade p remptoire ce d bat EMMANUEL HOOG ENTRETIEN 2 le d bat sur la technique Heureusement le d bat sur l avenir de la presse est mal heureusement devenu un marronnier une figure de style La crise syst mique est l r elle Un accord qui renforce la gestion collective L accord sign en novembre 2012 entre l AFP pour ses journalistes et la Scam s inscrit dans le prolongement de la d marche engag e en 2007 par les accords sign s avec France T l visions et l Institut national de audiovisuel puis en 2012 avec La Cha ne parlementaire Assembl e nationale et Public S nat Ces contrats marquent des avanc es dans la reconnaissance des droits d auteur des journalistes et renforcent la gestion collective L accord AFP concerne plus de 800 journalistes de l Agence b n ficiant d un contrat de droit fran ais sur ses 2260 collaborateurs r partis dans 150 pays Il vise r mun rer les e
54. r gime g n ral au d tail pr s qu il n a pas encore report les deux ans l ge l gal de d part en retraite est donc de 65 ans avec une possibilit de d part 60 ans Le montant capitalis est constitu de deux niveaux la retraite de base financ e par les cotisations vieillesse vers es l Agessa et la retraite compl mentaire RAAP La premi re doit tre liquid e aupr s de la CNAV Caisse nationale d assurance vieillesse la seconde aupr s de VIrcec Le cas sp cifique des auteurs r alisateurs A la Scam les auteurs r alisateurs de documentaires constituent le gros des troupes Ils taient donc nom breux le 26 novembre la r union d information sur la retraite En tant que salari s ils b n ficient de l assurance maladie et n ont souvent pas la m me connaissance de PAgessa que d autres auteurs non salari s Beaucoup ont demand s ils avaient int r t s affilier On peut r pondre de deux fa ons La premi re est que le syst me de protection sociale en France est collectif et obligatoire Pour chaque activit un r gime s applique et on n a aucun choix faire Ainsi si un auteur per oit plus de 8118 de droits d auteur par an il a obligation de s affilier La deuxi me forme de r ponse tient l int r t de l auteur Celui ci ne devrait pas rentrer en ligne de compte mais puisque c est l auteur d effectuer une d marche volon taire il est import
55. re l Agessa afin d en b n ficier autrement dit la retenue de cotisations Agessa ne signifie pas que l auteur soit affili Pour un intermittent du spectacle son int r t est vite entendu toutes les heures qu il fera et qui ne seront pas couvertes par un salaire ne pourront pas tre compta bilisees pour son indemnit ch mage la r partition n int resse cependant pas que l indemnisation ch mage Le salaire couvre aussi les accidents du travail Ainsi en cas d accident dans une salle de montage par exemple l absence de contrat de travail pourra avoir pour cons quence que le r alisateur doive faire face aux frais de soins n cessaires Une r gularisation est toujours possible a posteriori mais pourvu que l employeur y consente S il refuse il appartiendra au r alisateur de faire la preuve aupr s du conseil des prud hommes qu il tait dans un lien de subordination au moment de l accident une action qui prend du temps et dont l issue d pendra des preuves apport es ll n existe aucun texte l gislatif ou r gle mentaire qui dise quel pourcentage du revenu doit tre pay en droits d auteur par rapport au salaire o inversement Tous ceux qui pr tendent le contraire se tient des on dit ou des pseudo usages qui n ont pas cours devant les tribunaux ou devant les organismes sociaux Ce qui est parfois avanc comme tant une r gle n en est pas une Le fait est que le salaire est obligatoire pour tout le
56. remier argument le RAAP a plus de 10 ans de r serves c est dire que s il n y avait plus aucun cotisant partir d aujourd hui les r serves permettraient quand m me de payer les retraites pendant 10 ans titre de comparai son le r gime des salari s Agirc Arrco a moins d une ann e de r serves Ces r serves ont t constitu es pour faire face aux effets d mographiques Le nombre de cotisants a en effet dou bl depuis le rapprochement des fichiers Agessa Ircec en 2007 Ces r serves sont plac es actions obligations immobilier mais le r gime tant en exc dent de tr sorerie annuelle il n est pas n cessaire d y toucher Une ventuelle perte sur ces placements reste donc virtuelle Selon les derni res tudes actuarielles cit es par Angela Alves le r gime serait l quilibre sur les 40 prochaines ann es Deuxi me argument le taux de rendement du r gime qe est d environ 10 Autrement dit compte tenu de la e d fiscalisation des cotisations il suffit de 9 ans de retraite pour r cup rer les cotisations vers es Contre pr s de 20 ans pour un salari Enfin troisi me argument pour les crivains et traduc teurs litt raires la cotisation est financ e 50 par le pr t en biblioth que Finalement le RAAP a un seul d faut on ne peut racheter de trimestres la Direction de la s curit sociale consid rant que le r gime optionnel est d j un avantage important mo
57. s spectateurs et la r interpr tation critique de ceux qui en ont t les protagonistes Sans doute Luc de Heusch aura t il contribu de mani re essentielle initier une approche anthropologique fond e sur la n cessit de l interrogation plus que sur la certitude de la r ponse Cet article est galement publi sur le site du Comit du film ethnographique http comitedutilmethnographique com hommage a luc de heusch Marc Henri Piault est galement Directeur de recherches honoraire au CNRS et membre du Comit du Film Ethnographique 31
58. s per us au cours de l ann e de r f rence Ainsi un auteur qui a touch 40000 de salaires en ann e n 1 sera totalement exon r de cotisations vieil lesse sur ses droits d auteur En revanche s il a gagn 30000 il sera appel sur 5 552 35 552 50000 quel que soit le montant de ses droits d auteur Le maximum redevable pour la retraite de base est ainsi de 2386 cf tableau Soulignons qu il existe aussi un minimum forfaitaire Un auteur dont les revenus sont en dessous du seuil d affiliation mais qui est maintenu par la commission professionnelle devra en effet s acquitter du minimum forfaitaire calcul sur 8118 soit 548 Linconv nient est qu il devra cotiser sur des revenus qu il n a pas per us en cas de difficult s il peut toutefois solliciter l aide sociale de l Agessa L avantage est qu il pourra valider quatre trimestres le seuil d affiliation tant justement fix pour ce faire En r alit ce n est pas le montant des salaires qui compte mais l assiette sociale Attention pour les intermittents aux plafonds journaliers cf partie sur les auteurs r alisateurs LA RETRAITE MODE D EMPLOI DROIT DES AUTEURS 2 Agessa et MDA le r gime de s curit sociale des artistes auteurs est une branche du r gime general des salari s est g r par deux organismes selon une logique m tiers la MDA Maison des Artistes pour les plasti
59. sans doute mieux ne pas Aujourd hui il affirme que pour bien raconter le mieux c est de partir l esprit ouvert et d en savoir le moins possible sur l histoire raconter Il suit une id e une curiosit un d sir surtout Je fais mes films partir de ma propre ignorance des questions que je rencontre en cours de route Le tournage ne doit pas tre la v rification d un pr suppos b ti sur du savoir et de la documentation On met sinon le film sur des rails on s enferme On cherche v rifier le bien fond de ce qu on a appris et on condamne la port e cin ma tographique de son projet Il y a 20 ans pour Le Pays des sourds 1993 il a bien pris quelques cours de langue des signes pour aller vers ses interlocuteurs Mais je ne voulais surtout pas ren contrer les sp cialistes les experts Il s est aussi pass d interpretes qui auraient d tourn le regard et diverti l attention des personnes film es et cr une distance Or ce qu il cherche c est se m ler sans jamais se diluer Comme la clinique psychiatrique de la Borde o il prit ses quartiers pour filmer les patients de la clinique oa i vw HILIBERT PORTRAIT e n gt psychiatrique pendant les r p titions d une pi ce de th tre La Moindre des choses 1996 il s y retrouva comme enr l malgr lui au corps des soignants Chaque fois que j entreprends un nouveau film je me deman
60. sations et un nombre de points avec une stricte proportionnalit Ainsi une cotisation annuelle de 426 quivaut 6 points 852 12 points etc Ajoutons que si un auteur n atteint pas le seuil d affiliation mais est maintenu par la commission professionnelle de l Agessa il a le choix entre demander une dispense d affiliation a l Ircec ou cotiser pour continuer acqu rir des droits Pour Angela Alves responsable du p le juridique de l Ircec c est un r gime tr s int ressant Seul incon v nient personne ou presque ne le sait En effet sans demande sp cifique c est la classe minimale qui est appel e 80 des artistes auteurs sont ainsi en classe sp ciale et le restent Or apr s 20 ans de cotisation en classe sp ciale un auteur obtient royalement une retraite de 972 par an Cette possibilit offerte aux auteurs d tre acteurs de leur retraite en modulant leur cotisation est unique en France Luc B raud pr sident du RAAP a d ailleurs pr cis que le r gime tait fortement menac par Bruxelles et a enjoint tous les auteurs qui le pouvaient a cotiser en classe D Tant que c est encore possible Le RAAP un r gime optionnel Si le RAAP est avantageux ce n est pas seulement parce qu on peut choisir son option c est aussi parce qu il offre des garanties int ressantes Angela Alves a d ailleurs insist sur le fait qu il tait g r par des auteurs eux m mes P
61. t pr sente sa mani re Sans confondre la livraison d information ses clients et au grand public il reste une grande marge de progression pour demeurer une grande marque la fois professionnelle et grand public Quelle est l importance de l activit photo et vid o Quasiment 50 du chiffre d affaires de l agence vient de la production Image qui regroupe photo vid o infographie et multim dia C est l o la croissance est la plus dynamique l entr e dans l information se fait de plus en plus par l image et moins par le texte Le service photo international a t construit dans les ann es 80 et tourne plein r gime depuis 15 ans l AFP est devenue un des premiers acteurs mondiaux du photojournalisme Ses photographes sont r guli rement prim s En 2012 pour la premi re fois le Pulitzer du photojournalisme pour Massoud Hossaini est revenu une entreprise non am ricaine On doit encore faire cro tre la production vid o qui est pass e de 20 vid os par jour 200 en deux ans et demi Nos concur rents AP et Reuters sont 300 350 Il y a eu des embauches de JRI et une politique de formation active pour permettre aux photographes et journalistes textes de compl ter leur comp tence avec la vid o I faut que les m mes r gles d ontologiques et professionnelles construites avec le temps sur le texte s appliquent afin qu une image de l AFP embarque les m mes valeurs de s rieux et de rigueur
62. tant l agence n a pas vocation tre un fonds d archives l AFP est en effet un interlocuteur du pr sent mais elle peut contribuer lui donner du sens en l clairant de sa production pass e la relation avec nos clients va s enrichir Aujourd hui c est une relation client fournis seur bas e sur la livraison de fils d informa tion phototextesvid o Demain nous serons fournisseurs de services associ s ces fils et les archives seront l un de ces services et donneront la profondeur l actualit La num risation le r f rencement la consti tution de bases de donn es font partie du projet de d veloppement du nouvel outil de production et de diffusion IRIS AFP Forum qui va se d rouler sur les prochaines ann es l heure o chacun partout et tout moment peut donner une information sur un r seau mondial quelle est la sp cificit d une agence comme l AFP Une agence mondiale de presse est une entreprise tr s singuli re Nous sommes trois dans le monde avec AP et Reuters tre capables de dire 24 heures sur 24 ce qui se passe sur la plan te dans un flux continu de textes de photos et d images anim es Ce flux d informations nourrit encore large ment tous les autres Pour rester un l ment central du monde de l information ces agences doivent bien s r se r former se r inventer innover Mais en restant une source centrale pour les autres m dias elles permettent ces derniers de
63. temps de travail qui est accompli dans le cadre d un lien de subordination avec le producteur Cette notion vise la situation o le producteur exerce un contr le sur le travail de l auteur r alisateur y a un lien de subordination quand celui ci est astreint un temps de travail heures jours semaines un lieu de travail lieu de rep rages plateau de tournage salle de montage et quand le producteur exerce un contr le sur la t che accomplie Dans toutes ces situations l auteur r alisateur ne peut pas tre r mun r en droits d auteur Pour savoir ce qui peut tre pay en salaire et en droits d auteur il faut calculer le temps de travail effectu dans le cadre du lien de subordination et seule la prestation effectu e en dehors peut ventuellement tre pay e en droits d auteur Le r alisa teur pr sum tre un salari tout le travail DROIT DES AUTEURS qu il a charge des rep rages jusqu la derni re tape de postproduction est pr sum tre accompli dans le cadre d un contrat de travail il ne reste plus que l criture du dossier et des commentaires du documentaire qui ne soit pas couverte par un salaire Au demeurant m me cette prestation peut tre pay e en salaire si les deux parties en d cident Personne n y trouvera rien redire et certainement pas l Urssaf ou l Inspection du travail Le risque pour le producteur r side toujours plus dans un paiement en droits d auteur qu
64. teur d Etudes associ la 5 section sciences religieuses de l cole Pratique des Hautes Etudes Paris Il y dirigea aussi le Laboratoire Syst mes de pens es en Afrique noire associ au CNRS Il fut Pr sident du Conseil scienti fique du Mus e Royal d Afrique Centrale Tervuren de 1987 1991 Il tait membre de l Acad mie royale des Sciences des Lettres et des Beaux Arts de Belgique N ous rappellerons ici principalement ses films ethno graphiques historiques ou ethno fictionnels r alis s aussi bien en Afrique qu en Belgique En Afrique il tournera bien videmment dans les pays qui avaient t sous domination belge Rwanda tableaux d une f odalit pastorale 1955 F te chez les Hamba 1956 nouvelle version en 1998 Une R publique devenue folle Rwanda 1884 94 1996 mais aussi au Mali Sur les traces du renard p le 1984 o il retrouve en particulier l ethnologue Germaine Dieterlen On lui doit galement de v ritables portraits sociologiques de la Belgique qui proc dent de ce que l on peut consid rer comme d une esp ce d ethno fiction Gestes du repas 1958 Les amis du plaisir 1962 Les Amis du plaisir trente ans apr s 1995 Il tait ainsi le pr curseur d un cin ma o r el et fiction se combinent et se compl tent pour mieux interroger l attention du spectateur Il voqua l histoire chaotique de son pays d chir par la querelle des Flamands et des Wallons dans Q
65. uand j tais Belge 1999 Il r alisa aussi un film de long m trage Jeudi on chantera comme dimanche 1967 tourn dans la banlieue industrielle de Li ge dont les ouvriers taient prisonniers cette poque de l conomie dite de consommation Luc de Heusch partageait avec Jean Rouch une grande admiration l gard de Flaherty dont le film Nanook of the North 1922 aurait t selon eux le premier film ethno graphique du monde Lun et l autre pr naient galement la pratique d une cam ra incitative l ment d cisif dans la constitution d une situation anthropologique tablissement et poursuite d une conversation o l observateur claire ses objectifs en se mettant en position attentive d coute C tait proposer de mettre le r alisateur lui m me par l change des regards dans un processus partag de connaissance chemin qui annonce tr s vite exp rience du filmant film de l observateur observ ans son film sur le Rwanda de 1955 Luc de Heusch mettait en image une th se d histoire pr coloniale r alis e par son ami ethnologue Jacques Maquet Il s agissait initialement d une tentative pour restituer des comportements mais aussi des fa ons de penser les rapports entre les personnes entre les sexes une exp rience destin e prouver les hi rarchies la richesse ou la connaissance D abord initiative ethnologique la proc dure et les conditions m mes du tournage vo
66. ue je fous l La dans cette cole la dans ce jardin la dans cet h pital Et tout derni rement l La Maison de la Radio filmer les voix du service public Il rel ve qu il aime bien le mot documentaire mais d teste documentariste poussi reux r ducteur presque mesquin Un peu rigide aussi Cin aste Je ne sais pas Je suis quelqu un qui fait des films En fait Nicolas Philibert se m fie des mots des contresens et des faux amis Des mots embarqu s sans pr venir qu il n aurait pas lui m me convi s estampill s adoubes Dans le fil de change il corrige ceux qu il emploie et ceux de son interlocuteur Une mani re de non dit permanent qui clignote en arri re plan bip bip ne me faites pas dire ce que je n ai pas pens Des mots d ailleurs il n en met jamais sur ses images Il montre et laisse ses sujets parler pour eux m mes Il leur offre une plateforme la possibilit d une tribune dont ils sont libres de s emparer ou pas Une partition qu ils sont libres de jouer ou pas La bande son n existera que par leur gr ce Qu ils se taisent et elle se tait aussi Une balade une aventure un voyage une auto analyse qui peut les embarquer tr s loin mais qu ils ont d abord envisag s avec lui et valid s Jamais il ne dira ce qu il a vu ou entendu hors champ libres de tout commentaire ce sont les images et elles seules qui racontent ni ne filmera en douce lair de rien oubliez
67. ves les cha nes ont recours des focus groupes mais ceux ci n cessitent de r unir des t l spectateurs et s av rent co teux France T l vi sions a donc mis en place en 2004 un barom tre qualitatif avec l institut Harris Interactive Chaque jour environ 2000 t l spectateurs attribuent via Internet une note de satisfaction aux programmes regard s la veille et disent pour les pro grammes de premi re et deuxi me parties de soir e ce qu ils ont aim ou pas verbatim Il ne s agit pas d un panel d di T ee France T l visions une exigence d audience To a he Ne ey a comme le Mediamat et celui ci fait appel des personnes diff rentes chaque jour Fin 2010 le sondage a t augment d un troisi me niveau d analyse avec 23 questions ferm es s agissait de trouver un niveau interm diaire entre la note de satisfaction une donn e tr s s che et les verbatims qui prennent beaucoup de temps analyser Ces 23 items sont organis s autour de quatre types de crit res artistiques bien fait bien rythm ditt rent motionnels moments forts envie de rester jusqu la fin sociaux envie d en parler autour de soi et ducatives apprend des choses fait reflechir Cette nouvelle grille d valuation s est appuy e sur les exp riences des autres groupes publics en Europe et sur l id e que la notion de qualit se d cline au p
68. xploitations dites secondaires de la production des journalistes qu il s agisse de texte photo vid o infographie ou uvre multim dia On entend par exploitation secondaire toute exploitation hors des fils d actualit que produit quotidiennement Agence pour ses 4315 clients abonn s dans le monde m dias gouvernements grandes institutions Il s agit donc des utilisations en mode archives au del d une p riode de 31 jours apr s leur diffusion sur le fil ou d exploitations d autres fins que d information dition documentaires Pour les non photographes l accord pr voit pendant trois ans une r mun ration forfaitaire de la Scam de 190 000 euros par an puis une r mun ration proportionnelle l activit hors photos de AFP Pour les photographes la r mun ration sera proportionnelle au chiffre d affaires photos Une partie des photojournalistes de PAFP a d j confi fin 2011 ses droits la Soci t des auteurs des arts visuels et de l image fixe SAIF Ils ne sont pas concern s mais l accord Scam a repris un dispositif identique La Scam a organis une r union d information l AFP le 23 janvier et assurera des permanences pour expliquer aux journalistes comment adh rer Car Paccord ne peut s appliquer qu aux seuls journalistes ayant fait acte d adh sion la Scam pour apporter leurs droits en gestion collective passe une p riode plus

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

APPROVAL SHEET  Get - Wiley Online Library  3,. 75Þ1,. - Piktronik  Samsung WA90F3 Hướng dẫn sử dụng  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file