Rien à Voir - FRAC Poitou
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1. Les ateliers Les Ateliers du regard Les Ateliers du regard sont con us sp cifiquement pour le groupe en compl ment de la visite Ils permettent de d couvrir l art d aujourd hui en exp rimentant partir des formes des couleurs et du sens des uvres La Fabrique du regard partir de 8 ans La Fabrique du regard se d roule sur 3 5 jours durant les vacances scolaires Immerg dans l exposition le groupe d enfants explore les uvres et les d marches des artistes travers des ateliers de pratique artistique Vacances d automne pour les centres de loisirs du 27 au 31 octobre 2014 matin e sur rendez vous pour les individuels le 27 et 28 octobre 15h 16h30 sur inscription jusqu au 17 octobre Le centre de documentation du FRAC Poitou Charentes Site d Angoul me Le centre de documentation permet d appr hender la cr ation artistique contemporaine et d approfondir des recherches Centre de ressources vocation interne et externe il r pond aux demandes en terme d information de formation et de recherche Ce fonds sp cialis en art contemporain est riche de plus de 7000 ouvrages Il comprend catalogues monographiques catalogues d expositions individuelles et collectives p riodiques ouvrages th oriques essais critiques et crits d artistes Le fonds documentaire s enrichit par une politique d change avec les structures culturelles et par des achats r guliers Ouvert du lundi au vendredi de 92. ME Pa LENATAS Abem pa de lg h imis NUL Pants Autorisation de copier 1984 carte d livr e par le Mus e du Louvre la demande de l artiste et tablie au nom du collectionneur Notice Tour tour artiste agent d art critique et organisateur d v nement Martin Tupper est un avatar fictif du couple Yoon Ja et Paul Devautour Au travers du Show Room il propose d exposer la collection d uvres du couple dont les auteurs sont aussi des avatars des Devautour dans une mise en sc ne voquant la fois un stand de foire commerciale ou le cadre domestique d une collection priv e Au del de l vocation du syst me de l art et de ses enjeux Tupper entend questionner travers la pratique de la collection l interchangeabilit des r les et montrer l interd pendance des responsabilit s dans l instauration et le devenir d une uvre Extraite du Show Room l Autorisation de copier attribu e Paul Devautour par l entremise du fictif Martin Tupper qui est expos e appara t particuli rement comme d monstrative si l on veut s interroger sur les statuts des objets des individus et des contextes dans le monde de l art La r f rence l histoire de l art Art conceptuel Les simulationnistes Sherrie Levine Elaine Sturtevant Mike Bidlo Guillaume Bijl Propos de critique A l instar de celui des artistes conceptuels le travail de Martin Tupper appartient totalement l poque qui a vu le secteur tertiaire p
3. quelqu un d autre le peut aussi Seul l acheteur peut revendiquer la propri t du service Au moment de l activation l artiste peut tre invit r activer le protocole mais sa pr sence n est pas obligatoire Certaines uvres de Michel Blazy sont bricoler soi m me en suivant un mode d emploi D autres exemples sont pr sents dans la collection du FRAC Claude Rutaul D finition m thode n 122 1980 A partir de 1973 Claude Rutault r dige des D finitions M thodes des prescriptions crites qui d terminent les conditions de r alisation de ses uvres C est au preneur en charge amateur collectionneur commissaire d exposition de r aliser l uvre en suivant Un protocole bien qu une grande libert lui soit accord e dans le choix des couleurs et le positionnement des toiles M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 22 Fay al Baghriche puration lective 2004 2009 wallpainting acrylique et stickers 600 cm x 900 cm protocole de d clinaison tous supports L uvre est fournie avec un protocole d installation d dition et de diffusion ainsi qu un gabarit Georges Tony Stoll Sans ressource 1991 Pseudonymes et h t ronymes Certains artistes utilisent un pseudonyme ou un h t ronyme pour incarner un auteur fictif qui poss de une vie propre imaginaire et dont l uvre fait l objet d expositions Les artistes Yoon Ja amp Paul Devautour ont cess leur producti
4. 1995 d tergent sur papier fer 101 5 x 71 cm chaque M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 7 Michel de Broin N e en 1970 Montr al Vit et travaille Berlin Shared Propulsion Car 2007 document judiciaire La d marche de l artiste La production h t rog ne de Michel de Broin se d ploie dans des pratiques transdisciplinaires dans lesquelles il explore les liens entre objets courants et ludisme d cal Il propose dans son uvre une forme de r sistance douce dans la mesure o l artiste exp rimente et pr sente un autre mode de vie une alternative la vitesse la surconsommation d nergie et l individualisme Pr sentation La documentation juridique pr sent e ici est la minute du proc s intent par Michel de Broin la ville de Toronto Elle accompagne la vid o Shared propulsion car 2007 dans laquelle le spectateur assiste Une performance activation dans les rues de Toronto de la Shared propulsion car 2006 voiture Buick Regal customis e l interpellation par la police et la saisie du v hicule La Shared propulsion car qui a donn son nom la vid o est une Buik Regal de 1984 dont l artiste n a conserv que apparence du v hicule et a t tout son contenu moteur suspension transmission syst me lectrique Simple coquille vide la carrosserie est quip e d un syst me m canique 4 p daliers autonomes comme le p dalo permettant aux passagers de
5. Art Concept Paris 2008 Propos de critique L uvre de Blazy que les mat riaux employ s rendent n cessairement volutive a la particularit de mettre en place ce que l on pourrait nommer Un art de la disparition dont le contenu paradoxalement peut sans cesse tre r activ et donner lieu de nouvelles cr ations Chaque r alisation d pend ainsi d un mode d emploi qui tient de la recette de cuisine permettant la reproduction de l uvre approche qui contourne la question de la p rennit et de l unicit La m taphore que j aime bien est celle de la graine dit Blazy Une graine peut rester un temps infini en tat de dormance une graine de n nuphar peut rester dans cet tat pendant mille ans par exemple et j aime cette forme d existence minimum Dans ma biblioth que ma pi ce tient sur une feuille mais elle peut aussi prendre un espace de 500 m tres carr s L uvre existe donc l tat latent en attente d tre r alis e Val rie Da Costa Michel Blazy Je ne vous ai jamais promis Un jardin de roses in Michel Blazy Ex croissance Rurart 2010 Pistes de r flexion L ph m re la pr carit la fragilit L utilisation de mat riaux pauvres humbles domestiques L anti spectaculaire la l g ret l invisibilit L art et le vivant La d l gation du geste Autre uvre de Michel Blazy dans la collection du FRAC Poitou Charentes Sans titre dessin
6. Atelier H S NOUS LE R ALISONS POUR VOUS Mode d emploi atelier de destruction d objets L objet apport est d truit selon un rituel imagin par son propri taire plusieurs mises en pratiques de ce mode d emploi ce jour M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 15 Les ready made appartiennent tout le monde Fond e en 1987 Cessation en 1993 histoire de l art cherche personnages Publicit Publicit histoire de l art cherche personnages 1988 photographie cibachrome noir et blanc 154 x 119 5 cm ucedes pa demain pour essrer dans l hinose Notice L agence de publicit Les ready made appartiennent tout le monde propose avec l affiche Publicit publicit histoire de l art cherche personnages de participer en tant qu amateur d art l histoire de l art en train de se faire Comment devenir artiste et entrer dans l histoire de l art au m me titre que les plus illustres d entre eux Duchamp Warhol ou Beuys L agence vous facilite le travail en vous proposant tout simplement d acqu rir cette affiche une uvre toute pr te en clin d il au ready made duchampien et en la signant de votre nom Cette uvre devient votre cr ation et vous passez la post rit au c t des plus grands Con ue sur le mod le de l affiche l accroche publicitaire efficace elle questionne sur le mode de la fiction le fonctionnement de la cr ation les enjeux artistiques mais aussi la respon
7. collection FRAC Poitou Charentes Florian Cochet Le Monde 2011 Journaux peints J tais derri re toi 2012 gommes roses dimensions variables Un mur de la galerie est gomm Les traces de l action sont visibles sur le mur ainsi qu au sol par l accumulation de r sidus hHp www base ddab org Jacques Vach 1895 1919 crivain et dessinateur artiste sans uvre Mladen Stilinovic figure majeure de l art conceptuel d Europe centrale et orientale a remplac dans Dictionary Pain 2000 2003 la d finition de chaque mot du dictionnaire anglais par le mot pain souffrance M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 4 Jochen Gerner Benjamin Swaim Fertilit du diable 2010 collection FRAC Poitou Charentes Propos de l artiste Les mots d un livre la recherche du temps perdu s effacent coups de gomme mesure d une page par jour depuis bient t dix ans Dans les tomes de la collection blanche le texte p lit tel un corps vanescent enseveli Lentement l impression s estompe comme un souvenir Estomper signifie adoucir voiler fondre une forme dans le vague d une ombre l g re C est un terme que les dessinateurs connaissent bien l origine une technique de fusain pour att nuer le contour d une figure laquelle continue n anmoins de transpara tre impr cise vaporeuse devin e En l occurrence l estompage d un livre r clame un geste tendre et minutieux le respect du texte e
8. dans un ordre parfaitement tabli et qui doivent nous amener explorer la nature complexe des faits qui nous entourent ici c est par le langage que nous prenons connaissance de la r alit de l uvre celle ci ne se r v le qu travers des propositions touchant nos exp riences sensorielles si l acte du cr ateur est indispensable pour laborer l uvre c est surtout l acte re cr ateur que nous effectuons en la lisant qui lui conf re sa signification et son v ritable int r t Son uvre ne peut prendre r ellement son sens qu en fonction de ce que nous sommes nous m mes en train de voir et de ressentir la lecture des nonc s les rapports d espace et de temps dans cette mise en sc ne nous sont personnels et ind pendants de la volont de l artiste En proposant cet encha nement combinatoire de propositions crites incluant la participation active du spectateur qui doit les lire avec attention l artiste constate Ce qui m int resse le plus en fait ce sont les mani res dont notre exp rience de la vie r elle est per ue travers la m diation du souvenir et du phantasme C est de cela dont il s agit sous une forme ou sous une autre dans toute mon uvre Ghislain Mollet Vi ville Victor Burgin uvres de 1969 1970 Pistes de r flexion Langage perception et fonction repr sentative l nonc performatif Narration subjectivit imaginaire et m moire M diation et service ducatif F
9. de niveau de g n ralit de l uvre que Burgin d finit propos de ces nonc s claire d ailleurs la totalit de son parcours L univers formel auquel les nonc s renvoient est celui du livre bien que l un d entre eux This Position cat n 2 ait t r alis lors de sa premi re repr sentation directement sur les murs de la salle d exposition Jo lle Pijaudier Passages Mus e d art moderne de la Communaut Urbaine de Lille 1992 p 9 C est le lecteur que Burgin sollicite ouvertement qui en fournissant le contexte physique et psychologique dont il dispose donne sens aux textes labor s ind pendamment de tout contexte Ces textes n en sont pas pour autant abstraits puisque l artiste use de mots dont les signifi s sont des actions ou des objets concrets qu il est possible pour le lecteur d appliquer son exp rience personnelle pr sente son environnement ou rapport e sa m moire Fran oise Chaloin Collection fin XXe 1983 1995 douze ans d acquisition d art contemporain en Poitou Charentes 1996 p 38 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 10 c est une v ritable r flexion propos de la relation existant entre notre code du langage et ce qu il permet d appr hender dans notre environnement Les deux uvres any moment previous to the present moment et all substantial things which constitute this room sont ainsi une suite d instructions crites num rot es
10. l art doit avoir lieu et importer g n rer une action perturbatrice hors du champ d di l art ou encore se consacrer par l art la vie que l on vit plut t qu l art Jean Baptiste Farkas des modes d emploi et des passages l acte 2004 2006 Propos de critique Dans son manuel publi par les ditions Z d l et pr sent la librairie de Florence Loewy Jean Baptiste propose une vingtaine de services tout autant salutaires que nuisibles et qui ne rel vent pas d un art vou au culte de l art mais d un art vou au culte de la vie Il y d ploie sa m thode en parsemant ses pages d id es qui r veillent chez le lecteur des forces de cr ation auxquels les codes sociaux l ont trop habitu renoncer Y sont ainsi regroup s une s rie de services cr s entre 2000 et 2004 avec des modes d emploi o il s agira par exemple de D sob ir M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 14 Dans ce service le mot d ordre pr sent l infinitif constitue plus une invitation entrer en r action contre ce terme qu d sob ir sur commande R fl chir sur le comment et le pourquoi de sa propre ob issance peut tre galement une forme de d sob issance si elle tend consciemment vers un gain d autonomie et nous permet de nous soustraire toujours davantage aux multiples formes de l autorit Mais D sob ir par sa d finition m me implique un effet boomerang et plut t que de g n rer des actes
11. moigne de la recherche et de la r flexion que m nent les artistes sur le monde d aujourd hui et qui sont li es son fonctionnement conomique social politique historique ses codes langages repr sentations ou ses productions concepts objets et images Particuli rement repr sentative de la cr ation artistique internationale de ces trente derni res ann es elle r unit des ensembles d une grande coh rence dans des domaines aussi diversifi s que la peinture le dessin la sculpture l installation la photographie la vid o ou le film dans une attention port e d s les ann es 90 aux artistes mergents Les expositions R guli rement le FRAC pr sente des expositions monographiques collectives o th matiques dans ses locaux et dans la r gion en partenariat avec les structures culturelles ou les collectivit s territoriales comme le Mus e d art et d histoire de Cognac l espace art contemporain de Rurart la M diath que de Vouill dans la Vienne la Chapelle Jeanne d Arc Thouars le Ch teau d Oiron dans les Deux S vres ou le Confort Moderne Poitiers Il pr te aussi ses uvres aux institutions pour les expositions d envergure nationale et internationale Centre Georges Pompidou Grand Palais Parc de la Villette Paris Tate Modern Londres Mukha Anvers Mamco Gen ve La m diation Dans le cadre de ses missions de sensibilisation et de formation l art contemporain le service des pub
12. r ellement affranchis de ce qui nous gouverne va rendre galement visible une mise en pratique r fl chie de ce que l on va pouvoir alternativement s interdire et s autoriser propos d un m me fait Dans l introduction au manuel IKH A SERVICES se trouve r sumer les nouvelles syntaxes artistiques propos es par son auteur Donc tout cela ne se fait pas dans l isolement et en une seule fois Outre le fait qu une version am lior e ou modifi e d un des services d j crits dans le manuel peut tre envisag s par d autres que son protagoniste un formulaire concernant la cr ation de nouveaux services est galement mis la disposition du public L uvre d art n est plus le monopole de l artiste Rien n est d finitivement install tout volue Jean Baptiste nous invite la surench re nous de jouer pourquoi s en priver Ghislain Mollet Vi ville Revue FROG N 4 novembre 2006 Pistes de r flexion La notion d uvre d art Le protocole la m thode les r gles La prestation la performance l exp rience L art marchandise les logiques de production artistiques La productivit et la destruction La relation au public la place du public dans le geste cr ateur la d l gation L impr vu le hasard l obstacle L organisation du travail L art comme fait social La place de l art dans la soci t ou dans la vie Autre uvre de IKH A SERVICES dans la collection du FRAC Poitou Charentes IKH S N 6
13. un travail qu il qualifie plus volontiers d activit modeste et domestique elles r sultent pourtant d un geste lent m ticuleux et particuli rement ing nieux qui consiste faire des formes avec le minimum requis en choisissant les mat riaux les moins aptes construire et s imposer Une fois qu il en a d termin le proc d de r alisation ses uvres sont bricoler soi m me en suivant une vid o mode d emploi ou une notice explicative Vous pouvez ainsi prendre une ponge y ins rer des graines de lentilles jeter le tout dans une fontaine publique et attendre la germination qui la transformera en une le miniature modeste et po tique coin de paradis offert aux oiseaux et aux passants Ou alors comme ici pour Sans titre Derviches Tourneurs prendre des sacs plastiques blanc les nouer au moyen d un lastique vaser la robe des derviches tourneurs qui comme par enchantement tiennent alors debout et les disposer sur le sol ils se mettront danser dans l espace au moindre courant d air Ou bien encore pour Sans titre Toile d araign e tisser voire tricoter vous m me au pistolet colle une toile d araign e g ante pi ge aussi invisible qu inefficace dentelle de lumi re aux ombres dansant sur les murs prouver les limites d un nouveau mat riau d couvrir une technique in dite aussi inadapt e que possible son projet r v le chez Blazy une attitude discr te qui proc de d une forme
14. C D Beguet C tait pour moi dans ma logique d appropriation du mod le de l entreprise une fa on d acheter une activit en faillite Dans le domaine des affaires c est plut t un geste positif car cela sauve une activit mais dans le domaine artistique cela est bien plus douloureux M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 12 P Lacroix Pourquoi avez vous pens lui en particulier D Beguet amp P Nicolas Ledoux Ludovic Chemarin tait le seul artiste que nous connaissions qui assumait autant cette s cession et bien s r il avait Un travail de qualit tr s plastique essentiellement des installations tr s 90 2000 avec une conscience politique et une logique forme fond int ressante pour nous car mat rialis e dans des uvres d art objet d art C Ludovic a de suite compris le sens de notre projet P Lacroix II vous a c d toutes ses uvres D Beguet amp P Nicolas Ledoux Oui il nous a vendu tout ce qui tait cessible c est dire les droits patrimoniaux et son nom Nous avons travaill tr s s rieusement le c t juridique et nous avons consult des avocats pour rentrer parfaitement dans le droit fran ais A propos de Ludovic Chemarin entretien avec Damien Beguet Perrine Lacroix et P Nicolas Ledoux La BF15 Lyon 2001 Pistes de r flexion La signature La propri t intellectuelle et artistique les droits d auteur La marque Art et entreprise commerciale La fail
15. Fonds R gional d Art Contemporain Poitou Charentes Linazay Rien Voir Livret d accompagnement Service m diation Service ducatif du FRAC Poitou Visite accompagn e pour les du FRAC Poitou Charentes Charentes enseignants et personnes relais St phane Marchais Anne Amsallem mercredi 24 septembre 2014 smarchais frac pc orange fr professeur de philosophie 15h Julie Perez charg e de mission par la DAAC jperez frac pc orange fr rectorat de Poitiers 05 45 92 87 01 anne omsallem ac poitiers fr M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 1 Sommaire gt Pr sentation de l SDOSIION nana nanaunesunauninntiaiisanunss p 3 PES 0100100100 0 p 4 gt QUESTHONNEMENT LL rittt knMn nrn 11 KAARAANNEANAEANANASNEEAAEAANSINEAEAAENANSEENAEENASENNEEKAEANSINEEEENONENSEENEEANENANEEEAEENEN ENE EEEEOEEEE EEEE EEEEanat p 20 gt Bibliographie et webographie si KAEAAAAANAAAKAKANAA EAN EAKANANA EE KEEAANNNA EE EAAEA NEENA EAEAN EEEa p 27 gt Venir avec un groupe au FRAC Poitou Charentes sssnnnnenenennnnnenenenennnnns p 29 gt Pr sentation du FRAC Poitou Charentes iinnnnennnennnnnnnnennnnnnnnns p 30 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 2 Rien voir exposition du 18 septembre 2014 au 9 avril 2015 J r mie Bennequin Michel Blazy Michel de Broin Victor Burgin Ludovic Chemarin IKH AOservices Les ready made appartiennent tout le monde Martin Tupper Fluxus l Art conceptuel l esth
16. L artiste laisse au collectionneur le choix de pr senter la vid o Terres sans les 3 b ches documentaires qui composent l installation Mais dans ce cas pr cis la pr sentation des documents sur b che la forme changent le statut des articles de presse le contenu en les int grant l uvre Dector amp Dupuy changes 2007 2009 Banderoles accompagn es d une documentation indissociable M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 23 Documenter la performance les traces de la performance Le document est pens comme offrant un acc s sensible une action ou intervention artistique qui eut lieu dans un autre espace temps le document serait essentiellement repr sentationnel au sens o il re pr sente une action artistique qui a d j t pr sent e Stephen Wright Le document performatif s minaire Dispositifs artistiques dispositifs de pens e ENSBA 2007 Les cd audio et livre gomm objets issus de la performance Ommage sont pr sent s par J r mie Bennequin comme faisant partie int grante de l uvre Ces reliques ou traces pr serv es de la ruine documentent l activit en lui donnant une mat rialit physique et sonore et acqui rent par la m me le statut d uvre Le document protocole de r alisation de l uvre Pour certaines uvres de la collection du FRAC un protocole est n cessaire la r alisation de l uvre mais il n est jamais pr sent lors de l expo
17. RAC Poitou Charentes 11 Ludovic Chemarin Depuis 2011 Contrat de cession de nom de marque Contrats LC 2011 impression num rique sur papier gris clair avec signatures originales 22 x 30 7 cm ex 1 3 Notice En 2005 l artiste Ludovic Chemarin a d cid de mettre fin sa jeune et prometteuse carri re artistique de changer de vie de passer autre chose En 2010 deux artistes Damien Beguet microclimat et P Nicolas Ledoux d cident de r activer le travail de Ludovic Chemarin et de prolonger sa carri re artistique Damien Beguet microclimat ach te alors par contrat Ludovic Chemarin l int gralit de son uvre dont il confie la licence d exploitation P Nicolas Ledoux En parall le Ludovic Chemarin d pose l INPI la marque de son nom Ludovic Chemarin qu il revend imm diatement aux deux artistes afin qu ils puissent l utiliser sous la forme d une signature Les deux artistes interrogent et remettent en cause l inali nabilit du droit d auteur et du geste artistique recyclent et valorisent un travail en sommeil transfigurant et manipulant l uvre d un autre encore vivant victime et acteur consentant Ils instaurent Un nouveau rapport de force et une sp culation sur l avenir du travail de Chemarin aussi incertaine que passionnante source htHp www pnicolasledoux fr chemarin t texte htm R f rence l histoire de l art Art conceptuel Les appropriationnistes les simulationnis
18. artistique Catherine Francblin in catalogue de l exposition G n rique vers une solidarit op rationnelle Meymac centre d art contemporain 1992 Pistes de r flexion Notion d auteur la signature le pseudonyme Statut de l artiste l appropriation l hommage la copie L autorisation de copier les uvres de mus es Fiction et r alit Le document M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 18 Questionnement gt Le statut de l uvre L uvre immat rielle Certaines d marches artistiques contemporaines tendent vers la d mat rialisation de l uvre d art Stephen Wright th oricien de l art contemporain parle de pratiques faible coefficient de visibilit artistique pratiques dont la visibilit artistique est d lib r ment affaibli pratiques ayant un double statut ontologique relevant de l art tout en ayant une valeur d usage propre un autre champ d activit humaine Ces pratiques relativisent les positions d autorit et affaiblissent les attributs des experts de l expression Envisager un art sans uvre et sans spectateur a une cons quence imm diate l art perd sa visibilit en tant que tel Stephen Wright Vers un art sans uvre sans auteur et sans spectateur Texte d introduction au catalogue de la XV Biennale de Paris 2006 L uvre protocolaire Dans la lign e de l art conceptuel certains artistes d veloppent une pratique qui s appuie sur la cr ation
19. celui de la peinture traditionnelle D veloppement ef strat gie Apr s avoir travaill plus ou moins seul au d part Bernard Brunon a t amen structurer l activit de THAT S PAINTING Productions de fa on obtenir un maximum d efficacit aussi bien au niveau du travail lui m me que dans les relations avec les clients et son quipe de peintres Pour Brunon la structure d entreprise ne pr sente pas en elle m me une fin en soi L image qu elle projette dans l imaginaire du public l oppos du clich de l artiste romantique a motiv l artiste pour s engager dans l activit de peinture en b timent activit qu il consid re comme du supportsurface ouvrier Si le souhait de toute la production artistique du 20 me si cle tait de faire converger l art et la vie il semble trouver son accomplissement dans l activit de THAT S PAINTING Productions une activit profond ment ancr e dans le r el et le quotidien Que le client soif un particulier un directeur de galerie ou un commissaire d exposition l approche reste la m me THAT S PAINTING Productions propose un travail soign un prix abordable et dans des d lais respect s source site Art amp Flux La d l gation du geste IKH AOSERVICES propose diff rents services comme ceux du type vous de le r aliser Le service KH S n 15 consiste corriger la main le monde qui nous entoure L artiste initie le service mais l acheteur o
20. de protocoles qui d taillent les tapes de fabrication ou de pr sentation de l uvre L institution ou le collectionneur acquiert un mode d emploi qu il doit r aliser pour donner naissance l uvre C est le cas pour Michel Blazy Ses pi ces sont ph m res et n ont pas de forme d finitive l acqu reur est libre de r aliser les protocoles des chelles diff rentes sans limitation L art conceptuel L art conceptuel ne s attache pas aux formes ni aux mat riaux mais sel onde sur la primaut de l id e sur la r alisation Le statut traditionnel de l objet d art en tant qu objet unique est remis en cause Il rev t diff rentes formes et invite s interroger sur ce qu est une uvre d art ony Godfrey L art conceptuel Phaidon 2003 L uvre c est l action Depuis 10 ans J r mie Bennequin efface une page par jour de l uvre de Marcel Proust A la recherche du temps perdu Comment rendre compte de cette activit artistique Qu est ce qui fait uvre Enregistrements r sidus de gomme pages gomm es etc rendent compte de l activit sous diff rentes formes Ces traces pr serv es de la ruine 1 deviennent elles des uvres part enti re Qui est ce qui leur donne le statut d uvre l institution En les acqu rant elle donne une dimension d uvre quit moigne d une pratique singuli re de la cr ation contemporaine Elle fournit un num ro d inventaire et par l m me les inclut dans sa col
21. de r sistance passive aux syst mes qui pr nent la rapidit l efficacit le spectaculaire L artiste pr f re la fragilit la p rennit en art sa d liquescence plut t que sa conservation pr occupations qui rejoignent l id e des Vanit s du XVII me si cle Son exp rimentation ing nieuse et po tique de la merveilleuse banalit du monde traduit une attention toute particuli re au vivant sa beaut sa fragilit comme ses faiblesses avec le souci de permettre tout aussi ordinaire ou insignifiant soit il d exister R f rence l histoire de l art Art minimal Arte Povera Pier Paolo Calzolari Giovanni Anselmo Art conceptuel Ready made Art processuel M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 6 Propos de l artiste Lorsque j tais tudiant la Villa Arson Nice nous avions des sujets impos s et dans la mani re que j avais d y r pondre il y avait toujours quelque chose qui p chait En fait les propositions que je faisais tenaient rarement jusqu au moment o je les montrais Il y avait toujours disons des d fauts de fabrication Plus j essayais de faire des choses qui tenaient le coup moins a allait J tais incapable de me servir d un outil J ai alors essay de travailler dans cette direction qui tait l origine une lacune Michel Blazy catalogue co dit par Cimaise et Portique Albi Les Abattoirs Toulouse CCAC Wa ttis Intitute San Francisco
22. de simplicit sur un m canisme tellement essentiel de notre relation avec l uvre d art que la r v lation nous fasse l effet de l innocence ravageuse de l enfant qui s crit Le roi est nu Surgit dans notre conscience qui nous crevait les yeux au point de nous aveugler C est ainsi que Kosuth nous a fait avouer le lien intrins que de la perception visuelle au langage que Buren nous a fait admettre le d terminisme de la vision mus ographique Philippe Thomas appartient cette g n alogie On pourrait m me dire qu en cr ant il y a deux ans l agence Les ready made appartiennent tout le monde il nous a vraiment mis pied au mur Catherine Millet Philippe Thomas artiste art press n 138 t 1989 Pistes de r flexion Philippe Thomas un fabricant de fictions dans la sph re conomique de l art actuel Qu est ce qu une uvre d art La notion d authenticit et d unicit de l uvre La signature L auteur le cr ateur l artiste Les m canismes du march de l art L analyse d une image publicitaire accroche visuel texte La disparition de l auteur chez Roland Barthes La mort de l auteur 1968 Michel Foucault Dits et crits 1954 1975 et Jacques Derrida M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 17 Martin Tupper N en 1958 Lisieux Vit et travaille Shangai Chine MONNTENE EN LA EALPANE ET SS Livoesantuent uie De Louve AUTOCMATION DE COPIER Pim beem
23. e Br tigny sur Orge 1997 Michel Blazy La vie des choses les m t orites Mus e d Art Moderne de la Ville de Paris 1997 Michel Blazy ex croissance rurart ditions 2010 2 exemplaires Michel Blazy co dition Cimaise et Portique Les Abattoirs CCAC Wottis Institute Galerie Art Concept 2003 Michel de Broin Michel de BROIN Transparence l Art contemporain au Pays de Barr et du Bernstein Co dition Agence culturelle FRAC Alsace Langage Plus 2008 Michel de Broin Mus e national des beaux arts du Qu bec 2006 www micheldebroin org Victor Burgin Victor Burgin H tel Latone Mus e de Calais 1982 Victor Burgin Passages 29 septembre 1991 5 janvier 1992 Mus e d art moderne de la Communaut Urbaine de Lille 1992 Victor Burgin Between Basil Blackwell Limited 1986 Ludovic Chemarin Found in Translation Chapter L Casino Luxembourg Forum d art contemporain Luxembourg 2012 http www ludovic chemarin com Ikh a services IKHEA SERVICES 68 pages de passage l acte Z d l ditions Brest novembre 2004 Des modes d emploi et des passages l acte Editions MIX 2010 Les ready made appartiennent tout le monde Retour d y voir n 05 Retraits de l artiste en Philippe Thomas Mamco Gen ve 2012 Sur un lieu commun et autres textes Philippe Thomas Mamco Gen ve Presses Universitaires de Rennes 1999 Philippe Thomas d cline son identit Une pi ce convictio
24. e immat rielle est souvent notifi e par un protocole crit qui permet au d tenteur de r activer l uvre l infini Michel Blazy Claude Rutault Lorsque l institution acquiert une seule activation de l action l uvre dispara t elle une fois activ e Mais qu en est il lorsque l uvre n cessite l intervention de l artiste Dans certains cas on doit r mun rer l artiste pour une nouvelle activation Que devient l uvre apr s la disparition de l artiste J r mie Bennequin That s Painting production Une fois activ e comment et peut on en conserver la trace de fa on p renne M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 21 gt La notion d auteur signature de l artiste L artiste s approprie le mod le et les pratiques de l entreprise Certains artistes cr ent une marque l image de leur entreprise et la prot gent par un copyright marque d pos e IKH AOSERVICES et Les ready mades appartiennent tout le monde sont des services imagin es par des artistes qui m lent leur propre statut celui d entrepreneur Ludovic Chemarin met mal la notion d auteur apr s avoir d pos son nom d artiste l INPI Institut National de la Propri t Industrielle en tant que marque commerciale l artiste Ludovic Chemarin a c d l galement deux artistes l ensemble de ses droits d auteurs Bien que Ludovic Chemarin continue de rester propri taire des droits moraux sur son uvre inali
25. es conomie Philosophie Droit M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 24 Bibliographie et webographie Les ouvrages marqu s d un ast risque sont disponibles au centre de documentation du FRAC Poitou Charentes Pour d couvrir l art contemporain Paul Ardenne Art l ge contemporain une histoire des arts plastiques la fin du XX me si cle Le Regard 1997 Charlotte Bonham Carter et David Hodge Le grand livre de l art contemporain Eyrolles 2009 Jean Luc Chalumeau Comprendre l art contemporain Ch ne 2010 Elisabeth Couturier L art contemporain mode d emploi Flammarion 2009 Nathalie Heinich L art contemporain expos au rejet Hachette 2009 Isabelle Ewig et Guitemie Maldonado Lire l art contemporain dans l intimit des oeuvres Larousse 2009 Catherine Millet L art contemporain histoire et g ographie Flammarion 2009 Raymonde Moulin Le march de l art mondialisation et nouvelles technologies Flammarion 2003 Isabelle de Maison Rouge L art contemporain collection Id es re ues Le Cavalier bleu 2009 Jean Louis Pradel L art contemporain Larousse 2004 Pour approfondir le travail de J r mie Bennequin R verie pour le futur quatre artistes contemporains autour de Jean Raine Centre International d Art Contemporain Ch teau de Carros 2013 http jbennequin canalblog com Michel Blazy Michel Blazy Plantes vertes Centre d Art de l Espace Jules Vern
26. former un groupe autopropulseur Une transmission a t mise au point afin de transmettre la puissance fournie par les passagers aux roues motrices Elle roule une vitesse maximum de15km h L ironie r side dans le fait que aucun moment du proc s la Shared propulsion car n est consid r e comme une uvre d art ni Michel de Broin comme un artiste Le plaidoyer de l avocat de l artiste qui lui a permis de gagner le proc s et de r cup rer son v hicule repose sur les arguments que la Shared propulsion car dot e d un p dalier et d un syst me de freinage performant tient plus de la bicyclette que du v hicule motoris et ne repr sente pas de danger pour le conducteur les passagers ou autrui R f rences l histoire de l art Les avants gardes historiques Les id ologies utopistes Le statut de l uvre proc s de Constantin Brancusi contre les Etats Unis 1927 Propos de l artiste ll n est pas interdit de p daler sur la voie publique aucun r glement ne l interdit Cette voiture fonctionne sans moteur propuls e par la volont de puissance de ses passagers Le policier pr tend que notre voiture r volutionnaire est dangereuse mais nous croyons que son argument ne tiendra pas devant un tribunal s rieux Pour notre avocat il est vident que ce sont les autres voitures qui sont dangereuses Elles sont responsables d accidents mortels et aussi d inconv nients cologiques o g opolitiques M diation et se
27. h 18h sur rendez vous Possibilit d accueillir des groupes pour des projets sp cifiques 20 personnes maximum M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 27 Le Fonds R gional d Art Contemporain Poitou Charentes Angoul me Linazay Cr en 1983 le FRAC est une association Loi 1901 Il est subventionn par le Minist re de la Culture et de la Communication Direction R gionale des Affaires Culturelles de Poitou Charentes il re oit l aide de la Ville d Angoul me Ses missions premi res sont e de constituer une collection d art contemporain international par une politique d d acquisition r guli re d uvres qui refl tent la diversit de l art actuel et soutient la cr ation A e de diffuser cette collection par des expositions des pr ts des d p ts et des ditions de rendre accessible tous l art actuel par des activit s de m diation et des rencontres d velopp es partir des collections et des expositions permettant d appr hender les probl matiques artistiques contemporaines amenant chacun d couvrir comprendre et conna tre l art de son temps La collection du FRAC Poitou Charentes Constitu e de plus de 800 uvres repr sentant plus de 300 artistes fran ais et trangers la collection s enrichit chaque ann e par de nouvelles acquisitions et productions d uvres La collection refl te l actualit et la diversit des enjeux et des pratiques artistiques Prospective elle t
28. il plusieurs b tie sur un impr vu radical La r f rence l histoire de l art Art conceptuel Allan Kaprow et son concept d Un artist une uvre ne cherche par n cessairement le regard L art est pour soi L Art et la vie confondus ditions du Centre Georges Pompidou Paris 1996 Gustav Metzger et son concept d Auto destructive art repenser l acte cr ateur sous l angle de l usure et de la destruction Les situationnistes et le concept d activation de la vie quotidienne il n est plus n cessaire d tre producteur d uvres proprement parler Propos d artiste Pour moi c est premi rement dans la vie que l on vit que l art doit avoir lieu et importer L art prestataire tel que je le pratique au travers d IKH A SERVICES d sire donc agir sur le r el avant d agir sur l art l uvre marchandise belle et neutralis e il oppose une m thode de travail plusieurs b tie sur Un impr vu radical Son objectif rompre l encha nement des actions efficaces ll y a vie cr ation de vie quand l uvre est propos e sous forme de potentiel et non de r sultat L artiste c est celui qui soigne son point de d part il s adresse un public d sireux de lui pr ter main forte Sa m thode de travail les modes d emplois Ce parti pris mine le statut d auteur cr ateur incr dans ce type d art l autre aussi doit avoir une part C est premi rement dans la vie que l on vit que
29. iste leur pr f re une autre pr sentation qui consiste faire une photocopie de ces feuilles puis d couper chacune des phrases et les coller directement sur le mur align es l horizontal ventuellement la verticale C est ce choix de pr sentation qui a t retenu par le commissaire de l exposition Rien voir L Autorisation de copier de Martin Tupper carte d livr e par le Mus e du Louvre la demande de l artiste et tablie au nom du collectionneur est pr sent e par l artiste encadr e Son statut d uvre est incontestable puisqu elle figure parmi l ensemble d uvres du Show Room Collection Yoon Ja et Paul Devautour 1992 Martin Tupper octroie la carte de copiste du Mus e du Louvre au collectionneur faisant de lui un artiste officiel La copie La copie d uvre originale dans les mus es est une activit r gie par le d cret N 1255 du 11 mars 1957 article 41 Les mus es autorisent la reproduction de leurs uvres par les copistes de mus e certaines conditions Le copiste de mus e re oit une autorisation de copier une uvre pour une dur e de 3 mois sous r serve du respect du r glement int rieur du mus e La copie doit tre d une taille sup rieure ou inf rieure de 1 5 de la hauteur et de la largeur de l original Le copiste n est pas autoris reproduire la signature du ma tre Lors de l entr e de la toile vierge au mus e celle ci est tamponn e sur le recto et sur le erso de la
30. le atteste leur existence et qu elle les instruit Toutefois de nombreux objets qui circulent dans le champ de l art aujourd hui rel vent la fois de la documentation et de l uvre d art Ils documentent un v nement artistique r volu une performance une installation ph m re une uvre interactive etc Ils constituent galement des uvres part enti re parce qu ils sont dot s d une coh rence plastique et que leur production comme leur r ception proc dent d exp riences pleinement artistique Anne B nichou Ces documents qui sont aussi des uvres Ouvrir le document enjeux et pratiques de la documentation dans les arts visuels contemporains les presses du r el 2010 Document compl mentaire de l uvre Le document vient compl ter l uvre par un contenu informatif presse document administratif etc Michel de Broin a joint sa vid o une document judiciaire qui accompagne la diffusion de sa vid o Shared Propulsion Car datant de 2007 Ce document est la minute du proc s intent par Michel de Broin la ville de Toronto qu il a gagn et qui lui a permis de r cup rer son v hicule L artiste laisse au collectionneur la possibilit de le pr senter pour documenter la diffusion de la vid o mais il n est th oriquement pas destin tre pr sent seul Autres exemples dans la collection du FRAC ana Salama Ortar Inadvertent Monuments Terres 2003 2008 couleur son 10 30
31. lection l artiste En les vendant l institution mus ale les consid re t il comme uvres part enti re ou seulement comme t moignage de son activit 1 Propos de l artiste M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 19 En fondant l entreprise IKH A SERVICES Jean Baptiste Farkas propose un art prestataire fond sur l exp rimentation et envisag comme une pratique rattach e la vie Il pr conise l action plut t que la cr ation d objets d art Exposer revient pour moi faire partager au spectateur les tapes d un processus Je m oppose en cela l exposition d objets finis pour faire pr dominer la notion d activit sur celle de contemplation J envisage l art comme pratique rattach e la vie Travailler techniquement une utopie est une forme d engagement Jean Baptiste Farkas par Paul Ardenne Le r le du regardeur Selon Marcel Duchamp C est le regardeur qui fait l uvre 2 Mais la perception de l uvre en tant que telle par le regardeur peut tre influenc e par Un protocole de pr sentation con u par l artiste Les nonc s performatifs de Victor Burgin This position 1969 Any moment 1970 Al criteria 1970 et All substancial things 1970 sont des nonc s performatifs compos s de feuilles dactylographi es qui peuvent tre encadr es c est ainsi qu elles taient pr sent es la galerie Daniel Templon au d but des ann es soixante dix L art
32. lics du FRAC Poitou Charentes propose diff rents types d activit s et d outils destination de tous La priorit est toujours donn e la compr hension des uvres et des d marches des artistes dont le travail Va induire le questionnement les doutes et les r flexions critiques qui participent de la compr hension du monde aujourd hui Dans le cadre de ses actions en direction des publics scolaire le FRAC b n ficie du soutien du Rectorat de l acad mie de Poitiers D l gation Acad mique l ducation Culturelle qui met disposition pour 1 5HSA par semaine un enseignant charg de mission au service des publics du FRAC Le centre de documentation Le centre de documentation permet d appr hender la cr ation contemporaine et d approfondir des recherches artistiques Situ Angoul me ce fonds sp cialis en art contemporain riche de plus de 7000 ouvrages est r parti entre catalogues monographiques catalogues d expositions individuelles et collectives p riodiques une vingtaine d abonnements ouvrages th oriques essais critiques et crits d artistes Un fonds vid ographique documentaires uvres d artistes et iconographique archive les v nements organis s par le FRAC expositions conf rences rencontres et documente les oeuvres de la collection M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 28
33. lite artistique le suicide artistique Le statut de l artiste La possibilit d un art sans auteur Autre uvre de Ludovic Chemarin dans la collection du FRAC Poitou Charentes Je suis un r ve 2011 D tournement par Ludovic Chemarin de l uvre J ai fait un r ve de Ludovic Chemarin installation activer p tards colle dimensions variables ex 1 3 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 13 IKH AOSERVICES Entreprise fond e en 1998 IKH S N 15 Corrections la main du monde qui vous entoure VOUS DE LE R ALISER Mode d emploi corriger ce qui nous exasp re sans d lai Par extension alt rer au moyen d une l g re correction ce qui se pose comme un fait indubitable plusieurs mises en pratiques de ce mode d emploi ce jour La d marche de l artiste En 1998 Jean Baptiste Farkas cr e IKH A une entreprise fond e par un geste d usurpation symbolique N e de l tonnement que tout dans notre soci t fonctionne si bien etne pose pas plus probl me IKH A se pense comme L entreprise de la faute elle puise ses forces dans le d sordre s me des emb ches et revendique la complexit Pour la plupart immat riels et soumis des r gles strictes les IKH A SERVICES privil gient l exp rience et cherchent faire un croche pied la routine l uvre marchandise limit e mais rentable ils tentent d opposer le principe ouvert et volutif des prestations m thode de trava
34. n en un acte et trois tableaux Daniel Bosser Galerie Claire Burrus Editions Yellow Now Li ge 1987 Martin Tupper Martin Tupper Le mode story ouvrage dit l occasion de l exposition Collection Yoon Ja amp Paul Devautour au Centre d Arts Plastiques de Saint Fons 14 janvier 11 f vrier 1995 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 25 Pour approfondir la th matique de l exposition Texte r f rence Stephen Wright Vers un art sans uvre sans auteur et sans spectateur Biennale de Paris 2006 http www archives biennaledeparis org fr 2006 2008 index htm Ouvrages Paul Ardenne Pascal Beausse Laurent Goumarre Pratiques contemporaines L art comme exp rience Paris ditions Dis voir non dat France Farago L Art Broch 2003 Jean Yves Jouannais Artistes sans oeuvres would prefer not to Paris ditons Hazan 1997 Florence de M r dieu Histoire mat rielle et immat rielle de l art Larousse 2008 Yann Toma St phanie Jamet Chavigny Laurent Dev ze dir Artistes amp entreprises D ailleurs 2011 co dition ERBA art amp fIUX Collectif Retour d y voir num ro cinq Retraits de l artiste en Philippe Thomas MAMCO 2012 Allan Kaprow L art ef la vie confondus 1996 Judith Ickowicz Le droit apr s la d mat rialisation de l uvre d art 2013 Web Art amp Flux http www institut acte cnrs fr art flux Archives de la Biennale de Paris http w
35. nables en droit fran ais P Nicolas Ledoux et Damien Beguet disposent depuis l achat de la marque Ludovic Chemarin de tous les droits d appropriation de son uvre et de l utilisation libre de son nom Damien Beguet et P Nicolas Ledoux ont d sormais le droit via Ludovic Chemarin d exposer le travail de Ludovic Chemarin en se r servant le droit s ils le juge opportun de modifier les uvres individuelles ou d adapter leur dispositif de monstration de les prolonger sous forme d ditions d riv es tirage limit voire de r aliser de nouvelles pi ces Found in translation Chapter L Casino Luxembourg Forum d art contemporain 2011 Une autre oeuvre de la collection du FRAC Poitou Charentes non pr sent e dans cette exposition rel ve de cette logique de l entreprise That s Painting Productions Fond e en 1989 par Bernard Brunon That s Painting productions est une entreprise de peinture en b timent x Moins il y a voir plus il y a penser C est le slogan donn par Bernard Brunon cette entreprise il y a presque vingt ans lorsque son travail q atelier une tentative de peindre en dehors des codes de repr sentation l a men la peinture en b timents Lorsqu il repeint une pi ce alors que les gestes les outils et les mat riaux sont les m mes le r sultat est une peinture qui n est pas un tableau Cette peinture existe dans l espace au r el et non pas dans l espace privil gi qui est
36. ndommag C l bration profanatoire d o le titre g n rique de cette absurde entreprise ommage D marche protocolaire obsessionnelle l effacement de Proust a pourtant commenc de fa on impulsive insens e comme une n cessit int rieure un peu pathologique suite une lecture passionn e de la Recherche Chose remarquable ce gommage a d but par la fin du dernier tome depuis la chute du Temps retrouv parcourant durant des mois le volume rebours avant de reprendre un beau jour par le d but du premier livre Du c t de chez Swann L exercice devenu quotidien du gommage activit rigoureuse asc se ou rituel matinal rel ve d une pratique iconoclaste ou plut t scriptoclaste Dans l id al seule l encre noire devrait s puiser sous le passage abrasif du c t bleu de la gomme encre Mais fonctionnant tel une pierre ponce l outil fragilise aussi le papier qui selon la qualit r siste plus o moins aux rosives caresses dont l incessant va et vient blesse la feuille Les reprographies des pages effac es n ont pas l aspect diaphane des estompages originaux dont le c t palimpseste chappe la reproductibilit Sur ces images le rendu contrast des fragments typographiques voque plut t un champ de ruine Mise en abyme du monument proustien lieu de m moire o chaque souvenir clat surgi d un monde oubli fait r sonner l difice fant me Rescap s du dommage pans textuels bribes de phrases et mo
37. nt appr hend s comme des uvres autonomes C est le cas pour les contrats qui d finissent Ludovic CHEMARIN ou bien l ensemble de multiples de J r mie Bennequin Le commissaire prend le parti de donner au visiteur la possibilit de consulter le livre d artiste de J r mie Bennequin Du c t de chez Swann l Album et le Manuel alors que d autres l ments acquis en m me temps et composant l ensemble de l uvre sont pr sent s sous cloche Ils rev tent de fait pour le regardeur un statut diff rent Ces l ments pr sent s sous cloches sont d une nature diff rente que ceux laiss s en consultation ce sont des multiples num rot s et sign s Le renom de l institution La perception de l objet en tant qu uvre est il diff rent s il est pr sent dans une institution renomm e Le rapport l art est il diff rent pour le regardeur Quel est le r le de l institution La mission de l institution mus ale est la gestion d une collection achot inventaire conservation diffusion pour les FRAC notamment Que se passe t il quand il s agit d uvres immat rielles Quelle forme prend l uvre l achat Comment conserver une uvre dite immat rielle Lorsqu il s agit d uvres consistant en un protocole d activation un contrat ou un certificat l institution acquiert n anmoins des documents qui leur donnent une certaine mat rialit Quelle est la p rennit de l uvre L uvr
38. oit ternellement renouvelable dit il avec humour la volont de puissance Nathalie de Blois Entre le possible et l impossible une circularit de potentialit s in Michel de Broin Mus e National des Beaux Arts du Qu bec 2007 Pistes de r flexion Pour la documentation L art peut il d fendre des valeurs L art peut il tre politique L humour et l ironie ont ils leur place dans l art Un document judiciaire peut il tre consid r comme une uvre d art En quoi un document accompagnant une uvre acquiert il le statut d uvre d art Comment rendre compte t moigner informer par le biais d une cr ation artistique Pour la vid o et le v hicule L uvre d art nous dit elle quelque chose du monde dans lequel nous vivons Dans une soci t domin e par la course la performance peut on faire l loge de la lenteur Les rapports entre forme et contenu La r sistance l entropie la circulation la communication l change Apparence et r alit L art et la technique L art et l espace public Le rapport au quotidien Autres uvres de Michel de Broin dans la collection du FRAC Poitou Charentes Shared Propulsion Car 2005 voiture Buick Regal customis e 390 x 190 x 140 cm Shared Propulsion Car 2007 vid o 3 48 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 9 Victor Burgin N en 1941 Sheffield Grande Bretagne Vit et travaille Londres et New York This Posi
39. on artistique personnelle en 1985 Ils sont devenus op rateurs en art et s occupent ensemble de la promotion d une vingtaine d artistes fictifs qu ils repr sentent Show Room Collection Yoon Ja amp Paul Devautour 1992 de Martin Tupper pr sente les uvres de ces artistes L ensemble fait uvre et est inscrit dans la collection du FRAC Poitou Charentes Martin Tupper est un des avatars du couple d artistes il est l auteur de plusieurs uvres dont Autorisation de copier pr sent e dans l exposition r cits et crits Chacun des artistes cr s par les Devautour incarne un st r otype de l artiste tel que la modernit puis l ge contemporain en ont construit l identit plurielle Tel artiste prend les atours de l artiste conceptuel exp rimentateur Martin Tupper tel autre ceux du photographe estfh tisant la Jeanloup Sieff Manuel Ismora ou du sculpteur minimaliste Duplo Paul Ardenne L ge contemporain 2003 gt La nature des documents La notion de document est sous tendue par l id e d authenticit le document est une preuve de trace il a une valeur testimoniale mais aussi par une valeur didactique il informe il instruit comme l indique son tymologie latine documentum du verbe docere qui signifie enseigner En reconduisant ces trois acceptions du termes on peut a priori consid rer que la documentation que les artistes tablissent sur les uvres en constitue la trace qu el
40. rendre le pas sur une conomie de la production de marchandises C est n en pas douter le travail d un artiste n l re post industrielle d un artiste lev dans une soci t o fleurissent les entreprises de services Ainsi Tupper est il parmi les artistes de la collection Yoon Ja amp Paul Devautour celui dont l activit semble offrir le plus de ressemblance avec la leur Je ne serai pas surprise qu il acquiesce mot pour mot ce que le critique d art Paul M nard crivait en 1991 propos de la collection Devautour Par exemple L art a d sert les uvres Il s est r fugi entre les uvres l o seul l organisateur de l exposition peut le saisir Il n est donc plus possible de le mettre en sc ne ailleurs que dans l exposition elle m me Pour qui aurait encore la pr tention d mesur e de continuer seul l art la voie peut sembler ouverte cesser d tre artiste et organiser l exposition de ceux qui n ont que l ambition raisonnable d tre artiste En effet comme Yoon Ja amp Paul Devautour qui ont d cid au sortir de leurs coles d art respectives de continuer faire de l art au travers de leur collection et sont devenus mot barbare op rateurs en art comme on dit op rateurs en bourse Martin Tupper aspire jouer un r le au sein de la micro soci t artistique non pas pour la qualit plastique de son uvre mais pour la pertinence de son analyse du champ que constitue ladite sc ne
41. rtistes th oriciens et acteurs de l art contemporain s interrogeant sur ces pratiques qui perturbent les normes dont le monde de l art pensait s tre affranchi entr e libre sur r servation En dehors du jour d ouverture publique l exposition est uniquement accessible aux groupes en visite accompagn e gratuit r servation obligatoire Fonds R gional d Art Contemporain Poitou Charentes Site de Linazay RN10 sortie Linazay 05 45 92 87 01 www frac poitou charentes org M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 3 Pistes p dagogiques J r mie Bennequin N en 1981 vit Paris 2 te recherche da some porda re SR LOT i la ret Ma emaer a7 a Man aeei du tem La UC FT ESE GX DUMASE E r Li OMMAGE 21 la recherche du temps perdu l ombre OMMAGE la recherche du temps perdu des jeunes filles en fleurs premi re partie Manuel Estompage n 331 2011 2013 bo tier blanc 13 x 20 cm 110 tirages jet livre d artiste 14 x 20 cm broch 2 volumes 200 pages d encre noir et blanc sur papier 90gr et 128 pages La d marche de l artiste Depuis 2008 J r mie Bennequin pratique le gommage quotidien de pages de livres s attelant plus particuli rement effacer l uvre de Marcel Proust la recherche du temps perdu Pratique discr te il se consacre consciencieusement cette d s criture manipulant assid ment le c t bleu de sa gomme l effacement varie Tant t par
42. rvice ducatif FRAC Poitou Charentes 8 la voiture poss de une efficacit po tique qui surpasse la performance des autres v hicules Son efficacit symbolique redoutable lui permet de rivaliser avec tous les autres v hicules et cela sans que nous ayons eu nous appuyer sur sa qualit d uvre d art Marie ve Charron Dans le trafic le Devoir samedi 1er d cembre 2007 Propos de critique Impliquant l action concert e de quatre passagers pour sa mise en marche Shared Propulsion Car semble en effet aux antipodes de la perception proprement individualiste de la conduite automobile qui caract rise notre poque L enjeu de ce v hicule sans moteur essence r side dans l organisation cr er de mani re ce que la force de travail les cyclistes trouve dans sa mise en commun une source d autovalorisation et un pouvoir d agir lib rateur Pour de Broin cette situation de coop ration doit tre pens e comme un processus souverain o l objet du processus sa vis e et le processus lui m me la mise en commun de la force de travail construisent par influence mutuelle un cycle capable de se poursuivre perp tuit Ainsi en troquant l nergie non renouvelable du p trole par celle que produit l effort humain l artiste pr tend renverser le ph nom ne de l entropie qui est le propre de tout syst me d change en cr ant des machines capables de fonctionner ind finiment gr ce la seule nergie qui s
43. sabilit de chacun face l art Philippe Thomas fonde en 1987 New York l agence de publicit Readymades belong to everyone et l ann e suivante sa filiale fran aise Les ready made appartiennent tout le monde L affiche est b tie suivant les standards de la profession dit e en plusieurs exemplaires et traduite en plusieurs langues elle est con ue pour recruter de nouveaux clients amateurs d art et faire conna tre l offre artistique de l agence R f rences l histoire de l art Marcel Duchamp et le ready made Marcel Broodthaers Regina M ller la publicit Artiste et entreprise Simulationnisme ou fictionnalisme Propos de l artiste On a souvent dit que mon travail foutait la merde dans les taxinomies les classements toutes les institutions qui vont avec genre mus es publicit s mais on n a pas souvent assez vu et moi je l ai v cu que a foutait la merde aussi chez moi Cette frustration de ne pas tre reconnu en tant que cr ateur ou artiste associ e l impossibilit que je ressentais de pouvoir dire je sans qu on m accuse d tre en porte faux par rapport tout ce que le fictionnalisme et l agence ont produit tout cela n a jamais t simplement remarqu Cyrille Poy l Humanit 10 avril 2001 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 16 Propos de critique Il arrive que de temps en temps qu un artiste mette le doigt avec tant
44. sition Michel Blazy Sans titre Derviches Tourneurs et Sans titre Toile d araign e Claude Rutault D finition M fhode n 122 Pour cette exposition la copie du contrat de cession de KH S N 15 Correction la main du monde qui vous entoure au FRAC Poitou Charentes est pr sent e ainsi que le catalogue KHEA SERVICES 68 pages de passage l acte Z d l ditions Brest novembre 2004 consultable par le visiteur et qui propose des actions librement r alisables Liens avec d autres uvres de la collection Karen Andreassian Voghchaberd 2003 Bernard Brunon That s painting productions Slimane Ra s Pour parler 1998 Claude RUTAULT D finition M thode n 122 1980 Georges Tony Stoll Edouard Boyer R f rence l histoire de l art Fluxus l art et la vie Situationnistes Art conceptuel Entreprises artistes artistes entrepreneurs artistes et entreprise De l immat rialit dans l uvre l immat rialit de l uvre Liens avec le programme d histoire de l art Primaire Le XXe si cle et notre poque Les arts du visuel Coll ge Arts techniques expressions Arts ruptures continuit s Lyc e Arts et conomie Arts et id ologies Arts sciences et techniques Arts informations communications Arts artistes critiques publics Arts go t esth tiques Arts th ories et pratiques Liens avec d autres disciplin
45. tes Philippe Thomas Yoon Ja et Paul Devautour Philippe Parreno et Pierre Huygue achat du personnage de manga Annlee et activations par d autres artistes Yann Toma Ouest Lumi re partir des ann es 1990 l artiste r active le lieu les archives et le nom de l ancienne compagnie d lectricit Ouest Lumi re cr e en 1901 Propos de l artiste P Lacroix Ensemble vous avez d cid de r activer le travail de Ludovic Chemarin et de prolonger sa carri re artistique Quel a t le cheminement de ce projet singulier D Beguet amp P Nicolas Ledoux Nous nous connaissons depuis longtemps et avons beaucoup discut sur la disparition au sens propre et figur des artistes de cette zone trouble et malsaine de la fin d une uvre ou d une pratique Nous nous sommes aussi pos la question d arr ter dans les moments de doute de solitude et de difficult s financi res C est une d cision quasi impossible prendre tr s difficile partager Nous en avons parl ensemble et cela nous a donn envie de travailler sur ce sujet Quand cela arrive chez un artiste m me quand on le conna t bien on ne sait que tr s rarement ce qui se passe r ellement ce n est jamais document ou revendiqu sans doute par pudeur et par douleur de la part des artistes ou par peur de la r alit et de ses cons quences de la part des institutions des m dias ou du march Notre soci t n aime pas l chec surtout de la part des artistes
46. tiel graduellement qualifi d estompage ruine o palimpseste tant t int gral nomm radical Un acte autant destructeur que cr ateur situ au croisement de l hommage et du gommage d o le titre g n rique Ommage Une question se pose comment rendre visible cette pratique solitaire et recluse qui consiste justement d rober voire rendre invisible Dans l exposition sont pr sent s des livres d artiste recueils en fac simil des pages effac es une diffusion du son produit par l activit du gommage des photographies et enfin une m thode r dig e par l artiste pour nous prodiguer les conseils d un bon gommage Au vu de cet ensemble n y ail pas une certaine ambig it dans le fait qu une entreprise d estompage produise autant d artefacts R f rence l histoire de l art Art conceptuel Roman Opalka 1965 1 l infini d tail 3324388 3339185 1965 1982 Le ready made La pratique de l effacement Robert Rauchenberg Erased de Kooning Drawing 1953 gommage d un dessin de de Kooning Marcel Broadthaers Un coup de d s jamais n abolira le hasard 1969 substitution de bandes noires aux vers de Mallarm Richard Fauguet Pablito 2002 ensemble de 84 planches de manga dessin es au correcteur fluide et stylo bille Estefania Penafiel Loaiza Dahut 2011 carte postale ancienne r sidus de gomme Erwan Venn S minaristes 01 2012 impression num rique contrecoll e sur dibond
47. tion 1969 All Substantial Things Any Moment All Criteria 1970 nonc s performotifs impression sur papier 41 50 30 x 43 cm chaque Notice uvres historiques issues de l Art Conceptuel de la fin des ann es 60 ces quatre nonc s performatifs de Victor Burgin abandonnent tout objet concret au profit du langage et croisent philosophie analytique structuralisme et linguistique L uvre est ici litt ralement le langage qui acte et non plus l objet La r f rence l histoire de l art Art conceptuel Art amp Langage Propos de critique Les nonc s r alis s en 1969 et 1970 fid les au principe de d mat rialisation de l uvre d art autour duquel pour un temps les artistes conceptuels se rassemblent sont des uvres purement textuelles Le spectateur re oit des injonctions qui le mettent en situation d acteur il est ainsi invit faire appel tous les crit res selon lesquels vous estimeriez une similarit entre un v nement et un autre v nement quelconque All Criteria 1970 proposition 2 o tablir des relations entre les diverses propositions qui constituent l uvre Ces propositions ne font pas r f rence une r alit ext rieure mais ont un caract re suffisamment g n ral pour que le spectateur puisse les rapporter l environnement physique dans lequel il se trouve quand il rencontre l uvre son univers mental ses souvenirs ou ses projections La notion
48. tique relationnelle les entreprises d artistes on compte de nombreux courants o formes de l art contemporain qui historiques ou actuels bouleversent les d finitions normatives de l art En effet pour la majorit d entre nous l art doit se manifester sous la forme d une uvre finalis e tre produit par un auteur identifi et se destine tre vu par un spectateur Qu en est il donc lorsqu une uvre prend la forme d un protocole dont l interpr tation est parfois laiss e libre Qu en est il de la notion d auteur quand tout un chacun peut intervenir dans le processus de cr ation Une institution peut elle acheter et conserver une uvre qui se d finit comme un service assur par une entreprise Comment voir et exposer ces uvres immat rielles et volutives l heure de la d mat rialisation de nos supports culturels du d veloppement de relations sociales virtuelles et d une g n ralisation des flux de donn es int ressons nous comment la cr ation contemporaine accompagne ces changements et parfois les anticipe quitte nous d stabiliser Rendez vous Jour d ouverture publique de l exposition samedi 7 mars 2015 14h 18h entr e libre en pr sence de J r mie Bennequin qui assurera une s ance d estompage Journ e de s minaire Rien Voir 9 avril J r mie Bennequin P Nicolas Ledoux ou Damien Beguet pour Ludovic Chemarin Ghislain Mollet Vi ville Stephen Wright Cette journ e r unira des a
49. toile et le responsable des copies du mus e appose sur le verso de la toile lel num ro d autorisation la date d entr e de la toile au mus e ainsi que le rappel du d cre officiel encadrant l activit de copiste dans les mus es fran ais Lors de la sortie du mus e de la copie termin e le responsable des copistes porte sur le erso de la toile la date de sortie du mus e Pour qu une copie puisse tre c d e il faut que l uvre originale soit du ressort du domaine public c est dire que son auteur soit d c d depuis plus de 70 ans source Association des Copistes des Mus es Fran ais Alexis Fournol avocat la cour Droit d auteur l appropriation en France et aux Etats Unis Le Journal des Arts n 410 du 28 mars au 10 avril 2014 p 41 2 Conf rence autour de l uvre Fontaine de Marcel Duchamp 1965 M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 20 D autres uvres de la collection du FRAC interrogent la fonction du socle et son r le dans la perception de l uvre en tant que telle par le regardeur Bertrand Lavier Aria Pro Il 1995 guitare lectrique socle en bronze Ernest T Masque Cagoule l phant Bamil k Cameroun 1930 1950 2001 masque support pr sentoir en m tal CD je n aime pas l art contemporain l don t like contemporary art Les choix de sc nographie et les parti pris du commissaire d exposition Les documents pr sent s sur socle ou sous vitrine so
50. ts isol s forment les vestiges litt raires d une architecture pulv ris e Lib r s de l enlisement syntaxique les signes demeurant lisibles dans les d combres gagnent en visibilit Les traces de l effacement d couvrent un corps sensible du texte Rencontre dialectique entre langage et image qui r v le le caract re fondamentalement plastique de l crit J r mie Bennequin Des monts et des tombes in R veries pour le futur quatre artistes contemporains autour de Jean Raine 2013 Pistes de r flexion La m moire le souvenir Le temps l effacement la disparition la perte L hommage la c l bration Le geste de l artiste la d marche artistique l exercice quotidien le rituel l absurde L iconoclasme et le scriptoclasme La typographie Le visible et l illisible La destruction cr atrice La performance ses traces le t moignage L uvre la reproductibilit l original M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 5 Michel Blazy N en 1966 Monaco Vit et travaille Paris Sans titre Derviches Tourneurs 1993 Sans titre Toile d araign e 1995 sacs plastiques blancs colle chaud dimensions variables dimensions variables env H 300 cm L 300 cm Notice Plantation de lentilles sculptures de pur e de carotte ou de brocoli massif de papier toilette rose les uvres de Michel Blazy sont fragiles et discr tes ph m res et p rissables Comme presque rien issues d
51. ww archives biennaledeparis org fr 2006 2008 index htm M diation et service ducatif FRAC Poitou Charentes 26 Venir avec un groupe au FRAC Poitou Charentes l accueil des groupes dans les expositions temporaires du FRAC Poitou Charentes est gratuit et syst matiquement accompagn par un m diateur Pour pr parer au mieux votre visite Un mercredi apr s midi sur deux Anne Amsallem enseignante charg e de mission par la DAAC au service ducatif du FRAC Poitou Charentes accompagne les enseignants dans leurs projets p dagogiques autour de l art contemporain Contact anne amsallem ac poitiers fr Visite pour les groupes Visite accompagn e pour les enseignants et les personnes relais Cette rencontre sp cifique permet de d couvrir la d marche des artistes d analyser les enjeux artistiques et intellectuels de l exposition afin de pr parer la visite mercredi 24 septembre 2014 15h Visite accompagn e Cette rencontre s adresse tous les publics de la maternelle aux adultes pour une d couverte de l art contemporain En compagnie d un m diateur du FRAC les participants sont invit s changer et pr ciser leur perception et leur compr hension des uvres de l exposition Visite accompagn e th matique Les m diateurs vous aide construire Un parcours de visite autour d une th matique en lien avec l exposition en cours Cette visite s adresse aux scolaires et s inscrit dans un projet p dagogique construit
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