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Mode d`eMploi de l`achat public écologique

1. Source www walhorti com Retrouvez une liste indicative de fournisseurs de mat riel de d sherbage alternatif et de paillage en annexe B4 quel prix quels co ts Pour l acheteur public rechercher une offre durable revient souvent accepter de ne pas recourir aux offres les moins ch res mais bien au meilleur rapport qualit prix ou l offre conomiquement la plus avantageuse 3 Comme on le verra ci dessous ceci implique de recourir d autres proc dures de passation que l adjudication Si l acheteur public ne raisonne pas uniquement en termes de prix d achat mais en termes de co t global ou co t du cycle de vie 24 co t d acquisition co t d uti lisation co t d limination il pourra dans de nombreux cas compenser l ventuel surco t de l achat par des conomies r alis es lors de l utilisation du mat riel ou l entretien des espaces Par exemple dans le cas de l am nagement d espaces veris un investissement initial faible peut tre g n rateur de charges de fonctionnement lev es Ainsi le choix d un rev tement de sol de type gravier pr sente un faible co t d investissement mais des charges de gestion non n gligeables La qualit des mat riaux doit galement tre prise en compte joints de qualit par exemple De mani re g n rale des biens achet s bas prix peuvent g n rer lors de leur utilisation des co ts suppl mentaires et des impacts n gatifs pour l
2. Le niveau d missions sonores produites par la machine doit tre inf rieur aux niveaux sonores d finis dans le tableau ci apr s La machine devra tre test e cette fin conform ment la norme g n rale d finie dans la directive Bruit de l UE 2000 14 CE EN ISO 3744 1995 et par un laboratoire d valuation comp tent en vertu de l article 15 de la m me directive Valeur maximale admis Machine D tails sible du niveau de puis sance acoustique LWA Bineuses motoris es 91 dB IpW Moteur lectrique 97 dB IpW Collecteurs de feuilles Moteur combustion 102 dB I pW Moteur lectrique 92 dB IpW D brousailleuses Moteur combustion 102 dB I pW P lt 1 5kW 105 dB I pW Faux motoris es P gt 1 5 kW 108 dB I pW L lt 50 cm 92 dB IpW Tondeuses gazon y compris 50 lt L lt 120 cm 96 dB IpW tracteurs tondeuses L gt 120 cm 101 dB IpW Extrait la directive 2000 14 CE concernant les missions sonores des mat ri els utilis s l ext rieur V rification le soumissionnaire doit pr senter les r sultats des essais r alis s en laboratoire ou un dossier technique ad quat qui d montre la conformit Les machines portant un colabel de type qui satisfont au crit re ci dessus seront jug es conformes Plantes ornementales Les probl mes pid miologiques et le recours aux produits phytopharmaceutiques peuvent tre sensiblement vit s en a
3. OMMAIRE CADRAGE 1 5 D finition et chiffres de consommation A Mauvaise herbe ou plante non d sir e B Pesticides Biocides Produits phyto Quelques chiffres gislation relative l usage des produits phytopharmaceutiques L gislation europ enne En Belgique En r gion bruxelloise En r gion wallonne Autres tats membres de l UE isques environnementaux et sanitaires Dispersion pendant le traitement Contamination des eaux de surface et souterraines Contamination de l utilisateur et des riverains Impacts sur les quilibres naturels et la biodiversit mpacis des techniques alternatives Revoir sa vision de la gestion des espaces verts A Seuils de tol rance B Mise en place d un plan de d sherbage C Communiquer les changements Responsabilit des acheteurs publics et gestionnaires d espaces veris MODE D EMPLOI 1 Premiers pas avant de se lancer D finir les besoins B Analyser le march C S curiser le march viter le risque juridique et trouver des soumissionnaires Identifier le type de march A Pr f rer la proc dure n goci e et l appel d offres l adjudication B Autoriser les variantes R diger le march Objet du march Sp cifications techniques Conditions d ex cution Droit d acc s et crit res d exclusion Crit res de s lection qualitative Crit res d attribution et proc dure d valuation des offres G valuation et v rificati
4. mises en oeuvre dans le droit national du pays de production e la protection de l environnement La circulaire f d rale du 27 janvier 2005 P amp O DD 1 concerne la mise en oeuvre de la politique de d veloppement durable lors des march s publics de fournitures lanc s par des pouvoirs adjudicateurs de l autorit f d rale Cette circulaire stipule que tous les pouvoirs adjudicateurs des services publics f d raux et de programmation et des organismes d int r t public soumis l au torit au contr le ou la tutelle de l Etat doivent appliquer les prescriptions cologiques et thiques mentionn es sur le site www guidedesachatsdurables be La circulaire wallonne du 28 novembre 2013 est relative la mise en place d une politique d achat durable en R gion wallonne publi e au Moniteur belge le 17 d cembre 2013 Cette circu laire non contraignante vise les march s de services de fournitures et de travaux et s adresse aux pouvoirs adijudicateurs r gionaux wallons soumis la l gislation des march s publics L ensemble des entit s adjudicatrices r gionales wallonnes sont susceptibles d tre concern es par la pr sente circulaire directions et implantations du Service Public de Wallonie ainsi que les organismes publics r gionaux dans leur int gralit cabinets minist riels organismes d int r t publics soci t s de loge ment public autres soci t s et associations de droit public Les pouvoirs
5. Par exemple les huiles de cha ne de tron onneuse r pondront aux crit res repris dans la norme allemande RAL UZ 48 tablie dans le cadre du label Ange Bleu et les huiles deux temps satisferont pour leur part aux crit res de l ISO 13738 2000 Il existe une cinquantaine de lubrifiants labellis s disponibles en Belgique liste sur www eco label com Depuis 2008 le code forestier wallon pr voit dans l article 4722 la possibilit pour le gouvernement d imposer l utilisation d huile v g tale en for t Cependant ce jour aucun arr t ne fixe les conditions d ex cution Les labels pour les plantes ornementales La disponibilit de plantes ornementales cultiv es de mani re biologique varie consid rablement d un pays l autre Il n existe pas de label belge sp cifique mais on retrouve sur notre march des plantes issues de cultures int gr es PBI provenant de Flandre ou des Pays bas qui r pondent des normes internationales telles que MPS ABC GLOBALGAP et ETI normes principalement utilis es dans le cadre des activit s inter entreprises En France le label Plante bleue certifie la production de v g taux d or nement et atteste du respect par l entreprise de pratiques respectueuses de l environnement et de sa responsabilit sociale 22 www valbiom be files library Docs Biolubrifiants 20 12valbiometatdeslieuxdelafilierehvp 20 12 pdf Lorsque le pouvoir adjudicateur ne conna t pas avec certitude le prix et l
6. coces f tus et jeunes enfants en vigueur le 7 mai 2012 reconna t d sormais officiellement la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle agricole li e l usage des pesticides Les autorisations pr alables la mise sur le march des pesticides tiennent compte de la substance active mais pas suffisamment du reste du produit adjuvants ni des effets crois s cocktail ou synergiques avec d autres substances de notre environnement D IMPACTS SUR LES QUILIBRES NATURELS ET LA BIODIVERSIT L utilisation des pesticides a galement d autres effets collat raux comme la destruction d insectes acariens et micro organismes non cibl s qui sont pourtant indispensables au maintien de la fertilit des sols et de l quilibre naturel L usage r p t de ces substances provoque galement l apparition de r sistance aux pesticides chez les esp ces nuisibles rendant le produit inefficace Aujourd hui pr s de 200 esp ces d herbes ind sirables r sistantes aux herbicides ont t recens es dans pr s de 60 pays IMPACTS DES TECHNIQUES ALTERNATIVES Bien que ces techniques n utilisent pas de mol cules phytopharmaceutiques elles sont n anmoins consommatrices de carburant et pour certaines de quantit s d eau non n gligeables L usage de balayeuses m caniques provoque des d p ts issus de l usure des brosses en plastique ou en m tal Toutefois comparer l impact de ces techniques par rapport au tout chimique a p
7. gion de Bruxelles Capitale du 20 juin 20134 La premi re ordonnance de 2004 4 htip documentation bruxellesenvironnement be documents PROG_PRRP_2017_F PDF langtype 2060 restreignait l usage des pesticides par une interdiction de principe chaque fois que d autres techniques existaient pour l entretien des espaces publics Mais son application posait probl me La nouvelle ordon nance pr voit une interdiction imm diate de l utilisation des pesticides dans les zones priv es accueillant des publics sensibles cr ches homes pour personnes g es h pitaux dans les espaces naturels d in t r t de conservation r serves naturelles zones Natura 2000 ou les zones risques environnementaux accrus zones de captage d eau par exemple l image de ce que pr voit la l gislation wallonne Pour les parcs squares et jardins publics accotements rails de tram l ordonnance pr voit une p riode transitoire assez large pour que les communes passent au z ro pesticide l abandon devra tre d finitif pour 2019 D EN R GION WALLONNE En Wallonie les nouveaux textes de lois rempla ant l AERW du 27 01 1984 sont le d cret du 10 07 2013 et l AGW du 11 07 2013 Moniteur belge du 05 09 2013 Depuis 30 ans dans les espaces publics wallons l usage des herbicides tait d j interdit AERW du 27 01 1984 l exception des all es recouvertes de pav s ou de graviers e all es de cimeti re e abords de voies de chemin
8. m able ou peu perm able b ton gravier dolomie pav ballast reli e un r seau de collecte d eaux pluviales ou directement aux eaux de surface Autoris jusqu au 1 septembre 2014 Pour autant que l on ne se situe pas dans une zone tampon Sinon autoris jusqu au 1 septembre 2014 Pour rappel l interdiction d usage des PPP porte galement sur les produits d sign s comme moins nocifs naturels ou bio pesticides M me s ils sont pr sent s comme plus respectueux de l envi ronnement ils font aussi l objet d une agr ation et ce titre ils tombent sous le couvert de la l gis lation Consultez le programme complet sur http environnement wallonie be Si l utilisation des pesticides ne peut tre vit e cela doit se faire dans le respect des bonnes pra tiques phyto Pour plus d informations reportez vous au guide du Comit R gional phyto Guide de bonnes pratiques de d sherbage E AUTRES TATS MEMBRES DE L UE La Belgique n est pas le seul pays de l Union europ enne modifier la l gislation sur l utilisation des pesticides par les administrations communales En France un plan Ecophyto 2018 a t mis en place par le gouvernement et a pour objectif de r duire de 50 si possible l utilisation de pesticides d ici 2018 par rapport l ann e de r f rence 2006 pour l ensemble des secteurs utilisateurs La l gislation fran aise va plus loin en ce qui concerne les es
9. s accessibles au public et les espaces d accueil de publics vuln rables PPP produits phytopharmaceutiques TRNC terrain rev tu non cultivable Deux notions sont prendre en compte durant la p riode de transition Zone Tampon I s agit d une zone de taille appropri e sur laquelle le stockage et l pandage de PPP sont interdits sauf traitement limit et localis par pulv risateur lance ou dos contre les Carduus crispus Cirsium lanceolatum Cirsium arvense Rumex crispus Rumex obtusifolius et les esp ces vis es par la circu laire du 30 mai 2013 En dehors des zones de cultures et de prairies e long des eaux de surface une zone tampon de six m tres partir de la cr te de berge doit tre respect e Cette zone ne peut toutefois pas tre inf rieure celle d finie dans l acte d agr ation du PPP appliqu le long des terrains rev tus non cultivables reli s un r seau de collecte des eaux pluviales ex grille avaloir filet d eau une zone tampon d une largeur minimale d un m tre doit tre respect e Cette zone ne peut toutefois pas tre inf rieure celle d finie dans l acte d agr ation du PPP appliqu e en amont des terrains meubles non cultiv s en permanence sujets au ruissellement en raison d une pente sup rieure ou gale 10 et qui sont contigus une eau de surface ou un terrain rev tu non cultivable reli un r seau de collecte des eaux pluviales une zone
10. Nombreux aou www gardenequipment be i teurs en Wallonie m canique GRD Solutions M canique 8560 Wevelgem www ecobrush be Greenagri Mecanique er ihermigue 5030 Gembloux www greenagri be eau chaude f i M canique sarcleuse Heylens galisatrice 1740 Ternat www heylensbvba com Jo Beau M canique et thermique 8200 Brugge www jobeau eu KOTI NABO Brosses 3930 Hamont Achel wwWw koti eu com MENART M canique 7370 Dour www menart eu MosBenelux M canique 4590 Warz e www mosbenelux be ce Brosses balayeuses Nilfisk Advance sa m caniques 1070 Bruxelles www fr nilfisk be NIX Elmotherm Thermique mousse chaude 4840 Welkenraedt www flaechenpflege de Packo Agri Creentech Balayeuse 5590 Ciney www packo be M canique et thermique PIVABO flamme directe infrarouge et 8500 Kortrijk www pivabo be eau chaude RABAUD Thermique SEIA SAME COS www rabaud com RAJO M canique et thermique 9052 Zwifnarde www rajo be Schmidt AEBI Schmidt Belgique Brosses m caniques 4280 Hannut www aebi schmidt com Spekking bvba Brosses m caniques 3401 Landen www spekking org Tennant Europe M canique 2018 Anvers www tennantco com VANDAELE M canique 5590 Ciney Ach ne www vandaele biz M canique et thermique VAN DYCK flamme directe eau chaude 2235 Houtvenne www vandyck be et air chaud FOURNISSEUR 2 i Paillage et toile Techniques R gion Site inter
11. agricoles 97872 0 19 465 0 324 0 035 C S CURISER LE MARCH VITER LE RISQUE JURIDIQUE ET TROUVER DES SOUMISSIONNAIRES C1 Lal gislation en mati re d int gration de crit res environnementaux et sociaux La r glementation belge et europ enne permet voire parfois encourage aux pouvoirs publics d introduire des consid rations sociales ainsi que des caract ristiques environ nementales dans leurs march s La directive europ enne 2004 18 CE du Parlement et du Conseil du 31 mars 2004 relative la coordination des proc dures de passation des march s publics de travaux de fournitures et de services 5 pr cise que des exigences environnementales et ou des exigences sociales peuvent tre introduites tous les stades de la proc dure en particulier lors de la s lection qualitative et lors de l attribution mais aussi lors de l ex cution La prise en compte de telles exigences doit videm ment respecter les principes fondamentaux de la passation de march s transparence non discrimi nation et galit de traitement Elles ne peuvent pas tre formul es de mani re donner un pouvoir discr tionnaire libert inconditionn e de choix l acheteur public lors du choix de la meilleure offre En mati re environnementale L article 23 6 et 8 de la directive nonce la possibilit de recours aux sp cifications tech niques performances exigences fonctionnelles des colabels pour autant e qu el
12. avec les activit s de gestion des espaces verts La Directive europ enne 2000 14 CE du Parlement et du Conseil du 8 mai 2000 se rapporte aux missions sonores dans l environnement des mat riels utilis s l ext rieur des b timents Cette directive cadre harmonise les neuf l gislations qui existaient sur les missions sonores pour chaque type d engin de chantier ainsi qu une directive concernant les tondeuses gazon Le but est de mieux lutter contre les missions sonores de plus de cinquante types de mat riel Certains types de mat riels sont repris l article 13 et requi rent un tiquetage tandis que d autres repris l article 12 sont soumis des valeurs limites d mission La Directive europ enne 2002 88 CE du Parlement et du Conseil du 9 d cembre 2002 relative aux mesures contre les missions de gaz et de particules polluants provenant des moteurs combustion interne destin s aux engins mobiles non routiers Les moteurs contribuent fortement la pollution de l air en mettant du dioxyde de carbone CO des hydrocarbures HC de l oxyde d azote NO et des particules La directive indique le niveau maximal autoris d missions de gaz d chappement en fonction de la puissance du moteur et pr cise une s rie de phases qui ta blissent des seuils de rigueur croissante pour les missions ainsi que les dates de conformit cor respondantes Les fabricants doivent garantir que les nouveaux moteurs respectent
13. be pesticides Indicateurs Cl s de l environnement Wallon 2012 http etat environnement wallonie be Utilisation des produits phytopharmaceutiques en espaces verts et voiries l gislation et bonnes pratiques Comit R gional Phyto 20 10 BORN TO KILL Article de Pierre Titeux et Val rie Xhonneux Inter Environnement Wallonie paru dans IMAGINE en juillet amp ao t 2012 INRA CEMAGREF Expertise scientifique collective Pesticides agriculture et environnement R duire l utilisation des pesticides et en limiter les impacts environnementaux 2005 ACHATS DURABLES ET GUIDES ACHATS ESPACES VERTS Volet achats publics durables du portail des march s publics de wallonie http marchespublics wallonie be fr informations generales pratiques de marche achats publics durables index html Note de cadrage juridique l attention des praticiens des march s publics SPW ditions Guides m thodologiques Version 2 f vrier 2014 Acheter vert Un manuel sur les march s publics cologiques CE 2005 htip ec europa eu environment gpp pdf buying_green_handbook_fr pdf Mode d emploi de l achat public cologique coconso 2010 www achatsverts be mode d emploi R ussir un achat public durable Guy Courtois et Pierre Ravenel ditions du Moniteur 2008 Guide d achat relatif aux produits et prestations d entretien des espaces verts Groupe d tude des march s du d veloppe
14. de fer max 1 m Et depuis le 14 06 2011 la tenue d un registre d utilisation des PPP est obligatoire R glement CE 1107 2009 art 67 D 1 Le nouveau programme wallon Le Programme wallon de r duction des pesticides PWRP reprend les mesures qui permettront d at teindre les objectifs de r duction des risques li s aux pesticides d finis par la directive europ enne Ii reprend 37 mesures de comp tence strictement r gionale et 6 mesures communes l ensemble de la Belgique Parmi les principales mesures qui concernent les gestionnaires d espaces publics La g n ralisation d une zone tampon minimale non trait e le long des cours d eau le long des surfaces imperm ables reli es au r seau de collecte des eaux pluviales et le long de tout endroit ou structure conduisant une masse d eau souterraine ou de surface L interdiction de principe sera tendue tous les PPP partir du 01 06 2014 pour aboutir la gestion z ro phyto des espaces publics partir du 01 06 2019 L interdiction de la lutte chimique sur toutes les surfaces imperm ables reli es au r seau de collecte des eaux pluviales e La protection des groupes vuln rables enfants femmes enceintes malades personnes g es via Une zone tampon dans certains lieux d finis lieux publics mais aussi priv s par exemple les parcs d attraction les abords de maisons de sant e La protection des sites Natura 2000 contre les risques d
15. gestion des espaces verts nous avons formul plusieurs propositions selon nous les plus pertinentes en termes d impact pour deux types de march s l achat de mat riel de d sherbage et la conception d espaces verts en ciblant les aspects li s la ma trise des plantes non d sir es Les crit res sont plus ou moins exigeants combiner en fonction du march L environnement peut tre int gr diff rents niveaux de la proc dure Objet du march Crit res de sp cifications techniques Crit res de s lection des candidats Crit res d attribution du march Conditions d ex cution Si l autorit contractante conna t mal l offre du march pas de prospection effectu e les crit res environnementaux se situeront plut t au niveau du choix des offres attribution Ceux ci permettront galement de pousser progressivement un march d offres plus cologiques S il existe une offre importante de produits cologiques co ts correcis on pourra au contraire imposer une solution technique dans le cahier sp cial des charges et donc int grer des crit res environnementaux dans les sp cifications techniques et les conditions d ex cution A OBJET DU MARCH L acheteur public peut d finir l objet d un march en y int grant des consid rations environnemen tales et ou sociales Ainsi les offres int greront d embl e les enjeux et le march sera stimul dans la bonne direction Seule r gle respecter d ap
16. les substances pr parations micro organismes et virus qui sont destin s la destruction des animaux des plantes des micro organismes et des virus domma geables ou la pr vention des d g ts de ceux ci Le l gislateur fait une distinction entre biocides et produits phytopharmaceutiques PPP Les biocides sont d finis comme tant toute substance ou tout m lange sous la forme dans laquelle il est livr l utilisateur constitu d une ou plusieurs substances actives en contenant ou en g n rant qui est destin d truire repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles en pr venir 1 Source Guide d achat relatif aux produits et prestations d entretien des espaces verts GEM DD MINEFI 201 1 2 D finition adventice source Wikip dia l action ou les combattre de toute autre mani re par une action autre qu une simple action physique ou m canique AR du 22 05 2003 et le r glement CE N 528 2012 du 22 mai 2012 I s agit notamment d insecticides usage int rieur de d sinfectants de produits de traitement du bois Les produits phytopharmaceutiques PPP sont les produits dans la forme sous laquelle ils sont livr s l utilisateur compos s de substances actives phytoprotecteurs ou synergistes ou en conte nant et destin s l un des usages suivants prot ger les v g taux ou les produits v g taux contre tous les organismes nuisibles ou pr venir l action de ce
17. mat riel sont souvent impor tants Nombreuses sont donc les communes en particulier les petites communes qui ne peuvent pas se permettre une telle d pense L offre de location de mat riel tant pour le moment balbutiante voir liste de fournisseurs une solution est la mutualisation d achat de mat riel entre communes Un exemple concret est le projet de mise disposition partag e de mat riels de d sherbage alter natif entre les communes partenaires du GAL Pays des Condruses la demande d une des communes de son territoire celui ci a lanc en octobre 2013 un projet visant tester la faisabilit d une utilisation partag e de mat riel de d sherbage Un groupe de travail s est donc constitu pour en d finir les modalit s Apr s une visite de la commune d Eupen au cours de laquelle les diff rents participants ont pu assister une d monsiration des machines utilis es dans un contexte de z ro phyto le choix s est arr t sur deux types de machines tester dans le projet un d sherbeur mousse chaude et un d sherbeur air chaud Chaque machine a t test e par chaque commune du territoire du GAL pendant deux jours Le bilan de ce projet pilote a t tr s positif et pourrait se concr tiser long terme par la cr ation d une r gie Services d entretien Une externalisation des activit s de d sherbage des espaces verts permet d obtenir des co ts int ressants et de b n ficier de mat ri
18. n rale la com mune de Chaudfontaine pr voit que les espaces verts seront valoris s en programmant des mesures d am nagement tenant compte des engagements li s entre autres au Plan Maya notam ment par la mise en oeuvre d un plan de gestion diff renci e plantation d esp ces indig nes et mellif res r duction voire suppression de l utilisation des pesticides De mani re moins officielle mais n anmoins syst matique la commune met un point d honneur ce que des clauses sociales et environnementales soient int gr es d s que possible dans les cahiers des charges pour des mar ch s de travaux ei de services 37 www adaliabe files pdf charte_commune pdf 38 www adaliabe files pdf charte_particulier pdf 46 LISTE INDICATIVE DE FOURNISSEURS DE MAT RIEL DE D SHERBAGE ALTERNATIF ET DE PAILLAGE FOURNISSEUR D sherbage Techniques P R gion Site internet ATS Rauw Camion brosse 4760 Bullange www atsrauw com Auxiclean concept Thermique vapeur d eau 31120 Portet sur Garonne France www desherbage alternatif fr France Brosseries DOME Brosses 5003 Saint Marc www brosseriedome be CECOTEC Mecanique et ihermmique 5570 Branchon www cecotecbe flamme directe e DANNEMARK Camion brosse 4400 Fl malle www dannemark com Thermique flamme directe ee Garden Equipement infrarouge et eau chaude et
19. pour les huiles pour moteurs deux temps V rification les soumissionnaires doivent fournir la composition d taill e du produit l origine de la mati re organique et une d claration de conformit aux exigences susmentionn es Les produits porteurs d un colabel de type satisfaisant aux crit res retenus sont r put s conformes Sera ga lement accept tout autre moyen de preuve jug appropri tel qu un dossier technique tabli par le fabricant ou un rapport d essai mis par un organisme ind pendant Gestion des d chets Les d chets produits dans le cadre de la prestation des services de jardinage doivent tre collect s s par ment comme suit tous les d chets organiques feuilles mortes lagage herbe etc doivent tre compost s sur place dans les installations de la soci t ou par une entreprise de traitement des d chets d si gn e cet effet les d chets organiques de bois branches etc doivent tre broy s sur place ou dans les instal lations de la soci t et utilis s comme paillage dans les espaces convenus e les d chets d emballages e les huiles de moteurs Formation du personnel Le personnel de jardinage doit tre form aux pratiques de jardinage cologique appliquer dans le cadre de la prestation du service Cette formation devrait inclure des sujets tels que les pratiques d conomie d eau et d nergie la minimisation la gestion et la collecte s lective des d che
20. sol climat r gional exposition usages pression parasitaire L annexe X reprend une liste des v g taux jug s appropri s par le pouvoir adjudicateur pr parer par le pouvoir adjudi cateur II n est pas permis d avoir recours aux plantes exotiques invasives qui peuvent mettre en danger l quilibre de l cosyst me en Belgique Ces esp ces figurent sur la liste noire et d avertissement qui se trouve sur http lias biodiversity be ias species s lection vascular plants terrestrial V rification les soumissionnaires doivent pr senter des documents mentionnant l origine et les caract ristiques des v g taux propos s Amendements pour sols Afin de limiter la pr sence de semences viables et propagules de plantes non d sir es dans les amendements pour sols exigez que La teneur du produit final en graines d adventices et en l ments de reproduction v g tative de mauvaises herbes prolif rantes ne doit pas d passer deux unit s par litre crit re 7 de l colabel europ en pour amendement pour sol 33 34 C Les documents reprenant tous les crit res relatifs aux amendements pour sol sont disponibles l adresse suivante http eurlex europa eu LexUriServ site fr 0j 2006 1325 1 32520061124 r00280034 pd f V rification l colabel europ en sera accept comme preuve de la conformit de m me que tout autre justificatif appropri tel qu un dossier technique du fabricant
21. sont l isoproturon le linuron herbicides ainsi que le lindane pourtant interdit depuis juin 2002 et le dim thoate insecticides Respects des normes de qualit environnementele Familles de micropolluants non conformes Valeurs moyennes annuelles Valeurs maximales ammuelles Valeurs moyennes annuelles Vaieurs maximales annvelles 100 us g g 80 5 604 E L B B 50 Ea 3 5 40 FA 20 2 E 4 toa 8 R LA ox R 2 v aor Re ge 2 2 2 lt Q HO SRE K gt R RZ Ss S 2 5 5 amp NO 4 amp NARANG GO a N a a E E NQE d pass es W NOE respect es W Autres ph nois HAM 88 M taux lourds M Drganochloc s W HAP E Pesticides Source SPW DG93 DEE base de connbes AOLIAPHYC Pr sence de micropolluants dans les eaux de surface en Wallonie C CONTAMINATION DE L UTILISATEUR ET DES RIVERAINS Lors de l utilisation ou dans les heures qui suivent les pesticides peuvent eniraf ner des risques d intoxication aigu ou d empoisonnement assortis de divers sympt mes naus es maux de t te vomissements convulsions malaises respiratoires et cardiovasculaires Certaines substances m me faibles doses peuvent entra her la mort Les enfants du fait de leur mode d alimentation et de leur sensibilit sp cifique aux polluants chimiques sont particuli rement expos s au danger des pesticides Par ailleurs l intoxication chronique plus difficilement d celable
22. GISLATION RELATIVE L USAGE DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES La mise sur le march et l utilisation des produits phytopharmaceutiques font l objet de plusieurs l gislations aux niveaux europ en belge et r gional Ci dessous un bref rappel des principales r f rences l gales et le point sur le nouveau programme wallon de r duction des pesticides A L GISLATION EUROP ENNE La Directive cadre 2009 128 CE du Parlement et du Conseil de l Union europ ene vise r duire l usage des pesticides et les risques qui y sont li s Elle encourage le recours la lutte int gr e Art 14 et des m thodes ou techniques de substitution telles que les moyens non chimiques alter natifs aux pesticides La Directive imposait aux pays membres la mise en place pour le 26 novembre 2012 au plus tard d un plan d action national de r duction des pesticides en Belgique il s appelle le Nationaal Actie Plan d Action National ou NAPAN contenant des objectifs chiffr s La transposi tion de cette directive en droit belge n cessite l articulation de comp tences f d rales r gionales et communautaires La mise sur le march des pesticides est quant elle strictement encadr e par le R glement CE n 1107 2009 La Directive cadre 2009 128 CE et le R glement CE n 1107 2009 forment ce qui est commun ment appel le paquet pesticides B EN BELGIQUE La loi du 21 d cembre 1998 relative aux normes de produits ayant pour bu
23. MODE D EMPLOI DE L ACHAT PUBLIC COLOGIQUE h Mion Une publication d coconso dans le cadre de la campagne Achats DS 7 ff rengi e Verts et du P le wallon de Gestion Diff renci e R daction L a Champon et Catherine Mar chal charg es de mission Achats Verts coconso et Anne Laure Tarbe et Fr deric Jomaux charg e de communication et coordinateur P le wallon de Gestion Diff renci e Mise en page Renaud De Bruyn coconso Le P le Wallon de Gestion Diff renci e et coconso assument seuls la responsabilit du contenu de ce guide Le P le Wallon de Gestion Diff renci e est une asbl qui forme conseille et apporte un soutien technique aux gestionnaires des espaces publics Elle joue galement le r le de facilitateur pesticides pr vu par le Programme Wallon de R duction des Pesti fi renci e cides afin d aider les services publics atteindre le z ro pesticide pr vu pour le 1 juin 2019 Rue Nanon 98 5000 Namur 32 0 81 390 619 I info gestiondifferenciee be www gestiondifferenciee be SE coconso est une asbl active en r gion wallonne et bruxelloise dont l objectif est d en coconso courager des comportements de consommation plus respectueux de l environnement mere et de la sant ee 2006 coconso d veloppe la campagne Achats Verts sp cifiquement destin e aux collectivit s publiques afin de les accompagner dans la mise en oeuvre conc
24. RAITEMENT d in m tre de e o eau En fonction des conditions de traitement conditions m t orologiques POSUTO E N types de surface et des caract ristiques du produit temps de d gra IMyEreCK0S T a dation mobilit une partie du produit pandu sera dispers dans l envi MERU fumi ronnement Bien que l agr ation des substances actives prend en compte l atmosph re des mod les d exposition afin d estimer la dispersion et la d rive des MSA respe substances ces sc narios restent th oriques et sont en d calage avec MEET les conditions r elles d utilisation L essentiel des produits phytopharma 30 50 cutiques aboutissent dans les sols directement ou via la pluie apr s d rive ou vaporation dans l air Lors du traitement d une voirie le risque de gation du sol les pertes ver S peuvent atteindre 20 30 Ci ou non des bonnes pratiques En pulv risation sur le feuill age du produit passe vers l air Ces SPray dfift Ravier I 2005 7 Synth se du rapport d expertise collective men e par l INRA CEMAGREF R duire l utilisation des pesticides et limiter les impacts environnementaux 2005 Field experiments for the evaluation of pesticides spray drift on arable crops Ravier L 2005 contamination des eaux de surfaces est majeur principalement suite au ruissellement sur ces sur faces peu ou pas perm ables Les risques pour l environnement sont d autant plus grands que ces produits sont tox
25. a disponibilit des produits sur le march il est recommand d effectuer une tude de march pr alable Celle ci permettra de d terminer si les produits sont disponibles sur le march et d tablir quelle proportion il convient d int grer cette notion dans le cahier des charges au niveau des sp cifications techniques ou en crit re d attribution B3 Liste indicative de fournisseurs l y a encore peu de fournisseurs proposant la location de machines de d sherbage Toutefois la demande croissante des gestionnaires publics pourrait faire voluer les choses L offre de location exisie d j pour cer taines machines demandant de gros investissements type eau chaude ou mousse chaude Quelques entreprises de gestion des espaces veris ayant recours des techniques de d sherbage alternatif sont reprises dans la base de donn es du P le wallon de gestion diff renci e voir le site www gestiondifferencieebe partie professionnelle section Services de la base de donn es La protection biologique int gr e regroupe les moyens de e a cultures donnant la priorit la lutte bio logique contre les ravageurs en r alisant des lachers d auxiliaires ou en favori sant leur d veloppement Lorsque ces moyens biologiques ne permettent pas de contr ler les rava eurs o co t devient trop o duits chimiques respectant les auxiliaires naturels et introduits sont appliqu s Ces produits sont dits compatibles
26. a collectivit obsolescence acc l r e entretiens et r parations plus fr quents co ts d utilisation excessifs dommages et pollutions engendr s atteintes la s curit et la sant des utilisateurs infractions au droit du travail etc faible fiabilit des entreprises rendant le service apr s vente inop rant risques sociaux susceptibles d entraver la bonne ex cution des contrats 23 Selon le consid rant 46 de la Directive 2004 18 CE Lorsque les pouvoirs adjudicateurs choisissent d attri buer le march l offre conomiquement la plus avantageuse ils valuent les offres afin de d terminer celle qui pr sente le meilleur rapport qualit prix Pour ce faire ils d terminent les crit res conomiques et qualitatifs qui dans leur ensemble doivent permettre de d terminer l offre conomiquement la plus avantageuse pour le pouvoir adjudicateur 24 http gidsvoorduurzameaankopen be fr cout du cycle de vie 20 12 23 Comparaison des co ts de gestion de l ann e 2011 Ville de Thonon les Bains France Nbre Classes lt agents h A EE E eee agent Classe 1 Pae ma 74 436 15 98 24324 17 0 2 28 Classe 2 a A 64 456 7 59 10797 7 5 1 17 Classe 3 a 157 383 410 16958 11 8 0 75 Classe 4 e 243 343 151 9 862 6 9 0 28 Classe 5 pa a 434 024 0 45 5 238 3 6 0 08 Classe 6 a pres 393 492 0 28 2933 2 0 0 05 Casse 7 Espaces
27. a d finition du march au sens du contrat envisag Elle devra permettre de confronter les exigences pr d finies par l acheteur l offre effecti vement disponible A ce stade on ne peut qu insister sur l int r t d un dialogue avec les fournisseurs pour valuer le niveau d engagement des fournisseurs ou des prestataires en mati re de gestion environnementale Pour vous y aider vous trouverez ci dessous la description et l analyse des princi paux indicateurs en la mati re les pistes de solutions z ro pesticide les labels environnementaux ainsi qu une liste non exhaustive de fabricants fournisseurs de mat riels de d sherbage et de paillage B1 Les solutions z ro pesticide Selon l utilisation et l image que la commune veut donner chaque espace le gestionnaire pourra en aborder l am nagement et la gestion de diff rentes mani res Chaque type d intervention devra tre pris en compte dans un plan de d sherbage tabli l chelle de l ensemble du territoire communal Tol rance la v g tation non d sir e La premi re solution consid rer pour l entretien de l espace public sans pesticides est l adoption d une certaine acceptation de la v g tation spontan e et l int gration du verdissement dans le plan de gestion des espaces verts voir point 1 4 Au del de l avantage qu elle apporte en termes de biodiversit et de gain de temps cette solution est aussi tr s int ressante pour l absorption des ea
28. adjudicateurs subsidi s par la Wallonie sont galement encourag s s inspirer de la circulaire lors de l laboration de leurs propres cahiers des charges 27 C JUE 10 mai 2012 Commission c Pays Bas Max Havelaar C 368 10 Cet arr t impose aux acheteurs publics d num rer pr cis ment dans les documents de march s les caract ristiques vis es et d finies par par exemple l colabel choisi un renvoi l colabel concern ne suffit pas Il leur impose en outre de pr ciser express ment dans les documents de march que les produits ne poss dant pas la certification de l colabel concern mais dont il est d montr par tout moyen de preuve qu ils r unissent ces caract ristiques sont galement admis 25 La circulaire et les outils qui y sont d crits ont t con us pour aider et accompagner les entit s dans une d marche d achat durable qui r pond des enjeux non seulement conomiques mais galement environnementaux sociaux et thiques ainsi qu au r le d exemplarit attendu de l administration En r gion bruxelloise la circulaire du 5 f vrier 2009 relative l insertion de crit res colo giques et de d veloppement durable dans les march s publics de fournitures et services est contrai gnante pour les administrations r gionales et les OIP Organismes d int r t Public et s ouvre toutes les autres administrations pr sentes sur le territoire r gional C2 La l gislation en rapport
29. aines et les risques pour la sant des utilisateurs et des rive rains lors de l utilisation des pesticides MISE EN PLACE D UN PLAN DE D SHERBAGE Ce plan de d sherbage permet une commune de r duire voire d abandonner l usage des pesti cides sur plusieurs ann es e La premi re tape consiste r aliser l inventaire des pratiques de d sherbage qu elles soient chimiques ou non Ensuite il s agit d identifier les espaces o un d sherbage chimique ne doit pas avoir lieu soit pour tre en accord avec la l gislation soit parce que les risques de contamination par rapport aux eaux de surfaces et souterraines sont lev s soit encore parce qu un d sherbage n est tout simplement pas n cessaire La gestion de l espace public d terminera galement les ventuels seuils de tol rance 1 1 www srpv midi pyrenees com pages2007 exp_zna contenu images_exp_zna desherbage_urbain pdf 12 www gestiondifferenciee be files nouveautes_du_Pole Resultats_complets enquete_perception_veg_spontanee Wallonie pdf La derni re tape consiste choisir la ou les techniques alternatives qui permettront la commune d atteindre ses objectifs En fonction du rev tement et du lieu le gestionnaire s orientera vers une technique m canique thermique ou encore vers un changement de rev tement ou d am nagement Exemple de plan de d sherbage En bleu les zones o un d sherbage chimique est autoris selon la l gislat
30. al ou social L avantage de la proc dure n goci e est qu il est possible de rectifier le tir et donc les conditions du march si les exigences ne correspondent pas l offre du march Ces proc dures de passation sont donc essentielles la concr tisation de l engagement politique de l acheteur public qui a d cid d agir de mani re responsable sur le plan environnemental et ou social AUTORISER LES VARIANTES L acheteur pourra autoriser des variantes et ouvrir ainsi son march des propositions r alistes et innovantes auxquelles il n aurait ventuellement pas song Cela tant si les documents de march autorisent les variantes cela peut d boucher sur la formulation d offres ne respectant pas les exi gences d ordre environnemental ou social convient donc de pr ciser dans le cahier des charges les exigences auxquelles une variante ne peut d roger sous peine d exclusion ou de nullit de la variante En d autres termes autoriser les variantes ne simplifie pas la proc dure de passation car l acheteur public devra pr ciser davantage sur quels aspects des exigences du cahier sp cial des charges peuvent porter les variantes et veiller pr server la comparabilit des offres de base et des variantes R DIGER LE MARCH Ce chapitre propose des formulations pouvant tre utilis es par les autorit s publiques lors de la r daction du cahier des charges Compte tenu du grand nombre de crit res possibles li s la
31. apr s la planta tion Si les conteneurs des v g taux sont biod gradables ils doivent tre fabriqu s partir de substances biod gradables compostables confor m ment la norme EN 13432 2000 ou quivalent 100 paille li ge farine de bois ou amidon de ma s et ne pas contenir de mati res plas tiques de plastifiants ou de substances biocides Livraison du mat riel Afin de limiter l impact des d chets li s aux emballages Les emballages seront en mat riaux recycl s et ou facilement recyclables Formation des futurs utilisateurs Le titulaire doit pr voir une s ance de formation la bonne utilisation du mat riel Celle ci sera assur e sur place chez l adjudicataire et par un personnel comp tent Cette formation ne fera pas l objet d un surco t 35 36 C2 Service d entretien des espaces verts Lubrifiants Les huiles lubrifiantes qui seront utilis es dans les machines dans le cadre de la prestation du service doivent tre biod gradables et non toxiques Les lubrifiants doivent par cons quent r pondre au crit re suivant La teneur en carbone d riv de mati res premi res renouvelables d ri v s d huiles v g tales ou de graisses animales de la pr paration doit tre gt 55 m m pour les huiles hydrauliques gt 50 m m pour les graisses gt 75 m m pour les huiles pour tron onneuses et autres lubrifiants d appoint gt 55 m m
32. arch le contractant tablira des proc dures environnementales structur es et document es au moins pour les domaines suivants e valuation des aspects environnementaux les plus significatifs de l op ration minimisation et collecte s lective des d chets e r duction de la consommation d eau et d nergie galement dans les transports e formation V rification si les soumissionnaires poss dent un SGE pour les services de jardinage ils doivent fournir le certificat du syst me et mentionner les proc dures en place En l absence de certification les soumissionnaires doivent fournir les instructions et proc dures crites qui attestent leur capacit professionnelle ainsi que les mesures de gestion environnementales qui seront mises en place V g taux produits de mani re biologique ou selon les principes de la Protection Biologique Int gr e PBI 1 point Le prestataire qui proposera une proportion de v g taux produits de mani re biologique conform ment au r glement CE n 834 2007 ou en ou en PBI recevra des points suppl mentaires Le pouvoir adju dicateur devra pr ciser si cette proportion est calculer en volume en poids ou en euros d pens s V rification les soumissionnaires doivent pr senter une liste de tous les v g taux qu ils proposent de fournir ainsi que les prix et le nombre total d unit s qui seront livr es Cette liste mentionnera clairement les v g taux produits de mani re biologi
33. b be spip IMG pdf guide clauses sociales_fr pdf 35 AR du 15 juillet 2011 article 69 travaux 7 1 fournitures et 72 services 37 F CRIT RES D ATTRIBUTION ET PROC DURE D VALUATION DES OFFRES Des crit res relatifs au d veloppement durable peuvent tre utilis s comme crit res d attribution lors du choix de l offre s ils sont en lien avec l objet du march objectifs et non discriminatoires Cela signifie que l objet du march doit se r f rer aux conditions de travail et ou aux aspects sant environnement e le march sera attribu l offre conomiquement la plus avantageuse Celle ci sera d termin e la lumi re des crit res fix s par l acheteur public dans les documents de march C est aussi une mani re de valoriser les efforts fournis par les soumissionnaires en mati re de transparence d engagement vis vis des normes du travail de v rification et d information L ache teur public veillera adapter la pond ration des crit res d attribution en tenant compte du nombre d offres potentielles en pr sence des objectifs de d veloppement durable poursuivis et en tout tat de cause en conservant une proportionnalit vis vis des autres crit res conventionnels Ainsi lorsque l offre du march est restreinte ou tr s disparate la pond ration des crit res li s au d velop pement durable restera dans une proportion de 5 10 de la note globale En revanche face un nombre d offres p
34. ces seuils afin de pouvoir les commercialiser La circulaire wallonne relative aux plantes exotiques envahissantes M B 11 06 2013 Elle remplace la circulaire du 23 avril 2009 et propose un cadre global destin limiter l usage et promouvoir les bonnes pratiques de gestion des plantes exotiques envahissantes Tout march public portant sur la fourniture l utilisation ou la gestion d esp ces v g tales ou concernant le transport de terres potentiellement contamin es veillera la r gulation des esp ces exotiques envahissantes via des dispositions comme l interdiction de planter ou semer des plantes exotiques invasives le suivi de bonnes pratiques lors de la lutte htip biodiversite wallonie be onglet agir la gestion des d chets et du d placement de terres contamin es Elle s applique d office l ensemble des projets qui b n ficient d une subvention octroy e par le Service Public de Wallonie Ordonnance relative la conservation de la nature Bruxelles 1 MARS 2012 La R gion de Bruxelles Capitale a fusionn diff rents actes existants en un seul et m me texte afin d assurer une certaine coh rence et y a ajout des l ments nouveaux Parmi ces derniers l labo ration d un Plan r gional Nature un r gime remani de protection strict pour les esp ces animales et v g tales et l introduction de mesures de lutte contre les esp ces invasives ainsi que la mise en place d un R seau cologique bru
35. charges Par exemple AU titre Il chapitre IV concernant l attribution des march s l article 25 de la loi du 15 juin 2006 donne des exemples de crit res d attribution en appel d offres parmi lesquels ont t ins r es des carac t ristiques environnementales et des consid rations d ordre social Article 25 Les crit res d attribution doivent tre relatifs l objet du march par exemple la qualit des produits ou prestations le prix la valeur technique le caract re esth tique et fonction nel les caract ristiques environnementales des consid rations d ordre social le co t d utilisation la rentabilit le service apr s vente et l assistance technique la date de livraison et le d lai de livraison ou d ex cution L article 40 chapitre V conditions d ex cution stipule qu un pouvoir adjudicateur peut dans le respect des principes du Trait instituant la Communaut europ enne imposer des conditions d ex cution permettant de tenir compie d objectifs tels que e la mise en oeuvre d actions de formation professionnelle pour les ch meurs ou les jeunes e la promotion de la politique de l galit des chances par rapport l emploi des personnes qui ne sont pas suffisamment int gr es dans le circuit professionnel la lutte contre le ch mage l obligation de respecter en substance les dispositions des conventions fondamentales de l OIT dans l hypoth se o celles ci n auraient pas d j t
36. comporter des finitions de qualit joints s lectionn s pour leur r sistance la pousse des plantes non d sir es limiter les bordures et les joints et tenir compte du mat riel d entre tien accessibilit rayon de braquage Techniques curatives Si apr s consid ration des deux premi res solutions un d sherbage cons quent s av re encore n cessaire sur certains espaces le gestionnaire pourra recourir diff rentes techniques curatives alternatives Celles ci se classent en trois cat gories manuelles m caniques et thermiques D sherbage manuel Il s agit de la m thode la fois la plus cologique la plus simple et la moins co teuse mais celle ci ne peut tre appliqu e que pour des travaux de d sherbage bien cibl s sur des surfaces relative ment r duites Int grer le d sherbage manuel dans les autres op rations d entretien en emmenant syst matiquement du petit mat riel lors des d placements permet non seulement d intervenir d s que les plantes apparaissent mais aussi de faire voluer les t ches vers une plus grande polyvalence Cela valorisera par ailleurs le travail des agents qui auront un regard plus global sur la gestion de leur commune Si la binette reste la plus connue de nombreux autres outils de d sherbage manuel sar cloirs gratioirs ratissoires sont disponibles sur le march 22 D sherbage m canique Le principe du d sherbage m canique se base globalement sur deux ty
37. d faut de pond ration les crit res sont consid r s comme ayant une importance quivalente Lubrifiant pour moteur et carburant en l absence de crit res de s lection 5 points Les machines qui permettent l utilisation d huiles lubrifiantes pour moteur biod gradables pour les moteurs deux temps ou d huiles lubrifiantes pour moteur r g n r es pour les moteurs quatre temps recevront des points suppl mentaires V rification les soumissionnaires doivent pr senter une d claration de conformit sign e Crit res environnementaux pour les prestations de service d entretien 15 points Nature du paillage 4 points Le sol doit toujours tre couvert par la v g tation et ou le paillage Le titulaire qui privil giera dans la mesure du possible les paillages d origine v g tale issus de mati res premi res renouvelables ou un paillage min ral issu de mat riaux locaux recevra des points suppl mentaires V rification les soumissionnaires pr sentent le mat riel broyeur les mat riaux nature du paillage fournisseurs et les mesures qu ils comptent mettre en place pour r pondre ce crit re Gestion du service en l absence de crit res de s lection 10 points Le contractant devra s efforcer de garantir que dans la mesure du possible les activit s de jardinage sont ex cut es de mani re minimiser les effets n fastes sur l environnement Par cons quent au cours des six premiers mois du m
38. de la Communaut europ enne directive 2004 17 CE L acheteur public se r f rera aux dispositions pr vues en la mati re dans l article 61 2 4 de l AR du 15 juillet 2011 pour la faute grave et l article 6 1 2 3 pour la moralit professionnelle D2 Droit d acc s en mati re sociale Les march s de services d entretien et d am nagement des espaces verts se pr tent bien l inser tion de clauses sociales vis e socioprofessionnelle ll est donc possible de r server l acc s au march l conomie sociale ateliers prot g s ou ETA et aux entreprises d conomie sociale d insertion Attention si une clause sociale est ins r e veillez ce que l objet du march pr cise bien les objectifs sociaux poursuivis Pour aller plus loin retrouvez sur le site www saw b be e le guide p dagogique et juridique des clauses sociales en Belgique Edition 20 13 34 L annuaire PREFERENCES pr s de 800 entreprises d conomie sociale class es par secteurs d activit agr ments provinces et statuts Un outil pratique pour trouver les bons prestataires de services CRIT RES DE S LECTION QUALITATIVE Ces crit res servent d montrer la capacit de l op rateur conomique ex cuter un march sp ci fique Ces crit res ne portent pas en tant que tels sur l objet m me du march mais doivent cepen dant tre en lien avec l objet du march E1 En mati re environnementale Crit res de s lecti
39. e be professionnel en videos 20 2 Guide de communication Wwww gestiondifferenciee be files outils_de_comm Guide PoleGD communication_sur_la_GD pdf e Enqu te sur la perception de la v g tation spontan e par les citoyens wallons Rapport complet 2012 www gestiondifferenciee be files nouveautes_du_Pole Resuliats_ complets enquete_perception_veg_spontanee Wallonie pdf ANNEXES EXEMPLES DE CHARTES D ENTRETIEN DES ESPACES PUBLICS e www nordpasdecalais fr upload docs application pdf 2012 07 charte_deniretien_ espaces_publics_npdc_complet pdf e www phyteauvergne fr IMG pdf Plaquette_charte_auvergne pdf EXEMPLE D ENGAGEMENTS COMMUNAUX Soutenu par l asbl Adalia en collaboration avec Natagora les communes de Walcourt et Court Saint Etienne adh rent au projet de Quartier en sant sans pesticides Ce projet participatif a pour objectif de parvenir l abandon des pesticides l chelle d un quartier Alors que la commune s engage via la signature d une charte ne plus employer de produits phytosanitaires dans les espaces publics du quartier les habitants signataires renoncent aux pesticides chimiques la fois dans leur jardin et leur habitation Pour les aider dans leur d marche commune et citoyens peuvent b n ficier de formations et du soutien technique d associations environnementales Dans le volet Environnement et qualit de vie de son Programme de Politique G
40. e contamination par les produits phyto pharmaceutiques Une p riode de transition de 5 ans du ler juin 2014 au 31 mai 2019 permettra aux gestionnaires d espaces publics d adapter leur gestion actuelle pour arriver terme se passer compl tement des traitements chimiques voir sch ma Pendant cette p riode les gestionnaires seront amen s e r aliser un plan de r duction de l utilisation des produits phytopharmaceutiques e appliquer les principes de la lutte int gr e e d signer une personne de r f rence avec une phytolicence P2 et former chaque applicateur avec au moins une phytolicence P 1 Pour ce faire ils pourront b n ficier d informations ou de formations ainsi que du soutien des facili tateurs pesticides 5 Plus d info sur http environnement wallonie be pesticides 6 Plus d info sur www phytolicence be ch ances du PWRP P riode transitoire utilisation des PPP sous conditions a 06 2014 06 2019 09 2014 06 2015 2011 Registre d utilisation des PPP 06 2013 Phytolicence Conditions 4 obligatoire de stockage Balisage lors du traitement Interdiction sur TRNC PUBLICS li s un r seau de collecte des eaux ou des eaux de surface Interdiction sur TRNC PRIVES li s un r seau de collecte des eaux ou des eaux de surface Gestion des effluents Interdiction sur les zones tampons Interdiction sur les espaces priv
41. e la ESE Rapport public annuel 2010 de la Cour des comptes France de la production totale annuelle d eau de distribution Les indicateurs cl s de l envi ronnement walon de 2012 pr sentent la qualit des eaux de surfaces et souter raines et leur contamination par les pesticides Parmi les pesticides ou les principaux m tabolites qui posent le plus probl me en raison de leur forte persistance dans le milieu on retrouve l atrazine interdit depuis 2004 le bentazone ou le 2 6 dichlorobenzamide BAM d riv du dichlob nil interdit depuis 2009 herbicide total uti lis autrefois pour le d sherbage des voiries all es de cimeti res parcs et jardins Leurs concentrations sont les de sites de contr le Pesticides dont la concentration est lo plus lev e 21 12 56 132 145 2006 2008 227 210 B D s thatrazine TOTAL 400 sites 226 ochtorcbonzamoe BAM E Doemies noufhssntss E Eartazono E Fosie non d tach s B Aazma Pesticides d tact s aac E Gromaciie E ea qualifi e de bonne B Simarre nice StOEm gt En E Ciortolurer Bea qualit s de moyenne maneig M Durma lt t 3 Dipee SLOQ Lau lt Gi isopoluro e 4 a BAW DONS DEF piss wA Pr sence des pesticides dans les eaux souterraines en Wallonie plus lev es dans deux tiers des sites de contr le de la qualit des eaux souterraines voir figure ci apr s Pour les eaux de surface les produits surveiller
42. els performants Pour ce type de march l acheteur public devra tre attentif la technique utilis e la fr quence de passage et ou le r sultat attendu seuil de 15 Groupe d Action Locale Les villes de Lokeren Gand Anvers et l nassep Intercommunale de gestion de l eau ont int gr avec succ s clauses sociales dans tol rance ainsi qu la gestion environnementale globale du soumission Servi H naire EMAS ou ISO 14001 vices d entretien m thodes alternatives de d sherbage Une liste de prestataires respon EEM Eria sables est disponible sur www gestiondifferenciee be partie profes sionnelle section Services de la base de donn es Pour plus d information sur les march s de services d entretien des espaces verts Guide d achat relatif aux produits et prestations d entretien des espaces verts France e R f rentiels Ecocert et EcoJardin voir pages 23 Des crit res sociaux peuvent galement entrer en ligne de compte lors du choix d un prestataire de services Notamment des crit res sociaux li s son caract re d entreprise d insertion ou de forma tion par le travail et dans le Guide p dagogique et juridique des clauses sociales en Belgique Y plus d information sur www saw b be ANALYSER LE MARCH Cette deuxi me tape consiste examiner les r alit s du march au sens du lieu o se rencontrent l offre et la demande et constitue un pr alable distinct de l
43. ements repr sentent quelque 15 du PIB dont 5 4 sont consacr s aux achats de biens services et investissements 4 Les acheteurs publics ont donc en main un moyen concret d orienter l offre vers une plus grande durabilit cono mique sociale et environnementale Les dispositions l gales en mati re de march s publics encouragent les acheteurs orienter l acqui sition de biens ou de services vers plus de durabilit tant dans les proc dures qui se r f rent aux directives europ ennes que dans celles qui n y sont pas strictement soumises voir page 17 r f rences l gales Mais cette l gislation est actuellement uniquement incitative quelques exceptions pr s voir cha pitre sur la l gislation pages 26 28 Les pouvoirs publics ayant d j int gr le d veloppement durable dans leurs pratiques d achat l ont fait pour mettre en oeuvre des engagements politiques r pondre de nouveaux enjeux En conomiques r glementaires ou encore pour r pondre une demande d j leurs esp aces verts selon les prin citoyenne Une La nouvelle l gislation relative aux pesticides va de facto pousser les ges Eon Dates s tionnaires d espaces verts revoir leur mode de fonctionnement Alors qui se sont lanc es D A autant s y pr parer au mieux Dans les chapitres suivants ce guide propose NET Ten centaine processus des outils concrets pour r ussir la transition vers un mode de gestion des ANES E sont e de com espaces ve
44. ent le Programme ion Wallon de R duction des Pesticides PWRP y sont galement abor ff renci e d s Les principales solutions techniques alternatives au d sher a bage chimique ainsi que les labels environnementaux qui y sont li s sont list s TVR niveaux de la proc dure Les auteurs font galement r f rence des coconso exemples de bonnes pratiques et une liste indicative de fournisseurs er de mat riels de d sherbage alternatif est propos e Afin d tre le plus concret possible ce guide sugg re des formu lations de crit res ins rer dans le cahier des charges diff rents Le mode d emploi pr sente une d marche globale permettant de mener bien un march durable en abordant l estimation des besoins l analyse du march et la s curisation de celui ci Les aspects juridiques et de faisa bilit pratique ont t consolid s par des praticiens de l achat public et des experts juridiques Cette publication est galement t l chargeable sur www achatsverts oe et www gestiondifferenciee be Une r alisation d coconso dans le cadre de la campagne Achats Verts et du P le wallon de Gestion Diff renci e La pr sente publication a t labor e avec le soutien de la Wallonie et de la F d ration Wallonie Bruxelles 2 e4 F D RATION minme Wallonie
45. est li e l exposition r guli re long terme de faibles doses de substances toxiques Quelles que soient les pr cautions prises pendant un trai tement chimique il existe toujours un risque de contamination par l air l eau ou les aliments La d gradation compl te des produits chimiques peut prendre beaucoup de temps ce qui conduit leur persistance dans le sol et leur accu mulation tout au long de la cha ne alimentaire En milieu professionnel la voie cutan e repr sente l principale voie d exposition environ 80 Pour le reste de la population la voie orale est souvent consid r e comme la voie d expo sition la plus importante De nombreuses tudes font tat des effets de perturbateurs endocriniens de certains pesticides Agissant tr s faible dose ils entravent la capacit de notre organisme fonctionner correctement lis font partie des facteurs responsables de l infertilit croissante de la population mais aussi de nom breux cancers et de maladies du m tabolisme comme l ob sit ou le diab te Ils affectent galement le d veloppement du b b in utero causant des dommages irr parables Un d cret fran ais entr 8 Rapport du 13 juin 2013 de l INSERM intitul Pesticides Effets sur la sant fait le point sur les connaissances relatives aux effets des pesticides sur la sant L ensemble des donn es concerne les expositions professionnelles et les expositions pr
46. eu de sens pour une commune En effet avant d envisager l achat d une machine il faut d abord r duire les surfaces d sherber sans pour autant imperm abiliser toutes les surfaces opter plut t pour l enherbement ou l installation de dalles alv ol es et adopter par endroit des seuils de tol rance la v g tation sau vage Ensuite pour les surfaces restantes une ou plusieurs techniques seront n cessaires faudra galement rester attentif ce que le mat riel achet r ponde des exigences techniques garantis sant un moindre impact sur l environnement et la sant consommation de ressources missions de polluants et de bruits voir chapitre 2 3 R diger le march Une gestion diff renci e combin e au bon usage des diff rents moyens de traitement alternatif permet tout le moins de r partir les risques pour la sant et l environnement 4 REVOIR SA VISION DE LA GESTION DES ESPACES VERTS A SEUILS DE TOL RANCE Atteindre le z ro pesticide en rempla ant le d sherbage chimique par des techniques alternatives thermique m canique tout en gardant partout la m me exigence de propret c est dire en ne tol rant aucune plante ind sirable sur le territoire communal est techniquement possible mais financi rement peu r aliste Les techniques alternatives demandent en effet plus de passages 3 8 passages an en fonction de la technique que l utilisation de pesticides Ce qui n cessite p
47. il m thodologique un guide de bonnes pratiques destination des jardiniers et des gestionnaires d espaces verts www plante et cite fr le referentiel ecojardin 28443 html R f rentiel Eve Espaces verts cologiques Le r f rentiel Eve d velopp par Ecocert est destin valoriser les pratiques cologiques dans la gestion des espaces verts www ecocert fr eve espaces verts ecologiques Label cologique destin aux espaces sportifs engazonn s http pelouse sportive ecologique com colabel europ en pour les milieux de culture et amendements pour sol lI vise encourager l utilisation et ou le recyclage des mati res organiques provenant de la collecte et ou du traitement des d chets et r duire les dommages ou les risques environnementaux dus la pr sence de m taux lourds et d autres compos s dangereux R f rentiel consultable sur http eurlex europa eu LexUriServ LexUriServ do uri OJ L 2006 325 0028 0034 FR PDF Label Blauer Engel pour le mat riel de jardinage faible en missions Propose des crit res pour un mat riel de jardinage moins bruyant et provoquant moins d missions nocives R f rentiel consultable sur www blauerengel de en products_brands search_products produkttyp php id 369 Label Nordic Swan pour les machines pour parcs et jardins Le r f rentiel prend en compte la qualit de conception des machines type de carburant mat riau exempt de substances da
48. ion de 1984 sur l utilisation des herbicides sur le domaine public c est dire sur les surfaces pav es klinkers recouvertes de gravier et les all es de cimeti res En rouge les zones o un d sherbage chimique est interdit selon la l gislation de 1984 sur l utilisation des herbicides sur le domaine public Dans l exemple ci contre les filets d eau sont repris en rouge _ Le plan de d sherbage doit tre int gr un plan de gestion diff renci e si la commune veut viter les surco ts En effet en reconsid rant le mode de gestion de certains espaces verts la commune pourra trouver les heures n cessaires au d sherbage alternatif plus gourmand en temps que le d sherbage chimique II s agit donc d op rer un transfert de main d uvre tout en gardant des espaces verts vari s et de qualit C COMMUNIQUER LES CHANGEMENTS Il est important de communiquer aupr s des utilisateurs des habitants et des usagers pour leur faire comprendre pourquoi on modifie l entretien d un espace Faire conna tre la d marche de gestion dif f renci e aupr s du grand public et faire accepter qu un espace naturel n est pas un espace n glig permettra de faire voluer les mentalit s face ces nouvelles techniques de gestion Pour valoriser les efforts de la commune il est int ressant de faire participer les habitants d s le d but de la r flexion Forc ment les modifications de gestion vont entra ner des r actions pos
49. iques utilis s sur de grandes surfaces des fr quences lev es et qu ils sont persistants et mobiles dans les sols Modes de transfert des dans les sols l eau et l air B CONTAMINATION DES EAUX DE SURFACE ET SOUTERRAINES Apr s leur application les substances actives peuvent persister dans le milieu de quelques semaines plusieurs ann es Elles peuvent galement tre transport es par voie a rienne et contaminer d autres milieux ou se transformer en d autres mol cules au cours de leur d gra dation L limination par le tout l gout des eaux de rin age des bidons vides et des pulv risateurs est galement une source non n gligeable de contamination des eaux de surface Les impacts sur la qualit des eaux sou terraines et de surface sont r els Les co ts de traitement de potabilisation des eaux pollu es sont tr s lev s et ceux ci sont videmment r percut s sur le prix de l eau Le principe du pollueur payeur n est donc pas appliqu titre d exemple entre 1993 et 2010 46 sites de captage d eau en Wal lonie ont d interrompre leur production ou appliquer des traitements de potabilisation cause de la pr sence de pesticides ce qui repr sente 5 4 co t de traitement des apporis ee de pesticides aux D surface et c ti res est aujour x en grande partie assume par i m nages Le mode curatif co te 2 it que la is plus au m tre cube trai R et n am liore nullement la qualit d
50. itives mais surtout n gatives car ce sont souvent ces derni res qu on entend le plus Pour diminuer le nombre de m contents il faudra mettre en place d s le d but des campagnes d information et de sensibilisation e Communiquer r diger des articles sur les changements dans la presse locale dans le bulletin communal sur le site internet de la commune Pr senter des expositions r unions et conf rences sur la gestion raisonnable et la biodiversit dans la commune Proposer des visites guid es de la com mune avec un technicien Former du personnel communal Le per sonnel form peut son tour former ses coll gues partage de l information valori sation de l agent Affiche r alis e par la commune de Lasne La signal tique nomade fait partie des m thodes d information les plus simples et les plus efficaces Elle consiste placer des panneaux d information sur le terrain Ces panneaux peuvent tre fixes ou se pr senter sous forme d affichettes temporaires qui expliquent la d marche entre prise par la collectivit Leur but est d int resser les gens aux nouvelles techniques de gestion diff renci e et de mettre en valeur les m thodes de gestion appliqu es RESPONSABILIT DES ACHETEURS PUBLICS ET GESTIONNAIRES D ESPACES VERTS En Europe les services publics d pensent quelque 16 du PIB Dans les pays de l OCDE il s agit de 11 8 En Belgique les frais de fonctionnement et les investiss
51. jet Fourniture de ins rer le s type s de machine s de jardinage acheter faibles missions atmosph riques et sonores ou Fourniture de lubrifiant forte biod gradabilit ou compatible avec l environnement pour motoculteurs et mat riel de jardinage A2 Service d entretien des espaces verts Lors de la r daction d un cahier des charges relatif l entretien ou de la cr ation d espaces verts les principaux enjeux seront e la gestion des ressources naturelles conomies d eau conomies d nergie gestion des d chets verts e La limitation des pollutions usages de produits phytopharmaceutiques herbicides pesticides Utilisation de machines aux missions sonores et atmosph riques r duites e La pr servation de la biodiversit des espaces naturels choix d esp ces indig nes En cas d externalisation des services de jardinage des crit res sont propos s tant pour les produits utilis s que pour les pratiques mises en oeuvre lors de la prestation du service Services de jardinage ou conception d espaces verts Objet Services de jardinage ex cut s l aide de produits et de pratiques colo giques ou selon les principes de la gestion diff renci e ou Travaux d am nagement d espaces verts dans une perspective de gestion compatible avec les principes du d veloppement durable B SP CIFICATIONS TECHNIQUES Les sp cifications techniques d crivent les exigences du po
52. l entretien des espaces verts sont nombreux ll est donc opportun pour les collectivit s d int grer des clauses environnementales dans leurs mar ch s publics d entretien d espaces verts De plus ces march s n cessitent g n ralement beaucoup de main d oeuvre et sont donc galement propices au d veloppement d une politique sociale notamment via l ajout de clauses d insertion socio professionnelle Tout ceci explique que l entretien des espaces veris soit le 3 poste pour lequel des clauses relatives au d veloppement durable sont le plus souvent int gr es par les collectivit s D FINITION ET CHIFFRES DE CONSOMMATION MAUVAISE HERBE OU PLANTE NON D SIR E Une adventice d signe pour les agriculteurs et jardiniers une plante qui pousse un endroit o on ne souhaite pas la voir se d velopper car elle risquerait d entrer en concurrence avec les plantes culti v es Dans ce guide nous pr f rons recourir au terme plante non d sir e plut t que mauvaise herbe dont la connotation n gative est une forme d anthropocentrisme Cette vision n a aucun sens scientifique La botanique et l cologie ne portent pas de jugement de valeur Ces plantes ne sont pas particuli rement exotiques ou envahissantes mais le plus souvent des esp ces favoris es par les perturbations des cosyst mes et la cr ation d espaces de friche ou urbains2 PESTICIDES BIOCIDES PRODUITS PHYTO Par pesticides au sens large on entend
53. l s agit d un mat riel auto tract e poids avec bouteille s il s agit d un mat riel port e type de gaz type d allumage B2 Prestation de service d entretien Dans le cas de march de services d entretien des espaces verts il est possible de travailler par lots si plusieurs zones traiter ont t d finies avec des tol rances diff rentes aux plantes non d sir es voir plan de gestion Ces niveaux d exigence d termineront l offre en termes de nombre de pas sages an n cessaires ll est n cessaire de fixer dans le cahier des charges que le prestataire soit m me de Pr ciser la dur e du passage Donner le niveau d impact du mat riel sur le rev tement Fournir les chiffres de la consommation journali re carburant eau gaz Fournir les fiches techniques Justifier d une connaissance du mat riel de d sherbage alternatif et d une certaine exp rience dans la technique propos e voir crit res de s lection Preuves demander pour la v rification des sp cifications techniques Formulation type si l on fait r f rence aux crit res d un colabel Les colabels sp cifi s dans le cahier sp cial des charges lequel doit reproduire les caract ristiques du ou des colabels choisis ou tout autre document ayant force probante tel que le rapport de test d un orga nisme reconnu ou le dossier technique d un fabricant Lorsque l acheteur public exige une certification ou une labellisati
54. le cahier des charges concernant les demandes faites aux candidats Ainsi la mise au point d une grille d analyse des offres avec le plus possible de crit res objectivement v rifiables mesurables ou binaires du type pr sence absence est indispensable l acheteur public Pour valuer la conformit d une offre par rapport au r f rentiel d un label il convient de comparer les objec tifs les exigences et les performances atteindre ainsi que les points de contr les du label ou de la certification reproduire dans les documents de march avec ceux d crits par le candidat Un cart significatif par exemple absence de moyens de contr le externe entre l offre et le label sur au moins l un de ces trois crit res permettra de refuser la reconnaissance de cette quivalence La notation des crit res tiendra bien s r compte de la qualit des preuves apport es et du degr d atteinte des objectifs de d veloppement durable L acheteur public devra aussi faire preuve de pragmatisme LIENS ET R F RENCES coconso WWW eCoconso be Le P le Wallon de Gestion Diff renci e www gestiondifferenciee be Mission Gestion Diff renci e Nord Pas de Calais www gestiondifferenciee org PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES Portail f d ral de la sant publique s curit de la chae alimentaire et de l environnement www health belgium be Portail de l agriculture wallonne http environnement wallonie
55. les soient appropri es pour d finir les caract ristiques des fournitures ou prestations faisant l objet du march e queles exigences du label soient d velopp es sur la base d une information scientifique e que les colabels soient adopt s par un processus auquel toutes les parties concern es telles que les organismes gouvernementaux les consommateurs les fabricants les distributeurs ef les organisations environnementales peuvent participer qu ils soient accessibles toutes les parties int ress es 25 Transpos e en droit belge par la loi du 15 juin 2006 26 Transpos e en droit belge par l article 7 5 de l AR du 15 juillet 2011 L articde 785 de l AR ou 23 de la directive stipule que le pouvoir adjudicateur peut pr voir qu un produit muni d un colabel est pr sum satisfaire aux sp cifications techniques ainsi d crites mais il est cependant tenu d accepter tout autre moyen de preuve appropri d montrant qu il r pond aux sp cifications techniques Le pouvoir adjudicateur doit donc sp cifier c t du nom du label que tout mode de preuve quivalent peut tre accept La charge de la preuve incombe alors au soumission naire et peut tre apport e par tout autre moyen par exemple le rapport d essai d un organisme reconnu En Belgique diff rentes dispositions autorisent sp cifiquement l insertion de consid rations environnementales sociales et thiques divers endroits dans les cahiers des
56. licite de l objet du contrat De m me il convient de mentionner que le march sera attribu en fonction d autres crit res que celui du prix meilleur rapport qualit prix ou offre conomiquement la plus avantageuse C5 instaurer un dialogue avec les parties prenantes ll est primordial d informer les parties prenantes de la prise en compte de crit res environnementaux Cela peut aider l laboration de clauses particuli res l estimation de la disponibilit d un produit sur le march et v rifier le r alisme d un crit re Il est recommand d inclure dans la discussion des f d rations sectorielles et des organisations comp tentes telles que le P le wallon de Gestion Diff renci e ou coconso 2 IDENTIFIER LE TYPE DE MARCH Les l gislations europ enne et nationale d terminent les proc dures suivre pour la passation des march s publics S ils doivent toujours tre coh rents avec la l gislation en vigueur les achats d un montant inf rieur 30 000 euros 8 ne sont pas strictement soumis certaines r gles r gissant l criture du cahier sp cial des charges L autorit contractante jouit dans ce cas d une libert plus grande de tenir compte de crit res durables Quel que soit le cas de figure la prise en compte des aspects environnementaux est possible Deux types de march s peuvent tre pass s 1 des march s pour l achat de produits et mat riels d entretien La prestation est as
57. ls RAL UZ 129 Low Noise Garden Shredders RAL UZ 54 Le label national allemand propose un r f rentiel pour le mat riel de jardinage d broussailleuses tron onneuses outils de jardin taille haies tondeuses gazon coupe bordures et scarificateurs faibles missions de bruit et de gaz effet de serre Les outils de jardin moteur combustion sont tenus de respecter les normes d missions pour une meilleure qualit de l air et les composants en plastique ne peuvent pas contenir certaines substances probl matiques Sur le m me principe le label propose un r f rentiel pour les broyeurs Il y a actuellement peu de machines labellis es Blauer Engel www blauer engel de en disponibles ll est donc recommand d utiliser le r f rentiel du label comme une boite outil plut t que d exiger des produits r pondant l enti ret du r f rentiel Le label Nordic Swan Machines for parks and garden version 5 0 esionmen Nordic Swan Cygne Nordique est le label cologique officiel des pays nordiques H Il prend en consid ration l impact du produit durant tout son cycle de vie depuis F D les mati res premi res n cessaires jusqu au recyclage du produit Les machines por teuses du label cologique nordique r pondent des exigences strictes pour les YF missions de gaz d chappement et l efficacit des moteurs essence Une attention est port e la protection de l utilisateur via une limitati
58. lus de temps et donc l accroissement d une main d uvre d j actuellement d ficitaire dans de nombreuses administrations communales C est pourquoi il sera n cessaire d tablir des seuils de tol rance aux plantes non d sir es Ces seuils Seront tablis pour un espace donn et ils seront fonction du rev tement gravier pav s du type de v g tation de sa hauteur et du taux d occupation Ces seuils seront galement variables en fonction de la situation du lieu dans la commune et de son utilisation par les citoyens 9 Voir par exemple Coleman et al 2012 A preliminary investigation into the impact of a pesticide combination on human neuronal and glial cell lines in vitro PLOS One 7 8 42768 10 www weedscience org summary home aspx On pourrait envisager par exemple trois seuils de tol rance Seuil 1 pas ou peu de tol rance aux plantes non d sir es Seuil 2 faible tol rance aux plantes non d sir es Seuil 3 tol rance lev e aux plantes non d sir es Avoir un seuil de tol rance qu il soit faible ou lev ne veut pas dire laisser aller Dans tous les cas la v g tation sera ma tris e contr l e Il n existe pas de norme respecter de seuil standard chaque commune d identifier espace par espace ce qui est possible en termes de tol rance Deux rapports pourront vous aider dans l tablis sement de vos seuils de tol rance e E Zadijan 2004 Nuisances des mauvaises he
59. lus important cette proportion pourra se situer entre 15 et 20 Exemple de prise en compte de crit res d attribution en mati re environnementale Le contrat sera attribu l offre obtenant le plus grand nombre de points attribu s selon le bar me suivant Sur un total de 100 points e Prix 60 points Crit res techniques 25 points Crit res environnementaux 15 points Crit res environnementaux pour l achat de mat riel de d sherbage 15 points missions sonores 5 points Des points suppl mentaires seront attribu s aux machines dont les missions sonores sont inf rieures au niveau maximal d fini dans les sp cifications V rification les soumissionnaires doivent pr senter les r sultats des essais r alis s en laboratoire ou un dossier technique ad quat missions de gaz d chappement 5 points Des points suppl mentaires seront attribu s aux machines dont les missions de gaz d chappe ment sont inf rieures aux maxima tablis dans la directive 2002 88 CE L valuation des niveaux d mission sera r alis e conform ment la norme g n rale d finie dans la directive 2002 88 CE par un laboratoire d valuation comp tent au titre de cette m me directive V rification les soumissionnaires doivent pr senter les r sultats des essais r alis s en laboratoire ou un dossier technique ad quat 36 La pond ration est obligatoire pour les march s atteignant les seuils europ ens A
60. ment durable et de l environnement GEM DD MINEH 2011 guide fran ais www economie gouv fr daj guide achat relatif aux produits et prestations entretien des espaces veris gem dd Fiches techniques Union europ enne L Europe propose des fiches par secteurs jug s prioritaires dont produits et services de jardinage pour aider les acheteurs publics distinguer les crit res essentiels et complets int grer dans les cahiers des charges des march s htip ec europa eu environment gpp padf toolkit gardening_GPP_product_sheet_fr pdf 42 Guide suisse des achats professionnels responsables Ce guide poss de une fiche C13 Am nagement et entretiens des espaces veris d taillant notam ment la probl matique les recommandations les exigences l gales la toxicit les labels www achats responsables ch pdf LeGuide C C13 Amenagement_et_entretien_des_espaces verts pdf PLANTES INDIG NES ET ALTERNATIVES AUX PLANTES INVASIVES LISTE NON EXHAUSTIVE D ACTEURS Ecosem est une entreprise sp cialis e dans la production de plantes et de semences de fleurs sauvages wallonnes Elle propose galement des services de cr ation et d entretien de jardins et d espaces verts priv s ou publics en faveur de la nature Www ecosem be Le Cliclocal la plateforme des produits de l agriculture wallonne projet pilote L interface assure la promotion du secteur agricole et horticole Elle offre au
61. n plan d eau rivi re lac tang foss Oui pour autant que le produit ne comporte pas les symboles T T Xi et de pr f rence sans le symbole N Jusqu au 31 mai 2019 si pas de public vuin rable sinon jusqu au 31 mai 2018 D sherber un terrain de sport INTERDIT Lutter contre Un ravageur o une maladie sur un terrain de sport Oui pour autant que le produit ne comporte pas les symboles T T Xi et de pr f rence sans le symbole N Jusqu au 31 mai 2019 si pas de public vuin rable sinon jusqu au 31 mai 2018 D sherber en localis des zones de plantes ornementales ligneuses ou non ligneuses INTERDIT Lutter contre un ravageur ou une maladie en localis des zones de plantes ornemen tales ligneuses ou non ligneuses Oui pour autant que le produit ne comporte pas les symboles T T Xi et de pr f rence sans le symbole N Jusqu au 31 mai 2019 si pas de public vuln rable sinon jusqu au 31 mai 2018 Lutter en localis contre des plantes invasives Autoris sans limite dans le temps pour autant que les produits ne portent pas les symboles T et C Lutter en localis contre les chardons et rumex Autoris sur le Carduus crispus Cirsium lanceo latum Cirsium arvense Rumex crispus Rumex obtusifolius et les esp ces exotiques envahis santes pour autant que les produits ne portent pas les symboles T et C D sherber une surface priv e min rale imper
62. nc important de consid rer cette solution en dernier recours lorsque davantage de tol rance n est pas envisageable et que les solutions pr ventives ont montr leurs limites 18 Centre de Recherches Routi res 2013 Code de bonne pratique pour la gestion et la ma trise des mauvaises herbes sur les rev tements modulaires par voie non chimique www brrc be publications r r8412 pdf 19 Phyt Eauvergne 2013 Concevoir de nouveaux am nagements vers un entretien sans d sherbant www fredon auvergne fr phyteauvergne pdf Plaquette_concepteurs_web pdf 20 www gerbeaud com jardin outils meilleurs outils desherbage 1148 html utm_campaign ML23 6 amp utm_medium email amp utm_source di 21 www secteursverts be ressources Desherbage 20thermique B2 Les principaux labels Gestion des espaces verts Label EVE Espaces Verts cologiques En 2006 ECOCERT a labor un r f rentiel d finissant les objectifs atteindre RTE A pour r ussir une gestion des espaces verts en ad quation avec les principes du ECOCERT d veloppement durable Il d finit 13 types d espaces parcs terrains de sport Cv Fr cimeti res campings et nonce de nombreux crit res obligatoires ou incitatifs sii qui couvrent 10 th matiques paysage biodiversit eau sol air bruit nergie d chets mat riaux et produits aspects sociaux Les exigences principales sont l absence de produits chimiques produits phytopharmaceutiques eng
63. net BIOPAILLE Biopaille 4690 Bassenge www biopaille com Maillage granulats de i CHANVRECO S A chanvre 4557 Tinlot www chanvreco be DISAGHOR Toiles biod gradables 8755 Ruiselede www disaghor be HABO BELGIUM Toiles biod gradables 9550 Herzele www habobelgium be INSULCO Paillage BioWeedtex 1400 Nivelles www insulco be MONTAUBAN Palage et g otextile L www montauban be www chassart com PLAINE CHASSART Pailage et g otextile 6223 Wagnel e PROMULCH Pailage T l 0495 84 19 70 NASA Em laurent benoit skynet be MODE D EMPLOI DE L ACHAT PUBLIC Hee Ke c e lt Les espaces verts ont bien plus qu un r le esth tique IIS r pondent de nombreux enjeux sociaux culturels conomiques et cologiques Combiner ces diff rents r les tout en s adaptant aux exigences de la nouvelle l gisla tion en mati re de pesticides est un v ritable d fi Ce mode d emploi co produit par le P le wallon de Gestion Diff renci e et coconso se veut un outil pratique destin aux acheteurs et gestionnaires d sireux d ajouter une a dimension durable leurs march s li s la gestion des espaces verts Une publication du Pole de Gestion achats de mat riel et services de gestion Diff renci e et F E 7 p d coconso Les auteurs y pr sentent un aper u des principaux impacts environ nementaux et sanitaires li s l usage de pesticides La l gislation relative l usage de ceux ci et plus sp cifiquem
64. ngereuses niveau d missions de gaz polluant durabilit et mission de bruit www nordic ecolabel org criteria product groups p 2 GESTION DIFF RENCI E POUR ALLER PLUS LOIN FEREDEC Bretagne www feredec bretagne com zqe asp Travailler en s curit avec les d sherbeurs thermiques Preventagri www secteursverts be ressources Desherbage 20thermique Guide des alternatives au d sherbage chimique dans les communes Proxalys envi ronnement 2012 www feredec bretagne com webimages Guide 20des 20alternatives x 20 au 20d sherbage 20chimique 20dans 20les 20communes pdf Guides des techniques alternatives au d sherbage chimique FREDON Alsace 2006 www fredon alsace fr wp content uploads 2013 04 gvide_fredon_alsace pdf Nuisance des mauvaises herbes et propositions de seuils d intervention pour le d s herbage en zone urbaine Emilie Zadjian 2004 www srpv midi pyrenees com pages2007 exp_zna contenu images_exp_zna desherbage_urbain pdf C t sol les techniques de d sherbage Marque F Chabaux P 2006 Phytoma n 597 16 21 Code de bonne pratique pour la gestion et la ma trise des mauvaises herbes sur les rev tements modulaires par voie non chimique Centre de Recherches Routi res 2013 www brrc be publications r r8412 pdf P le Wallon de Gestion Diff renci e e Reportage Le d sherbage alternatif www gestiondifferencie
65. on facultatifs Le pouvoir adjudicateur peut exiger que les soumissionnaires apportent la preuve de leur capacit technique et professionnelle mettre en uvre les aspects environnementaux du march via 35 e un syst me de gestion environnementale SGE pour les services de jardinage tel QU EMAS ISO 14001 ins rer d autres syst mes nationaux ou r gionaux officiels ou e une politique environnementale pour les op rations mener ainsi que des instructions et proc dures de travail pour la prestation cologique du service ou e une exp rience ant rieure dans l application de mesures de gestion environnementale dans le cadre de march s similaires V rification si les soumissionnaires poss dent un SGE pour les services de jardinage ils doivent fournir le certificat du syst me et mentionner les proc dures en place En l absence de certification les soumissionnaires doivent fournir les instructions et proc dures crites qui attestent leur capacit professionnelle Si les soumissionnaires poss dent une exp rience acquise dans le cadre de march s similaires ils doivent apporter la preuve des march s ex cut s pr c demment ou fournir un rapport d taill des mesures de gestion environnementale mises en uvre lors de pr c dents march s de services ainsi que les coordonn es des pouvoirs adjudicateurs concern s 32 Article 2281 de la loi du 15 juin 2006 33 Article 2282 de la loi du 15 juin 2006 34 www saw
66. on des missions sonores et des vibrations I y a relativement peu de machines labellis es Nordic Swan www svanen se en disponibles sur le march I est donc peu recommand d exiger des produits r pondant l enti ret du r f rentiel de ce label L colabel europ en pour les amendements de sol et milieux de culture I prend en compte l ensemble du cycle de vie des produits mati res premi res fabrication et quali t s d usages Le label comprend 9 exigences et garantit notamment AL l utilisation de mat riaux renouvelables et ou le recyclage des mati res orga R niques provenant de la collecte et ou du traitement des d chets nn e l absence de tourbe dans le produit e une pr sence limit e de substances nocives dont les m taux lourds Ecolabel e une pr sence limit e de semences de plantes non d sir es www conte ets Actuellement il y a peu de produits de cette cat gorie labellis s en Belgique produits disponibles sur www eco label com L colabel europ en pour les lubrifiants Un lubrifiant fluide hydraulique graisse huile de cha ne huile deux temps porteur de l colabel doit montrer une faible toxicit limitation des substances probl matiques compos s organiques halog n s nitrites m taux lourds R phrases une biod gradabilit lev e et doit contenir un certain pourcentage de mati res premi res renouvelables Les performances techniques sont galement garanties
67. on des offres gt ON EI LIENS ET R F RENCES GESTION DIFF RENCI E POUR ALLER PLUS LOIN ANNEXES NN HN JO O O 0i CADRAGE Les espaces verts ont bien plus qu un r le esth tique lls am liorent le cadre de vie en proposant une diversit d espaces de jeux de rencontres de promenades de sensibilisation Plus naturels ou tr s travaill s ils r pondent de nouveaux enjeux cologiques biodiversit gestion de l eau Combiner ces diff rents r les tout en s adaptant aux exigences de la nouvelle l gislation en mati re de pesticides est un v ritable d fi La gestion diff renci e est un mode de gestion des espaces verts qui vise r pondre ces diff rents enjeux et aux besoins sociaux culturels cologiques et conomiques selon un rapport qua lit prix objectifs faire face des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes augmentation des surfaces e optimiser les moyens humains mat riels et financiers e matriser les temps de travail e r duire l impact environnemental de l entretien des espaces e adapter le mat riel faucheuse broyeur Il s agit aussi de mettre en valeur des espaces verts vari s par un entretien pens diff remment limiter les pollutions d velopper l insertion socio professionnelle sensibiliser le public aux enjeux li s la biodiversit Les avantages de la mise en place d une d marche d achat et de gestion durables pour
68. on en tant que sp cification tech nique et qu un soumissionnaire ou candidat n en dispose pas c est ces derniers de fournir la preuve d un niveau de contr le quivalent Il peut tre alors judicieux de fixer un nombre maximum de pages pour le dossier de preuve Cette pr caution devrait simplifier un peu le travail d analyse des offres B3 Exemples de clauses environnementales Machines Type de machine Les soumissionnaires doivent poss der des broyeurs afin de traiter les d chets organiques de bois pour les transformer en paillage Type de carburant Si la machine est quip e d un moteur combustion celui ci devra tre con u pour fonctionner avec les indices d octane suivants essence sans plomb avec une teneur en benz ne lt 1 0 du volume essence alkylat diesel de classe A ou carburant pour moteur base de biocarburant V rification les soumissionnaires doivent pr senter une d claration de conformit sign e Les machines portant un colabel de type qui satisfont au crit re ci dessus seront jug es conformes 31 Lubrifiants pour moteur et carburant Les machines devront permettre l utilisation d huiles lubrifiantes pour moteur biod gradables pour les moteurs deux temps ou d huiles lubri fiantes pour moteur r g n r es pour les moteurs quatre temps V rification les soumissionnaires doivent pr senter une d claration de conformit sign e missions sonores
69. ou un rapport d essai d un orga nisme reconnu Lutte contre les parasites Les soumissionnaires doivent d montrer leur engagement r duire l utilisation de produits phyto pharmaceutiques chimiques en appliquant des techniques alternatives telles que des traitements thermiques m caniques ou biologiques En cas de n cessit de traitement d ment justifi e le produit choisi devra tre parmi les pr parations et mol cules actives consid r es comme les moins toxiques et r manentes Le pesticide utilis est autoris en agriculture biologique et il n est pas class 1 T C Xi et de pr f rence sans le symbole N V rification les soumissionnaires doivent pr senter un rapport reprenant les mesures qui seront appliqu es dans chaque cas et pour les principales maladies v g tales en vue de lutter contre les parasites en utilisant le moins de produits phytopharmaceutiques chimiques possible Sol Paillage Le sol doit toujours tre couvert par la v g tation et ou le paillage La pr f rence sera donn e aux mat riaux de paillage locaux Quelle que soit la nature du paillage celui ci devra tre mis en place sur une paisseur de 7 cm minimum Un d sherbage manuel des plantes non d sir es parvenant percer le paillage sera effectu une deux fois par an Pas d apport de terre v g tale sans accord crit avec le ma tre d ouvrage et apr s analyse de la terre s il y a apport mettre en place une su
70. paces publics et les particuliers Ainsi les collectivit s ne pourront plus utiliser de pesticide d ici 2020 De m me les particuliers ne pourront plus s en procurer d s 2022 De nombreuses communes 10 environ sont d j pass es en z ro phyto Depuis une dizaine d ann es des communes se lancent dans un plan de d sherbage avec le soutien ou non de l Agence de l eau qui intervient financi rement dans la r alisation de ce type d tude ainsi que dans l achat de techniques de d sherbage alternatif AU Grand Duch de Luxembourg un plan de r duction est l tude Toutefois un tiers des com munes luxembourgeoises n utilise d j plus de pesticides Les Pays Bas ont aussi d velopp un important programme de r duction des pesticides usage agricole depuis le d but des ann es 90 3 RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES Les pesticides ont comme principal avantage de simplifier la vie des professionnels en leur faisant gagner du temps Mais quel prix Ces substances sont potentiellement et diversement dangereuses pour la sant non seulement des techniciens qui les utilisent mais galement de ceux qui les consomment sous forme de r sidus pr sents dans l eau et les produits alimentaires Outre cet impact sur la sant humaine les pesticides pr sents dans le sol et dans les eaux ont galement un impact sur la diversit biologique de ces milieux 1 g de pesticide suffit A DISPERSION PENDANT LE T
71. pes d interventions d une pari l limination des d p ts de mati re organique par brossage brosses et balayeuses et d autre pari un d racinement des plantes ind sirables par un travail sur les premiers centim tres du sol sabots rotatifs et sarcleuses D sherbage thermique Ce type de d sherbage est fond sur la destruction des cellules des plantes ind sirables par la chaleur Selon la source de chaleur employ e et la surface d sherber la gamme des d sherbeurs thermiques disponibles sur le march peut tre tr s tendue On trouve ainsi des d sherbeurs bas s sur la flamme directe les infrarouges l air chaud la vapeur d eau l eau chaude et la mousse chaude Afin de maximiser leur efficacit et limiter les risques les m thodes de d sherbage thermique l instar d autres techniques doivent tre appliqu es apr s formation pr alable du personnel et en respectant les recommandations des fabricants Le guide de PreventAgri 21 reprend une liste des bonnes pratiques lors de l emploi d un d sherbeur thermique Il est donc vivement conseill aux futurs acqu reurs de mat riel de d sherbage d inclure des heures de formation du personnel dans le cahier des charges transmis aux fournisseurs Rappelons que qu elles soient m caniques ou thermiques les techniques de d sherbage alterna tives ont toutes un impact sur l environnement que ce soit par les carburants et ou par l eau qu elles consomment Il est do
72. pportant une attention au choix de v g taux indig nes l association de v g taux la densit v g tale et en diversifiant la palette v g tale Le choix d esp ces n cessitant peu ou pas de traitement sera galement d terminant pour la phase d entretien Si le pouvoir adjudicateur souhaite accro tre la connectivit des espaces verts publics avec l environ nement naturel et cr er des habitats urbains pour la faune de la r gion il peut exiger qu une propor tion des v g taux soit indig ne ce qui ne signifie pas cultiv e localement I devra dresser une liste des v g taux indig nes les plus communs adapt s au jardinage Ce type de liste est g n rale ment facilement disponible Une autre solution consiste inviter les soumissionnaires pr senter leur propre liste de v g taux indig nes la suite de quoi les diff rentes offres peuvent tre compar es Trouvez des acteurs de l horticulture locale en page 41 Le titulaire identifiera autant que possible les v g taux sensibles n cessi tant de nombreux produits phytopharmaceutiques et proposera leur rem placement progressif par des v g taux quivalents r sistants et n cessi tant moins d interventions Les nouvelles plantes qui seront plant es dans le cadre de la prestation du service doivent r pondre aux crit res suivants Les plantes ornementales doivent tre des v g taux adapt s aux condi tions locales p ex qualit du
73. que ou selon les principes de la lutte int gr e et la preuve de leur mode de production sera apport e G VALUATION ET V RIFICATION DES OFFRES La v rification des crit res environnementaux et sociaux repr sente un important d fi pour les autorit s publiques C est particuli rement le cas pour les crit res li s aux processus de production et la tra a bilit dont la preuve de conformit ne peut tre apport e par un test sur le produit final Les attestations d organismes certificateurs les labels ou autres certifications sont donc des pi ces essentielles 39 40 Pour garantir une concurrence saine le cahier des charges devra mentionner explicitement la mani re dont les soumissionnaires peuvent apporter la preuve du respect des exigences labels rapports techniques tiers certificateurs De m me il faut toujours mentionner que des l ments de preuves quivalents seront accept s comme preuve de conformit afin de ne pas fermer le march aux fournisseurs non labellis s mais conformes En cas de recours un label d termin les caract ristiques de celui ci doivent tre reproduites dans le cahier des charges afin que les soumissionnaires qui ne disposent pas de la certification du label puissent identifier les points qu il leur incombe de d montrer l acheteur public par d autres moyens de preuve Pour viter les cas de figure difficiles arbitrer il est recommand de bien verrouiller
74. r s les directives europ ennes l objet du march influence le choix des crit res d attribution Par cons quent il faut qu il y ait moyen de les v rifier Ainsi utiliser les missions de CO lors du transport dans un march public de fournitures est ris qu puisque le transport n est pas l objet principal du march II faudra alors envisager la pertinence d int grer la livraison l objet du march par exemple dans le cadre de l empreinte cologique de la fourniture concern e ou de faire un march de service Cependant une autorit contractante peut exiger qu un moyen de transport cologique justifi sur le plan environnemental soit utilis pour le transport de biens condition que cela ne conduise pas une discrimination dans le cadre du march en question et qu il y ait moyen de v rifier la mise en uvre de ces r ductions d missions A1 Achat de mat riel de d sherbage Les principaux enjeux li s ce type de mat riel sont la consommation d nergie et la limitation de la pollution sonore et atmosph rique Choisissez lorsque cela est possible les engins lectriques sinon pr f rez des engins moteur 4 temps avec catalyseurs plut t qu 2 temps e Les machines d une puissance de plus de 18 kW doivent tre quip es de filtres particules e Le seuil d mission sonore de machines d entretien moteurs souffleur tondeuse ne doit pas d passer 90dBA Achat de mat riel de d sherbage Ob
75. r te de l co consommation dans les poli tiques locales et l am lioration de leurs pratiques d achats Pour soutenir l mergence de march s publics plus verts Achats Verts propose plusieurs services une permanence t l phonique des formations d ache teurs des accompagnements eco team une newsletter l ECO des communes et un site web riche en informations sur les march s publics durables et les crit res environnementaux des produits Rue Nanon 98 5000 Namur 32 0 81 730 730 info achatsverts be www achatsverts be Les auteurs tiennent remercier vivement les personnes qui ont contribu la relecture de ce guide sur le fond et nous ont fait part de leurs corrections ajouts et commentaires minemment utiles Monsieur Denis Godeaux SPW Point focal Pesticides amp Environnement e Madame Julie Spies Division des Espaces verts Bruxelles Environnement e Madame Hamida Hidrissi Institut f d ral D veloppement Durable e Monsieur Pierre Goffart Attach Juriste SG D partement du D veloppement durable SPW e Monsieur Arnaud Stas Directeur Direction des Espaces verts SPW Nos remerciements s adressent galement l quipe d coconso pour ses corrections de forme Publication Avril 2014 Consultez www gestiondifferenciee be ou www achatsverts be pour toute ventuelle actualisation de ce guide pratique Avec le soutien de 3 F D RATION auiomeemmmurs Wallonie
76. rais de synth se une politique d conomie de l eau avec la mise en place d un plan de r duction une attention pour le sol qui doit tre consid r comme un milieu vivant et non un simple sup port pailage apport de mati re organique suivi r gulier actions en faveur de la biodiversit et maintien de v g taux spontan s Fin 2012 en France il y avait 150 espaces verts publics ou priv s satisfaisants aux exigences de ce cahier des charges www ecocert com Label EcoJardin I s agit d un autre label fran ais lanc en 2012 l initiative de neuf grandes villes avec d autres ma tres d ouvrages et partenaires techniques sous l gide de EcoJardin Plante amp Cit Son r f rentiel vise encourager l adoption de pratiques de gestion eee respectueuses de l environnement valoriser le travail des jardiniers gestionnaires des espaces verts et sensibiliser les usagers aux probl matiques du d veloppe ment durable ainsi qu aux pratiques cologiques des espaces verts Le label concerne tous types d espaces verts publics ou priv s ouverts au public et les crit res portent sur plusieurs th matiques semblables celles d velopp es par le label EVE sol eau faune flore formation public plan de gestion Actuellement 56 sites ont t labellis s sur le territoire fran ais www label ecojardin fr Mat riel de jardinage mat riaux et plantes Le label Ange Bleu Low Noise and Low Emission Garden Too
77. rbes et propositions de seuils d intervention pour le d sherbage en zone urbaine Enqu te du P le GD 2012 Enqu te sur la perception de la v g tation spontan e par les Wallons 2 Selon l enqu te du P le wallon de Gestion Diff renci e r alis e aupr s des citoyens wallons en 2012 c est principalement dans les espaces d j v g talis s que la majorit de la population est encline accepter davantage d herbes sauvages Cette constatation se confirme par exemple dans de nombreux cimeti res fran ais Les autorit s municipales y ont opt pour l enherbement des all es gravilonn es Perdues au milieu d un tapis herbeux les herbes spontan es passent ainsi inaper ues Le changement d aspect de ces cimeti res est globalement tr s bien accept par les usagers Dans un autre registre la jonction entre une paroi verticale et un trottoir o il est difficile d viter la pousse de plantes non d sir es certaines communes ont fait le choix du semis de plantes de pr s fleuris Une fois install es ces plantes camouflent la pr sence des ventuels v g taux ind sirables Dans tous les cas le plus important est de bien communiquer vers les citoyens Il faut bien faire comprendre qu il n y a en aucun cas abandon de l espace La communication doit s axer sur les nou velles obligations li es l interdiction des pesticides sur le domaine public les probl mes de contami nation des eaux de surfaces et souterr
78. rts z ro pesticide via accompagn es par le Pile x o e une br ve analyse du march et des principaux labels li s gestion r aee pour passer ce nouveau d espaces verts ype de gestion un aper u des solutions z ro pesticide une liste de fournisseurs de mat riel de d sherbage un point de cadrage juridique sur les march s publics durables des suggestions de clauses environnementales dans le cadre de march s de fourniture de mat riel de d sherbage ou de march de service de gestion d espaces verts Wallonie UN eurs communes comme Manage Eghez e et Ath g rent 13 OECD Promoting Sustainable Consumption Good practices in OECD countries 2008 et Acheter vert le Manuel sur les marches publics cologiques de la Commission de l UE 2005 14 Bureau F d ral du Plan Perspectives conomiques 2008 2013 tableau 30 p 123 MODE D EMPLOI 1 PREMIERS PAS AVANT DE SE LANCER A D FINIR LES BESOINS La d termination des besoins r els est l tape essentielle et pr alable tout achat public C est ce moment de la proc dure que l on dispose de la plus grande marge de man uvre et qu il est pos sible de faire la meilleure plus value du point de vue environnemental et social Cette tape permet d anticiper l achat pour prendre le temps de se familiariser avec le march d imaginer de nouvelles solutions et d impliquer les utilisateurs L analyse des besoins consistera sur base du plan de ges
79. rveillance de l ambroisie et d autres esp ces invasives comme la renou e Bien se renseigner sur la provenance de la terre v g tale favoriser la r utilisation des mat riaux en place pour refaire les talus et les surfaces d engazonnement2 CONDITIONS D EX CUTION L article 26 de la directive 2004 18 CE transpos en droit belge par l article 40 de la loi du 15 juin 2006 nonce que les pouvoirs adijudicateurs peuvent exiger des conditions particuli res concernant l ex cution d un march public Ces exigences peuvent porter sur des consid rations sociales et environnementales Des exigences lev es en mati re de qualit des prestations et de savoir faire des prestataires tendent susciter et renforcer les d marches de d veloppement durable et les inscrire dans la dur e La Commission europ enne donne un certain nombre d exemples de conditions qui influencent la prestation ou l ex cution du march r pondant des objectifs environnementaux 29 Circulaire wallonne relative aux plantes exotiques envahissantes M B 11 06 2013 30 Acheter vert Un manuel sur les march s publics cologiques CE 2005 fourniture emballage de biens en vrac plut t que par pi ce reprise ou r utilisation du mat riel d emballage et des produits utilis s par le fournisseur fourniture de biens en bacs caisses r utilisables etc collecte reprise recyclage ou r utilisation par le fournisseur des d chets occasionn
80. s pendant ou apr s l utilisation ou la consommation d un produit ou encore pr f rence d un certain type de transport moins polluant pour la livraison En mati re sociale il peut entre autres s agir de l insertion professionnelle de certaines cat gories de personnes comme les ch meurs de longue dur e ou les travailleurs handicap s de la mise en uvre d actions de formation destination de ces m mes personnes du respect des droits sociaux et du travail du plus grand respect volontaire de la responsabilit sociale des entreprises RSE de la promotion du commerce quitable Il faut bien garder l esprit que les conditions d ex cution ne sont pas des crit res sur la base desquels on attribue un march Il faut galement exiger ce qui est de l ordre du possible afin que cela puisse tre effectivement ex cut et n ait pas d effet discriminatoire Enfin pour rappel le non respect des conditions d ex cution peut s av rer difficile contr ler voire impossible si le produit est d j fabriqu au moment de la signature du contrat et encore davantage difficile sanctionner C1 Achat de plantes et de mat riel de d sherbage Livraison des plantes Les petits v g taux doivent tre fournis dans des caisses ou des bo tes consign es Les autres v g taux doivent tre livr s dans des conteneurs r utilisables ou biod gradables Les conteneurs r utilisables sont repris par la soci t
81. sur e par des agents rattach s l autorit adjudicatrice Des crit res de qualit environnementale des produits et mat riels peuvent tre fix s 2 des march s pour l achat de services d entretien L acheteur public peut d finir dans ce cas des crit res environnementaux pour les produits mat riels et prestations mais galement des cri t res sociaux pour la r alisation des prestations A PR F RER LA PROC DURE N GOCI E ET L APPEL D OFFRES L ADJUDICATION Le type de proc dure aura videmment une grande importance pour le niveau d int gration de cri t res environnementaux et de crit res sociaux l achat public A moins d tre s r de la disponibilit de l offre socialement et environnementalement responsable l adjudication seulement bas e sur 28 Article 5 2 de l AR du 14 janvier 2013 28 p le crit re prix n a pas lieu d tre ici En choisissant ce mode de passation on manque l occasion de pousser l offre vers un plus grand respect de l environnement et ou des crit res sociaux En revanche choisir l offre conomiquement la plus avantageuse permet de tenir compte la fois du prix et d autres crit res dans la comparaison des offres La proc dure d appel d offres et la proc dure n goci e permettent ainsi l acheteur public de choisir son fournisseur ou prestataire de services sur la base de crit res plus larges que le seul crit re du prix tels que des crit res d ordre environnemen t
82. t la promotion de modes de production et de consommation durables la protection de l environnement et de la sant pr voit un programme de r duction f d ral devant tre actua lis tous les deux ans Le premier Programme de r duction des pesticides Ce AIT les villes d usage agricole et des biocides PRPB a vu le jour avec l arr t royal du 22 MOMENT Gand EU eu f vrier 2005 Depuis le programme a fait l objet de deux actualisations 2007 MQgmeREntT Er l utilisation de a 2008 et 2009 2010 et d une prolongation de deux ans pour le dernier PRPB cides dans les rues les parcs n s 2010 2012 cimeti res depuis plusieurs ann es 3 Le principal objectif de ce programme tait de diminuer de 25 l impact sur D autres communes se sont en l environnement des pesticides utilis s en agriculture et de 50 celui des RENTE Be autres secteurs concern s par les pesticides agr s et les biocides autoris s Contactez et ce pour 2012 tion Diff re Depuis fin 2013 le NAPAN et les programmes r gionaux ont pris le relais exp rience du PRPB le P le Wallon de Ges nci e pour d couvrir leur C EN R GION BRUXELLOISE L ordonnance relative la restriction de l usage des pesticides par les gestionnaires des espaces publics en R gion de Bruxelles Capitale du 1er avril 2004 vient d tre abrog e suite l entr e en vigueur de l ordonnance relative une utilisation des pesticides compatible avec le d veloppe ment durable en R
83. tampon d une largeur d un m tre partir de la rupture de pente doit tre respect e Public vuln rable Il s agit des personnes adultes et ou enfants qui fr quentent les cours de r cr ation les cr ches les centres hospitaliers les maisons de sant les homes Au niveau de ces diff rents lieux aucun traitement phytosanitaire ne peut tre r alis et sur une distance de 10 ou 50 m tres en fonction de l infrastructure Par exemple dans le cas d une aire de jeux destin e aux enfants ouverte au public aucun traitement ne peut tre r alis sur une distance de 10 m tres end ans la limite fonci re Dans le cas d un espace habituellement fr quent par des l ves les pesticides sont interdits sur une distance de 50 m tres par rapport cet espace toujours end ans la limite fonci re La liste compl te des espaces concern s sont repris dans l annexe 2 de l arr t r gional Usage des pesticides pendant la p riode de transition Je veux A partir du 1 juin 2014 D sherber une surface min rale imperm able ou peu perm able b ton gravier dolomie pav ballast reli e un r seau de collecte d eaux pluviales ou bordant directement un plan d eau rivi re lac tang foss INTERDIT D sherber une surface min rale imperm able ou peu perm able b ton gravier dolomie pav ballast non reli e un r seau de collecte d eaux pluviales et ne bordant pas directement u
84. tion d fini tablir quel est le mat riel le plus adapt au type de surface traiter rev tement majoritaire largeur et hauteur maximales de la machine autonomie vitesse d avancement Dans le cas d un march de service de gestion elle d terminera le niveau d acceptation des lantes Maie le nombre de passages a an ie unplanning d intervention Voir chapitre 2 3 R Un dialogue avec les soumissionnaires potentiels permettra de s informer sur l tat de l offre c est dire de conna tre les caract ristiques des diff rents types de machines les innovations les modes de gestion les plus respectueux de l environnement et les volutions technologiques ainsi que les prix Une bonne connaissance de l offre diminue le risque de march infructueux et permet une d finition appropri e du besoin Il est toujours possible et m me recommand de demander une d mons tration ou mieux encore un test de mat riel aupr s des fournisseurs Prendre contact avec une ou plusieurs communes vivant une situation similaire et qui ont d j pass le pas permet galement d avoir une id e pr cise du mat riel dans lequel investir Le P le de Gestion Diff renci e ainsi que la Direction des Espaces verts du SPW sont un soutien non n gligeable dans cette d marche A1 Achat location de mat riel ou service d entretien des espaces verts Achat et location En mati re de d sherbage alternatif les budgets allouer pour l achat de
85. ts l uti lisation de produits base de mati res premi res renouvelables la manipulation et la gestion des produits chimiques et des conteneurs etc Le contractant doit pr senter un plan de formation une fois le march attribu et au terme du march un certificat mentionnant la formation dispens e tant au personnel permanent qu au personnel nouvellement embauch Sanctions Si l autorit adjudicatrice constate que les crit res mentionn s ci dessus ne sont pas respect s au cours de l ex cution du contrat elle peut demander des comptes au soumissionnaire qui a remport le mar ch demander un conseil externe demander un audit externe ou peut agir comme s il y avait rupture du contrat mesures d office 31 Autres crit res relatifs aux lubrifiants sur http ec europa eu environment gpp pdf criteria gardening_fr pdf DROIT D ACC S ET CRIT RES D EXCLUSION D1 Crit res d exclusion en mati re environnementale et sociale En ce qui concerne la moralit professionnelle d une entreprise deux dispositions dans les cri t res d exclusion peuvent tre utilis es pour prendre en compte un comportement des entreprises contraire au respect de l environnement savoir lorsque l op rateur conomique a fait l objet d une condamnation prononc e par un jugement d finitif affectant sa moralit professionnelle ou a commis une faute professionnelle grave Voir article 45 de la directive 2004 18 CE et articles 53 et 54
86. ue les mati res actives d aujourd hui sont g n ralement beaucoup plus efficaces dose ou poids gal mais aussi plus sp cifiques moins d impact sur les organismes non cibl s Les pesti cides les plus utilis s en termes de quantit sont les herbicides et la mati re active la plus vendue dans le monde est le glyphosate La Belgique avec les Pays Bas le Portugal l Italie et la France sont les cinq pays europ ens qui consom ment le plus de pesticide par hectare cultiv En Belgique cette consommation importante est li e la pratique d une agriculture intensive sur une surface agricole relativement restreinte et aux types de cultures gourmandes en intrants chimiques pesticides et engrais comme la pomme de terre ou les vergers Les derni res estimations font tat de 16 000 tonnes de pesticides dont 6 700 tonnes de produits phytopharmaceutiques en 2011 vendus chaque ann e en Belgique En Wallonie environ 90 des principales substances actives sont utilis es dans le domaine agricole les sous la forme d herbicides et de fongicides Le solde l est essentiellement par les administrations communales les gestionnaires d espaces veris priv s et les particuliers Les golfs et quipements touristiques 3 Pesticides Effets sur la sant une expertise collective de l Inserm 2013 sont aussi de gros consommateurs d herbicides une surface enherb e consomme cinq fois plus de pesticides que la m me surface cultiv e 2 L
87. uvoir adjudicateur de telle mani re que les entreprises peuvent juger de l opportunit de soumissionner ou non Ces sp cifications d fi nissent les caract ristiques d un produit ou d un service telles que les niveaux requis en termes de qualit de performance environnementale ou d utilisation du produit ou du service les tests et leurs protocoles l emballage l tiquetage les instructions d utilisation les m thodes et processus de pro duction les proc dures d valuation de la conformit Il s agit de crit res de conformit minimum Les sp cifications techniques doivent tre li es l objet du march Les offres doivent obligatoirement y r pondre Celles qui n y satisfont pas doivent tre rejet es B1 Achat de mat riel de d sherbage Pour tout type de d sherbeur et en fonction des sp cificit s des espaces traiter tendue configu ration il est n cessaire de pr ciser largeur et hauteur maximales de la machine e consommation journali re carburant eau gaz En particulier pour les d sherbeurs eau chaude ou vapeur d eau largeur de travail consommation n cessaire pour chauffer l eau temp rature de sortie de lance pression d utilisation autonomie de la batterie capacit de la cuve longueur et composition du tuyau taille des buses et ou des rampes nombre d op rateurs n cessaires type de moteur thermique ou lecirique Pour les d sherbeurs gaz e vitesse d avancement s i
88. ux de ruissellement et la r gulation des inondations Techniques pr ventives Si l objectif poursuivi est de maintenir le m me niveau d exigence en mati re de ma trise de la v g tation spontan e le gestionnaire pourra se tourner vers des m thodes alternatives au d sherbage chimique De m me que le meilleur d chet est celui que l on ne produit pas en mati re de d sherbage le meilleur des traitements c est encore la pr vention L utilisation de techniques permettant de pr venir l apparition de plantes ind sirables peut en effet pargner au gestionnaire un nombre significatif de traitements 16 www economie gouv fr daj guide achat relatif aux produits et prestations entretien des espaces veris gem dd 17 www mi is be sites default files doc fr_web pdf des march s de e des espaces vert Plus d information dans le Guide E Actuellement il y a peu de prestataires de services qui utilisent des MEQAEATTNTEERS clauses sociales 20 Pour les zones non min ralis es les techniques pr ventives sont le paillage en respectant notamment une paisseur minimale de paillis et l installation de plantes couvre sols e Pour les rev tements qui doivent tre min ralis s c est essentiellement au moment de leur conception que les m thodes pr ventives mises en uvre pour r duire les besoins d entre tien futurs 8 Un am nagement bien con u remplit certaines conditions Il doit ainsi entre autres
89. ux ci sauf si ces produits sont cens s tre utilis s principalement pour des raisons d hygi ne plut t que pour la protection des v g taux ou des produits v g taux exercer Une action sur les processus vitaux des v g taux telles les substances autres que les substances nuiritives exer ant une action sur leur croissance assurer la conservation des produits v g taux pour autant que ces substances ou produits ne fassent pas l objet de dispositions communautaires particuli res concernant les agents conservateurs d truire les v g taux ou les parties de v g taux ind sirables l exception des algues moins que les produits ne soient appliqu s sur le sol ou l eau pour prot ger les v g taux freiner ou pr venir une croissance ind sirable des v g taux l exception des algues moins que les produits ne soient appliqu s sur le sol ou l eau pour prot ger les v g taux AU sens du r glement n 1107 2009 CE Biocides D sintectents Produits de rmitarmneni du bois insecticides usage domestique Produits plytapharmaceutiques PPP Hebioiies Fongicidies Insecticidon QUELQUES CHIFFRES En 2012 au niveau europ en 416 substances actives phytopharmaceutiques approuv es taient pr sentes sur le march Au niveau mondial la consommation de pesticides est stable bien qu il y ait une tendance la diminution dans certains pays d Europe Cette diminution est principalement li e au fait q
90. x producteurs inscrits qui le souhaitent un outil de g olocalisation vitrine de leurs produits et de leur savoir faire Les produits alimentaires d origine agricole ou en lien avec la production primaire et les produits d horticulture non alimentaires sont sp cifiquement vis s htip lecliclocal be Le R seau des Horticulteurs et P pini ristes de Wallonie regroupe 26 producteurs orne mentaux autour du label Les artisans du v g tal Leur charte s inscrit dans une d marche de d ve loppement durable et garantit le recours des techniques culturales durables et une production de plantes essentiellement indig nes www lesartisansduvegetal be Projet AlterlAS ALTERnatives to Invasive Alien Species est un projet de communication qui vise sensibiliser le secteur horticole la probl matique des plantes invasives Le projet a pour objec tif final de r duire les introductions volontaires de ces plantes en induisant un changement d attitudes chez les professionnels et particuliers www alterias be Ecoflora est une p pini re sp cialis e dans la production et la vente de plantes sauvages indig nes plantes aromatiques et m dicinales fruitiers arbustes indig nes bulbes plantes aquatiques etc www ecoflora be LABELS COLOGIQUES R f rentiel EcoJardin Le r f rentiel cr par Plante amp Cit en partenariat avec des repr sentants du secteur des gestion naires a pour vocation d tre un out
91. xellois Il en r sulte une Ordonnance relative la conservation de la nature de 119 articles et 8 annexes Actuellement les espaces prot g s couvrent une superficie totale de 4 341 28 ha soit environ un quart de la superficie totale du territoire bruxellois ou la moiti de ses espaces verts Les r serves naturelles r serves foresti res et sites Natura 2000 visant la conservation et la protection d habitats et d esp ces rares et ou typiques au niveau europ en repr sentent 2 365 ha de ces zones prot g es soit environ un septi me de la superficie totale de la r gion C3 Se fonder sur un engagement politique Les risques juridiques li s aux clauses environnementales et sociales peuvent tre minimis s en affichant clairement un engagement politique et en assurant la plus grande transparence quant aux objectifs du contrat Soutenir des pratiques d achat responsables avec un engagement strat gique de l administration ou une r solution du Conseil communal fournit une r f rence politique pouvant tre mentionn e dans les documents d appel d offres Il est important de publier cet engagement afin d envoyer un signal fort au march pour le faire voluer et augmenter ainsi le nombre de soumis sionnaires potentiels Retrouvez des exemples d engagements politiques communaux en annexe page 45 C4 Communiquer clairement ses objectifs Une communication transparente des objectifs commencera par une r daction claire et exp

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