Mes chers collègues, Je vous propose de commencer notre
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1. coup de th tre le Premier Ministre nous annonce la cr ation de D partements trois vitesses une cr ation baroque qui a tout d une v ritable usine gaz Non ne vous inqui tez pas je n ai pas oubli l engagement 54 du candidat Hollande Un pacte de confiance et de solidarit sera conclu entre l tat et les collectivit s locales garantissant le niveau des dotations leur niveau actuel Je r formerai la fiscalit locale en donnant plus d autonomie aux communes aux d partements et aux R gions M me la date des lections est d sormais soumise cette improvisation permanente Initialement pr vu en mars 2014 elles ont t report es mars 2015 puis en d cembre 2015 pour revenir finalement mars 2015 pour hier revenir d cembre 2015 faire l objet ensuite d un d menti pour avoir pour l instant devrais je dire confirmation que ce sera mars les 22 et 29 mars formidable de les conna tre alors que la loi n est pas vot e La d sinvolture dont fait preuve le gouvernement est tout simplement irresponsable au regard des missions essentielles assur es par les collectivit s locales irresponsable au regard de l investissement quotidien de l ensemble des fonctionnaires territoriaux irresponsable au regard des enjeux qu affronte notre pays Je veux le redire ici sans ambigu t La r forme de notre architecture territoriale est indispensable pour supprimer les doublons admi2. une augmentation de leurs d penses de fonctionnement cons cutive celle des Allocations individuelles de solidarit s prestations que les d partements versent au nom de la solidarit nationale La Cour des Comptes observe d ailleurs que les d partements n ont pas la ma trise de ces d penses et que les ressources accord es par l tat ne suffisent absolument pas assumer ses charges croissantes Les chiffres qui vous sont pr sent s aujourd hui pour le Conseil g n ral de la Sarthe sont le reflet de la situation d crite par la Cour des comptes La baisse historique des dotations de l tat se traduira concr tement par une perte de 8 2 M pour l exercice 2015 et de pr s de 50 M cumul s pour les 3 prochaines ann es Nous anticipons aussi une nouvelle baisse des droits de mutation De plus les fonds de p r quation sont attendus plus d favorablement pour 2015 puisque d j en 2014 le D partement est contributeur au nouveau fonds de solidarit malgr son faible niveau de recettes de DMTO Seule bonne nouvelle nous attendons une volution favorable de la Cotisation sur la valeur ajout e des entreprises CVAE qui sera per ue en 2015 3 2 M sans pouvoir expliquer aujourd hui la forte volatilit de cette taxe qui a remplac la Taxe Professionnelle dont les modalit s de perception et de reversement ne sont pas encore stabilis es D autre part les d penses sociales continuent leur inex
3. Session pl ni re du Conseil g n ral ke ke ie ke KK KKK D cision modificative n 1 D bat d Orientations Budg taires 17 octobre 2014 TKEK KK K K K K KK Discours de Jean Marie Geveaux Pr sident du Conseil g n ral de la Sarthe Mes chers coll gues Je vous propose de commencer notre Assembl e pl ni re par le D bat d Orientations Budg taires Pour introduire ce premier acte du budget 2015 j ai longtemps h sit vous relire mes discours des ann es pr c dentes tant la situation dans laquelle se trouve les Conseils g n raux n a pas volu e Ainsi nous continuons malheureusement nager en pleine incertitude quant lavenir institutionnel de notre collectivit Depuis 2 ans le Gouvernement navigue au gr des vents et n arr te pas de changer de position sur la place du D partement e En 2012 le Gouvernement Ayrault supprime le conseiller territorial e En 2013 Manuel Valls Ministre de l Int rieur cr e le conseiller d partemental lu par bin me sur des cantons recoup s afin de renforcer l institution d partementale e Fn janvier 2014 Fran ois Hollande d clare lors de ses v ux en Corr ze Les d partements gardent leur utilit pour assurer la coh sion sociale et la solidarit territoriale e En avril 2014 Manuel Valls devenu Premier ministre annonce la suppression du conseiller d partemental et du D partement en 2021 e Etle 16 septembre dernier nouveau
4. enir un haut niveau d investissement D j durement touch par le ch mage nous ne voulons pas que notre d partement subisse ce que Martine Aubry appelle d j la nouvelle catastrophe de l hiver qui prendrait la forme selon elle de licenciements massifs dans les travaux publics cause des baisses des commandes aux entreprises par les collectivit s Au travers de cette d cision ma volont est de soutenir le tissu conomique sarthois en mobilisant nos moyens d investissement sur les projets d avenir du D partement Je souscris ainsi pleinement l ditorial d un grand quotidien sarthois qui titrait Entreprise tout n est pas noir La succession d investissements dans plusieurs secteurs d activit en Sarthe 20 millions d euros chez Amada Ch teau du Loir 20 millions chez GKN Driveline Arnage 7 millions chez Renault au Mans 13 millions pour le futur centre de formation de la fili re emballage doit nous donner confiance dans l avenir de notre territoire La concr tisation de ces projets est en partie le fruit du travail collectif d lus locaux qui au del de leurs divergences politiques savent s unir pour faire avancer notre D partement Ils doivent nous inciter ne pas baisser les bras mais au contraire redoubler d efforts pour que notre d partement retrouve le chemin de la croissance et de l emploi en investissant pour son avenir
5. nistratifs qui nuisent l efficacit de l action publique Mais elle doit se faire en troite concertation avec les lus locaux et tre port e par une vision d avenir pour que les collectivit s puissent l anticiper et qu elle se r alise dans les meilleures conditions possibles Sur le plan budg taire la situation est tout aussi incertaine Aucun nouvel l ment positif n est venu apporter une inflexion majeure au contexte dans lequel s inscrit notre travail Au contraire les difficult s financi res auxquelles sont confront s les D partements n ont fait que se renforcer Le tissu conomique et social est fragilis Les besoins d intervention publique et de solidarit s accroissent Les moyens pour y r pondre diminuent Le d sormais fameux effet ciseau agit plein Pour comprendre l quation budg taire quasi insoluble des d partements il suffit de se r f rer au r cent rapport de Cour des comptes sur les finances publiques locales Celui ci met en effet en vidence la fragilit croissante des finances d partementales confront es un effet de ciseaux que les Conseils g n raux ma trisent de plus en plus difficilement En effet d une part les ressources des d partements sont la baisse du fait de la tr s faible progression des recettes de fonctionnement 1 2 du notamment au recul tr s important du produit de DMTO 8 D autre part les d partements connaissent
6. orable progression avec une pr vision d augmentation de 3 pour enfance les personnes g es les personnes handicap es et 7 pour le RSA Face au tableau tr s sombre que je viens de vous peindre le Conseil g n ral de la Sarthe b n ficie cependant de pr cieux atouts Sur la p riode 2009 2013 notre collectivit a mis en uvre une action volontariste de ma trise des d penses qui nous permis de nous d sendetter hauteur de 55 M La capacit de d sendettement du d partement est ainsi pass e de 4 9 ans en 2009 3 7 ans en 2013 dur e inf rieure la moyenne de la strate des d partements Nous pouvons aussi nous appuyer sur les provisions constitu es en 2012 et 2013 au titre d une part des travaux de d ploiement de la fibre optique et d autre part des risques futurs pesant sur l volution de nos ressources Cette politique budg taire prudente nous permet de garder pour 2015 des marges de man uvre pour assumer pleinement nos missions essentielles et continuer soutenir nos concitoyens frapp s par les difficult s de la vie les personnes en insertion les personnes handicap es les personnes g es d pendantes et les enfants qui nous sont confi s Cependant la Majorit entend aller plus loin dans son engagement pour la Sarthe et ne pas ajouter de la crise la crise C est pourquoi nous sommes d cid s prendre nos responsabilit s en ayant recours l emprunt pour maint
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