HYDROM : un logiciel de gestion des données d`un réseau d
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1. La partie sup rieure de la figure 2 montre de fa on sch matis e les diff rentes tapes de cette exploitation et les informations produites par chacune d elles 2 2 Description des informations de base Nous allons classer ces informations en six cat gories en fonction de leur nature et du support sur lequel elles se pr sentent avant traitement Nous distinguons ainsi les informations signal tiques connues d s l installation de la station situation quipement les divers inci dents constat s et les travaux effectu s lors des tourn es d inspection ces donn es sont collect es en format libre sous forme de rapports de tourn es voire m me relat es par les hydro logues dans leur rapport d activit mensuel comme ce fut le cas une certaine poque les fiches de jaugeages qui n cessitent d tre d pouil l es avant de produire les informations utiles l hydrologue titre d exemple dans le cas des jaugeages au moulinet les donn es collect es coordonn es des points de mesure dans la section de la rivi re nombre de tours effectu s par l h lice pendant un temps d termin sont ensuite int gr es sur toute la surface pour donner le d bit total la vitesse moyenne la section mouill e les bordereaux mensuels de cotes remplis par un observateur une ou plusieurs fois par jour heures fixes les 125 ETE RYT ep T 1522600 30 MONTA S9914STUTUPO SUOTIPMIOFUT SAT 39 TSTIT OT a2. installation d un mini ordinateur au centre ORSTOM de Bondy a permis d envisager une modernisation de la saisie des donn es et de l acc s au centre de Calcul et par cons quent la banque de donn es Plut t qu une simple adapta tion de l existant et compte tenu de l exp rience acquise pendant les dix ans d exploitation du syst me ant rieur une refonte com pl te a t d cid e entrainant la cr ation de nouveaux fichiers de donn es jusqu alors non informatis es la modification du contenu des fichiers d j g r s et parfois la d finition de nouveaux algo rithmes Le nouveau syst me ainsi d fini nomm Hydrom a t d velopp et utilis partiellement jusqu sa presque conclusion la fin de 1984 quand le Laboratoire d Hydrologie s est transf r Montpellier Plusieurs faits concomitants ont alors conduit r examiner les orientations prises pr c demment Tout d abord le changement d quipements informatiques disponibles si l acc s un centre de calcul CNUSC restait possible et s am liorait puisque r alis travers des terminaux interactifs et non plus en batch le Mini 6 tait remplac par des micro ordinateurs IBM PC qui allaient ensuite tre connect s en r seau D autre part la mise disposition des sections Outre Mer de micro ordinateurs permettait d envisager une saisie et une exploitation locales des donn es hydrom triques collect es d centralisation souh
3. Avant de d finir les programmes et parfois m me avant de r aliser l analyse si l utilisation d outils logiciels est envisag e lors de cette tape il est indispensable d tudier les outils disponibles langages gestionnaires de fichiers logiciels de grilles eier et d imaginer les avantages qu ils pourront apporter Plusieurs facteurs sont consid rer les performances lors de l utilisation finale mais aussi la portabilit les avantages apport s lors du d veloppement l utilisation r pandue ou non de ces outils l ORSTOM ou dans la structure d accueil REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES BOYER DEL COCHONNEAU G DIEULIN C et ROU CHE N 1986 ROM Manuel de l op rateur COCHONNEAU G 1986 HYDROM Manuel de l utilisateur COCHONNEAU G 1985 HYDROM Pr sentation JACCON G et S CHET P 1980 Base de donn es hydro climatologiques du nord est br silien Paris ORSTOM S rie Hy drologie vol XVII 3 4 ROCHE M 1968 Traitement automatique des donn es hy drom triques et des donn es pluviom triques au Service Hydrolo gique de l ORSTOM Paris ORSTOM S rie Hydrologie vol V 3 VAUCHEL Ph 1985 HYDROM pour Goupil 3 Manuel d utilisation
4. cessaire la bonne compr hension du syst me par ses diff rents membres 3 Convivialit La qualit de l interface avec l utilisateur apparait comme un l ment important du succ s d un logiciel que ce soit la facilit d utilisation la pr sentation ou la documentation en ligne ou sur papier Cette caract ristique a t consid rablement renforc e par l usage des micro ordinateurs et des logiciels du commerce ce qui fait que les utilisateurs sont de plus en plus exigeants Sur ce point l effort qui a t r alis dans HYDROM a t payant et a contribu la mise en valeur du logiciel 136 4 Modularit Dans le cas d un syst me de grande envergure dont on sait que la mise au point compl te sera longue il est important d identifier des modules plus ou moins ind pendants sous sys temes de les r aliser completement et de les diffuser m me de fa on restreinte Cette mise disposition d une version incompl te outre qu elle rend cr dible l quipe de d veloppement peut aussi tre enrichissante si les remarques justifi es de l utilisateur sont prises en compte dans les d veloppements ult rieurs 5 Choix des outils logiciels Le choix des outils utilis s pour le d veloppement peut avoir une grande influence sur la dur e de la mise au point ou m me la dur e de vie du syst me Ceci est encore renforc quand plusieurs versions du logiciel sont pr vues sur des mat riels diff rents
5. des don n es labor es ou calcul es partir des donn es de base talon nages d bits instantan s d bits journaliers Une place importante est r serv e l dition de ces informa tions sous forme de tableaux ou de graphiques utilis s pour contr ler la qualit des donn es ou pour des publications an nuaires notamment Enfin HYDROM poss de des utilitaires pour int grer des fichiers de donn es hydrom triques d j saisies dans un autre contexte extraire des donn es sous forme de fichiers en 120 format ASCII pr parer un fichier utilisable par d autres logiciels statistiques mod les math matiques pluies d bits Deux versions parfaitement compatibles sont op rationnelles les donn es pouvant transiter de l une l autre une version pour micro ordinateur IBM XT ou com patibles qui permet une exploitation compl te et d centralis e des donn es d un bassin d un fleuve d un service ou d une section outre mer une version moins riche implant e sur gros syst me CNU S et utilis e pour g rer la banque compl te du Laboratoire d Hydrologie Ind pendamment du volume du logiciel 60 fonctions acces sibles par 13 menus de la vari t des p riph riques connect s table a digitaliser table tracante lecteur de m moire EPROM il convient de signaler un certain nombre de points d cisifs lors du d veloppement la d finition du logiciel par enqu te aupr s des futurs u
6. erreurs pos sibles dispositions prendre etc 130 un manuel d aide au d veloppement d applications particuli res il contient sous forme d exemples comment s crits en quatre langages Basic Cobol Fortran et Turbo Pascal des routines d acc s aux fichiers de donn es extraits d Hydrom par l interm diaire des proc dures utilitaires ce manuel est destin aux utilisateurs d sireux de d velopper leurs propres applications en utilisant les donn es g r es par Hydrom et sans risque d alt rer les fichiers originaux 4 DIFFUSION DU LOGICIEL La version d Hydrom pour micro ordinateurs est diffus e de plusieurs mani res La plus classique consiste fournir le logiciel et sa documentation aux hydrologues de l ORSTOM qui en font la demande et qui ont acc s un mat riel compatible En compl ment le ou les hydrologues concern s profitent parfois de leur pas sage Montpellier pour se familiariser avec l utilisation du logiciel au cours d un stage pratique d une ou deux journ es Dans le cas de services hydrologiques nationaux la politique du Laboratoire d Hydrologie est de c der gratuitement l utilisation du logiciel et les fichiers de donn es d j collect es aux stations qui rel vent maintenant de ces services En contrepartie un accord est pass afin que chaque ann e les fichiers de donn es nouvelles soient communiqu s l ORSTOM et alimentent la banque de don n es g n ra
7. op rateur dans ses t ches de saisie La signification des touches autoris es est do cument e en permanence sur l cran quand cela est possible ou peut d filer sur la derni re ligne de l cran la demande de l utilisateur Pour introduire des donn es dans certains fichiers il existe en plus de la saisie correction directe d autres fonctions plus com plexes la num risation des enregistrements graphiques de cotes sur une table digitaliser connect e par liaison s rie le transfert du contenu des cartouches de cotes par un lecteur de m moires EPROM connect par liaison s rie le transfert des cotes t l transmises de la station de r ception toujours par liaison s rie le d pouillement des fiches de jaugeages 3 3 Traitements Certains fichiers sont aussi aliment s par calcul automatique partir des donn es d autres fichiers les d bits instantan s sont obtenus par traduction automatique des cotes l aide des talon nages les d bits journaliers sont calcul s partir des d bits ins tantan s Tous ces traitements sont requis par l utilisateur tra vers des grilles d cran qui lui permettent de s lectionner les sta tions et les p riodes consid rer et r alis s imm diatement apr s toujours en mode conversationnel pour informer l op rateur du d roulement du traitement Un compte rendu final est imprim qui relate les op rations effectu es et les ventuel
8. s pour le r aliser 5 21 Influence sur la d finition Le syst me dans sa version Mini 6 CIRCE tait organis de la fa on suivante gestion des donn es sur le CIRCE saisie des donn es et interrogation sur le Mini 6 transfert vers le CIRCE des donn es saisies pour mises jour et sollicitations r aliser en traitements par lots saisie et corrections programm es dans un esprit d atelier de saisie c est dire saisie de tout un lot de donn es par un op rateur non habilit corriger des donn es douteuses puis 132 retour l utilisateur qui pr pare un lot de corrections qui seront ensuite effectu es par l op rateur Tous ces points ont du tre r examin s l arriv e des micro ordinateurs pour lesquels le syst me devait exister en version compl te et auto nome l interactivit des proc dures de saisie et correction devait tre augment e pour correspondre une utilisation diff rente saisie et correction r alis es au coup par coup par lPhydrologue lui m me Beaucoup de programmes et de grilles d cran ont ainsi du tre profond ment modifi s pour s int grer cette nouvelle am biance Avec le recul on se rend compte de l conomie qui aurait t r alis e si d s 1981 le choix avait t fait de concevoir une ver sion du syst me compl te et autonome sur le Mini 6 et une version sur le CIRCE Il est regrettable que ce bon choix n ait pas t fa
9. 119 HYDROM UN LOGICIEL DE GESTION DES DON NEES D UN R SEAU D OBSERVATION HYDROM TRIQUE G rard Cochonneau Informatique Hydrologie UR 502 Cadres spatiaux de l Ind pendance Alimentaire EMBRAPA Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuaria SuperCenter Ven ncio 2 000 70333 Brasilia DF Br sil RESUME Utilis par le Laboratoire d Hydrologie de l ORSTOM o il a t d velopp et par certains services hydrologiques de pays Africains HYDROM est un logiciel qui permet la saisie la gestion et l exploitation classique des donn es issues d un r seau d observation hydrom trique A l origine l information g rer se compose de bordereaux de hauteurs d eau remplis par des observateurs quotidiennement ou plusieurs fois par jour d enregistrements graphiques de hauteurs d eau pro venant de limnigraphes d enregistrements sur m moire EPROM provenant galement de limnigraphes de rapport de tourn es d inspection ou d installation de stations d observation de r sultats de campagnes de mesures de vitesses En raison de cette diversit diff rentes techniques saisie manuelle digitalisation lecture de cartouches de m moire d pouillement de campagnes de mesure sont utilis es pour intro duire ces donn es de base dans les fichiers correspondants identi fication historique des stations hauteurs d eau jaugeages Le logiciel permet galement la gestion des fichiers
10. C et une version op rationnelle sur les micro ordinateurs de la famille IBM PC chacune d elles int grant des proc dures d change de donn es avec l autre Ces deux ver sions sont parfaitement compatibles en d pit des mat riels et des outils diff rents utilis s et leur partie commune est vue par Putilisateur de facon identique m mes menus m mes grilles de saisie m mes sorties imprimantes La figure 1 montre la succession dans le temps des versions successives sans distinguer la p riode de d veloppement de la p riode d utilisation Les fleches simples montrent que la version IBM PC a t d velopp e en profitant des programmes de la ver sion Mini 6 CIRCE et que la version CNUSC a t une adaptation de la version IBM PC Les fl ches doubles sch matisent la compa tibilit des donn es g r es par les diff rentes versions 2 DESCRIPTION DES DONN ES 2 1 G n ralit s sur l hydrom trie La finalit principale d un r seau d observation hydrom trique est de connaitre de mani re continue le d bit des cours d eau Pour cela l hydrologue choisit certains endroits qu il juge 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 VERSION CARTES PERFOREES HYDROM GOUPIL 3 HYDROM MINI 6 CIRCE gt e A w es 0 q gt ep me wn HYDROM POUR IBM PC HYDROM CNUSC Figure 1 Chronologie des differentes versions du logiciel ECT 124 int ressants par leur situation pour
11. NT 5 1 Conception du syst me Une premi re consultation a t faite fin 1981 aupr s de tous les hydrologues ORSTOM affect s ou de passage en France afin de recueillir en vrac toutes les suggestions sur le contenu des fichiers et les fonctions que devrait tre capable de r aliser le logiciel Ce document a servi de base l laboration par l analyste d une pre mi re proposition discut e et affin e lors d une r union g n rale Le d veloppement a alors commenc et s est poursuivi pendant une p riode d environ un an au terme de laquelle une nouvelle consul tation a eu lieu afin de pr senter les r sultats obtenus examiner quelques points particuliers et surtout parvenir un consensus sur certains probl mes mis en vidence par les d veloppements d j r alis s L exp rience et la culture informatique accumul es par les hydrologues lors de l utilisation du syst me ant rieur et le fait que la personne charg e de l analyse et de la r alisation poss dait d j une exp rience dans le domaine des banques de donn es hydrolo giques ont grandement facilit le dialogue toujours difficile entre les utilisateurs finaux et l analyste 5 2 Influence de l quipement informatique Le type de la configuration destin e recevoir le logiciel op rationnel a eu une influence pr pond rante sur la mise au point du logiciel au niveau de la d finition du syst me mais aussi au niveau des outils utilis
12. ait e aussi bien 122 par le Laboratoire surcharg de donn es saisir que par les hydro logues expatri s soucieux d tudier leurs donn es le plus rapide ment possible et in situ Enfin le transfert de plus en plus fr quent depuis les ann es 1970 de la responsabilit de l exploitation des r seaux d observation des sections ORSTOM aux services hydrolo giques nationaux prouvait comme le point pr c dent la n cessit d un outil de gestion d centralisable Une version d Hydrom pour Goupil 1II sous syst me d exploitation Flex 9 a t d velopp e partir du milieu de l ann e 1984 par Ph Vauchel Elle n a pas t men e son terme faute de temps et a perdu de son int r t d s l arriv e de l IBM PC Dans sa version incompl te elle a cependant rendu des services aux sec tions quip es de Goupil ITI en attendant la disponibilit de la ver sion IBM PC Diffus en 1986 dans sa version actuelle Hydrom a t d ve lopp au Laboratoire d Hydrologie de Montpellier pour r pondre deux objectifs le gestion et l exploitation de la banque compl te des donn es hydrom triques collect es par l ORSTOM depuis l origine des r seaux d observation la gestion et l exploitation d centralis es d une partie de ces donn es observ es r cemment sur place ou extraites de la banque compl te Il existe donc une version du logiciel op rationnelle sur un gros centre de calcul CNUS
13. e cette gestion in formatique pour exploiter ces donn es par calcul automatique Une fois d finis les formats dans lesquels seraient conserv es les donn es le DCH s est dot d un atelier de saisie quip d une table digitaliser et de perforatrices de cartes support choisi pour stocker l information Parall lement en l absence de personnel sp cialis les hydrologues affect s ou de passage au BCH ont t for m s au langage Fortran choisi pour d velopper les programmes de gestion et d exploitation sur les ordinateurs install s au CIRCE centre de calcul du CNRS Au cours des ann es suivantes un certain nombre de pro grammes ont t mis au point pour constituer sinon un logiciel de banque de donn es du moins un ensemble coh rent permettant le contr le et l exploitation des donn es saisies partir du milieu des ann es 1970 les donn es ont t conserv es sur des bandes magn tiques la carte perfor e restant le support primaire utilis pour la saisie Cette am lioration s est faite sans modification des formats de donn es en introduisant de nou veaux programmes de gestion de mise jour et d extraction des donn es crits pour la plupart en langage Cobol Les moyens d acc s au centre de calcul ont eux aussi suivi l volution technolo gique passant du triporteur un terminal lourd avec lecteur de cartes imprimante et lecteurs de bandes magn tiques Ce n est qu en 1981 que l
14. e primordial lors de la mise au point de la version d Hydrom sur le CNUSC Les programmes crits en Level II Cobol sont en effet pratiquement directement compilables sur le centre de calcul la seule adaptation n cessaire tant de substituer Masque par un autre logiciel de grilles d cran en l occurrence ISPF Le passage des fichiers s quentiel index s sur micro aux fi chiers VSAM sur le CNUSC fut de plus totalement transparent l organisation s quentielle index e tant partie int grante de la syntaxe du Cobol Par contre la totale inad quation du Cobol pour calculer ou pour les applications graphiques interactives envisag es sur micro ordinateur ajout e la non communicabilit entre les divers lan gages de programmation disponibles pour la famille IBM PC a pos de r els probl mes Ceux ci ont t r solus en utilisant le lan gage Basic compil et en d veloppant des proc dures d acc s aux fichiers s quentiels index s g r s en Cobol qui sont incompatibles avec les fichiers du m me type reconnus par le Basic 5 3 Tests en vraie grandeur Si la premi re version Mini 6 CIRCE ou la version CNUSC sont con ues dans le cadre d une implantation unique du logiciel il n en est pas de m me de la version pour IBM PC susceptible d tre implant e loin du lieu de d veloppement et sur des mat riels diff rents compatibles mais jusqu quel point En plus du Labora toire d Hydrologie o les te
15. endre son cycle de vie plus en rapport avec l volution des quipements La r par tition des t ches entre les diff rents membres de l quipe est plus d licate planifier car elle d pend beaucoup des capacit s et des aspirations de chacun et du fait que la phase g n ratrice de retards est la phase de programmation 2 Methodologie Sur ce point la premi re impression qui transparait de l exp rience expos e pr c demment semble indiquer qu il est tr s possible de r aliser un logiciel sans m thodologie En fait le d ve loppement a t partag en plusieurs phases une phase de conception r alis e avec les futurs utili sateurs une phase d analyse pour d finir les diff rentes fonc tions du logiciel et le contenu des fichiers une phase de d finition de programmes de program mation et de tests La n cessit du d coupage en plusieurs tapes est donc natu relle et n a pas t mieux mise en vidence clatement de la troi sieme phase identifi e dans notre cas particulier cause du fait qu une seule personne travaillait sur le logiciel Le plus grave est en r alit que cette m thodologie naturelle n ait pas produit une do cumentation correcte qui faciliterait aujourd hui la maintenance du logiciel ou les d veloppements ult rieurs L encore la constitution d une quipe de d veloppement aurait certainement catalys la r alisation de cette documentation en la rendant n
16. es donn es L organisation physique a t pens e de mani re rendre aussi souple que possible l utilisation du syst me sur des configu rations aussi diff rentes qu un micro ordinateur isol ou un r seau de micro ordinateurs utilis s par un service d centralis ou encore le centre de calcul CNUSC Montpellier Pour chaque implantation du syst me les fichiers num r s ci dessus sont divis s en deux classes les fichiers communs l implantation identification des stations h lices appareillage des limnigraphes ils contiennent des informations qui int ressent tous les utilisateurs de la banque les fichiers propres un utilisateur tous les autres types de fichiers constitu s uniquement des donn es propres une tude une station une rivi re un bassin une ann e d un groupe de stations etc Prenons pour exemple l organisation que nous conseillons un service hydrologique quip d un micro ordinateur un r pertoire RO o se trouve le logiciel un r pertoire R1 des fichiers d int r t commun un r pertoire R2 o se trouvent les autres fichiers de la banque des donn es hydrom triques compl tes du r seau plac sous la responsabilit du service un r pertoire R3 qui contient les donn es collect es pour l ann e en cours Le r pertoire R2 n est donc pratiquement acc d qu en consultation alors que les mises jour les critiques et les cor
17. iel est d crit plus en d tail par ailleurs notamment dans la note qui est diffus e titre de pr sentation 3 1 Organisation des donn es Les donn es d crites ci dessus sont organis es en sept fichiers principaux voir partie centrale de la figure 2 identification des stations jaugeages talonnages dossiers de stations cotes instantan es d bits instantan s d bits journaliers Chacun de ces fichiers fait l objet d un sous syst me du logi ciel accessible l utilisateur partir d un menu principal Un huiti me sous syst me rassemble des proc dures utilitaires d extraction d change de donn es Ces sous syst mes ne sont pas d gale importance certaines des fonctions qu ils offrent atteignent elles m mes la taille d un sous syst me les d pouillements des enregistrements de cotes graphiques ou sur m moire EPROM sont parmi celles l Deux fichiers suppl mentaires que nous qualifierons de se condaires sont ventuellement n cessaires en fonction des qui pements utilis s il s agit des fichiers des caract ristiques des h lices utilis es pour jauger et des caract ristiques de l appareillage utilis pour enregistrer les cotes 127 Tous ces fichiers sont organis s de fa on s quentielle indexee Les donn es qu ils contiennent sont pour la plupart cod es en binaire et rassembl es en enregistrements logiques de longueur fixe ou variable selon la nature d
18. isies dans un autre format d autre part de fournir un utilisateur sur support magn tique des donn es extraites de la banque Hydrom dans un format facilement lisible D autres fonc tions d extraction plus sp cifiques produisent des fichiers qui peu vent alimenter les mod les pluies d bits d velopp s par PUR 504 et un logiciel d ajustement des lois statistiques 3 6 Fichier Journal Chaque op ration r alis e est dat e et consign e dans un fi chier qui peut tre imprim la fin de chaque session puis d truit Une bonne gestion du document imprim peut permettre de contr ler les alt rations faites dans les fichiers et notamment de reconstituer un fichier en r cup rant une sauvegarde ant rieure et en refaisant toutes les mises jour m moris es depuis la date de la sauvegarde 3 7 Documentation La documentation diffus e se divise en plusieurs fascicules qui visent int resser des personnes diff rentes une pr sentation du logiciel qui sera prochainement remplac e par une plaquette plus commerciale un manuel de l utilisateur qui fait la liaison entre Phydrom trie proprement dite et le logiciel illustr par des exemples il est indispensable pour pr parer la mise en oeuvre des diff rentes fonctions un manuel de l op rateur qui fournit notamment toutes les informations utiles lors de la mise en oeuvre du logiciel sur les terminaux et les micro ordinateurs messages d
19. it mais pouvait on pr voir l poque l essor que prendrait la micro informatique dans les ann es suivantes 5 22 Influence sur le choix des langages et des outils logiciels Lors de la d finition de la premi re version le choix du Cobol comme langage de programmation principal tait vident compte tenu de la bonne aptitude de ce langage la gestion de donn es partie du logiciel pr pond rante compar e la partie de calculs L homog n it des compilateurs sur gros syst me permettant la communication entre divers langages certains programmes appe laient des routines crites en Fortran pour effectuer les calculs les plus complexes ou acc der une biblioth que graphique Lors du changement d quipement provoqu par le transfert Montpellier deux alternatives se pr sentaient continuer en Co bol ou choisir un langage plus r pandu sur micro ordinateur comme le Basic ou le Pascal Mises part les qualit s intrins ques de chaque langage et ses performances sur un micro ordinateur un nouvel l ment est apparu comment adapter et ainsi viabiliser le plus vite possible un logiciel que l on pouvait qualifier de mort n c est dire p rim par un changement d quipements d s sa phase de conclusion comme l est devenue la version Mini 6 CIRCE la fin 1984 133 Tableau 1 Principaux langages et outils utilis s par la version actuelle d Hydrom Micro Centre de ordinateur calcul ge
20. le Ceci se fait souvent dans le cadre d un accord plus vaste qui englobe d autres activit s comme ce fut le cas pour la convention avec la R publique du B nin qui comprenait la remise en tat du r seau d observation ou pour le projet Onchocercose de POMS Enfin un troisi me cas plus rare consiste c der les pro grammes sources une entit ext rieure l ORSTOM en vue d une adaptation du logiciel un cas particulier Cette cession est gratuite moyennant l assurance que les adaptations r aliser soient mineures et ne remettent pas en cause les standards d finis formats de fichiers notamment que la nouvelle version ainsi produite ne soit pas utili s e des fins commerciales que PORSTOM soit cit aussi souvent que n cessaire comme auteur du logiciel Deux op rations de ce type sont en voie de r alisation ou de n gociation La premi re avec le Minist re Fran ais de l Environnement pour la partie du logiciel relative aux d pouille ment des enregistrements graphiques et la gestion des cotes ins tantan es des modifications tant n cessaires pour adapter le 131 logiciel la num rotation des stations d observation en vigueur en France La seconde avec l EMBRAPA Entreprise Br silienne de Recherche Agro Pastorale l adaptation principale consistant dans ce cas une traduction du logiciel en portugais 5 QUELQUES L MENTS IMPORTANTS AU COURS DU D VELOPPEME
21. les anomalies ren contr es 3 4 Sorties imprim es graphiques Pour toutes les informations g r es par le logiciel et pour les r sultats obtenus la suite de traitements classiques des proc dures d impression sont pr vues en g n ral sous plusieurs formes inventaires listings de travail listings destin s des publications D autre part l accent a t mis sur l importance des graphiques aussi bien pour contr ler la qualit des donn es saisies ou les com parer entre elles que pour des publications Comme pour tout le 129 reste les impressions et les graphiques sont requis en utilisant des masques d cran Les graphiques sont visualis s par d faut sur l cran l chelle peut tre red finie et l utilisateur peut profiter d effets de zoom en s lectionnant une partie du graphique l aide d un curseur mobile pour la repr senter plus grande chelle A tout moment au cours de ces manipulations le graphique affich sur l cran peut tre ob tenu par une simple touche de fonction sur imprimante ou sur table tra ante 8 5 Utilitaires Nous avons d j vu leur importance pour changer les don n es entre diff rentes configurations qui utilisent le logiciel Hy drom Il convient d y ajouter la possibilit qu ils offrent de recevoir et fournir des donn es dans un format s quentiel en clair permet tant ainsi d envisager d une part de g rer avec le logiciel des don n es d j sa
22. r 91JUS SAPSTIPUPYIS SUOTIDRIDIUI Z 6t3 5INOIMHAVYO SIVIVANN Y xnv37evi WVAVUL 230 SSNI1517 S3IVXH4 SNOILIGI SNOILYLMSNOI 510031431 1 SIJNNOO NOUGAN 7313807 SIBIVLI TIAN S1N3W31IVY1 SNOILJJYYOI SHSIVS soau v NOUA J S IIO IN YS SINOIMIVHD SUNTIVABISDOO Siet d NOLVTIYLSN O NOISSINSNVUL SINIMIUISIOIANZ SINIMINASIOIUNI XNY34 30908 30 Kiwi WEYI 5330004 3109 SX INNILNOI NOVAN 3590 4 4 44 4 E f re fr f tr S30v3onvr NOVIS VA K NOV TAN 126 bordereaux de d bits plus rares obtenus une usine hydro lectrique par exemple les enregistrements graphiques continus de cotes col lect s selon une p riodicit variable journali re hebdomadaire mensuelle selon le r gime du cours d eau la pr cision de Pinformation souhait e ou l accessibilit de la station les cotes enregistr es sur cartouches de m moire EPROM par les limnigraphes quip s de centrale CHLOE les cotes t l transmises par les stations quip es de balises ARGOS et re ues en temps r el via une station de r ception 3 DESCRIPTION DU SYSTEME Le but n tant pas d entrer ici dans une description d taill e du logiciel qui numererait toutes les fonctions disponibles nous allons dans ce chapitre donner un aper u de l organisation des donn es des services disponibles class s en quatre cat gories sai sie contr l e traitements sorties utilitaires et de la documenta tion Le logic
23. rec tions des donn es r centes se font dans les fichiers du r pertoire R3 peu volumineux donc plus ais s manipuler et sauvegarder apr s chaque alt ration importante A la fin de l ann e quand toutes les donn es sont en place elles sont int gr es la banque compl te Sur le centre de calcul la terminologie est diff rente mais l organisation reste la m me D s l entr e dans le logiciel l utilisateur doit indiquer l tude sur laquelle il va travailler ce qui suffira identifier le r pertoire o se trouvent les fichiers qu il va utiliser et dispose ensuite des fonctions offertes dans le menu des utilitaires pour extraire des donn es de la banque g n rale ou les changer d une tude une autre ou m me d une implantation une autre par l interm diaire de disquettes ou par transmission de fichiers dans le cas d un micro ordinateur reli au CNUSC 128 3 2 Saisie contr l e Tous les fichiers et les tables sont g r s par une fonction in teractive de saisie correction suppression l aide de grilles d cran Un maximum de contr les faisant parfois intervenir d autres fichiers identification des stations sont effectu s pour interdire l intrusion de donn es erron es dans les fichiers Cette fonction permet galement de consulter les informations du fichier L utilisation de touches de fonction programm es duplication de champs notamment est g n ralis e pour aider l
24. stionnaire de grilles d cran Masque ISPF langage de gestion Level II de donn es Cobol Cobol organisation de S quentiel VSAM fichiers Index KSDS langage pour les Quick applications graphiques Basic langage pour Quick certains calculs Basic Fortran transfert de fichiers Kermit IDEA3278 Nous allons expliquer certains des choix r sum s dans le tableau 1 Premier point important la disponibilit d un logiciel de grilles d cran En l absence d un tel outil ad quat utilisable en Level II Cobol il a t choisi d en d velopper un appel Masque qui fait l objet d une autre communication de ce s minaire con u e fa on ressembler le plus possible dans sa syntaxe et surtout dans sa philosophie celui utilis pr c demment toujours dans le but d acc l rer l adaptation sur micro ordinateur Par son haut niveau de d finition int grant la plupart des extensions apport es la norme Ansi 74 notamment la gestion des fichiers s quentiels index s le Level II Cobol satisfaisait deux conditions importantes de compatibilit compatibilit avec la version ant rieure permettant une adaptation sans traduction dans un autre langage des pro grammes d j crits compatibilit avec la version d velopper sur le centre de calcul Il a donc t choisi pour toute la partie de gestion des don n es 134 Cette derni re caract ristique de compatibilit a t un fac teur favorabl
25. sts taient faits sur micro ordinateurs isol s ou connect s en r seau deux sections outre mer Adiopo doum et Madagascar ont accept d utiliser Hydrom des le prin temps 1986 dans une version incompl te Tous ces tests utilisant une grande vari t de donn es ont permis d liminer des erreurs parfois d pendantes des donn es utilis es et de mettre au point la technique employer pour diffu ser le logiciel notice d installation manuel de l utilisateur manuel de l op rateur CONCLUSIONS Dans ce chapitre nous allons num rer un certain nombre de conclusions issues de la mise au point d HYDROM Sans vouloir leur donner valeur de lois il faut cependant reconnaitre que le vo lume et la diversit des fonctions d velopp es les moyens utilis s les difficult s rencontr es font que ces conclusions reposent sur une exp rience assez compl te Il ne faut pas perdre de vue galement que ces conclusions repr sentent seulement le point de vue de la personne qui a d velopp le logiciel 135 1 Equipe de d veloppement Il faudrait viter aussi souvent que possible de confier la r a lisation d un logiciel aussi volumineux une seule personne Outre le fait que plusieurs personnes ont videmment plus d id es qu une seule ce qui suscite une mulation b n fique une plus grande ra pidit de mise au point aurait permis de conclure plus t t les diff rentes versions du logiciel et par cons quent de r
26. tili sateurs les contraintes impos es par le mat riel une premi re ver sion d velopp e sur la configuration Mini 6 CIRCE de Bondy a t remise en question par le transfert du Laboratoire d Hydrologie et son quipement en micro informatique les avantages et les inconv nients du langage principal Cobol choisi par continuit avec la premi re version la n cessit d utiliser un autre langage Basic pour les graphiques l acc s aux fonctions du logiciel par des menus et la saisie des donn es et des requ tes l aide de grilles de saisie aussi bien sur micro ordinateur que sur gros syst me la d cision de d velopper un gestionnaire d cran MASQUE et certains outils de manipulation de r pertoires l implantation du logiciel inachev en trois lieux diff rents dont une configuration en r seau de micro ordinateurs 9 afin de le tester en vraie grandeur avant sa diffusion plus g n rale 1 HISTORIQUE OBJECTIFS En 1967 le Bureau Central Hydrologique de l ORSTOM bas Paris a d cid d informatiser la gestion des donn es issues des r seaux d observation hydrom trique exploit s par les sections hy drologiques Outre Mer Deux raisons ont motiv cette d cision le grand volume de donn es d j collect es par les r seaux de plus en plus denses install s dans pratiquement tous les pays d Afrique francophone depuis 1950 121 le b n fice qui pourrait tre tir d
27. y installer une station de me sure qui contr le les coulements d un bassin versant Comme il n est pas envisageable de mesurer directement les d bits m thodes co teuses et peu adapt es aux conditions naturelles on est conduit mesurer continuellement les cotes du niveau d eau a l aide de capteurs batterie d chelles capteur de pression flot teur etc et les traduire en d bits gr ce une courbe d talonnage de la station qui fournit la relation entre la cote et le d bit Cette relation est tablie exp rimentalement la suite de mesures de vitesse en g n ral qui permettent de conna tre le d bit correspondant la cote du niveau d eau lors de la mesure Ces mesures appel es jaugeages doivent tre r alis es en diff rentes saisons pour obtenir des couples cotes d bits bien r partis sur la plage de variation du niveau du cours d eau et de fa on r guli re pour accompagner l instabilit de la relation hauteur d bit qui peut varier au cours du temps la suite notamment de modifications du lit de la rivi re Chaque modification importante impose de d finir une nouvelle courbe d talonnage Une fois la station de mesure install e son exploitation clas sique comprend donc une collecte continue des mesures de la cote des niveaux d eau par un observateur ou un syst me enregistreur des campagnes de jaugeages et des tourn es d inspection et d entretien de p riodicit variable
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