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plan de gestion environnementale et sociale

1. 84 ANNEXE 11 9 TERMES DE R F RENCES D UNE 88 ANNEXE 11 10 TERMES DE R F RENCES D UN PGE musee cesse css esse 89 ANNEXE 11 11 ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS DE MISE EN UVRE DU CGES ses 90 ANNEXE 11 12 CO TS DES MESURES ENVIRONNEMENTALES es eeeseesseee 92 Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19 Tableau 20 Tableau 21 Tableau 22 Tableau 23 Tableau 24 TABLEAUX R partition de la population par arrondissement 11 Profession des hommes et des femmes Bangui 12 Notification des cas de maladies par communes d arrondissement 2006 14 Equipement des m nages de Bangui en 15 Niveau de pauvret d existence Bangui et dans ses arrondissements 15 Synth se des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet 28 Impacts globaux li s aux travaux de g nie civils 41 Impacts n gatifs de la r habilitation de la voirie urbaine 42 Impacts des points de regroupement des ordures 42 Impacts n gatifs de la d charge de Kolongo 43 Impacts n gatifs des ouvrages de drainage pluvial 43 Impacts n gatifs des nes 44 Impacts n gatifs de la r
2. 55 8 8 SUIVILDES INDICATEURS 5 555 rire dd tn tint 56 0 01 Indicateurs A CES UW Tos ES D NOR P NT CO NO to qe Peu en net 56 8 8 2 Institutions responsables pour le suivi de l application des mesures 57 PROCESSUS DE CONSULTATION PUBLIQUE cccecccccccccccccccococccosccccocccooecccooecoeooccoso0ccoeeeccosecooosocesas 59 61 ANNEXES 22002A 2 20 A 63 ANNEXE 11 1 FORMULAIRE DE S LECTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE uen secs 64 ANNEXE 11 2 LISTE DE CONTR LE ENVIRONNEMENTAL ET 66 ANNEXE 11 3 CHECK LIST DES MESURES 67 ANNEXE 11 4 ANNEXE R SUM DES POLITIQUES DE SAUVEGARDES DE LA BANQUE MONDIALE 76 ANNEXE 11 5 PLAN D ACTION ENVIRONNEMENTAL PAE sise 79 ANNEXE 11 6 R F RENCES 80 11 7 PERSONNES RENCONTR ES 81 ANNEXE 11 8 PLAN CADRE DE CONSULTATION
3. 1991 des Normes nationales en Hydraulique et Assainissement en zone villageoise Toutefois 11 faut souligner que ces normes mettent beaucoup plus l accent sur l ex cution et la gestion technique et sociale animation des ouvrages Les consid rations d ordre environnemental y sont abord es de fa on relativement sommaire Strat gies en mati re d alimentation en eau potable En milieu urbain les options portent sur l am lioration de la qualit de vie des populations urbaines par l approvisionnement en eau en quantit suffisante en qualit acceptable et d acc s facile e densifier et tendre les r seaux de distribution d eau potable dans les quartiers urbanis s sur base d un sch ma directeur Dans les zones non urbanis es on envisagera la construction des postes d eau autonomes qui sera r glement e e s assurer que les eaux desservies travers les r seaux de distribution r pondent aux recommandations de l OMS et que les points d eau publics am nag s feront l objet d un contr le r gulier afin de garantir une eau saine tous les consommateurs e faciliter l acc s aux bornes fontaines raison de 500 habitants par ouvrage 20 e favoriser l change d informations entre les producteurs et les consommateurs e privil gier l utilisation des ressources en eau souterraine En milieu semi urbain l option porte sur la fourniture d eau la population par les forages motoris s
4. AE 35 6 2 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX N GATIFS ccccccccssccccssccscssccssssccssccosssscssssocssseesssecssssensseaeenaens 36 6 2 1 Impacts environnementaux 36 6 2 2 Impacts SOCIAUX N S AMS serrer es eee en 37 6 3 SYNTH SE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET 41 ANALYSE DES ALTERNATIVES ccccccvescsvoicoseccccecscsovsccsveceeocsccestsccsscsovesccvsiscssecotsetcscoisc soouies csec sctcessscei sscse 45 7 1 SITUATION SANS PROJET De ES E EE a EE EEE V De Cobes DERN RN Vane 45 7 2 45 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE SOCIALE PGES 46 8 1 OBJECTIF 46 8 2 LE PROCESSUS DE S LECTION ENVIRONNEMENTALE OU 46 8 4 MESURES D ATT NUATIONS PR VUES fe nee LE ns 50 8 5 RECOMMANDATIONS POUR LA GESTION ENVIRONNEMENTALE DU PURISU 51 8 5 1 Mesures de renforcement institutionnel et juridique ss 51 8 5 2 Mesures de renforcement technique ss 52 8 5 3 Formation des acteurs impliqu s dans la mise en uvre du PURISU 53 8 5 4 Programmes de sensibilisation et de mobilisation au niveau communal 53 8 6 CALENDRIER DE MISE EN UVRE DES MESURES 54 8 7 CO TS DES MESURES ENVIRONNEMENTALES
5. douteuse par un acc s facilit l eau potable avec des effets directs sur la sant et l hygi ne de 1 population Aussi on notera une conservation de force de travail une r duction des distances au point Pr s de 52 000 personnes serons moins affect es par les inondations selon l enqu te 2007 34 d eau souvent tr s importante apportant un confort et des gains de temps aux femmes et ou aux enfants auparavant charg s de la corv e d eau D une mani re g n rale les conditions de vie seront am lior es par la suppression de la corv e d eau pour les femmes qui peuvent s adonner d autres activit s productrices de revenus Ces ouvrages sociaux vont permettre aux plus d munis de b n ficier d une eau de qualit En somme cette initiative permettra aux populations d tre dans de bonnes conditions sanitaires Les petites unit s d approvisionnement en eau en milieu rural permettront de r duire la morbidit Autrement dit l approvisionnement en eau potable constitue une garantie de sant pour les personnes pour qui l eau repr sente le vecteur principal des maladies parfois mortelles car selon l Organisation Mondiale de la Sant OMS 80 des maladies s vissant sur terre sont d origine hydrique En plus la r alisation des forages qui sont haute intensit de main d uvre va g n rer tr s certainement des emplois au sein de la population locale notamment les j
6. permis de r aliser des collecteurs primaires et secondaires la r habilitation de la voirie mais aussi la r installation des m nages d guerpis du fait des travaux e projet 3 concern trois nouveaux quartiers de Bangui Ngouciment Yap l Bakongo les abords du march Ouango Les acquis et exp riences de ce programme doivent tre capitalis s et mis profit dans le cadre du PURISU Programme en cours d ex cution e le Projet d Assainissement du quartier de Galabadjo ce programme financ par l Union Europ enne dans le cadre du 9 FED est en cours d ex cution et intervient au niveau de la voirie du syst me de drainage les collecteurs et les ouvrages de franchissement Ce projet a entra n des mesures de d placement et de r installation de populations ainsi que d un accompagnement social des personnes affect es Le TAG concerne les 3 5 et g re arrondissement e le projet de r habilitation de la voirie Avenue Koudougou ce projet est financ par la Commission de l Union Europ enne et est pr sentement ex cut par SOGEA SATOM Programme venir le Projet THIMO 4 Ce programme financ par l AFD comprend 1 un volet Drainage dont la phase d tude APS APD est en cours par le bureau et ii une volet Renforcement des Services de Sant 5 L objectif du projet THIMO 4 est donc de r duire de fa on sensible les flux d eau provenant
7. 2 et 3 Arrondissement ont des indicateurs plut t satisfaisants tandis que les g me SE et affichent des indicateurs inqui tants Tableau 5 Niveau de pauvret d existence Bangui et dans ses arrondissements Arrondissement Pauvres Vuln rables Riches ler Arr 5 8 4 3 89 9 3 me Arr 2 S me Arr 0 5 7 me Arr 59 1 17 16 23 3 3 2 10 Situation fonci re La terre commence cependant manquer au niveau de la ville devant une demande de plus en plus forte la propri t priv e supplante le droit foncier coutumier les terrains font l objet de multiples sp culations qui traduisent bien la mutation difficile de l ensemble de la soci t 16 3 2 11 Programmes et projets d am nagement urbains pour la ville de Bangui Programmes d j r alis s Divers travaux ont t r cemment r alis s ou sont en cours de r alisation Bangui et dans des centres secondaires au titre des programmes 1 2 et 3 e projet 1 a concern le quartier Kp t n et les communes de Bria et Berb rati les travaux taient r alis s en r gie par la mairie de Bangui e projet THIMO 2 concern l am nagement des quartiers de Malimaka Mamadou M Ba ki et les abords de Kp t n sur financement de l AFD les travaux r alis s en HIMO ont int ress la voirie et le drainage commune de Bangui en tait le ma tre d ouvrage 2
8. arrondissement En dehors de l AGETIP CAPF les Services Techniques de la Municipalit s et SODECA les structures indiqu es dans le tableau ci dessous devront tre associ es la r alisation des travaux selon leurs domaines de comp tence Tableau 20 Autres institutions associer dans la mise en uvre du PURISU Sous composantes du PURISU Institutions associer la conception et au suivi de la mise en uvre Voirie Soci t s concessionnaires lectricit t l phone Ouvrages de drainage pluvial Soci t s concessionnaires lectricit t l phone Am nagement d charge et zones de transfert d ordures Minist res Environnement DGE et Sant DSC Approvisionnement en eau potable forages Minist re de Sant DSC Toutes les composantes Minist re des Affaires Sociales 59 9 PROCESSUS DE CONSULTATION PUBLIQUE Des s ances de consultations avec les parties prenantes et les acteurs int ress s ont t organis es en vue de les informer sur le projet d une part et de recueillir leurs points de vue d autre part La d marche utilis e au cours de ces consultation consistait 1 pr senter le PURISU et ses composantes objectifs activit s envisag es zones d intervention etc 1 recueillir les points de vue les pr occupations et les suggestions mises au cours des diff rents entretiens L information et la consult
9. eau par les eaux us es etc De m me l am lioration du drainage longitudinal des rues la reprise des venues d eau l am nagement des travers es pluviales et le r tablissement de la fonctionnalit des exutoires hors voirie ont pour effets de rendre plus durable la viabilit des rues en am liorant la tenue des chauss es et terrassements contre la concentration des ruissellements d am liorer les conditions sanitaires en r duisant les stagnations et d am liorer la s curit physique des riverains en r duisant les risques d inondation et de d stabilisation des constructions La r alisation et la r habilitation des ouvrages de drainage vont permettre aussi dans certaines zones basses l ass chement des marais et des d pressions ainsi qu une suppression non n gligeables des g tes larvaires ce qui entra nera aussi une r duction de la transmission du paludisme Approvisionnement en eau potable par les forages La disponibilit de l eau potable travers la construction de dix 10 forages dans les zones non desservies par les r seaux de SODECA permettra aux populations locales d augmenter l acc s l eau potable de 25 40 selon l enqu te AGETIP CAF 2007 d am liorer la pratique d une hygi ne corporelle et alimentaire convenable et de minimiser l incidence de maladies d bilitantes et mortelles Les forages permettront d viter au maximum le recours aux rivi res et aux autres sources la qualit
10. labor avec l appui des proc dures d taill es pour assurer que les impacts environnementaux et sociaux n gatifs du PURISU seront pris en compte et seront att nu s ou vit s dans les ann es venir Le CGES inclut des mesures de renforcement institutionnelles au niveau des acteurs principalement interpell s par le projet Les activit s de projet et sous projets qui ne peuvent pas tre d finies l heure actuelle pendant 30 la pr paration du projet seront soumises des valuations environnementales et sociales sp cifiques d s qu elles seront identifi es durant la phase d ex cution Sous ce rapport les composantes du PURISU sont en conformit avec cette Politique de Sauvegarde condition que les recommandations prescrites dans le Cadre Strat gique de Gestion Environnementale et Sociale soient mises en uvre Pour assurer la mise en uvre du CGES ce dernier sera int gr dans le budget du PURISU et ex cut pendant le projet Politique de Sauvegarde 4 12 R installation involontaire PO PB 4 12 R installation involontaire aide les personnes d plac es dans leurs efforts pour am liorer ou du moins r tablir leurs niveaux de vie La politique vise les situations qui impliquent l acquisition de terrain les restrictions des aires prot g es et r installation des populations Elle s applique tous les projets d investissement et exige la consultation des personnes r install es et des commun
11. valuations par exemple de risque et d impact la formation d ESS la conception sp cifique et les mesures prises dans la conduite des travaux etc Incidents d ESS Rendre compte de tous les probl mes rencontr s par rapport aux aspects d ESS y compris leurs cons quences retarde co ts et mesures correctives prises Inclure les rapports d incidents relatifs Conformit d ESS Rendre compte de la conformit aux conditions du contrat ESS y compris tous les cas de non conformit Changements Rendre compte de tous les changements des hypoth ses des conditions des mesures des conceptions et des travaux r els par rapport aux aspects d ESS Inqui tudes et observations Rendre compte de toutes les observations inqui tudes soulev es et ou des d cisions pris en ce qui concerne la gestion d ESS pendant des r unions et les visites de sites Signature Nom Titre Date Repr sentant du Prestataire Exemple Format Avis D Incident d ESS Fournir dans un d lai de 24 heures l ing nieur de contr le Num ro de r f rence De Cr ateurs No Date de l incident Temps Lieu de l incident Nom de Personne s impliqu e s Employeur Type d incident Description de l incident Lieu date mani re personne op ration en marche au moment de l incident seulement factuel Action Imm diate Mesures imm diates et mesures r paratrices prises pour emp cher la survenue d un autre incident ou l es
12. 2003 3 2 3 Urbanisation Fond aval des rapides de l Oubangui l ensemble urbain de la ville de Bangui s est d velopp vers l ouest en un large triangle ouvert entre les collines et le fleuve sur la plaine de la Mpoko L extension de la ville se poursuit pr sentement le long de la route de Damara au nord ouest et en amont des rapides vers Landjia Plus de 65 de la zone construite est occup e par l habitat spontan assez dense pr s du centre ville et moins dense dans les zones nouvelles d velopp es L agglom ration urbaine continue de croitre dans les direction Nord Ouest Ouest et sur la colline l Est de la ville Les terres agricoles et for ts sont graduellement occup es par les habitations modestes et de nouveaux quartiers se d veloppent sans infrastructure Le centre ville limit aux quartiers des administrations et r sidences de hauts fonctionnaires contraste avec les quartiers p riph riques sans infrastructure o le r seau de voirie se trouve pratiquement limit aux grands axes routiers qui relient la capitale aux villages avoisinants La ville de Bangui exerce un attrait sp cifique sur la population centrafricaine Elle regroupe les principaux centres de d cision du pays savoir les principales institutions administratives les si ges de principales industries des maisons de commerces diff rents services C est un lieu d change privil gi du pays qui offre beaucoup de fa
13. Annexe 11 2 y compris la proposition de mesures ad quates d att nuation voir Annexe 11 3 et tableau du PAE sera effectu par i les Services Techniques de la Commune STC de Bangui pour les sous composantes Drainage Gestion des D chets et Voirie urbaine et ii les services techniques de la SODECA pour la sous composantes Approvisionnement en eau Ces services assureront la fonction de Point Focal Environnement PFE au niveau communal PFE STC et au niveau de la SODECA PFE SODECA Ces PFE effectueront ainsi le remplissage du formulaire de s lection pour les projets relevant de leurs comp tences Dans ce processus de remplissage les mairies d arrondissement notamment les commissions de r clamation et de suivi prendront une part active dans la collecte et l analyse de l information En plus des impacts environnementaux et sociaux potentiels les r sultats de la s lection indiqueront galement 47 1 le besoin de l acquisition des terres et 1 le type de consultations publiques qui ont t men es pendant l exercice de s lection Pour effectuer cet exercice de s lection initiale il sera n cessaire de renforcer les capacit s des mairies et de la SODECA sur les aspects environnementaux et sociaux des activit s ligibles au PURISU Etape 2 Validation de la s lection et classification des sous projets Les r sultats de ces premiers exercices de remplissage du formulaire Annexe 11 1 et de l
14. Associatifs Accompagnement social Bonne capacit de mobilisation des acteurs locaux Bonne exp rience de collaboration avec les populations Capacit de lobbying pour influencer les orientations et les d cisions des autorit s Expertise insuffisante par rapport aux missions environnementales Professionnalisme insuffisant dans la conduite de leurs missions Absence de coordination des interventions Comportement souvent subjectif par rapport leur collaboration avec les autorit s communales communales Facilitation de contact avec les partenaires au d veloppement Exp rience et expertise dans la mise en r seau Entreprises de Exp rience dans la r alisation des travaux Faiblesse des capacit s techniques et mat rielles BTP et PME concernant l ensemble des sous projets et projets notamment pour les petites et moyennes entreprises du PURISU sont pas famili res aux dispositions de prise en Recrutement de la main d uvre locale compte de l environnement dans les travaux priorit Faible capacit d intervention pour la plus part Expertise dans les tudes techniques Privil gient davantage le contr le technique au Bureau d tude et l laboration des dossiers d appel d offre et le d triment du contr le environnemental des projets de contr le suivi des projets objet du PURISU Pas d expert environnementaliste dans les quipes de contr le 29 5 POLITIQUES
15. cat gorie environnementale B 5 ou C Cette tape sera men e par le PFE AGETIP Conform ment la PO 4 01 les activit s r aliser dans le cadre du PURISU vont tre class es dans la cat gorie B ou C La cat gorie veut dire que leurs impacts environnementaux n gatifs potentiels sur les populations humaines ou les zones d importance cologique y compris les terres humides les for ts les p turages et autres habitats naturels sont sp cifiques pour un site peu nombreux si jamais les impacts sont irr versibles et peuvent tre att nu s dans l imm diat Les activit s du projet class es comme n cessiteront un travail environnemental soit l application de mesures d att nuation simples cat gorie B 2 d finie dans l tape 3 ci dessous ou soit la pr paration d une s par e cat gorie B 1 d finie dans l tape 3 ci dessous La cat gorie indique que les impacts environnementaux et sociaux ventuels sont consid r s comme peu importants et ne n cessitent pas de mesures d att nuation Par exemple certaines activit s de r habilitation d infrastructures pourraient tre class es C 5 si les r sultats de s lection environnementale et sociale indiquent que ces activit s auront peu d impact sur le plan environnemental et social et que par cons quent elles ne n cessitent pas un autre travail environnemental Ainsi si le formulaire de s le
16. cet effet Partie D Classification du projet et travail environnemental e Pas de travail environnemental e Simples mesures de mitigation e Etude d Impact Environnemental Nota Ce formulaire est remplir en tenant compte aussi des r sultats de liste de contr le environnemental et social de l Annexe 11 2 ci dessous Annexe 11 2 Liste de contr le environnemental et social 66 Pour chaque infrastructure urbaine propos e remplir la section correspondante de la liste de contr le Le tableau du PGES pr sente plusieurs mesures d att nuation celles ci peuvent tre amend es 51 n cessaire Activit PROJET Questions auxquelles if faut r pondre OUI NON Si OUI Mise en uvre et exploitation des et infrastructures Y aura t il perte de v g tation quelconque pendant l exploitation de la fili re agricole Y a t il des services ad quats pour l vacuation des d chets pr vus pendant la l exploitation Les d tritus g n r s pendant la mise en uvre et l exploitation seront ils nettoy s et limin s cologiquement Les quipements et mat riel de s curit et de secours en cas d accident seront ils disponibles pendant la mise en uvre et l exploitation Y a t il des risques de pollution des eaux souterraines ou superficielles par les activit s du projet Y a t il des zones cologiques sensibles dans les environs de la zone d exploitation qui
17. e d veloppement des capacit s locales dans l action Les processus mis en place devront porter essentiellement sur l information et la sensibilisation du public le diagnostic participatif la d finition des priorit s en fonction des besoins identifi s la base les r unions de restitution et la pr paration de plans d actions Dans ce domaine particulier les ONG nationales impliqu es dans la r alisation de programmes de d veloppement local sont g n ralement dot s de m canismes et d outils participatifs ce qui leur permet de livrer des services essentiels aux structures communales et aux groupes organis s 88 Annexe 11 9 Termes de R f rences d une EIE 1 Introduction contexte et objectifs de l tude 2 Mandat du Consultant Le consultant aura pour mandat de Mener une description des caract ristiques biophysiques de l environnement dans lequel les activit s du projet auront lieu et mettre en vidence les contraintes majeures qui n cessitent d tre prise en compte au moment de la pr paration du terrain de la construction ainsi que durant l installation des quipements au moment de l exploitation Evaluer les impacts environnementaux et sociaux potentiels dus aux activit s du projet et recommander des mesures d att nuation appropri es y compris les estimations de co ts Evaluer les besoins de collectes des d chets solides et liquides leur et liminations ainsi que leur gestion
18. eau potable forages ouvrages de drainage pluvial ouvrages de franchissement am nagement de la d charge finale destin e l enfouissement sanitaire des d chets solides construction de d p ts de transit des d chets solides r habilitation des voies d acc s en terre peut avoir des impacts environnementaux et sociaux n gatifs importants si des mesures de pr cautions et des garde fous appropri s ne sont pas inscrits au pr alable dans les proc dures de gestion et de contr le et dans la conception des am nagements nuisances li es aux d chets urbains effondrement obstruction de drains et rosion etc Ces incidences environnementales potentielles peuvent tre individuelles ou cumulatives dans la zone du projet Le pr sent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES a pour objet d identifier les m canismes et proc dures d identification et de gestion de ces incidences environnementales ou sociales Le CGES inclut un processus de s lection environnementale et sociale qui permettra aux institutions charg es de la mise en uvre du PURISU de pouvoir identifier valuer et att nuer les impacts environnementaux et sociaux potentiels des activit s des projet au stade de planification Le CGES prendra en compte les exigences des politiques de sauvegarde de 1 Banque Mondiale tout en respectant les lois Centrafricaines en mati re de gestion environnementale et sociale Le CGES d termine aussi les dispositions et respo
19. en est de m me de l ouverture non autoris e de carri res de mat riaux sur des terrains publics ou priv s pour les besoins du chantier Impacts sociaux n gatifs des travaux de voiries L imperm abilisation li e la construction r habilitation de la voirie entra nera une augmentation des d bits d eau de ruissellement vacuer ce qui peut causer des inondations dans les quartiers bas Dans les quartiers les travaux pourraient causer beaucoup de g nes et nuisances pr sence d engins en plein centre ville poussi res encombrement urbain s curit et risque d accident perturbation de la circulation etc En phase d exploitation les difficult s de mobilisation des ressources pourraient entra ner le manque d entretien de la voirie Impacts sociaux n gatifs des ouvrages de drainage L absence de curage et d entretien des caniveaux de drainage peut entra ner leur transformation v ritables d potoirs d ordures et de d chets de toutes sortes emp chant m me l coulement normal des eaux de ruissellement et pouvant occasionner des inondations L absence de sensibilisation des populations riveraines et les comportements non cologiques peuvent aussi contribuer la d gradation de ces ouvrages notamment en cas de rejet d eaux us es domestiques ou m me de raccordement clandestin des fosses septiques Aussi on peut craindre une mauvaise identification des probl mes sanitaires potentiels en fonction du si
20. es par Absence d expertise et d exp rience confirm es Bangui et l Etat dans la gestion urbaine mati re d environnement par rapport leurs missions Communes Ont une bonne connaissance des Manque de moyens financiers pour faire appel d arrondissement pr occupations des populations de la base l expertise n cessaire en appui Ont une bonne capacit de mobilisation des Insuffisance d information des lus sur les enjeux acteurs de leurs localit s environnementaux des projets Ont le plus souvent une bonne capacit Insuffisance des donn es urbaines d interm diation relais entre le niveau central et Insuffisance de l implication dans le suivi des projets les acteurs de la base Moyens limit s des mairies d arrondissement Manque de motivation de certains agents Services techniques Expertise disponible pour la planification de Absence de coordination Urbanisme politiques en mati re de gestion urbaine Insuffisance d implication dans le suivi des projets Equipement Exp rience des agents communaux Hydraulique Capacit s de mobilisation et de contact avec Pas d experts sp cialis s dans la gestion SODECA etc tous les partenaires locaux environnementale et sociale des projets Fonction environnementale embryonnaire ou Pas de manuel de proc dures environnementales et sociales inexistante ONG OCB et Vecteurs efficaces pour informer sensibiliser Mouvements et duquer les populations
21. lors travaux Proc der l enl vement et vacuation des d chets r sidus de curage et d blais vers les lieux autoris s par la mairie centrale R aliser un ouvrage de dessablement avant l exutoire vers le fleuve pour pi ger le sable Exploitation Assurer le curage et l entretien p riodique des caniveaux de drainage Sensibiliser la population locale sur l utilisation correcte des ouvrages Assurer la surveillance technique des r seaux Eliminer les raccordements ind sirables S assurer de l entretien des exutoires des caniveaux Eviter les d versements de d chets et de produits toxiques dans le cours d eau Stocker et vacuer la d charge autoris e tous les produits d excavation Stabiliser les engins pour viter l rosion et l boulement des berges et talus Tableau 21 68 Mesures d att nuation des impacts des points de regroupement des ordures Phase Mesures d att nuation Construction Informer et sensibiliser les populations riveraines Impliquer la communaut dans le choix des sites et l attribution des responsabilit s pour les g rer S abstenir d occuper un terrain public ou priv sans aval du propri taire Exploitation Eviter de travailler pendant les heures de repos la nuit surtout Doter le personnel d quipement de s curit botte gants casques masque poussi re etc Eviter un s jour des d chets de plus de 24 heures sur le site de
22. n ral Lak 1 Joseph NA LO Agent municipal Nad ge MOLOBAMADE Restauratrice pr s du canal 82 Brice TENE G rant de cabine t l phonique Rodrigue KELEMBO G rant de kiosque PMU Andr MAKORO R cup rateur Gervais SIMBORO R cup rateur Jean YALITOUNGA R cup rateur Mairie 3 Arrondissement Moussa FADOUL Maire Paul OUA MON Conseiller municipal Augustin INGAMOYEN Conseiller municipal Henri TAGO Conseiller municipal Daniel NDOGMANGO Chef de Groupe Adoum Hassan POCKIT Chef de CDQ Ousmane Babikir SAMBO Chef quartier Fulb Benjamin DIPO Pr sident ONG de d veloppement OCDD Mairie 4 Arrondissement Patrice MALEOMBHO Maire Mairie 5 Arrondissement Jean Bosco ZINIAN Maire Guillaume BARAMBETI Conseiller municipal Abel PIEO Chef Groupe 3 Bernard PODOLO Chef Groupe 1 Abocar AGRI Repr sentant Groupe 2 Abel PLEYO Chef de Groupe F lix SEBALET Chef de Groupe KPAMBE Joseph Pr sident CDQ GBAKPOHA Suzanne Cher Secteur Social YOKANDO AUDIE Corentin Pr sident CHQ Ambassana WARANGA Boniface Adjoint chef quartier LIBY Dieudonn Responsable ONG YAKOPA Gervais Secr taire G n ral march Eug ne Robert Riverain du canal quartier Ben Zvi NAIPOU Emile 1 juge du Chef SENGUE Th r se habitant MATCHIYOU Kongode habitant Chantal KOMBORO Vendeur d aliment le long
23. nergie solaire et ou autres sources d nergie des mini syst mes et des postes d eau autonomes Strat gies en mati re d assainissement En milieu urbain e laborer un plan strat gique d assainissement des villes encourager la politique d urbanisation des villes ouvrir les grands collecteurs pour le drainage des eaux pluviales d velopper les infrastructures d eaux us es domestiques veiller aux traitements des effluents des usines des industries des h pitaux avant leur rejet dans la nature promouvoir la collecte et le recyclage des d chets solides et des promouvoir les toilettes publiques mener des campagnes d Information d Education et de Communication IEC dans les quartiers d velopper assainissement autonome veiller l application du code de l hygi ne En milieu semi urbain il s gira de promouvoir l assainissement autonome 4 1 3 Politique sanitaire et d hygi ne du milieu La politique de sant du pays est fond e sur les soins de sant primaires SSP Pour faire face aux probl mes majeurs et d fis relev s quatre axes strat giques sont retenus dans le PNDS 2006 2015 savoir le renforcement des capacit s du cadre institutionnel la promotion de la Sant de la Reproduction le renforcement de la lutte contre la maladie et la gestion des urgences et catastrophes 1 promotion d un environnement propice la sant La politique sanitaire es
24. 670 hbts km2 2 15 670 572 65 97 km2 10 165 hbts km2 16 180 Source Bureau Centrale du Recensement projection pour l ann e 2006 Infrastructures sociales Bangui concentre la plupart des infrastructures sociales de base et conomiques du pays Activit conomique La participation l activit conomique aussi bien partir de 6 ans qu partir de 15 ans est moindre Bangui compar e la moyenne nationale en particulier chez les femmes surtout dans le 2 et le 5 Arrondissement Le ch mage est galement plus lev Bangui o un actif sur quatre ne travaille pas La d pendance conomique est plus marqu e Bangui qu au niveau national Des diff rences marqu es existent sur le type de professions exerc es par les hommes et les femmes Bangui les hommes exercent majoritairement comme ouvriers artisans 25 6 et dans le secteur commercial 23 6 tandis que les femmes sont majoritairement concentr es dans ce dernier secteur 58 12 Tableau 2 Profession des hommes et des femmes Bangui Groupe de professions Hommes Femmes Ouvriers artisans 25 8 2 Personnel commercial 23 6 58 2 Sp cialiste Man uvre 15 7 6 8 Scientifiques Techniciens et Lib ral 14 7 8 7 Agriculteur Eleveur 7 6 17 1 Militaires 5 7 0 3 Personnel administratif et associ s 4 9 5 4 Cadres Sup rieurs 2 1 0 8 Source Synth se des r sultats du recensement G n ral de Population et de l Habitation
25. DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE 5 1 Pr sentation et revue de l applicabilit des politiques de la Banque mondiale Les activit s du projet dont le financement est assur par la Banque mondiale seront n cessairement soumises aux Politiques de Sauvegarde de cette institution La pertinence de chacune des dix Politiques de Sauvegarde t v rifi e en relation avec le projet Dans ce qui suit il est pr sent une analyse succincte des Politiques de Sauvegarde qui indique la conformit du PURISU et des activit s pr vues avec lesdites Politiques faut souligner que les Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale concernent la fois la gestion des ressources naturelles et les aspects sociaux C est pourquoi l valuation environnementale et sociale strat gique s est galement focalis e sur ces questions relatives l environnement du cadre de vie les ressources naturelles que le cadre socio conomique Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale comprennent la fois les Politiques Op rationnelles OP les Directives Op rationnelles DO et les Proc dures de la Banque PB Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale sont les suivantes e 4 01 valuation environnementale PO PB 4 04 Habitats naturels PO 4 09 Lutte antiparasitaire PO PB 4 12 R installation involontaire DO 4 20 Peuples autochtones PO 4 36 Foresterie PO PB 4 37 S curit des barrages
26. Ils r v lent des tendances pass es et servent dans une certaine mesure d instruments de pr vision En tant que tel ils constituent une composante essentielle dans l Evaluation Environnementale et Sociale du PURISU Pour ce qui concerne le choix des indicateurs environnementaux et sociaux les crit res d analyse doivent porter sur la pertinence la fiabilit l utilit et la mesurabilit Les indicateurs de suivi aideront dans la mise en application des mesures d att nuation le suivi et l valuation de l ensemble du projet vue d valuer l efficacit de ses activit s Ces indicateurs seront labor s par des consultants dans le cadre des r aliser ou alors par les PFE du PURISU s il s agit de simples mesures d att nuation proposer Les indicateurs de suivi peuvent tre r sum s comme suit Indicateurs environnementaux e Efficience des syst mes d limination des d chets issus des travaux de chantier e d entreprises respectant les dispositions environnementales dans leurs chantiers e Nombre de carri res ouvertes et remises en tat par les entreprises de BTP e Niveau d application des mesures d att nuation environnementales et sociales Indicateurs sociaux Nombres d acteurs form s dans l valuation la revue et la gestion environnementale Nombre d emplois cr s localement main d uvre locale utilis e pour les travaux Niveau d implication des mairies et acteurs locaux dans
27. am liorer le cadre de vie dans les habitations La Municipalit de Bangui intervient dans la gestion des d chets solides et liquides la gestion des march s la gestion de la voirie urbaine la gestion des espaces verts l hygi ne publique et la salubrit de l environnement la gestion des cimeti res la gestion de la communication et de l information l entretien des canalisations de drainage l urbanisme et l habitat la gestion environnementale la gestion des services de sant urbains De fa on effective les textes juridiques portant d finition et attributions de ses comp tences ne sont pas toujours respect s ce qui entra ne des conflits de comp tences et m me des frustrations entre les mairies et ses partenaires institutionnels Minist re charg de l Equipement Minist re charg de l Urbanisme Minist re charg de l Environnement Minist re de la Sant etc se pose galement des difficult s de coordination des diff rents intervenant en milieu urbain Les mairies d arrondissement disposent de tr s peu de moyens ce qui justifie la raret de leur intervention au niveau des quartiers Elles ne disposent pas de budget automne et d pendent de la Mairie Centrale de Bangui m me pour les plus petites activit s d assainissement Ainsi d munies les mairies peuvent difficilement faire face leurs responsabilit s au niveau local 4 3 2 _ Autres structures concern es par le projet Le Minist re de
28. appropri es La formation devra permettre aussi de familiariser les acteurs sur la r glementation centrafricaine en mati re d valuation environnementale les directives de la Banque Mondiale les m thodes d valuation environnementale les processus d valuation environnementale le contr le environnemental des chantiers et le suivi environnemental Des formateurs qualifi s seraient recrut s par l AGETIP CAF qui pourra aussi recourir l assistance de DGE pour conduire ces formations si besoin avec l appui de consultants nationaux ou internationaux en valuation environnementale 8 5 4 Programmes de sensibilisation et de mobilisation au niveau communal Les PFE STC PFE SODECA PFE AGETIP CA devront coordonner la mise en uvre des campagnes d information et de sensibilisation aupr s des communes d arrondissement b n ficiaires des travaux d infrastructures notamment sur la nature des travaux et les enjeux environnementaux et sociaux lors de la mise en uvre des activit s du PURISU Dans ce processus les CDQ les ONG locales et autres associations de quartier devront tre impliqu s au premier plan L information l ducation et la communication pour le changement de comportement CCC doivent tre ax es principalement sur les probl mes environnementaux li s aux sous projets du PURISU ainsi que sur les strat gies adopter pour y faire face Ces interventions doivent viser modifier qualitativement et d
29. chets vers les d charges CIP Bureau PURISU g n ration des Voir autres mesures contr le BC Activit s d chets de chantier d att nuation Annexe 11 3 communes Acquisition des terres Mettre en uvre le CPR Municipalit de PFE Mairies En cours Inclus dans le toutes les sous Bangui Urbanisme CIP BC PURISU composantes Augmentation des Syst mes d vacuation Entrepreneur BTP PFE Mairies En cours Inclus dans le du PURISU d chets solides et appropri s mesures CIP PURISU liquides d att nuation Annexe 11 3 Bureau contr le Risques d accidents Doter les ouvriers d un Entrepreneur BTP PFE Mairies En cours Inclus dans le pour les ouvriers et Equipement de s curit CIP PURISU les populations Signaler la zone de chantier Bureau contr le Activit s sp cifiques Tuyauterie Risques sanitaires li s Elimination des d chets Entrepreneurs PFE Mairies En cours Inclus dans le amiante aux travaux et aux d amiante dans des sachets BTP CIP PURISU rejets anarchiques des plastiques ferm s et enfouis Bureau contr le d chets d amiante dans d charges municipales Voirie D gradation sols et R galage et r habilitation Entrepreneur PFE Mairies En cours Inclus dans le v g tation par Reboisement compensatoire CIP Bureau PURISU l ouverture carri res Contr le BC Pollution de l air lors Arrosage r gulier des routes Entrepreneur PFE Mairies En cours Inclus dans le des travaux en lat rite CIP PURISU R alisation
30. dans les infrastructures et faire des recommandations Analyse du cadre politique institutionnel et juridique de gestion environnement ale Identifier les responsabilit s et acteurs de la mise en uvre des mesures de mitigation Evaluer la capacit disponible mettre en uvre les mesures d att nuation propos es et faire des recommandations appropri es y compris les besoins en formation et en renforcement des capacit s ainsi que leur co ts D velopper un processus de consultation avec l ensemble des acteurs concern s Pr parer un Plan de Gestion Environnementale PGE pour le projet Le PGE doit montr a les impacts environnementaux et sociaux potentiels r sultant des activit s du projet qui tient compte des mesures d att nuation contenues dans l valuation environnementale de l tude de pr faisabilit b les mesures d att nuation propos es c les responsabilit s institutionnelles pour l ex cution des mesures d att nuation d les indicateurs de suivi e les responsabilit s institutionnelles pour le suivi de l application des mesures d att nuation f estimation des co ts pour toutes ces activit s et g le calendrier pour l ex cution du PGE 3 Plan du rapport d EIE Introduction Description des activit s du projet propos Description de l environnement de la zone de r alisation du projet Description du cadre politique institutionnel et r glementaire M thodes et techniques uti
31. de s assurer dans leur domaines respectifs que les mesures environnementales requises sont prises compte dans les activit s mettre en uvre 1 terme quand le volume des activit s de l AGETIP CAF sera relativement important on pourra envisager la cr ation d une unit environnementale et sociale Ces charg s de Projet devront recevoir une formation en valuation environnementale et sociale Renforcement de l expertise environnementale des Services Techniques de la Ville de Bangui Il s agira de d signer un Point Focal Environnement PFE STC au niveau de la Commune de Bangui Cette mesure vise assurer une plus grande implication de la Commune dans r alisation des sous projets initi s localement Le PFE STC qui pourrait tre le Chef des services techniques municipaux sera charg de remplir la fiche de pr s lection des sous projets et de participer au suivi de la mise en uvre toutes les tapes de l volution des sous projets Renforcement de l expertise environnementale des Services Techniques de la SODECA Il s agira de d signer un Point Focal Environnement PFE au niveau de la SODECA Cette mesure vise assurer une plus grande prise en compte de l environnement dans la r alisation des forages Le PFE SODECA sera charg de remplir la fiche de pr s lection des sous projets de forages et de participer au suivi de leur mise en uvre toutes les tapes de leur volution 52 Renforc
32. des collines notamment par la r alisation de barrages de retenue au niveau du 4 arrondissement et de d ouvrages de d viation et de d lestage des eaux du quartier de Ngongonon vers les rives du cours d eau Ngola L AGETIP CAF devra veiller tablir les synergies n cessaires de ce projet avec celui du PURISU Avec la r alisation des ces ouvrages le projet THIMO 4 permettre de r duire l arriv e des eaux donc des inondations au niveau de la zone d intervention du PURISU C est pourquoi une tr s grande synergie est n cessaire lors des tudes et surtout lors de l ex cution des travaux 17 3 3 D fis environnementaux et socio conomiques majeurs dans la ville de Bangui La ville de Bangui travers ses communes d arrondissement est soumise aux contraintes urbaines suivantes un d veloppement incontr l sous l effet combin de l accroissement naturel et de l exode l exercice de plusieurs activit s socio conomiques notamment sur la voie publique la tr s forte pression exerc e sur l cosyst me urbain due au rythme lev de croissance de la d mographie de l urbanisation anarchique et surtout du d veloppement des activit s commerciales et artisanales informelles 3 3 1 Insuffisances la planification urbaine et des infrastructures communales L accroissement d mographique rapide de la ville de Bangui rendu non op rationnels les plans d urbanisme et d am nagement du territoi
33. des eaux charg es en sables issus du ruissellement et de l rosion des sols ce qui va accentuer l ensablement et la s dimentation de l exutoire du fleuve Oubangui Impacts sur la v g tation Une r duction du couvert v g tal suite l abattage d arbres pour lib rer les zones d emprise pour les forages est probable Mais cet impact sera relativement faible compte tenu des surfaces n cessaires environ 100 m2 par forage si on sait que quelques dix 10 ouvrages sont planifi s Impacts li s l ouverture et l exploitation de carri res L approvisionnement en mat riaux de construction se fait au niveau des carri res existantes ou ouvertes pour les besoins du chantier L ouverture et l exploitation de carri res de mat riaux de construction sable gravier lat rite etc participent aussi la d forestation et la d figuration du paysage avec les stigmates li s aux trous creus s pour le pr l vement des mat riaux Les sites d emprunt des mat riaux n cessaires la construction des infrastructures non r habilit s pourraient favoriser la prolif ration de vecteurs paludisme occasionner des noyades notamment chez les enfants favoriser le d veloppement de la bilharziose du fait de la stagnation des eaux apr s l hivernage Les nouvelles carri res peuvent un exacerber la d gradation des cosyst mes tant au niveau du sol de la flore que de la faune notamment par 37 leur utilisation plus long terme ap
34. e une description des proc dures et des m thodes pour se conformer ces tats environnementaux g n raux de gestion et tous tats sp cifiques indiqu s dans un PGE 73 une description des mesures sp cifiques de mitigation qui seront mises en application afin r duire les impacts d favorables une description de toutes les activit s de suivi pr vues et e l organisation et la gestion interne et les m canismes internes de reporting mis en place 28 Le PGE SSE sera pass en revue et approuv par le client avant le d but des travaux Cette revue devrait d montrer que le PGE SSE couvre tous les impacts identifi s et qu il d fini des mesures appropri es pour contrecarrer tous les impacts potentiels ESS Reporting 29 L entrepreneur pr parera des rapports bimestriels sur l tat d avancement sur la conformit ces conditions g n rales au PGE du projet s il existe et son propre PGE SSE Un exemple de format pour un rapport de l entrepreneur ESS est fournit ci dessous Formation du personnel de l entrepreneur 30 L entrepreneur fournira une formation son personnel pour s assurer qu ils maitrisent les aspects relatifs ces conditions g n rales de PGE et de son PGE SSE et peuvent accomplir leurs r les et fonctions pr vus Co t de conformit 31 Il est attendu que la conformit avec ces conditions soit exig e dans le cadre du contrat L article conformit l
35. et ses niveaux les plus bas dans le 1 Arrondissement 36 6 et le 3 Arrondissement 47 2 Dans le Arrondissement 46 7 des m nages sont locataires contre 31 8 Bangui Bangui La proportion de m nages qui occupent gratuitement leur logement est galement 16 7 que pour Bangui prise globalement 9 4 M me si les m nages de Bangui sont plus quip s compar l ensemble du pays il n en demeure pas moins que la situation n y est pas reluisante Moins de la moiti 43 dispose de syst me sanitaire ad quat et 22 n ont pas acc s l eau potable La situation est catastrophique dans les 5 6 et 7 Arrondissement o presque 10 des m nages utilisent les puits et les sources non prot g s 15 Tableau 4 Equipement des m nages de Bangui en Indicateurs Bangui RCA des m nages ayant acc s L eau salubre 93 1 60 6 L eau potable 78 2 47 0 des m nages disposant de syst me Sanitaire ad quat 43 1 13 3 Pourcentage des m nages qui s clairent Au p trole 63 3 57 3 A l lectricit 32 6 5 1 Au bois 0 3 20 5 des m nages dont la principale Source d nergie pour la cuisson est Bois 84 3 91 6 Charbon 5 5 1 4 Gaz 0 7 0 2 La pauvret d existence touche 40 de la population de Bangui contre 50 au niveau national M me si la capitale appara t comme privil gi e il existe toutefois des disparit s criardes entre arrondissements De mani re g n rale les 1
36. exigences des Politiques de Sauvegarde Le CGES permettra aux institutions charg es de la conduite du projet d valuer de fa on large et prospective les impacts environnementaux et sociaux des activit s futures et d laborer des mesures d att nuation ou de compensation sur la base d indications claires pr cises concises et op rationnelles Un Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES a t labor qui inclut les l ments clefs de la gestion les sous composantes leurs impacts potentiels et les mesures d att nuation ainsi que la mise en uvre de ces mesures et les responsabilit s institutionnelles le suivi et le budget pour leur mise en uvre Les co ts de mise en uvre du PGES du PURISU et incorporer dans son budget ont t estim s comme suit Activit s Co ts FCFA Etudes environnementales et sociales r aliser 20 000 000 Renforcement des capacit s Formation 15 000 000 Sensibilisation 20 000 000 Manuels d entretien 8 000 000 Clauses types 5 000 000 Base de donn es 10 000 000 Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement 35 000 000 Suivi permanent et Supervision 32 000 000 Evaluation mi parcours et finale TOTAL 145 000 000 FCFA environ 290 000 US Pour assurer la mise en uvre effective du CGES il est recommand que les chapitres sur le screening et l valuation des sous projets le renforcement de
37. la sant publique et de la population est interpel e par le PURISU travers la Direction de la Sant Communautaire qui est charg e de concevoir et de veiller la mise en uvre des strat gies et programmes d action dans les domaines de l hygi ne publique et de la salubrit de l environnement de la nutrition de l hygi ne alimentaire et de l eau et d tablir les normes en la mati re Le Minist re de l Environnement des Eaux For ts Chasses et P ches dispose de deux Directions impliqu es dans le secteur de l environnement et des ressources naturelles La Direction G n rale de l Environnement DGE pour attribution de recenser centraliser et coordonner les strat gies sectorielles de gestion de l environnement La DGE est principalement interpel e par le projet car elle conduit la proc dure d EIE pour tout projet susceptible d impacter l environnement 25 Le Minist re de la Famille des Affaires Sociales et de la Solidarit Nationale Ce d partement minist riel dispose de structures d concentr es jusqu au niveau des communes d arrondissement Secteur de l Action Sociale Communautaire aves des animateurs sociaux Dans le cadre du projet TAG l AGETIP CAP sollicit le minist re pour un appui dans le cadre de l accompagnement social et la mobilisation communautaire autour du projet Les Bureau d Etude et de Contr le et les Entreprises de BTP Les bureau d tudes et de contr l
38. nages contribuant ainsi r duire de fa on significative les incidences de la pauvret Toutefois les chantiers des travaux tant d envergure limit e le nombre d emplois cr s sera galement limit Activit s commerciales et g n ration de revenus Les travaux auront un autre impact positif en terme d augmentation du revenu des populations travers l utilisation des mat riaux locaux Qu il s agisse de mat riaux d emprunt pierre sable gravier lat rite ou d achat de mat riaux sur le march local ciment acier etc les travaux auront comme effet d injecter de l argent frais dans les march s locaux qui contribuera au d veloppement des activit s socio conomiques de mani re plus directe pour le commerce des mat riaux Les travaux induisent aussi le d veloppement du commerce de d tail autour des chantiers et celui de la fourniture de mat riels et mat riaux de construction Dans une moindre mesure la phase des travaux aura comme effet de favoriser le d veloppement des petits commerces des femmes vente de nourriture par exemple autour des chantiers Cet impact positif m me si limit touche directement les populations riveraines des quartiers 6 1 1 Impacts positifs des sous composantes Voirie urbaine La voirie constitue un l ment essentiel en milieu urbain dont il participe l embellissement Le projet pr voit de r habiliter environ 66 km de routes urbaines Bangui ce qui permettra envi
39. ou permanente l closion et 1 pullulation de rongeurs rats et souris d insectes mouches domestiques cafards puces et pucerons ou d oiseaux aigrettes blanches qui sont des vecteurs directs ou indirects de maladies en plus du caract re r pugnant de leur proximit et leur grande charge d incommodit s diverses Ces animaux insectes oiseaux ou rongeurs outre le caract re r pugnant de leur proximit leur grande charge d incommodit s diverses sont surtout de grands vecteurs de maladies Ils ont comme caract ristique commune de trouver leur milieu de pr dilection dans les ordures et surtout les mati res organiques en d composition Impacts sociaux n gatifs sur les populations et activit s riveraines de la d charge de Kolongo Durant les travaux les risques d accidents sont potentiels lors des travaux d am nagement y pas des risques de destruction d habitations riveraines mais le site est entour d habitations avec une r elle proximit avec le domaine industriel L exploitation et la gestion des d chets de la d charge entra neront des nuisances olfactives aux populations et m me causer des infections au personnel de chantier si ce dernier n est pas suffisamment prot g Pr sentement le site de la d charge fait l objet d activit s agricoles relativement importantes cultures de ma s de bananes papayers etc Pr s de 150 personnes vivent tout autour du site et la plus part s adonn
40. pourraient tre impact s n gativement Y a t il des impacts sur la sant des populations riveraines et celle du personnel de mise en uvre et d exploitation Y a t il des impacts visuels caus s par les travaux Y a t il des odeurs pouvant provenir du rejet des d chets des activit s du projet Y a t il des tablissements humains ou des sites d importance culturelle religieuse ou historique pr s du site de projet Si Oui s inspirer des mesures ad quates d att nuation d crite dans l Annexe 11 3 et dans le tableau du PAE Annexe 11 5 Nota la liste de contr le environnemental et social doit aider aussi mieux appr cier les r sultats issus de l analyse du formulaire de s lection environnementale et sociale d fini en Annexe 11 1 ci dessus 67 Annexe 11 3 Check list des Mesures d att nuation Mesures d att nuation g n rales pour l ex cution de toutes les sous composantes Mesures Actions propos es Mesures Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation g ex cution Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux g n rales Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers Proc der la signalisation des travaux Employer la main d uvre locale en priorit y compris les r cup rateurs dans les canaux Veiller au respect des r gles de s curit lors des travaux Assurer la coll
41. qui est un programme d urgence d am lioration du cadre de vie ce qui impliquerait des effets induits n fastes en termes de 1 maintien de l tat actuel d insuffisances et ou de d gradation des infrastructures et quipements communaux ii de non desserte de certaines populations d exacerbation de l insalubrit la promiscuit et des inondations dans les quartiers etc Au niveau de la voirie l absence de r habilitation condamnerait les infrastructures routi res terme ce qui va accentuer le probl me de la circulation urbaine et accentuer l enclavement de certains quartiers dans les arrondissements cibl s L absence de r seau de drainage va accentuer les inondations r currentes dans les zones basses la d gradation du cadre de vie et l environnement Sans drainage en plus des inondations les populations sot expos es aux d veloppement de g tes larvaires prolif ration de moustiques etc et aux maladies telles le paludisme la bilharziose la filariose l ankylostomiase les helminthiases etc L absence de points de regroupements des ordures m nag res dans les quartiers entra ne une prolif ration anarchique des d p ts sauvages et le rejet dans les caniveaux pluviaux exacerbant ainsi l obstruction de l coulement des eaux pluviales Actuellement la ville n a pas de lieu proprement dit pour l vacuation des d chets solides On rejette un peu partout ce qui entra ne une prolif ration d
42. r alisation de ses activit s Cette base de donn es devra permettre d tablir de r f rentiel pour mieux appr cier les impacts et les efforts fournis dans l am lioration du cadre de vie urbain Elaboration de directives environnementales et sociales ins rer dans les travaux L AGETIP CAF devra tre appuy dans la pr paration d un manuel de proc dures environnementales et sociales avec des dispositions environnementales inclure dans les TDR et les dossiers d appel d offre les clauses types environnementales ins rer dans les dossiers d ex cution les indicateurs environnementaux de suivi etc Suivi et Evaluation des activit s du PURISU Le programme de suivi portera sur le suivi permanent la supervision l valuation mi parcours et l valuation annuelle Le suivi de proximit suivi interne est confi aux bureaux de contr le sous la supervision des PFE avec l implication des Mairies d arrondissement commissions de r clamation et de 53 suivi Il est n cessaire de pr voir un budget relatif ce suivi Le suivi externe devra tre assur par la DGE dont les capacit s devront tre renforc es cet effet Le suivi et la supervision au niveau national devront aussi tre budg tis s pour permettre et les autres services 5 PFE SODECA PFE AGETIP CAF membres du d y participer Tous ces acteurs impliqu s dans le suivi qui n ont pas toujo
43. s et les plantations de banane et de papayers cultiv es sur le site Quant aux forages les sites exacts d implantation ne seront connus qu l issue des tudes et sondages g ophysiques ce niveau on peut dire qu il y a des possibilit s qu un forage soit implant sur une parcelle agricole ou d habitation ce qui va n cessiter une proc dure d expropriation zones agricoles ou parcelles d habitation y des risques de conflits sociaux absence ou d insuffisance d indemnisation juste et quitable en cas d expropriation pour implanter les forages Toutefois l ampleur du ph nom ne est relativement r duite car seul une dizaine de forages sont pr vus d tre r alis s n cessitant chacun une superficie de 100 m2 au maximum Impacts li s la circulation des v hicules d approvisionnement des chantiers Sur le milieu humain les rotations des v hicules acheminant le mat riel et les mat riaux de construction risqueront de g ner la circulation et la mobilit en g n ral en plus des nuisances bruit poussi res auxquelles les populations seront expos es en est de m me des risques d accident de circulation L impact de l approvisionnement en mat riaux de construction sur la qualit de l air se manifestera surtout par l mission de poussi re sur le site de pr l vement sur le trajet de transport et sur les lieux de travaux Perturbation de la libre circulation et des activit s socio co
44. s interdites ou r glement e dans un espace suffisant autour du point d eau fix 300 m notamment les activit s humaines polluantes rejets industriels etc Des actions de sensibilisation des Communaut s et comit s de suivi et gestion des points d eau seront assur es pour les impliquer dans la surveillance des p rim tres et dans l application ventuelle des mesures d expulsion en cas d infraction Mesures g n rales d ex cution Directives Environnementales Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers Proc der la signalisation des travaux Employer la main d uvre locale en priorit Disposer des autorisations n cessaires en conformit avec les lois et r glements en vigueur Prot ger les propri t s avoisinantes des travaux Assurer l acc s des populations riveraines pendant les travaux Assurer la collecte et l limination des d chets issus des travaux Respect strict des dispositions techniques de constructions normes dict es par la DGH 75 Exemple Format Rapport d Environnement S curit et Sant ESS Contrat P riode du reporting ESS gestion d actions mesures R capituler la gestion d actions mesures d ESS prise pendant la p riode du reporting y compris la planification et les activit s de gestion des
45. s par la Banque affectant les cours d eaux internationaux ne puissent pas Cette politique est d clench e si a une rivi re un canal un lac ou autre cours d eau faisant fronti re entre deux Etats ou une internationales affecter 1 les relations entre la Banque et ses rivi re ou cours d eau de surface se d verse emprunteurs et entre Etats et ii les cours d eaux dans un ou deux Etats b un affluent ou autre internationaux soient utilis s et prot g s de fa on cours d eau de surface tant une composante efficace d un cours d eau d crit sous le point a et c La politique s applique aux types de projets ci une baie un d troit ou canal limit par deux apr s a projets hydro lectriques d irrigation Etats ou plus ou s il s coule dans un Etat de lutte contre l inondation de navigation de reconnu comme canal n cessaire de drainage d vacuation des eaux du domaine communication entre l oc an et les autres industriel et autres impliquant l utilisation ou la Etats et toute rivi re se jetant dans ces eaux pollution potentielle de cours d eaux internationaux et b tudes d taill es et de Cette politique n est pas interpell e car le conception de projets sous le point a ci haut y Projet ne pr voit la r alisation d activit s qui compris celles qui sont effectu es par la Banque puissent impacter les cours d eaux en qualit d agence d ex cution ou en qualit intern
46. sectorielles de groupes sociaux et ou d int r ts C est un ensemble de rencontres individuelles et collectives qui ciblent les groupes qui ont certaines probl matiques au c ur de leurs agendas ou de leurs pratiques professionnelles On peut choisir aussi les groupes en fonction de leur expertise dans telle ou telle probl matique C est le cas des femmes et des 87 jeunes quand il s agira de la construction de foyers de femme et d quipements socio ducatifs et les professionnels de la route et du commerce quand il sera question de gares routi res et de march s Ces rencontres se feront au moyen d interviews de Focus group d ateliers etc Processus de consultation Le processus de consultation publique devra tre structur autour des axes suivants pr paration de dossiers de consultations publiques comprenant les rapports d tude rapports d valuation environnementale et sociale descriptif des activit s d j identifi es localisation caract ristiques etc et des fiches d enqu tes missions pr paratoires dans les sites de projet et de consultation annonces publiques enqu tes publiques et collecte de donn es sur les sites de projets pr sentation des r sultats de l enqu te publique lors d ateliers de validation des valuations environnementales sectorielles pour chaque projet Canevas d enqu te publique Le canevas de l enqu te publique devra entre autres aborder
47. tablir les r seaux naturels drainage o ils ont t chang s ou alt r s 15 Replanter avec des esp ces qui permettent de r duire l rosion fournissent la diversit v g tative et par la succession contribuent un cosyst me r silient Le choix des esp ces pour la r habilitation sera fait en consultation avec les communaut s Gestion des Ressources en Eau 16 L entrepreneur vitera tout prix d tre en conflit avec les demandes en eau des communaut s locales 72 17 L abstraction de l eau des zones humides sera vit e cas de besoin l autorisation des autorit s comp tentes doit tre obtenue au pr alable 18 L eau de lavage et de rin age des quipements ne sera pas d charg e dans des cours d eau ou des drains Gestion du Trafic 19 L endroit de l acc s des routes sera fait en consultation avec la communaut locale particuli rement dans les environnements importants ou sensibles 20 fin des travaux civils toutes les voies d acc s seront r habilit es 21 Les voies d acc s seront arros es avec de l eau dans des sites pour supprimer les missions de poussi res Sant et S curit 22 Avant les travaux de construction l entrepreneur organisera une campagne de sensibilisation et d hygi ne Les ouvriers et les riverains seront sensibilis s sur des risques sanitaires en particulier du SIDA 23 La signalisation des routes sera fournies aux points appropri s a
48. transit Envisager une meilleure insertion dans le paysage cl ture haies vives etc Pr voir la cr ation de zones vertes plantation et entretien d crans arbustifs autour du site Pr voir un dispositif de cl ture du site S assurer que les v hicules de transfert des d chets seront munis de filets ou b ches de protection Interdire l acc s au site de tous d chets non typ s ordures m nag res ou assimil es Effectuer un suivi m dical du personnel d exploitation Mener des actions de d sinfection d sinsectisation d ratisation Doter le personnel de collecte et de transfert d quipements de protection Former le personnel sur les mesures d hygi ne et de s curit Effectuer une inspection r guli re du site de transfert Remplacer sans d lai les bacs situ s le long des canaux pou viter les rejets d ordures Tableau 22 Mesures d att nuation des impacts de l am nagement de la d charge de Kolongo Phase Mesures d att nuation Construction Informer et sensibiliser sur le projet son caract re transitoire et les am nagements pr vus Avertir les populations riveraines avant les travaux r colte des cultures in situ etc Impliquer les populations riveraines dans les travaux d am nagement et de gestion du site Am nager des casiers et bien les stabiliser barri re passive pour viter les infiltrations de Hxiviation Am nager un r seau de collecte et drainage des eaux de ruisselleme
49. 2 avec une population d environ 670 788 habitants projection du Bureau Centrale du Recensement pour l ann e 2006 La zone correspond la r gion sanitaire n 7 Bangui ville cosmopolite concentre 16 de la population de la RCA et 42 de la population urbaine du pays La population de Bangui est majoritairement concentr e dans les 5 4 et 3 Arrondissement Sa structure par sexe et ge est sensiblement diff rente de celle de 1 RCA Outre sa jeunesse 53 ont moins de 18 ans la population de Bangui est caract ris e par une surrepr sentation des hommes aux ges actifs 24 59 ans et des femmes aux ges lev s cons quence des migrations scolaires de travail pour raison de sant ou de s curit Sur le plan socioculturel toutes les ethnies et toutes les religions sont repr sent es Bangui faisant de la capitale une ville cosmopolite Tableau 1 R partition de la population par arrondissement Arrondissement Population Superficie 2 Densit Groupements Quartier 1 Arrondissement 12 565 8 08 1555 hbts km2 0 5 2 Arrondissement 70 445 5 47 12 878 hbts km2 2 26 3 Arrondissement 105 705 5 10 20 726 hbts km2 2 29 4 Arrondissement 107 447 10 08 10 659 hbts km2 2 18 5 Arrondissement 145 407 6 4 22 719 hbts km2 3 27 6 Arrondissement 92 167 6 7 13 756 hbts km2 2 22 7 Arrondissement 50 560 17 92 2820 hbts km2 3 38 8 Arrondissement 86 276 6 22 13
50. AF SODECA Services techniques communaux R alisation des EIE 2 EIE 20 000 000 Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures 2 manuels 4 000 000 8 000 000 Elaboration de directives environnementales et sociales 1 manuel 5 000 000 5 000 000 Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour la 1 10 000 000 10 000 000 ville de Bangui y compris l laboration d indicateurs environnementaux Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement Forfait 35 000 000 Suivi permanent du PURISU 4 ans 6 000 000 24 000 000 Evaluation mi parcours et finale du PGES du PURISU 2 4 000 000 8 000 000 TOTAL 110 000 000 Tableau 17 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation Acteurs concern s Th mes Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA Formation e Focaux Formation en valuation Environnement du Environnementale et Sociale s lection PURISU et classification des activit s identification des impacts choix e Services mesures d att nuation et indicateurs techniques Elaboration TDR pour les EIE 1 atelier 15 000 000 15 000 000 e Bureaux de S lection de mesures d att nuation Communal contr le dans les listes de contr le check lists L gislation et proc dures environnementales nationales Suivi des mesures environnementales Suivi normes hygi ne et s curit Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale Information et S
51. ALYSE DES CAPACIT S DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DES ACTEURS DU 26 4219 L AGETIP CAES Sens AR O E RS rest are E E ne 26 4 4 2 Les Communes Mairie de ville et Mairies d arrondissement 26 4 4 3 Le Minist re en charge de l Environnement des Eaux For ts Chasses et P Ches 26 5 9 10 11 4 4 4 Les Minist res techniques et structures d appui Equipement Urbanisme Hydraulique SODECA 26 4 4 5 Les Bureaux d Etudes et de Contr le et les Entreprises de BTP 27 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE 29 5 1 PR SENTATION ET REVUE DE L APPLICABILIT DES POLITIQUES DE LA BANQUE MONDIALE 29 5 2 CONCEUSION Te Ta ss 30 5 3 CONCORDANCES DISCORDANCES ENTRE L OP 4 01 ET LA L GISLATION ENVIRONNEMENTALE 31 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PROJET cccecccccecccococccocccccooccosecccosococosocese 32 6 1 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POSITIFS eeeeeeeseseseseseseseseseseseseseseseeeseseseeeseesnee 32 6 11 Impacts positifs globaux issus Mine nine sentiment ne TA 32 6 1 1 Impacts positifs des sous composantes 32 6 1 2 Impacts positifs de capacitation institutionnelle ss 34 6 1 3 Accompagnement sise ann onde Mt er nd 35 1 4 SLR e ne Afin ne
52. Le 6 arrondissement est l une des mairies les plus touch es car situ dans la partie basse au sud de la ville et recevant une bonne partie des eaux de ruissellement provenant des collines et traversant la ville pour se jeter dans l Oubangui 3 3 5 Probl matique de la gestion des d chets solides Dans le domaine sp cifique des d chets solides la gestion reste sommaire dans les communes malgr les efforts des services techniques municipaux la collecte s effectue de fa on irr guli re et non syst matique les moyens mat riels de collecte sont insuffisants et souvent inappropri s toutes les communes ont recours des d charges sauvages pour l limination des d chets solides L intervention rare des associations de quartiers se situe uniquement au niveau de la pr collecte acheminement des ordures des domiciles vers des points de regroupement ou zones de transfert le transfert tant effectu par les services techniques municipaux La plupart du mat riel de collecte tracteurs camion bennes bacs est v tuste ou inutilisable panne manque de carburant etc En termes d limination la d charge de Kolongo constitue le lieu de d p t majeur de la ville quand bien m me on note l existence de plusieurs d potoirs un peu partout Situ e dans le 6 Arrondissement pr cis ment dans le quartier de Kolongo pr s de 5 km du centre ville de Bangui la d charge de Kolongo a servi depuis des ann es de d
53. NPO 11 03 Patrimoine culturel PO PB 7 50 Projets affectant les eaux internationales PO PB 7 60 Projets en zones contest es Seules deux politiques sont concern es par le PURISU 4 01 valuation environnementale et 4 12 R installation involontaire Les autres politiques sont analys es en d tail dans le tableau de l annexe 11 4 du pr sent document Politique de Sauvegarde 4 01 valuation Environnementale PO PB 4 01 valuation environnementale consiste en un examen pr alable aux premiers stades pour d celer les impacts potentiels et s lectionner l instrument appropri pour valuer minimiser et att nuer les ventuels impacts n gatifs Elle concerne tous les projets d investissement et requiert une consultation des groupes affect s et des ONG le plus en amont possible projets de cat gories et B Le pr sent rapport constitue l valuation environnementale et sociale 5 du projet L EES pr sente de fa on int gr e le contexte naturel et social du projet L valuation environnementale et sociale tenu compte des diff rents exercices de planification environnementale au niveau national des l gislations nationales et des capacit s institutionnelles des secteurs concern s par le PURISU ainsi que des obligations du pays en rapport avec les activit s du projet en vertu des trait s et accords internationaux pertinents sur l environnement En outre le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale t
54. Nombre et types d indicateurs suivis d valuation environnementale du projet 1 ae Lune Nombre de missions de suivi Evaluation PGES interne mi parcours et finale Formation Formation en valuation et suivi environnementale et Nombre de s ances de formation social des projets organis es Nombre et nature des modules labor s Nombre d agents form s Typologie des agents form s IEC Sensibilisation et plaidoyer sur les enjeux Nombre de s ances de sensibilisation Sensibilisation environnementaux et sociaux des projets et les bonnes organis es pratiques Nombre et typologie des personnes sensibilis es 8 8 2 Institutions responsables pour le suivi de l application des mesures d att nuations Dans tous les cas la surveillance et le suivi environnemental seront assur s par e les Bureaux de contr le des travaux de et les mairies d arrondissement ce suivi sera permanent durant toute la phase d ex cution des projets e Les PFE du projet et les membres du CIP ce suivi sera mensuel durant toute la phase d ex cution des projets mi parcours et la fin des travaux une valuation sera effectu e des Consultants L Annexe 11 11 pr sente plus en d tail les arrangements institutionnels de mise uvre du CGES 58 Tableau 19 Institutions responsables de la mise en uvre Mesures Domaines d intervention Responsab
55. Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized 1804 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Unit Dignit Travail AGETIP CAF PROJET D URGENCE DE REHABILITATION D INFRASTRUCTURES ET DE SERVICES URBAINS PURISU CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE CGES RAPPORT FINAL D cembre 2007 Mbaye Mbengue FAYE Consultant en Evaluation Environnementale et Sociale Email fayeconseil orange sn mbmbfaye yahoo fr 12 860 Dakar S n gal Dr Josu NDOLOMBAYE Sociologue Email jndolo caramail com BP 1580 Bangui RCA TABLE DES MATIERES RESUME 232 44 1640205246840664 4860246646666004 EP RE CEE AE TE 6 1 ttn scte tiers tested near nr tone te teens ces tentent oser da ta uen te ce te 8 1 1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION re TOR ne Rte Et rte 8 1 2 OBJECTIF DE L EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE seen 8 1 3 M THODOLOGIE terne en re nement tn ten nd 8 2 DESCRIPTION ET ETENDUE DU PROJET ssssnsnennnenenerenenenenenenerenesenenssense 9 3 ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE SOCIOECONOMIQUE eececccccceccococosoovovovoecovosoovovovoeveveuse 10 3 1 ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE ET SOCIO CONOMIQUE AU NIVEAU 10 3 2 ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE SOCIO CONOMIQUE DE LA ZONE DU PROJET cce cici ccciicciiccecceees 11 3 2 1 Orga
56. SSE qui sera anim e par l ensemble des Point Focaux Environnement d sign s au sein des institutions impliqu es Cellule Environnementale et Sociale de Suivi Evaluation CESSE Le CESSE assurera pour le compte du CIP la coordination du suivi environnemental des activit s du PURISU Le CIP participera galement l adoption et la diffusion des informations issues du CGES et des au niveau des acteurs intentionnels Points Focaux Environnement Les institutions charg es de la mise en uvre des composantes vont d signer chacune un Point Focal Environnement PFE qui assurera le suivi des aspects sociaux du Projet en rapport avec le CPR et les PAR Tous ces PFE sont membres actifs de la Cellule Environnementale et Sociale de Suivi Evaluation CESSE du AGETIP L AGETIP va d signer parmi les Charg s de Projets un Point Focal Environnement PFES AGETIP CAF qui va assurer la coordination des aspects sociaux des composantes et servir d interface entre et CESSE l AGETIP CAF va aussi recruter des consultants bureaux d tudes R alisation d EIE pour certains projets du PURISU Elaboration de manuel d entretien et de gestion des infrastructures communales Elaboration de directives environnementales et sociales ins rer dans les travaux Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour la ville de Bangui y compris l laboration d indicateurs environnementau
57. a coordination g n rale du PURISU est assur e par un Comit Interminist riel de Pilotage CIP pr sid par le Minist re charg du Plan et dont le secr tariat est assur parc le Minist re charg de P Urbanisme MREPUL Ce Comit assure la responsabilit g n rale de surveillance et de supervision de la mise en uvre du projet de la coordination des activit s des diff rents acteurs et de la r solution des questions administratives et politiques qui pourraient influer sur l ex cution du projet Le CIP comprend les repr sentants des l de la SODECA de la Municipalit de Bangui et de repr sentants des communaut s b n ficiaires Le CIP est assist d un Secr tariat Technique ST l ger Le Comit Technique de suivi du PURISU Il est cr au sein du MREPUL un Comit Technique de suivi du charg entre autres de donner un avis technique au et d valuer les performances techniques du projet Il est compos des repr sentants de la Direction G n rale de Urbanisme et de la Topographie qui en assure le secr tariat de la Direction des Services Techniques de la Mairie de Bangui de de SODECA et de ENERCA Le Minist re de la Reconstruction des Edifices Publics de l Urbanisme et du Logement MREPUL Le MREPUL est responsable de l urbanisation de l occupation de l espace et de la protection des zones sensibles mais aussi de l assainissemen
58. a gestion environnementale conditionne dans le devis quantitatif couvre ces co ts de respect des proc dures environnementales Aucun autre paiement ne sera effectu l entrepreneur pour la conformit n importe quelle demande d viter et ou de mitiger un impact vitable d ESS 74 Clauses et sp cifications s appliquant aux chantiers Assurer un acc s correctement am nag et s curis pour limiter les risques s curitaires des riverains Interdire les coupes de bois dans les zones risque d rosion t tes de source versant pentus Assurer la r cup ration des d chets liquides huile de vidange carburant et solides emballages r sidus de mat riaux de construction ferraille pour leur traitement ou enfouissement l issue du chantier Prendre toutes dispositions pour assurer un accueil correct des ouvriers dans la zone des travaux Clauses s appliquant aux p rim tres de protection des points d eau Le p rim tre de protection est destin viter la contamination des forages On distinguera un p rim tre rapproch et un p rim tre loign Le p rim tre rapproch est destin viter toute contamination directe des eaux dans un espace de 100 m autour du point d eau Il fera l objet de mesures de surveillance pour viter les mauvaises pratiques par la population lavage de linge nettoyage de v hicules d versement d eaux us es Le p rim tre loign concerne les activit
59. ajeurs sur le cadre de vie des populations et les communes d arrondissement cibl es Il s agit donc d un programme urbain caract re fortement environnemental et social et en tant que tel les aspects positifs l emportent tr s largement au regard des effets n gatifs qui pourraient d couler de sa mise en uvre Sur la base des politiques op rationnelles de la Banque Mondiale les effets n gatifs induits par les activit s du PURISU sur l environnement sont relativement faibles ou mod r s pour la voirie et les forages En effet les activit s relatives la construction et ou la r habilitation d infrastructures peuvent avoir des effets n gatifs mineurs ou mod r s notamment en termes d occupation d espaces publics ou priv s de stigmates laiss s par des carri res non r habilit es de g n ration de d chets et autres pollutions nuisances sanitaires et ins curit lors des travaux particuli rement en milieu urbain et lors de la mise en service des infrastructures En revanche les effets n gatifs seront relativement majeurs concernant les risques sanitaires li s la r habilitation de la tuyauterie en amiante et sur une partie du r seau de drainage et l am nagement de la d charge de Kolongo Pour le r seau de drainage les effets porteront sur le d placement et la r installation de biens et d activit s le long de l emprise S agissant de la d charge les effets concernent la pollution du milieu et de ses e
60. ans leur quartier certaines d entre elles se r veillent un beau jour et voient des engins arriver et s installer lors de la mise en service ne leur dit pas toujours comment elles doivent se comporter face aux infrastructures r alis es dans ces conditions il est difficile qu elles s en approprient 44 Analyse des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet L analyse de la gestion environnementale tir e des programmes ant rieurement ex cut s notamment les travaux THIMO r v l que les capacit s environnementales des acteurs du projet sont tr s limit es et m ritent d tre renforc es pour garantir la durabilit des activit s du PURISU 4 4 1 L AGETIP CAF Des insuffisances sont not es en termes de prise en compte des aspects environnementaux et sociaux aussi bien dans la pr paration des TDR que dans la r alisation des tudes techniques et la pr paration des dossiers d ex cution L agence ne dispose pas de grille d valuation ni de manuel de proc dures environnementales et sociales pas de clauses types environnementales pour accompagner la mise en uvre des sous projets Il n existe pas d unit charg e des questions environnementales et les charg s de projets ne sont pas form s en valuation environnementale et sociale des projets En revanche dans le domaine social l agence dispose d une exp rience av r e en termes de d placement et r installation de populations pr
61. appropriation sociale du projet de mobiliser aupr s des partenaires nationaux et locaux dans la mise en uvre des activit s du projet e d appuyer la commune d velopper une capacit d identification de partenaires et de mobilisation de financement de servir de cadre de r solution l amiable d ventuels conflits fonciers ou autres de d gager des crit res de membership des groupes sectoriels ou socioprofessionnels de r viser les objectifs selon les opportunit s et les contraintes de diss miner les r sultats obtenus sur tout le cycle du projet Les groupes sectoriels ou socioprofessionnels seront sp cialis s pour chaque composante du projet Les membres de ces groupes seront choisis sur la base de crit res ci apr s La personne est affect e par la cat gorie de projet est concern e par la cat gorie de projet uvre pour et milite pour la cat gorie de projet des connaissances av r es sur cat gorie de projet a 1 composante au c ur de ses activit s sociales communautaires religieuses et ou professionnelles Une ONG un Consultant ou un bureau d tude sp cialis en valuation environnementale et sociale pourront aider faciliter la mise en place et les op rations de ces groupes sectoriels ou socioprofessionnels mais surtout veiller la qualit et l quit dans la repr sentation groupes marginalis s genre etc d Etapes de la consultation Le Plan de
62. ation avec les autres promoteurs de projets en milieu communal L harmonisation des interventions le partenariat autour du d veloppement communal ainsi que la participation effective des populations des ONG et des OCB n ont pas trouv de cadre id al d expression et de promotion Les diff rentes structures hygi ne assainissement environnement salubrit etc mises en place n ont pas pu s imposer dans le temps comme cadres de concertation et de gestion de l environnement communal et ne sont pas totalement op rationnelles 2 M canismes et proc dures participatifs de consultation mettre en place a Contexte et Objectif du Plan de consultation Le Plan cadre de consultation publique ambitionne d assurer l acceptabilit sociale du PURISU l chelle communale en mettant tous les acteurs dans un r seau de partage de l information aussi bien sur l environnement que sur le projet proprement dit Le plan de consultation poursuit des objectifs reposant sur la pertinence d une communication sociale des investissements du PURISU II ambitionne d amener les acteurs avoir l chelle des municipalit s une vision commune et des objectifs partag s des actions entreprises l AGETIP CAF dans une logique tridimensionnelle avant le projet phase d identification et de pr paration en cours de projet phase d ex cution apr s le projet phase de gestion d exploitation et de d valuation
63. ation sur le pr sent CPR sont organis es comme suit rencontres institutionnelles pour avec les acteurs principalement interpell es par la mise en uvre des sous composantes e rencontres avec les lus locaux au niveau des communes d arrondissement b n ficiaires des sous composantes Maires Conseillers municipaux Chef de Groupes Chef de Quartier au niveau des mairies d arrondissement rencontres avec les organisations locales Comit s de D veloppement de Quartier ONG et organisations de jeunes et de femmes etc au niveau des quartiers e enqu tes entretien avec les personnes susceptibles d tre affect es par certaines sous composantes drainage d charge Kolongo e visites des sites d intervention des sous composantes e rencontres de restitution au niveau local des mesures pr conis es dans le CGES avec certains maires d arrondissement chefs de Groupe et Chefs de quartier r union de restitution au niveau communal avec les structures membres du le Minist re charg de l Environnement les maires d arrondissements et les CDQ e int gration des observations et commentaires dans la finalisation du CGES Diffusion du CGES De mani re globale les populations urbaines sont conscientes que l habitat insalubre est facteur de mauvaise sant de d gradation du cadre de vie et de pollution nuisances de l environnement Pour l essentiel les acteurs et b n ficiaires de
64. ationaux autre OP 7 60 Projets L objectif de cette politique est de faire en sorte Cette politique sera d clench e si le projet dans les zones que les probl mes des projets dans les zones propos se trouve dans une zone litigieuse litigieuses litigieuses soient trait s le plus t t possible pour Les questions auxquelles il faut r soudre sont que a les relations entre la Banque et les pays membres n en soient pas affect es b les relations entre l emprunteur et les pays voisins n en soient pas affect es et c ni la Banque ni les pays concern s ne subissent aucun pr judice du fait de cette situation notamment l emprunteur est il impliqu dans des conflits propos d une zone avec ses voisins Le projet est il situ dans une zone en conflit Une composante financ e ou susceptible d tre financ e fait t elle partie du projet situ dans une zone en conflit Dans le cadre du Projet les activit s r aliser n auront pas lieu dans des zones en conflit 79 Annexe 11 5 Plan d action environnemental PAE Activit du Impacts Mesures d att nuation Responsabilit Ech ancier Pr visions des projet environnementaux co ts fcfa et sociaux potentiels Ex cution Suivi Pollution du sol et Collecte et vacuation des Prestataires priv s PFE Mairies En cours Inclus dans le des eaux par la d
65. aut s h tes elle garantit l int gration des points de vue exprim s dans les plans de r installation et fournit le listing des choix faits par les personnes r install es Cette politique recommande la compensation ainsi que d autres mesures d assistance et d dommagement afin d accomplir ses objectifs de plus elles pr voient que les emprunteurs pr parent des instruments ad quats pour la planification de la r installation avant que la Banque mondiale n approuve les projets propos s Dans le PURISU qui concerne des projets d infrastructures urbaines cette politique joue un r le extr mement important Aussi pour assurer la conformit du projet avec les exigences de cette politique le PURISU comprend un document s par portant sur le Cadre de politique de r installation des populations pour guider les plans sp cifiques de r installation et leur mise en uvre Une occupation par des habitations et par des activit s humaines est probable sur certains sites pressentis d o l application des dispositions de cette mesure Toutefois si des activit s futures concluaient un ventuel d placement de populations les proc dures et les directives de la Banque mondiale seront syst matiquement appliqu es afin de s assurer que les populations d plac es soient correctement r install es et re oivent les compensations les avantages et les infrastructures n cessaires En conformit avec la PO PB 4 12 R installation involon
66. bier quasi impraticable en p riode de pluies Les difficult s li es aux insuffisances de la structure urbaine voirie r duite etc constituent des contraintes majeures son d veloppement Il faut aussi signaler l occupation anarchique de la voie publique par des ateliers garages et commerces ce qui perturbe tr s s rieusement les syst mes de transport en g n ral Le r seau routier est dans un tat piteux de mani re g n rale et la voirie est presque embryonnaire Le manque d entretien est notoire 4 CADRE POLITIQUE ET JURIDIQUE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PURISU 4 1 Cadre politique 4 1 1 Politique environnementale La politique environnementale en RCA est plac e sous l gide du Minist re des Eaux et For ts Chasse de la P che et de l Environnement Il est charg de d finir les orientations et strat gies nationales mati re de gestion environnementale et de l gif rer cet effet Les d terminants de la politique nationale en mati re d environnement sont contenus dans le rapport national introductif la Conf rence des Nations Unies sur l Environnement et le D veloppement Durable CNUCED En plus l adh sion la RCA la Convention sur la Diversit Biologique s est concr tis e par la formulation d une strat gie nationale en mati re de diversit biologique La politique environnementale est mise en uvre par le Minist re des eaux et For ts Chasse P che et Env
67. calade Signature Nom Titre Date Repr sentant du Prestataire 76 Annexe 11 4 Annexe R sum des politiques de sauvegardes de la Banque Mondiale Politique Objectif de la Politique Br ve description et r ponse du Projet OP 4 01 L objectif de cette politique est de faire en sorte Selon le projet et la nature des impacts une Evaluation que les projets financ s par la Banque soient gamme d instruments peut tre utilis e EIE environnementale solides et durables au point de vue audit environnemental valuations des environnemental et que la prise de d cisions soit dangers ou des risques et plan de gestion am lior e travers une analyse appropri e des environnemental PGE Lorsque le projet est actions et de leurs impacts environnementaux susceptible d avoir des risques sectoriels ou probables Cette politique est d clench e 51 un r gionaux l EIE au niveau du secteur ou de projet est susceptible d avoir des risques et r gion est requise L EIE est du ressort de impacts environnementaux n gatifs sur sa zone l Emprunteur d influence L OP 4 01 couvre les impacts sur Dans le cadre du Projet il a t pr par un l environnement nature air eau et terre la sant une CGES qui permettra aux ex cutants humaine et la s curit les ressources culturelles d valuer les impacts des futures activit s du physiques ainsi que les probl mes projets et de proposer des mesures et transfrontal
68. capacit s des institutions intervenant dans l ex cution et la supervision du projet y compris dans les domaines techniques fiduciaire du suivi et de l valuation La ville de Bangui compte au total 8 arrondissements La zone d intervention du projet concerne 7 arrondissements Il s agit du 1 2 5 6 et 8 arrondissement 10 3 ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE ET SOCIOECONOMIQUE 3 1 Environnement biophysique et socio conomique au niveau national La RCA 623 000 km est au centre du continent africain Deux ensembles montagneux conditionnent son hydrographie La RCA est drain e par deux r seaux hydrographiques principaux au sud celui de l Oubangui cours d eau form par la jonction du Mbomou et de Uele avec une s rie d affluents de droite Ouaka K mo Ombelle Mpoko Lobaye Nana Mamb r et Kad constituent la Sangha au nord celui du Chari Logone que sillonnent leurs tributaires Bahr Aouk Bamingui Gribingui Ouham Pend et Mb r A l int rieur de chaque type des sous climats peuvent tre d finis g n ralement en fonction du r gime des pr cipitations et de la dur e de 1 saison des pluies Les temp ratures moyennes annuelles se situent entre 23 4 pour Bouar et 26 5 pour Birao La plus grande partie du territoire centrafricain re oit plus de 1 200 mm de pr cipitations par an Seule la zone sub sah lienne autour de Birao re oit moins de 1200 mm Selon le Re
69. cateurs 1 atelier communal 15 000 000 15 000 000 e Bureaux de Elaboration TDR pour les contr le EIE 94 environnementales nationales Suivi des mesures environnementales Suivi normes hygi ne et s curit Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale Information et Sensibilisation Populations Campagnes d information et 14 campagnes 20 000 000 Membres des de sensibilisation sur la raison de 2 Conseils nature des travaux campagnes par municipaux l implication des acteurs communes Associations locaux les enjeux d arrondissement locales CDQ environnementaux et sociaux ONG etc Sensibilisation sur la s curit et l hygi ne lors des travaux TOTAL 35 000 000 NOTA Tous ces co ts devront tre inclus dans les co ts du projet PURISU
70. censement G n ral de la population et de l Habitation de 2003 la R publique Centrafricaine compte 3 895 139 habitants dont 1 475 315 habitants 38 r sident en milieu urbain et 2 419 824 en milieu rural 62 avec un taux d accroissement de 2 5 par an Les femmes repr sentent l g rement plus de 1 moiti 50 2 de l effectif total L Indice de Pauvret Humain est de 47 7 La proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvret est de 72 9 en milieu rural dont 60 4 sont concern s par la pauvret alimentaire En milieu urbain la proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvret est de 68 3 dont 51 sont concern s par la pauvret alimentaire Sur les 3 895 139 habitants que compte le pays 67 vivent avec moins d un dollar par jour L agriculture occupe 85 de la population L tat de sant de la population centrafricaine reste toujours pr occupant seulement 37 des habitants vivait moins de 10 km d un centre de sant en 1993 Le taux de mortalit g n rale est pass de 17 1988 20 o en 2003 En quinze ans l esp rance de vie la naissance de la population a recul de plus de 6 ans passant de 49 ans en 1988 43 ans en 2003 Cette chute de l esp rance de vie est principalement li e la pauvret l infection au VIH SIDA au faible niveau d ducation des populations notamment des femmes Le VIH SIDA est en passe de devenir
71. ces derniers sur l environnement Pour les sous projets sensibles les impacts identifi s doivent tre approfondis par le biais d une tude d impact environnemental ou d u Plan d Action de R installation PAR r alis s en m me temps que les tudes techniques et qui int grera les solutions propos es cet effet Les mesures d att nuation seront ainsi ajust es quantifi es et chiffr es noter que le co t de mise en uvre des mesures d att nuation sp cifiques est int grer au co t de chaque sous projet Avant la mise en uvre des activit s il s agira d accorder une attention particuli re au choix participatif norm des sites d implantation vitant au mieux les d placements de populations ou la perturbation d activit s conomiques En plus il s agira d organiser r guli rement des missions de suivi environnemental du PURISU largies tous les acteurs identifi s notamment les Mairies d arrondissement et les organisations communautaires etc et faire respecter la mise en uvre des mesures d att nuation recommand es par les ou les simples mesures appliquer s agira aussi de d terminer des mesures de bonnes pratiques 62 environnementales ins rer dans les cahiers de charges des travaux r aliser Ces mesures seront d termin es apr s la r alisation des tudes environnementales des sous projets 63 11 ANNEXES Annexe 11 1 Formulaire de s lection envi
72. ces environnementales pourront tre r duites et ramen es aux normes avec la mise en uvre de mesures de protection sp cifiques d crites dans le check list des mesures d att nuation en annexe Mais la question est de savoir si l option de ce site avec les mesures de mise aux normes environnementales et sociales est plus conomique que celle de r aliser le Centre d Enfouissement Technique en projet 6 2 2 Impacts sociaux n gatifs Risque de d placement de population de destruction de biens et de perturbation d activit s socio conomiques li s aux mauvais choix des sites Le choix du site mis disposition par les autorit s communales constitue une question tr s sensible au plan social En effet un site pressenti peut faire l objet de conflits si des personnes en revendiquent la propri t ou sont en train l utiliser pour des fins agricoles d habitation ou autres utilisations culturelles ou coutumi res Dans ces cas de figure le choix du site et son am nagement pour de nouvelles constructions pourraient d boucher sur une proc dure d expropriation m me si pour certains arrondissements il existe des r serves fonci res 38 Pour la voirie les travaux ne concernent pas de nouvelles ouvertures il s agit de r habiliter les voies existantes Les risques portent beaucoup plus sur la perturbation d activit s commerciales et artisanales restaurants garages ateliers kiosques de PMU t l centres etc qu
73. ciale du projet S lection y compris consultation public e 5 Drainage Voirie Urbaine et D chets solides e PFE SODECA Alimentation en eau potable Commissions de r clamation et de suivi des mairies d arrondissement 2 D termination des cat gories environnementales appropri es 2 1 Validation de la s lection 2 2 Classification du projet et D termination du travail environnemental simples mesures de mitigation ou EIE PFE AGETIP CAF PFE AGETIP CAF 3 Examen et approbation DGE 4 Si Etude d impact est n cessaire 4 1 Choix du consultant AGETIP CAF 4 2 R alisation de l tude d impact Consultants en EIE 4 3 Approbation tude d impact DGE 5 Diffusion PFE AGETIP CAF et DGE 6 Suivi e Niveau national DGE e Niveau communal supervision PFE STC PFE SODECA et CIP e Niveau local Bureaux d Etudes et de Contr le Consultants Commission de r clamation et de suivi des mairies d Arrondissement et les Organisations locales de proximit s CDQ etc L Annexe 11 11 pr sente plus en d tail les arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES 8 4 Mesures d att nuations pr vues Suivant les r sultats de la s lection et de la classification des projets certaines activit s du PURISU pourraient faire l objet d une tude d impact environnemental EIE avant tout d marrage ou d un Plan d Acti
74. cilit s en mati re d ducation de sant d emplois et de services Au niveau de la commune de Bangui l exode rural massif entra n la densification incontr l e des quartiers centraux mal urbanis s avec l occupation des zones basses mal drain es la progression anarchique des zones p riurbaines l apparition de quartiers d habitats spontan s dans des zones non loties et non aedificandi Les quartiers d habitat traditionnel et spontan sont les plus importants en superficie et en population Dans ces zones l habita est quasiment du type rural et les am nagement sont relativement sommaires Chaque kodros poss de son identit ethnique et conserve avec son chef l organisation d un village traditionnel Dans ces quartiers d habitats spontan s les populations se regroupent par affinit g ographico ethnique Le niveau de vie y est relativement modeste Les habitations sont pour l essentiel en semi dur ou de type traditionnel particuli rement dans les zones p riph riques Dans ces quartiers les latrines constituent l quipement d aisance le plus commun ment utilis et leur d veloppement du fait de l habitat dispers augment les risques de contamination des nappes souterraines qui constituent la source d approvisionnement d une bonne partie la population partir de puits traditionnels Les quartiers centraux mal urbanis s les quartiers d habitats spontan s non loties r glementa
75. communication ad quat Ce syst me de communication s assimile une d marche de n gociation pour amener les populations par le biais de groupes organis s participer la gestion durable du Projet La communication sociale permet de renforcer la r flexion et la prise de conscience sur les enjeux qui structurent l information environnementale De mani re plus sp cifique elle vise le dialogue la concertation et la participation En d finitive la strat gie du Plan de consultation doit alimenter r gulariser le jeu inter actif d information sur l environnement et sur le projet entre tous les acteurs C Strat gie Le d but de la planification strat gique et de la mise disposition de l information environnementale du projet devra tre marqu soit par des journ es de lancement soit par une s rie d annonce publiques Les objectifs vis s sont e la mise en r seau des diff rents acteurs par rapport un ensemble de connaissances sur l environnement et de la r gion et sur le PURISU e la mise en place de groupes intersectoriels r f renc s aux diff rentes composantes du Projet la mise en place d un comit de coordination l chelle national et local Dans le domaine de la consultation environnementale 11 sera n cessaire de bien mettre place au niveau de chaque commune un comit de coordination dont le r le sera 86 e d appuyer l institution municipale dans le fonctionnement local et l
76. consultation peut se d rouler travers trois cheminements m thodologiques modulables selon la taille le contexte culturel et l exp rience en mati re de planification strat gique concert e sur le plan environnemental et de la gestion urbaine La consultation locale ou l organisation de journ es publiques La consultation locale remplit donc une double fonction Une fonction de mise en r seau et d accords sur les pr occupations environnementales et une fonction de m canisme participatif permettant aux citoyens de rechercher collectivement des solutions des probl mes intersectoriels L organisation d une consultation locale peut tre plac e dans le d marrage des activit s du PURISU et se fonde sur des principes ascendant participatif et intersectoriel En tant que processus elle favorise la solution collective des probl mes la n gociation la r solution des conflits le consensus et le partenariat Elle exige une participation importante et efficace des partenaires la prise de d cision L organisation de Forums communautaires Les forums communautaires empruntent la m me d marche m thodologique que la consultation locale mais sont organis s dans des quartiers directement concern s par des probl mes sectoriels et territorialis s l chelle des p rim tres municipaux infrastructures de base quipements socio ducatifs de Sant quipements marchands quipements environnementaux etc Les rencontres
77. ction des voies de circulation pendant la r alisation des tranch es Risques accidents lors des travaux fouilles Non utilisation la main d uvre locale Exploitation D gradation de l environnement pollution des milieux naturels et des exutoires incommodit pour le voisinage odeurs et risques pour la sant publique pid mies chol ra diarrh es en cas de rejets de d chets solides et liquides branchements clandestins d eaux us es dans les canaux de drainage Mauvaise utilisation des caniveaux et leur transformation en d potoirs d ordures en l absence de programme d entretien et de sensibilisation des populations Risques d inondation en cas de sous dimensionnement des canaux de drainage Mal fonctionnement des ouvrages du un d faut d ex cution des travaux Pollution du fleuve Oubangui par les d chets solides liquides rejet s dans les canaux S dimentation du fleuve Oubangui due l rosion des sols Pollution des eaux et perturbation de la qualit du fleuve Oubangui turbidit 44 Tableau 12 Impacts n gatifs des forages Phase Impacts n gatifs Impacts n gatifs environnementaux Pollution par les ordures du fait de la r alisation des tranch es Emanation de poussi res D t rioration temporaire du cadre de vie trottoirs etc Perturbation des voies de circulation et des activit s le long de la voie publique Abattage d arbres d alignement G nes et nui
78. ction ne contient que les mentions NON l activit propos e cat gorie C n cessitera pas d autre travail environnemental et le Point Focal Environnemental PFE du Projet sollicitera l approbation de cette proposition en vue de commencer la mise en uvre de l activit Apr s l analyse des informations contenues dans les r sultats de la s lection et apr s avoir d termin la bonne cat gorie environnementale et donc l ampleur du travail environnemental requis le PFE fera une recommandation pour dire si a un travail environnemental ne sera pas n cessaire b l application de simples mesures d att nuation suffira ou une Evaluation d Impact Environnemental s par e devra tre effectu e Toutefois compte tenu du caract re relativement modeste des ouvrages r aliser et 48 qui ne vont pas n cessiter un gros travail environnemental l essentiel des sous projets seront de la cat gorie B 2 ou C Etape 3 Ex cution du travail environnemental a Lorsqu une est n cessaire cat gorie 1 Le PFE AGETIP a aid par les services charg s des la Direction G n rale de l Environnement DGE effectueront les activit s suivantes pr paration des termes de r f rence pour recrutement des consultants qualifi s pour effectuer conduite des consultations publiques conform ment aux termes de r f rence revues des EIE et soumis
79. d charge A cet effet s agira de recruter des consultants pour conduire ces tudes raison de 5 000 000 FCFA tude soit un co t total de 20 000 000 FCFA provisionner Manuel d entretien et de gestion des infrastructures 11 est pr vu de recruter des consultants 2 au total pour r aliser respectivement 1 manuel sur la gestion des ouvrages hydraulique canaux pluviaux voiries et 1 autre sur la gestion de la d charge points de regroupement raison de 4 000 000 FCFA par manuel et par consultant soit un co t total de 8 000 000 FCFA pr voir Directives environnementales et sociales Il s agira de recruter un consultant pour laborer ces directives ou clauses types ins rer dans les dossiers d appels d offre et de travaux Une provision de 5000 000 FCFA permettra de r aliser cette activit Base de donn es environnementales et sociales pour la ville de Bangui Il s agira de recruter un consultant pour mettre en place cette base de donn es urbaine Une provision de 10 000 000 FCFA permettra de prendre en charge la collecte des donn es la conception et l laboration d un programme informatique de gestion alimentation actualisation etc et la formation du personnel Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement Il s agira de doter chaque commune d arrondissement cibl e par le PURISU de petit mat riel d assainissement brouette r tea
80. de ralentisseur Bureau contr le Perturbation de la R alisation de d viation Entrepreneur PFE Mairies En cours Inclus dans le circulation urbaine CIP BC PURISU Risques d accidents Signalisation des travaux Entrepreneur PFE Mairies En cours Inclus dans le Equipement de protection CIP Contr le PURISU Ouvrages Mauvaise utilisation Curage p riodique Servies techniques PFE Durant Budget de la d vacuation des caniveaux et leur Sensibilisation des riverains municipaux et Mairies l entretien Commune de des eaux transformation en Associations de CIP Bangui pluviales d potoirs d ordures quartiers Am nagement Conflits avec les Sensibiliser les populations Servies techniques PFE AGETIP En cours Inclus dans le de points de populations Atteinte Evacuer les d chets par jour municipaux et PFE STC PURISU regroupement la sant publique Am nager la d charge aux communes Mairies d ordures et de Pollution et nuisances normes environnementales d arrondissement CIP la d charge Etudes Absence d EIE et de Recrutement des consultants PFE AGETIP DGE En cas de 20 000 000 r aliser PAR pour certains pour r aliser les EIE CIP besoin fcfa EIE et PAR projets da PURISU Renforcement M connaissances de Organiser un atelier Consultants DGE 1 ann e 15 000 000 des capacit s VEIE et des enjeux communal de formation PFE CIP environnementaux Mener des campagnes de ONGs CDQ PFE Campagnes 20 000 000 des chantiers sensibilisation Mairi
81. des interventions et une gestion environnementale et sociale ad quate Au total ces structures peuvent appuyer le PURISU notamment dans le relais de l information urbaine le renforcement des capacit s et dans la mobilisation communautaire le suivi des indicateurs et la construction de mouvements cologiques citoyens en milieu urbain Pour cela un renforcement de leurs capacit s en gestion environnementale et sociale des projets urbains est n cessaire 4 3 3 Contraintes institutionnelles pour la mise en uvre du PURISU L valuation des institutions impliqu es dans la mise en uvre du projet r v le des contraintes potentielles d crites ci dessous et qu il s agira de lever pour maximiser l atteinte des objectifs Jes ressources humaines mat rielles et financi re des collectivit s locales Mairie de Bangui et Mairies d arrondissement sont relativement r duites Il convient de renforcer les capacit s des services techniques 3 ing nieurs et pr s d une centaines d ouvriers 26 e la multiplicit des acteurs au niveau du projet pourrait induire des difficult s de coordination des interventions e sur le terrain on pourrait craindre que les OCB ONGs les ma tres d uvre et les entreprises aient des difficult s pour d finir un cadre de coordination et d harmonisation des interventions e les populations riveraines des zones de travaux ne sont pas toujours averties des r alisations qui vont se faire d
82. dissement les Maires vont mettre en des Commissions de r clamation et de suivi qui vont assurer le suivi de proximit s de la mise en uvre des recommandations du CGES et des activit s des Commissions de r clamation et de suivi et CDQ Elles participeront au remplissage des formulaires de s lection environnementales et aussi l adoption et la diffusion de l information contenue dans le CGES et les EIE etc Ces commissions participeront au suivi de proximit dans chaque commune d arrondissement 92 Annexe 11 12 Co ts des mesures environnementales Les co ts des mesures environnementales d un montant global de 145 000 000 FCFA environ 290 000 US comprennent des co ts d ordre technique R alisation des EIE en cas de classification de sous projet cat gorie n cessitant une valuation environnementale compl mentaire Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures Elaboration de directives environnementales et sociales Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour la ville de Bangui Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement Suivi Evaluation des activit s du PURISU des co ts de renforcement de capacit s en termes de formation et de sensibilisation des acteurs 1 Co ts des mesures techniques 110 000 000 FCFA R alisation des il est pr vu de r aliser quatre voirie drainage
83. du canal Mairie 6 Arrondissement BEN ZVI Pena Gniomb Maire Mme CONJUGO Conseill re Municipal Mme MAKALE Conseill re Municipal Mme V ronique OSSIMBA Chef de Groupe 1 Martin NZOKPIANDONO Chef de Groupe 2 Hubert EGAMA Chef CDQ Jo l OUENDANGALA Chef de bureau Mairie 8 Arrondissement Maurice NAMGANDA Maire 83 Mme MAGA BOMANDJA n e Marie Th r se Conseill re Municipal YAMENDE Jean No l DEMA SOLIA Secr taire G n ral Maurice ITIZOU Chef quartier Galabadja 3 Michel ALADJABO Chef quartier Neongonon 3 Ren YAMATE Chef quartier Ngongonon 1 Bertrand YANGUE Chef quartier Galabadja 1 D sir KOULAYME Chef quartier Ngongonon 2 Emmanuel GONITANGA Chef quartier Neongonon 5 Joseph WAFARAFE NA Chef quartier Ngongonon 4 Ren MANDABA Chef quartier Galabadja 4 Jean Raymond DIMANCHE Chef quartier Galabadja 2 Jacques NDOMA Vice Pr sident Comit Ngongonon 2 Claude Richard KADDA Chef quartier Galabadja 5 Paul NIMERSE Quartier Galabadja 5 Bala MUSTAPHA Int rimaire quartier Ngongonon 3 Albert GBAKA Int rimaire quartier Ngongonon 4 Judith FEIKERAM Agent municipal Quartier de la cit KOLONGO ZAMI Bienvenue Riverain de la d charge Riverains de la d charge de KOLONGO Agathe NGAYASSI Riveraine de la d charge OUMBETI Arnaud Riverain de la d charge 84 Annexe 11 8 Plan cadre de Consultation 1 Limites des M canismes de con
84. e cette activit s agricole Avec le projet d am nagement du site on pourrait craindre une r duction voir une disparition de ces activit s agricoles Ces nuisances 40 sociales pourront tre r duites mais il s agira pour le PURISU de comparer conomiquement l option de mise aux normes environnementales et sociales celle de l investissement pour r aliser le Centre d Enfouissement Technique en projet 41 6 3 Synth se des impacts environnementaux et sociaux Tableau 7 Impacts globaux li s aux travaux de g nie civils Activit s Sources Impacts N gatifs Lib ration de Abattage d arbres R duction du couvert v g tal l emprise e R duction des ombrages e Erosion des sols Acquisition de terrain e D placement de populations PRE TPE e Pertes d activit s et de sources de revenus D molition d infrastructures sociocommunautaires Balisage du chantier e Acc s difficile aux sites sociocommunautaires e Perturbation des us et coutumes e Perturbation des activit s des populations riveraines Installation et D boisement e R duction du couvert v g tal mise en service de D versement des huiles usag es e Pollution des eaux et des sols la base vie Rejet de d chets solides e Pollution des eaux et des sols D molition d infrastructures e Perturbation des us et coutumes sociocommunautaires e Conflits entre personnel tranger et local Mauvaise protection d
85. e fa on durable le comportement de la population communale Leur mise en uvre r ussie suppose une implication dynamique des services municipaux et de toutes les composantes de la communaut Dans cette optique les lus locaux et leurs quipes techniques doivent tre davantage encadr s pour mieux prendre en charge les activit s de CCC La production de mat riel p dagogique doit tre d velopp e et il importe d utiliser rationnellement tous les canaux et supports d information existants pour la transmission de messages appropri s Les m dia publics jouent un r le important dans la sensibilisation de 1 population Les structures f d ratives des ONG les CDQ et autres OCB devront aussi tre mises contribution dans la sensibilisation des populations 8 6 Calendrier de mise en uvre des mesures 54 Le calendrier de mise en uvre et de suivi des activit s environnementales du PURISU s tablira comme suit Mesures Actions propos es P riode de r alisation Mesures Voir liste des mesures d att nuation par sous projet en Durant la mise en uvre d att nuation Annexe 11 3 du PURISU Mesures Approbation de Loi cadre sur l environnement Avant fin 2007 institutionnelles et D signation des Points focaux Environnement AGETIP CAF 1 ann e avant le d but juridiques SODECA Services techniques communaux de la mise en uvre Mesures techniques Formation Sensibilisation R alisatio
86. e assurent une r le de Ma tres d uvre charg s de la r alisation des tudes techniques le suivi de l ex cution des ouvrages et le contr le de la conformit des travaux avec les plans et les sp cifications techniques le contr le des d lais d ex cution impartis l tablissement des proc s verbaux de r ception provisoire et d finitive la participation la consolidation des acquis et la phase de capitalisation du projet Les Entreprises de BTP quant elle ont pour mission d assurer la bonne ex cution des ouvrages de la s lection du recrutement et du paiement des ouvriers qui travaillent dans le projet Les organisations communautaires de base OCB et les ONGs internationales et locales Les limites not es dans les programmes de l Etat et des municipalit s ont favoris l mergence d un secteur associatif au niveau communal Celui ci s est en outre accompagn d un dynamisme de la soci t civile sur les questions de bonne gouvernance et de gestion environnementale Il existe plusieurs formes d organisations et d acteurs non gouvernementaux dans les communes ONG OCB et les organisations socioprofessionnelles aux appellations vari es qui contribuent l am lioration du cadre et des conditions de vie des populations en milieu urbain Elles vont des associations communales regroupant des femmes et ou des jeunes des associations de d veloppement et religieuses Plusieurs ONG nationales et international
87. e collecte Devra galement tre indiqu dans ce programme le seuil partir duquel l effet constat m ritera un renforcement de l att nuation Les modalit s du suivi des r percussions sur l environnement sont trait es ci apr s Responsabilit s Identifier les personnes groupes ou organisations institutions qui r aliseront les activit s d att nuation et de suivi ainsi que les acteurs vis vis desquels ces intervenants seront comptables de leurs actions avec un programme de formation pour renforcer leurs capacit s au besoin Calendrier de mise en uvre Pr ciser le calendrier la fr quence et la dur e des mesures d att nuation et du suivi en rapport avec le calendrier d ensemble du sous projet Estimation des co ts et sources de financement 3 Plan du PGES e Description des effets n gatifs e Description des mesures d att nuation Description du programme de suivi Responsabilit s Calendrier de mise en uvre Estimation des co ts et sources de financement 4 Profil du consultant Sp cialistes en Evaluation environnementale et sociale 5 Dur e du travail et sp cialisation d terminer selon l infrastructure tudier 90 Annexe 11 11 Arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES CIP CT Le Comit Interminist riel de Pilotage du PURISU CIP mettra en place a sein de son Comit Technique CT une Cellule Environnementale et Sociale de Suivi Evaluation CE
88. e concertation avec le milieu local Brigitte ZAMI Crepin KABA DALLL Consultants Bangui juillet 2000 Diagnostic des syst mes d exploitation et de maintenance des pompes motricit humaine en RCA MME DGH 1999 Normes nationales en Hydraulique et Assainissement en zone villageoise 1991 Analyse de la situation du syst me sanitaire de sant et du paludisme en RCA RCA MSPP 2001 The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4 01 January 1999 The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4 01 Annex A January 1999 The World Bank Operational Manuel Operational Policies OP 4 01 Environmental Assessment January 1999 The World Bank Operational Manuel Operational Policies OP 4 01 Annex C Environmental Management Plan January 1999 Manuel d Evaluation Environnementale Vol 1 Politiques proc dures et questions intersectorielles Banque Mondiale Secr tariat francophone de l Association Internationale pour l Evaluation d Impacts Montr al 1999 Manuel d Evaluation Environnementale Vol 2 Lignes directrices sectorielles Banque Mondiale Secr tariat francophone de l Association Internationale pour l Evaluation d Impacts Montr al 1999 Manuel Op rationnel de la Banque Mondiale Politiques Op rationnelles Banque Mondiale Washington 1999 Loi N 96 018 abrogeant l ordonnance n 72 059 du 29 juillet 1972 portant suppression des inde
89. e conscience professionnelle et de responsabilit des employ s dans la gestion environnementale prot ger l environnement urbain la sant et la s curit des populations 8 5 1 Mesures de renforcement institutionnel et juridique Renforcement de l expertise environnementale des structures membre du du PURISU Au sein de la il sera cr une Cellule Environnementale et Sociale de Suivi Evaluation CESSE qui sera anim e par les PFE II s agira de renforcer les capacit s environnementales et sociales des membres du CIP du PURISU notamment les repr sentants des Minist res charg s de l Urbanisme de l Equipement de l Hydraulique Cette mesure vise mieux faire comprendre les enjeux environnementaux et sociaux du PURISU aux membres du CIP et de mieux les impliquer dans la supervision environnementale des activit s Mais auparavant s agira de faire approuver la Loi cadre sur l environnement par l Assembl e Nationale Renforcement de l expertise environnementale de L AGETIP CAF n a pas pr vu de fonction environnementale dans son organigramme Dans un souci de r alisme l int gration de l environnement dans la mise en uvre des activit s du PURISU devra s inscrire dans une d marche progressive 1 dans l imm diat renforcer les capacit s des Charg s de Projet avec d signation parmi eux d un Point Focal Environnement du projet pour leur permettre
90. e des projets devant faire l objet d une la proc dure de consultation et de participation du public ainsi que de la diffusion des informations relatives aux EIE 4 2 2 _ Le Code d hygi ne La loi n 03 04 du 20 janvier 2003 portant Code d hygi ne en R publique Centrafricaine comporte des dispositions relatives hygi ne de l environnement pollution des eaux du sol de l air la gestion des d chets solides et liquides l hygi ne de l habitat et de l eau la lutte contre le bruit Le Code pr voit une police de l hygi ne recherche et constatation des infractions 4 2 3 Le Code de l eau La loi N 06 001 du 12 avril 2006 portant Code de l eau en R publique Centrafricaine dispose en son titre sur la gestion des ressources en eaux am nagements et ouvrages hydrauliques utilisation protection Le Code de l eau sp cifique que la r alisation des am nagements et ouvrages hydrauliques selon leur cat gorisation peut tre soumise une tude d impact environnemental pr alable r alis e avec la collaboration des d partements minist riels comp tents dont les avis techniques sont n cessaires et obligatoires Dans la gestion des ressources en eau on notera galement l existence de Normes nationales en Hydraulique et Assainissement en zone villageoise MEMGH DGH 1991 4 2 4 Code domanial et foncier La terre appartient l Etat en RCA mais la loi N 63 441 09 Janvi
91. e droit d arranger via l ex cution des actions manquantes par un tiers sur le compte de l entrepreneur 2 L entrepreneur mettra en application toutes les mesures n cessaires pour viter des impacts environnementaux et sociaux d favorables dans la mesure du possible pour reconstituer des emplacements de travail aux normes acceptables et pour respecter toutes les conditions environnementales d ex cution d finies dans le PGE En g n ral ces mesures incluront mais ne seront pas limit es a R duire au minimum l effet de la poussi re sur l environnement ambiant pour assurer la s ret la sant et la protection des ouvriers et des communaut s vivant proximit des activit s b S assurez que les niveaux de bruit manant des machines des v hicules et des activit s bruyantes de construction sont maintenus un minimum pour la s ret la sant et la protection des ouvriers et des communaut s vivant proximit des activit s c Emp cher le bitume les huiles et les eaux r siduaires utilis s ou produites pendant l ex cution des travaux de couler dans les fleuves et toute autre r servoir d eau et s assurez galement que l eau stagnante est trait e de la meilleure mani re afin d viter de cr er des sites de reproduction potentiels des moustiques d D courager les ouvriers de construction d exploiter des ressources naturelles qui pourraient avoir un impact n gatif sur le bien tre social et c
92. e sur la d molition d habitat Concernant le drainage les travaux de r habilitation des chemins d eau existant ne posent pas de probl mes majeurs Toutefois l am nagement de voies de service le long des caniveaux en plus de perturber certaines activit s commerciales restaurants bars kiosques etc artisanales garages magasins etc agricoles champs de ma s de bananes etc install es tout le long des canaux va aussi n cessiter dans certain cas la destruction de cl tures et m me d installation sanitaires latrine install es sur les berges Toutefois l rosion actuel des chemin d eau laisse croire que les sections futures des canaux seront plus r duites ce qui permettra d am nager des voies de services sans dommage majeurs En plus la r alisation des ouvrages pr vus par le projet TAG barrages et d viation des eaux va aussi r duire la quantit d eau vacuer induisant ainsi une r duction des section des canaux S agissant de la gestion des d chets solides les points de regroupements des ordures ont tous t identifi s de fa on concert e et consensuelle par les mairies d arrondissement en rapport avec les Chefs de quartier les Chefs de Groupe et les Chefs CDQ ce niveau il ya aucun risque de d placement de population de destruction habitat ou de perturbation d activit s conomiques Pour la d charge de Kolongo les risques portent uniquement sur la destruction des champs de ma
93. ecte et l limination des d chets issus des travaux Mener des campagnes de sensibilisation hygi ne s curit s des travaux etc Impliquer troitement les Maries d arrondissement dans le suivi de la mise en uvre Indemniser les personnes affect es en cas de destruction de biens ou de pertes d activit s Mesures d att nuation des impacts de la r habilitation de la voirie Phase Mesures d att nuation Pr voir des dispositifs de d viation pour maintenir la circulation des biens et des personnes Arroser les surfaces sources de poussi re surtout en saison s che Prendre des pr cautions n cessaires pour viter les d versements de mat riaux accidentels Pr voir les travaux de drainage et situer les exutoires de mani re viter les inondations Respecter la r glementation sur l ouverture et l exploitation des carri res R aliser des ralentisseurs et installer des panneaux de limitation de vitesse Coordonner avec les concessionnaires de r seaux pour limiter la g ne par une r fection rapide Construction 9 Mettre en place un syst me de nettoiement communautaire Exploitation Mesures d att nuation des impacts des ouvrages de drainage pluvial Phase Mesures d att nuation Construction Voir mesures g n rales d att nuation Am nager des voies d acc s devant chaque habitation au moins tous les 50 m Am nager des voies d acc s temporaires vers les habitations riveraines
94. ement de capacit s des mairies d assainissement aux mairies d arrondissement Dans chaque mairie 1l sera mis en place une commission de r clamation et de suivi Le Projet devra doter les Mairies d arrondissements en petit mat riel d assainissement pour qu elles puissent assurer avec l appui des CDQ et autres associations locales de quartier la gestion de la salubrit de la voirie et l entretien des caniveaux de drainage pluvial 8 5 2 Mesures de renforcement technique Les mesures de renforcement technique concernent e l laboration d un manuel d entretien et de gestion i des forages et des kiosques eau bornes fontaines 1 de la d charge et des points de regroupement des d chets solides une provision pour la r alisation ventuelle d Etudes d Impact Environnemental EIE si n cessaire la mise en place d une base de donn es urbaines pour la Ville de Bangui l laboration de directives environnementales et sociales ins rer dans les dossiers d appel d offre la dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement pour la gestion de la salubrit de la voirie et l entretien des caniveaux de drainage pluvial e le suivi et l valuation des activit s du PURISU Elaboration d un manuel d entretien et de maintenance des infrastructures A l issue des travaux de construction et de r habilitation il se posera aux structures locales notamment les services tec
95. ensibilisation e Populations Campagnes d information et de 14 campagnes 20 000 000 e Membres des sensibilisation sur la nature des raison de 2 Conseils travaux l implication des acteurs campagnes municipaux locaux les enjeux environnementaux communes Associations et sociaux d arrondissement locales CDQ Sensibilisation sur la s curit et ONG etc l hygi ne lors des travaux TOTAL 35 000 000 Co t total des mesures environnementales 145 000 000 FCFA environ 290 000 US NOTA Tous ces co ts devront tre inclus dans les co ts du projet PURISU 56 8 8 Suivi des indicateurs 8 8 1 Indicateurs de suivi Les indicateurs sont des signaux pr identifi s qui expriment les changements dans certaines conditions ou r sultats li s des interventions sp cifiques Ce sont des param tres dont l utilisation fournit des informations quantitatives ou qualitatives sur les impacts et les b n fices environnementaux et sociaux du PURISU Les indicateurs servent d une part la description avec une exactitude v rifiable de l impact g n r directement ou indirectement par les activit s des composantes du PURISU et d autre part la mise en exergue de l importance de l impact Ils fournissent une description sommaire des tats et des contraintes et permettent d observer le progr s r alis ou la d gradation subie dans le temps ou par rapport des cibles
96. er 1964 relative au domaine national de la RCA reconnait aux populations la libre jouissance des terrains pr sum s appartenir l Etat Le code foncier d termine les proc dures nationales d expropriation et d indemnisation 4 2 5 Lois relatives aux Collectivit s locales Les ordonnances n 88 005 du 05 f vrier 1988 portant cr ation des collectivit s territoriales et des circonscriptions administratives et n 88 006 du 30 avril 1988 relative l organisation des collectivit s territoriales et des circonscriptions administratives modifi e par la loi 88 003 du 30 avril 1988 attribuent des comp tences aux communes en ce qui concerne la gestion de l environnements urbain Il existe un R glement d urbanisme pour la ville de Bangui qui met l accent sur le zonage du territoire la tenue des terrains l implantation des constructions l abattage des arbres d alignement etc 4 2 6 _ Autres textes ayant trait l environnement Il existe d autres textes organiques ayant des impacts sur l environnement et les ressources naturelles Il s agit notamment de la loi N 90 003 du 09 Juin 1990 portant cr ation du code forestier centrafricain et du code minier 23 4 3 Cadre Institutionnel de mise en uvre du projet 4 3 1 Les structures de mise en uvre du PURISU Les institutions principalement interpell es par la mise en uvre du projet sont Le Comit Interminist rielle de Pilotage L
97. ers seront captur s et trait s avant d tre d charg e en conformit avec les r glements de lutte contre la pollution de l eau du gouvernement 8 Les d chets de construction seront enlev s et r utilis s ou d barrass s r guli rement Excavation et D p ts de mat riels 9 Nouveaux emplacements d extraction a Ne seront pas situ s proximit des emplacements culturels et des zones humides b Ne seront pas situ s c t de canaux dans la mesure du possible pour viter l envasement des rivi res c Seront facile r habiliter Des sites avec la v g tation minimale sont pr f r s 10 Le d gagement de v g tation sera limit aux sites d exploitation s re pour des travaux de construction Le d gagement de v g tation ne sera pas fait plus de pendant deux mois avant les op rations 11 Des sites de r serve seront situ s dans les zones o les arbres peuvent agir en tant que tampons pour emp cher la pollution par la poussi re 12 L entrepreneur d posera l exc s de mat riel selon les principes des ces conditions g n rales et selon les mesures applicables du PGE dans les sites agr es par les autorit s locales et ou l IC R habilitation et Pr vention de l rosion des Sols 13 Dans la mesure du possible l entrepreneur remettra progressivement en tat l emplacement de sorte que le rythme de r adaptation soit similaire au rythme de construction 14 Dans la mesure du possible r
98. es CIP annuelles Manuels Absence d entretien Entretien ma tris Consultants PFE 1 ann e 8 000 000 d entretien CIP Clauses types Absences clauses Clauses environnementales Consultants PFE 1 ann e 5 000 000 environnementales dans les DAO CIP Base de Absence de donn es Base de donn e mise en Consultants PFE 2 et 3 10 000 000 donn es urbaines place CIP ann e Petit mat riel Manque de moyens Petite mat riel fournis aux Fournisseur PFE AGETIP Durant le 35 000 000 Assainissement des mairies mairies PFE STC projet Supervision Non application des Veiller au respect des Consultants DPE Permanent 32 000 000 Suivi mesures mesures du PGES Services PFE A mi valuation municipaux CIP parcours Fin d ann e Total 145 000 000 NOTA Tous ces co ts devront tre inclus dans les co ts du projet PURISU 80 Annexe 11 6 R f rences bibliographiques Arr t portant cr ation d Unit Environnementale et Sociale au sein du MED mai 2007 Banque mondiale Document de Projet du PURISU 3 207 Bulletin annuel d information sanitaire de la R gion Sanitaire n 7 MSP DC Janvier 2007 Projet de Loi Cadre portant sur l environnement en RCA MEFCPE DGE 2007 Loi N 03 04 2005portant Code Hygi ne RCA RCA Pr sidence 2005 Les Besoins d urgence de la Commune de Bangui en mati re d assainissement Mairie de Bangui septembre 2003 PNDS 2006 2015 MSPP RCA 2003 Etudes des m canismes r els d
99. es aspects environnementaux du projet et tient compte de leurs points de vue Pour les projets de cat gorie ces groupes sont consult s au moins deux reprises a peu de temps apr s l examen environnemental pr alable et avant la finalisation des termes de r f rence de l EIE et b une fois tabli le projet de rapport EIE Par ailleurs ces groupes sont consult s tout au long de l ex cution du projet en tant que de besoin Diffusion d information L OP 4 01 dispose voir Annexe 11 4 de rendre disponible le projet d EIE pour les projets de la cat gorie A ou tout rapport EIE s par pour les projets de la cat gorie B dans le pays et dans la langue locale une place publique accessible aux groupes affect s par le projet et aux ONG locales avant l valuation En plus la Banque mondiale diffusera les rapports appropri s Infoshop L gislation nationale Un projet de Loi cadre portant sur l environnement en RCA est en instance d approbation au niveau de l Assembl e Nationale La loi impose l EIE tout projet susceptible de porter atteinte l environnement Le projet de Loi cadre portant sur l environnement en RCA n inclut pas une proc dure de classification des secteurs d activit s Le projet de Loi dispose galement sur la tenue de Audience Publique Le projet de Loi pr cise que des textes r glementaires fixent les conditions dans lesquelles ces tudes son
100. es d potoirs sauvages tout autour de la ville et dans les zones basses Le maintien de la situation actuelle quivaut ne rien faire et constitue un sc nario catastrophique dans la mesure o elle renvoie la case de d part c est dire la poursuite de la cr ation des d p ts sauvages ce qui constitue une menace sur l environnement et la sant des populations L absence de forage et de non extension des branchements d eau va exacerber le recours l utilisation de sources d approvisionnement la qualit douteuse Sans forages les populations vont continuer consommer de l eau non potable provenant de puits traditionnels ou de sources non prot g es situ s proximit de leur habitation au risque de s exposer aux maladies d origine hydriques telles que les diarrh es amibiases h patites 7 2 Conclusion Une telle situation de ne rien faire constituerait ainsi un frein la volont et la politique d am lioration du cadre et des conditions de vie dans les communes Dans le m me temps elle marquerait un manque d ambition et surtout un rejet des initiatives de lutte contre la pauvret en milieu urbain Autrement dit l option d absence du PURISU signifierait un manque de politique urbaine sociale ambitieuse Cela correspondrait un refus clair de donner aux autorit s communales la possibilit et la responsabilit de valoriser leur cadre de vie En somme l option sans projet
101. es s activent dans l environnement urbain notamment dans le renforcement des capacit s l information la sensibilisation la mobilisation sociale et l accompagnement social le recrutement lors des travaux THIMO et l appui la gestion des indemnisations Dans certains quartiers de Bangui des comit s ponctuels ont t mis en place la suite des inondations Les jeunes interviennent le plus souvent dans le domaine sanitaire assainissement tandis que les femmes s activent dans des activit s g n ratrices de revenus Ces associations jouent un r le moteur dans le d veloppement socio conomique local Au sein des quartiers on note l existence de Comit s de D veloppement de Quartier dont l objectif est de promouvoir sous l autorit du Maire d arrondissement le d veloppement du quartier travers l am lioration des conditions de vie des habitants Ces structures sollicitent et obtiennent souvent l appui de certains organismes nationaux et internationaux pour mener dans leur localit des actions de d veloppement Dans le cadre des travaux de THIMO 1 2 3 des CDQ ont t mis en place Ces structures par un grand travail de mobilisation ont amen 1 population prendre conscience de la n cessit d agir pour le d veloppement des quartiers La mise en place des CDQ devrait permettre de stimuler le dialogue et la concertation entre les acteurs du projet et les populations pour une meilleure coordination
102. eunes Ces emplois ponctuels vont quelque peu contribuer la lutte contre la pauvret avec les revenus qui seront ainsi g n r s L exploitation des kiosques d eau sera assur e par des g rants ce qui augmentera la cr ation d emplois et de revenus locaux Par ailleurs la r alisation des forages contribuera aussi am liorer la participation des communaut s et d impliquer les autres acteurs dans la gestion des ouvrages hydrauliques par le biais des Comit s de gestion des Points d Eau Les travaux vont renforcer la dynamique des Organisations communautaires existantes dans l organisation et la gestion des activit s locales Les forages repr sentent un enjeu essentiel pour permettre aux plus d munis de b n ficier d une eau de qualit Dans le cadre de la politique de g n ralisation de l eau potable l ensemble des citoyens et notamment des populations faible revenu le projet permettra aux citadins p riurbains de b n ficier de branchements en eau des co ts incitatifs En cons quence le projet va favoriser la poursuite et le renforcement des efforts engag s en mati re de distribution de l eau en vue de satisfaire l objectif vis par le gouvernement qui est d assurer une bonne alimentation en eau et d am liorer les conditions d hygi ne notamment en portant le niveau d acc s 35 litres par habitant et par jour conform ment aux normes dict es par l OMS Am nagement de points de reg
103. fin d avertir les pi tons et les automobilistes des activit s de construction des d viations etc R paration de la Propri t Priv e 24 51 l entrepreneur d lib r ment ou accidentellement endommage la propri t priv e il r parera la propri t la satisfaction du propri taire et a ses propres frais 25 Dans les cas o la compensation pour les nuisances les dommages des r coltes etc est r clam e par le propri taire le client doit tre inform par l entrepreneur via Plan de Gestion de l Environnement de la Sant et de S ret de l Entrepreneur PGE SSE 26 Dans un d lai de 3 semaines avant la signature du contrat l entrepreneur pr parera un 55 pour assurer gestion des aspects de sant de s ret environnementaux et sociaux des travaux y compris l ex cution des obligations de ces conditions g n rales et de toutes les conditions sp cifiques d un PGE pour les travaux Le PGE SSE permettra d atteindre deux objectifs principaux e Pour l entrepreneur pour des raisons internes de s assurer que toutes les mesures sont en place pour la gestion ESS et comme manuel op rationnel pour son personnel e Pour le client soutenu en cas de besoin par un IC pour s assurer que l entrepreneur est enti rement pr par la gestion des aspects d ESS du projet et comme base de surveillance de l ex cution de l EES de l entrepreneur 27 Le PGESS de l entrepreneur fournira au moins
104. gnificative la mise en uvre et l impulsion des politiques urbaines dans les communes cibl es par le 36 projet dans la perspective de restaurer un cadre de vie urbain collectif stimulant pour tous o les questions d environnement de coh sion sociale et de mieux vivre occuperont une place d terminante 6 2 Impacts environnementaux et sociaux n gatifs Les impacts n gatifs potentiels sont inh rents aux perturbation d activit s socio conomiques la destruction de biens situ s sur les emprises fonci res l abattage d arbres pour d gager l assiette des constructions la g n ration de d chets de chantier l acheminement des mat riels 6 2 1 Impacts environnementaux n gatifs Pollutions diverses sur le milieu environnant Il s agit de rejets anarchiques des d chets solides et liquides issus des chantiers gravats et d blais provenant de la pr paration de sites fouilles fondations huiles de vidange des moteurs etc ces pollutions provoqu es par les activit s de construction sont une menace qui p se sur l hygi ne et la salubrit publique en est de m me de la manipulation des mat riaux fins ciment et de sables qui risquent d alt rer le cadre de vie urbain et d indisposer les habitants du voisinage poussi res Des quantit s relativement importantes d ordures seront g n r es en phase de pr paration suite au nettoyage des sites avant l installation des chantier
105. gui les communes d arrondissement les services publics le secteur priv et les ONG et OCB locales 35 Le processus participatif de d veloppement local concourt enti rement la r alisation des objectifs du PURISU de mise en place d une strat gie de d veloppement d centralis et participatif destin e lutter contre la pauvret en am liorant les conditions de vie des populations locales dans une gestion int gr e et participative de leur environnement imm diat travers les actions de communication sensibilisation et de formation le PURISU assurent un apprentissage effectif du processus participatif par les acteurs locaux services techniques municipaux services de l Etat lus locaux soci t civile populations b n ficiaires etc leur permettant de r aliser un diagnostic participatif consensuel et une valuation satisfaisante des besoins et des priorit s Parall lement un appui du PURISU en renforcement des capacit s permettra d assurer la promotion de comp tences techniques centralis es et locales adapt es leurs besoins structures techniques des Minist re charg s de l Urbanisme de l Equipement de l Environnement autres services techniques concern s ONG consultants et bureaux d tudes contr leurs de travaux entreprises etc A travers le processus participatif PURISU constituera un cadre de r f rence des interventions entre la Municipalit de Bangui et les diff rent
106. habilitation des 11 km de tuyauterie d amiante 44 Synth se de l appr ciation des impacts des sous composantes 44 R capitulatif des tapes de la s lection et responsabilit s 50 Co ts des mesures 55 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation 55 Indicateurs de suivi des mesures du PGES 57 Institutions responsables de mise en uvre 58 Autres institutions associer dans la mise en uvre du PURISU 58 Mesures d att nuation des impacts des points de regroupement des ordures 68 Mesures d att nuation des impacts de l am nagement de la d charge de Kolongo 68 Mesures d att nuation des impacts des forages Mesures d att nuation des impacts de la r habilitation de la tuyauterie en amiante 69 AGETIP CAF BM BTP CAP CCC CDQ CESSE CIP CGES CPE CPR DAO DGE DGH DO DSC EES EIE IDA IEC IPH IRA LMD MEFCPE MMEH MOD MREPUL MSPP MST OCB OMS ONG OP PAR PAE PFES PGE PGES PIB PME PNDS PURISU Services Urbains RCA STC SIDA SODECA TAG TdR THIMO VIH ABREVIATIONS Aide Fran aise au D veloppement Agence d Ex cution des Travaux d Int r t Publics R publique Centrafricaine Banque Mondiale B timent et Travaux Public Connaissances Attitudes et Pratiques Commu
107. hniques municipaux et m me les services centraux SODECA Equipement Urbanisme etc la question cruciale de l entretien et de la maintenance r guli re Pour cela un outil pr cieux sera un manuel d entretien qui les guidera sur les disposions primaires d entretien et de maintenance pour chaque type d infrastructure Aussi pour permettre ces structures de gestion de partir d un bon pied le projet devra mettre leur disposition des manuels d entretien incluant des bonnes pratiques environnementales tant au niveau de l ex cution qu au niveau de l exploitation Ces manuels permettront d assurer une meilleure gestion et un suivi performant des infrastructures construire ou r habiliter R alisation des Etudes d Impact Environnemental Des EIE pourraient tre requises pour les activit s du PURISU relatives aux sous projets class s en cat gorie 1 5 pour s assurer qu elles sont durables au point de vue environnemental et social Si la classification environnementale des activit s indique qu il faut r aliser des EIE le projet devra pr voir une provision qui servira payer des consultants pour r aliser ces tudes Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales en milieu urbain Le PURISU devra aider la mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour la ville de Bangui pour mieux appr hender les enjeux et contraintes environnementaux lors de la
108. iers et environnementaux mondiaux proc dures compte tenu du caract re modeste des actions r aliser OP 4 04 Cette politique reconna t que la conservation des Cette politique est d clench e par n importe Habitats naturels habitats naturels est essentielle pour sauvegarder leur biodiversit unique et pour maintenir les services et les produits environnementaux pour la soci t humaine et pour le d veloppement durable long terme La Banque par cons quent appui la protection la gestion et la restauration des habitats naturels dans son financement du projet ainsi que le dialogue sur la politique le travail conomique et le travail sectoriel Les habitats naturels comprennent beaucoup de types d cosyst mes terrestres d eaux douces c ti res et marines incluent les zones ayant t l g rement modifi es par les activit s humaines mais gardant leurs fonctions cologiques et la plupart des esp ces traditionnelles quel projet y compris tout sous projet sous investissement sectoriel ou interm diaire de financement ayant un potentiel de provoquer une importante conversion perte ou d gradation d habitats naturels soit directement par la construction soit indirectement par les activit s humaines d clench es par le projet Le projet ne pr voit d activit s pouvant impacter les habitats naturels OP 4 36 For ts L objectif de cette politique est d aider les emprunteurs e
109. iffusion de la Banque mondiale BP 17 50 il t pr conis que le Projet adopte un m canisme de participation publique comme l ment constitutif de l tude d impact environnemental toutes les tapes de l tude d impact environnemental des projets pour assurer une meilleure prise de d cision Ce m canisme devra ob ir la proc dure suivante tenue d une r union d information et collecte de commentaires crits et oraux Etape 6 Surveillance et Suivi environnemental Le suivi environnemental des activit s de PURISU sera men dans le cadre du syst me de suivi g n ral du programme Le suivi environnemental concerne aussi bien la phase de mise en uvre que l exploitation des ouvrages infrastructures et quipements r aliser avec l appui du projet Le programme de suivi peut permettre si n cessaire de r orienter les travaux et ventuellement d am liorer le d roulement de la construction et de la mise en place des diff rents l ments du projet Le suivi va de pair avec l tablissement des impacts et la proposition de mesures de pr vention d att nuation ou de compensation Le suivi est essentiel pour s assurer que 1 les pr dictions des impacts sont exactes surveillance des effets 11 des mesures de pr vention d att nuation et de compensation permettent de r aliser les objectifs voulus surveillance des effets 111 les r glements et les normes sont respect s surveillance de la conform
110. in de ces institutions 4 4 5 _ Les Bureaux d Etudes et de Contr le et les Entreprises de BTP Il existe environ une dizaine de bureaux dont 3 ou 4 actifs dans le contr le des travaux Au niveau du contr le et du suivi des travaux l accent est principalement mis sur les caract ristiques techniques des projets au d triment des consid rations environnementales et sociales Les bureaux ne disposent pas d expert environnementaliste dans le care du suivi des travaux Au niveau de l ex cution des travaux les entreprises de BTP pr s d une centaine privil gient davantage la bonne ex cution des infrastructures objet de leur march et pour lesquels elles disposent d une certaine exp rience L absence en g n ral de mesures environnementales pr cises et de guides de bonnes pratiques expliquant ce qu il faut faire et ce qu il ne faut pas faire constitue une contrainte majeure dans la prise en compte de l environnement lors des travaux et limite la qualit environnementale de leur intervention 28 Tableau 6 Synth se des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet Acteurs Capacit s Atouts Limites AGETIP CAF Staff technique comp tent Pas d experts sp cialis s en gestion environnementale et Dispose d une organisation l g re et des sociale des projets proc dures transparentes et rapides Pas de proc dures environnementales Commune de Disposent des comp tences transf r
111. incidences Toutefois ml le pr sent document tant un CGES il est pr vu de r aliser des et des PGE sp cifiques pour certains sous projets durant de la mise en uvre du PURISU Les TDR de ces EIE et PGE sont d crits respectivement en Annexe 11 9 et Annexe 11 10 du pr sent CGES Le CGES du PURISU permettra de guider la gestion environnementale et sociale des activit s et sous activit s susceptibles d tre appuy s par le projet et d aider assurer la conformit aussi bien avec la l gislation environnementale nationale qu avec les exigences des Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale Le CGES comprend une analyse du cadre institutionnel et juridique environnemental national dans lequel le PURISU s ex cutera Il inclut aussi une analyse de la pertinence et l applicabilit des Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale r v lant que le projet est directement concern par deux 2 politiques de sauvegarde notamment 4 01 Evaluation environnementale et 4 12 R installation Involontaire des populations Une partie fondamentale du CGES du PURISU est le processus de s lection des sous projets screening qui pr sente les normes et standards qui seront appliqu s aux ouvrages et infrastructures ainsi que les proc dures d valuation environnementale qui peuvent tre appliqu es avec une attention sp ciale aux mesures tenant compte des
112. ique est de i en sorte La politique est d clench e lorsque le projet indig nes que le processus de d veloppement encourage le affecte les peuples indig nes avec les plein respect de la dignit des droits de l homme caract ristiques d crites dans 4 10 dans et de la sp cificit culturelle des peuples 1 zone couverte par le projet indig nes ii faire en sorte que ceux ci ne souffrent pas des effets pr judiciables au cours du Dans la zone du projet il n existe pas de processus de d veloppement et iii faire en sorte peules indig nes pouvant tre affect s par les que les peuples indig nes re oivent des b n fices activit s r aliser sociaux et conomiques compatibles avec leur culture OP 4 12 L objectif de cette politique est de i viter ou Cette politique couvre non seulement la R installation minimiser la r installation involontaire l o c est r installation physique mais aussi la perte des involontaire faisable explorant toutes les alternatives viables terres ou d autres biens ayant pour r sultat la de conceptions du projet ii aider les personnes d plac es am liorer leurs anciennes normes de vie leur capacit de g n ration de revenus ou au moins leur restauration iii encourager la production communautaire dans la planification et la mise en uvre de r installation et iv fournir l assistance aux personnes affect es peut importe la l gali
113. irement sont caract ris s par un sous quipement en infrastructures et services collectifs le syst me d vacuation et d limination des d chets solides urbains y est quasi inexistant il n y a ni r seau unitaire pour l vacuation des eaux us es d origine domestiques ni de syst me de traitement des effluents La forte concentration des populations dans ces agglom rations non ou insuffisamment pr par es les accueillir 13 engendrent plusieurs maux d gradation du cadre de vie pollution de l air pollution des nappes phr atiques superficielles pr valence des maladies infectieuses et parasitaires transmissibles paludisme helminthiases et autres parasites maladies diarrh iques etc A Bangui les statistiques sanitaires r v lent que pr s de 50 des cas de morbidit s recens s rel vent des maladies parasitaires et infectieuses A l vidence population utilis de mani re anarchique les terrains disponibles en zone p riurbaine pour son habitat au m pris de certaines normes environnementales et sociales 3 2 4 _ Eau potable S agissant de l approvisionnement en eau potable des zones urbaines l ensemble des r seaux ne couvre que 22 des besoins de la population urbaine en 2003 On compte 11 309 branchements particuliers actifs dont 78 se trouvent Bangui Le reste de la population s approvisionne en eau d origine diverse rivi re sources puits priv s ou publics eaux de pluie et fo
114. ironnement MEFCPE notamment travers la Direction G n rale de l Environnement Le MEFCPE pour mission la conception l laboration et la coordination de la mise en uvre de la politique du gouvernement dans les domaines de la sauvegarde de l environnement de la gestion rationnelle des ressources naturelles et de l am lioration de la qualit de 1 vie Au niveau r gional la mission de l administration de l environnement y est exerc e par les Directions R gionales des Eaux et For ts La Direction G n rale de l Environnement constitue la structure responsable du suivi de proc dure d EIE Par ailleurs pour assurer une mise en uvre effective de la politique environnementale il est envisag de cr er travers le projet de Loi cadre sur l Environnement une Commission Nationale pour l Environnement et le D veloppement Durable CNEDD une Agence Centrafricaine de l Environnement et du D veloppement Durable ACEDD 4 1 2 Politique de l eau et de l assainissement Le Document de politique et strat gies nationales en mati re d eau et d assainissement en RCA a pour objectif global de contribuer au d veloppement durable en apportant des solutions appropri es aux probl mes li s l eau afin que celle ci ne soit pas un facteur limitant au d veloppement conomique et social Ce document met un accent particulier sur la Promotion de Gestion Int gr e des Ressources en Eau La DGH labor
115. isme et Topographie Minist re de l Equipement et du No l NGOYA DG Planification et Contr le D senclavement Jean Baptiste YOMBA Directeur des Etudes et Programmation Marc MBETISSINGA Chef Unit Environnementale et Sociale Serge Maxime KOLIKA Technicien de l Environnement Minist re de la Famille des Affaires Jean WALEGUE Directeur G n ral Etudes et Planification Sociales et de la Solidarit Nationale SODECA Pierre Directeur Exploitation Philippe L onard EMASSE Chef Service Etudes et Travaux Entre prise PBT la Semence Evariste DIGNITO G rant Bureau d Etude et de Contr le Atelier A Benjamin KA GAMA Chef Cellule G nie Civil 3 BCEOM Murielle GOUBON Consultante BCEOM projet THIMO 4 ONG Aide M dical International AMI Hicham SAKALLI Chef de Mission Agence Fran aise de D veloppement AFD Jocelyn LEVENEUR Repr sentant Mairie de Bangui Basile AKELELO Adjoint au Maire Jean Bosco Directeur des Services Techniques ABDERAHMANE Mairie 1 Arrondissement Jean Louis PAQUITA Maire Mairie 2 Arrondissement Mme Jos phine Maire Constant YAMENDE 1 Adjoint au Maire Th odore KANDA 2 Adjoint au Maire Pierre YAGBENA Conseiller municipal Paul MVONDO NZE Pr sident de la Jeunesse 25 arrondissement Marie Th r se BATONGA Pr sidente AFSD Association de femmes Apollinaire YAMBA Chef de quartier Lak 6 Benjamin Lucas DASILVA Eco social Patrick MAPAKO Secr taire G
116. iste de contr le environnemental et social Annexe 11 2 seront transmis l AGECTIP CAF o un Point Focal Environnement PFE sera d sign parmi les Charg s de Projet pour effectuer la validation de la proc dure de s lection et la classification en troite collaboration avec la Direction G n rale de l Environnement Le PFE AGETIP va d abord analyser les informations contenues dans les formulaires et proc der ensuite la classification du sous projet La l gislation environnementale centrafricaine n a pas tabli une classification environnementale des projets et sous projets Pour tre en conformit avec les exigences de la Banque mondiale notamment 4 01 il t sugg r que les activit s du Projet susceptibles d avoir des impacts significatifs directs ou indirects sur l environnement soient class es en trois cat gories e Cat gorie Projet avec risque environnemental et social majeur certain e Cat gorie Projet avec risque environnemental et social majeur possible ou risques mineurs cumulatifs de multiples sous projets e Cat gorie Projet sans impacts significatifs sur l environnement Toutefois il faut souligner que le pr sent Projet t class en cat gorie Document d Evaluation du Projet Sous ce rapport les r sultats de la s lection Annexe 11 1 et Annexe 11 2 et des mesures d att nuation propos es dans l Annexe 11 3 et dan le tableau du PAE devront aboutir
117. it iv les crit res d exploitation de l environnement sont respect s inspection et surveillance e Suivi au niveau national il sera assur par la Direction G n ral de l Environnement DGE e Suivi au niveau communal au niveau de l AGETIP CAF les PFE AGETIP et PFE SODECA mais aussi les membres du Comit Interminist riel de Pilotage CIP du projet feront en sorte que le suivi des indicateurs environnementaux et sociaux soit effectu et que des mesures correctives soient prises dans le cas o les r sultats de suivi indiqueraient par exemple une d t rioration dans la qualit de l environnement e Suivi au niveau local le suivi local communes d arrondissement fera appel des Consultants nationaux voire internationaux pour l valuation mi parcours et l valuation finale du CGES du PURISU Le suivi local impliquera aussi effectu par les Services des Mairies Arrondissement et les Organisations locales de proximit s CDQ etc 50 8 3 Responsabilit s pour la mise en uvre de la s lection environnementale et sociale Le tableau ci dessous donne un r capitulatif des tapes et des responsabilit s institutionnelles pour la s lection et la pr paration l valuation l approbation et la mise en uvre des sous projets Tableau 15 R capitulatif des tapes de la s lection et responsabilit s Etapes Responsabilit s 1 S lection environnementale et so
118. ivi des activit s et leur valuation dans une perspective de contr le citoyen de partage des connaissances et des savoirs de participation et d efficacit sociale Le Plan de communication doit tenir compte de l environnement socio conomique et culturel dans ses objectifs strat giques et op rationnels L esprit de l exercice est d amener les diff rents acteurs en avoir une compr hension commune sur la base de convictions mutuelles de principes communs et d objectifs partag s Le concept renvoie aussi au contr le citoyen des diff rentes composantes du projet notamment dans ses proc dures d identification de formulation d ex cution de suivi de la mise en uvre et surtout de gestion et d exploitation quotidienne b M canismes et proc dures de consultation Les m canismes et proc dures pour l information la concertation et la n gociation mettre en place devront reposer sur les points suivants e connaissances sur l environnement des zones d intervention du Projet e L acceptabilit sociale du PURISU Les outils et techniques de consultations devront se conformer une logique de communication ducative et de communication sociale La communication ducative doit s articuler avec des strat gies d marches pour atteindre un objectif ou une famille d objectifs de mani re directe localis e dans le cadre d un cheminement participatif o chaque tape est r alis e avec un support de
119. jet d Urgence de R habilitation d Infrastructure et de D veloppement R publique Centrafricaine Services Techniques de la Commune Syndrome d Immunod ficience Acquise Soci t de Distribution d Eau en Centrafrique Projet d Assainissement du quartier Galabadja Termes de r f rence Travaux haute Intensit de Main d uvre Virus d Immunod ficience Humaine RESUME Le Projet Urgence de R habilitation d Infrastructure et de Services Urbains PURISU permettra de remettre les administrations locales et leurs administr s b n ficiaires au centre de l action de proximit Les am nagements pr vus impliqueront les municipalit s concern es Le programme propos est tal sur une p riode de 4 ans et comporte deux principales composantes 1 R habilitation des infrastructures voirie drainage forages et gestion des d chets solides et 1 Renforcement institutionnel La r alisation des ouvrages et infrastructures du PURISU forages drainages voirie urbaine et gestion des d chets solides peut avoir des incidences environnementales ou sociales soit individuellement soit de mani re cumulative dans la zone d intervention du projet Pour prendre en compte ces aspects l valuation environnementale et sociale inclut un cadre de gestion environnementale et sociale CGES adapt aux sous composantes pour permettre de d terminer les m canismes et proc dures d identification et de gestion de ces
120. l es populaires dans chaque arrondissement sensibiliser les m nages par les biais des animateurs des micro entreprises pr alablement form s organiser 6 s ances de sketch et th tre dans chaque arrondissement par an organiser 2 missions par semaine par chacune des 5 stations radio locales organiser 2 missions par semaine la publier au moins 1 article par semaine par chacune des 5 organes de presse retenus mettre en place 2 enseignes publicitaire par arrondissement et affichage renouvel une fois par an organiser 2 comp titions par an et par arrondissement pour r compenser les quartiers les plus propres 6 1 4 Conclusion Les r alisations pr vues dans le cadre du PURISU sont d une grande utilit en ce sens qu elles vont permettre aux communes d arrondissement de la ville de Bangui confront es au ph nom ne d urbanisation anarchique de disposer d infrastructures de base n cessaires au bien tre des citadins Ces l ments structurants permettront une meilleure prise en charge des probl mes urbains sociaux conomiques et environnementaux Avec ces infrastructures et quipements les autorit s communales seront dans de meilleures dispositions pour conduire des politiques dynamiques hardies et permanentes pouvant mobiliser toute la communaut autour d une ambition et d une vision partag es celle de contribuer la cr ation de communes urbaines modernes Le PURISU contribuera ainsi de fa on si
121. la remont e des eaux du fleuve Oubangui qui induit des inondations dans les quartiers bas mais le ph nom ne est marginale Le r seau de collecte des eaux pluviales comptait lors de la pr sentation du programme Villes Sant en juin 2000 une trentaine de km de collecteurs primaires r partis comme suit aviation 8 796 m Kouanga 6 210 Bouagba 5 473 m Kokoro 3 213 Uzes 2 290 m Avenue de l ind pendance 1 526 m Fayama 809 m Cependant on peut constater flanc de colline la formation de rigoles qui en s approfondissant sectionnent les voiries et sapent les ouvrages d art par ailleurs du fait de l absence de collecte des ordures m nag res dans de nombreux quartiers les canaux sont souvent transform s en d potoirs et ne remplissent plus leur r le d vacuateur des eaux de ruissellement lesquelles provoquent de fr quentes inondations 3 2 7 _ Gestion des ordures m nag res Les services techniques de la ville on estim la production journali re des ordures 930 m3 Le ramassage des ordures m nag res est effectu en partie par la r gie municipale avec 3 camions bennes et en partie par une soci t priv e sous forme de collecte porte porte Seul le centre ville est desservi et le plus souvent les m nages jettent leurs d chets dans la rue ou dans des espaces non occup s En certains points et notamment aux alentours des march s s accumulent les immondices Les gros tablissement
122. la premi re cause de morbidit et de mortalit Au plan national le paludisme touche 37 66 de la population parmi lesquelles environ 32 sont des enfants de moins de 5 ans Il figure parmi les trois premi res causes de morbidit et de mortalit chez les personnes de tous ges En 2003 22 de la population urbaine avaient acc s l eau potable contre 29 5 en zone rurale Concernant l incidence des maladies transmission hydrique on note 8 000 cas pour 100 000 habitants Le taux d alphab tisme 25 ans et plus est de 26 contre 62 8 pour les 10 ans et plus Le taux de scolarisation primaire est de 48 11 3 2 Environnement biophysique et socio conomique de la zone du projet 3 2 1 Organisation administrative de la Ville de Bangui La commune de Bangui totalise 8 arrondissements Les Communes d Arrondissements apparaissent principe comme des entit s de base autonomes Elles prennent en compte les aspirations de la communaut et g rent les probl mes municipaux Elles constituent donc des entit s dot es de responsabilit s au niveau local et servent d unit s de planification la base Quant aux villages quartiers 15 sont les lieux d action sur le terrain et constituent des unit s de micro planification 3 2 2 Zone du projet Profil sociod mographique La zone du projet concerne la commune de Bangui particuli rement 7 des 8 communes d arrondissement qui couvre une superficie de pr s de 66 km
123. le Ex cution Contr le Supervision Mesures Mesures d att nuations g n rales et Entreprises Bureaux de ST CIP d att nuation sp cifiques des impacts n gatifs des Contr les DGE travaux de construction et de r habilitation PFE STC Mesures de remise en tat des carri res PFE SODECA Mesures de plantation d arbres et de Mairies reboisement d arrondissement Mesures de repli nettoyage des chantiers etc Mesures R alisation d EIE Consultant PFE AGETIP ST CIP et DGE institutionnelles Elaboration de manuels d entretien et de Consultants PFE AGETIP ST CIP r glementaires et manuels de proc dures environnementales techniques et sociales et des directives et base de donn es Dotation de petits mat riels PFE AGETIP ST IP d assainissement aux mairies Fournisseurs PFE STC d arrondissement Mairies fe de PFE STC ST CIP PFE SODECA DGE Suivi environnemental Contr les sn Mairies d arrondissement Evaluation PGES permanent mi AGETIP CAF ST CIP parcours et finale Consultants DGE Formation Evaluation environnementale et sociale Consultants 5 des projets Suivi et Ex cution des mesures environnementales IEC Campagne de communication et de PFE AGETIP ST CIP Sensibilisation sensibilisation avant pendant et apr s les CDQ PFE STC Mobilisation travaux ONG PFE SODECA Plaidoyer Sensibilisation et plaidoyer sur les enjeux eas Mairies ocales environnementaux et sociaux des projets d
124. le biologique ou l acquisition de pesticides ou l quipement environnemental et r duire la d pendance sur les d application des pesticides est envisag e soit pesticides chimiques d origine synth tique et ii directement travers le projet soit renforcer les capacit s r glementaires et indirectement travers l allocation de pr ts le institutionnelles pour promouvoir et appuyer une cofinancement ou le financement de lutte antiparasitaire sans danger efficace et viable contrepartie gouvernementale ii le projet au point de vue environnemental appui un activit n cessitant l utilisation de pesticides pouvant cr er des effets n gatifs sur le milieu Dans le cadre du Projet il n est pas pr vu l acquisition de pesticides OP 4 11 L objectif de la politique est d aider les pays Patrimoine viter ou minimiser les impacts n gatifs des culturelle impacts des projets de d veloppement sur les Sous le Projet les activit s qui pourraient ressources culturelles physiques Aux fins de cette avoir des impacts n gatifs sur la propri t politique le terme ressources culturelles culturelle seront vit es physiques signifie les objets meubles ou immeubles les sites les structures les groupes de structures les aspects naturels et les paysages qui ont une importance au point de vue arch ologique pal ontologique historique architectural religieuse etc OP 4 10 Peuples L objectif de cette polit
125. le suivi des travaux Niveau de consensus approbation sur le choix des sites Qualit et fonctionnalit des infrastructures r alis es Nombre de campagne de sensibilisation sur le projet sur l hygi ne la s curit lors des travaux Nombre d associations locales et ONG impliqu es dans la mise en uvre et le suivi Nombre de personnes affect es et compens es par le projet Nombre et nature des conflits sociaux li s aux travaux Nombre d accidents caus s par les travaux Nombre de plaintes enregistr es lors des travaux Ces indicateurs seront r guli rement suivis au cours de la mise en place et l avancement des sous projets et seront incorpor s dans le Manuel Ex cution du PURISU Tableau 18 Indicateurs de suivi des mesures du PGES 57 Mesures Domaines d intervention Indicateurs Mesures techniques R alisation d EIE pour les projets programm s Nombre d EIE r alis es Nombre de mesures de compensation d finies Niveau d application des d att nuation mesures Elaboration de manuels d entretien Manuel d entretien Elaboration d un manuel de environnementales et sociales proc dures Manuel de proc dures Base de donn es environnementales et sociales Base de donn es Petits mat riels d assainissement Nombre et nature de mat riel fourni aux mairies d arrondissement Mesures de suivi et Suivi environnemental et surveillance
126. les en accordant ventuellement des facilit s pour le paiement des branchements tendre ses activit s de nouvelles villes L Agence d Ex cution des Travaux d Int r t Publics R publique Centrafricaine CAF Le Gouvernement a confi tous les travaux relatifs au projet et les responsabilit s de la gestion des contrats l AGETIP CAF aspects techniques et fiduciaires de l ex cution des composantes A et B L AGETIP CAF pour objectif de faciliter notamment aux petites et moyennes entreprises PME locales l acc s aux march s publics et de contribuer la r duction du ch mage L AGETIP CAF est une association d int r t public but non lucratif cr e par le gouvernement avec l appui de la Banque mondiale Dans le cadre du PURISU l AGETIP CAF intervient en qualit de Ma tre d ouvrage d l gu La Municipalit de Bangui Mairie Centrale et Mairies d Arrondissement Au niveau local le projet interpelle principalement la Municipalit de Bangui responsable des sous composantes Drainage Gestion des D chets Solides et Routes Urbaines La Mairie de Bangui avec ses Mairies d arrondissement jouent un r le important de d veloppement local avec des comp tences en mati re d assainissement de sant de voirie urbaine et de gestion environnementale Avec l appui des services de l Etat la Mairie peut prendre toute mesure tendant pr server l hygi ne publique et
127. les th mes suivants e Implantation du site enqu te sur les alternatives Installations et quipements propos s enqu tes sur les normes des infrastructures et quipements concern es e Mesures en mati re de maintenance et d entretien des infrastructures et quipements enqu tes sur les modes et les capacit s institutionnelles de gestion e Mesures en mati re d hygi ne s curit et qualit des produits enqu te sur les normes et r gles environnementales e Actions en mati re de protection du milieu biophysique enqu te sur les mesures caract re cologique e Actions pilotes de recherche d veloppement de d veloppement de m thodes techniques et technologiques enqu te sur les am liorations m thodologiques Des m thodes acc l r es de recherches participatives MARP pourraient tre utilis es comme approche pour cr er une culture activ e de d veloppement Les outils et m thodes participatives utilis es au cours des enqu tes devront tre poursuivis lors des tudes th matiques et des actions de suivi et valuation Dans ce domaine les approches g n ralement adopt es par les Collectivit s locales les services techniques et de leurs partenaires ONG soci t civile partenaires au d veloppement reposent sur les points essentiels suivants e connaissance du milieu avec la r alisation d un diagnostic participatif concertation dans l tablissement des priorit s
128. lis es dans l valuation et analyse des impacts du projet propos Description des impacts environnementaux et sociaux Analyse de la situation sans projet Consultation des acteurs Plan de Gestion Environnementale PGE Recommandations R f rences Liste des individus institutions contact es 4 Profil du consultant Sp cialistes en Evaluation environnementale et sociale 5 Dur e du travail et sp cialisation d terminer selon l infrastructure tudier 89 Annexe 11 10 Termes de R f rences d un PGE 1 Introduction contexte et objectifs de l tude 2 Mandat du Consultant Le consultant aura pour mandat d effecteur les prestations suivantes e Description des effets n gatifs Identifier et r sumer les effets anticip s e Description des mesures d att nuation D crire chaque mesure en r f rence aux l effet s auquel elle vise rem dier donner au besoin une description d taill e des plans de la conception des quipements et des proc dures op rationnelles Description du programme de suivi Le suivi fournit des informations sur l occurrence des effets sur l environnement Il permet d tablir la proportion dans laquelle les mesures d att nuation font leur office et les domaines susceptibles de requ rir une att nuation renforc e Le programme de suivi devra identifier les informations recueillir la m thode les lieux et la fr quence de cett
129. ltation du public Quatri me tape Revue et approbation de pour le sous projet Cinqui me tape Publication Diffusion de l EIE b Lorsqu une EIE n est pas n cessaire cat gorie B 2 n cessitant uniquement de simples mesures d att nuation comme travail environnemental Dans ces cas de figure le PFE AGETIP en rapport avec le PFE STC et le PFE SODECA consultent le tableau du PAE et le check list de l Annexe 11 3 pour s lectionner les mesures d att nuation appropri es 49 Etape 4 Examen et approbation des proc dures de s lection des TDR et des rapports d EIE La Direction G n rale de l Environnement DGE avec l appui des autres services techniques concern s va proc der l examen et l approbation 1 des mesures d att nuation propos es figurant dans les listes de contr le environnementales et sociales pour assurer que tous les impacts environnementaux et sociaux ont t identifi s et que des mesures d att nuation ont t propos es 11 des tudes environnementales r alis es pour les activit s class es en cat gorie B Etape 5 Consultations publiques et diffusion La l gislation environnementale centrafricaine en mati re d EIE n a pas formul de dispositions relatives la participation du public Aussi pour tre en conformit avec 4 01 d crivant les exigences de consultation et de diffusion et dans le cadre de la Politique de d
130. mat rielles et financi res relativement r duites pour lui permettre d assurer correctement le suivi de la mise en uvre des des projets pas de budget sp cifiques allou au suivi pas de moyens mat riels de supervision pas assez de techniciens form s en EIE pas de mat riel v hicules etc 4 4 4 Les Minist res techniques et structures d appui Equipement Urbanisme Hydraulique SODECA La prise en compte de l environnement au niveau des minist res techniques est relativement sommaire pas d environnementaliste au niveau de l urbanisme au niveau de DGH MMEHE un agent assure la fonction d environnementaliste Seul le Minist re charg de l Equipement dispose d une Unit 27 Environnementale et Sociale tr s r cente mai 2007 et dont les activit s restent relativement sommaires L Unit est anim e par deux agents un ing nieur du g nie civil et un technicien en environnement qui n cessitent d tre renforc s en capacit s de gestion environnementale des projets Cette Unit pourrait appuyer le du PURISU dans la supervision environnementale Au niveau de la SODECA il n existe pas d environnementaliste malgr la pr sence d experts th matiques hydrauliciens hydrog ologues chimistes etc Aucune structure ne dispose d une proc dure environnementale et sociale de gestion de ses activit s Au total la fonction environnement n cessite d tre renforc e au se
131. mnit s de d guerpissements et instituant une proc dure g n rale de r installation involontaire Ordonnance 88 005 du 5 f vrier 1988 portant organisation des collectivit s territoriales et des circonscriptions administratives Ordonnance 88 006 du 12 f vrier 1988 relative l organisation des collectivit s territoriales et des circonscriptions administratives modifi e par la loi 88 003 du 30 avril 1988 Loi n 63 441 promulgu e par d cret 64 003 du 9 1 1964 portant domaine national Loi N61 163 relative l urbanisme modifi par la loi n 62 359 du 14 d cembre 962 Code domanial et foncier loi 139 60 fixant le r gime domanial et foncier de la RCA mi 1960 Strat gie Nationale en mati re de Diversit Biologique RCA MEDDES Annexe 11 7 Personnes rencontr es et consult es 81 Institution Pr nom Nom Fonction AGETIP CAF Marcel NGANASSEM Directeur G n ral Jean Charles NGUETE Directeur Technique Adjoint Alexis BERTHIOT Chef de Projet MEFCPE Jean Claude BOMBA Directeur G n ral de l Environnement DGH Sylvain GUEBANDA Directeur G n ral Sale BACKO Directeur des Ressources en Eau Michel LEBARAMO Chef Cellule hydraulique Urbaine Bernab FALIBAY Technicien la DGH MSPP DSC Dr Regan KOUZOU Directeur DSC No l NDOMA Chef de Service Hygi ne et salubrit Minist re Urbanisme MREPUL Etienne DANDA DG Urban
132. n pour certains projets du PURISU 1 ann e ou avant la mise en uvre Elaboration de manuel d entretien et de gestion des 1 ann e infrastructures communales Elaboration de directives environnementales et sociales 1 ann e ins rer dans les travaux Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour la ville de Bangui y compris l laboration d indicateurs environnementaux en milieu urbain Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement Formation des PFE en valuation environnementale et sociale Sensibilisation et mobilisation des populations communales 2 et 3 ann e Durant toute la dur e du projet 1 ann e 1 ann e et durant la mise en uvre du projet Mesures de suivi Suivi environnemental et surveillance Evaluation PGES Suivi de proximit environnementale du projet Durant la mise en uvre du PURISU Supervision mi parcours Tous les mois fin 2 ann e finale fin 4 ann e 8 7 Co ts des mesures environnementales 55 Les co ts des mesures environnementales sont d velopp s en Annexe 11 12 et synth tis s ci dessous Tableau 16 Co ts des mesures techniques Activit s Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA D signation des Points focaux Environnement AGETIP C
133. n tanches L vacuation des eaux m nag res lavages et eaux de cuisine se fait en majorit sur la voie publique contribuant norm ment la d t rioration de l environnement et la d gradation de la chauss e 3 3 4 Probl matique de la gestion des eaux pluviales et des inondations L urbanisation excessive des zones d habitation entra n une augmentation des surfaces imperm abilis es cons cutives aux programmes de construction et de r fection de routes et de stabilisation de trottoirs Ces actions ont eu comme cons quence d accro tre les surfaces imperm abilis es r duisant ainsi tr s fortement la capacit d infiltration des eaux de ruissellement Cette situation t l origine de nombreux cas 18 d inondation exacerb e par le sous dimensionnement le mauvais fonctionnement ensablement pr sence de d chets solides etc voire l inexistence des caniveaux de drainage pluvial Les ouvrages de drainage pluvial souffrent d un d faut d entretien chronique mais surtout d une mauvaise utilisation par les populations riveraines rejets d eaux domestiques et d chets solides raccordements clandestins d eaux us es cr ant ainsi des obstructions et rendant difficile l coulement des effluents vers les exutoires Dans certaines communes le d bordement des eaux de ruissellement expose les sites vuln rables des inondations massives n cessitant des ouvrages d envergure de protection
134. n devant le fait accompli Dans ces cas de figures les services de base eau potable assainissement voiries lectricit ne sont g n ralement pas fournis Dans les centres villes des communes on note aussi une intensification de l occupation anarchique et ill gale de la voie publique notamment le commerce et les march s ciel ouvert les gargotes et l artisanat Cette situation est l origine de l encombrement permanant observ au centre ville o l activit conomique et commerciale est fortement concentr e autour des march s g n ralement tr s exigus et mal am nag s La concentration de commerces d administrations et de services dans les centres villes pose de s rieux probl mes de trafic et de transport d espaces verts d occupation et d encombrement irr guliers Cette situation est la base de l accroissement des d chets de toutes sortes qui constituent une des causes majeures d insalubrit en milieu urbain dont le r cepteur privil gi est la voirie urbaine et les caniveaux de drainage pluvial 3 3 3 Probl matique de la gestion des eaux us es domestiques n existe pas de r seau d vacuation des eaux us es Pour l essentiel l assainissement autonome est de mise toilette avec raccordement sur une fosse septique ou sur un puisard Dans les zones o la nappe phr atique est sub affleurante il est possible que les eaux souterraines soient contamin es par les latrines et les fosses septiques no
135. ndial etc 51 le projet est en dehors mais faible distance de zones prot g es pourrait il affecter n gativement l cologie dans la zone prot g e P ex interf rence avec les vols d oiseau avec les migrations de mammif res G ologie et sols y a t il des zones instables d un point de vue g ologique ou des sols rosion glissement de terrain effondrement y a t il des zones risque de salinisation Paysage esth tique Le projet aurait t il un effet adverse sur la valeur esth tique du paysage Sites historiques arch ologiques ou culturels Le projet pourrait il changer un ou plusieurs sites historique arch ologique ou culturel ou n cessiter des excavations Perte d actifs et autres Est ce que le projet d clenchera la perte temporaire ou permanente d habitat de cultures de terres agricole de p turage d arbres fruitiers et d infrastructures domestiques Pollution Le projet pourrait il occasionner un niveau lev de bruit Le projet risque t il de g n rer des d chets solides et liquides 51 oui l infrastructure dispose t elle d un plan pour leur collecte et limination Y a t il les quipements et infrastructure pour leur gestion Le projet risque pourrait il affecter la qualit des eaux de surface souterraine 65 Pr occupations environnementales et sociales oui non Obser
136. nication pour le changement de comportement Comit de D veloppement de Quartier Cellule Environnementale et Sociale de Suivi Evaluation Comit Interminist rielle de Pilotage Cadre de Gestion Environnementale et Sociale Comit de gestion des Points d Eau Cadre de Politique de R installation Dossier d Appel d Offres Direction G n rale de l Environnement Direction G n rale de l Hydraulique Directives Op rationnelles Direction de la Sant Communautaire Evaluation Environnementale et Sociale Etude d impact environnemental Association Internationale pour 1 Information Education et Communication Indice de Pauvret Humain Infection Respiratoires aig es Les maladies diarrh iques Minist re des eaux et For ts Chasse P che et Environnement Minist re des Mines de l Energie et de l Hydraulique Ma tre d ouvrage d l gu Minist re de la Reconstruction des difices publics de l Urbanisme et du Logement Minist re de la Sant Publique et de la Population Maladie sexuellement transmissible Organisation Communautaire de Base Organisation Mondiale de la Sant Organisation Non Gouvernementale Politiques Op rationnelles Plan d Action de R installation Plan d Action Environnemental Point Focal Environnemental et Social Plan de gestion environnemental Plan de gestion environnemental et social Produit Int rieur Brut Petite et Moyenne Entreprise Plan National de D veloppement Sanitaire Pro
137. nisation administrative de la Ville de ss 11 3 2 2 Zone projeter rien S dents to 11 3 23 Urbanisation A e 12 3 2 4 7 Eau potable rss B rr R eA T rin Ti te i 13 3 2 3 LAUX us es Et assainissement rsisi osre taie te eine sente nie rene 13 3 2 0 Drainage pluvial E R a rtn 13 3 2 7 Gestion d s ordures Ted 13 3 2 85 E 14 3 2 9 M nages conditions d habitation et 1 sise 14 3 2 10 Situation JONCI T sn ie ae denied a 15 3 2 11 Programmes et projets d am nagement urbains pour la ville de Bangui 16 3 3 D FIS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIO CONOMIQUES MAJEURS DANS LA VILLE DE BANGUI 17 3 3 1 Insuffisances de la planification urbaine et des infrastructures communales 17 3 3 2 Occupation anarchique de l espace urbain ss 17 3 3 3 Probl matique de la gestion des eaux us es domestiques 17 3 3 4 Probl matique de la gestion des eaux pluviales et des inondations 17 3 3 5 Probl matique de la gestion des d chets solides ss 18 3 2 6 D gradation d la Vol rte U
138. nomiques Les travaux s accompagnent d une restriction de la circulation visant entre autres assurer la s curit des populations Tr s souvent des d viations sont cr es cet effet pour minimiser les cons quences sur la circulation Toutefois la restriction sera limit e juste autour du chantier En plus les travaux peuvent occasionner une perte de revenu limit e notamment cause des d sagr ments suivants perturbation de la circulation pour les commerces perturbation des activit s dans les march s destruction des cultures pr sentes sur le site destruction d arbres fruitiers perte de jardins scolaires etc Risques de conflits sociaux en cas de non emploi local La non utilisation de la main d uvre r sidente lors des travaux pourrait susciter des frustrations au niveau local si on sait que le ch mage est tr s pr sent dans les localit s L insuffisance de recrutement de la main d uvre au niveau local est un impact n gatif potentiel de l ex cution des travaux qui pourrait emp cher tr s certainement une appropriation plus nette de l infrastructure mais aussi l expression de la fiert locale quant la participation de l expertise locale aux travaux 39 Occupation de terrains publics ou priv s Le stockage non autoris de mat riaux et ou d engins de travaux sur des terrains publics ou priv s pourrait g n rer des conflits avec les propri taires surtout en cas de leur pollution d gradation
139. nsabilit s institutionnelles prendre durant la mise en uvre du PURISU y compris celles relatives au renforcement des capacit s mais aussi les activit s de suivi Le CGES inclura un PGES pour assurer une mise en uvre efficace des activit s Ce PGES sera inclus dans le Manuel d Ex cution Toutefois le pr sent document tant un CGES il est pr vu de r aliser des EIE et des PGE sp cifiques pour certains sous projets durant de 1 mise en uvre du PURISU Les TDR de ces et PGE sont d crits respectivement en Annexe 11 9 et Annexe 11 10 du pr sent CGES 1 3 M thodologie La m thodologie utilis e dans le cadre de cette tude a t bas e sur une approche participative en concertation avec l ensemble des acteurs et partenaires concern s par le PURISU notamment le Minist re de l Urbanisme le Minist re de l Equipement et du D senclavement le Minist re de l Hydraulique le Minist re charg de l Environnement l AGETIP CAE Municipalit de Bangui et la SODECA Au niveau des Mairies d arrondissement les populations b n ficiaires et celles qui seront potentiellement affect es ont t consult es lus locaux et autres associations d acteurs Comit s de D veloppement de Quartier etc L tude privil gi une d marche participative articul e autour des axes d intervention suivants i collecte et analyse des document
140. nts Exploitation Assurer le compactage et recouvrement p riodique des d chets par des mat riaux inertes Veiller la disponibilit r guli re de mat riaux de couvertures des d chets Doter le personnel d quipement et mat riel de protection botte gants masques etc Pr voir un mat riel de lutte contre les incendies Envisager une meilleure insertion dans le paysage cl ture haies vives etc Pr voir des zones vertes plantation et entretien d crans arbustifs autour du site Interdire l acc s au site de tous d chets non typ s ordures m nag res ou assimil es Effectuer un suivi m dical du personnel d exploitation Assurer le nettoyage r gulier des alentours de la d charge Mener des campagnes r guli res d radication des aigrettes Mener des actions de d sinfection d sinsectisation d ratisation Pr voir un dispositif de lutte contre l incendie Sensibiliser le personnel de gestion sur les mesures d hygi ne et de s curit Interdire l acc s au site tous d chets non typ s ordures m nag res ou assimil es Effectuer une inspection r guli re du site de transfert dispositif de surveillance R am nager harmonieusement la d charge dans l espace paysager en fin d exploitation 69 Tableau 23 Mesures d att nuation des impacts des forages Phase Mesures d att nuation Construction e viter autant que possible d implanter les forages sur des zone
141. nvirons imm diats habitation industrie eaux de surface et eaux souterraines Si le pr sent CGES prend en compte l essentiel de ces exigences environnementales et sociales il faut souligner que pour la d charge de Kolongo il s agira de rendre conforme aux normes environnementales par des am nagements pr conis es dans l annexe des check list des mesures de mitigation dont les co ts seront int gr s dans les travaux d am nagement Mais la question est de savoir si l option de ce site avec les mesures de mise aux normes environnementales et sociales est plus conomique que celle de r aliser le Centre d Enfouissement Technique en projet Concernant la gestion des r sidus d amiante il est recommand de munir les travailleurs d quipement de protection notamment les masques poussi re mais surtout de proc der leur mise en d charge selon les techniques appropri es d enfouissement sanitaire Les r sidus d amiante peuvent tre dispos s de mani re s re dans des conteneurs en plastique scell s pour tre enfouis par la suite dans des d charges municipales d ordures par exemple Par ailleurs il faut souligner que le pr sent document est accompagn par le Cadre de Politique de R installation des populations CPR qui a t r alis dans un rapport s par Pour les sous projets courants la mise en uvre des mesures d att nuation propos es rendra n gligeables les impacts n gatifs r siduels de
142. ojet THIMO TAG mais aussi dans la mobilisation et l accompagnement social avec l appui d ONGs sp cialis es 4 4 2 Les Communes Mairie de ville et Mairies d arrondissement Au niveau du Conseil municipal de la ville Bangui on note l existence de commissions charg es des finances des travaux etc mais pas une Commission Environnement ce qui contraste avec l int r t accord aux questions environnementales au niveau local La commune de Bangui des capacit s techniques limit es en mati re de travaux et de suivi environnemental de 1 mise en uvre des projets qui s ex cutent sur son territoire La Direction des Services Techniques a des moyens tr s limit s 1 ing nieur g nie civil et 2 ing nieurs de travaux et ne dispose pas d environnementaliste dans son quipe Le budget annuel voirie et assainissement s estime autour de 300 millions de FCFA en investissement contre 120 millions de FCFA en fonctionnement y compris le salaire du personnel ce qui est relativement insuffisant pour couvrir les besoins dans toutes les communes d arrondissement 4 4 3 Minist re en charge de l Environnement des Eaux For ts Chasses et P ches Au niveau de la Direction G n rale de l Environnement DGE il existe le Service Analyse des Evaluations et Etudes d Impacts sur l Environnement anim par 5 agents dont 2 sont form s en tudes d impacts La DGE des capacit s techniques
143. omposition ou si elles s journent longtemps sur les sites Ces types de d chets poseront ainsi des nuisances certaines pour l environnement imm diat s ils sont r guli rement enlev s Cette situation pourrait tre exacerb e en cas de situations critiques gr ve du personnel d exploitation pannes m caniques de longue dur e fortes intemp ries qui peuvent aboutir une paralysie du service entra nant la fois une accumulation massive de d chets sur les sites de transfert et une prolif ration des vecteurs de maladie Impacts environnementaux n gatifs de la d charge de Kolongo La d charge de Kolongo environ 5 km du centre ville de Bangui est pressentie pour recevoir provisoirement les d chets issus des points de transit en attendant la r alisation du projet de Centre d Enfouissement Technique CET y a un risque certain que le provisoire devienne d finitif si les financements pr vus pour le CET ne sont pas mobilis s temps Si aucun am nagement n est pr vu r alisation de casier fonds bien compact et stabilis recouvrement r gulier des ordures par des mat riaux inertes cl ture du site d sinfection et d ratisation p riodique il est vident que la d charge va entra ner la pollution du sol et du sous sol mais aussi du milieu environnant au fur et mesure de son exploitation 51 le projet pr voit ces am nagements les risques vont tre fortement r duits Toutefois ces nuisan
144. on pour la R installation PAR en cas de d placements involontaires d localisation de personnes pertes de biens etc Ces tudes environnementales et sociales d termineront plus pr cis ment la nature des mesures appliquer pour chaque sous composante En cas d absence d tudes les simples mesures d ordre technique r aliser aussi bien lors de la phase de construction qu en p riode d exploitation sont consign es dans les tableaux en Annexe 11 3 51 8 5 Recommandations pour la gestion environnementale du PURISU La capitalisation des acquis et des exp riences des programmes ant rieures etc n cessitera de renforcer la gestion environnementale et sociale du PURISU Pour la mise en uvre et le suivi environnemental du projet la d marche propos e pour g rer les risques environnementaux vise permettre aux responsables locaux de jouer pleinement leurs r les dans la planification et la r alisation des infrastructures urbaines au niveau local Pour atteindre ce but le CGES sugg re des mesures d appui institutionnel et technique de formation et de sensibilisation pour renforcer les capacit s des structures et des ressources humaines Ces actions d appui technique de formation et de sensibilisation visent rendre op rationnelle la strat gie de gestion environnementale du PURISU favoriser l mergence d une expertise et des professionnels en gestion environnementale lever le niveau d
145. onomique des communaut s locales e Mettre en uvre les mesures de contr le d rosion de sol afin d viter les coulements de surface et emp cher l envasement etc f S assurer que dans la mesure du possible que des mat riaux locaux sont utilis s g Assurer la s ret publique et respecter les exigences de s curit routi re durant les travaux 3 L entrepreneur s assurera que des impacts d favorables significatifs r sultant des travaux ont t convenablement adress s dans une p riode raisonnable 4 L entrepreneur adh rera au programme propos d ex cution d activit et au plan strat gie de surveillance pour assurer la r troaction efficace des informations de suivi du projet de sorte que la gestion d impact puisse tre mise en application et au besoin s adapte conditions impr vues 71 5 En pus de l inspection r guli re des sites par pour l adh rence aux conditions et aux caract ristiques de contrat le propri taire peut nommer un inspecteur pour surveiller la conformit aux conditions environnementales et toutes les mesures de mitigation propos es Gestion des d chets de chantiers 6 Tous les bacs vidange et autre d chet produits pendant la construction seront rassembl s et dispos s dans des d charges en conformit avec les r glements applicables de gestion des d chets du gouvernement 7 Tous les drainages et effluents des zones de stockage des ateliers et des chanti
146. otamment la Direction G n rale de P Hydraulique DGH Le pour attribution de promouvoir planifier coordonner et orienter le d veloppement des infrastructures hydrauliques nationales de promouvoir la recherche hydraulique et 1 ma trise des ressources en eau de d velopper les capacit s nationales de gestion du sous secteur de l eau d assurer la gestion du patrimoine hydraulique de l Etat centrafricain de veiller l laboration de la r glementation relative la gestion et l exploitation des ressources en eau et prendre ou faire prendre les mesures d applications y relatives de veiller l application de la politique nationale de l eau et de l assainissement de mettre en uvre les programmes d actions sp cifiques dans le domaine hydraulique 24 La Soci t de Distribution d Eau en Centrafrique SODECA Le MMEH confi la SODECA cr e cet effet la gestion des services d eau potable et industrielle ainsi que la r alisation des travaux en rapport avec la distribution d eau l am nagement et l quipement urbain et rural L extension des r seaux de la SODECA est fortement limit e par non urbanisation de bon nombre de quartiers Actuellement la politique d extension de l ensemble des r seaux consiste mettre en place un processus de gestion financi re des points d eau publics ou bornes fontaines promouvoir les abonnements dans les zones r sidentielles ou industriel
147. potoir des d chets pour la ville C est la seule d charge publique autoris e pour la ville Le voisinage imm diat est constitu d habitations permanentes plus ou moins en dur environ 150 habitants qui ont eu s opposer dans le pass au rejet des d chets par les camions car la d charge commen ait poser de r elles nuisances pour le voisinage odeurs mouches d bordement des ordures jusque vers la route d acc s Actuellement en dehors des tas d ordures on note la pr sence de cultures telles que le ma s quelques plantations de bananes et de papayers Il n existe pas d activit de r cup ration surement du la pauvret des d chets rejet s La d charge de Kolongo ne fait pr sentement pas l objet d aucun am nagement et d aucune gestion particuli re Les rejets y sont anarchiques et il y a de grands risques que la d charge re oive tous les types de d chets m nagers industriels et m me hospitaliers En attendant la r alisation d un centre d enfouissement technique dans un autre site les tudes de faisabilit vont d marrer incessamment il est pr vu dans le cadre du PURISU un am nagement de cette d charge pour recevoir de fa on transitoire les ordures qui seront collect es au niveau des points de regroupement 3 3 6 D gradation de la voirie urbaine La voirie urbaine de Bangui est caract ris e par un tat de d gradation notoire notamment la voirie en terre qui se transforme en bour
148. quartiers cibl s par rapport aux structures et quipements et services ext rieurs permettant ainsi aux populations de mieux d velopper leurs activit s Par ailleurs les travaux sur la voirie communale renforcent la cr dibilit de l action municipale en mati re de voirie En effet les services rendus par les travaux auront un impact certain sur la consid ration des populations pour l action municipale En plus la participation des Services Techniques municipaux dans le suivi de la mise en uvre des travaux permettra de d velopper davantage la capacit technique municipale Ouvrages de drainage pluvial L accroissement d mographique et la concentration urbaine ont pour cons quence une augmentation des surfaces rev tues et durcies donc de l imperm abilisation des sols ce qui favorise des ruissellements importants des eaux de pluie dont la stagnation engendre des inondations et de s rieuses nuisances en milieu urbain Le ph nom ne se pose avec plus d acuit dans les quartiers pauvres g n ralement mal assainis La r habilitation du syst me de drainage pluvial 6 7 km de drains permettra de renforcer l hygi ne du milieu de r duire tr s fortement les inondations sources de d veloppement et de propagation de maladies hydriques et celles dues aux insectes vecteurs moustiques etc de d t rioration des conditions de vie des populations et de pertes de biens d viter la pollution de la nappe et autres sources d
149. r s les travaux pour d autres travaux priv s de construction Ainsi cette activit pourrait engendrer plus long terme des pertes en terre l rosion des sols Impacts n gatifs environnementaux des travaux de r habilitation des 11 km de tuyauterie en amiante La r habilitation de la tuyauterie en amiante constitue un risque majeur pour le personnel d ex cution si des dispositions idoines ne sont prises Un rejet anarchique de ces types de d chets dangereux peut constituer une source de nuisances pour la sant publique si aucun syst me de gestion cologique durable n est mis en place Il faut pr ciser que la gestion saine de ces d chets va incomber aux entrepreneurs de BTP ayant contract s les travaux de r fection Impacts n gatifs environnementaux des travaux de voiries Les travaux de r habilitation de la voirie urbaine pourraient g n rer des impacts n gatifs sur les ressources biophysiques en cas d ouverture d boisement et d frichement dus aux ouvertures de carri res lat ritiques perturbation et ou puisement des points d eau pour les besoins des travaux Impacts environnementaux n gatifs des l am nagement de points de regroupement des ordures Lors de l exploitation de ces points de regroupement on pourrait craindre des nuisances olfactives dues la fermentation prolong e des ordures ce qui constituera un facteur d incommodit relativement important surtout si les ordures arrivent en tat de d c
150. r trospective devra galement prendre en compte les contextes culturels locaux les canaux de communication traditionnelle et les conditions de publication de la Banque mondiale et de ses partenaires Le plan de consultation doit mettre l accent sur le contexte environnemental et social en rapport avec les composantes du PURISU Les aspects institutionnels et organisationnels doivent cadrer l analyse du milieu de fa on offrir plus de lisibilit l interaction des acteurs et aux dynamiques de conflits qui structurent les initiatives envisag es L objectif est 1 de mettre disposition l information environnementale et le contexte du projet 1 d avoir une base de discussion et un outil de n gociation 85 entre les diff rents acteurs iii de disposer d un r f rentiel pour organiser le Partenariat et la participation qui sont des attributs essentiels de la bonne gouvernance La consultation devra tre conduite par une quipe pluridisciplinaire et suppose une int gration harmonieuse de m thodes participatives et celles quantitatives doit tre de style simple et accessible Les changes constants entre ceux charg s de son laboration et les porteurs d information sont essentiels Les points de vue des populations et des autres acteurs doivent tre rigoureusement pris en compte Le plan de consultation renvoie la n cessit d associer pleinement les populations dans l identification des besoins le su
151. r communal qui va regrouper l ensemble des acteurs techniques concern s par la mise en uvre des mesures environnementales du CGES les membres du CESSE les Points Focaux Environnement mais aussi les autres services techniques pr sents dans la Commune de Bangui et les bureaux d tudes et de contr le Une provision de 15 000 000 FCFA permettra le recrutement d un consultant formateur l laboration et la diffusion des modules de formation les frais d organisation d atelier salle mat riel et pause d jeuner et les frais de transports des participants e Information et Sensibilisation Il s agira de recruter un Consultant national pour mener des activit s d information et de sensibilisation des populations et des structures organis es au niveau de chaque commune d arrondissement cibl e par le projet est pr vu 14 campagnes de sensibilisation raison de 2 campagnes par communes d arrondissement pour un montant global forfaitaire de 20 000 N000 FCFA S lection de mesures d att nuation dans les listes de contr le check lists L gislation et proc dures Acteurs concern s Th mes Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA Formation e Points Focaux Formation valuation Environnement Environnementale et Sociale du PURISU s lection et classification des activit s identification des e Services impacts choix mesures techniques d att nuation et indi
152. rages A l exception de Bangui o l Institut Pasteur proc de un contr le bact riologique mensuel les eaux provenant des autres r seaux ne subissent qu un contr le physico chimique qui est effectu plusieurs fois par jours d exploitation 3 2 5 Eaux us es et assainissement La situation de l assainissement de la ville de Bangui est marqu e par les constats suivants pollution de la nappe phr atique notamment par l assainissement autonome et les tablissements industriels manque d hygi ne de l habitat vacuation inconsid r e des ordures m nag res divagation des animaux prolif ration des moustiques manque d hygi ne alimentaire et l abattage clandestin insalubrit des march s de la ville insuffisance le manque d entretien des ouvrages de drainage Les probl mes r soudre en priorit en mati re d assainissement concernent la latrinisation la collecte et l vacuation des d chets solides le traitement des eaux us es et le drainage des eaux pluviales 3 2 6 Drainage pluvial La probl matique des inondations et du drainage au niveau de la ville de Bangui trouve ses causes principalement trois niveaux i les eaux de ruissellement provenant de la colline surplombant la ville traversant quasi totalement toute la ville pour aller se d verser dans le fleuve ii l insuffisance l obstruction et les faibles capacit s des collecteurs existant pour v hiculer les eaux pluviales iii
153. re con us pr alablement Dans le m me temps 11 a acc l r le d veloppement incontr l des communes d arrondissement Cet accroissement des besoins de toutes natures sans commune mesure avec les disponibilit s locales fini par cr er une rupture dans la capacit d accueil des infrastructures existantes notamment en mati re de transport de voiries d alimentation en eau potable de drainage pluvial et autre r seaux divers Par ailleurs le non respect des dispositions des plans et sch mas d urbanisme favoris la cohabitation des parcelles d habitation avec les zones impropres l habitat Cette cohabitation pose de s rieux probl mes de s curit de pollution et de nuisance en particulier l absence de traitement des rejets solides et liquides On notera galement l absence de ma trise de la gestion fonci re et le probl me li aux statuts des r serves fonci res 3 3 2 Occupation anarchique de l espace urbain Les tudes et enqu tes men es sur le terrain ont r v l une part pr pond rante de l habitat irr gulier en milieu urbain Devant les difficult s qu prouvent l Etat et la Commune de Bangui satisfaire les demandes exprim es les populations s installent sans droit ni titre le plus souvent dans des zones impropres l habitation cr ant ainsi une prolif ration de quartiers irr guliers Ces occupations irr guli res pr c dent les programmes d urbanisation mettant ainsi l administratio
154. renforcerait le processus de paup risation et de marginalisation des populations urbaines en m me temps qu elle exacerbe le processus de d t rioration de l environnement et du cadre de vie au niveau des communes 46 8 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PGES 8 1 Objectif L objectif du Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES pour le projet est de d crire les m canismes institutionnels relatifs 1 la description du processus de s lection environnementale ou screening devant permettre l identification des impacts environnementaux et sociaux potentiels pouvant d couler des activit s du projet et la mise en uvre des mesures d att nuation propos es 1 le suivi et la mise en uvre des mesures d att nuation iii le renforcement des capacit s iv les estimations des co ts y relatifs ainsi que la chronologie Le PGES sera inclus dans le Manuel d ex cution du projet Le PGES met l accent sur les mesures d att nuation des impacts qui r sulteront de la mise en uvre des activit s du projet 8 2 processus de s lection environnementale ou screening Les diff rentes tapes du processus de s lection environnementale et sociale sont d termin es dans les paragraphes suivants L ampleur des mesures environnementales et sociales requises pour les activit s du projet d pendra des r sultats du processus de s lection Ce processus de s lection vise i d terminer les ac
155. ron 420 000 personnes d acc der des routes praticables toute l ann e enqu te rapide AGETIP CAF 2007 Les 33 impacts positifs li s la voirie concernent l am lioration du niveau et des conditions de vie des populations En effet la construction la r habilitation ou l extension de la voirie communale permet un acc s plus facile et plus r gulier aux march s le d veloppement des activit s commerciales un transport de personnes et des biens mieux organis s et plus rapides l acc s aux services enseignement soins m dicaux services communautaires le renforcement de la salubrit de la cit par l accessibilit des quartiers aux moyens de collecte des ordures l am lioration de l accessibilit des habitations par les services de collecte rend possible de meilleurs taux de p n tration dans les zones pr c demment mal desservies et une meilleure implantation des points de regroupement des ordures et un meilleur acc s aux services de secours ambulances pompiers etc en cas de besoin Ces activit s peuvent aussi avoir un impact sur l augmentation des revenus des populations par la cr ation d emplois dans les chantiers r aliser le d veloppement des autres activit s conomiques La mise en place des infrastructures routi res et des ouvrages d art qui les accompagnent permet de rendre le trafic en milieu urbain plus fluide et les d placements plus conomiques En plus la voirie permettra de relier les
156. ronnementale et sociale Annexe 11 2 Liste de contr le environnemental et social Annexe 11 3 Check list des Mesures d att nuation Annexe 11 4 Annexe R sum des politiques de sauvegardes de la Banque Mondiale Annexe 11 5 Tableau r sum du Plan d Action Environnementale PAE Annexe 11 6 R f rences bibliographiques Annexe 11 7 Personnes rencontr es et consult es Annexe 11 8 Plan Cadre de Consultation Annexe 11 1 Formulaire de s lection environnementale et sociale 64 Partie B Identification des impacts environnementaux et sociaux Pr occupations environnementales et sociales oui non Observation Ressources du secteur Le projet n cessitera t il des volumes importants de mat riaux de construction dans les ressources naturelles locales sable gravier lat rite eau bois de chantier etc N cessitera t il un d frichement important Diversit biologique Le projet risque t 1l de causer des effets sur des esp ces rares vuln rables et ou importants du point de vue conomique cologique culturel Y a t il des zones de sensibilit environnementale qui pourraient tre affect es n gativement par le projet for t zones humides lacs rivi res zones d inondation saisonni res Zones prot g es La zone du projet ou de ses composantes comprend t elle des aires prot g es parcs nationaux r serve nationales for t prot g e site de patrimoine mo
157. roupement d ordures L am nagement de points de regroupement des d chets permettra aux populations des quartiers desservis de disposer de points sp cifiques et autoris s de d p ts des ordures m nag res ce qui permet d viter les rejets anarchiques et la prolif ration des d potoirs sauvages en milieu urbain avec tout ce que cela comporte comme nuisances odeurs prolif ration des insectes etc En plus par sa bonne gestion le point de regroupement contribuera la cr ation d emploi tant au niveau des micro entreprises de pr collecte que des PME charg s du transfert vers la d charge mais aussi l accroissement de la performance technique du syst me de gestion ce qui permettra d am liorer la salubrit au niveau communal 6 1 2 Impacts positifs de la capacitation institutionnelle Appui institutionnel et technique Les sous projets qui seront financ s dans le cadre du PURISU sont suppos s avoir des impacts sociaux positifs r pondant aux besoins de la population en termes d am lioration des capacit s des services techniques municipaux et des services de l Etat des priv s et des acteurs dans la gestion urbaine Appui aux services de l Etat Le PURISU appuiera les services de l Etat pour contribuer une meilleure coordination entre les services minist riels impliqu s dans la gestion urbaine et la gestion de l environnement Le PURISU encourage le d veloppement de partenariat entre la Commune de Ban
158. s ces ordures s ajouterait une grande quantit de d blais qui seront produits lors des excavations pour installer les voiries et des r seaux divers ensuite plus tard les fondations Ces ordures devront tre bien g r es car tout endroit o ces derni res seront d pos es verra la physionomie du sol modifi e avec comme cons quence des accumulations qui risquent d affecter l coulement et le ruissellement des eaux de pluie Impacts sur les ressources en eau Les besoins en eau des chantiers principalement lors de la r habilitation de la voirie en terre vont occasionner des pr l vements relativement importants tr s certainement partir du fleuve Oubangui soit partir de la nappe ou par le biais du r seau de distribution Toutefois compte tenu des besoins limit s des chantiers les risques d puisement seront relativement faibles On peut craindre un mauvais choix d implantation des forages dans une zone de forte vuln rabilit par rapport la pollution des eaux de surface et ou souterraines notamment des zones d activit s humaines polluantes et ou de pr sence r guli res d animaux susceptibles de d verser des eaux contamin es germes f caux produits toxiques Une mauvaise valuation pr alable des besoins en fonction des populations desservir peut aussi avoir des effets n gatifs sur la ressource disponible entra nant une sollicitation excessive La r habilitation des canaux entra nera le charriage
159. s tels que brasserie savonnerie etc vacuent leurs d chets sur des sites non contr l s et polluent l environnement Il faut signaler toutefois quelques initiatives d ONG qui assurent le ramassage des ordures dans quelques quartiers de la capitale 14 3 2 8 Sant Au plan sanitaire il faut souligner que le Paludisme la Parasitose l Amibiase les IRA et les maladies diarrh iques constituent les principales maladies au niveau de la Commune dues essentiellement aux mauvaises conditions d hygi ne et d assainissement dans les arrondissements Tableau 3 Notification des cas de maladies par communes d arrondissement 2006 Arrondissement Paludisme Parasitose Amibiase IRA LMD Paludisme Maladie Malnutrition MST An mie simple grave de la peau 1 Arrondissement 1355 676 130 132 0 299 358 178 36 2 Arrondissement 2622 869 733 493 29 443 39 94 14 3 Arrondissement 5983 2262 4481 1421 679 1332 386 1603 601 122 4 Arrondissement 775 534 302 210 176 83 135 91 79 25 5 Arrondissement 3857 1082 418 2008 991 160 1600 75 109 37 6 Arrondissement 1959 1081 1537 560 472 448 170 171 31 38 7 Arrondissement 4149 1818 935 238 1047 934 892 253 270 114 8 Arrondissement 10274 3713 2992 2201 1679 2445 1284 324 978 1941 TOATL 30 974 12 035 10 665 7501 5669 5431 5209 2914 2340 2327 Source Bulletin annuel d information de la R gion Sani
160. s capacit s institutionnelles le plan de gestion environnementale et sociale et le budget soient inclus dans le Manuel d Ex cution du Projet dont ils constitueront une partie int grante 1 INTRODUCTION 1 1 Contexte et justification Le Gouvernement de la R publique Centrafricaine re u un don de l Association Internationale pour le D veloppement IDA d un montant quivalent US 18 millions pour financer le Projet d Urgence de R habilitation d Infrastructure et de Services Urbains PURISU Ce projet s inscrit dans une dynamique de d veloppement durable et de renforcement des capacit s des acteurs impliqu s dans la gestion du projet Par ailleurs il s inscrit dans la logique de la mise en uvre des projets et programmes prioritaires d finis dans le document de strat gie de R duction de la Pauvret DSPR Il vise i am liorer les conditions de vie des populations des arrondissements les plus d munis de Bangui 1 renforcer les capacit s des institutions impliqu es dans la gestion du projet le Minist re de l Urbanisme le Minist re de l Equipement et du D senclavement le Minist re de l Hydraulique la Municipalit de Bangui et la SODECA en vue d assurer la durabilit des activit s que le projet financera 12 Objectif de l Evaluation Environnementale et Sociale La r alisation d infrastructures urbaines pr vues dans le cadre du PURISU r seaux d adduction d
161. s de Bangui travers un meilleur acc s aux services d infrastructures r habilit es Le projet augmentera le nombre d habitants ayant acc s des routes praticables chaque ann e des services de gestion des d chets solides Il permettra aussi de r duire le nombre de maisons inond es toute l ann e d augmenter la capacit de la municipalit de Bangui g rer des services urbains d am liorer l acc s aux services de fourniture d eau et d augmenter le nombre de personnes ayant un emploi temporaire En am liorant les conditions de vie et de sant dans les zones d favoris es et les bas quartiers et en r duisant les inondations le projet contribuera traiter les questions de d veloppement humain et social Cr ation d emplois Durant la phase de construction r habilitation les travaux auront un impact positif par la cr ation d emplois dans les communaut s travers des Travaux Haute Intensit de Main d uvre THIMO L augmentation du revenu r sultant de la cr ation d emplois contribuera la lutte contre la pauvret Les travaux participeront aussi la consolidation et la cr ation d emplois au niveau des Mairies d arrondissements cibl es par le projet et occasionneront une forte utilisation de la main d uvre locale et de certains ouvriers sp cialis s ma ons ferrailleurs etc Ceci va permettre d accro tre les revenus des populations d am liorer les conditions de vie de nombreux m
162. s de ses partenaires r duire la pauvret en offrant aux populations d munies un cadre de vie d cent 21 22 4 2 L gislation nationale en mati re d valuation et de gestion environnementale 4 2 1 Projet Loi cadre portant sur l environnement Il faut souligner que la RCA ne dispose pas encore de textes l gislatifs et juridiques op rationnels en mati re d valuation environnementale Il existe un projet de Loi cadre portant sur l environnement en R publique centrafricaine en instance d approbation au niveau de l Assembl e Nationale qui dispose des Etudes d Impact Environnemental en sa section 7 Le projet de Loi pr cise que des textes r glementaires fixent le contenu la m thodologie et la proc dure des tudes d impact ainsi que les conditions dans lesquelles ces tudes sont rendues publiques et les modalit s par lesquelles le Ministre en charge de l environnement peut se saisir ou tre saisi pour avis de toute tude d impact environnemental Le Projet de Loi dispose galement sur la tenue de l audience publique sur l valuation environnementale et sur l audit environnemental dont les modalit s d ex cution seront fix es par voie r glementaire En mati re d EIE 1 existe un vide actuel au niveau national Et m me si le projet de Loi cadre est approuv il restera d terminer par d autres actes r glementaires les proc dures EIE la cat gorisation d taill
163. s du projet et d autres documents strat giques sant environnement hydraulique ii rencontres avec les acteurs institutionnels principalement concern s par le projet ii visites de terrain dans les zones d intervention du projet 2 DESCRIPTION ET ETENDUE DU PROJET Le projet permettra de remettre les administrations locales et leurs administr s b n ficiaires au centre de l action de proximit Les am nagements pr vus impliqueront les municipalit s concern es Le programme propos est tal sur une p riode de 4 ans et comporte deux principales composantes Composante A Le projet portera en priorit sur la r alisation des infrastructures telles que e la r habilitation de 11 km des r seaux d adduction d eau potable la r alisation de forages fonctionnant sur nergie solaire dans dix 10 quartiers situ s dans les banlieues de Bangui o le r seau actuel de la SODECA n atteint pas les populations la r habilitation des ouvrages de drainage principaux collecteurs primaires et secondaires la consolidation des ouvrages de franchissement l am nagement de la d charge finale destin e l enfouissement sanitaire des d chets solides la construction de 41 d p ts de transit destin s aux temps de s jour des d chets solides la r habilitation des voies d acc s en terre Composante B Renforcement institutionnel Cette composante porte sur le renforcement et l optimisation des
164. s entra nant une r installation le d placement d autres utilisations importantes du foncier ou un empi tement sur des aires vocation historique culturelle ou traditionnelle e Etude pr alable sur la ressource tude hydrog ologique forages 4 55 15 et sur qualit des eaux analyses physico chimique et bact riologique de potabilit e Etudes pr alables sur la vuln rabilit du site e Application des normes et sp cifications des infrastructures en conformit avec les normes et sp cifications de la DGH Mise en place d un p rim tre de protection rapproch autour du captage puits ou forage Mener une consultation publique pr alable des populations dans le cadre du Projet e Prot ger les sites de chantiers cl tures panneaux de signalisation afin d viter un acc s par les populations enfants en particulier notamment dans les zones habit es Exploitation _Indemniser compenser les personnes expropri es pour l implantation des ouvrages Mener une sensibilisation et information de conseillers et membres des comit s de gestion des infrastructures sur les pr cautions et mesures prendre en mati re de protection contre les risques de contamination des eaux et sur les bonnes pratiques en mati re d utilisation des points d eau e S assurer une participation et une organisation suffisantes de la communaut pour que la planification et la gestion du syst me d approvisionnement en eau soient efficaces e
165. s infrastructures et quipements r aliser voirie drainage gestion des d chets et forages ont globalement appr ci le projet dans ses objectifs d am lioration du cadre et des conditions de vie des populations de la ville de Bangui Toutefois des pr occupations et des suggestions ont t formul es pour que la mise en uvre du PURISU soit un succ s total tenant compte des le ons apprises des projets ant rieurement ex cut s dans la ville Pr occupations Plusieurs structures ex cutent des travaux d utilit publique dans les quartiers avec des approches souvent diff rentes et de fa on pas toujours concert e ce qui se r percute sur la bonne ex cution et le bon fonctionnement des infrastructures Des annonces et promesses ont t faites dans le pass sans suite ce qui finit par d courager les populations qui seront difficiles remobiliser apr s Dans les quartiers les populations ont soulev la question de l utilisation de la main d uvre locale Certaines entreprises retenues pour les travaux font venir souvent la main d uvre d autres quartiers ce qui est l origine de frustration et de conflit avec les populations locales notamment les jeunes Des craintes sont aussi formul es sur l insuffisance de participation des communaut s locales lors de la mise en uvre du projet ce qui se traduirait par une exacerbation de l tat d insalubrit par exemple rejets des ordures dans les caniveaux e
166. s n gatifs Impacts n gatifs environnementaux e G n ration d normes quantit s de d chets solides d blais d molition etc e Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issus du chantier e D frichement et ou d boisement en cas d ouverture de carri res e Bruits et vibration occasionn s par les engins op rant dans des quartiers r sidentiels e Pollution de l air par les poussi res et missions gazeuses centrales d enrobage en ville e D versement accidentels d hydrocarbures d huiles de graisses et de pentures l endroit f du parc de mat riel et des postes de bitumage e Risques d rosion et d inondation des terrains en aval des plates formes qui re oivent des eaux de ruissellements du fait de l augmentation des surfaces imperm abilis es Impacts n gatifs sociaux e Risque de perturbation d activit s conomiques le long de l emprise e Risque de destruction de cl tures de maisons situ es dans l emprise e G nes et nuisances au trafic routier caus es par les activit s de pr paration et de chantiers e Perturbation de la circulation pendant les travaux et des acc s riverains e Occupation non autoris e de sites priv s pour les bases de chantier e Perturbation coupure des r seaux des concessionnaires eau assainissement etc e utilisation de la main d uvre locale e Risques d accidents de la circulation e Difficult s de circulation des v hicules non motoris s cal ches charre
167. s partenaires institutionnels qu ils s agissent de l AGETIP CAF ou d autres acteurs services d concentr s projets de d veloppement ONG associations investisseurs priv s peut donc tre attendu une meilleure coh rence des sous projets des diff rents intervenants au niveau des entit s publiques s lectionn es par le projet 6 1 3 Accompagnement social Dans un souci de l appropriation et la p rennisation des acquis du projet par les communaut s de base l AGETIP CAF pr vu d accompagner le processus par des actions d information de sensibilisation et de formation pour un changement de comportement Une ONG t retenue pour effectuer ces prestations qui sont actuellement en cours d ex cution Les objectifs sp cifiques de cette prestation sont pr parer la population assurer l entretien et la gestion des infrastructures sensibiliser les femmes l action de terrain et les soutenir dans le processus de reconnaissance de leurs droits sensibiliser la population sur les aspects d hygi ne assainissement sant sensibiliser les agents municipaux concern s par l entretien des infrastructures assurer le suivi et l accompagnement des solutions mises en place assurer l interface entre les diff rents acteurs du projet population associations mairies d arrondissement entreprises et g rer les conflits organiser 2 s ances d information dans chacun des 5 arrondissements organiser 2 assemb
168. sances du fait des activit s de chantiers Construction Impacts sociaux n gatifs e Conflits sociaux en cas d implantation sur un terrain priv habitation champs etc Risques accidents de la circulation tranch es non prot g es engins etc e Discrimination dans l attribution des forages et des kiosques eau bornes fontaines e fonctionnalit des forages des r seaux d adduction et des bornes fontaines panne fr quentes absence d entretien d faut de pi ces de rechange etc Exploitation Tableau 13 Impacts n gatifs de la r habilitation des 11 km de tuyauterie d amiante Phase Impacts n gatifs e Risque sanitaires pour le personnel non prot g lors des travaux et pour la population en R habilitation cas de rejet anarchique des r sidus d amiante Tableau 14 Synth se de l appr ciation des impacts des sous composantes Cat gories de sous composantes Impacts Positifs Impacts N gatifs e Voirie Majeur Mineur e Ouvrages d vacuation des eaux pluviales Majeur Majeur e Am nagement de zones de transfert d ordures Majeur Mineur e Am nagement de la d charge de Kolongo Majeur Majeur e R alisation de forages Majeur Mod r e R habilitation des 11 km de tuyauterie d amiante Majeur Majeur 45 7 ANALYSE DES ALTERNATIVES 7 1 Situation sans projet La situation sans projet traduirait l absence du PURISU
169. sion aux services charg de l environnement E pour autorisation Pour d terminer les mesures d att nuation ins rer dans les TDR du sous projet en question le check list des impacts et celui des mesures d att nuation Annexe 11 3 et tableau du PAE serviront comme base pour le PFE AGETIP L EIE sera effectu e par des consultants qualifi s qui seront recrut s par Les TDR d une et d un sont d crits respectivement en Annexe 11 9 et Annexe 11 10 du pr sent CGES Proc dures pour les sous projets n cessitant une EIE Etapes Activit s Premi re tape Pr paration de termes de r f rence TDR Selon les r sultats de l identification et l tendue n cessaire de des termes de r f rence seront pr par s L EIE sera pr par e par un consultant et le rapport suivra le format suivant e Description de la zone l tude Description du sous projet Description de l environnement Consid rations juridiques et r glementaires D termination des impacts ventuels des sous projets propos s Analyse d options alternatives y compris l option sans projet Processus de consultations publiques D veloppement de mesures de mitigation et d un plan de suivi y compris le renforcement des capacit s institutionnelles et l estimation des co ts Deuxi me tape Choix de consultant Troisi me tape R alisation de avec consu
170. sultation existants Au niveau des communes on note plusieurs cadres et m canismes de communication sociale Le Conseil municipal constitue le cadre institutionnel d change et de prise de d cision concernant les projets de la commune Ce dispositif est compl t par la mise en place de cadres de concertation regroupant en plus des acteurs communaux et les services techniques de l Etat les autres acteurs non gouvernementaux ONG OCB groupes socioprofessionnels A travers ces cadres d change des m canismes participatifs de consultation et de concertation sont mis en place par le biais de Forum et journ es d tude permettant le diagnostic local l identification des priorit s et la formulation de projets Toutefois s agissant de la gestion de l information et de la communication durant la phase de mise en uvre il faut souligner qu au niveau communal des m canismes de participation ont toujours t initi s et appliqu s avec des r sultats plus ou moins probants par les diff rents acteurs concern s par le d veloppement socio conomique du pays Dans le cadre des projets ant rieurs certaines insuffisances ont t not es en termes de consultation et de concertation notamment e Le probl me d information et de sensibilisation des populations riveraines e L absence de participation des populations concern es L absence d appropriation de certains projets par les populations e l absence d articul
171. t i 18 4 CADRE POLITIQUE ET JURIDIQUE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU nn NEO 19 4 1 CADRE POLITIQUE 19 4 1 1 Politique environnementale ss 19 4 1 2 Politique de l eau et de l assainissement ss 19 4 1 3 Politique sanitaire et d hygi ne du milieu ss 20 4 1 4 Politique de d centralisation hamster E D 20 4 1 5 Politique de lutte contre la pauvret sise 20 4 2 L GISLATION NATIONALE EN MATI RE D VALUATION ET DE GESTION ENVIRONNEMENTALE 22 4 2 1 Projet de Loi cadre portant sur l environnement 22 4 2 2 Le Coded hygi ne 2ns sine has ain mien detente date ue eut te 22 42 53 Le Code de l automne e e E a E ane aad tte te 22 42 4 Code domantial et foncier inses sain him n R r etienne 22 4 2 5 relatives aux Collectivit s locales ss 22 4 2 6 Autres textes ayant trait l environnement sise 22 4 3 CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN UVRE DU PROJET sise 23 4 3 1 Les structures de mise en uvre du PURISU e e A 23 4 3 2 Autres structures concern es par le projet ss 24 4 3 3 Contraintes institutionnelles pour la mise en uvre du PURISU 25 4 4 AN
172. t ou le r gime foncier i r installation ou perte d abri ii perte de biens ou d acc s aux biens iii perte de sources de revenus ou de moyens d existence si oui ou non les personnes affect es doivent se d placer vers un autre emplacement Un Cadre de politique de R installation a t pr par au cas o les activit s du Projet occasionnent la destruction de biens ou la perte d activit s pour les populations locales 78 OP 4 37 S curit des barrages Les objectifs de cette politique sont tablis ainsi pour les nouveaux barrages faire en sorte que la conception et la supervision soit faite par des professionnels exp riment s et comp tents pour les barrages existants faire en sorte que tout barrage pouvant influencer la performance du projet soit identifi qu une valuation de la s curit du barrage soit effectu e et que les mesures de s curit suppl mentaires n cessaires et le travail de correction soient mis en uvre La politique est d clench e lorsque la Banque finance i un projet impliquant la construction d un grand barrage 15 m de hauteur ou plus ou barrage haut danger et ii un projet d pendant d un autre barrage existant Cette politique n est pas interpell e car le Projet ne pr voit la r alisation de tels ouvrages OP 7 50 Projets relatifs aux voies d eau L objectif de cette politique est de faire en sorte que les projets financ
173. t rendues publiques 31 Concordances et discordances entre l OP 4 01 et la l gislation environnementale en RCA Analyse de conformit Pas de conformit entre 4 01 et la l gislation nationale Toutefois si le projet de loi est adopt par l Assembl e nationale il y aura conformit Pas de conformit En mati re d valuation environnementale la l gislation nationale ne pr voit pas une cat gorisation d taill e ni une proc dure de classification des projets devant faire l objet d une EIE La conformit sera effective d s que la loi cadre sera approuv e par l Assembl e nationale Pas de conformit car la loi n est pas encore adopt e et les textes r glementaires pas encore pris 32 6 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PROJET 6 1 Impacts environnementaux et sociaux positifs 6 1 1 Impacts positifs globaux Am lioration du cadre et des conditions de vie De mani re globale le PURISU permettra de renforcer l acc s durable aux infrastructures pour les populations des quartiers les plus d munis de Bangui et fournir des avantages sociaux significatifs aux b n ficiaires en am liorant leurs conditions de vie et leur environnement Il contribuera la r duction de la pauvret au sein des populations urbaines et p riurbaines de Bangui par la cr ation d opportunit s d emplois court terme avec des contrats de travail et par l am lioration des conditions de vie des citoyen
174. t en milieu urbain Les structures du MREPUL sont charg es d assurer la gestion de l espace urbain de mettre en place des plans fonciers de participer l laboration des plans d occupation des sols de r aliser des tudes sur les dynamiques urbaines et de participer l inventaire des ressources fonci res d assurer la d livrance des actes autorisant l occupation du sol et son utilisation de superviser les travaux de construction de r habilitation et de r novation des b timents publics Le MREPUL rencontre d normes difficult s pour faire respecter la r glementation en mati re d occupation des sols ce qui explique la prolif ration des occupations irr guli res sources d insalubrit Le MREPUL assure la responsabilit du projet ex cution correcte et temps des activit s et de la r alisation des objectifs de d veloppement Le Minist re de l Equipement et du D senclavement MED Le MED est responsable de la mise en uvre de la politique d infrastructures notamment routi res et du d senclavement des localit s Au niveau de la voirie urbaine le MED intervient pour appuyer les municipalit s dont les comp tences et les moyens sont limit s en la mati re Le Minist re des Mines de l Energie et de l Hydraulique La politique et les strat gies nationales en mati re d eau et d assainissement sont mises en uvre par le Minist re des Mines de l Energie et de l Hydraulique n
175. t mise en uvre par le Minist re de la Sant Publique et Population MSPP ses Directions nationales et ses structures d centralis es Dans le domaine de l hygi ne et de l assainissement le PNDS met un accent particulier sur l limination des excr ta et autres d chets y compris les d chets biom dicaux la sensibilisation des communaut s sur les bienfaits de l hygi ne du milieu la vulgarisation d ouvrages d assainissement moindre co t la vulgarisation et l application du code d hygi ne etc Dans le domine de l hygi ne et de l assainissement la Direction de la Sant Communautaire est interpel e titre principal 4 1 4 Politique de d centralisation En engageant le processus de d centralisation et de r gionalisation le Gouvernement centrafricain a pour objectifs globaux 1 d assurer le partage de pouvoir entre l Etat et les collectivit s locales 1 de responsabiliser la population dans la gestion de son d veloppement iii d enraciner la d mocratie locale iv de consacrer une nouvelle approche bas e sur le d veloppement participatif 4 1 5 _ Politique de lutte contre la pauvret Le Document Strat gique de Lutte contre la Pauvret DSLP int gre dans les priorit s du Gouvernement l am lioration des conditions de vie des populations par l assainissement du milieu Le DSLP constitue une manifestation de la volont politique gouvernementale s engager au pr
176. t que distribution de l eau soit quitable e Assurer la surveillance par le Comit de gestion et d entretien autour des captages citernes puits et forages selon les r glements applicables aux p rim tres de protection e Discuter et d finir de fa on concert e le syst me de redevances Tableau 24 Mesures d att nuation des impacts de la r habilitation de la tuyauterie en amiante Phase Mesures d att nuation R habilitation Munir les travailleurs d quipement de protection notamment les masques poussi re e Proc der leur mise en d charge selon les techniques appropri es d enfouissement sanitaire les r sidus d amiante peuvent tre dispos s de mani re s re dans des conteneurs en plastique scell s pour tre enfouis par la suite dans des d charges municipales d ordures par exemple 70 Conditions G n rales de Gestion Environnementale G n ral 1 En plus de ces conditions g n rales l entrepreneur se conformera au plan de gestion environnementale PGE pour les travaux dont il est responsable L entrepreneur s informera de l existence d un PGE et pr pare sa strat gie et plan de travail pour tenir compte des dispositions appropri es de ce PGE Si l entrepreneur ne met pas en application les mesures pr vues dans le PGE apr s notification crite par l ing nieur de contr le IC de l obligation de respecter son engagement dans le temps demand le propri taire se r serve l
177. t sur les places publiques etc Concernant les forages les inqui tudes portent sur les risques d indisponibilit temps de pi ces de rechange de r paration et d entretien en cas de pannes S agissant de la gestion des d chets les populations craignent que les d p ts de transit ne 60 soient transform s en lieux de pollutions et nuisances si le transfert des bacs ordures n est pas assur de fa on r guli re Par contre l utilisation de la d charge de Kolongo constitue une pr occupation majeure pour les populations et les activit s riveraines Les Comit s de D veloppement de Quartier CDQ se plaignent de l insuffisance de moyens d intervention de mat riel quipement en assainissement de formation de l insuffisance voire manque de collaboration avec les entreprises intervenant sur le terrain Suggestions Elles portent sur la bonne conception des ouvrages drainage l information et sensibilisation des populations l indemnisation compensation pour les personnes touch es et appui la r installation le choix d entreprises aux capacit s techniques humaines et mat rielles av r es participation au suivi des travaux l entretien et maintenance des infrastructures la dotation en mat riel quipement des CDQ et autres associations de quartier la formation et encadrement des membres des 61 10 RECOMMANDATIONS Les activit s du PURISU auront des impacts positifs m
178. taire le projet a labor un Cadre de Politique de R installation des populations qui fait l objet d un rapport s par 5 2 Conclusion En conclusion 11 appara t que le PURISU est en conformit sans mesures sp cifiques avec les Politiques de Sauvegarde suivants 4 04 4 09 4 11 4 20 4 36 4 37 7 50 7 60 Pour r pondre aux exigences des Politiques de Sauvegarde 4 01 valuation environnementale et 4 12 R installation involontaire des mesures et actions sp cifiques ont t propos dans ce CGES En conclusion on peut affirmer que le PURISU est en conformit avec les Politiques de Sauvegarde sans pour autant que des mesures sp ciales soient prises condition que les prescriptions d crites dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale du pr sent rapport soient mises en uvre N 5 3 Disposition l OP 4 01 Evaluation environnementale et Sociales L OP 4 01 est d clench e si un projet va probablement conna tre des risques et des impacts environnementaux potentiels n gatifs dans sa zone d influence Examen environnemental pr alable 4 01 classifie les projets comme suit e Cat gorie A impact n gatif majeur certain e Cat gorie B impact n gatif potentiel Cat gorie C impact n gatif non significatif Participation publique L OP 4 01 dispose que pour tous les projets de Cat gorie A et B les groupes affect s par le projet et les ONG locales sont consult s sur l
179. taire n 7 2006 Dix huit 18 Assistants d hygi ne ont t mis la disposition des communes d arrondissement par la R gion Sanitaire n 7 pour l ann e 2006 3 2 9 M nages conditions d habitation et pauvret La maison simple est le mod le d habitation dominant Bangui La majorit des chefs de m nages sont propri taires de leur logement Bangui compte 100 952 m nages dont la taille moyenne est de 6 1 personnes dans le 4 Arrondissement un maximum de 7 3 dans le 5 Arrondissement Un m nage sur 4 est dirig par une femme Cette proportion varie de 21 6 dans le 8 Arrondissement 29 7 dans le 2 Arrondissement Bangui pr s de huit m nages sur dix 78 7 habitent dans des maisons simples Seuls 59 4 des m nages dans le 1 et 64 4 dans le 3 habitent des maisons simples contre 88 6 dans le 4 Dans le 3 Arrondissement 28 des m nages logent dans des m nages avec appartements contre 6 4 seulement dans le 4 Les murs sont g n ralement en brique de terre 78 9 l exception du 1 et du 2 Arrondissement ou respectivement 48 4 et 25 des b timents principaux sont construits avec des agglom r s La t le est le mat riau le plus utilis pour le toit 86 8 avec de variations selon l arrondissement Les m nages de Bangui sont dans leur majorit propri taires de leur logement 58 8 Cette proportion atteint son maximum dans le 7 Arrondissement 71 8
180. te et des connaissances acquises dans ce site ou dans des sites analogues un mauvais choix de site par suite d tude pr alable insuffisante sur la ressource tude hydrog ologique forages 4 55 5 et sur qualit des eaux analyses de potabilit Le non respect des sp cifications de ce type d infrastructure selon les normes g n rales d implantation et de construction des installations normes de la DGH peut avoir des effets n gatifs sur le fonctionnement des forages et la qualit des eaux induisant une mauvaise fonctionnalit de l ouvrage et des risques sanitaires pour les consommateurs En fin une mauvaise gestion des infrastructures forage bonnes fontaines du fait d une insuffisance d information et de formation des membres du comit d entretien et de gestion peut avoir des cons quences sur la distribution et la qualit de l eau Impacts sociaux n gatifs de l am nagement de points de regroupement des ordures Lors de l exploitation des zones de transfert la dispersion des d chets l gers par envol les sites tant ciel ouvert pourrait entra ner une d gradation de la qualit esth tique du site et de ses environs De m me des nuisances sonores seront craindre avec le bruit g n r par les camions de transfert lors des op rations de chargement Si des retards sont observ s dans l enl vement des d chets la pr sence m me temporaire des ordures pourrait favoriser de fa on momentan e
181. tes voiries drainage et gestion des d chets et la diffusion des informations relatifs au CPR et aux PAR 91 Le Point focal Environnement STC de ma Mairie de Bangui Le PFES STC de la ville de Bangui assurera le remplissage formulaire de s lection environnementale et sociale Drainage Voirie Urbaine et D chets solides le suivi des aspects environnementaux relatifs aux sous composantes voiries drainage et gestion des d chets participera aussi l information et la diffusion du CGES au niveau des arrondissements Direction G n rale de l Environnement DGE La DGE suivra le processus d approbation par l Assembl e nationale de 1 Loi cadre sur l environnement Elle proc dera aussi l examen et l approbation de la classification environnementale des sous projets ainsi que l approbation des tudes d impact Elle assurera le suivi au niveau national de la mise en uvre des mesures environnementales du PURISU SODECA La SODECA d signera un Point Focal Environnement parmi ses techniciens PFES SODECA qui assurera le suivi des aspects sociaux relatifs la sous composante forages Le Point focal Environnement SODECA Le PFES de la SODECA assurera le remplissage formulaire de s lection environnementale et sociale Alimentation en eau potable Forage et le suivi des aspects environnementaux relatifs la sous composante forages Maire d arrondissement Dans chaque Mairie d arron
182. tivit s du projet qui sont susceptibles d avoir des impacts n gatifs au niveau environnemental et social ii d terminer les mesures d att nuation appropri es pour les activit s ayant des impacts pr judiciables iii identifier les activit s n cessitant des s par es iv d crire les responsabilit s institutionnelles pour l analyse et l approbation des r sultats de la s lection la mise en uvre des mesures d att nuation propos es et ventuellement la pr paration des rapports EIE v assurer le suivi des param tres environnementaux Comme mentionn dans la partie cadre l gal et r glementaire m me si le projet Loi cadre en instance d approbation au niveau de l Assembl e nationale consid re l tude d impact sur l environnement comme un outil de gestion environnementale et sociale de programmes et projets de d veloppement il reste qu il ne pr voit pas une classification des projets devant faire l objet d une EIE ni leur proc dure de conduite C est pourquoi le processus de s lection environnementale ci dessous est propos lors de la r alisation des activit s du projet voirie drainage forage et gestion des d chets solides Ce processus de screening comporte les tapes suivantes Etape 1 Identification et s lection environnementale et sociale des sous projets Le remplissage du formulaire initial de s lection Annexe 11 1 et de la liste de contr le environnemental et social
183. ttes Exploitation e Risques de s dimentation des cours d eau de glissement et d affaissement de terrain provoqu s par les nouvelles conditions d coulement le long de la voirie urbaine e Pollution atmosph rique par les missions des v hicules e _Imperm abilisation des sols du fait de la densification des voiries urbaines Non fonctionnalit des infrastructures due un d faut d ex cution des travaux ou l absence d implication des services municipaux dans la conception et le suivi de la mise en uvre et la r ception Tableau 9 Impacts des points de regroupement des ordures Phase Impacts n gatifs Construction Conflits sociaux en cas d implantation sur un terrain priv Exploitation Risque conflits sociaux avec les populations riveraines proximit des bacs Pollution de l air nuisances olfactives odeurs avec la pr sence des d p ts d ordures D t rioration de la qualit visuelle et dispersion des d chets par le vent Atteinte la sant publique pr sence de vecteurs de maladie Pollution du sol et d gradation du cadre de vie en cas de d bordement des bacs Pollution sonore et d t rioration de l aspect visuel due la pr sence d oiseaux Atteinte la sant publique pr sence de vecteurs insectes et rongeurs Pollution sonore bruit des engins et risque d accidents lors des op rations de transfert Perturbation de la circulation des biens et des personnes lors des op rations de transfert Poll
184. u personnel e G nes nuisances par le bruit la poussi re et les gaz e Accident de travail Mauvaise signalisation du chantier e Collusion des engins avec les autres usagers Occupation de terres de culture e Perte de cultures productions v g tales Repli de chantier e Conflits sociaux avec populations remise en tat des lieux cession des installations etc Travaux et Emission du bruit par les des engins Pollution sonore et atmosph rique circulation de la Emission de fum e et de poussi re e Perturbation de la qui tude des populations machinerie par les engins e Erosion des sols e Risque d accidents Recrutement de Pr sence d une main d uvre e Conflits avec les populations autochtones personnel de trang re e respect des us et coutumes chantier Ouverture gestion D boisement e R duction du couvert v g tal et exploitation des e R duction des aires cultivables zones d emprunt e Erosions des sols expos s Fragilisations des sols avoisinants e Eboulement e Perte r duction d habitat faunique Occupation des aires cultivables r duction des activit s agricoles e Conflits sociaux avec la population autochtones Cr ation et Perturbation du cadre de vie e Pollution atmosph rique exploitation des e Conflits avec les populations locales d viations Risques d accidents 42 Tableau 8 Impacts n gatifs de la r habilitation de la voirie urbaine Phase Impact
185. urs les moyens logistiques appropri s devront tre appuy s notamment lors de leurs d placements En plus le projet devra pr voir une valuation mi parcours et une valuation finale la fin du projet 8 5 3 Formation des acteurs impliqu s dans la mise en uvre du PURISU s agit des PFE STC PFE SODECA PFE AGETIP CAF membres du des Bureaux d tudes etc Ces acteurs ont la responsabilit d assurer l int gration de la dimension environnementale dans les r alisations des sous projets Ils assurent chacun en ce qui le concerne les tudes le suivi ou le contr le environnemental des sous projets La formation vise renforcer leur comp tence en mati re d valuation environnementale de contr le environnemental des travaux et de suivi environnemental afin qu ils puissent jouer leur r le respectif de mani re plus efficace dans la mise en uvre des sous projets Il s agira d organiser un atelier communal de formation qui permettra aux structures impliqu es dans le suivi des travaux de s impr gner des dispositions du CGES de la proc dure de s lection environnementale et des responsabilit s dans la mise en uvre Les sujets seront centr s autour 1 des enjeux environnementaux et sociaux des travaux d infrastructures et les proc dures d valuation environnementales ii de l hygi ne et s curit des travaux de construction r habilitation et iii des r glementations environnementales
186. ution du milieu en cas de d versement lors du transfert Tableau 10 43 Impacts n gatifs de la d charge de Kolongo Phase Impacts n gatifs Construction Destruction de cultures et d arbres fruitiers ma s bananiers papayers palmiers etc Exploitation Conflits sociaux avec les populations Contamination du sol et des eaux souterraines par les d chets et les eaux de lixiviation Risque d inondation d une partie de site par la remont e des eaux du fleuve D t rioration de l aspect visuel Envol de d chets Nuisances olfactives odeurs Menace sur la sant publique pr sence de vecteurs de maladie insectes et rongeurs Nuisances sur les activit s environnantes proximit avec la zone industrielle cole gendarmerie habitations etc Risques d explosions incendies pr sence de biogaz Pr sence d oiseaux Conflits sociaux avec les populations emplois et indemnisation parcelles Tableau 11 Impacts n gatifs des ouvrages de drainage pluvial Phase Impacts n gatifs Construction Impacts n gatifs environnementaux G n ration de d blais au cours de la r alisation des tranch es G nes et nuisances du fait des activit s de chantiers bruits et vibration Impacts n gatifs sociaux Risque de perturbation d activit s conomiques le long de l emprise Risque de destruction de cl tures de maisons situ es dans l emprise Perturbation obstru
187. ux pelles fourches machettes etc avec une dotation initiale de 7 000 000 FCFA par commune soit 35 000 000 FCFA au total Evaluation du co t du suivi pour le suivi il est propos un suivi permanent durant toute ma phase du projet soit un co t mensuel de 500 000 FCFA pendant 48 mois 4 ans soit un co t total de 24 000 000 FCFA Evaluation du co t de l valuation pour l valuation on retiendra deux valuations une mi parcours et une la fin du projet soit un total de 8 000 000 FCFA 4000 000 FCFA par valuation 93 Activit s Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA R alisation des EIE 4 EIE 5 000 000 20 000 000 Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures 2 4 000 000 8 000 000 manuels Elaboration de directives environnementales et sociales 1 manuel 5 000 000 5 000 000 Mise en place d une base de donn es environnementales et sociales 1 10 000 000 10 000 000 pour la ville de Bangui compris l laboration d indicateurs environnementaux Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies Forfait 35 000 000 d arrondissement Suivi permanent du PURISU 4 ans 6 000 000 24 000 000 Evaluation mi parcours et finale du PGES du PURISU 2 4 000 000 8 000 000 TOTAL 110 000 000 2 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation 35 000 000 FCFA e Formation Il s agira d organiser un atelie
188. vation sources d eau potable Le projet risque t il d affecter l atmosph re poussi re gaz divers Mode de vie Le projet peut il entra ner des alt rations du mode de vie des populations locales Le projet peut il entra ner une accentuation des in galit s sociales Le projet peut il entra ner des utilisations incompatibles ou des conflits sociaux entre les diff rents usagers Sant s curit Le projet peut il induire des risques d accidents des travailleurs et des populations Le projet peut il causer des risques pour la sant des travailleurs et de la population Le projet peut il entra ner une augmentation de population des vecteurs de maladies Revenus locaux Le projet permet il la cr ation d emploi Le projet favorise t 1l l augmentation des productions agricoles et autres Pr occupations de genre Le projet favorise t 1l une int gration des femmes et autres couches vuln rables Le projet prend t il en charge les pr occupations des femmes et favorise t il leur implication dans la prise de d cision Consultation du public La consultation et la participation du public ont elles t recherch es Oui Non 51 Oui d crire bri vement les mesures qui ont t prises cet effet Partie C Mesures d att nuation Au vu de l Annexe pour toutes les r ponses Our d crire bri vement les mesures prises
189. x en milieu urbain Sensibilisation mobilisation et accompagnement sociale des populations Formation des PFE en valuation environnementale et sociale Suivi Evaluation L AGETIP CAF va galement assurer la dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement la diffusion du CGES et des ventuelles EIE Elle participera aussi au suivi environnemental Le Point focal Environnement AGETIP CAF Le PFES AGETIP CAF proc dera la d termination des cat gories environnementales appropri es Validation de la s lection Classification du projet au choix des mesures d att nuation de l Annexe 11 3 Il assurera la coordination du suivi des aspects environnementaux et l interface entre AGETIP CAF et le CESSE MREPUL Le MREPUL d signera un Point Focal Environnement parmi les agents de la Direction de l Urbanisme PFES MREPUL qui va suivre la proc dure de D claration d utilit publique et servir d interface entre le MREPUL et le CESSE le MREPUL mettra en place de la Commission d valuation et d indemnisation Evaluation des biens et des personnes affect es Proc dure de paiement des compensations Le Point focal Environnement MREPUL Le PFES MREPUL assurera l interface entre MREPUL et CESSE Mairie Bangui La Mairie de Bangui d signera un Point Focal Environnement parmi les agents des Services Techniques Communaux PFES STC qui assurera le suivi des aspects sociaux relatifs aux sous composan
190. xploiter le potentiel des for ts en vue de r duire la pauvret d une fa on durable int gr e efficacement les for ts dans le d veloppement conomique durable et prot ger les services environnementaux vitaux locaux et mondiaux et les valeurs des for ts L o la restauration des for ts et la plantation sont n cessaires pour remplir ces objectifs la Banque aide les emprunteurs dans les activit s de restauration des for ts en vue de maintenir ou de renforcer la biodiversit et la fonctionnalit des cosyst mes La Banque aide les emprunteurs dans la cr ation de plantations foresti res qui soient appropri es au point de vue environnemental b n fiques socialement et viables conomiquement vue d aider Cette politique est d clench e chaque fois qu un projet d investissement financ par la Banque i la potentialit de causer des impacts sur la sant et la qualit des for ts ou les droits et le bien tre des gens et leur niveau de d pendance sur l interaction avec les for ts ou 1 vise apporter des changements dans la gestion ou l utilisation des for ts naturelles ou des plantations Le projet ne pr voit d activit s pouvant impacter les for ts 77 satisfaire aux demandes croissantes en for ts et services OP 4 09 Lutte L objectif de ce projet est de 1 promouvoir La politique est d clench e si 1 antiparasitaire l utilisation du contr

plan de gestion environnementale et sociale

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