Home

Doc support seminaire ANPNC 2008_complete_puis corrige nov2008.

1. GCemagref Collogue 2008 de l ANPNC 22 avril 2008 La Motte d Aveillans 38 NEIGE DE CULTURE Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude pour l alimentation des installations de neige de culture Auteur Patrice M riaux Cemagref Aix en Provence Chef de l Unit de Recherche Ouvrages hydrauliques et hydrologie Adel patrice meriaux cemagref fr Relecteur principal Dominique Laigle Cemagref Grenoble Autres relecteurs Laurent Peyras Cemagref Aix en Provence G rard Degoutte Cemagref Aix en Provence Hugues Girard Cemagref Bordeaux Marc Lefranc EDF CIH Avril 2008 corrig nov 2008 Surveillance explo tation et entretien des retenues d altitude pour l alimentation des installations de neige de culture Avertissement ce support de l intervention de P MERIAUX Cemagref au colloque 2008 de l Association Nationale des Professionnels de la Neige de Culture est le chapitre V dans sa version v2 du futur guide de recommandations pour la conception la r alisation le suivi et la remise niveau des retenues d altitude Il s agit donc d un texte qui bien que valid par les experts du domaine n est pas encore dans sa r daction d finitive et qui sera soumis en mai 2008 la relecture du Comit de Pilotage du projet BARALTISUR A ce stade toutes critiques et suggestions son propos de la part des professionnels de la neige culture sont donc
2. Ces ouvrages ou dispositifs peuvent appartenir l une des cat gories suivantes correction torrentielle digue plage de d p t paravalanches tourne trave rateliers filets ouvrages pareblocs merlon d arr t filets cloutages tranch es ou masques drainants pour stabilisation de glissement de terrain 23 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 dispositifs temporaires ex d clenchement pr ventif d avalanches associ s ou non des contraintes d exploitation de la retenue Les modalit s d entretien ou de r paration de tels ouvrages d pendent de leur nature et de leur fonction Il convient donc de se r f rer au cas par cas aux consignes des ma tres d uvre et ou des entrepreneurs qui les ont construits Par exemple les ouvrages de d fense passive plage de d p t merlon d arr t doivent tre cur s mat riaux torrentiels ou neige apr s chaque v nement important au cours duquel ils ont fonctionn Les parties accessibles des ouvrages de protection doivent tre int gr es dans le parcours de la surveillance visuelle de la retenue cf 2 2 au moins plusieurs fois par an Comme d j voqu tout v nement particulier ayant menac la retenue ou endommag une protection et ou ayant pr sent une ampleur inhabituelle doit conduire solliciter l intervention d un ing nieur sp cialis
3. Le propri taire galement d sign sous le terme de ma tre d ouvrage est totalement responsable de son barrage lors de sa construction de sa premi re mise en eau et de son exploitation suivi de la premi re mise en eau constitution et tenue jour d un dossier contenant tous les documents relatifs au barrage et ses ouvrages annexes dits dossier des ouvrages exploitation des ouvrages tenue jour du registre de l exploitant cf 2 4 pour le contenu surveillance et de l auscultation y compris son interpr tation entretien des ouvrages Il peut confier par contrat certaines de ces t ches un exploitant un ing nieur un cabinet d ing nierie sp cialis ou des entreprises selon le cas Par ailleurs le propri taire doit d clarer sans d lai au Service de contr le tout v nement particulier affectant le barrage ou son environnement d sordres comportement anormal de l ouvrage crues avalanches ou v nements importants etc ainsi que des mesures qu il envisage de prendre pour y rem dier 1 3 2 Le ma tre d oeuvre Un ma tre d uvre s est vu en g n ral confier une mission d ing nierie pour la conception et ou la construction du barrage r alisation des tudes pr alables tablissement des tudes de conception de l ouvrage direction de l ex cution du ou des march s de travaux contr le de conformit et r ception des tr
4. cution rapport de premi re mise en eau de l entreprise de construction plans de r colement factures d comptes de travaux rapport d ex cution des fournisseurs bordereau de livraison et ou rapport d installation plans d assemblage ex pour les vannes notices d utilisation et d entretien En application du d cret du 11 d cembre 2007 ce programme doit tre soumis sous la forme de consignes crites l approbation du Pr fet pour les barrages de classes A C Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Par la suite le dossier du barrage est enrichir partir des documents de m me nature r sultant des op rations de r paration et du suivi permanent des ouvrages 2 2 La surveillance visuelle La surveillance visuelle est une m thode qualitative sous la responsabilit du propri taire qui int gre de tr s nombreux param tres et qui permet de d tecter la grande majorit des d sordres et anomalies susceptibles d affecter le barrage ses ouvrages attenants et son environnement On distingue trois modes ou circonstances de visite de surveillance du barrage et de ses abords 1 la surveillance visuelle de routine 2 la surveillance sp ciale l occasion d une circonstance ou suite un ph nom ne ext rieur particulier crue glissement de terrain chute de pierres avalanche s isme 3 la visite technique approfondie
5. e au service charg du r seau de neige de culture plus occasionnellement au service local des pistes Ceci est plut t une bonne chose car les agents de ces services travaillent la plupart du temps sur le terrain ont une bonne connaissance de la montagne ex cutent des t ches polyvalentes et sont de plus tr s sensibilis s et aguerris aux questions de s curit Il est important alors que le ma tre d uvre et ou l ing nieur sp cialis cf alin a suivant les forme de mani re appropri e aux missions particuli res de surveillance et d entretien du barrage 1 3 4 L ing nieur sp cialis ou le cabinet agr Un ing nieur ou un cabinet d ing nierie charg de l assistance technique et ou de l interpr tation de l auscultation peut avoir t choisi par le propri taire pour assurer au titre d un contrat pluriannuel tout ou partie des prestations suivantes report sur graphiques interannuels des mesures d auscultation et de la cote de la retenue si ce n est pas d j fait par l exploitant assistante courante du propri taire pour le suivi d auscultation avis et conseils au propri taire en cas d anomalies constat es analyse et interpr tation approfondies p riodiques de ces mesures et tablissement du rapport d auscultation 1 5 ans selon classe A B ou C visites techniques approfondies p riodiques de l ouvrage 1 10 ans selon classe A B C ou D La nouvelle r g
6. mesure sur les principaux appareils d auscultation lecture simple cote du plan d eau d bits de fuite et de drainage L observation apr s la crue doit tre syst matique et r alis e le plus t t possible On essaie d abord d appr cier le niveau maximum atteint par le plan d eau en examinant les laisses de crues L attention 9 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 sera particuli rement port e sur l tat de l vacuateur de crues indices d rosion en particulier l aval du coursier de mouvement ou de fissuration de structures etc dont on inspectera en d tail toutes les parties Il convient aussi cette occasion de faire une mesure sur tous les appareils d auscultation afin de d tecter d ventuelles volutions rapides suite la crue augmentation d un d bit de fuite ou de drainage hausse d un niveau pi zom trique colmatage d un drain etc Toutes ces observations sont consign es dans le registre du barrage et font le cas ch ant l objet d un dossier photographique Elles conduisent si n cessaire des travaux d entretien d urgence ou des travaux plus importants de r fection Dans ce cas il convient d informer le service de contr le b Cas du s isme On recommande une visite aussit t apr s un s isme ressenti ou dont on a eu connaissance non loin du site On proc dera l inspection de toutes parti
7. 200 H2 V05 gt 20 pas en A pas A ou B pas A B C T ches du propri taire ou de l exploitant xamen CTPBOH du projet nouveau ou modification Oui non non non Dossier de l ouvrage Oui oui oui oui Registre de l ouvrage Rapport exploitant 1an lt 5 ans non Rapport auscultation 2 ans lt 5ans lt 5ans non Consigne de surveillances oui oui oui oui Pas d approbation Consignes de crue oui oui oui oui Pas d approbation Revue s ret dont examen complet 10 ans non non non Etude de danger oui oui non non dont soumise CTPBOH Si PPI non non Missions du service de contr le Police de l Eau D D A F D D E D D E A Assiste r ception fouille conseill conseill possible non Assiste r ception ouvrage oui oui oui non Approbation des consignes donc contenus et des oui oui oui non p riodicit s des VTA et des rapports action p riodique Visite inspection d cennale oui non non non oui exig non non exig lon H V B V 10N Se de classificati ique graphi BARRAGES 100 4000 2 5 A 2 re a T w HN3LNYH 1000 10000 100000 1000000 VOLUME milliers de m3 100 10
8. Je vandalisme des tassements du support proximit des ouvrages en b ton un vieillissement pr matur etc Il n est pas possible de pr ciser l ensemble des op rations de r paration ou de r habilitation r aliser car ces op rations d pendent de la nature de la g omembrane de la cause et de l importance des d gradations de l analyse de leur vitesse d volution ult rieure pr visible vieillissement pr matur par exemple du co t des r parations et de la possibilit de r paration par exemple il peut tre tr s difficile de souder une nouvelle g omembrane sur l ancienne Pour la r paration des trous accidentels ou de joints d fectueux de faible longueur qui pourraient tre l origine de d sordres plus importants il est recommand de faire appel dans le cadre de l entretien annuel l entreprise d tanch it qui a r alis la pose de la g omembrane Si la d gradation de la g omembrane provient d une malfa on localis e de la couche support trop agressive 11 convient de retirer une large surface de la g omembrane de reprendre int gralement la couche support de reconstituer le drain en sous face puis de faire r installer un morceau de g omembrane Une telle op ration est d licate et doit intervenir dans le cadre d une ma trise d uvre qualifi e et tre confi e une entreprise d tanch it sp cialis e Les deux exemples de d gradation voqu s ci dessus montrent que
9. aussi tre faits en mode d grad man uvre manuelle L entretien de ces quipements porte sur peinture des parties m talliques graissage des v rins remplacement p riodique des joints Il convient en la mati re de se r f rer au manuel d entretien remis par le fabriquant Enfin tout dispositif de rehausse install sur le seuil de l vacuateur pour augmenter provisoirement ou non la capacit de la retenue doit absolument tre proscrit 3 3 2 Vidange et prise d eau La vidange est consid rer comme un organe de s curit du barrage en effet sa manoeuvre permet en cas d incident et d inqui tude sur la s curit de l ouvrage d abaisser la cote du plan d eau et donc de diminuer la charge hydraulique en quelques heures La les vanne s de vidange doi ven t tre essay e s au moins une fois par an y compris en conditions hivernales Si la conduite de vidange est quip e d une vanne amont de garde et d une vanne aval de r glage la vanne de garde est ouverte en fonctionnement normal Lors des essais les points suivants doivent tre v rifi s ouverture au moins partielle de la vanne de r glage en charge fermeture et ouverture de la vanne de garde vanne de r glage ferm e ouverture totale de la vanne de r glage le cas ch ant avec vanne de garde ferm e 22 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Une
10. c est lui qui prend en charge l op ration de vidange ou de visite subaquatique tant sur le plan technique que financier Cette inspection donne lieu la r daction par le service de Police de l Eau d un proc s verbal adress au propri taire et comprenant des pr conisations avec ch ancier de r alisation 8 d un barrage de classe A 17 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Pour la bonne information des propri taires il est important d indiquer les espacements maximaux des visites d inspection du service de contr le tels qu ils sont fix s par le d cret du 11 12 2007 cf tableau joint en annexe 1 une fois par an pour les barrages de classe A une fois tous les cinq ans pour les barrages de classe B une fois tous les dix ans pour les barrages de classe C pas d obligation particuli re pour les barrages de classe D 3 L exploitation et entretien des barrages 3 1 Contr le de la v g tation 3 1 1 V g tation herbac e L engazonnement du talus aval d un barrage en remblai repr sente le meilleur compromis technico conomique pour la protection contre le ravinement des eaux de ruissellement et pour l insertion de l ouvrage dans l environnement Cependant cette v g tation herbac e doit tre r guli rement fauch e afin que le parement aval reste en permanence facilement observable En outre le passage r gulier des e
11. cialiste sont indiqu s par le m me d cret cf tableau en annexe 1 une fois par an pour les barrages de classe A une fois tous les deux ans pour les barrages de classe B une fois tous les cinq ans pour les barrages de classe C une fois tous les dix ans pour les barrages de classe D Dans ces limites la fr quence est fix e par le service de contr le Des visites interm diaires peuvent s imposer la demande du propri taire ou de l exploitant si ceux ci constatent un ph nom ne inqui tant lors des tourn es de surveillance de routine Notamment une telle visite sera organiser apr s l occurrence d un al a naturel ayant touch ou approch le barrage ou sa retenue cf 2 2 2 c ci dessus Dans ce cas l ing nieur sp cialis barrages devra se coordonner avec l expert en risques naturels de montagne dont nous recommandons vivement la saisine par le propri taire et mieux effectuer la visite approfondie en sa compagnie Un g otechnicien grenoblois s est joliment exclam la montagne est un architecte qui construit la limite de la stabilit 11 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 b Organisation de la visite Il convient lors de la visite de disposer d un dossier technique jour comprenant au minimum les informations sur la conception et la r alisation du barrage coupe type mat riaux utilis s organes divers et
12. de l ing nieur ou du cabinet d ing nierie charg par le ma tre d ouvrage du suivi du barrage Les deux premiers types de visite 1 2 sont du ressort direct du propri taire ou de son exploitant L agent en charge de ces t ches doit tre motiv consciencieux et pr cis et avoir re u une bonne information sur l ouvrage et sur ses caract ristiques ainsi qu une formation technique appropri e sur les ph nom nes en jeu et les objectifs de la surveillance et de l auscultation la contribution une telle formation du ma tre d uvre ou de l ing nieur sp cialis charg du suivi est minemment souhaitable Il doit en outre tre en possession de l quipement n cessaire la visite y compris les quipements de s curit et des documents utiles au report des observations et mesures La visite technique du cabinet d ing nierie sp cialis 3 assistant le ma tre d ouvrage est une visite approfondie p riodicit l che annuelle quinquennale sauf si des circonstances particuli res viennent exiger une visite sp ciale Elle donne lieu la r daction d un rapport complet d crivant toutes les observations faites rendant compte des essais de fonctionnement des organes hydrauliques et des instruments d auscultation et recommandant tous travaux ou interventions qui seraient n cessaires Enfin pour m moire car elle rel ve d une action de surveillance particuli re l inspection r glementa
13. de ses versants est le si ge d al as naturels gravitaires rapides violents et pouvant parfois prendre une grande ampleur Aussi en mati re de surveillance visuelle d un am nagement hydraulique de montagne convient il d avoir une vision tr s large de ce qu est l environnement du barrage et de sa retenue ainsi on ne n gligera jamais l indice de mouvement de terrain qui aurait pu appara tre l occasion de fortes pluies en aval ou en amont de l am nagement et qui peut toujours tre le signe annonciateur d un mouvement g n ralis de versant l avalanche ou la crue torrentielle qui s est arr t e quelques centaines de m tres en amont ou quelques dizaines de m tres c t de la retenue etc a Cas de la crue Tous les barrages sont soumis aux sollicitations s v res que constituent les crues cote du plan d eau lev e d bits importants dans l vacuateur ruissellement de la pluie sur les parements Une observation renforc e s impose donc dans ces occasions et tout le moins lorsque l on a constat ou que l on suspecte que l vacuateur de crues a fonctionn L observation pendant la crue est riche d informations mais sera rarement possible car les retenues d altitude tant situ es plut t en t te de bassin versant la crue est g n ralement tr s br ve elle peut de plus survenir de nuit Si cela s av re possible crue longue de jour ou crue de fonte on proc de une
14. en al as de montagne afin d en faire tablir le diagnostic Enfin les ouvrages de protection doivent tre examin s lors des visites techniques approfondies cf 2 3 avec l assistance de ce m me ing nieur 8 6 Gestion des situations de danger 8 6 1 Cas des am nagements dot s de dispositifs et ou de restrictions d exploitation vocation de d fense temporaire Dans notre pays certaines retenues d altitude en service dont l emprise empi te une zone soumise un al a en l occurrence avalancheux sont exploit es sous la double contrainte de restrictions sur la p riode de remplissage hivernal et d un dispositif de gestion d alerte du risque d avalanche exceptionnelle De telles situations ou des situations analogues vis vis d autres al as se caract risent par la mise en uvre de proc dures techniques plus ou moins complexes et l implication de nombreux intervenants de comp tences et responsabilit s diverses propri taire exploitant ing nieurs sp cialis s service des pistes maire de la commune Pr fecture service de Contr le et services de s curit pompiers RTM r sidents touristes etc L existence d un dispositif de vidange d urgence et ou de plan d alerte asservi un syst me d alerte nivo m t orologique n cessite alors qu il soit proc d r guli rement des exercices de simulation en conditions hivernales afin notamment de v rifier la pertinence ain
15. les interventions sur la g omembrane peuvent prendre des niveaux d importance tr s diff rents depuis le quasi entretien pose de quelques pi ces sur zones poin onn es jusqu des r habilitations n cessitant des am liorations reprise de la couche support remplacement de la g omembrane Dans tous les cas pour la durabilit de l am nagement le recours des sp cialistes est n cessaire e entreprise d tanch it pour les r parations ponctuelles 20 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 e entreprise d tanch it producteur et ma tre d uvre pour les d gradations plus importantes en effet dans ce cas un diagnostic et l tablissement d un projet de r habilitation sont n cessaires Les intervenants pourront tre diff rents selon qu il s agisse de d gradations survenues au cours de la p riode de garantie ou apr s la fin de celle ci 3 2 2 Traitement des d sordres dus au batillage sur la structure de recouvrement La couche sup rieure de la structure de recouvrement de la g omembrane si cette structure existe est soumise l action du batillage action des vagues form es par le vent sur le plan d eau La protection la plus courante est constitu e d une couche d enrochements dimensionn e l aide de r gles empiriques en fonction de la longueur du plan d eau de la force et de la direction du vent de la pente du talus Le sous dimension
16. sur les gros travaux ventuels le compte rendu de la pr c dente visite le cas ch ant les r sultats des derni res mesures d auscultation c D roulement de la visite On reprend globalement les points observer mentionn s dans le 2 2 1 Une attention particuli re est port e l examen de l environnement de la retenue notamment les abords amont et aval et les ouvrages de protection contre les al as montagnards cf 3 5 s il en existe L annexe 2 en fin de ce document propose une fiche synth tique de visite dressant la liste des observations faire partie par partie du barrage celle ci a t adapt e partir de celle se rapportant au barrage masque amont dans le guide P ROYET d j cit dans lequel elle est assortie d une liste de commentaires dont nous engageons le lecteur prendre connaissance d Fonctionnement des organes hydrauliques et appareils d auscultation A l occasion de ces visites techniques on proc de l inspection des organes hydrauliques de s curit vannes et leur man uvre tant entendu que les ouvertures de vanne doivent tre effectu es avec pr caution notamment vis vis des risques ventuels li s la brusque augmentation du d bit dans le cours d eau r cepteur l aval ou encore l tat de charge ou de sectionnement des diverses conduites Si le barrage est dot d un dispositif d auscultation on en v rifie le bon fonctionnemen
17. tels instruments sauf zone s pr cise s surveiller source nappe phr atique rep r e s lors des tudes pr alables ou la construction car l apparition d une pi zom trie singuli re dans le remblai ou sa fondation est en principe d origine accidentelle d faillance du DEG ou colmatage d un drain et que la probabilit qu un pi zom tre implant a priori au hasard dans le remblai d tecte un accident de ce type est somme toute faible Ici encore c est bien le suivi et l analyse fine des d bits de drainage et de fuite qu il convient de privil gier toute modification la hausse ou la baisse doit conduire la vigilance Ceci impose de pouvoir interpr ter les mesures de d bit conditions constantes prise en compte indispensable de la cote 14 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 du plan d eau bien s r mais aussi des conditions m t os ex fonte des neiges et de la pluviom trie qui influencent les d bits de drainage des versants Les tassements 3 sont contr l s surtout lors des premiers mois de service l aide d un dispositif topographique constitu de bornes de nivellement plac es en cr te de remblai tous les 20 30 m dans le sens de rive rive et ventuellement sur la risberme aval et de piliers d observation plac s sur les rives dans des zones non affect es par des mouvements Les levers topogr
18. age d ventuelles cong res et de fa on imp rative en fin de saison hivernale dans la perspective de crues de fonte Toute n gligence dans cet entretien risque de diminuer la capacit de l vacuateur ou de nuire son bon fonctionnement lors des crues Par ailleurs le travail d enl vement des d p ts ou de d neigement est d autant plus facile qu il est fait r guli rement Dans le m me ordre d id e un vacuateur de crues plac sur une rive escarp e peut tre partiellement obstru par des boulements ou des glissements en provenance de cette rive L enl vement de ces mat riaux doit galement tre fait p riodiquement Si ce probl me se reproduit fr quemment il convient d y apporter les rem des adapt s stabilisation de la rive mise en uvre de pi ges boulis grillages de protection Cas des d versoirs quip s d organes mobiles vannes Il est crucial y compris l hiver de s assurer du parfait caract re op rationnel d organes mobiles contr lant un d versoir de crues qui on le rappelle est le garant de la s curit du barrage vis vis du risque de surverse Pour les organes mobiles des essais p riodiques au moins une fois par an doivent tre r alis s afin de v rifier leur bon fonctionnement et ainsi que celui de leur dispositif de commande et de manoeuvre automatismes alimentation en nergie Lorsque la commande usuelle de la des vanne s est motoris e des essais doivent
19. al as naturels il est recommand que cette assistance soit compl t e en temps que de besoin pr sence d ouvrages de protection v nement singulier par une ing nierie qualifi e en risques naturels de montagne 1 3 5 Le service du contr le Pour tous les barrages ne faisant pas l objet d une concession d exploitation hydro lectrique la mission de Contr le rel ve du service charg de la Police des Eaux sur le cours d eau concern ou son bassin versant Depuis 2006 chaque d partement est dot d un Service Unique de la Police de l Eau en g n ral rattach la Direction D partementale de l Agriculture et de la For t DDAF Les r les du service de contr le sont les suivants instruire le dossier de d claration ou d autorisation de l ouvrage selon les modalit s d finies par les textes d application de la loi sur l eau en particulier les d crets 93 742 et 93 743 du 29 mars 1993 modifi s par les d crets du 17 juillet 2006 laborer et notifier au propri taire les arr t s de prescriptions sp ciales arr t d autorisation arr t s compl mentaire s etc statuer sur le classement du barrage A B C ou D Avant la publication du d cret du 11 12 2007 le service de contr le statuait sur le fait que le barrage devait tre ou non class comme int ressant la s curit publique en application de la circulaire interminist rielle du 14 ao t 1970 s assurer que le propri taire a pri
20. alement assur la mission de ma tre d uvre Cette situation n est pas recommandable car la plupart des entreprises n ont pas en leur sein un cabinet d ing nierie comp tent dans le domaine et de plus elle nuit l impartialit des v rifications de conformit Les ouvrages existants construits dans de telles conditions doivent retenir l attention de leur propri taire quant leur conformit aux r gles de l art Enfin depuis l entr e en application au 1 01 2008 du d cret du 11 12 2007 sur la s curit des ouvrages hydrauliques la mission de conception ma trise d uvre de tout barrage doit obligatoirement tre confi e un organisme r put comp tent devant tre titulaire terme d un agr ment arr t para tre 1 3 3 L exploitant Un exploitant peut tre charg par contrat sign avec le propri taire de tout ou partie des t ches suivantes exploitation de la retenue surveillance visuelle r guli re des ouvrages mesures p riodiques des instruments d auscultation et v rification de leur bon fonctionnement entretien courant du barrage des ouvrages attenants et de ses abords v rification p riodique du bon fonctionnement des dispositifs de commande et de manoeuvre des organes hydrauliques r daction des rapports d exploitation Dans le cas contraire le propri taire est son propre exploitant En station de montagne cette mission s av re souvent confi
21. aphiques sont faits en altim trie uniquement l aide d un niveau Les risques li s aux ph nom nes ext rieurs 4 doivent tre pr venus essentiellement par une surveillance visuelle s tendant l environnement du barrage et de la retenue cf 2 2 2 Dans quelques rares cas il se peut que certaines zones d al a de montagne situ es proximit de la retenue soient instrument es ex pi zom tres auscultation topom trique ou inclinom tres dans un glissement de terrain fissurom tres surveillant une falaise instable balises Nivose ou perches neige pr s d une zone de d part d avalanches etc des fins de pr vention Ces instruments de surveillance doivent alors tre int gr s dans le dispositif d auscultation de la retenue avec une p riodicit adapt e la dynamique d volution du ph nom ne et la menace potentielle qu il repr sente A l exception des tassements 3 la surveillance et le suivi d auscultation de ces barrages ne doivent videmment pas tre interrompus en p riode hivernale qui peut durer de longs mois pour les ouvrages implant s aux hautes altitudes Aussi le syst me d auscultation de ces ouvrages doit tre r fl chi et adapt en cons quence et ce d s le stade de conception robustesse des instruments manuels ou automatiques mise hors gel des points de mesure hydraulique regards et points de mesure lecture simple accessibles en toutes condi
22. avaux tablissement du dossier des ouvrages conformes l ex cution partir des plans de r colement fournis par la ou les entreprises pour les collectivit s locales soumises la loi MOP cette t che est incluse dans l l ment AOR Assistance aux Op rations de R ception de la mission normalis e du ma tre d uvre suivi de la premi re mise en eau La mission du ma tre d uvre pour la construction s ach ve en principe la fin de la premi re mise en eau du barrage avec tablissement du rapport de premi re mise en eau et celui ci n intervient donc pas Le d cret du 11 12 2007 rend une telle d claration obligatoire quels que soient la classe et le statut du barrage autoris ou d clar Loi MOP loi sur la ma trise d ouvrage publique de 12 juillet 1985 et son d cret d application du 29 novembre 1993 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 dans la phase d exploitation du barrage moins que ce ne soit dans un autre cadre contractuel en tant que bureau sp cialis charg de l interpr tation des donn es d auscultation par exemple Dans le cas particulier des ouvrages d altitude leur tanch it est la fois d licate et fondamentale pour la s ret et il para t utile d ajouter un suivi de la premi re vidange la mission du ma tre d uvre Parfois c est l entreprise de construction qui a g
23. ction Un tel dispositif est obligatoire pour les barrages de classe A C et est recommand pour ceux de classe D Il a vocation voluer certains appareils pouvant tre abandonn s d lib r ment au bout de plusieurs ann es et d autres pouvant tre ajout s en cas de d sordre r v l par l observation visuelle Dans tous les cas le dispositif d auscultation d un barrage doit tre con u en se posant les deux questions suivantes quels sont les ph nom nes significatifs du comportement du barrage et de ses volutions comment mesurer ces ph nom nes 13 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Le dispositif d auscultation est d autant plus complet que le barrage est de grande dimension et que l am nagement repr sente un enjeu important aux plans de la s curit et conomique Le tableau B ci apr s extrait du guide P ROYET 2006 propose des recommandations r pondant ce principe Dans tous les cas il doit comprendre un dispositif de mesure de la cote du plan d eau ex chelle limnim trique la charge hydraulique tant le premier param tre influen ant les autres mesures 2 4 1 Instrumentation Pour les barrages en remblai totalement tanch par DEG les principales volutions susceptibles de conduire des d sordres voire des ruptures sont globalement de quatre ordres 1 l existence de fuites travers le DEG non cont
24. d exploitation qu il faut former au pr alable l assistance d ing nieurs sp cialis s rendue obligatoire par le d cret du 11 12 2007 peut s valuer grossi rement entre 3 et 10 jours par an selon la classe du barrage le nombre d instruments d auscultation l existence ou non d al as naturels susceptibles de toucher l am nagement etc l entretien courant repose sur deux principaux postes fauchage des talus et pour les g omembranes non recouvertes r parations du DEG Tels qu ils sont pratiqu s aujourd hui la surveillance et l entretien des retenues d altitude semble toutefois ne repr senter qu une part minoritaire moins de 5 dans le budget de fonctionnement d une installation de neige de culture Le renforcement r cent de la r glementation sur la s curit des ouvrages hydrauliques va probablement se traduire par une augmentation du budget consacr la surveillance et l entretien des barrages d altitude et de leur retenue On ne peut que s en f liciter A terme les ma tres d ouvrage en retireront eux aussi les fruits par l interm diaire d une plus grande long vit des ouvrages 26 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Dans un tel contexte nous incitons fortement les ma tres d oeuvre faire des choix de conception visant une surveillance et un entretien faciles notamment l hiver des futurs ouvra
25. des d g ts des animaux fouisseurs Les cas de d gradations importantes de fouisseurs sur les barrages ne sont pas fr quents mais les cons quences du creusement de gros terriers dans le remblai sont potentiellement graves _raccourcissement des lignes de fuite et risque d apparition de percolation dans les galeries de terrier et de d veloppement d une rosion interne en cas de d faillance du DEG affaissements irr gularit s en cr te ou sur les talus Pour les barrages de montagne de telles d gradations semblent encore plus rares nous n avons eu connaissance d aucun cas av r ce jour Deux principales esp ces creusant des terriers existent en altitude la marmotte moyenne haute montagne et le blaireau moyenne montagne S agissant d esp ces a priori farouches le fauchage ou le d broussaillage r gulier troublant la qui tude des lieux et emp chant le d veloppement de zones de couvert limite assur ment les risques d installation d individus susceptibles d engendrer des d g ts Un talus d grad par des terriers isol s peut tre r par par des travaux de petits terrassements confi s une entreprise de g nie civil 4 El ments de co t de la surveillance de l exploitation et de l entretien des retenues en service La surveillance et l entretien d une retenue d altitude ont un co t ne pas n gliger la surveillance est consommatrice d un temps important d agents
26. drauliques Sous la d nomination ouvrages hydrauliques d un barrage on englobe le s vacuateur s de crue la vidange et la les prise s d eau Ces organes sont parfois totalement ind pendants mais souvent et en particulier sur les petits barrages ils peuvent tre partiellement confondus par exemple une conduite unique sert la fois pour la prise d eau et la vidange 3 3 1 Evacuateur de crues Outre l observation de routine lors des visites p riodiques o l on s attache v rifier les bonnes conditions d coulement et l tat du g nie civil les vacuateurs de crues doivent faire l objet d un examen visuel particuli rement attentif apr s chaque crue Voir guide CFGB 1997 Petits barrages recommandations pour la conception la r alisation et le suivi 21 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Dans la tr s grande majorit des cas les barrages de retenue d altitude sont quip s d vacuateurs seuil libre c est dire sans organes mobiles tels que vannes clapets L entretien d un vacuateur seuil libre consiste essentiellement enlever p riodiquement et au moins apr s chaque crue tous les branchages corps flottants et autres d p ts obstruant l entonnement du seuil le seuil lui m me le coursier ou le bassin de dissipation L hiver il est recommand de proc der son d neigement y compris le d blay
27. e fonctionnement d une pompe de refoulement est impr cise et ne saurait galer le jaugeage direct par empotement ou lecture sur un seuil Dans le cas des barrages totalement tanch s par g omembrane qui nous int ressent il est souhaitable de s parer les zones de mesure pour faciliter l analyse des r sultats au minimum en trois parties d bit de fuite du DEG tanchant le remblai d bit de fuite du DEG de la cuvette d bit s de drainage des versants Si le DEG est recouvert d une structure de protection il est avantageux de compartimenter en plusieurs zones le drainage de la cuvette afin de localiser plus facilement un point de fuite ventuel tant not que l inspection visuelle directe de la g omembrane n est plus possible dans cette configuration En cas d augmentation anormale de d bit des mesures de teneurs en l ments fins de l eau de fuite peuvent renseigner sur un processus ventuel d rosion interne l observation d un tel ph nom ne volution potentiellement rapide et grave renard doit conduire la prise imm diate de mesures de s curit comme l abaissement de la cote du plan d eau La modification de la pi zom trie dans le remblai ou sa fondation qui peut r v ler les ph nom nes de type 2 est observ e par des pi zom tres pi zom tres tube ou cellules pi zom triques Toutefois pour un barrage tanch par DEG on ne pr voit pas une densit trop lev de
28. e la v g tation herbac e ne s est pas encore compl tement implant e La r paration d une ravine consiste non seulement remblayer la ravine elle m me mais galement liminer la cause de la ravine Sur un barrage en terre c est souvent partir d un point bas de la cr te que par concentration des d bits se creuse une ravine sur le talus Parfois c est par contournement d un ouvrage en b ton ou bien par rosion dans une zone de remblai moins bien compact e La r paration doit consister agrandir dans un premier temps la ravine afin de lui donner une forme r guli re trap zo dale 25 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 installer un blocage de pied avec des pierres de dimension d croissante vers l amont de la ravine puis remblayer avec du tout venant par couches horizontales de 10 cm compact es la dame afin de faciliter son compactage le mat riau doit tre l g rement humide liminer l origine de la ravine combler un ventuel point bas sur la cr te du remblai am nager un exutoire dans une zone de concentration des coulements cunette rev tue ou foss En fin de r paration la surface du parement du remblai doit avoir retrouv une forme tr s r guli re ce qui devrait viter que la ravine ne se reforme c t de son emplacement initial pour autant que l on ait trait l origine du d sordre 3 7 2 Pr vention
29. en particulier par le tissu racinaire des arbustes pr sents en pied aval la cr ation dans le remblai de zones de cheminement pr f rentielles pour l eau le long des racines d p rissantes en particulier apr s la mort de l arbre et les risques associ s de d veloppement de renards si l tanch it par DEG venait tre d faillante le soul vement d ouvrages rigides ex structures de l vacuateur lors de la croissance des racines le d veloppement d un couvert propice l installation d ventuels animaux fouisseurs les d t riorations du talus ou les amorces de glissement en cas de temp te provoquant des chablis 18 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 La cr te les talus et les abords d un barrage jusqu une distance d au moins 10 15 m du pied doivent donc tre exempts de tout arbre ou arbuste Un talus aval pente douce et ou la pr sence d une risberme circulable par les engins d entretien facilitent les op rations de fauchage les concepteurs doivent bien int grer ce fait Une lutte sans merci doit tre men e dans ce domaine en ayant toujours l esprit que plus un arbre est gros plus son syst me racinaire est d velopp ce qui signifie qu il faut intervenir le plus t t possible d s le stade arbustif 3 1 3 Traitement des arbustes ou arbres existants Bien que la situation d un boisement inopportun des talu
30. endant la premi re vidange et que celle ci ait lieu en t ou en hiver la p riodicit de cette surveillance visuelle est li e la vitesse de mont e ou de descente du plan d eau tant entendu que pour la plupart des retenues d altitude l alimentation est faite par pompage ou d rivation et que cette vitesse de mont e peut tre facilement contr l e Pour les plans d eau aliment s naturellement on peut titre indicatif retenir un rythme hebdomadaire qui peut tre plus espac si le niveau de la retenue n volue pas pendant une longue p riode A contrario une visite s impose durant cette phase apr s chaque pisode pluvieux ou v nement ext rieur significatif Modalit s Les visites de surveillance doivent se d rouler selon un circuit pr tabli d fini par exemple par l ing nieur sp cialiste et ne n gliger aucun point d observation sur le barrage et les ouvrages attenants L agent charg des visites de routine doit avoir sa disposition un appareil photographique num rique avec dateur activ des bottes et une lampe s il y a une galerie et tre dot des quipements de s curit r glementaires casque baudrier etc suivant la configuration de l ouvrage et le parcours accomplir Compte tenu des risques de chute et de noyade dans le plan d eau risques aggrav s en cas de pr sence d une g omembrane apparente 1l est hautement recommand que ces visites se d roulent en bin me Ces visi
31. es observ es lors des visites de routine en notant les diff rences ventuelles On surveillera plus particuli rement l apparition de fissures sur les organes en b ton et de mouvements sur les parties en remblai ou d blai glissements tassements On s assurera que les vannes fonctionnement correctement sur toute leur plage de man uvre En cas de signes suspects on fera appel l ing nieur sp cialiste pour une visite technique approfondie c Cas de l al a montagne crue torrentielle chute de blocs avalanche glissement de terrain Apr s un v nement de ce type la premi re chose faire est de v rifier si le ph nom ne a atteint ou concern une partie de l am nagement lui m me barrage cuvette talus de d blais vacuateur de crues prise d eau ouvrages ou locaux annexes etc Si tel est le cas il faudra effectuer un relev extr mement pr cis des d g ts sur les parties apparentes du barrage c est dire hors neige ou hors d eau perforation du DEG endommagement de structures d p ts etc Lors de la m me visite on veillera caract riser le ph nom ne naturel en cause date et heure d occurrence ou de constat nature du ph nom ne limites maximales d extension volumes en cause localisation et aspect de la zone de d part etc On n h sitera pas prendre beaucoup de photographies au cours de ce ou ces premiers constats En plus de l examen visuel on proc de imm dia
32. es permet de freiner leur vieillissement et donc d augmenter leur long vit La surveillance et l entretien doivent aussi s tendre l environnement des ouvrages et de la retenue ex appuis du remblai sur les versants talus de d blai versants cours d eau etc aux voies de service et ou aux circulations pour l acc s automobile ou p destre aux diff rentes parties du barrage aux instruments Cf articles 1382 1384 du Code Civil responsabilit du propri taire du fait des choses que l on a sous sa garde D cret compl t par l arr t du 29 02 2008 fixant des prescriptions relatives la s curit et la s ret des ouvrages hydrauliques 2 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 d auscultation etc au dispositif d auscultation ainsi qu aux ouvrages de protection contre les risques naturels s il en existe Dans le cas des barrages d altitude vis s ici l entretien concerne aussi le DEG ou sa structure sup rieure de protection qui assure tr s g n ralement l tanch it de l ensemble de l am nagement remblai et cuvette La cuvette quip e de son DEG est donc consid rer comme un l ment part enti re de gt l ouvrage 1 3 R le des diff rents intervenants La figure A ci apr s illustre les liens entre les diff rents intervenants dans la vie d un ouvrage en service 1 3 1 Le propri taire
33. es sont en effet constitu es de suraccumulations par le vent de neige transform e durcie qui r siste longtemps la fonte et qu il convient donc de d blayer par des moyens appropri s d s qu elles sont constat es afin de r tablir la pleine capacit de l vacuateur NB lorsque la visite s effectue retenue basse voire vide c est l occasion d inspecter attentivement toutes les parties habituellement noy es g omembrane dans sa partie apparente et ou couverture de protection t te amont des ouvrages de prise et de vidange tat d envasement ou d engravement de la retenue Il est d ailleurs fortement recommand d effectuer de temps autre de telles visites retenue abaiss e ou vide si n cessaire apr s vidange du plan d eau tant rappel qu une telle op ration est soumise autorisation ou d claration au titre de la Loi sur l Eau si elle implique un abaissement de la retenue en dessous de sa cote minimale d exploitation 2 2 2 Les visites sp ciales de surveillance suite v nement particulier Il s agit de visites que l exploitant doit conduire syst matiquement apr s chaque v nement qui aurait pu avoir affect le barrage la cuvette tanch e par DEG et ses talus de d blai ou qui a affect son environnement plus ou moins proche Il est important de noter que la montagne compte tenu des fortes pentes et d nivel es de la g ologie de l tat d enneigement
34. ges et tablir d s le stade avant projet un chiffrage du co t des op rations de maintenance l attention du ma tre d ouvrage afin que ce dernier prenne la bonne mesure du budget de fonctionnement n cessaire au cours de la vie de service du barrage En compl ment de cette sensibilisation pr alable et en fin d op ration de construction le ma tre d uvre rassemble les documents techniques relatifs aux ouvrages r ellement ex cut s y compris notices et consignes de man uvre et d entretien et les remet au ma tre d ouvrage pour constituer le dossier du barrage Une formation personnalis e des agents d exploitation ou d entretien l application des notices et consignes est recommander FIGURE ET TABLEAUX Fig A Les intervenants dans la gestion et le contr le des barrages en exploitation Tableau B Dispositif recommand pour un petit barrage masque amont extrait guide P Royet ANNEXE 1 Tableau des obligations du propri taire et missions du contr le en application du d cret du 11 12 2007 ANNEXE 2 Fiche de visite d une retenue d altitude d apr s guide P Royet BIBLIOGRAPHIE Royet P 2006 La surveillance et l entretien des petits barrages guide pratique Quae Editions 78 p 27 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Responsable de l ouvrage civil p nal Rapport d auscultat
35. ion Etude de dangers Rapport de revue de s ret Exploitation du barrage Surveillance barrage Maintenance Mesures d auscultation Suivi courant d auscultation Visites techniques approfondies Autorisations administratives R Assistance du service de contr le Visites d inspection Fig A Les intervenants dans la gestion et le contr le des barrages autoris s en exploitation Tableau B DISPOSITIF D AUSCULTATION RECOMMANDE POUR UN PETIT BARRAGE A MASQUE AMONT MESURES A CRITERE D APPRECIATION DE L IMPORTANCE DU BARRAGE PREVOIR H lt 5met 5m lt H lt 10mou 10m lt H lt 15m 15m lt H lt 20m H JV lt 5 5 lt H 4V lt 50 ou ou 50 lt H V lt 200 H IV gt 200 Cote du non Limnim tre Limnim tre Limnim tre plan d eau Mesures non non en g n ral non mesure des tassements topographi n cessaires si par bornes de nivellement ques remblai en enrochements bornes de nivellement si remblai en terre ou tout venant barrages neufs uniquement Mesure non en g n ral non un profil de rive un ou quelques profils de la n cessaire sauf rive sur la cr te ou amont aval quip s de pi zom trie surveillance de sur la risberme cellules de pression dans zones humides quip de le remblai et en fondation apparaissant pi zom tres en aval de l tanch it l aval ou sur les cr pine longue rives un profil rive rive sur la z quelques cr te ou sur la risberme pi zo
36. ire de contr le cf 2 6 organis e la demande du service de Police de l Eau et dirig e par lui comprend un examen visuel contradictoire des parties visibles du barrage 2 2 1 La surveillance visuelle de routine ou programm e Elle a pour objectif de d celer rapidement tout ph nom ne nouveau affectant les ouvrages ainsi que de suivre qualitativement les volutions P riodicit En phase d exploitation normale et en l absence de tout indice inqui tant quant au comportement de l ouvrage la p riodicit minimale recommand e est mensuelle voire bimestrielle pour les plus petits barrages Pour les grands barrages la p riodicit minimale recommand e est bimensuelle En tout tat de cause et en application de la nouvelle r glementation date limite pour la mise en conformit des barrages existants de classes B D 31 12 2012 la p riodicit des visites de routine est indiqu e dans les consignes crites de surveillance tablies sous la responsabilit du propri taire et soumises approbation du Pr fet pour les barrages de classes A C Les visites doivent tre plus rapproch es d s que l on constate une volution nouvelle Un v nement ou ph nom ne ext rieur particulier doit donner lieu une visite sp ciale cf 2 2 2 ci apr s Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Pendant la premi re mise en eau et de pr f rence galement p
37. it d un drain cons cutive un ph nom ne de colmatage En phase d exploitation le rythme de la surveillance est adapt e la nature et l tat du barrage mais doit imp rativement tre renforc e en cas d anomalies ou de d sordres constat s sur l ouvrage ainsi qu l occasion des crues ou autres ph nom nes naturels ex glissements de terrain crues torrentielles avalanches s ismes s tant produits proximit de l am nagement voire l ayant impact La surveillance des barrages repose sur les l ments suivants la surveillance visuelle la v rification p riodique du bon fonctionnement des vannes Cette v rification doit tre syst matique l occasion des visites techniques approfondies mais il est recommandable que le propri taire fasse proc der des essais plus fr quents la tenue du registre de l ouvrage ou registre de l exploitant l auscultation Pour b tir un programme de surveillance et d entretien pertinent et efficace du barrage et de ses ouvrages annexes 1l est indispensable que le propri taire ait constitu un dossier du barrage le plus complet possible et qui devrait comprendre une collection de documents descriptifs de rapports d tude ou de consignes manant du ma tre d uvre la construction tudes de conception tude g otechnique notes de calcul dossier des ouvrages ex cut s y compris les plans des ouvrages conformes l ex
38. lementation introduite par le d cret du 11 12 2007 impose aux ma tres d ouvrage le recours une telle ing nierie sp cialis e et si n cessaire agr e notamment pour le rapport d auscultation des barrages A C avec des obligations croissantes en fonction de la classe de l ouvrage 4 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 D C B ou A et de la nature et complexit de la mission objet de la prestation cf tableau en annexe 1 Si la structure ma tre d ouvrage ne poss de pas en son sein l ing nieur ou le bureau sp cialis correspondant ce qui est le cas g n ral chez les propri taires de petits barrages ou retenues elle doit faire appel un ou plusieurs prestataires ext rieurs Avant la publication de ce d cret seuls les barrages class s comme int ressant la s curit publique par l tat taient syst matiquement soumis de fortes contraintes r glementaires de surveillance et d entretien des ouvrages En principe ces contraintes ont t pr cis es dans les actes d autorisation ou de d claration ou des arr t s pr fectoraux de prescriptions compl mentaires relatifs aux am nagements correspondants Elles restent en vigueur tant qu un nouvel arr t de prescriptions compl mentaires ne les modifiera pas suite la parution du d cret du 11 12 2007 Pour le cas des barrages et retenues d altitude potentiellement concern s par des
39. les bienvenues La pr sente version de novembre 2008 int gre les principales remarques de ce Comit 1 Fondements r glementaires et techniques 1 1 R glementaires responsabilit du propri taire Quelle que soit sa forme juridique personnes physiques ou morales priv es collectivit s locales etc le propri taire est pleinement responsable tant au civil qu au p nal des dommages qui peuvent tre occasionn s par l ouvrage dont il a la garde et en particulier le cas ch ant par sa rupture En cas de sinistre avec dommages aux tiers le d faut manifeste d entretien et de surveillance de l ouvrage sera de nature aggraver les circonstances Le r cent d cret n 2007_1735 du 11 12 2007 relatif la s curit des ouvrages des ouvrages hydrauliques s appuie largement sur ces principes pour prescrire les obligations incombant aux propri taires de tels am nagements 1 2 Techniques maintien de l ouvrage en bon tat de service Au del des consid rations de responsabilit l objectif de maintenir l ouvrage en bon tat de fonctionnement justifie lui seul la surveillance et l entretien r guliers l a surveillance r guli re permet de d tecter temps la plupart des d sordres un stade pr coce de suivre des ph nom nes volutifs et de prendre temps les mesures d entretien et de r paration qui s imposent pour maintenir les fonctions et la s curit du barrage entretien des ouvrag
40. loitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 2 La surveillance des barrages 2 1 Organisation par le propri taire La surveillance du barrage vise principalement suivre les volutions du comportement du barrage et permet au propri taire assist de son ing mieur conseil de d cider de la nature et de l urgence des interventions de maintenance ou de r paration On trouve en annexe 1 du pr sent document un tableau r capitulant les obligations qui incombent au propri taire en mati re d organisation de la surveillance selon la classe du barrage dont il est responsable Les volutions dans le comportement des barrages sont en g n ral lentes Certaines peuvent s av rer potentiellement rapides en particulier pour les barrages en remblai tanch s par DEG notamment lors de la phase cruciale de premi re mise en eau En effet les remblais de tels barrages sont g n ralement assez perm ables et en cas de d faillance de la g omembrane peuvent tre le si ge d coulements fort gradient donc dynamique rapide La m thodologie de suivi doit fournir les moyens de d tecter les anomalies d appr cier les vitesses d volution et leur aboutissement probable en s parant les ph nom nes r versibles ex variation d un d bit de fuite directement li e la cote du plan d eau ou d un d bit de drainage reli la pluviom trie des ph nom nes irr versibles ex baisse du d b
41. m tres en pied quip tous les 20 30 m aval du barrage de pi zom tres cr pine et ou sur les rives longue quelques pi zom tres en pied aval du barrage et sur les rives Mesures en cas dej une mesure mesure des d bits mesure des d bits des d bits g omembrane non globale des d bits chacun des chacun des exutoires du prot g e une l exutoire du exutoires du syst me de drainage mesure globale des syst me de syst me de d bits lexutoire drainage drainage ventuellement mesure du syst me de globale des d bits collect s drainage en cas de par le foss de pied aval g omembrane dans les autres non prot g e cas mesure si compartimentage d bits significatifs du dispositif 1 Rentrent dans cette cat gorie tous les barrages en remblai dont la fonction d tanch it est assur e par un masque amont b ton b ton bitumineux ou g omembrane Sont galement inclus les barrages dont l tanch it de la cuvette est assur e par le m me dispositif que le masque amont Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude pour alimentation des installations de neige de culture ANNEXES Annexe 1 PRESENTATION SYNTHETIQUE DES CLASSES DE BARRAGE ET DES OBLIGATIONS DU PROPRIETAIRE ET MISSIONS DU SERVICE DE CONTROLE Classes de Barrage B C Henm H 2 20 H gt 10et H25met H22m a H2 V05 gt
42. nement de la couche de protection vis vis du batillage conduit presque toujours des d sordres plus ou moins rapides sur le parement amont L action des vagues d place les pierres de poids insuffisant et met jour la couche de transition sous jacente ou le g osynth tique anti poin onnement ce qui occasionne leur d gradation rapide Cela peut conduire ensuite des glissements localis s qui progressent peu peu vers le haut de la protection susceptible de ce fait d tre d stabilis e sur toute sa hauteur et qui peuvent au final affecter la murette pare vagues si elle existe Il convient donc d intervenir rapidement lorsque l on constate l amorce des d gradations en cas de d sordres localis s sur une protection en enrochements il suffit de proc der des r parations ponctuelles en mettant en place des enrochements plus gros la place de ceux qui ont t d plac s De tels travaux doivent tre confi s une entreprise de g nie civil si le poids des enrochements l exige Ils seront r alis s dans la mesure du possible depuis la cr te 3 2 3 Glissement de la structure de recouvrement Si des mouvements de la structure de recouvrement ne peuvent pas tre imput s l effet du batillage on peut craindre un glissement plan de l ensemble de la structure Un tel d sordre est grave et son diagnostic approfondi exige l intervention d un cabinet d ing nierie sp cialis 3 3 Entretien des ouvrages hy
43. ngins m caniques de fauchage et la suppression des zones de couvert dissuadent les animaux fouisseurs d lire domicile dans le barrage en troublant leur qui tude Il est donc recommand de faucher ou de tondre les zones engazonn es au moins une fois et si possible deux fois par an par exemple en fin de printemps et ou en d but d automne Cet entretien doit s tendre aux abords du barrage Lors du fauchage en cr te ou en t te de talus il faut veiller ne pas endommager la g omembrane Le p turage du talus aval peut tre une solution int ressante car les traces des sabots des ruminants et la fumure naturellement apport e sont propices la r g n ration de la couverture herbac e On choisira des ovins de pr f rence des bovins ces derniers tant susceptibles par leur poids de creuser de profondes traces avec leurs sabots Cependant il convient d viter la charge excessive par une conduite appropri e du troupeau et de bien choisir la p riode de p turage d gradation des talus par les sentes pi tinement en p riode tr s humide Une cl ture efficace doit galement tre en place sur la cr te de fa on emp cher que les animaux acc dent la retenue 8 1 2 V g tation arbustive ou arborescente Plusieurs cons quences n fastes sont craindre de la pr sence d arbres sur le barrage ou sa proximit la g ne pour l inspection visuelle le colmatage du syst me de drainage collecteurs
44. nir toutes les recommandations permettant d adapter le rythme des mesures au comportement du barrage L agent d exploitation doit reporter l ensemble des mesures d auscultation sur une feuille pr imprim e Un plan d implantation des diff rents dispositifs de mesure doit accompagner la feuille de mesure afin de faciliter le travail de l agent d exploitation particuli rement pendant les p riodes de suppl ance Cas particulier des mesures topographiques Lorsque le barrage est quip de rep res de tassement il est recommand de proc der des campagnes de relev s trimestrielles semestrielles pendant la premi re ann e de service puis de passer ensuite un rythme semestriel ou annuel En l absence d volution significative les levers pourront tre progressivement espac s et m me abandonn s pour les plus petits barrages En cas de d t rioration partielle du dispositif topographique on pourra se servir du niveau du seuil de l vacuateur comme niveau de r f rence pour le nivellement de la cr te du remblai 2 4 3 Interpr tation des mesures Rapport d auscultation a La critique de la mesure Report sur graphique L agent d exploitation charg de faire les mesures des instruments d auscultation doit syst matiquement critiquer chaque mesure sur site puis au bureau o convenablement form par l ing nieur sp cialis il peut reporter les mesures sur des graphiques interannuels afin d en effectuer une
45. on d une marche d escalier proc der l enl vement des corps flottants ventuels qui hors saison hivernale pourraient d grader la g omembrane sila g omembrane n cessite un nettoyage respecter les consignes donn es par l entreprise d tanch it notamment pour ce qui concerne le mat riel et les produits utilis s Dans les parties d ouvrage o la g omembrane est recouverte l examen visuel direct de celle ci n est plus possible On privil gie alors les m thodes indirectes mesures d auscultation essais la fluoresc ine pour rep rer les d fauts ou les d chirures dans ces zones Si une hausse impromptue de d bit de drainage est constat e un abaissement du plan d eau bien conduit et auscult va permettre de rep rer les cotes des principales fuites S il s av re difficile de localiser les fuites on peut faire appel des m thodes lectriques de d tection d coulements travers les g omembranes pour plus d informations ce sujet un guide est disponible sur le site du CFG www cfg asso fr Il existe aussi des m thodes de prospection g ophysique qui peuvent se r v ler adapt es sans tre sp cifiques aux g omembranes polarisation spontan e PS m thodes soniques etc Op rations de r paration Les d gradations n cessitant ces r parations peuvent tre notamment caus es par e Jes effets de la glace e Jes op rations d entretien elles m mes e
46. ouches l exception de celles proximit de structures rigides afin de ne pas les endommager largir et taluter les excavations ainsi cr es et reconstituer le talus par apport et mise en uvre de sol compact de caract ristiques appropri es 3 2 Entretien et r paration du DEG 3 2 1 Entretien r parations de la g omembrane Il est important que l entreprise d tanch it ait remis au ma tre d ouvrage un document technique pour le bon usage de l am nagement tanch par DEG concernant tout particuli rement la g omembrane et son entretien En particulier les restrictions de circulation sur la g omembrane ou sa structure de recouvrement doivent tre pr cis es Surveillance et entretien courants Dans le cas d une g omembrane non recouverte il convient de maintenir un niveau d eau minimum au fond de la retenue pour le lestage contre le vent assurer un examen visuel r gulier et complet une fois par an de la g omembrane ou minima l occasion de la visite technique approfondie A ce titre les zones de raccordement aux ouvrages en b ton doivent tre v rifi es avec soin risques de tassements localis s 19 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 si la g omembrane est non prot g e en t te de talus amont v rifier que dans la zone de marnage l effet du batillage ne d forme pas les couches de sol support appariti
47. ouverture totale de la vidange plusieurs fois par an et en p riode de fort d bit de la rivi re est recommand e condition bien s r que cela n aggrave pas de fa on significative le risque l aval car elle permet une chasse des s diments du fond de la retenue et pr vient ainsi les risques de blocage des vannes par envasement Les vannes de prise d eau sont manoeuvr es r guli rement dans le cadre de l exploitation normale du barrage Tout dysfonctionnement appara tra donc de lui m me Par contre il convient de v rifier au moins une fois par an le bon fonctionnement des ventuelles vannes de garde des prises d eau Pour l entretien courant des vannes il importe de suivre les prescriptions du manuel fourni par le fabriquant 3 4 Entretien du dispositif de drainage et d auscultation La v rification r guli re du bon fonctionnement des appareils d auscultation doit tre faite par l exploitant l occasion des mesures et par l ing nieur sp cialiste l occasion des visites approfondies On peut d tailler les divers travaux d entretien par type d appareil tant entendu qu une attention toute particuli re doit tre port e en priorit sur l entretien des dispositifs de drainage dont le fonctionnement est crucial vis vis de la s curit du barrage exutoires des drains du remblai d gagement de la v g tation contr le des ventuels apports solides examiner en particulier l int rieur des tuyaux leu
48. ph nom nes naturels de montagne les mesures d auscultation si elles ne font pas l objet de fiches sp cialement pr vues cet effet des informations sur l exploitation du barrage volution de la cote de la retenue dates de d but et fin d alimentation ou de pr l vement volumes pr lev s man uvre de vannes chasses ou sur des l ments susceptibles d affecter l exploitation pr sence de glace de cong res les informations sur les d clenchements pr ventifs d avalanches et leurs r sultats la description de tous les travaux d entretien et de r paration la mention des visites techniques approfondies de l ing nieur sp cialis ou des inspections du service de contr le avec nom et signature des participants Toutes les indications port es sur le registre doivent tre dat es et sign es par leur auteur Tout au long de son utilisation le registre doit tre conserv avec soin par l agent d exploitation transport et stock sous pochette plastique l abri de l humidit et des crues Une fois qu un cahier est termin il est recommand d en faire un duplicata et de stocker avec soin le cahier et son duplicata dans deux lieux s rs diff rents Ce registre doit tre pr sent toute requ te du service de l Etat charg du contr le Pour les barrages de classes A C le ma tre d ouvrage est tenu d laborer un rapport de l exploitant qui est essentiellement une synth
49. possible en liaison avec l ing nieur sp cialiste barrages cf 2 3 1 ci apr s les mesures de mise en s curit du barrage court et moyen termes L ing nieur sp cialis montagne devra 10 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 galement examiner l tat post v nementiel des ouvrages de protection de la retenue contre les al as naturels de montagne s il en existe Cas particulier du glissement de terrain A la diff rence des crues torrentielles chutes de blocs et autres avalanches un mouvement de terrain peut tre potentiellement dangereux parce qu annonciateur d un ph nom ne de plus grande ampleur affectant par exemple l ensemble du versant supportant la retenue quand bien m me il s est produit laval du site d implantation du barrage Aussi l occurrence inexpliqu e d un glissement de terrain dans l environnement plus ou moins proche de l am nagement g n ralement lors ou apr s des p riodes tr s humides fortes pr cipitations et ou fonte massive des neiges doit conduire la plus grande vigilance et la mobilisation de l expert en risques naturels de montagne On s attachera l aussi rechercher toute modification dans le r gime des d bits de drainage issus de l ouvrage ou de son environnement tant not que les mouvements de terrain quand bien m me ext rieurs la retenue peuvent bouleverse
50. premi re analyse qualitative Cela consiste comparer la mesure celle ant rieure ainsi qu la plage habituelle de variation de l instrument consid r Ainsi on identifie rapidement la plupart des erreurs de lecture ainsi que tout dysfonctionnement de l appareil d auscultation ou toute erreur de retranscription On peut alors refaire la mesure et confirmer ou non l volution anormale de sa valeur Les consignes de l ing nieur sp cialis assistant le propri taire pour les visites techniques approfondies et ou l laboration du rapport d auscultation peuvent avantageusement pr voir les cas de mesures inqui tantes justifiant que l agent d exploitation l avertisse imm diatement b L analyse approfondie des mesures Cette t che est pointue et rel ve logiquement de l ing nieur ou du cabinet d ing nierie sp cialis et agr pour les barrages de classes A C qui assiste le propri taire du barrage et son exploitant cette fin Elle se conclut par la r daction d un rapport d interpr tation des mesures intitul rapport d auscultation Elle vise appr hender partir de l analyse approfondie de nombreuses mesures l volution du comportement du barrage dans le temps d duction faite de toute autre variation ce qu on appelle l analyse conditions constantes A cette fin les ing nieurs sp cialis s utilisent des m thodes et ou des logiciels d analyse statistique de
51. r l es par le syst me de drainage et filtration et pouvant par leur aggravation progressive conduire un ph nom ne de renard dans le remblai ou sa fondation 2 une modification du r gime des coulements souterrains dans la fondation du remblai sous la cuvette ou dans les versants et ou un colmatage ou une saturation des drains entra nant localement une mont e de la pi zom trie dans le remblai ou sa fondation et susceptibles de mettre en danger sur un tron on plus ou moins large la stabilit de l ensemble remblai et fondation 3 des tassements de la cr te du remblai engendrant une diminution de la revanche ce qui limite la s curit du barrage vis vis du risque de surverse 4 les ph nom nes ext rieurs de type gravitaire crues torrentielles chutes de blocs effondrements glissements de terrain avalanches Les fuites 1 sont contr l es par des dispositifs simples de mesure des d bits Les drains du barrage et de la cuvette d bouchent dans un collecteur am nag cet effet La cr ation ventuelle d un dispositif de r cup ration de ces coulements et de refoulement par pompage dans la retenue ne doit jamais se faire au d triment d une possibilit de mesure directe de ces d bits des fins d auscultation Une telle malfa on est souvent observ e dans les am nagements et doit absolument tre proscrite l valuation d un d bit de drainage par l analyse des cycles d
52. r exutoire limination des mousses et des algues qui se d veloppent aux exutoires foss s de collecte des d bits curage r gulier nettoyage de la v g tation le cas ch ant r fection des rev tements drains et pi zom tres cr pin s dans un remblai v rification p riodique du niveau du fond du drain et le cas ch ant nettoyage par circulation d eau faible pression drains for s en fondation limination r guli re de la calcite ou des divers d p ts susceptibles de se former en surface l exutoire des drains le cas ch ant nettoyage interne du drain au jet basse pression l hydrocureuse haute pression est proscrire dans les drains cr pin s parties m talliques des protections de drains et pi zom tres graissage des pas de vis et des cadenas peinture des parties oxydables num rotation rep res et bornes de nivellement d gagement de la v g tation peinture Un entretien particulier est pr voir l hiver afin de permettre la poursuite des mesures sur les instruments de lecture simple d neigement d blocage de regards v rification du bon fonctionnement des instruments concern s etc 3 5 Entretien des ouvrages ou dispositifs de protection contre les al as de montagne Cet entretien concerne les ouvrages ventuellement r alis s la construction du barrage ou au cours de sa vie de service pour prot ger la retenue contre des al as naturels de montagne
53. r le trajet des coulements souterrains dans le versant et introduire par l des conditions nouvelles d instabilit en des points ou zones stables auparavant Comme pour les crues toutes les informations recueillies sur le ph nom ne et les suites donn es doivent tre consign es dans le registre du barrage Pour tout v nement grave ayant touch la retenue ou qui aurait pu le toucher le ma tre d ouvrage doit pr venir imm diatement le service de contr le 2 2 3 La visite technique approfondie En application du d cret du 11 12 2007 et de son arr t d application du 29 02 2008 la visite technique approfondie VTA est men e sous la responsabilit du ma tre d ouvrage par un personnel comp tent notamment en hydraulique en lectrom canique en g otechnique et en g nie civilet ayant une connaissance suffisante du dossier et des r sultats d auscultation de l ouvrage que le ma tre d ouvrage recherchera donc l ext rieur de sa structure s il ne dispose pas d un tel personnel en son sein Il est recommand qu l occasion de cette visite l ing nieur comp tent sus d crit se fasse accompagner du ou des charg s des visites de routine ce qui permet au sp cialiste de v rifier les pratiques de ces agents et si n cessaire de consolider par des changes directs leur formation a P riodicit Les fr quences minimales des visites techniques approfondies de l ing nieur sp
54. r les talus et pr s du pied aval d g ts dus aux animaux fouisseurs ruminants obstruction des vannes ou des seuils par des corps flottants ex blocs de glace ou des mat riaux obstruction du coursier de l vacuateur de crue par de la v g tation des boulements affouillements rosions mouvements de structure dans l vacuateur tat des appareils d auscultation tat de la cl ture environnement de la retenue instabilit de versants chutes de blocs activit torrentielle etc Points particuliers v rifier ou observer en p riode d enneigement praticabilit des acc s aux points de mesure lecture simple du dispositif d auscultation fonctionnalit de l acc s la vanne de vidange et de son organe de manoeuvre Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 tat de la glace form e sur le plan d eau fonctionnement du dispositif de bullage pr sence de glace de cong res ou de sur paisseurs de neige notamment sur les diff rentes parties de l vacuateur de crues adaptation de la cl ture l tat d enneigement r tablissement d une hauteur utile suffisante activit avalancheuse dans l environnement de la retenue En fin d hiver on s attache v rifier l absence de cong re ou de glace sur les zones sensibles de l vacuateur seuil chenal coursier Les cong r
55. s d un barrage puisse facilement tre vit e gr ce un fauchage r gulier il faut reconna tre qu elle est assez souvent rencontr e dans les barrages de plaine dont certains sont tr s anciens Quelques ann es de n gligence de contr le de v g tation suffisent en effet entra ner une telle situation Il est alors souvent n cessaire de faire appel des entreprises sp cialis es d broussaillage abattage g nie civil En montagne les cas de remblais se boisant sont encore peu fr quents compte tenu du jeune ge des barrages mais il faut se m fier de certaines essences de pleine lumi re ex le M l ze dans les Alpes du Sud qui ont tendance coloniser rapidement les talus La complexit du traitement d une v g tation ligneuse ind sirable cro t avec l ampleur de son d veloppement sila v g tation est uniquement arbustive avec des souches et donc des racines encore gr les et peu d velopp es on peut proc der une coupe syst matique des brins sans dessouchage qu il convient d accompagner de l application d un produit chimique d vitalisant sur les cicatrices fra ches afin de tuer les sujets Pour les plus petits sujets l arrachage manuel de l arbuste et de sa souche est envisageable si la v g tation est arborescente avec des arbres pars il est recommand de les abattre puis de pr voir dans les semaines qui suivent une op ration de g nie civil consistant arracher les s
56. s de crise propri taire exploitant ing nieur sp cialis maire de la commune services d Etat se connaissent se fr quentent et prennent l habitude de travailler ensemble voire se placent de temps en temps en simulation de situation s de danger Quelques pratiques simples peuvent contribuer favoriser cette synergie vertueuse faire participer le coll ge des principaux acteurs concern s quelques visites techniques et ou inspection de contr le de la retenue et des ouvrages int grer l existence et la gestion du risque de rupture barrage dans les pr rogatives du Plan Communal de Sauvegarde PCS Le fait qu un al a naturel de montagne ait une probabilit certaine d tre impliqu dans un sc nario de rupture de l ouvrage et que des al as particuliers ex laves torrentielles puissent tre g n r s par cette rupture milite pour une appr hension multi risques des v nements Le cadre d laboration du PCS se r v le particuli rement bien adapt une telle approche polyvalente Le Plan Communal de Sauvegarde Le Plan Communal de Sauvegarde PCS a t instaur par la Loi de modernisation de la S curit Civile d ao t 2004 II est mis en oeuvre sous la responsabilit du maire de la commune expos e en liaison avec les services d Etat notamment de s curit civile et l ensemble des acteurs du territoire D partement services de secours chefs d entreprise directeurs d
57. s mesures 16 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 Tout comportement irr versible et inqui tant du barrage ex d bit de fuite qui augmente plan d eau constant doit conduire le cabinet d ing nierie faire prendre par le propri taire des dispositions appropri es la premi re tant un renforcement de la surveillance visuelle et de l auscultation Analyse qualitative de quelques ph nom nes irr versibles simples d une retenue d altitude Augmentation des d bits des drains L augmentation des d bits de drainage plan d eau constant traduit le vieillissement de l tanch it ou si l augmentation a t brutale un accident sur le DEG Le ph nom ne est d autant plus inqui tant si l volution est rapide et ne se stabilise pas Il convient dans tous les cas d essayer de cerner l origine de l volution des d bits en scindant si possible les zones de mesure Baisse des d bits des drains Contrairement ce que l on pourrait croire la baisse de d bit d un drain peut tre aussi inqui tante que son augmentation En effet une baisse de d bit conditions hydrostatiques et climatiques constantes peut avoir deux origines une am lioration naturelle de l tanch it du barrage par colmatage d une zone fuyarde du DEG Ce cas bien s r favorable et rassurant est peu courant compte tenu du type et de la localisation des fuites don
58. s toutes les dispositions n cessaires en vue d un suivi et d une surveillance appropri s de son barrage consistance du dispositif d auscultation p riodicit des mesures tenue du registre du barrage comp tences ou r f rences techniques des intervenants organiser des inspections p riodiques de contr le v rifier que les recommandations formul es lors des visites d inspection pr c dentes ont bien t suivies d effet et en r diger le proc s verbal Cette mission est exerc e sous l autorit du Minist re charg de l Ecologie Direction G n rale de la Pr vention des Risques et le service de contr le peut se faire assister au besoin par le PATOUH pour r soudre les difficult s techniques importantes NB Il faut bien distinguer la mission de contr le i e contr ler que le ma tre d ouvrage surveille et entretient correctement son barrage qui incombe au Service de Police de l Eau de celle de suivi et de surveillance r guli re du barrage qui incombe son propri taire en application du d cret du 11 12 2007 qui rend caduque la circulaire interminist rielle du 14 ao t 1970 propos du classement comme int ressant la s curit publique P le d Appui Technique aux services de contr le des Ouvrages Hydrauliques convention du 4 d cembre 2007 entre le Minist re charg de l Ecologie et le Cemagref organisant cette mission d appui pour les ouvrages autoris s Surveillance exp
59. se du registre du barrage sur la p riode consid r e principaux v nements op rations d entretien gestion de la retenue remplissage vidange etc soumettre au service de Contr le selon des espacements maximaux fix s par le d cret du 11 12 2007 cf tableau en annexe 1 une fois par an pour les barrages de classe A une fois tous les cinq ans pour les barrages des classe B et C 2 4 Auscultation L auscultation est une m thode de surveillance quantitative qui est bas e sur l analyse des mesures fournies par une instrumentation sp cifique chaque ouvrage Pour les barrages en remblai on mesure essentiellement des d bits de fuite ou de drainage des pressions ou des niveaux d eau dans le remblai qui pour le cas des barrages tanch s par DEG n apparaissent en g n ral que de fa on accidentelle et des d placements surtout au jeune ge du remblai Une analyse fine des mesures permet d expliciter le comportement long terme du barrage et par cons quent est susceptible de mettre en vidence d ventuelles anomalies dans ce comportement avant m me que celles ci ne se manifestent par des signes ext rieurs A l inverse il est utile d ausculter finement un d sordre apparu sur l ouvrage jaugeage d une fuite nouvelle par exemple Pour un barrage neuf quelle que soit son importance le dispositif d auscultation doit tre pr vu et con u d s l avant projet et mis en place pendant la constru
60. si que la bonne compr hension par les diff rents intervenants des consignes du plan d alerte et l efficience des communications entre les acteurs responsables Au pr alable une tude d onde de rupture aura d fini les secteurs enjeux humains expos s en cas de sinistre sur la retenue les natures de ph nom nes redout s et enfin l emprise des zones vacuer et les d lais dont on dispose pour se faire 3 6 2 Situations impr vues La montagne a souvent montr qu elle tait capable d engendrer des situations de risque impr visibles en tous cas non pr vues par les meilleurs des experts par exemple apparition subite d un risque avalancheux ou de mouvement de terrain dans une zone r put e s re mena ant la retenue Compte tenu de l ampleur potentielle des risques induits par la rupture des barrages d altitude au moins pour ceux de classes A C on ne peut que recommander que les acteurs qui seraient impliqu s dans la 10 que l on peut esp rer ne plus rencontrer pour les ouvrages construire tant rappel qu en application des recommandations mises depuis 2006 par la Direction de l Eau du MEDAD il est conseill d implanter les retenues potentiellement dangereuses de par l occupation humaine en aval en dehors des zones impact es par les al as de montagne 24 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 gestion de telles situation
61. t ainsi que l ex cution correcte des mesures par l agent qui en est charg e Rapport de visite A l issue de la visite approfondie l ing nieur sp cialiste r dige un rapport complet d crivant toutes les observations faites lors de la visite rendant compte des essais de fonctionnement des organes hydrauliques et des instruments d auscultation et recommandant tous travaux ou interventions qui seraient n cessaires Ce rapport est adress par le propri taire au service de contr le 2 3 Tenue du registre journal et rapport de l exploitant Quelle que soit la classe du barrage le d cret du 11 12 2007 impose que son propri taire ou l exploitant agissant pour son compte tienne un registre et ce d s le d but de la premi re mise en eau Ce document est extr mement pr cieux car il constitue le journal du barrage Il s agit d un cahier tenu jour par la personne charg e de la surveillance r guli re du barrage Il est recommand de choisir un document couverture cartonn e r sistante de format au moins A4 pages num rot es Sont consign s dans ce registre le compte rendu de l observation visuelle de routine avec a minima la cote de la retenue et l indication du temps plus ventuellement la mention RAS en face de la date 12 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 le compte rendu circonstanci des observations suite aux crues s ismes
62. t le DEG peut tre responsable et du peu de s dimentation dans les retenues d altitude un colmatage du dispositif de drainage qui se trouve peu peu contourn et ne contr le plus les d bits de fuite Dans ce cas tr s inqui tant la pi zom trie va augmenter et les coulements non contr l es peuvent tre l origine de renards ou de glissements du talus aval du barrage c Rapports d auscultation L interpr tation p riodique des mesures donne lieu la r daction des rapports d auscultation Les espacements maximaux de production de ces rapports soumettre au service de Contr le sont fix s par le d cret du 11 12 2007 cf tableau joint en annexe 1 une fois tous les deux ans pour les barrages de classe A une fois tous les cinq ans pour les barrages des classes B et C pas d obligation particuli re pour les barrages de classe D Enfin les rapports d auscultation doivent tre tablis par des organismes agr es en application du d cret susvis 2 5 Visites d inspection du service de contr le Ces visites rel vent de la responsabilit du service de l Etat dont la mission est de contr ler que le propri taire assume correctement ses obligations de bonne surveillance entretien et maintenance du barrage Le propri taire met en uvre tous les moyens pour que ces visites d inspection se d roulent dans les meilleures conditions S il s agit d une visite compl te d cennale
63. tablissements recevant du public associations de citoyens etc Le PCS v ritable instrument de planification et d organisation l chelle communale ou intercommunale a pour vocation g rer toute crise ou plus g n riquement v nement de s curit civile en vue d assurer la s curit de la population Il contient minima le diagnostic des risques et des vuln rabilit s locales les mesures d alerte adapt es au territoire information pr ventive de la population Pour en savoir plus propos de l laboration des PCS deux guides pratiques ont t r alis s par la Direction de la D fense et de la S curit Civile et sont t l chargeables sur http www interieur gouv fr sections a_l_interieur defense_et_securite_civiles gestion risques memento pes http www interieur gouv fr sections a_1_interieur defense_et_ securite _civiles gestion risques guide pratique elaboration 3 7 Interventions diverses 8 7 1 Traitement des ravines sur le parement aval Caus par le ruissellement de l eau le creusement de ravines est un ph nom ne qui tend s auto entretenir car les ravines existantes deviennent des lignes de concentration des d bits de ruissellement lesquels ont d autant plus de puissance pour continuer le creusement Ce ph nom ne est particuli rement marqu dans les premiers mois apr s la construction lorsque la couche de terre v g tale n est pas encore consolid e et qu
64. tement la mesure des principaux appareils d auscultation et en particulier des d bits l apparition inexpliqu e d un niveau anormal de fuites doit conduire abaisser imm diatement le plan d eau jusqu atteindre une cote pour laquelle les fuites reviennent sensiblement la normale ce qui pour tre convenablement appr ci n cessite un jaugeage r gulier des d bits au cours de la descente coupl la mesure de la cote du plan d eau Si le DEG n est pas recouvert on effectue alors un examen visuel approfondi des surfaces venant d tre exond es la recherche de d gradations de la g omembrane S1 le ph nom ne n a pas atteint le barrage ou sa retenue et s est arr t quelques dizaines centaines de m tres c t ou en amont il ne faut pas bien s r le n gliger puisque s agissant d un ph nom ne gravitaire et parfois divaguant comme les d bordements torrentiels ou les avalanches de neige lourde il pourrait fort bien toucher l am nagement lors d une prochaine occurrence Il convient donc dans un premier temps de proc der un relev d informations visant le caract riser tout comme on le fait pour un ph nom ne ayant impact l am nagement Enfin que le ph nom ne dangereux ait atteint ou non la retenue il est imp ratif de faire imm diatement appel un ing nieur expert en risques naturels de montagne pour en effectuer un diagnostic complet et pour d finir si
65. tes doivent tre mentionn es dans le registre du barrage avec indication de toute observation particuli re et ajout de photographies si besoin Les agents d exploitation proc dent l occasion de ces visites aux mesures simples du dispositif d auscultation telles que d bits de fuite pi zom trie et v rifient le bon fonctionnement des appareils de mesures L hiver il convient que les mesures de lecture simple instruments accessibles malgr la pr sence du manteau neigeux comprennent au minimum le jaugeage d un d bit total de fuite et le lev de la cote du plan d eau Points principaux observer lors d une visite de surveillance apparition ou volution de zones humides sur le parement ou le pied aval du barrage apparition ou volution de fuites localis es y compris dans la zone en aval du barrage ventuellement avec entra nement de grains de sol apparition de bourrelets et ou tassements amorces de glissement sur le talus aval ou la partie merg e du talus amont creusement de ravines sur le parement aval apparition de points bas fissures sur la cr te du remblai d sordres sur la couverture de protection de la g omembrane pierres d plac es d sagr g es sous couche ou g otextile apparent g omembrane partie hors d eau poin onnements d chirures tat des joints entre l s et des raccordements aux structures en b ton v g tation arbustive su
66. tes du DEG d bits de drainage de la cuvette ou des versants pi zom tres si un ou plusieurs instruments de ce type contr lent une zone particuli re du barrage ou de son environnement Le rythme mensuel appara t le minimum pour permettre une analyse des mesures et appr cier les d rives ventuelles En tout tat de cause et comme le pr cise l arr t du 29 02 2008 la p riodicit des mesures 7 On peut rencontrer de telles situations sur des am nagements anciens n ayant pas t implant s en dehors de toutes zones d al as suivant les recommandations du pr sent guide ou encore de tr s petites dimensions et sans enjeu aval 15 Surveillance exploitation et entretien des retenues d altitude colloque ANPNC 2008 est indiqu e par type d instrument dans les consignes de surveillance tablies sous la responsabilit du propri taire et soumises l approbation du Pr fet pour les barrages de classes A C En d finitive la p riodicit de ces mesures d pendra de trois facteurs l ge du barrage tant entendu que la phase de premi re mise en eau dont le caract re crucial a d j t signal doit b n ficier d un protocole de suivi particulier et fin labor et en principe dirig par le ma tre d uvre la construction le niveau de remplissage du barrage l apparition de ph nom nes inqui tants L ing nieur sp cialiste charg du suivi de l ouvrage devra four
67. tions notamment d enneigement En cas de recours des syst mes de mesure automatique des dispositifs d alarme de non ou mal fonctionnement doivent tre pr vus et le passage des mesures en mode manuel doit toujours rester possible En r sum pour les barrages et retenues d altitude le contr le des d bits des drains est primordial Le dispositif de drainage doit tre r fl chi d s les premi res phases de conception de l am nagement avec si n cessaire un compartimentage selon la zone et selon l origine des d bits sources sous la cuvette fuites travers le dispositif d tanch it zonage g ographique Le compartimentage du dispositif de drainage est particuli rement recommand en cas de g omembrane prot g e donc soustraite l examen visuelle Le contr le de la pi zom trie en aval de l tanch it est consid rer comme un indicateur de seconde ligne susceptible de renseigner sur une d faillance ou une saturation de la capacit du dispositif de drainage pour autant que les pi zom tres soient judicieusement localis s 2 4 2 P riodicit des mesures C est l occasion des visites de surveillance de routine donc avec une p riodicit mensuelle voire bimestrielle pour les plus petits barrages en l absence de tout indice inqui tant quant au comportement de l ouvrage qu il convient de proc der aux mesures simples d auscultation cote du plan d eau d bits des drains fui

Doc support seminaire ANPNC 2008_complete_puis corrige nov2008.

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents