Home

Administration de l`équipement médical (pdf 333kb)

1. 2 quels les fournisseurs n assuraient pas un entretien ad quat des appareils IRM et des tomodensitom tres parce que le fonctionnement de ces machi nes n est g n ralement pas examin ou valu autrement Alors que les tablissements de sant autonomes poss dant des appareils IRM et des tomodensitom tres doivent subir l valuation de la qualit men e par l Ordre au nom du Minist re et que l quipement radiologique est assujetti aux exi gences visant entre autres les caract ristiques des machines leur fonctionnement et les comp tences des personnes qui les utilisent prescrites dans la Loi sur la protection contre les rayons X et aux ins pections connexes les tomodensitom tres et appa reils IRM des h pitaux ne sont pas soumis de tels processus externes d assurance de la qualit Nos pr occupations cet gard sont expos es plus en d tail la Section 3 06 H pitaux Gestion et uti lisation de l quipement d imagerie diagnostique la fin de nos travaux sur le terrain pour r duire la d pendance envers le fournisseur un h pital tait en train de n gocier une entente de services partag s pour les deux tomodensitom tres alors en utilisation Cette entente attribuera it la plupart des travaux d entretien pr ventif au personnel sp cialis de l h pital et la plupart des r parations au fournisseur Garanties relatives au temps de disponibilit de l quipemen
2. leurs besoins de la fa on la plus co nomique Entretien et r parations L quipement m dical devrait tre entretenu con form ment des normes appropri es qui peuvent tre bas es sur les recommandations du fabricant les lignes directrices professionnelles le niveau d utilisation et les probl mes ant rieurs Il faut s assurer que l quipement m dical fonctionne conform ment aux normes afin d obtenir les rensei gnements diagnostiques exacts requis pour prendre des d cisions de traitement appropri es et garantir 1O om D N M Es Es la s curit des patients et du personnel Pour assurer le bon fonctionnement actuel et futur de l quipement m dical il faut pr voir des travaux d entretien pr ventif et des tests fonction nels Les proc dures d entretien pr ventif r dui sent le risque de fonctionnement d fectueux tandis que les tests fonctionnels permettent de d termi ner si l quipement fonctionne dans les limites des param tres normaux Par exemple les proc dures d entretien applicables un ventilateur n onatal pr voient des travaux d entretien pr ventif afin de remplacer les pi ces apr s un certain nombre d heu res d utilisation ainsi que des tests fonctionnels pour assurer le bon fonctionnement des soupapes de respiration d urgence Les travaux d entre tien pr ventif et tests fonctionnels insuffisants ou incomplets risquent de mener
3. Malgr le fait que certains appareils exigeaient des tests plus fr quents les tests fonctionnels taient habituellement effectu s en m me temps que l entretien pr ventif le programme d entre tien pr ventif l interne d un h pital par exem H pitaux Administration de l quipement m dical EM ple pr voyait une s rie de tests fonctionnels Nous craignions qu en raison de cette pratique l quipe ment ne soit pas test assez fr quemment d autant plus que l entretien pr ventif pr vu tait souvent n glig Les h pitaux visit s n avaient pas cherch d terminer si l entretien pr ventif tait conforme leurs proc dures ou analyser l impact d un entre tien inexistant ou insuffisant sur la performance de l quipement Ils n avaient pas v rifi si l quipe ment m dical avait t r par en temps opportun ni mis en place un syst me fiable pour assurer le suivi des co ts de r paration ou des temps d arr t de l quipement m dical y compris les gros appa reils Les registres indiquaient que de nombreux appareils examin s avaient n cessit des r para tions en 2005 mais dans la plupart des cas il n y avait pas suffisamment de donn es pour d terminer le temps d arr t total de l quipement Il tait donc impossible d valuer l impact des retards dans la r paration de l quipement l interne RECOMMANDATION 6 Pour s assurer que l quipement m dic
4. ce que leurs listes d inventaire contiennent des donn es compl tes et jour sur l acquisition l entretien et l ali nation de l quipement m dical AUTRES QUESTIONS D claration des conflits d int r ts tant donn la valeur p cuniaire lev e d une grande partie des achats d quipement m dical effectu s par les h pitaux ainsi que le manque d uniformit dans l utilisation des processus d achat concurrentiels comme il est not dans les sections pr c dentes du pr sent rapport il est particuli re ment important de rep rer tous les conflits d int r ts r els ou per us et de les liminer des processus employ s par les h pitaux pour attribuer des con trats aux fournisseurs Tous les h pitaux visit s ont reconnu cette r alit et r dig des politiques exi geant des membres du conseil d administration et du personnel responsables de lachat de l quipe ment m dical qu ils d clarent tout conflit d int r ts La politique d un h pital disait notamment ceci Traduction moins qu une exception expresse n ait t accord e par le directeur g n ral il est interdit d adresser une demande de propo sitions ou de passer une commande une entreprise 1 qui est poss d e contr l e ou influenc e par un membre du personnel de l h pital du personnel m dical ou du con seil d administration ou par un membre de sa famille imm diate 2 qui emploie comme gestionnai
5. ces exigences les h pitaux font g n ralement appel un personnel d entretien interne pour l quipement moins complexe et des entre preneurs de l ext rieur qui peuvent tre des employ s du fournisseur de l quipement ou des tiers pour l quipement plus complexe comme les appareils IRM et les tomodensitom tres Chacun des h pitaux visit s employait une quipe de techniciens sp cialis s qui assuraient l entretien pr ventif et la r paration de certains appareils m dicaux Pour le reste de l quipement m dical particuli rement les appareils plus com plexes les h pitaux faisaient g n ralement appel aux services du fournisseur Dans certains cas ils n gociaient des ententes de services responsa bilit partag e en vertu desquelles le fournisseur montrait aux techniciens de l h pital comment assurer l entretien de base et effectuer les r para tions simples quitte intervenir pour r gler les pro bl mes plus compliqu s Options de service Les h pitaux d terminent si l quipement m dical doit tre entretenu et r par l interne ou par un tiers Avant de prendre cette d cision ils doivent se demander si la complexit de l quipement emp che les techniciens internes de devenir aussi com p tents que les techniciens externes sp cialistes de l quipement ou s il vaut mieux acqu rir une exper tise l interne pour pouvoir intervenir imm diate ment en cas de prob
6. d un plan strat gique pluriannuel pour l acquisition de l quipement d imagerie diagnosti que mais n avait pas effectu de planification plu riannuelle depuis 2002 La haute direction nous a inform s qu elle utiliserait un processus de planifi cation sur deux ans pour 2006 2007 et 2007 2008 La haute direction du troisi me h pital a indiqu 9 om D N m Es Es qu un plan d acquisition sur trois ans avait t mis en place en 2001 et que les derniers achats avaient t faits en 2004 dans le cadre du d m nagement de l h pital Elle avait combin les plans d acquisi tion pour 2004 2005 et 2005 2006 et comptait la borer un processus de planification quinquennale pour l acquisition de l quipement m dical partir de l exercice 2006 2007 Evaluation annuelle Comme les h pitaux ont besoin d un quipement m dical appropri l appui de la prestation des soins aux patients un processus de d termination et de priorisation des besoins doit tre tabli pour EEJ Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 eo S E D 72 e M el 2 que la direction puisse prendre des d cisions clai r es en temps opportun L quipement sous utilis ou inutilement perfectionn est peu conomique tandis que les appareils insuffisants ou d pass s ris quent d avoir un effet n gatif sur les r sul
7. e faire des valuations pluriannuelles des besoins en quipement et produire des docu ments prouvant que des crit res formels de priorisation ont t appliqu s pour la demande et l approbation des achats d qui pement e r duire au minimum les achats exclus du processus de priorisation et d approbation et le cas ch ant exiger qu ils soient approuv s par les autorit s comp tentes et tay s par des documents justificatifs __ 128 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 e Go S D 72 e M el 2 ACQUISITION DE L QUIPEMENT MEDICAL Justification du besoin d quipement m dical Tous les h pitaux visit s avaient mis en place un processus pour recueillir des renseignements de base sur les achats d quipement propos s dont une description de l quipement et son co t esti matif y compris les d penses n cessaires de r no vation et d installation Nous avons toutefois remarqu que le processus ne tenait pas toujours compte de tous les co ts et crit res pertinents Notre examen a notamment r v l qu un seul h pi tal s tait demand si l achat de nouveaux appareils tait susceptible d entra ner des co ts de formation additionnels Il n avait toutefois pas song au fait que l exploitation de l quipement pourrait n ces siter du personnel additionnel Par ailleurs un seul h pital a v rifi si les pati
8. conomique Nous avons constat que dans bien des cas les h pitaux n utilisaient pas la planifi cation pluriannuelle la s lection en r gime de con currence ou d autres l ments cl s des processus d achat efficaces g n ralement utilis s par d autres organismes pour acqu rir des quipements Nous avons notamment not ce qui suit e Deux des trois h pitaux n utilisaient pas de plans strat giques pluriannuels pour d ter miner et prioriser les besoins en quipement m dical Il s agit d une pratique exemplaire courante dans d autres organismes qui ach tent r guli rement de gros quipements et __ 124 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 lt Go S D 72 e M el 2 nous avons not que d autres administrations recommandaient galement leurs h pi taux de l adopter Tous les h pitaux priori saient les demandes d quipement pr sent es chaque ann e par leurs diff rents services Compte tenu des fonds disponibles un h pi tal a approuv 10 4 des 39 millions de dol lars demand s par ses services pour l exercice 2005 2006 il n y avait toutefois aucun document expliquant pourquoi certains achats avaient t approuv s alors que d autres avaient t rejet s Dans un autre h pital o la plupart des achats examin s avaient con tourn le processus de priorisation annuel la direction a indiqu que
9. de mauvaises d ci __ 136 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 e Go S D 72 e M el 2 sions de traitement au cas o l quipement m dical produirait des r sultats inexacts de cr er des arri r s parce que les tests doivent tre repris et de faire augmenter les co ts de r paration de l quipement Aucun des h pitaux visit s n ayant de politiques sur l tablissement des normes d entretien ils se fondaient g n ralement sur les manuels des fabri cants pour d terminer les proc dures suivre et la fr quence des travaux pour l quipement dont ils assuraient eux m mes l entretien Un des h pitaux s tait dot d une politique d crivant le syst me de classement num rique utiliser pour valuer et d terminer la n cessit et la fr quence de l entre tien pr ventif des dispositifs m dicaux La direction de l h pital a toutefois pr cis que ce syst me de classement servait principalement tablir les prio rit s en mati re d entretien pour une journ e don n e et qu il n a donc pas t utilis pour d terminer les besoins relatifs l entretien de l quipement m dical examin Il arrivait parfois aux h pitaux d tablir des listes de v rification pour aider les techniciens assurer l entretien n cessaire Cependant ces lis tes n incluaient pas toujours toutes les proc dures recommand es par le
10. gration des services de sant si les patients de la r gion jouissent d j d un acc s suffisant l quipement Processus d acquisition Bien qu aucune loi provinciale ne vise express ment le processus d acquisition de l quipement m dical une loi f d rale la Loi de mise en oeuvre de l Accord sur le commerce int rieur qui s applique toutes les provinces canadiennes r git les pratiques d ap provisionnement du secteur parapublic y compris les h pitaux Elle stipule que le processus d acquisi tion des biens et services co tant plus de 100 000 doit tre juste et ouvert et que les fournisseurs doi vent b n ficier d un traitement gal quelle que soit la province o ils sont tablis Le recours exception nel un fournisseur unique est permis dans certai nes circonstances par exemple pour assurer la compatibilit avec les produits existants L approvi sionnement en r gime de concurrence est d ailleurs reconnu comme tant une pratique exemplaire qui permet d obtenir l quipement appropri au meilleur prix 1O om D N M Es Es __ 130 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 e Go S D 72 e M el 2 S lection concurrentielle des fournisseurs Avant d acheter de l quipement m dical les h pi taux d cident s il y a lieu de choisir le fournisseur en r gime
11. La haute direction de cet h pital a indiqu que dans la plupart des cas il n y avait pas assez de ressources pour entreprendre des ana lyses et que l h pital avait l habitude de normaliser et donc d acheter aupr s d un fournisseur unique tout l quipement m dical entretenu par son per sonnel Un autre h pital a achet un colonoscope instrument utilis pour explorer visuellement l in t rieur du c lon de 105 000 aupr s d un fournis seur unique et un troisi me a lui aussi fait appel un fournisseur unique pour acqu rir un chographe co tant 267 000 Les deux h pitaux ont affirm qu ils avaient eu recours un fournisseur unique parce que l quipement tait consid r comme nor malis L encore nous n avons vu aucune analyse justifiant la normalisation initiale de l quipement avec un seul fournisseur mais un h pital nous a avis s que deux fournisseurs avaient t pris en compte dans l tablissement de la norme L autre h pital a indiqu que sa s lection tait bas e sur une valuation clinique une exp rience ant rieure favorable avec le fournisseur et un contrat de servi ces existant qui pouvait s tendre l chographe Un seul des h pitaux visit s avait une liste offi cielle de l quipement normalis Nous avons not que cette liste comptait plus de 550 articles dont seulement 45 avaient fait l objet d une valuation formelle De ces 45 valuations 15 incluaien
12. de concurrence par exemple en deman dant des offres de prix verbales ou crites ou en lan ant un appel d offres La s lection en r gime de concurrence a l avantage d offrir des chances ga les aux fournisseurs et de permettre l acheteur d obtenir la meilleure qualit au meilleur prix Nous nous attendions ce que les h pitaux aient labor une politique d acquisition qui pr cise clairement dans quelles circonstances un processus de s lec tion en r gime de concurrence doit tre utilis par exemple pour les appareils dont le co t d passe un certain seuil Nous avons d couvert qu un des h pitaux n avait aucune politique ou proc dure crite r gissant l ac quisition de l quipement m dical mais la direction nous a inform s que l h pital appliquait des politi ques informelles et qu il avait notamment tabli des seuils applicables aux processus concurrentiels Les deux autres h pitaux s taient dot s de politiques et proc dures crites y compris des seuils au del desquels ils devaient solliciter des offres de prix ver bales ou crites ou lancer des demandes de propo sitions DP Leurs politiques d achat ne couvraient cependant pas tous les d tails pertinents Dans un cas par exemple elles ne d finissaient ni la valeur en dollars au dessus de laquelle un appel d offres doit tre lanc ni les exceptions valables l obli gation de faire jouer la concurrence par exemple lorsque
13. de l Ontario l Ordre dans ses param tres de pratique clinique et normes d tablissement pour les tomodensitom tres et appareils IRM des tablissements de sant autonomes Par exemple alors qu un h pital faisait entretenir ses appareils IRM une fois par mois en 2005 ce qui tait conforme aux param tres de pratique clinique et normes d tablissement un autre h pital a attendu sept mois apr s l installation pour demander l entretien de son appareil IRM Nous avons galement remarqu que les h pitaux ne sou mettaient pas toujours leurs tomodensitom tres et appareils IRM aux proc dures normales d assurance de la qualit comme les balaya ges fant mes pour s assurer qu ils fonction naient bien e Dans bien des cas l quipement m dical n tait pas entretenu l interne aussi souvent que le recommandaient les manuels ou les plans de l h pital Par exemple pr s de 75 des d fibrillateurs d un h pital n ont pas t entretenus comme pr vu en 2005 et 45 ont pass plus d un an sans entretien Constatations d taill es de la v rification PRIORISATION DES ACHATS D EQUIPEMENT MEDICAL Planification strat gique tant donn la grande vari t d appareils disponi bles les priorit s actuelles et futures des h pitaux et les contraintes financi res les achats d quipe ment m dical doivent faire l objet d une planifica tion strat gique long terme Cette planifi
14. des m decins et chirurgiens de l On tario pour les tablissements de sant autonomes pr voyaient des mesures similaires de contr le de la qualit dont la tenue d un registre quotidien de la temp rature et de l humidit de la pi ce o se trouve l appareil IRM Ces mesures sont impor tantes notamment parce qu un niveau insuffisant d humidit risque d endommager l aimant de Pap pareil IRM Un des h pitaux visit s a indiqu qu il avait install un d tecteur qui alertait le person nel lorsque la temp rature ou le niveau d humidit s cartait de la plage acceptable Les deux autres h pitaux n ont pas assur une surveillance directe des niveaux d humidit en 2005 mais la direction de l un des deux a affirm que le fournisseur con tr lait l humidit et la temp rature de la pi ce au moyen d une connexion distance Cet h pital n avait toutefois aucun document prouvant que le fournisseur avait assur la surveillance requise ou indiquant les r sultats obtenus Le troisi me h pi tal quant lui avait commenc assurer la sur veillance r guli re des niveaux d humidit au d but de 2006 apr s que le fournisseur eut d tect des niveaux insuffisants lors de l entretien pr ventif Cet h pital nous a inform s qu il ne le faisait pas auparavant parce que le fournisseur ne lui avait jamais mentionn que cela tait n cessaire Les param tres de pratique clinique de l Ordre exigeaient e
15. et rem plac s aussi souvent que recommand par le fabricant Le manuel du fournisseur recom mandait de v rifier certains filtres apr s 5 000 ou 1 000 heures d utilisation selon le filtre et de les remplacer au besoin Nous avons not que d apr s les heures d utilisation d un ventilateur n onatal acquis en 1999 les fil tres auraient d faire l objet de 18 v rifica tions trois v rifications du premier filtre et 15 v rifications du deuxi me avant janvier 2006 Les registres d entretien indiquaient que durant cette p riode le premier filtre avait t examin cinq fois et remplac une fois La direction de l h pital a affirm que le deuxi me filtre tait r guli rement v rifi et remplac au besoin mais il n y avait aucun document prouvant qu il l avait jamais t La direction a ajout qu elle tait en train de mettre en place un nouveau processus afin d am liorer l enregistrement des donn es de v rification e Le calendrier d entretien d un autre h pital pr voyait l entretien semestriel des d fibrilla teurs Cette exigence n a pas t respect e dans pr s de 75 des cas en 2005 et 45 de ces appareils ont pass plus d un an sans entretien e Dans le troisi me h pital pr s de 50 des pompes perfusion qui devaient faire l objet d un entretien annuel n ont pas t entrete nues en 2005 et bon nombre d entre elles ont pass deux ans ou plus sans entretien
16. la sant H pitaux Administration de l quipement m dical T Notre v rification a t effectu e conform ment aux normes des missions de certification englobant optimisation des ressources et la conformit ta blies par l Institut Canadien des Comptables Agr s et comprenait en cons quence les contr les par sondages et autres proc d s de v rification que nous avons jug s n cessaires dans les circonstances Les crit res employ s pour tirer des conclusions sur l objectif de notre v rification ont t examin s et approuv s par la haute direction des h pitaux Nous n avons pas compt sur le service de v rifi cation interne du Minist re pour r duire l tendue de nos travaux car le Minist re n avait pas effectu de v rification r cente sur l acquisition l entretien et la r paration de l quipement m dical des h pi taux Aucun des h pitaux visit s n avait de fonction de v rification interne R sum ans tous les h pitaux visit s certains volets des Dans tous les h pit t t lets d processus de gestion de quipement taient bien administr s tandis que d autres laissaient d sirer 9 gt om S D 72 m el 2 Les h pitaux avaient tous des secteurs dans lesquels les proc dures ne leur permettaient pas de s assu rer que quipement m dical requis pour r pondre aux besoins des patients tait acquis et entretenu de fa on
17. les achats financ s par des sources telles que la fondation de l h pital n taient pas assujettis ce processus Les h pitaux ne tenaient pas compte de cer tains crit res pertinents dans l valuation des achats propos s L un d eux a achet de l quipement de laboratoire pour 534 000 sans laisser de document donnant les raisons pour lesquelles quipement tait jug n ces saire comme la demande pr vue de services ou indiquant qu il avait cherch savoir si un autre laboratoire aurait pu effectuer le travail dans les d lais requis La direction a indiqu qu une valuation clinique avait t faite mais qu elle n avait pas t pleinement documen t e La plupart des achats examin s avaient t effectu s directement aupr s d un fournisseur sans que rien n indique que d autres soumis sionnaires avaient t pris en consid ration Les repr sentants des h pitaux ont expli qu que cette situation tait principalement attribuable la normalisation de l quipe ment m dical n cessaire pour diverses rai sons y compris la compatibilit avec d autres appareils ou la r duction des incidents li s au manque de familiarit du personnel avec les appareils d autres fournisseurs Quoique nous reconnaissions les avantages de norma liser certains types d quipement m dical nous avons constat qu aucun des h pitaux ne s tait dot de lignes directrices pr cisant quels appar
18. pour l quipement m dical Bien qu ils aient dit avoir achet de l qui pement m dical en collaboration avec d autres h pitaux aucun des achats examin s n avait t effectu de cette fa on l exception d un achat important coordonn par le Minist re Le troisi me h pital a cr un consortium d achat avec deux autres h pitaux pour les fourni tures les services et l quipement destin s aux trois h pitaux Chaque h pital participant devait payer le co t des produits ou services achet s ainsi que des frais additionnels pour couvrir les d penses du consortium d achat La direction de l h pital visit a indiqu qu elle s attendait non seulement ce que les h pitaux participants fournissent un leadership clinique mais aussi ce que le consortium d achat obtienne des prix r duits notamment pour l qui pement m dical Il reste que l h pital n a jamais fait d analyse pour d terminer si des conomies quanti fiables avaient t r alis es dans le cadre des achats examin s qui repr sentaient environ 60 de tout l quipement m dical acquis par l h pital durant la p riode de 13 mois termin e le 31 d cembre 2005 Comme il est not plus haut dans le pr sent rap port dans la section S lection concurrentielle des fournisseurs le consortium d achat n a lanc aucune DP pour les achats chantillonn s En 2005 2006 les h pitaux visit s ont pay environ 1 million de
19. s par des documents e Dans un des h pitaux les demandes initia les des diff rents services repr sentaient un total de 39 millions de dollars pour l exercice 2005 2006 La direction de l h pital nous a inform s qu elle avait tenu compte des fonds disponibles pour accorder 10 4 des 39 millions de dollars demand s or aucun document n expliquait pourquoi les achats approuv s avaient t jug s prioritaires e En 2005 un autre h pital a d pens 2 4 mil lions de dollars pour remplacer deux tomo densitom tres encore op rationnels On nous a dit que l h pital avait entrepos les deux vieux appareils en attendant d en installer un l urgence et de transf rer l autre un nou vel emplacement des fins de recherche Les dates de transfert n avaient pas encore t finalis es en mai 2006 et les vieux tomoden sitom tres restaient l entrep t Nous avons not qu il n y avait pas de document justi fiant la d cision de r affecter les appareils ou indiquant si l on aurait mieux r pondu aux besoins des patients en installant le nouvel appareil l urgence plut t que dans un autre service la direction a r pondu qu une analyse avait t faite mais qu elle n avait pas t plei nement document e tant donn l impact potentiel sur les soins aux patients et le fonctionnement de l h pital nous croyons que les crit res employ s pour prioriser les achats envisag s et l appli
20. 19 e Go S D CS G Lu Es S 122 Chapitre 3 L Ontario compte 155 h pitaux publics fournis sant des services de soins aux patients dans un ou plusieurs emplacements La plupart des h pitaux publics de la province sont g r s par des conseils d administration et constitu s en vertu de la Loi sur les personnes morales En tant que responsable des activit s de l h pital le conseil d administration doit tablir les priorit s respecter pour r pondre aux besoins des patients dans la collectivit ser vie La Loi sur les h pitaux publics et ses r glements d application fournissent le cadre de fonctionne ment des h pitaux Les conseils d administration des h pitaux doivent aussi rendre compte au minis t re de la Sant et des Soins de longue dur e le Minist re La province fournit environ 85 du financement total des h pitaux dont une partie sert des fins pr cises par exemple pour ache ter un type particulier d quipement m dical Les autres sources de financement comprennent les sur plus g n r s l interne comme ceux provenant des revenus de stationnement ou des ventes la caf t ria ainsi que les dons qui peuvent eux aussi tre r serv s des fins pr cises En 2005 2006 les co ts de fonctionnement des 155 h pitaux totalisaient 17 5 milliards de dollars H pitaux Administration de l quipement m dical Les h pitaux publics de l Onta
21. al fonc tionne bien les h pitaux doivent 1O om D N mM Es Es e assurer l entretien pr ventif et fonctionnel conform ment aux sp cifications du fabri cant ou d une autre autorit et veiller ce que cet entretien soit effectu e surveiller les temps d arr t et de panne des gros quipements m dicaux et utiliser cette information pour valuer l impact sur les soins aux patients et les co ts et pour d ter miner si les garanties relatives au temps de disponibilit ont t respect es __ 140 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 lt Go S D 7 e M 9 Lu 2 Suivi de l quipement m dical Pour aider assurer le suivi de l quipement m di cal les h pitaux marquent et enregistrent l qui pement au moment de l achat Un inventaire contenant des donn es compl tes et jour sur l ac quisition l entretien et l ali nation de l quipement m dical aide planifier et g rer les besoins en quipement Cet inventaire indique non seulement l ge de l quipement ce qui aide d terminer si des achats sont requis mais aussi l quipement entretenir et son emplacement de m me que l qui pement rappel par le fabricant afin de r duire les risques pour la s curit des patients Comme il est not plus haut dans la section Entretien et r parations l in
22. articuliers les h pitaux ou leurs consortiums d achat doi vent s engager tablir et respecter des proc dures d acquisition en r gime de concurrence y compris e des exigences concernant l utilisation de demandes de propositions publiques pour les achats d quipement m dical d passant un certain montant H pitaux Administration de l quipement m dical e des crit res permettant de d terminer si la normalisation de quipement est pr f rable un processus concurrentiel ouvert e des exigences relatives aux modalit s d utili sation des demandes d information visant identifier les fournisseurs dont l quipement r pond leurs besoins Pour s assurer que les h pitaux membres d un consortium d achat pour l quipement m dical r alisent des conomies les h pitaux doivent surveiller de pr s le succ s obtenu par le consortium dans l acquisition de l quipement m dical D cision d acheter ou de louer Un facteur prendre en consid ration dans la pla nification long terme de l utilisation des ressour ces financi res limit es de l h pital est la d cision de louer ou d acheter l quipement m dical Cette d cision affecte les fonds disponibles car l quipe ment lou est g n ralement pay sur une certaine p riode tandis que l quipement achet est g n ra lement pay l avance moins que d autres arran gements financiers maient t pris L option
23. cadre de ce processus Le troisi me a affirm qu il tendrait sa politique concernant les conflits d int r ts tous les membres du conseil d admi Ce rapport a galement t fourni au minist re de la Sant et des Soins de longue dur e Au lieu de reproduire la r ponse du Minist re dans son enti ret nous en avons r sum les points saillants Dans l ensemble le Minist re souscri vait aux recommandations En ce qui concerne la recommandation 2 le Minist re a soulign que le Comit consultatif ontarien des technologies de la sant tabli en octobre 2003 lui donnait ainsi qu au syst me de sant des conseils objectifs et fond s sur lex p rience clinique relativement aux cons quen nistration ainsi qu toute autre personne par ticipant acquisition de l quipement m dical la suite d une demande de propositions en plus de faire d clarer les conflits potentiels aux r unions de son comit de la v rification et des finances Il a galement voqu la possibilit que l Association des h pitaux de l Ontario labore un mod le de d claration des conflits d int r ts qui pourrait tre utilis par de nombreux h pi taux ce qui leur viterait d avoir cr er chacun leur propre mod le ces de l introduction des nouvelles technologies de la sant et de la disparition des technologies d su tes Les acheteurs ventuels des nouvelles technologies de la sant telles que l qu
24. cation permet aux h pitaux de mieux g rer les co ts d ac quisition et d entretien de l quipement m dical Nous avons galement not que d autres adminis trations consid raient la planification strat gique pluriannuelle pour l quipement m dical comme une pratique exemplaire et qu ils l avaient recom mand e leurs h pitaux H pitaux Administration de l quipement m dical EE La planification long terme devrait permettre aux h pitaux d valuer les futurs besoins en qui pement l aide de crit res de priorisation et de pr voir l acquisition l entretien la r paration et le remplacement en temps opportun de l quipe ment sur plusieurs ann es Cette planification est n cessaire afin d assurer la disponibilit de l quipe ment m dical requis pour r pondre aux besoins des patients les d fauts de fonctionnement risquent de retarder le traitement de r duire au minimum les achats d urgence et d viter la sous utilisation de l quipement acquis Les h pitaux visit s utilisaient diff rents pro cessus de planification Un seul d entre eux avait un plan jour qui pr voyait l quipement m dical acqu rir sur une p riode de trois ans pour tous ses grands services et qui dans la plupart des cas pr cisait pourquoi l achat tait n cessaire Un autre h pital se penchait uniquement sur les acquisitions de l ann e en cours Cet h pital avait d j reconnu la n cessit
25. cation de ces crit res devraient tre consign s Les conseils d administration des h pitaux visi t s ont approuv le montant annuel total affecter l achat d quipement m dical Malgr l absence de politique crite concernant les circonstances dans lesquelles ils devaient approuver un appa reil donn les conseils de deux h pitaux avaient approuv des achats dont la valeur totale d pas sait 500 000 dans un cas et 1 million de dollars dans l autre cas Un de ces h pitaux a indiqu que si aucune acquisition ne d passe le seuil tabli il demande au conseil d approuver les trois plus gros achats Le troisi me h pital ne demandait pas au conseil d approuver l acquisition de l quipement quel qu en soit le co t sauf si l appareil tait lou pour plus de 2 millions de dollars Aucune entente de location d quipement m dical n a t conclue durant la p riode examin e Achats d urgence et autres achats sp ciaux Les h pitaux faisaient aussi l acquisition d quipe ment m dical dans des situations d urgence par exemple lorsqu un appareil avait cess de fonc tionner l improviste ou subi des dommages Tous les h pitaux visit s faisaient approuver les achats d urgence par la haute direction Deux d entre eux avaient tabli des politiques et proc dures formel les r gissant l acquisition d quipement m dical en cas d urgence Le troisi me quant lui n avait pas de politiqu
26. d acheter un mammographe num rique petit champ de vue qui utilise une technologie ta blie aupr s d un autre fournisseur sans processus de s lection en r gime de concurrence La direc tion de l h pital a d clar qu elle avait choisi ce fournisseur parce que son quipement tait com patible avec les autres appareils de l h pital Elle a pay 497 000 pour l quipement qui devait tre remplac par le mammographe num rique grand champ de vue de ce fournisseur d s qu il serait dis ponible moyennant des co ts de mise niveau de 135 000 Elle pr voyait recevoir le nouvel quipe ment avant septembre 2006 En 2005 un autre h pital a achet deux tomo densitom tres dont un mod le 64 coupes la fine pointe de la technologie qui co tait environ 288 000 de plus que le tomodensitom tre 16 coupes dont il avait r cemment fait l acquisition Nous n avons trouv aucune analyse crite indi quant pourquoi le tomodensitom tre 64 coupes r pondait mieux aux besoins des patients qu un deuxi me tomodensitom tre 16 coupes Pour tre en mesure de prendre de bonnes d ci sions concernant la n cessit de remplacer l quipe ment la direction de l h pital a besoin de donn es exactes et compl tes sur les r parations ant rieu res et les co ts des r parations pr vues lavenir Ces donn es comprennent les co ts de l entretien assur l interne ou par des tiers
27. d arr t pour 2005 parce que le personnel tait pr occup par le temps d ar r t consid rable des deux appareils IRM de l h pi tal dont le temps de disponibilit garanti tait de 98 Le rapport du fournisseur sur les temps d ar r t n appuyait pas les pr occupations du personnel et indiquait un nombre d heures d arr t qui ne vio lait pas la garantie de temps de disponibilit L h pital n avait toutefois aucun moyen de confirmer ce nombre parce qu il n avait pas surveill les temps d arr t durant l ann e En g n ral si la garantie relative au temps de disponibilit n tait pas respec t e les h pitaux avaient droit une indemnisation quelconque par exemple une prolongation de la p riode couverte par l entente de services Entretien et r parations l interne Les trois h pitaux avaient automatis dans une certaine mesure leur activit d entretien de l qui pement l interne En fait les syst mes d un d en tre eux avisaient automatiquement les techniciens de l h pital des dates pr vues pour l entretien de l quipement Nous avons n anmoins constat qu aucun des h pitaux n assura it l entretien pr ven tif aussi souvent que recommand par les manuels des fournisseurs ou par son calendrier d entretien Par exemple e Dans un h pital les documents disponibles donnaient penser que les filtres des ventila teurs n onatals n taient pas v rifi s
28. devant tre utilis s le jour m me mais il y avait peu de documents prouvant que certains de ces tests avaient t effectu s D apr s les param tres de pratique clinique de l Ordre les appareils IRM doivent faire l objet d un entretien pr ventif mensuel La direction d un h pital a n anmoins indiqu qu la recommanda tion du fournisseur l entretien pr ventif sur place Chapitre 3 Section 3 05 d un appareil IRM avait commenc seulement sept mois apr s l installation Dans un autre h pital o l entretien devait tre effectu quatre fois en 2005 selon le contrat du fournisseur il ne l a t que trois fois La m me ann e le troisi me h pital assujettis sait ses deux appareils IRM un entretien mensuel En 2005 tous les h pitaux visit s faisaient appel au fournisseur de l quipement pour assu rer l entretien pr ventif et la r paration des tomo densitom tres et appareils IRM y compris les tests fonctionnels n cessaires pour s assurer que l qui pement fonctionnait bien Ils comptaient g n ra lement sur les fournisseurs pour faire en sorte que les rayonnements produits par les tomodensitom tres durant un examen ne d passent pas les limites acceptables Nous craignions que les h pitaux ne puissent pas reconna tre facilement les cas dans les __ 138 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 eo S E D 72 e M c9
29. dollars au consortium d achat pour ses services La direction de l h pital a affirm qu elle avait v rifi si ces co ts taient raisonnables dans le cadre du processus budg taire annuel mais nous avons not qu aucune analyse formelle n avait t effectu e au cours des cinq derni res ann es afin de d terminer si le montant pay au consor tium d achat tait raisonnable par rapport aux co ts de fonctionnement pr vus et compte tenu du volume d achats En mars 2006 le consortium d achat a t absorb par un autre organisme tabli pour g rer certaines fonctions dont les achats pour 12 h pi taux Au moment de notre v rification il tait encore trop t t pour d terminer si le nouvel orga nisme avait aid l h pital visit r aliser des co nomies Nous avons n anmoins remarqu qu en mai 2006 deux mois apr s l entr e en vigueur de la nouvelle entente de services l h pital n avait pas encore finalis certains aspects de son entente avec l organisme dont le montant payer pour les services du consortium d achat Notre avons exa min l bauche de contrat entre l h pital et le nou vel organisme et constat qu elle n exigeait pas que l quipement m dical soit acquis en r gime de con currence par exemple au moyen de DP RECOMMANDATION 3 Pour s assurer que l quipement m dical est acquis de la mani re la plus conomique possi ble et qu il r pond leurs besoins p
30. e de programmes d agr ment surtout aux tats Unis pour les tablissements tels que les h pitaux qui utilisent des appareils IRM et des tomodensitom tres Ces programmes valuent les comp tences du personnel la performance de l quipement l effi cacit des mesures de contr le de la qualit et la qualit des images cliniques Le Canada ne poss de pas de processus d agr ment f d raux quivalents mais l Ordre des m decins et chirurgiens de l Onta rio l Ordre a labor des param tres de pratique clinique et normes d tablissement param tres de pratique clinique pour les tomodensitom tres et les appareils IRM des tablissements de sant auto nomes Ces tablissements fournissent des services de diagnostic et fonctionnent comme des cliniques ind pendantes g n ralement sans lien avec des h pitaux L Ordre utilise les param tres de pratique clinique pour d terminer si les tablissements en question respectent des normes m dicales appro pri es notamment en veillant ce que leur quipe ment produise des r sultats exacts et en r pondant aux pr occupations en mati re de s curit Nous avons not que les programmes d agr ment de l American College of Radiology pour les appareils IRM pr voyaient des proc dures de con tr le de la qualit comme la v rification hebdo madaire de la temp rature et de l humidit de la pi ce Les param tres de pratique clinique tablis par l Ordre
31. eils devraient tre normalis s Cette absence de directives fait augmenter le risque que l quipement m dical ne soit pas normalis lorsqu il devrait l tre ou qu il soit normalis puis achet aupr s d un fournisseur unique sans que l absence de concurrence soit justifi e e Un des h pitaux a achet son quipement m dical par l entremise d un consortium d achat ce qui aurait d faire baisser les prix Cependant aucun des appareils examin s n avait t achet par le consortium dans le cadre d un appel d offres ouvert Bon nom bre de ces appareils co taient bien au del de 100 000 dont un tomodensitom tre co tant plus de 1 1 million de dollars Nous reconnaissons que vu la nature sp ciali s e de l quipement m dical achet nous n tions g n ralement pas en mesure de d terminer si les h pitaux auraient pu acqu rir de l quipement r pondant aux besoins de leurs patients moin dre prix s ils avaient suivi un processus de s lection concurrentiel Nos pr occupations concernant l entretien de l quipement m dical incluaient ce qui suit e Tous les h pitaux comptaient sur les fournis seurs pour l entretien de leurs appareils d ima gerie par r sonance magn tique appareils IRM et de leurs tomodensitom tres Nous avons remarqu que l entretien assur par les fournisseurs variait et tait souvent moins fr quent que le recommande l Ordre des m de cins et chirurgiens
32. emandes d information DI pour choisir le fournisseur aidait sauver du temps et de Par gent lorsque ce processus permettait d identifier un nombre limit de fournisseurs Le troisi me h pital a indiqu que ses politiques tablissaient d j un seuil au del duquel il fallait lancer un appel d offres mais qu il largirait ses politiques pour qu elles englobent la question de la norma lisation par rapport au processus de s lection en r gime de concurrence et l utilisation des DI bien que les DI ne soient gu re utilis es par cet h pital Recommandation 4 Un h pital a convenu de faire une valuation formelle de toutes les options d acquisition pour les appareils m dicaux importants co tant plus de 1 million de dollars mais a ajout que la d cision d acquisition pouvait d pendre du type de fonds disponibles d immobilisation pour permettre les achats directs ou de fonctionne ment exigeant la location de l quipement Les deux autres h pitaux ont indiqu qu ils avaient d j valu les options d acquisition et conclu qu il tait moins co teux d acheter carr ment l quipement m dical Ils taient donc d avis qu il n tait pas pratique d valuer formellement toutes les options d acquisition Recommandation 5 Dans l ensemble les h pitaux souscrivaient cette recommandation L un d eux a affirm qu il la mettait d j en pratique mais qu il am lio
33. ents de la r gion jouis saient d j d un acc s suffisant l quipement cet gard nous croyons comprendre qu Pavenir les r seaux locaux d int gration des services de sant pourraient tre charg s de pr voir les besoins en fonds d immobilisations y compris ceux des h pitaux sur tout leur territoire et d assurer la ges tion efficace et efficiente des ressources y compris celles des h pitaux Notre examen des achats d quipement a r v l que dans de nombreux cas il n y avait aucun docu ment indiquant pourquoi lachat tait n cessaire Par exemple e De l quipement de laboratoire qui sert notamment trier et compter les cellules a t achet pour 534 000 Bien que la direc tion de l h pital ait indiqu qu une valuation clinique avait t faite et que l quipement tait requis pour permettre au personnel de l h pital d acqu rir de l expertise nous n avons trouv aucun document prouvant qu on avait cherch pr voir la demande de services l h pital ou d terminer si un autre laboratoire pouvait offrir les services dans les d lais requis e Un autre appareil IRM a t achet pour 2 5 millions de dollars sans qu aucun document n indique pourquoi il fallait un deuxi me appareil pour r pondre aux besoins des patients Nous avons galement constat que les h pi taux achetaient parfois de l quipement m dical la pointe de la technologie sans
34. es formelles sur les achats d urgence la direction de l h pital nous a toutefois infor m s qu elle appliqua it des pratiques informelles et n assurait pas toujours leur suivi Or un suivi plus rigoureux des achats d urgence permettrait l h pital de d terminer pourquoi l quipement m dical n avait pas t assujetti au processus de priorisation annuelle et de prendre des mesures pour rep rer les appareils remplacer avant qu un achat d urgence ne devienne n cessaire Notre examen des achats d urgence a r v l que dans bien des cas l h pital n expliquait pas pourquoi ces achats taient jug s n cessaires ou il invoquait une raison qui ne semblait pas pressante notre avis bon nombre des achats d urgence auraient pu tre pr vus et approuv s dans le cadre du processus de priorisation annuelle En 2005 par exemple un h pital a justifi l achat d urgence d un oesophagoscope utilis pour explorer les parois de l oesophage de 25 000 en pr cisant que an cien quipement tait si vieux qu il avait fait d faut durant une intervention chirurgicale La direction de l h pital a expliqu qu elle tait au courant de l ge de l quipement lors du processus annuel de planification des achats mais qu elle avait refus de le remplacer parce qu il tait encore fonctionnel Dans un autre h pital bien que la plupart des achats examin s maient pas t approuv s dans le cadre du proc
35. essus global de priorisation la haute direction a indiqu qu un seul d entre eux tait consid r comme un achat d urgence Nous avons H pitaux Administration de l quipement m dical 127 t inform s que le reste de l quipement avait t financ par d autres sources dont la fondation de l h pital Aucun document ne montrait pourquoi ces achats ne pouvaient pas tre inclus dans le pro cessus global de priorisation Par exemple l h pital a d pens 354 000 pour 14 postes de travail sup pl mentaires utilis s pour examiner les images du syst me d archivage et de transmission d images syst me PACS base de donn es qui contient les images produites par l quipement de diagnostic tel que les tomodensitom tres et permet d afficher de manipuler et d imprimer les images Ces postes de travail ont t acquis sans qu aucun document n explique pourquoi ils n avaient pas t pr vus et approuv s dans le cadre du processus de priorisa tion annuelle de l h pital La haute direction a indi qu que les postes de travail avaient t financ s par la fondation de l h pital et que ces achats n taient pas assujettis au processus de priorisation annuelle RECOMMANDATION 1 Pour que les d cideurs disposent de l informa tion n cessaire pour prioriser les achats d qui pement m dical et maximiser la valeur pour les soins aux patients les h pitaux doivent Chapitre 3 Section 3 05
36. fabricant et dans de nom breux cas les h pitaux ne conservaient pas d autres documents indiquant que ces proc dures avaient t ex cut es Dans un h pital par exemple le manuel d entretien pour un moniteur foetal indi quait qu une s rie de tests dont une chographie un test de d tection des mouvements du foetus et un test de fr quence cardiaque devaient tre effectu s dans le cadre des proc dures d entretien pr ventif afin de d terminer si l quipement fonc tionnait bien Cependant cette tape dans la liste de contr le utilis e par les techniciens de l h pital se limitait deux mots Ultrasound transdu cers capteurs ultrasonores et il n y avait pas d autres documents montrant que tous les tests requis avaient t r alis s Pour l quipement entretenu par des tiers les h pitaux comptaient bien souvent sur le fournis seur pour d terminer l entretien pr ventif assurer et sa fr quence Dans de nombreux cas les rapports des fournisseurs sur l entretien pr ventif ne d cri vaient pas en d tail les proc dures ex cut es ou les r sultats obtenus Ces rapports sont importants car le personnel de l h pital n avait pas re u de for mation sur l entretien de l quipement et ne pou vait donc pas garantir que l entretien pr ventif tait ad quat Entretien et r paration des appareils IRM et des tomodensitom tres L American College of Radiology offre une s ri
37. faire preuve de diligence raisonnable entre autres en valuant les capacit s op rationnelles ou en d terminant si l quipement achet r pondait mieux aux besoins pr vus des patients qu un appareil moins avanc sur le plan technologique mais plus conomique En 2003 par exemple un h pital a d cid d ache ter ce qui tait alors une nouvelle technologie un mammographe num rique grand champ de vue La direction de l h pital a soulign que l h pital avait notamment pour r le d acqu rir des techno logies de pointe qui n avaient pas encore fait leurs preuves mais qui r pondaient aux normes et r gle ments tablis la suite d un processus de s lec tion en r gime de concurrence l h pital a vers un acompte de 100 000 en mars 2004 et pris livrai son de la plus grande partie de l quipement durant P t 2004 D s l installation l h pital a connu d im portants probl mes op rationnels dont la mau vaise qualit et les d lais de transfert de l image En d cembre 2004 le fournisseur n avait toujours pas r gl les probl mes et refusait de reprendre l qui pement la suite d une entente intervenue en juin 2006 il a finalement convenu de verser envi ron 54 000 l h pital La direction de l h pital a ajout qu elle pr voyait vendre l quipement pour recouvrer des co ts additionnels Entre temps en 2005 l h pital a examin d autres options mais a d cid
38. fin de d terminer l option la plus conomique sur la dur e du contrat de services Nous avons gale ment constat que les trois h pitaux avaient n go ci diff rentes options de service avec des tiers Lun d eux par exemple avait n goci un contrat avec un fournisseur pour l entretien de diff rents types d quipements produits par diff rents fabricants Le prix annuel du contrat tait ajust au gr des acqui sitions et de la mise hors service de l quipement Deux des h pitaux n assuraient pas le suivi des co ts d entretien pr ventif et de r paration Pin terne pour les appareils importants ou les grandes cat gories d quipement l un des deux affirmait toutefois qu il surveillait le co t des pi ces de rechange Le troisi me h pital valuait ses co ts d entretien annuels l interne et bien qu il ait pas utilis cette information pour faire une analyse d taill e des autres options de service il tait d avis que l entretien par un tiers co terait de trois six fois plus cher qu l interne H pitaux Administration de l quipement m dical ES RECOMMANDATION 5 Pour les appareils importants ou les grandes cat gories d quipement m dical les h pitaux doivent faire une valuation formelle afin de d terminer e s ils sont en mesure d entretenir et de r pa rer l quipement de fa on conomique Pin terne e les options de service par un tiers qui r pon dent
39. ilis pour dispenser des soins aux patients dans diff rents services d un h pital La normalisa tion de l quipement peut aussi tre n cessaire lors que les dispositifs m dicaux doivent fonctionner en interface avec d autres dispositifs ou syst mes Cependant aucun des h pitaux visit s n avait de 9 om D N m Es Es crit res crits sp cifiant dans quelles circonstances l quipement devrait tre normalis L absence de politiques cet gard fait augmenter le risque que l quipement m dical ne soit pas normalis lors qu il devrait l tre ou qu il soit normalis puis acquis aupr s d un fournisseur unique sans justification valable Nous avons appris par exemple qu une source lumineuse qui se branche un vid oscope instrument servant l exploration interne des cavi t s corporelles avait t achet e un fournisseur unique en raison des exigences de normalisation Ces sources lumineuses ont co t l h pital quel que 8 000 chacune Des sp cialistes de cet h pital ont ajout que les vid oscopes pourraient fonction ner avec les sources lumineuses d autres fabricants il faut toutefois effectuer et documenter une ana lyse afin de d terminer la conformit aux exigen __ 132 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 e Go S D 72 e M el 2 ces du fabricant
40. ipement m dical peuvent soumettre une acquisition envisag e l examen du Comit Le Comit peut alors aider les h pitaux tenir compte des fac teurs mentionn s par le v rificateur comme les co ts pertinents les besoins des patients les capacit s prouv es des nouvelles technologies et la demande pr vue de services avant d ache ter l quipement
41. ital a indi qu que par suite de sa r installation dans un nouvel tablissement en f vrier 2004 de nom breux achats n ont pas t effectu s conform ment ses pratiques habituelles Recommandation 1 Tous les h pitaux ont convenu de proc der des valuations pluriannuelles des besoins en qui pement m dical et l un d eux avait d j instaur un processus cette fin Un h pital a admis qu il devrait laborer un plan d immobilisations sur deux ans mais a soulign avec un autre h pital qu il tait tr s difficile de projeter plus loin les futurs besoins en immobilisations pour un cer tain nombre de raisons dont l volution rapide des technologies introduites pour am liorer les soins aux patients Tous les h pitaux ont reconnu que des cri t res de priorisation appropri s devaient tre utilis s L un d eux s est engag am liorer la documentation relative son processus de priorisation et d approbation de l quipement m dical tandis qu un autre a soutenu qu il tait irr aliste de documenter les d cisions prises tout au long du processus d immobilisations tant donn le manque actuel de ressources financi res et autres Les h pitaux ont galement convenu d exi ger des approbations et des documents appro pri s l appui des achats effectu s en dehors de leur processus global de priorisation et d ap probation L un d eux a toutefois soulign que c
42. l quipement doit tre achet aupr s d un fournisseur unique afin d assurer la compatibilit de l quipement Les politiques formelles ou informelles en place deux des h pitaux exigeaient g n ralement une DP publique pour lachat des appareils m dicaux co tant plus de 100 000 Nous avons examin un chantillon d achats effectu s par ces h pitaux et constat que ni l un ni l autre n avait lanc de DP publique dans de nombreux cas d achats de plus de 100 000 En outre lors de lachat d un appareil IRM pour plus de 2 5 millions de dollars un h pital a exclu un fournisseur connu de son processus de s lection La haute direction nous a inform s que ce fournisseur avait t exclu pour un certain nombre de raisons dont sa part de march limit e et des probl mes de capacit potentiels connexes dans la r gion Le troisi me h pital a achet son quipement de concert avec un consortium d achat regroupant deux autres h pitaux Aucun des achats examin s ne faisait suite une DP publique et nous avons rep r un seul cas o des fournisseurs pr qualifi s avaient t invit s r pondre une DP non publi que Bon nombre d achats d passaient pourtant 100 000 y compris un tomodensitom tre co tant plus de 1 1 million de dollars La haute direction du consortium d achat qui agissait au nom de l h pital a indiqu qu elle adressait uniquement des DP non publiques aux fournisse
43. l me Les experts internes sont aussi mieux plac s pour rep rer les d fauts du pro duit prendre en compte dans les futures d cisions d achat Nous nous attendions ce que les h pitaux aient effectu une analyse raisonnable des options de service disponibles pour l entretien et la r pa ration de leur quipement m dical y compris les co ts et avantages de chaque option En ce qui con cerne l quipement examin nous avons constat qu aucun des h pitaux ne documentait syst mati quement son analyse des options de service offertes par les fournisseurs comme les forfaits pr voyant diff rents niveaux de service ou les raisons de son choix Un h pital qui avait acquis un nouveau tomodensitom tre a conclu une entente de service de base pour une p riode de cinq ans commen ant en 2006 un co t annuel fixe de 157 000 Si les frais demand s par le fournisseur pour les r pa rations et l entretien non couverts par l entente d passent la limite pr tablie de 38 000 par an l h pital peut avoir payer des frais additionnels pouvant aller jusqu 23 500 par an Or un con trat de services couvrant tous les travaux de r para tion et d entretien aurait co t l h pital 167 000 par an Il n y avait pas d analyse document e des co ts pr vus de r paration et d entretien faisant r f rence l ancien tomodensitom tre de l h pi tal ou aux tomodensitom tres d autres h pitaux a
44. la plus conomique d pend de diff rents facteurs Dans certains cas par exemple l h pital peut pr voir de conserver l quipement pendant une p riode limi t e parce que celui ci risque de devenir obsolescent La location constitue alors le choix le plus cono mique Il peut aussi tre plus conomique de louer l quipement pendant quelques ann es lorsque les co ts de r paration sont cens s grimper avec le temps Aucun des h pitaux visit s m avait de politiques indiquant dans quelles circonstances il vaut mieux louer l quipement m dical Aucune des acquisi tions examin es n incluait une analyse de l impact de la location par rapport lachat afin de d termi ner l option la plus conomique Nous avons remarqu que les h pitaux louaient rarement l quipement m dical Nous avons exa 1O om D N M Es Es __ 134 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 eo S D 72 M Lu 2 min deux contrats de location li s au syst me d archivage et de transmission d images syst me PACS d un h pital Apr s avoir tabli ses exigences technologiques cet h pital a opt pour des contrats de location principalement parce qu il pouvait les d clarer comme charges de fonctionnement plu t t que comme actif dans ses tats financiers v ri fi s Il n y avait pas d analyse crite d montra
45. les raisons pour lesquelles l quipement est hors service et les temps d arr t Les trois h pitaux nous ont dit qu ils avaient valu certains appareils afin de d terminer s il tait plus conomique de les remplacer que de les r parer mais aucun d eux n avait consign son ana lyse Un des h pitaux a indiqu qu il tait en train d int grer les exigences en mati re de documen tation ses politiques Aucun d eux n avait tabli de crit res permettant de d terminer le moment opportun pour retirer les appareils du service et les ali ner Les gestionnaires des h pitaux nous ont inform s que les d cisions en mati re d ali nation taient g n ralement prises dans le cadre du pro cessus annuel d acquisition de l quipement m di cal ou en cas d urgence si n cessaire H pitaux Administration de l quipement m dical ES RECOMMANDATION 2 Pour mieux g rer les ressources les h pitaux doivent avant d acheter l quipement m di cal particuli rement l quipement neuf la pointe de la technologie e prendre en compte tous les co ts pertinents e prendre en compte les besoins des patients e prendre en compte les capacit s prouv es de la nouvelle technologie e conclure des ententes de performance ad quates pour les prot ger s ils d cident d ac qu rir une technologie qui n a pas encore fait ses preuves d terminer de concert avec leur r seau local d int
46. nflits d int r ts mais comme il est not plus haut ses politiques interdisaient les situations de conflit d int r ts sauf si une exception avait t accord e par le directeur g n ral e Aucun des h pitaux ne pr cisait les cons quences de la non d claration d un conflit d int r ts existant H pitaux Administration de l quipement m dical TH e Deux h pitaux donnaient des exemples de conflits d int r ts comme la divulgation de renseignements confidentiels des person nes non autoris es l autre h pital ne donnait aucun exemple Deux des h pitaux n exigeaient pas des fournis seurs ventuels qu ils remplissent des d clarations de conflits d int r ts sauf si une DP avait t lan c e ce qui arrivait rarement Nous avons examin quelques achats faisant suite une DP et constat que les fournisseurs de ces deux h pitaux remplis saient g n ralement des d clarations de conflits d int r ts Il reste que les fournisseurs ventuels n taient g n ralement pas tenus de d clarer les conflits d int r ts car la plupart des achats ne fai saient pas suite une DP RECOMMANDATION 8 Pour s assurer que l quipement m dical est acquis au meilleur prix possible et pour viter les conflits d int r ts potentiels les h pitaux doivent e exiger de tous les membres du conseil d ad ministration et des personnes participant au processus d achat ou exer ant une infl
47. nt quels forfaits de location taient les plus financi rement avantageux pour l h pital par exem ple celui offrant un taux d int r t plus faible ou correspondaient le mieux la p riode d utilisa tion pr vue La direction de l h pital a indiqu que les modalit s d acquisition taient g n ralement bas es sur le type de fonds de fonctionnement ou d immobilisation disponibles Dans la premi re ventualit par exemple l h pital chercherait conclure une entente en vertu de laquelle les co ts de location sont consid r s comme des charges de fonctionnement RECOMMANDATION 4 Pour s assurer que les appareils m dicaux importants sont acquis de la mani re la plus conomique les h pitaux doivent faire une va luation formelle de toutes les options d acquisi tion y compris la location ENTRETIEN ET R PARATION DE L EQUIPEMENT MEDICAL Les h pitaux doivent se doter de processus effica ces d entretien pr ventif et de r paration pour que l quipement m dical fonctionne comme pr vu L quipement qui fonctionne mal risque de retarder le traitement des patients d entra ner de mauvai ses d cisions de traitement et m me de nuire aux patients ou au personnel de l h pital Comme l quipement m dical peut tre tr s complexe son entretien peut demander des com p tences dans une foule de domaines dont l lec tronique l informatique et la m canique Pour r pondre
48. omme les fonds sont tr s limit s l quipe ment m dical est conserv plus longtemps qu il devrait l tre et qu il faut donc s attendre des achats d urgence Recommandation 2 Les h pitaux souscrivaient g n ralement cette recommandation L un d eux a convenu que les facteurs mentionn s taient des crit res perti nents prendre en compte dans les d cisions d achat Un autre a ajout que dans certains cas les achats d quipement m dical taient motiv s par la planification strat gique des futures capa cit s de soins aux patients ainsi que par la com p tition pour le recrutement et le maintien en poste du personnel m dical Recommandation 3 Tous les h pitaux ont convenu qu ils devraient s assurer que l quipement m dical est acquis de la fa on la plus conomique possible et qu il r pond leurs besoins particuliers Deux d en tre eux ont indiqu qu ils taient en train de mettre jour et de documenter formellement les politiques et proc dures d acquisition de l quipement m dical dans un cas en assurant la conformit avec les pratiques du consortium d achat Un autre a signal que l Association des h pitaux de l Ontario aiderait maximiser les conomies en laborant des politiques concer nant l acquisition de l quipement m dical qui pourraient tre utilis es par tous les h pitaux de la province Un autre h pital tait d avis que l utilisation des d
49. ont convenu que les listes d in ventaire devaient contenir des donn es com 1O m D N M 2 pl tes et jour sur l acquisition l entretien et l ali nation de l quipement m dical L un d eux a toutefois soulign qu il ne disposait pas tou jours des ressources n cessaires cette fin et que sa priorit tait de veiller ce que l quipement soit bien entretenu Un autre h pital a indiqu qu en plus de tenir des donn es jour sur les acquisitions il envisagerait d y int grer l infor mation sur l entretien au moment de la mise en oeuvre des nouveaux syst mes administratifs et qu il s employait assurer la pleine conformit ses politiques en mati re d ali nation Le troi si me h pital a d clar qu il avait r cemment mis en oeuvre un nouveau logiciel devant l aider tenir un inventaire complet et jour de l qui pement m dical __ m Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 9 eo S E D n G el 2 Recommandation 8 Tous les h pitaux ont souscrit cette recom mandation et l un d eux avait mis en place des politiques et processus conformes la recom mandation Le deuxi me h pital a indiqu qu il tait cens passer en revue sa politique relative aux conflits d int r ts et qu il tiendrait compte des commentaires du v rificateur dans le
50. r par la suite que leur quipe ment ne poss dait pas toutes les caract ristiques op rationnelles voulues il a notamment d ter min que le fournisseur devrait tre en mesure de fournir un tomodensitom tre 64 coupes et que ses postes de travail n taient pas suffisamment convi viaux Par cons quent les fournisseurs inscrits sur la liste restreinte ont d soumettre plusieurs offres r vis es afin de r pondre aux sp cifications modi fi es de l h pital et les tomodensitom tres ont t H pitaux Administration de l quipement m dical T livr s l h pital 16 et 21 mois respectivement apr s le lancement de la DP Achats aupr s d un fournisseur unique La plupart des achats examin s ont t effectu s directement aupr s d un fournisseur sans que d autres fournisseurs semblent avoir t pris en con sid ration Quoique certains appareils m dicaux puissent tre offerts par un seul fournisseur la rai son la plus fr quemment invoqu e pour justifier le recours un fournisseur unique tait la normalisa tion de l quipement Nous reconnaissons que la normalisation de cer tains types d quipements pr sente des avantages Les dispositifs m dicaux utilisation courante dans tout l h pital comme les pompes perfusion intraveineuse sont souvent normalis s Cela aide r duire au minimum les incidents attribuables au manque de familiarit du personnel avec un dispo sitif ut
51. re rait les documents tayant son valuation des options d entretien Un autre a indiqu que ses d cisions d entretien taient g n ralement sim ples mais qu il examinait d autres possibilit s Le troisi me h pital a dit qu il proc derait une analyse des options pour les contrats de services par un tiers au besoin et qu il tiendrait compte d autres facteurs dans son analyse comme l vo H pitaux Administration de l quipement m dical lution de la technologie et l impact sur la presta tion des soins aux patients Recommandation 6 Les h pitaux ont tous convenu que l quipement m dical devait tre entretenu conform ment aux sp cifications du fabricant ou d une autre autorit L un d eux a toutefois soulign que les modifications pouvaient aussi tre modifi es par le personnel comp tent de l tablissement Un autre h pital a d clar qu il s effor ait toujours d assurer l entretien au moment pr vu mais que la charge de travail et les ressources humaines disponibles ne lui permettaient pas toujours de le faire Les h pitaux ont galement accept de cher cher des moyens de recueillir des donn es com pl tes sur les temps d arr t et de panne des gros quipements m dicaux L un d eux a d ailleurs sugg r que l Association des h pitaux de l On tario aide d finir ce qui constitue un gros qui pement m dical Recommandation 7 Tous les h pitaux
52. re consultant ou vendeur temps plein un membre du personnel de l h pital du personnel m dical ou du conseil d admi nistration 3 qui emploie un titre quelcon que un membre du personnel de l h pital du personnel m dical ou du conseil d admi nistration qui est en mesure d influencer la s lection du fournisseur ou de faire affaire avec lui Bien qu heureux de voir que tous les h pitaux avaient reconnu l importance d liminer les situa tions de conflit d int r ts nous tions pr occup s par certaines politiques comme le montrent les exemples suivants e Un h pital exigeait de tous ses employ s et de tous les membres du personnel m dical qu ils d clarent imm diatement tout conflit d int r ts per u potentiel ou r el Les deux autres h pitaux quant eux se contentaient de demander aux personnes engag es dans le processus d achat ou en mesure d influencer leurs d penses ou leurs politiques de remplir une d claration de conflits d int r ts si elles croyaient qu il existait un conflit r el e Un des h pitaux exigeait des membres de son conseil d administration qu ils remplissent une d claration de conflits d int r ts une fois an alors qu un autre leur demandait de le faire seulement s ils croyaient qu il existait un conflit d int r ts r el Le troisi me h pital ne demandait pas express ment aux membres de son conseil d administration de remplir des d clarations de co
53. rio poss dent une grande vari t d quipements m dicaux allant des petits appareils peu co teux comme les moni teurs de signes vitaux co tant plusieurs milliers de dollars qui sont utilis s partout dans l h pital aux dispositifs complexes co tant des millions de dollars comme les appareils d imagerie par r so nance magn tique appareils IRM L acquisition l entretien pr ventif et la r paration de ces quipe ments m dicaux sont essentiels la prestation de soins de qualit aux patients Les h pitaux doivent d clarer au Minist re le total des d penses consacr es quipement mais ils ne sont pas tenus de soumettre des rapports dis tincts sur le type ou la valeur totale de l quipement m dical achet ou le co t de l entretien En 2005 les trois h pitaux visit s ont affect un total de 20 millions de dollars lachat d quipement m di cal Aucun de ces h pitaux n avait de renseigne ments facilement disponibles sur le total des fonds d pens s pour entretenir et r parer son quipement m dical Objectif et port e de la v rification Cette v rification et celle de la Section 3 05 sont les premi res v rifications de l optimisation des res sources VOR effectu es dans le secteur hospita lier la suite de l largissement le 1 avril 2005 du mandat du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario Cet largissement nous permet d effec tuer des VOR dans des tabli
54. ssements du secteur parapublic tels que les h pitaux les soci t s d aide l enfance Section 3 02 les coll ges communau taires Section 3 03 et les conseils scolaires Sec tion 3 11 Notre v rification visait d terminer si les h pi taux choisis avaient mis en place des politiques et proc dures leur permettant de s assurer que l quipement m dical tait acquis et entretenu de mani re conomique et de fa on offrir des soins de qualit aux patients Nous avons v rifi trois h pitaux de diff rentes tailles qui fournissent des services des collectivit s diverses l H pital Grand River qui sert la r gion de Waterloo l H pital Mount Sinai Toronto et le Centre r gional des sciences de la sant de Thun der Bay qui sert Thunder Bay et le Nord Ouest de l Ontario Dans le cadre de notre v rification nous avons examin les politiques et proc dures admi nistratives et les dossiers pertinents rencontr le personnel comp tent des h pitaux et du minist re de la Sant et des Soins de longue dur e le Minis t re effectu des visites pr liminaires afin de nous familiariser avec les activit s li es l quipement m dical dans deux autres h pitaux et consult les documents pertinents y compris les rapports de l Institut de recherche en services de sant sur lac c s aux services de sant en Ontario et L imagerie m dicale au Canada de l Institut canadien d infor mation sur
55. t La plupart des ententes relatives l entretien des appareils IRM et des tomodensitom tres que nous avons examin es comportaient une garantie selon laquelle l quipement devrait tre op rationnel entre 95 et 99 du temps selon le contrat durant certaines heures chaque jour Ces heures correspondaient g n ralement aux rendez vous des patients Nous avons examin un chantillon d enten tes relatives l entretien des appareils IRM et des tomodensitom tres et constat que la plupart d en tre elles n incluaient pas le temps requis pour assu rer l entretien pr ventif dans le temps d arr t de l quipement qui tait pourtant entretenu durant les heures normalement r serv es au traitement des patients Les h pitaux visit s consignaient parfois le temps d arr t des appareils IRM et des tomodensi tom tres mais aucun d eux ne surveillait le temps d arr t total afin de d terminer s il tait admissible une indemnisation de la part du fournisseur en cas de rupture de la garantie relative au temps de disponibilit Il n y avait d ailleurs aucune direc tive d finissant les circonstances dans lesquelles le temps d arr t devait faire l objet d un suivi Nous avons t inform s que les h pitaux comp taient g n ralement sur le fournisseur pour assurer le suivi des temps d arr t en leur nom Or un seul d entre eux a demand au fournisseur de produire des rapports sur les temps
56. t les DI comme un moyen valable d obtenir des renseigne ments sur l quipement disponible Cependant aucun des h pitaux n utilisait des DI publiques pour obtenir des renseignements sur les types d quipe ments disponibles et les fournisseurs qui les offrent Deux des achats examin s faisaient suite des DI mais l information recueillie n a pas servi r diger la DP En fait dans les deux cas l h pital a utilis la DI pour choisir le fournisseur Dans certains cas particuli rement lorsque l quipement achet co tait plus de 100 000 une DI aurait permis d accro tre l efficacit du proces sus Par exemple un h pital a lanc une DP aux cri t res tr s g n raux pour un tomodensitom tre La DP ne sp cifiait ni le nombre de tomodensitom tres acqu rir ni le nombre requis de coupes par image les appareils offrant plus de coupes produisent une image plus d taill e mais co tent plus cher Les exigences taient tr s g n rales sauf dans quel ques rares exceptions comme les proc dures de d marrage Nous avons t inform s qu un comit de s lection avait tabli une liste restreinte de four nisseurs sur la base d une valuation clinique et de la familiarit d un membre du comit avec l qui pement d un fabricant particulier Les fournisseurs taient limin s sans explication crite et m me s ils r pondaient aux crit res de base de la DP l h pital pouvait d cide
57. t une comparaison avec d autres mod les Un laser sp cialis et ses accessoires par exemple ont t ache t s un fournisseur unique pour 150 000 parce qu ils constituaient la norme Cependant il n y avait pas d valuation ou de comparaison formelle avec d autres appareils pris en consid ration dans l ta blissement de la norme Dans d autres cas de l quipement non nor malis a t achet un fournisseur unique sans documents justificatifs l appui Un h pital par exemple a pay 46 000 pour un laser oculaire tandis qu un autre a achet un appareil utilis pour examiner l oesophage au co t de 25 000 Les rai sons du recours un fournisseur unique variaient mais dans le cas du laser oculaire la direction de l h pital a indiqu qu elle n avait pas lanc de DP parce qu un essai clinique de deux mod les d mon trait que le laser en question r pondait ses sp cifi cations Consortiums d achat Un consortium d achat efficace peut donner lieu des conomies gr ce au pouvoir d achat combin des h pitaux membres qui permet de n gocier de meilleurs prix et autres conditions de vente avec les fournisseurs Il peut aussi am liorer l efficience en centralisant l expertise en mati re de strat gies d achat et en liminant les d doublements adminis tratifs dans chaque h pital Deux des trois h pitaux visit s ne faisaient pas partie d un consortium d achat
58. tats pour les patients Les h pitaux visit s avaient tous un processus annuel en place pour d terminer les achats priori taires Dans tous les cas un comit de l quipement m dical incluant des repr sentants de la direction et parfois du personnel m dical ou la haute direc tion recevait et r sumait les demandes d quipe ment m dical pr sent es par les diff rents services de l h pital dont certaines expliquaient pourquoi l appareil tait requis et pr parait une liste de l quipement m dical acqu rir class e par ordre de priorit Un seul des trois h pitaux utilisait des crit res document s pour prioriser les achats pou vant tre effectu s en 2005 2006 Les facteurs pris en compte par cet h pital incluaient les besoins en soins cliniques des patients la s curit op ra tionnelle la dur e de vie pr vue et l ge actuel de l quipement les r ductions de co ts et les hausses de revenus d coulant du nouvel quipement Les repr sentants des deux autres h pitaux nous ont dit qu ils utilisaient des crit res semblables et faisaient appel leur jugement pour valuer et prioriser les demandes Ni la haute direction ni le comit de l quipement m dical des h pitaux ne consigna ient le processus employ pour prioriser les besoins ou les raisons pour lesquelles certains appareils taient jug s prioritaires Nous avons not des cas dans lesquels les achats auraient d tre tay
59. terne du pr sent rap port tous les h pitaux tenaient un inventaire plus ou moins d taill de leur quipement m dical Cependant aucun d eux m avait v rifi l exhausti vit ou l exactitude de son inventaire au cours des trois derni res ann es Nous avons examin un chantillon de l quipement m dical list dans les inventaires et trouv d importantes inexactitudes dans les registres de deux h pitaux Par exemple la liste de l quipement m dical utilis e par le per sonnel d entretien interne incluait de nombreux appareils introuvables Nous avons t inform s que 58 d fibrillateurs inscrits sur la liste et enre gistr s comme tant en utilisation avaient t ali n s Selon le personnel de l h pital des registres manuels approuvant l ali nation de certains appa reils m dicaux n taient pas toujours pr par s et lorsqu ils l taient la liste de quipement m dical n tait pas toujours actualis e La direction de l h pital a attribu ces probl mes la r installation de l h pital dans un nouvel tablissement en 2004 Elle ne pouvait pas estimer combien d appareils auraient pu tre ali n s sans documents d approba tion ou combien d appareils ali n s taient inclus dans la liste de l quipement m dical RECOMMANDATION 7 Pour am liorer la gestion des besoins en quipe ment m dical et l identification de l quipement entretenir les h pitaux doivent veiller
60. uence 1O om D N m Es Es cet gard qu ils remplissent une fois l an une d claration des conflits d int r ts r els et potentiels et des fournisseurs qu ils rem plissent une d claration de conflits d int r ts dans le cadre du processus d acquisition e donner des indications sur ce qui constitue un conflit d int r ts d signer les personnes qui soumettre les d clarations de conflits d int r ts et pr ciser les cons quences de ne pas d clarer les conflits d int r ts r els ou potentiels __ 142 4 Rapport annuel 2006 du Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario 10 lt Go S E D n e M o d 2 Dans la pr sente section au lieu de reproduire les r ponses de chacun des trois h pitaux visit s dans le cadre de notre v rification nous avons r sum leurs points saillants Les h pitaux sous crivaient g n ralement nos recommanda tions mais soulignaient que certaines d entre elles pourraient tre difficiles appliquer tant donn leurs circonstances particuli res ou leurs ressources financi res et humaines limit es Par exemple un h pital a fait valoir que comme les ressources sont limit es les soins aux patients ont priorit sur les fonctions administratives telles que la production de documentation l appui des d cisions relatives l acquisition de l quipement m dical Un autre h p
61. urs pr qualifi s par l h pital parce que la direction de l h pital croyait que cela r duisait les co ts et acc l rait le processus d acqui sition L h pital a pr cis que les fournisseurs pou vaient se faire pr qualifier en contactant l h pital ou le consortium d achat mais nous avons not que le processus de pr qualification n tait pas annonc publiquement et qu il n y avait pas de processus for mel en place pour informer les fournisseurs qu ils devaient tre pr qualifi s avant de pouvoir soumis sionner un contrat La haute direction nous a dit que l h pital pr qualifiait les fournisseurs en se fon dant sur un certain nombre de facteurs dont leur solidit financi re et leur fiabilit ainsi que la con formit de leur quipement aux normes de s cu rit de l h pital En ce qui concerne l acquisition du tomodensitom tre la direction de l h pital nous a assur qu elle avait mis en place un processus lui permettant d obtenir un prix concurrentiel Demandes d information Les h pitaux utilisent des demandes d information DD pour se renseigner sur les types d quipements disponibles et les fournisseurs qui les offrent Muni de cette information l h pital est mieux plac pour tablir les sp cifications d une DP particuli rement si la DP vise un produit que l h pital n a pas achet depuis longtemps ou qu il n a jamais achet Deux des h pitaux visit s consid raien
62. ux aussi des balayages fant mes une fois par jour pour les appareils IRM et au moins une fois par semaine pour les tomodensitom tres Un balayage fant me est un test dans lequel un objet rempli de liquide le fant me est balay les r sultats du test permettent de d terminer si l qui pement fonctionne bien Nous avons examin les balayages fant mes effectu s dans les h pitaux visi t s et constat ce qui suit e Un h pital n avait soumis aucun de ses tomo densitom tres un balayage fant me en 2005 Il faisait toutefois des balayages fan t mes de ses appareils IRM toutes les deux semaines H pitaux Administration de l quipement m dical 137 e Un autre h pital ne faisait aucun balayage fant me de ses deux appareils IRM et ce n est qu en 2005 qu il a commenc soumettre un de ses quatre tomodensitom tres op ration nels des balayages fant mes Nous avons toutefois t inform s qu en avril 2006 il avait commenc effectuer des balayages fant mes p riodiques de tous les appareils IRM et tomodensitom tres utilis s ce moment l La haute direction de cet h pital a indiqu que les balayages des appareils IRM avaient com menc apr s que le fournisseur assurant len tretien eut d tect des probl mes avec une des machines e Le troisi me h pital a d clar qu en 2005 il avait fait des balayages fant mes de tous les appareils IRM et tomodensitom tres

Administration de l`équipement médical (pdf 333kb)

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Administration de l`&eacute;quipement m&eacute;dical (pdf 333kb)

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Administration de l`équipement médical (pdf 333kb)