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Service d`assainissement par mini-égout

1. PCCCCCCTRE Support du filtre Source EAWAG SANDEC Ces exemples ne sont pas exhaustifs Pour plus d information consulter Tilley amp Al 2008 Compendium des syst mes et technologies d assainis sement EAWAG Sandec WSSCC et Gabert J 2010 Guide pS Eau n 4 Choisir des solutions techniques adapt es pour l eau et l assainissement PDM pS au pp 116 125 Source pour les 5 sch mas FAWAG SANDEC LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 57 CONCEVOIR LE SERVICE Digesteur ana robie flux ascendant UASB BIOGAZ pam eS o 6 9 0 bulles de gaz Wa flocde boues w aore TT w LR x x x ie par ee influent Source EAWAG SANDEC R acteur ana robie biogaz influent d expansion Source EAWAG SANDEC 58 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 TAPE 2 Fosse Imhoff section transversale section longitudinale gt compartiment de d cantation flottants liquide boues e Les syst mes de traitement dits extensifs Les dispositifs dits extensifs ont pour principe le traitement naturel via des filtres plant s des bas sins de lagunages ou des zones humides reconstitu es Ce sont des dispositifs qui demandent un espace cons quent entre 1 et 5 m par quivalent habitant mais qui sont relativement simples
2. NON lt 0 5 0 5 1 _ gt 1 lt 160 hab ha gt 160 hab ha lt 2 2 20 m gt 20 00 NON LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 31 Crit res renseigner pour identifier la forme d assainissement la plus adapt e Crit res urbains 2 Crit res socio conomiques 3 pas appropri peu appropri appropri tr s appropri CRIT RES Disponibilit d espace dans le quartier pour installer les quipements de traitement 2 d Statut foncier 2 e Existence de services d vacuation des eaux pluviales de gestion des d chets solides et de rev tement des rues 2 f Niveau de consommation d eau 3 0 Capacit payer et volont de payer pour le service d assainissement 3 b Pratiques des usagers 3 c D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE QUESTIONS SE POSER Le r seau de mini gout estil raccordable R PONSE CONVENTIONNEL MINE GOUT D CANT MINE GOUT SIMPLIFI ASSAINISSEMENT AUTONOME un r seau d assainissement 00 conventionnel Si d un espace disponible et pr s d un exutoire lac rivi re oc an pour la station de traitement des eaux us es NON are LOTI Le quartier estil loti ou non loti NON LOT
3. dessous des objectifs fix s par le plan 22 S d exploitation Semestriel Dhs d exploitation d affaires et avant qu il D grand livre S 2 devienne n gatif 1 Quand l pargne disponible est onible d exploitation Annuel en dessous des objectifs fix s par grand livre le plan d affaires Evolution du nombre Cahier Quand leur nombre progresse de bouchons dans le Mensuel consid rablement sur une partie d interventions r seau du r seau Evolution du nombre Quand le nombre progresse de casses et de fuites Cahier Trimestriel consid rablement sur une partie dans les canalisations d interventions et les regards SUIVI ET CONTR LE TECHNIQUE Quand la qualit de traitement baisse anormalement en dehors des Both qualit Tests de qualit variations saisonni res acceptables des effluents en sortie d Semestriel de station MAL Et avant que cette qualit ne descende en dessous des objectifs de qualit fix s par le service La durabilit technique et environnementale du service LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 109 SUIVI ET CONTR LE DE LA SATISFACTION DES USAGERS 110 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 G RER LE SERVICE CONTR LER AVEC QUELS QUOI INDICATEURS Evolution du nombre de plaintes D lai de traitement des plaintes Taux de pa
4. la n cessaire implication de tous les acteurs y compris les usagers selon la devise Pour eux avec eux rappel sur l option choisie par les usagers le mini gout ses avantages ses contraintes ses co ts pour les usagers Des outils de communication affiches quettes et autres mat riels de d monstration sont pr sent s On peut galement faire appel aux t moignages d usagers d j desservis dans d autres zones voire organiser des visites col lectives de concessions d j raccord es e La pr sentation de l quipe projet Les membres de l quipe du projet sont pr sent s aux usagers l quipe de construction l quipe de sensibilisation le ma tre d uvre et l exploitant Les usagers sont encourag s leur r server un bon accueil quand ils travailleront dans le quartier dans les mois venir Il est important que les usagers identifient l quipe de sensibilisation comprennent son r le et sachent o la trouver car ce sera leur interlocuteur jusqu la mise en uvre L annonce des grandes tapes venir Pr sentation du calendrier et des modalit s de mise en uvre la construction pose des installations domi ciliaires quand celle ci survient dans le cadre du projet terrassement TAPE 3 La validation du trac du r seau Le trac du r seau envisag est pr sent l en semble des parties prenantes afin de v rifier q
5. Pour d finir les objectifs atteindre en ce do maine il s agit tout d abord de comprendre pr cis ment le r le de chaque acteur en phase de fonctionnement du service de recenser la liste des t ches mener et d identifier les comp tences correspondantes dont chacun doit disposer TAPE 3 d identifier l expertise interne et ou externe qui pourra tre mobilis e pour former les parties prenantes concern es d laborer avec les sp cialistes sollicit s un plan de renforcement de leurs capacit s listant les objectifs atteindre pour chacun d eux les activit s mener le temps consacrer et le calendrier des activit s de d finir des modalit s de contr le de la bonne acquisition de ces capacit s Quelles activit s de renforcement des capacit s conduire On veillera d abord rappeler chacun des acteurs les grandes lignes du projet ainsi que les enjeux de la p rennit technique sociale et financi re des min gouts Mais les expos s magistraux des experts ne suffisent pas Il est imp ratif d organiser des mises en situation face aux probl mes concrets que les parties prenantes du futur service risquent de rencontrer Par exemple pour le ma tre d ouvrage comment r agir en cas de non respect du contrat par l exploitant en cas de mauvais usages ou de d gradations r p t es des installations de la part des gers
6. 15 30 pompes de relevage 4 niveau Exploitation financi re et commerciale 305 L exploitant sur la base des Relation usagers sensibilisation et promotion du service 5 10 redevances per ues d ventuels Amortissement des mat riels d entretien camion hydrocureur camion 3 5 financements publics vidange outils d entretien manuels etc Loyer et frais divers de l exploitant 305 Salaires des employ s de l exploitant 100215 B n fice de l exploitant si exploitant priv 5 10 Epargne pour impr vus grosses r parations 305 Eventuels imp ts et taxes 315 Amortissement des infrastructures 3 Le ma tre d ouvrage Police de l hygi ne 3 sur la base de la fiscalit locale ou d une Suivi et contr le du service 5 dotation de l tat 74 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 TAPE 2 TABLEAU 16 Quelles ressources pour financer les co ts d exploitation POUR FINANCER QUOI D O PROVIENT LA RESSOURCE Le premier niveau d entretien et de maintenance soit le suivi et l entretien de leurs installations domiciliaires Dans certains cos notamment quand l op rateur est d faillant les usagers se cotisent pour assurer l entretien du deuxi me niveau l entretien et la maintenance du r seau tertiaire Mais ce type de m canisme permet qu un entretien curatif d urgence et il est tr s d pendant de la bonne volont et de la capacit s organiser des usagers Il re
7. lyser les difficult s rencontr es planifier la se maine venir Outre le repr sentant du presto faire chef de chantier chefs d quipes et ma tre d uvre un repr sentant du ma tre d ouvrage peut assister ces r unions un ou des manuels de proc dure qui ren seignent pr cis ment le prestataire sur les tapes mener et les moyens uvre Quels sont les risques et comment les anticiper Un premier risque viter lors de cette tape de construction est l interaction avec d autres cela survient quand on n a pas t suffisamment vigilant quant leur isation ou que les plans de r colement de ces seaux sont indisponibles voire erron s seaux enterr s la mise en Le risque le plus fr quent lors d uvre des r seaux de mini gouts est un calcul rron des pentes Il en r sulte des probl mes d coulement Il est fr quent galement que la diff rence de profondeur entre le r seau et les points de branchement des installations domici liaires soit insuffisante ou m me que ces points de branchement soient situ s en dessous du ni veau du r seau L encore ces probl mes qui doivent tre anticip s en phase de conception r sultent d un manque de rigueur dans la v rifi cation des niveaux de pose des canalisations et des regards en phase de construction Autres obstacles anticiper la pr sence de roches ou l in
8. un r seau gt 5 conventionnel lt 9 Station de traitement A 88 des boues de vidange Q z Effluents gt trait s v v Rejet dans le milieu naturel et ou r utilisation LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 45 CONCEVOIR LE SERVICE le d bit des eaux us es dans le r seau qui est proportionnel au niveau de consommation en eau potable On consid re qu partir de 20 litres jour habitant de consommation eau potable qui peut inclure des m nages desservis par des bornesfontaines l option r seau d cant convient et qu partir de 50 litres jour habitant l option r seau simpli fi est possible Mais ces valeurs varient gale ment en fonction du niveau des pentes la pr existence de fosses septiques de bonne qualit chez les m nages oriente vers l option r seau d cant Les d canteurs partag s Dans le cas des r seaux d cant s les d can teurs partag s qui relient jusqu plusieurs dizaines de m nages procurent des cono mies d chelle en termes d espace et de co ts d investissement et de fonctionnement par rapport aux d canteurs domestiques G n rale ment situ s sur l espace public ils sont adapt s aux zones denses et aux populations les plus pauvres Ils ont t exp riment s au S n gal au Br sil et au Mali lls facilitent le contr le par un op rateur profes sionnel charg de veille
9. Service d assainissement par mini gout Dans quels contextes choisir cette option comment la mettre en uvre programme Solidarit Eau Service d assainissement par mini gout Dans quels contextes choisir cette option 2 Comment la mettre en uvre Auteurs Jean Marie lly pS Eau Christophe Le Jall pS Eau Julien Gabert Gret Denis Desille pS Eau Consultants Asit Nema Foundation for Greentech Technologies Inde Lukman Salifu WasteCare Associates Ghana Ass tou Sokona et Youssouf Ciss Eau et Assainissement pour l Afrique Mali Antonio da Costa Miranda Neto Br sil Comit de relecture e Anne Belb oc h AESN Charlotte Kalinowski SIAAP e C cile Denormandie AFD e Bertrand Clochard AFD B atrice Tourlonnias pS Eau Martin Lem nager AFD e Guillaume Aubourg pS Eau Conception graphique mise en page Solange M nzer Illustration int rieur Jeanne Debeauvais Illustration de couverture Anne Charlotte de Lavergne Impression Panoply avril 2014 Dans ce guide 7 Pourquoi ce guide 7 De quel assainissement 2 8 Qu estce qu un service d assainissement par mini gout 2 10 Les deux grandes familles de syst mes d assainissement par mini gout 11 Quelles sont les autres formes d assainissement dans les pays en d veloppement 2 12 Comment ce document estil organis 2 14 ETAPE 1 D finir la strat gie de d veloppement du service d assainissement 1
10. que les consommateurs pourront affecter au service d assainissement tant au niveau de l in vestissement initial qu celui du paiement du service e Pratiques des usagers 3 c Les pratiques des usagers impacteront fortement le choix de la forme d assainissement mettre en uvre Parmi ces pratiques retenons le type de service existant et le niveau de satisfaction du m nage pour ce service le mode de nettoyage anal avec de l eau du papier ou autre le statut d occupation propri taires ou loco taires la motivation des m nages pour un assainis sement am lior Co ts indicatifs d investissement pour les fili res d assainissement en Afrique de l Ouest Co ts d investissement Type de fili re 5 par m nage raccord Assainissement autonome 250 500 Mint gout 500 1 500 Egout conventionnel 750 3 000 Roger 6 2010 Guide pS Eau n 3 Analyser la demande en eau et en assainissement des usagers et futurs usagers des services d eau et d assainissement dans les villes africaines PDM pS Eau 26 EAU ASSAINISSEMENT N 7 CONVENTIONNEL Unit Quantit Co t 2411 449 5 870 110 Creusement Tuyaux m Regards de visite nb 2 128 380 Accessoires nb Raccordement nb 6 091 638 Autres 82 656 TOTAL 16 584 233 Comparaison des co ts d investissement entre gout conventionnel et min
11. DCO Traitement ana robie auto oxydation des mati res organiques par exemple par des filtres graviers Traitement a robie mise en contact avec l oxyg ne et les UV Pathog nes notamment les coliformes f caux O Tertiaire Traitement ana robie filtres sur sable plant s ou non Azote N et Phosphore total PT Traitements complexes standards nationaux disponibles aupr s due Les syst mes de traitement dits intensifs syst mes de traitement intensifs des eaux us es rassemblent une grande diversit d op tions technologiques cf quelques exemples ci dessous Il s agit de stations d puration de taille variable mais dont le principal atout est de n cessiter moins de surface que les proc d s dits extensifs gt Certains syst mes intensifs sont simples et rus tiques d autres rel vent de technologies com plexes par exemple le proc d dit boues activ es peu recommand es dans les con textes tudi s Voir les illustrations ci apr s TAPE 2 ILLUSTRATION 17 Cing exemples de syst mes intensifs faible co t pour le traitement des eaux us es R acteur ana robie chicanes ouvertures d acc s niveau de liquide influent effluent Source EAWAG SANDEC Filtre ana robie ouvertures d acc s influent T d influent igui niveau de liquide effluent chicane filtre zone de d cantation gt
12. au r seau de mini gout ou disposent de leur propre syst me de traitement e Faut il recourir un d graisseur Situ au point de sortie des eaux grises un d graisseur vite le colmatage des canalisations en particulier dans les pays o les habitudes alimentaires entra nent un rejet important de ILLUSTRATION 7 Vidoir situ l ext rieur d une habitation ILLUSTRATION 8 Sch ma en coupe d un bac d graisseur Eaux Tampon de visite m nag res Flottants graisse Boues Source d apr s SIAEP Lalinde graisses de cuisine comme en Afrique de l Ouest ou au Br 51 De nombreuses villes fran aises l on rendu obligatoire pour les restaurants raccord s au r seau d gout est n cessaire pour les r seaux sim d cant s reli s des d canteurs plifi s et pour les r seaux rtag s Par contre il n est pas utile dans le cas des r seaux d cant s utilisant des d canteurs domiciliaires qui remplissent d j cette fonction de pi ge graisse 1 Le d canteur est parfois appel fosse toutes eaux fosse septique ou fosse interm diaire TAPE 1 e Le syst me de d cantation pour les r seaux d cant s uniquement Dans les r seaux d cant s on re court un d canteur en amont de chaque branchement s pare es mati res solides et liquides par d cantation seule la partie liquide des eaux us es est vacu e dan
13. d assainissement pourra tre confi e un op rateur capable d en assurer la qualit et la du rabilit sur le plan technique mais aussi social et financier l exploitant doit disposer au minimum d un agent technique capable d assurer les t ches d entretien du r seau avec des outils appro pri s pour le curage le pompage et la mainte nance devra galement tre second par un agent comptable capable de suivre le recouvre ment des co ts et le d caissement des d penses li es l exploitation du r seau Un agent form aux t ches d information et d ducation est galement n cessaire pour communiquer aux usagers les informations rela tives au r seau assurer une sensibilisation aux LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 29 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE bonnes pratiques d hygi ne et aux bons usages du r seau Cet agent assurera des t ches com merciales dites de marketing pour d velopper notamment les nouveaux branchements Pour les petits services un seul r seau ou deux trois petits r seaux cette derni re fonction peut tre cumul e avec celle de technicien ou de comptable Arr ter le choix du type d assainissement mettre en uvre Sur la base de la strat gie valid e il est im portant de repr ciser quelles sont les options possibles pour chaque zone consid r e et d en d battre avec les futurs usagers Cette phase de comm
14. du futur service rentor cement des capacit s des parties prenantes activit 3 2 sensibilisation des usagers et pro motion du service aupr s des usagers activit s 3 3 et 3 5 Documents mis l issue de cette tape Des documents techniques grille de s lection des appels d offres manuel de proc dure ordres de lancement des travaux journal de chantier comptes rendus de r unions hebdomadaires de chantier proc s verbal de r ception plan de r colement Des documents relatifs au renforcement des capacit s note de strat gie plan de renforcement des capacit s supports de formation Des contrats avec les prestataires entre le ma tre d ouvrage et le ou les prestataire s de travaux entre le ma tre d ouvrage et le ou les prestataire s de sensibilisation et de promotion contrat entre le ma tre d ouvrage et le ou les prestataire s de renforcement des capacit s Documents d activit s de sensibilisation et de promotion supports de communication manuel de l utilisateur TAPE 3 ENCADR 10 Activit s mener l tape de la construction du service S lectionner les prestataires 4 Renforcer les capacit s des parties prenantes du service 4 Activit 3 3 Mobiliser et sensibiliser les usagers 4 Activit 3 4 Construire les infrastructures Raccorder les usagers et inaugurer le se
15. re partie fournit des l ments m thodologiques pour planifier le service d assai nissement sur le territoire et choisir les modalit s d assainissement adapt es met en lumi re les atouts et les contraintes de l option mini gout vis vis des autres syst mes et insiste sur un certain nombre de conditions r unir pour ga rantir la bonne ad quation de cette option au contexte local la seconde partie pour objectif de guider les choix r aliser en termes de conception du futur service d assainissement par mini gout sur le plan technique et en mati re de r partition des r les et des financements La troisi me partie vise attirer l attention notamment des ma tres d ouvrage et de leurs ma tres d uvre sur les enjeux cl s lors de la phase de construction du service Enfin la quatri me et derni re partie fournit des outils pour assurer une gestion optimale et suivie qui garantisse la p rennit du service 12 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Les tapes du d veloppement d un service d assainissement par mini gout D finir la strat gie de d veloppement du service et choisir les formes d assainissement appropri es 4 Concevoir le service Construire le service lt G rer le service 1 D finir la strat gie de d veloppement du service d assainissement vant d arr ter le choix du type d assai nissement mettre en u
16. riorer lors du creusement des tran ch es service de la voirie d livre une autorisation d ouvrir le rev tement sur les portions o le r seau passe sous la route Apr s la pose des canalisations et le remblaiement des tranch es une remise en tat de la route doit tre pr vue L ordre de service de lancement des travaux l ordre de service pr par par le d uvre et sign par le ma tre d ouvrage est le document donnant le signal de d marrage des travaux 84 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 La construction de la station de traitement On commence g n ralement par construire la station de traitement des eaux us es car c est le point le plus bas du syst me et le chantier le plus long Des tests d tanch it des installa tions sont effectu s une fois achev s les travaux Des tests de qualit de traitement peuvent tre r alis s par la mise en route du r seau avec seulement les premiers branchements On consi d re toutefois qu une station de traitement n at teint son niveau d efficacit optimal qu au bout de quelques mois le temps qu op rent un cer tain nombre de processus biologiques La construction du r seau On r alise le r seau d aval vers l amont e L approvisionnement en canalisations et en regards de visite et leur stockage l entreprise de travaux assure elle m me son ap provisionnement aupr s de ses prestataires et stocke les mat riaux dans u
17. s d inspection des r seaux Des curages pr ventifs des canalisations et des regards vitent l accumulation des d chets solides des s diments et des petits bouchons Ces t ches s effectuent avec des outils manuels pics tiges souples boules curage Les ouv tils m canis s comme les hydrocureurs qui pro pulsent de l eau sous pression dans le r seau sont cependant d une efficacit sup rieure Enfin quand le r seau est quip de d canteurs partag s l op rateur qui surveille r guli re un repr sentant du quartier pour tenter une m ditation Si cela n aboutit pas le recours aux pouvoirs publics service municipal de l hygi ne 94 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 ment le niveau des boues d cide de les vidan ger quand cela est n cessaire et au moins une fois par mois pSEau ILLUSTRATION 22 Outils de curage manuel utilis s par l op rateur priv pour le r seau tertiaire Ramagundam en Inde 1 wj e Troisi me niveau l entretien des collecteurs secondaires l entretien exceptionnel et la maintenance de l ensemble du r seau Tous les r seaux de mini gouts ne sont pas do t s de collecteurs secondaires Mais lorsqu ils en sont pourvus ils n cessitent le m me type de suivi et d entretien que le r seau tertiaire avec toutefois des moyens techniques de niveau sup rieur adapt s au diam tre plus important et des obst
18. suscitant par exemple le t moignage des pre miers usagers raccord s sur les b n fices ap port s par le service ETAPE 4 G rer le service d assainissement par mini gout G RER LE SERVICE ne fois le r seau de minr gout mis service il s agit d assurer la p rennit de son exploitation par un entretien et une maintenance de qualit Activit 4 1 une gestion financi re garantissant l quilibre co nomique du service Activit 4 2 et une prise en compte continue des attentes des usagers Activit 4 3 Un suivi et un contr le r guliers du service sont indispensables pour veiller ce que chaque partie prenante assume ses responsabilit s et remplisse les objectifs qui lui ont t assign s Activit 4 4 Enfin il est souvent utile de poursuivre les acti vit s de conseil et de renforcement des capaci t s des parties prenantes durant les premi res ann es d exploitation du service Activit 4 5 Documents mis l issue de cette tape Les documents relatifs l entretien maintenance manuel d entretien maintenance rapports d interventions journal des interventions Les documents comptables le journal qui liste toutes les op rations comptables le grand livre de compte le fichier des abonn s le fichier de suivi des paiements et le carnet de re u des paiements Les documents de suivi et de contr le du service r
19. visionnel labo r doit se fixer un objectif de r sultat positif es marges d gag es ce r sultat positif fi nanceront une am lioration ou une extension du service ou le renouvellement de certaines installations quand elles arriveront au terme de eur dur e de vie Ces b n fices pour un exploitant potentiel la rentabilit d un tel service plan d affaires est un budget d exploitation sur plusieurs ann es exemple 10 ans qui a pour but de planifier les quilibres entre charges et recettes de pr voir les investissements r ali ser moyen et long terme et de fixer des objec tifs de r sultat pour l ensemble de cette dur e Le pr caire quilibre conomique des services d assainissement est fragilis par de fr quents al as un probl me technique ou une d pense d ex ploitation mal anticip e et les co ts du service explosent un taux de raccordement plus faible que pr vu un conflit entre les usagers et l exploitant ou un manque de sensibilisation et les ressources diminuent dangereusement ETAPE 3 Construire le service d assainissement par mini gout tape de construction donne lieu la s lection des prestataires de travaux activit 3 1 et la r alisation des infrastructures proprement dite activit 3 4 mais galement aux activit s dites soft fondamentales pour garantir la durabilit
20. Cela comprend galement un diagnostic des sols et l analyse des contraintes hydrog olo giques et topographiques cartographie som maire des bassins versants des axes d coule ment des eaux pluviales des eaux stagnantes des exutoires potentiels et des donn es sur la densit de l habitat 1 Cette activit est d crite en d tail dans Le Jall amp Al 2010 Guide pS Eau n 1 Elaborer une strat gie municipale concert e pour l eau et l assainissement PDM pS Eau 18 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Appuy e par l avis d un expert en assainisse ment l enqu te technique a pour but de carac t riser les infrastructures publiques et priv es de mat riel utilis etc Elle apporte pour tous les secteurs de la ville une analyse pertinente des dysfonctionnements des quipements collectifs et localise les lieux la plupart illicites de d potage des mati res de vidange manuelle et m canique e Le volet enqu te socio conomique le diagnostic acteurs l enqu te aupr s des acteurs de l offre et de la demande et surtout l coute de leur perception du service et de leurs attentes est essentielle Outre les informations qu elle collecte cette tape joue un r le cl dans la sensibilisation et la mobilisation des parties prenantes pour les tapes suivantes du processus concert Ce processus comprend l identification des acteurs acteurs de la de mande
21. ancement du service puis tout au long de sa dur e de vie Les comportements des usagers tout comme volution de leur demande reposent sur des acteurs et des motivations complexes analy ser Pour concevoir la strat gie de sensibilisation et de promotion il est important de s entourer de sp cialistes qui connaissent bien le contexte local et les supports de communication sp cialis es professionnels de la publicit et du marketing Il convient galement d associer la r flexion les animateurs et les enqu teurs qui ont t mobilis s lors des phases pr alables de diagnostic et d avantprojet sommaire LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 67 CONCEVOIR LE SERVICE Comment construire une strat gie de sensibilisation et de promotion Qu il s agisse de sensibilisation ou de promo tion la d marche suivre s articule autour de trois questions cl s quels sont les objectifs vis s par la strat gie 2 quels sont les messages diffuser 2 de quelle mani re seront diffus s ces mes sages e Quels sont les objectifs Avant de d finir toute activit de sensibilisation ou de promotion il convient de pr ciser au pr alable de mani re claire et concr te quelles sont les finalit s recherch es en termes d volution des pratiques Les objectifs seront la fois qualitatifs abandon des pratiques risque et quantitatifs volution dans le te
22. de la ville et zone par zone s ap puyant sur des l ments cartographiques 16 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Une tude de faisabilit qui comprend un rapport d tude topographique p dolo gique et hydrog ologique pour chaque zone desservir s appuyant galement sur des l ments cartographiques un rapport d analyse de la demande appro fondie sur chaque zone desservir des recommandations sur la faisabilit des fili res d assainissement adapt es pour chaque zone desservir Un relev de d cision de l autorit pu blique en ce qui concerne le choix de la fili re d assainissement mettre en uvre Un calendrier d ex cution ainsi qu une note expliquant la r partition des responsabili t s envisag e par l autorit publique pour son projet de d veloppement du service d assainis sement par mini gout TAPE 1 D finir la strat gie de d veloppement du service d assainissement l chelle de la ville Un pr alable indispensable la volont des autorit s locales l intervention des pouvoirs publics locaux est tou jours indispensable pour am liorer la situation en termes d assainissement En effet au moins trois missions essentielles leurs reviennent d finir une strat gie de d veloppement du service d assainissement l chelle de la ville financer tout ou partie des investissements pour le service d assainissement
23. du service fourni par l exploitant e Anime la concertation entre les parties prenantes e Conseille les lus sur les choix op rer pour le service Agent du service d assainissement Un technicien galement form aux enjeux sociaux juridiques conomiques et institutionnels d un service d assainissement Au minimum 25 de son temps pour chaque service de mini gout Veille au respect du r glement d assainissement sur le territoire Police de l hygi ne et de l assainissement par le rappel des bonnes pratiques aux des usagers e Assure une sensibilisation continue Un animateur ou un technicien form aux enjeux de l hygi ne et de l assainissement et aux techniques d animation et de communication Au minimum 1 employ temps plein pour 10 000 habitants Les capacit s des services municipaux en charge de la ma trise d ouvrage de l assainissement par mini gout Kumasi Ghana Au sein de son service municipal de l assainissement la ville de Kumasi environ deux millions d habitants dispose d une quipe pluridisciplinaire qui comprend entre autres trois ing nieurs le responsable des op rations et son adjoint un ing nieur en g nie civil un sp cialiste en sant publique un sp cialiste de la relation avec les communaut s Ces agents supervisent l ensemble des services d assainisse ment liquide et solide sur le territoire
24. fixer le cadre de fonctionnement du ou des services d assainissement termes de mode de gestion de tarification d objectifs de formance et de qualit et assurer un sui vi contr le du ou de ces services Avant de r fl chir au choix du service d assai nissement sur un quartier il est donc utile de penser au pr alable la strat gie que l on veut mettre en uvre pour l assainissement l chelle de la ville l exp rience montre que des choix faits uni quement par des acteurs ext rieurs au territoire consultants partenaires au d veloppement aboutissent rarement une r elle appropriation de cette solution par les acteurs locaux qui ne s impliqueront alors que tr s faiblement dans le suivi du service toute ses phases conception mise en uvre et gestion En cons quence la qualit du service se d gradera rapidement les b n fices resteront faibles pour les usagers et les pouvoirs publics et les investissements seront trop souvent perdus est donc essentiel que les grands arbitrages en termes de service soient r alis s par l acteur d sign par la loi en tant que responsable du service le d ouvrage gt g n ral la collectivit locale parfois l tat ou un op rateur r gional ou national de l assainissement Quels documents de strat gie et de planification de l assainissement existent sur la ville La plupart du temps dans les grandes vill
25. la diffusion s ajouter le co t de r alisation et de diffusion des supports des diff rents supports de de communication er communication Renforcement Essentiellement les ressources humaines affect es par les 5 10 En jours de travail des capacit s prestataires en charge du renforcement des capacit s L quipement des m nages en installations 0 si les m nages Installations ps a s 85 MENU Co t unitaire pour chaque SR d assainissement ad quates douche toilettes vier sont d j quip s 7 domiciliaires es type d installation d graisseur regard domiciliaire 10 0 si les m nages Seulement dans le cas des r seaux d cant s Co t unitaire pour chaque D canteurs EFE disposent de fosses je Peuvent tre individuels ou collectifs pee type d installation septiques 10 LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 71 CONCEVOIR LE SERVICE QUELLES ACTIVIT S A QUOI CORRESPONDENT CES CO TS Travaux de terrassement mat riaux et r alisation 1 5 Mere remet des branchements Travaux de terrassement mat riaux et pose des cana Qi 07 R seau d gout lisations et des regards de visite 30 50 o par m tre Co t par regard de visite R habilitation ou construction de la voirie ue Terrassement pi ces et mat riaux construction et pose Jusqu 25 Forfait relevage Station de Travau
26. lectrom caniques inspection visuelle et suivi du tableau de contr le et tre en mesure d in tervenir rapidement ou de d clencher l inter vention d une quipe sp cialis e Les pompes de relevage sont des installations fragiles et co teuses L a ration p riodique de ces qui pements l aide d une pompe air vite la formation d hydrog ne sulfur 25 toxique pour les personnels et corrosif 96 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 ILLUSTRATION 23 A ration d une station de relevage des eaux us es d un mini gout Dakar Les documents de suivi de l entretien et de la maintenance manuel d entretien de l exploitant qui sert de guide au quotidien r pertorie l ensemble des ches effectuer pour la gestion technique du r seau et des stations l exploitant dispose galement d un cahier dans lequel est consign e chaque intervention avec son emplacement l origine du probl me e type de mat riel et de pi ce de rechange utilis e et les points de vigilance particuliers observer Ce cahier est un outil pr cieux pour suivre en continu l tat de sant gt du r seau Des interventions fr quentes sur une partie du r seau sont le signe d une casse ou d un d faut technique des installations et donc qu une op ration de maintenance est probablement n cessaire Le contenu du cahier de suivi des in terventions est inclus dans le rapport d activit s transmis au ma tr
27. municipal 15 veillent galement la qualit du service de mini gout fourni par l op rateur priv Environmental Engineering Limited sur le quartier d Asafo en proc dant des inspections du r seau avec l op rateur et en restant l coute des usagers 62 EAU ASSAINISSEMENT N 7 Visite de suivi du service d assainissement par mini gout par les agents de la municipalit de Kumasi Il doit tre en mesure d effectuer des visites d ins pection r guli re et de relever des indicateurs de suivi de conna tre la r glementation natio nale de comprendre le contrat qui lie le ma tre d ouvrage l exploitant et d appliquer ou de faire appliquer des mesures correctives ma tre d ouvrage est un interlocuteur pour l ensemble des parties prenantes du service TABLEAU 11 TAPE 2 usagers et exploitant et doit animer le dia logue entre ces deux composantes I doit galement disposer d au moins un agent en mesure d exercer un r le de police de l hy gi ne et de l assainissement Pour les petits ser vices d assainissement un m me agent peut cu muler les deux r les pr c dents condition de pouvoir consacrer un temps suffisant chacun Ressources humaines minimales de l exploitant d un service d assainissement par mini gout QUELLES ACTIVIT S QUELLES RESSOURCES HUMAINES 2 Au minimum 1 cadre 25 de son temps pour chaque r seau Suivi de la relation avec
28. n est pas assez motiv pour d velopper le service La r flexion s attachera trouver les solutions pour r pondre ces contraintes Certains ma tres d ouvrages raccordent syst matiquement tous les usagers Cela maximise l impact sanitaire et environnemental du projet r duit les co ts unitaires de raccordement et assure un d bit suffisant d eaux us es qui fa cilitera l vacuation dans le r seau Quand la demande est tr s forte cette d marche ne pose aucun probl me Quelle que soit la d marche choisie il sera souvent n cessaire de subventionner une partie du co t du branchement notamment pour les usagers les plus pauvres 88 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Parfois le ma tre d ouvrage peut m me rendre le raccordement obligatoire tous les usagers po tentiellement raccordables C est le cas notam ment au Br sil quoique cette r gle s applique avec plus ou moins de souplesse mais aussi en France pour les r seaux conventionnels e La signature du contrat d abonnement et le versement de la contribution pour branchement signature du contrat d abonnement s ac compagne du versement de tout ou partie de la contribution de l usager son branchement Elle doit imp rativement tre exig e avant le branchement sous peine de conna tre de fortes difficult s recouvrer a posteriori les participa tions de certains usagers d j raccord s Dans la plupart des cas ce ne sera qu une p
29. peu voire pas de rues 52 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 quelles profondeurs d enfouissement Les profondeurs d enfouissement des mini gouts d pendent tout d abord du niveau de pente TAPE 2 Comment prot ger le r seau Quand le r seau passe sous les voies carros sables un coffrage en b ton permet de le pro naturelle du terrain il est la plupart du temps n cessaire d en accentuer le gradient et d en fouir le r seau de plus en plus profond ment de l amont vers l aval Dans la mesure du possible les mini r seaux sont plac s sous les trottoirs Toutefois le pas sage de certains tron ons sous les voies car rossables est in vitable On pr conise alors un enfouissement d au moins 60 cm ce qui a bien s r une incidence sur la profondeur d enfouisse ment de toute la partie du r seau situ e en aval de ce point Les profondeurs d enfouissement g n ralement observ es sont donc comprises entre 30 cm dans l espace priv jusqu plu sieurs m tres en aval de certains r seaux dans ce dernier cas on utilise parfois des pompes de relevage voir page suivante ILLUSTRATION 13 t ger des risques d crasement Des bo tes de passage Illustration 1 3 peuvent tre utilis es pour prot ger les tuyaux au niveau des coudes pour les changements de direction et de pente Mais le pavage des rues reste la meilleure pro tection contre les risques d cra
30. pompes de relevage e Quel dimensionnement des canalisations Une litt rature abondante existe sur la concep tion de la partie vacuation d un syst me d assainissement par mini gout Un logiciel de conception des r seaux simplifi s est m me disponible sur le site de l universit de Leeds Toutefois ces calculs donnent des dimensions th oriques D autres facteurs qui n entrent g n ralement pas dans les quations de calculs hydrauliques sont prendre en compte notam ment l intrusion in vitable d eaux pluviales et de d chets solides Ainsi Salvador de Bahia sil le diam tre des canalisations a t port de 100 150 mm dans le but de r duire le risque de bouchons dus aux d chets solides et non pas pour des raisons de capacit hydraulique Pour quelle dur e Les infrastructures d un r seau de mini gout ont une dur e de vie th orique estim e g n rale ment 25 ans Mais leur long vit potentielle est probablement sup rieure simplifi mis en uvre Kumasi au Ghana demeure parfaitement fonctionnel apr s 25 ans de service ainsi le r seau 1 www efm leeds ac uk CIVE Sewerage 50 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 dur e de vie d un r seau de mini gout est galement li e sa capacit r pondre l volution des demandes de raccordement et du volume des rejets d eaux us es Or ils visent la plupart du temps rattraper gt le d velo
31. portion du r seau e Le recouvrement des canalisations Une fois assur de la qualit de la pose des canalisations et des regards on proc de au re couvrement du r seau Pour compacter solidement le remblai afin d viter un tassement ult rieur et l affaissement de la surface ou des dommages aux canalisa tions il est recommand de proc der la pose de couches successives de 20 cm qui doivent tre tass es avant d tre recouvertes d une nou velle couche LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 85 CONSTRUIRE LE SERVICE canalisation doit tre signal e par un film de plastique color pos dans le remblai quelques d cim tres au dessus afin d viter que des travaux sur d autres r seaux enfouis ne l endommagent e La r alisation des plans de r colement Le plan de r colement a pour but de relever la position pr cise de l ensemble des installations est parfois sensiblement diff rent du plan ini ial d ex cution des travaux car des obstacles de terrain par exemple ont pu contraindre le ma tre d uvre d ex cution accord avec ma tre d ouvrage et apr s consultation du ma tre d uvre de conception op rer ains am nagements plan de r colement doit tre pr cieusement conserv en plusieurs endroits en formats poa pier et num rique Le ma tre d ouvrage et l ex ploitant disposent de plusieurs exemplaires C est un outil indispensable
32. pour l azote et le phosphore qui ne s appliquent qu au dessus de 600 kg de 0 05 Param tre Azote Phosphore Concentration maximale ne pas d passer 15 mg l 2 mg l Rendement minimal atteindre 70 80 arr t du 22 juin 2007 TAPE 2 Les choix techniques du maillon aval quel mode de traitement Le choix du mode de traitement d pend des moyens techniques financiers et humains dont on dispose des volumes d eaux us es traiter et de l espace disponible pour implanter l in frastructure de traitement Quel niveau de performance exiger pour la station de traitement En mati re de traitement des eaux us es on dis tingue quatre tapes le pr traitement supprime les l ments contenus dans les eaux us es qui g neraient les phases suivantes I comprend a minima un d grillage mais si possible aussi un dessablage et un d graissage d shuilage le traitement primaire limine essentiellement par d caniation les mati res en suspension le traitement secondaire le plus souvent par voie biologique plus rarement par voie chi mique ou en associant les deux vise liminer des compos s organiques non toxiques mais nocifs pour l environnement puisque leur d gra dation induit la consommation du dioxyg ne dissout dans l eau lequel est n cessaire la vie des animaux aquatiques Cette phase de trai tement s op re soit en a robie e
33. recommander des niveaux de pentes encore sup rieurs quand c est possible Plan d un r seau de mini gout de type condominial dans une favela br silienne lt r seau tertiaire r seau secondaire O regard de visite T Source d apr s Jos Carlos Melo LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 23 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE Mesurer les contraintes urbaines 2 e Densit de population 2 a l assainissement par r seau d gout est tout fait appropri pour des contextes forte densit de population car il dessert un nombre impor tant d usagers ce qui r duit les co ts d investis sement par branchement l inverse pour l assainissement autonome une forte densit de population repr sente sou vent une contrainte en raison d une saturation du sol en germes pathog nes et d un risque ac cru de pollution du milieu naturel e Espace disponible l int rieur des concessions 2 b Dans les zones tr s fortes densit s de popu lation et de b ti en particulier dans les zones d habitat informel les concessions disposent rarement de place suffisante pour installer des solutions d assainissement non collectif L option mini gout simplifi d cant est dans cas plus adapt e car elle ne demande pas d espace domiciliaire significatif hormis celui des installations de recueil des eaux us es
34. rev tement des rues am liore l image que les habitants ont de leur quartier et les incite un meilleur respect de l espace public et des instal lations collectives des canaux d vacuation des eaux pluviales sont indispensables pour viter une saturation TAPE 1 du r seau l absence de solution adapt e les eaux pluviales sont souvent d tourn es vers le mini gout par les usagers eux m mes le d veloppement du service d assainissement liquide ne peut se penser de mani re ind pen dante de la gestion des d chets solides Ceux ci l instar des eaux us es et des excreta pr sentent galement des risques sanitaires et environnementaux et surtout ils entra nent la for mation de bouchons dans les r seaux d vacua tion des eaux us es Analyser les aspects socio conomiques et la demande des usagers 3 Niveau de consommation d eau 3 0 Un r seau d gout ne peut fonctionner sans un volume minimal d eaux us es un volume faible entra ne un risque de colmatage En moyenne on consid re qu une consommation en eau potable de 20 par jour par habitant est n cessaire pour une bonne vacuation des eaux us es par un r seau d cant Pour un r seau simplifi ce chiffre se situe aux environs de 50 par habitant et par jour Volont et capacit payer pour le service d assainissement 3 b Conna tre la volont payer qui est do
35. textes de loi en vigueur en mar ti re d assainissement et de d centralisation et du contexte local le r le de ma tre d ouvrage est assur par la collectivit locale c est le cas le plus fr quent ou l op rateur public national provincial ou municipal de l assainissement ou un minist re ou l un de ses services d con centr s ou les usagers r unis en association l s parfois la communaut pour d signer les TAPE 1 Brasilia un op rateur public r alise lui m me l ensemble des tapes de d veloppement du service Au Br sil dans le District f d ral r gion de la capitale Brasilia c est l op rateur public du District f d ral lui m me qui assume le r le de ma tre d ouvrage de ma tre d uvre et d exploitant Il se charge galement de l ensemble des activit s de sensibilisation destination des usagers Seule la construction des infrastructures proprement dite est confi e des entreprises prestataires C est une m me quipe pluridisciplinaire comprenant des travailleurs sociaux des animateurs des ing nieurs et des techni ciens qui est affect e toutes les tapes du d veloppement du service ce qui place les enjeux sociaux et techniques exac tement au m me niveau Ainsi l exploitant conna t parfaitement le service qu il a lui m me choisi con u et mis en uvre Mais cette ma trise de l ensemble du processus n cessite de disposer d
36. tranch es voire une difficul t maintenir des tranch es ouvertes dans des sols tr s meubles en particulier pour les tranch es profondes partir 1 Il peut alors s av rer n cessaire de coffrer les parois t de rabattre la nappe en pompant l eau ce qui repr sente un co t pr voir d s l tape de conception Dans tous les cas on v rifie pr cis ment la pente du fond de la tranch e TAPE 3 e La pose des canalisations et des regards implante d abord les regards de visite aux deux extr mit s de la branche de canalisation poser et on v rifie qu ils sont pr cis ment la bonne profondeur On installe alors un lit de pose en sable 5 10 cm d paisseur qui donne son inclinaison pr cise la canalisation et de la stabilit aux canalisations enfouies joints entre les canalisations se font par simple embo tement ou collage Une certaine souplesse naturelle au niveau de l embo tement apporte au r seau une relative tol rance par rapport aux mouvements ult rieurs de terrain et l crasement Aux points de raccordements des canalisations aux regards on r alise des joints en mortier de ciment e Le contr le de la qualit du r seau Avant de recouvrir les canalisations on proc de d abord un contr le minutieux des niveaux de pente ainsi que des joints en remplissant d eau une section apr s avoir obiur les regards et le point de sortie aval de la
37. zone o affleure la nappe Appr cier la configuration physique de la ou des zones concern es 1 l assainissement par minr gout est une option techniquement applicable dans divers contextes notamment ceux dans lesquels les autres formes d assainissement connaissent leurs limites e Capacit d infiltration 1 0 capacit d infiltration du sol conditionne le mode d assainissement Comme le monte le tableau 2 page suivante les sols tr s filtrants sont appropri s des formes d assainissement autonome Par contre dans des sols faible capacit d infiltration par exemple les zones aux sols argileux la mise en place d un sys t me de traitement s av re parfois d licate un TAPE 1 syst me avec vacuation des effluents tel que le mini gout est plus appropri e Duret du sol 1 b Dans les zones sols rocheux creuser des fosses et des puisards a fortiori des tranch es profondes pour r seaux conventionnels est difficile et co teux Par contre les mini gouts peuvent tre enfouis de faibles profondeurs 40 condition que les pentes locales soient favorables cf ci dessous e Niveau de la nappe phr atique 1 c Les eaux us es issues d infrastructures d assainis sement autonome risquent en s infiltrant de pol uer la nappe phr atique surtout si son niveau est proche du point d infiltration Inversement a pr sence d une nappe phr atique affleurante entra ne de
38. 2 pour l exploitant que faire face des uso gers qui ne paient pas en cas de fuite dans le r seau etc Certains exercices peuvent tre organis s en groupes en associant par exemple le ma tre d ouvrage et l exploitant sous la forme de jeu de r les de fa on faire na tre une connais sance et une confiance mutuelle qui viteront de futurs malentendus ou conflits Enfin des visites de terrain et quand ils existent des visites d autres services d assainissement par mini gout existant dans le pays sont tou jours riches d enseignements et peuvent d bour cher sur des changes r guliers Qui peut les r aliser Le renforcement des capacit s peut tre appor t par ces centres de formation des bureaux d tudes des ONG des exploitants publics ou priv s ayant de l exp rience en mati re de gestion des services d assainissement mi ni gout On pourra galement faire appel l exp rience des exploitants de petits r seaux d eau potable qui sont pr sents dans la plupart des pays et dont le m tier est assez proche sur cer tains aspects de celui d un exploitant de service d assainissement par mini gout LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 81 CONSTRUIRE LE SERVICE Mobiliser et sensibiliser les usagers Depuis la fin de l analyse de la demande un certain nombre de mois se sont coul s et la mobilisation des usagers pour l am lioration du service a pu retomber E
39. 7 Acivit 1 1 D finir la strat gie l chelle de la ville 20 1 2 Etudier la faisabilit de l assainissement par min gout 4 1 3 Anticiper les tapes venir et les acteurs mobiliser 40 ETAPE 2 Concevoir le service d assainissement par mini gout 42 2 1 Arr ter les choix techniques 61 2 2 R partir les r les pour l exploitation du futur service 67 Acivit 2 3 D finir une strat gie de promotion du service et de sensibilisation des usagers 7O Ativit 2 4 Financer les investissements 73 2 5 D finir le budget d exploitation pr visionnel 78 ETAPE 3 Construire le service d assainissement par mini gout 80 Activit 3 1 S lectionner les prestataires 80 Activit 3 2 Renforcer les capacit s des parties prenantes du service gt 82 Activit 3 3 Mobiliser et sensibiliser les usagers 84 Activit 3 4 Construire les infrastructures 88 3 5 Raccorder les usagers et inaugurer le service 91 ETAPE 4 G rer le service d assainissement par mini gout 93 Ativit 4 1 Assurer l entretien et la maintenance des installations du service 103 Activit 4 2 Assurer la gestion financi re du service 105 Activit 4 3 Assurer la relation client le gt 106 Activit 4 4 Suivre et contr ler la qualit du service 108 Activit 4 5 Appuyer l exploitation du service durant les premi res ann es 111 Bibliographie Liste des tableaux 10 TABLEAU 1 Compar
40. AINISSEMENT N 7 Service d assainissement par mini gout Dans quels contextes choisir cette option comment la mettre en uvre Pour r pondre la demande des m nages en mati re d assainissement dans les pays en d veloppement il existe deux grandes familles de syst mes l assainissement non collectif avec des syst mes individuels construits pour chaque m nage et l assainissement collectif par gout conventionnel tel qu il est d velopp dans de nombreux centres urbains Cependant ces deux formes d assainissement montrent parfois leurs limites et des approches alternatives d assainisse ment collectif ont vu le jour Ces options appel es assainissement par mini gout dans ce guide se d finissent par le fait qu elles s affranchissent de certaines contraintes des gouts conventionnels diam tre des tuyaux et profondeur d enfouissement r duits mode de connexion simplifi etc afin d en r duire le co t d investissement Ces syst mes d assainissement par mini gout se distinguent galement souvent par l chelle de leur mise en uvre un quartier et non une ville enti re par le type de responsabilit et le mode de gestion du syst me Compte tenu de ces caract ristiques l assainissement par mini gout est appropri des contextes urbains pr cis Avant de se lancer dans la mise en place d un tel syst me il convient d tre conscient de la complexit de sa gestion et de s assurer qu un ensemble de
41. I Le quartier b n ficie til de services d vacuation des eaux pluviales de gestion des d chets solides et de rev tement des rues NON e lt 201 par habitant Quelle est la consommation d eau 20 50 1 i _ des m nages par habitant gt 501 par habitant Les m nages ont ils la volont ol et la capacit de payer les co ts d investissement et d exploitation et dans quelle proportion NON 00 Les m nages ontils conscience de l int r t d un assainissement am lior NON 32 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 CRIT RES 3 Capacit d investissement 3 d 4 Capacit de financement de l exploitation du service notamment les m nages 3 e res socio conomiques Crit Capacit d encadrement et de suivi du service 4 0 Comp tences en mati re de conception et de mise en uvre 4 b Comp tences en mati res technique de gestion financi re et de relations avec les usagers pour l exploitation 4 c Crit res de comp tences 4 TAPE 1 S 22 2228 QUESTIONS SE POSER REPONSE 25 2 lt 200 m nage Quels sont les montants d investissement 200 500 mobilisables par m nage 20 par m nage lt 1 m nage mois 1 Que
42. LUSTRATION 11 2 Les choix techniques du maillon vacuation maillon interm diaire e Quelle extension maximale pour le r seau Les r seaux de mini gouts ont des tailles tr s variables lls desservent de quelques dizaines de foyers comme Dakar au S n gal jusqu plusieurs milliers de m nages dans le quartier d Asafo Kumasi au Ghana l extension maximale d un r seau m tre lin aire et en nombre de branchements d pend des pentes naturelles disponibles et de la mor phologie du bassin versant du nombre maximal potentiel d habitations raccordables sur ce bassin versant du niveau de rejet moyen en litre jour ha bitant celui ci est directement d pendant du niveau de consommation en eau sur la zone Vue en plan d un module sanitaire de base utilis pour un r seau mini gout simplifi El Alto Bolivie Regard de branchement D graisseur i 50 Regard domiciliaire il Source Suez Environnement LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 49 CONCEVOIR LE SERVICE des d bits potentiels d eaux us es aux diff rents points du r seau des capacit s de traitement de la station d puration elles m mes li es la taille de la station et donc la disponibilit de foncier en aval du r seau pour la construire au choix de recourir ou non des
43. LUSTRATION 15 Fabrication en s rie de regards simplifi en b ton Brasilia ILLUSTRATION 16 Bouche d inspection rempla ant les regards de visite au S n gal H bo te de vanne assise en b ton iN coude 45 l coulement e Les pompes de relevage Elles servent remonter les eaux us es entre deux parties du r seau s par es par un d nivel ou du r seau vers la station Elles sont extr mement co teuses l investissement et ntretenir C est donc une solution viter dans la mesure du l exploitation et complexes possible mais les caract ristiques de certains sites contraindront d y recourir Normes fran aises relatives l assainissement collectif des petites collectivit s Performances minimales des stations d puration des agglom rations devant traiter une charge brute de pollution organique inf rieure ou gale 120 kg de 0805 Param tre 0805 DCO MES Concentration maximale ne pas d passer 35 mg l Rendement minimal atteindre 60 60 50 Performances minimales des stations d puration des agglom rations devant traiter une charge brute de pollution organique comprise entre 120 et 600 kg de 0805 Param tre 0805 DCO MES Concentration maximale ne pas d passer 25 mg l 125 mg l 35 mg l Rendement minimal atteindre 70 15 90 Normes
44. SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 107 G RER LE SERVICE Mise en place d un cadre de contr le et de concertation Un cadre de concertation garantira la trans parence sur le fonctionnement du service et la redevabilit des pouvoirs publics et de l exploitant vis vis des usagers Les acteurs y exprimeront leurs points de vue valideront collectivement les r sultats du suivi et d bat tront des mesures correctives tout en r glant les ventuels conflits Afin d viter de multiplier les r unions avec les usagers manque de disponibilit risque de lassitude ces r unions de suivi contr le seront coupl es si possible celles d autres services publics comme l eau les d chets l lectricit etc quel co t et comment le financer L activit de suivi contr le n cessite des moyens techniques mat riel de mesure ordinateur appareil photo tests de qualit des eaux moyen de transport pour les agents char g s de collecter les indicateurs de suivi des moyens humains un ou plusieurs em ploy s du ma tre d ouvrage assurent obligatoire ment le suivi contr le du service les agents de l exploitant et des services de l Etat participent galement Le suivi a donc un co t imput sur le compte d exploitation et financ par les redevances ou pris en charge par le budget de fonctionnement de la commune ou du service de l tat comp tent Appuyer l exploitation du serv
45. VICE e Les prestataires ceux qui ex cutent Sous la responsabilit du ma tre d ouvrage et le contr le du ou des ma tres d uvre des t ches sp cifiques sont confi es diff rents presta taires les tudes topographiques techniques et fi nanci res qui sont parfois assur es directement par le ma tre d uvre lui m me s il en a les comp tences la construction des infrastructures et de la sto tion de traitement qui peuvent tre r alis es un seul prestataire o partag es entre plusieurs e L exploitant celui qui g re le service l exploitant assure la gestion technique et finan ci re du service ainsi que les activit s de rela tion avec les usagers Parfois on confie la ma trise d uvre de la conception et de la construction ainsi que l ex ploitation du futur service un m me acteur celui ci a pour avantage d en avoir d j suivi la conception et la r alisation Design Build Ope rate On peut dans ce cas envisager qu il particip vestissements galement une partie des in entreprises sp cialis es les activit s destination des usagers sensi bilisation et promotion marketing le renforcement des capacit s 38 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 2 Concevoir le service d assainissement par mini gout TAPE 2 urant cette tape des tudes dresseront une situation d taill e de la
46. a 30 45 x nappe faible TYPE 5 sols ferrugineux non lessiv s bonne 25 35 x capacit d infiltration TVPE 6 sols rocheux lt 15 7 sols hydromorphes 0 x des Niayes 8 sols calcaires et lt 20 X X X X vertisols TYPE 9 sols caillouteux 20025 x x x xx xx sols ferrugineux de Diass Source ONAS 22 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 e Niveaux de pente 1 0 Les eaux us es s coulent par gravit dans les r seaux d gouts ces r seaux n cessitent donc une pente suffisante pour un coulement ais Lorsque la pente est insuffisante il faut creuser tr s profond ment en aval du r seau et recourir des pompes de relevage ce qui augmente consid rablement les co ts d investissement et de fonctionnement ainsi que des difficult s d ex ploitation Les r seaux de mini gouts doivent donc disposer au minimum d un niveau de ILLUSTRATION 3 TAPE 1 pente de 0 5 pour les r seaux d cant s et de 1 pour les r seaux simplifi s dont les eaux transportent des mati res solides en suspension et ont un coefficient de viscosit plus important Attention ces valeurs minimales restent tr s th o riques et ne sont valables que dans des condi tions d utilisation optimales Sur le terrain la pr sence in vitable de d chets solides et de s diments sableux ou de boues dans les r seaux incite
47. ainissement mais aussi de l urbanisme qui sont en mesure de rappeler les r gles mais ont galement un pouvoir de sanctions police de l hygi ne de l assainissement et de l urba nisme TAPE 4 Assurer la gestion financi re du service Quelles sont les t ches r aliser En mati re de gestion financi re du service les t ches se r partissent en trois cat gories e Encaisser les recettes Les recettes encaisser par le comptable sont g n ralement les redevances des abonn s au service direc tement vers es l op rateur ou revers es par l op rateur d eau si la redevance mini gout st directement pr lev e sur la facture d eau la contribution des nouveaux usagers leur branchement dont le paiement peut tre che lonn les ventuelles ressources compl mentaires par exemple une dotation de fonctionnement de la commune comptable doit recenser les redevances impay es et effectuer ou faire effectuer des re lances aupr s des usagers puis ventuellement d clencher des mesures de recouvrement de cr ances R aliser les d penses les demandes de d penses d entretien sont transmises par les techniciens de r seau Selon pour les petites d penses directement r a lisables avec l argent disponible en caisse le comptable valide lui m me leur opportunit pour les d penses un peu plus importantes une validation de la direction
48. aison entre assainissement par mini gout d cant mini gout simplifi et r seau conventionnel 22 TABLEAU 2 d analyse des solutions d assainissement en fonction du contexte g ologique programme Pagpud Dakar 26 TABLEAU 3 Co ts indicatifs d investissement pour les fili res d assainissement en Afrique de l Ouest 27 TABLEAU 4 Comparaison des co ts d investissement entre gout conventionnel et mini gout simplifi en Colombie 31 TABLEAU 5 Crit res renseigner pour identifier la forme d assainissement la plus adapt e 36 TABLEAU 6 Les tapes du d veloppement du service de mini gout et les acteurs impliqu s 51 TABLEAU 7 Les principaux mat riaux employ s pour la construction de mini gouts 55 TABLEAU 8 Normes fran aises relatives l assainissement collectif des petites collectivit s 56 TABLEAU 9 5 l ments prendre en compte dans une station de traitement des eaux us es 62 TABLEAU 10 Ressources humaines minimales n cessaires au sein du ma tre d ouvrage d un petit r seau 63 TABLEAU 11 Ressources humaines minimales au sein d un exploitant d un service d assainissement par mini gout 64 TABLEAU 12 Locaux et outils n cessaires l exploitant 64 TABLEAU 13 Atouts et limites des modes de gestion observ s dans diff rents services de mini gouts 71 TABLEAU 14 Principaux postes de d penses et r partition indicative des co ts dans un projet de mini gout 74 TABLEAU 15 Part ind
49. andard ventuel de son quipement et r gulariser sa situation formaliser son abonne ment r gler le retard de paiement de sa rede vance et ses amendes En cas de conflit le service municipal d hygi ne et d assainisse ment a pouvoir de sanction LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 95 G RER LE SERVICE e Le quatri me niveau l entretien et la maintenance des stations de traitement et des pompes de relevage Les stations de traitement qui ne disposent pas d quipements lectrom caniques n cessitent tout de m me un suivi hebdomadaire et un entretien r gulier Il s agit de v rifier qu aucun d chet solide n obstrue la station et de vidanger r guli rement les compartiments des stations in tensives l aide d un camion de vidange et de mat riel manuel de ou les bassins des stations de lagunage En cas de tr s fortes pluies il faut veiller ce que les eaux de ruissellement n inondent pas la station qui risquerait de l endommager et entra nerait une forte pollution en aval Enfin il est n cessaire de surveiller la performance de a station de traitement en mesurant p riodique ment la qualit des eaux en sortie mesure dont op rateur rendra compte au ma tre d ouvrage voir l activit 4 5 de cette tape Quand le r seau est quip de stations de re evage des eaux us es l op rateur doit suivre assid ment le fonctionnement des installations
50. anteurs r seaux d cant s Branchements clandestins e Souvent li s l intrusion de sacs plastique ou v tements autour desquels viennent s accumuler des s diments sable e Vols de couvercles de regards e D gradations vandalisme Rejet d eaux pluviales par les usagers dans le r seau Sensibilisation en phase de lancement puis dans le cadre de la relation entre l op rateur et les usagers Sanctions police de l hygi ne et de l assainissement e Sensibilisation en phase de lancement puis dans le cadre de la relation usagers Sanctions police de l hygi ne et de l assainissement Sensibilisation en phase de lancement puis dans le cadre de la relation usagers Sanctions police de l hygi ne et de l assainissement e Concertation les d gradations volontaires sont souvent le signe d un m contentement envers le service analyser et traiter Sensibilisation en phase de lancement puis dans le cadre de la relation usagers Sanctions police de l hygi ne et de l assainissement LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 101 G RER LE SERVICE PROBL MES CONSTAT S CAUSES ET ORIGINES COMMENT LES PR VENIR Difficult s d acc s au r seau Dysfonctionnement des stations de pompage ou artisanale Forte d gradation des capacit s puratoires de la station boues ILLUSTRATION 24 Regard de visite perc pour per
51. apports de suivi du service arr t s des d cisions relatives au contr le du service 92 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Activit s mener pour bien g rer le service Activit 4 1 Assurer l entretien et la maintenance des installations du service Assurer la gestion financi re du service G rer les relations entre les usagers 4 Activit 4 4 Suivre et contr ler la qualit du service Appuyer l exploitation du service durant les premi res ann es TAPE 4 Assurer l entretien et la maintenance des installations du service Par entretien on entend l ensemble des activit s de routine qui permettent d assurer le bon fonc des installations maintenance consiste mettre en uvre les mesures n cessaires pour r tablir les ins tallations dans leur bon fonctionnement par exemple apr s une panne ou pour le rempla cement d une pi ce en cas d usure ILLUSTRATION 21 Les quatre niveaux d entretien maintenance du r seau NIVEAU entretien des quipements domiciliaires Quelles sont les t ches assurer pour l entretien et la maintenance quelle fr quence et avec quels outils sch ma ci dessous illustre les quatre niveaux d entretien maintenance du r seau de mini gout class s selon la complexit des t ches assu mer et les besoins en comp tences et en mat riels mobiliser 2 NIVEAU entretien de routine
52. art des co ts de branchement le reliquat tant pay de fa on chelonn e encadr 5 quels m canismes de financement pour le branchement des usagers 2 Une premi re vague de signatures peut sur venir lors de l atelier de lancement du projet puis aupr s de l exploitant Un d marchage porte porte par un repr sentant de l ex ploitant favorise par la suite le d veloppement du nombre d abonn s Le marketing autour du service devra se poursuivre tout au long de la phase d exploitation TAPE 3 Quel m canisme pour financer le branchement des usagers e La contribution en une seule fois l usager verse int gra lement le co t du branchement au moment de la signature de son contrat d abonnement e Le paiement chelonn l usager verse sa contribution en plusieurs fois par exemple sur 36 mois directement l op ra teur qui le reverse au ma tre d ouvrage en m me temps que le r glement de ses redevances mensuelles qui couvrent les co ts d exploitation tout au long de la dur e de vie du service e Le microcr dit l usager r gle sa contribution au branchement en une seule fois gr ce au pr t d une institution de microfi qu il rembourse par des paiements chelonn s dans le temps assortis d un taux d int r t e La subvention le ma tre d ouvrage ou l un de ses parte naires subventionne tout ou partie du co t du branchement en versant la subvention au pr
53. ativement bon march d sormais tr s r pandu R sistant l crasement relativement bon march et tr s r pandu POLY THYL NE II allie tous les avantages du HAUTE DENSIT PVC avec une solidit PE HD C RAMIQUE Construit localement moindre co t LIMITES Risque de casse en cos d crasement trop intense demande un lit de pose soign sujet la d formation longitudinale et l ovalisation Lourd contrainte pour la manutention et la pose sensible la corrosion rugosit plus importante que le PVC Ce sont les m mes que le PVC mais beaucoup plus on reux et sujet dilatation thermique plus importante Sensible l crasement et aux chocs COMMENTAIRES C est de loin le mat riau le plus employ pour les canalisations de mini gouts sert galement dans certains contextes fabriquer en s rie des regards de visite ou des d canteurs Dans le cas de mini gouts le r serve en g n ral pour la r alisation des regards de visite ou des caissons de protection autour des canalisations sous les voies carrossables par exemple Il reste pour l instant r serv aux villes ayant des capacit s d investissement importantes ou pour les portions de r seaux passant sous des voies carrossables Utilis dans certaines exp riences en Asie et en Am rique latine c est un mat riau d sormais supplant par le PVC e E
54. au d chets lectricit ce qui est une garantie de performance Les usagers ont en th orie un int r t personnel s impliquer ouer ou faire appel un prestataire QUELLES SONT SES LIMITES Les collectivit s ne sont pas toujours dot es de capacit s et de budgets suffisants Lorsqu il n y a pas de budget sp cifique au service d assainissement valuer ses co ts et ses recettes est donc difficile ce qui n incite pas la performance de sa gestion En outre le ma tre d ouvrage est la fois juge et partie puisqu il suit et contr le sa propre gestion Les op rateurs provinciaux ou nationaux sont parfois r ticents tenir compte des attentes des collectivit s locales et leur rendre des comptes Un contrat et son suivi effectif entre l op rateur et le ma tre d ouvrage est imp ratif La faiblesse des capacit s de suivi contr le du ma tre d ouvrage peut entra ner des malentendus voire des abus de l exploitant priv manque de transparence n gligences d entretien pour maximiser ses b n fices etc Si la gestion du service est trop peu r mun ratrice l op rateur peut le n gliger ou se retirer de sa gestion La motivation des b n voles diminue avec le temps L exploitant manque souvent de comp tences et de moyens Les pouvoirs publics ne reconnaissent pas toujours les associations L exploitation associative est souvent consid r e comme la solution la plus conomique or le
55. car le non paiement de la redevance est passible de sanctions Quel m canisme de recouvrement pour la participation des usagers au financement du service Diff rentes solutions existent Ce syst me demande toutefois une bonne e Une redevance adoss e la facture d eau Le paiement est ex cut en m me temps que ce ui de la facture d eau peut aussi tre pr lev coordination entre l op rateur d eau et celui en charge de l assainissement quand les deux fonctions sont s par es ce qui est souvent le cas en Afrique LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 75 CONCEVOIR LE SERVICE e Une redevance collect e en porte porte C est un m canisme fr quent dans le cadre d une gestion associative un collecteur em ploy par le ma tre d ouvrage ou l exploitant r cup re chaque mois les redevances aupr s des usagers Cette m thode repose sur la volon t de chaque usager payer pour le service On consid re aussi que la pression sociale exerc e par la communaut sur les mauvais payeurs stimulera leur volont de payer En r alit ces m thodes ne parviennent bien souvent qu des taux de recouvrement tr s faibles l ordre de 25 50 dans le meil eur des cas et ce quels que soient les contextes Asie Afrique Am rique latine De plus ce taux de recouvrement diminue au fur et mesure que on avance dans le temps et que l impact des messages de sensibilisation dif
56. carte pr cise de l hydrog ologie et des sols de la zone des son dages r v leront certains d tails non apparents la pr sence de roches ou d une nappe par exemple qui mal anticip s ralentiront consid rablement les travaux et entra neront des surco ts importants 42 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Quand la construction d une plusieurs sta tion s de traitement est pr vue il faut galement rep rer les sites appropri s c est dire situ s au point le plus bas du r seau moins de recourir des stations de relevage proximit d un exutoire rivi re lac mar o rejeter les effluents trait s par la station suffisamment spacieux pour accueillir les ins tallations de traitement et dont la propri t est clairement tablie par un acte officiel Un site appartenant la mairie ou l tat est l id al construction d une station de traitement est souvent mal per ue par les riverains qui peuvent s opposer sa construction et bloquer le chan tier Il faut donc avant d arr ter le choix du site proc der une phase de concertation avec les riverains pour valider l emplacement et s assurer qu aucune r sistance au projet ne viendra entra ver les travaux Le b ti le foncier et les obstacles de surface morphologie du b ti et la d limitation entre espace priv et espace public d terminent l es pace disponible pour faire passer le r
57. chaque partie prenante et de fixer les principes d intervention mettre en uvre Cette premi re identification devra tre v rifi e et affin e apr s la confrontation 1 Voir Analyser les aspects socio conomiques et la demande des usagers 25 2 Cette tape est d taill e dans les deux ouvrages suivants e Le Jall amp Al 2010 Guide pS Eau n 1 Elaborer une strat gie municipale concert e pour l eau et l assainissement PDM pS au Gabert J amp Al 2010 Guide pS Eau n 4 Choisir des solutions techniques adapt es pour l eau et l assainissement PDM pS Fau LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 19 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE des propositions ressortant de la concertation men e avec les acteurs concern s Les objectifs d am lioration du service sont ainsi d finis dans une d marche de concertation et d implication de toutes les parties prenantes Identifier les solutions envisageables Cela n cessite d analyser les solutions propos es par chaque cat gorie d acteurs de mesurer les forces et faiblesses de chaque acteur du moins ceux qui sont appel s jouer un r le dans la mise en uvre de la strat gie de d gager les possibilit s de mobilisation de chaque acteur pour la mise en uvre des solutions pr conis es ACTIVIT 1 2 de fixer les priorit s d action Les options possibles seront pr cis es pour chaq
58. chniques adapt es pour l eau et l assainissement PDM pS Eau GAYE M 2011 Guide pratique pour la mise en place de syst mes sociaux alternatifs d assainissement condominium en milieu urbain et p riurbain ENDA GUTERRER B PANZERBIETER T RECKERZGUL T SASSE L 2008 Decentralised Wastewater Treatment Systems DEWATS and Sanitation in Developing Countries A Practical Guide BORDA WEDC LE JALLE C BAERHEL C NGNIKAM E DESILLE D ILY J M 2010 Guide pS au n 1 Elaborer une strat gie municipale concert e pour l eau et l assainissement PDM pS Eau LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINI GOUT 111 BIBLIOGRAPHIE LUTHI C MOREL A TILLEY E ULRICH L Communityled Urban Environmental Sanitation Planning CLUES Complete Guidelines for Decision Makers with 30 Tools EAVVAG Sandec WSSCC UN HABITAT MARA D SLEIGH A 2001 PC Based design of simplified sewers DFID MELO J C 2008 Sistema condominial Uma respota ao desofio da universaliza o do saneamento Minist rio das Cidades MELO J C 2005 The experience of condominial water and sewerage systems in Brazil Case studies from Brasilia Salvador and Parauapebas VVB BNWP WSP OTIS R J MARA D 1985 The design of small bore sewer systems PNUD World Bank REED R 1995 Sustainable sewerage Guidelines for community schemes WEDC ROGER G 2010 Guide pS Eau n 3 Analyser la demande en eau et en assainissement des usag
59. ciale Bibliographie BAKALIAN A WRIGHT A OTIS R J 1994 Simplified sewerage design guidelines PNUD WSP COLLECTIF 2010 Ma trise d ouvrage locale manuel pratique Protos D LE JALLE C VALFREY B TOUBKISS J 2010 Guide pS Eau n 6 Financer la fili re assainissement pS Eau DESILIE D RANGAMA J 2013 Concevoir et mettre en uvre une strat gie de sensibilisation l hygi ne et de promotion de l assainissement pS Eau DESILIE D FAGGIANELL D 2012 Suivi technique et financier et r gulation des services d eau pa DEVINE J C 2011 Introductory Guide to Sanitation Marketing WSP EALES K BLACKETT I SIREGAR R FEBRIANI E 2013 Review of Community Managed Decentralized Wastewater Treatment Systems in Indonesia WSP r seau dans les bourgs et petites villes des pays en d veloppement pS Eau EVANS B MARA D 2011 Sanitation and water supply in low income countries Ventus publishing University of Leeds FOLEY S SOEDJARWO POLLARD R 2000 Case Study Of the people by the people for the people Community Based Sewer Systems in Malang Indonesia WSP FOSTER V 2001 Condominial water and sanitation system Costs of implementation of the model El Alto Bolivia Pilot project WSP GABERT J DESILLE D LE JALLE C MONVOIS J FRENOUX C GUILLAUME M 2010 Guide pS Eau n 4 Choisir des solutions te
60. conditions sont r unies Ce guide est fond sur de nombreuses tudes de cas men es dans le monde Il vise accompagner les ma tres d ouvrages les d cideurs locaux et leurs partenaires dans le d veloppement de leur service d assainissement en leur fournissant des l ments d aide la d cision et des rep res m thodologiques pour l action Il aidera ces acteurs v rifier si l assainissement par mini gout est vraiment la solution appropri e dans leur environnement et si cette option est retenue coordonner leur projet de mani re coh rente et se doter d une vision claire des modes de gestion envisageables ainsi que des comp tences n cessaires Www pseau org mini egouts Ce guide a t r alis gr ce un financement du Syndicat interd partemental pour l assainissement de l agglom ration parisienne SIAAP de l agence de l eau Seine Normandie et de l Agence fran aise de d veloppement AFD use ECC NORMANDIE Service public de assainissement francilien
61. cupations des m nages sainissement d identifier les motivations des habitants adopter de nouvelles pratiques conception des messages doit s effectuer partir de ces informations qui sont les leviers de changement susceptibles d tre les plus in fluents aupr s de chaque groupe cible identifi Ces leviers varient en fonction des objectifs qui peuvent tre d ordre sanitaire pr server la sant des jeunes enfants social conformit sociale prestige conomique r duire le manque ga gner li aux jours de maladie religieux notion de puret physique et spirituelle TAPE 2 Les modalit s financi res pour le raccordement au mini r seau impactent sur tout partie des messages v hicul s On ne communiquera pas de la m me mani re selon que le raccordement est en partie subventionn ou que son co t est int gralement la charge du foyer Quels que soient les messages identifi s comme les plus pertinents ils doivent tre faciles com prendre et le changement de comportement v hicul doit tre simple adopter ne pas n cessiter l apprentissage de nouvelles pratiques complexes et contraignantes au quotidien Mo difier son comportement doit tre per u comme plus avantageux que de ne rien changer du tout Des supports de diffusion des messages existe une grande diversit de m thodes et d outils pour conduire des activit s de sensibili sation et de promot
62. de l exploitant est n cessaire pour un achat ou une prestation au del d un certain montant la loi ou les statuts de l op ra teur pour les op rateurs publics ou associatifs peut obliger mettre en place une proc dure de mise en concurrence Dans le cas des exploitants associatifs la ture du tr sorier de l association est doubl e de celle du pr sident pour les grosses d penses Les d penses exceptionnelles sont l objet d une d lib ration au sein du bureau de l association e Suivre le r sultat d exploitation comptable suit chaque mois le r sultat d ex ploitation qui d termine la bonne sant finan ci re du service Si le r sultat est d ficitaire il doit tirer la sonnette d alarme et chercher avec sa di rection et l ensemble de l quipe d exploitation les raisons de ce d ficit taux de recouvrement trop bas nombre de branchements insuffisant d penses exceptionnelles dues des probl mes techniques mauvaise gestion financi re 2 En fonction des causes des solutions appropri es leur ampleur des proc dures diff rentes s ap pliquent seront mettre en uvre marketing pour am liorer le taux de raccordement sensibilisation au juste paiement de la redevance etc LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 103 G RER LE SERVICE En fonction du r sultat d exploitation l op ra teur peut d cider en accord avec le ma tre d ouvrage soit d affecter un
63. de v rifier la validit des titres fonciers des ter rains utilis s et de mener une large concertation avec les habitants de la zone voir activit 3 de cette tape Malfa ons retards mauvaise qualit des ma t riaux travaux inachev s ou non conformes etc sont d autres probl mes r currents dus aux comp tences insuffisantes des prestataires C est pourquoi l attention port e leur s lection et le r le du ma tre d uvre sont fondamentaux La r ception des travaux r ception des travaux est l acte par lequel ma tre d ouvrage accepte avec ou sans r serve les infrastructures r alis es en d clarant a bonne ex cution des travaux et leur conformi t au contrat d finitif LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 87 CONSTRUIRE LE SERVICE Raccorder les usagers et inaugurer le service Le raccordement des m nages e Facultatif ou obligatoire La d marche la plus r pandue consiste laisser aux usagers le choix de se raccorder ou non au r seau d assainissement et de s abonner ou pas au service Quand le service est de qualit la sensibilisation suffisante et les tarifs adapt s la demande exprim e peut atteindre 100 de branchements apr s quelques ann es d exploi tation Si le taux de branchement reste faible il faudra identifier les causes les tarifs sont trop lev s la qualit insuffisante d autres solutions satisfai santes sont moins ch res l exploitant
64. dent fortement du d bit de rejet des eaux us es page 46 1 Quelques variantes existent galement mini gout simplifi vacuant toutes les eaux us es et les eaux pluviales comme certains r seaux Rio de Janeiro et r seaux d cant s n vacuant que les eaux grises et parfois les eaux pluviales comme au Mali LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 43 CONCEVOIR LE SERVICE ILLUSTRATION 5 LE R SEAU D CANT Toilettes latrines Recueil des Recueil des eaux noires eaux grises O lt D canteur RE domestique 5 Bo te de 5 O branchement Bo te de branchement 6 2 lt gt 5 Station d centralis e de traitement des eaux us es LE Rejet dans un r seau conventionnel Boues de vidange Boues de vidange Boues de vidange Station de traitement des boues de vidange Effluents trait s MAILLON TRAITEMENT v Rejet dans le milieu naturel et ou r utilisation 44 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 ILLUSTRATION 6 LE R SEAU SIMPLIFI Toilettes douch latrines Recueil des eaux noires D graisseur MAILLON ACC S Eviers es Recueil des eaux grises Bo te de branchement MAILLON EVACUATION Station d centralis e SEE LE de traitement O des eaux us es LEZ D ai Rejet dans Z
65. des douches toilettes latrines viers Dans ces zones l option r seau d cant ne sera retenue qu avec des d canteurs partag s et im plant s sur l espace public L option toilettes et blocs sanitaires partag s ventuellement reli s un minr gout est galement envisageable Trac et largeur des rues 7 0 Dans les quartiers ayant une forte densit de population g n ralement non planifi s et aux ruelles troites et sinueuses les camions et en 24 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 ILLUSTRATION 4 Regard bouch par des d chets solides gins semi m caniques de vidange n acc dent pas facilement aux concessions et aux fosses des latrines La mise en place d une fili re d as sainissement autonome n y est pas ais e Un mini gout sera alors plus adapt qu un r seau d gout conventionnel car sa faible profondeur de pose facilite son implantation dans des rues troites sans recourir des engins m caniques et sa conception simplifi e rend possibles des changements de direction du r seau plus fr quents e Espace suffisant dans le quartier pour les quipements de traitement 2 d moins de choisir un exutoire sans traitement d conseill dans le milieu naturel ou dans un r seau d gout conventionnel proche un espace cons quent est n cessaire pour instal ler une station de traitement d centralis e de quelques dizaines de m tres carr s pour les soluti
66. du r seau tertiaire 3 NIVEAU entretien des collecteurs secondaires t ches d entretien exceptionnelles et de maintenance de l ensemble du r seau 4 NIVEAU Suivi entretien et maintenance des pompes de relevage et stations de traitement LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 93 G RER LE SERVICE Premier niveau le suivi l entretien et la maintenance des installations domiciliaires l entretien des installations domiciliaires est de la responsabilit des usagers ne n cessite pas d outillage particulier il s agit seulement d inspecter chaque semaine les installations de recueil des eaux us es situ es sur la conces sion vier vidoir douche toilettes mais aussi les ventuels d grilleur d graisseur et d can teur ainsi que la bo te de branchement de les nettoyer et d enlever les ventuels bouchons Si l usager ne souhaite pas effectuer ces t ches lui m me il peut faire appel un prestataire ind pendant Si la concession est quip e d un d canteur domiciliaire l usager est dans l obligation de surveiller le niveau des boues et de le vidanger avant qu elles ne se d versent dans le r seau Un niveau de boues lev n cessite l interven tion d un vidangeur Afin de s assurer qu aucun usager n gligeant ne laisse d border ses boues dans le r seau qui nuirait tr s fortement son fonctionne ment l op rateur doit proc der p riodiquement tous les semestres d
67. e d ouvrage TABLEAU 17 R partition des t ches de suivi technique d entretien et de maintenance PREMIER NIVEAU QUELLES T CHES Traiter les petits bouchons et L INTERVENTION r N A gt EL o j fem tion QUI INTERVIENT AVEC QUELS OUTILS TAPE 4 le tableau 17 d taille les t ches d entretien et de maintenance n cessaires l ensemble du r seau les acteurs qui incombe la responsa bilit de ces t ches les outils et la fr quence recommand e pour chaque type d interven QUELLE FR QUENCE les fuites plomberie Pics brosses Chaque semaine ou un prestataire qu ils a simama VEN HR d grilleur le d graisseur et les plombier bo tes de branchement Dans le cas des r seaux d cant s avec fosses domestiques e surveiller le niveau des boues LES USAGERS Prestataire vidangeur Camion vidange Surveillance mensuelle dans le d canteur et proc der O manuel ou m canique ou syst me pour le niveau de boues une vidange si n cessaire L EXPLOITANT manuel et vidange tous les 1 10 ans selon la taille du d canteur e contr ler et rappeler aux L EXPLOITANT L exploitant avec Inspection Semestriel usagers l obligation de vidanger ventuellement le domicile la fosse renfort du service municipal d hygi ne et d assainissement p
68. e partie de ce r sultat un compte d pargne bancaire en pr vision du renouvellement futur d une partie des infrastructures soit de l affecter imm diatement une extension du r seau o l am lioration de sa qualit Avec quels outils Pour assurer la bonne gestion financi re du ser vice l exploitant est dot d un certain nombre d outils pour le suivi comptable une caisse de tr sorerie pour les petites d penses courantes et un livre de caisse pour consigner les recettes et d penses de caisse un grand livre de compte pour contr ler en continu l quilibre du compte d exploitation pr senter pour chaque exercice le bilan d ex ploitation consolid et disposer d une vision pr cise des postes de d penses comptabilit analytique D autres outils sont sp cifiquement destin s recouvrement des redevances et la relation client le suivre un fichier des abonn s qui recense l ensemble des usagers du service leurs coordonn es et toutes les informations utiles notamment l tat du paiement de leur participation au branchement un fichier de suivi des paiements o figure l tat du paiement de la redevance de chaque abonn jour retard et le cas ch ant le total des retards cumul s un compte en banque pour s curiser les recettes et r gler les d penses les plus impor tantes un journal pour conse
69. e tous les l ments pour arr ter le choix de la forme d assainissement mettre en uvre sur la zone consid r e Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Crit res renseigner pour identifier la forme d assainissement la plus adapt e Crit res physiques 1 Crit res urbains 2 pas appropri peu appropri appropri tr s appropri CRIT RES Capacit d infiltration du sol 1 a Duret du sol 1 b Niveau de la nappe phr atique 1 c Niveau des pentes 1 0 Densit de population 2 0 Disponibilit d espace dans les parcelles pour installer des infrastructures d assainissement autonome 2 b Trac et largeur des rues 2 c QUESTIONS SE POSER Le sol permet il l absorption des eaux us es et des excreta dans la zone d intervention Le sol estil rocheux Y atil une nappe phr atique situ e moins de trois m tres de la surface Le sol pr sente il une pente suffisante pour un coulement des effluents par gravit Quelle est la densit de la population La population dispose telle d une surface domicile suffisante pour installer les infrastructures d assainissement Les rues sont elles troites et sinueuses TAPE 1 d Z Lis 224 2 OZ R PONSE BE S 25 ES z EN lt 00 NON 00 NON 00
70. eaux us es est donc n cessaire d anticiper d ventuelles oppo sitions ce stade En cas d objections il est encore possible de trouver un itin raire alternatif pour le tron on concern ou de n gocier avec les riverains contestataires Quand certains tron ons du r seau empruntent l espace priv il faut galement s assurer de disposer d une autorisation crite de la part de chacun des propri taires e L identification des r f rents Les usagers d signent parmi eux des r f rents 15 seront les interlocuteurs de l quipe projet pour les activit s venir Si une association des usagers un comit de quartier existe d j sur la zone ses repr sentants seront naturellement les r f rents pour le projet de mini gout LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 83 CONSTRUIRE LE SERVICE Construire les infrastructures La pr paration des travaux e Le calendrier pr visionnel de chantier Celui ci doit se conformer aux ch ances fix es par contrat et tre vis par le ma tre d ouvrage et le ma tre d uvre e La d claration de travaux aux autres op rateurs de voirie Les travaux doivent tre d clar s aux autres op rateurs des r seaux enterr s dans la zone eau t l phone lectricit etc En retour il est attendu de ces op rateurs qu ils fournissent les plans de leurs r seaux et toute information utile afin que les pr cautions soient prises pour ne pas les d t
71. emple e l utilisation des canaux ouverts d eaux plu viales Les effluents des solutions domiciliaires sont rejet s directement ou apr s un passage en fosse des seaux ou par une petite car nalisation dans des canaux con us l origine ruissellement pour ne recevoir que les eaux d donc souvent ciel ouvert Aucune solution de traitement n est g n ralement pr vue en aval de la fili re ou si elle existe elle n est pas con ue pour traiter des r pandue dans les villes quip es de canaux d vacuation des eaux pluviales pose un pro bl me sanitaire car les eaux us es contenant aux noires Cette solution des germes pathog nes ne sont pas isol es des habitants En outre ces canaux sont fr quem ment encombr s par des d chets solides qui g nent leur coulement Cette option est claire ment d conseill e la d f cation l air libre ou le recours des latrines rudimentaires e l absence de service LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 11 INTRODUCTION non conformes demeurent des pratiques r pan dues dans les villes en d veloppement En de hors des dangers sanitaires qu elles induisent ces pratiques posent des probl mes en termes de confort de dignit et de s curit notamment pour les femmes et les enfants quand ils sont forc s s loigner de leur domicile surtout la nuit L organisation de ce document Ce guide comporte quatre parties premi
72. en termes d entretien ils n cessitent toutefois un curage des boues r siduelles et un nettoyage r gulier des bassins et qui peuvent pr senter un certain int r t esth tique ILLUSTRATION 18 Deux exemples de syst mes de traitement extensif Filtre plant conduite d amen e macrophytes gradient effluent et gravier hydraulique hauteur variable puits couvert influent se HAE r seau de rhizome gravier fin membrane tanche ou argile LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 59 CONCEVOIR LE SERVICE Station de traitement extensif avec bassin macrophytes influent e La combinaison de plusieurs syst mes de traitement Pour optimiser les performances puratoires des syst mes intensifs et extensifs on combine souvent plusieurs types d installations de traitement ILLUSTRATION 19 Exemple de combinaison de type DEWATS r acteur ana robie filtres ana robies filtre plant R seau s paratif Complexe de traitement ana robie ExRRRRAGESE Filtre plant horizontal sn es influent un influent effluent effluent M J Y R acteur ana robie Filtres ana robies Traitement de la 0 05 et des MES Traitement de la 0805 et des mati res collo dales m RAYONS Filtre plant horizontal Traitement des pathog
73. ent et choisir une fili re adapt e 26 ENCADRE 3 L importance d une tude de la demande 28 ENCADRE 4 Fautil prendre en compte les usagers non domestiques 35 ENCADRE 5 A Brasilia un op rateur public r alise lui m me l ensemble des tapes de d veloppement du service 41 ENCADRE 6 Activit s mener l tape de conception 43 ENCADRE 7 Les contraintes sp cifiques li es aux r seaux d cant s 62 ENCADRE 8 Les capacit s des services municipaux en charge de la ma trise d ouvrage du service d assainissement par mini gout Kumasi Ghana 69 ENCADRE 9 Motivations invoqu es par les usagers pour se raccorder au mini gout 79 ENCADRE 10 Activit s mener l tape de la construction du service 89 ENCADRE 11 Quel m canisme pour financer le branchement des usagers 92 ENCADRE 12 Activit s mener pour bien g rer le service 105 ENCADRE13 Le kiosque d un op rateur priv destin la relation avec les usagers dans le quartier d Asafo Kumasi Ghana EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Introduction Pourquoi ce guide l assainissement par mini gout est une solution mise en uvre depuis plusieurs d cennies sur les cinq continents selon des options techno logiques et des modes de gestion diff rents dans des contextes et des chelles tr s vari s De nombreuses exp riences ont t men es et cette solution fait l objet d un int r t croissant des acteurs de l assainissement du con
74. ers et futurs usagers des services d eau et d assainissement dans les villes africaines PDM pS Eau TOUBKISS J 2010 Guide pS Eau n 5 G rer les toilettes et les douches publiques PDM pS Eau LLEY E LUTHI C MOREL A ZURBRUGG C SCHERTENLEIB R 2008 Compendium es syst mes et technologies d assainissement EAWAG Sandec WSSCC REMOILET S BINDER D 2010 La r gulation des services d eau et d assainissement ans les PED revue de litt rature clairages et pistes de recherche AFD 2010 d d UNCHS 1986 The design of shallow sewer systems UN Habitat VINCENT I 2001 Pratiques recommand es pour l implantation de projets pilotes d assainissement condominial Suez Environnement Paris WATSON 1995 Good sewers cheap Agency Customer interactions in low cost urban sanitation in Brazil World Bank Etudes de cas r alis es en pr paration du pr sent guide EAA MAL 2013 Choisir et mettre en uvre les mini gouts tude de cas Mali pS Eau LY J M 2013 Choisir et mettre en uvre les mini gouts tude de cas S n gal pS Eau J M MIRANDA A 2013 Choisir et mettre en uvre les mini gouts tude de cas Br sil pS Eau NEMA A 2013 Choisir et mettre en uvre les mini gouis tude de cas Inde pS Eau SALIFU LY 2013 Choisir et mettre en uvre les mini gouis tude de cas Ghana pS Eau 112 Gumpe EAU ASS
75. ervice public d assainissement et la cr ation de nouveaux quartiers lotis aura une forte influence sur l volu tion de la demande des usagers dans les zones concern es Le d veloppement du service d assainissement liquide est galement tr s d pendant du trac de la voirie et des emprises publiques dispo nibles ainsi que des perspectives de d velop pement des autres services de base que sont l vacuation des eaux pluviales la gestion des d chets solides ou le pavage des rues R aliser un diagnostic comprenant un volet technique et un volet socio conomique Ce diagnostic vise disposer d une vision claire de la situation des infrastructures d assai nissement l chelle municipale Il prend en compte l ensemble des pratiques des populo tions dans ces domaines en portant l accent sur les initiatives d j d ploy es pour trouver des solutions locales adapt es mais aussi sur les difficult s sp cifiques aux diff rents quartiers et aux diff rentes couches de la population e Le volet enqu te technique Ce volet du diagnostic caract rise les infrastruc tures existantes et la qualit du service qu elles fournissent ce qui implique des visites de terrain ainsi qu un travail conjoint avec la soci t lo cale d assainissement et les services techniques de la ville qui aideront localiser les infrastruc tures publiques r seaux stations d puration latrines publiques
76. es la collectivit locale l Etat l aide internationale 2 quels sont les montants disponibles au niveau des institutions collectivit s locales Etat pour participer au financement de l exploitation du dispositif pr vu quelle part du financement de l exploitation les usagers sont ils pr ts assumer 2 9 1 l Etape 2 de ce guide Concevoir le service d assainissement mini gout page 41 2 Cf notamment l activit 2 5 D finir le budget d exploitation pr visionnel page 73 28 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Analyser les comp tences disponibles 4 mise en place et l exploitation d un mini gout demandent des comp tences importantes de la part du ma tre d ouvrage des diff rents pres tataires et de l exploitant faut donc s assurer que les comp tences n cessaires sont bien dis ponibles localement notion de capacit s n est pas une donn e fixe puisque les capacit s peuvent tre renfor c es par l appui d une expertise locale ou inter nationale Toutefois plus les capacit s des ac teurs seront faibles plus atteindre les capacit s minimales pour assurer la durabilit du service sera long et co teux e Capacit d encadrement et de suivi contr le du service par le ma tre d ouvrage 4 0 Pour assurer ses fonctions une fois le mini gout op rationnel le responsable du service ou ma tre d ouvrage doit disposer d au moins un techn
77. es co ts r duction du lin aire des conduites en utilisant les potentialit s du bassin versant et souvent en le faisant passer par l espace priv passage des conduites sous les trottoirs et non sous les voies carrossables ce qui r duit les profondeurs d enfouissement r duction du diam tre des canalisations simplification et r duction de la taille et du nombre de regards de visite qui repr sentent le poste de d penses le plus important dans un r seau d assainissement conventionnel simplification du mode de raccordement des usagers au r seau bo tes de branchement de connexion simplifi es parfois partag es entre plusieurs m nages ou raccordement direct sur le r seau sans bo te de branchement e L chelle de mise en uvre du syst me mini gout est un r seau d centralis c est amp dire mis en uvre l chelle d un quartier le plus souvent ind pendant du r seau convention nel m me s il peut y tre raccord Particularit s li es la responsabilit et au mode de gestion du syst me responsabilit et ou l exploitation d un r seau de mini gout est g n ralement assur e par un acteur autre que l autorit publique et l exploitant des r seaux conventionnels Les usagers eux m mes sont parfois aussi impliqu s dans l une ou l autre de ces fonctions e Une option qui n est pas sans contraintes mise en place et l expl
78. es contr les au sein de chaque concession Ses visites sont l occasion de rappeler les bonnes pratiques en termes d entretien des installations domiciliaires de conseiller les usagers pour un fonctionnement optimal de leurs installations de r pondre leurs questions et entendre leurs ventuelles in qui tudes cf activit 4 3 de cette tape sur la relation entre l op rateur et les usagers En cas de non respect des r gles notamment en cas de r cidive l op rateur en appelle et de l assainissement quand il existe est possible pour dresser un proc s verbal et ven uellement sanctionner l usager n gligeant voir activit 4 4 de cette tape Pour une op ration de maintenance l usager peut faire appel l op rateur qui facturera son intervention puisque les installations se situent dans le domaine priv Si l usager pr f re l in tervention d un autre prestataire celui ci devra especter les recommandations de l op rateur e Deuxi me niveau l entretien de routine du r seau tertiaire Ce niveau d entretien est sous la responsabili t de l op rateur du service hormis quelques exp riences rarement concluantes o cette op ration est laiss e la seule responsabilit des usagers s agit d abord d inspecter en continu le r seau par des visites de surface ou pour les op ra teurs les mieux quip s comme au Br sil aide de cam ras ou autres engins sophistiqu
79. es no tamment des outils de planification de l assainis sement existent exemple un sch ma direc teur de l assainissement Ces documents sont ils r cents pertinents connus et utilis s les ac teurs locaux Lorsqu ils s av rent insuffisants ce qui est fr quent la ville devra s engager dans la d finition d une strat gie d assainissement qui ira plus loin qu un sch ma directeur c est dire qui ne se limitera pas seulement la pro grammation d investissements pour de grandes infrastructures mais comprendra toutes les formes d action compris organisationnelles LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 17 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE qui r pondront aux besoins identifi s et aux de mandes exprim es par les parties prenantes On tudiera galement les documents de plani fication en mati re d eau potable car les mo des de consommation en cours et venir dans ce domaine ont un impact important sur le choix des solutions d assainissement apporter La strat gie pour l assainissement doit s ins rer dans celle du d veloppement urbain les documents de planification du d velop pement urbain fournissent des enseignements incontournables pour la strat gie de d velop pement de l assainissement Ainsi la reconnais sance de l existence des quartiers informels par les autorit s locales est un pr alable indispen sable au d veloppement d un s
80. es objectifs fix s pour le service et apporter ou faire apporter les mesures correctives et sanc tionner le cas ch ant 106 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Quelles sont les t ches effectuer et par qui On distingue plusieurs niveaux de suivi et de contr le qui sont assur s des chelles et des temps diff rents et par des acteurs diff rents le suivi contr le quotidien par l op rateur lui m me l aide des indicateurs techniques finan ciers et sociaux cf activit s 4 1 4 2 et 4 3 partir de ces indicateurs l op rateur peut appli quer des mesures correctives telles qu liminer un bouchon ou changer une canalisation cas s e ou organiser une activit de sensibilisation aupr s des usagers le suivicontr le assur par les usagers rapportant les probl mes l op rateur mais aussi notamment si celui ci ne r pond pas suffi samment leurs attentes directement au ma tre d ouvrage le suivicontr le par le ma tre d ouvrage pour s assurer de la qualit du service fourni par l exploitant et du respect des objectifs fix s par le contrat Pour ce faire le ma tre d ouvrage sollicite p riodiquement de l ex ploitant des rapports analysant les aspects techniques financiers et sociaux du service peut de mani re continue ou p riodique v rifier ou faire v rifier par un bureau d tudes ou un service sp cialis de l tat les informa tions transmise
81. estataire en charge de la r alisa Le contr le des installations domiciliaires Si les installations domiciliaires n ont pas t r alis es par un prestataire sous contrat avec le ma tre d ouvrage mais laiss es la responsabi lit des usagers le d uvre doit d abord v rifier qu elles sont conformes aux directives fix es et raccordables au r seau Dans le cas tion des raccordements ou l exploitant qui la r percutent en abaissant le co t du branchement En Afrique on observe que les branchements des usagers pauvres sont presque toujours subventionn s au moins partiellement e l aide bas e sur le r sultat en anglais Ouptut Based Aid c est une modalit particuli re de subvention L exploitant d marche les usagers pour les branchements et tous les 10 ou 20 branchements r alis s le ma tre d ouvrage lui verse la part de subvention correspondante apr s contr le de la qualit des travaux Cette solution a pour avantage de motiver l exploitant d velopper le nombre de branchements et l oblige effectuer des branchements de qualit II doit toutefois avoir la capacit d avancer le co t des travaux e Le versement en nature les usagers les plus pauvres peuvent galement verser tout ou partie de leur contribution l inves tissement en nature gt par la participation aux travaux de terrassement et ou par l apport de mat riaux contraire il peut exiger une mise aux normes o
82. et acteurs de l offre la collecte d informations aupr s des acteurs identifi s pour conna tre leur perception du ser vice et leurs suggestions d am lioration et de contribution les acteurs de la demande prendre compte sont non seulement les usagers do mestiques mais aussi les acteurs conomiques TAPE 1 Ce volet socio conomique sera approfondi l chelle du quartier o est envisag e la mise en place du service e L analyse et l interpr tation des donn es Cette tape a pour but de caract riser les diff rentes zones et les ni veaux de service dans chaque zone expliciter les groupes d int r ts en jeu ainsi que les risques de conflits et de blocages identifier les possibilit s d appui existant au niveau local e La mise en d bat du diagnostic La restitution et la validation du diagnostic per mettent de partager et de valider collectivement une compr hension de la situation de la ville et de d battre des solutions sugg r es en les classant selon des niveaux de priorit pour par venir une strat gie de mise en uvre Formuler la strat gie l chelle de la ville quartier par quartier D finir les objectifs d am lioration du service Il s agit de fixer les objectifs de la strat gie de commerces artisanat industrie services et les acteurs institutionnels cole centres de sant administrations pr ciser les r les de
83. eurs co ts 2 qui payera les co ts d investissement les m nages la collectivit locale l Etat l aide inter nationale 2 quels sont les montants disponibles au niveau des institutions collectivit s locales Etat pour financer les investissements du dispositif pr vu quelle part des co ts d investissements les usa gers sontils pr ts assumer e Capacit de financement de l exploitation du service notamment par les m nages 3 e Selon les contextes les choix techniques et la performance de l op rateur les co ts d exploi tation d un service d assainissement par mini gout varient entre 0 5 et 5 par m nage raccord et par mois Ces co ts r currents sont pour la majeure partie support s par les usagers la capacit de les financer est donc d abord d termin e par le niveau de la rede vance qui sera fix sur la base des r sultats de l analyse de la demande des usagers Les pouvoirs publics peuvent supporter une par tie de ces co ts d exploitation Ce financement public doit toutefois faire l objet d un engage ment ferme et s inscrire dans un m canisme garantissant sa p rennit inscription dans le budget communal par exemple Pour pr ciser la capacit de financement de l ex ploitation du service se posent trois questions quelles seront les activit s mener en phase d exploitation quels seront leurs co ts et qui les payera les m nag
84. filtration d eau non pr vues causes fr quentes des retards de travaux et de surco ts Parfois une l g re modification du trac s im pose Des ressources budg taires doivent tre provisionn es dans le budget d investissements pour pallier ce genre d impr vus Il arrive galement que les travaux de fouilles causent des mouvements de terrain qui endom magent des habitations riveraines en particulier l habitat informel sur des terrains mal stabilis s caract ris par des fondations peu profondes et une mauvaise qualit de construction Un budget d indemnisation pr lev par exemple sur la ligne impr vus du budget d investisse ments ces dommages Les travaux TAPE 3 causent in vitablement certaines nuisances dans l espace public et aux riverains bruit perturba tions de la circulation Le travail d explication effectu avant le lancement des travaux doit se poursuivre tout au long de la p riode des travaux surtout en cas de plainte ou de conflit avec les riverains C est le r le des animateurs pr sents sur le terrain au quotidien Les probl mes fonciers mentionn s pr c dem ment ne sont pas rares tant en termes de cla rification du droit de propri t des parcelles pr vues pour construire la station de traitement que pour le passage des canalisations C est pourquoi il est important avant le lancement des travaux de d tenir toutes les autorisations
85. fus s en phase de lancement s estompe Le recouvreur tant presque toujours issu du quar tier dans lequel il op re il risque d tre mal vu par ses voisins s il relance les usagers avec trop d insistance En outre il n a jamais ou presque la possibilit de solliciter des sanctions contre les mauvais payeurs Enfin cette m thode co te cher en raison du temps de d placement du recouvreur qui doit parfois revenir plusieurs fois e La cotisation des usagers la panne C est le syst me le plus simple Ces cotisations n interviennent qu en cas d urgence quand la situation est telle que les usagers n ont plus d autre choix que de mettre la main au porte feuille Ce mode de fonctionnement ne permet qu un entretien minimal jamais pr ventif et qui n assure pas loin s en faut la durabilit tech nique du r seau et son fonctionnement optimal En outre plus le probl me est loign de son 76 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 habitation moins l usager est enclin verser sa cotisation Les probl mes en aval du r seau au niveau des collecteurs principaux ou de la sto tion par exemple font rarement l objet d une mo bilisation spontan e des usagers pour financer des r parations Ce m canisme de financement est donc d conseille est parfois pratiqu lorsque l op rateur est d faillant D finir des objectifs de r sultat moyen et long terme le budget d exploitation pr
86. gers et l exploitant Activit s mener l tape de conception du service d assainissement par mini gout Arr ter les choix techniques R partir les r les pour l exploitation du futur service D finir une strat gie de promotion du service et de sensibilisation des usagers Financer les investissements D finir le budget d exploitation pr visionnel LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 41 CONCEVOIR LE SERVICE Arr ter les choix techniques pour le futur service Un pr alable tablir une cartographie d taill e de la zone desservir Il s agit ici d approfondir les premi res tudes de terrain r alis es l tape 1 Les tudes topographiques et hydrog ologiques mini gout est un r seau gravitaire il suit les pentes naturelles Il est donc important de dres ser une cartographie pr cise de la topographie de chaque bassin versant Cette tude r alis e par un expert g om tretopographe comprend les niveaux de pentes et les accidents de ter rain le niveau des points de raccordement via la bo te de branchements des installations do miciliaires tant entendu que le r seau devra tre enfoui plus profond ment que lesdits points de raccordement pour assurer un bon coule ment l altitude de l exutoire du r seau point de re jet de la station dans le milieu naturel le plus souvent Si l on ne dispose pas d une
87. i gout simplifi en Colombie Pourcentage TAPE 1 SIMPLIFI Quantit Co t Pourcentage 587 382 3 5 151 3471 726 20 9 18 1035755 6 2 46 442 698 21 258 2 380 338 14 4 74 068 04 7 991 967 48 pesos colombien 1988 1050 335 Col en proportion du co t total d un syst me conventionnel e Capacit d investissement 3 0 Les co ts d investissement d un min gout varient fortement selon les contextes g ographiques mais ils sont presque toujours largement sup rieurs ceux de l assainissement autonome et inf rieurs d environ 50 ceux de l assai nissement par r seau conventionnel Ces co ts doivent toutefois tre rapport s la dur e de vie du service un r seau conventionnel a une dur e de vie th orique de 50 100 sup rieure celle d un mini gout ce qui peut rendre l option conventionnelle plus conomique sur le long terme Certains facteurs influencent consid rablement ces co ts la hausse ou la baisse Source Angulo 1988 la densit de population plus elle cro t plus le nombre de branchements potentiels aug mente et donc le co t par branchement baisse le co t de l argent gt c est dire les int r ts rembourser si le d veloppement du service est financ par un emprunt le co t des mat riaux disponibles sur le mar ch local les choix techniques et le niveau d quipe men
88. icative des postes de d pense dans l exploitation d un service d assainissement par mini gout 75 TABLEAU 16 Quelles ressources pour financer les co ts d exploitation EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 97 TABLEAU 17 R partition des t ches de suivi technique d entretien et de maintenance 101 TABLEAU 18 Principaux risques techniques et moyens de les pr venir 109 TABLEAU 19 Quels indicateurs de suivi utiliser et quelles mesures correctives apporter Liste des Illustrations 9 Ilustration 1 Vue d ensemble d un r seau d assainissement par mini gout 21 Ilustration 2 Vue du quartier de Mbao Dakar S n gal 23 Ilustration 3 Plan d un r seau de mini gout de type condominial dans une favela br silienne 24 Ilustration 4 Regard bouch par les d chets solides 44 Ilustration 5 Le r seau d cant 45 Ilustration 6 r seau simplifi 47 Ilustration 7 Vidoir situ l ext rieur de l habitation 47 Ilustration 8 Sch ma en coupe d un bac d graisseur 48 llustration 9 Vue en coupe d un d canteur domiciliaire employ au S n gal 49 Ilustration 10 Branchement en Y culott employ sur les r seaux Onas Dakar S n gal 49 Ilustration 11 Vue en plan d un module sanitaire de base utilis pour un r seau de mini gout simplifi El Alto Bolivie 52 llustration 12 Plan des branches tertiaires d un r seau condominial 53 Ilustration 13 Bo tes de pa
89. ice durant les premi res ann es Afin de garantir la durabilit d un syst me de mini gout il est n cessaire d accompagner l exploitant et le ma tre d ouvrage durant les pre mi res ann es de mise en service de r pondre leurs questions en corrigeant les ventuels d fauts constat s dans sa gestion et en continuant de renforcer ses capacit s exemple en for mant leurs agents afin de r pondre certains besoins identifi s 108 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Cet appui doit tre fourni par des sp cialistes ma trisant les enjeux techniques financiers so ciaux mais galement institutionnels et juridiques des services d eau et d assainissement ce sont les partenaires ou les prestataires qui ont four ni l appui la ma trise d ouvrage ou assur la ma trise d uvre de conception et de construc tion lors des phases pr c dentes Le co t de ces prestations doit tre inclus dans le budget d investissement TAPE 4 TABLEAU 19 Quels indicateurs de suivi utiliser et quelles mesures correctives apporter CONTR LER AECQUES COMMENTLES LE QUAND TIRER LA SONNETIE 2 2 2 2 QUOI INDICATEURS COLLECTER LES ANALYSER D ALARME Fichier de suivi Quand les retards sont fr quents et Evolution du taux de des paiements Mensuel quand le taux d impay s d passe recouvrement 20 des usagers les 20 Quand le bilan d exploitation est Evolution du bilan
90. icien r f rent pour l assainissement capable de suivre le service et d en saisir les enjeux en mati re de fonctionnement technique du r seau et de la station de traitement des eaux us es de gestion financi re du service d animation pour favoriser les changes et pr venir les conflits entre les parties prenantes usagers op rateur etc juridique pour veiller au suivi du contrat avec l exploitant et ce que le service s accorde la q r glementation en vigueur Afin d assurer le respect des bons usages le ma tre d ouvrage sera second par un agent TAPE 1 d hygi ne et d assainissement qui aura un pouvoir de sanctions en cas d infractions la r glementation Comp tences en mati re de conception et de mise en uvre 4 b conception et la construction de r seaux d gouis et de stations de traitement des eaux us es n cessitent le recours des bureaux d tudes et des entreprises sp cialis s com p tents et exp riment s Renforcer les capacit s des prestataires locaux sera souvent n cessaire car ils n ont pas toujours une exp rience suffi sante ni en mati re d assainissement conven tionnel ni en mati re de mini gouts Comp tences en mati res technique de gestion financi re et de relations avec les usagers pour l exploitation 4 c Avant de choisir l assainissement par mini gout il faudra s assurer que la gestion du service
91. iels ont recours au ser vice plus les recettes g n r es sont importantes et permettent ainsi d atteindre et de s curiser quilibre financier La promotion du service d assainissement par mini gout destinations des usagers est donc fondamentale afin que a majorit id alement l int gralit des usagers pr sents dans la zone desservie acc de effecti vement au service Les sont par ailleurs des quipe ments particuli rement vuln rables aux mav vaises pratiques des usagers Le faible diam tre de ce type d quipement le rend en effet tr s sensible aux rejets de d chets solides et les risques d obstruction sont tr s lev s avec des r percussions pour tous les usagers situ s en amont du bouchon Le risque associ ce type de pratiques justifie lui seul une d marche de sensibilisation ac tive aupr s des usagers afin qu ils adoptent des gestes en ad quation avec le service auquel ils ont recours Que signifie sensibilisation et promotion du service e Les activit s de sensibilisation visent faire adopter par les usagers ou leur rappeler les pratiques adapt es en mati re d hygi ne et d utilisation du service d assainissement par mini gout e Les activit s de promotion visent favoriser adh sion des usagers au service et susciter eur volont de se raccorder au r seau Cela en vue d accro tre le nombre d abonn s lors du
92. importantes capacit s internes qui ne sont pas du ressort de tous les op rateurs y compris au Br sil CAESB l op rateur public du District f d ral Companhia de Saneamento Ambiental do Distrito Federal habitants d un quartier tant que ma tre d ou vrages ou ma tre d ouvrages associ s Quelles que soient les capacit s initiales du ma tre d ouvrage il sera n cessaire de les renforcer long terme c est dire durant plu sieurs ann es l accompagnement du ma tre d ouvrage doit commencer en amont et se pour suivre bien au del de la mise en service du r seau e Le ma tre d uvre celui qui coordonne la conception et la mise en uvre ma tre d uvre souvent un bureau d tudes ou un consultant sp cialis coordonne et contr le le processus de construction du service pour le compte du d ouvrage On dis tingue la ma trise d uvre de conception et de construction Ces deux t ches peuvent toutefois tre confi es un m me prestataire le futur ma tre d uvre des travaux qui r alisera luim me les tudes d avant projet sommaire et d avant projet d tail l Cela lui permettra de conna tre parfaitement le syst me qu il aura luim me con u Mais dans ce cas le ma tre d ouvrage doit veiller ce que le ma tre d uvre ne propose pas de solutions techniques trop co teuses qui le conduiraient augmenter sa propre facture pour le futur suivi des travau
93. ion Si les d marches com merciales marketing font l objet d un fort en gouement ces derni res ann es des approches plus classiques dites participatives demeurent tr s populaires aupr s des concepteurs et res ponsables de projets Dans les faits des combinaisons entre commu nication interpersonnelle groupes d usagers petite taille porte porte et communication de masse radio presse etc sont r guli rement mises en uvre sur le terrain n existe pas de recette cl en main en mati re de sensibilisation et de promotion Le choix d une approche d pend du contexte d intervention ainsi que des comp tences disponibles Dans tous les cas la communication est un m tier Il convient de recourir des professionnels ayant une exp rience prouv e LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 69 CONCEVOIR LE SERVICE Financer les investissements Etablir le budget pr visionnel des investissements Pour calculer le budget d investissement il convient d tablir une liste la plus exhaustive possible des postes de d penses Tableau 14 page suivante li es la r alisation du mini gout ainsi que les co ts estimatifs pour chaque ligne en fonction d informations tir es d exp riences similaires dans la r gion et d esti mations fournies par le ma tre d uvre On prend autant en compte les activit s imma t rielles soft comme les tudes les mesures d accompagneme
94. issement Un r glement qui fixe le cadre g n ral de l as sainissement sur l ensemble du territoire pr existe souvent Dans la plupart des cas il suffira de l adapter aux enjeux sp cifiques du mini gout Ce r glement d finit les r les et responsabilit s de chacun pour chaque type de service les droits et devoirs des usagers les r gles en LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 65 CONCEVOIR LE SERVICE ti re de tarification des redevances et les moda lit s de suivi et de contr le doit tre conforme au cadre r glementaire na tional en mati re d assainissement faire l objet d une d lib ration des pouvoirs publics et tre opposable l ensemble des acteurs Sa juste application est contr l e par un agent de police de l hygi ne et de l assainissement qui peut sanctionner le non respect de ses directives e Le contrat entre le ma tre d ouvrage et l exploitant Qu il soit public priv ou associatif l exploitant doit tre li au d ouvrage par un contrat qui tablit les droits et devoirs de chacun objec tifs de qualit performance du service tarifs des redevances et des co ts de raccordement ILLUSTRATION 20 si que leurs modalit s de r vision ventuelles p nalit s payer par l exploitant en cas de non respect du contrat et enfin des m canismes de contr le ou de r vision du contrat e Le contrat entre les abonn s et l exploitant contrat d abon
95. its issus du traitement production de biogaz pandage des eaux trait es pour l agriculture compostage des boues de vidange et de cu rage etc condition de respecter des crit res de qualit sanitaire et environnementale suffi sants ces technologies r pondent parfaitement des enjeux environnementaux R partir les r les pour l exploitation du futur service Diff rents sch mas de r partition des responsabilit s sont possibles selon les capacit s av r es des acteurs en pr sence et leur volont de s impliquer dans le service Quelles responsabilit s pour le ma tre d ouvrage En phase d exploitation le r le du ma tre d ou vrage qui est souvent la municipalit est de suivre et contr ler la qualit de service rendu par l exploitant et le cas ch ant de r aliser ou r clamer des modifications pour conserver un niveau de qualit ad quat voir aussi l activit 4 4 Suivre et contr ler la qualit du service Pour assurer ses fonctions le ma tre d ouvrage doit disposer d au moins un agent m me temps partiel sensibilis aux enjeux de durabi lit technique financi re et sociale du service LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 61 CONCEVOIR LE SERVICE TABLEAU 10 Ressources humaines minimales n cessaires au sein du ma tre d ouvrage d un petit r seau QUELLES T CHES QUEL PROFIL AVEC QUELLE DISPONIBILIT e Suit et contr le la qualit
96. la collectivit locale ou de l op rateur Ce mo le est souvent choisi quand le ma tre d ou d le est t choisi quand tre vrage traditionnel gt manifeste peu d int r t pour le d veloppement et le suivi du service TAPE 2 Mais en r alit ce mod le ne va pas sans dif ficult s les usagers et leurs repr sentants n ont pas toujours les capacit s pour s impliquer dans ce r le de ma tre d ouvrage assurer eux m mes la totalit ou une partie de l exploitation du service par exemple le r seau raccordant les habitations Notons toutefois que l exploitation des r seaux par les usagers a montr ses limites dans de nombreuses exp riences au Br sil en Indon sie ou en Afrique Cette option ne sera retenue que lorsque aucun autre op rateur ne semble en mesure d exercer ce r le Si c est le cas faudra renforcer en profondeur les capacit s de l exploitant asso ciatif en le professionnalisant recrutement d em ploy s form s et en indemnisant les personnes qui s impliquent dans sa gouvernance pro portion du temps pass La r partition des responsabilit s fait l objet d un cadre crit et d un suivi r gulier La r partition des responsabilit s et des t ches assumer par chacune des parties prenantes doit aire l objet d une compr hension claire confir m e par des contrats et des r glements crits Le r glement municipal ou provincial de l assain
97. le ma tre d ouvrage Coordination sun et encadrement des quipes Un technicien d di au suivi technique l entretien et la maintenance du r seau et de la station Au minimum 1 technicien 25 de son Gestion technique temps pour chaque r seau Gestion financi re e Facturation et recouvrement Au minimum lemn en ciolic et commerciale de son temps pour chaque r seau e Suivi et gestion du compte d exploitation Au minimum 1 employ sp cialis 25 Sensibilisation et promotion en continu de son temps pour chaque r seau Relation usagers 1 tableau pr sente les ressources humaines minimales n cessaires pour un mini gout de petite taille quelques centaines d usagers raccord une station de traitement d centralis e 2 Les agents d exploitation r partissent souvent leur temps d activit entre plusieurs services De nombreux exploitants ont en charge plusieurs r seaux ou cumulent cette fonction avec celles d exploitant d un service de collecte des d chets ou de gestion d un petit service d eau potable voire d lectricit Un m me agent peut galement cumuler deux fonctions par exemple la relation des usagers avec la gestion technique ou la gestion financi re et commerciale LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 63 CONCEVOIR LE SERVICE TABLEAU 12 Locaux et outils n cessaires l exploitant LOCAUX MAT RIEL Gestion technique Ge
98. les usagers pour b n ficier du service Des messages cibl s sensibilisation et la promotion visent sti muler le libre arbitre des usagers pour qu ils adoptent des comportements ad quats Cette activit qui s appuie sur la communication im plique la diffusion de messages dont la teneur est tr s importante Tout le monde n est en effet pas pr t adopter une m me pratique pour les m mes raisons La motivation de l individu est essentielle S il a t men de mani re rigoureuse le dia gnostic a permis au del des repr sentations sociales et culturelles de l hygi ne et de l as 1 D sille D amp al 2013 Concevoir et mettre en uvre une strat gie de sensibilisation l hygi ne et de promotion de l assainissement pS Eau 68 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 ENCADR 9 Motivations invoqu es par les usagers pour se raccorder au mini gout e Disposer d un service moderne de riches ou de pays d velopp raison invoqu e dans presque tous les contextes Economiser sur les co ts de vidange raison invo qu e notamment au S n gal e Disposer d une habitation plus propre pour pouvoir inviter sa belle famille et marier sa fille raison invo qu e notamment au Pakistan e Am liorer l tat de sa rue et r duire les conflits de voisinage raison invoqu e notamment au Mali Les questions d ordre sanitaire sont spontan ment peu pr sentes dans les pr oc
99. llations lectrom caniques Mat riel de pompage et de curage camion Pompe air Techniciens sp cialis s Pi ces et mat riaux de remplacement A QUELLE FR QUENCE Suivi hebdomadaire du fonctionnement de la station et du niveau des boues Suivi de la qualit des rejets tous les six mois Suivi hebdomadaire du fonctionnement de la station de relevage Tous les 1 5 ans selon le type de Station En cas de dysfonctionnement ou de vieillissement des installations 100 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 TAPE 4 Quels sont les probl mes les plus fr quents sur les installations Le tableau ci dessous pr sente les probl mes et risques techniques le plus souvent rencontr s sur les r seaux de mini gouts La plupart de ces probl mes sont facilement vitables ou corrigibles par un op rateur vigilant dot des capacit s n cessaires TABLEAU 18 Principaux risques techniques et moyens de les pr venir CONSTAT S CAUSES ET ORIGINES COMMENT LES PR VENIR Bouchons dans les installations domiciliaires D versement de boues de vidange dans le r seau d cant Bouchons dans le r seau Saturation du r seau et parfois refoulement jusque dans les maisons et saturation de la station e D faut de nettoyage du d graisseur du d grilleur ou de la bo te de branchement e Rejet de solides dans les installations D faut de vidange des boues des d c
100. lles sont les ressources mobilisables a r pour financer l exploitation 10 mois gt 3 m nage mois De quelles capacit s d encadrement et Faible de suivi contr le du service dispose le ma tre d ouvrage Elev Faible Quel est le niveau des comp tences locales disponibles pour la conception et la construction des infrastructures Elev Faible Quel est le niveau des comp tences du futur exploitant en mati res techniques de gestion financi re et de relations avec les usagers es usag Elev 4 pas appropri peu appropri appropri tr s appropri LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 33 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE Anticiper les tapes venir et les acteurs mobiliser R aliser un calendrier pr visionnel d ex cution Il s agit de lister les tapes venir et d tablir un calendrier pr visionnel r aliste en pr voyant une marge suffisante pour chacune d elles cf Tableau 6 page 36 Selon le contexte l exp rience des acteurs en pr sence les moyens disponibles et les obsta cles rencontr s le processus complet de d ve loppement d un service d assainissement dure de 3 5 ans Quels sont les acteurs cl s mobiliser e Les usagers b n ficiaires et parties prenantes du service Les usagers sont les b n ficiaires du futur r seau d a
101. mettre l intrusion d eaux pluviales Ramagundam Inde 88 102 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 e Absence de servitude de passage ou de respect du droit d acc s pour l exploitant e Construction ou extension des constructions priv es sur l espace public D faut de suivi technique voire parfois de carburant pour les alimenter Rejets interdits d origine industrielle D faut d entretien de la station notamment curage et vidange des e Contr le de l urbanisme e Sanctions police de l hygi ne de l assainissement et de l urbanisme Renforcement des capacit s de l exploitant Si les probl mes perdurent sanctions ou changement d exploitant Sensibilisation des usagers industriels et artisanaux en phase de lancement puis dans le cadre de la relation usagers Sanctions contre les pollueurs police de l hygi ne et de l assainissement Renforcement des capacit s de l exploitant ou si les probl mes perdurent sanctions ou changement d exploitant Quels contr les et sanctions Le tableau pr c dent montre que certains pro bl mes ont souvent pour origine des compor tements inad quats de la part des usagers et des riverains Pour pr venir et ventuellement sanctionner ces mauvais usages l op rateur doit travailler main dans la main avec les instances de repr sentation des habitants comit s de quar tiers les services municipaux de l hygi ne et de l ass
102. mps de la proportion d usagers ayant recours des pratiques adapt es d adh sion au service Les objectifs seront essentiellement quantitatifs proportion de foyers raccord s et son accroissement dans le temps Pour fixer des objectifs r alistes une compr hension de la situation de d part est souvent tr s utile Les informations disponibles dans le diagnostic pr ciseront qui recourt des pratiques risque et dans quelles proportions risques sanitaires ou li s la fonctionnalit du service quel est le niveau d int r t pour se raccorder au r seau Si les manifestations d int r t sont massives cela implique que les activit s de pro motion seront limit es cette logique se trouve parfois r lut e en raison du biais g n r par l enqu te elle m me Tir s de plusieurs exp riences de terrain voici a minima les objectifs vis s par les activit s de sensibilisation et de promotion l adoption de bonnes pratiques en mati re d hygi ne lavage des mains quipement en infrastructure d assainissement rejet des eaux us es dans des quipements appropri s etc rejet uniquement d eaux us es dans les qui pements sanitaires privatifs de rejets de solides de produits toxiques etc ntretien et maintenance des quipements sa nitaires privatifs paiement par les usagers pour un raccorde ment au r seau paiement r gulier par
103. n n e subjective traduisant les attentes des usa gers et la capacit payer qui est une don n e objective relative au revenu des m nages est essentiel pour valuer les moyens financiers LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 25 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE L importance d une tude de la demande Les donn es n cessaires sur le plan conomique rel vent d une analyse de la demande des usagers pour un service d assainissement par mini gout le niveau de consommation d eau des usagers les moyens disponibles au niveau des m nages pour financer l investissement et l exploitation du dispositif pr vu la capacit payer et la volont de payer pour le service d assainissement les pratiques des usagers etc Pour concevoir et encadrer l analyse de la demande il est utile de faire appel des comp tences sp cialis es par exemple celles d un consultant socio conomiste ayant des connaissances en assainissement s appuiera sur une quipe d enqu teurs r partis en bin mes comprenant un professionnel de l animation sociale de pr f rence issus du quartier ou connaissant bien le contexte et un sp cialiste des enqu tes sur la demande et l assainissement Ces enqu teurs pourront intervenir galement lors des tapes de mise en uvre et de gestion ce sont donc la fois des enqu teurs des animateurs et des promoteurs du projet
104. n favorisant le contact de l eau avec l oxyg ne contenu dans l air soit par un m canisme ana robie soit par une combinaison des deux syst mes et ana robie le traitement tertiaire r duit la teneur en pa thog nes c est dire les virus bact ries ou pa rasites comportant un risque pour l homme et m taux lourds LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 55 CONCEVOIR LE SERVICE Les l ments prendre en compte dans une station de traitement des eaux us es ETAPE DU TRAITEMENT PARAMETRES MESURES AVEC QUELS PROC D S minist re de l Hydraulique de l Environnement ou de la Sant fixent g n ralement des normes minimales pour la qualit des eaux us es re jet es dans le milieu naturel Cependant ces normes sont plut t labor es pour des activit s industrielles et non pour des rejets domestiques e Le raccordement au r seau conventionnel C est la solution la plus simple quand elle est possible 56 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 D chets solides flottants sacs plastiques branches D grillage d arbres Pr traitement Huiles D shuilage Sable Dessablage Primaire Mati res en suspension MES D cantation Demande Biologique en Oxyg ne sur 5 jours Traitement a robie mise en contact avec l oxyg ne et les UV 0805 par exemple dans des bassins de lagunage Secondaire ET OU Demande Chimique en Oxyg ne
105. n lieu s curis pour viter vols et d gradations Les canalisations en PVC mat riau le plus sou vent utilis sont imp rativement stock es l abri du soleil sous peine de se d grader rapidement sous l effet de la chaleur Pour les canalisations de fabrication locale tamment celles en c ramique comme c est le cas de certains r seaux en Inde il faut tenir compte du temps de fabrication et de contr le de la qualit Le creusement des tranch es Conform ment au plan du r seau dessin lors de la phase d tudes d taill es le trac est ma t rialis par des piquets tous les 10 15 m Le creusement peut ensuite tre r alis manuelle ment l aide de pelles et de b ches puisque les r seaux de mini gouts sont en g n ral en fouis de faibles profondeurs Toutefois s il faut ouvrir une route ou enfouir les canalisations dans un sol rocheux un marteau piqueur sera n cessaire En aval de certains r seaux quand il faut cr er de la pente pour faciliter l coulement les profondeurs d enfouissement atteignent plu sieurs m tres les volumes excaver sont donc beaucoup plus importants ce qui requiert l usage d engins m caniques et souvent le coffrage des fouilles pour viter des boulements pr sence d une nappe phr atique affleurante ou l infiltration d eau de mer capilarit dans les zones littorales posent des probl mes d inondation des
106. n outre il faut antici per d ventuelles nuisances g n r es par les travaux susceptibles de cr er des conflits et d entra ner retards et surco ts Pour assurer une bonne relation avec les rive rains et futurs usagers il est donc indispensable pendant toute cette phase que les animateurs en charge de la sensibilisation et la promo tion travaillent en collaboration avec les quipes de construction des infrastructures La r union de lancement du projet Elle doit r unir les usagers le ma tre d ouvrage lus cadres et services techniques et les diff rents prestataires Si on travaille sur un quartier tr s vaste on peut ventuellement subdiviser la zone pour que les r unions ne d passent pas une taille qui ren drait difficile l change entre tous Un taux de participation suffisant doit tre assur au moins 50 des foyers repr sent s Les repr sentants des associations de quartier les autorit s poli tiques religieuses ou coutumi res sont des relais pour mobiliser les habitants La r union doit tre anim e par un sp cialiste des activit s de sen sibilisation et de promotion connaissant la zone et ses habitants 82 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Elle se d roule dans l ordre ci dessous Rappels sur l assainissement en g n ral et les mini gouts en particulier On insiste d abord sur quelques messages rappels sur les b n fices de l assainissement am lior
107. nement au service fixe les droits et devoirs des usagers et de l exploitant notamment les tarifs et les modalit s de paie ment et les d marches mettre en uvre par les usagers pour solliciter une intervention pr s de l exploitant rappelle galement aux usagers les r gles respecter les bons et mauvais usages les res ponsabilit s en mati re d entretien des quipe ments domiciliaires les sanctions encourues en cas de norrrespect du contrat Les normes et contrats qui fixent le cadre du service d assainissement SERVICES DE L ETAT Normes nationales MA TRE D OUVRAGE R glement de l assainissement En phase d exploitation ce cadre doit faire l objet d un suivicontr le r gulier du d ouvrage en associant si possible les parties prenantes Dans toutes les exp riences tudi es en Afrique en Am rique latine et en Asie le 66 EAU ASSAINISSEMENT N 7 USAGERS EXPLOITANT Contrat d abonnement flou dans la r partition des responsabilit s et l absence d un cadre crit pour formaliser le fonctionnement des services constituent les prin cipaux obstacles leur durabilit TAPE 2 D finir une strat gie de promotion du service et de sensibilisation des usagers La p rennit d un service d assainissement par minr gout comme tout service public r seau est troitement li e au nombre d usagers Plus les utilisateurs potent
108. nes et mati res min rales ar effluent de la DCO nitrates phosphates m taux lourds influent Source Fast Vietnam 60 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 e Le rejet sans traitement Cette option qui n est pas du tout recomman d e est toutefois pratiqu e par d faut exemple vers un fleuve tr s grand d bit faute de moyens suffisants pour construire une station de traitement des eaux us es ou en raison de pannes Cette option n cessite de bien en va luer l impact notamment l absence de risques environnementaux et sanitaires pour les riverains en aval ce qui est rarement possible en zones urbaines Les solutions de traitement des boues les stations de traitement intensives ou exten sives de m me que les d canteurs domiciliaires ou partag s des r seaux d cant s produisent des boues chaque tape du processus est indispensable de les traiter l aide de solutions telles que TAPE 2 les lits de s chage solaire ou plant tuellement compl t s par un compostage des boues trait es C est toutefois une solution qui demande beaucoup d espace 50 m2 1 habitants environ les r acteurs ana robies biogaz beaucoup plus compacts que les lits de s chage Peut on r utiliser les eaux us es et les boues r siduelles Plusieurs options existent en mati re de r utili sation des eaux us es trait es et des sous pro du
109. niveau de tarif repr sente en fait un compromis entre le besoin de financement du service et la capacit ou la volont payer des m nages Des ressources compl mentaires doivent donc tre envisag es notamment des subventions par les pouvoirs publics afin d as surer une p r quation entre les usagers ais s et pauvres Des subventions exceptionnelles des pouvoirs publics sont galement souvent n cessaires pour renouveler tout ou partie des infrastructures ou pour pallier un gros impr vu exemple une catastrophe naturelle ayant gravement en dommag les installations LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 73 CONCEVOIR LE SERVICE TABLEAU 15 Part indicative des diff rents postes de d pense dans l exploitation d un service d assainissement par mini gout QUELLE PART QUEL POSTE DE D PENSE DANS LE BUDGET TOTAL D EXPLOITATION Suivi et entretien des installations domiciliaires dont vidange des kors bidaet d ewiloitation les usades ventuels d canteurs domiciliaires entretien 1 niveau gt g P usager Entretien du r seau secondaire second niveau 100215 Entretien des collecteurs principaux entretien exceptionnel du r seau ne A 10 15 primaire maintenance de l ensemble du r seau 3 niveau Entretien et maintenance des stations d puration 4 niveau 5 10 Entretien maintenance et alimentation en nergie des ventuelles
110. nt social le suivi contr le que le co t des infrastructures hard Rappelons aussi que le d veloppement d un ser vice d assainissement par mini gout en contexte africain co te entre 500 et 1 500 euros par m nage raccord Certaines contraintes influencent fortement le co t global d un r seau de mini gout les caract ristiques du site pr sence de roches ou d intiltrations compliqueront la phase de construction ou impliqueront des solutions techniques co teuses pompes de relevage le niveau de ma trise des parties prenantes bureau d tudes entreprises de construction l importance accord e aux activit s dites soft 70 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Sous pr texte de r duire les co ts il ne faut jamais n gliger ces activit s soft car elles sont indispensables pour garantir un fonctionnement satisfaisant du futur service Identifier et mobiliser les ressources financi res n cessaires Lors de l analyse de la demande et dans le cadre de la strat gie d assainissement on a consid r que le mini gout tait une option adapt e aux moyens disponibles convient pr sent d en affiner la list e Les ressources propres de la commune ou de la collectivit locale Ce sont celles du budget municipal aliment par la fiscalit locale et ou une dotation de l Etat Certaines collectivit s locales les grandes villes ou les collectivit s les plus riches
111. oitation d un mini gout demandent au ma tre d ouvrage aux diff rents prestataires et l exploitant des capa cit s importantes Par ailleurs les co ts d inves tissement sont presque toujours plus lev s que INTRODUCTION conventionnel sur le long terme Enfin c est un quipement sensible l intrusion de d chets solides de s diments et d eaux pluviales ainsi qu l crasement Compte tenu de ces caract ristiques l assai nissement par min gout est une option plut t adapt e des contextes urbains disposant de services de collecte des d chets solides de ca naux d vacuation des eaux pluviales et de rues pav es ou goudronn es Avant de se lancer dans le d veloppement d un pour l assainissement autonome rapport s la dur e de vie du r seau ils ne sont pas for c ment plus conomiques que ceux d un r seau ILLUSTRATION 1 tel syst me il est donc n cessaire de s assurer que l ensemble de ces conditions soient r u nies Vue d ensemble d un r seau d assainissement par mini gout Quartier loti R seau secondaire R seau tertiaire e Bo te de branchement simplifi e Regard de visite simplifi Station de traitement d centralis e Exutoire Source d apr s R REED LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT INTRODUCTION Les deux grandes familles de syst mes d assainissement par mini gout les r seau
112. onaux Peut tre consult sur le choix des options Un bureau d tudes ou un consultant Un op rateur public priv ou associatif sous contrat avec le ma tre d ouvrage Sont consult s pour le choix du type de service mettre en uvre Bureaux d tude consultants ind pendants ou entreprises de travaux R alisent les tudes de diagnostic et appuient le ma tre d ouvrage dans l laboration de sa strat gie d assainissement et dans le choix des types de services mettre en uvre R alisent les tudes d avant projet 36 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 MOIS 9 18 FINANCER CONCEVOIR Mobilise les Fixe la cadre financements du service MOIS 12 24 CONSTRUIRE Coordonne les appels d offres TAPE 1 MOIS 24 36 gt G RER Contr le la qualit du service Contr le la bonne ex cution des activit s Assure une police de l hygi ne R ceptionne les travaux Reste le propri taire des ouvrages Conseille le MOA et contr le la qualit des tudes Conseille le MOA et contr le la qualit de la ma trise d uvre Conseille le et contr le la qualit de l exploitation Participe au suivi contr le du service Coordonne les tudes et la r daction du dossier d appel d offres Coordonne la construction du service et assure les tests de qualit r ception provisoire Accompagne l exploitant et r alise de
113. ons intensives quelques centim tres carr par quivalent habitant traitant les eaux de pe tits r seaux de mini gouts plusieurs centaines de m tres carr s pour les stations de traitement par lagunage 5 m par quivalent habitant et pour les grands r seaux situation fonci re de ce terrain doit tre claire disposer du titre de propri t et de l au torisation d implanter la station avant le lance ment du projet est imp ratif Sa localisation proximit d un exutoire naturel rivi re un lac un mar cage l oc an etc o il sera possible de rejeter les eaux trait es est galement indispensable Situation fonci re de la zone 2 e Le d veloppement des services publics sur une zone n cessite normalement une reconnais sance pr alable par les pouvoirs publics quar tiers lotis ou quartiers informels r gularis s ou en cours de r gularisation fonci re L implanta tion durable des r seaux sera facilit e par une clarification de la situation fonci re de la zone e Existence de services d vacuation des eaux pluviales de gestion des d chets solides et de rev tement des rues 2 f Le fonctionnement du mini gout est d pendant de celui des autres services urbains en r seau les rues doivent tre goudronn es ou v es pour prot ger les canalisations de l crar sement par les v hicules et r duire le volume de s diments s introduisant dans le r seau Le
114. or dable et moins demandeur en moyens et en encadrement de la part des autorit s que les mini goulis souffre encore d un Des stations de traitement des boues de vi dange issues des fosses fournissent galement une solution tout fait ad quate aval de la fi li re C est d ailleurs une solution tr s r pandue dans les campagnes et les p riph ries urbaines d Europe condition toutefois que les autorit s acceptent en pr alable de reconna tre cette fi li re autonome pour la renforcer et l encadrer NTRODUCTION e La fili re assainissement par gout convention nel suit les normes des pays d velopp s avec des diam tres importants et des stations de traitement plus sophistiqu es Les r seaux sont g n ralement pos s sous les routes des pro fondeurs importantes 0 80 1 50 Ils sont reli s des stations de traitement centralis es Tr s co teux l investissement et en fonctionne ment ils sont inappropri s dans de nombreux contextes africains Ils demandent galement une attention r guli re et des moyens d entretien lourds curage des d p ts de boue inspection et des capacit s techniques lev es Beau coup de r seaux conventionnels install s dans les centres de grandes villes d Afrique dysfonc tionnent aujourd hui faute de moyens pour une exploitation convenable c est galement le cas dans un certain nombre de r seaux en Asie par ex
115. our appliquer les sanctions LE SERVICE D ASSAINISSEM ENT PAR MINF GOUT 97 G RER LE SERVICE Sue n ens A QUELLE QUELLES T CHES QUI INTERVIENT AVEC QUELS OUTILS FR QUENCE 3 Inspection visuelle de surface Inspection du r seau tertiaire L EXPLOITANT L exploitant Mensuel Cam ra de contr le et autres outils d inspection Outils manuels pics brosses tiges souples Curer le r seau et les regards leon entretien pr ventif g L EXPLOITANT ou l un de ses Outils m caniques 2 petit Mensuel prestataires hydrocureur portatif ou 5 sur v hicule pick up par gt exemple 5 Outils manuels pics brosses tiges souples Intervention en cas L exploitant b ches boules de curage de bouchon d tect Fliminer les petits bouchons i 7 entretien curati L EXPLOITANT oul un de ses Outils m caniques petit lors del inspection prestataires hydrocureur portatif ou ou de plainte des sur v hicule pick up par usagers exemple Dans le cas des r seaux d cant s avec fosse collective L exploitant surveiller le niveau de la fosse L EXPLOITANT ou l un de ses Camion de vidange Contr le mensuel collective et faire vidanger les prestataires boues de la fosse 98 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 TROISI ME NIVEAU QUELLES T CHES Inspection du r
116. p pement urbain souvent non planifi ou peu ac compagn en termes d quipement des villes en d veloppement La visibilit long terme sur le d veloppement futur de chaque zone n est pas chose ais e dans ces contextes e Avec quels mat riaux Voir tableau 5 ci contre Quel trac du r seau Le trac est tabli sur la base de la cartographie d taill e de la zone desservir ci avant Activit 2 1 Il doit tre aussi court et rectiligne que possible afin de r duire les co ts et les pro bl mes potentiels d exploitation Les coudes de plus de 45 augmentent les risques de bouchons et rendent difficile le passage des outils de cu rage Ils sont cons quents d conseill s Autant que possible ce trac du r seau devra tre soumis et valid par les usagers ci apr s Activit 3 3 afin d viter les r sistances voire les risques de conflits lors des phases de construc tion et de mise en uvre Cette validation est particuli rement n cessaire pour les branches tertiaires du r seau d autant plus si celles ci em pruntent une partie de l espace priv TAPE 2 Les principaux mat riaux employ s pour la construction des r seaux de mini gouts MAT RIAU ATOUTS L ger sa souplesse permet une certaine tol rance POLYCHLORURE crasement sa faible rugosit facilite l coulement des DE VINYLE h a eaux us es Il est r sistant PVC la corrosion rel
117. peuvent ob tenir plus facilement un pr t d une banque de d veloppement faut s assurer que ces ressources sont r elle ment mobilisables Pour viter de mauvaises surprises chaque ligne d di e doit tre vot e au budget de la commune ou garantie par des engagements crits et opposables TAPE 2 TABLEAU 14 Principaux postes de d penses et r partition indicative des co ts dans un projet de mini gout POUR QUEL EN QUELLE UNIT QUELLES A QUOI CORRESPONDENT CES CO TS POURCENTAGE DE CO TS SONTALS ACTIVITES DU TOTAL EXPRIM S Gestion du projet Essentiellement les ressources humaines affect es par le et assistance au ma tre d ouvrage et ses partenaires techniques la gestion 5 10 En jours de travail ma tre d ouvrage du projet Essentiellement les ressources humaines affect es par le ou les bureaux d tudes pour la r alisation des tudes 5 10 En jours de travail d avant projet sommaire APS et d taill APD d uvre Essentillement les ressources humaines affect es par le 10 15 En jours de travail de construction ma tre d uvre au suivi des travaux En jours de travail les forfaits des prestataires pour la Essentiellement les ressources humaines affect es par les prestataires pour la conception et la conduite des activit s x de promotion et de sensibilisation auxquels viennent 510 He promotion Re re conception et
118. pour l exploitation et le suivi du r seau Pourtant dans beaucoup d exp riences de services d assainissement par minr gout tudi es travers le monde ces plans sont introuvables Le repli de chantier et la remise en tat Une fois les travaux achev s on proc de au repli de chantier et la remise en tat des lieux 86 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 L importance du suivi de chantier par le ma tre d uvre ma tre d uvre d ex cution est le respon sable de la qualit des installations et du respect des d lais I doit donc tre pr sent toutes les tapescl s du chantier et faire preuve d une grande vigilance jusqu aux moindres d tails Toutefois son r le ne se limite pas l inspection il joue galement un r le important en termes de renforcement des capacit s des prestataires de travaux en prodiguant un appui conseil continu Les documents de suivi Pour veiller l atteinte des objectifs de qualit fix s par le ma tre d ouvrage et au respect des d lais le ma tre d uvre s appuie sur un tain nombre d outils des fiches quotidiennes de suivi de chantier qui relatent l ensemble des faits marquants et tablissent un bilan de la progression des tra vaux Elles sont regroup es dans un journal de chantier des comptes rendus hebdomadaires de r u nion de chantier pour changer entre quipes sur les avanc es de la semaine pass e
119. ppeler sans cesse que les mini gouts sont plus sensibles que les r seaux conventionnels aux bouchons caus s par les mati res solides introduites dans le r seau lorsque certaines mauvaises pratiques persistent des sanctions contre les usagers les riverains sont envisager il encourage l accroissement du nombre de ACTIVIT 4 4 branchements traite rapidement les nouvelles demandes et met jour le fichier des abonn s lien avec le service comptable Pour mener bien son travail l op rateur dis pose de personnel form voir 61 Activit 2 2 R partir les r les pour l exploitation du fu tur service et d un point d accueil pour recevoir les usagers avec une ligne t l phonique d di e Suivre et contr ler la qualit du service Qu est ce que le suivi contr le Le suivi contr le vise assurer la qualit l qui t et la p rennit du service d un point de vue technique conomique et social Il r pond galement au devoir de transparence de tout op rateur en charge de la gestion d un service public Cet enjeu essentiel n est pas suffisamment pris en compte dans les services d assainissement par mini gout ce qui explique en grande par tie leur faible niveau de durabilit On distingue deux aspects le suivi qui consiste mesurer sur la base d indicateurs objectifs la qualit du service le contr le qui consiste v rifier l atteinte d
120. pr sente donc rarement une source de financement durable pour le service Des usagers sur leurs fonds propres Dans l id al elle doit pouvoir financer l ensemble des co ts d exploitation du service De la redevance mini gout compris le maillon traitement des eaux us es vers e par les usagers l op rateur Quand c est possible les activit s de suivi de sensibilisation et de promotion du service peuvent galement tre prises en charge par la redevance De la m me fa on que pour la plupart des services d assainissement conventionnels les pouvoirs publics peuvent financer une partie des co ts de fonctionnement sur la base de leurs ressources propres Ce m canisme assure une p r quation entre les usagers riches et pauvres Pour repr senter une ressource p renne ces financements doivent tre permis par la l gislation nationale et faire l objet d engagements crits Des ressources issues de la fiscalit locale et nationale Si elle r pond un objectif louable de pr servation de l environnement elle ne constitue toutefois peu pr s jamais une ressource significative pour financer le service De la valorisation des effluents par leur r utilisation sur la facture d un autre service comme l lectri cit Ce m canisme de pr l vement sur la fac ture d eau qui s appuie sur une corr lation di recte entre consommation d eau et rejets d eaux us es est le plus efficace
121. r tantes Qu est ce qu un service d assainissement mini gout Le pr sent guide consid re l ensemble du ser vice d assainissement par mini gout c est dire non seulement le r seau d vacuation des effluents mais galement l amont de la fili re assainissement constitu de l quipement do micile toilettes viers lavoirs et l aval de la fili re qui concerne le traitement des effluents avant rejet dans le milieu naturel Un syst me d assainissement par mini gouts se d finit par le fait qu il comprend un mode d vacuation des eaux us es par r seau ce qui le distingue de l assainissement dit non collectif ou autonome mais il s affranchit de certaines contraintes des gouts conventionnels diam tre des tuyaux r duit mode de raccordement sim plifi profondeur d enfouissement r duite etc Compar s aux gouts conventionnels ces par ticularit s techniques r duisent le co t d inves tissement Les syst mes d assainissement mini gouts se distinguent galement par l chelle de leur mise en uvre un quartier et non une ville en 8 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 le type de responsabilit et le mode de gestion du syst me e Caract ristiques techniques du syst me d assainissement par mini gout En s affranchissant des normes conventionnelles de l assainissement collectif la conception tech nique est simplifi e ce qui r duit l
122. r ce que le niveau trop lev des boues ne conduise leur d ver sement dans le r seau un probl me r current avec les d canteurs domiciliaires Bien con us entretenus et ventil s ils ne d gagent que peu ou pas d odeurs et s int grent bien dans le paysage urbain Au Br sil par xemple on les a recouverts de parcs ou de jardins publics 46 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Les quipements pour le recueil des eaux us es maillon acc s Ce maillon correspond aux installations domici aires dont les usagers auront la responsabilit La liste des options qui leur seront propos es tiendra compte de l analyse de la demande e Les quipements pour le recueil des eaux grises Ce sont les douches viers vidoirs et lavoirs e Les quipements pour le recueil des eaux noires Les solutions pr conis es en cas de raccorde ment un mini gout sont les toilettes chasse manuelle ou m canique Ces installations dis posent d un siphon pour viter les remont es d odeurs e L option quipements partag s pour le recueil des eaux noires et des eaux grises Dans les lieux publics coles gares march s h pitaux ou dans les quartiers o l habitat est tr s dense et o l espace dans les concessions manque les blocs sanitaires comprenant des latrines et des douches partag es ainsi que des vidoirs et lavoirs collectifs sont les mieux adapt s Ces quipements partag s sont reli s
123. r s qu un pr traitement par d cantation ait s par les parties solides Ces deux fili res impliquent un choix d options techniques diff rentes pour chaque maillon TAPE 2 Les contraintes sp cifiques li es aux r seaux d cant s Au moment de choisir un type de r seau il faut garder l esprit que l installation d un d canteur quand les m nages ne sont pas d j quip s de fosses septiques entra ne un surco t non n gligeable d investissement d une part et de fonctionnement d autre part puisque cet quipement n cessite un service de vidange g n ralement la charge des usagers Afin d viter leur d bordement dans le r seau un contr le pr ventif du niveau des boues dans les d canteurs domiciliaires est indispensable La respon sabilit des vidanges peut tre confi e l op rateur Autre option la solution d canteurs partag s en confiant la responsabilit de la vidange l exploitant Si la vidange n est pos effectu e par l op rateur il faut veiller renforcer la capacit d offre locale pour assurer une qualit environnementale et sanitaire satisfaisante des co ts abordables pour les usagers Les crit res de choix le niveau de pente comme indiqu l tape 1 on consid re que l option r seau d cant convient partir d une pente de 0 5 Pour les r seaux simplifi s la pente est au moins de 1 Ces niveaux de pentes acceptables d pen
124. rat gie de d veloppement du service l chelle de la ville 4 e Etudier la faisabilit des diverses formes d assainissement notamment le mini gout e Arr ter le choix de la forme d assainissement mettre en uvre 4 Anticiper les tapes venir et les acteurs mobiliser LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 15 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE geante en termes techniques financiers et de comp tences humaines qui ne se justifie que quand les fili res assainissement autonome vidange et assainissement par r seau d gout conventionnel ont atteint leurs limites Ce n est donc pas un choix faire a priori mais bien peser par rapport aux autres options et en fonction du contexte En dernier lieu et avant de se lancer dans l tape suivante le ma tre d ouvrage devra avoir une vision globale du d roulement du projet et du r le des principales parties prenantes qui seront associ es Activit 1 3 quels documents doit on parvenir l issue de cette phase Un document qui pr sente la strat gie pour le d veloppement et l am lioration du ser vice d assainissement sur la zone comprenant un rapport de diagnostics diagnostic tech nique diagnostic acteurs attentes et besoins exprim es par les parties prenantes la caract risation de la probl matique de l as sainissement et la d finition des d fis relever l chelle
125. rs qui pements de la maison et permet l inspection des installations domiciliaires ILLUSTRATION 9 e Les autres quipements au niveau domiciliaire On pr conise une ventilation des installations domiciliaires colonne d air en sortie sur le toit qui vite la remont e d odeurs et la formation de sulfure d hydrog ne 5 qui est corrosif pour le b ton est galement essentiel de veiller ce que les rejets d eaux pluviales par les sorties de goutti res ne risquent pas de s infiltrer dans le mini gout Vue en coupe d un d canteur domiciliaire employ au S n gal Le volume utile minimal de la fosse est de 3 L longueur int rieure de la fosse H hauteur utile 1 2 au minimum H 1 5 au minimum H 8 cm au minimum H H profondeur de la g n ratrice inf rieure du tuyau d entr e 48 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Source B caye Sidi Diop ILLUSTRATION 10 Branchement en culott employ sur les r seaux Onas Dakar S n gal Diam tre 110 mm R duction Coude 45 Diam tre Culotte PVC variable Source ONAS e Le branchement Il relie les quipements domiciliaires au r seau collectif Il peut se faire par l interm diaire d une bo te de branchement ou directement sur le r seau via un branchement en Y culott gt IL
126. rticipation aux activit s collectives r unions de sensibilisation et ou de restitution du suivi et de contr le Progression des bonnes mauvaises pratiques au niveau domiciliaire La bonne appropriation du service par les usagers ou la durabilit sociale Evolution du nombre de mauvaises pratiques et d gradations sur le r seau espace public COMMENT LES COLLECTER Cahier d interventions Cahier d interventions Fichiers de pr sence aux r unions Cahier d interventions et relation usagers au quotidien Inspection visuelle du r seau QUELLE FR QUENCE LES ANALYSER Mensuel Mensuel Trimestriel Trimestriel Mensuel QUAND TIRER LA SONNETTE D ALARME Une progression importante du nombre de plaintes est le signe d un probl me technique ou d un mauvais entretien des quipements domiciliaires par les usagers voire de d gradations commises sur le r seau Quand les usagers se plaignent de d lais d intervention trop longs Quand la pr sence aux activit s de sensibilisation est trop faible pour garantir leur impact Quand les usagers ne sont plus repr sent s aux r unions de restitution du suivi et de contr le Quand la fr quence des mauvaises pratiques p nalise les usagers et met en danger la qualit du service pour tous Cet indicateur technique est galement un indicateur de la bonne appropriation du service par les usagers durabilit so
127. ructions de plus grosses tailles Les bouchons qui se forment fr quemment au niveau du r seau tertiaire sont impossibles traiter avec des quipements l gers Le recours TAPE 4 des moyens utilis s pour les canalisations de diam tres sup rieurs notamment des hydrocu reurs de plus forte puissance devient alors la seule solution possible l activit de maintenance la plus courante tant pour les r seaux tertiaires que secondaires est le remplacement d un couvercle de regard de visite cass par le passage d un v hicule ou une mauvaise manipulation voire m me vol une situation fr quente notamment pour les regards en fonte D s qu une fuite est d tect e sur le r seau tiaire ou secondaire il faut proc der une ex cavation de la section endommag e refaire un joint ou remplacer la canalisation ou le regard ab m Cela n cessite des engins de transport pour acheminer les mat riaux de levage pour d poser lesdits mat riaux et parfois des engins de creusage notamment l aval du r seau parfois enfoui des profondeurs importantes Lorsque l op rateur ne dispose pas de ces qui pements les louer est possible l op rateur doit galement d tecter les ventuels branchements clandestins par une inspection vi suelle de surface les petits travaux de raccorde ment clandestin laissent des l usager contrevenant doit alors prendre en charge la mise au st
128. rver la m moire par date de l ensemble des d penses et recettes d exploitation ainsi que leur montant et leur objet 104 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 un carnet de re us de paiement lesquels sont d livr s l abonn pour preuve du paiement de sa redevance Le talon du carnet permet de mettre jour le fichier des abonn s Le journal le fichier des abonn s le fichier de suivi des paiements et le grand livre de compte sont imp rativement informatis s et r guli re ment sauvegard s en plusieurs endroits TAPE 4 Assurer la relation client le En tant qu abonn s les usagers sont en droit d exiger que le service r ponde leurs attentes c est dire qu il soit de qualit durable qui table et au meilleur co t Quant l exploitant leurs re il attend des usagers le paiement d devances et le respect des installations confor m ment au contrat d abonnement qui les lie Le maintien de cet quilibre est garant de la rela tion entre l op rateur et les usagers l op rateur du service de mini gout doit donc travailler au plus proche des usagers il recueille leurs r clamations en cas de pro bl me sur le service Le technicien conseille alors l abonn pour l aider r soudre seul le probl me rappelons que l usager est respon sable de son installation domiciliaire ou inter vient lui m me pour des pannes importantes sur les tron ons du r seau qui sont sou
129. rvice LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 79 CONSTRUIRE LE SERVICE S lectionner les prestataires s lection des prestataires est pr par e le ma tre d uvre en lien et pour le compte du ma tre d ouvrage Les comp tences et les moyens attendus des prestataires sont vari s et dans la plupart des pays de nombreux candidats potentiels existent Le recours une proc dure d appel d offres est donc recommand e car les mon tants des contrats sont importants 50 75 du budget global Le choix du type de proc dure et son d roul d pendent toutefois du cadre fix par la r glemen tation nationale en mati re de march s publics S appuyant sur une commission sp cifique les principales tapes pour s lectionner un presta taire sont la pr paration de l appel d offres la r ception des offres le d pouillement des offres et leur valuation Renforcer les capacit s des parties prenantes du service C est une activit ne surtout pas n gliger car la p rennit du futur service en d pend Pour tant elle occupe trop peu de place dans la plupart des projets de d veloppement de l as sainissement par mini gout et sert trop souvent de variable d ajustement pour compenser des retards et des surco ts li s aux autres activit s notamment la construction des infrastructures 80 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Quels objectifs et comment les atteindre
130. s e r seau alors que les mati res solides se d posent et que les graisses restent en surface Outre ce traitement physique le d can teur assure un premier niveau de traitement biologique car les ma ti res solides biod gradables sont en partie dig r es naturellement par un ph nom ne ana robie Mais une partie r siduelle de ces solides en suspension finit toujours s accumuler plus ou moins rapidement et n cessite d tre vacu e p riodiquement La p rio dicit de vidange d un d canteur situ en amont d un r seau de mi ni gout est de 1 10 ans selon son dimensionnement le type et le volume d effluents rejet s Le d colloideur Le d collo deur est un bac cloison n int rieurement sortie haute filtre noy rempli de mat riau fil trant inerte gravier par exemple P riodiquement ce mat riau doit tre retir et lav Le volume du d collo deur est g n ralement com pris entre 5 et 20 litres usager zone urbaine africaine LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 47 CONCEVOIR LE SERVICE Dans les r seaux d cant s un d collo deur pr filtre est utile car il pi ge les mati res en suspension des effluents issus de la fosse in term diaire et joue un r le d alarme au cas o la fosse n est pas vidang e temps son colma tage alerte alors l usager e Le regard domiciliaire regroupe les effluents venant des dive
131. s En cas de manquement de l ex ploitant le d ouvrage peut d cider de mesures correctives vis vis de son exploitant sanctions ou r vision du contrat par exemple les services de l tat exemple la direction ILLUSTRATION 25 TAPE 4 r gionale de l hydraulique ou de la sant ou de l environnement qui sont dot s d quipes de sp cialistes et de mat riel ont galement un r le jouer dans le suivi contr le de l assai nissement ou dans l appuiconseil Garantis de l autorit publique et non partie prenante du service ils sont en position d arbitrer un conflit qui surviendrait entre le ma tre d ouvrage et l exploitant par exemple enfin les instances de police et de justice ont pouvoir de sanction en cas de non respect des engagements contractuels et de conflit entre l op rateur et les usagers ou entre le ma tre d ou vrage et l exploitant Le suivi contr le du service d assainissement les diff rentes parties prenantes Service d assainissement SERVICES DE L ETAT un appui conseil Contrat Veillent au respect des normes nationales et fournissent MA TRE D OUVRAGE Police de l hygi ne et de l assainissement Concertation lections Contrat d abonnement relation usagers 1 Certains pays comme le Br sil disposent d un organisme public ind pendant en charge de la r gulation des services d eau et d assainissement LE
132. s infiltrations dans les installations autonomes ce qui oblige des vidanges tr s r quentes des fosses et donc des co ts impor tants pour les usagers Toutefois la pr sence d une nappe phr atique pose galement des probl mes pour les r seaux de mini gouts ou d gouts conventionnels tant en phase de construction des techniques sophis tiqu es et co teuses sont n cessaires ce stade pour la nappe afin de creuser les tran ch es et poser les canalisations qu en phase d exploitation des infiltrations d eaux parasites sont pr voir dans le r seau qui n est jamais compl tement tanche ainsi que des exfiltrations des eaux us es vers la nappe Pour appr cier le niveau de risque de contami nation de la nappe l intervention d un hydro g ologue est recommand e LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 21 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE Grille d analyse des solutions d assainissement en fonction du contexte g ologique programme Pagpud Dakar TAUX A LATRINE TOILETTE R SEAU PETIT TYPE DE SOLS D INFILTRATION AM LIOR E FOSSE CHASSE e E DIAM TRE 1 2 VENTIL E VIP MANUELLE 1 sols argileux lt 10 Xx engorgement temporaire TYPE 2 sols lessiv s 10215 lt X x capacit d infiltration faible TYPE 3 sols tr s filtrants gt 50 x 4 sols filtrants risque de pollution de l
133. s sa respon sabilit cas de casse ou de gros bouchon par exemple Le kiosque d un op rateur priv destin la relation avec les usagers dans le quartier d Asafo Kumasi Ghana Dans le quartier d Asafo qui dispose d un service d assainissement par mini gout l op rateur priv Environmental Engineering Limited dispose d un kiosque d di la relation client le ouvert tous les jours de 7 h 17 h Un technicien polyvalent y re oit les clients encaisse les redevances et aide les usagers r gler les probl mes qu ils rencontrent cf image ci contre En cas de dysfonctionnement du r seau le technicien se d place pour tablir un diagnostic d cide ensuite d intervenir lui m me ou sollicite le renfort d un technicien qualifi et de moyens m canis s camion hydrocureur en cas de gros bouchon ou quipe de maintenance Une ligne t l phonique est galement sa disposition D apr s l op rateur toutes les demandes sont trait es dans un d lai de 24 h Source Lukman Y Salifu WasteCare Associates il recouvre les redevances des abonn s si elles sont pay es directement l exploitant et relance les mauvais payeurs il rappelle les bons usages en mati re d en tretien du r seau et prolonge au quotidien les activit s de sensibilisation pratiqu es en phase LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 105 G RER LE SERVICE de lancement Il s agit de ra
134. s t ches effectuer et les co ts sont similaires ceux des autres formes de gestion 64 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Quel r le pour l exploitant l exploitant a en charge la gestion technique et financi re du service d assainissement par mini gout ainsi qu un r le de relation avec les abonn s promotion du service pr vention des d gradations et promotion du bon usage du sys t me collecte des redevances Avant de d cider qui confier cette mission il convient d avoir une id e claire des t ches r aliser en phase d exploitation et de v rifier que l exploi tant potentiel dispose des capacit s n cessaires voir aussi activit s 4 1 4 2 et 4 3 Quel r le confier aux usagers Dans tous les cas les usagers doivent entretenir leurs installations domiciliaires c est dire l ensemble des installations de recueil des eaux us es se trouvant sur leur espace priv s acquitter de la redevance du service selon le tarif fix dans leur contrat d abonnement informer l exploitant des probl mes rep r s sur le r seau exprimer directement ou via leurs repr sen tants leur satisfaction ou non vis vis du service re u ils peuvent aussi formuler des recomman dations pour son am lioration Regroup s en association les usagers peuvent aussi assurer la ma trise d ouvrage du service ou la ma trise d ouvrage partag e aux c t s de
135. s tests de qualit r ception d finitive Si ce stade il est d j identifi il doit tre consult pour la conception du service Participe aux formations Assure la gestion technique Assure la gestion financi re Assure la relation avec les usagers Collecte des donn es sur l tat de sant du service et rend compte au ma tre d ouvrage Contribuent l investissement en supportant tout ou partie des co ts de leur raccordement Sont consult s pour le choix des options techniques Sont sensibilis s aux bonnes pratiques d hygi ne et d assainissement Paient pour le service fourni S abonnent au service Veillent au bon tat des quipements domiciliaires et du r seau Participer parfois au creusement des tranch es Veillent au respect de leurs attentes en mati re de qualit du service R alisent les tudes techniques d taill es et les tudes financi res Fournissent les quipements et r alisent les travaux Mettent en uvre les activit s de sensibilisation et de marketing Peuvent assurer pour le compte du MOA une mission de suivi du service Concoivent la strat gie de renforcement des capacit s Forment l exploitant aux t ches techniques aux t ches financi res et de gestion aux t ches de sensibilisation et de promotion LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 37 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SER
136. seau Il aut donc disposer d une cartographie tr s pr cise de tous les l ments du b ti et conna tre es limites des parcelles publiques et priv es Si cette d limitation n est pas claire qui est r quent dans le cas des quartiers informels es pouvoirs publics peuvent r clamer une servi tude de passage espace laiss libre sur une propri t pour la circulation ou un droit d ac c s au r seau pour l entretien On r pertorie galement tous les obstacles de surface et du sous sol puits arbres autres r seaux existants drainage eau potable etc Des visites seront effectu es aupr s des m nages pour v rifier que les quipements exis tants dans les habitations sont raccordables toilettes chasse d eau des installa tions sanitaires au dessus du niveau envisag pour le r seau S ils ne r pondent pas ces conditions il faudra proc der une campagne d quipement des m nages et ou r habiliter certaines installations domestiques en veillant ce que le niveau des nouveaux quipements ne pose aucune difficult pour leur raccordement Choisir entre r seau d cant et r seau simplifi Comme voqu pr c demment il existe deux principaux types de r seaux de mini gouts les r seaux simplifi s qui vacuent l ensemble des eaux noires et grises les r seaux d cant s qui n vacuent que la partie liquide des eaux us es ap
137. seau secondaire Curer le r seau secondaire les regards entretien pr ventif Enlever les gros bouchons du r seau secondaire ou tertiaire Remplacer les canalisations et regards cass s ou fissur s remplacer les couvercles ab m s ou vol s sur l ensemble du r seau Supprimer ou r gulariser les branchements clandestins sur l ensemble du r seau QUI EST RESPONSABLE L INTERVENTION L EXPLOITANT L EXPLOITANT L EXPLOITANT L EXPLOITANT L exploitant et le service municipal d hygi ne et d assainissement QUI INTERVIENT L exploitant L exploitant ou l un de ses prestataires L exploitant ou l un de ses prestataires L exploitant ou un sous traitant entreprise de travaux publics par exemple L exploitant et le service municipal d hygi ne et d assainissement AVEC QUELS OUTILS Inspection visuelle en surface Cam ra de contr le et autres outils d inspection Hydrocureur de puissance moyenne forte Hydrocureur de puissance moyenne forte Outils de creusement manuels ou m caniques camion de transport ventuellement engins de levage Pi ces et mat riaux de remplacement B ton pour condamner les branchements clandestins et proc s verbal pour sanctionner les abus TAPE 4 A QUELLE FR QUENCE Mensuel Mensuel Intervention en cas de bouchon d tect ou de plainte des usagers En cas de d faut d
138. sement De plus 1 am liore la salubrit et l apparence du quar tier facilite la circulation des personnes et des v hicules et l vacuation des eaux pluviales Les habitants sont plus fiers de leur quartier qui les motive prendre soin des installations compris d assainissement qu elles soient sur le domaine public ou priv M me si il repr sente certes un co t non n gligeable cet investisse ment est donc recommand pour la p rennit du r seau Bo tes de passage utilis es pour prot ger des r seaux de mini gouts au S n gal Source ONAS LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 53 Source Suez Environnement CONCEVOIR LE SERVICE ILLUSTRATION 14 Regard de visite simplifi en PVC utilis El Alto en Bolivie e Les regards de visite les regards de visite permettent l inspection et l entretien des r seaux Au fond du regard se trouve la cunette le canal par lequel circulent es eaux us es Pour les mini gouts on utilise Pour gout til g n ralement des regards plifi s de 40 60 cm 1 environ pour les rega de visite dits sim de diam tre contre ds des r seaux con ventionnels Ce diam tre r duit ne permet pas la descente d un technicien dans le regard mais suffit pour introduire des outils d inspection et de curage dans les canalisations 54 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Source CAESB Source ONAS IL
139. space public ou espace priv l origine en Am rique latine les r seaux dits passaient souvent sur l espace priv en fonds de lot gt arri re cours ou dans les jardins ce qui r duisait la longueur du r seau et le nombre de regards de branchement mais impliquait que les usagers curent eux m mes les collecteurs et s organisent entre voi sins d o le terme condominial ou partag pour assurer leur bon fonctionnement Face aux difficult s de cette gestion partag e les op rateurs publics br siliens ont repris en direct la gestion de ces collecteurs et imposent d sormais un passage des r seaux sur l espace public Dans d autres contextes en Afrique notamment on a d s le d part choisi des trac s convention nels avec un passage du r seau dans l espace public Ce qui pour cons quence d augmen ter la longueur des r seaux mais les rend plus LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 51 CONCEVOIR LE SERVICE ILLUSTRATION 12 Plan des branches tertiaires d un r seau condominial E espace public espace priv Source Suez Environnement facilement accessibles aux op rateurs Dans les r seau passe donc le plus souvent o l on quartiers informels cependant la d limitation peut gt c est dire alternativement sur l espace entre espaces priv et public n est pas toujours public et priv claire et il n existe que
140. ssage utilis es pour prot ger des r seaux de mini gouts au S n gal 54 Ilustration 14 Regard de visite simplifi en PVC utilis El Alto Bolivie 54 Ilustration 15 Fabrication en s rie de regards simplifi s en b ton Brasilia 54 Ilustration 16 Bouche d inspection rempla ant les regards de visite au S n gal 57 Ilustration 17 Cing exemples de syst mes intensifs faible co t pour le traitement des eaux us es 59 Ilustration 18 Deux exemples de syst mes de traitement extensif 60 Ilustration 19 Exemples de combinaison de type DEWATS r acteur ana robie filtres ana robies filtre plant 66 Ilustration 20 Les normes et contrats qui fixent le cadre du service 93 Ilustration 21 Les quatre niveaux d entretien maintenance du r seau 95 Ilustration 22 Outils de curage manuel utilis s par l op rateur priv pour le curage du r seau tertiaire Ramagundam Inde 9 llustration 23 A ration d une station de relevage des eaux us es d un mini gout Dakar 102 Illustration 24 Regard de visite perc pour permettre l intrusion d eaux pluviales Ramagundam Inde 107 Illustration 25 Le suivi contr le du service d assainissement par les diff rentes parties prenantes LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINIH GOUT 5 Liste des encadr s 12 ENCADRE 1 Les tapes du d veloppement d un service d assainissement par mini gout 15 ENCADRE 2 Activit s mener pour planifier le d veloppement du service d assainissem
141. ssainissement est donc essentiel de veiller les impliquer toutes les tapes et de s assu rer de leur r elle appropriation du service mis en uvre d autant qu une partie de l entretien et de la maintenance leur incombe minima pour les quipements situ s dans leur espace priv susceptibles de boucher le r seau en aval D autre part ils peuvent contribuer la prise en charge d une partie de l investissement initial ainsi qu aux co ts d entretien et de main tenance 34 Gumpe EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 e Le ma tre d ouvrage Le ma tre d ouvrage est le responsable du d ve loppement du service sur le territoire C est lui qui le planifie et fixe le choix de la fili re Il est le propri taire des infrastructures et responsable du service durant toute sa dur e de fonction nement En g n ral il finance galement tout ou partie des investissements Son r le est donc crucial toutes les tapes n phases de conception et de mise en uvre il est le responsable du projet de d veloppement du service qu il suit de pr s avec l aide du ou des ma tres d uvre contractua lise directement avec les diff rents prestataires en phase d exploitation le ma tre d ouvrage est le garant du respect du cadre fix Il veille ce que chaque partie prenante assume ses res ponsabilit s pour garantir la qualit du service et sa durabilit technique financi re et sociale En fonction des
142. stion financi re et commerciale Relation usagers Local technique pour stocker le mat riel Un bureau quip d un ordinateur et d une ligne t l phonique Un bureau ou un kiosque pour accueillir les usagers Outils de curage manuel engins de vidange et hydrocureur 1 pi ces de rechange canalisations regards de visites etc documents de suivi de l entretien Outils et documents de gestion comptable grand livre de compte journal etc et commerciale contrats d abonnement de paiement Documents de sensibilisation et de communication 1 Si l exploitant ne dispose pas lui m me de ces outils il peut les TABLEAU 13 QUI EST L EXPLOITANT Le service technique municipal gestion dite en r gie directe Les op rateurs publics nationaux provinciaux ou munici paux Un op rateur priv Un exploitant associatif Atouts et limites des modes de gestion observ s dans diff rents services de mini gouts QUELS SONT SES ATOUTS Garantit l implication de la commune dans le suivi du service L autorit publique est directement redevable aupr s des usagers Leurs capacit s techniques et humaines sont importantes L autonomie de gestion permet une meilleure lisibilit financi re et un meilleur suivi de gestion L op rateur priv est int ress la bonne gestion du service et la satisfaction des usagers g re souvent d autres services e
143. t pr existant chez les usagers s ils ne sont pas quip s en installations am lior es de re cueil des eaux us es il faudra pr voir un bud get suppl mentaire l importance accord e aux activit s de sensi bilisation des usagers de promotion du service et de renforcement des capacit s etc LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINF GOUT 27 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE ENCADR 4 Faut il prendre en compte les usagers non domestiques Les usagers non domestiques comprennent les h tels les artisans et commer ants les quipements publics Sauf si leurs rejets risquent de compromettre la capacit de traitement il est n ces saire de pr voir leur raccordement au r seau avec un syst me de pr traitement appropri Ces acteurs disposent d une capacit payer int ressante pour assurer un meilleur quilibre financier du service Une tude compar e plus pr cise doit donc tre men e au cas par Soulignons aussi que en Afrique les usagers ne sont pas toujours en mesure de supporter enti rement ces co ts d investissement et qu il est dans ce cas n cessaire que les pouvoirs publics avec le renfort ventuel de l aide au d veloppement apportent une subvention Pour pr ciser la capacit d investissement il convient de r pondre aux questions suivantes quels sont les postes d investissements finan cer selon les options envisag es et quels seront l
144. tences n cessaires De quel assainissement parle t on 2 l assainissement tel que consid r dans ce guide concerne les eaux us es produites au ni veau des m nages et des lieux publics coles centres de sant march s gares routi res c est dire les eaux grises qui sont les eaux r sultant du lavage de la vaisselle des mains des bains ou des douches et des activit s de lessive les eaux noires ou eaux vannes qui sont les eaux issues des toilettes charg es en urines et mati res f cales Ce guide n aborde pas directement la ques tion des eaux us es issues des activit s cono miques industrie artisanat certaines activit s qui du fait de leurs caract ristiques volumes importants forte charge polluante no ture de polluant particuli re etc n cessitent des solutions de recueil d vacuation et de trai tement qui leur sont propres Certaines activit s LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINIH GOUT 7 INTRODUCTION conomiques comme l h tellerie et la restauro tion peuvent n anmoins tre raccord es un mini gout condition de mettre en place un pr traitement des eaux us es exemple un d graissage avant le rejet dans le r seau Le guide ne traite pas non plus de l vacuation et du traitement des eaux de ruissellement ou eaux pluviales ni des d chets solides m m si ces probl matiques sont galement impo
145. tinent africain notamment et de leurs partenaires de coop ration C est pourquoi le pSEau avec l appui de l agence de l eau Seine Normandie l Agence fran aise de d veloppement et le Syn dicat interd partemental d assainissement de l agglom ration parisienne SIAAP conduit de 2012 2013 un travail de capitalisation d exp riences d assainissement par mini gouts travers le monde en Inde au S n gal au Ghana Mali et Br sil C est sur la base des conclusions de cette tude qu a t labor le pr sent ouvrage Celuici b n ficie galement des contributions un atelier d changes qui s est tenu Dakar en octobre 2013 en pr sence de nombreux experts africains ainsi que des enseignements d exp riences appuy es par le Gret au Laos et au Cambodge Ce guide vise accompagner les ma tres d ou vrages et leurs partenaires dans le d veloppe ment de leur service d assainissement en leur fournissant des l ments d aide la d cision et des rep res m thodologiques pour l action NTRODUCTION En aucun cas il ne peut remplacer les tudes in dispensables r aliser en amont ni les comp tences mobiliser aupr s d experts confirm s N anmoins il aidera le lecteur dialoguer plus ais ment avec ses interlocuteurs coordonner de mani re coh rente son projet d assainisse ment par mini gout et se doter d une vision claire des comp
146. u refuser le branchement Le branchement Il est r alis par l entreprise prestataire de la construction du r seau ou par un prestataire sous contrat avec l usager selon les normes LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 89 CONSTRUIRE LE SERVICE fix es par le ma tre d uvre qui en contr lera la qualit Une fois le r seau en cours d exploi tation les demandes de nouveaux branche ments seront d pos es par les usagers aupr s de l exploitant qui pourra satisfaire lui m me ou contr ler la qualit d un branchement effec u par un autre prestataire Sensibiliser les usagers au fonctionnement du service Lors du raccordement de l usager au service il convient de lui rappeler les r gles qu il doit respecter suivi et entretien des installations domiciliaires et de l ensemble des installations notamment l interdiction de rejeter des eaux pluviales dans les regards de visite paiement de la redevance etc Mais c est aussi l occa sion de lui rappeler l adresse du service de re lation abonn s de l op rateur et le num ro de t l phone auquel il peut joindre ce service en cas de probl me EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 Inaugurer le r seau l inauguration a lieu apr s la mise en service effective du r seau C est un moment symbo lique important qui renforce l appropriation du service par les usagers C est aussi l opportunit de lancer une nouvelle phase de marketing en
147. u il soul ve pas d objections Il arrive en ef fet que la construction d un r seau soit bloqu e par des habitants qui refusent le passage d un gout pr s d un lieu de culte par exemple ou les travaux de creusement d et de pose des canalisations leur organisa tion et la mobilisation ventuelle des usagers les nuisances in vitables qui en d coulent pour les riverains et les mesures compensatoires ou d att nuation qui seront prises la visite des techniciens pour le contr le des installations domiciliaires et le branchement le paiement pour le branchement tarif modalit s de paiement interlocuteur auquel s adresser pour s abonner Rappel du r le des usagers en phase d exploitation Lors de la phase d analyse de la demande les usagers ont t inform s des contraintes d entre tien des quipements domiciliaires mais sans entrer dans le d tail sera l objet des visites domiciliaires au moment du branchement Il est ce stade n cessaire de rappeler l en semble des t ches qui rel veront de leur res ponsabilit en phase d exploitation le suivi et l entretien de leurs installations le paiement de leur redevance le respect de l ensemble des quipements Ces obligations doivent galement figurer dans le r glement local d assainissement et dans le contrat d abonnement que des riverains s opposent la construction d une station de traitement des
148. u r seau identifi lors de l inspection ou de plainte des usagers Chaque fois qu un branchement clandestin est d tect LE SERVICE D ASSAINISSEMEN T PAR MINH GOUT 99 QUATRI ME NIVEAU G RER LE SERVICE QUELLES T CHES Suivi du fonctionnement de routine de la station nettoyer le d grilleur et le dessableur en entr e de station v rifier le niveau des boues By passer la station en cas de fortes pluies suivi de la qualit des rejets Suivi des installations lectrom caniques si pompes de relevage Si la ou les ventuelles pompes de relevage sont aliment es par un groupe lectrog ne suivi de la consommation et alimentation en carburant Vidange ou curage des stations de traitement et de relevage A ration des stations de relevage Maintenance de la station L INTERVENTION Lis N Ce En az Ce Lis L EXPLOITANT L EXPLOITANT L EXPLOITANT QUI INTERVIENT L exploitant L exploitant ou l un de ses prestataires L exploitant du r seau ou l un de ses prestataires entreprise sp cialis e dans les installations m caniques par exemple AVEC QUELS OUTILS Eventuellement un gardien permanent Sur site ou un technicien r f rent proc dant des visites hebdomadaires Inspection visuelle Outils de mesures de la qualit de l eau Tableau de contr le des insta
149. ue zone homog ne gt de la ville en fonc tion du niveau de service d j existant et de cri t res physiques assainissement en place type de sol profondeur de la nappe phr atique topographie bassins versants urbains densit de population surface disponible statut fon et socio conomiques consommation en eau capacit locale d investissement etc e Valider le document de pr sentation de la strat gie Sous l gide de l autorit publique responsable la strat gie est d ba tue et valid e par des re pr sentants de l ensemble des parties prenantes tudier la faisabilit des diverses formes d assainissement notamment par mini gout Afin d arr ter le choix d finitif du type d assai nissement mettre en uvre des tudes de fai sabilit approfondies sont n cessaires Quatre l ments cl s devront tre renseign s pour v rifier que l option envisag e est r elle ment adapt e le contexte physique 20 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 le contexte urbain et l existence et le fonction nement des autres services urbains les capacit s conomique et financi re pour financer l investissement et le fonctionnement et la demande des habitants en mati re d assai nissement l existence des comp tences n cessaires ou la capacit les renforcer ILLUSTRATION 2 Le quartier Mbao Dakar S n gal Les r sidences sont construites sur une
150. unication et d enqu te se d roule g n ralement en porte porte les enqu teurs expliquent les atouts et contraintes de chaque option aux m nages recueillent leurs attentes et leur choix en leur proposant de classer les solutions propos es Les diff rentes options doivent tre clairement pr sent es sur des supports adapt s au public vis avec de nombreux visuels qui expliquent es atouts et contraintes de chaque solution en mati re de recueil des eaux us es solutions domiciliaires ou partag es et d vacuation maillon traitement n est g n ralement pas soumis directement au choix des usagers car il est fonction de crit res techniques financiers et environnementaux et du type de fili re choisie Il importe de d tailler chaque option les co ts indicatifs d investissement et de fonctionnement et la part revenant aux usagers les contraintes en termes d entretien les avantages termes de confort d odeurs l espace n cessaire dans la concession etc Il importe ce stade de pr ciser au m nage interrog que le futur quipement ne sera pas automatiquement iden tique son choix Des visites de concessions d j raccord es pourront compl ter ces r u nions Puis on d pouille les r sultats de l enqu te et on classe les pr f rences nonc es par zones Pour chaque zone desservir on identifie les tendances A l issue de cette tape l autorit publique dispose d
151. vantage dans les contextes africains Dans certaines exp riences asiatiques cependant o les co ts de construc tion sont particuli rement bas la contribution des usagers couvre parfois la totalit des inves tissements dans le r seau et dans la station TAPE 2 e Le futur exploitant Un exploitant priv peut apporter une partie des investissements sous forme d actifs dits mobi liers des outils principalement qui resteront sa propri t en cas de r siliation du contrat les outils d entretien le groupe lectrog ne de la station de relevage le mat riel informatique etc D finir le budget d exploitation pr visionnel D tailler l ensemble des co ts d exploitation venir Afin de calculer pr cis ment le co t recouvrer on liste l ensemble des d penses effectuer ainsi que leurs montants Tableau 15 page suivante Identifier des ressources p rennes pour financer l exploitation Une fois pr cis l ensemble des co ts recou vrer il reste identifier les ressources correspon dantes pour les financer Tableau 16 75 a redevance pour le service d assainissement red pour d par mini gout pay e chaque mois par les usagers desservis ou abonn s gt constitue la principale de ces ressources et la plus durable car elle est garantie par le contrat d abonne ment Dans l id al elle assure le financement de l ensemble des co ts du service Mais le
152. viales 0 5 1 1 m sous voies carrossables En majorit sous les routes Station de traitement centralis e Gumpe EAU ASSAINISSEMENT N 7 Sources adapt de TILLEY 2008 REED 1995 et des recommandations d Eve Karleskind conseil g n ral du Val de Marne Quelles sont les autres formes d assainissement dans les pays en d veloppement La fili re assainissement autonome et vidan ge m canique ou manuelle c est la forme d assainissement qui pr domine dans les villes d Afrique mais aussi dans certains contextes asiatiques et latino am ricains Elle est le plus souvent spontan e et informelle et repose sur une offre de petits entrepreneurs priv s qui r pond une demande des m nages pour des vidanges des boues qui s accumulent dans leurs fosses septiques Cette fili r mauvaise r putation aupr s des d cideurs et de leurs par tenaires au d veloppement est vrai que les installations autonomes respectent rarement les normes sanitaires et environnementales que la vidange manuelle s effectue g n ralement dans des conditions non hygi niques et que l absence de traitement et le d potage sauvage des boues affectent la sant et l environnement Quant aux tarifs de la vidange m canique ils sont souvent inaccessibles aux m nages les plus pauvres Pourtant bien mise en uvre t contr l e cette fili re peut tout fait fournir un service de qualit souvent bien plus ab
153. vre l chelle d une ville ou d un quartier il convient de conduire sur l ensemble du territoire urbain consid r un diagnostic pr cis des attentes et des besoins des parties prenantes du service usagers du service acteurs de la demande en assainissement et fournisseurs de services teurs de l offre dans leur diversit C est sur cette base qu il sera possible de d finir les principaux d fis techniques organisa tionnels financiers etc relever et de pr ciser a strat gie pour le d veloppement et l am ioration du service d assainissement Cette strat gie d finie sous l gide de l autorit pu blique responsable en concertation avec toutes es parties prenantes formulera les priorit s et es besoins l chelle de la ville et de chaque quartier Activit 1 1 conviendra ensuite d analyser la faisabilit d un r seau par mini gout et de pr ciser pour chaque quartier si cette option une autre forme d assainissement est la plus appropri e l assainissement min gout n est jamais ou presque LA seule option d assainissement pour une zone donn e Ce choix doit s appuyer sur un certain nombre de crit res objectifs convergents Activit 1 2 Ces pr alables sont indispensables car l as sainissement par mini gout est une option exi TAPE 1 Activit s mener pour planifier le d veloppement du service et choisir une fili re adapt e D finir la st
154. x S il en a les comp tences le ma tre d ouvrage coordonne lui m me les t ches de sensibilisa tion et de marketing destination des usagers il peut aussi les confier son ma tre d uvre voire un second ma tre d uvre sp cialis dans ces activit s page 38 LE SERVICE D ASSAINISSEMENT PAR MINH GOUT 35 D FINIR LA STRAT GIE DE D VELOPPEMENT DU SERVICE Les tapes du d veloppement du service de mini gout et les acteurs impliqu s Ma tre d ouvrage Organisme d appui au ma tre d ouvrage Services de l Etat Ma tre d uvre Exploitant Usagers Prestataires QUI La collectivit l Etat un op rateur public parfois une association d habitants MOIS 6 MOIS9 PLANIFIER Coordonne le processus d laboration de la strat gie d assainissement sur le territoire urbain ETUDIER Arr te les principales caract ristiques du service Pilote la concertation Arr te les choix pour le type de service mettre en uvre dans chaque zone Se dote d une vision des tapes venir Un bureau d tudes une ONG un consultant ind pendant Conseille appuie et renforce le en particulier pour le contr le de la qualit des tudes Le minist re ou ses services d concentr s ou l organe national de r gulation Fixe le cadre sectoriel national strat gie r glementation Finance des programmes d investissements nati
155. x de terrassement mat riaux et construction de la Jusqu 25 Forfait traitement STEP Mat riel Outil de curage manuel camion hydrocureur etc 5 10 Forfait d entretien ona Achat du terrain pour la station et ou la ou les pompe s Tr s variable selon Co t du m de relevage les contextes Pr voir 5 15 d impr vus pour pallier des difficult s dans la phase de mise en uvre indemniser des riverains ou r aliser un effort suppl mentaires en activit s de soft EN QUELLE UNIT DE CO TS SONHILS EXPRIM S POUR QUEL POURCENTAGE DU TOTAL e Une subvention de l Etat Elle est en g n ral mobilisable dans le cadre de grands programmes d investissement pour le secteur de l assainissement souvent financ s par le pr t d une banque de d veloppement et peut tre sollicit e par le ma tre d ouvrage collectivit locale ou op rateur public d assai nissement 72 EAU ET ASSAINISSEMENT N 7 e Une dotation d un partenaire au d veloppement Assur e par une agence de coop ration ou une ONG cette dotation peut tre financi re sous forme de don ou de pr t ou r alis e sous la forme de don de mat riel ou d un appui tech nique mise disposition d expertise sous la forme de temps de travail de sp cialistes e La participation des usagers Les usagers financent en g n ral une partie du co t de leurs installations domiciliaires et de leur branchement rarement da
156. x simplifi s vacuent directement l ensemble des eaux us es eaux noires et grises les r seaux d cant s vacuent les eaux us es peu charg es en mati res en suspension lls n ces sitent donc un pr traitement par d cantation avant rejet dans le r seau Comparaison entre assainissement par mini gout d cant mini gout simplifi et r seau conventionnel MINE GOUT MINE GOUT R SEAU D GOUT SIMPLIFIE CONVENTIONNEL Solution de pr traitement au niveau D canteur domiciiaire Pos de du maillon amont ou partag pr traitement Diam tre des canalisations du r seau tertiaire dans l espace 40 100mm 100 150mm 150 mm priv au niveau du m nage ou du voisinage Diam tre des canalisations du r seau secondaire 40 100 mm 100 150 mm 250 mm bloc de maison ou rue Jusqu 600 mm pour un r seau Diam tre des canalisations du r seau primaire le long des routes principales Gradient de pente minimal Profondeur d enfouissement minimale Trac du r seau Mode de traitement Un r seau de mini gout ne dispose pas de r seau primaire mais il peut tre raccord un gout conventionnel 0 5 1 30 cm hors voies carrossables En majorit dans l espace priv ou sous les trottoirs Station de traitement d centralis e ou rejet dans le r seau conventionnel s paratif plusieurs m tres pour un r seau unitaire collectant eaux us es et eaux plu
157. zone d intervention afin d arr ter les choix techniques activit 2 1 organisationnels activit 2 2 et financiers acti vit s 2 4 et 2 5 La strat gie de sensibilisation et de promotion du service sera galement d finie activit 2 3 ENCADR 6 Documents mis l issue de cette tape Un avant projet sommaire un dossier suc cinct pr sentant les orientations strat giques du service option technologique mode de gestion de financement etc Un dossier d avant projet d taill avec un dossier technique avec un plan d taill du r seau et l emplacement des stations de relevage des sites de pr traitement et de trai tement un cahier des charges du mode d organisa tion du service en phase d exploitation un document planifiant les activit s mener en termes de sensibilisation et de promotion du service un budget d investissement d taill incluant le co t des infrastructures r aliser les co ts de ma trise d uvre de suivitechnique de renfor cement des capacit s et des actions de sensibi lisation et de promotion du service un budget d exploitation pr visionnel Des documents r glementaires et contrac tuels fixeront le cadre du service le r glement municipal d assainissement prenant en consi d ration les enjeux propres au mini gout le contrat entre le ma tre d ouvrage et l exploitant le contrat d abonnement entre les usa

Service d`assainissement par mini-égout

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