WORLD HEALTH ORGANIZATION EB75/SR/19
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1. Il souhaiterait avoir des claircissements sur ce point Le document EB75 INF DOC 2 a le m rite de d crire clairement les fonctions respectives des deux programmes le seul commentaire du Dr Nightingale ce sujet c est qu il serait utile d en savoir davantage sur l interaction entre les deux programmes Se r f rant aux para graphes 2 1 et 2 2 il aimerait savoir quels normes et principes directeurs mondiaux sont applicables et quel r le le programme Qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins a eu dans leur laboration Il ressort du document EB75 INF D0C 6 que des mesures novatrices devront tre prises pour aider assurer un approvisionnement en m dicaments essentiels aux pays en d veloppement Le Dr Nightingale souhaiterait disposer de renseignements quelque peu plus d taill s sur la pro position formul e en vue de la cr ation d un fonds du FISE et en particulier savoir si ce fonds s occuperait de vaccins seulement ou de produits pharmaceutiques de mani re g n rale IL voudrait galement savoir si l OMS participera ce fonds quel capital il lui faudra pour tre op rationnel et s il est r aliste de penser qu un tel fonds pourra tre cr Enfin il aimerait savoir quelles mesures seront prises pour assurer la qualit du produit et quel r le l OMS jouera cet gard Le Dr TADESSE f licite le Directeur g n ral et ses collaborateurs de cet excellent programme Des pays tels que le sien2. donnaient des r sultats moins reproductibles que d autres Ceci montre que les centres collabo rateurs sont en contact avec les r alit s du monde en d veloppement et contribuent la fiabi lit des r sultats des preuves dont d pend en derni re analyse le cr dit des services de laboratoire Le Dr RACOVEANU M decine radiologique dit que sur les 19 pays qui ont d j adopt le programme de services radiologiques de base quatre sont des pays industrialis s d Europe occi dentale ce programme a donc un r le jouer dans les pays au syst me de soins de sant tr s d velopp s et non pas seulement dans le monde en d veloppement Pour ce qui est de l valuation technologique le Conseil ex cutif sa soixante treizi me session en janvier 1984 a examin un rapport sur l imagerie radiodiagnostique et l on pr pare actuellement un rapport sur les ultrasons et la tomodensitom trie Le Bureau EB75 SR 19 Page 7 r gional de l Europe a mis l accent sur cette forme d valuation une r union est pr vue sur l valuation d autres modalit s d imagerie Les recommandations aideront les pays viter la sur utilisation de certaines techniques Quant ce qu a dit le Dr Nightingale de l assurance de qualit il faut souligner que l OMS tudie depuis 17 ans en collaboration avec l Agence internationale de l Energie atomique AIEA les doses conf r es par la radioth rapie Le syst me de surveillance a montr q
3. le des inventaires l entretien de l quipement la formulation d une politique d achat de mat riel et la mesure du volume de travail Quant aux suggestions de M Zhang il est certain que la coordination est importante d autant plus que le laboratoire n est pas une finalit en soi mais un service d appui Malheu reusement la coordination est souvent d ficiente surtout parce que dans de nombreux pays il n y a pas de politique globale pour les services de laboratoire de sant ni de m canisme assurant la coordination entre les services de laboratoire et les autres services de sant qui ont recours eux C est l un point qui doit retenir l attention des pays Toujours propos de ce qu a dit M Zhang il faut souligner que l on d veloppe actuel lement les laboratoires p riph riques qui non seulement jouent un r le important dans le diagnostic mais galement servent de r seau d information la p riph rie c est dire l o se trouvent les malades le but tant d am liorer la surveillance et la ma trise des maladies transmissibles pour autant bien s r que l information parvienne ceux qui sont charg s de prendre des mesures concr tes sur la base des donn es re ues M Zhang a galement voqu la n cessit de donner plus d importance la technologie simple Le Dr Houang rappelle au Conseil que le Directeur g n ral a souvent parl de l argent gaspill pour l achat d quipement excessivement complexe u
4. leur juste valeur le programme et les efforts d ploy s par 1 OMS dans ce domaine De plus en plus nombreux sont les Etats Membres qui cr ent des services de soins de sant primaires son avis les autorit s charg es d orga niser des services cliniques et de laboratoire devraient galement tre responsables de la pla nification de l am nagement de base des laboratoires Les services de laboratoire institu s le sont souvent part alors que la coordination devrait tre indissociable de la programmation sanitaire et qu il faudrait mettre sur pied des services appropri s et rentables Il importe au premier chef d appliquer des modalit s d inspection et d analyse simples propres assurer l utilit des examens au regard de la pr vention et de la gu rison des maladies ainsi que la qualit de l eau de boisson Un certain nombre de pays n ayant que de modestes services de laboratoire alors que la pr valence des maladies transmissibles y est encore lev e il est de la plus haute importance que soient mis au point en particulier pour le diagnostic rapide un mat riel et une techno logie simplifi s et s rs Les laboratoires d Etat devraient se tourner vers des m thodes et un mat riel simples et pragmatiques et non vers une technologie et un mat riel co teux qu ils ne sont pas toujours m me d utiliser L OMS devrait encourager en particulier l laboration de m thodes simplifi es de diagnostic rapide compl tant les actuel
5. r t particulier tous les niveaux des soins de sant Il arrive encore que du mat riel de laboratoire soit mal utilis Il existe aussi un d s quilibre entre les services hospitaliers et les services de soins de sant primaires entre le laboratoire et d autres aspects des programmes de sant publique La formation du personnel de laboratoire est d une extr me importance du point de vue tant des examens que des m thodes de gestion garantissant un emploi rationnel des ressources y compris le mat riel de laboratoire si on reux Les efforts consentis au Chili pour appliquer une technologie appropri e dans les services radiologiques de laboratoire se sont r v l s l exp rience le prouve des plus efficaces LL Il faudra poursuivre les travaux notamment dans le domaine des maladies transmissibles pour am liorer les techniques de diagnostic rapide non seulement en mati re de diagnostics cliniques individuels mais encore des fins pid miologiques Bien que de grands progr s aient t accomplis cet gard il faudrait g n raliser davantage ces techniques La qualit des r actifs est de la plus grande importance celle des examens tant tribu taire tant du personnel et du mat riel de laboratoire que des produits utilis s Nombreux sont encore les examens qui n atteignent pas tant s en faut le niveau d efficacit et de fiabilit n cessaire aussi l orateur est il heureux de constater que la question de l valu
6. 6 Bien que le Secr tariat soit tenu de faire rapport l Assembl e de la Sant il ne semble pas que cet organe aurait besoin de discuter de cette question Le Dr DUNNE Pr parations pharmaceutiques souligne que deux questions seulement s adres saient sp cifiquement l unit des Pr parations pharmaceutiques L une tait celle du Dr Nightingale laquelle le Dr Lauridsen a r pondu de fa on tr s compl te L autre est l importante question du Professeur Jazbi concernant la formation Plus de 50 gestionnaires potentiels de laboratoires de contr le de la qualit ont t form s jusqu pr sent dans le cadre du programme de la F d ration L industrie a r pondu g n reusement ce besoin auquel elle est d ailleurs bien plac e pour r pondre puisqu elle dispose d un grand nombre de laboratoires industriels fortement quip s partout dans le monde alors que les laboratoires nationaux sont beaucoup moins nombreux et ne sont pas quip s pour faire face la charge de travail corres pondante Mais des gens form s dans le secteur priv passent par le laboratoire national de contr le de la qualit lorsque c est possible et obtiennent ainsi des directives de la part de personnes qui d tiennent les responsabilit s officielles dans ces pays Il est particuli rement encourageant de voir que des ressortissants de 11 pays d Afrique quatoriale ont t form s Sans doute n est ce l qu une personne par pays mais il faut replac
7. Le PRESIDENT d clare qu en l absence d objection il consid rera que le Conseil d sire adopter la proposition de cr ation d un fonds g r par le FISE pour l achat de m dicaments et de vaccins essentiels IL en est ainsi d cid EB75 SR 19 Page 13 Qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins programme 12 3 Le Dr DUNNE Pr parations pharmaceutiques estime que le programme consid r a beaucoup progress lors des derni res ann es ainsi qu en t moigne la coop ration active des Etats Membres Cinquante six repr sentants de 56 Etats Membres pays en d veloppement pour la plupart ont assist la derni re r union de la Conf rence internationale des autorit s de r glemen tation pharmaceutique Ces pays ont financ leur participation par leurs propres moyens Le remarquable dialogue actuellement instaur entre les organismes de r glementation des pays d velopp s et des pays en d veloppement n aurait pu tre envisag il y a quelques ann es La r glementation des m dicaments prend d sormais une dimension internationale L Organisation est extr mement reconnaissante du soutien que lui accordent directement les Etats Membres gr ce auquel le programme est en mesure de faire bien davantage que ce que laissait pr voir le montant du budget ordinaire mondial Le Dr SIZARET Produits biologiques en r ponse une question soulev e par le Dr Hapsara sur l absence d analyses et de programmes co
8. biotechnologie et la r solution WHA37 27 qui son avis n taient pas suffisamment refl t es dans le budget programme Le Dr Sankaran demande qu on lui permette de r pondre cette question lors de l examen par le Conseil des substances biologiques dans le cadre du programme 12 3 Qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins Le Dr Quamina a soulev la question du mat riel particulier dont les pays en d veloppement ont besoin Le Dr Sankaran informe le Conseil qu la suite d une s rie de consultations et de r unions de groupes de travail scientifiques tenues l ann e derni re avec la participation d organisations non gouvernementales charg es des soins m dicaux et chirurgicaux il a t possible d tablir une liste des proc dures et du mat riel m dicaux p diatriques obst triques et gyn cologiques anesth siques et chirurgicaux essentiels qui sera disponible sous peu et devrait se r v ler utile Lors de l tablissement de cette liste divers responsables de ces organisations non gouvernementales par exemple La F d ration internationale des Coll ges de Chirurgie la F d ration mondiale des Soci t s d Anesth siologistes et la Soci t interna tionale de Chirurgie orthop dique et de Traumatologie ont fait preuve d un excellent esprit de collaboration Le Dr Sankaran est reconnaissant au Dr Nightingale d avoir appel l attention du Conseil sur la n cessit de contr ler et de r glem
9. d action pour les m dicaments et vaccins essentiels MVE M Grimsson se f licite d apprendre comme il est dit au d but du document qu il n y a gu re de chevauchement entre les deux programmes Il approuve galement le programme 12 3 Qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins Le Dr SUDSUKH souligne l importance du programme relatif aux m dicaments et vaccins essen tiels Les m dicaments essentiels sont un l ment important des soins de sant primaires et toute politique nationale du m dicament doit inclure l laboration d une liste de m dicaments essentiels adapt e la situation du pays ce qui est un moyen de r duire les co ts des m di caments tant pour le gouvernement que pour les utilisateurs Chaque pays a besoin d un syst me qui fournisse les m dicaments l o les gens vivent et travaillent C est dans cet esprit qu ont t mises sur pied les coop ratives pharmaceutiques de village organis es et financ es en partie par les villageois eux m mes avec l appui du budget de l Etat ou du budget de l OMS pour le pays Les organisateurs re oivent titre d incitation une partie des b n fices du syst me qui doivent tre consacr s des projets communautaires En Tha lande il y a environ 20 000 coop ratives pharmaceutiques qui couvrent un tiers des villages du pays et l on esp re que le syst me s tendra l ensemble du pays d ici trois quatre ans On utilise ainsi de fa
10. document EB75 1985 REC 2 Conseil ex cutif soixante quinzi me session proc s verbaux EB75 SR 19 Page 2 DIX NEUVIEME SEANCE Samedi 19 janvier 1985 12 h 15 Pr sident Professeur J ROUX Technologie diagnostique th rapeutique et de r adaptation programme 12 document PB 86 87 pages 178 199 j Technologie clinique radiologique et de laboratoire pour les syst mes de sant fond s sur les soins de sant primaires programme 12 1 document EB75 INF DOC 3 Mme DE LA BATUT suppl ante du Professeur Roux rel ve la qualit du document EB75 INF D0C 3 et qu il y aurait peut tre lieu d tablir une liste des examens de laboratoire essentiels qui serait adaptable en fonction des pays ou m me des parties de pays et d utiliser les travaux d j effectu s par l OMS dans ce domaine A propos de l observation du Dr Lee sur l exp rience des pays industrialis s qui pourrait servir aux pays en d veloppement elle remarque que la standardisation des r actifs et le co t des contr les correspondants entra neraient dans les ann es venir une concentration des fabri cations dans les pays industrialis s et que la fabrication des r actifs sur place dans les pays en d veloppement qui a t sugg r e devrait tre examin e avec prudence et seulement au coup par coup f l Le Dr BORGONO a pris note avec satisfaction du document EB75 INF DOC 3 car les services de laboratoire et leurs m thodes rev tent un int
11. l expos du programme le principal objectif d une politique pharmaceutique nationale serait de mettre la disposition de tous les produits de qualit au co t le plus bas possible Un tel objectif peut tre appropri dans le cas des pays les moins d velopp s mais le Dr Arnold estime que ce serait manquer de clairvoyance que de l appliquer aux pays plus prosp res car cela entrafnerait finalement la mort de la recherche Cela signi fierait qu il n y aurait plus de progr s et que l industrie ne serait plus en mesure d apporter sa contribution aux pays en d veloppement Le Dr Arnold demande instamment que dans les politiques pharmaceutiques des pays indus trialis s soit reconnue la n cessit d encourager la recherche Il esp re que l OMS n a pas l intention de demander l adoption universelle d une politique d approvisionnement en m di caments au co t le plus bas possible EB75 SR 19 Page 10 4 Le Dr GARCIA BATES note que le programme porte sur deux aspects tr s diff rents dont chacun est troitement li l autre Le premier auquel une attention sp ciale est accord e est l aspect m dical et pharmaceutique et le second l aspect industriel et conomique Le premier recouvre la qualit la s curit et l efficacit des m dicaments ainsi que la prescrip tion et l administration de m dicaments En ce qui concerne l aspect conomique et industriel on devrait s efforcer d tablir des industries essentiellement nationa
12. on optimale les ressources de l OMS pour garantir l approvisionnement en m di caments l Organisation devrait envisager de d velopper cette forme d appui l o cela est possible Mme DE LA BATUT suppl ante du Professeur Roux dit propos des documents EB75 INF DOC 2 et EB75 INF DOC 6 que s il est n cessaire pour un Etat Membre d avoir un laboratoire national de contr le de la qualit des m dicaments l importance du laboratoire et ses activit s doivent tre modul es en fonction des circonstances compte tenu du syst me OMS de certification de la qualit des produits pharmaceutiques entrant dans le commerce international Cependant la suggestion tendant ce que ces laboratoires utilisent des m thodes simplifi es diff rentes de celles des fabricants risque d tre une source de contestation Il faudrait tudier soigneuse ment les probl mes de maintenance des appareillages Des conomies substantielles pourraient tre faites si l on envisageait en m me temps la production et le contr le des m dicaments usage v t rinaire et des m dicaments destin s l tre humain Le Dr KOINANGE pr cise que le programme d achat de m dicaments essentiels a donn d excel lents r sultats dans son pays et a beaucoup encourag les agents de sant et le public Il EB75 SR 19 Page 8 f licite le Directeur g n ral et ses collaborateurs d avoir si bien cern le probl me mobilis des ressources pour y faire face et mis en o
13. WORLD HEALTH ORGANIZATION EB75 SR 19 z 19 janvier 1985 CONSEIL EXECUTIF o ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Soixante quinzi me session PROCES VERBAL PROVISOIRE DE LA DIX NEUVIEME SEANCE Si ge de l OMS Gen ve Samedi 19 janvier 1985 12 h 15 PRESIDENT Professeur J ROUX Sommaire Pages Projet de budget programe pour l exercice 1986 1987 Examen du programme suite Technologie diagnostique th rapeutique et de r adaptation Technalogie clinique radiologique et de laboratoire pour l s syst mes de sant fond s sur les soins de sant primaires ses oss ses enesesenseseeesensesessssesse 2 M dicaments et vaccins essentiels A D 7 Qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins ses 13 Note Le pr sent proc s verbal n est que provisoire Les comptes rendus des interventions n ont pas encore t approuv s par les auteurs de celles ci et le texte ne doit pas tre cit LA Les rectifications inclure dans la version d finitive doivent jusqu la fin de la session soit tre remises par crit l Administrateur du service des Conf rences qui assiste aux s ances soit tre envoy es au service des Comptes rendus bureau 4013 Si ge de l OMS Elles peuvent aussi tre adress es au Chef du Bureau des Publications Organi sation mondiale de la Sant 1211 Gen ve 27 Suisse avant le 6 mars 1985 Le texte d finitif para tra ult rieurement dans le
14. ation de la qualit de la nouvelle technologie y compris celle des examens est d ment prise en consid ration dans le document examin Ce document fait juste titre une distinction entre pays industrialis s et pays en d ve loppement ces derniers tant malheureusement port s imiter les premiers dont ils n ont pas l exp rience et investir dans du mat riel dispendieux qui ne peut tre convenablement entre tenu et avec lequel il faut utiliser des r actifs qu il est difficile de se procurer Le Dr Borgo o se f licite de l approche adopt e qui met l accent sur la n cessit pour les pays en d veloppement de disposer de laboratoires simplifi s mais efficaces Il constate que le plus clair de l augmentation du budget propos e provient de sources extrabudg taires La technologie et les services de laboratoire sont d un int r t d cisif pour la mise en oeuvre des politiques et des programmes sanitaires Il est donc indispensable d valuer correctement leur fiabilit et les ressources consid rables qui y sont investies M GR MSSON s associe aux propos de Mme de la Batut concernant l tablissement d une liste des examens de laboratoire essentiels EB75 SR 19 Page 3 A propos du paragraphe 10 de l expos du programme il tient souligner que le programme des services radiologiques de base int resse tout autant les pays industrialis s Ce programme retient de plus en plus l attention en Islande et dans l
15. au contraire elles doivent garantir un maximum d efficacit et l galit d acc s au mat riel et l utiliser d une mani re qui ne pr sente aucun danger Le Dr OTO0 souligne que la technologie m dicale d termine la qualit et l efficacit des services m dicaux fournis par un syst me de sant alors que le niveau des soins m dicaux est d termin lui par la capacit d tablir un diagnostic au point o les soins sont dispens s cette capacit son tour est fonction de la technologie disponible L utilisation de la technologie existante suppose un certain savoir faire mais il est tr s co teux de former le personnel de sant cette fin Cependant si les personnels ne sont pas capables d utiliser le mat riel technologique et d en assurer l entretien celui ci devient plus un obstacle qu un atout C est pourquoi il est important de choisir une technologie m dicale correspondant au niveau de d veloppement technologique du pays concern L OMS peut conseiller les pays en d veloppement pour le choix de technologies appropri es et le Dr Otoo constate avec satisfaction que l nonc du programme indique clairement que l Organisation reconna t l importance de cet aspect Le Dr SANKARAN Directeur Division de la technologie diagnostique th rapeutique et de r adaptation remercie les membres du Conseil de leurs observations sur le nouveau programme dans le domaine de la technologie clinique Le Dr Hapsara s est r f r la
16. chercher obtenir le prix le plus bas possible Le passage du budget programme en question ne rec le pas d autres implications Il n y a aucun danger que l OMS se mette fixer les prix ou avoir le moindre agissement de la sorte Il est esp rer que les Etats Membres comprendront quel point ce domaine dans son ensemble est d licat pour une organisation comme l OMS Le Directeur g n ral appr cie les nombreux loges adress s par les membres du Conseil l OMS pour ses efforts car il pense r ellement que des progr s spectaculaires ont t effectu s ces derniers temps Il souhaite que les nationaux comprennent qu ils doivent prendre tout autant de risques que le Secr tariat de l OMS car c est seulement s ils sont pr ts mener leur bataille nationale pour instaurer davantage d ordre dans le domaine des m dicaments que l Organisation peut leur accorder l appui n cessaire La t che doit tre accomplie l chelon national depuis l ta blissement d une politique jusqu la gestion et l utilisation rationnelle des m dicaments Il esp re que les membres du Conseil feront part l Assembl e de sa conviction que 1 OMS a fait preuve de maturit l gard d cette question Certaines erreurs n ont pu tre vit es mais l Organisation s est montr e motiv e imaginative et dot e d une capacit de survie fruc P4 tueuse ce qui devrait encourager les nationaux laborer leur politique des m dicaments
17. e FISE probablement l ann e prochaine L industrie pharmaceutique a t un sujet de pr occupation pour un certain nombre de membres du Conseil Il n est pas possible de traiter de cette question compliqu e en quelques minutes Les responsabilit s de 1 ONUDI en mati re d industrialisation des pays en d veloppe ment s tendent au secteur pharmaceutique et l OMS partage son exp rience cet gard Pour beaucoup de pays les exp riences du pass ne sont pas tr s engageantes Beaucoup d entre eux notamment ceux qui n ont pas d industrie d appui n ont pu produire ni formuler des m dicaments essentiels un prix qui soit m me de loin comp titif avec les prix du march international parce que la technologie les installations les connaissances les mati res premi res etc doivent tre import es et que la valeur ajout e est tr s r duite de sorte que toute interrup tion dans l approvisionnement ou toute perte de mati re premi re peut entra ner des arr ts de production prolong s et ainsi an antir tout avantage Pourtant d autres pays notamment les grands pays poss dant une industrie de p trochimie ont assez bien r ussi La question de la fabrication l chelon r gional a t examin e dans les comit s r gionaux Trois pays africains se sont pench s sur la question pendant un certain temps Il est tr s difficile de parvenir un accord mais l id e vaut la peine d tre tudi e dans un contexte de CTPD A ce
18. e FISE peuvent obtenir sur le march international qui est un march de concurrence Dans de nombreux cas l Organisation apporte sa collaboration pour un programme particulier et indique les prix que l on peut obtenir par l UNIPAC Copenhague Lorsque les pays comparent ces prix ceux qu ils ont l habitude de payer ils demandent que les achats soient faits par l interm diaire de l UNIPAC Mais tr s peu de pays peuvent payer les commandes neuf mois l avance comme L UNIPAC le demande L objectif actuel est d obtenir pour le fonds un capital initial de US 10 millions mais on envisage pour la suite un capital de US 40 ou 50 millions On esp re gr ce une gestion conjointe FISE OMS pouvoir g rer ce fonds de mani re avoir un apport constant d argent l int r t lev que l on esp re obtenir avec le solde devrait tre suffisant pour couvrir des pertes ventuelles Le contr le de la qualit serait assur en routine L OMS et le FISE ne retiennent que des fournisseurs fiables connus d eux de pr f rence qui doivent respecter les r gles de bonne pra tique et tre ouverts aux inspections de l ext rieur Un contr le de la qualit lot par lot est pratiqu et en cas de doute des laboratoires collaborateurs v rifient Aucun probl me de qualit ne s est pos jusqu pr sent Des tudes s lectives sur la biodisponibilit des m di caments essentiels dans un certain nombre de pays seraient men es conjointement avec l
19. enter les appareils m dicaux ainsi que sur la r union qui doit se tenir en 1986 Le programme de technologie appropri e pour La sant actuellement entrepris par le Bureau r gional de l Europe sera particuli rement pertinent cet gard et les mesures prises la r union de 1986 iront dans le m me sens que celles des Bureaux r gionaux de l Europe et des Am riques Les observations du Dr Otoo sur le co t des syst mes de sant utilisant des techniques modernes qui ne sont parfois pas adapt es aux pays en d veloppement et sur la n cessit de trouver des proc dures technologiques appropri es fond es sur un mat riel n cessaire souhaitable et adapt au niveau voulu sont tr s pertinentes et seront prises en consid ration Le Dr HOUANG Technologie de laboratoire de sant remercie les membres du Conseil de l int r t qu ils ont manifest pour le sujet et les assure que leurs suggestions seront prises en ligne de compte Mme de la Batut a soulev la question de la production des r actifs dans les pays en d ve loppement En effet la qualit des r sultats d pend de la qualit des r actifs Une tude faite par l OMS a montr que lorsque des laboratoires disposaient de r actifs tout pr ts le nombre de r sultats r pondant aux imp ratifs de qualit augmentait de 20 Il est cependant indispensable d introduire dans les pays en d veloppement la technologie de production de r actifs Sinon cette technologie sera p
20. er ce mat riel Elle souhaite aussi que le mat riel soit livr avec un manuel d entretien et que des pi ces de rechange soient disponibles Enfin elle esp re que si le mat riel du laboratoire dont il est question au paragraphe 22 du document EB75 INF DOC 3 et dans l expos du programme exige des r actifs sp ciaux ceux ci pourront tre obtenus directement par l interm diaire de l OMS ou sur le march il serait d sastreux d amener les techniciens acheter un mat riel plus simple pour constater ensuite que les pi ces de rechange ne sont pas disponibles Ceux qui ach tent du mat riel dans les Etats Membres sont soumis de fortes pressions sur le march et le Dr Quamina souhaite que 1 OMS par l interm diaire des bureaux r gionaux soit en mesure de leur fournir les renseignements n cessaires Le Dr Quamina f licite le Directeur g n ral pour les efforts faits pour aider les Etats Membres mettre sur pied des services nationaux de transfusion sanguine L une des mesures n cessaires qui consiste appeler l attention des m decins sur une utilisation appropri e des produits sanguins semble progresser de fa on satisfaisante Le Dr NIGHTINGALE suppl ant du Dr Gardner se r f rant au paragraphe 12 de l expos du programme d clare que les activit s de l OMS dans le domaine de la technologie clinique surtout l appareillage m dical et les produits utilis s pour le diagnostic rev tent une impor tance d cisi
21. er cela dans le contexte du trenti me rapport du Comit d experts des Sp cifications pharmaceutiques On peut faire beaucoup avec un seul laboratoire national de contr le de la qualit m me de dimensions restreintes Les grosses erreurs de fabrication qui ont pour r sultat une biodisponibilit faible peuvent tre d tect es tr s simplement et le simple fait qu il existe dans le pays une personne form e et que les m dicaments risquent d tre contr l s entra ne une augmentation marqu e et rapide du niveau de qualit Le DIRECTEUR GENERAL voquant le probl me soulev par le Dr Arnold repr sentant de la F d ration internationale de l Industrie du M dicament FIIM en ce qui concerne la disponi bilit des m dicaments au plus bas prix possible dans les pays nantis exprime sa conviction que le programme d action sur les m dicaments et les vaccins essentiels a prouv selon les termes d Oliver Wendell Holmes le pouvoir de la pens e se faire accepter dans la comp tition du march Certains de ceux qui poss dent des liens avec l Organisation ont pass une partie de leur vie essayer de comprendre l conomie ainsi a t il appris que dans de nombreux pays l conomie de march repose dans une large mesure sur la concurrence Si le Dr Arnold souhaite que l Etat fixe les prix le probl me est diff rent mais s il s agit de la concurrence du march il n est pas d raisonnable du point de vue du consommateur de
22. erdue et les pays en d veloppement seront totalement EB75 SR 19 Page 6 d pendants de r actifs import s excessivement co teux C est ce qui s est pass avec les milieux de culture d shydrat s telle enseigne que l on ne fait pas suffisamment de cultures pour le d pistage des maladies transmissibles Plut t que de rechercher d embl e la perfection il vaut mieux essayer d am liorer la production de r actifs et le diagnostic en Laboratoire des maladies transmissibles L OMS a commenc s int resser la liste des preuves essentielles et a d j pr par la liste d une quinzaine d preuves pratiquer dans les laboratoires p riph riques et qui se sont av r es utiles dans les tudes op rationnelles faites sur le terrain dans plusieurs pays en d veloppement On revoit actuellement la liste des preuves essentielles au niveau des labo ratoires r gionaux ce qui sera l occasion de d finir le mat riel et les r actifs n cessaires Bonne note a t prise des suggestions du Dr Borgo o Il ne fait pas de doute que la gestion des laboratoires est un probl me essentiel Gr ce l assistance du Laboratory Pro grame Office qui rel ve du Center for Disease Control d Atlanta Etats Unis d Am rique des cours ont t mis au point sur la gestion des laboratoires afin de renseigner non seulement sur le co t et l efficacit des laboratoires p riph riques par rapport aux laboratoires r gionaux mais aussi sur le contr
23. es pays avoisinants le mat riel n cessaire constituant un instrument relativement peu on reux et tout fait adapt aux centres de sant primaires des r gions rurales Les petits pays ont de plus en plus de peine valuer les nouvelles techniques notamment en ce qui concerne le flux d instruments m dicaux Dans ce contexte l intervenant a pris connaissance avec satisfaction de la d claration faite par le Directeur g n ral au Conseil sa dix septi me s ance lors de l examen du programme 9 4 propos de la d l gation de responsabilit s mondiales aux R gions Heureux d avoir appris que l on se proposait d avoir recours dans le programme europ en au potentiel d valuation des technologies il esp re qu il s ensuivra une collaboration interpays plus suivie en mati re d valuation des technologies sanitaires ainsi qu une meilleure diffusion de l information M VAN GINDERTAEL conseiller du Professeur Lafontaine f licite l Organisation de son action dans un domaine aussi essentiel pour la mise en oeuvre des soins de sant primaires La technologie de laboratoire est d un int r t primordial pour les pays en d veloppement La pr vention et la lutte contre certaines affections m taboliques la pr vention de certaines mala dies transmissibles le contr le de la qualit de l eau de boisson par exemple exigent un mat riel simple et d entretien facile M ZHANG YIN E suppl ant du Dr Xu Shouren appr cie
24. euvre le programme avec c l rit Le Directeur g n ral devrait s employer mobiliser d autres fonds pour le programme avec tout autant de vigueur et un regain d lan Le Dr SAVEL EV conseiller du Professeur Isakov dit que l un des obstacles l approvi sionnement des pays en d veloppement en m dicaments essentiels est le manque de pharmaciens et notamment d experts pour les syst mes nationaux de contr le de la qualit des m dicaments dans ces pays Il faut donc organiser la formation des personnels large chelle pour pouvoir mettre en oeuvre le programme Le document EB75 INF DOC 2 montre comment les programmes SEM et MEV se compl tent et sont actuellement poursuivis Le Dr Savel ev est en faveur de la proposition voqu e dans le document EB75 INF DOC 6 savoir la cr ation d un fonds pour l achat de m dicaments et vaccins essentiels par l interm diaire du FISE Le Dr REGMI d clare que dans son pays une bonne partie des soins de sant primaires sont assur s dans les zones rurales par des agents param dicaux de niveau inf rieur Une liste de m dicaments essentiels a t tablie et certaines fournitures sont distribu es aux centres de sant Un poste de sant a re u des cr dits pour cr er un fonds de roulement qui lui permet d acheter des m dicaments tr s bas prix L OMS devrait essayer de trouver d autres sources bilat rales et multilat rales de financement pour de tels fonds de roulement afin d
25. les qui seraient capables d adopter de nouvelles m thodes de production et de nouvelles formes d int gration verticale conform ment aux bonnes pratiques de fabrication tant en mati re de production qu en mati re de recherche et de d veloppement ainsi seraient tablies les bases n cessaires pour le d veloppement d une industrie nationale jouissant d un plus grand degr d ind pendance technologique p De tels objectifs long terme mis part les pays de la r gion du Dr Garcia Bates notamment son propre pays s efforcent de conclure des accords comme celui qui vient d tre sign r cemment au Mexique par un groupe de pays d Am rique latine qui ont uni leurs efforts pour chercher un march latino am ricain plus vaste avec des conomies d chelle videntes de mani re pouvoir difier une industrie pharmaceutique qui soit comp titive au niveau international Une telle r alisation permettrait un syst me plus quilibr d changes commer ciaux l int rieur de la r gion et le besoin en devises fortes serait ainsi limin Outre de telles mesures r gionales son pays a r cemment lanc un programme d assistan e pharmaceutique pour les situations d urgence financ par un fonds sp cial tabli l aide d un imp t pr lev sur les cigarettes et visant les groupes de population d favoris s Le Professeur JAZBI explique que le probl me de l approvisionnement en m dicaments est l un des plus importants dans son
26. lever le niveau des soins de sant primaires Le Dr NIGHTINGALE suppl ant du Dr Gardner estime qu il convient de f liciter le Secr tariat du nombre croissant et la diversit des activit s ex cut es au titre du programme Se r f rant au paragraphe 7 de l expos de programme il est particuli rement heureux d tre inform des efforts de collaboration auxquels participera l OMS tant donn l importance des interrelations en question Il se f licite galement de voir reconnue au paragraphe 14 l importance d une coop ration technique entre pays en d veloppement et pays industrialis s L autorit charg e de la r glementation des m dicaments aux Etats Unis d Am rique coop re acti vement avec des pays de la R gion du Pacifique occidental ainsi qu avec ceux d autres R gions Le plus important en ce qui concerne ce programme c est de savoir pourquoi les cr dits qui lui sont affect s accusent une diminution de 7 19 en termes r els il s agit l d une volution d concertante tant donn la grande importance donn e par 1 OMS aux m dicaments essentiels et l int r t croissant des Etats Membres pour le programme Le Dr Nightingale est galement intrigu de lire au paragraphe 12 que plusieurs pays industrialis s ont adopt des formulaires nationaux limit s sans que cela ne nuise la sant publique Cela laisserait supposer que le programme entend faire desdits formulaires limit s la r gle pour tous les pays
27. ncernant les produits biologiques explique que le programme fait l objet d une analyse intervalles r guliers et qu il n a pas t demand l Organisation d tablir en 1985 un document d information ce sujet Il existe quatre grands centres mondiaux de distribution des talons OMS Le Comit d experts OMS int ress se r unit annuellement pour tablir de nouvelles normes ou remplacer celles qui sont d pass es Il est difficile d avoir un programme pr cis du fait que de nouvelles d couvertes font rapidement voluer la situation Plusieurs ann es s coulent souvent entre le d but de la pr paration d un talon et son approbation officielle par le Comit d experts Les documents qui refl tent le mieux les activit s du programme sont des publications biennales dans la S rie de Rapports techniques qui fournissent des informations sur les derniers change ments survenus ainsi qu une liste de normes relatives aux pr parations biologiques g n ra lement remani e tous les deux ans Une question est galement soulev e au sujet des mesures prioritaires concernant la biotechnologie Ces mesures sont examin es cas par cas en coop ration avec la Division des Maladies transmissibles Les m dicaments et les vaccins essentiels font peut tre l objet d une certaine confusion Il serait sans doute plus exact de parler des vaccins utilis s dans le cadre du programme largi de vaccination dont le contr le de la qualit est assu
28. ns n cessitent une approche mondiale qui tienne compte de l ensemble du cycle techno ogique de la production la consommation afin qu une supervision efficace soit assur e par l Etat Le projet de budget programme traite principalement du domaine restreint de la technologie de production et de l introduction du nouveau mat riel compte tenu de l effet conomique professionnel institutionnel et culturel du mat riel m dical sur les soins de sant L absence d une conception coh rente du r le de la technologie dans l ensemble de la structure de production et plus particuli rement au niveau de la m decine a d form les programmes et accru la d pendance vis vis des pays industrialis s Une des cons quences a t l adoption de mesures isol es sans une perspective globale du probl me mesures qui ont eu parfois des r sultats paradoxaux Le programme de l gislation a un r le important jouer cet gard De nombreuses lois nationales ont encourag l importation de mat riel notamment dans les villes et l intention de groupes privil gi s Souvent les lois et r solutions nationales EB75 SR 19 Page 5 noncent des directives concernant le rapport optimal de la population au mat riel mais ce rapport est fr quemment d pass si les secteurs du commerce et de l industrie n ont pas accept les mmes directives Les politiques de r glementation ne doivent pas freiner le progr s que le mat riel permet de r aliser
29. ont plus conscience que jamais de l importance des m di caments essentiels mais en m me temps rencontrent de nombreuses difficult s notamment en ce qui concerne l obtention d approvisionnements r guliers et aussi la distribution et le stockage L achat des m dicaments est galement entrav par des probl mes de devises trang res EB75 SR 19 Page 9 Le succ s du programme de soins de sant primaires de son pays d pend essentiellement de la mesure dans laquelle ce programme est en mesure d appliquer des technologies appropri es et le Dr Tadesse aimerait savoir si quelque tude a t faite sur la production de m dicaments essentiels un niveau convenant mieux aux capacit s des pays en d veloppement On pourrait citer comme exemple ce que l on appelle les petits laboratoires th rapeutiques qui peuvent ensuite se d velopper en petites industries ce qui aiderait les pays en d veloppement atteindre de plus hauts niveaux de comp tences industrielles La technologie recommand e est g n ralement tr s co teuse et complexe et ces pays n ont pas les moyens de l appliquer Le Dr HAPSARA se joint au concert de f licitations concernant le programme tudi Il aimerait savoir comment 1 OMS aide les pays acc l rer le transfert de la technologie n ces saire pour la transformation des mati res premi res en vue de la production des m dicaments essentiels requis l appui du programme et quels sont les principaux
30. pays Il sugg re comme un moyen possible pour le r soudre que l on choisisse dans la R gion avec l aide de 1 OMS deux ou plusieurs pays qui entreprendraient la fabrication de m dicaments pour r pondre aux besoins de la R gion Il faudrait qu un contr le strict de la qualit soit garanti peut tre par l OMS On pourrait ainsi viter aux pays en d veloppement beaucoup de d penses inutiles dans leurs efforts pour se procurer les m dicaments dont ils ont besoin Le Dr LAURIDSEN Programme d action pour les m dicaments essentiels r pondant la question du Dr Sudsukh indique que plus de 80 pays ont adopt ou dans la plupart des cas adapt la liste des m dicaments essentiels leurs propres besoins Le mod le de l OMS est ainsi int gr dans une mesure variant d un pays l autre leur politique en mati re de m dica ments L Organisation a t vivement int ress e d entendre parler nouveau des coop ratives de m dicaments des villages Des syst mes de ce genre existent dans d autres pays et il est pr vu d en tudier un certain nombre aux fins de comparaison dans un proche avenir et d examiner la possibilit de diffuser l information que l on obtiendra ainsi un grand nombre de pays qui recherchent comment financer un approvisionnement r gulier en m dicaments essentiels au moyen de fonds locaux Le Dr Koinange a demand que l on mobilise davantage de fonds Comme le Dr Nightingale l a fort justement rele
31. poser une technologie qui ne convient pas n cessairement au pays Il faut le pr ciser Il est extr mement important que les pays en d veloppement ainsi qu il est dit au para graphe 18 prennent part la production sur place de mat riel pour les services radiologiques de base Pour sa part il esp re que l on se pr occupera au stade de l ex cution de la mani re d y parvenir EB75 SR 19 Page 4 Pour en revenir sa premi re question au sujet des produits biologiques il esp re qu aux termes de ce programme l OMS sera charg e de faire le point de la situation en mati re de bio technologie et en particulier des mesures d j prises et des futures priorit s en la mati re dans les pays tant en d veloppement que d velopp s Le Dr QUAMINA f licite le Directeur g n ral du programme et plus particuli rement du document EB75 INF D0C 3 La mise au point d un mat riel ad quat et efficace l intention des pays en d veloppement est extr mement importante Le co t du mat riel de laboratoire et de radio logie est un fardeau norme pour les services de sant et le Dr Quamina voudrait voir de nombreux pays en d veloppement profiter des possibilit s existantes Elle croit comprendre que que du mat riel radiologique va maintenant tre fabriqu dans la R gion des Am riques dans l un des pays en d veloppement les plus avanc s et elle esp re qu il sera possible d amener les prin cipaux techniciens dans ce domaine utilis
32. probl mes rencontr s Le Professeur JAZBI souligne l importance du contr le de la qualit des m dicaments fabriqu s dans les pays en d veloppement Il sugg re 1 OMS d intensifier son programme pour la formation de personnels de sant au contr le de la qualit et d aider tablir des labo ratoires de contr le de la qualit dans ces pays Il estime qu une liste de mat riel peu co teux serait particuli rement utile et qu une assistance pourrait aussi tre accord e pour le d veloppement des comp tences en mati re de traitement des mati res premi res La plupart des pays en d veloppement sont tributaires d importations en provenance d autres pays pour la fabrication des m dicaments essentiels importations qui sont co teuses et mettent le produit final hors de la port e de la majorit de la population Le Dr OTOO reconna t avec le Dr Tadesse que le probl me des devises trang res n cessaires pour les importations de m dicaments constitue un obstacle majeur l achat de m dicaments pour la plupart des pays en d veloppement Il estime toutefois encore plus important de veiller la bonne gestion des m dicaments une fois les produits arriv s dans le pays en particulier dans les h pitaux les centres de sant et les dispensaires o les pertes sont actuellement tout fait consid rables Il aimerait demander au Directeur g n ral si l on pourrait trouver des moyens d largir le programme de mani re incl
33. propos la question de l approvisionnement en mati res premi res ou du transfert de mati res premi res et du r le de 1 OMS a t soulev e L OMS ne s est engag e ni seule ni avec le FISE dans des tran sactions commerciales ni dans la formulation de recommandations pour les mati res premi res Si le besoin s en faisait suffisamment sentir on pourrait envisager un soutien technique On ne dispose pas actuellement de services d experts ad quats mais on pourrait les obtenir Le Dr Otoo a parl des programmes nationaux Cette question est au premier rang des prio rit s Plus de 80 Z du temps et des ressources tant dans les R gions qu au Si ge sont consacr s la collaboration en vue de l laboration de la mise en oeuvre de l examen et de l valuation de programmes de pays La facon dont le Dr Garcia Bates a divis le programme est celle l m me que 1 OMS pratique Le fonds du FISE n aurait aucune incidence sur le budget de l OMS Les fonds r unis seraient confi s au FISE mais seraient g r s par le programme conjoint FISE OMS des m dicaments essentiels L OMS aiderait rassembler les fonds et esp re en obtenir autant que le FISE On peut donc sugg rer que pour aider le Directeur g n ral et galement pour aider le FISE lors EB75 SR 19 Page 12 de la prochaine r union de son propre Conseil d administration le Conseil ex cutif de 1 OMS approuve la proposition qui lui est soumise dans le document EB75 INF DO0C
34. r par un programme OMS men en collaboration avec le PNUD qui fournit une aide financi re Le Dr Sizaret se tient pr t fournir d autres informations sur la question si on le souhaite La s ance est lev e 14 h 50
35. s examens microscopiques Le centre collaborateur de 1 OMS Shanghai en Chine acc l re sa production de r actifs Il est dispos faire b n ficier de son exp rience les Etats Membres que cela int resserait Le Dr HAPSARA est satisfait de l accent mis par le programme sur la n cessit d une r par tition quitable des services et sur l importance de la qualit Au sujet de l expos sur le programme 12 il lui semble que contrairement aux para graphes 2 7 le paragraphe 8 traitant des produits biologiques n est pas suivi des proposi tions de programme explicites qui s imposeraient et qu il n a pas t donn suite par un pro gramme appropri la r solution WHA37 27 concernant les talons internationaux et unit s inter nationales pour les substances biologiques Les progr s consid rables enregistr s dans certaines r gions par la technologie clinique paragraphe 4 sont d un grand int r t pour d autres r gions Pour am liorer la qualit des services il faudrait aider ces derniers s inspirer de l exp rience acquise ailleurs En ce qui concerne le paragraphe 4 o il est dit que 1 OMS est en mesure d aider les pays choisir d investir ou non dans une technologie m dicale forte intensit de capital le Dr Hapsara fait valoir que ce n est pas l intention des minist res de la sant de recourir une telle technologie qui fait probl me mais bel et bien les pressions exerc es de l ext rieur pour im
36. s ont adopt des formulaires nationaux limit s L expression m decine de deuxi me ou troisi me classe autrefois utilis e est apparue d pr ciatrice et l information actuelle ne confirme pas le jugement que ce terme implique au contraire La m decine clinique offerte par EB75 SR 19 Page 11 les pays qui assurent r guli rement la p riph rie l approvisionnement selon des listes tr s limit es de m dicaments essentiels avec un personnel bien form et un encadrement motiv n est pas de second ordre mais en fait sup rieure celle que permettait l approvisionnement irr gulier du pass Le Dr Koinange a confirm cette impression Il ne fait pas de doute que certains pays d velopp s op rent sur la base de formulaires restreints notamment dans le secteur hospitalier dans un pays europ en la Norv ge les soins sont assur s avec un march de moins de 1000 principes actifs Plusieurs de ces pays ont assur l Organisation qu ils n avaient pu d celer aucune cons quence nuisible pour la sant de la population d un tel tat de choses Il sera donn plus de d tails sur le fonds du FISE que l on se propose de cr er On s efforce d obtenir des soutiens A la suite d checs en particulier dans le domaine des achats d autres moyens de financement ont t tudi s notamment des facilit s de cr dit permettant aux pays moins d velopp s et aux petits pays de b n ficier des prix r duits que 1 OMS et l
37. tilis davantage pour des raisons de prestige que dans l int r t des malades Des tudes ont montr que jusqu 70 Z de ces qui pements taient hors d usage dans les pays en d veloppement aussi la politique de 1 OMS est elle de mettre au point un mat riel et des preuves simples qui puissent tre ais ment utilis s dans des pays en d veloppement Bonne note a t prise des observations du Dr Quamina sur la n cessit de mettre au point un mat riel appropri peu co teux pour les pays en d veloppement en raison des prix lev s du mat riel de laboratoire et de radiologie que l on trouve le plus souvent sur le march Il est vident qu il faut pr parer des manuels d entretien et veiller ce qu il y ait des pi ces d tach es pour le mat riel nouvellement mis au point En outre l OMS n a nullement l intention d encourager l acquisition d quipements li s des r actifs ce qui cr erait une d pendance et entra nerait des d penses plus importantes Le programme de formation de techniciens de laboratoire dans les pays en d veloppement pr voit de maintenir une troite coop ration avec les centres collaborateurs Tous les partici pants aux cours re oivent une formation dans le domaine du contr le de qualit et sont ensuite affect s des projets ext rieurs d valuation de la qualit g r s par des centres collabora teurs On a ainsi constat que certaines preuves pratiqu es dans des pays en d veloppement
38. ue la dose normale de 200 rads en radioth rapie tait souvent mal administr e et l on a mesur des carts allant jusqu 80 Z de la dose correcte Des ateliers de formation l assurance de qualit ont commenc au niveau r gional en d cembre 1984 un atelier de formation sur la m de cine nucl aire a t organis dans la R gion de la M diterran e orientale et un autre doit avoir lieu en 1985 Apr s la publication du rapport sur l assurance de qualit en radioth rapie on esp re organiser des ateliers de formation sur cette question par l interm diaire des bureaux r gionaux M dicaments et vaccins essentiels programme 12 2 et documents EB75 INF DOC 2 et EB75 INF DOC 6 M GRIMSSON pense que le programme a t revu en d tail par le Comit ad hoc des Politiques pharmaceutiques o si gent 8 membres du Conseil sous la pr sidence du Dr Khalid bin Sahan Un rapport de situation a t examin la soixante treizi me session du Conseil en janvier 1984 et transmis la Trente Septi me Assembl e mondiale de la Sant M Grimsson approuve la proposition contenue dans le document EB75 INF DOC 6 concernant la cr ation d un fonds de roulement du FISE pour l achat de m dicaments et vaccins essentiels Le document EB75 INF DOC 2 quant lui donne un tableau tr s clair de la r partition des responsabilit s entre le programme qualit s curit et efficacit des m dicaments et des vaccins SEM et le programme
39. ure la gestion des m dicaments au niveau national ce qui permettrait d assainir quelque peu la situation Mme DE LA BATUT souhaite galement f liciter le Directeur g n ral pour cet excellent programme se r f rant la proposition de cr ation d un fonds g r par le FISE pour l achat de m dicaments et vaccins essentiels elle souhaite rendre hommage au FISE pour cette initia tive laquelle elle esp re que 1 OMS collaborera Le Conseil et l Assembl e de la Sant devraient inviter les Etats Membres tudier les modalit s de leur participation au fonds propos Le Dr ARNOLD F d ration internationale de l Industrie du M dicament fait savoir que son organisation s est engag e soutenir le programme d action de 1 OMS pour les m dicaments et vaccins essentiels et a lanc un certain nombre de projets visant am liorer l achat et la distribution des m dicaments essentiels dans certains pays en d veloppement Ces projets ont comport la fourniture aux pays concern s des services de personnels form s au contr le de la qualit et aussi l offre de la part d une soixantaine de soci t s de fournir 250 m dicaments essentiels des prix favorables aux pays les moins d velopp s L industrie pharmaceutique est une industrie novatrice et la majorit des produits g n riques actuellement en vente sont le fruit de recherches ex cut es par des soci t s qui font partie de la F d ration Selon le paragraphe 14 de
40. v il y a une l g re diminution en valeur r elle des cr dits budg taires allou s au programme c est l la triste r alit d un budget croissance z ro L une des raisons de l absence d augmentation est que l on consid re le programme comme tant maintenant en mesure d attirer sur la base de relations bilat rales un soutien international beaucoup plus cons quent que ce n tait le cas jusqu pr sent Sur le plan extrabudg taire la situation est beaucoup plus engageante que l expos du budget programme ne le donne penser Des montants additionnels ont t vers s et le nombre des programmes bilat raux a augment Les agences de d veloppement sont encourag es investir parce que l laboration d une politique des m dica ments essentiels pourrait s accompagner d un programme bilat ral d aide au plan des disponibi lit s en devises un moment de graves difficult s dans les balances de paiements Pour le d veloppement des personnels et le contr le de la qualit l OMS a conclu avec la F d ration internationale de l Industrie du M dicament un arrangement aux termes duquel des candidats pourraient tre propos s pour une formation en trois neuf mois 1 OMS ou le pays en cause ne finan ant que les frais de voyage et l industrie prenant sa charge les frais de for mation et les allocations de subsistance Le Dr Nightingale demande des claircissements propos de La phrase plusieurs pays indus trialis
41. ve Au niveau mondial les centres collaborateurs doivent mettre l accent sur la formation et la diffusion de renseignements Le Si ge encourage les contacts entre ceux qui assurent le contr le et l enregistrement des appareils et des produits utilis s pour le diag nostic l OMS envisage en effet de coparrainer en compagnie de l organisation pertinente aux Etats Unis d Am rique une r union mondiale des autorit s de r glementation des appareils m di caux qui se tiendra en 1986 L OMS a d j favoris ce type d interaction dans le domaine des produits pharmaceutiques et de la m decine v t rinaire En ce qui concerne la technologie radiologique le Dr Nightingale indique que l assurance de la qualit est indispensable et que les programmes de formation ont une importance primor diale les centres collaborateurs qui coop rent avec les bureaux r gionaux et avec le Si ge peuvent intervenir au niveau de la formation En conclusion le Dr Nightingale estime que les centres collaborateurs en technologie de laboratoire et en technologie clinique ainsi qu en technologie radiologique peuvent servir de r seau coordonn pour encourager non seulement la diffusion d informations mais aussi le d ploie ment de ressources et la formation Envisage t on d encourager la communication entre les centres et avec le Si ge Le Dr GARC A BATES dit que la technologie clinique radiologique et de laboratoire ainsi que les m dicaments et les vacci
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