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METHODES ET RECOMMANDATIONS

1. Il est recommand au ma tre d ouvrage d informer le responsable de la plateforme de gestion des d chets Celui ci n tant pas souvent au courant des risques li s aux plantes qu il accueille il est n cessaire de lui demander un engagement rigoureux sur la s curisation du p rim tre d entreposage au moins pour ce qui concerne les esp ces terrestres et amphibies plus susceptibles de r sistance la dessiccation que les plantes aquatiques 43 Lenfouissement L enfouissement ou la cr ation de remblais en combinaison avec d autres mat riaux inertes souvent accompagn d un chaulage est le traitement de ces d chets qui suit la mise en d charge Aucun suivi sur ces produits en condition d enfouissement n ayant t r alis ce jour il n est pas possible de recomman der cette solution Si les d chets disparaissent la vue ils continuent n anmoins d exister et de se d grader lente ment dans le sous sol en ana ro biose L impact des percolations d eau pluviale travers de tels champs de d chets sur les nappes profondes n est pas connu On peut suspecter qu il n est pas neutre Les enfouissements faible profondeur sont galement g n rateurs de gaz carbonique de sulfures et de m thane qui Res EDEN diffusent lentement dans l at Enfouissement et chaulage de jussies mosph re Un cas particulier correspond la mise en bordure des foss s cur s des v g taux enlev s qu on laisse s cher pu
2. M thodes et recommandations pour la gestion des plantes exotiques envahissantes La gestion des plantes exotiques envahissantes n cessite la prise en compte de leurs caract ristiques propres importance du bou turage quantit de semences produites capacit d implantation ou de germination vitesse de croissance mais aussi des ca ract ristiques des milieux colonis s ou potentiellement colonisables sensibilit des milieux pr sence d esp ces patrimoniales ouverture du tapis v g tal des usages d velopp s dans ces milieux ainsi que de l historique des gestions pratiqu es et des objec tifs de ces gestions En effet la bonne connaissance de ces facteurs permettra d agir de mani re pr ventive pour emp cher ou limi ter les ph nom nes d envahissement et de mani re curative par la mise en oeuvre d op rations d enl vement Il est important de souligner que la gestion de ces esp ces devrait dans la mesure du possible d buter avant m me que leurs im pacts soient av r s et prennent une trop grande ampleur Les cadres g ographiques de la gestion devront tre pr cis s r gion d partement bassin et les orientations suivantes devront tre adapt es aux chelles de gestion consid r es Par ailleurs il faut consid rer les deux grands types de v g taux que sont les plantes aquatiques et les plantes de berges et leur caract re annuel ou p renne 1 Veille suivis et cartographie 1 1 Veille La propa
3. une r gulation indirecte par des am nagements et du g nie cologique La plantation d essences ligneuses ou herbac es gramin es indig nes concurrentes de ces plantes de rives renou es jussies et dynami que relativement importante combi n e un entretien s lectif par coupe pour les renou es ou arrachage pour les jussies permet de r duire leur performance mais g n ralement pas d liminer les esp ces concern es Le remodelage des biotopes suite une op ration d enl vement des plan tes sans forc ment constituer une radication s il a pour objectif d em p cher les plantes exotiques de re trouver des conditions favorables peut s av rer une solution relative ment efficace Le Bras mort de la Loire envahi de D Tarrier aag A gt L jussies Beaugency 41 La gestion de l ombrage par la restauration et l entretien d une ripisylve permet ainsi de r duire l extension et la dynamique de prolif ration des herbiers de jussies ou des massifs de renou es qui supportent mal la pr sence d un couvert d arbres Il s av re en revanche plus difficile de g rer les caract ristiques de temp rature et de richesse en nutriments Dans le premier cas elles rel vent du caract re al atoire du climat et dans le second des flux particuliers en provenance des bassins versants Toutefois le caract re confin de certains des milieux favorable au d veloppement des hydrophytes envahi
4. Pour le baccharis qui est une plante fleurs le principal facteur de diss mination et d infestation est le vent Il convient alors d in tervenir avant septembre p riode o les fruits se dispersent Il n y a donc pas de probl me de portance des sols pour la logistique n cessaire si les travaux sont r alis s pendant l t Pour les renou es leur pr sence pr s des rives et en trou es des sous bois rend leur accessibi lit difficile Il convient d tre prudent pour r duire les impacts d engins lourds sur les ber ges et sous les ripisylves L apparition de crues printani res peut accro tre les risques d entra nement et de dispersion des rhizomes lors du remaniement des sols Les pr cautions concer nant la diss mination des fragments pr sen t es pour les plantes aquatiques sont gale ment valables En effet les recherches actuelles ont montr qu un morceau de tige de renou e avec un noeud intact peut constituer une bou ture De m me en cas de stockage temporaire de renou es coup es avant exportation pour limination ou sur des zones de br lage il convient de veiller ce que les produits de cou pe ne touchent pas la terre pour viter les ris ques de reprise 7 situ la pose de b ches ou la r alisation d un matelas avec des branchages d autres essences pour viter le contact re nou e terre v g tale est conseill e Par ailleurs il est d sormais prouv qu il y a souvent formation d
5. d effectuer un ensemencement de loin en loin tous les cin quante m tres en canal par exemple Pour cela l op rateur d engin va recueillir une mince pelli cule de vase de surface 5 cm avec le godet de la pelle m canique qu il tend pr cautionneuse ment sur quelques m tres carr s de la zone cur e R Riols LPO Auvergne En cas de doute sur l innocuit des vases il convient de s abstenir de tout apport de s diment De m me il peut tre int ressant d effectuer cette occasion la plantation de rhizomes ou de pieds d hydrophytes si l on dispose de souches r siduelles des populations qui taient ant rieurement pr sentes sur le site I en est de m me pour les h lophytes de berges aux endroits o les jussies les avaient colonis es Le recours des plantes provenant d autres milieux m me proches est proscrire En aucun cas on n introduira des boutures dont l origine g n tique est inconnue plantes vendues en jardinerie mais on pr l vera apr s recueil d avis des boutures de plantes autochtones dans des milieux comparables Ce travail particulier n cessite une pr paration pr alable int gr e un plan de restauration 3 3 5 Cas particulier de lambroisie Quand l ambroisie commence tre signal e dans une r gion il importe d exercer une vigilance de tous les instants afin de ne pas se laisser envahir Chaque habitant propri taire ou lo cataire d
6. es dont particuli rement l g rie dense et le lagarosiphon ont des besoins moindres et peuvent se d velopper dans des milieux ombrag s ou des eaux relativement turbi des Les plantations ou replantations d arbres et d arbustes sur les berges peuvent donc jouer terme un r le r gulateur sur certaines des esp ces dont les jussies et le myriophylle du Br sil 1 conviendra toutefois de ne pas n gliger l aspect paysager de prendre en compte l effet ventuel sur les autres macrophytes pr sents de di versifier autant que possible les esp ces implanter en veillant leur caract re indig ne et local et de ne pas g n raliser ces plantations riveraines pour lesquelles il faut de plus prendre en consid ration la largeur des cours d eau Par ailleurs la ripisylve peut s av rer tre une contrainte notable pour les interventions m cani ques depuis les berges et les op rations de replantation doivent tre bien r fl chies plantation sur une seule berge par exemple Plusieurs essais aux r sultats mitig s ont t r alis s pour lutter contre les jussies a 5 aj 5 F en recouvrant les surfaces en eau par des b ches tendues sur des ch ssis afin d oc MANIP en culter la lumi re Ceci n est applicable que sur de courts lin aires quelques dizai Eg rie dense dans le canal du Berry nes de m tres aux largeurs inf rieures 10 m tres avec un tr s faible courant Cette occultation qui ne peut tre compl
7. j ji i Le Let D r P Te CEF k L _ r A y pi m r a i CS j ha r T 1 _ i k r r n J Haury a J Haury g ES Get jt Il est vrai que cette gestion des d chets des grandes renou es pose une s rie de probl mes sp cifiques et tr s d licats les tiges forment une biomasse importante ventuellement inflammable la fin de la saison s che Les techniques de fauche qui sont pr conis es ne peuvent tre r alis es sans pr caution pour les raisons suivantes laisser les tiges s cher peut favoriser le feu et en conditions humides par exemple d p t dans un foss ou sur des hauteurs importantes conservant une humidit au sein de l an dain on peut avoir un bouturage des tiges Les techniques de br lage des r sidus sont localement interdites Les souches br lent mal et sont autant de zone de red marrage de nouveaux pieds Il est donc d conseill de les fragmenter et de les transporter dans des lieux indemnes de renou es _ u _ _ _ Pour les tiges et les souches des essais de compostage en station agr e et particuli re AERA Et me ment bien suivie sont en cours LE Re dE 27 A Par AE Toutefois sur la majorit des SR py Aug AE sites Internet abordant ce th me du compostage en l absen ce de r f rences bibliographi ques scientifiques celui ci est fortement d conseill voire interdit L enfouissement des tiges et rhizo
8. moin F jet EX oz Saillard 2002 rapporte les r sultats d un essai de lutte exp rimentale contre la renou e du Japon en Auvergne consistant en la plantation d arbustes Sa x purpurea coupl e l arrachage des tiges de renou e Les principaux enseigne ments qui peuvent en tre tir s concernent les caract ristiques des boutures employ es L un des sites exp rimentaux a t plant de boutures d un diam tre de 0 5 1 cm boutures d un an le taux de reprise se trouvait compris en tre 6 et 20 ce qui a motiv l ann e suivante sur ce m me site la plantation de boutures plus robustes diam tre de 3 5 cm 2 3 ans d ge qui ont repris 95 Un autre site exp rimental a t plant de boutures de 3 5 cm 2 3 ans d age dont le taux de reprise s est trouv compris entre 71 et 91 Les deux arrachages annuels pr vus et r alis s au cours de cette tude se sont av r s insuffisants pour ma triser la renou e et Chantier d arrachage de renou es Chadieu 63 Par ailleurs la gestion des d chets est une tape souvent n glig e devant l urgence de la situation et une mauvaise gestion peut amener de nouvelles contaminations Attention ne pas oublier de fragments lors des op rations de fauche Fauche sur berge mais abandon de tiges coup es dans le cours d eau adjacent De gauche droite fauche de berge tiges abandonn es dans le cours d eau d tail des repousses
9. te agit sur tous les v g taux et conduit la s lection des plantes les plus r sistantes Seul un ombrage de plusieurs mois voire plusieurs ann es serait susceptible d affaiblir suffisamment les jussies qui gr ce leur rhizome persistant conservent une capacit de reprise importante Des b ches constitu es par des g omembranes EPDM thyl ne propy l ne di ne monom re r sistantes paisses permettent en plus d un ombrage une augmentation de temp rature pouvant tre pr judiciable aux jussies Mais la reprise demeure n anmoins probable l issue de ce traitement De plus des risques de fermenta tion existent selon les types de colonisation v g tale et de s diment des zones ainsi couvertes Enfin la d gradation des mati res organiques pi g es sous les b ches consomme de l oxyg ne et peut provoquer des d soxyg nations dans les sites en eau Les essais montrent que cette technique peut ventuellement tre envisag e pour un herbier de petites dimensions mais semble r server essentiellement aux berges et ou aux zones terrestres Des exp rimentations de b chage des renou es sur berge ont t men es avec succ s dans les C tes d Armor en utilisant du Bidim maintenu pendant plusieurs ann es avec diff rentes op rations compl mentaires de tassement et d arrachage r gulier des quel ques pieds qui ont pu percer la b che _ _ M v Cette m thode de b chage est donc envisager av
10. Zone humide Q Plan d eau Contexte m t orologique de l ann e M thode d intervention employ e D Arrachage manuel AMN Q Assec A Q Traitement chimique TC secre series Arrachage m canique AMC pr cisez l engin Actions combin es AC Pr cisez Fauchage Fy Pr cisez Outil PRO riaa a e ae M thodes compl mentaires Q Plantation d arbres pour augmenter l ombrage PA G nie v g tal GV Q Actions visant am liorer la qualit de l eau QE Q G otextile GT a AE nir era ker CEE ra P riode Indiquez la p riode durant laquelle vous avez effectu l intervention S i y a eu plusieurs interventions au cours de l ann e pr cisez la m thode employ e chaque fois en indiquant le code correspondant entre parenth se ci dessus Janv F v Mars Avril Juin Juill Juin NN Surface mme O O veme C r colt k gt 1000 m Estimation de la Classes 0 1 m 10 100 m pr ciser la SURFACE TOTALE surface r elle occup e sur le site Nombre d herbiers ou Prestataire Nombre de jours d intervention Nombre de personnes Techniciens B n voles ooo o O Agents saisonniers ooo o o _Entreprise nom oo o o o Association nom oo o o U OO R gie o o o o Aus O Groupe de travail Loire Bretagne sur les plantes exotiques e
11. dans divers d partements Deux S vres Landes Maine et Loire Loire Atlantique Les protocoles d laboration des composts sont en cours d op timisation pour les jussies Une temp rature optimale est re cherch e afin d annuler le risque de survie des graines A l heu re actuelle des r sultats de laboratoire ont montr qu une temp rature de 50 C d truisait la capacit germinative des graines or un compostage bien men peut atteindre et d pas ser 60 C Un itin raire technique de compostage qui permette de retirer un maximum de valeur agronomique du produit seul 8 ou combin d autres d bris v g taux est aussi recherch i B Botinir AVE k Des d marches similaires demeurent entreprendre pour les hydrophytes envahissantes d s lors qu il sera raisonnable de passer des solutions alternatives l incin ration ou l enfouisse ment Cette fili re reste exp rimenter pour les v g taux de rives baccharis et renou es aux tissus plus ligneux Diff rentes tudes sont en cours quant la valorisation de cette biomasse compostage Le compostage des d chets ligneux ici du baccharis n a pas encore t test Cap Atlantique 4 6 L utilisation agricole L pandage est une op ration qui se d cline de deux mani res 4 0 1 L vandage de fragments broy s tr s fin de v g taux frais les produits de l pandage tant ensuite repris imm diatement par le l
12. esp ces sociales vigoureuses telles le roseau Phragmites ou la balding re Pha aris ayant elles m mes parfois un comportement envahisseur peut limiter la progression de certaines plantes exotiques comme les jussies Diverses observations notamment sur la vall e de l Erdre en Bri re et sur des marais charentais montrent toutefois une capacit des jussies envahir certaines roseli res affaiblies par une pression de brouteurs ragondin rat musqu par la fauche ou par une augmentation des niveaux d eau aux p riodes propices pour les jussies EEE Pa 1 Les roseli res denses des rives peuvent galement jouer un r le de filtre des boutures des plantes amphibies en les emp R LA chant d acc der au contact eau terre les fragments de tiges transport s par les eaux ne peuvent s enraciner Des observa tions sur les rives de plusieurs plans d eau des Landes par exemple montrent que les implantations de jussies sur des berges tr s largement bord es de roseli res ne se font que dans les ouvertures cr es dans les roseaux par les usagers pour les acc s de leurs bateaux Une fois install es dans ces La ft a Par APR A NES M ILE M acc s la rive les jussies peuvent ensuite coloniser progressi y NA NO nt HR N ax QU vement l arri re de la roseli re JUN NUE EU T4 PANIER IA W amp B es f RU KEAS Jer Roseli re en Brenne Il est galement signaler que des complex
13. on regroupera les produits d extractions sur une aire b tonn e ce qui permettra de limiter les risques de reprises et facilitera les manutentions ult rieures notamment la reprise des andains et leur re tournement Si le sol est stabilis et peu perm able il faut am nager un syst me de rigoles pour vacuer les eaux d coulement des plantes et de la pluie La mise en place d une grille fine au niveau du collecteur doit permettre d emp cher toute fuite de fragments La forte charge en mati res organiques fermentescibles des lixiviats produits par un tas de plantes en fermenta tion doit amener tendre suffisamment les plantes afin qu elles s chent et ne pourrissent pas au centre du tas et ne continuent pas se maintenir en vie en surfa ce Ainsi les v g taux doivent tre retourn s r guli re ment l aide d une fourche pour de petits volumes ou la griffe mont e sur un tracteur pour les gros volumes f NN A r safe us TE Er Garai Len gt a FA A d f N LFA E Dans ce cas une attention particuli re devra tre port e SSSR ES au nettoyage des outils A 7 de L or _ Mw 4 2 Le d p t en d chetterie Cette pratique est tr s r pandue car c est actuellement la plus conomique mais elle sera probablement interdite court terme Elle d bouche g n ralement sur un enfouissement des mati res organiques apr s gouttage ou s chage de quelques semaines
14. risque potentiel de conta mination locale et de diss mination mouvement des pelles foulage et roulage SERRE Il est donc important que toutes les personnes du chantier soient ON D pie x 2 7 EPES Are vigilantes sur ces questions et qu une personne au moins soit d si Broyage de solidage il convient d tre vigilant gn e pour v rifier ces ventuelles contaminations au fur et mesu au nettoyage du site et de ses abords re sur des zones p riph riques du chantier 3 2 Les p riodes d intervention Il appara t judicieux que les interventions soient r alis es de mani re pr coce la taille moindre des herbiers et des plantes conduit un risque plus faible de production de boutures pour un m me niveau de pr cautions lors des travaux d enl vement Cependant lorsqu il s agit d arrachage m canique de jussie ou de myriophylle du Br sil il peut tre conseill de ne pas r aliser l intervention trop pr cocement car les v g taux sont encore tendres en d but de saison Il est alors pr f rable d attendre un peu pour avoir une traction sup rieure sur les plantes sans cassure en raison d une lignification partielle des tiges ce qui permet de retirer le syst me racinaire plus efficacement Par ailleurs une intervention trop pr coce peut ne concerner qu une partie des her biers certains n tant visibles que relativement tardivement il est donc important de suivre l volution du d veloppement de ces pla
15. techniques courants embarcations sacs waders gants Les aspects sanitaires pour le personnel de ces interventions doivent ga lement tre pris en compte L augmentation de l intensit des interventions permet d exercer une pression importante sur les herbiers Dans les cas les plus compliqu s traiter les ramassages doivent tre poursuivis toute la saison avec un d lai entre passages successifs qui peut tre r duit trois six semaines Les volumes plus faibles enlever au cours de ces interventions successives limitent la p nibilit des travaux et r duisent les co ts de main d oeuvre Ils peuvent m me constituer une alternative int ressante des interventions m caniques tardives La r ussite de l arrachage manuel est en lien direct avec une action tendue dans le temps pluri annualit des interventions et parfois plusieurs passages dans la saison et dans l espace intervention la plus exhaustive possible A ces conditions il s av re tr s efficace et peu producteur de boutures En conclusion la r colte manuelle est un moyen privil gier sur les zones nouvellement infest es en front de colonisation sur lesquelles il convient d intervenir au plus t t Ce moyen est aussi indispensable pour la finition de chantiers d arrachage m canique ainsi que pour l entretien diffus S il est de mise en oeuvre assez simple il suppose n anmoins une formation minimale des op ra teurs surtout dans l objectif d arracha
16. travail associ aux risques sanitaires dus au contact direct avec l eau leptospirose bact ries f cales etc ce qui doit amener ne le mettre en oeuvre que dans des situations bien sp cifiques en adoptant des modalit s pratiques qui permettent de r duire autant que faire se peut cette p nibilit v Pour les plantes aquatiques Le travail manuel est souhaitable dans la mesure o la main demeure le seul instrument permettant de jauger de la r sistance et de l int grit des plantes m me dans des conditions o la visi bilit est tr s r duite eaux souvent turbides L utilisation d outils manuels crocs r teaux petites pelles peut s av rer un com pl ment utile aux travaux strictement manuels Cette qualit permet de travailler en valuant assez pr cis ment la proportion de rhizomes extraits et r duit sensiblement le boutura ge Cette op ration peut tre r alis e depuis le bord avec des cuis sardes ou depuis une embarcation d s que les conditions de vi tesse de courant et de profondeur des eaux le permettent Dans la mesure du possible l utilisation d une embarcation est d ailleurs recommand e car elle limite les impacts locaux sur le site absence de pi tinement acc s direct aux pieds de berge et donc aux her biers r duit la fatigue des op rateurs et permet de stocker des volumes de plante sans contraintes physiques trop importantes en limitant le port de charges lourdes d un site un a
17. Il est fortement recommand que tout chantier m canique d enl vement soit dot de facilit s pour le nettoyage des instruments sur site par exemple g n ratrice portable pompe eau portable nettoyeur haute pression portable w Le transport ne devrait pas pr senter en lui m me de risques de diss mination de fragments Pour cela il convient que le ma tre d oeuvre s assure de conditions pratiques qui rendent impossible la fuite de fragments des contenants containers sachets etc et des v hicules remorques bennes etc Il convient de surveiller l tat des sachets plastiques recevant les d chets v g taux et de r server leur utilisation ces travaux pour limiter les risques de transport et de diss mination de fragments lors d autres utilisations transport de terre de branchages Un tiquetage des contenants est alors conseill Il convient aussi de les fermer pour un transport en plein air sur remorque ll faut enfin prendre des pr cautions particuli res pour les transports en vrac sur remorque benne ou chaland il faut b cher ou tendre un filet robuste maille fine 2 cm maximum pour viter la fuite de fragments pendant le transport v Nettoyage des sites Chaque chantier conna t le d ploiement d engins m caniques de v hicules et des dispositifs de stockage temporaire Bien que d di s une fonction de nettoyage tous ces l ments pr sentent dans leur fonctionnement un
18. able cf chapitre R glementation p 26 27 De tels travaux men s en p riode froide de la fin de l automne au d but du printemps sont pr judiciables aux esp ces enfouies cistudes tortues anguilles tanches carpes et peuvent avoir des incidences notables sur les bioc noses l aval des milieux am nag s flux polluants d eaux charg es en mati res en suspension en l ments toxiques Il faut donc que ces travaux soient effectu s en p riode de bascule de temp rature au moment o la faune mobile peut fuir d but du printemps ou fin d automne et de pr f rence avant que les v g taux envahissants aient commenc produire de grandes quantit s de biomasse L extraction des rhizomes et des boutures subsistant dans les vases du fond n cessite une finition manuelle compl men taire plus tardive printemps ou t suivant Le milieu ainsi trait reste faiblement accueillant La cistude une esp ce prot g e prendre en compte pour la flore et la faune benthiques Le s diment dans les travaux de curage sec subsistant est souvent dur et les souches de micro organismes la base des chaines alimen taires n cessitent la pr sence de vase molle ou de fonds meubles pour se d velopper de nou veau dans de bonnes conditions Si on est certain que les s diments situ s proxi mit des travaux ne contiennent pas de frag ments boutures ou rhizomes de plantes ind si rables il est donc conseill
19. abour Cette solution donne des r sultats satisfaisants lorsque le milieu se pr te de tels pandages en particulier sur des parcelles non humides o les plantes broy es peuvent tre rapidement incorpor es au sol Cette solution n cessite l application de plusieurs tapes successives pour obtenir un bon r sultat tri des d chets issus de l arra chage m canique pierre bois plastiques pandage peu pais pour un s chage rapide et g n ral choix du mat riel d panda ge et de r galage pour une meilleure efficacit pelle avec godet griffe sur camion pandeur temps de s chage suffisant broyage fin labour rapide apr s broyage enfouissement La qualit de la biomasse pandue conditionne le r sultat de cette valorisation Par exemple la quantit et la qualit des s di ments pr sents dans la biomasse v g tale doivent tre prises en compte dans la valorisation notamment pour des questions tech niques le broyage est par exemple difficile r aliser correctement lorsque la vase ou la terre est fortement pr sente Un certain nombre de pr cautions doivent galement tre respect es pandage hors zone humide connaissance agronomique des pro duits pandus int gration dans le plan d pandage de l agriculteur qui recoit les produits normes d pan dage contraintes r glementaires autorisation Des essais d pandage de plantes enti res s ch es au moins partielle ment en s
20. aquatiques indig nes Il s agit d un syst me de barre de coupe compos e de cisailles horizontales barres de coupe adapt es des faucheuses agricoles Elle peut aussi recourir au passage de lames coupantes tract es sur le fond principe de la faux Cette coupe m me suivie d une r colte partielle des v g taux coup s est proscrire dans le cas des v g taux exotiques en raison de la difficult de gestion des boutures qui sont syst matiquement produites L abandon dans les eaux de tout ou partie des mati res organiques produites peut engendrer des consommations importantes d oxyg ne pouvant cr er des dommages la faune aquatique dans les milieux stagnants Une coupe et une r colte simultan e moisson est possible avec des engins sp cifiquement con us bateau moissonneur Ces interventions sont r serv es des plans d eau ou des milieux aquatiques de grandes dimensions aux fonds assez r guliers et concernent exclusivement les plantes immerg es telles que le lagarosiphon ou l g rie dense Cette technique est galement utili sable sur les canaux navigables en raison de l absence de courant et de la possibilit de fermeture du secteur en travaux par des cluses par exemple Elles sont r p ter annuellement et leur dur e d efficacit est g n ralement r duite quelques mois Par rapport au faucardage seul elles pr sentent l important avantage de retirer du milieu aquatique les plantes coup es au fur et mesure d
21. artie Ainsi les insectes phytophages pr sents sur les territoires merg e de ceux ci De plus le pi tinement par ces animaux des fran ais d introduction des jussies ne semblent pas encore tiges de jussie participe pleinement l installation voire la propa tir s par ces v g taux Hormis les col opt res quelques gation de l esp ce sur le site et les interventions de gestion ult latves de trichopt res et de l pidopt res ont t observ es rieures sont encore plus difficiles r aliser jussie fix e profond 5 les feuilles MESSE des plantes l les premiers ment berge d grad e consomment effectivement des parties des limbes des feuil __ les des rosettes flottantes les autres utilisent des parties de 07 feuilles pour la construction de leurs fourreaux nymphaux ou larvaires Ys g ES di 4 keat T TS E a Des observations assez r centes Dauphin 1996 Petelczyc et al 2006 ont montr que des col opt res des genres Ga erucella et Altica se nourrissant normalement de feuilles de n nuphars de potamots ou de plantes de bord des eaux peuvent occasionnellement consommer des feuilles de jus sie Les renou es sont galement consomm es par diff rents RE A col opt res polyphages indig nes un seul en Grande i ET 4 Ps RE 22 Bretagne a t signal comme consommateur actif des raci 4 Nr j T EPRE LORT PIE a a SEM nes des rhizomes et du feuillage et pouvant d truire la plan m
22. artie des stations taient recouvertes de foin Le fait que la plante se trouvait en m lange avec d autres esp ces v g tales compliquait encore son arrachage Dau tres interventions auront t n cessaires pour s assurer er ii de l radication compl te Une sensibilisation par voie de presse a galement t envisag e afin mues mmer d viter que les personnes nettoyant leur bassin d agr ment continuent Se de diss miner ces esp ces exotiques envahissantes A gt AS TE T s s pAr C er 0 A ETa PEA Cet exemple montre l importance tant de la pr vention que de la sur a A veillance et de la rapidit des r actions pour radiquer ou au moins Sss contenir des esp ces fort potentiel invasif sr Les crassules arrach es tal es sur un bord de talus sec er PACE EE LE PSE v SR LE LR NE io Arns TTE 2 TER Vue An PE D Ps 333 Les interventions chimiques v Pour les plantes aquatiques Depuis fin 2009 il n existe plus aucun produit phytosanitaire homologu pour les milieux aquatiques En outre l arr t minist riel du 12 septembre 2006 pr cise les conditions de traitement proximit des points d eau d finition de zones non trait es Cet arr t a t depuis repris et pr cis dans plusieurs d partements cf chapitre R glementation p 27 28 v Pour les plantes de berges et les formes terrestres des plantes aquatiques Des her
23. aut en r aliser un ramassage m thodique La majo rit des fragments v g taux de tiges et de feuilles sont flot tants ce qui n est pas le cas des rhizomes Ce ramassage se fait habituellement l puisette voire la main Cela permet d atteindre des endroits difficilement accessibles entre des pieds de roseaux des boulements de berges et de r aliser ainsi une finition aussi rigoureuse que possible I faut signa ler que les boutures peuvent avoir des tailles tr s diff rentes Or les avanc es scientifiques ont permis d valuer certains risques pour les jussies par exemple une feuille avec son bourgeon axillaire peut constituer une bouture Syndicat du Dos Ak La finition manuelle indispensable v Les transferts et le stockage temporaire La gestion des fragments de v g taux est aussi n cessaire pendant l op ration d enl vement En effet les v g taux extraits sont souvent d abord entrepos s dans une embarcation enl vement embarqu ou directement sur berge enl vement m canique ou manuel depuis le bord ou directement en remorque enl vement m canique depuis le bord Ces phases doivent tre soigneuse ment r alis es car elles comportent des risques de diss mination ou de prolif ration des plantes Dans le cas des jussies tout frag ment oubli qui se retrouve au contact d un sol humide est susceptible de prendre racine Le risque est moindre avec les esp ces hydrophytes Toutefois le fragment
24. aut toutefois rester vigilant pour viter que ce d cloisonnement des secteurs infest s n occasionne des colonisations l aval im portantes ainsi des chasses de nettoyage apr s curage de biefs dans le canal de Nantes Brest ont entrain la colonisation de plusieurs kilom tres de r seau par l g rie dense _ _ M 3 Les m thodes denl vement et de destruction 3 1 Les pr cautions prendre 311 Cas des plantes aquatiques Toute intervention d enl vement doit faire l objet d une pr paration minutieuse avec certaines dispositions prendre au pr ala ble l objectif principal est d emp cher la dispersion de fragments et de boutures et d vacuer les biomasses des secteurs risques Les plus grandes pr cautions doivent galement tre observ es lors des phases de transport des fragments de plantes et du net toyage du chantier v L tablissement de barrages Afin d viter la diss mination possible de d bris flottants ou entra n s entre deux eaux il convient de s curiser le p rim tre o s effectue toute op ration susceptible d entra ner la cr ation de boutures ou de fragments de plantes Si le syst me peut tre confi n facilement gr ce la pr sence de vannes proximit il faut recourir syst matiquement la fermeture de celles ci l amont et l aval Lorsque l on ne dispose pas de barrages positionn s de mani re pratique il convient d tablir des barrages amovibl
25. bicides restent autoris s pour des applications sur les plantes de rives sous r serve d une absence d entrainement du pro duit dans les eaux Aucun d entre eux n tant toutefois sp cifiquement d di cet usage il convient de mettre en oeuvre des interventions pr sentant une efficacit certaine avec les risques les plus r duits possibles Il est souligner que m me si leur usage est parfois autoris natio nalement des arr t s pr fectoraux peuvent en interdire l usage r gionalement De plus il convient de respecter la r glementation en bord de cours d eau et foss qui dans de nombreux d partements interdit l usage de pesticides proximit respectivement moins de cinq m tres et moins d un m tre Le glyphosate a t test avec succ s plusieurs reprises sur les renou es Mais l application s lective est tr s difficile dans des fourr s denses Le baccharis fait l objet de tests avec diff rents produits qui n ont pas encore apport de r sultats probants Depuis 2003 la Communaut d agglo m ration Cap Atlantique presqu le de Gu rande avec l aide du SRPV des Pays de la Loire teste des protocoles pulv risation sur des rejets et d vitali sation de souches au pinceau avec diff rents her bicides s lectionn s pour leur faible r manence avec un suivi de leur dispersion pour valuer leur impact cotoxicologique N anmoins les r cents arr t s pr fectoraux interdisant l usage des pesti cide
26. ctions qui en r sultent p Ge CPIE Monts du Pilat at 2 Facteurs de limitation et de pr vention De nombreuses observations ont permis de pr ciser le comportement de ces esp ces v g tales face des facteurs qui peuvent induire une perte de performance dans le d veloppement des esp ces Lambert 2009 2 1 Les facteurs indirects hors intervention sp cifique 211 Facteurs abiotiques v Les nutriments Les plantes exotiques envahissantes sont souvent des plantes nitrophiles et relativement exigeantes en nutriments Les l ments azot s sont naturellement abondants dans les marais substrat argileux et le phosphore souvent facilement disponible La pro duction de biomasse de ces plantes est souvent corr l e la disponibilit en nutriments mais leur installation dans de nouveaux sites correspond dans la plupart des cas la pr sence de biotopes favorables Les actions visant limiter les apports de mati res organiques ou de nutriments dans les bassins versants devraient en th orie r duire les capacit s de production de ces esp ces mais pourraient ne pas influer de mani re notable sur leurs potentialit s d installation De plus les preuves exp rimentales man quent actuellement sur les relations nutriments d veloppement des populations d invasives et surtout sur l effet limitant de la r duction des nutriments En effet les programmes de ma trise des pollutions en cours s inscrivent dans la dur e et leurs
27. de graines fortement suppos dans le cas des jussies et av r sur cer tains sites Ce travail peut tre fait en eau ou sec v Le curage en eau Cette pratique est conseill e pour les milieux recelant de la faune mobile poissons amphibiens pouvant s chapper du site sur lequel sont r alis s les travaux Cette technique permet en outre des conomies d eau en absence de vidange Dans ces conditions il est en revanche difficile de modeler une ligne de fond et de n enlever que ce qui est souhait r gle du vieux fond vieux bord Une baisse progressive du niveau de l eau avant le chantier une semaine quinze jours selon la taille du plan d eau ou du bief peut tre une solution permettant l chappement des animaux et l obtention d une ligne d eau suffisamment basse pour pouvoir s en servir de r f rence pour le profilage longitudinal La mise en oeuvre de cette technique est beaucoup moins probl matique dans les plans d eau vidangeables v Le curage sec Cette m thode est couramment employ e pour effectuer un travail avec contr le visuel Il est n cessaire d effectuer une vidange pr alable en prenant toutes les pr cautions n cessaires pour permettre l chappement de la faune cette fin il convient de se rapprocher de l ONEMA pour un cadrage de m thode et des F d rations d partementales de p che pour un soutien technique en ayant pris soin de proc der la d claration ou demande d autorisation pr al
28. de lutte contre la plante faisant appel des techniques de g nie v g tal coupl es un b chage des berges les plus infest es Les berges de la douve de d valai son 500 m lin aires ont ainsi t b ch es puis s curis es contre l rosion par la plantation de saules afin de cr er une ripisylve dont l ombrage est destin ralentir l appari tion de jussie En 2005 au vu des r sultats sur la douve principale qui a pu tre d barrass e de ses boutures en AE seulement deux jours contre 13 jours pass s au d gage R w o s 7 o x De re Les SE Fan Pate SA 2 Wa LUE ES VAS ment des pis sur la fray re l ensemble des huit pis a t ORNE CC RE CN SK x Re AMV ST Det 1 gt US 112 VO K Mairat DREAL Pays dela Loire recouvert de b ches tiss es apr s fauche de leur pourtour SO Hair at ays ire Depuis un arrachage manuel d entretien est n anmoins r alis chaque ann e La croissance de la ripisylve par l ombrage qu elle projette sur la douve principale y rend la jussie moins vigoureuse et larrachage en est facilit diminuant la dur e des interven tions Si la jussie n est pas limin e ces actions combin es semblent efficaces puisque ses populations ont aujourd hui tr s largement diminu et la production de la fray re est redevenue plus que satisfaisante La croissance des v g taux invasifs strictement aquatiques serait galement limit e par les fortes turbidit s Ces
29. e graines viables dans de nombreux massifs de renou es ce qui conduirait intervenir si possible avant la floraison 313 Le nettoyage des engins et des sites pendant les chantiers Il est particuli rement important de porter toute son attention sur les l ments p riph riques du chantier En effet toute plante et tout fragment de plante disposent la fois d une bonne capacit de survie hors de l eau quelques jours quelques mois notamment si le support son contact est humi de sol humide b che mouill e motte flaque fond de barque bassine etc d une excellente capacit de reprise v g tative la moindre occasion de fixation dans un milieu aquatique m me temporaire avec un minimum de substrat v Nettoyage du mat riel Le premier point concerne le nettoyage des outils ayant t au contact des plantes les godets et griffes de pelleteuses ainsi que les outils manuels et les bottes ou chaussures du personnel Si les outils manuels sont g n ralement nettoy s il est trop sou vent consid r que le soleil et le vent sont suffisamment efficaces pour les engins m caniques Il convient d tre vigilant sur la propret des engins avant leur arriv e sur site Il faut de m me s attacher les v rifier s ils gagnent une autre zone d intervention ou d entreposage et de stockage Cela aurait par exemple pu viter qu un engin de curage prove nant du Marais breton n apporte de la jussie en Bri re
30. e l avanc e de l appareil et donc de limiter l abandon de boutures dans le milieu La coupe des v g taux est r put e avoir pour effet de stimuler leur repousse au cours de la saison de croissance et elle doit tre renouvel e si l on veut r duire fortement l occupation du milieu par ces plantes Dans tous les cas elles n auront pas v ritablement souffert les bases racinaires ou les rhizomes ayant t pargn s conservant leur potentiel v g tatif pour une reprise l ann e sui vante Des essais d arrachage de lagarosiphon dans l tang Blanc Landes ont montr une efficacit technique int ressante mais les apports de boutures depuis les zones p riph riques ont tr s fortement diminu la dur e de la r duction de la colonisation Dans les cas o ces techniques peuvent tre utilis es il est n cessaire de tenir compte des capacit s de fuite des organismes na geurs En effet il convient d adopter un rythme d avancement du bateau en rapport avec les vitesses de fuite des alevins de pois sons 15 20 cm s soit 0 5 km h qui sont les h tes privil gi s des herbiers de tous types De plus des tests r alis s sur la S vre niortaise ont montr que les captures de poissons par les tapis roulants d un bateau moissonneur taient inf rieures dans l apr s midi et lorsque l appareil fonctionnait dans le sens du courant Dutartre et al 2005 en centre ville L envahis Mais de 1999 2006 aucune int
31. ec une finition manuelle r cup ration de brins et bou tures flottantes faut rappe ler encore que cette m thode m canique garantit moins de pr cision qu un arrachage manuel et qu ainsi une pro portion plus importante de D boutures et de fragments de Arrachage de jussie en marais poitevin rhizomes peut tre produite Si au contraire la reprise est faible il convient de r aliser un arrachage manuel en tirant sur les plantes pour en extraire les rhizo mes Les garanties d un r sultat plus durable sont meilleures gene N Pipet IBSN La fiche de suivi des chantiers de lutte contre les esp ces invasives dont la premi re page est pr sent e ci contre vous la trouve rez avec sa notice explicative en annexe 7 p 132 135 a t con ue en 2008 dans le cadre du groupe de travail Loire Bretagne partir de la fiche d j en usage dans le groupe r gional des Pays de la Loire Propos e aux groupes r gionaux du bassin n en utili sant pas encore cette fiche aborde les diff rents aspects du site tels que l esp ce ou les esp ces concern e s la localisation et le contexte topographique et cologique mais aussi les aspects plus techniques du chantier dans la rubrique Choix d intervention En listant ces modes d intervention cest l valuation des co ts et des r sultats qui est recherch e cf annexe 1 p 121 Les as pects financiers figurent la suite ainsi que les suivis et ventuels chantiers ult
32. ec beaucoup de pr cautions car elle n est pas du tout s lective et peut l extr me favoriser la repousse pr coce des plantes forte vitalit au d triment des plantes indig nes souvent peu comp titives Elle suppose de laisser les b ches durablement et de s assurer qu elles ne sont pas perc es Un exemple de b chage sur la fray re brochets de Tress 44 La fray re brochets de Tress sur la commune de Pless est une zone de marais am nag e pour la reproduction de cette esp ce propri t de l AAPPMA la Br me de l Isac depuis 1996 dans le lit majeur du canal de Nantes Brest w 1 Lie on La jussie y est apparue en 1999 et a rapidement envahi toute la surface en eau ainsi qu une Eo partie de la zone de prairie entrainant de gros dysfonctionnements en effet la douve principale tant combl e par la plante d s le mois d avril les alevins ne pouvaient plus d va ler jusqu au canal de Nantes Brest Depuis 2004 le soutien du Conseil g n ral de Loire Atlantique a permis de g rer au mieux les populations de jussies Ludwigia grandiflora et de contenir l extension de l esp ce sur la prairie zone de ponte des brochets par de lourds travaux d arrachage manuel sur l ensemble de la fray re soit 2 km de lin aire KE 2 5 14 13 s n parall le la F d ration de Loire Atlantique pour la p che et la protection du milieu aquatique a mis en place un dispositif pr ventif
33. effets ne sont pas perceptibles court terme v Le gel Les parties a riennes de nombreuses esp ces amphiphytes jussies myriophylle du Br sil meurent sous l effet du gel Il en est de m me des rhizomes si la zone concern e est en assec et que les s diments g lent en profondeur temp rature inf rieure 5 C et dur e suffisante des gel es Mais ces r sultats sont v rifier sur des populations qui semblent de plus en plus co adapt es aux climats locaux tudes en cours En revanche les rhizomes et les parties anciennes prot g s du froid par l eau et les s diments peuvent survivre Ainsi si les jussies peuvent en th orie s implanter et se maintenir dans toutes les r gions fran aises sauf dans les w zones de montagne les ph nom nes de prolif ration s observent essentiellement dans les r gions temp r es Ouest Sud Par contre l action du gel associ e l assec semble plus efficace sur le myriophylle et les Hydrocharitac es lod es lagarosiphon Par ailleurs les parties bien visibles d autres esp ces herbac es telles les renou es disparaissent en hiver comme celles de nom breuses g ophytes rhizomes v La nature et la texture du sol Ces facteurs p dologiques ont une influence notamment pour les esp ces terrestres CENTER ANR Ainsi les renou es et l ambroisie s implantent sur les sols remani s zones des lits majeurs soumises aux crues fr quentes o elles p
34. erven s Jocales Face au d veloppement de l esp ce en a et des Autizes SMMPBVSA d cidait donc de se charger F d ration de Vend e pour la p che et la protection du milieu nt donc mis en oeuvre tous les ans Entre l automne 2009 et e ermis de d finir pui m thodo o 10e t trait s par faucardage avec r t quelque 845 n qui ont t export s vers une n nondable Le co t de l1 intervention 4 avo sIN Jes g rie ont t observ es sur le bord des berges qui incitent dre quelques pr cautions suppl mentaires pour les ann es venir comme de pr voir une finition manuelle ou adapter la p riode d inter vention en fonction des niveaux d eau afin d approcher les berges D Astier dy Hamn Agrocampus Ouest 75 w Les plantes de berges La coupe ou la fauche occasionnelles sont g n ralement d conseill es puisqu elles ne permettent d aboutir qu une revitali sation des plantes avec seulement des effets visuels tr s temporaires Pour le baccharis la coupe r p t e sur une m me saison pendant plusieurs ann es a toutefois donn de bons r sultats sur quel ques sites tests entretenus par les paludiers sur les marais de Gu rande Cette op ration r alis e avant la floraison peut en outre permettre d puiser le stock de graines Elle permet galement de traiter les pieds vivaces avec d autres m thodes arrachage de pr f rence traitement chimique avec des p
35. erventions en tangs et sur des tron ons courts entre ouvrages ou batardeaux de terre et isol s des autres secteurs du cours d eau pour ne pas nuire d autres organismes vivants Les assecs ayant des impacts importants sur les bioc noses et les s diments il conviendra de s assurer des possibilit s de r cup ration du milieu apr s une telle intervention Le d lai d intervention doit tre court d s que se pr sente une fen tre m t orologique favorable la dur e de l assec tant en lien direct avec l ampleur des impacts sur le milieu et les plantes Toutefois un assec trop court risque de favoriser les deux taxons am phibies jussie et myriophylle susceptibles de r sister un gel mod r au d triment des plantes indig nes Dans quelques cas la mise en assec partiel de retenues sur des cours d eau a m me conduit une acc l ration de la colonisation par les jussies car les conditions de baisse des temp ratures ont t insuffisantes pour que le froid affaiblisse les plantes C est donc une modalit d intervention conduire avec prudence Les r sultats de tels essais sont pour le moment peu probants De plus une telle pratique est non s lective et tend d truire tout autre organisme ne disposant pas de forme de persistance 2 3 Conclusion Dans un certain nombre de cas la r habilitation ou la restauration compl te de la zone touch e peut s av rer n cessaire Ceci peut conduire
36. es La pose de filets Un premier moyen consiste r aliser un barrage en filets maille fine lt 1 cm sur la largeur du cours d eau avec un double jeu permettant le levage du filet colmat sans perte de boutures Ce proc d a l avantage de s adapter toute largeur de cours d eau pour peu que le courant soit faible nul Un courant trop important pour le filet en charge peut entra ner des difficult s pour le ramener voire la perte de celui ci avec son contenu Signalons qu un dispositif adapt d ancrage et de pose est pr voir en fonction de cette charge Tout comme on vitera de devoir d placer trop souvent les dispositifs ce qui suppose une r cup ration des boutures entre la zone de travail et les filets avant leur enl vement Sur les petits cours d eau ou en marais la faible largeur lt 10 m peut permettre d utiliser de petits filets Toutes les boutures re cueillies dans le filet devront tre soigneusement extraites pour traitement ult rieur Les barrages flottants qui ne touchent pas le fond sont proscrire car ils n emp chent pas le passage de boutures par le fond lors que la charge du filet entra ne une d viation du courant qui passe par dessous Toutefois dans certains milieux et sous r serve que la fr quence de ramassage soit suffisante pour limiter la charge des filets ne touchant pas le fond peuvent tre utilis s notamment pour la jussie en zone de marais et autres sites faible courant L a
37. es ces techniques m caniques une finition la main arrachage des tiges r siduelles et ramassage des frag ments l puisette demeure absolument n cessaire Attention ces m thodes sont peu s lectives dans le cas de peuplements mixtes avec des v g taux indig nes ou en marge de peuplements Il convient alors de traiter ces secteurs la main Les caract ristiques du site d interven tion largeur hauteur des berges pro fondeur envasement hauteur d eau doivent tre connues pr alablement pour permettre ou r aliser correctement ce type d intervention Ramassage manuel de jussie sur l tang d Apign 35 J Haury v l enl vement la pelle m canique des plantes de berges La m thode d extraction des racines par terrassement demeure la plus efficace pour les renou es et le baccharis Ces pratiques ra dicales sont r server des zones restreintes quelques dizaines de m tres carr s sur des secteurs fort enjeu d o elles doivent absolument dispara tre C est le cas de nouveaux foyers isol s ou de foyers fort risque de diss mination Ces pratiques demeurent peu utilis es car il n est pas envisageable de retourner les sols pour dessoucher sans garantie de succ s sur de grandes surfaces en zones humides et en bord de cours d eau Les r sidus de terrassement doivent tre export s car le risque d enfouir des boutures en comblant nouveau les tr
38. es d invasives compliquent la gestion avec des comp titions intersp cifiques par exemple entre jussie et g rie dense ou autres hydrophytes submerg es ou m me entre amphiphytes comme jussie et paspale ou jussie et myriophylle du Br sil voire entre les deux esp ces de jussies Haury et al 2008 2 2 Les facteurs directs et moyens techniques de pr vention et d accompagnement avec intervention sp cifique possible v Le courant Les esp ces exotiques aquatiques strictes ne s implantent g n ralement pas dans les zones de fort courant Elles ne peuvent se maintenir en herbiers denses qu proximit des berges zones de faible courant dans les bras morts et les milieux stagnants Tou tefois leur implantation reste possible dans des biotopes courants o elles ne peuvent se d velopper en masse Par exemple le lagarosiphon a t observ dans une partie courante de l Adour en petits herbiers prot g s du courant par les herbiers de renoncu les De m me l g rie dense est pr sente dans la partie aval du fleuve Dordogne o elle se maintient en tr s petits herbiers dans des zones de courant mod r pouvant d passer 20 30 cm s en t et les lod es peuvent former des herbiers en courant y com w n pris dans des rivi res salmonid s Dans tous les cas ces esp ces ne causent localement aucune nuisance mais conservent leurs capacit s de production de boutures vers l aval Pour les renou e
39. es voisines etc en utilisant cette fois des d sherbants s lectifs pargnant les poac es sans oublier que l usage de tout phytocide est proscrit en zone humide et proximit du r seau hydrographique cf supra et chapitre R glementation p 27 28 v La gestion des d chets Les plants arrach s ou fauch s peuvent tre laiss s sur place hormis s ils portent d j des capitules Si le temps est sec les plants s cheront et disparaitront rapidement On peut galement les mettre dans des sacs poubelles Les d chetteries acceptent aussi les d chets verts en cas de grosses quantit s 3 3 6 Cas particulier des grandes renou es Pour ces esp ces les m thodes de lutte employ es sont chimiques m caniques ou biologiques et sont fr quemment combin es LYS LR Zi z P A 4 n n E7 5 E ane S Une exp rimentation men e par l association ECHEL Gaillard et al 2002 dans la r gion de Besan on a compar plusieurs combinai sons de moyens de lutte m caniques incluant plantation ou semis d esp ces concurrentes pose de g otextile arrachage ou fauche de la renou e Les meilleurs r sultats ont t obtenus en associant la pose d un g otextile type ISOMAT non tiss biod gradable 98 750 1400 g m apr s travail du sol au rotavator la plan tation de ligneux noisetier fusain d Europe saules aulne fr ne raison de deux plants par m2 Au cours de deux ann es de suivi aucune
40. evient alors responsable des plants d ambroisie qui peuvent se d velopper sur son terrain Par cons quent il doit veiller mettre tout en oeuvre pour les liminer et viter qu ils se propagent conviendra de mettre en place une campagne d information et de sensibilisation adapt e Le devoir de tous est de surveiller d alerter et d agir Si une personne rencontre de l ambroisie le premier r flexe doit tre de l arracher Si les quantit s s av rent trop importantes elle doit pr venir imm diatement le propri taire locataire ges tionnaire ou la municipalit afin qu une action soit entreprise v Les solutions pour pr venir l apparition de l ambroisie en agriculture Favoriser la rotation des cultures Nettoyer les bords de chemins et de champs pour viter la propagation gt Pr voir le travail du sol apr s moisson des parcelles infest es Faucher dans les jach res partir de mi juillet CRMET IE L ambroisie feuilles d armoise v Les solutions pour pr venir l apparition de l ambroisie dans les autres situations espaces verts jardins voiries et axes de communication terrains en friche chantiers Favoriser la concurrence des autres v g taux et la diversit v g tale m me sur des gazons par exemple avec des plantes fleurs V g taliser par semis ou implantation d esp ces herbac es et arbustives type engrais vert moutarde tr fle luzerne Installer un paill
41. gation des esp ces v g tales invasives se fait par diff rents processus directement li s aux esp ces elles m mes et aux milieux concern s cf chapitre Contexte et fondamentaux p 4 13 Le plus souvent les sites d apparition de ces esp ces dans de nouveaux biotopes sont d tect s trop tard pour permettre une radication La pression de restauration et d entretien s exerce es sentiellement au niveau de zones colonis es depuis plusieurs ann es pr sentant des peuplements importants Un des enjeux principaux de la gestion est en effet de tenter de contenir la propagation et l extension des populations dans les zones d j colonis es et d emp cher des transferts de propagules vers des secteurs d pourvus de toute infestation Si la colonisa tion est parfois tr s progressive avec seulement quelques pieds passant souvent inaper us qui apparaissent dans un premier temps sur un nouveau site elle peut aussi tre tr s rapide Ceci devrait imposer une veille importante y compris en dehors des zones colonis es et une action rapide d s qu il y a d tection pour tenter une radication locale L chelle pertinente pour suivre et g rer les ph nom nes d envahissement par les plantes aquatiques et ou palustres est celle du bassin versant Un des points qu il para t important de surveiller est la composante form e par les points d eau d un bassin versant et l ensemble des connexions hydrologiques permanentes ou temporaires e
42. ges s lectifs et la mise en place de conditions de s curit sp cifiques et d am liorations des conditions pratiques de ces travaux pour en diminuer la p nibilit mat riel adapt etc Exemple de tentative d radication d une station de crassule de Helms d tect e pr cocement Le 29 juin 2010 la demande de l association Bretagne vivante l antenne de Nantes du Conservatoire botanique national de Brest CBNB visitait une station d hydrocotyle fausse renoncule situ e sur un bassin d orage Gu rande 44 Outre l hydrocotyle quel ques plaques de crassule de Helms taient galement pr sentes couvrant alors moins d un nr au total Le CBNB a n anmoins im m diatement averti le Conseil g n ral de Loire Atlantique la suite de quoi un chantier d arrachage g r par Bretagne vivante DE t mis en place pour tenter d radiquer cette plante Sept b n voles de l association se sont ainsi r unis du rant deux heures le 18 juillet 2010 en matin e pour arra cher les pieds de crassule qui couvraient alors environ 10 nr En effet en trois semaines la surface colonis e avait t multipli e par dix la croissance ayant certainement t acc l r e par les fortes chaleurs de cette p riode l limination n a cependant pu tre totale du fait no tamment de cette superficie plus importante que pr vue mais galement parce que les bordures du talus entourant le bassin venaient d tre fauch es et qu une p
43. i peut avoir un impact en particulier sur les appareils v g tatifs de certaines esp ces v La modification des eaux par une mise en assec Ce proc d vise exposer les plantes des niveaux de dessiccation qui entra nent th oriquement la mort des parties rig es tiges feuill es et rendent impossible la survie des rhizomes Il implique la mise sec d une partie d un foss ou d un cours d eau pose de batardeau ou utilisa tion d ouvrages ou la vidange d un plan d eau L eau doit tre vacu e ou laiss e vaporer L efficacit de cette technique d pend de la natu re du s diment du degr de dessiccation atteint en profondeur dans celui ci gt 20 cm et de la dur e de la dessiccation plusieurs semaines Certaines esp ces aquatiques supportent toute fois assez bien des ass chements temporaires voire prolong s formes terrestres des jussies Ces conditions sont difficiles atteindre en raison de l humidit r siduelle qui persiste tr s souvent dans les fonds d autant plus si les s diments sont tr s organiques et conservent longtemps leur eau interstitielle De plus pour les jussies les banques de graines peuvent permettre une recolonisation rapide des sites apr s remise en eau Bottner IAV Jussies sur un assec Des ass chements ou des baisses de niveaux d eau au moment de gels s v res peuvent permettre au moins l affaiblissement de ces esp ces I faut toutefois r aliser ces int
44. is en recouvrant le sol de mat riaux qui bloquent la v g tation copeaux de bois corces graviers pierre concas s e etc pr s des arbustes et plantations Installer un g otextile en tendant une membrane textile fibreuse sur le sol qui emp che long terme toute installation d esp ce v g tale ceci est r server pour la protection de stocks de terre et de mat riaux Apporter de la terre non infest e en s assurant aupr s du fournisseur que la terre provient bien d une zone non infest e par l am broisie si elle est destin e une pelouse r guli rement tondue cela n est toutefois pas n cessaire Nettoyer les outils d excavation avant et apr s utilisation pour effectuer les travaux impliquant d importer ou d exporter de la terre Ne pas transporter de terre provenant de zones contamin es mat riau risque Ces diff rentes solutions pr ventives s adressent aux espaces verts aux voies de communication aux zones pavillonnaires apr s ou pendant la construction aux terrains en friche aux chantiers de travaux publics w v Les solutions pour d truire l ambroisie Une fois sortie de terre l ambroisie est potentielle ment nuisible L id al est donc de d truire tous les plants visibles Si certains contextes ne le permettent pas de nombreuses solutions existent pour am lio rer la situation et viter la propagation des graines Arracher est la m thode la plus efficace p
45. is que l on recouvre des boues de curage voire que l on enfouit sous ces boues Il convient toutefois d tre vigilant face au risque d apparition de for mes terrestres chez certaines esp ces jussies Les avantages et inconv nients de cette technique sont actuellement l tude 4 4 L incin ration L incin ration est le deuxi me proc d le plus employ Il est possible de traiter les d chets de petits chantiers de 5 20 m par ce proc d apr s un s chage soigneux Plusieurs petits foyers peuvent tre allum s sur les sites de s chage pendant la p riode autoris e Une attention particuli re devra tre port e aux modalit s de mise feu Les demandes d autorisations et d clarations correspondantes doivent tre faites aupr s des autorit s comp tentes mairie pr fecture DDT ou services ext rieurs de l Etat Il est en revanche d conseill de traiter la totalit des d chets de gros chantiers par ce moyen _ M Le premier argument pour limiter l incin ration est fourni par les gestionnaires de stations d incin ration les incin rateurs d ordu res m nag res n ont pas la capacit de traitement pour de grosses quantit s de produits organiques charg s en humidit r siduel le Par ailleurs l importance des relargages de gaz carbonique et de monoxyde de carbone milite pour une autre solution 4 5 Le compostage Cette solution a t exp riment e avec un certain succ s
46. lement tre men es pour conna tre le type f de multiplication v g tative et ou reproduction sexu e des esp ces envahissantes td P i l Services technidue d partementaux du secteur Gier Pilat pr sentes Gestion de renou es en bordde est donc important d engager des programmes pluriannuels pour conforter les ac route dans la Loire quis de surveillance et de gestion d j engag es 1 2 M thode et outils de suivis Il convient avant la mise en oeuvre d un programme d enl vement ou de gestion des plantes invasives de disposer d informations standardis es sur la pr sence des esp ces rencontr es La possibilit d acc der ces informations passe par la saisie des donn es de terrain sur une fiche d enqu te type au moins par la fourniture de donn es minimales cf annexe 6 p 131 la fois dans l objectif d aide la gestion de chaque projet mais aussi pour contribuer une vision partag e l chelle des territoires du bassin en ayant une base commune d analyse La fiche d enqu te devra permettre de prendre en compte les diff rents cas de figure rencontr s en termes de milieux cours d eau marais d esp ces terrestres ou aquatiques ou de formes de la plante exemple de la forme terrestre de la jussie Pour tout cas pr sentant un caract re particulier des l ments compl mentaires devraient tre pr cis s dans les informations recueillies 63 Dans toute la mesure du possible le
47. mes est pr conis par fa diff rents acteurs notamment l Agence nationale anglaise de l environnement qui pr conise un enfouissement plus de 5 E e x m tres de profondeur EA leg 2006 Toutefois d autres au al teurs ont donn des profon deurs moindres Francis et al 2008 tout en soulignant que le param tre pris en compte est la densit de tiges et qu il n y a pas eu disparition totale des repousses mais seulement des densit s tr s diminu es Des essais d enfouissement profond sont envisa g s dans les C tes d Armor La terre contamin e par les rhizomes ne doit absolument pas tre trait e comme un mat riau banal mais comme un mat riau hau tement contaminant ne transporter que dans des sites d j envahis Des essais d immersion de cette terre contamin e plu sieurs m tres de profondeur se sont av r s infructueux Boyer 2005 Enfin des exp rimentations initiales le long de cours d eau haute nergie de l Est de la France Boyer 2009 et des essais d appli cation plus large chelle sont en cours sur le concassage de la terre contamin e Il s agit d excaver les mat riaux contamin s par les rhizomes de les concasser afin d endommager ces rhizomes puis de les red poser dans les zones d excavation ce qui limite les transports de mat riaux et les risques de contaminations d autres sites en r duisant voire an antissant les populations trait es Les r sultats publi s semblent p
48. ntes pour limiter les quantit s extraire tout en s assurant de l efficacit de l arrachage 3 3 Les techniques utiliser 3 3 1 Les interventions m caniques Les interventions m caniques ont pour objet d am liorer le rendement des op rations d enl vement Les rapports co t efficacit sont souvent int ressants Ces interventions sont traumatisantes pour le milieu remaniements brefs et intenses qui affectent tous les organismes vivants pollution physique provenant de la remise en suspension des s diments superficiels etc et doivent tre r serv es des op ra tions de restauration de sites fortement colonis s I demeure important de diagnostiquer au pr alable la sensibilit du milieu pour conna tre ce qui est susceptible d tre temporairement ou d finitivement perdu en termes d habitats ou d esp ces Les cadres r glementaires doivent imp rativement tre respect s Il est souvent pr conis de consid rer que les interventions m caniques doivent surtout correspondre des op rations lourdes de restauration Elles ne doivent pas se r p ter dans le temps mais tre accompagn es d interventions compl mentaires de fini tion ou d entretien base de techniques manuelles v Le faucardage et la fauche Les plantes aquatiques immerg es La technique de faucardage est tr s largement employ e depuis de nombreuses d cennies pour r guler les peuplements de v g taux
49. ntre ces milieux Etangs mares lagunes retenues etc ont la plupart du temps des coulements vers les ruisseaux et les rivi res De nombreuses observations font tat de ces milieux au demeurant vari s du point de vue cologique comme pouvant tre des sites de d part de nouvelles colonisa Ru Tu tions Il est int ressant de favoriser toute pratique d in M n ventaire des petites collections d eau mares petites zones humides tangs comme zones risques mais aussi de former les propri taires d tangs notamment Les fronts de colonisation et les axes prioritaires de l a mont vers l aval sont les zones traiter pr f rentielle ment Sur ces zones il est plus efficace de r aliser une intervention pr coce dans la saison d s le d but de Les points d eau telles les mares ici en Brenne d veloppement des plantes sont des composantes importantes surveiller _ M Enfin il faut dans l id al intervenir sur ou du moins prendre en compte la totalit des zones colonis es pour qu aucun rel che ment ne permette de diss minations suppl mentaires partir de sites non trait s voire ignor s De mani re g n rale il convient de NER 2 EE CREME A iin faire des inventaires pr coces dans la de T7 Je E RA ET Y A Li SA at aT wa ea w Ji De saison cette d marche n cessite de S AP a POS reconna tre les esp ces avant floraison PC Ni et lorsqu elles son
50. nvahissantes 2008 http www centrederessources loirenature com rubrique plantes envahissantes 4 La gestion des d chets Comme toutes les plantes les esp ces exotiques envahissan tes fixent naturellement du carbone atmosph rique en construisant leur biomasse Aussi dans la conjoncture ac tuelle est il important d viter tout rejet massif et rapide l atmosph re Il est ainsi recommand de choisir une fili re de valorisa tion des mati res organiques extraites compostage et pan dage plut t que les fili res d limination incin ration enfouissement Lac de Murin 44 envahi par la jussie 4 1 Le s chage Le s chage est une op ration utile dans la mesure o il permet une r duction quelquefois tr s importante des volumes transpor ter Les plantes s ches peuvent ensuite tre incin r es petits volumes ou transf r es en d charge En revanche si le devenir des plantes est de passer en compostage le s chage n est pas recommand Pour tre correctement men e cette op ration n cessite un espace o l acc s au public et aux animaux est r duit enclos De plus il convient de choisir un lieu abrit des vents forts afin de r duire le risque de diss mination de fragments de plantes Le sol doit tre horizontal pour viter tout entra nement de fragments boutures et graines par les eaux de ruissellement Pour des op rations de compostage techniquement satisfaisantes
51. our r dui re la quantit de pollen et de graines I faut arracher avant le mois d ao t p riode de la pollinisation de la plante La plante n est qu exceptionnellement aller gisante au contact cutan mais l usage des gants est recommand Broyage d ambroisie en bord de route J Thomas Pollen Azur Multimedia Tondre broyer ou faucher sont privil gier en cas de grande quantit d ambroisie on proc de alors une coupe haute sup rieure 10 cm en mai juin que l on peut tre amen recommencer puis une coupe tr s basse partir de fin juillet d but ao t id alement pendant la p riode de floraison avant la pollinisation Appliquer diverses techniques agricoles en milieu agricole ou dans d autres contextes la technique du faux semis l utilisation du sarcleur d une houe rotative ou d un rotoculteur permettent de d truire l ambroisie par le travail du sol et le d racinement des plantes D une fa on g n rale on privil giera les moyens alternatifs aux herbicides Le d sherbage chimique sera r serv pour le traitement de grandes surfaces en particulier en agriculture si une culture est menac e et qu il n est pas possible d utiliser d autres m thodes en choisissant des d sherbants adapt s aux productions pour des espaces non v g talis s ou dans le cas de pr para tion d am nagements post construction quand l ambroisie bien qu invisible a d j t observ e dans des parcell
52. ous bois sec ont galement montr une bonne efficacit Le ris que de reprise de boutures ou de graines demeure toutefois important pour les jussies si l pandage est r alis sur cultures en zones humides ou en sous bois humides amp 6iner A 4 6 2 L pandage de produits de compostage Cette solution semble donner des r sultats probants sur des sols cultiv s ou pour des besoins en horticulture partir du moment o le compost est suffisamment m ture et ne pr sente plus de risques de bouturage et de germination de grai nes Epandage de jussies sur terrain agricole pour s chage avant broyage puis labour D p t de jussies apr s broyage fin et apr s un hiver La m thanisation formation de biogaz partir de jussie ou au tres esp ces invasives t envisag e par diff rents acteurs De fa on g n rale si cette valorisation est possible il faut souligner qu elle n cessite des investissements lev s pour transformer une ressource organique qu on esp re restreindre tr s fortement et qui par ailleurs correspond un apport saisonnier Les co ts de transport sont par ailleurs assez lev s semble donc que la m thanisation ne puisse s envisager sur les seules plantes invasi ves mais sur d autres d chets organiques auxquels on pourrait ajouter en tant que de besoin les r coltes d invasives
53. ous demeure important m me avec un sol pr alablement tamis L exportation est elle m me la principale source de diss mination de ces esp ces il convient donc de r aliser des op rations de traitement sur ces sols concassage dess chement en couche mince pour r duire les risques de bouturages des racines ou des rhizomes Ces mat riaux doivent tre consid r s comme des d chets risque Dans tous les cas il est d conseill de parcourir les zones humides avec des engins lourds de terrassement pour effectuer un travail diffus n cessitant de labourer des sols sensibles Il convient de privil gier autant que possible les op rations de pr vention 332 Les interventions manuelles l heure actuelle elles constituent un ensemble de m thodes qu il convient de largement pr coniser Tr s s lectives lorsqu elles sont mises en oeuvre par du personnel form elles se justifient pleinement sur des milieux sensibles et ou petite chelle Elles sont le seul recours dans les milieux faible accessibilit par des moyens m caniques Elles sont g n ralement pr conis es en com pl ment des m thodes m caniques pour am liorer la durabilit des interventions en contribuant retirer du site de nombreuses boutures abandonn es par les machines de travaux Elles peuvent tre utilis es au cas par cas pour des travaux de plus grande ampleur vis es curatives Il convient de noter le caract re tr s p nible de ce
54. pacit d arrachage d emport et de d versement Comme pour les m thodes de curage en eau de nombreuses boutures sont form es et le bouturage est encore assez important ce qui n cessite de prendre les pr cautions d usage filets amont aval r colte des boutures l puisette finition manuelle des brins en berge pour limiter la d gradation de celle ci par le godet Bras quip d une griffe d arrachage pratique d entretien Cette m thode vise extraire les plantes accompagn es ou non de tout ou partie de leurs rhizomes Le dispositif est compos d une griffe simple ou double pince articul e au bout d un bras hydraulique L op rateur plonge la griffe dans l eau et se saisit d une brass e de plantes Il tire ensuite le plus d licatement possible pour extraire les tiges de la vase accom pagn es de leur rhizome L efficacit de cette technique est tributaire la fois de la dext rit de l op rateur mais galement de la r sistance des fonds et de la r sistance des tiges Cette derni re est variable selon le stade de d veloppement des plantes Le bouturage est encore assez important et n cessite de prendre de nombreuses pr cautions Il appara t que dans le cas particulier des griffes mont es sur un bateau on obtienne une efficacit d enl vement am lior e Les mouvements souples r duisent les risques de rupture des tiges Une hauteur d eau minimale est toutefois requise pour la naviga tion Pour tout
55. peut tre entrain nouveau dans l eau ou tre export vent lessivage par la pluie ani maux Dans le cas d un transfert et entreposage la main ou la fourche sur berge il faut soigneusement pr parer le terrain qui re oit temporairement le d p t I faut viter de multiplier les zones de stockage les identifier pr cis ment et en limiter l acc s au public La pose de b ches de taille suffisante est souhaitable pour recevoir les d p ts qui viennent d tre extraits du lit Selon la hauteur et la conformation des rives il peut tre galement n cessaire de proc der un b chage temporaire de la rive pour viter le d part de fragments Cela pr sente toutefois l inconv nient de rendre la reprise m ca nique difficile puisque celle ci risque tout moment d endom mager la b che et de la rendre ainsi inutile Ensuite les d p ts doivent tre soigneusement mis en sacs ou transf r s en bennes etc avec les m mes pr cautions pour tous les fragments se trouvant sur les bords de b ches qui d passent des sacs qui s envolent des griffes des engins l vateurs etc La surveillance de la finition du chantier devrait donc tre confi e sp cifiquement une personne pour assurer une qualit optimale de l intervention Il est de plus pr conis de r aliser une finition manuelle environ une deux semaines apr s la fin de l intervention w n 312 Cas des plantes de berges
56. pr s fauche et exportation des parties a riennes travailler le sol sur une profondeur de 50 cm de mani re contrarier je d veloppement du syst me racinaire Cette m thode a conduit une r duction de 92 moyenne entre les trois taxons de la biomasse a rienne par rapport au t moin et a notamment donn des r sultats satisfaisants contre la renou e de Sakhaline dont la biomasse a rienne initiale repr sentait 95 de celle du t moin Baker 1988 cit par Barney et al 2006 affirme que des fauches r p t es toutes les deux semaines pendant deux ans lui ont permis d radiguer un massif de renou e du Japon tandis que dix ann es d arrachage n ont pas permis d puiser les r serves des rhizomes Adler 1993 cit par Alberternst amp B hmer 2006 consid re que la fauche r p t e pendant plusieurs ann es transforme les mas sifs de renou e en communaut diversifi e Selon lui la fauche doit tre pratiqu e avant la mi mai afin d viter le transfert de nu triments vers les rhizomes Sept ann es de fauche n ont toutefois pas permis d radiquer la plante la fauche pr senterait l in conv nient d affaiblir galement les plantes d sirables McHugh 2006 se basant sur la bibliographie et sur des essais men s par The Nature Conservancy entre 2000 et 2003 consid re que la fauche seule ne suffira pas pour radiquer des massifs de renou e sauf si elle est pratiqu e pendant plusieurs ann es Selon le m me auteu
57. r The Nature Conservancy aurait r ussi radiquer une petite station de renou e 25 tiges en r alisant 17 fauches r parties sur trois ans Il consid re que la fauche a des chances de succ s si elle est r alis e deux fois par mois d avril ao t puis une fois par mois jusqu aux premi res gel es en prenant garde ce que les tiges ne d passent jamais 15 cm de hauteur re v l enl vement avec pelles m caniques pour les plantes aquatiques Les m thodes m caniques traumatisantes pour le milieu naturel doivent tre r serv es des stades avanc s de coloni sation Les travaux bas s sur l utilisation d engins dot s de bras hydrauliques permettent soit de r aliser des arrachages de tiges et ou de pieds en grandes quantit s soit des enl vements combin s de plantes avec le s diment Dans ce dernier cas les op rations sont alors assimilables des travaux de curage Il convient donc de se mettre en conformit avec les proc dures r glementaires corres pondantes cf chapitre R glementation p 22 27 Les pelles peuvent tre mont es sur pelleteuses tracto sc he fi pelles ou sur radeau autotract Ces derniers sont r serv s des espaces en eau suffisamment vastes ou inaccessi bles Ils impliquent galement des moyens logistiques compl mentaires barge de stockage Ces travaux sont r server aux op rations de grande envergure plusieurs centaines plusieurs millie
58. repousses nouveau pr sentes dans le s diment Le risque avec des interventions successives utili sant la m me technique de curage est un surcreusement dommageable pour le milieu Dans ce cas il est plut t conseill d effec _ _ M tuer un enl vement par godet ou griffe en tirant les plantes d licatement pour extraire les rhizomes sur leur plus grande longueur puis d effectuer une finition la main Sur un tel site il convient de bien diagnostiquer la source et les causes de reprise qui peu vent tre consid r es comme un chec partiel d une restauration par exemple Dans le cas de sites s dimentation plus importante comme dans de nombreux canaux et foss s en marais pouvant pr senter des accumulations annuelles de s diments de 1 10 cm le curage au godet peut tre nouveau r alis sur l paisseur correspondant au vieux fond Il est l aussi recommand d effectuer une finition la main Les m mes remarques sur la recherche des causes d infestation peu vent tre formul es ici 34 2 Lentretien Saisonnier Il peut tre n cessaire de reve nir sur un site une deux fois au cours de l t et au d but de l automne Cette n cessit est souvent la cons quence d un traitement partiel par le gestionnaire des causes et de la reprise de la colonisation Si la reprise est importante en superficie les enl vements pourront se faire au godet ou la griffe m canique av
59. rieurs sur le m me site Les choix de techniques et l valuation des quantit s de d chets limin s font l objet d une rubrique part enti re la fin de la fiche Tr s compl te sur les points renseigner remplir cette fiche est facilit par de nombreux choix cocher N anmoins compl ter cette fiche bassin ou ses d clinaisons r gionales s av re parfois difficile pour les gestionnaires notamment quand il s agit d estimer les quantit s limin es L laboration d un cahier des charges ou d un cahier des causes techniques parti culi res type proposer aux coordinateurs des travaux de lutte contre les esp ces invasives est un projet du groupe de travail de bassin qui permettra d affiner ces donn es renseigner pour mieux valuer au niveau du bassin non seulement e co t des inter ventions r alis es mais aussi leur efficacit n COMMUNES irssi D partement Nom du Bassin Versant Cours d eau Zone de marais barrer la mention inutile Nom du sitel ian diS een a ie ane dem da ii Eo Localisation Carte IGN au 1 25000 N dela Carte 2 Nom d Maitre d ouvrage d Chanti r i 1 4 4 Premi re intervention Loui Unon Entretien oui Unon Date de la l re ann e d observation Date du ler chantier sur le site Type de Milieu Q Berge Q Cours d eau ruisseau O Accotement routier talus Q Foss Q
60. roduits non r manents privil gier si le pied mort n est pas export et en respectant la r glementation y compris locale notamment les arr t s pr fectoraux qui souvent interdisent tout emploi de phytocide en zones humides Pour les renou es les coupes de tiges constituent des op rations risque en raison des probabilit s de dispersion des fragments susceptibles de bouturer Toutefois elles donnent de bons r sultats sur plusieurs ann es si elles sont faites de mani re r p t e au cours de la saison de v g tation ce qui tend affaiblir les rhizomes Le r glage de la barre de coupe suffisamment haut permet d viter de toucher et de disperser les rhizomes qui sont les l ments majeurs de dispersion de ces esp ces Quelques tentatives de gestion des renou es par la fauche Pg AUStgne FA Bimova et al 2001 ont test diff M si rentes m thodes de lutte contre les fe trois taxons du genre Reynoutria Une des modalit s consistait fau cher une fois les massifs en mai l auteur estime que cette technique na globalement donn de r suliats probants sur aucun taxon Toutefois si ce traitement n a pas notablement r duit la densit de tiges augmen tant m me dans Je cas de R x bohe mica 4 biomasse a rienne dimi nu de 86 en moyenne soit 83 pour R japonica 88 pour R x bo hemica et 87 pour R sachalinen sis par rapport au t moin Une autre modalit consistait a
61. rolif rent ainsi que sur les zones de d blais ou de remblais bords de routes friches industrielles Les sols calcaires sem blent limiter les possibilit s d expansion et de prolif ration de ces esp ces La plupart des plantes aquatiques est susceptible de s installer dans une tr s grande vari t de s diments ou de sols pour les amphibies depuis des s diments grossiers jusqu des vases organiques Comme d j signal la production de biomasse de ces esp ces est partiellement corr l e aux disponibilit s en nutriments Les substrats grossiers type graviers cailloux blocs limitent tout de m me les possibilit s de n o implantation Pour les jussies ces facteurs commencent tre explor s Lambert et al 2010 mais des informations sur des esp ces immerg es telles que le lagarosi phon montrent des relations production de biomasse disponibilit en nutriments tr s similaires Dutartre comm pers Ambroisie feuilles d armoise 212 Facteurs biotiques v La consommation Les phytophages ou herbivores pourraient appara tre comme un facteur naturel de limitation des plantes exotiques envahissantes Des observations de consommation de jussie dans le Marais poite 5i divers insectes ou mollusques se nourrissent partir de ces vin N Pipet IBSN par des chevaux ou des bovins montrent une plantes leur action reste cependant limit e dans notre pays consommation partielle des herbiers et uniquement de la p
62. rometteurs mais les contraintes techniques et les protocoles restent encore pr ciser i APE ok ee D A 2 A EAE Pen TS E 4 Boire envahie par les renou es en Auvergne 3 4 Le suivi des chantiers et l entretien Cette pratique s inscrit dans une continuit d action il s agit de revenir r guli rement sur un site pour r guler la colonisation des v g taux ind sirables de mani re ce qu elle reste acceptable par les usagers des sites et pr sente si possible des impacts colo giques non significatifs sur le fonctionnement des milieux Il y a deux types d entretien l entretien saisonnier et l entretien annuel 341 Lentretien annuel Celui ci est motiv par la reprise constat e de la pousse des plantes Si elle s effectue partir de boutures de rhizomes ou de grai nes il convient d effectuer un enl vement Selon les niveaux jug s acceptables de prolif ration on devra ventuellement intervenir plusieurs reprises dans l ann e En effet une seule intervention annuelle ne suffit pas toujours pour assurer le niveau de r gula tion souhait Toutefois cela d pend des milieux et des objectifs que l on se fixe Selon les situations traiter une premi re intervention au printemps peut se faire en eau ou n cessiter une mise sec Dans le cas de sites faible s dimentation connaissant une reprise importante apr s curage un nouveau curage pourrait tre moti v par la n cessit de retirer les
63. rs de m tres cubes de v g taux humides lorsque l accessibilit aux engins de chantier est bonne Leur efficacit est diversement appr ci e en termes de reprise le risque principal demeurant la pr sence de bou tures et le maintien de rhizomes ou de bases racinaires des plantes Dans le cas des jussies un risque compl mentaire se condaire est la pr sence possible d une banque de grai nes Les suivis de ces op rations r alis s depuis plusieurs ann es n cessitent d tre analys s Mais ces travaux pr sentent l int r t d ter une partie cons quente des bio masses et donc de limiter momentan ment les nuisances hydrauliques et biologiques ED An gt A ar 3 RTS en a O DREAL Pays de la Loire Arrachage de jussie la griffe sur l Erdre Bras quip d un godet de curage pratique de restauration par curage ou d entretien en marais L utilisation d un godet de pelle m canique adapt au curage des foss s en marais permet de combiner une op ration de curage avec l enl vement des rhizomes des plantes des jeunes plants et des boutures et ventuellement des graines stock es dans les s diments Il est conseill d viter une intervention par curage de ce type en fin de saison estivale pour r duire les quantit s enlever Attention une telle op ration ne s op re qu une fois lors d une restauration I peut arriver de pratiquer cette op ration de mani re r p t e si les colonisation
64. s la dynamique fluviale par les rosions de berge peut favoriser le bouturage par arrachage des rhizomes sur les zones envahies et le transport l aval sur des s diments mis nu avec ventuellement des d p ts de limons fins qui favorisent la reprise L acc l ration de la dynamique fluviale est un l ment int ressant pour r duire l implantation des plantes aquatiques invasives Mais il s agit de manipulations de milieu qui ne sont pas g n ralisables La probl matique d am lioration de la continuit cologi que dans les cours d eau qui se met actuellement en place pr voyant sur certains secteurs des destructions ou des arasements de seuils pourrait permettre d valuer les impacts de cette acc l ration de la dynamique fluviale l inverse l installation de micro seuils ou d pis peut cr er des milieux propices l installation de petites populations Il est galement souligner que les reconnexions d annexes hydrauliques sont mettre en oeuvre avec beaucoup de prudence lorsqu il y a des herbiers install s l augmentation des d bits et des connexions milieux p rifluviaux cours principal accentuent les risques de fragmentation et donc de bouturage Une surveillance des milieux concern s par ces modifications hydrauliques est pr coniser v La lumi re Les milieux ombrag s sont g n ralement peu colonis s par les esp ces amphibies qui ont des besoins lumineux notables En revanche les plantes immerg
65. s dans les zones inondables en limitent d sor mais tr s fortement l usage les d veloppements en zone plus s che tant tr s restreints D vitalisation des souches de baccharis au pinceau sur la presqu le de Gu rande Sur les jussies colonisant les prairies humides le glyphosate conduit une s nescence sans mort des pieds Si des exp rimentations ont t men es en Bri re les arr t s pr cit s interdisent tout usage en milieu humide des autres mol cules test es et les r sultats de ces exp rimentations n ont pas t diffus s 3 3 4 Les travaux de curage Il s agit dans ce cas d intervenir de mani re ponctuelle dans le temps sur un milieu en phase d atterrissement par interventions lourdes Ces travaux supposent de respecter strictement la r glementation en vigueur sur les travaux en cours d eau ou en plans d eau Les pertes de fonctionnalit s des milieux aquatiques capacit hydraulique capacit s biotiques peuvent parfois justifier un recreu sement Ces milieux vieillis sont propices l installation de plantes envahissantes qui vont amplifier et acc l rer le mouvement de comblement De plus ces sites sont des foyers potentiels de dispersion de ces plantes pour les milieux aquatiques environnants _ n La m thode consiste en un enl vement simultan d une paisseur de vase importante et des v g taux qui s y sont implant s rhizomes tiges Il a aussi pour int r t d extraire un stock
66. s donn es recueillies seront stock es dans une base de donn es permettant un interfa age avec un logiciel de gestion cartographique 13 Cartographie Le r le des documents cartographiques peut tre diff rent selon le niveau g ographique et le public concern v Au niveau r gional les cartes int greront principalement les notions de pr sence absence de continuit ou non des populations rencontr es Ces do cuments pr sentant la r partition grande chelle des esp ces pourront figurer sur un site Internet tout public Evolution de la pr sence d ambroisie sur le d partement de la Loire avant 1990 en rouge et apr s en vert m v Au niveau d partemental deux types de cartes seront possibles les cartes pr sentant le m me type d informations que les cartes r gionales qui pourront galement tre consultables sur des sites Internet cartes de communication grand public les cartes pr sentant en outre des informations compl mentaires sur la densit des populations et pouvant tre d clin es par bassin versant ces cartes de technicien seront plus sp cifiquement destin es aux collectivit s charg es de la mise en oeuvre des actions v Au niveau des bassins versants correspondant l chelle d analyse la plus fonc tionnelle souvent interd partementale voire interr gionale la question est d as surer une coh rence des cartographies obtenues et des a
67. s sont r currentes et ne r gressent pas mais seulement au rythme des curages en marais de 5 20 ans Cette op ration est rarement r alis e sec sauf dans des foss s atterris Un godet de profil arrondi et troit d une largeur de 1 5 2 m est habituellement employ La majorit des curages r alis s en eau le sont l aide de godets de m me forme mais ajour s pour permettre l eau de s chapper De nombreuses boutures r sultent de cette pratique d o des bouturages fr quents Il convient donc de prendre les pr cautions d usage filets amont aval r colte des boutures l puisette r colte manuelle des brins en berge Le curage ne peut pas tre r alis en cours d eau il est donc strictement r serv aux marais connaissant de fortes s dimentations marais littoraux foss s des zones humides alluviales et pour lesquels ces proc d s font partie de l entretien ordinaire Mw Bras quip d un godet d arrachage pratique d entretien Des godets de formes vari es ont t mis au point ces derni res ann es afin de permettre l arrachage et l enl vement des plantes en milieu aquatique lls comportent classiquement une cuelle ajour e pour permettre l eau de s chapper Par rapport aux mo d les pr c dents ils disposent de dents rallong es et rapproch es assimilables des griffes courtes Les fabricants recherchent le meilleur compromis entre ca
68. ssantes peut tre r duit par des modalit s particuli res de gestion de l eau des tron ons touch s dans le cas des cours d eau Dans les marais en t le r tablissement d une circulation minimale 10 20 cm s peut suffire r duire les possibilit s de d veloppement de ces esp ces Cela peut tre r alis par des circulations forc es installation de pompes de rel vement sur des biefs quip s de filtres filets relev s quotidiennement Ce principe n cessite au pr alable de repenser la circulation de l eau de mani re concert e Aucune solution de ce type n a toutefois t exp riment e aujourd hui Par ailleurs dans les secteurs contami n s cette circulation minimale peut s av rer tre un facteur favorisant la dispersion des propagules des plantes risque qu il fau drait donc prendre en compte En rivi re le maintien d une circulation minimale pendant la p riode d tiage peut contribuer limiter la prolif ration des esp ces exotiques sous r serve qu il n y ait pas de bouturage par les activit s nautiques ou les ragondins Il est en revanche n cessaire que tous les efforts des gestionnaires des rivi res tendent vers la restauration de d bits minima et le d cloisonnement des cours d eau Si effectivement ce fractionnement des cours d eau peut limiter les probl mes certains secteurs ce m me confinement demeure un facteur favorable pour faire perdurer l implantation d esp ces ind sirables I f
69. t encore sous l eau pour les esp ces amphibies sur les sites d j touch s Il est galement important de d terminer les sites vuln rables sur les bassins versants et de les visiter pour s assurer qu ils n ont pas t colonis s Une formation sp cifique des agents de terrain pourrait garantir une meil leure surveillance des milieux et des interventions pr coces sachant que le recours des experts peut tre n cessai re pour confirmer les d terminations 70 E APP e RE gt LEE 72 sers rar OR REA L a ea Sa 2 ap p R CM r Echantillonnage d une station de jussie en Limousin Cette surveillance pourrait s appuyer sur les groupements de d fense contre les nuisi bles et les FDGDON les syndicats de bassin ou toute collectivit territoriale comp ten te toujours en relation avec les gestionnaires priv s agriculteurs propri taires pri v s Pour les esp ces terrestres telles que les renou es et l ambroisie qui se d veloppent en milieux remani s il ne faut pas se contenter d une vision des seuls corridors fluviaux mais aussi prendre en compte d autres secteurs risques pour mener une lutte efficace Des partenariats avec d autres acteurs susceptibles de contribuer aux inventaires et la surveillance des territoires par exemple les services des routes les personnes en charge de l urbanisme pour les friches seront donc les bienvenus Des analyses populationnelles doivent ga
70. tige n a t comptabilis e sur la placette soumise ce trai WE yon le tement Une autre modalit a combin plantation de ligneux DREAL Pay d a Loire os m mes esp ces que pr c demment et arrachage manuel r p t nn e e _ tous les mois en p riode de v g tation la densit de tiges tait de une par m l issue de deux ann es de ce traitement 30 tiges m pour le t moin non trait Bien que les succ s apparents de ces deux combinaisons soient relativiser par le fait que le suivi tait r alis sur une seule placette d un m pour chaque modalit ces r sultats sont encourageants D autres m thodes de lutte ont t test es au cours de cette exp rimentation ainsi un m lange d esp ces prairiales f tuque des pr s ray grass et tr fle blanc parts gales a t sem puis tondu chaque mois au cours de la p riode d activit v g tative a rienne des renou es Cela a conduit une r duction de la densit au tiers 10 tiges par m par rapport au t moin ces tiges pr sentant une hauteur moyenne de 20 cm En revanche la plantation de ligneux m mes esp ces que pr c demment associ e la pose de dalles de paillage autour des plants et une fauche d broussailleuse fil mensuelle n a pas donn de r sultats probants puisque si la hauteur des tiges tait sensiblement r duite 30 cm la densit de tiges 28 tiges par m tait presque aussi forte que dans la parcelle t
71. turbidit s sont fr quentes dans les canaux et foss s des zones humides fouissages par les animaux sauvages chasses hydrauliques Leurs causes sont souvent localis es et leurs effets plus ou moins temporaires Elles demeurent peu souhaitables court et moyen termes pour les autres organismes vivants flore indig ne faune et pour les fonctionnalit s cologiques des milieux concern s _ M n v La temp rature Toutes les esp ces ont des gammes de temp rature favorables et une grande part des plantes exotiques envahissantes provient de zones subtropicales ou tropicales du globe ce qui fait qu elles sont m me de supporter des temp ratures lev es Elles sont en revanche moins adapt es des temp ratures basses qui peuvent r duire leur production de biomasse Il est toutefois rare que de telles conditions soient tablies durablement sur toute une masse d eau et des recolonisations peuvent intervenir partir des zones pr sentant des conditions moins d favorables A l inverse pour l g rie dense les temp ratures lev es 30 C et les fortes intensi t s lumineuses peuvent conduire une s nescence des plantes De telles conditions peuvent galement tre tr s d favorables aux plantes indig nes Bien qu il s agisse de facteurs dont la ma trise est tr s difficile obtenir des confinements forc s ou des baisses de niveaux d eau permettent d obtenir des amplitudes de temp rature importantes ce qu
72. utre par exemple Il faut tirer doucement sur les plantes en saisissant d abord plu sieurs tiges puis le rhizome I convient ensuite de tirer la plus grande longueur possible de celui ci sans le casser C est ce travail qui offre les meilleures garanties sous r serve d op rateurs for m s soigneux et m thodiques La 2 CA LA 4 Chantier b n vole d arrachage de jussie dans la Vienne er 79 _ _ M L arrachage manuel est la m thode la moins traumatisante pour le milieu la progression des chantiers laisse le temps la faune de s chapper et la mise en suspension des s diments est localis e quelques dizaines de m tres carr s C est une m thode s lecti ve car seuls les foyers de la plante vis e sont enlev s ce qui permet aux autres esp ces pr sentes sur le site de se d velopper la biodiversit se trouve favoris e Enfin m me si le foulage et l extraction des rhizomes favorisent le remaniement des s diments ils conservent leur cort ge d esp ces ou peuvent tre rapidement recolonis s En cas d exondation des milieux aquatiques l arrachage manuel est d licat et peu efficace I est difficile d intervenir sur les prairies humides hors p riode en eau et sur les berges ass ch es De plus les interventions tardives notamment les ann es faible niveau d eau limitent fortement l efficacit de l arrachage manuel et en accroissent la difficult Les volumes extraire pe
73. uvent aussi aug menter fortement Il est donc primordial d agir le plus pr cocement possible sur les herbiers en faisant co ncider l mergence des plantes avec les premi res interventions s qaj a e ES 7 CON a k j ne i pp pa PR 1 F oh NiPipet IBSN Elod e de Nuttall sur la Route d eau de Fontaines Souil 85 Actuellement il n existe pas de m thode prouv e de gestion des formes terrestres de jussies L arrachage manuel des plantes aquatiques est efficace pour des plantes faiblement enracin es et des esp ces peu cassantes s av re par exemple que la m thode semble assez peu efficace lorsqu il s agit de l g rie dense ou des lod es qui se fragmentent facilement v Pour les plantes de berges L entretien par arrachage manuel est faisable tr s localement avec une pelle b che ou une binette pour les jeunes plants I faut les exporter dans des sacs ou les incin rer sur place lorsque le site est adapt en respectant la r glementation en vigueur pour viter tout risque de r enracinement ou de reprise de boutures Mw Cela requiert toutefois une surveillance pr cise des secteurs concern s pour pouvoir intervenir au moment opportun et suppose un inventaire et une d limitation des herbiers par une cartographie pr alable L arrachage manuel est simple mettre en oeuvre sous r serve d une formation des op rateurs et ne n cessite que des moyens
74. vantage est que ces filets ne perturbent pas ou peu les circulations hydrauliques et piscicoles les p cheurs notamment s inqui tent sou vent de voir des filets en travers de la rivi re Dans le Marais poitevin des filets de 80 cm de hauteur sont ainsi utilis s pour des chantiers d arrachage m ca nique de jussie La dur e des travaux et la lon gueur du secteur d intervention doivent galement tre prises en compte dans le choix du type de filets ou du dispositif met tre en oeuvre exemple sur un tron on important de rivi re une succession de filets peut tre mise en place ou un filet interm diaire peut tre d plac au fur et mesure de l avance ment des travaux A Genillon Conseil g n ral 49 e L tablissement de batardeaux Si l on dispose d une pelle m canique pour l enl vement il peut tre simple et rapide de r aliser au pr alable un barrage de terre batardeau de part et d autre de la zone traiter Ce dispositif est parfaitement tanche et peut de surcro t permettre le pompage et la mise sec pour l enl vement si n cessaire Les cons quences de ces barrages et de la mise ventuelle en assec sur la flore et la faune non vis es par ces interventions doivent tre pr alablement valu es v L cumage La proc dure d enl vement des v g taux quelle qu elle soit produit des fragments Ceux ci pr sentant le risque de bou turer il f
75. x LE ON Pipet TIBSNT ha ie En E Piu T X FE mT FA te Otiorhynchus su vatus r P Li J Il s agit de consommation opportuniste et al atoire aucune ma trise de ces comportements d invert br s phytophages n est ac tuellement envisageable Ce pourrait tre terme un des moyens de naturalisation des plantes exotiques consomm es de plus en plus r guli rement par des populations adapt es Des observations r guli res de ces comportements seraient donc utiles e exp fi s ou des ch vres izomes des trois esp ces si l apparition de nouvelles G e serait efficace en d but d infes ourrait tre employ avec succ s contre des po tablies Ce m me r sultat a t obtenu sur une population p tur e par des bovins dans l ancien barrage de Kernansauillec C tes d Armor Les exp riences d introduction d esp ces phytophages en pro venance de l aire d origine demeurent des op rations dont la faisabilit est inconnue En outre la s curisation de ces proc d s avant mise en oeuvre n cessite plusieurs ann es de pr pa ration ce qui limite encore leur utilisation potentielle Toutefois une telle op ration vient d tre accept e et lanc e en Grande Bretagne o un h mipt re import du Japon Aphalara itadori a t r cemment introduit pour r guler la renou e du Japon v La comp tition la pr dation et l all lopathie La pr sence d

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