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1. 30 L auteur a envoy la plupart des centres une lettre de rappel pr cisant les points auxquels il d sirait que le personnel accorde son attention pendant l essai pr alable Pendant cette p riode il a aussi t l phon au moins une fois chaque centre pour rappeler aux directeurs l entente conclue et pour s informer des probl mes L auteur a aussi essay de rester en rapport avec les centres participants R actions des centres aux syst me de contr le Les six organismes d sign s pour participer l la boration des formules de contr le n ont pas t choisis au hasard Les repr sentants du Minist re ont choisi quatre CRC et deux CCC des r gions de l Ontario et du Qu bec La s lection s est faite comme suit un CRC ouvert depuis peu c est dire un an ou moins qui a re u des fonds d am nagement du Minist re un deuxi me CRC ouvert r cemment mais qui n avait pas b n fici d une telle aide financi re deux CRC tablis depuis longtemps un en C tar gt et in at Qu be et Jeux CCC tablis depuis lonctemr u au bec at l itre n Cita o Un CCC employait des membres du Service national des lib rations conditionnelles l autre du personnel du Service canadien des p nitenciers Malgr la s lection non al atoire les organismes semblaient repr senter l ensemble des CRC et des CCC au Canada Cette observation exprime l opinion de l auteur partir de ses exp riences dans le domai
2. elle peut am liorer le processus d orientation emploi pour certains centres qui recevront l avance des renseignements sur les d tenus qui font une demande de s jour 56 elle r duit l g rement les co ts d exploitation des centres priv s car ils n auront plus imprimer leurs propres formules cette conomie incitera peut tre les centres coop rer elle facilite la t che de l agent de classement qui peut donner aux d tenus int ress s une formule de demande pour tous les centres bien que cet avantage soit contrebalanc par l obligation de v rifier la formule la marche suivre pr voit aussi que l agent de classement s occupera des plans de lib ration du d tenu elle fournit aux d cisionnaires des informations sur la fr quence des demandes adress es divers centres et peut ainsi leur donner certains renseignements sur le besoin de services r sidentiels dans diff rents endroits du pays La principale raison peut tre pour laquelle on propose de recueillir les renseignements g n raux au moyen d une formule normalis e est que la plupart des centres utilisent d ja cette m thode pour rassembler des donn es sur les ant c dents sociaux et criminels de leurs pensionnaires et qu ils semblent presque tous s int resser aux m mes questions Si les centres et le rr m aaae a a aaa O N 57 Minist re peuvent s entendre sur les renseignements qui leur seraien
3. Afin d atteindre ces objectifs le chercheur a consult le personnel int ress du Minist re et les directeurs de six centres choisis de l Ontario et du Qu bec apr s quoi les bauches des formules ont t labor es et r vis es Quelques uns des centres ont ensuite soumis les projets de formules une courte p riode d essai A la fin de la p riode le personnel du Minist re et les directeurs des centres participant au projet se sont r unis pour examiner en d tail les formules et leur utilisation et ils ont tent d en arriver une entente sur leur contenu Le pr sent rapport comprend les projets de formules des recommandations sur la marche suivre pour les remplir et des propositions en vue de la prochaine tape de mise en vigueur d un syst me d information l usage des CRC et des CCC BILAN DES CONSTATATIONS Le projet de syst me d information tait la premi re phase d une tude en deux volets entreprise par le minist re du Solliciteur g n ral pour v rifier s il tait possible d laborer des formules et une marche suivre qui permettraient de brosser un tableau des r sidents des centres communautaires de correction et de leurs activiti s Ces formules et instructions visent donner au Minist re les renseignements dont il a besoin au sujet du fonctionnement des CRC et des CCC et de leurs pensionnaires et fournir aux centres eux m mes les moyens d am liorer et de syst matiser leurs m thode
4. ETABLISSEMENT Nom de famille Pr nom NOM DU FOYER DE TRANSITION CRC OU DU CCC N DU DETENU TYPE DE LIBERATION REVU N D ASSURANCE SOCIALE 1 Absence temporaire 2 Lib ration conditionnelle de jour 3 Lib ration conditionnelle totale 4 Surveillance obligatoire RENSEIGNEMENTS GENERAUX DATE DE NAISSANCE SEXE 1 Homme jour mois ann e ETAT MATRIMONIAL N encercler qu une r ponse C libataire n a jamais t mari e Mari e Union de droit commun Veuf veuve S par e Divorc e Autre pr ciser NON ET ADRESSE DU PARENT OU AMI LE PLUS PROCHE N encercler qu une r ponse 2 Femme Oe 0 Nom rue N d app ville AU MOMENT DE VOTRE ARRESTATION VOUS VIVIEZ avec votre conjoint avec votre conjoint de droit commun avec vos parents avec d autres membres de la famille avec des amis seul avec adresse permanente seul sans adresse permanente on DD OF A W N I autre pr ciser OU EST VOTRE CHEZ VOUS Ville Province DERNIERE ANNEE D ETUDE TERMINEE niveau l mentaire ou secondaire AUTRES TITRES OU FORMATION Certificats de qualification dipl mes etc Pr ciser si la formation a t re ue l tablissement ou dans la collectivit ACTIVITES ACTUELLES DANS L ETABLISSEMENT Emploi actuel de m me que toute activit pratiqu e ou groupe auquel vous appartenez EMPLOI AU MOMENT DE L ARRESTATION 1 Emploi permane
5. cela ne permet pas pour autant la comparaison des programmes d un endroit l autre Dans une valuation effectu e l chelle nationale par exemple qui appelle une valuation et un examen comparatifs des programmes de diff rents tats il est impossible de compiler des donn es quanti fi es pour les programmes dont les activit s et les l ments d information diff rent de fa on ind termin e Si les organismes de justice p nale au pays ne normalisent pas et ne recueillent pas r guli rement certains types de renseignements l valuation se bornera souligner la r ussite ou l chec d efforts individuels Chelimsky 1977 442 10 Ce qui est peut tre le plus important les donn es fournies par le syst me pourraient aider les d cisionnaires et les chercheurs d cider s il convient ou non de mener une valuation plus pouss e Il est possible bien que peu probable que les donn es de contr le soient assez nettes pour supprimer le besoin d une valuation co teuse de vaste envergure Par exemple s il s av rait que le nombre de pensionnaires de jour dans les centres est en moyenne tr s bas il ne serait alors pas n cessaire de faire une valuation des progr s des r sidents en tenant compte de la r cidive et de la r adaptation sociale En effet il serait irr aliste de supposer qu un court s jour dans un centre d assistance postp nale puisse avoir une influence importante sur leur compor
6. dire sur leurs caract ristiques person nelles leur dossier de lib ration conditionnelle et leurs ant c dents criminels Ces informations permettront de dresser un profil de la population r sidante et de r pondre certaines questions savoir la mesure dans laquelle les centres aident les anciens pensionnaires qui ont lu domicile dans la collectivit environnante et le degr de participation des r sidents la vie criminelle Il a ensuite t d cid que les formules contiendraient le plus grand nombre possible de renseignements sur les programmes bien qu on n ignore pas les probl mes que pr sente la collecte de telles donn es dans un questionnaire Il a t admis que l obtention de donn es sur les programmes c est dire l aide offerte par les centres au moyen d un questionnaire ax sur le r sident comportait des inconv nients Cette question sera examin e plus a fond dans le pr sent rapport Le troisi me point d int r t mentionn au cours des r unions avec le personnel du Minist re a trait aux r sultats imm diats c est dire aux renseignements recueillis sur les pensionnaires leur d part du centre Ces donn es com prennent les raisons pour lesquelles les pensionnaires quittent le centre fin du programme ou retour au p nitencier les r sultats scolaires ou le rendement au travail des r sidents et le genre de vie qui les attend l ext rieur Autres besoins d inf
7. par le menu les formules et la marche suivre La r action spontan e des directeurs a t prise en note Apr s avoir fait remarquer aux directeurs que c est uniquement en faisant l essai des formules qu ils pourraient donner une opinion clair e sur leur contenu et la marche suivre propos e l auteur leur a demand s ils taient dispos s les mettre l essai pendant six huit semaines Dans la plupart des cas les directeurs ont accept de soumettre cet essai pr alable la formule de demande de s jour et les formules d admission et de fin de s jour La r action des centres Sera examin e en d tail au prochain chapitre Des copies des formules ont t remises ou envoy es par la poste aux directeurs afin d viter aux centres des co ts de reproduction Apr s avoir t traduites les formules ont t distribu es aux deux centres du Qu bec dans leur version fran aise Apr s la premi re visite de cette s rie d entrevues des renseigne ments ont t ajout s la formule C est cette bauche qui a t pr sent e aux cing autres directeurs de centre On s est rendu compte que cette p riode tait insuffisante pour faire une valuation vraiment efficace des projets de formule En effet la dur e de s jour dans de nombreux CRC et dans les deux CCC est trop longue pour que dans ce bref intervalle de temps on puisse suivre l volution du pensionnaire de son admission a son d part
8. pr ciser le besoin Le Usage de boissons re alcooliques Usage de drogues Gestion financi re RE Probl mes judiciaires Utilisation du temps de loisirs Condition physique Probl mes de nature psychiatrique Difficult s s entendre avec les autres Probl mes matrimoniaux Autres besoins pr ciser FORMULE DE FIN DE SEJOUR DANS UN CRC CCC NOM DU RESIDENT N FPS CETTE FORMULE DOIT ETRE REMPLIE A LA FIN DU SEJOUR DE CHAQUE RESIDENT PARTICIPATION DU RESIDENT AUX ACTIVITES DU CENTRE aucune participation minimale le strict minimum moyenne peu pr s dans la moyenne sup rieure la moyenne Mm 4 W N EF autre pr ciser LE RESIDENT A SURTOUT PASSE SES FINS DE SEMAINE AVEC son conjoint F amis amies parents autres membres de la famille HN OU amp W N FF e Ld autres personnes pr ciser NOMBRE D EMPLOIS OCCUPES AU COURS DU SEJOUR emplois NOMBRE D EMPLOIS DONT IL A ETE CONGEDIE NOMBRE D EMPLOIS DONT IL A ETE MIS A PIED NOMBRE D EMPLOIS DONT IL A DEMISSIONNE OU QU IL A ABANDONNES NOMBRE TOTAL DE SEMAINES DE TRAVAIL AU COURS DU SEJOUR semaine 94 REVENUE MOYEN PAR SEMAINE DE TRAVAIL TOTAL AU COURS DU SEJOUR LE RESIDENT A T IL FREQUENTE UNE ECOLE COLLEGE OU UNIVERSITE AU COURS DE SON SEJOUR Oui Non DANS L AFFIRMATIVE D OU PROVENAIENT LES SOMMES NECESSATRES OU LE REVENU LE RESTDENT S EST IL PERFECTIONNE SUR LE
9. AGENT DE LIBERATION CONDITIONNELLE A l usage du centre NOMBRE D ENTREVUES AVEC LE RESIDENT MENEES A L ETABLISSEMENT PAR LE PERSONNEL DU CENTRE A l usage du syst me d information et dans une moindre mesure du centre Cette question touche une autre dimension de l activit des centres Comme dans certains d entre eux le personnel consacre une grande partie de son temps rencontrer les candidats au p nitencier l information obtenue les aident tenir jour le relev des rapports qu ils ont eus avec le candidat Toutefois il est possible que l employ charg de remplir la formule n ait pas cette donn e surtout dans les grands centres moins qu elle ne figure au dossier du cas Il peut tre utile pour les chercheurs et les planificateurs de conna tre la proportion de r sidents qui ont des entrevues avec le personnel des centres La variable fait tat de l attention que le centre accorde au processus de s lection et r v le ainsi une caract ristique importante du programme 120 RAISONS DE L ADMISSION A l usage du centre et du syst me ACTIVITES d information Les raisons peuvent tre multiples et s appliquent aussi bien au lib rations sur absence temporaire qu aux s jours plus longs Les r ponses pourraient aider les chercheurs planificateurs tracer un tableau des fonctions qu assument les CRC et les CCC condition que nous puissions nous assurer de la fiabilit des donn es Dans le
10. au travail courant des CCC qui r digent d j des rapports de fin de s jour sur leurs r sidents 62 En outre cette fa on de proc der faciliterait probablement la t che des centres priv s qui n accueillent pas que des d tenus sous juri diction f d rale L incorporation des formules au proc d de facturation est un moyen de rappeller au personnel qu il doit remplir des formules pour les lib r s conditionnels sous juridiction f d rale Cette option devra tre examin e plus fond avec le personnel int ress du Minist re Il peut y avoir d autres fa ons d assurer la communication r guli re des donn es toutefois la plus pratique ce stade semble tre d incorporer le syst me d information sur les r sidents la m thode actuelle de demande d indemnit s journali res 63 Les discussions et recommandations touchant la politique et la recherche Devrait il y avoir dans l laboration d un syst me d information pour les CRC et les CCC une phase II au cours de laquelle on poursuivrait les essais de la m thode labor e sous forme d bauche dans la pr sente tude sur une pr iode plus longue et parmi un plus grand nombre de centres Pour r pondre cette question il convient d examiner en d tail trois questions pr liminaires savoir Quels probl mes d application se posent au Minist re et comment le syst me d information sera t il utilis Quel sera le c
11. labor par crit un projet de lib ration Da a visit une maison d enseignement locale cole coll ge ou universit 6 s est inscrit dans un tablissement d enseignement local Ta a contact d autres organismes communautaires pr ciser 8 a re u personnellement des conseils du personnel du Centre 9 a re u avec un groupe de r sidents des conseils du personnel du Centre 10 a visit sa famille ou des amis EL n a pas respect le s couvre feu x T2 a enfreint d autres r gles du Centre pr ciser 13 autres activit s pr ciser LE CENTRE ACCEPTE T IL LA DEMANDE DE SEJOUR 1 Oui 2 Non DATE A LAQUELLE LE DETENU A QUITTE LE CENTRE Caas Jour mois ann e 9 DUREE DU SEJOUR jours DATE A LAQUELLE CETTE FORMULE A ETE REMPLI REMPLIE PAR NOM DU CRC CCC jour mois ann e Cw ae Ey cu QE lg FORMULE DE RENSEIGNEMENTS SUR LES BESOINS DU RESIDENT D UN CRC CCC CETTE FORMULE DOIT TRE REMPLIE POUR TOUS LES RESIDENTS QUI BENEFTCIENT D UNE LIBERATION CONDITIONNELLE DE JOUR D UNE LIBERATION CONDITIONNELLE TOTALE OU D UNE LIBERATION SOUS SURVEILLANCE OBLIGATOIRE NOM DU RESIDENT N FPS Importance des besoins l arriv e Services fournis Importance des besoins a la sortie Besoins personnel organisme Description des services du Centre de l ext rieur fournis s il y a lieu aucune moyenne grande aucune su grande Emploi RS OS RS PS DS RS ee Etudes
12. que le Minist re devra d ployer toutes ses nergies pour convaincre les centres que le syst me tout comme le Minist re b n ficiera de leur travail vi Le dossier de l tude et les buts de la Phase I L actuelle Division du d veloppement des ressources communautaires du Service canadien des p nitenciers Service national des lib rations conditionnelles est l instigatrice de ce projet commenc l automne de 1975 Elle avait exprim le besoin d avoir davantage de renseignements sur le fonctionnement et l adminis tration des foyers de transition priv s centres r sidentiels communautaires ou CRC qui fournissent des services contrat au Solliciteur g n ral du Canada ainsi que des centres correc tionnels communautaires CCC centres publics qui rel vent du Service canadien des p nitenciers Les deux types de centres accueillent des lib r s conditionnels de jour mais les CRC acceptent en plus les ex d tenus qui b n ficient d une lib ration conditionnelle totale ou d une lib ration sous surveillance obligatoire Le d sir d obtenir plus de donn es sur les CRC et les CCC d coulait du moins en partie des demandes de renseignements adress es par d autres organismes gouvernementaux sur l efficacit et la qualit de ces centres d assistance postp nale r serv s aux ex d tenus On a pens qu une solution possible consisterait laborer un syst me d information qui fournirait continuellement des rense
13. t possible apr s l arriv e du r sident de pr f rence la premi re journ e Si elle le d sire cette personne peut remplir la formule en pr sence du r sident Cela s applique aussi toutes les autres parties des formules le r sident a acc s aux renseignements inscrits sur les formules a2 La formule d absence temporaire qui fait suite la formule d admission doit tre remplie la fin de chaque absence temporaire Des observations done tenentaires sur le comportement ou les projets du d tenu peuvent tre annex es et distribu es aux parties int ress es Une copie de la formule d admission d AT devrait tre envoy e aux destinataires suivants l tablissement la Commission des lib rations condi tionnelles et le syst me d information Le centre doit en garder un exemplaire qu il versera au dossier du r sident Formule de renseignements sur les besoins du r sident ee EE TE tee nes SUT tes pesoins au resiaqent Pour toutes les nouvelles admission a l exception des AT la partie besoin l arriv e doit tre remplie en m me temps que la formule d admission Le personnel coche la cat gorie appropri e vis vis de chaque besoin et indique l importance que le r sident ou le personnel accorde ce besoin La formule de renseignements sur les besoins du r sident peut tre remplie en pr sence du nouveau pensionnaire Si le personnel en manifeste le d sir Il est tr s souhaitable d a
14. t pour le Minist re on ne l int grera pas au syst me d information DE VOTRE ARRESTATION VOUS VIVIEZ A l usage du centre et du syst me d information Cette variable donne une meilleure id e de la stabilit sociale du candidat avant son empriSonnement OU EST VOTRE CHEZ VOUS A l usage du centre et du syst me d information Tout comme le Minist re de nombreux centres se demandent dans quelle mesure ils r pondent aux besoins de la localit Cette question a t ins r e suite a la proposition de plusieurs directeurs de centre qui aimeraient savoir si le candidat connait bien la collectivit locale elle laisse entrevoir avec quels r seaux de soutien ou connaissances du milieu criminel le lib r peut se mettre en rapoort DERNIERE ANNEE D ETUDE TERMINEE NIVEAUX ELEMENTAIRE OU SECONDAIRE me Il s agit d une variable descriptive de base l usage du personnel des centres et qui int resse aussi les utilisateurs du syst me d information Le personnel a besoin de connaitre le degr d instruction du d tenu i 06 afin de pr voir un emploi des cours ou une formation professionnelle la fin de son incarc ration AUTRES TITRES OU FORMATION A l usage du centre et du syst me ACTIVITES d information ce renseignement compl te utilement le point qui pr c de Il est tr s important de savoir Si le d tenu a un m tier ou une sp cialit offrant des d bouch s dans la locali
15. tre pr cis es au cours de la phase II Ces pr cisions permettront d tablir les rapports et d valuer leur utilit une fois que les donn es seront disponibles On fera probablement l essai de nombreux mod les de rapports au cours de la phase II de fa on d terminer le mod le le plus utile pour les divers groupes d utilisateurs Nous recommandons que les consultations entre le Minist re et les CRC se poursuivent et que les centres priv s soient avis s de l laboration du syst me Il faudrait communiquer avec les associations provinciales et autres de CRC afin de leur expliquer le syst me d information et d exposer les plans en vue de son ach vement 77 T1 faudrait engager des consultations avec le personnel du SNLC du SCP et de la CNLC des r gions afin d valuer les opinions et les attitudes de ces groupes l gard du syst me propos d information en particulier des formules normalis es de demande et d absence temporaire En outre il conviendrait de consulter les cadres moyens de ces groupes sur les m thodes les plus pratiques de mettre les formules en application au sein des p nitenciers et du Service des lib rations conditionnelles Nous recommandons que soit envisag e s rieusement la mise en application d une formule normalis e de demande que rempliraient tous les d tenus et les lib r s conditionnels qui d sirent faire un s jour dans un CRC ou un CCC Dans le syst me prop
16. union porte sur la marche suivre pour remplir la formule de demande dans les tablissements provinciaux La phase II devrait hm s attacher r soudre ce probl me 43 pas pris l initiative de faire une demande de s jour dans un CRC ou dans un CCC mais qu au contraire ce s jour lui a t impos comme condition sa lib ration Dans certains cas le d tenu peut b n ficier d une lib ration conditionnelle de jour au lieu de la lib ration conditionnelle totale demand e et doit alors se rendre dans un CRC ou un CCC Ainsi les CCC du Qu bec n ont pas l occasion de choisir les d tenus qu ils accueilleront Si cette situation se pr sente aussi fr quemment qu on le dit il faudra manifestement mettre au point de nouvelles fa ons de proc der pour que le centre int ress recoive une copie de la demande et que le changement soit port au syst me d information Le deuxi me probl me que posait la formule de demande avait trait la marche suivre dans les tablissements Plusieurs personnes ont signal qu il serait difficile de s assurer la cooperation de tous les agents de classement en vue de la v rification des donn es contenues dans la formule Ce scepti cisme ne s est pas dissip lorsqu on a propos d int grer cette tache aux fonctions de l agent de classement Il ne semblait pas y avoir d objection majeure aux autres formalit s labor es titre d essai telles que remplir la for
17. voir le mieux possible les interventions appropri es pour chaque r sident et A OU EU EN EE 21 par la suite suivre leurs progr s tels qu ils sont per us par le personnel Pour ce dernier les courtes listes de contr le et autres questionnaires qui ne lui permettent pas d toffer le profil du r sident ne comportent pas d avantages imm diats Le personnel des centres a rarement exprim le besoin d obtenir plus de renseignements qu il n en avait Il ne voyait pas non plus la n cessit de poss der des donn es recueillies syst matiquement en vue d apporter des am liorations et des changements aux programmes Il n a manifest que peu d int r t envers l utilisation de donn es r capitulatives sur les caract ristiques des r sidents et sur leur r ussite bien que quelques directeurs semblent avoir admis que cette information serait utile par exemple pour valuer quels types de r sidents les programmes offerts par le centre conviennent le mieux Un petit NT de centres priv s a aussi reconnu que les sources de financement et la collectivit exigeaient de plus en plus des preuves concr tes de leurs r alisations La plupart des centres ne peuvent pas voir l utilit qu il y aurait rassembler des donn es normalis es sur tous les r sidents et de fait ils jugent peut tre que la normalisation n a rien voir avec le fonctionnement du centre et son mandat Selon eux leurs besoins d in
18. Anglais et fran ais e W N P Autres langues pr ciser INFRACTIONS ET LIBERATIONS CONDITIONNELLES ANTERIEURES DUREE DE LA PEINE ACTUELLE PARTIE PURGEE DE LA PEINE ACTUELLE ann es mois INDIQUER LES INFRACTIONS QUI ONT ENTRAINE LA PEINE ACTUELLE ET PRECISER L ENDROIT OU ELLES ONT ETE COMMISES NOMBRE TOTAL D ANNEES PASSEES EN PRISON AU COURS DE VOTRE VIE Nombre approximatif NOMBRE DE PEINES PURGEES ANTERIEUREMENT DANS DES PRISONS PROVINCIALES OU PRISONS COMMUNES NOMBRE DE PEINES PURGEES ANTERTEUREMENT DANS DES PENITENCIERS 85 NOMBRE DE LIBERATIONS CONDITIONNELLES OBTENUES Lib ration Lib ration Surveillance conditionnelle conditionnelle obligatoire de jour totale NOMBRE DE LIBERATIONS MENEES A TERME NOMBRE DE LIBERATIONS QUI N ONT PAS ETE MENEES A TERME EN RAISON D UNE VIOLATION DES CONDITIONS NOMBRE DE LIBERATIONS QUI N ONT PAS ETE MENEES A TERME EN RAISON D UN AUTRE ACTE CRIMINEL AVEZ VOUS DEMANDE UNE LIBERATION CONDITIONNELLE AU COURS DE LA PRESENTE INCARCERATION l Oui 2 Non ACCUSATIONS EN INSTANCE l APPEL EN INSTANCE DE LA PEINE DE LA CONDAMNATION 1 NON ET ADRESSE DE L AVOCAT le Oui Pr ciser l endroit Non Oui 2 Non Oui 2 Non cas ch ant Nom rue et no ville AVEZ VOUS BENEFICIE D ABSENCES TEMPORAIRES OU DE LIBERATIONS CONDITIONNELLES AU COURS DE LA PRESENTE INCARCERATION l Oui 2 Non DANS L AFFIRMATIVE OU ETES VOUS ALLE RA
19. PLAN PROFESSIONEL METIER AU COURS DE SON SEJOUR l1 Oui pr ciser Non EMPLOI OCCUPE LE PLUS LONGTEMPS emploi occasionnel manoeuvre ou ouvrier non sp cialis aide m nag re ou familiale ouvrier qualifi ou contrema tre travail de bureau ou vente directeur ou propir taire professionnel oO Nyy OA Oo LC NY tudiant js ae autres occupation pr ciser LA PARTIE QUI SUIT NE DOIT ETRE REMPLIE QUE POUR LES RESIDENTS QUI ONT ETE RENVOYES DU CENTRE DATE A LAQUELLE LE DETENU A QUITTE LE CENTRE DUREE DU SEJOUR mois ann es jour ouvrier semi qualifi conducteur ou chauffeur mois ann e 95 RAISONS DU RENVOI encercler autant de chiffres que n cessaire et au besoin donner des pr cisions 1 nouvelle infraction pr ciser 2 ill galement en libert s est enfui n a pas respect le s couvre feu x 3 4 a viol d autres r glements du Centre pr ciser 5 a viol les conditions de la lib ration conditionnelle pr ciser 6 autres raisons pr ciser DATE A LAQUELLE LA FORMULE A ETE REMPLIE ae jour mois ann e REMPLIE PAR NOM DU CRC CCC 96 CETTE SECTION DOIT ETRE REMPLIE POUR TOUS LES RESIDENTS QUI ONT TERMINE LEUR SEJOUR NOM DU RESIDENT DATE DE DEPART N FPS DUREE DU SEJOUR mois jours SITUATION DU DETENU AU MOMENT OU IL A QUITTE LE CENTRE Wm D w N H Lib ration conditionnelle totale Lib ration conditio
20. Voici les buts auxquels tendent les formules et la marche suivre relatives au syst me d information L Examiner la possibilit d tablir un syst me de collecte des donn es qui d crive convenablement les types de pensionnaires des centres communautaires des secteurs public et priv financ s par le Solliciteur g n ral du Canada de m me que les services qu ils re oivent Elaborer des projets de formules qui permettent de consigner ces renseignements sans exercer des contraintes excessives sur le temps du personnel et les autres ressources des centres Il fallait donc fixer des limites quant la longueur et a la complexit des formules dont les centres feraient usage R duire au minimum le chevauchement des renseignements dans les centres On esp rait que le syst me pourrait remplacer les formules et les m thodes d j utilis es De plus on supposait que le degr de coop ration des centres serait inversement proportionnel aux efforts exig s du personnel charg d appliquer le syst me 49 4 Proposer une marche suivre qui maximaliserait la fiabilit des donn es et l efficacit de leur rassemblement En ce qui a trait au premier but du syst me de collecte des donn es l information recueillie devait tre le miroir aussi pr cis que possible des activit s ou des programmes des centres et de la population r sidente Il va sans dire que ce dernier objectif n cessite le ras
21. ant c dents sociaux et criminels de la population des centres elle tablit une r gle selon laquelle chaque d tenu ou lib r conditionnel qui d sire faire un s jour dans un CRC ou un CCC doit adresser 54 une demande au centre en m me temps qu il pr sente sa demande d absence temporaire de lib ration conditionnelle de jour de lib ration conditionnelle totale ou de surveillance obligatoire sinon avant certaines demandes peuvent tre faites plus t t dans le processus de lib ration du d tenu Le Minist re devra s assurer que tous les tablissements f d raux et tous les employ s int ress s du Service des lib rations conditionnelles appliquent uniform ment les m mes r gles Il peut le faire en informant tous les agents de classement comit s de d tenus et agents de lib ration conditionnelle qui s occupent de la pr paration des cas Les CRC et les CCC devront aussi bien pr ciser leurs ventuels pensionnaires qu ils sont tenus de remplir la formule Si le candidat b n ficie d j d une lib ration conditionnelle c est son agent de lib ration conditionnelle qui devra lui faire remplir la formule Lorsque le d tenu ou le lib r conditionnel a rempli la formule l agent de classement ou de lib ration conditionnelle doit la v rifier l aide des dossiers de l tablissement ou du SNLC s assurer de l exactitude des r ponses et ajouter quelques renseignements qui sont d j dans le
22. elles r unissent en quelques pages beaucoup de renseignements sur chaque pensionnaire Plusieurs directeurs croyaient qu elles faciliteraient l tablissement de rapports statistiques La plupart des modifications approt es ces formules taient mineures Quelques questions seulement ont t supprim es On a propos de laisser plus d espace dans la section de l AT pour permettre au personnel de formuler ses commentaires au besoin A cette fin une instruction a t ajout e demandant d annexer toute observation suppl mentaire la formule d AT Un directeur a propos qu un espace soit r serv sur la formule qui traite des besoins des r sidents l arriv e et au d part aux remarques des employ s qui pourraient s ils le d sirent pr ciser quelles mesures ont t prises pour r pondre chaque besoin Le directeur ajoute que l utilit de la formule pour le Centre en serait ainsi accrue tant donn qu on disposerait d un plus grand nombre de renseignements sur les d marches pr cises faites par le personnel Plusieurs questions ont t rajout es le nombre d emplois d o le r sident a t mis pied et d o il a d missionn et la source de financement pour les pensionnaires qui fr quentent l cole ou l universit Attitudes l gard de la marche suivre propos e L essentiel de la discussion ce sujet a port sur la formule de demande Il tait pr vu que le candidat remplirai
23. employ n est pas certain de la r ponse exacte 11 doit donner un renseignement approximatif et expliquer la situation vis a vis de la question ou dans la cat gorie autres 104 Le bas de la premi re page est r serv aux r sidents qui ont t renvoy s par la Commission nationale des lib rations conditionnelles Si le s jour du r sident est seulement suspendu et qu il retourne au centre point n est besoin de remplir la partie sur les raisons du renvoi C est uniquement dans le cas des r sidents dont la conduite non r glementaire a entrain leur renvoi par la Commission que cette partie doit tre remplie et cela d s qu a t rendue la d cision de les renvoyer au p nitencier Comme pour l absence temporaire la partie sur le renvoi devrait tre sign e par l employ qui communique l information La deuxi me page de la formule de fin de s jour ne concerne que les r sidents qui ont termin leur s jour sans renvoi Une fois de plus il faut encercler le bon num ro ou donner des pr cisions au besoin La personne qui remplit cette formule doit aussi la signer et la dater Une copie de la formule de renseignements sur les besoins du r sident et de la formule de fin de s jour sera envoy e l administration du syst me d information et un autre exemplaire sera vers au dossier de l ancien r sident Annexe C 0D L analyse d taill e des formules Demande de s jour dans un CRC
24. et le centre conserverait videmment une copie de la formule Dans le cas d une AT des copies devraient tre envoy es la Commission nationale des lib rations conditionnelles au bureau de district du SNLC et au p nitencier certains centres voudront peut tre en faire parvenir une copie au d tenu La formule de renseignements sur les besoins du r sident le personnel du centre remplit une partie de la formule l arriv e des pensionnaires qui doivent y faire un long s jour c est dire tous les r sidents l exception des cas d AT et l autre partie leur d part Le centre devrait conserver la formule dans le dossier du r sident jusqu ce que son s jour prenne fin 60 c La formule de fin de s jour Cette formule de deux pages doit tre remplie lorsque le r sident quitte le centre Seule la premi re page est requise dans le cas o le r sident a commis une infraction et a t renvoy au p nitencier Autrement on remplit les deux pages pour les pensionnaires qui ont termin leur s jour sans avoir commis d infractions aux r glements assez graves pour justifier un renvoi Le directeur du centre ou le conseiller qui conna t le mieux le penSionnaire devrait remplir cette formule peu apr s le d part de ce dernier D autres syst mes de contr le par ex le syst me mis sur pied par la Fondation de recherche sur l alcoolisme et la toxicomanie l intention des foyers de transition
25. leur s jour Les centres insistent sur le perfectionnement des connaissances et le d veloppement des aptitudes professionnelles 2 des r sidents c est pourquoi de nombreux lib r s conditionnels sont envoy s dans des CRC ou des CCC pour qu ils puissent fr quenter une cole ou un coll ge La question des sommes n cessaires a t ajout e la demande de plusieurs directeurs qui jugeaient important de conna tre les arrangements financiers pris pour l tudiant par ex par l interm diaire du Centre de Main d oeuvre du SCP d autres sources Le rapport de renvoi Cette section est remplie pour tous les r sidents qui ont t renvoy s au p nitencier parce qu ils se sont mal conduits ou ont commis une nouvelle infraction pendant leur s jour Actuel lement on ne dispose d aucunes donn es sur les raisons du renvoi Sous la rubrique RAISONS DU RENVOI on pr cise pourquoi le r sident a t renvoy du centre Les pensionnaires qui entrent dans cette cat gorie d infracteurs peuvent tre consid r s comme des checs pour les besoins de l analyse On peut effectuer plusieurs sortes d analyses en r partissant la population des foyers de transition entre les r sidents qui ont enfreint le programme et les r sidents qui ont men bien le programme par exemple on peut relever les diff rences entre les deux groupes en fonction de leur vie personnelle et criminelle ant rieurs Cette Varia
26. me tourn e de visites pour qu ils exposent leurs commentaires et fassent un essai pr alable Les autres parties des formules r serv es aux donn es sur les absences temporaires les programmes et la fin du s jour ont aussi par suite des consultations subi des changements bien que de moindre importance Les principales modifications avaient trait aux renseignements sur l absence temporaire On a propos que les centres utilisent cette partie de la formule pour communiquer les r sultats ainsi pour chaque absence temporaire accord e un r sident on doit remplir la page et en envoyer copie l tablissement au SNLC la Commission des lib rations conditionnelles etc On a en outre d cid qu il faudrait remplir une page couverture formule d admission chaque fois que la personne est admise dans un centre Ces changements ont fait l objet de discussions lors de la deuxi me r union du personnel des divisions du d veloppement des ressources communautaires et de la recherche En plus des changements fondamentaux apport s la marche suivre dont il fait mention ci dessus d autres modifications ayant trait la formulation et au contenu ont t faites lors de la r union j 29 Au cours de la deuxi me tourn e de visites aux CRC et CCC participants on a pr sent les projets de formule aux directeurs et parfois au personnel et examin leur contenu ces r unions on a discut
27. points communs En outre on a tudi des rapports de recherche et des valuations de foyers de transition et d organismes analogues pour d terminer quelles cat gories de variables taient reli es la r ussite en cours de programme ou post rieurs au programme Comme une grande partie du projet avait pour but de confirmer les besoins d information du minist re du Solliciteur g n ral une r union a d abord eu lieu regroupant des repr sentants de la Division du d veloppement des ressources communautaires du SCP SULC un membre des Services d information op rationnelle du SCP 24 un coordonnateur r gional de la Division du d veloppement des ressources communautaires au SNLC un repr sentant de la Division des syst mes d information et de la statistique du Secr tariat un repr sentant de la Division de la recherche du Secr tariat On a aussi interview un employ du Syst me d information statis tique sur les lib r s conditionnels SISLC Lors de ces r unions on a tent pour la remi re fois de circonscrire avec pr cision les besoins d information du projet et de 14 sa port e Les discussions en particulier avec le personnel de la Division du d veloppement des ressources communautaires tant Ottawa que dans les deux r gions participantes se sont poursuivies tout au long du projet les consultations qui ont t men es de fa on suivie avec la Division de la rech
28. pour d tenus alcooliques de l Ontario ont permis de constater qu il est tr s difficile d amener le personnel des centres remplir les formules la sortie du pensionnaire Il faudra peut tre pr voir des mesures sp ciales au cas o les centres auraient de la difficult int grer les formules de fin de s jour au travail courant Communication personnelle 61 Un moyen d encourager les CRC remplir r guli rement les formules au d part des pensionnaires est de changer la formule mensuelle de facturation o sont demand es les indemnit s journali res et de pr ciser que si un r sident quitte le centre pendant le mois une formule de fin de s jour doit tre pr sent e en m me temps que la facture On peut pr voir une semblable formalit pour la formule d admission De cette fa on les formules seraient li es une pratique d j en vigueur On rappelerait r guli rement aux organismes priv s qu ils sont charg e de communiquer au syst me des renseignements sur leurs pensionnaires Cette fa on de proc der peut aussi accro tre au maximum la fiabilit des renseignements cl s des formules par exemple le nom le num ro FPS et les dates d admission et de d part Ceux ci sont essentiels pour assortir les divers ensembles de donn es que re oit le service central de traitement du syst me d information I1 semblerait plus facile d int grer l utilisation des formules
29. que les donn es soient communiqu es par les CRC en m me temps que leur compte rendu financier utilis pour les demandes d indemnit s journali res Si cette proposition est inapplicable il faudra concevoir d autres m thodes pour faire remplir r guli rement les formules Nous recommandons aussi qu une tr s grande importance soit accord e l laboration de mesures d encouragement visant amener les centres se conformer la m thode Nous supposons que c est moins important dans le cas des CCC qui sont des tablissements publics relevant du Minist re La pr sente tude a essay de d montrer que le m me genre d instruments de collecte des donn es peut servir tant des centres correctionnels communautaires du secteur public qu des centres r sidentiels commu nautaires du secteur priv Au cours de la phase II cette hypoth se devrait faire l objet d un examen plus approfondi l aide d un plus vaste chantillon du CCC Il faudrait valuer dans quelle mesure le syst me l tude fait double emploi avec les m thodes actuellement en vigueur au SCP et formuler des propositions visant faciliter le plus possible la r daction et la pr sentation des formules pour le personnel des CCC A la fin de la phase II on devrait disposer d assez de donn es pour d cider de l tendue du syst me d information c est dire s il devrait s appliquer aux CRC comme aux CCC Lorsqu on sera sur le poin
30. qui ne soient pas repr sentatifs de l orientation des services correctionnels communautaires 32 Plusieurs centres ont associ le projet au mode de financement A maintes reprises les directeurs ont fait savoir l auteur qu ils taient insatisfaits des indemnit s journali res re ues L auteur a tent de souligner qu il tait fort peu probable que ces indemnit s du moins dans un avenir rapproch d pendent du syst me de contr le ou d information que le projet vise mettre sur pied La deuxi me tourn e de visites aux CRC et aux CCC participants a t importante pour diverses raisons 1 Au cours de ces visites on a pr sent les formules aux directeurs et parfois aux autres employ s et examin leur contenu et la marche suivre Comme on ne disposait pas ce stade de manuel d instructions il importait d examiner la marche suivre jug e la plus appropri e pour l essai pr liminaire 2 Il tait n cessaire d tablir ce contact personnel du fait que la participation des centres l essai pr alable ne reposait pas tant sur une obligation r elle que sur l esprit de collaboration qui s tait cr pendant les rencontres entre le directeur et le chercheur 3 Les visites ont permis a l auteur de se rendre compte de la r action premi re des directeurs l gard des projets de formules A 4 vari 33 Une fois de plus les formules ont re u un accueil
31. r e s adapter la vie au sein de la soci t honn te Les autres objectifs du programme se pr tent encore moins une quantification que les objectifs num r s au paragraphe pr c dent D abord on accorde beaucoup d importance l image que le r sident se fait de lui m me son attitude et a Sa motivation au changement Les valuations subjectives des changements qui s effectuent dans ce domaine des facteurs de personnalit occupent une grande place dans les crit res de r ussite de nombreux employ s des centres Le personnel des CRC en particulier a souvent comme objectif la cr ation d une atmosph re familiale ou communautaire libre des constraintes de l tablissement p nitentiaire Le double accent mis sur le changement psychologique et l esprit de groupe deux domaines ae dont les r sultats sont difficiles concr tiser complique l laboration de formules d terminantes pour le personnel des CRC Dans une large mesure les projets de formules n ont pas tenu compte de ces points Il sied de noter que les deux CCC participant au projet semblaient insister davantage sur la surveillance et le contr le des r sidents que la plupart des CRC Cette constatation peut d couler du petit nombre de centres visit par l auteur c est a dire que ces centres ne sont peut tre pas repr sentatifs les deux CCC en question avaient une 52 population plus nombreuse gue les CRC Par contre il existe d
32. rep rer les donn es manquantes et les r ponses incoh rentes et l occasion de communiquer avec les centres pour qu ils fournissent les donn es omises et ou de les encourager remplir sans tarder les formules Il faut galement tenir compte des co ts normaux d exploitation associ s au traitement lectronique des donn es entr e et correction des donn es conception du mod le de rapports etc L extraction et l analyse des donn es Bien qu il soit encore trop t t dans l laboration du syst me d information pour formuler des recommandations sur les techniques appropri es de Les estimations proviennent de la Division du d veloppement des ressources communautaires du SCP SNLC 7 recherche documentaire celle ci occasionne d importants co ts de mise en service et de fonctionnement L extraction des donn es doit tre facile et l information conserv e doit tre accessible et pouvoir tre mise jour sans difficult S il doit y avoir un mod le uniforme de pr sentation des rapports il faudra d cider de leur contenu et de leur fr quence Si l on adopte un syst me informatis les co ts d op ration devront inclure la programmation et les heures machine Il faut pr voir un co t suppl mentaire de fonctionnement pour les services d un analyste interpr te de donn es qui a les aptitudes voulues pour traduire les informations en termes utilisables par les d cisionnaires et les a
33. traduction sur demande SREnE A SYETEME D INFORMATION POUR LES CENTRES CORRECTICNNELS COMMUNAUTAIRES ET LES CENTRES RESIDENTIELS COMMUNAUTAIRES g pe e aut thor Pi or C t umeni n appartiennent pari auteur SYSTEME D INFORMATION POUR LES CENTRES CORRECTIONNELS COMMUNAUTAIRES ET LES CENTRES RESIDENTIELS COMMUNAUTAIRES ooi SOLICITOR GENERAL CANADA _ 1 1995 HV cr 3 ES ge 4 D LA 1778 SYSTEME D INFORMATION POUR LES CENTRES CORRECTIONNELS COMMUNAUTATRES ET LES CENTRES RESIDENTIELS COMMUNAUTAIRES Par Sharon Moyer Avec l aide de R M Atcheson Rapport pr sent au Minist re du Solliciteur g n ral du Canada Ce rapport a t tabli en vertu d un contrat conclu entre le minist re du Solliciteur g n ral du Canada et Decision Dynamics Corporation Il est interdit de reproduire ou de citer ce rapport de quelque fa on que ce soit sans avoir obtenu au pr alable l autorisation crite du Solliciteur g n ral du Canada ou de son repr sentant d sign Les avis qui y sont exprim s sont ceux de l auteur et ne repr sentent pas n cessairement l opinion du Solliciteur g n ral du Canada Avril 1978 TABLE DES MATIERES Table des mati res Bilan des constatations 1 Le dossier de l tude et les buts de la phase I 2 Les besoins d information du minist re du Solliciteur g n ral Besoins pr cis d information Autre besoins d informati
34. 8S os os ot oN M R ee PR OS ee 117 NUMERO FPS DU DETENU A l usage du centre et du syst me d information Quelques centres priv s commencent l utiliser sur les tats financiers envoy s au Minist re Le num ro FPS est essentiel au syst me d information parce qu il est la seule et unique donn e permettant d identifier les d tenus et les lib r s conditionnels au sein du syst me canadien de correction Il est n cessaire au contr le et au recoupement des renseignements par ex dans les dossiers du SNLC ou du SCP C est l agent de classement ou l agent de lib ration conditionnelle de fournir ce num ro car il est possible que le candidat ne le connaisse pas NOMS DE L AGENT DE CLASSEMENT ET DE L AGENT D UNITE RESIDENTIELLE Ces questions sont l usage des centres qui peuvent avoir besoin de communiquer avec ces agents pour obtenir plus d informations DATE DE DEBUT DE LA PEINE DATE D ADMISSIBILITE A LA LIBERATION CONDITIONNELLE A LA LIBERATION SOUS SURVEILLANCE OBLIGATOIRE DATE D EXPIRATION DE LA PEINE Ces dates sont des points de r f rence pratiques qui permettent au centre d tablir le calendrier des lib rations Bien s r ces donn es sont aussi utiles pour le syst me d information en particulier s il doit tre informatis A LS LA COMMISSION A T ELLE RECOMMANDE AU DETENU DE PRESENTER LA DEMANDE SIGNATURE A l usage du centre et du syst me d information Le Mini
35. A we il Public Safety S curit publique Canada Canada ARCHIVED Archiving Content Archived Content Information identified as archived is provided for reference research or recordkeeping purposes It is not subject to the Government of Canada Web Standards and has not been altered or updated since it was archived Please contact us to request a format other than those available This document is archival in nature and is intended for those who wish to consult archival documents made available from the collection of Public Safety Canada some of these documents are available in only one official language Translation to be provided by Public Safety Canada is available upon request i Canada ARCHIVEE Contenu archiv Contenu archive L information dont il est indiqu qu elle est archiv e est fournie des fins de r f rence de recherche ou de tenue de documents Elle n est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n a pas t modifi e ou mise jour depuis son archivage Pour obtenir cette information dans un autre format veuillez communiquer avec nous Le pr sent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d archives rendus disponibles par S curit publique Canada ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle S curit publique Canada fournira une
36. CCC NOM Un l ment d identification essentiel tant pour les centres que pour le syst me d information M me si le syst me n emploiera probablement que le num ro FPS pour identifier le d tenu le nom et les autres renseignements personnel inscrits sur la formule peuvent servir pour les besoins de l identification ETABLISSEMENT Il faut que le personnel du centre et celui qui est affect au syst me de contr le sachent dans quel tablissement se trouve le candidat NOM DU FOYER DE TRANSITION CRC OU DU CCC Il va sans dire NUMERO DU que ce renseignement est n cessaire pour qu on puisse transmettre la formule au centre appropri et pour que les pr pos s au syst me puissent enregistrer le choix du d tenu DETENU Surtout l usage du centre Le personnel des centres signale qu il est utile d avoir ce num ro pour communiquer avec les tablissements NUMERO D ASSURANCE SOCIALE A l usage du centre Selon les employ s des centres le num ro d assurance sociale est utile car il permet de prendre les dispositions voulues avec les employeurs le Centre de main d oeuvre etc Le personnel a fait observer que souvent le d tenu 106 ignore son num ro ou n a jamais fait de demande pour en avoir un C est le personnel du centre qui doit entreprendre des d marches pour lui faire obtenir un num ro d assurance sociale TYPE DE LIBERATION PREVU A l usage du centre et du syst me d i
37. E ht ae ag THT ale Pe 20 Se SPIRO str RE CR PTE ne ea GAYLORD PRINTED IN USA HV 9308 M678 1978 Syst me d information pour les centres correctionnels communautaires et les centr
38. IONS QUI ONT ENTRAINE LA PEINE ACTUELLE ET L ENDROIT OU ELLES ONT ETE COMMISES Ce renseignement r pond aux besoins du centre et du systeme d information La majorit des centres doivent connaitre le type d infractions commises par leurs pensionnaires en particulier s il s agit de violence personnelle d incendie criminel ou de comportement sexuel d viant De nombreux CRC tiennent compte de So Se ce renseignement dans leur d cision d admettre ou non le candidat L endroit o l infraction a t commise est important pour les centres qui se pr occupent de l influence des fr quentations criminelles et du milieu sur l ex d tenu Ce renseignement sera probablement int gr au syst me d information en suivant la m me classification que le SISLC et ou le SDD Tous les codes devraient correspondre aussi exactement que possible ceux qui sont utilis s par les autres syst mes d information ce n est que de cette fa on qu il sera possible de comparer les r sidents des CRC et des CCC aux autres lib r s conditionnels NOMBRE TOTAL D ANNEES PASSEES EN PRISON C est un renseignement pr cieux tant pour les centres que pour le syst me d information Cette variable indique l importance des activit s criminelles du candidat Des recherches par ex Seiter Petersilia et Allen 1974 ont r v l que les foyers de transition donnent de meilleurs r sultats avec des r sidents qui n ont pas t incarc r s pendant un
39. ISONS DE LA DEMANDE DE RESIDENCE DANS CE CRC CCC J autorise par les pr sentes la divulgation au CRC ou CCC auquel je soumets la pr sente demande de tout renseignement d ordre m dical psychiatrique personnel ou sur mon emploi que l on jugera n cessaire SIGNATURE DATE jour mois ann e CETTE PARTIE NE DOIT ETRE REMPLIE QUE PAR LE TEMOIN L AGENT DE CLASSEMENT OU L AGENT DE LIBERATION CONDITIONNELLE DU DETENU N FPS DU DETENU NOM DE L AGENT DE CLASSEMENT NOM DE L AGENT D UNITE RESIDENTIELLE le cas ch ant DATE DU DEBUT DE LA PEINE are eae jour mois annee 87 DATE D ADMISSIBILITE A LA LIBERATION CONDITIONNELLE DATE D ADMISSIBILITE A LA LIBERATION SOUS SURVEILLANCE OBLIGATOIRE DATE D EXPIRATION DE LA PEINE LA COMMISSION NATIONALE DES LIBERATIONS CONDITIONNELLES VOUS A T ELLE RECOMMANDE DE PRESENTER CETTE DEMANDE l Oui 2 Non DEMANDE VERIFIEE PAR FONCTIONS DATE DE LA VERIFICATION eet oe ee jour mois ann e 88 Cette formule doit tre remplie par le directeur ou un employ du CRC CCC qui re oit le d tenu ou le lib r conditionnel le 15 f vrier 1978 FORMULE D ADMISSION AU CRC CCC CETTE FORMULE DOIT ETRE REMPLIE POUR CHAQUE NOUVEAU PENSTONNATRE DU CENTRY Y COMPRIS CEUX QUI BENEFICIENT D ABSENCES TEMPORAIRES NON DU RESIDENT ETABLISSEMENT nom de famille pr nom N FPS N DE L ETABLISSEMENT DATE DE L ADMISSION eee jour mois ann e
40. SITUATION Encercler et expliquer si n cessaire Absence temporaire Lib ration conditionnelle de jour pr ciser la dur e Lib ration conditionnelle totale e W N gt o Lib ration sous surveillance obligatoire NOM DE L AGENT DE LIBERATION CONDITIONNELLE NOMBRE D ENTREVUES AVEC LE RESIDENT MENEES A L ETABLISSEMENT PAR LE PERSONNEL DU CENTRE RAISONS DE L ADMISSION Encercler autant de chiffres que n cessaire ou pr ciser sous autres raisons l Pour permettre au personnel d valuer le r sident ventuel 2 Pour permettre au r sident ventuel d valuer le Centre et le personnel n O OO N wD EEs 89 Pour chercher un emploi Pour pr parer un programme d tudes Pour visiter la famille ou tre pr s de la famille Pour fr quenter une maison d enseignement Pour travailler Pour des raisons de socialisation Pour subir une valuation ou un traitement psychiatrique ou psychologique Pour obtenir d autres soins sp cialis s expliquer Autres raisons expliquer FORMULE D ABSENCE TEMPORAIRE CETTE FORMULE DOIT ETRE REMPLIE A LA FIN DE L ABSENCE TEMPORAIRE SI L ESPACE PREVU N EST PAS SUFFISANT JOINDRE UNE AUTRE FEUILLE ACTIVITES DU DETENU AU COURS DE SON ABSENCE TEMPORAIRE Encercler autant de chiffres que n cessaire ou pr ciser sous autres activit s Es a cherch du travail 23 a trouv un emploi ce a labor oralement un projet de lib ration 4 a
41. Trois directeurs se sont montr s favorables aux formules et la marche suivre en particulier l id e d une formule normalis e de demande L un d eux a accueilli avec moins d enthousiasme les autres formules jugeant qu elles ne tenaient pas suffisamment compte des impond rables qui surgissent dans le fonctionnement des centres Un autre directeur tait du m me avis Un directeur de CRC s opposait fortement la notion d une formule de demande normalis e pour tous les centres Selon lui la formule dans la version propos e tait trop impersonnelle et ne faisait pas tat des diff rences sensibles qui existent entre les centres diff rences qui apparaissent clairement aux d tenus comme en t moignent leurs ee de s jour Cependant ce m me directeur tait plut t en faveur de la plupart des formules remplir par le centre et il estimait que cette fa on de proc der l aiderait dans l tablissement du rapport annuel et de donn es statistiques Il a accept d essayer les formules d admission et de fin de s jour en les faisant remplir pour des pensionnaires partis depuis peu mais il n a pas voulu faire l essai de la formule de demande 34 Un autre directeur bien qu avant une attitude plus r serv e quant au contenu des formules ne s y est pas non plus fortement oppos A son avis l id e d tablir une formule de demande normalis e remplir par le d tenu dans l tablissement tait rai
42. ar ex le taux d emploi le nombre et les types de violation et qui devraient aussi int resser la plupart sinon l ensemble des CRC et des CCC qui adh rent aux buts globaux du mouvement des foyers de transition Toutefois le syst me pr sent dans ce rapport n am liorera pas la responsabilit op rationnelle de chaque centre l gard du bureau de district du SNLC Si l on voulait que le syst me remplisse ce r le il faudrait receuillir d autres formes de donn es et les communiquer des intervalles diff rents Les donn es fournies par le syst me courte ch ance par ex tous les mois ne joueraient pas un role r parateur pour le personnel int ress du Service des lib rations condition nelles le nombre de r sidents qui font un s jour dans un centre Serait trop restreint pour permettre de tirer des conclusions probantes sur la qualit des programmes qui y sont offerts Il ne serait pas non plus souhaitable que les employ s du centre s aper oivent que leurs formules sont revues minutieusement par le personnel des bureau de district du SNLC Si cela arrivait 15 il est possible que la fiabilit des donn es en souffrirait Il serait donc malavis de demander au bureau de district de v rifier l exactitude de chaque formule On comprend facilement que les employ s du centre seraient port s pr senter leur travail sous son jour le plus favorable tant donn que le district voit la bonne mar
43. autres variables en indicatives d une r int gration la collectivit Un travail fait pr c demment dans ce domaine Moyer 1976 a r v l que de nombreux CRC au Canada n avaient pas r ussi tablir des dossiers syst matiques sur leurs pension naires et leurs programmes Le projet visait galement a d ter miner s il tait possible d laborer des rapports ou documents de contr le dont le personnel des centres pourrait aussi se servir ses propres fins On esp rait que les centres seraient plus m me de satisfaire aux exigences d un syst me de contr le si les documents utilis s pouvaient leur servir d instruments de gestion Par cons quent le projet devait d montrer s il tait possible d tablir un syst me qui r pondrait aux besoins d information des centres comme des organismes gouvernementaux formulant les demandes de renseignements Un petit chantillon de CRC et de CCC de l Ontario et du Qu bec a t choisi pour participer au projet et faciliter l tablissement d un syst me de collecte des donn es Ce projet avait pour objectif de confirmer les besoins pr cis d information des divers groupes int ress s du minist re du Solliciteur g n ral et des centres Une fois ces besoins clairement tablis on pourrait valuer la possibilit de concevoir des formules et une marche suivre susceptibles de r pondre aux exigences de ces groupes disparates De ce double but est n e la m thodol
44. avril 1976 rapport non publi tabli pour le minist re du Solliciteur g n ral du Canada Log Moyer Sharon avec S B Harris L auto valuation dans les centres r sidentiels communautiares les perspectives d avenir et les pi ges Toronto juillet 1976 Rapport non publi tabli pour le minist re du Solliciteur g n ral du Canada Ogborne Alan et Sarah Weber A data collection system for halfway houses participwting in a monitoring system in Ontario Toronto Fondation de recherche sur l alcoolisme et la toxicomanie Substudy nO 835 1977 Minist re des Services correctionnels de l Ontario Direction de la planification et de la recherche Etude des centres de ressources communautaire Par Tan Sone and Associates Ltd Toronto Minist re des Services correctionnels d cembre 1976 S iter Richard P Joan R Petersilia et Harry E Allen Evaluation of adult halfway houses in Ohio Volumes I et II Columbus Ohio Ohio State University Program for the Study of Crime and Delinquency 1974 Halfway houses National Evaluation Program Phase I Summary Report Washington D C U S Departments of Justice LEAA NILCJ janvier 1977 Shain Martin Prerequisites for evaluative research in halfway houses decision making aids for administrator and researcher Toronto Fondation de recherche sur l alcoolisme et la toxicomanie Substudy n 683 1975 The small residential care centre as an organization considerat
45. ble informe donc les administrateurs des cr m raisons pour lesquelles le r sident est renvoy au p nitencier et aide les chercheurs d crire les r sidents qui semblent les plus aptes s adapter aux foyers de transition Le reste de la formule de fin de s jour est r serv aux pensionnaires qui n ont pas fait l objet d un renvoi SITUATION DU DETENU A SON DEPART Il s agit d un renseignement de base qui d crit la situation du r sident au moment o il quitte le centre aux fins de comparaison avec Sa situation son arriv e LA LIBERATION CONDITIONNELLE A T ELLE ETE SUSPENDUE ET LE DETENU A T IL ENSUITE ETE RENVOYE AU CENTRE Des r sidents voient leur lib ration conditionnelle suspendue pour une br ve p riode et reviennent ensuite au centre M me s ils n avaient pas commis d infractions assez graves pour tre renvoy s le personnel du centre et ou l agent de lib ration conditionnelle ont probablement jug que leur comportement tait mati re probl me Les chercheurs tout comme les administrateurs pourraient trouver int ressant d tablir une distinction entre les r sidents dont la lib ration conditionnelle a t suspendue et ceux qui ont termin leur s jour sans que pareil fait ne se produise A RAISONS DU DEPART Surtout 4 l usage du centre Apr s essai compl mentaire des formules il sera toujours possible de formuler des r ponses caract re objectif Il serait int ressan
46. cas des absences temporaires la question permet au syst me de v rifier les raisons nonc es pour chaque cong Les essais ult rieurs de la formule d montreront si cette question permet d obtenir des renseignements pertinents et tablit de justes distinctions entre les centres Il faudra aussi parfaire la formule afin que toutes les raisons appropri es y figurent DU DETENU AU COURS DE SON ABSENCE TEMPORAIRE Cette question a t incluse la demande du personnel du Service des lib rations conditionnelles qui s int ressait aux activit s des d tenus b n ficiant d une lib ration sur absence temporaire De plus comme une large proportion des services offerts par certains centres sont orient s vers l absence temporaire on estimait essentiel d avoir des donn es beak Sur cette cat gorie de r sidents donn es qui remplaceront les rapports actuels habituellement sous forme de lettres qu tablissent de nombreux CRC la fin de chaque absence temporaire On tait d avis que cette formule courte et normalis e serait plus rapide et plus facile remplir par le personnel des centres La liste de contr le a pour but de d crire le comportement du pensionnaire au cours de son absence temporaire de m me que l activit du personnel Ici encore la liste n tant pas exhaustive il faudra proc der d autres essais pr liminaires LE CENTRE ACCEPTE T IL LA DEMANDE DE SEJOUR La r ponse indique au sys
47. centre Un repr sentant du Service national des lib rations conditionnelles un membre du personnel de l administration ou un coordonnateur r gional tait aussi pr sent cinq des six entrevues initiales Les six centres taient l Agence sociale sp cialis e Hull Cambridge YMCA Cambridge le Centre Saint Hubert Montr al le Centre Portsmouth Kingston Rubidge House Peterborough et St Leonard s House London Tous les centres avaient re u au pr alable une lettre du Minist re exposant le but du projet Dans un centre le directeur int rimaire tait absent La discussion a eu lieu avec quatre membres du conseil d administration et deux parents r sidents charg s du fonctionnement quotidien du centre 26 Comme dans le sixi me centre le directeur connaissait d j personnellement l auteur on a jug que la pr sence d un repr sentant du SNLC n tait pas n cessaire L auteur a rencontr des repr sentants de deux bureaux de district du SNLC pour discuter des buts du projet solliciter leur opinion quant sa faisabilit et receuillir leurs propositions sur le contenu du syst me d information Le directeur d un troisi me district a t interview pour les m mes raisons une tape ult rieure du projet Les renseignements suivants ont t recueillis lors des premi res entrevues avec le personnel des centres la description du personnel et des activit s du centre le proces
48. che du centre et effectue l valuation annuelle en vue de renouvellement du contrat pour les CRC seulement Cette fa on de proc der pourrait aussi provoquer un changement ind sirable dans la politique d admission des centres le personnel essaierait peut tre d acceuillir des pensionnaires qui souffrent d un probl me de r adaptation moins grave ce qui serait videmment l avantage des centres dont le taux de r ussite serait plus lev Le genre de syst me propos dans le pr sent rapport ne pourrait assurer une responsabilit operationnelle et un r le r parateur aussi bien que des contacts personnels suivis entre les agents de lib ration conditionnelle et le personnel du centre Ces r unions ax es sur l examen de cas auraient lieu soit r guli rement soit occasionnellement lorsqu on croit avoir d cel des erreurs de jugement ou des probl mes dans le cas d un r sident Cette m thode semble 16 tre un moyen plus appropri de contr ler chacun des centres que ne l est le syst me pr sent ici Toutefois il ne serait pas malvenue de fournir aux bureaux de district les donn es r capitulatives sur certaines caract ristiques des activit s et des programmes des centres Des rapports sommaires pourraient leur tre envoy s de pr f rence lorsqu un nombre suffisant d arriv es et de d parts justifie l tablissement de tels rapports Si cela s av re n cessaire des formules et des
49. dministrateurs Cette personne devrait tre au courant des besoins d information du Minist re de m me que des techniques reli es l analyse des donn es Si l on n utilise pas les donn es fournies par le syst me c est en g n ral parce qu elles se pr sentent sous une forme que les administrateurs trouvent difficiles utiliser Il faut donc travailler la mise au point de m thodes permettant de communiquer la signification 72 des donn es de fa on qu on puisse bien comprendre et adopter les mesures voulues Ces services devraient tre assur s en cas de besoin ou r guli rement selon la fr quence et la complexit des rapports produits par le syst me et les exigences de l administrateur Le troisi me point que l on doit prendre en consid ration avant d entamer la deuxi me phase de l tablissement du syst me d information est l attitude des centres l gard de l application d un tel syst me Quels probl mes peut on pr voir ce stade si le Minist re demande aux centres de collaborer en fournissant les informations requises Deux directeurs de CRC sur les quatre qui participaient au projet prouvaient des inqui tudes l gard du syst me d information le voyant comme une ing rence dans le fonctionnement de leurs centres Pour ces directeurs la nor malisation du syst me mettait en doute le caract re propre chacun des centres Ils s interrogeaient aussi sur l utilit du syst
50. dossier du SNLC les renseignements consign s sur la formule Une copie de la demande doit tre envoy e l administration du syst me d information 101 Trois formules doivent tre remplies par le personnel des centres la formule d admission la formule de renseignements sur les besoins du r sident et la formule de fin de s jour Cette derni re se divise en deux pages la premi re doit tre remplie pour tous les r sidents et la partie du bas pour ceux qui ont enfreint les r glements des programmes c est dire qui ont t renvoy s la deuxi me doit tre remplie pour tous les r sidents qui ont termin leur s jour c est dire qui n ont pas t renvoy s Ces renseignements doivent tre fournis diverses tapes du s jour du pensionnaire La compilation de ces renseignements est n cessaire pour chaque r sident sous juridiction f d rale c est dire qui b n ficie d une lib ration conditionnelle de jour ou totale ou encore d une lib ration sous surveillance obligatoire ou sur absence temporaire Formule d admission La formule d admission doit tre remplie chaque fois que le r sident est admis au centre par exemple s il b n ficie de trois AT avant d tre admissible la lib ration conditionnelle de jour il faudra remplir quatre formules d admission a son sujet C est un fonctionnaire haut plac ou au directeur du centre qu il revient de remplir la formule d admission le plus t
51. dossiers On a suppos qu il serait plus facile pour le personnel de fournir des renseignements sur les pensionnaires plut t que sur ses activit s pr cises par exemple tant donn que dans la plupart des cas ses propres dossiers sont centr s sur les r sidents Une maxime fondamentale suivre lors de la cr ation d un syst me d information est que le syst me devrait refl ter les buts de l organisme la fonction du concepteur est d laborer des donn es qui permettent d atteindre convenablement ces buts globaux Si impr cis soient ils L accent que les formules mettent sur le pensionnaire t moigne bien de l orientation des centres dont le but est souvent d fini comme suit aider la r int gration de l ex d tenu la collectivit en offrant des services adapt s aux besoins de chacun Les centres semblent pr sumer que la r int gration la vie libre se fait mieux si chaque pensionnaire re oit une aidepratique fond e sur ses besoins Pour la grande majorit des centres l emploi c est dire le fait de trouver du travail ou la formation scolaire ou professionnelle sont des questions cruciales Les autres probl mes ou besoins que le personnel des centres per oit comme des facteurs critiques dans le processus de r int gration sont les rapports personnels l abus d alcool ou de drogue et l administration du budget LS On s applique surtout aider la personne qui vient d tre bee lib
52. du moins d une partie des formules et ceux qui jugeaient leur valeur moindre Ces derniers s opposaient tant aux principes qu au contenu du syst me normalis d information minimisait beaucoup trop les diff rences cruciales qui existent entre les centres La formule de demande Voici certains des commentaires n gatifs formul s a son sujet m dical 38 trop de questions ne sont d aucun int r t pour les centres aucune question ne s adresse directement au d tenu la formule est trop intimidante pour le d tenu elle renferme trop peu de questions sur les probl mes du candidat par ex probl mes d ordre m dical usage abusif de drogue ou d alcool les questions qui d crivent la situation sociale du candidat au moment de son arrestation emploi personnes avec qui il vit et lieu de r sidence ne pr sentent que peu d int r t la question qui tente d valuer dans quelle mesure le d tenu a enfreint les r gles de 1 tablissement condamnation par le Comit de discipline de l tablissement n est pas non plus jug e assez utile pour tre incluse la demande Ces critiques ont donn lieu diverses tentatives en vue d am liorer la formule certaines questions ont t limin es et d autres ajout es par ex probl mes d ordre Plusieurs directeurs ont r it r l opinion qu ils avaient d j pr sent e l auteur lors de discussions ant rieures 39 la formul
53. e tait trop impersonnelle ne refl tait pas le caract re particulier de chaque centre et ne permettait pas aux candidats de r v ler leurs propres int r ts opinions et projets d avenir En r ponse ces derni res observations on a ajout la fin de la formule cette question ouverte Pourquoi faites vous une demande de s jour dans ce centre Un autre directeur croyait qu il tait utile en fait d utiliser la m me formule pour tous les centres Dans la plupart des centres actuellement les formules de demande sont plus ou moins similaires de contenu sinon de forme et les projets de formule ont les m mes caract ristiques essentielles Les directeurs de centre qui d sirent personnaliser les formalit s d admission peuvent le faire en accordant des entrevues personnelles au p nitencier ou en envoyant des lettres de rappel apr s r ception de la demande dans lesquelles ils pourraient poser aux d tenus des questions plus pr cises ou plus particuli res au centre D autres directeurs ont fait savoir que la question les laissait indiff rents Les formules remplir par le personnel du centre Voici certaines des critiques les formules sont de nature trop Statistique elles sont trop br ves et trop g n ralis es pour les besoins du centre car elles ne donnent pas une description assez compl te de chaque r sident 40 les renseignements contenus dans les formules r pondent plus aux beso
54. e bonne partie de leur vie NOMBRE DE PEINES PURGEES ANTERIEUREMENT DANS DES PRISONS PROVINCIALES ET DANS DES PENITENCIERS Ces questions qui renseignent aussi sur l importance des activit s ill gales int ressent tant les centres que le syst me d information Certains centres recueillent d j ces donn es Il est utile K t NOMBRE DE A TERME 114 de connaitre la fr quence des peines d emprisonnement et leur dur e totale car ces deux variables permettent de dresser un tableau de l activit criminelle du candidat par ex de nombreuses peines de courte dur e ou bien une ou deux longues peines d emprisonnement La plupart des d tenus devraient tre en mesure de fournir cette information Selon le programme d emploi pr lib ratoire instaur en Grande Bretagne les pensionnaires qui ne r ussissaient pas terminer leur s jour avaient purg un plus grand nombre de peines d emprisonnement que ceux qui menaient terme le programme Weatheritt 1975 L tude des foyers de transition effectu e en Ohio Seiter Petersilia et Allen 1974 a r v l que les r sidents dont le nombre de condamnations pour actes d lictueux graves se rangeait dans la moyenne avaient une fois lib r s du centre un taux de r adaptation plus lev que ceux qui avaient subi six condamnations ou plus LIBERATIONS CONDITIONNELLES OBTENUES ET MENEES A l usage du centre et du syst me d information Ces
55. ents sur des points pr cis qui peuvent tre des sources de probl mes par ex le processus de s lection et de rejet le s jour Des repr sentants du Minist re estiment que la faible obligation de rendre compte dans la situation actuelle peut tre l origine d une in galit non souhaitable des services offerts par ces organismes d assistance postp nale aux centres des d tenus b n ficiant d une absence temporaire l emploi des r sidents 4 receuillir des donn es empiriques sur le fonctionnement de ces organismes et les fournir sur demande au Conseil du Tr sor et d autres groupes int ress s la collectivit la presse 5 am liorer la communication entre les centres et les autres composantes du syst me correctionnel y compris l organisme parrain 6 fournir les donn es qui pourraient servir de fondement pour valuer les changements apporter aux lignes de conduite par ex l utilisation accrue des centres pour certaines cat gories d ex d tenus l utilisation plus grande des CCC que des CRC L accent devrait tre mis sur ce dernier point Un contr le est essentiel si les d cisionnaires veulent d terminer quelle sera l incidence sur le fonctionnement des centres r sidentiels et correctionnels des changements de politiques et de m thodes au sein des composantes du syst me de justice Si par exemple un syst me d information avait t en place au moment o a t prise la d c
56. erche et la Division du d veloppement des ressources communautaires se sont r v l es tr s pr cieuses pour l laboration des formules La premi re rencontre a aussi t l occasion d examiner le degr de similarit avec les syst mes d information actuels c est dire le Syst me des dossiers des d tenus du Service canadien des p nitenciers et le SISLC Quelques unes des conclusions relatives aux besoins d information sont pr sent es aux chapitre 2 du rapport Au cours de ces premi res r unions 25 on a pris la d cision d tablir une base de donn es ou un syst me ind pendant des syst mes d j existants Dans l ventualit d une fusion du SDD et du SISLC on pourrait envisager d inclure au nouveau syst me int gr les donn es des CRC et des CCC On s efforcerait videmment de mettre en place des identificateurs particuliers par ex num ro FPS pour faciliter l unification ult rieure des ensembles de donn es La premi re des six visites pr vues aux centres participants a eu lieu peu apr s 1a premi re rencontre avec les repr sentants du Minist re Dans quelques cas il a t difficile de fixer des rendez vous a des heures qui convenaient aux directeurs des centres c est pourquoi les visites se sont tal es sur une p riode plus longue que pr vu Au cours de ces entrevues l auteur a d crit le projet et pos des questions ouvertes au directeur ou parfois d autres employ s du
57. ers le Centre de Main d oeuvre du Canada D autres Le mouvement des foyers de transition pr suppose que le personnel des centres tablit avec d autres organismes communautaires des relations de travail qui permettent aux pensionnaires de profiter des services d aide offerts par ces organismes A A6 centres ont mis au point un r seau d organisations communautaires auxquelles peuvent s adresser les r sidents ainsi que des services intensifs de counselling 4 l int rieur m me du centre En outre les centres sont loin d avoir les m mes dimentions Certains CRC comptent moins de 12 lits alors que certains CCC accueillent plus de 50 r sidents la fois Le rapport employ s r sidents peut galement varier Ces diff rences rendent plus difficile l laboration de donn es communes qui sont galement pertinentes pour tous les centres Le personnel des centres a souvent de la difficult pr ciser les l ments cl s des programmes Il met l accent sur la nature intangible de l aide accord e et en particulier dans les CRC sur la qualit des relations qui se nouent entre les conseillers et les pensionnaires Les directeurs affirment parfois qu ils ont un non programme Comme de nombreux centres tentent de personnaliser leurs services afin de r pondre aux besoins de chaque r sident ils sont peu dispos s g n raliser la m thode utilis e l gard des pensionnaires Cette caract rist
58. es peuvent s av rer utiles bien que la situation se pr sente rarement On pourra peut tre liminer 116 ces questions lors du remaniement des formules si le nombre de cas signal s est tr s faible Il est possible que ces renseignements bien qu importants dans l tablissement des plans de lib ration ne devraient pas figurer sur la formule de demande ABSENCES TEMPORAIRES OU LIBERATIONS CONDITIONNELLES DE JOUR AU COURS DE LA PRESENTE INCARCERATION A l usage du centre et du syst me d information Ces questions aident les centres valuer le d tenu en les renseignant sur les tablissements o celui ci a d j s journ et permet au syst me d information de suivre ses all es et venues au sein des centres d assistance postp nale Elles fournissent aux centres de renseignements sur les liens nou s par le d tenu avec d autres collectivit s et les aident d terminer si le candidat est acceptable RAISONS DE LA DEMANDE DE RESIDENCE DANS CE CENTRE Cette question a t ajout e la demande des centres voulant conna tre les raisons personnelles qui avaient motiv le d tenu adresser sa demande un centre donn La question croyait on aiderait quelque peu personnaliser la formule de demande et permettrait au d tenu de s exprimer a sa mani re plut t que de cocher simplement la r ponse appropri e Le renseignement ne serait pas vers au syst me d information m ot ot os P of
59. es sur l attitude des r sidents et du personnel Le centre B n a pas utilis la formule de demande parce que le personnel trouvait qu elle ne cadrait pas avec l approche personnalis e du centre Les conseillers et le directeur ont rempli environ douze formules de la deuxi me s rie Ils ont aussi fait parvenir les commentaires que le personnel leur a fournis par crit Le directeur du centre C a demand au personnel de remplir les formules Plusieurs formules de demande de s jour ont t remplies par des r sidents qui sont arriv s au centre pendant la p riode d essai Environ huit formules de la deuxi me s rie ont t remplies 36 Le centre D a envoy par la poste la formule de demande aux d tenus qui d siraient la remplir pendant la p riode d essai Le personnel s est aussi servi des formules d absence temporaire comme comptes rendus Le directeur du centre E a utilis les formules de demande au cours d entrevues donn es dans les p nitenciers aux pensionnaires ventuels Les nouveaux r sidents ont eu r pondre aux questions de la formule d admission qui doivent tre remplies par le personnel du centre Le centre F n a pas fait l essai des formules car le directeur tait surcharg de travail pendant la p riode d essai Pour que l essai pr liminaire soit concluant il faudrait de toute vidence en allonger la dur e et pr voir un plus grand nombre de centres part
60. et s adaptera bien la soci t 2 s adaptera mal la soci t mais ne sera probablement pas r incarc r 3 s adaptera bien la soci t mais risque d tre r incarc r 4 sera r incarc r 5 autre pr ciser PARTICIPATION AUX ACTIVITES DU CENTRE APRES SON ELARGISSEMENT d crire DATE REMPLIE PAR jour mois ann e NOM DU CRC CCC Annexe B La marche suivre concernant les projets de formules Formule de demande de s jour Les d tenus qui d sirent faire une demande de s jour dans un CRC ou un CCC pourront se procurer cette formule dans tous les tablissements f d raux L agent de classement devra bien pr ciser tous les d tenus int ress s s journer dans un CRC ou un CCC ou y rester pendant une lib ration sur absence temporaire que cette formule constitue la premi re tape des formalit s d admission Si c est n cessaire l agent de classement devra aider le candidat remplir la formule et veiller ce qu il signe la formule de lib ration la page 3 Lorsque le candidat aura rempli la formule de son mieux l agent de classement v rifiera chaque point l aide du dossier du d tenu et s assurera que ce dernier a r pondu toutes les questions Il accordera une attention particuli re la partie infractions et lib rations conditionnelles ant rieures L agent de classement remplira la partie au bas de la page 3 il y inscrira le num ro FPS du d
61. et satisfaisantes toutes ces questions il faudra se livrer des essais dans un plus grand nombre de centres avant de pouvoir obtenir des estimations pr cises dans ces domaines Fait plus important peut tre les effets subtils des demandes de renseignements provenant de l ext rieur sur les activit s du personnel des centres devront tre tudi s sur une p riode plus longue que celle qui a t pr vue pour le projet actuel N oublions cependant pas que ce projet vise A solliciter les opinions et attitudes des directeurs des centres et des autres personnes int ress es l gard de ces questions et non pas n cessairement offrir des solutions d finitives 2 Les besoins d information du minist re du Solliciteur g n ral A l heure actuelle les administrateurs et les d cisionnaires qui s int ressent aux organismes d assistance postp nale du syst me correctionnel canadien sont incapables de r pondre certaines demandes d infor mation qui proviennent d autres organismes publics Commission nationale des lib rations conditionelles Conseil du Tr sor etc ou des citoyens de faire des estimations pr cises sur le besoin court ou long terme de CRC et de CCC dans diverses localit s du pays de v rifier dans quelle mesure les centres atteignent leurs objectifs qui consistent entre autres faciliter la transition entre le p nitencier et la libert totale en aidant les r sidents tro
62. eut tre tenir lieu de m canisme r parateur Voici le genre de renseignements que l on propose d inclure dans le syst me d infor mation les services offerts dans les centres le nombre et le type de recommandations referrals faites pour chaque r sident et les relations entre le centre et les organismes de service social de la localit Il n est pas certain que le syst me d information labor dans le cadre de ce projet r ponde ces besoins son but n est pas de contr ler chacun des CRC our des CCC La responsabilit administrative ou au jour le jour peut habituellement tre assur plus efficacement et plus effectivement par d autres m thodes Le pr sent rapport tablit une distinction entre la responsabilit op rationnelle ou au jour le jour et la responsabilit qui aide les administrateurs sup rieurs et moyens dans leur t che de planification et de coordination Deux 14 syst mes distincts sont n cessaires pour r aliser les deux types de responsabilit s L auteur laisse entendre qu un syst me de rassemblement des donn es semblable celui qui a t labor dans le cadre de ce projet peut contribuer accro tre la responsabilit de tous les centres l gard de l organisme parrain Si le syst me est mis en vigueur il ne n cessitera qu une m thode l mentaire de tenue de dossiers Ainsi les centres ac corderont leur attention des sujets qui int ressent videmment le Minist re p
63. eux autres grandes diff rences entre les CRC et les CCC tous les pensionnaires des CCC b n ficiant d une lib ration condi tionnelle de jour ils peuvent tre mieux suivis que ceux qui b n ficient d une lib ration conditionnelle totale ensuite les CCC sont plus li s du point de vue de l organisation au syst me de correction le SCP et le SNLC que les CRC priv s Malgr ces diff rences les m thodes utilis es l gard des pensionnaires dans les deux types de centres pr sentent des traits communs Les CRC et les CCC insistent sur l emploi et les autres questions pratiques li es la vie en soci t et dirigent les r sidents vers des services d emploi et des organismes d assistance sociale de la localit En outre le personnel des CCC et des CRC per oit des besoins similaires en ce qui a trait aux r sidents Deux crit res ont pr valu dans le choix des questions inclure dans les formules devant tre remplies par le personnel des centres D abord les donn es choisies semblaient avoir la plus grande validit nominale en tant qu indicateurs de r int gration nombre de semaines de travail emploi au d part du centre source de revenu etc Ensuite l accent a t mis sur les donn es qui taient les plus faciles chiffrer ou concr tiser Ces points ne peuvent tre interpr t s de fa on aussi vari e que les objectifs moins mesurables des centres ceux qui ont trait aux changements d attit
64. formation sont restreints et se concentrent sur le r sident et ses progr s Cette conclusion ne d mentit pas l importance d obtenir autant que possible l accord des centres sur les renseignements pr cis qui refl tent le mieux leur activit Elle sous entend toutefois que l objectif du projet ee Oe 4 a We DEN Set ee ge eee 22 a savoir la conception d un syst me permettant de r pondre aux besoins d information des centres peut tre difficile a atteindre du moins court terme D autres expos s sur les syst mes convain cront peut tre les centres de l utilit des renseignements pour les prises de d cision et la planification des programmes 33 4 La m thodologie du projet Etudes La premi re tape du projet a consist en un relev des ouvrages pertinents et en la compilation des textes receuillis lors d un projet ant rieur men par l auteur Moyer 1976 Pour compl ter les sources bibliographiques courantes on s est renseign aupr s d organismes des Etats Unis et d un organisme au Royaume Uni sur les syst mes d information qui ont pu tre mis au point pour les centres correctionnels et r sidentiels communautaires De diverses fa ons on a obtenu des instruments de travail notamment un questionnaire destin aux foyers de transition pour d tenus alcooliques de l Ontario et une formule utilis e dans les centres de travail pour lib r s en Angleterre que l on a examin s afin d en extraire les
65. icipants En outre il serait peut tre n cessaire d insister aupr s des centres pour qu ils accordent leur collaboration C est en grande partie pour donner au personnel tout le loisir de faire des observations sur les formules que l on a incorpor la p riode d essai cette tape du projet mais une participation plus uniforme aurait t pr f rable SR ef 37 Attitudes l gard du contenu des projets de formules A la mi janvier 1978 une r union s est tenue Ottawa pour discuter de la p riode d essai Elle regroupait cinq des six directeurs de centres participant aux projets des repr sentants du Syst me d information statistique sur les lib r s conditionnels du personnel de la Division du d veloppement des ressources communautaires du SCP SNLC des r gions et de l administration centrale et de la Division de la recherche du Secr tariat Ceux ci ont pass au crible le contenu des formules et la marche suivre pour les remplir et ont tent de s entendre sur les points y inclure Ils ont aussi abord la question des exp riences v cues au cours de l essai pr alable et tudi les r actions des employ s et des r sidents des centres l gard des formules Il tait clair que les participants ne pourraient arriver un accord sur la valeur des formules pour les centres eux m me Les opinions semblaient peu pr s galement partag es entre ceux qui reconnaissaient l utilit des formules
66. idents qui quittent le centre une section est r serv e aux personnes qui ont enfreint les conditions des programmes Tl pourrait s av rer n cessaire estime t on d avoir recours une combinaison de contraintes et de stimulants pour amener les centres surtout les centres priv s remplir r guli rement ces formules En particulier une recommandation laquelle doit donner suite la phase II du projet pr conise de rattacher les formules au syst me actuel de compte rendu des CRC c est dire aux demandes d indemnit s journali res qu elles pr sentent tous les mois au Minist re D autres moyens d encourager les centres remplir les formules avec exactitude s imposeront probablement On recommande aussi que le syst me d information une fois en marche fournisse r guli rement une r troaction aux centres De cette fa on le personnel des centres b n ficiera de r sultats concrets en change des donn es qu il aura recueillies En conclusion les autres r sultats de l tude ont trait l opportunit d laborer un syst me d information pouvant iv servir tant aux CRC qu aux CCC de m me qu l attitude des centres l gard du syst me propos En premier lieu il semble possible de demander aux CRC et aux CCC de Coane les m mes renseignements sur leurs pensionnaires bien que ce sujet n cessite plus ample tude Seulement deux CCC taient repr sent s dans le projet il serait souhaitable d obte
67. ignements sur le fonctionnement des centres et les renseignements de base n cessaires une recherche valuative plus pouss e D Il arrive souvent que les administrateurs du syst me de justice p nale se plaignent que personne ne sait ce qui se passe Les donn es empiriques sur les r sidents de ces centres et sur la nature des services qui leur sont offerts sont peu nombreuses Bien qu on puisse extraire des renseignements des dossiers des d tenus du Service canadien des p nitenciers sur la situation sociale d mographique et sur les ant c dents criminels des pensionnaires des centres correctionnels communautaires il n en est pas de m me pour les CRC priv s Au moment o cette tude a t entreprise la fin de l t 1977 il n tait pas possible d obtenir un profil des r sidents des CRC de quelque source que ce soit m me pas du Syst me d information statistique sur les lib r s conditionnels SISLC Les seules donn es disponibles sur la population des CRC taient des chiffres absolus et des renseignements sur la condition juridique par ex absence temporaire lib ration conditionnelle de jour lib ration conditionnelle totale ou surveillance obligatoire Aucun des deux types d organisme CRC ou CCC ne poss de de renseignements sur les programmes par exemple les activit s des centres les services offerts ou sur les r sultats imm diats par exemple les raisons des d parts l emploi ou d
68. ins du Minist re qu ceux des centres les formules ne tiennent pas compte des am liorations plus difficiles valuer par ex des changements d terminants dans l attitude ou le comportement du pensionnaire Il ressort donc g n ralement des observations que les formules ne sont pour ainsi dire d aucune utilit pour les centres dans l administration des cas ou la communication de renseignements Deux directeurs de centre estimaient que la partie portant sur l absence temporaire une liste de contr le ayant trait la conduite du d tenu tait trop courte et ne pr voyait pas assez d espace pour un expos descriptif du s jour du pensionnaire au Centre En revanche un directeur a signal que cette formule tait facile remplir et tr s utile car elle permettait de gagner du temps par rapport aux lettres habituelles On a exprim la crainte que les formules fassent double emploi avec les m thodes d information qui sont d j en vigueur dans les centres Lorsque l interviewer a sugg r que l inscription et l extraction des donn es se feraient plus facilement avec les formules qu avec les m thodes actuelles de tenue de dossiers on a r pondu que la nature objective des formules et leur concision taient un inconv nient non pas un avantage Cependant tous n taient pas de cet avis ere Il semble que le plus grand avantage qui ait t per u dans le jeu de formules remplir par le Centre est qu
69. ions and recommendations for development evaluation and funding Document non publi Toronto Fondation de recherche sur l alcoolisme et la toxicomanie 1971 Groupe d tude sur le r le du secteur priv dans le domaine de la justice p nale La participation communautaire dans le domaine de la justice p nale Volume I du rapport Ottawa minist re des Approvisionnement et Services 1977 re ere a a ei eT pm oe e K LS Thalheimer Donald J Cost analysis of correctional standards Halfway houses Washington D C U S Department of Justice LEAA NILECJ octobre 1975 U S Department of Justice Bureau of Prisons Community Treatment Center Field Study Rapports I a IV Washington D C U S Department of Justice Rapports non publi s 1977 Waller Irvin Men released from prison Toronto University of Toronto Press 1974 Waller John D et autres Monitoring for criminal justice planning agencies Washington D C U S Department of Justice LEAA NILECJ mars 1975 Weatheritt Mollie The Pre Release Employment Scheme in 1973 Some results of a monitoring exercise London Home Office Research Unit mars 1975 Weidman Donald R et autres Intensive evaluation for criminal justice planning agencies U S Department of Justice LEAA NILECJ juillet 1975 SOL GEN CANADA i BLIO HC 000030101 DATE DU
70. ique des foyers de transition rend plus difficile l laboration de formules qui satisfont et le directeur et les employ s 4 c La tenue des dossiers dans de nombreux centres ne se pr te pas au rassemblement de donn es quanti tatives sur les l ments de programmes La plupart des dossiers surtout ceux des CRC sont de nature qualitative et portent sur des aspects de la personnalit et du comportement des pensionnaires qui sont difficiles a saisir au moyen de formules normalis es L information qui y est contenue tend tre anecdotique Ils peuvent faire mention de termes vagues comme counselling sans donner d exemple concret sur sa nature De plus la fr quence des interventions du personnel peut ne pas tre consign e uniform ment la mesure dans laquelle l tablissement intervient dans la vie postcarc rale de l ex d tenu est souvent impr cise M me dans les centres qui tiennent des journaux d taill s des activit s du personnel et des r sidents les informations y sont habituellement inscrites librement et elles diff rent d un pensionnaires l autre Les donn es ne se pr sentent pas non plus sous une forme facilement utilisable pour la communication Il se peut que les centres vis s par cette tude ne soient pas repr sentatifs de l ensemble quant la qualit et au nombre des dossiers 4B L analyse raisonn e des formules et de la marche suivre Contenu des formules
71. ision d accueillir dans les CRC les lib r s conditionnels de jour on aurait pu faire une comparaison avant apr s de certains points D autres changements pourraient tre apport s aux modes de lib ration de la Commission nationale des lib rations conditionnelles ainsi qu aux r glements et aux pratiques de surveillance touchant les lib r s conditionnels Si des donn es de base sont accessibles c est dire des donn es sur la situation qui pr valait avant l adoption de ces changements il devient possible de comparer l ancienne Situation avec la nouvelle Ainsi l existence d un syst me permanent d information sur les pensionnaires et les r sultats imm diats pourrait aider les d cisionnaires d terminer si ces changements ont eu les effets souhait s En outre l examen des donn es fournies par les centres pourrait sensibiliser les administrateurs aux tendances qui Sans tre manifestes se dessinent dans d autres parties du syst me En plus des utilisations num r es ci dessus le syst me d information pourrait servir plus tard valuer en profondeur la capacit des centres atteindre leurs objectifs L absence d une base de donn es constitue un s rieux handicap dans toute recherche valuative voir Chelimsky 1977 Si l on d cidait d valuer les avantages que re oivent les pension naires des centres comparativement aux autres lib r s condi tionnels on faciliterait beaucoup la recherche en fourni
72. ission Toutefois si les nouvelles formules remplacent celles qui sont d j utilis es dans les centres le temps consacr en surplus sera peut tre minime De toute fa on ces formules prendraient beaucoup moins de temps a remplir que la s rie compl te donc moins d une demi heure Les centres priv s demanderont ils des fonds additionnels tant donn le travail suppl mentaire impos au personnel Vu de l ext rieur le syst me propos dans le pr sent rapport ne semble pas repr senter une charge excessive pour les centres mais il se peut que les directeurs voient la situation sous un autre angle Si une demande de d dommagement est faite sera t elle accord e En r sum d apr s les co ts annuels de l ensemble du syst me de correction secteurs public et priv le co t du rassemblement des donn es sera lev en particulier comme il est mentionn plus bas s il faut constamment inciter les organismes consigner et fournir syst matiquement les donn es 70 Le traitement de l information Le nombre d admissions annuelles dans les CRC priv s uniquement a t valu environ 4 900 les absences temporaires comprises Un certain nombre de co ts sont in vitables lorsque de nouvelles donn es sont traduites sous formes utilisable Le codage la mise en forme et le contr le de la qualit peuvent exiger jusqu une ann e homme Il s agit pour cette derni re fonction de
73. les utiliserons nous 66 Le personnel int ress du Minist re doit comprendre les buts des donn es l ampleur du besoin d information les groupes qui sont le plus susceptibles d utiliser r guli rement les donn es et la forme et la fr quence souhaitables des rapports que le syst me doit produire Si les donn es ne servent pas r guli rement aux prises de d cisions il est alors peu recommandable d difier un syst me complet d information En effet cela ne vaut probablement pas la peine de mettre en vigueur un syst me de rassemblement des donn es l chelle du pays si l information n est utilis e que de fa on sporadique et pour des d cisions relativement peu importantes Il est souhaitable de pr ciser les mani res dont le syst me peut am liorer les ian d cisions importantes ou courantes avant de passer a la phase II Si l on estime que les renseignements fournis par le syst me am lioreront beaucoup les prises de d cisions courantes d autres points sont envisager Pour que le syst me soit le plus utile possible aux gestionnaires et aux d cisionnaires il sera n cessaire d laborer des m thodes qui permettront de recevoir des informations sous forme compr hensible et intervalles appropri s en fonction des besoins du personnel Le syst me produira les rapports sommaires que le personnel devra prendre le temps d analyser et d interpr ter Il faudra mettre au point des crit res confor
74. m thodes sp ciales pourraient tre tablies lorsqu un centre donn suscite des inqui tudes ou que certains secteurs semblent exiger un contr le soutenu Les districts ou r gions qui se pr occupent de la responsabilit au jour le jour peuvent envisager de mettre au point ces m thodes additionnelles de mesure de la performance des centres On pourrait exiger des centres des rapports hebdomadaires ou mensuels sur l tat de la question qui comprendraient des renseignements aptes favoriser le r le r parateur du syst me le nombre de r sidents qui ont enfreint le couvre feu le nombre et la nature des recommandations etc D autre part comme nous l avons mentionn ci dessus il serait peut tre plus efficace qu on obtienne ces donn es en entretenant des rapports personnels avec les employ s du centre Cette fa on de proc der risquerait moins de nuire aux relations entre le SNLC et le centre 7 Les besoins d information des centres Les besoins d information et les m thodes actuelles de collecte des donn es des CRC et des CCC qui ont particip au projet de syst me d information ont t formul s comme suit au terme de discussions avec l auteur Des donn es de base sur les r sidents qui comprennent des variables comme les ant c dents criminels les probl mes d ordre m dical l abus d alcool et des drogues le dossier d emploi La plupart des centres recueillent au moins une partie de ces renseig
75. me pour eux m mes et pour le Minist re Nous pouvons nous demander si cette fa on de voir sera partag e par la majorit des centres r partis travers le Canada Dans l affirmative quelles m thodes pouvons nous utiliser pour obtenir leur coop ration d s le d but et s en assurer ensuite de fa on permanente es a Il semblerait r aliste d affirmer que si le syst me repose uniquement sur la persuasion c est dire sur l assurance que le syst me sert au mieux les int r ts des centres le fait d obtenir leur coop ration peut se r v ler une longue et co teuse entreprise On a avanc qu il faudra peut tre faire de la participation au syst me d information une obligation contractuelle Toutefois m me si on a recours une contrainte de cette nature on n a aucune garantie que l information fournie sera fiable Si les centres ne se pr occupent pas r ellement du syst me de contr le et ne le comprennent pas ils seront probablement peu port s remplir les formules de fa on aussi compl te et exacte que possible S il y a r ticence de la part des centres et il est fort possible que ce soit le cas des m thodes devront tre labor es pour encourager la pr sentation syst matique des rapports Il faudrait tablir et appliquer r guli rement des m thodes visant rep rer les donn es manquantes et corriger certaines donn es factuelles par ex femmes r sidant dans un centre pour hommes et autres con
76. mes ces nouveaux renseignements Il Se peut aussi que le Minist re doive tablir des m canismes pour prendre les mesures dict es par l information obtenue Nous 67 examinerons dans les pages suivantes certaines des r percussions qu un vaste syst me d information aurait sur les ressources Le cotit du syst me d information pour les CRC et les CCC est la deuxi me question que l on doit analyser attentivement avant de prendre la d cision d aborder la phase II du projet Il est encore impossible l heure actuelle d valuer le total des co ts qu occasionneront l laboration et la mise en application du syst me Nous pouvons toutefois laisser entrevoir dans quels secteurs d importantes d penses devront tre engag es a La collecte des donn es Si les propositions actuelles concernant le syst me de contr le sont mises en vigueur la responsabilit de transmettre les donn es au Service central de traitement sera partag e entre le personnel du SNLC et du SCP d une part et le personnel des CRC et des CCC d autre part L instauration du syst me au sein des Services des p nitenciers et des lib rations conditionnelles occasionnera certains frais pour l tablissement de directives l laboration de m thodes la conception et l impression des formules et leur distribution dans tous les p nitenciers Mentionnons de plus les co ts d exploitation car il faudra s assurer que le personnel des services de cor
77. mule d admission chaque fois qu un r sident est accueilli au centre et en envoyer copie l administration ou tout service qui assure le fonctionnement du syst me d information tablir un rapport sur l absence temporaire et en envoyer copie 44 aux parties int ress es remplir les autres formules a l admission et au d part des r sidents ordinaires et les envoyer l adminis tration m 45 Les informations sur les programmes des centres probl mes de rassemblement des donn es Id alement un syst me d information pour les CRC et les CCC devrait fournir des donn es empiriques fiables sur les programmes offerts dans ces tablissements Dans ce document le terme programme d signe les services offerts aux pensionnaires tant par le personnel du centre que par les organismes communautaires Malheureusement nous devrons surmonter quelques obstacles avant de pouvoir r aliser cet id al En effet la mise au point de renseignements qui d criront ad quatement ce qui se passe dans les centres pr sente de gros probl mes Dans le pr sent chapitre nous d crivons bri vement la source de ces probl mes a Les programmes varient grandement d un centre l autre Par exemple certains centres offrent une gamme limit e de services ils accentuent leurs fonctions de surveillance et de controle et n assurent qu un service l mentaire d orientation emploi dirigeant presque toujours les r sidents v
78. ne des CRC ap 31 Bien que tous les directeurs des centres aient accord leur coop ration pendant leur premi re rencontre avec l auteur ils ont manifest une attitude sceptique dans l ensemble envers le but du projet savoir l tablissement d un syst me uniforme de collecte des donn es En particulier ils doutaient de l utilit du projet pour leur centre ils taient port s ne voir dans ce projet qu une autre demande de renseignements provenant d Ottawa demande qui prendrait un temps pr cieux Aucun des directeurs n a exprim de vive insatisfaction l gard de ses propres m thodes de renseignements sur les pensionnaires et selon les directeurs dans aucun domaine le manque d information ne nuisait leurs prises de d cision Certains croyaient que leurs m thodes actuelles pourraient tre am lior es mais la plupart d entre eux ne voyaient pas la n cessit d utiliser une approche plus syst matique que celle qui tait en vigueur Plusieurs directeurs ont reconnu que les services correctionnels communautaires tendaient de plus en plus insister sur l obligation de rendre compte la source de financement N anmoins ils ont en m me temps exprim leur crainte que le nouveau syst me pourrait entraver outre mesure le fonctionnement des centres On a soulign que le projet avait pour but d obtenir la plus grande collaboration possible des centres afin d viter la cr ation de formulaires
79. nements sur les formules de demande d admission et en obtiennent souvent d autres au cours d entrevues donn es dans les p nitenciers et pendant la p riode d absence temporaire du d tenu entrevues que de nombreux centres estiment importantes pour les besoins de l valuation En outre les employ es de quelques centres se renseignent aupr s des agents de lib ration conditionnelle et du personnel des p nitenciers soit officiellement lors d tudes de cas ou simplement par t l phone arabe Les donn es qui ressortent des entrevues et des discussions peuvent ou non tre consign es et vers es au dossier du r sident 18 L attitude et les projets d avenir des personnes qui font une demande de s jour au centre La plupart des centres qui peuvent choisir leurs r sidents estiment que les facteurs d attitudes sont importants Bien que ces renseignements puissent se trouver sur la formule de demande du centre ils seront plus probablement recueillis au wuts d entre vues personnelles soit au p nitencier soit au centre L encore ils peuvent faire l objet de notes sur le cas Dans plusieurs des centres on r dige la fin de chaque absence temporaire une lettre qui d crit les plans de lib ration les attitudes et le comportement du d tenu pendant son s jour cette lettre est ensuite envoy e au p nitencier la Commission des lib rations conditionnelles au Service national des lib rations conditi
80. nformation Il est n cessaire de connaitre le mode de lib ration prochaine du d tenu Sa situation absence temporaire lib ration conditionnelle de jour lib ration conditionnelle totale ou surveillance obli gatoire est aussi pr cis e sur les formules d admission et de fin de s jour remplir par le centre Il est ainsi possible de se tenir au courant des changements de situation DATE DE NAISSANCE A l usage du centre et du syst me d information L ge du d tenu est important pour la planification des programmes C est aussi un renseignement personnel de base essentiel pour le contr le et la recherche Certains chercheurs ont constat que les foyers de transition tendent accorder plus d avantages aux pensionnaires g s qu aux jeunes voir Seiter Petersilia et Allen 1974 SEXE A l usage du centre et du syst me d information ETAT MATRIMONIAL A l usage du centre et du syst me d information Ce renseignement g n ral et courant qui informe le centre des relations personnelles ant rieurs du d tenu doit tre int gr au syst me 107 NOM ET ADRESSE DU PARENT OU AMI LE PLUS PROCHE A l usage du AU MOMENT centre seulement L information a t incluse la demande de plusieurs directeurs qui voulaient connaitre pour chaque candidat le nom d une personne qui s adresser un cas d urgence ou pour discuter des plans de lib ration du d tenu Comme ce renseignement ne pr sente aucun int r
81. nir la participation d un plus grand nombre de centres publics au cours de la deuxi me phase de l laboration du syst me Ensuite l accueil qu ont fait les six centres dont les directeurs ont aid l auteur laborer les formules et la marche suivre la notion d un syst me de contr le et d information a vari de mod r ment favorable n gatif Les deux centres correctionnels communautaires visit s pendant le projet taient plus favorables au syst me de contr le propos que plusieurs des centres priv s Deux principales objections ont t soulev es Le genre des renseignements demand s sur les formules visait dans la mesure du possible rassembler des donn es objectives sur les r sidents Plusieurs directeurs se sont interrog s sur le bien fond de cette m thode qui selon eux manque de subjectivit est trop impersonnelle En outre parce qu on a jug pr f rable d all ger la t che des centres les formules ont t con ues de fa on n exiger qu un minimum d observations crites Plusieurs directeurs se sont oppos s cette concision all guant qu une liste de contr le ne peut refl ter qu imparfaitement la situation du pensionnaire Les objections portaient donc sur l objectif et la nature normalis e des projets de formule deux caract ristiques essentielles de tout syst me d information Pour peu que leur r ponses soient repr sentatives de tous les centres au Canada il semble
82. nnelle de jour pr ciser Surveillance obligatoire Expiration e la peine Autre pr ciser LA LIBERATION CONDITIONNELLE A T ELLE ETE SUSPENDUE ET LE DETENUE A T IL ENSUITE ETE RENVOYE AU CENTRE l Oui 2 Non RAISONS DU DEPART Expliquer pourquoi le r sident a quitt le Centre NOUVELLE ADRESSE AU MOMENT DE SON avec avec avec avec seul seul autre pr ciser 1 2 3 4 5 avec 6 7 8 9 DU RESIDENT rue amp n n d app ville DEPART LE DETENU VEUT VIVRE son conjoint son conjoint de droit commun ses parents d autres membres de sa famille des amis adresse permanente sans adresse permanente intentions inconnues 97 EMPLOI QU IL DESIRE OCCUPER l le m me que lorsqu il tait au Centre 2 un nouvel emploi du m me genre que celui qu il occupait durant son s jour au Centre 3 nouvel emploi de genre diff rent 4 aucun emploi 5 le r sident l ignore 6 autres emplois pr ciser 7 intentions inconnues LA PREMIERE SOURCE DE REVENUS DU RESIDENT AU MOMENT DE SON DEPART aucune son emploi emploi du conjoint sa famille autres personnes comme des amis pension de retraite prestations de bien tre social prestations d assurance chomage D Own A OF A U N H autres sources pr ciser inconnue j EVALUATION DE SA CAPACITE D ADAPTATION ET DES DEMELES QU IL POURRAIT AVOIR AVEC LA LOI l aucune arrestation
83. nombre de fois que cela se produit et pr ciser l emploi du r sident au moment de son d part PREMIERE SOURCE DE REVENU Ce renseignement qui compl te le pr c dent est aussi un indicateur de r adaptation la vie communautaire on pr sume en effet que les anciens r sidents qui tirent un revenu de leur propre emploi se r adaptent mieux que ceux qui re oivent une aide financi re EVALUATION DE SA CAPACITE D ADAPTATION ET DES DEMELES AVEC LA LOT Cette question a t incluse la damande du Minist re Le personnel doit pr dire dans quelle mesure le r sident sera capable de mener une vie honn te Il n est pas vident que ce point pourrait tre utile au syst me d information moins qu on ne dispose aussi d une r troinformation 30 PARTICIPATION AUX ACTIVITES DU CENTRE APRES SON ELARGISSEMENT Cette question a t incluse la demande d un centre o les ex pensionnaires continuent de travailler titre b n vole Il est peu probable que cette variable soit tr s utile au syst me d information tant donn que la formule est remplie au d part du r sident en effet son comportement peut changer peu apr s son d part Seules les intentions du r sident pourraient tre consign es ici 131 BIBLIOGRAPHIE Adams Stuart Evaluative research in corrections A practical guide Washington D C U S Department of Justice LEAA NILECJ mars 1975 Annis H M An evalua
84. nseignement pour valuer les besoins que manifeste le d tenu dans le domaine de l emploi il y a lieu de croire que plus la p riode d emploi avant l incarc ration est courte plus le besoin du d tenu a ce sujet est important Ce renseignement peut aussi indiquer le degr de risques que pr sente le candidat EMPLOI HABITUEL DANS LA COLLECTIVITE A l usage du centre et du syst me d information Il s agit d une autre variable descriptive de base qui peut aider le personnel a trouver un emploi pour le r sident Une question semblable figure sur la formule de fin de s jour ce qui permet de comparer les occupations avant l incarc ration et apr s la lib ration ASQ s L ALCOOL OU LES DROGUES VOUS ONT ILS DEJA CAUSE DES PROBLEMES QUE FAITES VOUS ACTUELLEMENT POUR Y REMEDIER PROBLEMES Ce point a t inclus la demande des centres qui apr s avoir pris connaissance des r ponses peuvent suivre l volution du d tenu lors des entrevues personnelles Ce sont des questions tr s d licates auxquelles on ne donnera pas toujours des r ponses franches Le personnel des centres a fait observer que quelle que soit la r ponse elle r v le toujours un tant soit peu l attitude du candidat Au cours de la phase II on proc dera de plus amples v rifications des r ponses avec le personnel des centres et d autres sources d information par ex les dossiers des cas pour d terminer si les donn es ainsi obtenues c
85. nt plein temps 2 Emploi occasionnel 3 Etudiant 4 Chomeur 5 Autre pr ciser 83 NOMBRE DE MOIS PASSES AU TRAVAIL A PLEIN TEMPS OU AUX ETUDES A PLEIN TEMPS AU COURS DES DEUX ANNEES PRECEDANT IMMEDIATEMENT L INCARCERATION mois EMPLOI HABITUEL DANS LA COLLECTIVITE Encercler un num ro ou pr ciser sous Autre occupation j oO oN HD OO SF WH NH FH Emploi occasionnel Manoeuvre ou ouvrier non sp cialis Aide m nag re ou familiale Ouvrier semi qualifi conducteur ou chauffeur Ouvrier sp cialis ou contremaitre Travail de bureau ou vente Directeur ou propri taire Professionnel Etudiant Autre occupation pr ciser L ALCOOL VOUS A T IL DEJA CAUSE DES PROBLEMES 1 Oui 2 Non DANS L AFFIRMATIVE QUE FAITES VOUS ACTUELLEMENT POUR Y REMEDIER par ex counselling ou A A LES DROGUES VOUS ONT ELLES DEJA CAUSE DES PROBLEMES l Oui 2 Non DANS L AFFIRMATIVE QUE FAITES VOUS ACTUELLEMENT POUR Y REMEDIER par ex counselling ou autre traitement AVEZ VOUS DES PROBLEMES D ORDRE MEDICAL l Oui 2 Non DANS L AFFIRMATIVE DECRIRE CES PROBLEMES pr ciser les m dicaments n cessaires AVEZ VOUS DEMANDE D ADHERER AU REGIME D ASSURANCE MALADIE DE LA PROVINCE 12 Oui 2 Non LIEU DE RESIDENCE PREVU UNE FOIS EN LIBERTE Ville Province LANGUE PARLEE N encercler qu un num ro ou pr ciser sous autres langues Anglais seulement Fran ais seulement
86. ntres donneront de moins bons r sultats avec des pensionnaires dont la participation aux activit s est nulle ou minimale AVEC QUI LE RESIDENT A PASSE SES FINS DE SEMAINE Au moins une tude a r v l que les r sidents qui passaient leurs fins de semaine avec leur conjoint rR _ a a m 124 leur pouse de droit commun un parent un autre membre de la famille ou un ami taient moins susceptibles de commettre une infraction que les autres qui n avaient pas cette chance Weatheritt 1976 8 En plus d un facteur social qui peut tre li la r ussite du programme cette variable est aussi un indicateur de r int gration et de r adaptation la vie libre VARIABLE D EMPLOIS NOMBRE D EMPLOIS OCCUPES NOMBRE D EMPLOIS DONT LE RESIDENT A ETE CONGEDIE MIS A PIED DONT IL A DEMISSIONNE OU QU IL A ABBANDONNES NOMBRE TOTAL DE SEMAINES DE TRAVAIL AU COURS DU SEJOUR REVENU MOYEN PAR SEMAINE DE TRAVAIL Ces variables sont d une importance consid rable dans toute valuation des CRC et des CCC Mettant l accent sur l emploi la majorit des centres ont pour but d assurer d s que possible un emploi leurs r sidents L aptitude de ceux ci trouver un emploi et le conserver est souvent vu comme un indicateur cl de leur r int gration la soci t Des tudes ont d montr que la capacit s adapter un travail est un des l ments qui pr sagent la r ussite de la lib ration conditionnelle N
87. nu a l intention de rester dans la r gion une fois son s jour termin Quelques centres s inqui tent de ce que le personnel d ploie des efforts consid rables pour par exemple trouver un emploi aux r sidents et que ceux ci quittent la r gion d s qu il en ont l autorisation Ces centres pr f reraient s occuper de lib r s conditionnels qui pr voient rester dans la m me collectivit BS LANGUE PARLEE Il s agit d un renseignement essentiel tant pour les centres que pour le syst me d information Le personnel du centre a besoin de savoir s il peut communiquer avec le pensionnaire Quant au Minist re cette information peut lui tre utile pour les besoins de la planification par ex pour d terminer combien il y a de candidats de chaque groupe linguistique dans une r gion donn e DUREE DE LA PEINE ACTUELLE ET PARTIE PURGEE A l usage du centre et du syst me d information La dur e de l incarc ration est videmment une variable descriptive de base Le syst me d information en a besoin pour d crire convenablement le type de d tenus qui sont accueillis dans les CRC et les CCC Bien que la r ussite du programme ne d pende pas n cessairement de la dur e de l incarc ration ces renseignements peuvent indiquer quel point le candidat est enracin dans la vie p nitentiaire il est possible que plus le s jour en prison sera long plus le personnel aura de travail amp fournir INFRACT
88. o t du syst me s il est mis en vigueur l chelle du pays Comment peut on s assurer de la coop ration indis pensable des centres Les chercheurs ont souvent constat que les d cisionnaires n utilisaient pas les r sultats de leurs recherches C est pour pr venir une situation semblable que ce projet a t con u En effet l on s emploie activement pr ciser les besoins d information du personnel charg de la planification des politiques et de la recherche au sein du Minist re ainsi que du personnel d un petit nombre de CRC et de CCC On se demande toutefois dans quelle mesure les centres per oivent le besoin d un syst me d information 64 Il est possible qu un grand nombre de centres continue ront douter de l utilit du syst me pour leur propre adminis tration Comme beaucoup de directeurs de programmes les directeurs des centres semblent surtout manifester de l int r t pour les renseignements jour qui leur permettent d intervenir imm diatement lorsque des situations sp ciales l exigent ils se pr occupent moins des rapports syst matiques et r guliers Par cons quent pour soutenir irr futablement la n cessit du syst me d information le Minist re doit invoquer des raisons convaincantes Il est utile de rappeler ici les exigences du Minist re en mati re d information telles qu elles ont t nonc es au chapitre 2 du pr sent rapport Au d but du projet les fonctions p
89. offrir quelque chose en change des efforts consentis pour rassembler les donn es Pour assurer la bonne marche du syst me il est possible que l on doive avoir recours une combinaison de contraintes et de stimulants pendant toute la dur e de son fonctionnement 75 Recommandations touchant les politiques et la recherche En d pit des nombreuses r serves nonc es ci dessus si le Minist re d cide que les avantages du syst me d information en fonction de l utilisation qui peut tre faite des donn es l emportent sur les co ts nous recommanderions qu il poursuive son laboration Apr s tout il faut se rappeler que ce projet est essentiellement une tude de faisabilit En g n ral il s est av r possible d tablir une s rie de formules qui ont sembl recevoir un certain appui des centres participants et du personnel du Minist re qui s int resse de tr s pr s au fonc tionnement des centres Nous avons la quasi certitude que les donn es des formules conviendront au Minist re pour ses besoins de contr le de recherche et de planification des politiques Les directeurs des centres semblaient s entendre sur le fait que le contenu des formules refl tait dans une large mesure leurs pr occupations et leurs activit s Il reste en faire l essai aupr s d un plus vaste chantillon de centres et sur une p riode plus longue En r sum nous recommandons que le Minist re engage des ressources dans une
90. ogie des r unions se tiendraient avec le personnel du Minist re l Administration centrale dans les r gions et dans les districts lorsque ce serait possible et avec les directeurs des six centres r sidentiels participant au projet A partir de ces r unions l auteur tenterait de concilier les int r ts parfois oppos s et les besoins des parties concern es afin de cr er un syst me de collecte des donn es qui serait utile au personnel charg de la politique des programmes et des op rations au Sein du syst me correctionnel On laborerait ensuite des formules qui seraient mises l essai par chacun des centres pendant une courte p riode Deux objectifs venaient s ajouter On devait v rifier si les deux genres d organisme d assistance postp nale pouvaient utiliser les m mes donn es et la m me marche suivre En raison des pr sum es diff rences de structure et de mandat on supposait que l application du m me syst me aux deux types de centres pourrait poser des probl mes qui seraient d ailleurs examin s au cours du projet D autres sujets de recherche comprenaient l effet du contr le sur le fonctionnement interne des centres la quantit et le genre de ressources requises pour mettre en vigueur le syst me les mesures a prendre et la r troaction n cessaire pour que le personnel remplisse les formules r guli rement et avec exactitude Ce projet ne peut manifestement donner des r ponses compl tes
91. on 3 Les besoins d information des centres 4 La m thodologie du projet Etudes R actions des centres au syst me de contr le P riode d essai Attitudes l gard du contenu des projets de formules Attitudes l gard de la marche suivre propos e 5 Les informations sur les programmes des centres 6 L analyse raisonn e des formules et de la marche suivre Contenue des formules Analyse raisonn e de la marche suivre propos e 7 Les discussions et recommandations touchant la politique et la recherche Recommandations touchant la politique et la recherche Annexe A Les projets de formules Annexe B La marche suivre concernant les projets de formules Annexe C L analyse d taill e des formules Demande de s jour dans un CRC CCC Formule d admission au CRC CCC Formule de renseignements sur les besoins du r sident d un CRC CCC Formule de fin de s jour Bibliographie INTRODUCTION Le Projet de syst me d information a pour objectifs d examiner la possibilit de mettre en place des dispositifs normalis s de contr le ou d information tant dans les centres r sidentiels communautaires du secteur priv CRC que dans les centres correctionnels communautaires du secteur public CCC de pr ciser les besoins d information du Solliciteur g n ral du Canada et des centres et d tablir des documents de contr le qui dans la mesure du possible r pondent aux besoins du Minist re et des centres
92. on seulement l emploi est le but principal de la plupart des centres mais les fonctions qu assume le personnel affect l emploi sont parmis les t ches les mieux d finies du centre 25 Dans de nombreux centres une grande partie du temps allou au personnel est consacr l orientation et aux autres services de placement On a inclus diverses Variables permettant de d terminer si les centres r ussissent accro tre les aptitudes des r sidents obtenir et conserver un emploi Il se peut toutefois que l valuation ult rieure des formules am ne une r duction de la liste des variables Il va sans dire que d autres questions relatives l emploi devront tre ajout es tant donn qu elles indiquent objectivement le degr de r ussite du personnel dans la poursuite de ce but primordial des CRC et des CCC EMPLOI OCCUPE LE PLUS LONGTEMPS Cette question a t ins r e dans la formule de fin de s jour car sa r ponse peut tre compar e au type d occupations qu avait habituellement le pensionnaire en libert VARIABLES EDUCATION FORMATION PROFESSIONNELLE FREQUENTATION D UNE ECOLE SOURCE DE FINANCEMENT ET PERFECTIONNEMENT SUR LE PLAN PROFESSIONNEL AU COURS DE SON SEJOUR Comme option a l emploi les centres encouragent aussi la formation scolaire ou professionnelle Ces questions donnent des renseignements sur le nombre de r sidents qui ont particip a des programmes d enseignement pendant
93. onnelles et parfois au d tenu Les renseignements de cette nature peuvent tre communiqu s verbalement l agent de lib ration conditionnelle responsable Des renseignements d taill s sur le comportement du pensionnaire et les progr s accomplis pendant son s jour Ces donn es servent rendre des d cisions relatives a l administration des cas Dans la plupart des centres en particulier ceux qui assurent un roulement du personnel ces donn es 19 sont consign es sous forme narrative dans des notes portant sur les r sidents Consid r es comme essentielles elles sont transmises tous les conseillers il est courant de voir le conseiller se charger des comptes rendus crits des entretiens avec le pensionnaire quoti diennement ou par roulement du moins dans plusieurs des centres participants Au moins deux centres tablissent des rapports deux fois par mois sur le comportement et les attitudes des pensionnaires en pr vision des r unions qui regroupent le personnel au centre et les agents de lib ration conditionnelle Autres informations relatives l administration des case Le personnel du centre peut exiger une foule de d tails sur le lib r conditionnel notamment la date d arriv e et de d part la situation juridique l admissibilit aux cong s le nom de l agent de lib ration conditionnelle les amis et le plus proche parent le dossier d emploi le num ro d ass
94. ormation du Minist re Les besoins du Minist re peuvent se diviser en plusieurs cat gories selon les champs de responsabilit s ceux du personnel des administrations qui s occupe des politiques globales et des finances des centres r sidentiels communautaires ceux des cing coordonnateurs r gionaux charg s des ressources communautaires pour le Service des liberations conditionnelles qui voient au fonctionnement de tous les centres dans leur r gion et ceux du personnel des bureaux de district du SNLC qui ont des contacts directs et suivis avec les centres de leur district et qui sont charg s des valuations annuelles en vue des renouvellements de contrat Ces trois groupes repr sentent une sph re d int r ts qui englobent l ensemble du pays de l Administration centrale au bureau de district Le personnel des bureaux de district il ne faut pas s en tonner s est montr tr s int ress savoir comment fonctionne chacun des organismes de son district A cet effet les donn es sur les programmes mis en oeuvre dans les centres priv s pr sentaient un int r t particulier On a mis l opinion que ces renseignements seraient utiles pour d terminer dans quelle mesure les programmes des centres font double emploi avec les services assur s par les agents de lib ration conditionnelle de la localit On a aussi fait observer que les organismes devraient tre plus comptables de leur fonctionnement et que le syst me pourrait p
95. orrespondent aux dossiers officiels et au comportement observ Si les renseignements s av raient fiables ils pourraient tre inclus dans les syst me d information D ORDRE MEDICAL Egalement l usage des centres La question sera incorpor e au syst me de contr le si les r ponses sont fiables il serait int ressant de savoir dans quelle proportion les r sidents des foyers de transition souffrent d incapacit physique Deux directeurs ont insist sur l importance de conna tre l avance les probl mes m dicaux des candidats On se pr occupe particuli rement de la question des m dicaments et des locaux n cessaires pour les administrer et les entreposer En outre il va sans dire que le EELS degr d incapacit physique du d tenu joue un r le important dans la d cision de l admettre ou non au centre de m me que dans la planification des programmes et l administration des cas REGIME D ASSURANCE MALADIE A l usage du centre seulement Plusieurs directeurs ont manifest le besoin d avoir ce renseignement pour que le d tenu puisse d s que possible demander son adh sion au r gime d assurance maladie Cette question est probablement optionnelle car le renseignement pourrait tre recueilli plus tard au cours de l admission LIEU DE RESIDENCE PREVU UNE FOIS EN LIBERTE A l usage du centre et du syst me d information Tout comme la question du chez vous celle ci tente de d terminer si le d te
96. os par cette tude le personnel du SCP SNLC et le personnel des centres se partagent la responsabilit de rassembler les donn es Les agents de classement ou les agents de lib ration conditionnelle sont charg s de v rifier les renseignements que le candidat a inscrits sur sa formule de demande et d envoyer celle ci au centre appropri et au syst me d information Le personnel des centres a pour tache de remplir la formule d admission la formule de renseignements sur les besoins du r sident et la formule de fin de s jour pour tous les r sidents et la formule d absence temporaire pour les d tenus int ress s Il doit aussi faire parvenir une copie de chaque formule au syst me d information On devrait entreprendre une tude des diff rences r gionales qui existent dans les m thodes d ad mission des CRC et des CCC Si l on s aper oit que la formule normalis e de demande de s jour n est pas applicable on devra concevoir d autres m thodes de collecte des renseignements g n raux sur les pensionnaires et fournir des donn es au syst me d information et aux centres EO LL 12 78 Il est indispensable d laborer un moyen par lequel les CRC et les CCC un moindre degr peuvent int grer la collecte et la communication des donn es au travail courant L option pr f r e en ce qui a trait aux CRC consiste 4a incorporer les formules une m thode d j en application De fait nous recommandons
97. ournies repr sentent v ritablement la nature des services offerts par les CRC et les ccc La d cision de remanier ou non la question sera prise apr s compilation des donn es si l on s aper oit par exemple que les divers points ne sont pas compris ou ne correspondent pas aux renseignements sur la conduite du r sident dans la m me cat gorie de besoin le remaniement de la formule s imposera Il importe he d ajouter que l valuation subjective du besoin fait l objet des r serves qui s appliquent habituellement aux renseignements non objectifs ainsi les centres et m me les employ s d un m me centre peuvent utiliser diff rents crit res d valuation ce qui a pour effet de fausser toute comparaison Formule de fin de s jour PARTICIPATION DU RESIDENT AUX ACTIVITES DU CENTRE PERSONNES Bien qu tant destin es aux centres et au syst me d information la plupart des questions figurant sur cette formule offriront peu d avantages imm diats aux centres dont la majorit d ailleurs ne voit pas l utilit de compiler des donn es factuelles ou syst matiques a la fin du s jour du r sident Cette question peut aussi tre interpr t e de diverses fa ons par les employ s Malgr sa subjectivit elle peut donner une id e de la participation du r sident aux activit s du centre Dans toute analyse des r sultats il est important d valuer le degr de participation on peut supposer que les ce
98. phase d laboration qui consisterait faire des essais plus complets du syst me d information pour les CRC et les CCC et instituer des m thodes qui permettraient d atteindre les buts du syst me avec efficience et efficacit 76 Les recommandations suivantes r sument les observations qui ont d j t formul es dans le pr sent rapport tout en donnant LES une orientation l tablissement du syst me Les principaux utilisateurs du syst me d information sont le personnel de la Division du d veloppement des ressources communautaires de l Administration centrale et des cinq r gions le personnel de recherche du Minist re les repr sentants du Minist re charg s de la planification des politiques en mati re correctionnelle et dans une moindre mesure les centres eux m mes Le Minist re devrait accepter le fait que court terme tout au moins de nombreux centres jugeront que le syst me ne vaut pas grand chose Chacun des groupes d utilisateurs peut avoir des besoins diff rents C est dire que le syst me d information pourra avoir pr senter des rapports diff rents selon les utilisateurs Etant donn que la forme et la fr quence des rapports qui seront produits par le syst me n ont pas t pr cis es et qu elles varieront probablement au cours de la phase ITI nous recommandons que la technique choisie soit flexible et facile a modifier Les exigences des utilisateurs devraient
99. pprofondir ces deux points pour d terminer dans quelle mesure ils s appliquent la pr sente situation Les CRC se per oivent comme des organismes priv s dont la bonne marche d pend dans une large mesure de leur absence de bureaucratisation et de leur ind pendance vis vis du syst me de correction L implantation de ce nouvel l ment de responsa bilit c est dire le syst me d information devrait tre tudi e non pas seulement en fonction des ressources des centres mais aussi en fonction des r percussions du personnel Dans certains centres les employ s pourraient avoir l impression que le Minist re empi te sur leur champ de comp tence et s ing re dans leurs affaires priv es Le minist re devra donc s employer activement apaiser ces craintes par exemple en lan ant une campagne intensive dans le but d expliquer aux centres comment ils pourront utiliser les renseignements En outre pour justifier la mise en application du syst me il importe de s assurer qu il est r ellement utilis par les d cisionnaires du Minist re en vue de la planification des politiques 80 Annexe A Les projets de formules Demande Formule Formule Formule de s jour dans un CRC CCC d admission au CRC CCC et formule d absence temporaire de renseignements sur les besoins du r sident d un CRC CCC de fin de s jour NOM 8 Le 15 f vrier 1978 DEMANDE DE SEJOUR DANS UN CRC CCC
100. questions qui fournissent une ventilation des lib rations conditionnelles ant rieures du candidat ont t ajout es la demande du personnel du Minist re Elles trouvent leur parall le dans une question du SISLC Dans sa version actuelle la question est complexe et probablement difficile comprendre c est pourquoi il faudra peut tre la simplifier lorsqu on r visera ANS la formule Il ne semble pas y avoir de raisons p remptoires qui justifieraient une diff renciation des divers types de lib ration conditionnelle s il y eu par exemple violation d une lib ration conditionnelle totale ou d une lib ration sous surveillance obligatoire particuli rement si la qualit des renseignements laisse d sirer Si le Minist re ne s y oppose pas la formule devrait uniquement demander si le d tenu a d j manqu aux conditions de sa lib ration il suffira de faire la distinction entre une violation des r glements de la lib ration conditionnelle et une nouvelle infraction LE CANDIDAT A T IL DEMANDE UNE LIBERATION CONDITIONNELLE AU COURS DE LA PRESENTE INCARCERATION A l usage du centre Les centres ont besoin de savoir a quel stade du processus de lib ration conditionnelle le d tenu est rendu au moment de sa demande APPEL EN INSTANCE RENSEIGNEMENTS SUR L APPEL NOM ET ADRESSS DE L AVOCAT Ces questions ont t incluses la demande d un directeur Les autres directeurs sont d avis qu ell
101. re de ce projet qu il s agisse d un s jour pour absence temporaire AT ou d un s jour plus long Il devra remplir une courte formule d admission pour tous les nouveaux pensionnaires et pour ceux qui b n ficient d une absence temporaire y joindre une formule faisant tat de leurs activit s pendant cette p riode Peu apr s l arriv e du r sident des copies de toutes les formu les d admission seront envoy es au syst me d information Pour ce qui est des r sidents en absence temporaire la formule d admission et d AT pourrait tenir lieu de rapport l intention du p nitencier et de la Commission des lib rations conditionnelles et remplacer la lettre actuellement utilis e par de nombreux centres Deux autres formules devront tre remplies au sujet des pensionnaires ordinaires dont le s jour est relativement long c est dire tous les pensionnaires l exception de ceux qui b n ficient d une absence temporaire La premi re appel e formule de renseignements sur les besoins du r sident servira iii valuer l ampleur du besoin manifest par le r sident dans un certain nombre de secteurs probl mes courants par ex emploi condition physique relations humaines d crire succinctement les services pr vus pour r pondre ces besoins et valuer de nouveau leur ampleur au d part du r sident La derni re soit la formule de fin de s jour doit tre remplie par le personnel pour tous les r s
102. rection respectera les fa ons de proc der une fois qu elles auront t mises au point et 68 diffus es les cadres interm diaires devront peut tre prendre certaines mesures pour amener les agents de classement et de lib ration conditionnelle s y conformer le mieux possible Le personnel du SCP et les agents de lib ration conditionnelle verront aussi leur charge de travail augmenter s il ont un r le jouer dans le processus de demande de s jour au centre on ne sait pas combien de temps prendra l attestation et la v rification des formules Un autre co t que le Minist re devra supporter concerne le temps qu il faudra pour s assurer l appui des centres priv s Dans les centres il faut aussi tenir compte des co ts associ s au temps que le personnel passe remplir les formules Selon une valuation faite par le directeur d un centre qui en avait fait l essai il faut compter environ 30 minutes pour remplir la s rie compl te Ainsi dans un centre contenant de 12 15 lits il y aurait en moyenne par mois de 4 6 d parts de r sidents ordinaires c est dire en libert conditionnelle de jour totale ou en libert sous surveillance obligatoire Par cons quent le temps pass 69 remplir ces formules devrait tre de 2 ou 3 heures de plus par mois Il faudrait compter plus de temps pour les rapports d absences temporaires et la premi re partie de la formule d adm
103. remi re demande il faudra laborer d autres m thodes qui permettront de transmettre les renseignements aux centres appropri s Un examen plus approfondi des diff rences r gionales s impose Soulignons qu il n est pas n cessaire d laborer des m thodes uniformes dans tout le pays l essentiel c est que le r sultat final soit le m me dans toutes les r gions c est dire dans ce cas que le centre et l administration re oivent des renseignements uniformes sur les pensionnaires La marche a suivre propos e pour les formules a remplir par le personnel des centres est moins compliqu e parce qu il n est pas n cessaire que les m thodes utilis es par les centres s harmonisent avec celles des autres composantes du syst me de correction l utilisation efficace des formules d pend enti rement de la coop ration des centres et de leur personnel Voici en r sum la marche suivre la plus plausible a La formule d admission Elle devrait tre remplie pour chaque r sident sous juridiction f d rale toutes les fois 59 qu il est admis dans un centre Le bas de la formule est r serv aux r sidents qui b n ficient d une lib ration sur absence temporaire Les centres qui d sirent fournir des pr cisions sur le comportement et l attitude du d tenu en AT peuvent le faire en annexe La formule d admission serait envoy e la fin de chaque mois au service qui administre le syst me d information
104. rict du SNLC consignait a l endroit pr vu les renseignements g n raux c d la situation sociale du candidat les infractions commises et ses lib rations condi tionnelles ant rieures De cette fa on le personnel du centre pourrait revoir les ant c dents du d tenu avant son arriv e car l agent de lib ration conditionnelle devrait tre en mesure de lui fournir la plupart des donn es contenues dans le dossier des lib rations conditionnelles du d tenu une fois l valuation communautaire termin e Il a t propos plus tard au cours des consultations que le d tenu pendant qu il est encore dans l tablissement remplisse lui m me la partie renseignements g n raux qui serait v rifi e et compl t e par l agent de classement Il a galement t propos que les centres utilisent cette partie comme formule de demande la place de leur formule actuelle L agent de classement enverrait la formule au centre o le d tenu a fait sa demande Ainsi avant m me l arriv e du d tenu lib r sur absence temporaire ou sous condition le personnel du centre TN A Pe lS EP GPU S PO dt ege gy 8 poss derait des informations son sujet Ces donn es pourraient servir a rendre des d cisions au sujet des plans et des programmes de lib ration conditionnelle et au sujet de l admission du d tenu C est cette formule et cette fa on de proc der qui a t soumise aux centres participants lors de la deuxi
105. rincipales du syst me d information pour les CRC et les CCC ont t ainsi d finies suivre les tendances qui se dessinent dans les centres afin de se tenir au courant des donn es de base comme l identit des pensionnaires et la longueur de leur s jour accro tre la responsabilit des centres priv s dans le cadre du syst me d montrer que les centres adh rent aux objectifs communs du mouvement des foyers de transition 65 donner des renseignements au Minist re sur des points pr cis qui peuvent tre des sources de probl me fournir les renseignements n cessaires pour r pondre aux demandes d autres organismes gouvernementaux et communautaires am liorer la communication entre les centres et l ensemble du syst me de correction fournir des donn es partir desquelles on peut recommander et valuer des changements aux lignes de conduite Cette fonction est reli e a la planification moyen et long terme dans les centres r sidentiels pour ex d tenus S il est entendu que la liste ci dessus nonce avec justesse le besoin du Minist re en renseignements sur les CRC et CCC le personnel du Minist re devra r pondre la question suivante Dans quelle mesure les formules labor es dans le cadre de cette tude fournissent elles le genre de renseignements propres satisfaire ce besoin Qui plus est Si nous avons en main ces renseignements avec quelle pr cision
106. s de tenue de dossiers Une des recommandations de ce rapport pr conise l labo ration d une formule de demande de s jour uniforme et normalis e pour tous les CRC et CCC Si cette formule tait utilis e dans les p nitenciers les centres seraient assur s de recevoir les m mes renseignements sur tous les r sidents avant leur arriv e De plus le syst me de contr le gagnerait poss der des renseignements sur les personnes qui adressent une demande de s jour aux centres Ces donn es pourraient servir valuer le besoin de centres r sidentiels communautaires dans diverses r gions du pays et tracer un portrait des futurs r sidents des centres Il sera alors possible de d terminer les ant c dents personnels et criminels tant des candidats que des r sidents La marche suivre pour mettre en application la demande de s jour devra tre approfondie lors des tapes ultirieures ii de l laboration du syst me de contr le Le pr sent rapport propose que l agent de classement du candidat ou l agent de lib ration conditionnelle si le candidat est d j en libert atteste les renseignements inscrits sur la formule de demande et transmette celle ci au centre sur lequel le d tenu a fix son choix Le personnel comp tent du Minist re devra examiner fond les effets de cette recommandation A l arriv e du r sident au centre le personnel doit remplir le deuxi me jeu de formules labor dans le cad
107. s dossiers par ex num ro FPS dates d admissibilit la lib ration La formule est ensuite envoy e par la poste au CRC ou au CCC auquel de d tenu a adress sa demande et devrait parvenir au centre bien avant que le d tenu n y soit admis pour sa premi re lib ration sur absence temporaire ou pour un s jour plus long parce que la p riode d attente pour une lib ration sur AT ou une S ce lib ration conditionnelle est relativement longue Des copies de la demande peuvent tre envoy es au bureau de district local du Service national des lib rations conditionnelles Une copie doit tre adress e au bureau central qui l acheminera au syst me d information Il serait des plus souhaitables que le personnel de l tablissement verse une copie de la formule au dossier du d tenu ou qu il y inscrive au moins que le d tenu a fait une demande de s jour dans un CRC ou un CCC en pr cisant le nom du centre Le d tenu devrait aussi conserver une copie de sa formule de demande Voici les avantages d une formule normalis e de demande elle peut fournir aux centres des donn es plus fiables et plus exactes car elles sont v rifi es par une personne qui a acc s aux dossiers officiels du candidat elle facilite la t che de remplir les formules aux centres et au Service des lib rations conditionnelles ce qui constitue une solution de rechange pour le rassemblement des donn es sur les pensionnaires
108. semblement de donn es g n rales sur les pensionnaires notamment sur leurs caract ristiques d mo graphiques et sociales et leurs ant c dents criminels On s est efforc d inscrire sur la formule de demande des questions qui figurent sur les formules actuelles des centres ainsi que des donn es qui a t on constat influent sur les r sultats de la recherche ayant trait aux organismes d assistance postp nale en g n ral et aux centres r sidentiels en particulier On trouvera l analyse raisonn e et la description de chaque point a l annexe C Pour d crire les programmes des centres on a d cid que la m thode la plus efficace tait de mettre l accent sur chaque pensionnaire et sur les services qui lui sont fournis A partir d une formule qui d crit le comportement du r sident et les mesures prises par le personnel son gard il devient possible de tirer des conclusions sur les services fournis par les centres Bien qu il ne s agisse probablement pas de la meilleur m thode de rassemblement de donn es sur les programmes 50 surtout si les utilisateurs du syst me d sirent souligner les menues variantes de programmes c est toutefois la m thode la plus appropri e et la plus pratique compte tenu des diff rences de champ d application et des programmes diff rents offerts par les centres et des difficult s qu prouvent de nombreux centres pour g n raliser leurs programmes et leurs m thodes de tenue de
109. sonnable mais ne donnerait probablement rien dans la pratique Tl a pr cis que dans sa r gion beaucuop de d tenus ne sont pas admis dans le centre de leur choix c est la Commission des lib rations conditionnelles qui prend la d cision Par cons quent de nombreux r sidents du centre y viennent non pas de leur plein gr mais parce que la Commission les y a envoy s C est le sixi me directeur qui a eu l attitude la plus n gative tant l gard du contenu que de la marche suivre propos e Il trouvait la formule de demande trop impersonnelle et bureaucratique Ne voulant pas demander aux d tenus de remplir la formule pour l essai pr liminaire il leur poserait lui m me les questions au cours des entrevues dans l tablissement Tl a trouv que les formules remplir par le centre taient trop impersonnelles et manquaient de subjectivit et a laiss entendre que tout le projet empi tait sur le fonctionnement interne du centre Il a toutefois accept de remplir les 35 formules titre d essai pendant six huit semaines P riode d essai Voici en bref qu elle a t la participation des centres l essai pr alable des formules Au cours d une r union interne le centre A a demand aux r sidents leur avis sur la formule de demande de s jour En outre le personnel a fait l essai d un nombre inconnu des formules remplir par les employ s L auteur a re u des observations crit
110. ssant des renseignements comme les ant c dents des pensionnaires les programmes auxquels ils participent leur conduite au centre et les raisons de leur d part manquement aux r glements ou fin du programme L valuation de programmes uniquement en fonction de r cidive ou de r adaptation sociale est tr s difficile faire si l on ne dispose pas de donn es suffisantes sur la nature des programmes m mes er En outre dans l ventualit d une valuation pouss e il est avantageux de poss der d j des donn es normalis es sur divers programmes On ne peut vraiment d terminer l efficacit globale des CRC et des CCC en examinant s par ment un petit nombre de centres il est essentiel de poss der des informations d ensemble m me si les tudes en profondeur constituent une grande partie de l valuation Cet extrait d un article de Chelimsky illustre l importance de donn es nationales pour le syst me de justice p nale Les besoins d informations techniques des d cisionnaires ne peuvent tre tous satisfaits par l valuation de programmes particuliers Un des buts premiers de l valuation est de mettre l essai des hypoth ses et d examiner des plans d actions g n raux par opposition des points particuliers de ces plans d action Ainsi m me si la planification de l valuation et la collecte des donn es conform ment au plan d valuation sont assur es pour un programme donn
111. st re et les centres aimeraient savoir dans quelle mesure les lib r s conditionnels font une demande de s jour de leur propre initiative Cette question visait a leur fournir ce renseignement mais il se peut malheureusement que la r ponse ne soit pas fiable Au cours de la phase II on devrait s attacher laborer cette question de fa on obtenir les renseignements voulus c est a dire dans quelle mesure le s jour des d tenus dans les foyers de transition est involontaire DU TEMOIN DATE ET FONCTION On esp re assurer l exactitude et la fiabilit des renseignements en faisant v rifier la formule par l agent de classement ou l agent de lib ration conditionnelle si le d tenu est en libert et en lui demandant d en remplir une petite partie Formule d admission Rappelons que cette formule doit tre remplie chaque fois qu un d tenu est admis dans un CRC ou un CCC et qu elle tient lieu de rapport pour chaque lib ration sur absence temporaire E19 NOM ETABLISSEMENT NUMERO FPS NUMERO DE L ETABLISSEMENT DATE DE L ADMISSION ET SITUATION Comme cette formule doit servir a la fois de rapport d absence temporaire et de document d admission a l usage du centre et du syst me d information elle doit contenir les renseignements de base sur les d tenus Les donn es pouvant tre modifi es l exception du num ro FPS il est n cessaire de r pondre ces questions chaque nouvelle admission
112. sus d admission mode de s lection du centre les services offerts par le centre et par la collectivit les r gles et les r glements du centre les renseignements recueillis et les besoins d information per us Ce dernier point a t discut fond on d sirait conna tre l opinion des directeurs sur la qualit et l utilit des donn es obtenues l heure actuelle et se faire expliquer le mode et la fr quence de rassemblement des donn es par ex au Service national des lib rations conditionnelles la Commission des lib rations conditionnelles et aux p nitenciers On a obtenu les formules et autres documents utilis s par les centres et fait un compte rendu de ce qui a t dit au cours de chaque r union Les renseignements ont t compil s et les formules labor es Ces formules ont t remani es maintes reprises pour les rendre plus faciles remplir et pour tenir compte des ee ee ee G mu 27 r sultats des entrevues et des recherches sur les organismes d assistance postp nale A ce stade les employ s des divisions du d veloppement des ressources communautaires et de la recherche ont t pri s de donner leurs commentaires apr s quoi d autres modifications ont t apport es L auteur supposait d abord que le personnel du centre remplirait toutes les parties de la formules Toutefois on a fait remarquer que le travail du centre serait all g si le personnel du bureau de dist
113. t 4 la formule 4 sa premi re demande d absence temporaire de lib ration conditionnelle de jour ou de lib ration conditionnelle totale ou de surveillance obligatoire un CRC ou un CCC et que l agent de classement enverrait la formule par la poste au centre choisi bien avant l octroi du premier cong Le centre en question pourrait ensuite faire passer une entrevue au candidat s il s agit l d une pratique courante En plus des critiques cit es plus haut l endroit de la formule normalis e de demande d autres objections ont t soulev es contre le fait de laisser aux d tenus l initiative d adresser eux m me une demande pour un CRC ou un CCC particulier Cette fa on de proc der avait d abord t consid r e comme la m thode la plus pratique et la plus rapide pour les centres d obtenir des donn es de base sur le candidat avant l admission de ce dernier en vue d une lib ration sur absence temporaire ou d un s jour plus long Les centres seraient ainsi assur s de l exactitude des donn es car elles seraient v rifi es par l agent de classement responsable du d tenu au p nitencier Toutefois plusieurs participants la r union ont fait observer que la marche suivre pourrait ne pas tre applicable en particulier au Qu bec Dans cette r gion et un degr ind termin dans les autres il arrive souvent que le d tenu n a Un autre probl me de taille qui n a pas t abord la r
114. t Comme le personnel des centres a fait observer que la formation re ue au p nitencier est moins bien cot e par les employeurs le candidat doit pr ciser si la formation lui a t donn e dans la collectivit ou par l tablissement Comme tous les points relatifs la formation et l emploi ce renseignement d crit le type de d tenu qui fait une demande de s jour dans un CRC ou un CCC en fonction de l aide qu il faudra lui donner pour qu il trouve un emploi Ce renseignement sera incorpor dans le syst me d information selon les m mes cat gories de code que celles du SISLC ACTUELLES DANS L ETABLISSEMENT A l usage du centre Il est peu probable que cette variable soit int gr e au syst me d information La question a t ajout s la demande de quelques directeurs qui voulaient conna tre la nature des efforts que fait le d tenu au p nitencier On a avanc qu il s agissait l d une fa on indirecte de d terminer les attitudes et la motivation des pensionnaires OO EMPLOI AU MOMENT DE L ARRESTATION A l usage du centre et du syst me d information Comme la question qui suit l emploi du candidat est une variable descriptive de base qui fait tat de sa stabilit avant son emprisonnement NOMBRE DE MOIS PASSES AU TRAVAIL A PLEIN TEMPS OU AUX ETUDES A PLEIN TEMPS AU COURS DES DEUX ANNEES PRECEDANT IMMEDIATEMENT L INCARCERATION Le centre et le syst me d information peuvent utiliser ce re
115. t me d information l tablissement et la Commission des lib rations conditionnelles si le centre est dispos accueillir le d tenu Il est possible que l on rajoute un espace pour les observations du personnel et une r ponse avec r serves ne sait pas encore DATE DU DEPART DUREE DU SEJOUR Ces points r sument la dur ee de l absence temporaire 122 Formule de renseignements sur les besoins du r sident d un CRC CCC Cette formule l usage du centre et du syst me d information demande au personnel d valuer le besoin du r sident dans chacune des dix cat gories de probl mes courants chez les ex d tenus La question donne un aper u global des types de probl mes que pr sentent les r sidents dans les centres du moins aux yeux du personnel Gr ce cette simple liste des besoins du d tenu son arriv e des services fournis par le personnel du centre ou par un organisme de l ext rieur et des besoins per us son d part on esp re toucher la dimention du programme c est a dire ce que font les centres pour leurs r sidents Cette liste rappellera aussi au personnel les besoins qui ont put lui chapper Elle est un moyen normalis d valuer la somme de travail qui doit tre consacr e une cat gorie particuli re de besoins Il sera n cessaire d effectuer d autres essais pr alables de la formule pour d terminer si les cat gories de besoin sont compl tes et si les donn es f
116. t d entreprendre la deuxi me phase les divers groupes responsables du syst me d information devraient tre d sign s Pour ce qui est des questions r soudre au sein du Minist re un groupe devrait disposer des ressources n cessaires au traitement et l analyse des donn es Il faudrait examiner si La 14 15 70e ce groupe a besoin d un analyste interpr te ou Si un autre service du minist re peut tre la Division du d veloppement des ressources communautaires ne devrait pas tre charg d analyser les donn es La liaison devrait tre assur e avec le personnel du Syst me des dossiers des d tenus et du Syst me d information statistique sur les lib r s condi tionnels aussi longtemps que le syst me d information sera en vigueur Si c est possible on devrait r duire les chevauchements et viser un fusionnement des divers syst mes longue ch ance La consultation avec les centres participants en ce qui a trait la r troaction et aux mesures souhait es devrait id alement se faire tout au long de l tape de l laboration Les centres devraient pr ciser quel point ils aimeraient recevoir des rapports sommaires de diverses natures On dit souvent que la r troaction de donn es globales favorise la coop ration des collecteurs de donn es De plus la r troinformation semble souhaitable si les centres veulent un jour en faire un instrument de prise de d cisions Il faudrait a
117. t de conna tre la proportion des r sidents qui quittent le centre parce que le personnel estime que leur r adaptation est satisfaisante NOUVELLE ADRESSE DU RESIDENT A l usage du centre quoique AU MOMENT ce renseignement pourrait s av rer tr s utile aux chercheurs si des recherches d assistance postp nale taient entreprises Certains centres voudront peut tre effectuer leur propre surveillance postp nale C t plus pratique ce renseignement permet d acheminer le courrier l ex r sident DE SON DEPART LE DETENU VEUT VIVRE Ce point comme les trois suivants peut tre vu comme un indicateur de stabilit L tude entreprise en Grande Bretagne sur les r sidents qui participaient un programme d emploi pr lib ratoire a r v l que les personnes sans point d attache taient beaucoup plus enclines r cidiver que celles qui allaient habiter avec leur conjoint leur parent ou d autres membres de la famille Weatheritt 1976 7 A EMPLOI QU IL DESIRE OCCUPER Cette question a t incluse parce qu il importe de savoir si le r sident continuera travailler soit dans le m me emploi soit dans un emploi du m me type apr s son d part du centre Le personnel se plaint parfois que ses efforts pour trouver des emplois aux r sidents se r v lent inutiles la longue parce que ces derniers changent d emploi ou de localit d s leur d part du centre Ce renseignement vise indiquer le
118. t utiles il parait alors appropri d int grer les besoins du syst me d information une marche suivre qui existe d j dans la majorit des centres Toutefois une formule normalis e de demande pour tous les centres peut pr senter plusieurs inconv nients il peut tre difficile d obtenir la coop ration totale jug e souhaitable des centres priv s Leurs R ET ne porteront sans doute pas tellement sur le contenu de la formule jug peu appropri mais sur la marche suivre qui peut leur faire craindre une ing rence du gouvernement dans leur fonctionnement Il faudra peut tre prolonger les n gociations pour les rallier notre fa on de voir on a mis l opinion que l application de mesures de v rification et d attestation au sein des p nitenciers et du Service des lib rations conditionnelles peut entra ner des difficult s et un refus de s y conformer Il sera n cessaire d examiner la fa on d int grer la demande au travail courant des centres si le syst me de rassemblement des donn es est soumis d autres essais ou sha re A 58 d apr s les renseignements disponibles l heure actuelle il semble que des m thodes diff rentes devront tre labor es dans diff rentes r gions Nous ne savons pas encore dans quelle mesure les autres r gions diff rent de l Ontario et du Qu bec Si une forte proportion des d tenus ne sont pas admis au centre o ils ont adress leur p
119. tement criminel et social De plus il se peut que les donn es fournies par le syst me soient suffisantes pour prendre les d cisions relatives la politique et la planification et que la haute direction juge inutile une analyse plus minutieuse du rendement et des r sultats L valuation des centres de ressources communautaires entreprise en Ontario minist re ontarien des Services correctionnels 1976 constitue un exemple d une valuation qui a donn lieu un suivi inutile Besoins pr cis d information Lors des premi res r unions avec le personnel de l Administration centrale il a t d cid que le syst me l tude serait ax sur le r sident plut t que sur le personnel des centres ou sur les activit s des programmes par exemple et que du moins dans un avenir rapproch il ne serait pas utilis pour suivre le pensionnaire travers les rouages du syst me correctionnel Un des buts serait d unifier des syst mes d information de tous les services de correction mais il s agit sans contredit d un but long terme Deux autres points d int r t majeur ont t soulev s soit les finances et les caract ristiques du personnel mais on a r solu qu il valait mieux que le projet actuel se borne tablir un syst me d information ou de contr le ax sur le d tenu Trois champs d int r t ont t d limit s Tout d abord on veut receuillir des donn es de base sur les pensionnaires c est
120. tenu son nom et celui de l agent d unit r sidentielle et les dates pertinentes S il le d sire il pourra ajouter des observations relatives la demande du d tenu au verso de la copie qui est envoy e au Centre 100 L agent de classement sera charg de distribuer la formule Il devra en envoyer une copie chacun des destinataires suivants le centre auquel le d tenu adresse sa demande le bureau du district o le centre est situ l administration du syst me d information la Commission nationale des lib rations conditionnelles et l tablissement qui conserve le dossier du d tenu Le d tenu devra aussi recevoir un exemplaire de la demande Si le futur pensionnaire d un CRC est d j en libert sous condition son agent de lib ration conditionnelle devra v rifier la formule partir du dossier du cas L agent de lib ration conditionnelle fera les m mes d marches que l agent de classement entre autres il remplira le bas de la page 3 et distribuera les copies des formules de la fa on convenue Manuel d instructions pour le personnel des centres Introduction Le personnel doit s assurer qu une formule de demande de s jour a t vers e au dossier de chaque nouveau r sident Si tel n est pas le cas le personnel doit en faire remplir une par le r sident d s que possible apr s son arriv e au centre et demander l agent de lib ration conditionnelle du r sident de v rifier partir du
121. tion system for Ontario Detoxification Centres Toronto Fondation de recherche sur l alcoolisme et la toxicomanie Substudy n 583 1974 Beha James A II Testing the functions and effect of the parole halfway house One case study Journal of Criminal Law and Criminology 67 september 1976 335 350 Boorkman David An exemplary project Community based et autres corrections in Des Moines Washington D C U S Department of Justice LEAA NILECJ Office of Technology Transfer november 1976 Chelimsky Eleanor The need for better data to support crime control policy Evaluation Quaterly 1 ao t 1977 439 473 Commission of Accreditation for Corrections Manual of standards for adult community residential services Rockville Maryland Commission of Accreditation for Corrections avril 1977 Duffee David E Kevin Wright et Thomas Maher Refunding evaluation report Pennsylvania Community Treatment Centers Camp Hill Pa Pennsylvania Bureau of Correction janvier 1975 Miller Mercedese M ed Evaluating community treatment programs Toronto Lexington Books 1975 Minnesota Governor s Commission on Crime Prevention and Control Evaluation Unit Residential community corrections programs in Minnesota Summary and recommendations Governor s Commission on Crime Prevention and Control janvier 1977 Moyer Sharon avec S B Harris L auto valuation dans les centres r sidentiels communautaires Toronto
122. tradictions flagrantes Si les centres sont avis s rapidement de leurs erreurs et se rendent compte que leurs r ponses sont v rifi es la fiabilit des rapports peut en tre accrue Un tel contr le de la qualit augmentera consid rablement le co t total du syst me comme il a t mentionn ci dessus Il sera peut tre n cessaire de pr voir d autres mesures d encouragement Une m thode courante employ e pour stimuler la coop ration est de r troinformer les centres qui 74 fournissent les rapports sommaires sur leurs pensionnaires Commes les centres ne feront probablement pas la synth se des donn es contenues sur les formules beaucoup d entre eux peuvent trouver int ressant de recevoir r guli rement des rapports qui r sument les points essentiels de leur fonctionnement au cours des derniers mois Ces rapports pourraient tre envoy s aux centres intervalles r guliers en outre le syst me pourrait leur faire parvenir sur demande des types particuliers de donn es r capitulatives Il n est pas certain que les centres utiliseraient les renseignements pour modifier et planifier leurs programmes Interrog s ce sujet cing directeurs ne savaient pas si ce type de donn es leur serait utile lorsqu ils doivent prendre des d cisions M me si une grande proportion des directeurs n utilisaient les donn es r capitulatives que pour leurs rapports annuels il importerait probablement de leur
123. ude ou de personnalit par exemple 53 Ainsi afin de recueillir des donn es sur les programmes les formules demandent au personnel d inscrire les besoins du r sident l arriv e les services fournis pour chaque sorte de besoins tant au centre qu l ext rieur et les besoins exprim s par le r sident sa sortie De cette fa on on esp re que le syst me pourra au moins rattacher les services n cessaires aux besoins per us des r sidents Bien s r le rassemblement de donn es fiables et valables dans ce domaine pr sente d normes probl mes Les d savantages sont vidents on ne peut se fier la perception subjective du besoin de plus certains employ s des centres peuvent tre irr sistiblement tent s d indiquer que des services ont t assur s pour tous les besoins per us ce qui rend l information sans valeur car elle ne donne aucun indice sur les divergences quant aux types de services fournis par les centres Ces employ s peuvent aussi succomber la m me tentation pour ce qui est des besoins la sortie La m thode de rassemblement des donn es pr sente donc de nettes insuffisances par contre elle semble tre la m thode la plus pratique tant donn les contraintes qu imvosent les ressources des centres et l attitude du personnel Analyse raisonn e de la marche suivre propos e Revoyons bri vement la marche suivre qui a t propos e pour recueillir les donn es sur les
124. urance sociale et des renseignements sur le compte bancaire Ces renseignements sont consign s de diverses fa ons Un centre utilise pour chaque lib r conditionnel une formule d une page qui est conserv e pour consultation imm diate au besoin 20 Dans d autres centres on inscrit les donn es sur une feuille accompagnant les notes sur le cas Quant aux centres priv s ils doivent pr senter des rapports mensuels au Service national des lib rations conditionnelles sur le nombre de jours que les r sidents passent au centre et sur leur situation juridique cette formule sert de facture pour les indemnit s journali res re ues du SNLC e Les Statistiques ou donn es globales Deux centres au moins font des rapports r guliers sur les r sidents tous les trimestres ou moins fr quemment L information serait tir e des notes portant sur le cas aucune formule sp ciale n est utilis e pour recueillir les donn es D autres centres essaient aussi de compiler des renseignements sur leurs r sidents en vue de l tablissement du rapport annuel Il est possible d inclure l occasion une r troinformation Par cons quent la plus grande partie des renseignements dont les CRC et les CCC ont besoin se rapportent l administration des cas et au mode d tablissement et de pr sentation des rapports Le personnel des centres pr f re et est port utiliser des renseignements tr s d taill s de fa on pr
125. uver un emploi ou s inscrire un programme d tudes de donner des opinions clair es sur le besoin d expansion de divers types d tablissements par ex les CRC par opposition aux CCC les centres pour d tenus alcooliques ou toxicomanes les centres pour autochtones Une fa on de rem dier ce vide d informations est d tablir un syst me permanent de collecte des donn es qui seraient fournies par les centres Ce syst me pourrait aider le personnel du Minist re qui s occupe des ressources communautaires dans ses fonctions de planification et de coordination Une fois les donn es compil es l analyse pourrait indiquer les tendances successives et la distribution des variables cl s par r gion Le personnel du Minist re pourrait tirer parti de diverses fa ons d un syst me de rassemblement des donn es pour les CRC et les CCC et serait ainsi en mesure de Ls suivre les tendances qui se dessinent dans les centres par exemple les taux d occupation le nombre de demandes de s jour la situation juridique des pensionnaires les r sultats imm diats quelle proportion et quels types de r sidents sont renvoy s au p nitenciers pour manquements aux r glements du centre accroitre la responsabilit des centres priv s dans le cadre du r gime d assistance postp nale prouver que les centres adh rent aux objectifs communs du mouvement des foyers de transition donner des renseignem
126. voir la collaboration d autres employ s et du r sident lui m me Si c est possible le r sident et le personnel devraient s entendre sur l ampleur du probl me manifest dans chacun des domaines Loos Si de nouveaux probl mes ou de nouveaux besoins se pr sentaient pendant le s jour du r sident il faudrait en faire mention sous la rubrique autres besoins et les coter importance moyenne ou grande importance On doit verser tous les exemplaires de cette formule au dossier du r sident o des annotation peuvent tre ajout es par ex concernant de nouveaux besoins qui se manifestent ou le type d aide offerte dans la colonne services fournis par Le reste de la formule sera remplie au d part du r sident A ce moment un employ indiquera en cochant la case appropri e Si le r sident a re u des services pour chacun de ses besoins et s ils ont t fournis par le personnel du centre ou par un organisme de l ext rieur Il devra aussi indiquer l importance du besoin la sortie en cochant pour chaque cat gorie de besoin la r ponse appropri e aucune moyenne ou grande Si c est possible le personnel et le r sident devraient l aussi s entendre sur l importance du besoin que ce dernier manifeste son d part du centre Formule de fin de s jour Elle doit aussi tre remplie lorsque le r sident quitte le centre Dans cette formule il faut encercler le bon num ro ou remplir l espace blanc Si l

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