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le MOBRAL

1. l effort intense de modernisation de la so ci t br silienne 8 Les objectifs g n raux de la Fondation MOBRAL peuvent tre nonc s comme suit r duire au maximum le taux actuel de l anal phab tisme int grer les nouveaux alphab tis s la soci t dont ils taient des membres relative ment marginaux et leur offrir la possibilit de re cevoir ult rieurement une ducation de niveau plus lev Dans le cadre de la politique de d centralisation que suit le MOBRAL on peut citer l exemple de la Division de la programmation de la commission municipale du MOBRAL de Sa Paulo la munici palit d mographiquement et conomiquement la plus importante du pays qui a contribu pr ci ser les objectifs du processus de formation 17 Dans le MOBRAL municipal le processus d en seignement est organis de la fa on suivante la classe rassemble des adolescents et des adultes que l on a regroup s en tenant compte de leur r a lit personnelle et sociale on vise ainsi favo riser le d veloppement de l individu et du groupe en vue d assurer efficacement son int gration au milieu social dans lequel il vit savoir la r alit urbano industrielle gr ce l Action p dagogique AP l Action communautaire AC et la Forma tion de l enseign au travail FET L Action p dagogique AP correspond la partie de ce processus qui consiste en une utilisation dy namique du mat riel didactique
2. Conform ment l ar ticle 2 de ce d cret loi les personnes morales peuvent au moment de payer l imp t sur le revenu dans les agences de la Banque du Br sil remplir un formulaire et consentir au MOBRAL de 1 2 du montant de l imp t La Banque du Br sil d pose chaque mois le montant des sommes ainsi per ues en faveur du MOBRAL lequel a en 1972 re u ce titre 43 229 437 cruzeiros 7 133 570 dollars Ce d cret loi dont il tait pr vu qu il resterait vigueur jusqu en 1973 a t prorog jusqu la fin de 1976 mais des n gociations sont en cours pour que cette d duction qui est pour le moment faculta tive devienne obligatoire En 1972 60 000 entre prises ont ainsi apport une contribution volontaire au MOBRAL Les sources de financement du MOBRAL sont abondantes et ais ment disponibles et c est l une des caract ristiques les plus importantes du pro gramme Il faut ajouter que l autonomie financi re pr vue par l article 6 de la loi n 5379 favorise une utilisation souple et appropri e des ressources En 1973 le budget du MOBRAL s est lev 202 mil lions de cruzeiros 34 millions de dollars 14 Les d penses Le MOBRAL affecte ses ressources trois sortes de d penses 1 les frais courants du MOBRAL central et des centres de coordination des Etats des territoires et des r gions 2 l achat du mat riel didactique imprim par les maisons d dition conform ment aux contrats
3. En mai 1973 on a exp riment des tests desti n s appr cier les aptitudes de 1 610 l ves de 7 municipalit s de Sao Paulo quant la m canique l am nagement de l espace le calcul num rique l expression orale et le travail de bureau etleurs pr occupations en l occurrence Dans une seconde tape on pr voit l extension de ce service l en semble du r seau du MOBRAL Ainsi du fait de sa forte p n tration dans tout le pays le MOBRAL semble tre appel devenir un moyen de diffusion potentiel de tous les aspects d une politique nationale de d veloppement suscep tibles d tre trait s dans le cadre d un vaste pro gramme d ducation des adultes Rendre ces be soins compatibles avec la mission propre du MOBRAL et les y int grer pose d int ressants pro bl mes de programmation et d ex cution LE FINANCEMENT sources principales Conform ment l article 7 de la loi n 5379 portant cr ation du MOBRAL les ressources de ce dernier provenaient l origine de subventions gouvernemen tales de donations et de contributions manant d institutions et de particuliers et de recettes ventuelles Le d cret loi n 594 de mai 1969 r glement par le d cret n 66118 du 26 janvier 1970 a cr la Loterie des sports et a affect 30 de ses re cettes nettes aux programmes d alphab tisation A ce titre le MOBRAL a re u en 1972 en plusieurs versements r guli rement chelonn s un montant tot
4. ment des analphab tes au recrutement des pro fesseurs et l obtention de locaux appropri s L Association br silienne de cr dit et d assis tance rurale ABCAR qui s occupe du d veloppe ment agricole dans plus de deux mille municipali t s est un autre des moyens essentiels sur lequel compte le MOBRAL pour promouvoir l alphab tisa tion dans les zones rurales La coop ration au niveau de l Etat et de la r gion Nombreuses sont les institutions avec lesquelles coop re le MOBRAL au niveau de l Etat A titre d exemple il est int ressant de signaler que le Centre de coordination de l Etat de Sad Paulo men tionne dans son rapport 2 treize institutions avec lesquelles le MOBRAL collabore activement 1 l chelon r gional on peut donner un autre exemple de coop ration interinstitutionnelle L ins tallation dans la ville de R cife du Centre de 1 voir note page suivante coordination r gional du nord est a t rendue pos sible gr ce la d l gation r gionale du minist re de l Education qui a c d les locaux n cessaires au Banco del Noreste et la Sup rintendance de d veloppement du nord est CUDENE qui ont fourni du mobilier et de l quipement aux forces arm es qui ont procur des caves pour entreposer le mat riel didactique et au MOBRAL central qui a en voy un v hicule Rapports favorisant la formation professionnelle Dans l application de son programme le MOBRAL se trouve co
5. n rer les professeurs de fournir les locaux pour l enseignement et de proc der l valuation des r sultats obtenus par les l ves Cette valuation intervient tous les quatre mois etl l ve poss dant ce moment des connaissances qui correspondent celles de la 4e ann e du premier degr re oit automatiquement son certificat d enseignement primaire complet En 1972 816 940 personnes ont suivi ces cours 14 On estime qu il y en aura 1 500 000 en 1973 L enseignement n est pas r parti en di verses disciplines bien au contraire l abondant mat riel didactique porte sur des th mes de syn th se dont l tude doit aider l adulte mieux faire face ses besoins professionnels et ses obliga tions de membre de la communaut Le travail en groupe les discussions et les enqu tes sont des techniques fr quemment utilis es pour ces cours et la tendance au dialogue qui caract rise les Br siliens des deux sexes facilite le recours ces m thodes Pour renforcer ce programme le MOBRAL a cr dans certaines municipalit s des salles de lecture ainsi les l ves des diff rents centres d ducation int gr e ont leur disposition un cadre o gr ce la lecture libre ou orient e et la 41 participation des d bats des conf rences etc ils peuvent largir leur horizon culturel Les acti vit s du nouveau programme du MOBRAL culturel tendent elles aussi donner plus d ampleur
6. parfois pour la premi re fois un animateur qui ils peuvent se fier Les femmes notamment nouent fr quemment des liens affectifs solides avec leur enseignante qui pour modeste qu elle soit prend pour elles l importance d un guide spi rituel En fait le MOBRAL s impose dans cer taines communaut s comme un important facteur de coh sion sociale et la salle de classe est la fois celle des cours et un centre d changes et de loisirs On pourrait en conclure que pour certains groupes homog nes comme par exemple celui des ouvriers du b timent les motivations conomiques sont importantes en revanche quandil s agit de groupes h t rog nes enfants adolescents hommes et femmes adultes ce sont les motivations sociales qui priment Il est essentiel de donner aux agents de l alphab tisation les moyens de faire face ces situations diverses en organisant si n cessaire et dans la mesure du possible des groupes en fonc tion d int r ts communs pour assurer la communi cation indispensable et am liorer le caract re fonc tionnel du processus Il existe par ailleurs certains obstacles qui peuvent affecter le rendement du programme Pour les travailleurs de force l alphab tisation est un sacrifice suppl mentaire qui n entraihe par elle m me aucune am lioration de leur sort dans les zones urbaines certaines distractions pr sentent un plus grand attrait que les cours jilexiste des propri taires terrien
7. Fadiof nica s 1 MEC MOBRAL s a 21 p Curso de treinamento de alfabetizadores pelo r dio Rio de Janeiro Brasil MOBRAL Projeto Minerva 1972 64 p Manual de supervis o global Rio de Janeiro Brasil MOBRAL 1972 181 p Problemas de supervisi n y evaluaci n en un programa de masa MOBRAL SL MOBRAL 1971 76 p Evoluc o do sistema MOBRAL s l MOBRAL 1971 76 p 69 39 36 37 38 70 Brasil MEC MOBRAL Pol tica de investigaci n y adiestramiento del MOBRAL MOBRAL s minaire interam ricain sur l ducation des adultes s l MOBRAL 1973 5 p M ller Clari Elena Relatorio dos meu alunos Novo Hamburgo Brasil s ed 1972 7 p A avaliza ao pedagogica no sistema de supervisao de Mobral Brasil s ed s a 8 p MOBRAL S minaire interam ricain sur l ducation des adultes Rio de Janeiro Br sil 9 au 18 avril 1973 Document final Rio de Janeiro Br sil MOBRAL 1973 93 p Original espagnol traductions en anglais fran ais et portugais Albanie Alg rie Allemagne R p f d R p d m allemande Antilles fran aises Argentine Autriche Belgique Br sil Bulgarie Cameroun Canada Chypre Congo C te d Ivoire Dahomey Danemark gypte Espagne tats Unis d Am rique Finlande France Gr ce Haiti Haute Volta Hongrie Inde Indon sie Irak Iran Irlande Isra l Italie Japon R publique khm re Liban R p arabe libyenne Lux
8. Locaux d ensei gnement Un des probl mes les plus importants du point de vue de l laboration du programme et de son ap plication sur le terrain est celui du choix et de la mise disposition de locaux pour l enseignement Le MOBRAL s inspire du principe selon lequelles cours ne doivent pas tre dispens s dans les b ti ments scolaires La raison en est vidente l cole symbolise l tape enfantine du processus d duca tion et elle peut rappeler l adulte ses difficult s et ses frustrations d enfant C est pourquoi les commissions municipales n gocient avec les clubs les syndicats les usines les glises et diverses institutions la cession de locaux o la communaut et les l ves proc dent aux am nagements n ces saires La meilleure solution c est que le groupe construise lui m me son local cela est possible quand on a affaire aux travailleurs du b timent pendant la construction de l difice un local est am nag en salle de cours et en centre culturel A Ribeir o Preto onestall plus loin ona pr vu un ensemble de cent microcentres communautaires usages multiples dont trois sont d j en place dans les faubourgs Un producteur priv de mat riel audiovisuel a pr par une s rie de diaposi tives comportant un accompagnement sonore afin de diffuser cette id e et de recueillir des dons pour faciliter la cr ation rapide de nouveaux centres Il faut souligner un ph nom ne extr mement in
9. Pour conclure la pr sente tude et au risque de r p ter ce qui a t indiqu dans ces diff rents chapitres on pr sentera ci apr s un r sum des aspects les plus caract ristiques de l organisation et de l oeuvre du MOBRAL Il faut d abord rappeler que selon les r sultats du recensement d mographique de 1970 le pro bl me de l analphab tisme tait tr s grave au Br sil Si les taux de l analphab tisme ont diminu le ph nom re n a cess de cro tre en chiffres absolus En 1970 un tiers de la population de plus de 15 ans soit un total approximatif de 18 millions d habi tants tait analphab te La cause directe en tait la scolarisation insuffisante de la population d ge scolaire C est pour lutter massivement contre cet tat de choses que le MOBRAL a t cr Ses caract ristiques principales sont les suivantes il b n ficie d un appui sans r serve de la part du gouver nement br silien qui a d cid au niveau le plus haut de supprimer l analphab tisme il jouit d une autonomie technique et financi re il dispose de fi nancements appropri s correspondant l ampleur des objectifs vis s son information est abondante et il a su mobiliser les ressources civiques en faisant en sorte notamment que les autorit s et les communaut s locales participent la mise en oeuvre du programme il poss de un mat riel di dactique abondant et de qualit son personnel technique est hau
10. avanc d industrialisation du milieu dans lequel il doit tre utilis et un effort semblable est fait en ce qui concerne le mat riel destin l ducation int gr e D un autre c t le MOBRAL consid re qu au centre du processus d en seignement il y a l adulte lui m me et que le ma t riel didactique repr sente un instrument d appoint que le bon sp cialiste de l alphab tisation doit uti liser comme tel en le compl tant par des r f rences appropri es quant aux probl mes du milieu o il travaille Ainsi qu il a t d j indiqu le MOBRAL n a pas mis au point lui m me le mat riel d enseigne ment pour ses l ves plusieurs maisons d dition ont pr sent elles m mes leurs projets de livres et ceux que le MOBRAL a consid r s comme con venant son enseignement ont t imprim s Chaque fois que le MOBRAL a besoin de nouveau mat riel il sp cifie ses conditions et lance un appel d offres 46 aupr s des maisons d dition qui lui proposent alors plusieurs textes R cemment le MOBRAL central a proc d une valuation compl te de tout le mat rielutilis ce jour il devrait tre ainsi possible de faire des r ditions en tenant compte des recommandations r sultant de cette valuation ou de retirer ven tuellement de la circulation des textes dont les r sul tats n auraient pas t enti rement satisfaisants Du fait de l ampleur des op rations du MOBRAL les tirages de ce
11. avec les probl mes de l ducation populaire et de mettre l preuve leur sens p dagogique et social Cet tat de fait pose des probl mes ga lement consid rables en ce qui concerne le programme de formation des sp cialistes de l alphab tisation Enfin on s accorde g n ralement penser au MOBRAL central que la formation p dagogique tra ditionnelle des instructeurs ne garantit pas de meil leurs r sultats ni quantitativement ni qualitative ment en mati re d alphab tisation dans la mesure o cette formation a laiss de c t les probl mes et les m thodes relatifs l ducation des adultes Les cours acc l r s de formation de sp cialistes de l alphab tisation peuvent donner des jeunes gens qui ont un certain niveau d ducation g n rale les comp tences indispensables pour animer des pro cessus d alphab tisation et m me pour organiser des groupes restreints visant au progr s de la com munaut La commission municipale de Recife dis pose de 339 sp cialistes dont 231 sont des ensei gnants professionnels et 103 des enseignants occa sionnels De l avis des dirigeants municipaux cer tains de ces derniers appel s leigos au Br sil ont obtenu des r sultats sup rieurs ceux des profes seurs La municipalit de Igarass dans l Etat de Pernambuco compte quelque 80 000 habitants le taux de l analphab tisme y est de 60 parmi les adultes Quatre mois apr s le d but de la campagne du M
12. bats des repr sentations des expositions etc Les f tes culturelles seront l expression r gio nale de ce mouvement elles concentreront en un lieu et un moment d termin s les manifestations culturelles d un Etat ou d une r gion et favorise ront dela sorte le processus d int gration nationale Les contenus de tous ces projets seront en partie du ressort des participants actuels notamment de ceux qui suivent les cours de l ducation int gr e Toutefois afin d assurer un niveau satisfaisant cette action et de la g n raliser rapidement le MOBRAL est en train de conclure des accords avec d autres entit s notamment avec 1 L Institut national du livre Ses publications permettront de fournir un mat riel de lecture abon dant et gratuit aux l ves de l ducation int gr e pour lesquels il est pr vu des tirages un million d exemplaires en outre les maisons d dition pourront imprimer des volumes suppl mentaires destin s au public pour un prix modique On s ef forcera ainsi de suppl er la p nurie dont souffrent les classes populaires en mati re de lecture int ressante et de qualit On ditera des oeuvres d j renomm es ainsique des ouvrages adapt s leurs destinataires ou sp cialement con us leur intention 2 L Institut national du cin ma Ilest pr vu que le MOBRAL projettera le mat riel dont il dispose et que sous ses auspices du mat riel nouveau sera sp cialement p
13. des activit s de d veloppement de la communaut Ceci revient dire qu un Br silien sur six de 15 ans et plus avait profit de l action ducative du MOBRAI Quelques caract ristiques des enseign s Il n a pas encore t effectu d enqu te sur la com position de l ensemble des l ves du MOBRAL On a proc d quelques tudes partielles et aussi bien au niveau central qu l chelon local on se soucie grandement d obtenir le plus de renseigne ments possible sur cette masse norme d ensei gn s qui d passe en nombre la population de treize pays d Am rique latine Au cours du premier semestre de 1972 une en qu te a port sur 258 704 l ves de 9 274 centres d alphab tisation situ s dans 127 municipalit s des r gions du nord et du nord est La ventilation par sexe dans ces deux r gions donnait les r sultats suivants hommes 54 femmes 45 sans r ponse 1 Dans la r gion du nord 42 des personnes questionn es avaient d j fr quent l cole dans la r gion du nord est le chiffre correspondant tait de 36 Dans le nord 32 taient des chefs de famille contre 30 dans le nord est La ventilation par ge figure au tableau n 11 33 Tableau 11 R gion Nombre total Moins De 12 De 15 De 18 des l ves de 12 ans 14 ans 17 ans 20 ans Nord 22 713 3 21 17 13 Nord Est 235 991 5 22 17 13 Total des deux r gions 258 704 4 22 17 13 Programme d alphab tis
14. jour ses connaissances ou poursuivre des tudes et pour que l ducation permanente devienne ainsi une r a lit D un autre c t il doit tre assez souple pour que l enseign puisse trouver des cours qui r pondent exactement ce qu il souhaite ou ce dont il a besoin 17 Cette souplesse du syst me fait que dans la pratique l l ve a de multiples possibilit s de s duquer parmi celles ci celles qu offre le MOBRAL se situent sans doute au niveau le plus l mentaire mais ce sont celles qui rev tent le plus d importance pour les couches les moins fa voris es de la population En suscitant chez l l ve le d sir intense de participer au processus de l en seignement et de s y cantonner et en lui permet tant l acquisition d finitive de techniques l men taires d auto apprentissage le MOBRAL apporte deux pierres angulaires l dification d un sys t me d enseignement global qui vise appliquer pro gressivement le concept de l ducation permanente La fonctionnalit du processus de l alphab tisation L id e de fonctionnalit appelle quelques commen taires La loi portant cr ation du MOBRAL lui as signe comme t che prioritaire l alphab tisation fonctionnelle C est l une expression assez r pan due la suite des recommandations du Congr s mondial des ministres de l Education sur l limi nation de l analphab tisme convoqu par l Unesco T h ran Iran en septembre 196
15. la loi 5692 fixant les directives des enseignements primaire et se condaire Jusqu cette date le syst me d ducation br silien comprenait un enseignement primaire d une dur e de 4 ans et parfois de 5 ans un enseigne ment secondaire dispens dans deux types d ta blissement d abord le gymnase pendant 4 ans puis le coll ge pendant 3 ans et enfin un en seignement sup rieur d une dur e variable La loi 5692 a remplac les enseignements primaire et secondaire par le premier degr et le second degr L enseignement du premier degr dure 8 ans et la scolarit y est obligatoire entre 7 ans ge mini mal et 14 ans L enseignement du second degr est de 3 4 ans et ses programmes doivent com prendre une part croissante de formation sp cia lis e visant d celer les aptitudes de l adolescent et donner ce dernier une formation initiale qui le rendra apte des activit s productrices con formes aux besoins du march de l emploi local ou r gional Il est indiqu l article 6 que la forma tion professionnelle pourra tre assur e en colla boration avec les entreprises Aux termes de son chapitre V la loi tablit l enseignement suppl tif destin aux adolescents et aux adultes dont il sera plus amplement question aux chapitres suivants D une fa on g n rale la loi s est efforc e de rendre plus coh rents les rap ports entre la demande croissante d ducation et les besoins
16. multiples d ordre conomique politique et social auxquels se trouvent confront s les pays en voie de d veloppement Il peut tre utile de passer rapidement en revue les efforts faits au Br sil pour supprimer l anal phab tisme Comme dans presque tous les pays on a proc d deux op rations fondamentales d un c t lever le taux de scolarisation et augmenter le rendement du syst me normal d enseignement et del autre offrir des services d alphab tisation aux adolescents et aux adultes qui n avaient pas re u d instruction en temps opportun Jusqu en 1970 il semble qu au Br sil la premi re op ration ait t men e plus efficacement que la seconde En effet selon les donn es statistiques pr c demment four nies le syst me scolaire est parvenu freiner l augmentation de l analphab tisme chez les adoles cents et les jeunes tandis que le probl me s aggra vait chez les personnes plus g es sans que les cam pagnes d alphab tisation parviennent le contr ler La Campagne d ducation des adolescents et des adultes analphab tes a t lanc e par le minist re de l Education et de la Culture en 1947 jusqu cette date quelques actions isol es avaient t men es par certains Etats qui avaientorganis des cours du soir pour les adultes Les programmes ont t multiples dans le domaine public comme dans le secteur priv aux niveaux de la F d ration des Etats et des municipalit s Le Br si
17. pour conna tre les r sultats de cette exp rience Emploi de la t l vision pour la formation des sp cialistes de l alphab tisation Gr ce un accord pass avec le Centre br si lien de t l vision ducative FCBTVE fondation cr e en 1967 le MOBRAL se propose de d velop per la formation des sp cialistes de l alphab tisa tion en utilisant la t l vision en couleur dont la port e est d j tr s importante dans le pays On pr voit la diffusion de 36 cours de 15 minutes chacun le contenu en sera tabli par le MOBRAL la FCBTVE se chargeant de la production de la r alisation et de la diffusion Toutefois le mat riel pourra tre utilise par le MOBRAL sous forme de vid o casseties ou pour des projections cin mato graphiques dans les endroits qui ne re oivent pas la t l vision La premi re partie de chaque cours consistera en une d monstration d alphab tisation d un groupe r el d analphab tes et la seconde partie enune ana lyse des situations m thodologiques se pr sentant au cours du processus De cette fa on le pro gramme sera bivalent il pourra tre suivi par des responsables de l alphab tisation soucieux de se perfectionner et par des analphab tes d sireux de s alphab tiser individuellement ou en groupe On a pris la pr caution de faire en sorte que ceux qui auront suivi les cours puissent poursuivre leur alphab tisation dans des centres o sont appliqu es les m thodes class
18. pour la semaine prise titre d exemple a repr sent pour ce dernier un mon tant de 2 884 704 cruzeiros 476 023 dollars sur le formulaire qui sert enregistrer le pari il est souvent fait mention du MOBRAL et il est indiqu qu il convient d orienter les analphab tes vers les centres d alphab tisation CB Caixa Econ mica Federal Loteria i CONCURSO TESTE DE 19 e 20 05 73 Confira seu cart o para n o ser prejudicado Verifique se o revendedor colocou o n do seu cart o no volante End reto ssa die heu de Aie ANR EM QUALQUER LUGAR DO BRASIL EXISTE UM POSTO DO MOBRAL LEVE AT L QUEM N O SABE UMAS LER E ES R A CREVE MOBRAL D cada do Desenvolvimento NUMERO DE APOSTAS A PA AR Industrial ES Pontagrossense PR juventus S0 An polis 60 Cear CE Sport Recife PE lequi BA Sergipe SE Remo PA Tuna Luso PAL ABC A Am rica RL C A Brasil AL LJ C S Alagoano AL 2 3 r 5 6 1 8 9 0 1 2 3 q mh pb anh 25 La gestion de cette loterie est la charge du Conseil sup rieur des caisses conomiques f d rales le MOBRAL se borne g rer dans le cadre du r gime autonome et souple qui est le sien les sommes dont le cr dite le Conseil sup rieur Le 8 septembre 1970 Journ e internationale de l alphab tisation a t dict le d cret loin 1124 qui a cr une seconde source importante de finan cement pour le MOBRAI
19. s de valeur 15 La formation un travail d termin ne devrait pas tre le monopole des tablissements scolaires au contraire ce sont les entreprises entendues au sens le plus large du terme qui offrent les meil leures conditions techniques en b n ficiant de l appui de bons services d orientation Enfin l ensemble du syst me d ducation per manente entretiendrait un change constant de rela tions avec le march de l emploi les caract ris tiques de ce march chaque jour plus dynamique rendraient n cessaire la r int gration p riodique des travailleurs dans le syst me d enseignement Ces id es sont illustr es par le graphique sui vant emprunt au m me document SYSTEME D EDUCATION PERMANENTE ENSEIGNEMENT SUPPLETIF D em O ca MARCHE DU TRAVAIL FORMATION i ORIENTATION l lt e UD un o nm O O un mn M e nm 2 aum FLUX DE BASE DANS LE SYSTEME DE L EDUCATION PERMANENTE SR cd o a e gt FLUX QUE L ON RETROUVE LE PLUS SOUVENT A L HEURE ACTUELLE Le syst me peut pr senter d innombrables variantes en dehors des flux indiqu s ci dessus On retrouve des inqui tudes semblables en dehors du MOBRAL le plan sectoriel de l ducation et de la culture pour les ann es 1972 1974 pr voit que le syst me sera assez ouvert pour que toute personne ayant quitt l cole quelque niveau que ce soit puisse y revenir pour mettre
20. sentent la moiti des effectifs sont apparemment plus inconstants et se laissent souvent aller d serter les cours attir s par d autres motifs d int r t ou par des divertis sements de tout ordre Les hommes adultes ex pliquent leur d cision de s alphab tiser par le d sir de changer de travail et d am liorer leurs condi tions de vie les femmes soulignent qu il est im portant pour elles de pouvoir aider leurs enfants dans leurs travaux scolaires On trouve aussides femmes qui d clarent avoir consacr leurs ann es de jeunesse l ducation de leurs enfants sans pouvoir s duquer elles m mes cette situation ayant chang avec le temps le MOBRAL leur offre des pos sibilit s de rattrapage Pour les personnes des deux sexes la perspective de pouvoir poursuivre des tudes et d am liorer leurs comp tences profession nelles gr ce aux moyens offerts par le MOBRAL cons titue un stimulant qui les pousse faire le premier pas savoir celui de l alphab tisation Dans de nombreux endroits la cr ation d un centre d alphab tisation a constitu un fait impor tant pour l int gration sociale de la communaut Nombreuses sont les localit s qui n offrent leurs habitants ni des locaux pour se r unir ni de bonnes raisons de le faire Les cours du MOBRAL ont fait naitre ou ont renforc chez les gens le sentiment d appartenir un groupe au sein duquel ils peuvent analyser les probl mes communs et o ils trouvent
21. tes du milieu rural vers le milieu urbain une plus grande concentration de per sonnes etune motivation plus intense toutes deux d coulant du processus d urbanisation favorisent ainsi le traitement du probl me doc 11 et 12 En 1970 on trouvait plus d un million d analphab tes dans le milieu urbain de l Etat de Sad Paulo ainsi que dans le milieu rural des Etats de Bahia et celui de Minas Gerais Danstrois Etats Bah a Minas Gerais et Sa Paulo le nombre des analphab tes d passait les deux millions dans quatre autres Etats Maranh o Ceard Pernambuco et Paran il y avait plus d un million d analphab tes L Etat de Guanabara qui ne poss de pas de population rurale avait en 1970 le taux d analphab tisme le plus faible de tout le pays 10 le taux le plus lev 63 tait pour cette m me ann e celui de l Etat de Alagoas o l analphab tisme atteignait jusqu 78 dans les zones rurales Les travaux accomplis en faveur de l alphab tisation Il n est peut tre pas d un int r t majeur de s tendre sur les causes de l analphab tisme au Br sil On peut dire en quelques mots qu il a pour origine les insuffisances du syst me normal d enseignement qui n a pas t m me d assurer la scolarit obligatoire pr vue pour les enfants de 7 14 ans au titre de l article 176 de la Constitu tion De son c t la carence de l ducation de base s explique d une fa on g n rale par les probl mes
22. 1 000 1963 Entrent en 4e ann e 232 1967 Entrent en 8e ann e 86 1970 Entrent en 11e ann e 63 1971 Entrent dans l enseignement sup rieur 48 Source Doc 5 Dans un pays ayant les domensions du Br sil il est int ressant de voir les diff rences r gionales qui selon certaines donn es sont les suivantes voir tableau n 4 Le pays a pleinement conscience de ces faits qui r v lent des progr s r alis s en m me temps que des buts non encore atteints L absent isme scolaire actuel pr s de 6 millions d enfants entre 7 et 14 ans ne fr quentent pas l cole et la faible productivit du syst me prouvent qu il importe de fournir un effort s rieux et continu pour augmen ter le nombre des places et lever le taux de scolarisation 7 Tableau 4 Niveau primaire Possibilit s d ducation et qualifications du personnel enseignant par r gion 1970 de ma tres de ma tres sortis d une ayant une cole normale formation d instituteurs primaire R gion Nombre Rapport d l ves par l ves 1000 hab ma tres Nord 137 32 42 6 44 5 Nord Est 115 32 41 9 48 2 Sud Est 140 31 84 1 10 9 Sud 157 28 54 3 25 2 Centre Ouest 146 34 38 7 39 2 Br sil 1970 135 31 62 9 26 2 Br sil 1960 106 33 55 3 32 21 1 Donn es de 1964 Sources Docs 5 et 6 R formes r centes La politique de d veloppement et de r forme de l ducation a franchi une tape capitale lorsqu a t approuv e le 11 ao t 1971
23. Des collections de quatre ouvrages publi es par trois maisons d dition servent aux programmes d alpha b tisation Maisons d dition Abril S A Bloch Edit res S A r Ea Primoz S A Contribuer l appren LIVRO DE LEITURA ROTEIRO DE ALFABE LEITURA tissage de la lecture livre de lecture TIZACAO guide d alpha lecture 62 p l mentaire 66 p b tisation 64 p Enseigner la pratique LIVRO DE EXERC ROTEIRO EXERC EXERC CIOS DE de l criture l CIOS livre d exer CIOS DE LINGUAGEM ESCRITURA mentaire cices 66 p Manuel Exercices de exercices d criture langue 66 p 63 p Contribuer l appren LIVRO DE MATEM ROTEIRO EXERC CIOS MATEM TICA tissage du calcul l TICA livre de math DE MATEM TICA math matiques mentaire matiques 66 p Manuel Exercices 62 p de math matiques 60 p Sugg rer au maitre des MANUAL DO PROFES4 ROTEIRO DO ALFABE GUIA DO PROFESSOR normes didactiques appli SOR manuel du TIZADOR Manuel du Manuel du professeur cables au processus maitre 66 p charg de l alphab ti 62 p d alphab tisation sation 64 p Tout au long du processus d alphab tisation l l ve re oit pour apprendre lire quatre ouvrages abon damment illustr s Ces ouvrages tendent mettre en valeur la dignit de l adulte en tant qu individu qui ayant appris lire et crire a fait un pas important dans sa vie En m me temps ils lui fournissent des connaiss
24. Le tableau montre comment se r duit peu peu la grande diff rence existant en 1940entre les chiffres 12 aff rents respectivement aux hommes et aux femmes il montre galement que dans certains groupes d ge la situation en 1970 en ce qui con cerne les femmes tait meilleure que pour les hommes La localisation urbaine ou rurale estun l ment qui influe grandement sur les taux de l analphab tisme On trouvera ci apr s les r sultats des re censements de 1950 et de 1970 Tableau 9 Taux d analphab tisme selon a localisation Population ayant 15 ans et plus Ann es de recensement Localisation 1950 1970 Total 50 33 Milieu urbain 26 20 Milieu rural 67 52 Source Docs 11 et 12 Sans aucun doute ces chiffres sont troitement li s au probl me des migrations internes qui ont t tr s importantes au Br sil au cours des 20 derni res ann es En effet il y avait en 1950 un peu plus de 3 millions d analphab tes dans les zones urbaines et ce chiffre est pass plus de 6 millions en 1970 en revanche on comptait en 1950 12 millions d analphab tes dans les zones rurales chiffre qui s est trouv r duit 11 5 millions en 1970 Pour ces m mes ann es la population totale ayant 15 ans et plus est pass e dans les zones urbaines de 12 32millions tandis que dans les zones rurales elle a peine vari de 18 22 mil lions En fait on a assist un transfert impor tant d analphab
25. Librairie Paul Bruck 22 Grand Rue LUXEMBOURG Commission nationale de la R publique malgache Minist re de l ducation nationale TANANARIVE Librairie populaire du Mali B P 28 BAMAKO Toutes les publications Librairie Aux Belles Images 281 avenue Mohammed V RABAT CCP 68 74 Le Courrier seulement pour les enseignants Commission nationale marocaine pour l Unesco 20 Zenkat Mourabitine RABAT CCP 324 45 Nalanda Co Ltd 30 Bourbon Street PORT LOUIS British Library 30 boulevard des Moulins MONTE CARLO Salema amp Carvalho Ltda caixa postal 192 BEIRA Librairie Mauclert B P 868 NIAMEY Toutes les publications Johan Grundt Tanum Karl Johans gate 41 43 OSLO 1 Le Courrier seulement AJS Narvesens Litteraturtjeneste Box 6125 OSLO 6 Reprex SARL B P 1572 NOUM A N V Martinus Nijhoff Lange Voorhout 9 s GGRAVENHAGE Systemen Keesing Ruysdaelstraat 71 75 AMSTERDAM O rodek Rozpowszechniania Wydawnictw Naukowych PAN Pa ac Kultury i Nauki WARSZAWA Dias amp Andrade Ltda Livraria Portugal rua do Carmo 70 LISBOA I C E Libri calea Victoriei nr 126 P O B 134 135 BUCURE TI Abonnements aux p riodiques Rompresfilatelia calea Victoriei nr 29 BUCURE TI H M Stationery Office P O Box 569 LONDON SE1r 9NH Government bookshops London Belfast Birmingham Bristol Cardiff Edinburgh Manchester La Maison du livre 13 avenue Roume B P 20 60 DAKAR Librairie Clairaf
26. MOBRAL a galement besoin de volontaires pour mener bien ses activit s c est dans ce but que des n gociations sont entreprises avec le projet Rond n dont l objectif est d organiser des activi t s poursuivies b n volement par les tudiants des universit s pendant leurs vacances Les forces arm es recrutent chaque ann e en viron 10 des jeunes gens qui atteignent l ge de 18 ans Bien que le nombre des analphabetes soit tr s r duit chez les jeunes du contingent le MOBRAL coordonne son action avec les forces ar m es pour leur assurer une alphab tisation satisfai sante sanctionn e par le certificat correspondant La Banque nationale de l habitation est parvenue un accord avec le MOBRAL lorsque sont cons truits dans tous les Etats de la r gion dunord est des logements financ s par cette banque il est pr vu de r server une salle pour les cours d alpha b tisation destin s aux ouvriers du b timent qui 22 du fait de leur origine essentiellement rurale comptent parmi eux un nombre lev d analpha b tes Lorsque l difice est termin cette salle reste la disposition des occupants pour leur servir de centre d activit s culturelles et r cr atives Dans la ville de Salvador le Service social de l industrie SESI a men une enqu te aupr s de cent entreprises industrielles et a constat que 20 de leurs ouvriers taient analphab tes Comme ce service ne dispose pas d un nombre suf f
27. TT A L analphab tisme au Br sil ps 4 4 ss Lou mu dus Em Es Chapitre 2 LE MOBRAL EN TANT QUE REPONSE AU PROBLEME Les bases juridiques Les bases TH OTIQU S gt s wc ps SE DELA E e DE La strat gie adopt e L organisation actuelle Les relations institutionnelles Le financement co Chapitre 3 LES PARTICIPANTS Le personnel La formation du personne Les enseign s La communaut Chapitre 4 ASPECTS TECHNIQUES La vari t des programmes La technologie utilis e Le mat riel didactique e a e s e e e e e o e s o o oo o ooo La supervision La recherche Chapitre 5 LES RESULTATS Le r le de l valuation D LS ny Le rendement quantitatif du D deranme d alpHabetisa don Le rendement qualitatif L influence sur le plan international CONCLUSION gs gm de 4 cb ANNEXES 1 Texte de la loi n 5379 du 15 d cembre 1967 i 2 R gions Etats et territoires o le MOBRAL exerce ses activit s 3 Accord type conclu entre le MOBRAL et les commissions municipales 4 Mat riel didactique imprim utilis pour les diff rents programmes du MOBRAL E R f rences bibliographiques 15 16 19 19 22 29 29 32 33 36 39 43 46 41 49 51 52 93 D9 21 99 61 62 65 68 Note au lecteur Dans toute la mesure du possible les donn es four nies dans la pr sente tude portent sur les r ali sations effectu es par le MOBRAL jus
28. alphab tisation cette fin on a eu recours un enseignement traditionnel d une dur e de 5 10 jours qui utilise un manuel d instructions destin aux sp cialistes de l alphab tisation et fournissant des notions d alphab tisation fonctionnelle des ex pos s sur les m thodes et les techniques de travail des r f rences au syst me d valuation du MOBRAL des suggestions pour aider les l ves pr sentant des difficult s particuli res et des techniques di verses d animation de groupe Le manuel l intention des professeurs de l du cation int gr e est d une port e plus vaste et traite du programme du MOBRAL en g n rale du r le de l ducation int gr e dans le d veloppement cono mique et social des bases et des techniques de l ducation acc l r e pour les adultes ainsi que des fondements psychologiques du processus de l enseignement et passe en revue des questions telles que celles de l enseignement de la motiva tion du r le du professeur de l tude des carac t ristiques de l adulte des techniques du travail en groupe de l valuation et du mat riel didactique 24 se trouvant dans la n cessit d largir sonrayon d action le MOBRAL a t amen vers le milieu de 1972 employer pour la formation des sp cia listes de l alphab tisation des techniques moins on reuses et plus efficaces il en a form 90 500 en utilisant les services de la radio Cette action laquelle a partic
29. avec des adultes constitue une t che qui est plus facile et qui laisse plus de place la cr ation que l enseignement des enfants appliquer les instructions d un mouvement innova teur en mati re p dagogique est une exp rience enrichissante Mais ces effets doivent tre examin s en fonc tion des diff rentes conditions professionnelles du personnel enseignant Pour un grand nombre d enseignants charg s de l alphab tisation environ 47 du total dont la formation se limite quatre ann es tout au plus d enseignement primaire travailler pour le MOBRAL signifie outre une r mun ration suppl mentaire une occasion de recevoir une formation l mentaire et de profiter partir de 1973 des directives du sous syst me de supervision Pour ceux qui ne sont pas et qui n ont jamais t des ducateurs professionnels et qui sont de jeunes l ves du second degr des l ves des coles normales ou des universitaires le contact avec des adultes repr sente une exp rience hu maine extr mement importante tant pour le pr sent que pour l avenir Nombre d entre eux font valoir qu ils n exercent pas ces fonctions p dago giques peut tre temporaires dans un but lucra tif mais parce qu elles leur donnent la possibilit d acqu rir des connaissances sur le monde et sur eux m mes en rendant service la communaut Enfin les programmes du MOBRAL font appel des ducateurs qui par ailleurs donnent des
30. constitue surtout un moyen essentiel pour valuer la struc ture du MOBRAL tous ses niveaux pour juger du travail effectu dans tous les domaines au titre de l ensemble des programmes et en d finitive pour se rendre compte de l volution des personnes qui participent au processus En r sum l tablissement de ce sous syst me devrait se traduire par un d veloppement accru une efficacit plus grande et une meilleure renta bilit des op rations Il repr sente en outre pour le personnel une occasion de promotion et d am lioration sur le plan professionnel et c est un moyen qui permet l ducateur d adultes de faire carri re 3 LA RECHERCHE Il est important que les actions entreprises au titre d un programme tel que celui du MOBRAL fassent l objet d enqu tes men es d une fa on scientifique cette n cessit a t admise depuis la cr ation de la fondation mais de rares ex ceptions pr s peu a t fait en la mati re jus qu la fin de 1972 date laquelle ce secteur d activit a t confi une cinqui me direction celle de la recherche et de la formation R le de la recherche dans le MOBRAL En fait le MOBRAL se livre des activit s de recherche tous ses niveaux C est ainsi que la premi re t che des commissions municipales con siste recenser apr s une simple enqu te les analphab tes existant dans leur circonscription 49 et d terminer les ressources don
31. cours des enfants et des jeunes gens Ces du cateurs d clarent que bien qu il s agisse de deux r alit s p dagogiques fort diff rentes la forma tion et l exp rience acquises gr ce au MOBRAL et le mat riel qu il procure ont exerc une influence b n fique sur le travail qu ils font dans le cadre du syst me normal d enseignement Effets sur la communaut En s tendant tout le Br sil l oeuvre du MOBRAL a suscit une prise de conscience communautaire propos d un probl me national a cr des m ca nismes locaux de recherche de planification d or ganisation et de contr le a permis l apparition de meneurs d hommes a donn un nouveau sens la vie d individus qui vivaient l cart des affaires publiques En r sum en fixant la communaut locale un objectif important elle a renforc sa coh sion interne et son sentiment d appartenir la communaut nationale Dans ce processus il est certain que les communaut s ont v cu des exp riences qui les rendent aptes affronter d autres probl mes comme celaa t le cas par exemple avec les programmes d ophtalmologie populaire qui ont t amorc s dans plusieurs en droits du pays L INFLUENCE SUR LE PLAN INTERNATIONAL On estime qu en 1970 il y avait 783 millions d anal phab tes ayant 15 ans et plus dans le monde Tout porte penser que dans un avenir imm diat ce nombre ira croissant et qu la fin du si cle l anal p
32. du MOBRAL et la direction des activi t s d appui GERA se charge des moyens permet tant ce dernier d atteindre ses objectifs La cinqui me direction s int resse la fois aux moyens et aux objectifs il s agit de la direction de la re cherche et de la formation GETEP dont le but est de former le personnel du MOBRAL tous les ni veaux d activit et d effectuer des recherches ap pliqu es afin de rendre le syst me du MOBRAL plus efficace et d en assurer une r novation syst matique 14 La terminologie employ e est significative la t te de l organisation de la fondation se trouve le pr sident les d cisions relatives aux travaux sont prises par le secr taire ex cutif et les fonc tions sp cialis es incombent aux directeurs ces d nominations refl tent les caract ristiques du MOBRAL dont il a t fait tat pr c demment STRUCTURE DU MOBRAL CENTRAL PRESIDENCE Conseil Commission de d administration contr le financier Secr tariat Conseil de la supervision Conseil d organisation et des m thodes ex cutif Secr tariat ex cutif adjoint DIRECTIONS E ph Sara de la recherche et des ressources des activit s d de la mobilisat eia pedagogie CS E mon auan de la formation financi res d appui Les centres de coordination Les centres de coordination l chelon des Etats et des territoires qui sont au nombre de 28 ont pour principales fonctions l
33. du mat riel didactique qui aide chaque l ve mieux se conna tre et favorise le d veloppement de ses virtualit s De l valuation pr c demment mentionn e du programme exp rimental d ducation int gr e res sortent galement les faits suivants parmi les participants qui ont d clar avoir un emploi 33 avaient am lior leurs conditions professionnelles apr s avoir t alphab tis s 13 des l ves pos s dant la carte d identit de citoyen l avaient obtenue apr s tre entr s au MOBRAL et 14 de ceux qui avaient une carte de travail l avaient acquise dans les m mes conditions Assur ment l alphab tisation ne garantit pas toujours une meilleure situation sociale et cono mique Toutefois une fois franchis les diff rents cycles de l ducation des adultes l adulte tend accorder un plus grand prix l ducation qu il con sid re comme un bien tant pour lui m me que pour ses enfants Les principaux objectifs des l ves qui ont termin les cours d ducation int gr e ont t avoir la possibilit de poursuivre des tudes dans le cadre du MOBRAL ou du syst me 94 normal d enseignement et obtenir un meilleur emploi et par cons quent des conditions de vie plus satisfaisantes 33 Effets sur le personnel enseignant D une fa on g n rale les personnes qui dirigent les cours dans le cadre du syst me du MOBRAL expriment des satisfactions de deux sortes tra vailler
34. e au mois de d cembre dernier par une des cha nes de t l vision de Rio de Janeiro dans une s rie de flashes de quinze secondes des ac teurs populaires incitaient les gens s inscrire ces cours Ces flashes seront ult rieurement dif fus s par onze cha nes de t l vision dans l ensemble du pays sans qu il n en co te rien au MOBRAL L aide apport e au MOBRAL par les moyens de communication sociale a sans aucun doute un impact bien plus fort dans les petites villes o le MOBRAL peut faire l objet de la nouvelle impor tante du jour et m me d un titre sur huit colonnes la premi re page des journaux Les rapports avec les moyens d information se renforcent me sure que se g n ralise l habitude de c l brer leur contribution aux objectifs du MOBRAL au cours des c r monies dont il sera question plus loin L entreprise br silienne des postes et t l graphes a mis le 28 novembre 1972 une s rie de quatre timbres intitul e d veloppement natio nal dont l un tait consacr au MOBRAL 1 Le MOBRAL peut de son c t fournir un apport aux autres institutions Au titre des rapports favorisant l action du MOBRAL il faut citer l apparition r cente de situations de r ciprocit Les institutions qui sollicitent la col laboration du MOBRAL sont chaque jour plus nom breuses Ce dernier est parvenu cr er dans le pays un r seau dense dont les activit s touchent une fraction tr s importante des co
35. e internationale de l alphab tisation le ministre de l Education et de la Culture a d cern une s rie de prix repr sentant au total 51 000 cruzeiros 8 415 dollars aux personnes ayant contribu mettre en valeur les objectifs du MOBRAL dans les domaines du jour nalisme de la photographie d amateur de la photo graphie professionnelle et du cin ma documentaire A l impact incontestable de ces manifestations sur le plan national auxquelles participent les plus hautes autorit s vient s ajouter celui d autres manifestations en un certain sens plus pittoresques qui contribuent faire en sorte que toute la com munaut se sente concern e par l alphab tisation Dans la municipalit de Andradina Etat de Sao Paulo l analphab tisme est d j pratiquement limin A la fin de 1972 on offrait 30 cruzeiros toute personne qui incitait un analphab te suivre les cours du MOBRAL Chapitre 4 Aspects techniques LA VARIETE DES PROGRAMMES On peut affirmer que l volution du MOBRAL a amen ce dernier mettre en place un v ritable syst me d ducation de base pour les adultes En effet le MOBRAL quine visait au d part qu l alphab tisation s est rendu compte qu il tait ga lement n cessaire d assurer la postalphab tisation de contribuer l am lioration des conditions de vie de la communaut locale et de favoriser le d ve loppement culturel de la population L action men e dans ce sens pa
36. en semble du syst me d enseignement br silien mais peut tre l autonomie dont jouit le MOBRAL et le fait qu il subit un moindre degr le poids des traditions lui permettent ils d avoir un champ d action plus vaste C est ce qui se produit par exemple lorsque l on consid re l alphab tisation dans la perspective de l ducation permanente Pour le MOBRAL il est vident que l alphab tisa tion proprement dite men e bien en cinq ou six mois doit tre renforc e par la poursuite d tudes ult rieures d o la cr ation et l expansion crois sante des cours d enseignement primaire int gr et de d veloppement de la communaut et le souci des ducateurs du MOBRAL d orienter leurs l ves vers des tablissements de formation profession nelle Le concept d ducation permanente inspire galement une grande partie du mat riel didac tique employ on y trouve des changes de vues sur les besoins courants du citoyen br silien et sur des sujets d actualit dont la connaissance permet l l ve de ne plus se sentir un l ment marginal de la soci t Le secr taire ex cutif du MOBRAL A Lopes Corr a estime qu un syst me d ducation perma nente devrait assurer une articulation entre le sys t me normal d ducation et les facilit s qu offre l enseignement suppl tif et faire en sorte que l l ve puisse passer de l un l autre aussi souvent qu il serait n cessaire gr ce un syst me d uni t
37. gionaux et d Etat La cr ation du sous syst me a t tudi e comme s il s agissait d un projet mettre en oeuvre dans le cadre du MOBRAL A la fin de 1972 les techniciens du MOBRAL ont visit tous les centres de coordination des Etats et des r gions et ont donn leur personnel des in dications sur la r partition g ographique dur seau mettre en place sur les fonctions qui incombe raient aux superviseurs et sur les crit res qui de vraient pr sider leur s lection Dans chaque Etat le travail a t effectu avant la fin de l ann e Les cours de formation pour tous les superviseurs d pendant du MOBRAL ont t donn s au d but de 1973 A partir du mois de f vrier les supervi seurs des zones et des Etats ont commenc leur travail normal rencontres d ordre technique entre groupes de superviseurs nomination des supervi seurs municipaux formation des sp cialistes de l alphab tisation mise en oeuvre des divers ins truments d valuation etmise au point des rapports de travail avec les responsables de l ducation in t gr e au niveau des Secr tariats l ducation des Etats et des municipalit s Pendant ce temps le personnel du MOBRAL central se formait aux techniques de traitement des donn es afin de tirer profit du volume accru d informations qu entra nait la cr ation du sous syst me de supervision Description du sous syst me Un r seau national de supervision a t mis en pl
38. l ducation d velop per la culture etc Deux de ces projets concernent plus directement l analphab tisme L un s intitule Op ration cole et l autre Programme national d alphab tisation L interd pendance de ces deux projets est vidente l Op ration cole tend largir le r seau scolaire particuli rement dans les zones rurales pour faire en sorte qu en 1974 80 au moins des enfants entre 7 et 14 ans puissent fr quenter l cole le programme d alphab tisation est la raison d tre du MOBRAL L ANALPHABETISME AU BRESIL Qu est ce qu un analphab te Il est difficile de d finir ce qu est un analphab te parce que ce terme n a pas partout une port e bien d termin e Dans de nombreux pays on consid re que le seul fait de pouvoir lire et crire un texte simple est loin de constituer une preuve d alphab tisation dans les pays d velopp s des tudes ont r v l qu un grand nombre de personnes qui sont recens es comme alphab tis es n ont pas la forma tion n cessaire leur permettant de faire un usage normal de la lecture Ce ph nom ne est sans aucun doute beaucoup plus aigu dans les pays en voie de d veloppement o les recensements laissent d sirer et o il est pratiquement impossible de v rifier d une fa on ou d une autre la validit de l information recueillie Tl faut donc reconnaitre que d une fa on g n rale les donn es quantita tives dont nous disposons sur l analp
39. le terrain et elles jouissent d une pleine autonomie pour ce faire Elles sont li es au MOBRAL par un simple accord semblable celui figurant en annexe n 3 qui fixe les engagements respectifs des deux parties Les diff rents niveaux que nous venons de d crire constituent le syst me du MOBRAL qui fait l objet du graphique ci apr s Plus qu un organi gramme il s agit d un tableau des circuits car GERAF GERAP R f rences Circuit des d cisions Circuit des normes supervision et contr le assistance technique et orientation SEXEC secr tariat ex cutif Axe strat gique COEST centre de coordination de l Etat COTER centre de coordination du territoire COMUM commission municipale GEPED direction de la p dagogie GEMOB direction de la mobilisation des ressources communautaires GERAF direction des activit s d appui APEDE agence des questions p dagogiques AMOBE agence de mobilisation des ressources communautaires ARAFE agence de l administration financi re ARAPE agence des activit s d appui 21 il indique aussi bien le circuit des d cisions que celui de la supervision et du contr le Dans le syst me du MOBRAL l interrelation entre les fonc tionnaires des diff rents niveaux est fondamentale la communication n est jamais unidirectionnelle et les activit s de formation sont essentielles pour parvenir un quilibre entre les normes g n r
40. m me temps le germe dans l ensemble de l ducation br silienne d un syst me int gr d ducation des adultes qui r pondra au concept de l ducation permanente On peut constater que dans une conjoncture g n rale favorable au d veloppement de l ensei gnement le peuple br silien a r agi de fa ontr s positive aux possibilit s d ducation offertes par le MOBRAL Hommes et femmes adolescents et adultes se sont inscrits dans les centres d alpha b tisation et ont sollicit des facilit s pour pour suivre leurs tudes au point que la demande a d pass la capacit du syst me d enseignement dans certaines r gions C est un r sultat de bon augure qui peut s expliquer par le d sir profond 97 de promotion sociale de la population br silienne ainsi que par le fait que les contenus les m thodes et le mat riel du MOBRAL ont t mis au point de fa on appropri e en cherchant r pondre aux be soins et aux int r ts propres l adulte Cependant la t che qui reste accomplir est immense et exigera un effort constant de la part du MOBRAL et des institutions qui coop rentavec lui dans le cadre comme en dehors du syst me p dagogique Ilestindispensable de g n raliser la scolarisation des enfants pour tarir la source de l analphab tisme la mise en oeuvre des pro grammes du MOBRAL dans les zones rurales qui a d j t entreprise suppose que soient adopt es des m thodes et des techniques nouvel
41. mais encore tous ceux que pr occupent les probl mes pos s par l limination de l analphab tisme dans le monde Le Secr tariat de l Unesco a confi au Bureau r gional d ducation pour l Am rique latine et la r gion des Cara bes le soin de r aliser cette tude Le Directeur et certains sp cialistes du Bureau se sont rendus au Br sil pour prendre directement connaissance du travail effectu par le MOBRAL dans de nombreuses localit s du pays En plus de ces contacts sur le terrain ils ont eu des entre vues avec les plus hauts dirigeants du MOBRAL ainsi qu avec les techniciens aux diff rents ni veaux administratifs etils ont pu disposer d une documentation abondante Pendant l laboration de la pr sente tude le Secr taire ex cutif du MOBRAL M Arturo Lopes Corr a et ses col laborateurs ont fourni un compl ment d informa tions sur toutes les questions que le Bureau r gional a jug n cessaire de soulever L Unesco leur exprime sa reconnaissance la plus sinc re pour leur collaboration g n reuse sans laquelle la pr paration de la pr sente tude n aurait pas t possible Les lecteurs qui souhaiteraient compl ter les renseignements contenus dans le pr sent ouvrage pourront s adresser au MOBRAL Caixa Postal 56 036 Rio de Janeiro GB Br sil Pr face Note au Table des mati res lecteur Chapitre 1 LE PROBLEME Le contexte g n ral La situation de l ducation E GS NS LR DS DS de
42. non seulement des l ves promus mais aussi des nouveaux inscrits ayant la possibilit de commen cer les cours au d but de chaque p riode Les missions radiodiffus es dureront chaque jour 30 minutes et seront suivies de s ances de travail de 90 minutes dirig es par l ducateur Au cours de ces s ances on encouragera la par ticipation active de l l ve pour suppl er l uni formit du message radiodiffus n cessairement con u pour un groupe d adultes suppos homog ne Toutefois on n oubliera pas que cette exp rience devra tre men e dans des zones o la population est dispers e et o le processus est fond sur l auto apprentissage effectu partir d missions radiodiffus es En tout tat de cause les pro grammes viseront donner l l ve des connais sances et l encourager en outre r fl chir agir cr er et acqu rir des habitudes et des attitudes n cessaires son d veloppement complet 30 La formation du personnel la pr paration de manuels d accompagnement et une intense activit de supervision viendront compl ter cette exp rience Utilisation de la radio dans la formation des sp cialistes de l alphab tisation Pour faire face l accroissement consid rable du programme en 1972 il a t n cessaire de plani fier une op ration de masse visant former jus qu 100 000 sp cialistes de l alphab tisation etil a t d cid de pr voir pour cette
43. occupations de la population De m me les cours par correspondance et certaines applications de l instruction programm e font partie des projets des dirigeants du MOBRAL Il est facile de comprendre que toute innovation doit tre mise l preuve et soigneusement valu e sous tous ses aspects avant que son application g n ralis e ne se traduise du fait de l ampleur du programme par une modification significative de l ensemble du syst me LE MATERIEL DIDACTIQUE Une des caract ristiques du MOBRAL r side dans le fait que les enseignants aussi bien que les ensei gn s disposent d un abondant mat riel d enseigne ment imprim En 1972 plus du tiers du budget du MOBRAL a t affect l acquisition de mat riel didactique Au titre du programme d alphab tisation comme ceux de l ducation int gr e et du d veloppement de la communaut ce mat riel est diffus gratuitement C est l l un des traits es sentiels de l activit du MOBRAL Perspectives g n rales Ce mat riel pr sente les caract ristiques suivantes Tout d abord il vise avoir une port e natio nale c est dire permettre un enseignement en fonction d une r alit h t rog ne partir d une vision globale de la soci t br silienne Cette op tique correspond la strat gie adopt e par le MOBRAL Certaines municipalit s comme celle de Sa Paulo ont labor un mat riel d alphab ti sation adapt au degr
44. par adulte participant se chiffre 6 66 cruzeiros 1 09 dollar ventil s comme suit 5 30 cruzeiros par l ve programme pour la r mun ration des moniteurs 0 75 cruzeiro pour le mat riel didactique et 0 61 cruzeiro pour les frais d administration et les pertes 27 Chapitre 3 Les participants LE PERSONNEL Le personnel du MOBRAL au sens strict du terme ne comprend que les fonctionnaires travaillant sous contrat au si ge du MOBRAL central et dans les centres de coordination des r gions et des Etats Les personnes qui travaillent b n volement dans les commissions municipales et les milliers de sp cialistes de l alphab tisation et d ducateurs qui oeuvrent sur le terrain ne font pas partie du personnel du MOBRAL Par ailleurs comme on l a indiqu certaines fonctions techniques sont confi es d autres entit s comp tentes tel est le cas par exemple pour la mise au point et l di tion du mat riel didactique les recherches l ex p rimentation m thodologique etc Il y aaussi des tudiants qui apportent momentan ment leur con cours au MOBRAL dans des domaines connexes leur future sp cialit et qui re oivent en change des bourses d tudes C est le r sultat de la poli tique du MOBRAL de r duire au maximum le nombre des cadres Au niveau central Le MOBRAL central qui occupe un difice de cinq tages couvrant une superficie de 1 350 m2 compte 339 fonctionnaires Selon la structure d
45. par la Conf rence nationale des v ques du Br sil L alphab tisation est men e principale ment dans les zones rurales l aide de cours radio diffus s Service social de l industrie SESI Ses vastes objectifs comprennent le cas ch ant l al phab tisation assur e soit directement soit par le biais d accords avec d autres entit s Son acti vit principale s exerce Sao Paulo Conf rence des religieux du Br sil CRB C est une institution non lucrative qui s occupe entre autres activit s d alphab tisation notam ment dans les Etats de Sao Paulo et de Minas Gerais Alphab tisation des adolescents et des adultes ALFA Cr en 1966 pour travailler en coop ra tion avec le Secr tariat de l ducation de l Etat de Paran cet organisme applique des m thodes ex p rimentales en combinant l enseignement tradi tionnel les cours radiophoniques et l utilisation de diapositives Programme d alphab tisation fonctionnelle de la Compagnie Valle del Rio Doce Il a repr sent une micro exp rience r alis e en 1968 dans le cadre du Programme exp rimental mondial d al phab tisation entrepris par l Unesco L alphab ti sation a t int gr e la formation professionnelle sur les lieux de travail elle a t consid r e comme faisant partie du travail et r mun r e ce titre Premier cours exp rimental d alphab tisation des adultes du Service social du commerce SESC Rio Grande
46. propres aux enseignants peuvent avoir une influence n gative L exp rience sera entreprise dans trois muni cipalit s de la Zona da Mata de cet Etat et int res sera 18 centres d alphab tisation comptant 540 l ves Elle s tendra sur cinq semaines durant lesquelles l enseignement combinera la communi cation personnelle et la communication imperson nelle A cette fin on valuera les r sultats obte nus avec a des groupes d l ves qui n auront af faire qu leur professeur b des groupes d l ves qui chaque jour assisteront des missions radiodiffus es de trente minutes puis au cours de leur professeur et c des groupes d l ves qui b n ficieront des m mes cours radiodiffus s mais qui n auront qu un contact hebdomadaire avec leur professeur On esp re qu la fin de cette exp rience le MOBRAL sera mieux m me d aborder grande chelle le grave probl me que repr sente l alpha b tisation des populations rurales clairsem es L ducation int gr e par la radio La g n ralisation de l ducation primaire parmi les adultes se heurte plusieurs difficult s en premier lieu on comptait au Br sil en 1970 plus 43 de 17 millions d alphab tes qui comptaient moins de quatre ann es d enseignement primaire en second lieu les cours du MOBRAL forment et continueront former chaque ann e plus de deux millions d al phab tes dont le tiers environ suit les cours de l duca
47. quatre ouvrages chaque s rie tant publi e par une maison d dition diff rente Malgr quelques diff rences de d tail les grandes lignes les normes et les contenus des programmes sont identiques comme il ressort du tableau ci apr s Maisons d dition Livraria Jos Olympio Edit ra Contribuer au traitement int gr de sujets BOA PERGUNTA TEXTOS Textes ESCADA LIVRO Abril S A Bloch Edit res pr sentant un int r t pour l adulte en favo Bonne question 96 p TEXTO ESCADA risant l usage de la lecture le d veloppe 176 p livre de textes ment de la pens e logique et l enrichisse 123 p ment des connaissances Les ouvrages mettent en valeur l effort personnel le tra vail l tude et la participation la vie com munautaire et nationale Parmi les grands sujets trait s on trouve les probl mes les ressources et les r alisations du Br sil actuel quelques notions scientifiques les progr s de la technique universelle cer taines questions de nutrition de sant et de logement l ducation civique et profession nelle les l gendes les coutumes et les arts populaires Le mat riel ahondamment illustr avec des photographies en couleur s efforce d int resser aussi bien l adulte de la ville que celui des zones rurales et de contribuer l int gration nationale Permettre au maitre et aux participants PARA SUA CONSULTAS ESCADA VOCA adultes d interpr ter correctement l
48. qui pr te ses ser vices dans les centres de coordination des r gions et des Etats les informations dont on dispose in diquent qu ce niveau la proportion de personnel form aux sciences de l ducation est plus forte encore que parmi les coordinateursetles agents on trouve des fonctionnaires ayant suivi d autres disciplines Au niveau municipal Les commissions municipales disposent d un prr sonnel technique r mun r ou b n vole dontl portance et les caract ristiques sont tr s variables Dans les petites municipalit s les fonctions d ani mation de coordination de supervision etc sont g n ralement confi es du personnel ayant une ex p rience p dagogique Cependant en ce qui con cerne la municipalit de Sao Paulo qui est num ri quement la plus importante du pays la pr sidence de la commission est exerc e par le Secr tariat la pr voyance sociale de l Etat ce quia permis une coop ration int ressante entre les sp cialistes de l enseignement et ceux du service social La moiti environ des techniciens qui travaillent pour la commission sont des assistants sociaux dans les municipalit s de l int rieur les assistants sociaux jouent galement un r le important le programme peut de la sorte combiner facile ment l oeuvre d alphab tisation et l organisation communautaire et devenir par l m me plus fonctionnel Les sp cialistes de l alphab tisation Le programme d al
49. se sont lev s en liquidit s 3 8 mil liards de dollars On est parvenu assurer une compl mentarit ad quate entre les entreprises priv es les entreprises publiques qui ont au Br sil une grande importance conomique et stra t gique et les entreprises trang res Dans leur lutte contre l inflation les autorit s br siliennes ont r ussi r duire cette derni re 20 environ au cours des derni res ann es et 15 en 1972 A cette fin elles ont suivi une triple politique ajustement des salaires par application d une formule math matique o il est tenu compte de la diminution du pouvoir d achat que viennent de subir les salaires et du taux d inflation que l on pr voit pendant la p riode pour laquelle sont fix s les nouveaux salaires correction mon taire qui permet d actualiser en tenant compte du taux d in flation la valeur nominale de services d int r t public tels que titres publics et priv s loyers pr ts long terme hypoth ques imp ts etc ce qui fait que les investisseurs ont toujours int r t investir et enfin taux de change flottant qui par le jeu d un m canisme de mini d valuations successives du cruzeiro intervalles rapproch s a diminu l impact psychologique n gatif des fortes d valuations et a d courag la sp culation mon taire Si l on analyse les rapports entre l conomie br silienne et le monde ext rieur on constate que par suite de l important a
50. sent accord est valable pour une dur e de 5 cinq mois compter de la date de sa signature Cette dur e ne pourra tre modifi e Les activit s ducatives commenceront le a Ce de l ann e en cours et l accord pourra tre annul tout moment par l une des deux parties par suite de la non ex cution de l une des clauses ou de l un des engagements du pr sent accord Paragraphe unique Pour les l ves qui n auront pas r ussi s alphab tiser au terme du cinqui me mois il sera possible de programmer un sixi me mois de cours qui sera financ par le MOBRAL central sur la base de cruzeiros par l ve assistant ce sixi me mois de cours Clause 10 L octroi des fonds par le MOBRAL central interviendra en trois 3 versements effectu s comme suit I le premier versement correspondant 30 d s r ception du pr sent accord par le MOBRAL central II le deuxi me versement la r ception du relev de pr sence des l ves aux cours durant le deuxi me mois et HI le troisi me versement la r ception du relev de pr sence des l ves aux cours durant le quatri me mois 1 Pour calculer le montant du deuxi me versement il sera tenu compte a de la diminution ou de l augmentation des effectifs intervenue pendant la p riode et b du montant du premier versement effectu 2 Pour calculer le montant du troisi me versement il sera tenu compte a de la diminution des effe
51. techniciens du MOBRAL ont particip aux activit s du Laboratoire appliqu d ducation des adultes organis es par le D partement des ques tions d enseignement de l OEA et par la Direction nationale de l ducation des adultes de la R publique argentine qui ont eu lieu Buenos Aires en avril et mai 1973 Le mouvement a t galement repr sent dans plusieurs r unions et conf rences internationales Activit s internationales du MOBRAL au Br sil En ao t 1973 s est tenu un s minaire op rationnel sur l alphab tisation fonctionnelle organis par le CREFAL dans la r gion amazonienne auquel a particip le MOBRAL En application de l Accord culturel conclu entre le Br sil et le S n gal le MOBRAL coop rera avec le gouvernement du S n gal en mati re d al phab tisation Le directeur de l alphab tisation de ce pays a fait une tourn e au Br sil pour prendre connaissance du programme du MOBRAL Il a t d cid qu au milieu de 1973 aurait lieu au Br sil un stage de formation d un mois environ destin des techniciens s n galais et des re pr sentants d autres pays d Afrique Le stage en ti rement financ par ie MOBRAL a comport une p riode de travail sur le terrain Enfin il y alieude rappeler la r union du 9 au 18 avril 1973 du S minaire interam ricain sur l ducation des adultes organis par le MOBRAL en coop ration avec l Unesco Y ont assist 20 in vit s trangers pour la p
52. tertiaire en 1973 le MOBRAL con sentira un million et demi de cruzeiros pour que 30 000 de ses anciens l ves puissent recevoir une formation professionnelle du PIMPO priorit tant donn e aux ch meurs ayant termin le cycle com plet de l enseignement int gr Le Service national d apprentissage industriel SENAI et le Service national d apprentissage com mercial SENAC sont des entit s priv es soute nues respectivement par des entreprises indus trielles et commerciales qui disposent travers tout le pays de centres de formation des adultes Le SENAI cr il ya 30ans forme quelque 200 000 travailleurs annuellement De son c t le SENAC au cours de ses 25 ann es d existence a form plus de 800 000 personnes diff rentes sp cialit s de niveau moyen dans le domaine commercial La politique de formation visant r duire le ch mage a amen le MOBRAL joindre directement ses activit s celles de ces deux services avec les quels il a conclu sur le plan local de nombreux accords qu il souhaite largir auniveau f d ral De semblables rapports existent avec la L gion br silienne d assistance qui est galement une fon dation financ e sur une partie des recettes de la Loterie des sports concurrence de 40 de ces derni res et qui met en oeuvre des pro grammes d assistance en faveur des familles de l enfance et de l adolescence En 1972 la l gion a organis 6 000 cours qui o
53. tre confi s qu de grandes entreprises une de ces maisons d dition publiant du mat riel didactique pour le MOBRAL compte 2 500 employ s dispose de rotatives ca pables de tirer des revues un million d exem plaires par jour et de machines offset pouvant 1 Ces institutions sont les suivantes DERSA FE PASA SUDELPA Programme intensif de pr paration de la main d oeuvre PIMPO Di vision de la main d oeuvre du Secr tariat du travail et de l administration de l Etat D l gation r gionale du travail Institut national de pr vision sociale INPS Centre r gional inter am ricain de d veloppement de la communaut pour les pays du sud Projet Rondon Institut national de mise en valeur des terres et de r forme agraire INCRA Rotary Club de Sa Paulo D partement d ophtalmologie du Secr tariat de la sant de l Etat SESI 23 imprimer en quatre couleurs un million de feuilles dans le m me laps de temps Le MOBRAL se con tente d approuver le mat riel du point de vue tech nique et de l emmagasiner dans les centres de coor dination des Etats lorsque cela est n cessaire Le transport vers les capitales des Etats est assur par la maison d dition il appartient aux commissions municipales de recueillir dans les centres de coor dination les collections dont elles ont besoin Le second exemple est fourni par l action con jointe du MOBRAL et du Projet Minerva dans le do maine de la form
54. 0 p Pour le programme d ducation int gr e il existe galement un journal INTEGRA O Int gration publi chaque mois un million d exemplaires Il comprend quatre pages illustr es 36 x 28 cm traitant de l actualit nationale et internationale et une page consacr e au sport Outre qu il donne des informations et permet l adulte de pratiquer la lecture il peut donner ce dernier l habitude de consul ter la presse quotidienne Programme de d veloppement de la communaut Bloch Editores S A a publi trois manuels pour ce programme Ces manuels qui comprennent de nom breux graphiques et illustrations photographiques sont les suivants VOC L DER Vous tes un chef pour les membres des commissions municipales 34 p VOC A O Vous tes action pour les animateurs de la communaut 64 p VOC IMPORTANTE Vous tes important pour les membres de la communaut 50 p 67 10 t 12 13 RQ Annexe 5 REFERENCES BIBLIOGRA PHIQUES Correios Rio de Janeiro Ministerio das Comunica es Empresa Brasileira de Correios e Tel grafos 1972 3 p Oz rio de Almeida Miguel A Statement Brasilian Delegation ECLA s XV session Quito 27 mars 1973 31 p Simonsen Mario Henrique El modelo brasile o de desarrollo Rio de Janeiro Minist rio da Educa o e Cultura MOBRAL 1973 21 p Brasil 2002 lre dition Rio de Janeiro Br sil Apec Editions s a 1972 1
55. 26 000 2 310 000 4 844 000 Livre d criture 1 526 000 2 310 000 4 844 000 Livre de lecture compl mentaire 1 524 300 9 600 000 12177000 Tableaux didactiques 1 200 800 1 760 000 3 793 000 Journal du MOBRAL 32 000 000 48 000 000 Education int gr e Textes 1 400 000 Livre de r f rences 1 400 000 Livre de math matiques 1 900 000 Manuel du professeur 61 580 Livres de lecture compl mentaire 6 201 200 Tableaux didactiques 515 000 Journal Int gration 11 600 000 D veloppement de la communaut Vous tes un chef 15 000 Vous tes action 42 000 Vous tes important 1 200 000 Caract ristiques et objectifs D une fa on g n rale le MOBRAL entend la super vision comme un service technique sp cialis gr ce auquel on oriente un syst me un processus ou un programme afin qu il atteigne ses objectifs essentiels Cela veut dire que l on veille v rifier syst matiquement qu il y a corr lation entre les objectifs vis s etles moyens dont on dispose et que l on value certains moments les r sultats ob tenus 32 Le Manuel de supervision globale r cemment publi par le MOBRAL pr cise en outre qu il faut que toute valuation soit int grale et in t grante soit comprise comme une action inter disciplinaire tout au long du processus et se tra duise par une coop ration entre le superviseur et le supervis Le sous syst me de supervision globale permet d adapter constamment les o
56. 354 826 Source Doc 33 52 Par ailleurs les plans doivent tenir compte d un autre ph nom ne extr mement important au Br sil savoir celui des migrations internes Pour le district f d ral par exemple le probl me consis tera simplement partir de 1973 recenser les personnes provenant d autres Etats et les prendre en charge Dans d autres cas le syst me formel d ducation comporte des lacunes consid rables et c est la raison pour laquelle l analphab tisme per siste notamment dans les zones rurales Cet tat de faitimpose le recours des strat gies distinctes pour traiter le probl me Les commissions municipales apr s enqu te d terminent le nombre d adolescents et d adultes qui dans les limites de leur ressort devraient b n ficier des programmes d alphab tisation fonc tionnelle elles remettent leur liste au MOBRAL afin de signer l accord correspondant et de rece voir le mat riel didactique Cette liste d l ves potentiels est d nomm e liste des l ves pr vus par accord on peut dire qu en 1970 et 1971 leur nombre a t tabli par les commissions munici pales avec un certain optimisme ce qui a affect le rendement final du programme La diff rence entre le nombre des l ves pr vus par accord et celui des participants aux premiers cours est appel e 1 abandon imm diat cet abandon est suivi naturellement par d autres d parts d l ves qui s chelonnent ju
57. 5 16 A la suite de ce congr s l Unesco en collaboration avec plusieurs institutions sp cialis es des Nations Unies a mis en oeuvre le Programme exp rimen tal mondial d alphab tisation auquel participent plu sieurs Etats membres Les projets labor s dans le cadre de ce Programme ont pour objet de mettre l preuve des principes et des techniques d alpha b tisation fonctionnelle pour faire en sorte que l enseignement de la lecture de l criture et du calcul cesse d tre une fin en soi et devienne partie int grante de processus plus vastes de formation en fonction des int r ts et des besoins de l adulte notamment en ce qui concerne son activit profes sionnelle Consid r e sous cet angle l alphab ti sation peut tre un facteur de d veloppement et c est pourquoi sa programmation doit tenir compte surtout l chelon local des conditions du milieu environnant amen es influer sur le contenu de l enseignement ainsi que sur les mat riels et les techniques utilis s Ceci dit le MOBRAL entend l expression al phab tisation fonctionnelle comme un effort de synth se pour adapter le traitement n cessaire ment massif du probl me aux r alit s multiples du pays et aux caract ristiques individuelles de l l ve Les contenus de l enseignement ont une port e na tionale et on s est efforc d y traiter des sujets et d y employer un vocabulaire pouvant tre compris dans tout le pays cette pr occupat
58. 78 p Brasil Ministerio da Educa o e Cultura Secretaria Geral Servi o de Estat stica da Educa o e Cultura Estatisticas da educa o nacional 1960 61 Rio de Janeiro SEEC MEC 1972 107 p Ministerio do Planejamento e Coordena o Geral Fundac o IBGE Instituto Brasileiro de Estat stica Sinopse estat stica do Brasil Rio de Janeiro Br sil Funda o IBGE Institut br silien de statistiques 1971 431 p Ministerio da Educa o e Cultura Plano sectorial de educa o e cultura 1972 74 Brasilia Br sil Secr tariat g n ral 1971 250 p Adult education in Brazil Br sil s e s a 32 p Brasil Ministerio do Planejamento e Coordena o Geral Funda o IBGE Instituto Brasileiro de Estat stica Departamento de Censos Tabulac es avan adas do censo demogr fico VIII Recensa mento Geral 1970 R sultats pr liminaires Rio de Janeiro GB Funda o IBGE 1971 xxx 131 p Instituto de Planejamento Ec nimico e Social IPEA Centro Nacional de Recursos Humanos Estudo sobre Alfabetiza o de adultos no Brasil Versao Preliminar Rio de Janeiro IPEA CNRH 1970 20 p anex Organizaci n de los Estados Americanos Instituto Interamericano de Estad stica Am rica en cifras 1965 Situaci n cultural educaci n y otros aspectos culturales Washington D C OEA Departe mento de Estad stica 1967 263 p Brasil Unidades da Federa o Popula o de 15 anos e mais urbano e rur
59. DOUGOU HE CHR ae da V ci u 22 BUDAPEST V A K V K nyvt rosok Boltja N pk zt rsas g utja 16 UDAPEST Orient Longman Ltd Nicol Road Ballard Estate BOMBAY 1 17 Chittaranjan Avenue CALCUTTA 13 36 Anna Salai Mount Road MADRAS 2 B 3 7 Asaf Ali Road NEW DELHI 1 Sous d p ts Oxford Book and Stationery Co 17 Park Street CALCUTTA 16 et Scindia House NEW DELHI Publications Section Ministry of Education and Social Welfare 72 Theatre Communication Building Connaught Place NEW DELHI 1 Indira P T JI Dr Sam Ratulangie JAKARTA McKenzie s Bookshop Al Rashid Street BAGHDAD University Bookstore University of Baghdad P O Box 75 BAGHDAD i Commission nationale iranienne pour l Unesco avenue Iranchahr Chomali n 300 B P 1533 T H RAN S Publishing and Distribution Co 229 Daneshgahe Street Shah Avenue P O Box 14 1486 N The Educational Company of Ireland Ltd Ballymount Road Walkinstown DUBLIN 12 Emanuel Brown formerly Blumstein s Bookstores 35 Allenby Road et 48 Nachlat Benjamin Street TEL Aviv 9 Shlomzion Hamalka Street JERUSALEM LICOSA Libreria Commissionaria Sansoni S p A via Lamarmora 45 casella postale 552 50121 FIRENZE Maruzen Co Ltd P O Box 5050 TOKYO INTERNATIONAL 100 31 Librairie Albert Portail 14 avenue Boulloche PHNOM PENH Librairies Antoine A Naufal et Fr res B P 656 BEYROUTH Agency for Development of Publication and Distribution P O Box 34 35 TRIPOLI
60. Dans les zones rurales en particulier il est difficile de recruter un personnel ayant un certain bagage cul turel malgr la r mun ration offerte quin est pas n gligeable C est un probl me qui ne dispara tra pas de si t t La solution ne consiste pas exiger de plus hautes qualifications universitaires mais appliquer le principe selon lequel celui qui sait 30 2e cycle complet 11 ans 2 23 1 51 2 92 4 56 2 69 2 29 2e cycle Enseigne Enseigne Etudes Autres Sans incomplet ment ment universi r ponse entre 9 normal normal taires et 10 ans complet incomplet plus de 11 ans entre 9 11 ans et 10 ans 5 53 9 75 6 15 2 54 1 05 6 90 3 96 7 40 7 00 0 53 2 00 2 93 5 62 23 50 12 46 4 07 0 76 2 20 9 03 11 71 12 83 1 99 0 34 2 10 8 40 10 61 11 10 1 21 1 17 2 04 5 12 13 12 9 38 1 87 1 39 2 68 quelque chose doit transmettre son savoir celui qui est dans l ignorance Dans beaucoup de zones le ma tre de l enseignement primaire aujour d hui enseignement du premier degr a peine compl t le cycle de cet enseignement et parfois ne l a pas termin de sorte que ce qu il enseigne aux enfants d ge scolaire c est essentiellement lire et crire or c est ce que le MOBRAL lui demande de faire aupr s de la population adulte Pour sortir de ce cercle vicieux il est n cessaire d accepter la coop ration de cet ensei gnant en lui donnant par divers moyens les pos sibilit s d agir com
61. L exp rience br silienne d alphab tisation des adultes le MOBRAL Etude pr par e par le Bureau r gional d ducation de Unesco pour l Am rique latine et la r gion des Caraibes Publi en 1974 par Les Presses de l Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris France ISBN 92 3 201167 0 Edition anglaise ISBN 92 3 101167 7 Edition espagnole ISBN 92 3 301167 4 Imprim dans les ateliers de l Unesco O Tinnern 1974 TRI Pr face A la s ite de la troisi me Conf rence internatio nale sur l ducation des adultes qui s est tenue Tokyo du 25 juillet au 7 ao t 1972 le Secr tariat de l Unesco a d cid en accord avec le minist re de l Education et de la Culture du Br sil de consacrer une tude au Mouvement br silien d alphab tisation MOBRAL Cette tude qui fournit la mati re du pr sent ouvrage refl te l importance de l oeuvre accom plie par le MOBRAL au Br sil m me ainsi que de ses projections en Am rique latine et dans le monde entier C est pourquoi son inclusion dans la collection des Etudes et documents d duca tion vient enrichir la s rie de publications sur l alphab tisation des adultes dans le monde qui comprend d j les n 5 9 et 10 traitant respec tivement des exp riences d alphab tisation fonc tionnelle en Tanzanie en Iran et au Mali L tude consacr e au MOBRAL int ressera non seule ment les sp cialistes du d veloppement les du cateurs et les administrateurs
62. OBRAL les centres d alphab tisation accueil laient 4 000 participants qui constituaient le groupe d enseign s le plus important de tous les niveaux d enseignement de la municipalit Le pr sident de la commission municipale tait la fin 1972 un odontologue et la coordinatrice un professeur exer ant titre b n vole Un des centres est plac sous la responsabilit d un commer ant qui a suivi les cours du gymnasio 8 ans d tudes Ce centre est situ dans un difice sp cialement con uet cons truit par le sp cialiste de l alphab tisation avec la coop ration de la communaut On y trouve une salle de classe bien clair e une salle comprenant des toilettes et un quipement pharmaceutique un petit studio audiovisuel avec tourne disques disco th que quipement sonore et haut parleurs gr ce auxquels il est possible de faire entendre de la mu sique aux personnes du voisinage et les exhorter suivre les cours du MOBRAL Le responsable du centre s est arrang en outre pour compl ter le mat riel didactique du MOBRAL con u pour l en semble du pays par des exemples illustr s tir s du milieu environnant Le personnel du MOBRAL a re u des instructions pour encourager de tels efforts d imagination de la part des responsables de l alphab tisation Il Semble ressortir de l exp rience br silienne que si les enseignants professionnels dipl m s ou non ont un grand r le jouer pour ce type de pro
63. X FINS DE DECISIONS 7 CIRCUIT DE LA FORMATION ET DE LA RECHERCHE Le MOBRAL central Comme le montre l organigramme la pr sidence est assist e d un conseil d administration et d une commission de contr le financier Le secr taire ex cutif assist du secr taire ex cutif adjoint dirige le programme avec la collaboration du conseil d organisation et des m thodes ASSOM du conseil de la supervision ASSUP du Chef de cabinet et de cinq directions celle de la p dago gie celle de lamobilisation celle de la recherche et de la formation celle des ressources financi res et celle des activit s d appui Deux de ces cinq directions servent les fins du MOBRAL la direction de la p dagogie GEPED de caract re pluridisciplinaire est charg e d or ganiser de programmer de r unir des informa tions d valuer le processus ducatif et d assurer la formation la direction de la mobilisation GEMOB a pour t che de tirer pleinement parti des ressources de la communaut institution nelles mat rielles et humaines tous les niveaux Ge d terminer les goulets d tranglement et de cr er les bases permettant l application la pour suite et l extension des programmes du MOBRAL en adjoignant ce dernier d autres entit s en vue du d veloppement communautaire Deux autres directions s occupent des moyens du MOBRAL la direction des ressources finan ci res GERAF g re le budget les finances et le patrimoine
64. a planification la coordination et le contr le des activit s finales du MOBRAL au niveau de chaque Etat et territoire ce qui comprend n cessairement la mise en oeuvre de programmes de projets d activit s etd accords intervenant ce m me niveau 19 Le coordina teur l chelon de l Etat applique dans la zone dont il est charg les directives manant du MOBRAL central Avec lui coop rent quatre d l LS gu s dont les fonctions correspondent quatre des directions centrales savoir le d l gu de la p dagogie le d l gu de la mobilisation le d l gu financier et le d l gu des activit s d appui Cette quipe est renforc e par le personnel d administra tion et de services n cessaire Au cours des derniers mois de 1972 ont t cr s cing centres de coordination l chelon des r gions organismes interm diaires de renfort rendus indispensables par l tendue du pays etpar l ampleur du programme Ils ont pour principale fonction de planifier et d aider les centres de coor dination des Etats en leur apportant un appui tac tique quand les circonstances le r clament Les commissions municipales Au quatri me niveau on trouve les commissions municipales Non seulement elles occupent la pre mi re place dans la lutte contre l analphab tisme mais encore ce sont elles qui ont la charge de mettre en oeuvre le programme puisqu elles or ganisent les prestations des services sur
65. ace Une partie de ce r seau rel vera de la com p tence des commissions municipales dans lame sure o on les encourage d signer un superviseur local qui sera r mun r par elles et dont l action sera guid e par les autres fonctionnaires de diff rents niveaux du sous syst me Il est pr vu un superviseur par zone chaque zone englobant 8 municipalit s Leur nombre total sera de 491 environ et chacun sera en poste dans une municipalit pilote situ e dans la zone rele vant de sa comp tence on essaye ainsi de com battre la tendance vivre et travailler dans les capitales des Etats Il y a un superviseur d Etat pour 10 superviseurs de zones c est dire pour 80 municipalit s envi ron ce qui donne un total de 63 superviseurs c est dire qu il y en a plusieurs par Etat Le sous syst me comprend en outre les agences et les centres de coordination de chaque Etat et de chaque territoire le personnel des centres de coordina tion des r gions et le personnel technique du MOBRAL central L articulation de ce r seau aussi vaste que le programme MOBRAL lui m me permet une Communication dans les deux sens ce qui accro t l efficacit de chaque op ration Le sous syst me a t qualifi de supervision globale En effet il ne s agit pas seulement d un instrument destin am liorer le rendement p da gogique c est aussi un moyen permettant d orien ter d valuer et d infl chir les mesures pri
66. al Popula o analfabetos Br sil s ed s a 1 feuille I Encontro de Secretaris Estaduais de Educa o divis es de Educa ao dos territ rios superinten d ncias do Minist rio do Interior Vis o retropectiva e prospectiva do Movimento Brasileiro de Alfa betiza o Rio de Janeiro Br sil s e d 1970 10 p 14 15 16 17 18 L9 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 Brasil Ministerio da Educa o e Cultura Movimento Brasileiro de Alfabetiza o Sistema MOBRAL Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a sans pag Egalement dit en espagnol Lopes Corr a Arlindo Educa o permanente e educa o de adultos no Brasil Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a sans pag Egalement dit en espagnol Congr s mondial des ministres de l ducation sur l limination de l analphab tisme T h ran 8 19 septembre 1965 Rapport final Paris Unesco 1965 93 p Unesco Ed 217 Brasil Prefeitura do Municipio de S o Paulo Secretaria de Bem Estar Social Comiss o Municipal do MOBRAL S P Documento base sobre AP AC e HET S o Paulo S P Divisao de Programa ao s a 8 p Metas para o MOBRAL no periodo 13 79 Popula o adulta 15 a os Brasil MOBRAL s a 1 feuille tableau Brasil MEC MOBRAL Manual de administra o Normas internas Rio de Janeiro Br sil ASSOM 1972 Sans pag Comiss o Municipal do MOBRAL MOBRAL infan
67. al de 86 millions de cruzeiros 14 191 420 dollars La Loterie des sports porte uniquement sur les pronostics des r sultats des matches de foot ball Dans tout le pays on peut parier une fois par semaine en utilisant le formulaire ci contre Pour le traitement m canique des paris on utilise une carte perfor e Le montant minimal des paris est de deux cruzeiros 0 3 dollar pour 14 pronos tics et le montant maximal de 108 cruzeiros 17 83 dollars pour 21 pronostics Indiquons titre d exemple qu au cours de la premi re semaine de mai 1973 on a enregistr 9 438 281 paris pour un montant total de 53 420 446 cruzeiros 8 815 225 dollars soit une moyenne de 5 65 cruzeiros 0 93 dollar par pari Sur ce total 10 sont vers s l Institut national de s curit sociale pour contribuer au financement de ses programmes normaux de s curit sociale et d assistance m dicale Sur le solde 12 servent couvrir les frais d organisation 13 sont vers s titre de commissions aux caisses conomiques f d rales et aux revendeurs et 50 constituent les lots au b n fice des gagnants Les 25 hrestants repr sentent les recettes nettes de la loterie qui sont leur tour r parties comme suit 40 la L gion br silienne d assistance 30 au Conseil national des sports et 30 aux programmes d al phab tisation incombant au minist re de l Educa tion Ce minist re affecte 80 de cette somme au MOBRAL ce qui
68. ales tablies au niveau central et les innovations que doivent introduire ceux qui travaillent au niveaude la r gion et de l Etat afin d adapter ces normes aux particularit s du milieu LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES Une t che aussi vaste que celle qu a entreprise le MOBRAL ne peut tre men e bien qu avec la coo p ration d institutions de toutes sortes La plus importante en est la communaut elle m me dans un des paragraphes suivants il sera question des divers m canismes au moyen desquels les commissions municipales repr sentant les communaut s locales assument la responsabilit de l alphab tisation De m me le chapitre relatif aux aspects tech niques traitera de fa on plus approfondie de tous les probl mes et de toutes les perspectives qui d coulent des rapports que le MOBRAL entretient avec le syst me normal d enseignement et avec l enseignement primaire suppl tif Quelques institutions coop rantes Les relations avec d autres institutions ont pour objet dans la plupart des cas de rendre plus ef ficace l application sur le terrain du programme d enseignement du MOBRAL C est ainsi qu il est int ressant pour ce dernier que tous les pr fets municipaux du pays aient une notion claire des di rectives et des formes d action du programme cette fin de tr s nombreuses r unions et rencontres individuelles ont t organis es tandis qu taient diffus es d innombrables circulaires Le
69. alogue avec les l ves et de d corer sa salle de classe Pour la seconde tape de l ducation int gr e le mat riel de lecture est galement abondant Trois maisons d dition ont fourni au MOBRAL des col lections didactiques qui comprennent un livre de textes de base qui en traitant des multiples aspects de la vie de l homme br silien viennent renforcer le processus d enseignement un livre de math matiques un livre de vocabulaire pr sent selon l ordre alphab tique et favorisant l auto instruction et un manuel du ma re qui partir de textes de base facilite l enseignement int gr des diff rents sujets envisag s L l ve re oit en outre deux livres qui lui per mettent d une part de continuer pratiquer la lec ture et d autre part de prendre connaissance de lui m me en tant qu tre humain de son pays et du monde Quatre maisons d dition ont publi chacune un ouvrage cette fin Chaque mois on diffuse un million d exemplaires du journal Int gration Integra o o les l ves de l ducation int gr e trouvent des commentaires et des nouvelles sur les v nements nationaux et mondiaux Le programme de d veloppement communautaire dispose galement de mat riel didactique publi par une maison d dition Il s agit d une s rie de trois manuels L un d eux intitul Vous tes un chef Voc Lider est destin aux membres des commissions municipales dontilencourage l ac
70. alphab tes de plus de 30 trente ans A la suite de ces deux p riodes l ducation permanente des adultes sera poursuivie de fa on constante et sans discrimination d ge Article 2 Aux programmes d alphab tisation fonctionnelle et d ducation permanente des adolescents et des adultes coop reront les autorit s et organismes civils et militaires de toutes les zones adminis tratives selon des modalit s qui seront fix es par d cret ainsi que les tudiants des universit s et les l ves de l enseignement secondaire qui pourront le faire titre b n vole sans porter pr judice leur propre formation Article 3 Est approuv le plan d alphab tisation fonctionnelle et d ducation permanente des adoles cents et des adultes qui accompagne la pr sente loi et qui sera l objet de r visions annuelles compte tenu des moyens disponibles et des r sultats obtenus Article 4 Le Pouvoir ex cutif a autorit pour instituer une fondation d nomm e Mouvement br silien d alphab tisation MOBRAL pour une dur e ind termin e ayant son si ge et son domicile l gal en la ville de Rio de Janeiro Etat de Guanabara tant qu il sera impossible de les transf rer Brasilia Article 5 Le MOBRAL sera l organe ex cutif du plan annexe vis l article 3 Article 6 Le MOBRAL jouira de l autonomie administrative et financi re et acquerra la personnalit juridique compter de l inscription au registre civil des personnes morales
71. ances en mati re de sant de nutrition d emploi de s curit sociale de droits civiques et de vie familiale ainsi que des conseils sur les travaux agricoles les activit s artisanales la construc tion le bricolage et les occupations domestiques f minines On trouvera ci apr s la liste d taill e de ces ouvrages titres nombre de pages maisons d dition AbrilS A EU AGORA SOU MAIS EU Maintenant je suis davantage moi m me 66 p Bloch Edit res S A ROTEIRO LEER APRENDER Manuel lire et apprendre 66 p 65 Librairie Jos Olympio Edit ra LEIA E FA A VOCE MESMO Lisez et faites le vous m me 64 p Edi oes Melhoramentos QUEM LE VAI LONGE Qui sait lire va loin 60 p Au cours des derni res semaines d alphab tisation les l ves re oivent en outre le JORNAL DO MOBRAL Journal du MOBRAL publi tous les quinze jours deux millions d exemplaires Il comporte 8 pages 30 x 19 cm avec des illustrations en couleur ou l on trouve des notes succinctes sur le MOBRAL le Br sil et le monde des comptes rendus biographiques et historiques des articles traitant de questions de sant d arts populaires de curiosit s et de divertissements de sport ainsi que la chronique du moniteur qui fournit des suggestions aux professeurs Le Programme de l ducation int gr e Le mat riel mis la disposition des adultes qui suivent les cours de l ducation int gr e comprend trois s ries de
72. apparte naient au groupe d ge de 10 14 ans et des taux de mortalit A cette action qui est en cours d ex cution doit s ajouter celle qui vise donner aux nouveaux al phab tis s la possibilit de poursuivre des tudes le programme d alphab tisation permet d obtenir chaque ann e plus de deux millions d alphab tes dont un million seulement peut s inscrire pour le moment aux cours de l enseignement suppl tif Cela justifie le recours de nouvelles techniques permettant non seulement d apporter une solution quantitative au probl me mais encore d am liorer gr ce une transmission diff rente des messages la qualit de l enseignement Enfin on a pleinement conscience au MOBRAL du fait que plus le programme se d veloppe plus risque de s lever le seuil de r sistance l alpha b tisation de chacun de ses ventuels b n ficiaires et notamment de ceux qui vivent dans des zones rurales et de ceux qui ont commenc les cours mais qui les ont abandonn s ou qui ont chou aux preuves finales LE RENDEMENT QUALITATIF Ce qu ilimporte le plus d valuer dans un programme d enseignement ce ne sont pas les connaissances acquises par l l ve mais les changements que l enseignement a op r s en lui et dans la collecti vit laquelle il appartient L ducation remplit d autant mieux sa mission qu elle parvient don ner l individu et au groupe de nouvelles capaci t s se traduisant par de nou
73. apport sur mes l ves o elle d crit les Praca caract ristiques de chacun de ces derniers 36 La encore ils agit de recherche La documentation Depuis 1972 le MOBRAL est dot d un centre de documentation technique d pendant de la direction de la recherche et de la formation Ce centre dispose d une quipe encore incom pl te de documentalistes sp cialis s en mati re d ducation et avait r uni en avril 1973 2 609 documents dont un certain nombre de revues re latives l ducation des adultes Ce centre qui est la disposition des tecnni ciens de cette sp cialit d sireux de le consulter publie chaque quinzaine un compte rendu sur les ouvrages re us envoie aux int ress s des photocopies de documents qu ils ne peuvent se pro curer dans le commerce et entretient des rapports avec d autres centres des r seaux national et mondial de documentation en mati re d education Chapitre 5 Les r sultats LE ROLE DE L EVALUATION Au stade actuel de l volution du programme du MOBRAL il est ind niable que tout son personnel est pleinement conscient de l importance que rev t le probl me de l valuation Celle ci non seule ment a fait l objet d une pr occupation constante mais elle s est traduite de surcroit par une s rie de progr s techniques Gr ce l organisation de tout le syst me et la mise en place d instruments appropri s chacun de ses niveaux le MOBRAL dispose aujourd
74. appropri et en d autres activit s dont l ensemble doit permettre l l ve de communiquer oralement et par crit d avoir une pens e r fl chie et pragmatique d adop ter une attitude rationnelle vis vis de lui m me et de son milieu et d assimiler le minimum d in formations n cessaires son int gration dans la r alit urbano industrielle L Action communautaire AC correspond la partie de ce processus qui vise partir de tous les cas d apprentissage pr parer les l ves une participation sociale de plus en plus organis e et coh rente au niveau de la classe et celui de certains groupes sociaux en vue de leur int gra tion dans la r alit urbano industrielle La Formation de l enseign au travail FET correspond la partie de ce processus qui con siste par le biais de l Action p dagogique et de l Action communautaire d velopper chezl l ve des attitudes des aptitudes et des habitudes indis pensables pour lui permettre d effectuer un travail cr ateur et efficace dans une r alit urbano industrielle La programmation int gr e de ces trois phases s tend pour chaque groupe sur 17 mois et com prend une premi re tape de 5 mois d alphab tisa tion fonctionnelle et une seconde tape de 12 mois correspondant l ducation int gr e LA STRATEGIE ADOPTEE Le syst me MOBRAL nous l avons dit n a pas cr une m thode MOBRAL mais il applique une strat gie MOBRAL po
75. are dans un pros pectus en faveur du programme Nous pouvons tre la premi re ville du Br sil sans analphab tes Nous r unissons les conditions qui conviennent et nous disposons des ressources n cessaires Il suffit que nous nous unissions 28 D autres mu nicipalit s prennent leur charge les frais d lec tricit facilitent le transport trouvent des locaux pour les bureaux et les salles de cours proc dent aux recensements recrutentles l ves choisissent le personnel se livrent des activit s de diffusion et de propagande fournissent les moyens mat riels indispensables pour que le programme fonctionne r guli rementet surtout pr tent une aide morale aux coordinateurs aux responsables des cours d al phab tisation et m me aux enseign s Certaines municipalit s ont organis des Di manches du MOBRAL et des Semaines du MOBRAL dans le but d intensifier par des d clarations et des actions concr tes la sensibilisation de la popu lation Les l ves eux m mes deviennent parfois des agents de cette sensibilisation certains coor dinateurs des Etats mettent actuellement l id e selon laquelle les participants pourraient payer l ducation dont ils b n ficient en recrutant un nouvel l ve pour les cours Il est int ressant de voir comment les dirigeants locaux pousent la cause de l alphab tisation des membres des commissions venant de l industrie du commerce des services pub
76. ation Composition des effectifs par ge dans les r gions du Nord et du Nort Est Age des l ves Pourcentages De 21 De 26 De 31 De 41 Plus de Sans 25 ans 30 ans 40 ans 50 ans 50 ans r ponse 11 9 12 8 4 12 8 11 7 12 8 11 7 3 3 Les chiffres de ce tableau qui ne sont pas forc ment repr sentatifs de l ensemble du pays per mettent cependant de conclure que pour ces deux r gions 68 des b n ficiaires du programme d al phab tisation ont moins de 25 ans et 10 peii ont plus de 40 ans Ces chiffres sont d abord le reflet des priorit s fix es par le MOBRAL ils correspondent en outre aux objectifs que vise lo giquement dans un premier temps toute action mas sive d alphab tisation On peut remarquer que pour ces deux r gions 26 des participants ont jus qu 14 ans soit l ge de scolarit obligatoire pr vu par la Constitution On traitera plus avant du r le du MOBRAL en tant qu l ment compl men taire de l ducation officielle Il faut souligner que ces deux r gions sont celles o les insuffisances du syst me ducatif se font le plus sentir ainsi qu on l a vu au chapitre I selon les d clarations de coordinateurs de divers niveaux la plus grande partie des l ves est cons titu e par des jeunes filles des maitresses de maison et des jeunes gens inemploy s sous employ s ou occupant un emploi ne n cessitant pas de qualifications Dans certaines villes le programme a to
77. ation du personnel au moyen d missions radiophoniques Certains aspects tech niques de cette action commune seront expos s en d tail ult rieurement Il suffit de signaler ici que le Projet Minerva rel ve du Service de radiod fu sion ducative du minist re de l Education et de la Culture qui diffuse dans tout le pays des coui libres ou conformes aux programmes officiels des tin s aux adolescents et aux adultes et con us aussi bien pour l individu en particulier que pour des groupes organis s Le MOBRAL qui devait donner vers le milieu de 1972 une forte impulsion la formation des sp cialistes de l alphab tisation a mis au point le contenu des cours de formation et le Projet Minerva apr s accord conclu avec le MOBRAL a radiodiffus ces cours l intention de 95 000 instructeurs Le troisi me exemple est tir du domaine de l ex p rimentation Le MOBRAL se verra oblig l ave nir de faire face aux besoins d alphab tisation dans les milieux ruraux Ce probl me fera l objet d une premi re tentative exp rimentale men e apr s accord avec l Universit de Vi osa de l Etat de Minas Gerais On comparera les r sultats obtenus d une part par l enseignement traditionnel du sp cialiste de l alphab tisation et d autre part par l enseignement radiodiffus auquel le sp cialiste apportera une collaboration qui sera quotidienne dans certains cas et hebdomadaire dans d autres Il sera ainsi possible d val
78. autaire sorte d assembl e g n rale laquelle participent aussi des repr sentants des enseign s On estime 20 000 le nombre des citoyens qui apportent b n volement leur concours aux commissions municipales Ce syst me fonctionne bien Les municipalit s quelle que soit leur tendance politique ont pass toute une s rie d accords avec le MOBRAL en vue de l organisation de nouveaux cours Enmai 1973 vingt municipalit s seulement 0 5 de la totalit ne l avaient point fait Il s agit de municipalit s loign es dont la population est peu nombreuse et clairsem e et qui sont conomiquement pauvres bien que couvrant parfois de vastes tendues et dis posant de ressources potentielles importantes Formes de participation L apport du MOBRAL est triple octroi l ensei gnant d une r mun ration fixe par l ve fourniture du mat riel didactique et supervision Il incombe la commission municipale de s organiser elle m me et de mobiliser la communaut Il n a pas t possible d valuer l importance de cette contri bution mais elle est significative sur les plans tant conomique que civique du fait notamment des multiples formes qu elle rev t En 1972 la municipalit de Sao Paulo a mis la disposition de la commission minicipale dix millions de cruzeiros Les t ches entreprises sous les auspices du MOBRAL peuvent susciter une fiert locale une municipalit industrielle du sud du pays d cl
79. aux centres d ducation int gr e A mesure que le MOBRAL atteint les buts de son programme d alphab tisation le programme d ducation int gr e devient une tape essentielle du processus d ducation des adultes qui vise l application progressive du concept d ducation permanente D une part l alphab tisation initiale acquise en cinq ou six mois ne constitue qu un instrument fragile qui doit tre n cessairement renforc par une pratique constante d autre part les m thodes et les contenus de l ducation int gr e tendent largir l horizon social profession nel et culturel des l ves dans la mesure o ils visent r pondre aux besoins d adolescents d hommes et de femmes qui appartiennent une soci t en pleine volution enfin en concentrant sur 18 mois une formation permettant d atteindre un niveau gal celui de la 4e ann e de l enseigne ment primaire les programmes d alphab tisation et d ducation int gr e cr ent chez les l ves le d sir de poursuivre des tudes g n rales ou d ac qu rir une formation professionnelle les en tendre c est ce qu ils souhaitent faire dans des ta blissements o ils retrouveraient le syst me du MOBRAL Cette t che sans aucun doute indispensable dans le contexte social actuel du Br sil pose au MOBRAI un probl me int ressant de coordination avec les programmes de l enseignement suppl tif au niveau des Etats et des municipalit s Du
80. bl mes li s au travail 30 44 Maladie 20 33 Difficult s apprendre 20 9 Difficult s d acc s au centre d alphab tisation 6 6 Diverses 24 8 Total 100 100 Source Doc 33 L Unit centrale d informations qui partir de 1973 fournira au MOBRAL des donn es statistiques trait es par ordinateur permettra de mieux connaitre et planifier toutes les op rations enindiquant im m diatement le nombre des l ves et celui des muni cipalit s avec lesquelles un accorda t pass le nombre des adultes alphab tis s les causes d aban don des cours par les l ves le nombre des profes seurs etc Par voie d chantillonnage cette infor mation sera galement d ordre qualitatifet permet tra de conna tre les caract ristiques principales des participants aux diff rents programmes Le rendement quantitatif du MOBRAL est affect comme c est le cas pour tous les programmes de cette nature par une s rie de ph nom nes dont les plus importants sont semble t il l abandon des cours et la promotion Jusqu pr sent un l ve sur deux des cours d alphab tisation est parvenu s alphab tiser d s sa premi re tentative La t che qui reste accomplir est immense et le MOBRAL la planifie chaque ann e Jusqu en 1979 si l on veut parvenir un analphab tisme r siduel de 5 il faudra alphab tiser 13 675 000 personnes chiffre qui tient compte des personnes d j alpha b tis es des analphab tes qui en 1970
81. cettes nettes de cette derni re aux programmes d alphab tisation Ce d cret loi a t r glement par le d cret 66118 du 26 jan vier 1970 Le d cret loi n 1124 du 8 septembre 1970 conc de au MOBRAL des ressources financi res provenant de d ductions volontairement op r es par les personnes morales lors du paiement de l imp t sur le revenu Ces deux importantes sources de revenus du MOBRAL font l objet d explications plus d taill es au chapitre concernant le financement 15 Il faut ajouter que la Constitution du Br sil aux termes de l alin a f du paragraphe 3 de son article 15 faitobligation aux municipalit s d affecter au minimum 20 de leurs revenus l enseignement primaire Bien que ces fonds ne donnent pas lieu des transferts de sommes en faveur du MOBRAL ils servent en partie financer les multiples d penses indispensables au niveau local pour appuyer les programmes d alphab tisation L volution du MOBRAL Le MOBRAL on l a d j vu a t cr la fin de 1967 Entre cette date et septembre 1970 ses di rigeants se sont efforc s de stimuler l alphab tisa tion en concluant des accords avec des institutions gouvernementales et non gouvernementales et en essayant d utiliser au mieux les ressources dis nibles 13 Comme il s agissait de programmes parall les bien que con us sous des angles diff rents et entrepris avec des moyens divers et que dans certains cas ils portaien
82. conjoin tement avec des universit s et avec l Institut natio nal des tudes p dagogiques INE P organisme d pendant du minist re de l Educationet de la Culture Le travail de recherche doit intervenir au cours du programme qui ne saurait tre interrompu Les recherches pass es et venir supposent la mise en jeu de m canismes d valuation des r sul tats obtenus et de r tro information de tous les sys t mes pour obtenir des preuves scientifiques de leurs effets Dans ce sens on peut consid rer qu il s agit de recherches appliqu es l action action research 35 Quelques exemples Nous avons d j mentionn dans le pr sent docu ment de nombreuses exp riences qui ont donn lieu des travaux de recherche le MOBRAL infanto juv nile Porto Alegre l application conjointe avec l ISOP de tests d aptitude l utilisation de nouvelles techniques etc Mais la pr occupation fondamentale du MOBRAL c est de connaitre le rendement ext rieur de son travail c est dire de savoir quels sont les effets produits par ses programmes sur l individu etsur 20 la soci t non seulement en termes p dagogiques mais encore en termes conomiques et sociaux Certains travaux d valuation dont il sera question au prochain chapitre rendent compte des r sultats obtenus au cours de ces recherches Vers la fin de 1972 la commission municipale de Sao Paulo s occupait de traiter par ordinateur 1 200 questionnaire
83. ctifs enregistr e pendant la p riode et b du montant des versements effectu s 3 Les relev s de pr sence des l ves aux cours objet de la pr sente clause seront les documents de base conditionnant l octroi des fonds et le MOBRAL municipal aura l enti re responsabilit de l authenticit des d clarations y figurant Clause 11 Les certificats de fin de scolarit d cern s aux l ves re us ne seront envoy s qu apr s r ception du relev de pr sence des l ves durant le cinqui me mois Clause 12 Les cas non pr vus au pr sent accord qui pourraient se produire pendant la dur e d applica tion de ce dernier seront r gl s d entente entre les parties contractantes Clause 13 Il est d cid que les instances judiciaires de Rio de Janeiro l exception de toutes autres quel que puisse tre leur niveau auront comp tence pour trancher tout diff rend r sultant du pr sent accord Les deux parties tant pleinement d accord sur toutes les clauses et conditions ci dessus mentionn es signent le pr sent accord devant les t moins ci apr s pour qu elles produisent les effets l gaux n ces saires et valables concernant les signataires et leurs successeurs mm nm am 4 0 POUR LE MOBRAL CENTRAL PRESIDENT DU MOBRAL MUNICIPAL CR TE MOINS PREFET MUNICIPAL De me un me 4 4 Annexe 4 MATERIEL DIDACTIQUE IMPRIME UTILISE POUR LES DIFFERENTS PROGRAMMES DU MOBRAL Programmes d alphab tisation
84. d alphab tisation taient dispens s plus de quatre millions de Br siliens pr s d un million d adultes taient inscrits aux cours de l enseigne ment primaire int gr et tout tait pr t pour lancer un nouveau programme de formation visant au d veloppement de la communaut et destin 1 200 000 personnes 16 LES BASES THEORIQUES Une approche pragmatique Les textes du MOBRAL exposant les bases th o riques du programme sont plut t restreints et les techniciens pour leur part sont heureux de pou voir agir dans leurs secteurs d activit avecle pragmatisme qui caract rise la mise en oeuvre du d veloppement du pays Par ailleurs l alphab ti sation men e l chelle nationale prend de telles dimensions lorsque les travaux atteignent un cer tain niveau qu il est difficile pour les techniciens de consacrer une partie de leur temps perfection ner le cadre th orique du syst me Cela peut aussi s expliquer par le fait qu une partie seulement du personnel vient de l enseigne ment l approche interdisciplinaire vise assurer l efficacit du programme des points de vue social conomique et politique et rel gue au second plan les conceptions purement th oriques et les pr oc cupations didactiques Il ne faudrait pas en conclure que l onne trouve pas dans le MOBRAL une pens e p dagogique Ce que l on y per oit plut t c est un effort pour appli quer des id es essentielles et pratiques et pou
85. d nombre d op rations ont t et continueront d tre confi es des entit s publiques ou priv es l exemple le plus vident est celui de la production et de la dif fusion du mat riel didactique Il existe ainsi une force centrifuge qui d place vers la p riph rie les op rations d appui dont la n cessit se fait sentir On peut galement indiquer le caract re avanc de cette administration Il existe directement rat tach au secr tariat ex cutif un conseil d organi sation et des m thodes dont l une des t ches a t de pr parer un manuel r capitulant les normes en vigueur dans l institution 19 Un contrat pass avec une entreprise priv e a permis de mettreen place un syst me de traitement des donn es par ordinateur gr ce auquel il sera possible une unit centrale d informations a de fournir imm diatement des informations sur les programmes mis en oeuvre par le MOBRAL le nombre des l ves dans chaque salle de classe celui des municipalit s avec lesquelles des accords ont t conclus et celui des l ves alphab tis s les causes d abandon des cours par les l ves etc b d analyser tous les facteurs quiinterviennent dans le processus du MOBRAL tout moment et jusqu un degr raisonnable de complexit c d avoir des renseignements jour sur la situation de la population qui se trouve en rapport avec les groupes du MOBRAL 14 C est l un pas important qui rendra po
86. de de 5 300 postes de radio auxquelles ont particip de 20 25 sp cialistes de l alphab tisation sous la direction de moniteurs pr alablement form s Le Projet Minerva a diffus sur une chaine natio nale 10 missions de 30 minutes chacune et deux missions de 60 minutes qui ont t suivies de s ances de travail en groupe de 60 minutes Pour renforcer le message radiodiffus du mat riel di dactique et des manuels correspondants ont t four nis aux sp cialistes de l alphab tisation L op ration a t couronn e de succ s Elle a permis de former 90 500 sp cialistes de l alphab tisation dans certaines zones loign es o la r ception des missions radiodiffus es tait diffi cile les cours ont t retransmis par magn to phone On a gard dans ces cours radiodiffus s le ton de la conversation que la plupart des ensei gnants adoptent dans leurs rapports avec les adultes L utilisation de tranches horaires pendant plusieurs jours des heures o l indice d coute est le plus lev a constitu un l ment indirect d information sur le programme et a accru l in t r t de la population pour ce dernier D un point de vue technique les dirigeants les superviseurs les moniteurs interm diaires et les sp cialistes de l alphab tisation se sont familiaris s avec la radiodiffusion ducative Enfin le MOBRAL a proc d des valuations cinq stades diff rents de l op ration
87. de son acte constitutif auquel seront joints ses statuts et le d cret portant approbation du Pouvoir ex cutif Article 7 Le patrimoine de la fondation sera constitu a par des allocations budg taires et des subventions de l Union b par des donations et des contributions manant d entit s de droit public et priv nationales internationales ou multinationales et de particuliers et c par des recettes ventuelles 59 Article 8 Le titulaire du D partement national de l ducation sera le pr sident de la fondation Article 9 Le pr sident du MOBRAL demandera au service public f d ral de lui fournir du personnel Article 10 Le MOBRAL pourra conclure des accords avec toute entit publique ou priv e nationale internationale ou multinationale aux fins d ex cution ou d adaptation du plan approuv Article 11 Les services de radio de t l vision et de cin ma ducatif constitueront dans le domaine de l alphab tisation fonctionnelle et de l ducation permanente des adolescents et des adultes un sys t me g n ral int gr au plan vis l article 3 Article 12 La dissolution du MOBRAL pour quelque motif que ce soit entra nera le transfert de ses biens au patrimoine de l Union Article 13 La pr sente loi entrera en vigueur le jour de sa publication Article 14 Sont annul es les dispositions contraires la pr sente loi Brasilia 15 d cembre 1967 146e ann e de l ind pendanc
88. des accords avec le MOBRAL pour assurer l ducation de leurs analphab tes et ce but a t d j atteint 99 5 Cette strat gie d termine les caract ristiques g n rales du programme et a d importantes cons quences en ce qui concerne l organisation le per sonnel le mat riel didactique et les m thodes d enseignement La d centralisation Le second aspect qui caract rise la strat gie du MOBRAL c est que l ex cution du programme est d l gu e aux conseils municipaux D o la simpli fication des m canismes technico administratifs du MOBRAL le renforcement institutionnel des municipalit s et ce qui est plus important du point de vue p dagogique l adaptation ventuelle du pro gramme aux caract ristiques locales permettant de suppl er certaines insuffisances inh rentes au traitement massif du probl me Les priorit s En troisi me lieu la strat gie adopt e ressort des deux priorit s fix es par le MOBRAL la lutte contre l analphab tisme a t d abord men e dans les zones urbaines et de pr f rence aupr s des personnes ayant entre 15 et 35 ans Dans les deux cas la raison est de toute vidence qu il convient de donner ces priorit s une grande souplesse L ORGANISATION ACTUELLE Quelques caract ristiques Avant de pr senter l organisation du MOBRAL il convient de la caract riser Il s agit en premier 19 lieu d une organisation dynamique La loin 5379 portant cr atio
89. dial en faveur de l ducation et du d velop pement Le MOBRAL n a prouv ni le souci ni le besoin de mettre au point tantune doctrine originale qu une m thode d finitive pour r soudre le pro bl me de l analphab tisme Ila labor un syst me institutionnel et une strat gie r pondant aux carac t ristiques du peuple br silien Une fois de plus il est prouv que sous r serve de certaines con ditions la g n ralisation de l alphabet et la diffu sion de l ducation dans le peuple sont chose pos sible m me br ve ch ance En cons quence l activit du MOBRAL peut tre un sujet d tude profitable pour les pays les institutions et les ducateurs oeuvrant dans le m me sens Annexe 1 TEXTE DE LA LOI N 5379 DU 15 DECEMBRE 1967 relative l alphab tisation fonctionnelle et l ducation permanente des adolescents et des adultes Le Pr sident de la R publique fait savoir que le Congr s national d cr te et qu il sanctionne la loi suivante Article 1 L alphab tisation fonctionnelle et notamment l ducation permanente des adolescents et des adultes constituent des activit s prioritaires constantes du minist re de l Education et de la Culture Paragraphe unique Ces activit s dans leur phase initiale comprendront six p riodes successives de 4 quatre ans la premi re tant r serv e aux adolescents et aux adultes analphab tes jusqu l ge de 30 trente ans et la deuxi me aux an
90. do Norte Exp rience r alis e en 13 1969 pour l alphab tisation des employ s de com merce elle a comport 120 heures de cours Programme pilote d alphab tisation fonction nelle par la t l vision R alis en 1969 Guana bara il a comport 36 cours de 20 minutes re transmis par 29 postes Programme municipal d ducation de base PEBAM Dirig et mis en oeuvre par la pr fec ture de Linhares Etat de Esp rito Santo il int gre l alphab tisation et l ducation communautaire Soci t Magisterio dell Aire Depuis 1964 cette soci t fonctionne Uruguaiana la fron ti re ouest de l Etat de Rio Grande do Sul elle diffuse des cours par radio Cours d alphab tisation des adultes et de rattra page de l enseignement primaire Enseignement dispens en 1968 l initiative du Dioc se de Santos Etat de Sa Paulo Syst me d ducation par radio de Para ba Fond en 1959 par le Secr tariat de l ducation et de la culture de l Etat de Paraiba pour alphab tiser les adolescents et les adultes par le biais de cours radiodiffus s 14 Projet pilote Osorio Torres d alphab tisation des adultes Mis en oeuvre en 1967 par la Fonda tion p dagogique Padre Landell de Moura il int resse l Etat de Rio Grande do Sul et recours la radio et la t l vision Minist re des Forces arm es Il s occupe d al phab tiser les recrues Apr s avoir signal que cette liste d insti
91. du MOBRAL DE repr sent e par son pr sident M Ou par la personne habilit e le repr senter en vertu d une d l gation de pouvoirs la Pr fecture municipale de intervenant par l interm diaire de Son Excellence M ou de son repr sentant l gal ci apr s d nomm s respectivement MOBRAL CENTRAL MOBRAL MUNICIPAL et PREFECTURE consid rant les informations existantes sur la contribution de la municipalit la r alisation des objectifs du pr sent accord et notamment a le d coupage en zones de la municipalit b le recensement des analphab tes e la localisation et le nombre des centres d alphab tisation d le nombre d l ves inscrits et e celui des sp cialistes de l alphab tisation sont convenus de passer le pr sent accord dans les conditions et selon les clauses suivantes Clause 1 Le pr sent accord a pour objet la mise en oeuvre dans le cadre de la municipalit du pro gramme d limination de l analphab tisme activit prioritaire permanente fix e par la loi 5379 du 17 d cembre 1967 D O du 19 d cembre 1972 Clause 2 Le pr sent accord se rattache au plan d alphab tisation fonctionnelle et d ducation perma nente des adolescents et des adultes vis l article 3 de ladite loi n 5379 Clause 3 Aux fins d ex cution du pr sent accord ie MOBRAL municipal organe ex cutif et principal responsable des financements aff r
92. e d veloppement local la nutrition l instruction civique la formation pratique la vie de tous les jours etc on offre ainsi l enseignant un vaste ventail de possibilit s lui permettant de r pondre aux int r ts du groupe dont il a la charge Cette approche se retrouve sous une forme plus pouss e dans les processus de l ducation permanente et du d veloppement de la communaut Il serait sans objet de confronter les interpr tations diff rentes de la notion de fonctionnalit de l alphab tisation Ce qui importe semble t il dans ce domaine c est aue l on se soucie de donner l analphab te le maximum de moyens pour affron ter ses propres probl mes dans le cadre de sa vie personnelle en le motivant pour qu il arrive trouver lui m me sa solution Les objectifs Dans les documents dont on dispose il n est pas fait souvent mention des objectifs du MOBRAL Il y aurait lieu ici de distinguer entre les objectifs de l institution elle m me et ceux du processus ducatif qu elle engendre au niveau des individus et des groupes En ce qui concerne les premiers il est dit dans un document officiel Il ressort des donn es ant rieures il s agit de celles qui concernent l volution de l analphab tisme dans le pays que le probl me doit tre abord dans une perspective suffisamment vaste pour que l anal phab tisme soit virtuellement supprim pendant la d cennie 1970 1980 et que l on contribue de la sorte
93. e et 79e de la R publique ARTUR DA COSTA E SILVA Tarso Dutra 60 Annexe 2 REGIONS ETATS ET TERRITOIRES OU LE MOBRAL EXERCE SES ACTIVITES Villes si ges Etats et territoires Nord Manaus Acre Amazonas Amap Amazonas Para Rond nia Roraima Nord est Recife Alagoas Pernambuco Bahia Ceara Fernando de Noronha Maranh o Paraiba Pernambuco Piau Rio Grande do Norte sergipe sud ouest Belo Horizonte Espiritu Santo Minas Gerais Guanabara Minas Gerais Rio de Janeiro Sao Paulo Sud Novo Hamburgo Paran Rio Grande do Sul Rio Grande do Sul Santa Catarina Centre ouest Brasilia District f d ral District f d ral Goais Mato Grosso Annexe 3 ACCORD TYPE CONCLU ENTRE LE MOBRAL ET LES COMMISSIONS MUNICIPALES MINISTERE DE L EDUCATION ET DE LA CULTURE FONDATION DU MOUVEMENT BRESILIEN D ALPHABETISATION MOBRAL ACCORD PASSE ENTRE LA FONDATION MOUVEMENT BRESILIEN D ALPHABETISATION MOBRAL ET LA COMMISSION MUNICIPALE DU MOBRAL DE LA MUNICIPALITE DE a ud cla ET AUQUEL PARTICIPE LA PREFECTURE MUNICIPALE DE AUX FINS D EXECUTION DU PLAN D ALPHABETISATION FONCTIONNELLE ET D EDUCATION PERMANENTE DES ADOLESCENTS ET DES ADULTES Le jour du mois de de l an 197 la FONDATION MOUVEMENT BRESILIEN D ALPHA BETISATION MOBRAL repr sent e aux pr sentes par son pr sident M MARIO HENRIQUE SIMONSEN ou par son repr sentant l gal et la commission municipale
94. e normal d ducation quel que soit le niveau des enseignants de former et de superviser fr quemment un duca teur polyvalent pour chaque communaut et de ren forcer les rapports entre les petites coles afin de susciter un mouvement ducatif dans chaque r gion et de mettre un terme par l m me l isolement ha bituel des ducateurs ruraux en second lieu il con viendra d int grer galement l alphab tisation l action des syndicats ruraux celles d organismes tels que l Association br silienne de cr dit et d assis tance rurale ABCAR qui octroient des cr dits et fournissent une assistance technique aux producteurs agricoles et qui sont charg s de la r forme agraireet de la mise en valeur des terres enfin le MOBRAL comme on le verra plus loin est en train d exp ri menter l application en milieu rural de techniques nouvelles notamment l utilisation de la radio En tout tat de cause ilest certain que plus la p n tra tion territoriale du MOBRAL ira s accroissant plus sa t che d alphab tisation deviendra complexe eton reuse et plus il devra r soudre des probl mes tech niques nouveaux ce dont il est pleinement conscient L ducation int gr e Depuis plusieurs ann es l adulte br silien a la possibilit de compl ter son ducation primaire A l heure actuelle cette possibilit lui estofferte par ce que l on appelle l enseignement suppl tif selon les termes stipul s au chapi
95. e ont t jug s aptes entrer l ann e suivante en troi si me ann e de l enseignement normal Cette exp rience laquelle le MOBRAL a ac cord une grande importance a prouv qu il tait possible d liminer sinon les raisons conomiques et sociales du moins les raisons d ordre p dago gique qui vouent un nombre consid rable d enfants l chec scolaire c est dire l analphab tisme Nombreux sont les maitres d cole br siliens qui agissent dans le m me sens quoique de fa on plus empirique et qui utilisent faute de mieux le mat riel didactique du MOBRAL pour ensei gner la lecture et l criture aux enfants Toute critique d une telle attitude formul e partir de raisons techniques serait sans objet d autant plus que dans un certain nombre de cas il n y a pas d autre solution possible Il est un autre domaine o la coop ration entre le MOBRAL et le syst me d enseignement officiel est tr s fructueuse c est celui de l aide apport e par les l ves des coles quand il s agit de d celer les analphab tes et de les amener au MOBRAL A Brasilia les l ves des coles ont eu comme t che au d but de 1973 de faire un recensement des anal phab tes et gr ce leur concours le programme d alphab tisation a pu b n ficier 5 000 partici pants suppl mentaires Au Rio Grande do Sul vers la fin de 1972 les l ves des premier et second degr s de tous les tablissements publicsetp
96. elle qu elle ressortait d entrevues avec 58 membres de la communaut travaillant en liai son avec le MOBRAL 54membres de commissions municipales 110 professeurs et 1 387 l ves La formation de sp cialistes de l alphab tisa tion par radio assur e en coop ration avec le Projet Minerva a galement fait l objet d une va luation cinq instruments d valuation ont t utilis s l gard des enseignants et des enseign s Dans le courant de 1972 et au d but de 1973 la cr ation des diff rentes directions du MOBRAL central l extension et le renforcement de I en semble du programme l tablissement des bases du sous syst me de supervision globale et la cr a tion de l Unit centrale de traitement des informa tions par ordinateur ont t autant de moyens qui ont permis de faire face aux besoins d valuation en disposant des ressources appropri es La situation actuelle Le MOBRAL estime que le fait d valuer consiste suivre un processus dans un esprit critique ce qui suppose que l on y intervient lorsqu il est n cessaire En vertu de cette conception l valua tion rel ve du sous syst me de supervision globale du MOBRAL 33 L valuation rev t deux formes principales l valuation par voie ascendante o un l ment du syst me est jug par un autre l ment plus qualifi que lui et l auto valuation Cette derni re est consid r e comme un puissant moyen de formation que doivent pra
97. embourg Madagascar Mali Maroc Maurice Monaco Mozambique Niger Norv ge Nouvelle Cal donie Pays Bas Pologne Portugal Roumanie Royaume Uni S n gal Su de Suisse R p arabe syrienne Tch coslovaquie Togo Tunisie Turquie URSS R publique du Vi t nam Yougoslavie Za re PUBLICATIONS DE L UNESCO AGENTS G N RAUX N Sh Botimeve Naim Frasheri TIRANA Institut p dagogique national 11 rue Ali Haddad ex rue Za tcha ALGER Soci t nationale d dition et de diffusion SNED 3 boulevard Zirout Youcef ALGER Verlag Dokumentation Postfach 148 Jaiserstrasse 13 8023 MUNCHEN PULLACH Le Courrier dition allemande seulement Bahrenfelder Chaussee 160 HAMBURG BAHRENFELD CCP 27 66 50 Pour les cartes scientifiques seulement GEO CENTER D7 STUTTGART 80 Postfach 800 830 Deutscher Buch Export und Import GmbH Leninstrasse 16 701 LEIPZIG Librairie Au Boul Mich 1 rue Perrinon et 66 avenue du Parquet 972 FORT DE FRANCE Martinique Editorial Losada S A Alsina 1131 BUENOS AIRES Verlag Georg Fromme amp Co Arbeitergasse 1 7 1051 WIEN Jean De Lannoy 112 rue du Tr ne BRUXELLES 5 CCP 708 23 rer ce Vargas Servi o de Publica oes caixa postal 21120 Praia de Botafogo 188 RIO DE ANEIRO Hemus Kantora Literatura bd Rousky 6 SOFIJA Le secr taire g n ral de la Commission nationale de la R publique f d rale du Cameroun pour l Unesco B P 1061 YAOUND I
98. en ressources humaines d une soci t en plein processus de d veloppement 10 Le plan de l ducation pour 1972 1974 Le plan sectoriel de l ducation et de la culture pour 1972 1974 dont les premi res pages d finissent les bases du r le de l ducation dans une soci t en pleine volution et projettent l enseigne ment au del de l cole doit s entendre de la ma ni re suivante L ducation qui vise au d velop pement ne saurait tre limit e au cadre tradition nel de l cole Elle devra utiliser tous les moyens traditionnels ou autres pour atteindre les adoles cents qui n ont pas eu la possibilit d tudier et qui vivent oubli s dans des secteurs desh rit s du mi lieu urbain ainsi que les enfants des zones rurales dont la population vit dispers e perdue etisol e Ce plan r sultat de la coop ration entre le Conseil f d ral de l ducation et le minist re de la Planification et de la Coordination g n rale comprend 33 projets sp cifiques qui devront tre appliqu s entre 1972 et 1974 Ils visent relever le niveau du corps enseignant am liorer sa con dition conomique augmenter les possibilit s d acc s l enseignement sup rieur int grer les universit s dans les communaut s implanter un syst me avanc de techniques p dagogiques qui per l enseignement secondaire r former l ad ministration de l enseignement stimuler la re cherche dans le domaine de
99. ents au pr sent accord constituera un fonds sp cial pour l alphab ti sation qui comprendra I des ressources budg taires qui lui seront affect es par la pr fecture IT des ressources provenant du MOBRAL central fix es par le pr sent accord et faisant l objet de plusieurs versements II des ressources de la communaut IV des aides subventions donations legs qui lui seront consentis par des entit s publiques ou priv es ainsi que par des personnes physiques 62 V les int r ts bancaires du fonds et VI d autres ressources Paragraphe unique En cas d impossibilit prouv e d obtention de l allocation budg taire ou de la contri bution de la communaut rentr es fiscales nulles calamit publique absence de production etc le fonds comprendra uniquement les ressources assign es par le MOBRAL central Clause 4 Aux fins d ex cution du pr sent accord le MOBRAL central consentira au MOBRAL municipal Es T ERER cruzeiros par l ve programme dans le cadre de l alphab tisation fonctionnelle destin s exclusivement la r mun ration des agents charg s des cours d alphab tisation IT Des ensembies standards de mat riel didactique d alphab tisation destin s exclusivement aux l ves et aux maitres vis s au pr sent accord 1 On entend par l ve programme l l ve qui aura suivi le programme d enseignement minimal tabli par le MOBRAL central conform ment ses normes op rat
100. es ex INFORMA O Consultations BULARIO pressions employ es dans les autres textes Pour votre infor 48 p ESCADA Vocabu d largir le vocabulaire et stimuler l auto mation 112 p laire 30 p apprentissage Les textes se pr sentent comme des dictionnaires l mentaires l un d eux est illustr de photographies Favoriser l tude individuelle gr ce un LIVRO DE texte qui reprend tous les grands sujets de EXERCICIOS BOA PERGUNTA Ce texte comprend des Livre d exercices questionnaires et des exercices de math 192 p matiques Contribuer l apprentissage des math ma MATEM TICA I ESCADA tiques en favorisant l tude audodirig e Math matiques 1 MATEMATICA gr ce de nombreux exercices afin que le 64 p j ESCADA MATEMATICA II math matiques mat riel serve la fois de texte et de ca Math matiques 2 hier de cours 64 p d 126 p 66 gt qm E Maisons d dition Objet Livraria Jos Abril S A Bloch Edit res Olympio Edit ra LIVRO DO ESCADA LIVRO soutenir l action p dagogique de l en GUIA DO seignant gr ce des manuels qui lui PROFESSOR PROFESSOR GUIA ESCADA donnent des orientations avec une pr sen Manuel du Manuel du manuel 103 p tation diff rente sur les principes de maitre ma tre l ducation des adultes la planification 199 p 143 p du travail en groupe le traitement des grands s
101. est pas le cas pour le MOBRAL central Le ren forcement de l institution n a pas donn lieu un transfert massif de techniciens du minist re de l Education et de la Culture vers le nouvel orga nisme par ailleurs la mise au point du mat riel didactique est effectu e en dehors du MOBRAL Ainsi la politique de d l gation et de d centrali sation permet au MOBRAL central d assurer l es sentiel d une action qui concerne plus de quatre millions de Br siliens par an et qui si elle com porte bien videmment des aspects p dagogiques pr sente aussi des caract ristiques sociologiques financi res et administratives Le MOBRAL est essentiellement un projet sectoriel de d veloppe ment Il ne faut donc pas s tonner que la pr si dence en ait t confi e un homme d affaires doubl d un conomiste et que le secr tariat ex cutif soit dirig par un ing nieur La liste des 61 fonctionnaires techniques du MOBRAL ayant re u une formation sup rieure r v le les origines pro fessionnelles suivantes P dagogie 12 Linguistique 2 Economie 6 Biblioth conomie 2 Sciences politiques Administration 2 et sociales D Comptabilit 2 Ing nierie 4 Math matiques et Formation militaire 4 physique 2 Droit 4 G ographie 1 Service social 3 Communications 1 Sociologie 3 Histoire 1 Lettres 3 Educ physique 1 29 Nutrition 1 Planification 1 Ecole navale 1 Au niveau de la r gion et de l Etat Quant au personnel technique
102. et 1970 le pourcentage du produit int rieur brut consacr l ducation est pass de 2 4 3 8 Cet effort financier majeur s estaccompagn pendant cette m me p riode d une augmentation con sid rable des effectifs des trois niveaux de l duca tion ainsi qu il ressort du tableau n 1 Tableau 1 Effectifs et taux d accroissement des divers niveaux de l enseignement entre 1960 et 1970 par milliers d enseign s Niveau Primaire Secondaire Sup rieur TOTAL 1960 7 458 1 177 93 8 728 R partition des effectifs en 85 4 13 5 1 1 100 0 1970 12 812 4 086 425 17 323 R partition des effectifs en 74 0 23 6 2 4 100 0 de l augmentation de chaque niveau 72 247 357 98 Source Doc 5 Cette extraordinaire croissance plus nette dans les enseignements secondaire et sup rieur prouve non seulement que la politique en mati re d ensei gnement a vis une formation plus pouss e de la population scolaire mais encore que le peuple a pris plus nettement conscience du r le que joue l ducation dans le d veloppement individuel et social Toutefois il ressort de certains chiffres que malgr les progr s r alis s il reste r soudre des probl mes importants ainsi que le montrent les tableaux suivants La situation de l enseignement primaire la plus int ressante pour une tude sur l analphab tisme r v le comme partout ailleurs dans le monde des carences plus importantes dans le milieu rural que dans le
103. expose en d tail les fonctions qui correspondent chaque niveau de supervision les instruments qu il con vient d utiliser aux fins d valuation les points de r f rences dont il faut tenir compte pour appr cier chaque aspect du travail et les techniques em ployer Nous en soulignons ci apr s quelques aspects particuli rement importants Le principe selon lequel la supervision est un acte de coop ration donne lieu un important cou rant de communication verticale Chaque l ment du syst me en commen ant par le responsable de l alphab tisation doit se juger lui m me et tre jug Les superviseurs doivent recueillir des in formations gr ce des contacts fr quents et directs avec les supervis s et pr parer des rapports o ils analyseront les aspects techniques du travail et o ils proposeront des solutions On insiste sur l importance de l intervention directe des superviseurs sur le terrain des cr dits budg taires importants ont t prevus pour que le personnel technique du MOBRAL central se d place dans les Etats toutes les fois qu il est n cessaire les superviseurs d Etat ont l obligation de passer 8 jours par mois hors de leur si ge pour prendre contact avec des superviseurs de zone et ceux ci de leur c t doivent passer 20 jours par mois sur le terrain et visiter pendant ce laps de temps la totalit des 8 municipalit s dont ils ont la charge Le sous syst me de supervision
104. fflux de capitaux tran gers la dette ext rieure brute s est rapidement accrue pour passer de 2 942 millions de dollars en 1964 10 170 millions en 1972 Toutefois les r serves ont de leur c t galement augment 3 955 millions de dollars en 1972 contre 244 mil lions en 1964 ainsi que les exportations 3 900 mil lions de dollars en 1972 contre 1 430 millions en 1964 La r partition des exportations a connu des modifications int ressantes les produits agricoles perdent de leur importance tandis que les produits manufactur s en gagnent consid rablement pour arriver repr senter en 1972 28 du total des exportations Dans une premi re tape d application de ce mod le le gouvernement br silien a choisi une po litique conomique visant davantage augmenter le produit r el qu am liorer la r partition du revenu Les r sultats du recensement de 1970 ont montr que les indices de concentration du revenu s taient aggrav s entre 1960 et 1970 ce qui a suscit des pol miques que Simonsen commente comme suit Ce qu il y a d important c est que le gouverne ment face ces controverses a persist dans sa politique de productivisme et n a pas voulu pa tronner une am lioration de la r partition du revenu en prenant des mesures salariales ou autres qui auraient pu compromettre le d veloppement futur de l conomie certes le probl me de la r parti tion pr occupe bien videmment le go
105. gr rel vent de la comp tence des gou vernements des Etats et des municipalit s Les commissions municipales Le MOBRAL a eu recours divers moyens pour inciter les pr fets s occuper du programme d al phab tisation circulaires entrevues importantes r unions en vue d tudier le probl me Les res ponsabilit s sont confi es aux commissions muni cipales du MOBRAL Un document pr cise que Les v ritables agents d ex cution du programme sont les commissions municipales r parties par tout le pays elles se chargent de rassembler les analphab tes les professeurs et les moniteurs de trouver les salles de classe et d organiser les cours d alphab tisation Ces commissions r u nissent des fonctionnaires des pr fectures des hommes d affaires des membres du clerg et des associations de services et s attachent coor donner les efforts de la communaut en faveur de l alphab tisation 27 Le pr fet est charg de constituer la commis sion municipale qui comprend g n ralement cinq membres le pr sident habituellement choisi parmi les repr sentants des entreprises priv es le secr taire ex cutif qui est g n ralement le responsable des services d enseignement au niveau municipal le coordinateur g n ral et les respon sables des questions financi res de la propagande et de l information Elle peut comporter gale ment des sous commissions charg es de t ches sp cifiques et un conseil commun
106. grammes d autres coop rants de formation fort dif f rente peuvent galement contribuer efficacement l alphab tisation Il y a l un immense champ de recherches Le personnel de l enseignement primaire int gr Le programme d enseignement primaire int gr a t lanc en 1971 dans les cinq r gions du pays et JE l exp rience a port sur 33 000 adultes A la fin de cette exp rience ona proc d une valuation 22 qui a d montr que les coordinateurs et les membres des commissions municipales ont choisi plus de la moiti du personnel n cessaire parmi les sp cia listes de l alphab tisation les plus comp tents Ainsi tait assur eune meilleure connaissance de la psy chologie de l adulte de l organisation et des carac t ristiques du MOBRAL Le corps enseignant a t compl t par des ma tres issus des coles normales et n ayant pas encore travaill pourle MOBRAL par des tudiants pr parant le professorat et par des personnes sans exp rience p dagogique Plus de la moiti des enseignants poss dait une exp rience des enfants et des adolescents et a trouv que le contact avec les adultes s il posait des pro bl mes nouveaux tait n anmoins plus enrichissant et plus cr ateur L expansion de l enseignement int gr dans le cadre du programme du MOBRAL a n cessit un accroissement tr s important du nombre des ensei gnants qui d pendent directement des Secr tariats l ducat
107. hab tisme continuera d treun grave probl me pour de nombreux pays en voie de d veloppement D o l importance des efforts que font les pays pour le supprimer et l incontestable impact inter national de programmes qui comme celui du MOBRAI visent diminuer s rieusement le nombre des ill ttr s Cette influence par del les fronti res a amen le MOBRAL a cr er en septembre 1972 son D partement d assistance des relations internatio nales Ses fonctions principales sont l change d informations l assistance aux visiteurs tran gerset la pr paration de r unions internationales organis es l instigation du MOBRAL ou convo qu es par d autres institutions le MOBRAL s y faisant alors repr senter Le MOBRAL c l bre chaque ann e par des c r monies comm moratives la Journ e internatio nale de l alphab tisation 8 septembre Dans le cadre de la comm moration annuelle de cette journ e le MOBRAL a re u en 1972 une mention d honneur correspondant au Prix Mohammad Reza Pahlavi R unions l tranger Le personnel technique du MOBRAL assiste de plus en plus aux cours et aux r unions organis s dans la r gion latino am ricaine ou en dehors de celle ci Certains de ses sp cialistes ont pris part aux cours du Centre r gional d alphab tisation fonc tionnelle dans les zones rurales d Am rique latine CREFAL Mexico et ceux du Centre r gional d ducation des adultes CREA Venezuela Des
108. hab tisme sont en de de la r alit Le Br sil a effectu r guli rement ses recense ments d mographiques d cennaux en appliquant le crit re suivant fix par l Institut br silien de g o graphie et de statistiques IBGE pour juger du degr d alphab tisation sont consid r es comme alphab tes les personnes capables delire et d crire une lettre courte bilhete en quelque langue que ce soit celles qui ne peuvent pas signer leur propre nom sont regard es comme analphab tes Les droits de l population alphab tis e L article 147 de la Constitution nationale aux termes de l alin a a de son paragraphe 3 stipule que les analphab tes ne peuvent tre ni lecteurs ni li gibles Pour pouvoir participer aux activit s lec torales il est indispensable aussi bien pour les hommes que pour les femmes d avoir 18 ans r volus et de poss der une carte d lecteur celle ci n est d livr e qu la personne qui pr sente un cer tificat scolaire ou qui prouve qu elle est capable de lire et d crire La preuve de cette capacit n est pas tr s probante le Code lectoral pr voit qu au moment de l inscription l int ress doit crire la date et signer ce qui dans la pratique permet certains analphab tes de reproduire des trac s correspondant ces deux op rations Ceux qui l heure actuelle pr sentent le certificat d alphab tisation d livr par le MOBRAL sont inscrits sans difficul
109. hui de moyens lui permettant d ap pr cier d une mani re tr s s re le rendement du programme malgr la grande extension de ce dernier Les valuations initiales Il n en a pas toujours t ainsi A ses d buts le MOBRAL a d se contenter de faire des valuations fragmentaires faute d une infrastructure technique suffisamment d velopp e C est pourquoi l valua tion du programme d alphab tisation fonctionnelle se pr sentait plut t comme un contr le effectu gr ce aux bulletins de pr sence et de simples questionnaires envoy s aux charg s de cours de l alphab tisation ce qui permettait aux centres de coordination et au MOBRAL central de se faire une id e g n rale de la marche du programme et d en planifier le d veloppement surtout du point de vue quantitatif En 1970 un premier chantillonnage portant sur 40 municipalit s et un second effectu en 1971 et au d but de 1972 propos de 337 municipalit s ont permis des approximations plus pr cises sur le d roulement du programme Au cours de sa phase exp rimentale de 1971 le programme d ducation int gr e a t valu par le MOBRAL au niveau national partir d enqu tes concernant 24 municipalit s pilotes dans les cinq r gions du pays On a utilis des techniques d va luation tant indirecte surtout par l tude de docu ments que directe par l envoi de missions sur le terrain Un rapport 22 fait le point de la situation t
110. i res ann es Le tableau n 5 pr sente un r sum de la situation Tableau 5 Evolution de l analphab tisme au Br sil Ann e Population Nombre Jo 15 ans et plus d analphab tes 15 ans et plus DO 1940 23 639 769 13 279 899 56 1950 30 249 423 15 272 432 50 1960 40 187 590 15 815 903 39 1970 54 338 606 17 936 887 33 Source Doc 8 Ce tableau fait ressortir un ph nom ne tr s com mun savoir l accroissement du nombre d anal phab tes en chiffres absolus et sa diminution en chiffres relatifs Si en 30 ans la population s est accrue au rythme annuel de 2 81 l analphab tisme a progress au taux de 1 01 l an Le pro bl me qui paraissait se stabiliser vers 1960 par rapport 1950 devient plus grave en 1970 o l on trouve plus de deux millions de nouveaux illettr s Les pr occupations actuelles des autorit s br siliennes se justifient en outre par le fait que le pourcentage de l analphab tisme r v l par le re censement de 1970 soit 33 d passe le pour centage global de la r gion de l Am rique latine et des Cara bes qui pour cette m me ann e s le vait selon les estimations de l Unesco 23 6 Le taux correspondant du Br sil pour 1970 se rap proche de celui de l ensemble de l Am rique latine pour les ann es 1960 32 5 et de celui du monde pour 1970 34 2 Vers 1970 le Br sil repr sentait 33 de la population de l Am rique latine et des Caraibes e
111. icipants Pour chacun des niveaux chaque maison d di tion a publi un ensemble didactique dont les divers ouvrages sont compl mentaires Les manuels l intention des professeurs sont con us de mani re faciliter l int gration des diff rents domaines d enseignement et tiennent compte du fait que la plupart des enseignants sont d unniveau profession nel peu leve On encourage la lecture personnelle etlamise en pratique de techniques individuelles Les ou vrages relatifs l ducation int gr e peuvent tre utilis s comme base d auto apprentissage Certains tudiants signalent que ce mat riel est lu par toute leur famille En fait un l ve qui poursuit ses tudes jusqu au niveau de l ducation int gr e dis pose au minimum de dix livres et de plusieurs jour naux c est dire qu il commence se constituer une petite biblioth que ce qui justifie bien le projet du MOBRAL de faire para tre avec l Institutnatio nal du livre des ditions massives d autres ou vrages mis la port e du peuple Enfin la pr sentation graphique est excellente Les livres sont abondamment illustr s de photo graphies en couleur et dans certains cas de gra phiques faciles comprendre L ampleur du mat riel publi Les maisons d dition qui ont publi du mat riel imprim l intention du MOBRAL sont au nombre de cinq Les chiffres globaux de tout ce qui a t publi jusqu la fin de 1972 figurent au tab
112. ion des Etats et des pr fectures munici pales On retrouve dans la composition de ce per sonnel les grandes lignes d ja indiqu es lors de la premi re tape exp rimentale Le personnel charg du cycle de d veloppement de la communaut Ce programme tait assur en 1972 par 5 747 ani mateurs dont la plupart taient des moniteurs du MOBRAL Certains avaient re u une formation en mati re de d veloppement de la communaut au titre de programmes divers qui ont t mis en oeuvre dans ce domaine au Br sil au cours des derni res ann es Un des manuels utilis s Vous tes action Voc e a o s adresse aux anima teurs et contient des indications leur expliquant comment connaltre la communaut et comment orienter la programmation et l application des ac tivit s de groupe pour assurer le perfectionnement de cette derni re LA FORMATION DU PERSONNEL Crit res de la formation Pour un programme nouveau massif et de port e nationale comme celui du MOBRAL la formation du personnel est une question fondamentale L ins titution fait sien le principe selon lequel la forma tion est une n cessit permanente pour tout son per sonnel Nul ne peut s en dispenser elle n est ja mais achev e Il s ensuit que les activit s de formation s adressent aux techniciens de l chelon sup rieur au personneltravaillant sur le terrain et aux dirigeants de la communaut Dans tous les cas ilne s agit pas seuleme
113. ion des agents de l alphab tisation un manuel qui leur permet de conna tre les carac t ristiques fondamentales de l aduite d organiser le processus enseignement apprentissage de ma triser les techniques du travail en groupe et d enseigner la lecture l criture et le calcul en fonction des caract ristiques de leurs l ves L alphab tisation est compl t e par deux ou vrages qui sont remis aux participants partir du troisi me mois d enseignement pour leur permettre de continuer lire Les l ves ont leur disposi tion quatre ouvrages publi s chacun par une maison d dition diff rente ils traitent de sujets tels que l instruction civique la sant et les arts m na gers exposent certaines techniques simples appli cables la vie de tous les jours et fournissent des conseils pour le travail et la vie au sein de la communaut Pour que les l ves prennent l habitude de lire la presse crite le MOBRAL publie tous les 15 jours le Journal du MOBRAL Jornal do MOBRAL tir deux millions d exemplaires et diffus lui aussi gratuitement R dig dans une langue simple et abondamment illustr il donne des informations nationales etinternationales qui aident le lecteur d butant se situer dans le monde d aujourd hui Lorsqu il commence son oeuvre d alphab tisation le maitre re oit un jeu de tableaux muraux qui lui permettent d illustrer l enseignement des mots cl s de nourrir son di
114. ion se retrouve encore davantage dans la r daction du mat riel des tin l enseignement initial de la lecture et de l cri ture Mais le MOBRAL consid re que le mat riel qu il diffuse n est pas la seule ressource p dago gique bien au contraire il appartient l ensei gnant de l interpr ter de le s lectionner et de l adapter en fonction du milieu o il exerce son 18 activit De cet apport cr ateur qui incombe au ma tre charg de l alphab tisation d pendra la port e du message d livr et le degr de fonction nalit de l alphab tisation Cette fonctionnalit est toujours relative Etant donn que les groupes qui fr quentent les centres d alphab tisation sont assez h t rog nes ilne faut pas s attendre ce que le ma tre puisse appliquer un programme en tenant compte de la situation pro fessionnelle du groupe ou de chacun des individus qui le composent Il faudrait pour cela un person nel beaucoup plus qualifi un mat riel diversifi un plan tabli bien plus longue ch ance et des ressources encore plus importantes Comme il est impossible de traiter l analphab te en fonction de sa condition particuli re de membre d un groupe d termin on le consid re en tant que citoyen d un pays en voie de d veloppement C est pourquoi dans les programmes et dans le mat riel utilis il est trait de questions telles que la sant l hy gi ne l conomie nationale les relations humaines l
115. ionnelles 2 En outre le MOBRAL central a comp tence pour a suivre la mise en oeuvre du programme dans toutes ses phases par la participation effective de ses techniciens aux t ches de planification de coordination de supervision et d valuation b organiser la formation des ma tres c coordonner les activit s relevant du pr sent accord dans le but particulier d assurer l int gration des travaux pr vus au plan d alphab tisation fonctionnelle et d ducation permanente des adolescents et des adultes dans le cadre national d proc der tout moment aux v rifications des comptes et aux ajustements jug s n cessaires et assurer un contr le afin que les objectifs du pr sent accord soient exactement remplis Clause 5 Le MOBRAL municipal a obligation outre d observer les formalit s l gales de Le se conformer aux directives et aux normes fix es par le MOBRAL central pour l ex cution du programme H d terminer les normes d utilisation et d application optimales de la capacit op rationnelle de la municipalit en vue de la r alisation des objectifs du pr sent accord II veiller ce que soit pr vu au budget de la pr fecture le poste aff rent au Fonds sp cial pour l alphab tisation vis la clause 3 IV fournir les ressources humaines n cessaires la mise en oeuvre des objectifs fix s par le pr sent accord V administrer le Fonds sp cial pour l alphab tisation par l inte
116. ip le Projet Minerva sera trait e plus en d tail au chapitre suivant Continuit de la formation t On s estefforc de transmettre p riodiquement aux agents sur le terrain des messages d encourage ment et de nouvelles connaissances techniques Dans le courant de 1972 la direction de la p dago gie a diffus travers tout le pays diff rentes cir culaires qui visaient davantage apporter une aide morale aux sp cialistes de l alphab tisation et re cueillir des informations aumoyen d enqu tes qu renforcer la formation technique de ces derniers Depuis mars 1973 le MOBRAL publie 40 000 exemplaires un bulletin mensuel LE MOBRAL INFORME qui lui permet de fournir aux collabo rateurs du programme des informations jour sur les activit s du Mouvement d entretenir l int r t de toutes les organisations participantes et de dis penser une formation permanente et nouvelle aux fonctionnaires charg s de t ches techniques 25 26 Les probl mes d ordre logistique que soul ve la diffusion rapide de bulletins et de circulaires p riodiques ont amen certains techniciens du MOBRAL envisager l tablissement d un contact hebdomadaire par radio avec les agents de l alpha b tisation Mais dans un pays aussi vaste que le Br sil c est l un probl me complexe La carri re d ducateur des adultes Un Br silien sur mille exerce des fonctions d en seignant au titre du programme du MOBRAL Cela repr sen
117. iques Autres possibilit s Nombreux sont les projets actuellement tudi s au MOBRAL pour introduire des innovations tech niques Certains sont le fait du personnel tech nique du MOBRAL alors que d autres sont pr sen t s par des institutions publiques ou priv es La mise en place du programme MOBRAL cul turel doit permettre de mettre l preuve un grand nombre de nouveaux quipements et de nouvelles techniques Certaines soci t s commerciales ont propos d assurer la fabrication massive de magn tophones cassettes afin de compl ter par des auditions en classe les cours d alphab tisation ainsi que les dif f rents programmes de l ducation int gr e On a pens utiliser la t l vision pour former des artisans et des ouvriers peu qualifi s auxquels des personnes comp tentes dans certains m tiers etmaitrisant certaines techniques simples feraient des d monstrations Afin de favoriser l usage de l criture on en visage de poursuivre des missions de radio au 45 cours desquelles il sera r pondu aux questions po s es par crit par les l ves issus du MOBRAL On tudie galement l id e d diter un calen drier populaire dont chaque feuillet fournirait des informations et des renseignements divers les uti lisateurs auraient la possibilit de retourner les feuillets au MOBRAL en faisant tat de leurs com mentaires ce qui permettrait de les adapter ult rieurement aux pr
118. isant de moniteurs il est pr vu de mener une action conjointe avec le MOBRAL ce dernier se chargerait de l alphab tisation et le SESI apporte rait sa contribution dans le domaine de la s curit les accidents du travail tant plus fr quents chez les manoeuvres ayant un faible niveau d instruction Dans un grand nombre de prisons d asiles et d h pitaux du pays il existe des centres d alpha b tisation du MOBRAL Certains d entre eux sont r serv s l alphab tisation des prostitu es Il existe galement des centres d alphab tisation pour les indiens aborig nes tels que ceux des missions sal siennes de San Marcos et de San Felix au nord du Matto Grosso l enseignement y est dispens en portugais Bien que les activit s d alphab tisation soient plus r duites en milieu rural le MOBRAL cherche les promouvoir dans des zones o il existe des organisations pouvant favoriser l acc s des paysans aux cours Il a conclu un accord avec la Conf d ration nationale des tra vailleurs agricoles pour stimuler la cr ation de centres aux termes d une circulaire d avril 1973 le secr tariat ex cutif a donn des instructions aux commissions municipales pour qu elles s assurent la collaboration du syndicat des travailleurs ruraux qui existe dans chaque municipalit Au titre de cette collaboration il serait par exemple pos sible de proc der sous la direction etla responsa bilit de la commission municipale au recense
119. ixi me mois pour les l ves qui n atteignent pas les r sultats escompt s au bout des cinq mois pr vus Comme dans tout programme de cette nature il existe le risque de voir retomber dans l analpha b tisme des l ves qui ont obtenu leur certificat Dans les zones rurales o se trouvaient en 1970 les deux tiers des analphab tes du pays les pos sibilit s de mise en pratique fonctionnelle de la lecture et de l criture sont peu nombreuses Le MOBRAL envisage de favoriser la poursuite de cette mise en pratique en ditant un mat riel de lecture abondant et en organisant des biblio th ques et des salles de lecture L o sont dis pens s des cours d ducation int gr e le risque est bien moindre apr s 18 mois de pratique continue et int ressante de la lecture et de 39 l criture l alphab tisation semble d finitivement acquise En vue de s assurer un taux lev d assiduit scolaire le MOBRAL commence par traiter ses l ves en adultes le mat riel didactique est des tin des personnes d j form es ayant des res ponsabilit s familiales et sociales la formation des ducateurs comprend des notions de psychologie de l adulte et des techniques d activit s en groupe un programme appel MOBRAL culturel a t r cemment mis en oeuvre on y recommande de confier les responsabilit s des participants au cours ainsi que la cr ation d associations du MOBRAL charg es d encourager des acti
120. l a t pen dant quelques ann es un laboratoire o taient mis l preuve toutes sortes de m thodes et de moyens techniques appliqu s l ducation des adultes La dispersion des efforts et la disproportion entre les ressources disponibles et l immensit des besoins n ont pas permis d obtenir les r sultats escompt s En 1969 le Centre national des ressources hu maines CNRH de l Institut de planification cono mique et sociale a fait une Etude sur l alphab ti sation des adultes au Br sil 10 qui permet de voir clairement quelle tait la situation juste avant la mise en marche du programme du MOBRAL Le recensement de 1970 n avait pas encore eu lieu de sorte que la demande potentielle d alphab tisation a t valu e partir d estimations l offre estre pr sent e par toute une s rie d tablissements qu il a t difficile de r pertorier du fait de leur diver sit et dans certains cas de la courte dur e de leur action et aussi en raison de l insuffisance des donn es statistiques disponibles Le rapport donne la liste suivante des principales institutions qui selon des modalit s les plus diverses sont inter venues dans le domaine de l alphab tisation Enseignement suppl tif Cr par la loin 4024 du 20 d cembre 1961 relative aux directives et fon dements de l ducation nationale et ratifi e par la loi n 5692 du 11 ao t 1971 articles 24 28 du cha pitre IV cet enseignement a po
121. la Direction de la p dagogie du MOBRAL central ont t form s par un personnel sp cialis dans l utili sation de la radio des fins ducatives Ensuite 58 superviseurs soit deux par Etat ont t r unis Rio de Janeiro pendant quatre jours au cours desquels ils ont re u une formation con cernant les programmes et les m thodes visant au perfectionnement des sp cialistes de l alphab tisation Les techniciens du MOBRAL central se sont rendus dans plusieurs autres Etats pour former de nouveaux superviseurs dont le nombre s est lev 110 Les techniciens nationaux et les superviseurs d j form s ont sillonn tout le pays ont donn pendant quatre jours des cours dans les capitales des Etats et dans certaines municipalit s pilotes et ont ainsi form directement 5 802 moniteurs choisis parmi les responsables de l alphab tisa tion les plus qualifi s Ces activit s se sont d rou l es pendant le mois de juillet 1972 et ont r uni pendant des p riodes de quatre jours des groupes comprenant environ 25 moniteurs Au cours de cette phase la formation a consist en des expo s s des travaux en groupe et des commentaires propos de bandes magn tiques comportant l enre gistrement de situations cens es se produire dans un centre d alphab tisation La derni re tape s est d roul e entre le 31 juillet et le 12 ao t pendant 12 jours y compris les samedis on a organis des auditions l ai
122. le obtenu dans ce do maine ne saurait uniquement s expliquer ni par la priorit accord e cet objectif ni par la conjonc ture conomique favorable que connait le pays Certes il subsiste au Br sil des probl mes so ciaux aigus dont l analphab tisme ne repr sente qu un aspect Au lieu d tre caract ris par une bipolarit sociale ce qui est souvent le cas des pays d Am rique latine le Br sil pr sente une grande diversit de zones conomiques sociales et culturelles De longs si cles s parent par exemple la culture des aborig nes de l Amazonie de celle que l on trouve sur la c te Mais le pays change un rythme acc l r Au cours des derni res d cennies la construction de Brasilia a t la ma nifestation premi re d une politique imaginative et pragmatique face l ampleur colossale des trans formations accomplir L int gration du territoire national qui couvre 8 512 000 kilom tres carr s sera beaucoup plus effective lorsqu aura t mis en place le r seau routier qui reliera la zone ama zonique au reste du pays et dont les deux axes prin cipaux sont la transamazonienne s tendant sur plus de 6 000 kilom tres entre la c te atlantique et les Andes et la route du p rim tre nord longue de plus de 4 500 kilom tres La mise en exploita tion des zones ainsi ouvertes la production est extr mement active sous une forme aussi bien spontan e qu organis e On a pr vu qu en 1974 il
123. leau n 12 lequel fait ressortir l importance du pro gramme du MOBRAL en ce qui concerne le mat riel didactique LA SUPERVISION Pendant les premi res ann es d application du pro gramme il n a pas t pr vu de m canisme r gu lier de supervision du travail effectu la n ces sit s en tant fait sentir diff rents niveaux le MOBRAL a cr en 1973 son sous syst me de su pervision globale En effet si dans certains Etats le r seau d inspecteurs de l enseignement officiel coop rait avec le MOBRAL il manquait en g n ral une charni re technique entre les centres de coordination des Etats et les commissions munici pales v ritables agents d ex cution du programme Grand nombre de ces derni res notamment celles qui disposent de ressources importantes ont af fect aux diff rents centres d alphab tisation un ou plusieurs superviseurs municipaux qui remplissent des fonctions diverses et utilisent des m thodes 47 tr s variables Le MOBRAL avait besoin d avoir son propre r seau de superviseurs il l a cr en 1973 apportant ainsiune preuve suppl mentaire du dynamisme et du renforcement du programme Tableau 12 Mat riel didactique publi par des maisons d dition priv es pour le MOBRAL 1970 1972 a 1970 1971 1972 Alphab tisation Manuel du sp cialiste de l alphab tisation 75 040 118 000 200 100 Livre de lecture 1 526 000 2 310 000 4 844 000 Livre de math matiques 1 5
124. les et qu il soit tenu compte des caract ristiques culturelles propres aux populations qui vivent l cart pour lesquelles l emploi de l alphabet n a pas signifi grand chose jusqu pr sent il faudra qu un effort suppl mentaire soit fourni par les Etats et les mu nicipalit s pour que les cours g n ralis s de l du cation int gr e absorbent les contingents importants d adultes alphab tis s chaque ann e par le MOBRAL en outre les organismes sp cialis s dans la forma tion professionnelle devront largir leur action pour offrir le compl ment conomique indispensable au processus d enseignement enfin une action d une telle envergure ne manquera pas de se traduire 58 dans le comportement de la soci t par d importants changements qui devront tre tudi s en temps op portun Pour faire face ces t ches essentielles et pour compl ter son programme d alphab tisa tion proprement dite le MOBRAL dispose l heure actuelle en plus de son organisation efficace et d j bien implant e des nouveaux services de re cherche et de supervision qui doivent tre les or ganes permettant le mieux de percevoir les pro bl mes en suspens et de comprendre ia significa tion des r sultats obtenus Enfin ilconvient de reconna tre que l action du MOBRAL d passe d j les fronti res du Br sil et s inscrit avec tous ses probl mes et toutes ses solutions dans le cadre de l effortlatino am ricain et mon
125. lics ou du monde des lettres consacrent l alphab tisation une bonne partie de leur temps avec abn gation et sollicitude et envisagent la solution d un probl me en appa rence purement ducatif avec une mentalit d homme d affaires de chef d entreprise de m decin Ils d clarent par ailleurs que leur contribution cette solution a enrichi leur vie personnelle qui a pris une nouvelle dimension sociale Ainsi pour rait on dire que les mobilisateurs ont fini par tre mobilis s du fait du processus auquelils collaborent Un syst me d enseignement quel qu il soit devrait n avoir rien perdre mais au contraire beau coup gagner de cette intervention venue de l ex t rieur dans un domaine traditionnellement ferm Mais c est l apport populaire au programme du MOBRAL qui rev t les aspects les plus vari s modestes et ing nieux Il taudrait uu Jour consi gner toutes ses manifestations enun recueil dont la lecture serait sans aucun doute fort stimu lante Citons titre d exemple la ville de Ribeir o Preto Etat de Sao Paulo o les distribu teurs de gaz liqu fi se chargent de recueillir domicile les revues et les livres inutilis s pour les remettre la commission municipale Ce ma t riel est alors tri ce qui en est retenu est diffus au moyen d un v hicule sp cialement am nag en microbiblioth que aux centres d alphab tisation et d ducation int gr e ainsi qu aux salles de lecture
126. lupart directeurs des programmes d alphab tisation et d ducation des adultes des pays d Am rique latine et des Cara bes 4 sp cialistes de l Unesco 95 membres du MOBRAL et 27 repr sentants d autres organismes Au cours du s minaire les participants ont eu l occasion de discuter des implications strat giques que suppose la lutte massive contre l analphab tisme en ce qui concerne notamment l laboration du mat riel didactique l chelon national de la formation du personnel en dehors des voies tradi tionnelles et du caract re fonctionnel des proces sus d enseignement De plus les responsables des services ont proc d un important change de vues qui pourra donner lieu des actions bila t rales de coop ration 29 Conclusion Tout au long de la pr sente tude ont t expos s certains des probl mes les plus importants que pose l ducation au Br sil et celui entre autres de l analphab tisme on a pr sent le Mouvement br silien d alphab tisation MOBRAL qui a t charg par les autorit s br siliennes de r duire au maximum les taux d analphab tisme qu avait fait ressortir le recensement de 1970 Des infor mations ont t fournies concernant les fondements juridiques et th oriques du Mouvement son orga nisation les personnes participant au programme les diff rentes t ches qu il doit affronter et leurs caract ristiques techniques ainsi que les r sultats obtenus ce jour
127. me un promoteur au niveau de la communaut C est ce propos que le MOBRAL peut jouer un r le extr mement important en stimulant les en seignants se situant aux chelons les plus modestes du syst me ducatif et enles aidant acqu rir de nou velles qualifications Jusqu pr sent la strat gie a vis principalement affronter le probl me dans les zones urbaines lorsqu il faudra appliquer le programme dans les zones rurales les efforts fournir en mati re de formation professionnelle seront sans doute l une des cl s du succ s Comme un nombre important de sp cialistes de l alphab tisation n ont re u qu une formation pri maire il s ensuit que les adultes alphab tis s au ront peut tre des difficult s poursuivre des tudes Les cours d une dur e de 12 mois de l en seignement primaire int gr r clament un person nel plus hautement qualifi Le niveau universitaire du personnel charg de l alphab tisation d pend des possibilit s offertes par le syst me d enseignement local C est ainsi que l enqu te effectu e a montr que sur les 3 631 sp cialistes de l Etat de Sa6 Paulo 65 seulement 1 8 taient de formation primaire 1 967 54 17 taient dipl m s d une cole normale d instituteurs et 670 18 45 taient des tudiants ou des profes sionnels de niveau universitaire Dans la munici palit de Ribeir o Preto de ce m me Etat qui compte plusieurs centres d enseignement s
128. milieu urbain Ainsi par exemple tandis que l enseignement primaire touchait en 1970 62 3 des enfants de 10 14 ans dans les milieux urbains le chiffre correspondant dans les milieux ruraux n tait que de 43 5 En 1970 60 5 des enfants des zones rurales qui suivaient les cours de l en seignement primaire le faisaient dans des coles tenues par un seul ma tre Tableau 2 Taux de scolarisation par groupe d ge 1970 Groupe Population Population Taux de d ge totale scolaris e de scolarisation en milliers en milliers 5 9 13 301 5 822 43 8 10 14 11 666 8 066 69 1 15 19 10 203 3 675 36 0 20 24 8 422 1229 14 6 5 24 43 592 18 792 43 1 Sources Docs 5 et 6 L tude de la r partition des effectifs entre la lre et la 6e ann e de l enseignement primaire donnait pour 1970 les r sultats suivants Nous indiquons galement les chiffres de 1960 pour faire ressortir la tendance de cette d cennie Tableau 3 R partition en pourcentage des effectifs par ann e de scolarit et par zones dans l enseignement primaire Ann es Milieu tre et 2e 3e et 4e Se et 6e TOTAL Urbain 60 08 34 23 5 69 100 00 Rural 78 88 19 48 1 64 100 00 Total 1970 67 05 28 75 4 20 100 00 Total 1960 74 05 25 50 0 45 100 00 Source Doc 5 Revis par le MOBRAL Ces donn es expliquent l volution scolaire pendant la p riode 1960 1971 d un m me groupe d l ves d ge identique 1960 Entrent en premi re ann e
129. mme il l entend L article 2 de la loi mobilise en faveur de l al phab tisation deux secteurs l administration pu blique et les tudiants des enseignements secon daire et sup rieur la contribution du premier secteur tant obligatoire et celle du second b n vole La loi approuve au titre de son article 3 un plan annexe d alphab tisation fonctionnelle et d du cation permanente des adolescents et des adultes En fait l heure actuelle le MOBRAL m ne son action selon un programme qui diff re du plan ini tial et qui est le r sultat des reformulations an nuelles dont il est fait mention l article en question Cr en vertu de l article 4 le MOBRAL est une fondation laquelle l article 6 accorde l autonomie administrative et financi re Au Br sil les fonda tions sont des institutions priv es dont l activit est r gie par les articles 24 et suivants du Code civil Pour que certaines op rations du secteur public soient men es avec une plus grande sou plesse le gouvernement les confie des fonda tions qui sont des organismes d centralis s pou vant signer des contrats recevoir des donations entreprendre des campagnes Comme c est le cas pour l Institut du livre le MOBRAL se situe dans la sph re du minist re de l Education et de la Cul ture ce qui permet une planification conjointe d op rations convergentes visant au d veloppement de l ducation l chelle nationale L article 11 traduit
130. mmes et des re us ainsi que des demandes ou des requ tes apr s avoir re u les directives correspondantes de r soudre de petits probl mes concernant les v nements de la vie de tous les jours de faire des additions ou de contr ler les fac tures des achats effectu s de calculer le co t des denr es alimentaires n cessaires sa famille de faire des changes courants de monnaie billets et pi ces de calculer le temps n cessaire pour effectuer des d placements et des voyages de s exprimer oralement et par crit d une mani re simple mais compr hensible et de faire part de ses id es sur des questions diverses de lire et d interpr ter de brefs extraits de journaux revues lettres etc ainsi que de con sulter l annuaire du t l phone ou le r pertoire des rues de lire et d ex cuter des ordres crits Si le MOBRAL jouit d une grande autonomie pour ses activit s en mati re d alphab tisation il n en reste pas moins que par certains c t s il est li au syst me officiel d ducation En premier lieu il faut souligner que les plans duminist re de l Edu cation et de la Culture pr voient l augmentation du taux de scolarit chez les enfants d ge scolaire dont un tiers aujourd hui ne fr quente pas l cole On estime 500 000 le nombre d enfants qui chaque ann e atteignent l ge de 15 ans en tant encore analphab tes Dans de nombreuses zones les projets du mi
131. n de 15 unit s locales qui op rent l int rieur de la ville et dis posent de 59 techniciens On pourrait videmment multiplier les exemples confirmant l existence d un fort soutien financier aux activit s du MOBRAL Les co ts Les informations obtenues pour l ann e 1972 ont permis au MOBRAL de d terminer les co ts uni taires correspondant ses diff rents programmes Pour les cours d alphab tisation dont la produc tivit finale est de 52 le co t par adulte alpha b tis est de 57 62 cruzeiros 9 50 dollars Ce chiffre comprend 11 68 cruzeiros pour le mat riel didactique 40 70 cruzeiros pour la r mun ration du personnel enseignant et 5 24 cruzeiros pour les frais administratifs et les pertes Si on tablit ces calculs non pas partir du nombre des adultes r ellement alphab tis s mais en tenant compte du nombre total de participants c est dire d l ves pr vus dans les accords le co t unitaire est de 29 27 cruzeiros 4 83 dollars En ce qui concerne le programme d ducation int gr e les co ts pour le MOBRAL se r duisent ceux du mat riel didactique et 10 de frais d administration et de pertes le co t unitaire se chiffre 12 21 cruzeiros 2 01 dollars par l ve participant Les professeurs sont dans ce cas r mun r s par les secr tariats de l enseignement des Etats et des municipalit s Pour ce qui est du programme de d veloppement communautaire le co t
132. n du MOBRAL et le statut du 29 mars 1968 tablissent le cadre de base de ce dernier Ces deux instruments sont des textes de synth se qui permettent d adopter avec souplesse des me sures techniques et administratives en les adaptant aux exigences d une t che en perp tuelle expansion On a ainsi vit que le MOBRAL ne reproduise les sch mas d organisation que l on trouve dans l ad ministration publique traditionnelle on a su faire temps une distinction entre les fins etles moyens on a essay et on continue s efforcer de lib rer l institution de toute tendance la bureaucratie Ce dynamisme qui caract rise le MOBRAL permet son personnel d affronter les t ches qui lui in combent dans un esprit cr ateur Le souci de for mer le personnel et d valuer les diff rents aspects du programme fait que tout peut tre remis en ques tion et que la m thode de l exp rimentation par voie de tentatives successives a jou un r le important dans un domaine de l ducation o aucune tradition ne s est r v l e infaillible La seconde caract ristique importante du MOBRAL est la tendance la d centralisation et la d con centration Comme onl exposera bient t le MOBRAL n est pas un organe d ex cution de l oeuvre d alpha b tisation cette derni re est confi e des institu tions locales autonomes Il existe une certaine pr vention contre un accroissement d mesur des or ganes centraux de direction et un gran
133. n ou d amis en re vanche dans un second temps le passage l du cation int gr e a t chez la plupart d entre eux la cons quence d une d cision personnelle de pour suivre des tudes pour am liorer leurs conditions de vie Cinquante 72 des personnes question n es au cours de l enqu te d j mentionn e ont ex prim le d sir de poursuivre des tudes et de pas ser au stade correspondant l ancien gymnasio organis dans la mesure du possible selon les normes du MOBRAL Dix neuf 43 d entre elles indiquaient que le but vis apr s la fin des tudes primaires tait l obtention d un meilleur emploi Les r sultats de cette enqu te r v lent un fait extr mement important pour l action future du MOBRAL la d cision d un tudiant de s inscrire aux cours du MOBRAL et de les suivre int grale ment d pend de facteurs multiples et cette d ci sion est facilement remise en question pendantles premiers mois mais une fois franchie avec suc c s l tape de l alphab tisation la plupart des l ves souhaitent participer aux cours de l duca tion int gr e et lorsqu ils les terminent ils es p rent trouver de nouvelles possibilit s soit dans le cadre technique et administratif du MOBRAL soit dans des organismes leur permettant d am liorer leurs qualifications professionnelles L abandon des cours par les l ves On trouvera au chapitre 5 une tude quantitative de ce probl me L aba
134. n sur quatre Dans ie tableau n 7 on constate qu en termes absolus l analphab tisme est demeur pratique ment stationnaire au cours des 30 derni res ann es dans le groupe d ge de 15 29 ans et qu il n a cess de cro tre dans les groupes de 30 ans et plus Tableau 7 Population totale et population analphab te par grands groupes d ge Groupes d ge Ann e de recensement De 15 29 ans 30 ans et plus 1940 Population totale 11613 648 12 026 121 Population analphab te 6 272 676 7 007 223 1950 Population totale 14 625 725 15 623 698 Population analphab te 6 847 119 8 425 313 1960 Population totale 18 511 927 21 675 663 Population analphab te 6 231 583 9 584 320 1970 Population totale 25 172 450 29 166 156 Population analphab te 6 462 386 11 474 501 Sources Docs 9 et 10 En ce qui concerne la r partition par sexe l vo lution a t la suivante par simplification il n a t tenu compte que des recensements de 1940 et de 1970 Tableau 8 Taux de l analphab tisme par sexe et groupes d ge Ann es de recensement 1940 1970 Groupe d ge Total H F Total H F 15 ans et plus 56 22 49 82 62 52 33 11 29 98 36 15 15 19 ans 54 68 5383 55 49 22 96 24 39 21 61 20 29 ans 53 83 4841 5896 27 57 26 11 28 94 30 39 ans 5461 4603 63 30 32 03 27 88 36 07 40 49 ans 58 36 4923 68 24 37 92 3247 43 48 50 ans et plus et ge ind termin 62 75 53 40 71 89 48 61 4103 56 14 Source Doc 9
135. ndon des cours par les l ves d pend grandement de la situation professionnelle de l l ve C est ainsi que les ouvriers du b ti ment par exemple pourront facilement suivre des cours dans un centre proche de l difice qu ils construisent mais ils ne les fr quenteront plus quand ils seront en ch mage ou quand ils commen ceront des travaux dans un autre endroit Dans le milieu rural il a t sugg r aux commissions municipales de synchroniser au mieux le calen drier des centres d alphab tisation et celui des travaux agricoles Auniveau de l ducation int gr e le changement de domicile et les imp ratifs professionnels sont les causes les plus importantes d abandon tandis que les questions de sant et de travail expliquent les absences occasionnelles On n a pas mis au point une preuve g n rale permettant d valuer le niveau culturel et intellec tuel des l ves qui entrent dans un centre d alpha b tisation Le fait que dans les r gions du nord et du nord est 36 des l ves de ces centres aient d j fr quent l cole tendrait faire croire que certains adolescents et adultes sont des analpha b tes chroniques incapables d acqu rir les tech niques de la lecture et de l criture L exp rience du MOBRAL r v le que lorsqu un l ve ne parvient pas apprendre lire et crire dans le laps de temps pr vu il est tr s difficile de le r cup rer c est ce qui explique l instauration d un s
136. nes p riph riques par suite des migra tions rurales un pourcentage important d l ves qui ont abandonn l cole et qui ont chou dans leurs tudes avant d tre alphab tis s ainsi que des enfants qui n ont jamais t scolaris s Dans neuf coles municipales on a organis 13 groupes comptant au total 260 enfants L exp rience avait pour objet de se rendre compte si par un processus acc l r d alphab tisation en appliquant le mod le du MOBRAL et en utilisant son mat riel didactique il tait possible de former ces enfants et de les rendre aptes entrer en mars 1973 en troisi me ann e de l enseignement primaire L ex p rience a comport deux tapes tout d abord cinq mois d alphab tisation proprement dite et en suite quatre mois consacr s au renforcement de cette alphab tisation et des activit s en vue de r in t grer l l ve dans le syst me normal d enseigne ment Au processus d enseignement sont venues s ajouter des activit s de formation et de super vision des enseignants des r unions avec les pa rents et des preuves de contr le Les dix cri t res d alphab tisation d j mentionn s ont t adapt s en fonction de l ge des enfants Les r sultats ont t satisfaisants Sionlaisse de c t les l ves ayant cess de fr quenter les cours 68 des participants sont devenus alpha b tes au terme de la premi re tape 70 des l ves ayant particip la seconde tap
137. nformation Canada OTTAWA Ont Librairies 640 Ouest rue Sainte Catherine MONTR AL r11 Qu 1683 Barrington St HALIFAX N S 393 Portage Ave WINNIPEG Manitoba 171 rue Slater OTTAWA Ont 221 Yonge St TORONTO Ont 800 Granville St VANCOUVER B C MAM Archbishop Makarios 3rd Avenue P O Box 1722 NICOSIA Librairie populaire B P 577 BRAZZAVILLE Centre d dition et de diffusion africaines B P 4541 ABIDJAN PLATEAU Librairie nationale B P 294 PORTO Novo Ejnar Munksgaard Ltd 6 N rregade 1165 K BENHAVN K Librairie Kasr El Nil 38 rue Kasr El Nil Le CAIRE National Centre for Unesco Publications 1 Talaat Harb Street Tahrir Square CAIRO Toutes les publications Ediciones Iberoamericanas S A calle de Ofiate 15 MADRID 20 Distribuci n de Publicaciones del Consejo Superior de Investigaciones Cient ficas Vitrubio 16 MADRID 6 Librer a del Consejo Superior de Investigaciones Cient ficas Egipciacas 15 BARCELONA Le Courrier seulement Ediciones Liber apartado 17 ONDARROA Viscaya Unesco Publications Center P O Box 433 NEW YORK N Y 10016 Akateeminen Kirjakauppa 2 Keskuskatu HELSINKI Librairie de Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris CCP 12598 48 Anglo Hellenic Agency 5 Koumpari Street ATHINAI 138 Librairie A la Caravelle 1 36 rue Roux B P 111 PORT AU PRINCE Librairie Attie B P 64 OUAGADOUGOU Librairie catholique Jeunesse d Afrique OUAGA
138. nfront de plus en plus souvent un probl me important savoir celui des possibilit s de qualification professionnelle qu il peut offrir aux l ves ayant suivi ses cours notamment ceux de l enseignement primaire int gr Les partici pants aux programmes sont en majeure partie des inemploy s ou sous employ s que le personnel du MOBRAL s efforce de faire entrer dans des tablis sements de formation professionnelle Ilesturgent d tablir des liens troits entre l ducation des adultes et la formation professionnelle car il ne faut pas oublier que selon le recensement de 1970 64 de la population conomiquement active comp taient moins de 4 ann es de scolarit 15 Il existe au Br sil de nombreuses institutions qui se chargent de former des travailleurs d j employ s ou en qu te d emploi On tend actuelle ment tablir des rapports de coop ration entrele MOBRAL et ces entit s Le MOBRAL peut donner des cours d alphab tisation et d enseignement pri maire aux personnes d sireuses de recevoir une formation professionnelle par ailleurs un grand nombre des l ves alphab tis s par le MOBRAL ne pourrait viter le ch mage qu en obtenant par la suite les qualifications n cessaires dans les tablis sements appropri s Le Programme intensif de pr paration de la main d oeuvre PIMPO a form de 1964 date de sa mise en oeuvre 1972 658 802 travailleurs dans les secteurs primaire secon daire et
139. nist re qui d termineront le futur niveau d alphab tisation de la population br silienne se sont traduits par d int ressantes formes de coop ration entre le MOBRAL et le sys t me scolaire On a d j vu que dans les r gions du nord et du nord est 26 des l ves qui suivent les cours d alphab tisation du MOBRAL ont jus qu 14 ans d ge ces enfants fr quentent les centres habituels d alphab tisation soit parce qu ils n ont pas d cole soit parce qu ils sont d j int gr s au monde du travail Il est difficile de faire valoir le principe selon lequel ils devraient suivre les cours du syst me officiel d ducation alors qu ils en ont t cart s pour de puissantes 40 raisons sociales Le MOBRAL estime pr f rable de les alphab tiser sans tarder et si possible de les amener refr quenter l cole ou suivre les cours d ducation primaire int gr e Il est gale ment incontestable n anmoins que l on pourrait faire valoir des raisons psychologiques pour que soit pr vu un traitement sp cial en faveur de ce secteur de la client le du MOBRAL Pour r soudre au mieux cette question les tech niciens de la commission municipale de Porto Alegre Etat de Rio Grande do Sul ont effectu entre avril et d cembre 1972 une exp rience d nomm e MOBRAL infanto juv nile 20 laquelle ont collabor les autorit s locales en mati re d ducation On trouve Porto Alegre notamment dans les zo
140. nt de donner des notions sur les techniques de l ducation des adultes ou de transmettre 32 quelques recettes d organisation on s efforce aussi de faire comprendre au personnel les pro bl mes du d veloppement conomique et socialet de le rendre capable d adapter avec imagination en fonction du milieu et du niveau envisag s les normes g n rales tous les cas qui peuvent se pr senter lui dans l accomplissement de sa t che Par ailleurs la formation est organis e selon une structure en forme de pyramide pour tirer parti de celle qui est propre au MOBRAL les quipes centrales se forment elles m mes en ap profondissant les probl mes qui se posent dans chaque domaine elles assurent la formation des coordinateurs et des superviseurs au niveau de la r gion ou de l Etat et ces derniers transmettent ces connaissances au personnel qu ils initient sur le terrain Le MOBRAL cherche galement d l guer ses fonctions en ce domaine dans la mesure du pos sible certains aspects de la formation d ment sp cifi s et approuv s sontconfi s des quipes de techniciens avec lesquels sont pass s les con trats correspondants Moyens de la formation L extension du programme a amen le MOBRAL a cr er en 1972 une direction de la recherche et de la formation Cette direction est install e dans un difice distinct de celui du Si ge central situ sur la route du Corcovado la fois pr s du MOBRAL central e
141. nt et le b n ficiaire de ce d veloppement La formation est renforc e par un mat riel di dactique fourni gratuitement tous les enseign s dont le contenu expos plus avant r pond g n ralement l ampleur des objectifs indiqu s Chaque professeur dispose d un manuel d instructions et d un ensemble de tableaux muraux destin s au travail en groupe En 1972 sur 100 adultes ayant re u un ensei gnement dans le cadre d un accord 42 ont t al phab tis s la fin du cinqui me mois Ce r sul tat a t consid r comme insuffisant c est pour quoi il a t pr vu un sixi me mois de cours 39 compl mentaires ce qui a permis 10 autres l ves d obtenir leur certificat ainsi le rende ment du syst me a t de 52 pour cette m me ann e partir de ces donn es on peut conclure que le co t pour le MOBRAL compte non tenu des contributions de la communaut a t de 29 27 cruzeiros par l ve inscrit dans le cadre d un ac cord et de 57 62 cruzeiros par l ve alphab tis C est le ma tre charg des cours d alphab tisa tion qui value lui m me les connaissances ac quises par l l ve il tient compte cette fin des 10 crit res suivants 14 selon lesquels ne peut tre consid r comme alphab tis que l l ve ca pable avec une aisance relative de lire et d crire son nom son adresse et ceux de toute sa famille de r diger de courtes notes des t l gra
142. nt ou fr quenter des tablissements sp cialis s dans la formation professionnelle Le cours d une dur e totale de 16 mois sera divis en quatre p riodes de quatre mois Aucours de chaque p riode seront tudi s les 15 sujets suivants ducation communication nature travail production transports alimentation habitat hy gi ne sant sports activit s r cr atives tou risme ducation civique et culture Tous ces sujets se rattachent dans le cadre g n ral du programme neuf mati res ou disciplines principales mais ils seront tous trait s globalement L int r t r side dans le fait qu au cours de chacune des quatre p riodes les m mes sujets seront abord s sous un angle et avec une pr sentation diff rents sans mo dification de leur contenu ou de leur niveau de difficult Ainsi il sera possible de d terminer la fin de chaque p riode les l ves ayant surmont les difficult s du cours et ceux qui devront reprendre jusqu quatre fois et sous une forme vari e des cours de l ducation int gr e Logiquement un l ve qui aura abandonn l cole primaire auniveau de la troisi me ann e devra pouvoir terminer les cours de l ducation int gr e apr s la premi re ou seconde p riode de quatre mois tandis qu un l ve r cemment alphab tis sera peut tre contraint de 44 suivre les cours jusqu la fin Tous les quatre mois on r organisera les groupes en tenant compte
143. nt permis de former plus de 113 000 personnes ainsi que 2 000 moni teurs de l alphab tisation Dans plusieurs locali t s les femmes qui viennent d tre alphab tis es peuvent continuer s instruire en suivant des cours d arts m nagers qui sont organis s avec le con cours de la l gion Le MOBRAL et la l gion pr parent actuellement un programme de formation par correspondance destin 20 000 dirigeants Le MOBRAL a sign un accord avec la Fonda tion Gaucha du travail de l Etat de Rio Grande do Sul pour assurer la formation de 10 000 nouveaux alphab tes La d l gation des t ches techniques Pour r pondre la fois l une des caract ristiques du processus actuel de d veloppement du pays qui stimule l initiative priv e et au d sir du MOBRAL central de n avoir qu un nombre minimal de fonc tionnaires ce dernier confie la r alisation de cer taines tudes et l examen de certaines questions sp cifiques de son plan de travail des entit s pu bliques ou priv es comp tentes Voicitrois exemples de ce type de coop ration Depuis 1970 la production du mat riel didac tique utilis dans les programmes d enseignement du MOBRAL est confi e des maisons d dition Ces derni res re oivent des instructions g n rales du MOBRAL laborent le mat riel pr sentent leur projet et s il est accept le publient et le diffusent Comme les tirages se font des millions d exemplaires ils ne peuvent
144. p rations aux situa tions concr tes et donne aux prosrammes un plus grand dynamisme dans la mesure o une fois les probl mes cern s il offre le moyen de les r soudre au niveau correspondant 33 Le MOBRAL en d finit comme suit les objec tifs g n raux assurer une meilleure utilisation des res sources humaines et mat rielles 48 coordonner l application harmonieuse des plans et programmes tous les niveaux orienter et coordonner les t ches dans tous les domaines d activit du MOBRAL promouvoir l valuation totale du syst me MOBRAL et en garantir l efficacit en tablissant des normes minimales de port e universelle 33 Lorsque le r seau de supervision aura t mis en place on esp re que l ensemble du syst me MOBRAL atteindra sa pleine efficacit que le processus enseignement apprentissage touchera la plus grande partie de la population pour un co t minimal et qu on disposera d un m canisme sup pl mentaire de formation en cours de service pour tout le personnel et notamment pour les duca teurs travaillant sur le terrain Processus de cr ation du sous syst me Les id es relatives la n cessit d un sous syst me de supervision et ses caract ristiques remontent au d but du MOBRAL et elles se sont concr tis es au cours du second semestre 1973 tant au niveau de la Direction de la supervision et de la planifica tion qu celui de tous les organismes centraux r
145. pass s avec ces der ni res et 3 le paiement aux commissions muni cipales de leurs activit s d enseignement lar mu n ration tant calcul e en fonction du nombre des l ves Dans le cas de l alphab tisation l instruc teur recevait en 1973 24 cruzeiros 3 96 dollars par adulte participant aux cours du quatri me mois d enseignement Le personnel charg du sixi me mois d alphab tisation cours compl mentaire or ganis en cas de besoin re oit 4 80 cruzeiros 0 79 dollar Les responsables du programme de d veloppement de la communaut re oivent 5 30 cruzeiros 0 87 dollar par participant Les ma tres qui dispensent l enseignement primaire in t gr d pendant des secr tariats de l ducation des Etats et des municipalit s et leur salaire est va riable Dans leur cas le MOBRAL se limite as surer la formation du personnel et fournir le ma t riel didactique 26 L apport des Etats et des municipalit s Les ressources du MOBRAL ne sont pas les seules financer la lutte contre l analphab tisme Cer taines d penses sont couvertes par la communaut Au niveau de la municipalit un effort consid rable doit tre fait allant de la r mun ration des sp cialistes locaux jusqu l achat de craie De nombreuses municipalit s ont cr d importants bureaux techniques se servent de v hicules payent des loyers versent aux sp cialistes de l alphab tisation des r tributions sp ciales p
146. phab tisation b n ficie en der nier lieu du concours de 100 000 110 000 sp cialistes qui comme on l a d j dit ne sont pas fonctionnaires du MOBRAL Ce sont les commis sions municipales qui les engagent par contrat aux termes des accords conclus avec le MOBRAL et qui les r mun rent en fonction du nombre d l ves dont ils ont la charge Le direction de la p dagogie du MOBRAL central a effectu au cours du premier semestre 1972 une tude sur les qualifications de 66 845 responsables de l alphab tisation travaillant dans 2 650 munici palit s ces chiffres correspondent approximative ment aux deux tiers du programme Les r sultats figurent dans le tableau suivant Tableau 10 Qualifications des sp cialistes de l alphab tisation Premier semestre de 1972 En pourcentages R gion Etudes ler cycle 1er cycle primaires complet incomplet compl tes ou 8 ans entre 5 incompl tes et 7 ans jusqu 4 ans d tudes Nord 49 80 4 66 11 39 Nord Est 58 30 3 52 12 85 Sud Est 34 61 4 65 9 21 Sud 30 44 10 74 16 26 Centre Ouest 34 81 7 57 20 40 TOTAL 47 27 4 68 12 20 Ce tableau appelle quelques commentaires En premier lieu on constate que pr s de la moiti des personnes charg es des cours d alpha b tisation a seulement suivi compl tement ou in compl tement le cycle de l enseignement primaire 4 ans d tudes Certaines d entre elles sont ins crites aux cours de l enseignement suppl tif
147. point de vue quantitatif cet enseignement touche peine une partie des adultes que le MOBRAL estime alphab tis s l expansion n cessaire suppose des efforts budg taires suppl mentaires au niveau de l Etatet de la municipalit Du point de vue qualitatif la conception ducative du MOBRAL qui inspire le programme actuel de l ducation int gr e doit cor respondre quant aux principes et aux m thodes celle de l enseignement dispens ces niveaux Le d veloppement de la communaut Les dirigeants du MOBRAL soulignent que l orga nisation et le d veloppement de la communaut font obligatoirement partie int grante tant du processus d alphab tisation que de celui de l ducation int cr e Que ce soit dans les cours de formation du personnel enseignant ou dans le mat riel d ensei gnement il est rappel qu duquer un adulte con siste le rendre apte assumer de plus grandes responsabilit s dans la vie communautaire aux che lons local et national Cependant comme un grand nombre d adultes nouvellement alphab tis s n ont pas eu la possibi lit de suivre les cours de l ducation int gr e le MOBRAL a cr partir de 1971 un cycle de deux mois destin aux l ves ayant termin leur alpha b tisation ce cycle d nomm programme de 42 d veloppement de la communaut a pour objectif g n ral d amener les l ves alphab tis s participer la vie communautaire en le
148. qu au mois de mai 1973 Pour les indications chiffr es aff rentes aux questions financi res le cruzeiro a t calcul au taux de change en vigueur le 3 mai 1973 soit 6 06 cruzeiros pour un dollar des Etats Unis Les sources documentaires sont indiqu es par un num ro entre parenth ses et le lecteur trouvera les r f rences correspondantes l annexe 5 Les donn es qui ne sont pas tay es par des citations bibliographiques ont t fournies par les autorit s du MOBRAL ou recueillies sur le terrain par les fonctionnaires de l Unesco Chapitre 1 Le probl me LE CONTEXTE GENERAL Pour comprendre le probl me de l analphab tisme au Br sil et saisir l importance des efforts accom plis pour le supprimer il faut situer les deux faits dans un cadre plus g n ral celui du d veloppement du pays Vers la fin de 1972 la population du Br sil a atteint le chiffre de 100 millions d habitants soit le tiers de la population totale de l Am rique latine Du point de vue d mographique le Br sil est le septi me pays du monde Au cours de la derni re d cennie le taux d accroissement de la population a t de 2 9 Cette population se r partit g ogra phiquement de facon tr s irr guli re tandis que dans les zones amazoniques la densit se situe aux alentours de 1 habitant au kilom tre carr dans la r gion du sud est la plus peupl e du pays elle atteint 44 habitants 1 En 1972 le produit int rie
149. r viter de se perdre en longues consid rations th o riques sur des actions qui de toute vidence doivent tre entreprises On peut faire une autre constatation importante le MOBRAL n a pas cr une m thode d alphab ti sation L enseignement de la lecture et de l cri ture se fait partir de m thodes diverses propo s es par les entreprises qui ont dit le mat riel didactique Pour la formation du personnel on fait appel des m thodes de toute sorte Dans toutes les activit s y compris celles qui sont men es au niveau local la porte est ouverte l innovation pour modifier et perfectionner les m thodes utilis es En revanche on peut parler d un syst me du MOBRAL c est dire qu il existe un sch ma d organisation de base qui est le m me pour tout le pays 14 Le MOBRAL tel qu il est structur au niveau central et l chelon des r gions et des Etats et auquel viennent s ajouter pr s de quatre mille municipalit s ainsi qu une pl iade d entit s publiques et priv es commerciales et but non lucratif constitue un syst me c est dire un vaste r seau op rant sur le plan national o les fonctions sont clairement d finies chaque niveau et pour chaque service et visent un seul but r duire le plus rapidement possible le taux de l analphab tisme Alphab tisation et ducation permanente Certaines des conceptions fondamentales du MOBRAL s inspirent des principes actuels de l
150. r le MOBRAL a fait l objet de quatre programmes principaux qui seront expos s ci apr s D autres aspects impor tants de l ducation des adultes notamment ceux qui ont trait la qualification professionnelle sont laiss s l initiative de certaines commissions mu nicipales ou sont trait s indirectement par le biais d accords conclus avec des institutions sp ciali s es dans la formation professionnelle ainsi qu il a t indiqu au chapitre 3 L alphab tisation fonctionnelle La strat gie adopt e a amen le MOBRAL labo rer son programme d alphab tisation partir de bases relativement uniformes et simples Il s agit d inciter par tous les moyens les analphab tes surtout les plus jeunes fr quenter les centres d alphab tisation assister des cours d une dur e de cinq six mois jusqu ce qu ils obtiennent leur certificat d alphab tisation Les s ances quo tidiennes sont d environ deux heures et les horaires sont tablis en fonction du temps dont disposent les enseign s L enseignement est confi des moni teurs dont leniveau culturelesttr s variable mais qui ont re u une formation l mentaire Les groupes comprennent 25 30 l ves et leur homog n it varie suivant le milieu Le processus est mis en place et encourag par les commissions munici pales et fait l objet d un contr le technique appro pri de la part du MOBRAL Chaque mois le res ponsable des cours remplit les b
151. r le simple cadre de la formation formelle pour atteindre d autres dimensions de l tre humain et qui a par l m me des r percussions indiscu tables sur la qualit de la vie individuelle et sur la soci t dans son ensemble En attendant que soient effectu es des enqu tes plus d taill es on peut signaler quelques effets g n raux du programme sur ses diff rents participants Effets sur les participants adultes Arriv un certain stade du processus d enseigne ment l adulte a la sensation qu il vaut davantage Ce sentiment d autovalorisation il le ressent une fois qu il a vaincu les inhibitions initiales qui l em p chaient de s inscrire au centre d alphab tisation ou aux cours d ducation int gr e lorsqu il s est cr de nouvelles relations et que l ducation est devenue un objectif important dans sa vie Un docu ment r sumant les r sultats de l valuation du projet exp rimental d ducation int gr e de 1971 indique que L influence du MOBRAL dans l int gration sociale de l l ve a consist essentielle ment en ce que ce dernier s est fait de nouveaux compagnons a re u une aide de leur part a acquis le sentiment d appartenir un groupe a assist des r unions r cr atives et s est trouv valoris du point de vue social en sa qualit d l ve du MOBRAL 33 Il faut admettre que cette revalorisation du par ticipant adulte est en grande partie facilit e par la teneur et la forme
152. rique B P 2005 DAKAR Librairie Le S n gal B P 1594 DAKAR Toutes les publications AJBC E Fritzes Kungl Hovbokhandel Fredsgatan 2 Box 16356 103 27 STOCKHOLM 16 Le Courrier seulement Svenska FN F rbundet Skolgr nd 2 Box 150 50 S 104 65 STOCKHOLM Europa Verlag R mistrasse 5 Z RICH Librairie Payot 6 rue Grenus 1211 GEN VE IL Librairie Sayegh Immeuble Diab rue du Parlement B P 704 DAMAS SNTL Spalena 51 PRAHA I Exposition permanente Zahranicni literatura 11 Soukenicka PRAHA 1 Pour la Slovaquie seulement Alfa Verlag Publishers Hurbanovo nam 6 893 31 BRATISLAVA Librairie vang lique B P 378 LOM Librairie du Bon Pasteur B P 1164 Lom Librairie moderne B P 777 LOM Soci t tunisienne de diffusion 5 avenue de Carthage T UNIS Librairie Hachette 469 Istiklal Caddesi Beyoglu ISTANBUL MeZhdunarodnaja Kniga Moskva G 200 Librairie papeterie Xu n Thu 185 193 rue Tu Do B P 283 SAIGON Jugoslovenska Knjiga Terazije 27 BEOGRAD Drzavna Zalozba Slovenije Mestni Trg 26 LJUBLJANA La Librairie Institut national d tudes politiques B P 2307 KINSHASA Commission nationale de la R publique du Zaire pour l Unesco Minist re de l ducation nationale KINSHASA
153. riv s urbains ou ruraux de l Etat 16 000 coles comptant 2 millions d l ves ont proc d au d nombrement des analphab tes dans leur milieu familial et ils en ont trouv 99 942 chaque commission munici pale a re u les informations concernant le secteur de son ressort et elle s est occup e ensuite inci ter les adultes s inscrire aux centres d alphab tisation Il est inutile de souligner combien il est important pour les professeurs et pour les l ves de n importe quelle cole de s organiser entre eux en vue de coop rer une oeuvre d une telle port e sociale 29 Le probl me de l alphab tisation dans les zones rurales appelle quelques commentaires La strat gie initiale du MOBRAL donnait la priorit l al phab tisation de la population urbaine mesure que le programme se d veloppe il p n tre dans le milieu rural en commen ant par de petites loca lit s o il y a une concentration de la population et o l on trouve des services d enseignement et des organismes municipaux La difficult s accro t et ira en s accroissant lorsque le MOBRAL passera des zones o la population est clairsem e o le syst me d enseignement fait moins sentir son in fluence et o les pourcentages d analphab tes sont plus lev s Le MOBRAL tudie soigneusement cette tape future et trois grandes lignes d action sont d j trac es en pointill il s agira d abord de resserrer les liens avec le syst m
154. rm diaire de son pr sident et du charg des affaires financi res et ou du secr taire du MOBRAL municipal VI tablir des rapports d activit s et rendre compte de ces derni res conform ment aux normes tablies par le MOBRAL central Clause 6 L intervention de l Etat consistera en la fourniture au MOBRAL municipal des ressources hu maines et d un appui technique conform ment aux directives du MOBRAL central Clause 7 L intervention de la PREFECTURE consistera entre autres apporter son appui juridique mat riel humain et financier Clause 8 Le pr sent accord porte sur cruzeiros ce montant est tabli partir de la documen tation dont il est fait mention dans le pr ambule pr sent e par le MOBRAL municipal selon laquelle il est pr vu l alphab tisation de l ves 63 1 Si le nombre des l ves venait tre modifi par suite d abandon des cours le MOBRAL central pour r pondre une telle ventualit versera aux fins d ex cution du pr sent accord des sommes dont le montant devra correspondre au nombre d l ves ayant termin le PROGRAMME MINIMAL D ALPHA BETISATION multipli par le co t l ve programme 2 Lorsque la modification sera due une augmentation des effectifs le MOBRAL central acceptera de couvrir les charges suppl mentaires correspondantes sous r serve que cette augmentation intervienne pen dant les deux premiers mois de cours Clause 9 Le pr
155. roduit en vue du programme du MOBRAL culturel 3 Le Service national du th tre On esp re former des groupes de th tre itin rants qui ac compagneraient les mobralth ques favoriseraient la cr ation de troupes dans les localit s o le MOBRAL culturel exerce son action et la produc tion d oeuvres th trales accessibles au public 4 Le mus e de l image et du son Il fournira aux mobralth ques du mat riel pour la diffusion de la musique populaire br silienne LA TECHNOLOGIE UTILISEE Si l on observe les activit s des centres d alphab tisation on peut constater que l on s est efforc d organiser le travail sur des bases la fois simples et efficaces dans la mesure o le per mettait l extr me diversit des facteurs en jeu formation acc l r e des agents de l alphab tisation qui ne sont pas forc ment des enseignants profes sionnels participation intense de la communaut comportement l gard des l ves en tenant compte de leur condition d adolescents et d adultes adap tation relative des contenus de l enseignement la r alit environnante adaptation quantitative et qua litative du mat riel didactique un programme de masse conception globale des contenus application fr quente des techniques de travail en groupe g n ralisation des m thodes d enseignement l en semble du pays notamment en ce qui concerne la lecture et l criture et r cemment mise en place d un vas
156. s ce domaine le caract re de masse de la strat gie adopt e s adapte aux caract ristiques particuli res des professeurs et des l ves Le manuel de supervision globale 32 r cem ment publi r capitule tous les instruments d orien tation du processus d valuation aux diff rents niveaux et insiste sur la n cessit de d terminer clairement ce qu il convient d valuer de quelle fa on et quel moment doit tre faite l valuation et comment il faut utiliser les r sultats de cette derni re LE RENDEMENT QUANTITATIF DU PROGRAMME D ALPHABETISATION Les grandes disparit s constat es entre les diff rents taux d analphab tisme selon les Etats et les r gions justifient l adoption par le MOBRAL d un mod le de planification diff renci selon lequel chaque Etat fait l objet d une action particuli re en fonction de sa situation de ses ressources et de ses r sultats durant les ann es ant rieures C est pourquoi les buts escompt s quant la r duction de l analphab tisme qui doit tre ramen moins de 10 seront atteints des dates chelonn es entre 1973 et 1979 et le rendement du programme pour l ann e 1973 peut aller d un taux de 40 d al phab tis s par rapport au total des l ves ins crits dans l Etat de ElAcre et celui de 67 dans l Etat de Alagoas Tableau 13 Ann e El ves Abandon pr vus par imm diat accord 1970 510 340 33 1971 2 569 862 9 1972 4 274 624 5 Total 7
157. s concernant les l ves du MOBRAL il s agissait de d terminer avec une plus grande pr cision leurs caract ristiques indi viduelles en vue de leur int gration ult rieure au march de l emploi cette enqu te s en ajou taient deux autres galement men es sous lares ponsabilit des quipes techniques de la commission et ayant pour objet l analyse des emplois habituel lement ouverts aux adultes r cemment alphab tis s et le recensement des institutions offrant des pos sibilit s de formation professionnelle dans cette m me municipalit Une autre enqu te entreprise 5a6 Paulo porte sur les co ts du processus d alphab tisation en ventilant les co ts support s par le MOBRAL et les co ts globaux qui comprennent la contribution des communaut s Cette tude fait en outre la distinction entre l l ve qui vient de s inscrire aux cours celui qui poursuit ses tudes et celui qui parvient tre alphab tis la fin de ces derni res Outre ces actions majeures entreprises dansle domaine de la recherche il faudrait mentionner l int r t que le programme du MOBRAL a suscit dans toutes les municipalit s et qui se traduit par des tudes entreprises aux niveaux les plus divers Pour ne citer qu un exemple fort modeste on pour rait mentionner la sp cialiste charg e de l alpha b tisation dans l un des centres de la municipalit de Novo Hamburgo Rio Grande do Sul qui a pr par un fort diligent R
158. s essen tiellement sociales leurs effets obtenus sont du m me ordre et c est ce titre qu ils doivent tre jug s Tout en admettant que les adultes sont libres de consid rer l ducation qu ils ont re ue comme un investissement rentable court terme il faut galement reconna tre qu en leur permettant de jouir de leurs droits de citoyens et de participer davantage aux affaires locales et nationales cette ducation joue un r le extr mement important du point de vue social surtout en ce qui concerne les enseign s qui se trouvent en dehors du march de l emploi comme c est le cas d un grand nombre de femmes Par ailleurs les l ves qui r ussissent s al phab tiser voient s accro tre leurs possibilit s de poursuivre leur ducation ou d am liorer leur si tuation professionnelle D une part ils se pressent aux portes des centres de l enseignement suppl tif pour continuer des tudes d autre part ils sont dirig s vers les institutions de formation de la main d oeuvre sans laquelle le pays ne pourrait soutenir son rythme actuel de croissance 93 Il faut ajouter l influence que peuvent avoir deux des programmes du MOBRAL sur la soci t br si lienne notamment sur la population vivant dans les zones cart es il s agit du programme de d veloppe ment de la communaut et de celui du MOBRAL cul turel Ces programmes ont t inspir s par une conception largie de l ducation qui vise d pas se
159. s et petites du Br sil sont mieux m me d affronter leurs probl mes gr ce cet effort qui porte sur un domaine d activit sociale trop souvent n glig Dans chaque Etat le Centre de coordination du MOBRAL compte un agent de la mobilisation charg d obtenir la coop ration non seulement des autori t s municipales mais aussi des coles des glises des agences de d veloppement agricole des services sanitaires des coop ratives des or ganisations de travailleurs de jeunes et d tudiants des moyens d information etc 36 R le de la municipalit L l ment de centralisation de cette action est la municipalit unit g ographico politique qui joue un r le majeur dans la vie nationale Il y a au Br sil 3 957 municipalit s le pouvoir ex cutif y est exerc par un pr fet et le pouvoir l gislatif par le conseil municipal dont iles membres comme le pr fet sont lus Selon la Constitution une des fonctions essentielles des municipalit s est de pro mouvoir l ducation laquelle elles doivent consa crer 20 de leur budget Chaque municipalit compte en fonction des moyens dont elle dispose un ou plusieurs techniciens charg s d organiser un microsyst me d enseignement dans certaines municipalit s importantes cette t che n cessite la mise en place d une structure technico adminis trative complexe il convient de rappeler qu au Br sil les enseignements du premier degr et du second de
160. s qui font des difficult s leurs employ s qui veulent s alphab tiser car ils savent que ces derniers deviennent ainsi plus cons cients de leurs droits de travailleur les t ches domestiques peuvent constituer un obstacle pour les jeunes m res de famille dont certaines s inscrivent au centre d alphab tisation seulement lorsque leurs enfants ont besoin de moins de soins Dans certaines zones la relation entre l offre et la demande en mati re d emploi est telle que les institutions du secteur public et les entreprises du secteur priv font de l alphab tisation une condition indispensable pour obtenir ou conserver un emploi En pareil cas la collectivit rend l alphab tisation obligatoire ce qui sans aucun doute contribue ef ficacement liminer l analphab tisme r siduel partout o pour tre membre de la population ac tive il faut pratiquement savoir au minimum lire et crire Il est juste de reconna tre que cette situation d j fr quente dans les Etats du sud a fait que les chefs d entreprise et les pr fets per mettent leurs employ s de consacrer une partie de leur temps de travail r mun r leur alphab tisation Les l ves de l ducation int gr e pr sentent quelques caract ristiques int ressantes La plu part d entre eux dans un premier temps se sont inscrits aux centres d alphab tisation l incitation de membres des commissions municipales de sp cialistes de l alphab tisatio
161. s textes sont tr s importants les maisons d dition n incluent pas de marge b n fi ciaire dans leurs prix estimant que leur contribu tion l enseignement de la lecture est un bon in vestissement qui leur vaudra une importante clien t le l avenir Elles se chargent de remettre les livres aux centres de coordination des Etats et des territoires o les commissions municipales en prennent livraison par leurs propres moyens Le mat riel en usage au d but de 1973 On trouvera l annexe n 4 les donn es g n rales et les contenus du mat riel utilis au d but de 1973 pour chacun des programmes Onne les pr sentera donc ici que d une mani re succincte Pour l tape d alphab tisation le mat riel com prend trois ouvrages destin s l l ve un pour l apprentissage de la lecture un autre pour les exercices d criture et un troisi me pour les ma th matiques ainsi qu un manuel pour le professeur Trois maisons d dition ont publi ces collections qui peuvent tre utilis es indiff remment Dans toutes ces collections l enseignement de la lec ture se pratique selon des m thodes analytico synth tiques on part de mots de base choisis dans le vocabulaire courant et correspondant des pr occupations dominantes dans tout le pays on les d compose en syllabes de difficult linguistique croissante et on compose de nouveaux mots et de nouvelles phrases Chaque maison d dition a pr par l intent
162. ses dans d autres domaines tels que ceux de la mobili sation des ressources des financements et des actions d appui au programme Ainsi il y a une correspondance entre ces fonctions g n rales et l existence de quatre agences dans chaque centre de coordination d Etat et de quatre directions qui au MOBRAL central s occupent des secteurs d j mentionn s Plus de 4 500 personnes font donc partie du sous syst me Les superviseurs choisis et r mun r s par chaque commission municipale ne s occupent que de l alphab tisation et ils n interviennent dans l ducation int gr e qu la demande expresse des autorit s des Etats et des municipalit s o est dis pens un enseignement de ce niveau Toutefois partir du niveau des superviseurs de zone le sous syst me est troitement li au dispositif de super vision propre aux Secr tariats l ducation des Etats et des municipalit s La s lection du personnel de supervision a t faite partir de crit res d termin s l avance En g n ral les personnes retenues sont des du cateurs professionnels de pr f rence jeunes et ouverts aux courants innovateurs Cependant on a retenu un petit nombre de superviseurs apparte nant d autres professions en vertu du principe d fendu par le MOBRAL selon lequel l alphab tisa tion et l ducation des adultes sont des t ches multi disciplinaires Les normes de la supervision Le manuel de supervision globale 32
163. squ la fin du cinqui me mois et qui constituent l abandon ult rieur Les l ves qui au terme du cinqui me mois chouent leur examen peuvent poursuivre des tudes pendant un mois suppl mentaire Le rapport entre le nombre des l ves re us au cinqui me ou au sixi me mois et celui des l ves pr vus par accord repr sente la productivit totale du syst me Entre 1970 et 1972 l abandon imm diat s est trouv r duit de 33 5 et 1 abandon ult rieur de 19 15 en revanche le taux de r ussite fi nale est pass de 61 64 Ainsi la productivit a t de 33 en 1970 de 44 en 1971 et de 52 en 1972 Pour ces trois ann es la productivit globale a t de 48 Gr ce la mise en oeuvre du sous syst me de supervision globale onesp re qu elle sera de 55 en 1973 Ces donn es sontre prises au tableau n 13 Les dirigeants du MOBRAL estiment qu apr s ces r sultats le taux d analpha b tisme de la population de 15 ans et plus qui tait de 33 en 1970 a t ramen 26 enmars 1973 Alphab tisation fonctionnelle Rendement du programme entre 1970 et 1972 Abandon Succ s Productivit Nombre ult rieur globale d alphab tis s 19 61 33 169 943 20 62 44 1139 509 15 64 52 2 222 500 48 3 531 952 Tableau 14 Alphab tisation fonctionnelle Causes d abandon Pourcentage par rapport au nombre total de ceux qui abandonnent les cours Causes 1970 1971 Pro
164. ssible une in t gration du syst me du MOBRAL en permettant de recueillir d enregistrer et de diffuser des informations tous les niveaux et sur tous les aspects du programme 20 Les niveaux On trouvera ci apr s l organigramme actuel du MOBRAL Le programme est mis en oeuvre quatre niveaux au niveau central et au niveau de l Etat celui de la r gion et celui de la mu nicipalit Les trois premiers niveaux ont un ca ract re normatif au quatri me niveau la muni cipalit est dot e d autonomie pour l ex cution pro prement dite de l oeuvre d alphab tisation Le MOBRAL central a son si ge Rio de Janeiro le pays est divis en cinq r gions et dans chacune d elles fonctionne un centre de coordination r gio nal on trouvera l annexe n 2 la liste des r gions de leurs centres et des Etats qui les com posent il existe galement un centre de coordi nation dans chaque Etat et dans chaque territoire de la f d ration enfin sur les 3 957 municipali t s que compte le Br sil 3 937 disposent d une commission municipale charg e du programme d alphab tisation MOBRAL CENTRAL CENTRE DE CENTRE DE COORDINATION COORDINATION DE L ETAT 4 l DE LA REGION p Me ls so mid i COMMISSION MUNICIPALE CIRCUIT DES DECISIONS CIRCUIT DES DECISIONS ET DE LA SUPERVISION messes CIRCUIT DES INFORMATIONS AU
165. t l cart de l atmosph re enfi vr e de la ville Ce centre de formation et de recherche dispose de salles de r unions de laboratoires audiovisuels de bureaux pour les travaux de re cherche et d un centre de documentation sp cia lis e appel Noyau de documentation technique En ce qui concerne la formation du personnel cette direction a une triple responsabilit savoir Le perfectionnement du personnel technique de niveau sup rieur t che n cessairement inter disciplinaire et permanente qui doit tre men e aussi bien au centre que dans d autres institutions en tenant compte des n cessit s d cel es par les dirigeants et r v l es par des enqu tes men es aupr s du personnel La formation du personnel qui travaille sur le terrain superviseurs coordinateurs duca teurs en g n ral C est le travail quantitativement le plus important il est effectu l ext rieur du centre La projection internationale du MOBRAL gr ce des activit s de formation et d change de techniciens trangers En mati re de formation l activit qui a connu le plus d ampleur a t l organisation de cours pour les sp cialistes de l alphab tisation et pour les enseignants du programme d ducation int gr e Entre 1970 et 1972 le MOBRAL central a form directement 785 personnes qui onttransmis leur savoir par tout le pays 43 829 sp cialistes de l alphab tisation constituant l avant garde de l
166. t sur les listes lectorales Le MOBRAL par l action de ses sp cialistes et gr ce l utilisa tion de son mat riel didactique permet ses l ves de r gulariser leur situation lectorale Bien qu il ait la pleine responsabilit civile et p nale l analphab te br silien se voit refuser d autres droits comme celui de solliciter un pr t bancaire qu il ne peut demander que par l interm diaire d une tierce personne Le livret militaire que tout homme doit se procurer l ge de 18 ans fait mention du degr d instruction de son posses seur en r gle g n rale les analphab tes ne sont pas jug s aptes au service militaire et obtiennent un certificat d exemption Ceux qui ont suivi avec succ s les cours du MOBRAL re oivent leur sortie un certificat qui fait tat de leur condition d alphab te et qui peut remplacer leur ancien cer tificat Il en va de m me avec la carte de travail document important pour ce qui est de l activit syndicale et quand il s agit de signer des contrats de travail on pousse les travailleurs r cemment alphab tis s remplacer leur ancienne carte par une nouvelle sur laquelle ils auront appos leur si gnature ce qui leur permet de faire tat de meil leures qualifications en vue d obtenir un emploi ou d en prendre un nouveau Evolution quantitative de l analphab tisme Nous disposons sur l volution de l analphab tisme au Br sil des donn es des recensements des 30 dern
167. t che de port e nationale un calendrier unique et des programmes uniformes Le moyen convenant le mieux pour cette formation tait la radio C est pourquoi le MOBRAL a sign un accord avec le Projet Minerva qui dans le cadre du Service de radiodiffusion ducative du minist re de l Education et de la Culture r alise des programmes d enseignement diffus s travers tout le pays et dont l coute peut tre libre ou con tr l e Il a t convenu que le MOBRAL aurait la responsabilit de mettre au point le contenu du pro gramme de formation de l adapter la technique de la radiodiffusion et d organiser l coute sur le terrain tandis que le Projet Minerva serait charg de l enregistrement du mat riel et de sa diffusion l chelon national Le contenu de cette formation a t semblable celui des cours de form tion directe et a donn lieu aux 12 le ons radiodiffus es suivantes lre le on Alphab tisation fonctionnelle 2e le on Le r le du sp cialiste de l al phab tisation et l l ve 3e le on Motivation 4e et de le ons M thodes et techniques de travail 6e le on Evaluation 7e le on Technique de l alphab tisation fonctionnelle 8e le on La parole g n ratrice tude des phon mes 9e le on La lecture et l criture 10e ile et 12e le ons Math matiques modernes Le programme de formation a comport plusieurs phases Dans un premier temps 14 techniciens de
168. t ressant Dans de nombreux endroits la popu lation n assimile pas les salles de travail du MOBRAL une cole Les enfants et les adultes disent Ici c est le MOBRAL l bas c est l cole ou encore Moi je vais l cole et ma m re va au MOBRAL Cette distinction n est pas une simple fa on de parler elle prouve que l on en est venu consid rer l ducation des adultes comme une oeuvre sociale diff rente de la scola risation traditionnelle Nombreux sont cependant les centres du MOBRAL qui fonctionnent dans des coles publiques ou 37 priv es soit parce que l onne dispose pas d autres locaux soit parce qu un accord satisfaisant est in tervenu entre les responsables des diff rents do maines de l enseignement Il est certain que la pr sence du MOBRAL dans certains de ces tablis sements peut tre un facteur de r novation El ments de stimulation Nombreux sont les moyens qu utilise le MOBRAL pour obtenir une plus grande participation de la population Il y a lieu de signaler entre autres l octroi de certificats et de dipl mes et la remise p riodique de r compenses La commission muni cipale de Salvador a cr en 1972 deux prix l un l intention de l enseignant obtenant la plus grande assiduit de ses l ves aux cours l autre pour le journal publiant le meilleur reportage sur le MOBRAL 38 Le 8 septembre 1972 l occasion des c r mo nies comm moratives de la Journ
169. t elles disposent en vue de l application du programme Aux niveaux plus lev s il est difficile de s pa rer l exp rimentation et l valuation de la recherche proprement dite La cr ation de cette nouvelle direction se r v le opportune dans la mesure o elle permet de con na tre syst matiquement certains des multiples aspects et r sultats du programme un moment o ce dernier a d j son actif un nombre appr ciable d op rations o il continue de s accro tre quantitativement et o il m ne certaines exp riences fondamentales dans le domaine de l inno vation technique Pour que tout le personnel ait pleinement cons cience de la place qu elle doit occuper la recherche est confi e une direction qui est galement charg e de la formation Les activit s fondamentales du secteur de lare cherche sont les suivantes l valuation syst matique des projets et des programmes l valuation globale de l influence du MOBRAL sur ses l ves et partir de ces donn es celle de son incidence sur le d veloppement de certaines collectivit s la recherche des facteurs pouvant am liorer la port e du syst me du MOBRAL en ce qui con cerne son action directe tant sur l individu que sur la communaut L ensemble de ces objectifs suppose des activit s d passant les possibilit s d action du MOBRAL c est pourquoi il a t pr vu que certaines re cherches particuli res seraient effectu es
170. t on y trouvait 46 des analpha b tes de cette r gion C est pourquoi les efforts faits par le Br sil pour r soudre ce probl me re pr sentent une contribution de la plus haute impor tance l am lioration de la situation de l ducation dans cette m me r gion chaque million d adultes alphab tis s par ce pays se traduisant par une di minution de 0 6 du taux g n ral d analphab tisme Ventilation de la population alphab te La ventilation par groupes d ge de l analphab tisme au Br sil a t la suivante Tableau 6 Taux de l analphab tisme par groupes d ge Ann es recens es Groupe d ge 1940 1950 1960 1970 15 ans et plus 56 22 50 69 39 48 33 11 15 19 ans 54 68 47 29 33 41 22 96 20 29 ans 53 83 46 76 33 90 27 57 30 39 ans 54 61 49 77 37 59 32 03 40 49 ans 58 36 53 70 44 31 37 92 50 ans et plus et ge ind termin 62 75 60 17 52 53 48 61 Source Doc 9 11 On peut observer que si en 1940 la diff rence entre les taux d analphab tisme selon les groupes d ge tait r duite ce qui est caract ristique des soci t s o l analphab tisme est assez g n ralis cette diff rence a atteint 26 en 1970 ce qui r v le un processus de d mocratisation culturelle Les pro gr s les plus significatifs ont t r alis s chez les jeunes dans le groupe d ge de 15 29 ans Tandis qu en 1940 un jeune sur deux de ce groupe tait analphab te le rapport en 1970 a t de u
171. t sur des champs d application tr s limit s les r sultats obtenus n ont r pondu ni aux besoins ni aux espoirs Dans cette premi re tape le MOBRAL est apparu da vantage comme un secteur de l administration de l enseignement que comme l instrument d un projet sp cial Le 8 septembre 1970 Journ e internationale de l alphab tisation on a proc d une restructura tion du MOBRAL qui a port principalement sur les points suivants le MOBRAL se consacre pleinement planifier et mener bien les travaux d alphab tisation les municipalit s sont mobilis es en tant qu or ganes d ex cution du programme il est pr vu des sources de financement stables et suffisantes le programme dispose d un important mat riel didactique en r sum le MOBRAL prend les caract ris tiques d un vaste projet destin r soudre le probl me de l analphab tisme Ce renforcement du MOBRAL appara t l vi dence quand on examine la port e de ses activit s en 1970 l oeuvre d alphab tisation concernait un demi million de personnes en 1971 elle en tou chait deux millions et demi et les exp riences d enseignement primaire int gr commen aient avec 34 000 l ves Apr s quelques changements de personnel intervenus en avril 1972 dans le se cr tariat ex cutif et dans les cadres directeurs du MOBRAT 1 activit de ce dernier s est consid ra blement tendue la fin de cette m me ann e les cours
172. te syst me de contr le global En tendant ses activit s la presque totalit du pays le MOBRAL n a pas pr tendu d clencher une r volu tion p dagogique il a cherch d une part assu mer sa t che dans toute son ampleur en utilisant habituellement des techniques traditionnelles et d autre part exp rimenter moindre chelle de nouvelles m thodes afin de faciliter la r alisa tion de ses objectifs C est de ces importantes ex p riences visant r soudre des probl mes sp cifiques que traite le pr sent chapitre Il faut signaler que les quatre exp riences ex pos es ci apr s n ont t r alis es qu partir du milieu de 1972 ou sont encore l tat de projet au moment de la r daction du pr sent ouvrage L alphab tisation par la radio L alphab tisation des populations rurales clairse m es pose dans tous les pays de s rieux pro bl mes en ce qui concerne la motivation des l ves ainsi que l organisation et la qualit de l enseigne ment Afin de disposer d l ments lui permettant d approfondir au mieux cette question le MOBRAL a conclu avec l Universit f d rale de Vi osa Etat de Minas Gerais un accord en vertu duquel il pourra enqu ter sur l efficacit de l utilisation de la radio en mati re d alphab tisation d terminer dans quelle mesure les messages transmis par radio influent sur l apprentissage et se rendre compte de quelle fa on certains facteurs person nels
173. te un groupe humain consid rable pour la majorit des Br siliens qui le composent l al phab tisation constitue aujourd hui une source d emploi appel e dispara tre un jour ceux qui en revanche oeuvrent dans le domaine de l du cation int gr e ont devant eux une longue p riode d activit jusqu ce que le peuple br silien ait acquis un bagage culturel plus satisfaisant D o la n cessit de compter sur des ducateurs des adultes sp cialis s non seulement du point de vue technique mais aussi pour enseigner sur le terrain Les coles normales ne donnent pas de formation dans ce domaine et comme on l a d j vu ily a un fort pourcentage de renouvellement parmi le personnel C est pourquoi la suite d une r union des coordinateurs du MOBRAL il a t recommand de favoriser la carri re d ducateur des adultes d en faire une discipline dans laquelle pourront se sp cialiser les professeurs apr s l obtention de leur dipl me universitaire et d en fournir des notions aux futurs enseignants de tous les niveaux Parmi les moyens permettant d am liorer cons tamment la situation du personnel il faut citer le service de supervision du MOBRAL dont il sera question au chapitre suivant LES ENSEIGNES A la fin de 1972 l action du MOBRAL avait port sur 8 612 000 personnes 7 354 000 d entre elles avaient b n fici des cours d alphab tisation 950 000 de ceux de l ducation int gr e et 508 000
174. tement qualifi Dans son effort pour r duire consid rablement et br ve ch ance l analphab tisme le MOBRAL a opt pour une strat gie de masse laquelle il a adapt tous les l ments en jeu organisation ma t riel didactique formation du personnel sous syst me de supervision globale etc Pour mener bien cette strat gie il a de plus en plus recours des techniques de pointe telles que la radio la t l vision et le traitement informatique des donn es Le sens que le MOBRAL donne au concept d alphab tisation fonctionnelle l am ne essayer de r soudre un probl me dont l ampleur est norme d o la strat gie de masse adopt e tout en tenant compte des caract ristiques essentielles de l homme et de la soci t br silienne et en se pr occupant s rieusement de donner ses sp cialistes une for mation leur permettant dans leur t che ducative de prendre en consid ration les conditions de vie locales Par ailleurs convaincu que l alphab tisation acquise apr s cinq six mois de cours ne constitue pas un bagage suffisant pour l homme contempo rain le MOBRAL a organis soit directement soit par le biais d accords pass s avec d autres institutions les programmes d ducationint gr e de d veloppement de la communaut et du MOBRAL culturel Ils repr sentent pour le participant adulte des possibilit s appr ciables de progres sion culturelle conomique et sociale ils sont en
175. tine mais le monde entier LA SITUATION DE L EDUCATION L article 176 de la Constitution de la R publique f d rative du Br sil stipule L ducation inspir e du principe d unit nationale et des id aux de li bert et de solidarit humaine est un droit pour tous et un devoir pour l Etat et elle sera dispen s e dans la famille et l cole Le paragraphe 3 de ce m me article pr cise L enseignement pri maire est obligatoire pour tous entre sept et qua torze ans et il est gratuit dans les tablissements publics Progr s accomplis et probl mes r soudre Simonsen affirme Depuis 1964 le Br sil a r a lis des efforts consid rables pour am liorer quan titativement et qualitativement son syst me d du cation Les d ficiences de l enseignement ne peuvent tre limin es d un seul coup dans un pays en voie de d veloppement C est pourquoi malgr tout ce qui a t fait il est naturel qu il y ait encore quelques erreurs r parer et de nombreux motifs de plaintes Toutefois il appara t clairement que le gouvernement a d cid de faire en sorte que l du cation ne soit plus un secteur retardataire et de lui r server une priorit pr f rentielle dans notre pro cessus de d veloppement 4 Il est int ressant de passer en revue les princi paux r sultats obtenus ainsi que les probl mes qui restent r soudre et dont certains sont l origine de l analphab tisme Entre 1960
176. tion en faveur du programme et auxquels il donne quelques conseils sur l organisation communale Vous tes action Voc Ac o s adresse aux animateurs qui y trouvent des instructions sur la mani re de connaitre la communaut et ses res sources et sur les techniques ad quates pour orien ter le travail en groupe et la mise en oeuvre des projets Un troisi me manuel ayant pour titre Vous tes important Voc importante est destin aux adultes participant aux programmes il s ef force de leur faire comprendre qu ils appartiennent une communaut aux besoins multiples etde leur apprendre se grouper pour faire face d une ma ni re concert e ces besoins Cet ensemble de 36 ouvrages dont on trouvera une pr sentation technique plus d taill e l annexe n 4 appelle quelques observations d ensemble On a r ussi pr senter le contenu des pro grammes d une mani re qui convient aux adultes en ce qui concerne tant le fond que la forme On traite souvent de questions int ressant les femmes L information scientifique quoique de niveau l mentaire se r f re aux d couvertes et aux conqu tes les plus r centes de l homme Le mat riel tient compte de la diversit des milieux g ographiques conomiques et culturels du Br sil La langue est simple directe appropri e chaque niveau de l enseignement l utilisation de glossaires favorise l enrichissement du vocabu laire des part
177. tion int gr e gr ce aux accords pass s entre le MOBRAL et les secr tariats de l ducation enfin ilest difficile de g n raliser l enseignement primaire chez les adultes parce que le personnel enseignant n est pas suffisamment qualifi surtout dans les r gions les moins volu es du pays Il est par cons quent urgent d avoir recours de nouvelles techniques pour r pondre l impor tance des besoins et celle de la demande en ma ti re d ducation l mentaire de la part de la popu lation adulte d j alphab tis e Avant de g n raliser l utilisation de la radio pour un vaste programme de port e nationale le MOBRAL tentera une exp rience dans l Etat de Rio Grande do Norte qui est l un de ceux o le niveau duca tif est le plus faible Cette exp rience sera men e conjointement par le MOBRAL par le Secr tariat l ducation et la culture de l Etat par le service d assistance rurale et par le Projet Minerva y participeront 10 400 l ves 450 professeurs 25 superviseurs et cinq stations de radio Il s agira de voir si la radio m me lorsqu elle est le seul moyen d enseignement est un proc d efficace de formation de l adulte auniveau primaire de la 2e la 4e ann e et si les participants peuvent compte tenu de leurs tudes ant rieures de leur exp rience de la vie et de leur capacit apprendre passer en un laps de temps relativement bref un niveau sup rieur d enseigneme
178. tiquer tous les participants au pro cessus y compris les anaiphab tes De cette fa on les l ves se jugent eux m mes et sont jug s par le professeur et par le respon sable de l valuation au niveau municipal le pro fesseur se juge lui m me et est jug par les su perviseurs l chelon de la municipalit et de la zone le superviseur municipal se juge lui m me et est jug par le superviseur de zone ce dernier se juge et est jug par le superviseur d Etat qui son tour se juge lui m me et est jug par les agents du centre de coordination de l Etat les ol agents apr s auto jugement sont jug s par les directeurs du MOBRAL central Tout ce processus d valuation doit se faire des points de vue tant quantitatif que qualitatif et conform ment au concept de globalit de la supervision il doit s appliquer tous les domaines du programme et non pas seule ment au domaine p dagogique Pour le programme d alphab tisation l valua tion p dagogique incombe au professeur qui doit la faire conjointement avec l l ve en tenant compte des dix crit res d j indiqu s Il n est ni possible ni souhaitable d laborer un mod le g n ral l che lon national partir d preuves objectivement con ues dans l abstrait et on a jug pr f rable de prendre les risques d une valuation tenant compte avanttoute chose des conditions locales dans lesquelles s inscrit le processus ducatif Ainsi dan
179. to juvenil Porto Alegre Estado Rio Grande do Sul Prefeitura Municipal de Porto Alegre 1972 72 p Funda o Mobral Coordena o Estadual de S o Paulo Secretaria de Estado dos Neg cios do Interior A coordena o estadual do Mobral em Sao Paulo S o Paulo Funda o Mobral 1972 5 p MEC MOBRAL Avaliza o direta do programa experimental de educa o integrada lre tape Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a sans pag __ Movimento brasileiro de Alfabetiza o Textos para treinamento de alfabetizadores Mobral Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a Sans pag Programa de Educa o Integrada Textos para treina mento de profesores Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a Sans pag MOBRAL Informa Rio de Janeiro Brasil Movimento Brasileiro de Alfabetiza o vol I n 1 mars 1972 Rio de Janeiro Brasil Movimento Brasileiro de alfabetiza o vol I n 2 avril 1972 Brasil MOBRAL Prioridades caracteristicas estructura e funcionamento Rio de Janeiro Br sil MOBRAL s a 22 p Sapucaia precisa de voce para tornar se o municipio numero um do Brasil Bulletin d information Brasil MEC MOBRAL Coordena o Estadual do Rio Grande do Sul Levantamento de analfabetos familiares de alunos da rede escolar Plano de mobiliza o 1973 Projeto 1 AMOBE Porto Alegre Rio Grande do Sul MEC MOBRAL 1973 Sans pag Ger ncia Pedag gica GEPED Projeto curso de educa o integrada via
180. tre IV de la loi n 5692 de 1971 Lorsque le MOBRAL a entrepris sonoeuvre d al phab tisation massive il a senti la n cessit de garantir la continuit des tudes d assurer ainsi une formation plus compl te et d emp cher le retour l analphab tisme C est ce qui a donn naissance en 1971 un projet exp rimental d ducation int gr e men sous l enti re responsabilit du MOBRAL dans 181 municipalit s et destin 34 000 l ves Une fois valu s les r sultats de cette exp rience le MOBRAL et les Secr tariats l ducation des Etats et des municipalit s qui sont responsables de l enseignement suppl tif ont d cid d unir leurs efforts et de mettre au point un vaste programme d ducation int gr e permettant aux nouveaux al phab tis s de suivre pendant 12 mois de cours con tinus un programme quivalant ceux des deu xi me troisi me et quatri me ann es de l ensei gnement primaire Les l ves ayant suivi ces cours enti rement re oivent un certificat d enseignement primaire complet et peuvent entrer en 5e ann e du premier degr actuel qui correspond la lre ann e de l ancien gimnasio Pour l application de ce programme qui a t pratiquement tendu tout le pays le MOBRAL donne une orientation technique fournit le mat riel didactique et assure la formation du person nel enseignant Les Secr tariats l ducation de leur c t s occupent de recruter et de r mu
181. tutions et de projets n est pas exhaustive et qu elle n est qu un chantillon des activit s de toute sorte et de toute port e qui ont t entreprises le document pr cit arrive la conclusion que si l on ne tient pas compte de la pr sence d l ves de moins de 15 ans dans les classes d alphab tisation des adultes et si l on admet qu un ajustement des donn es sta tistiques difficile r aliser partir de telles sources d information ne modifierait que tr s l g rement le tableau g n ral on peut penser qu en 1969 les possibilit s d alphab tisation au Prep ont con cern 580 000 personnes environ C estdans ce contexte que le 8 septembre 1970 le MOBRAL est devenu la premi re force d alpha b tisation du pays et a commenc la seconde tape de son oeuvre Chapitre 2 Le MOBRAL en tant que r ponse au probl me LES BASES JURIDIQUES La loi portant cr ation du MOBRAL Le MOBRAL est n lorsqu a t approuv e la loi n 5379 du 15 d cembre 1967 dont le texte est re produit int gralement l annexe n 1 Plusieurs points de cette loi ont une importance particuli re Le gouvernement classe comme activit s priori ritaires permanentes l alphab tisation et l duca tion permanente des adolescents et des adultes La loi n explicite pas deux expressions tech niques qui y figurent alphab tisation fonctionnelle et ducation permanente Le MOBRAL a donc toute latitude pour les interpr ter co
182. u MOBRAL central il incombe au Cabinet d administrer le personnel du MOBRAL en ce qui concerne le re crutement les admissions les promotions et les salaires 19 Les dispositions administratives qui r gissent le personnel visent assurer une politique souple d utilisation de ce dernier en fonction du caract re d urgence que pr sente la t che incombant au MOBRAL Les fonctionnaires b n ficient d un en semble de prestations sociales qui les avantagent par rapport aux autres travailleurs br siliens Il y a lieu de souligner l int r t que porte l ins titution la qualification professionnelle de son personnel La p riode de stage exp rimental de 90 jours comprend des activit s de formation on ac corde des autorisations sp ciales aux fonctionnaires qui entreprennent des tudes pouvant pr senter un int r t pour le MOBRAL les diff rentes direc tions doivent organiser des cours de formation de perfectionnement et de sp cialisation profession nelle qui dans certains cas peuvent tre obligatoires Quant la r partition par cat gories profession nelles du personnel technique du MOBRAL il faut signaler que l quipe est compos e de gens appar tenant des disciplines multiples C est l une des caract ristiques les plus remarquables du MOBRAT Les t ches d enseignement sont confi es aux com missions municipales qui donnent g n ralement leur personnel l appellation de professeurs Tel n
183. ublient du ma t riel p dagogique suppl mentaire ou distribuent des prix ou des r compenses titre d encourage ment Les efforts financiers consentis au niveau municipal sont innombrables et malheureusement le rythme auquel ont t effectu s les travaux n a pas permis de les valuer quantitativement pour en tenir compte dans le co t global du processus Le MOBRAL encourage dans chaque municipalit la cr ation d un fonds sp cial pour l alphab tisa tion constitu par des fonds provenant du budget m me de la municipalit de la communaut et du MOBRAL central Certains organismes gouverne mentaux font preuve d esprit de d cision quand il s agit de faire face aux aspects mat riels du pro gramme d alphab tisation Un des derniers en date des centres de coordination r gionale est celui de la r gion du centre ouest qui a en charge des Etats tr s faible densit d mographique Les gouvernements des Etats du Mato Grosso et de Goias mettent sa disposition un avion toutes les fois qu il est n cessaire Gr ce la coop rationde l Association commerciale et industrielle de l Ama zonie de l Universit technologique pour le travail et du PIPMO il est pr vu de construire neuf ba teaux qui seront affect s au MOBRAL dans la r gion amazonique En 1972 la Pr fecture de la mu nicipalit de Sa Paulo a octroy au programme du MOBRAL un montant de 10 millions de cruzeiros 1 650 165 dollars pour l entretie
184. ucation int gr e et la cr ation du MOBRAL culturel rendent souhaitable que soient red finis le concept et les m thodes du d veloppement de la communaut Le MOBRAL culturel titre de contribution suppl mentaire l ensemble des activit s relatives l ducation des adultes le MOBRAL organise depuis 1973 un programme d nomm le MOBRAL culturel Ce programme est destin non seulement aux adultes qui participent aux autres programmes du MOBRAL mais aussi l ensemble des Br siliens il contribuera une meilleure connaissance des formes nationales et r gionales d expression es th tique dont la diversit est immense au Br sil et encouragera les artistes cr er une forme de culture populaire Le MOBRAL disposera de plusieurs moyens pour arriver ces fins Les mobralth ques seront des unit s mobiles de promotion culturelle dot es de v hicules avec biblioth que r cepteur de t l vision bandes vid o quipement sonore projecteurs etc qui servi ront d l ments de soutien culturel tous les pro grammes du MOBRAL Les mobralth ques de la r gion amazonique se d placeront par bateau sur le r seau fluvial Les centres culturels seront des organismes fixes cr s en temps opportun pour concr tiser les r sultats des diff rents programmes et dutravail des mobralth ques Ces centres disposeront du mat riel n cessaire au d veloppement culturel et y Serontorganis s des d
185. uch des secteurs tr s particuliers de la population A Salvador des cours ont t donn s des l preux et des prisonniers Sa Paulo on a fait la classe des aveugles et des immigrants japo nais qui il a fallu enseigner les signes gra phiques de l alphabat portugais L valuation d j mentionn e des r sultats du programme exp rimental d ducation int gr e de 1971 a port sur 1 387 l ves 4 2 de la totalit choisis dans les cinq r gions du pays Il ressort du rapport correspondant que 60 environ des participants avaient moins de 20 ans 19 31 des l ves questionn s taient des employ es de maison venaient ensuite les ma ons les employ s de commerce les serviteurs les ouvriers les cultivateurs les couturi res Les motivations C est une question d un int r t capital pour la re cherche mais nous ne disposons pas encore de beaucoup de renseignements son propos Quelles sont les raisons qui poussent la population s alpha b tiser En d autres termes comment s explique 34 le succ s que remporte le MOBRAL Sil ons en tient divers documents et au t moignage des enseignants et des enseign s les explications sont multiples Les motivations les plus fortes et les plus si gnificatives du point de vue social sont celles des personnes pleinement adultes c est dire des l ves ayant entre 20 et 35 ans Les adolescents qui comme on l a vu repr
186. uches populaires En fait le MOBRAL est le programme national ayant la port e g ographique la plus large dans le pays Iln est donc pas tonnant que divers organismes s int ressent au MOBRAL et interviennent aupr s de lui pour que le mat riel didactique qu il utilise fasse tat des probl mes dont ils s occupent S agissant de questions d int r t national aussi primordiales que la nutrition par exemple une telle collaboration peut avoir des r percussions consid rables Pour le minist re de la Sant il serait en outre int ressant que l important con tingent de sp cialistes de l alphab tisation du MOBRAL puisse participer de vastes campagnes sanitaires telles que celles de la vaccination Le MOBRAL coop re galement avec l Institut de s lection et d orientation professionnelle ISOP de la Fondation Getulio Vargas Depuis 1970 cet institut se consacre la mise au point de toute une s rie de tests qui permettent aux forces arm es d orienter professionnellement les jeunes recrues Comme on vise tendre ce service tous les jeunes des deux sexes il estn cessaire de s assu rer la participation d une institution ayant une port e beaucoup plus tendue Le MOBRAL peut mettre disposition sa vaste organisation et enm me temps offrir ses l ves des services d orientation qui augmentent le rendement de l enseignement int gr et aident les diriger vers les centres de for mation professionnelle
187. uer les r sultats de cette exp rience en vue de l extension du programme d alphab tisation dans le milieu rural La contribution des moyens d information Les objectifs et les activit s du MOBRAL sont connus de l opinion publique br silienne Cela est du en partie l approche massive du programme et la mobilisation de multiples ressources commu nautaires mais aussi aux relations existant entre le MOBRAL et les organes qui influent sur cette opinion publique notamment les grands moyens d information Le Conseil des relations publiques du Cabinet la Direction de la mobilisation du MOBRAL central et les d l gu s de la mobilisation aupr s des centres de coordination des Etats ont la charge des relations avec le public La presse fait constamment tat du MOBRAL Une agence commu nique au MOBRAL central toutes les r f rences de la presse son programme et lui adresse en moyenne soixante dix coupures de journaux par 24 semaine A l occasion de certains v nements comme la c l bration de la Journ e internationale de l alphab tisation le MOBRAL a organis des conf rences de presse r unissant des journalistes br siliens et des correspondants trangers La radio et la t l vision se sont fait l cho l chelon national des grands v nements du MOBRAL tels que les c r monies comm mora tives de la Journ e internationale de l alphab tisa tion La participation aux cours du MOBRAL a t encourag
188. ujets et les questions math ma tiques figurant dans les autres textes Les manuels permettent une approche int gr e du programme Pour les cours d ducation int gr e l l ve adulte re oit en outre quatre livres qui visent largir son horizon culturel l aider avoir des attitudes positives vis vis de lui m me de son pays et de la soci t se situer par rapport au pass et l espace le plus loign et compl ter sa petite bi blioth que personnelle et familiale avec des ouvrages attrayants illustr s de photographies et de graphiques qu il pourra consulter ventuellement Ces volumes dont les principaux th mes sont d ordre g ographique et historique traitent galement d autres questions telles que par exemple l ducation sexuelle la con qu te de l espace et comprennent de surcroit des mots crois s et des exercices con us pour le participant adulte Le contenu et la pr sentation de ces ouvrages peuvent aussi permettre l ducateur d largir et de mettre jour sa culture g n rale Les titres et les maisons qui les ditent sont les suivants AbrilS A ASSIM NOSSA TERRA NOSSO MUNDO Telle est notre terre tel est notre monde 159 p Bloch Edit res S A ROTEIRO DE CONHECIMIENTOS Manuel des connaissances 162 p Livraria Jos Olympio Edit ra NOSSO MUNDO Notre monde 157 p Edi es Melhoramentos COMECE A CONHECER O SEU PAIS Commencez connaitre votre pays 16
189. ulletins de pr sence des l ves qui servent au MOBRAL central calculer la r mun ration qu il verse au moniteur par l interm diaire des commissions municipales L alphab tisation a t con ue dans une pers pective sensiblement plus large que le simple ap prentissage de la lecture et de l criture Un do cument du MOBRAL r sume comme suit les ob jectifs du programme Il s agit d amener l individu acqu rir un vocabulaire lui permettant d accro tre ses connaissances de comprendre des indications ou des ordres qui lui seraient commu niqu s par crit ou oralement d exprimer claire ment ses id es et de communiquer sa pens e par crit ou oralement d velopper sa facult de raisonnement acqu rir des habitudes de travail d velopper en lui l aptitude cr er ce qui lui permettra notamment de tirer parti de toutes les ressources disponibles afin d am liorer ses conditions de vie conna tre ses droits et ses devoirs se soucier de pr server sa sant d am liorer les conditions de sa vie personnelle de celle de sa famille et de la communaut comprendre la responsabilit qui incombe chacun de maintenir et d am liorer les conditions de propret des biens et services publics de la communaut d couvrir les formes de vie et de bien tre des groupes qui participent au d veloppement et sentir qu il y va de son int r t de devenir l age
190. un souci que le MOBRAL a fait sien par la suite celui d appliquer les moyens de com munication sociale aux t ches d alphab tisation Il y a lieu de souligner que les dispositions vi s es l article 8 concernant la pr sidence de la Fondation MOBRAL ont t modifi es par le d cret loi n 665 du 2 juillet 1969 o il est stipul que le pr sident de la Fondation sera d sign par le Pr sident de la R publique sur proposition du minis t re de l Education et de la Culture pour une dur e de trois ans Il est int ressant de voir que le Br sil s est at taqu une situation d analphab tisme qui tait en chiffres absolus la plus grave de l Am rique latine partir d une loi succincte comprenant un nombre limit d articles L important tait de cr er un organisme sp cifique et de lui donner une autonomie ses objectifs sont pr cis s dans un document annexe susceptible d tre modifi et ses ressources financi res devaient ult rieure ment faire l objet d autres textes l gislatifs L gislation compl mentaire Par le d cret n 62484 du 29 mars 1969 la Pr si dence de la R publique a approuv le statut de la Fondation MOBRAL Le d cret reprend les dispo sitions pr vues par la loi initiale porte cr ation d organes de direction de la Fondation et en pr cise les fonctions Le d cret loi n 594 du 27 mai 1969 cr e la Loterie f d rale des sports Son article 3 af fecte 30 des re
191. up rieur il y avait en 1972 72 sp cialistes de l alphab tisation 10 d entre eux taient des professeurs et les 62 restants des tudiants poursuivant des tudes uni versitaires diverses Dans la ville de Salvador l alphab tisation est assur e galement par des professeurs et par des tudiants Toutefois dans l Etat de Bahia dont Salvador est la capitale 43 85 des enseignants charg s de l alphab tisa tion n ont fait que des tudes primaires 18 50 sont des dipl m s issus d une cole normale d ins tituteurs 14 61 en suivent encore les cours et 0 50 ont fait des tudes universitaires Il en r sulte que la situation devant laquelle se trouve le MOBRAL est tr s vari e et que les r sul tats qu il pourra obtenir dans les diff rents milieux d pendront de la qualit des sp cialistes de l alpha b tisation sur lesquels il devra compter A cela il faut ajouter deux faits caract ristiques apparemment li s entre eux a le renouvellement important que l on constate parmi le personnel charg de l alphab tisation et b la jeunesse de ce dernier Dans la municipalit de Sa Paulo le personnel s est renouvel raison de 32 en une seule ann e Il est compos dans la proportion de 65 4 de jeunes qui ont entre 18 et 24 ans ce qui am nerait penser que le MOBRAL est un facteur potentiel important de sensibilisation des jeunes qui il permet d entrer en contact ne serait ce que bri vement
192. ur attaquer de front le pro bl me de l analphab tisme Les points essentiels de cette strat gie sont Les buts pour 1980 Il s agit dans un premier temps d embrasser le pro bl me dans sa totalit Dans les documents du MOBRAL il est indiqu que le but vis est de r duire le taux de l analphab tisme chez les per sonnes de 15 ans et plus de 33 en 1970 moins de 10 pour la fin de la d cennie Les progr s r alis s en mati re de planification des op rations du MOBRAL ont permis d chelonner dans le temps les objectifs pr vus pour chaque Etat de l Union C est ainsi que l analphab tisme sera totalement limin en 1973 dans le district f d ral il le sera dans deux Etats en 1974 dans quatre en 1975 dans trois en 1976 dans quatre en 1977 dans neuf en 1978 et dans trois en 1979 En 1980 un nouveau recensement permettra de proc der l valuation finale du programme On estime que pour l en semble du pays l analphab tisme aura t ramen en 1978 un taux acceptable de 7 18 Au cours des ann es 1970 1972 le MOBRAL a alphab tis 3 476 500 personnes Il se propose d en alphab tiser 2 775 000 en 1973 Au cours des ann es qui vont suivre ses efforts viseront al phab tiser plus de 2 millions de personnes par an Nous assistons donc une attaque massive contre l analphab tisme Dans le cadre de cette strat gie on s efforce galement d inciter toutes les munici palit s passer
193. ur brut s est lev 300milliards de cruzeiros 50 milliards de dollars et le revenu par t te tait de 500 dollars par an 2 Au cours des derni res ann es certaines don n es ont montr que le Br sil a connu une crois sance conomique peu fr quente dans les pays d Am rique latine etont attir l attention sur ce que l on a appel le mod le br silien de d veloppement En effet le produit national s est accru de 9 5 en 1970 de 11 3 en 1971 et de 10 4 en 1973 3 L conomiste Mario Henrique Simonsen pr sident du MOBRAL expose comme suit les facteurs qui expliquent cette croissance D une fa on g n rale ce mod le part de l id e classique que tout proces sus de d veloppement doit reposer sur trois l ments fondamentaux conomie confiance march Pour assurer une croissance rapide et durable il faut comme premi re condition maintenir un taux d pargne lev qui permette de financer les inves tissements n cessaires au d veloppement Il con vient en second lieu de favoriser un climat d pargne rationnelle qui suscite la confiance des producteurs oudes investisseurs Ilest n cessaire enfin qu il existe un march en expansion qui rende int ressants les nouveaux investissements et assure l accroissement de la production 3 La confiance qu inspire l avenir conomique du Br sil s est traduite par le fait qu en 1972 les ca pitaux trangers autonomes qui sont entr s au Br sil
194. ur dispen sant un enseignement continu jusqu ce qu ils soient capables de suivre les programmes de l du cation int gr e 14 Les participants sont r partis en groupes de 20 30 l ves les animateurs tudientavec eux les probl mes de la communaut et les moyens de les r soudre des s ances culturelles artistiques sociales et r cr atives sont organis es et des projets relativement simples d am lioration com munautaire sont entrepris sur le terrain Pour fa voriser ce processus on a publi vers la fin de 1972 une s rie de notes destin es aux membres des commissions municipales aux animateurs et aux adultes Dans certaines localit s on a cherch tablir une structure institutionnelle en ayant recours des organisations de base oeuvrant au service de la communaut c est ainsi qu ont t cr s des microcentres dans les zones p riph riques de Ribeir o Preto Etat de Sa Paulo En 1971 le programme a int ress 1 347 mu nicipalit s et 363 758 personnes 27 en 1972 5 747 animateurs dans 607 municipalit s se sont occup s de 143 675 personnes Les autorit s du MOBRAL se pr parent r viser le programme D une part on pourrait con sid rer le d veloppement de la communaut comme une id e directrice inspirant l ensemble du pro cessus d ducation des aduites plut t que comme un programme limit dans le temps d autre part l extension in luctable du programme d d
195. ur objet principal d assurer la scolarit du premier degr et du se cond degr aux adolescents et aux adultes qui n en ont pas b n fici en temps opportun Ce syst me dont les plans d tudes sont plus courts que ceux de l enseignement traditionnel est plac sous la responsabilit des Etats et des municipalit s les candidats doivent subir des preuves dites de ma turit auxquelles ils peuvent se pr senter apr s avoir r guli rement suivi les cours g n ralement donn s en fin d apr s midi et le soir ou apr s avoir subi une formation priv e en dehors des salles de classe Il est difficile de chiffrer la con tribution de l enseignement suppl tif la suppres sion de l analphab tisme parce qu on ne dispose pas de statistiques sur les premi res tapes du processus qui sont celles de l alphab tisation pro prement dite et parce que la cr ation du MOBRAL qui pr voit des plans d tudes bien plus acc l r s pour l alphab tisation 5 ou 6 mois et pour l en seignement primaire 12 mois a amen des modi fications importantes dans la composition des effec tifs de l enseignement suppl tif Croisade d action chr tienne de base Croisade ABC Institution d enseignement caract re non lucratif qui donnait des cours d alphab tisation et d enseignement primaire des adultes dans plu sieurs Etats du pays et notamment dans la r gion du nord est Mouvement d ducation de base MEB Cr en 1961
196. uvernement mais l ensemble des mesures qu il a prises dans ce domaine vise apporter des solutions moyen et longterme sans compromettre le taux de l pargne et les possibilit s de croissance Parmi ces mesures celles qui visent favori ser la g n ralisation de l ducation se situent au tout premier plan Au cours des huit derni res ann es la part de l ducation dans le PNB est pas s e de 2 2 3 9 Pour que le taux de scolarisa tion dans l enseignement primaire atteigne en 1974 le chiffre de 80 ainsi qu il est pr vu les effec tifs devront avoir augment de 35 entre 1970 et 1974 Pour l enseignement secondaire l accrois sement escompt pendant cette m me p riode est de 100 et il est de 90 pour l enseignement sup rieur Devant cet tat de fait l existence de pr s de 18 millions d analphab tes adultes en 1970 consti tuait un frein puissant tant pour le progr s de l in dividu que pour le d veloppement de la nation Le Br sil ne peut s assurer un d veloppement cono mique soutenu qu en modifiant l actuel niveau d du cation de sa population active et en formant cette derni re par de multiples moyens des fonctions de production de niveaux techniques plus lev s D o la d cision appuy e par les plus hautes ins tances politiques de ramener en dix ans le tauxde l analphab tisme de 33 moins de 10 t che qui est l objectif essentiel du MOBRAL Mais le succ s incontestab
197. veaux comportements Etant donn qu une infinit d l ments entrent en jeu dans l ducation de l adulte la mesure du ren dement qualitatif de cette derni re est une t che propos de laquelle notre ignorance l emporte sur nos connaissances Le MOBRAI qui dispose maintenant de res sources techniques plus abondantes s efforce de clarifier syst matiquement ces questions en ayant notamment recours la recherche Conscient de la fonction r novatrice qui incombe l ducation le MOBRAL pr cise dans un de ses documents que L ducation rend l homme mieux dou de raison et plus conscient de la r alit du monde qui l entoure et contribue d une mani re d cisive le motiver pour qu il participe l oeuvre commune du d veloppement Dans une certaine mesure elle r pond au besoin de changements d une soci t qui se modernise Ces changements ne sont possibles que lorsqu il existe une menta lit nationale propice la cr ation et ouverte l innovation L ducation contribue grandement susciter l tat d esprit de r novation qui inspire les soci t s en pleine volution 15 En alphab tisant plus de deux millions d adultes par an le Br sil se situe parmi les pays qui re l vent le d fi du changement et qui ne se r signent pas laisser un tiers de leur population adulte l cart de toute vie culturelle Si l alphab tisation et l ducation des adultes r pondent g n ralement des motivation
198. vit s sportives sociales et culturelles ouvertes des personnes qui ne sont pas inscrites aux cours Cette politique g n rale est appliqu e sur une plus ou moins grande chelle selon les capacit s des moniteurs charg s de l alphab tisation Il est dif ficile de d terminer son impact sur une soci t br silienne en plein d veloppement mais cette in cidence est indiscutable LA COMMUNAUTE Une responsabilit partag e Deux principes importants r gissent l activit du MOBRAL Le gouvernement n a pas la responsabilit totale de tous les probl mes nationaux Les communaut s qui forment une nation doivent assumer leur part dans la solution des probl mes 13 L application de ces principes partir de 1970 a amen le MOBRAL ne plus se contenter de pas ser des accords avec des institutions diverses et mettre en place un r seau couvrant tout le pays et visant une participation de tous les citoyens conform ment la devise Vous aussi vous tes responsable Dans une t che comme celle qui in combe au MOBRAL la mobilisation de la popula tion est un facteur essentiel de succ s En fait l action du MOBRAL encourage la population ad mettre l existence du probl me s organiser pour le r soudre et coordonner son action avec celle d un mouvement directeur de port e nationale Les implications civiques et politiques d une telle ex p rience sont indiscutables les communaut s grande
199. y aura 70 000 familles nouvellement implant es le long de 1a route trans amazonienne En 1980 le barrage de ITAIPU sera le plus grand du monde et atteindra 12 millions de kilowatts L industrie automobile br silienne a produit en 1972 609 330 v hicules elle est la pre mi re en Am rique latine et la 8e dans le monde On s efforce d att nuer les disparit s r gionales en cr ant de nouveaux p les de d veloppement et en encourageant les tudes et les mesures visant au progr s conomique qui incombent aux super intendances r gionales de d veloppement Dans ce processus les motivations psycholo giques inh rentes l esprit cr ateur imaginatif et ouvert du peuple br silien jouent un r le impor tant La dynamique du succ s est un l ment fon damental dans les entreprises mais on la retrouve galement dans les masses aliment e par certains triomphes nationaux tels que la triple victoire du Br sil dans la coupe du monde de football Dans ce contexte o tant de probl mes restent en suspens et o tant de progr s ont t r alis s il importe de s attaquer l analphab tisme dont la suppression impliquera des d penses se chif frant par millions avec le m me esprit de d ci sion qu il faut pour mener bien les grandes t ches nationales qui elles aussi n cessitent des investissements tout aussi consid rables c est l une question qui int resse au plus haut point non seulement l Am rique la

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