Home

1 - ILO

1. 5 agriculture levage 6 Autres rente pension location 7 s UUTOS 8 10 L ENTREPRENEUR a Nom et Pr nom Raison Sociale b Sexe dela personne 1 2 Quel avez vous CT AUCUN ni sieste 1 8 me primaire CE1 ou moins 2 5 me primaire CM1 ou moins 3 lt lt primaire termin 2 4 d Niveau d instruction atteint Classe de 3 me ou 5 Classe terminale ou moins 6 me ann e sup rieure 7 licence et 8 11 61 s agit d une activit du b timent ADRESSE DE L HABITATION No D ORDRE II No DE QUESTIONNAIRE A 12 ADRESSE DE L ETABLISSEMENT ou point de rep re 13 LOCALISATION DE L ETABLISSEMENT NB nine Parcelle 14 1MPLANTATION DE L ETABLISSEMENT iaren aroc post te hors cour de concession terrain cl tur PS SO O ON OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RE
2. DS nie C 1 ACTIVITE EXERCEE 2 511 s agit de commerce DE PRODUIT VENDU 3 SEXE LA PERSONNE ENQUETEE f minin 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 19 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT 3 me primaire CE1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me ou moins classe terminale ou moins 3 me ann e sup rieure licence et plus DUO 6 QUEL AGE AVEZ VOUS 1 ACTIVITE EXERCEE 2 571 s agit de commerce TYPE DE PRODUIT VENDU 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE 2 22 2 2 f f minin 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 9L T 3 O Or N 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT 3 me primaire 1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me ou moins classe terminale ou moins 3 ms ann e sup rieure licence et plus 6 QUEL AGE AVEZ VOUS No D ORDRE CII No DE QUESTIONNAIRE 2005 7 LOCALISATION L ACTIVITE RTS te re 8 IMPLANTATION DE L ACTIVITE
3. au march AUX Oi re 12 OBSERVATIONS OBSERVATIONS OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RECENSEUR DATE DU RECZHNSEMENT PP LANGUE UTIUSEE PENDANT L INTERVIEW NOM DU CONTROLEUR DATE DU CONTROLE Ro FICHE DE CONTROLE DE LA PROGRESSION JOURNALIERE DU RECENSEMENT EQUIPE PEESI Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel Ville de Fiche remplie par le superviseur FICHE DE CONTROLE DU RENDEMENT JOURNALIER D UNE EQUIPE DE RECENSEURS PEESI Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel Ville de Commune de Equipe N Fiche remplie par le contr leur IN9SU9991 14 WON IMA ans VPN p 15994 LNHOV NAA J IOULNOI Tableau A 1 R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet Age de l unit Nb Cumulatif conomique 1 an et moins 107 14 5 14 5 2 ans 65 8 8 23 3 3 60 8 2 31 5 4 ans 43 5 8 37 3 5 9 ans 170 23 1 60 4 10 19 ans 132 18 0 78 4 20 ans et plus 159 21 6 100 0 Total 736 100 0 100 0
4. 1971 00017 2999 50 1 l O 9 LI SL SL LOT 005 ZOT 151 PEL 166 060 IS 62 L 941 Th 592 9 091 8E GEI EE 66 2 5 SONY 901 60 1 O IT OLI 8I OLI 8I 6 uodsueiL 001 0 z LO L 69 OL 68 16 LOI 6 9 809 5 219 lt 0 20 S l O WT O 1 LOT lt 6 997 6 92 81 Ich YLS 1 0 0 I 0 001 I 22 5018 9 z t6 8 81 9 612 1 SZI 8 81 9 8 81 9 gt 90 9 5 5 1 YSI 806 8 YSI 9 EYN 00 z 5 0 0 1 8 0 0 I 00 z 0 05 0 05 T SOI 6l z 6 OIT ZT CI ST 1986 Or siog 0 581 5 z 6 ZT 81 DE OOZ LE 91216 TIZ 6 81 48 TI I T z 19 6 ST 86 8 S8 L L ES pt 191 8 L 99 z uopoenxg 001 5 0 001 Nd l O 9 8 142 91 I z 191 I L 9 1 191 1 21N NOU3Y AN AN QN 5 244 AN snjd 19 094 S TOU 901029 SUTOUT no UOHONSUI auoutI oL PUOSS 6 26 wud sues UONINAHSUI P PHAUID 104
5. fe 4 4 Les difficult s rencontr es 5 5 Recommandations pour la suite des op rations 6 Section R sultats globaux du recensement 8 1 Un aper u g n ral 225225555555 es one er dr 8 2 Le degr d informalit des activit s 8 3 La structure des activit s 9 4 La f minisation de l activit conomique fesse 5 Permanence des tablissements sur le march 13 6 et niveaux d instruction des actifs 14 Section Les tablissements s dentaires 15 1 Le degr d informalit notions et v rification 15 2 Structure et localisation des activit s 19 3 Sources de revenus compl mentaires 20 4 L emploi et les cat gories main d oeuvre 21 5 Anciennet des unit s conomiques 22 6 Caract ristiques des chefs d entreprise 55888444 2 22 7 Utilisation des machine
6. 0 01 0001 SL EI I 19 TE L9 S 08 9 00 0 siog 0 001 ZSI LO 1 66 6 oz 66 6 S s8 OEI XL 0001 EL pI I LOE lt lt I 612 91 T Sp 0901 006 1 0 0 0001 00 z 009 8 qN PANE P 0015592009 9 ausueig 19101 any Jonuey UIBU9 mop onbuieg 18907 1020 PHAUID 2 044 avd 1T V 1 Tableau 22 R partition des unit s conomiques selon la localisation dans les communes de Ouidah Communes Code Nb Cumulatif Commune 1 262 35 6 35 6 Commune 2 176 23 9 59 5 Commune 3 132 2217 9 77 4 4 166 22 6 100 0 1 736 100 0 100 0 67 Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements s dentaires Premier type de produit vendu Nb Produits divers 2 0 8 Plats pr par s 3 1 2 Fruits l gumes 24 10 0 Condiments pices 4 1 7 Boulangerie p tisserie 9 3 7 Viande 3 1 2 Poissons 6 2 5 Boissons 51 21 2 Produits laitiers 1 0 4 Textiles habillement 9 3 7 Chaussures 1 0 4 Maroquinerie 1 0 4 Hygi ne cosm tique 8 3 3 Pharmacie moderne 5 2 1 Pharmacop e 2 0 8 L
7. VILLE cn O C1 12 51 NON o habitez vous un village 11 une autre ville 2 9 PRENOM DE LA PERSONNE No D ORDRE TT No DE QUESTIONNAIRE CEREA 10 ADRESSE DE L ETABLISSEMENT ou point de rep re 11 LOCALISATION DE L ACTIVITE SVG ai nl Quartier en tant des te hot Cam 4 12 IMPLANTATION DE L ACTIVITE au march ou aux hors March abuse OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RECENSEUR DATE DU RECENSEMENT LANGUE UTILIS E PENDANT L INTERVIEW NOM DU CONTROLEUR DATE DU CONTROLE 1 EXERCEE 2 S il s agit de commerce TYPE DE PRODUIT VENDU 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE nent maseulin 1 f minin 712 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 19010 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT 3 me primaire CE1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me ou moins classe terminale ou moins 3 me ann e sup rieure licence et plus NN OU 6
8. 9SUd913u9 p 5 9 2171 NEIL Tableau T 8 R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es par activit principale et par secteur d activit S dentaires Semi s dentaires _Ambulants __Total__ Nb Nb Nb Production 332 45 3 69 2 9 11 0 7 412 88 Production agricole 1 100 0 1 0 0 Horticulture fle 2 100 0 2 0 0 Elevage 3 100 0 3 0 1 P che NDA 1 100 0 1 0 0 Exploitation de sel 2 66 7 1 33 3 3 0 1 Fabrique de glaces 2 100 0 2 0 0 Fabrication d huile 9 90 0 1 10 0 10 0 2 Broyage de grain 50 87 7 7 12 3 57 1 2 Fabrication gari 2 100 0 2 0 0 Distillation 10 90 9 1 9 1 11 0 2 Matelasserie 3 100 0 2 0 1 Couture broderie 7 100 0 7 0 1 Couture taillerie 143 822 26 14 9 5 2 9 174 3 7 Fabrique de chaussures 1 100 0 1 0 0 Scierie 2 100 0 2 0 0 Menuiserie 43 176 8 13 232 56 1 2 Fabrique de meubles 9 90 0 1 10 0 10 0 0 Vannerie natterie 21 56 8 11 29 7 5 13 5 Imprimerie 2 100 0 2 0 0 Savonnerie 2 100 0 2 0 0 Forge 10 176 9 3 23 1 13 0 3 Fonterie 1 100 0 1 0 0 Soudure 6 75 0 2 25 0 8 0 2 Fabrication m tal 1 100 0 1 0 0 Construction 30 4 0 2 0 1 1 0 1 33 07 Ma onnerie 18 90 0 1 5 0 1 5 0 20 0 4 Peinture en b timent 1 100 0 1 0 0 Electricit du b timent 3 100 0 gt 1 0 1 _ Construction autres NDA 8 88 9 1 11 1 9 0 2
9. compl te suivant un plan tabli soit 1 6 pour cent du total recens La presque totalit des unit s conomiques aurait donc une tr s faible capacit de gestion le travail au coup par coup sans plan pr visionnel y tant la r gle On retiendra donc cette caract ristique comme r v latrice d un mode particulier de conduction des affaires ax essentiellement sur le pr sent avec comme corrolaire une bonne dose d improvisation et par cons quent de flexibilit Pour compl ter le tableau ci dessus il faut pr ciser que 7 8 pour cent des tablissements regroup s surtout dans le commerce de d tail et la restauration h tellerie disposent d un cahier d achat ventes Les donn es disponibles ne permettent pas d avoir une id e claire sur la r gularit avec laquelle ce cahier est rempli Par ailleurs un nombre plus r duit de chefs d entreprise 4 pour cent tiendrait un registre de commandes outil qui aurait pour but de rappeler l entrepreneur les caract ristiques des fabrications ou des prestations leur prix les quantit s des intrants et les ch ances respecter En somme 86 5 pour cent des unit s conomiques ne disposent d aucun moyen d enregistrement comptable tel que d finis ci avant Le dernier crit re d informalit concerne la d termination du seuil minimal d effectifs et leur composition d apr s la situation dans la profession pour distinguer les entreprises familiales et les micro
10. des propri taires associ s une soci t de capitaux ou de personnes 5 COMBIEN DE PERSONNES 5 Chef DANS ETABLISSEMENT Associ s coop rateurs lt Aides familiaux Salari s permanents Travailleurs occasionnels moins d un mois ia 6 TENEZ VOUS instances Un cahler de 1 Un cahier d achats ventes 2 Une comptabilit suivant un plan 3 Aucun moyen d enregistrement 4 7 ETES VOUS INSCRIT AU REGISTRE DU 22222 2 NON 2 8 ETES VOUS AFFILE L OFFICE BENINOIS DE LA SECURITE es 1 12 9 AVEZ VOUS D AUTRES ACTIVITES QUI VOUS PROCURENT DES 7 C 1 2 Comme saiari secteur pubilc 1 secteur 2 fabrication 3 A son compte commerce 4 SI OUI lesquelles
11. n gligeables de refus de r pondre signal s par les agents recenseurs il est apparu n cessaire de mettre en place pour la suite des op rations un dispositif qui puisse permettre d valuer la proportion des cas de rejet 4 LES DIFFICULT S RENCONTR ES Lors de l ex cution du recensement pilote on s est heurt des difficult s d ordres divers principalement l insuffisance des fiches de recensement due essentiellement une sous estimation de l ensemble des tablissements conomiques au d part l impr cision des cartes vers la p riph rie des communes En effet dans ces zones il existe souvent tr s peu d habitations il suffit de quelques nouvelles constructions pour changer fondamentalement la physionomie de la zone la difficult qu prouvent certains individus recens s pr ciser leur ge ou leur date de naissance probl me qu on rencontre surtout chez les commer ants ambulants et les personnes g es au cours du recensement certaines op rations administratives lanc es par les autorit s de la Circonscription urbaine ont failli compliquer la t che des agents recenseurs au niveau des activit s de transport en mobylette ou z midjan En effet les autorit s effectuaient un contr le pour ce groupe de transporteurs Il a donc fallu convaincre ces derniers que l op ration de recensement n avait aucun but fiscal et qu elle ne venait pas en appui celle qui tait condui
12. 1 Les tableaux de la s rie se r f rent aux activit s s dentaires Tableau 3 R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit Secteur et Code de Nb branche d activit la branche Pr ion 332 45 1 Agriculture 11 5 0 7 Extraction 29 2 0 3 Alimentation 31 73 10 0 Textile 32 153 21 0 Bois 33 lt 75 10 2 Imprimerie 34 2 0 3 Savonnerie 599 2 0 3 M taux 38 20 2 7 Services 127 17 3 Restaurants et h tels 63 42 5 7 Transports 71 2 0 3 Autres services 95 83 11 3 Commerce 62 247 33 6 Construction 50 30 4 0 Total 736 100 0 1 compris horticulture et levage 54 0 01 8 8 8 8 8 6 94 9 91 0001 9 101 59 09 p 09 69 96 TO L 8 9 L 9 L IT 8 61 5 01 5 5 0 lt 5 1 1 uodsuei L 1 9 1 9 L L 5 AT 9 Lv LE 0 14 91 143 8 9 gt 10 1 3 018 oe z OI 9 UOTJONTJSUOT L T 0 I L PIN 0 T 0 15 1 1 gt TOL 8 6 pI 01 L 81 siog 800 Sz 8 SI Il pI IZ 44 61 SI 66 pI 6 L p 9 9 01 8 9 0 1 I 1 S j 1 1 T 1 aN JUAN 810
13. En fait aucune activit significative n enregistre un partage quilibr des responsabilit s entre les deux sexes la division du travail s op rant par branche d activit Ces donn es jettent un jour nouveau sur la division du travail entre les sexes En effet en d pit d une pr sence globalement satisfaisante des femmes parmi les entrepreneurs des tablissements s dentaires leur r partition au sein de la structure des activit s tend reproduire la m me distribution observ e au niveau de la structure conomique de la ville de dans son ensemble Les activit s dans lesquelles les femmes se montrent plus entreprenantes r sultent finalement d une projection marchande de leurs t ches m nag res 1 petite restauration ou du temps que celles ci leur laissent pour exercer souvent en forme intermittante une autre activit le commerce de d tail s y pr tant parfaitement La structure d ges qui est pr sent e dans le tableau A18 n accuse aucune diff rence prononc e entre la distribution des hommes et des femmes chefs d entreprise Elle montre plut t une sym trie assez notable Ventil es par classe d ge les fr quences suivantes sont relever 31 pour cent des hommes et 34 pour cent des femmes ont moins de 30 ans la plus grande diff rence tant observ e dans la tranche de 31 40 ans o les hommes sont plus nombreux 32 pour cent que les femmes 23 pour cent Cette relation comme il
14. S ET 645 9S7 0901 2511 10 1 66 St 08 6 8 1 982 666 619 gt 0 901 I 0 00 I uOTJoNTSUOT O O0I FE amp 5 gt z 0001 1 0 001 o oa 2 gt lt 5 008 5109 0 001 S 9 0921 0901 5 0 0 0 001 1 IMXIL 44 N N 44 N N N N AN 5114 yo SMmouydns no 7907019 Suou 6 26 wud sues 2 NDIAIU 5 92 5872 MALL Tableau C 9 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon leur implantation dans la ville March et Hors march Total Branche alentours d activit Nb Nb Nb 5 100 0 5 100 0 Bois 1 20 0 4 80 0 5 100 0 M tal 1 100 0 1 100 0 Construction 1 100 0 1 100 0 Commerce d tail 165 14 3 992 85 7 1157 100 0 Restauration 46 10 4 398 89 6 444 100 0 Transport 6 5 8 98 94 2 104 100 0 Autres services 47 100 0 47 100 0 Total 218 12 4 1546 87 6 1764 100 0 Tableau C 10 R partition des unit s conomiques selon la localisation dans les communes de Ouidah Communes Code Nb Cumulatif Commune 1 31 17 6 17 6 2 554 31 4
15. d exercice et la localisation de l activit le d nombrement exhaustif des unit s conomiques en vue de la constitution d une base de sondage fichier informatis du recensement permettant de tirer l chantillon pour l enqu te sur les tablissements informels la classification des tablissements en deux ou plusieurs secteurs partir des crit res discriminant leur degr d informalit la stratification de l chantillon des tablissements informels enqu ter Le recensement doit en principe permettre d appliquer les crit res de stratification retenus tels que la localit la branche d activit la taille de l tablissement son degr de s dentarit son niveau technique de m me que le sexe l ge et le niveau d instruction de l entrepreneur la collecte des donn es permettant de quantifier et r partir l emploi dans les secteurs informel et moderne par branche d activit par statut professionnel par taille des tablissements suivant la localit et le mode d exercice des activit s 2 LES TRAVAUX PR PARATOIRES Les travaux pr paratoires comportaient quatre phases la r daction des documents m thodologiques fiches de recensement et Manuel d instruction l intention des agents 5 la mise au point des cartes de la ville de Ouidah la sensibilisation de la population et des autorit s politico administratives de la ville le recrutement et la formation des
16. en concentrant l offre de services et d infrastructures attire de nouvelles entreprises et favorise leur expansion La ville de Ouidah t moigne d un tel processus en voie de consolidation Compte tenu des dispositions d am nagement visant habileter les sites et b timents coloniaux li s l histoire de la concentration transit et embarquement des esclaves vers les Cara bes et le continent am ricain Ouidah pourrait conna tre un renouveau conomique 3 SOURCES DE REVENUS COMPL MENTAIRES L op ration de recensement a pris le soin de recueillir des renseignements aff rents aux activit s qui titre secondaire procurent des revenus compl mentaires au chef d entreprise Ces revenus sont susceptibles d tre g n r s par une activit de transformation ou de services son compte ou dans une situation de salari dans le secteur public ou priv voire provenir d autres sources telles les rentes et locations Pr s d un quart 23 7 pour cent des chefs d entreprise class s comme s dentaires ont d clar avoir une source de revenu compl mentaire Les chiffres du tableau 15 illustrent cet aspect en faisant ressortir l importance des activit s men es son propre compte qui repr sentent elles seules trois quarts des cas recens s En effet une exploitation agricole le petit commerce et les services sont le plus souvent cit s parmi les secteurs d activit ind pendants fournissant des ressourc
17. la fin de chaque journ e entre superviseurs et contr leurs en vue d changer des points de vue et d arr ter ventuellement des instructions plus pr cises pour un d roulement optimal du recensement cette derni re r union est altern e par une rencontre g n rale de l quipe d encadrement avec les agents recenseurs pour prendre connaissance des probl mes rencontr s et y trouver des solutions ad quates Une telle rencontre a d ailleurs favoris l change d exp riences entre les diverses quipes et la formulation de nouvelles instructions homog nes Il a t ainsi proc d quotidiennement une valuation des r ponses obtenues et aux redressements n cessaires pour la journ e suivante Les instructions sont r percut es au niveau des agents recenseurs qui prennent toutes les pour viter de faire les m mes erreurs ou corriger les insuffisances A la fin des op rations du recensement une assembl e a eu lieu pour effectuer une synth se des probl mes rencontr s par les agents recenseurs et formuler des suggestions sur la suite des op rations Cette s ance de synth se a permis de recueillir des observations pertinentes relatives la disposition des questions sur les diff rentes fiches de recensement et au renforcement de la campagne de sensibilisation de la population sur les objectifs de l op ration et sur ce que l on attendait de leur coop ration Par ailleurs la suite des cas
18. petits commer ants tous les niveaux d instruction notamment dans les cycles secondaires et sup rieur 10 6 pour cent S agissant des branches d activit les plus importantes on constate que dans le commerce 63 pour cent et la restauration 67 9 pour cent le degr d analphab tisme est n anmoins sup rieur la moyenne g n rale C est dans les services que l on observe le plus faible taux d analphab tisme 27 8 pour cent ainsi qu une distribution relativement quilibr e des chefs d entreprise au niveau des diff rents niveaux d ducation 30 SECTION LES ACTIVITES AMBULANTES 1 LEUR DEGR D INFORMALIT D apr s la d finition arr t e par le PEESI sont consid r es comme activit s ambulantes celles dont le titulaire se d place dans des espaces publics la recherche des clients en vue d couler ses produits ou de rendre un service marchand A ce titre elles concernent tout d abord les petits commer ants et artisans itin rants mais aussi les transporteurs urbains et inter urbains quel que soit leur moyen de locomotion ou leur modalit d exercice Ces activit s de par leur forme d exercice ont fait l objet d un d nombrement sp cifique S agissant d une op ration de recensement de toutes les activit s conomiques urbaines et compte tenu de la difficult s entretenir avec des travailleurs extr mement mobiles il fut d cid d appliquer ce sous ensembl
19. 0 20 100 0 Construction 3 10 0 27 90 0 30 100 0 Commerce gros 1 100 0 1 100 0 Commerce d tail 29 11 9 216 88 1 245 100 0 Restauration 17 40 5 25 59 5 42 100 0 Transport 1 50 0 1 50 0 2 100 0 Autres services 27 32 5 56 67 5 83 100 0 Total 108 14 7 627 85 3 735 100 0 56 Tableau R partition du nombre d emplois dans les unit s conomiques d apr s la situation dans la profession et moyennes Situation dans Nb Cumulatif moyenne la profession Chef d entreprise 712 35 4 35 4 1 0 Associ coop rateurs 46 2 2 37 6 0 1 Apprentis 693 34 5 72 1 1 0 Travailleur familial 255 12 6 84 7 0 3 Salari permanent 142 7 1 91 8 0 2 Travailleur occasionnel 166 8 2 100 0 0 2 Total 2014 100 0 100 0 2 8 Tableau A 7 R partition des unit s conomiques par branche d activit suivant le statut juridique de l tablissement Branche Individu Associ s Soci t _Total_ d activit Nb Nb Nb Nb Agriculture 4 80 0 1 20 0 5 100 0 Extraction 2 100 0 gt 2 100 0 Alimentaire 70 95 9 3 4 1 73 100 0 Textile 145 94 9 8 5 2 153 100 0 Bois 71 95 9 2 221 1 1 4 74 100 0 Imprimerie 2 100 0 2 100 0 Chimie 2 100 0 2 100 0 M tal 17 89 5 2 10 5 19 100 0 Commerce gros L 100 0 1 100 0 Commerce d tail 236 96 3 5 2 0 4 1 6 245 100 0 Restauration 42 100 0 42 1000 Transport 2 100 0 2 100 0 Autres services 81 97 6 2 2 4 83 100 0 Total 703 96 0 23 3 6 0 8 732 100 0 57
20. 16 06 68 88 18 98 58 18 08 9L SL IL OL AV JIIUUIJIUD 21141120 ayouv1q aod s nbnuouos sanun 7 W Tableau 4 R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits vendus Premier produit Deuxi me produit vendu vendu Cat gorie de produit Nb Nb Produits alimentaires 103 42 7 40 35 4 Textile habillement mercerie chaussures maroquinerie 11 4 5 6 5 3 Hygi ne pharmacie droguerie 16 6 7 11 9 7 Librairie papeterie 5 2 1 0 0 0 Quincaillerie pi ces d tach es mat riel lectrique 17 7 1 3 2 7 Mat riaux de construction 5 2 1 3 2 7 Bois d oeuvre bois de chauffe et charbon 20 8 3 4 3 5 Carburant lubrifiant 4 1 7 0 0 0 Tabac allumettes 6 2 5 8 7 1 Bijouterie optique 2 0 8 1 0 9 Divers 52 21 5 37 32 7 Total 241 100 0 113 100 0 1 Voir liste d taill e des produits vendus l annexe 2 Inclus musique vaisselle et ustensilles jouets emballages droguerie meubles divers NDA Tableau 5 R partition des unit s conomiques par branche d activit et selon l utilisation des machines lectriques 5 Total Branche Nb Agriculture 5 100 0 5 100 0 Extraction 2 100 0 2 100 0 Alimentaire 10 13 7 63 86 3 73 100 0 Textile 7 4 6 146 95 4 153 100 0 Bois 7 9 3 68 90 7 75 100 0 Imprimerie 2 100 0 2 100 0 Chimie 2 100 0 2 100 0 M tal 6 30 0 14 70
21. 19 0 4 56 1 2 7 0 41 8 0 2 1 0 0 3 0 1 4 0 41 56 1 2 5 0 1 3 0 1 4674 100 0 0001 0001 6196 0 001 196 20001 669 0 60 1896 102 896 1810 1 07 TE oo EE 5 19 7587 T69 6 ETE 0 957907102 1 BEz 812 5 841 981 SO9IAI9S EZT 901 0 001 901 suodsues LIT 6 6 196 9 Lt uoneInezsoy 067 OSET 975 6101 OSE 6 59214195 090 0 001 z 0 9 0001 9 0 9 0 0 001 9 09 T EI 6 LEI snjd sue 07 TT SOI O IT 060 8 sog 89S SH 6t sue 61 OI 0 S81 IL 919 Il 61 68 81 889 902 sue 6R S 84 8 92 amp TEL 09 YL SE gt 190 18 84 sue p 19 L9 z I HORS 9 1 585 C ET 001 16 sue 00 1 0 001 Nd 6011 009 00 sue z 1 0 9 0001 9 8 2 8001 9 08 0 861 19 UE 88 01 TE 660 4 QN Juu puy PAN p BOr KLEITE RULES USA 13 295 79 95 7 OL ES IUDAIS JIIUUIJIUD 4191998 2 gt 14 1 UOUNQUISIG 261 EAL
22. 2 2 7 71 94 6 75 100 0 Imprimerie 2 100 0 2 100 0 Chimie 2 100 0 2 100 0 M tal 1 5 0 2 10 0 1 50 16 80 0 20 100 0 Construction 1 3 2 1 32 29 93 6 31 100 0 Commerce gros 1 100 0 1 100 0 Commerce d tail 4 1 6 31 12 4 8 3 2 206 82 7 249 100 0 Restauration 1 2 3 10 22 7 3 6 8 30 68 2 44 100 0 Transport 7 2 100 0 2 100 0 Autres services 3 3 6 5 6 0 75 904 83 100 0 Total 30 4 0 58 7 48 12 1 6 641 86 5 741 100 0 Tableau 13 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon l affiliation registre du commerce Branche Oui Non d activit Nb Nb Agriculture 5 100 0 Extraction 2 100 0 Alimentaire 73 100 0 153 100 0 Bois 2 2 7 73 97 3 Imprimerie 2 100 0 Chimie 2 100 0 M tal 1 5 0 19 95 0 Construction 1 3 4 29 96 6 Commerce gros 1 100 0 Commerce d tail 24 9 8 222 90 2 Restauration 10 23 8 32 76 2 Transport 2 100 0 Autres services 3 3 7 79 96 3 5 7 693 94 3 A N Total Tableau A 14 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon l afjiliation la s curit sociale Branche No d activit Nb Agriculture 5 100 0 Extraction 2 100 0 Alimentaire 73 100 0 Textile n 153 100 0 Bois 75 100 0 Imprimerie 2 100 0 Chimie 2 100 0 M tal 20 100 0 Construction 30 100 0 Commerce gros 1 100 0 Commerc
23. 2 BIT R vision de la classification internationale d apr s la situation dans 1 profession R union d experts des statistiques du travail Gen ve 28 Janvier 6 F vrier 1992 Rapport II 17 un salari r gulier de l entreprise Par salari r gulier on entend la main d oeuvre travaillant dans une entreprise pour le compte d un employeur pour une dur e d engagement ininterrompue d passant un mois quelle que soit la forme de r mun ration et le montant vers appara t que la limite de taille sup rieure de la micro entreprise mesur e en fonction du nombre de salari s r guliers qui est de trois dans ce cas chef d entreprise non compris soit la plus appropri e pour la plupart des types d activit Une telle d limitation du seuil sup rieur tient d ment compte des d lib rations en cours au sujet de la d finition du champ des enqu tes statistiques sur les tablissements modernes au B nin dont le seuil inf rieur propos est de 5 effectifs D un point de vue aussi bien th orique que pratique la d finition de taille de la micro entreprise mesur e selon le nombre total d emplois ne convient pas dans le pr sent contexte Le nombre total de personnes occup es est sans doute plus facilement valu et mesurable dans les enqu tes que le nombre de salari s ou de travailleurs r guliers mais ce crit re laisse dans l ombre un facteur capital de la d finition adopt e par le PEESI savoir la com
24. 207 9 6 1959 90 4 2166 100 0 74 0001 9912 890 5 26 661 081 Lz 60 601 90 89 90 LS 19101 601 9 sS 6 8 01 pl 9 ST LI TNR 200 6 9 81 SMY 0001 SES 9 91 5 5 9 9 29 19 601 95 9 06 wz uonuine sa y 0001 690 066 26 PEI L L TOIL 91 19 SH OI OST EL 901 82 gt 0001 z 09 5 7 5 0 OS uononnsuop 0001 ooz ooz ooz ooz ooz I gt gt a gt IN 0001 ST 082 L 08 001 09 09 ot 1 stog 0001 12 z L E 1 6 Tu 9 89 tL z d 0 001 6 1 VIT 1 I 1 I I 0 001 5 00011 uonoenxg 0 001 gt 0001 5 4 0 001 00011 R 2 amynou3y 9 9N 9N qN QN 9N 190 05 05 97 0 9 SC T 029 oroi ST IT euouuig foyo np 290 1 29 ayouv1q avd sanun 6 NESIQUL 0 01 ILIZ l O TI ST 08 0 L L 891 041 8EZ 619 tvel Tor II 052 LT 941 61 9 LI 61 846 0 8991 5 Sanny 0 001 801 61 z 0 001 9 S 2 0 z It 88 L
25. 27 7 27 7 2 ans 314 17 9 45 6 3 ans 286 16 3 61 9 4 ans 163 9 3 w A2 5 9 ans 307 17 4 88 6 10 19 ans 124 7 1 95 7 20 ans et plus 76 4 3 100 0 Total 1756 100 0 100 0 1 Les tableaux de la s rie C se r f rent aux activit s itin rantes et ambulantes Tableau C 3 R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit Secteur et Code de Nb branche d activit la branche Production 0 7 Textile 32 5 0 3 Bois 33 5 0 3 M tal 38 1 0 1 Services 595 33 7 Restauration 63 444 25 2 Transports 71 104 5 8 Autres services 90 47 2 7 Commerce 61 1157 65 5 ion 50 1 0 1 Total 1764 2100 0 81 144 611 91 6 9 6 lt OI EZT 8 0 O01 98 PIC 987 9I 69 081 SS ot 06 oL 9I 9 S 9 14 6 lt z 5 SIMY 1 91 IT t 6 9z y uodsueiL 6L 9L 0 9 T Sp 91 CI 15 ICE 01 TL Se 39 2 9 5 2 l gt 1 2 2 7 2 509 1 15 MIAN P 16 06 68 88 L8 98 58 18 08 9L 61 12 OL AV 9 21141120 p 70 Tableau C 4 R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de pr
26. 49 0 Commune 273 442 25 1 74 1 4 457 25 9 100 0 Total 1764 100 0 100 0 87 ANNEXE Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu activit s ambulantes Premier type de produit vendu Nb Fruits l gumes 292 25 3 Condiments pices 73 6 3 Boulangerie patisserie 120 10 4 Viande 5 0 4 Poissons 67 5 8 Boissons 53 4 6 Textiles habillement 39 3 4 Chaussures 20 1 7 Mercerie 6 0 5 Maroquinerie 1 0 1 Hygi ne cosm tiques 114 9 9 Pharmacie moderne 32 2 8 Pharmacop e 6 0 5 Librairie papeterie 2 0 2 Musique 3 0 3 Bijouterie optique 25 2 2 Quincaillerie 14 1 2 Vaisselle ustensiles 17 1 5 Meubles 3 0 3 Pi ces d tach s 1 0 1 Carburant lubrifiant 27 2 3 Charbon 5 0 4 Bois de chauffe 12 1 0 Produits laitiers 17 1 5 Tabac allumettes 25 2 2 Droguerie 5 0 4 Emballages 20 1 7 Jouets 7 0 6 Divers NDA 144 12 5 Total 1155 100 0 88 Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par de produit vendu Activit s ambulantes Deuxi me type de produit vendu Nb Plats pr par s 9 4 6 Fruits l gumes 27 13 8 Condiments pices 34 17 3 Boulangerie patisserie 13 6 6 Poissons 10 5 1 Textiles habillement 2 1 0 Maroquinerie 1 0 5 Hygi ne cosm tiques 17 8 7 Pharmacie moderne E 5 2 6 Quincaillerie 10 5 1 Vaisselle ustensiles 2 1 0 Produits laitiers 1 0 5 Tabac allumettes 15 7 7 Dro
27. 50 0 2 100 0 Alimentaire 54 74 0 19 26 0 73 100 0 Textile 102 66 7 51 33 3 153 100 0 Bois 62 82 7 13 17 3 75 100 0 Imprimerie 2 100 0 2 100 0 Chimie 2 100 0 2 100 0 M tal 20 100 0 20 100 0 Construction 30 100 0 30 100 0 Commerce gros 1 100 0 1 100 0 Commerce d tail 70 28 6 175 71 4 245 100 0 Restauration 16 38 1 26 69 9 42 100 0 Transport 2 100 0 2 100 0 Autres services 67 80 7 16 19 3 83 100 0 Total 432 58 8 303 41 2 735 100 0 62 Tableau 18 R partition des chefs d entreprises par classe d ge et selon le sexe Classe d ge 16 20 21 25 26 30 31 35 36 40 41 45 46 50 51 55 56 60 60 Total Masculin Nb 54 8 53 7 59 4 68 9 58 6 55 1 61 5 46 7 53 6 58 8 Nb 14 43 33 34 24 15 24 45 298 63 F minin 45 2 46 3 40 6 31 1 35 8 41 4 44 9 38 5 53 3 46 4 41 2 31 106 106 95 58 39 45 97 721 0 01 IZL 14 181 89 b 08 85 TEI S6 901 901 Z EI S6 IE 0 01 18 581 ST ST Z LE 6 861 91 SET 61 9 IT pL 9 S90IAI9S San y 0 O0 0 0 gt 0 05 0 001 991 9 042 6 6 z 6 z 86 6 z 6 z UOHBINESSY 0 01 195 88 26 EI LT 66116 ZE 6L 61 8 2 0 01 1 0 001 I 5018 0 01 06 ool ce 1 0 01
28. 973 66 9 1455 100 0 Restauration 74 13 9 460 86 1 534 100 0 Autres services 5 4 6 104 95 4 109 100 0 Total 569 26 2 1600 73 8 2169 100 0 Tableau B 12 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le lieu d habitation du chef d entreprise Dans ville Branche Qui Non Total d activit Nb Nb Nb Agriculture 1 100 0 1 100 0 P che 1 100 0 1 100 0 Extraction 1 100 0 1 100 0 Alimentaire 9 100 0 9 100 0 Textile 27 100 0 27 100 0 Bois 24 96 0 1 4 0 25 100 0 M tal 5 100 0 5 100 0 Construction 2 100 0 2 100 0 Commerce d tail 1382 94 8 76 5 2 1458 100 0 Restauration 513 96 2 24 3 8 533 100 0 Autres services 105 96 3 4 3 7 109 100 0 Total 2070 95 3 101 4 7 2171 100 0 77 Tableau 13 R partition des unit s conomiques selon la localisation dans les communes de Ouidah Communes Code Nb 1 408 18 8 Commune 2 620 28 5 Commune 3 599 27 6 Commune 4 547 25 2 Total 2174 100 0 78 Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements semi s dentaires Premier type de produit vendu Nb Produits divers 1 0 1 Plats pr par s 2 0 1 Fruits l gumes 379 26 0 Condiments pices 111 7 6 Boulangerie patisserie 98 6 7 Viande 17 1 2 Poissons 89 6 1 Boissons 36 2 5 Textiles habillement 47 3 2 Chaussures 21 1 4 Hygi ne cosm tiques 75 5 1 Pharmacie moderne 15 1
29. Commerce 247 281 1458 671 1157 65 5 2862 61 2 Commerce de gros 1 100 0 1 0 0 Commerce d tail 5 71 4 2 28 6 7 0 1 Boutiques 2 667 1 33 3 3 0 1 Alimentation g n rale 3 60 0 2 40 0 5 0 1 Fruits l gumes 24 3 5 379 54 5 292 42 0 695 14 9 Condiments pices 4 2 1 111 59 0 73 38 8 188 4 0 Pain 9 4 0 98 43 2 120 52 9 227 4 9 Viande 3 12 0 17 68 0 5 20 0 25 0 5 S dentaires Semi s dentaires _Ambulants __Total _ Nb Nb Nb Nb Poissons 6 3 7 89 54 9 67 41 4 162 3 5 Boissons 51 36 4 36 25 7 53 37 9 140 3 0 Tissus habits 9 9 5 47 49 5 39 41 1 95 2 0 Chaussures 1 2 4 21 50 0 20 47 6 42 0 9 6 100 0 6 0 1 Sacs valises 1 50 0 1 50 0 2 0 0 Hygi ne 8 4 1 75 38 1 114 57 9 197 4 2 M dicaments 5 9 6 15 28 8 32 61 5 52 1 1 Pharmacop e 2 11 1 10 55 6 6 33 3 18 0 4 Papeterie 5 250 13 65 0 2 10 0 20 0 4 Cassettes disques 2 40 0 3 60 0 5 0 1 Bijoux 2 5 4 10 27 0 25 67 6 37 0 8 Quincaillerie 4 16 0 7 28 0 14 56 0 25 0 5 Mat riel lectique 4 66 7 2 333 6 0 1 Vaisselles ust 2 3 2 43 69 4 17 27 4 62 1 3 Bois d oeuvre 3 100 0 3 0 1 Ciment 5 83 1 16 7 6 0 1 Meubles ameublement 1 25 0 3 75 0 4 0 1 Pi ces d tach es 9 60 0 5 33 3 1 6 7 15 0 3 Carburant p trole 4 5 0 49 61 3 27 33 8 Charbon 11 68 8 5 31 3 16 0 3 Bois de chauffe 17 15 6 80 73 4 12 11 0 109 2 3 Produits laitiers 1 4 2 6 25 0 17 170 8 24 0 5 Tabac allumettes 6 6 0 69 69 0 5 33 3 15 0 3 O
30. L9 S 2 L 9 8 0 01 uononysuop 0 001 o O SI os ool z oSI ooz osz 6 ool z WIN 0001 lt 096 09601 2 0 O0I 0 0 1 0 0 I 0001 646 ET 6 9 L6 L LA ZI 1 6 111 8 L6 L siog 0 001 6 oz 6L TI 9 S 8I 828 GEI IT 8ST 6 ES 8 0 001 OSZ 81 6 9 L6 L ESI II L6 L 69 91 U 9 0001 lt 006 1 096 1 0 901 6 00 z 0092 1 002 1 002 1 5 AN N N N N N N N N JANE P 1901 70997 05 9 S i 0 9 08 97 5 10 80 19 2 044 avd sonbnuouo2 sanun 2617 ESZ 18101 0 001 vo s o 8 68 61 18 991 LUI SHE 0 001 9 IH 00 690 shi OI 9 SOOIAISS 0001 4 i 0 001 z HodsuuiL 0001 Zw rz s 6 9 6 s 6 8 lt 94900 0 UOI EJn08 S0 Y 0 001 89 TI 6 9 LT 06 1 LE 69 91 LT 1 lt 2 0 001 I 0 001 1 5018 0 001 OI S L 01 L OZ 9 S uononwysuop 0 001 02 0 lt 002 t ooz 0 SI 0 004
31. P che 1 100 0 1 100 0 Extraction 1 100 0 1 100 0 Alimentaire 3 33 3 6 66 7 9 100 0 Textile 6 22 2 21 77 8 27 100 0 Bois 8 32 0 17 68 0 25 100 0 M tal 1 20 0 4 80 0 5 100 0 Construction 1 50 0 1 50 0 2 100 0 Commerce d tail 116 8 0 1340 92 0 1456 100 0 Restauration 27 5 0 508 95 0 535 100 0 Autres services 24 22 0 85 78 0 109 100 0 Total 187 8 6 1984 91 4 2171 100 0 Tableau B 7 R partition des unit s par branche selon le sexe du chef d entreprise Masculin F mini Total Branche d activit Nb Nb Nb Agriculture 1 100 0 1 100 0 1 100 0 1 100 0 Extraction 1 100 0 1 100 0 Alimentaire 6 66 7 3 33 3 9 100 0 Textile 7 25 9 20 74 1 27 100 0 Bois 21 84 0 4 16 0 25 100 0 M tal 5 100 0 5 100 0 Construction 2 100 0 gt 2 100 0 Commerce d tail 82 5 6 1375 94 4 1457 100 0 Restauration 12 2 2 423 97 8 535 100 0 Autres services 81 74 3 28 25 7 109 100 0 Total 218 10 0 1954 90 0 i 2172 100 0 73 Tableau 8 R partition des chefs d entreprise par classe d ge et selon le sexe Classe Masculin F minin Total _ Nb Nb Nb 11 15 5 9 4 52 90 6 57 2 6 16 20 15 10 2 132 89 1 147 6 8 21 25 37 15 7 199 83 3 236 10 9 26 30 50 16 0 263 84 0 313 14 5 31 35 23 9 2 226 90 8 249 11 5 36 40 25 10 1 222 89 9 247 11 4 41 45 14 7 8 166 92 2 180 8 3 46 50 10 5 0 189 95 0 199 9 2 51 55 7 6 0 110 94 0 117 5 4 56 60 3 1 9 152 98 1 155 7 2 60 18 6 8 248 93 2 266 12 2 Total
32. Une structure d ge si jeune ne va pas toutefois sans poser des probl mes car une entr e tr s pr matur e dans le march du travail comporte quelques inconv nients Ceci se refl te par une forte instabilit dans l exercice professionnel et souvent se fait au d triment de l acquisition d un savoir faire prouv et des connaissances de base indispensables au d veloppement et une bonne gestion des affaires facteurs qui pourraient mettre les entrepreneurs l abri d un certain nombre de d convenues En effet 53 7 pour cent des chefs d entreprise recens s sont sans instruction ce qui revient affirmer que dans la plupart des cas l on ne ma trise pas les rudiments de l criture de la lecture et du calcul arithm tique Si cela on ajoute les 15 7 pour cent des entrepreneurs qui ont atteint au maximum 1 troisi me ann e l cole sans compter les analphab tes de r currence ce sont 7 entrepreneurs sur 10 qui sont gravement handicap s dans leurs aptitudes comprendre les fonctions de l entreprise et la conduire efficacement Dans ces conditions il ne faut pas s tonner de constater que 86 5 pour cent des unit s conomiques fonctionnent sans aucun moyen de gestion et 1 6 pour cent seulement disposent d un instrument de comptabilit 14 SECTION III LES TABLISSEMENTS S DENTAIRES 1 LE DEGR D INFORMALIT NOTIONS ET V RIFICATION Comme il a t pr cis dans la s
33. a t de surcro t organis sur le terrain par chaque groupe d agents recenseurs encadr par son contr leur 3 D ROULEMENT DES OP RATIONS DE RECUEIL DE L INFORMATION 3 1 Structure organisationnelle Le d nombrement des activit s sur le terrain a t effectu par 35 agents recenseurs r partis en quatre quipes La structure organisationnelle se pr sente comme suit chaque quipe compos e de 6 9 agents recenseurs est dirig e par un contr leur qui _ a sous sa responsabilit le recensement d une commune enti re les quatre quipes sont appuy es et contr l es par deux superviseurs et deux experts du BIT statisticien et socio conomiste L op ration a dur du 28 novembre au 5 d cembre 1991 soit 7 jours ouvrables Toutes les quipes ont d but au centre de la ville o sont concentr es la plupart des activit s pour voluer vers la p riph rie de leurs quartiers respectifs 4 3 2 Dispositif du suivi de collecte Pour assurer le suivi permanent du recueil des donn es sur le terrain l quipe d encadrement a mis en place un dispositif articul sur trois op rations essentielles chaque contr leur r ceptionne et v rifie le remplissage correct de tous les questionnaires administr s au cours de la journ e et les remet aux superviseurs avant le lendemain 12 h Ceci a permis ces derniers de proc der un contr le fiche par fiche une r union quotidienne
34. dans les autres villes que ce soit au niveau de la conception des fiches de recensement de la sensibilisation de la population et des dispositions administratives prendre par les autorit s locales Conform ment aux objectifs d volus au recensement on dispose pr sent d un fichier informatis des tablissements dont la localisation physique la nature de l activit exerc e et les caract ristiques des op rateurs conomiques qui les font tourner vont permettre d tablir la base de sondage et d en tirer un chantillon Celui ci sera stratifi selon les r gle de l art partir de variables qui ont t appr ci es sur le terrain en vue de poursuivre le travail d enqu te D s lors on sera m me de cerner les facteurs qui constituent un blocage au d veloppement des activit s qui op rent petite chelle dans un cadre informel et d en appr hender les potentialit s encore inaccomplies Somme toute le recensement a d nombr 4 674 tablissements r partis entre les s dentaires 15 7 pour cent semi s dentaires 46 5 pour cent et ambulants 37 8 pour cent Ces deux derni res modalit s de fonctionnement additionn es repr sentent ainsi pr s de 85 pour cent du total Compte tenu de leurs caract ristiques on peut donc affirmer que l conomie de Ouidah est de nature essentiellement informelle Elle est largement domin e par des activit s ambulantes ou qui constituent une projection marchande de quel
35. des unit s conomiques par branche d activit selon l anciennet R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits vendus R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le sexe du chef d entreprise R partition des chefs d entreprise par classe d ge et selon le sexe R partition des unit s conomiques par branche et selon l ge du chef d entreprise R partition des chefs d entreprise selon leur niveau d instruction par branche d activit R partition des unit s conomiques par branche d activit selon leur implantation dans la ville R partition des unit s conomiques selon la localisation dans les communes de Ouidah Annexe C Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu activit s ambulantes Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu activit s ambulantes S rie tableaux Ensemble des activit s recens es 1 2 3 44 14 Distribution de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur et branche d activit R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par cat gorie de produits vendus R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par cat gorie de produits
36. du commerce de d tail et de la branche alimentaire qui se situent dans une fourchette de 25 30 pour cent 6 CARACT RISTIQUES DES CHEFS D ENTREPRISE Cette section est destin e examiner quelques donn es ayant trait aux caract ristiques individuelles des femmes et des hommes qui conduisent les processus de production au sein 3 Voir Maldonado C Petits Producteurs urbains d Afrique francophone Analyse et politiques d appui Etude comparative Bamako Lom Nouakchott et Yaound Gen ve BIT 1987 22 des tablissements recens s On passera en revue tour tour trois variables le sexe l ge et le niveau d instruction Les chiffres rapport s par le tableau A17 permettent d affirmer que la pr sence des femmes la t te des unit s conomiques s dentaires cens es tre les moins pr caires de l univers recens ne laissent gu re entrevoir priori une situation in galitaire par rapport aux hommes Ainsi 41 2 pour cent des tablissements sont tenus par des femmes Il y a lieu de signaler qu elles occupent une place de responsabilit pr pond rante de l ordre de 70 pour cent des cas dans les processus de travail li s la restauration et au commerce de d tail Par contre elles sont enti rement absentes dans les activit s du m tal et de la construction peu nombreuses dans le textile et la transformation alimentaire entre en quart et un tiers branches pratiquement r serv es aux hommes
37. du recensement quant lui comporte trois volets une fiche pour les activit s s dentaires une fiche pour les activit s semi s dentaires et une fiche pour les activit s itin rantes et ambulantes Un jeu complet des fiches utilis es figure en Annexe 1 au pr sent rapport Les documents m thodologiques ont t compl t s sur le terrain avec des fiches de suivi et de contr le du travail sur le terrain et du rendement journalier des recenseurs aussi bien individuellement que par quipe voir Annexe 2 Pour ce qui a trait aux crit res de diff renciation pour l utilisation des fiches il convient de rappeler quelques pr cisions fournies par le Manuel d instructions pr cit 2 Fiche pour les activit s s dentaires titre sont retenues toutes activit s de production de service ou de commerce men es dans un local priv ou public qui peut fermer b timent ou baraque ou dans la cour d une concession il peut s agir d un local professionnel s par du lieu d habitation ou d une partie de ce lieu Fiche B pour les activit s semi s dentaires celles ci regroupent les activit s men es dans un endroit fixe et public en plein air ou sous un appentis non clos mais dont les marchandises ou les mati res premi res et les instruments de production sont retir s apr s le travail Fiche C pour les activit s itin rantes et ambulantes elles concernent des commer ants et artisans se d pla ant avec leur
38. entreprises des autres tablissements recens s Bien que des diff rences et des carts importants soient indiquer d une branche d activit l autre aux fins d analyse des donn es censitaires le PEESI a retenu les notions suivantes inspir es des propositions de d finition statistique du secteur informel issues de la R union d experts des statistiques du tenue Gen ve en janvier 1992 L entreprise familiale est d finie comme un tablissement individuel occupant exclusivement des travailleurs familiaux non r mun r s et des apprentis quels que soient le nombre de personnes occup es et le type de local qu elle utilise Elle peut ventuellement embaucher des salari s titre occasionnel pour r pondre des besoins temporaires La notion de salari occasionnel d signe la main d oeuvre travaillant dans une entreprise pour le compte d un employeur pendant une courte p riode d engagement inf rieure un mois quelle que soit la forme de r mun ration per ue Dans le cadre du PEESI on reconna t comme micro entreprise tout tablissement individuel op rant avec le concours de trois salari s r guliers au maximum quel que soit le type de local qu elle occupe Lorsqu il existe un associ actif celui ci est consid r comme 1 BIT Mesure de l emploi dans le secteur non structur R union d experts des statistiques du travail Gen ve 28 Janvier 6 F vrier 1992 Rapport I
39. est logique s inverse lorsqu on consid re les classes d ge au dessus de 50 ans les femmes y comptent pour 28 pour cent et les hommes pour 23 pour cent La cat gorie des jeunes chefs d entreprise de moins de 20 ans qu il s agisse des hommes ou des femmes n est pas importante dans les activit s s dentaires peine 4 3 pour cent contre 26 pour cent au niveau de l activit globale recens e Au fait le niveau d investissement que suppose la mise sur pied d une telle sorte d tablissement et la comp tence technique que ces activit s exigent habituellement ne favorisent gu re l installation des jeunes Vue sous l angle de la structure des activit s conomiques la r partition des chefs d entreprise par leur ge r v le quelques disparit s A la lecture du tableau A19 il appara t en effet que certaines activit s attirent de pr f rence des jeunes entrepreneurs en l esp ce il s agit du textile de la construction et du m tal dans un ordre d croissant Entre 35 et 45 pour cent des entrepreneurs ont moins de 30 ans fr quences qui s l vent 55 et 60 pour cent lorsqu on monte la classe d ge suivante soit jusqu 35 ans Par contre si on regroupe les classes d ge au dessus de 40 ans les donn es du m me tableau font ressortir _une pr sence importante des activit s du bois du commerce de d tail et de la restauration 23 dans un ordre croissant Dans ces cas ent
40. les services 17 3 pour cent et la construction 4 pour cent comme le montre le tableau A3 On notera que du point de vue sectoriel le tertiaire compte pour la moiti des tablissements conomiques la production vient ensuite non loin derri re situation qui contraste avec les r sultats globaux analys s dans la section pr c dente o les activit s commerciales l emportaient largement 61 2 pour cent contre 8 8 pour cent uniquement pour la production Dans ce dernier secteur les principales activit s s dentaires se concentrent dans trois branches le textile le bois et l alimentation A elles seules elles totalisent 90 pour cent des tablissements ressortissant de la production et 40 pour cent de l ensemble des unit s s dentaires Le commerce en revanche comporte une vaste gamme de produits comme l indique le tableau A4 le recensement s tant surtout pench sur les deux produits les plus importants par le volume des transactions Dans le premier groupe figurent les produits alimentaires qui pr dominent largement 42 7 pour cent sur les autres Viennent ensuite les produits divers 21 5 pour cent et le bois 8 3 pour cent suivis des articles de quincaillerie et d hygi ne chaque groupe repr sentant environ 7 pour cent Dans le second groupe les produits alimentaires occupent encore la premi re place aux c t s des divers chaque groupe ayant un pourcentage quivalant de l ordre d un tiers des
41. leur forte concentration autour d un nombre r duit d activit s que la taille de la ville et le revenu des m nages ne favorisent l expansion rapide Par ailleurs l analyse de l information recueillie confirme la pertinence du choix m thodologique port quant l utilisation de trois fiches distinctes pour saisir des segments d activit conomique bien diff renci s savoir les activit s s dentaires semi s dentaires et ambulantes En effet les r sultats du recensement montrent qu il s agit des sous ensembles imbriqu s d un m me syst me caract ris par son h t rog n it Comme l aura montr l analyse des donn es du recensement les tablissements op rant des degr s de sendentarit variables laissent appara tre une structure sectorielle des activit s fort dissemblable les activit s ambulantes et semi s dentaires tant fortement marqu es par la pratique du commerce et de la petite restauration 91 pour cent du total contre 39 pour cent chez les tablissements s dentaires mettent vidence la pr dominance des femmes dans la composition de la main d oeuvre par sexe surtout dans les activit s semi s dentaires 98 pour cent et itin rantes 81 pour cent par rapport leur place relativement minoritaire chez les s dentaires 41 pour cent r v lent la pr sence importante d enfants de moins de 10 ans 13 pour cent et d adolescents de moins de 15 an
42. on 12 consid re la tranche jusqu 3 ans d anciennet cette valeur s l ve 49 3 pour cent pour les hommes et 41 6 pour cent pour les femmes La tranche sup rieure 10 ans d anciennet ne laisse pas non plus entrevoir une diff rence significative car les valeurs dans ce cas se montent 24 7 et 29 pour cent respectivement Les diff rences quant la distribution de la population masculine et f minine dans le spectre des activit s conomiques urbaines sont donc fort prononc es La pr sence deux fois plus importante des femmes par rapport aux hommes dans la composition des chefs d tablissement conomiques recens s est une donn e inhabituelle Une interpr tation pr liminaire du ph nom ne en attendant que les donn es du recensement de la population soient disponibles ferait appel deux facteurs d mographiques l migration masculine et le taux de participation f minine dans la population active En effet tant donn la proximit de la capitale celle ci exercerait une forte attraction sur la main d oeuvre masculine les femmes restant Ouidah pour y exercer des activit s conomiques troitement associ es au foyer soit le petit commerce et la restauration Par ailleurs les donn es du tableau T6 font appara tre une proportion non n gligeable 16 4 pour cent d enfants et de jeunes de moins de 15 ans exer ant des activit s qui dans leur totalit rel vent du commerce de d tail et de
43. particuli rement importante section V au vu des orientations et conseils dispens s aux agents recenseurs sur l observation du principe d exhaustivit sur comment voluer sur le terrain et comment s y prendre pour mener bien le d nombrement d un certain nombre d activit s itin rantes ou ambulantes Des instructions d taill es ont t formul es au sujet du ratissage syst matique qu il fallait entreprendre au niveau de toutes les zones urbaines que ce soit dans les quartiers lotis ou non lotis ou dans les march s Une section est consacr e la description de la structure des trois fiches de recensement leur mode d administration et la fa on d y enregistrer l information relative chaque question pos e l entrepreneur section IV Une derni re section se penche sur les fonctions et obligations qui incombent chacun des agents impliqu s dans l op ration savoir recenseur contr leur et superviseur section VII Les annexes techniques fournissent enfin deux nomenclatures celle des activit s conomiques class es par branche et cat gorie d activit rubriques 4 chiffres d apr s la CITI et celle des produits de commerce chang s dans la rue class s selon des codes et rubriques propres au secteur du commerce de d tail Ces derniers ont t compl t s et largis en tenant particuli rement compte des produits alimentaires et des plats pr par s locaux Le questionnaire
44. recensement au sujet des variables qui caract risent individuellement l entrepreneur en l occurrence le sexe l ge et le niveau d instruction 28 L exercice des activit s semi s dentaires comme l a d j anticip est surtout le fait des femmes 9 entrepreneurs sur 10 appartiennent au sexe f minin Les donn es du tableau B7 laissent appara tre une nette domination num rique dans la plupart des branches dont la restauration et le commerce o les femmes comptent pour 94 pour cent Elles sont certes moins pr sentes dans le textile 75 pour cent mais conservent tout de m me la majorit des postes de travail En revanche dans les autres branches comptant un nombre de cas important les hommes occupent une place privil gi e dans les travaux du bois et les services Cette pr dominance ne fait que confirmer la configuration observ e auparavant au niveau des activit s s dentaires concernant la division du travail entre les sexes l origine de laquelle se trouve l absence de choix pour les femmes Elles se voient de fait contraintes emprunter des fili res non marchandes d apprentissage d un m tier savoir faire culinaire notamment dans le foyer lui m me marqu par une division des t ches et responsabilit s qui en r gle g n rale d favorise les femmes Leur insertion dans le march du travail accentue leur handicap compte tenu du nombre r duit d activit s qui leur sont offertes ph
45. sein de l entreprise Enfin rendues plus visibles que les petites unit s familiales par l chelle des op rations et les relations contractuelles qu elles tablissent en vertu des contrats et des accords institutionnels il est difficile aux micro entreprises d op rer en dehors d un certain cadre juridique et institutionnel Il pourrait s ensuivre un changement qualitatif au niveau de leur insertion dans l environnement Si l on applique ces crit res et d finitions aux tablissements s dentaires recens s Ouidah on obtient les r sultats suivants pratiquement 9 entreprises sur 10 87 8 pour cent v rifient les crit res susmentionn s d entreprise familiale exploit e par son propri taire travaillant son compte seul ou aid d une main d oeuvre familiale non r mun r e Seuls 6 4 pour cent ont recours aux services temporaires des salari s occasionnels 18 C est la lumi re de constat qu on t amen largir le champ de la notion d informalit un sous ensemble particulier celui de la micro entreprise Dans ce cas 82 tablissements s dentaires recens s soit 11 1 pour cent r pondent aux crit res d finis ci dessus Les chiffres fournis par le recensement r v lent qu elles sont les plus nombreuses dans la pr paration des denr es alimentaires 32 et le commerce de d tail 26 Les comptoirs de restauration et les buvettes 8 ainsi que les services en g n ral 7
46. titre secondaire pourvoient d un revenu d appoint l entrepreneur A sujet le tableau B5 nous apprend que les entrepreneurs s exer ant plusieurs activit s sont relativement peu nombreux peine 8 6 pour cent contre pr s d un quart pour les activit s s dentaires Ce r sultat semble plausible au vu des analyses d velopp es auparavant tant entendu que la presque totalit sont des femmes qui d j pour exercer des activit s caract re marchand doivent partager leur journ e entre ces derni res et leurs obligations familiales Les sources de revenu compl mentaires auxquelles les entrepreneurs ont davantage recours correspondent des activit s exerc es leur propre compte telles que le commerce les services et l exploitation agricole dans l ordre Les activit s salari es et les rentes sont pratiquement inexistantes Du point de vue des branches d activit comme il est logique sont surtout les femmes qui s emploient dans le commerce et la restauration et moins souvent dans les services pour en tirer un revenu compl mentaire comme l indique le tableau B6 Etant donn le petit nombre d observations pour les autres branches d activit et le faible taux g n ral des activit s d appoint il n est pas possible d en d gager aucune autre tendance significative 6 CARACT RISTIQUES DES CHEFS D ENTREPRISE Sous cette rubrique on analyse les renseignements recueillis par le
47. utilisation des machines lectriques tout comme les caract ristiques des chefs d entreprise compl tent l analyse de ces tablissements La quatri me section s attache analyser les caract ristiques des activit s semi s dentaires leur structure sectorielle largement domin e par le petit commerce en particulier des produits alimentaires de consommation courante leur implantation dans la ville leur anciennet et les sources de revenu compl mentaires des chefs d entreprise L exercice de ces activit s est surtout l apanage des femmes car en l absence d autre choix elles se voient contraintes emprunter des fili res non marchandes d apprentissage d un m tier fortement tributaires de la division des t ches et responsabilit s entre les sexes au sein du m nage De ce fait l insertion des femmes dans le march du travail est marqu e par des conditions singuli rement pr caires et leurs opportunit s de revenu ne sont point de nature leur permettre de surmonter la situation structurelle de pauvret qui les frappe La cinqui me section illustre la portion la plus instable et marginale de l conomie urbaine les activit s ambulantes et itin rantes o le petit commerce se d tache par son crasante sup riorit num rique suivi de la restauration Il en d coule une fonction vitale de ces activit s pourvoyeuses de biens de consommation journali re aux m nages urbains Etant donn les conditions
48. 0 Pharmacop e 10 0 7 Librairie papeterie 13 0 9 Bijouterie optique 10 0 7 Quincaillerie 0 5 Mat riel lectrique 2 0 1 Vaisselle ustensiles 43 2 9 Mat riaux de construction 1 0 1 Meubles 1 0 1 Pi ces d tach es 5 0 3 Carburant lubrifiant 49 3 4 Charbon 11 0 8 Bois de chauffe 80 5 5 Produits laitiers 6 0 4 Tabac allumettes 69 4 7 Droguerie 9 0 6 Emballages 23 1 6 Jouets 1 0 1 Divers NDA 227 15 6 Total 1458 100 0 ANNEXE B Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements semi s dentaires Deuxi me type de produit vendu Nb Plats pr par s 31 3 5 Fruits l gumes 124 13 9 Condiments pices 91 10 2 Boulangerie patisserie 63 7 1 Viande 2 0 2 Poissons 24 2 7 Boissons 10 1 1 Textiles habillement 7 0 8 Chaussures 4 0 4 Hygi ne cosm tiques 66 7 4 Pharmacie moderne 14 1 6 Pharmacop e 4 0 4 Librairie papeterie 5 0 6 Musique 1 0 1 Bijouterie optique 1 0 1 Quincaillerie 12 1 3 Mat riel lectrique 1 0 1 Vaisselle ustensiles 4 0 4 Mat riaux de construction 1 0 1 Meubles 1 0 1 Carburant lubrifiant 6 0 7 Charbon 5 0 6 Bois de chauffe 16 1 8 Produits laitiers 4 0 4 Tabac allumettes 60 6 7 Droguerie 15 1 7 Emballages 33 3 7 Jouets 1 0 1 Divers NDA 283 31 8 Total 889 100 0 80 Tableau 1 R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet Age de l unit Nb Cumulatif conomique 1 et moins 486
49. 1 De plus on constate que 14 5 pour cent seulement des unit s recens es dans ce type d tablissements fonctionnent depuis moins d un an situation qui contraste avec celle des itin rants o pratiquement le double des tablissements se trouve dans cette situation Dans les unit s semi s dentaires on observe une situation interm diaire 20 2 pour cent Dans d autres enqu tes men es dans des villes africaines la proportion des tablissements informels ayant 5 ans ou plus d anciennet se situe autour de 10 pour cent La situation particuli re de Ouidah cet gard s explique par la structure d ge de la population recens e 23 pour cent ont plus de 45 ans pourcentage qui se monte 32 pour cent dans le cas des tablissements s dentaires Au niveau des diff rentes branches d activit le tableau A2 permet de pr ciser que le commerce de d tail la branche alimentaire et le textile poss dent le plus grand nombre d tablissements ayant vu le jour l ann e du recensement entre 16 et 19 pour cent soit au dessus de la moyenne Etant donn n anmoins l importance num rique de ces branches d activit s elles sont pr sentes dans presque toutes les tranches d ge y compris dans celles qui montrent une situation consolid e des entreprises Les activit s du bois des services et du textile d notent ce sujet une plus grande stabilit entre 40 et 50 pour cent des tablissements ont plus de 10 ans suivies
50. 2 0 0 lt 0 0 lt I 2 2 0 05 0 001 1 1 61 8 0 82 IT 1 siog 0 001 4 1 9 81 061 62 Taz E 1 82 1 001 vI 1 1 lt 0 ST 96 L 9 6 L Es 66 asuu y 0 OOI 2 0 0S 0 lt uone 0 001 0 02 00 0 0 002 8 44 qN qN aN 44 qN snjd 39 am updns 5 no 5 19 no 9 190 apum 5085 dod 12 2007 ARL 0 001 IEL ol 9 T Z 6l 1 IpI 0 1 6S 9 59 69 0 001 Z8 EL 9 6 0116 0116 866 6t SOOIAIOS 00012 0 001 2 yodsueiL 0901 1 gt 61 8 z 1 EL L OL 67 UOIJEINEJS9 Y 0 O0I lt 2 91 p 8 0 4 TIT lt lt 6z L 9489 891 2 0 OOI I 0 90 s018 29Jaunu07 0 001 6 I ZI 9 l 2 0 001 07 001 osi ooz ooz OSE L WIW 0001 z 0001 z 2 0 001 lt
51. 47 14 9 269 85 1 316 17 9 21 25 69 27 6 179 71 6 250 14 2 26 30 60 32 4 124 67 0 185 10 5 31 35 35 29 4 84 70 6 119 6 7 36 40 6 11 5 46 88 5 52 2 9 41 45 5 10 6 42 89 4 47 2 7 46 50 2 6 1 31 93 9 33 1 9 51 55 21 100 0 21 152 56 60 4 26 7 20 83 3 7 22 24 1 4 60 4 40 0 6 60 0 10 0 6 Total 329 18 7 1435 81 3 1764 100 0 84 0 01 64 L T 6 19 01 Tpi 4 9 0 001 901 TS 6IT 6581 OST 1434 ETT 101 25 252 22 a 222222 2255 2 22 2 12 LT Lt z LI 41 z 21 19 SAMY L S VI ST OI uodsueiL TST vvt 6 8 LI 66 SS 9L 021 99 9 59 LSIT Or 9 TE TS L6 9IT 66 25 gt l O I 9 3 09 j 0 6 7 I 5109 0 6 1 44 ANW P 06 05 9 0 9 56 O 97 62 1 02 91 ST IT 0 9 auouriq 2sud913u9 2 289 1 29 ayouv1q svd sanbnuouo2 sanun uouiuvdyy L D neslquL 0 001 LSLT TO 01 81 l S 68 6L GEI 1 ozz IT PLE OZS 16 oL 0 001 Lt 2 5 Et 8 6 tI L 8 6 SOOIAI9S 0 001 01 01 1 90 II OI LI S TI CI LI 81 81 092 LT HodsueiL 0 001 2 TO SI 81 9 01 1
52. 72 368 2014 100 0 16 0 16 8 13 7 103 6 4 18 5 18 3 100 0 58 Tableau 10 Distribution des unit s conomiques selon le nombre d effectifs par tablissement Effectifs gt D mm 10 11 20 20 Total Nb 322 169 92 52 51 23 736 43 8 23 0 12 5 7 1 3 5 7 0 3 0 0 1 Cumulatif 43 8 66 8 79 3 86 4 89 9 96 9 99 9 100 0 100 0 Tableau 11 R partition des unit s conomiques par branche d activit et par taille Branche d activit Agriculture Extraction Alimentaire Textile Bois Imprimerie Chimie M tal Construction Commerce gros Commerce d tail Restauration Transport Autres services Total 1 322 43 8 2 3 10 12 gt 12 5 4 p U e e O Um mm JOUR 59 5 6 10 10 1 23 4 7 4 1 2 9 4 5 1 6 5 2 1 3 5 10 26 51 24 3 5 69 3 3 Total Nb 5 0 7 2 0 3 73 9 9 153 20 8 75 10 2 2 0 3 2 0 3 20 2 7 30 4 1 1 0 1 246 33 4 42 5 7 2 0 3 83 11 736 100 0 100 0 Tableau 12 R partition des unit s conomiques suivant le de comptabilit et par branche Branche Commandes Ach ventes Comptabilit Aucune Total d activit Nb Nb Nb Nb Nb Agriculture 1 20 0 4 80 0 5 100 0 Extraction 2 100 0 2 100 0 Alimentaire 4 5 6 68 94 4 72 100 0 Textile 15 9 8 2 1 3 136 88 9 153 100 0 2 27
53. AUX DU RECENSEMENT 1 UN APER U G N RAL Les donn es du recensement des tablissements conomiques de Ouidah montrent que le nombre d activit s conomiques est tr s important dans cette petite ville proche de la capitale dont la population est estim e 20 000 habitants Au total 4674 tablissements ont t d nombr s r partis de la fa on suivante Activit s s dentaires 736 15 7 Activit s semi s dentaires 2174 46 5 Activit s ambulantes 1764 37 8 Cet effectif a largement d pass les pr visions tablies avant les op rations qui se situaient autour de 2000 unit s conomiques C est surtout au niveau de la 2 me et de la 3 me communes qu on a d nombr le plus grand nombre d activit s Par contre la premi re commune est celle qui compte le plus grand nombre d activit s s dentaires 262 sur les 736 recens es Il convient de noter que les deux communes sus cit es 2 me et 3 me comportent sur leur territoire des march s concentrant une forte proportion d activit s commerciales La r partition des activit s recens es selon leur nature et par commune se pr sente comme suit Communes S dentaires Semi s dentaires Ambulants Total fiche A fiche B fiche C l re commune 262 408 311 2 me commune 176 620 554 3 me commune 132 22 599 442 4 me commune 166 547 457 736 Ta Les activit s s dentaires repr sentent donc qu une faible
54. CENSEUR DATE DU RECENSEMENT LANGUE UTILISEE PENDANT L INTEAVIEW ES NOM DU CONTROLEUR DATE DU CONTROLE oo fe FICHE DE RECENSEMENT DES ACTIVITES SEMI SEDENTAIRES 2 S il s agit de commerce DE PRODUIT VENDU 1 ACTIVITE 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE eee masculin 11 f minin 12 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 191 1 5 AVEZ VOUS D AUTRES ACTIVITES QUI VOUS PROCURENT DES REVENUS 11 5 02 Comme salari secteur public 1 f 2 fabrication 3 A son compte 11 4 Si OUI lesquelles 5 agriculture 6 Autres rente pension location AUTOS inserer dns 8 6 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT AUCUN 1 i 3 me primaire CE1 ou moins 2 5 me primaire CM1 ou moins 3 primaire termin 2 4 Classe de 3 me ou moins 5 classe terminale ou 6 3 me ann e sup rieure 7 et plus 8 7 QUEL AGE AVEZ VOUST 8 HABITEZ VOUS DANS
55. Par cons quent les crit res d informalit n ont pu tre appr hend s On met n anmoins ici l hypoth se provisoire selon laquelle dites activit s rel vent de lunivers informel Si l on applique aux tablissements recens s les crit res sus nomm s d une mani re diff renci e on obtient les r sultats ci dessous R partition des unit s conomiques selon leur degr relatif d informalit Crit re de partition Etablissements Ensemble des s dentaires tablissements Selon la taille de l U E Selon le registre du commerce Selon l affiliation la S S Selon la comptabilit Selon le statut de l U E Ces r sultats nous donnent un aper u global de la nature minemment informelle de l conomie de Ouidah Nous y reviendrons plus loin dans la section 1 propos des tablissements s dentaires o on fera appel des notions plus positives et labor es d informalit Il y a toutefois lieu de pr ciser la remarque suivante Si le choix sur le crit re d informalit est port exclusivement sur la taille de l tablissement le degr d informalit est globalement le plus faible notamment pour les tablissements s dentaires 89 9 pour cent o les activit s relatives au textile aux services et la construction se montrent dans un ordre d croissant les plus formelles un moindre degr ce raisonnement illustre aussi la situation des tablissements non inscrits au r
56. S 6 901 06 64 os 96 9 56 900 5 600 05 0 01 pz LT a 5991 SIMY 9 6 9 Te IE 616 6 01 61 2 612 01 OSI ESI 89 69 69 IL 06 26 DIT 901 801 601 99 19 UOT BIN8 S9Y T I9 190 981 16 9 64 95 19 04 600 68 011 62 866 95 09 001 00 I 4 2 10 T6 oec 5 5 TIT L 6 l 215 09 DO PS v PI DS pb 5069 WW 90 60661 sy 00 006 1 oos SOI vIe cee 92 8 JL 8 SI EI m zi 61 1 s a slog 0 SSI 801 0 91 6 l 681 SE 8I LT LTT 6 z 81 8 oz 86 8 86 8 99 012 58 EL 9 l L 1 0 25 5 5 5 A ee gt TO 4 z z 91 91 1 0 001 8 AN AN AN 9 PANON P 06 05 9 0 9 092 STIT 0091 019 9 2 230 1 UO 9S 19 ZNANI p avd sanun
57. S INF 1 5 MICRO ENT REPRISES ET SECTEUR INFORMEL Document de recherche METHODE ET ANALYSE DES RESULTATS DU RECENSEMENT PILOTE DES ETABLISSEMENTS ECONOMIQUES DE OUIDAH BENIN Carlos Maldonado 65 7 199 3 internets Labour Grace tO BiBL Service du d veloppement et de la gestion des entreprises D partement du d veloppement des entreprises et des coop ratives nn BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GENE Copyright Organisation internationale du Travail 1993 Les publications du Bureau international du Travail jouissent de la protection du droit d auteur en vertu du protocole n 2 annexe la Convention universelle pour la protection du droit d auteur Toutefois de courts passages pourront tre reproduits sans autorisation la condition que leur source soit d ment mentionn e Toute demande d autorisation de reproduction ou de traduction devra tre adress e au Service des publications Droits et licences Bureau international du Travail 1211 Gen ve 22 Suisse Ces demandes seront toujours les bienvenues ISBN 92 2 209041 1 Premi re dition 1993 Les d signations utilis es dans les publications du BIT qui sont conformes la pratique des Nations Unies et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays zon
58. Tableau A 8 R partition des effectifs par branche d activit suivant le statut juridique de l tablissement Branche Individu Associ s Soci t Nb Nb Nb Nb Agriculture 8 72 7 3 27 3 11 100 0 Extraction 4 100 0 4 100 0 Alimentaire 142 94 0 9 6 0 151 100 0 Textile 438 92 2 37 7 8 475 100 0 Bois 177 90 8 14 72 4 2 1 195 100 0 Imprimerie 5 100 0 5 100 0 Chimie 3 100 0 3 100 0 M tal 76 86 4 12 13 6 88 100 0 Construction 151 100 0 151 100 0 Commerce gros 15 100 0 15 100 0 Commerce d tail 426 94 0 16 3 5 11 2 4 453 100 0 Restauration 101 100 0 101 100 0 Transport 6 100 0 6 100 0 Autres services 313 95 4 15 4 6 328 100 0 Total 1850 93 2 106 5 3 30 1 5 1986 100 0 Tableau A 9 R partition des effectifs par tablissement selon la branche d activit Branche 1 2 3 4 5 6 10 10 Total d activit Agriculture 2 2 29 4 11 0 5 Extraction 4 4 0 2 Alimentaire 20 74 30 20 7 151 7 5 Textile 63 52 42 64 35 163 56 475 23 6 Bois 31 26 36 28 35 30 11 197 9 8 Imprimerie 1 4 5 0 2 Chimie 1 2 3 0 1 M tal 9 4 9 4 26 37 89 4 4 Construction 3 10 12 20 67 62 174 8 6 Commerce gros 15 15 0 7 Commerce d tail 145 102 84 36 30 36 22 455 22 6 Restauration 13 30 27 4 5 22 101 5 0 Transport 2 4 6 0 3 Autres services 34 30 33 20 25 21 165 328 16 3 Total 322 338 276 208 130 3
59. agents recenseurs 2 1 Elaboration des documents m thodologiques Les principaux documents m thodologiques labor s dans le cadre de cette op ration pilote sont les fiches de recensement et le Manuel de formation des agents recenseurs Ces travaux ont respect les termes du cahier des charges approuv par le Comit Technique Interminist riel de pilotage du PEESI Le Manuel d instructions r dig l intention des agents recenseurs fournit un ensemble de concepts l ments de m thode et techniques de collecte de donn es aupr s des tablissements conomiques en milieu urbain Il se compose de 9 sections comportant des informations sommaires mais compl tes sur l op ration censitaire Elles s attachent tout d abord pr senter les objectifs et activit s du PEESI section ainsi que les objectifs du recensement lui m me section IT On pr cise ensuite quelques d finitions d ordre th orique et op rationnel en vue de d terminer aussi clairement que possible l objet le contenu et la port e du recensement les notions statistiques d tablissement retenu comme unit d observation d conomie informelle et de s dentarit sont notamment pass es en revue section Le champ d application du recensement dans sa double dimension conomique et g ographique a galement fait l objet de quelques d veloppements section IV Les principes de la m thode de d nombrement ont t d finis dans une section
60. ajets relativement courts parcourir pied les activit s du transport sont faiblement repr sent es 6 pour cent A fortiori les activit s relevant de la production et de la construction sont pratiquement absentes de la structure sectorielle observ e 31 Quant la r partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits vendus on constate partir du tableau C4 que la grande majorit des personnes enqu t es d clare couler des produits alimentaires autant pour le premier 54 pour cent que pour le deuxi me produit vendu 48 pour cent Les articles relatifs l hygi ne corporel et la pharmacop e se placent en deuxi me position en proportions sensiblement gales pour le premier 13 1 pour cent et le deuxi me 31 9 pour cent produit vendu Quant aux produits divers inclus vaisselle ustensiles meubles jouets et autres ils constituent un groupe disparate dont le poids oscille entre 17 et 24 pour cent selon qu il s agisse du premier ou du deuxi me produit vendu Les autres cat gories de produits ne repr sentent que de faibles valeurs relatives en g n ral au dessous de 5 pour cent dans l ensemble recens La lecture des tableaux 1 et 2 de l annexe C permet de se faire une id e plus exacte sur le type de produit offert par les commer ants ambulants Concernant le produit le plus important de par son volume il faut relever le sous groupe alimentaire fruits et l gumes 25 3 pour
61. ans les derni res ann es de crise qu a v cu le B nin En effet d apr s les donn es rapport es par le tableau B2 on constate que la moiti environ 48 pour cent des tablissements ont vu le jour partir de 1988 leur progression tant plus accentu e mesure que l on s approche de 1991 ann e du recensement Selon toute vraisemblance les opportunit s de gain ont d s roder parall lement la prolif ration des unit s offrant des biens et services fort semblables et la contraction du revenu r el des citadins C est l enqu te qui apportera les donn es chiffr es l appui de cette hypoth se L analyse des donn es du tableau B2 par secteur et par branche d activit nous apprend que le plus grand nombre d tablissements qui ont vu le jour en 1991 appartient au commerce de d tail 70 pour cent et la restauration 25 pour cent les services n y trouvent qu une place marginale 4 pour cent en correspondance avec leur faible poids dans l ensemble des activit s semi s dentaires Cette observation est bien entendu valable pour toutes les ann es pr c dentes La petite restauration d note cependant une plus grande stabilit par rapport au commerce 53 des tablissements contre 49 pour cent pour le commerce ont t cr s avant 1988 5 SOURCES DE REVENUS COMPL MENTAIRES Le recensement des tablissements conomiques s est int ress galement aux activit s r mun ratrices qui
62. ation censitaire Les premi res destin es enregistrer l information relative aux tablissements conomiques op rant dans un cadre formel ou informel sont au nombre de trois et concernent les activit s s dentaires semi s dentaires et ambulantes Le manuel quant lui fournit un ensemble de concepts et instructions pratiques indispensables la r ussite des op rations de terrain Le champ conomique et g ographique d application du recensement les principes de d nombrement et d exhaustivit ont fait notamment l objet de d veloppements particuliers Les objectifs du recensement peuvent se r sumer ainsi le rep rage physique le plus pr cis des tablissements conomiques et leur d nombrement exhaustif quelle que soit leur modalit d exercice le recueil traitement et analyse des donn es en vue d appr hender les principales caract ristiques des tablissements recens s la constitution d une base de sondage permettant d en tirer un chantillon stratifi pour enqu ter ensuite les tablissements informels Ce document qui comporte 6 sections rend compte de l ensemble des op rations et des r sultats du recensement La premi re d crit la m thodologie mise au point et passe successivement en revue les objectifs les travaux pr paratoires dont la sensibilisation de la population et la formation des enqu teurs le d roulement des op rations sur le terrain les difficult s rencontr
63. cas observ s Ils sont suivis des produits d hygi ne et de pharmacie et du groupe tabacs et allumettes qui comptent pour 10 et 7 pour cent respectivement L annexe A fournit une liste d taill e de ces produits ainsi que leurs valeurs absolues et relatives par rapport au total d nombr 19 qui concerne la localisation spatiale des activit s recens es comme il ressort du tableau A23 les activit s s dentaires se concentrent surtout dans la Commune 1 de Ouidah concurrence de 35 6 pour cent du total Les Communes 2 et 4 se partagent 46 pour cent des cas parts presque gales alors que la Commune 3 accueille la plus faible proportion 18 pour cent des tablissements recens s convient de noter que la Commune 1 situ e au sud de la ville se caract rise par une forte densit relative de l habitat bien qu tant la moins tendue sur le plan physique Elle pr sente ainsi une concentration des principaux b timents de l administration publique services Sociaux et religieux Dans l enceinte de la Commune 2 sont galement implant s un bon nombre d infrastructures services sociaux administratifs et religieux mais l habitat y est moins dense En revanche les Communes 3 et 4 les plus vastes de la ville montrent un habitat tr s dispers et accueillent un nombre plus r duit d tablissements publics Ainsi les activit s conomiques et administratives marquent de leur empreinte l espace urbain qui
64. cent boulangerie et p tisserie 10 4 pour cent condiments et pices 6 3 pour cent et la vente de poisson 5 8 pour cent L importance relative de ces sous groupes de m me que celui des produits d hygi ne et cosm tiques demeure lorsqu il s agit du deuxi me produit vendu mais on voit galement appara tre ceux des tabacs et allumettes de m me que les articles de quincaillerie Ces donn es confirment encore une fois l importance du petit commerce de d tail comme fournisseur des biens de consommation courante aux m nages urbains En effet il est aujourd hui reconnu les avantages comparatifs du petit commerce proximit du client subdivision des unit s vendues cr dit au consommateur etc par rapport aux tablissements modernes N anmoins il convient galement d insister sur deux cueils majeurs un environnement conomique peu favorable l implantation de nouvelles unit s et la marge b n ficiaire d risoire qui d coule des prix pratiqu s En effet comme le rythme de cr ation d emplois salari s n est pas suffisant pour absorber la croissance de la population active la plupart des individus recourent l auto emploi entra nant ainsi progressivement une saturation de ce d bouch De surcro t la multitude de petits n gociants est contrainte de baisser le prix et par cons quent la marge b n ficiaire des articles commercialis s La faiblesse des capitaux que les petits d taillants mobilisent e
65. ctrique 17 Mat riaux de construction 5 Bois de chauffe bois d oeuvre charbon 20 Carburant lubrifiant 4 Tabac allumettes 6 Bijouterie optique 2 Divers 52 Total 241 42 7 739 4 5 68 6 7 109 2 1 13 7 1 14 2 1 1 8 3 91 1 7 49 2 5 69 0 8 10 21 5 304 8 4 1458 S dentaires Semi s dentaires Nb Nb 50 7 4 7 7 4 0 9 0 9 0 1 6 3 3 4 4 7 0 7 20 2 51 1 Ambulants Nb 627 54 3 66 5 7 152 13 1 2 0 2 15 1 3 17 1 4 27 2 3 25 2 2 25 2 2 199 16 8 1155 40 5 1 Voir liste d taill e des produits vendus aux annexes 2 Inclus musique vaisselle ustensilles jouets emballages droguerie meubles divers NDA 91 Total 1469 51 4 145 50 268 92 20 08 46 1 7 6 02 128 4 4 80 29 100 36 37 12 555 195 2854 100 0 Tableau R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par cat gorie de produits vendus Deuxi me produit S dentaires Semi s dentaires _Ambulants Total _ vendu Nb Nb Nb Nb Produits alimentaires 40 35 4 349 39 2 94 47 9 483 40 3 Textile habillement chaussures mercerie maroquinerie 6 5 4 11 1 2 3 1 5 20 1 7 Hygi ne cosm tiques pharmacie pharmacop e 11 9 8 99 11 1 27 13 9 137 11 4 Librairie papeterie 5 0 6 5 0 4 Quincaillerie pi ces d tach es mat riel lectrique 3 2 7 13 1 4 10 5 1 26 2 1 Mat riaux de construction 3 2 7 1 01 4 0 3 Bois de chauffe bois d o
66. cture conomique de Ouidah Et cela malgr le fait que ces activit s ont t rep r es au lieu de travail c est dire dans tous les chantiers actifs dans la ville Les ma ons t cherons repr sentent 60 pour cent du total les autres m tiers tant par contre peu pr sents A ce sujet on doit noter que d autres m tiers comptabilis s ailleurs concourent galement l activit en fournissant des biens menuiserie m tallique et bois et services lectricit peinture essentiels au b timent 4 LA F MINISATION DE L ACTIVIT CONOMIQUE Un deuxi me r sultat remarquable du recensement est le caract re f minin pr pond rant des activit s conomiques les femmes repr sentent 79 pour cent du total recens Qui plus est elles sont 90 pour cent dans les activit s semi s dentaires et 81 2 pour cent dans les activit s ambulantes mais 41 3 pour cent seulement des tablissements s dentaires comme le montre le tableau T5 Cela veut dire que la f minisation de l emploi informel s accompagne d un handicap majeur pour les femmes en raison de leur pr sence dominante dans les formes d exercice professionnelles particuli rement pr caires et vuln rables Elles s activent en particulier dans le commerce o elles comptent pour 69 pour cent et dans la petite restauration qui est leur activit par excellence soit 95 pour cent des effectifs recens s dans la branche ainsi qu il ressort du tableau T9 D
67. d ge au dessous de 15 ans et pour celles comprises entre 16 et 30 ans Une troisi me remarque d une port e consid rable sur les caract ristiques des op rateurs conomiques ambulants concerne leur tr s faible niveau d instruction scolaire Sur la base des r sultats pr sent s dans le tableau C8 on peut en effet tablir que plus de la moiti 52 pour cent des travailleurs ambulants n ont aucun bagage scolaire A cette majorit de non scolaris s vraisemblablement analphab tes vient s ajouter un volet important 34 pour cent de recal s du syst me scolaire n ayant pas d pass la troisi me ann e d cole 21 3 pour cent ou n ayant point termin le cycle primaire 12 5 pour cent Les activit s ambulantes se caract risent donc par la coexistence d un taux d analphab tisme lev et un taux de d perdition scolaire consid rable Seul 8 pour cent affirment avoir accompli la sixi me ann e du primaire et 6 pour cent d clarent tre parvenus un niveau au del du primaire Si du point de vue des cas n ayant acquis aucune instruction scolaire les op rateurs des activit s ambulantes se situent entre les op rateurs des tablissements s dentaires 34 5 pour cent et semi s dentaires 62 pour cent par contre s agissant des cas de d scolarisation ils enregistrent les taux les plus lev s 34 pour cent contre 28 5 et 18 7 pour cent respectivement Ce ph nom ne trouve son explication dans le fait que
68. d es avec un tel degr de s dentarit rel vent des pratiques conomiques informelles A ce titre 2714 tablissements ont t d nombr s Ouidah soit 46 5 pour cent du total recens Cette donn e traduit le caract re instable et pr caire dont souffre peu pr s la moiti des activit s de la ville qui faute de ressources financi res pour investir en infrastructures permanentes sont contraintes improviser des moyens de fortune 2 STRUCTURE SECTORIELLE DES ACTIVIT S Du point de vue de leur appartenance sectorielle deux tiers des activit s semi s dentaires appartiennent au petit commerce de d tail comme le montre le tableau B3 Les Services essentiellement repr sent s par la petite restauration se placent en deuxi me position avec 30 pour cent mais loin derri re le commerce De ce fait ces deux sous secteurs du tertiaire regroupent presque la totalit 97 pour cent des unit s recens es la production n tant que faiblement repr sent e Vu l importance des activit s commerciales le tableau B4 essaie de pr ciser davantage la gamme des produits coul s En ce qui concerne le produit le plus important offert de par son volume il s agit pour une large part 51 pour cent des denr es alimentaires de consommation courante figurent surtout les fruits et l gumes 26 pour cent du total suivis de trois groupes de produits condiments et pices boulangerie et p tisserie vente de poissons dont l
69. de l tablissement recens permet d affirmer que la plupart de ces derniers r sident dans la ville 95 pour cent Seuls 5 pour cent d entre eux ont leur domicile ailleurs soit dans les villages environnant Ouidah Ils se d placent s rement en ville pour la journ e pour y vendre des produits agricoles frais ou transform s et du bois 4 ANCIENNET DES TABLISSEMENTS A l aide des informations apport es par le tableau B1 on peut relever le fait qu un tablissement sur cinq a t cr au cours de l ann e pr c dant l enqu te plus de la moiti 52 pour cent ont au moins cinq ans d existence et 32 pour cent plus de dix ans Bien que les fr quences tendent diminuer au fur et mesure de l anciennet des entreprises il convient cependant de rapprocher cet talement d croissant de la structure d ges de la population recens e voir tableau B8 car la plupart des femmes 80 pour cent ont plus de 25 ans et de ce fait ayant fond leur foyer et acquis des responsabilit s accrues ont d se consacrer au petit commerce et la restauration au moins depuis 5 ans Cette rel tive perdurabilit des activit s f minines semi s dentaires s explique avant tout par la n cessit de gains pour le m nage que ceux ci aient un caract re principal ou d appoint 27 Cette n cessit des ressources compl mentaires au foyer s est s rement fait sentir de mani re plus pressante d
70. des tablissements conomiques sous l angle de leur enregistrement aupr s des institutions 15 officielles r gulant la vie conomique les relations de travail et la protection des salari s Ces crit res nous renvoient l inscription des entreprises au registre du commerce et l OBSS Il est noter qu au B nin ces crit res sont troitement li s dans la mesure o toute entreprise sollicitant l enregistrement de ses travailleurs au r gime de s curit sociale est tenue d accompagner sa sollicitude du document faisant tat de son inscription au registre du commerce Les pratiques observ es dans le pays montrent n anmoins que le crit re d affiliation est bien plus restrictif que celui de l inscription au registre du commerce Ce dernier reste une condition pr alable non seulement pour entreprendre une quelconque activit conomique mais surtout pour acc der des avantages r els tels que le droit soumissionner aux appels d offre des march s publics et s approvisionner aupr s des comptoirs de vente tenus par des soci t s d Etat L inscription au registre d livr e par le Tribunal du Commerce du Minist re de la Justice est galement exig e pour le d douanement des produits import s et les d clarations fiscales En tout tat de cause la v rification de ces deux crit res d apr s les chiffres figurant aux tableaux A13 et A14 fait ressortir un tr s faible degr d enregistrement
71. e d tablissements une fiche comportant un nombre r duit 6 de questions voir annexe 2 fiche A l instar des activit s semi s dentaires une hypoth se provisoire fut retenue d apr s laquelle les tablissements qui op rent selon les caract ristiques nonc es ci dessus rel vent de l conomie informelle est cependant vident que le caract re itin rant et unipersonnel n puise pas toutes les facettes que peut rev tir l informalit conomique Selon toute vraisemblance un certain pourcentage de ces tablissements notamment dans le transport op re avec quelques attributs du monde formel N anmoins les donn es du recensement ne permettent pas de les appr hender s par ment t che qui sera accomplie ult rieurement moyennant la r alisation d tudes monographiques qualitatives et de l enqu te des tablissements Le recensement pilote a d nombr 1764 activit s conomiques ambulantes ce qui repr sente plus d un tiers 37 8 pour cent du total des tablissements de Ouidah 2 COMPOSITION SECTORIELLE DES ACTIVIT S A l observation du tableau il ressort que les activit s ambulantes sont principalement exerc es par deux secteurs le commerce qui se signale par son crasante sup riorit num rique 65 pour cent suivi de la restauration 25 pour cent qui regroupe l essentiel des services eux m mes comptant pour un tiers du total Etant donn la petite taille de la ville et les tr
72. e d tail 10 4 1 235 95 9 Restauration 1 2 4 41 97 6 Transport 2 100 0 Autres services 3 3 6 80 96 4 Total 15 2 0 720 98 0 Tableau A 15 Distribution des autres activit s procurant des revenus compl mentaires au chef d entreprise Source Nb Comme salari 9 1 2 Secteur public 6 3 5 Secteur priv 3 1 8 son compte 128 17 9 Fabrication 11 6 4 Commerce 35 20 4 Services 31 18 4 Exploit agric 51 29 9 Autres activit s 34 4 6 Rentes location 25 14 7 Autres 9 2 2 Total Oui 171 23 7 Non 565 76 3 Tableau 16 Distribution des autres sources de revenus du chef d entreprise selon la branche d activit son compte __Total__ Branche Sal Sal Fabric Comm Service Agri Rentes Autres Nb d activit public priv location Agriculture 1 1 2 1 2 Alimentaire 3 6 7 13 4 33 19 3 Textile 1 1 11 4 12 2 3 34 19 9 Bois 2 2 3 5 2 1 15 8 8 Imprimerie 1 1 0 6 Chimie 1 1 0 6 M tal 3 1 4 2 3 Construction 1 1 5 2 9 5 3 Commerce d tail 2 1 4 4 13 5041 1 41 24 0 Restauration 1 2 1 3 2 9 5 3 Autres services 1 2 5 2 10 2 22 19 9 Total 6 3 11 35 31 51 25 9 171 100 0 3 5 1 8 64 20 5 18 1 29 8 146 5 3 100 0 Tableau A 17 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le sexe du chef d entreprise Masculin F minin Total Branche Nb Nb Nb d activit Agriculture 5 100 0 5 100 0 Extraction 1 50 0 1
73. e ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res Les articles tudes et autres textes sign s n engagent que leurs auteurs et leur publication ne signifie pas que le Bureau inter national du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprim es La mention ou non mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou proc d commercial n implique de la part du Bureau international du Travail aucune appr ciation favorable ou d favorable Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du BIT peut aussi se les procurer directement de m me qu un catalogue ou une liste des nouvelles publications l adresse suivante Publications du BIT Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse imprim per le Bureau internationa du Travail Gen ve Suisse PR FACE Le recensement pilote des tablissements conomiques de Ouidah dont le pr sent rapport fait l objet s est vu confier la t che propre toute op ration de cette nature tester la validit d une m thode et de ses instruments de collecte des donn es a t men au titre du PEESI Programme d tude et d enqu tes sur le secteur informel Les fiches de recensement et le manuel d instructions pr par s l intention des agents recenseurs constituent les principaux instruments mis au point dans le cadre de cette op r
74. e poids relatif et similaire entre 6 et 8 pour cent voir tableau 1 annexe Avec 21 pour cent vient ensuite un groupe composite de produits divers dont ustensiles vaisselle jouets emballages meubles et autres En ce qui a trait au deuxi me produit le plus important l encore les produits alimentaires pr dominent avec 39 pour cent suivis de pr s par le groupe divers 36 5 pour cent Les produits figurant sous les rubriques hygi ne pharmacie droguerie pharmacop e et cosm tiques occupent la troisi me place 11 pour cent devant les tabacs et les allumettes 6 7 pour cent Dans les tableaux 1 et 2 de l annexe B le lecteur trouvera une liste relativement exhaustive des produits vendus en premi re et deuxi me place par les petits commer ants semi s dentaires 26 3 L IMPLANTATION DES ACTIVIT S DANS LA VILLE En termes de la localisation des tablissements dans l espace urbain le tableau B13 renseigne sur leur degr de concentration dans les diff rentes Communes de Ouidah En effet contrairement aux tablissements s dentaires qui montraient une concentration majoritaire dans la Commune 1 celle ci enregistre la fr quence la moins importante 18 8 pour cent par rapport aux tablissements semi s dentaires Les trois autres Communes en revanche montrent une plus forte pr sence de ce genre d tablissements outre une quidistribution d environ 26 pour cent pour chacune d elles Ce r sultat ill
75. e toute vidence ces activit s constituent le prolongement des t ches domestiques quotidiennes des femmes et de ce fait elles font face de fortes contraintes professionnelles familiales et sociales Quant aux hommes ils sont pr sents dans l ensemble des activit s recens es mais dans une faible proportion de l ordre de 21 pour cent Ils ont l avantage dans l exercice des activit s s dentaires 58 7 pour cent et n occupent qu une place r duite dans les autres activit s 10 pour cent dans les activit s semi s dentaires 18 pour cent chez les ambulants Dans le premier cas ils s adonnent surtout aux activit s ressortissant des branches du textile du bois de la transformation alimentaire et du m tal comme on peut l observer dans le tableau T9 Leur pr dominance se manifeste galement dans le transport activit enti rement masculine avec 106 unit s recens es dont 92 pour cent appartiennent la modalit de taxi moto ou z midjan Si on regarde de pr s l anciennet des activit s recens es selon la variable sexe tableau 9 s aper oit que contrairement ce que l on aurait pu supposer les activit s tenues par les femmes ne manifestent qu une vuln rabilit l g rement accrue par rapport celles pratiqu es par les hommes En effet dans l un comme dans l autre cas les unit s ayant vu le jour l ann e m me du recensement est de l ordre de 20 pour cent lorsqu
76. ecens es appartenant un agr gat d activit s h t rog nes s av re la fois n cessaire et utile La r f rence d autres crit res pour d finir le degr d informalit des activit s recens es tient compte des facteurs plus qualitatifs le mode de gestion de l entreprise et la composition de la main d oeuvre Il est aujourd hui largement admis que les tablissements informels maigres en ressources visent principalement obtenir un revenu pour le groupe familial plut t qu d gager des profits susceptibles d tre r investis dans l entreprise De ce fait il est logique que l entrepreneur ne s int resse gu re tenir une comptabilit en bonne et due forme Ce crit re refl te galement le niveau d instruction et de formation de l entrepreneur En effet si celui ci est analphab te ou peu instruit il ne sera pas m me de tenir une comptabilit En revanche il n existe pas n cessairement de corr lation entre un bon niveau d instruction et la tenue de registres comptabl s De m me on peut supposer que certains tablissements consid r s comme modernes ne tiennent pas une 16 v ritable comptabilit comportant des comptes de production de revenu et de patrimoine crit re n est donc pas non plus suffisant pour op rer une distinction entre les tablissements dits informels et formels Comme l enregistre le tableau A12 seuls 12 tablissements d clarent tenir une comptabilit
77. ection cinq crit res ont pr sid l valuation du degr d informalit des tablissements pour cette op ration censitaire Ces crit res n ont cependant pu tre exhaustivement v rifi s que pour les tablissements s dentaires En effet l administration de la fiche de recensement aux op rateurs conomiques a permis de recueillir des informations sur le statut juridique de l tablissement son inscription au registre du commerce l affiliation du chef d entreprise au syst me de s curit sociale et sur un autre plan la tenue par l entreprise de documents comptables complets le nombre et la composition des effectifs y occup s Toutefois a priori aucun de ces crit res ne saurait suffire lui seul pour d finir l informalit des activit s au regard de la diversit des situations observ es On remarquera partir du tableau T7 qu un nombre tr s r duit d tablissements recens s sont juridiquement constitu s en soci t Il s agit de 6 cas 0 8 pour cent du total dont 5 appartiennent au secteur du commerce surtout de d tail auxquels il faudra ajouter la SOBET A la plus grande soci t de la place fabriquant des cigarettes et des allumettes qui n a pas souhait r pondre aux agents de recensement Les tablissements qui op rent sous une forme associative ou coop rative assimil s des quasi soci t s bien que n ayant pas la personnalit juridique de soci t sont un peu plus pr sent
78. egistre du commerce Dans ce cas le commerce de d tail et la restauration s av rent les plus formels Enfin il ressort du m me tableau que la prise en compte des trois crit res restants affiliation comptabilit et statut juridique fait monter le degr d informalit des proportions telles entre 99 7 et 99 8 pour cent que tr s peu d tablissements y chappent y compris ceux ressortissant de la cat gorie des s dentaires entre 90 et 99 2 pour cent 3 LA STRUCTURE DES ACTIVIT S Un premier r sultat g n ral du recensement en ce qui concerne la structure des activit s conomiques t moigne de l ampleur du commerce il y compte pour 61 2 pour cent dans l ensemble des tablissements La production quant elle couvre que 8 8 pour cent du total et les services 29 3 pour cent Enfin la construction avec 0 7 pour cent repr sente le pourcentage le plus faible de toutes les activit s La r partition des unit s conomiques d nombr es par secteur est reprise dans le tableau T1 voir annexe 2 alors que le tableau 8 fait appara tre la gamme d activit s composite dont la plupart appartiennent aux secteurs commerce et services Il convient de noter cet gard que les activit s de commerce et de service ensemble constituent la part la plus significative des tablissements soit 90 pour cent du total r sultat qui met en vidence le caract re essentiellement tertiaire de cette conomie urbaine Ce
79. erce et la petite restauration sont en effet per us comme des activit s r mun rant imm diatement leur propri taire bien adapt es aux femmes et ne mobilisant pas des investissements importants En revanche les tablissements s dentaires font preuve d une plus grande stabilit vu la proportion non n gligeable 62 7 pour cent d activit s qui se sont maintenues sur le march pour plus de 5 ans En particulier les activit s relevant des branches du bois du textile et des services ont fait preuve de mieux r sister la crise conomique des ann es 80 signe d une plus grande capacit d adaptation de ces micro entreprises aux fluctuations du march On reconna tra enfin une situation interm diaire chez les tablissements semi s dentaires dont les valeurs relatives l anciennet sont tr s proches des tendances centrales moyennes 13 Une donn e qui peut vraisemblablement tonner est la relative long vit d un bon quart 25 6 pour cent des activit s surtout dans la cat gorie des s dentaires o quatre tablissements sur dix ont au moins dix ans de pr sence sur le march Pourtant la mortalit des entreprises au tournant de la premi re ann e marque un affaiblissement consid rable de l ordre de 41 pour cent observation qui se v rifie pour toutes les cat gories d tablissements Pass ce cap le ph nom ne sans vraiment dispara tre tend n anmoins s amenuiser mesure que les entrepris
80. es compl mentaires aux chefs d entreprise Les donn es du recensement ne permettent pas n anmoins de savoir si les moyens pour diversifier les sources de revenus de ces derniers r sultent d un transfert de surplus de leur activit principale d un investissement d origine familiale ou d une combinaison des deux modalit s Seuls les 5 pour cent des entrepreneurs enqu t s d clarent avoir des entr es en tant que rentiers retrait s ou tre actifs dans une autre activit conomique Enfin 1 2 pour cent comptent sur un salaire en provenance d un emploi dans le secteur public ou priv Du point de vue des branches d activit ce sont surtout les entrepreneurs exer ant une activit dans le commerce de d tail la transformation alimentaire le textile et les services qui le plus souvent ont recours une activit secondaire en vue d en tirer un revenu d appoint Au vu de tels r sultats faut il penser que ces activit s sont en train d atteindre 20 leur point de saturation Probablement si l on regarde le nombre absolu d tablissements actifs Par contre les entrepreneurs s adonnant aux m tiers du bois de la construction et de la restauration sont bien moins nombreux entreprendre la m me d marche comme le montre le tableau A16 4 L EMPLOI ET LES CAT GORIES DE MAIN D OEUVRE D apr s les donn es rapport es par le tableau A6 on peut constater que les tablissements s dentaires du fait de leu
81. es et les recommandations qui en d coulent pour la poursuite du travail dans les autres villes du B nin La deuxi me section s efforce de synth tiser les r sultats globaux du recensement en mettant en relief le caract re minemment informel des activit s recens es qui de surcro t se signalent par la pr pond rance du commerce de d tail et la faiblesse des activit s de transformation et du b timent La f minisation de l activit conomique appara t galement comme un r sultat remarquable du recensement ph nom ne qui s accompagne d un handicap majeur pour les femmes leur cantonnement dans des activit s faiblement productives progressivement satur es et frapp es d une grande vuln rabilit soit le petit commerce et la restauration iii La troisi me section consacr e aux tablissements s dentaires fait ressortir leur degr d informalit elle r v le que seule une part infime d entre elles existe devant la loi et est reconnue comme telle dans les registres cr s cet effet La v rification d autres crit res pour d finir le degr d informalit tenue de registres comptables et composition de la main d oeuvre confirment cette assertion Par ailleurs du point de vue sectoriel on constate un relatif quilibre entre les activit s de production et celles relevant du secteur tertiaire D autres traits saillants des tablissements tels que leur localisation l emploi l anciennet l
82. es trouvent les moyens de s affirmer et de parachever leur consolidation 6 GE ET NIVEAU D INSTRUCTION DES ACTIFS La relative jeunesse des tablissements trouve son parall le dans la jeunesse des actifs qui les font tourner D apr s les chiffres fournis par le tableau T6 on peut appr cier qu un premier quart 26 9 pour cent des chefs des tablissements recens s ont moins de 20 ans un deuxi me quart 25 3 pour cent ont entre 21 et 30 ans un troisi me quart 24 6 pour cent entre 31 et 45 ans et le dernier quart 23 pour cent ont plus de 45 ans En somme un peu plus de la moiti 52 2 pour cent a moins de 30 ans On remarquera par ailleurs la pr sence d un groupe d enfants de moins de 10 ans 4 9 pour cent et d un groupe de jeunes 11 5 pour cent dans la classe d ge de 10 15 ans quasiment tous s adonnant au commerce et la petite restauration qui rappelons le sont des occupations dominante f minine Comme on l a d j fait remarquer cette tendance se prolonge jusqu la tranche de 20 ans Ce n est qu partir de cet ge l que l on commence observer une pr sence plus marqu e des m tiers employant la main d oeuvre masculine savoir le textile le transport le bois et la transformation alimentaire Attirent galement l attention les donn es ayant trait la classe d ge au dessus de 45 ans et en particulier celle de plus de 50 ans qui compte pour 17 pour cent du total
83. et de d clarations des tablissements conomiques recens s aupr s des institutions publiques Seuls 5 7 pour cent de ces derniers sont inscrits au registre du commerce proportion qui est sup rieure la somme des tablissements avec un statut associatif et des soci t s l galement constitu es La presque totalit des tablissements inscrits appartient aux branches du commerce de d tail de la restauration et de l h tellerie Encore plus faible est le nombre d tablissements assujettis au r gime de la s curit sociale uniquement 15 soit 2 pour cent du total ainsi que nous le montre le tableau A14 En somme la situation des tablissements recens s Ouidah par rapport au cadre juridique et institutionnel existant au B nin r v le que seule une part infime d entre eux existe devant la loi et est reconnue comme telle dans les registres sp cialement cr s cet effet Encore qu un certain nombre d entreprises se pr sentent comme soci t s sans en avoir r ellement le statut notamment dans le commerce de d tail Ces crit res sont d vidence insuffisants pour appr cier la situation et les caract ristiques de fonctionnement des entreprises m me si certains d entre eux peuvent tre consid r s comme un indicateur indirect ou proxy de leur forme d organisation Par cons quent l introduction et la v rification d autres crit res destin s mieux appr cier les diff rences entre les entreprises r
84. et de la transformation alimentaire sont gravement touch es les taux s talent entre 36 et 63 pour cent Dans le cas des femmes leurs activit s pr dominantes restauration et commerce accusent un taux d analphab tisme de 52 et 57 pour cent respectivement Par ailleurs on retiendra le fait positif selon lequel les services la construction et le m tal enregistrent les taux les plus lev s entre 45 et 54 pour cent des cas ayant atteint un niveau d instruction primaire ou davantage Viennent ensuite en ordre d croissant le commerce de d tail la restauration le textile et le bois dont les taux se situent entre 36 et 30 pour cent 7 UTILISATION DE MACHINES LECTRIQUES Le recensement des tablissements s dentaires a retenu le crit re d utilisation de machines d engins moteur ou d appareils fonctionnant l lectricit par branchement au r seau public ou un groupe lectrog ne ou combustible comme un indicateur indirect de l investissement ou de l actif immobilis Au m me titre qu une scie circulaire une perceuse ou une machine coudre ont t assimil s cette cat gorie un frigidaire un four ou des appareils lectrom nagers et de musique utilis s par certains commer ants d bits de boisson et petits restaurants Ce crit re ne se rapporte pas proprement au niveau de technicit des t ches effectu es par des unit s conomiques un certain nombre d activit s s effectuent
85. euvre charbon 4 3 6 21 2 4 25 2 0 Carburant lubrifiant 6 0 7 6 0 6 Tabac allumettes 8 71 60 6 7 15 7 7 83 7 0 Bijouterie optique 1 0 9 1 01 2 0 41 Divers 37 33 3 323 36 5 47 23 9 407 40 0 Total 113 9 4 889 74 2 196 16 4 1198 100 0 1 Voir liste detaill e des produits vendus aux annexe et 2 Inclus musique vaisselle jouets emballages droguerie meubles divers NDA 92 Tableau 4 R partition l ensemble des unit s conomiques recens es selon l anciennet Age de l unit S dentaires Semi s dentaires _Ambulants Total _ conomique Nb Nb Nb Nb 1 an et moins 107 14 5 438 20 2 486 27 1031 22 1 2 ans 65 8 8 224 10 3 314 17 9 603 13 0 3 ans 60 8 2 241 11 1 286 16 3 587 12 6 4 ans 2433 5 8 144 6 5 163 9 3 346 17 4 5 9 ans 170 23 1 418 19 3 307 174 895 19 2 10 19 ans 1327 18 0 217 14 6 124 7 1 574 12 2 20 ans et plus 159 21 6 391 18 0 76 4 3 626 13 4 Total 736 2169 46 5 37 7 4661 100 0 15 8 1756 Tableau T 5 R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es selon le sexe du chef d entreprise Sexe S dentaires Semi s dentaires _Ambulants __Total _ Nb Nb Nb Nb Masculin 432 58 7 218 10 0 332 18 8 982 21 0 F minin 303 41 3 1954 90 0 1430 81 1 3687 179 0 Total 735 100 0 2172 100 0 1762 100 0 4669 100 0 93 0001 9 TLI 6 09 80 19 50 p8 pit 60 9 ZI 185 601 6 8ES 106 l
86. ff rente au fil de la journ e et suivant la nature des cycles conomiques et les saisons qui se succ dent Les logiques d implantation peuvent effectivement rester proches de celles qui pr valent dans le secteur moderne mais l emprise sur l espace public parfois d tourn de sa fonction premi re la mobilit des op rateurs conomiques et leur localisation spatiale elle m me conf rent ces derniers un caract re souvent conflictuel et en tout cas extr mement dynamique et structurant Le facteur d terminant de localisation des activit s ambulantes ob it sans doute la concentration et la proximit des clients En effet le caract re itin rant de l activit est d fini par rapport la recherche du consommateur potentiel Les parcours journaliers observ s dans ce cas s organisent autour des sous espaces urbains clairement diff renci s par la fr quentation ou l intensit de passage de la client le Cependant cette derni re n tant pas uniforme sa nature d termine le type de produits ou de services y compris le transport offerts par les ambulants Les points de vente et les services r pondant par exemple la consommation courante des m nages dans les quartiers bas revenus diff rent sensiblement quant l offre de ceux localis s dans le centre ville lieu d attroupement d une diversit de cat gories de clients Hormis un petit groupe d ambulants 12 pour cent qui tournent aux a
87. guerie 225 2 6 Emballages 1 0 5 Divers NDA 44 22 4 Total 196 100 0 89 Tableau T 1 Distribution de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur et branche d activit Secteur et S dentaires Semi s dentaires Ambulants Total __ branche Nb Nb Nb Nb Production 332 45 3 6 29 11 0 7 412 8 8 Agriculture 5 83 3 1 167 6 0 1 1 100 0 1 0 0 Extraction 2 66 7 1 33 2 3 0 1 Alimentaire 73 89 0 9 11 0 82 1 8 Textile 153 82 7 27 14 6 5 27 185 2 2 Bois 75 171 4 25 23 8 5 4 8 105 2 2 Imprimerie 2 100 0 2 0 0 Chimie 2 100 0 2 2 2 0 0 M tal 20 76 9 5 192 1 3 8 26 0 6 Services 127 226 645 29 8 595 33 7 1367 29 3 Restauration 42 4 1 536 52 4 444 43 4 1022 21 9 Transport 2 1 9 104 98 1 106 2 3 Autres services 83 34 7 109 45 6 47 19 7 239 5 1 mmer 247 281 1458 671 1157 655 2862 612 onstruction 30 40 2 01 1 O1 Total 736 15 8 2174 46 5 1764 37 7 4674 100 0 1 Les tableaux de la s rie se r f rent l ensemble des activit s recens es s dentaires semi s dentaires et ambulantes Tableau 2 R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par cat gorie de produits vendus Premier produit vendu Produits alimentaires 103 Textile habillement chaussures mercerie maroquinerie 11 Hygi ne cosm tiques pharmacie pharmacop e 16 Librairie papeterie 5 Quincaillerie pi ces d tach es mat riel le
88. ibrairie papeterie 5 2 1 Musique 2 0 8 Bijouterie optique 2 0 8 Quincaillerie 4 1 7 Mat riel lectrique 4 1 7 Vaisselle ustensiles 2 0 8 Bois d oeuvre 3 1 2 Mat riau de construction 5 2 1 Pi ces d tach es 9 3 7 Carburant lubrifiant 4 1 7 Bois de chauffe 17 7 1 Tabac allumettes 6 2 5 Droguerie 1 0 4 Divers NDA 48 19 9 Total _ 241 100 0 68 ANNEXE Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements s dentaires Deuxi me type de produit vendu Nb Fruits l gumes 17 15 0 Condiments pices 7 6 2 Boulangerie p tisserie 5 4 4 Boissons 8 7 1 Produits laitiers 3 2 7 Textiles habillement 1 0 9 Chaussures 2 1 8 Mercerie 1 0 9 Maroquinerie 2 1 8 Hygi ne cosm tique 8 7 1 Pharmacop e 1 0 9 Bijouterie optique 1 0 9 Quincaillerie 1 0 9 Vaisselle ustensiles 1 0 9 Mat riaux de contruction 3 2 7 Pi ces d tach es 2 1 8 Charbon 2 1 8 Bois de chauffe 2 1 8 Tabac allumettes 8 7 1 Droguerie 2 1 8 Emballages 3 2 7 Divers NDA 33 29 2 Total 113 22100 0 69 Tableau 1 R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet Age de l unit Nb Cumulatif conomique 1 et moins 438 20 2 20 2 2 ans 224 10 3 30 5 3 ans 241 11 1 41 6 4 ans 140 6 5 48 1 5 9 ans 418 19 3 67 4 10 19 ans 317 14 6 82 0 20 ans et plus 391 18 0 100 0 Total 2169 100 0 100 0 1 Les tableaux de la s rie se r f rent aux activit s semi s dentai
89. l agineux 23 53 5 20 46 5 43 0 9 Jouets 1 12 5 7 87 5 8 0 2 Divers NDA 48 11 5 227 542 144 34 4 419 9 0 rvices 127 22 6 645 29 8 595 33 7 1367 29 3 Buvettes 13 100 0 13 0 3 Bars 2 100 0 2 0 0 Restaurants plats pr par s 26 2 6 536 53 3 444 441 1006 21 5 H tellerie 1 100 0 1 0 0 Transport entrepot 3 100 0 3 01 Transport terrestre 1 100 0 1 0 0 Taxi urbain 1 100 0 1 0 0 Taxi inter urbain 1 100 0 1 0 0 marchandises 2 100 0 2 0 0 Taxi moto 98 100 0 98 2 1 Location chaises 2 100 0 2 0 0 Ramassage ordure 50 0 1 50 0 2 0 0 M decine moderne 1 100 0 1 0 0 M decine autres 3 100 0 3 0 1 M decine trad 5 100 0 5 0 1 Artisanat d art Cirage cordonnerie Frigoriste R paration radio R paration lectrique M canique auto M canique 2 roues Peinture auto Vulcanisation Fabrication de cl s Horlogerie Electricit auto Blanchisserie Coiffure Photographie R paration plastique Total Nb Nb 736 60 0 100 0 83 3 100 0 57 9 10 7 85 7 50 0 100 0 40 0 100 0 50 0 35 7 80 0 33 3 15 7 e ON D amp mm AN 9 2174 98 40 0 11 4 16 7 42 1 89 3 14 3 50 0 60 0 50 0 53 6 20 0 33 3 46 5 Ambulants Nb 39 88 6 5 0 1 6 10 7 1 33 3 1764 37 7 Total Nb 5 0 1 44 0 9 3 0 1 6 0 1 0 0
90. l ter 37 son revenu par une activit secondaire Pour la plupart il s agit des activit s exerc es son propre compte notamment dans le commerce et les services Par ailleurs on a pu appr cier que seuls 15 pour cent des tablissements s dentaires recens s les autres n ont pas t soumis cette question ont r alis des investissements en machines ou appareils lectriques ou combustible Cela dit beaucoup de 1 situation de sous capitalisation et du retard technologique qu prouve ce sous secteur consid r pourtant comme le plus volu Cependant la plupart de ces tablissements 64 pour cent sont dot s d infrastructure acceptable d s lors qu ils op rent dans des locaux en dur En d pit des carences d crites et des handicaps qui frappent la grande majorit des tablissements recens s des facteurs d espoir demeurent la jeunesse de leurs actifs leur aptitude apprendre et trouver des solutions de leur propre ressort dans un environnement qui tout de m me les d favorise 38 FICHE DE RECENSEMENT DES ETABLISSEMENTS SEDENTAIRES 7 2 QUELLE EST L ACTIVITE PRINCIPALE DE ETABLISSEMENT commerce pr ciser produits 3 Y A T IL DES MACHINES ELECTRIQUES ou moteur DANS ETABLISSEMENT 11 NON 12 4 ETABLISSEMENT APPARTIENT IL un individu et sa famille
91. la population des ambulants est compos e pour une bonne part d enfants de moins de 10 ans et d adolescents de moins de 15 ans ayant abandonn t t les bancs de l cole Du point de vue des branches d activit l examen de la structure scolaire fait appara tre une situation bien meilleure des travailleurs ambulants engag s dans le transport et la restauration par rapoort aux autres Dans ce cas les taux d analphab tisme et de d scolarisation sont bien plus faibles que la moyenne g n rale alors m me que les taux concernant les niveaux du primaire termin et au del s av rent nettement sup rieurs la moyenne Il n en va pas de m me pour les deux principales activit s pratiqu es pour les ambulants soit le petit commerce et la restauration Ici quelques exceptions pr s la situation se r v le plus d grad e que la moyenne observ e tous les niveaux d instruction consid r s 34 5 LOCALISATION DES AMBULANTS DANS URBAIN La relation entre activit s conomiques et espace urbain ob it une dynamique de fonctionnement d un syst me o ph nom mes conomiques et organisation de l espace interagissent et s ajustent en permanence Bien que la logique de localisation des activit s ambulantes demeure proche et parfois analogue celle qui r git d autres activit s n anmoins elle r v le certains traits sp cifiques En effet elles occupent et structurent l espace de fa on di
92. la restauration activit s par excellence f minines Cette remarque est d ailleurs valable quelque nuance pr s pour les tranches d ge allant jusqu 20 ans Une derni re raison qui peut galement expliquer la fr quence relative lev e des femmes tient aux instructions donn es aux enqu teurs quant aux m thodes de d nombrement des activit s qui se voulaient exhaustives De ce fait les agents recenseurs devaient sillonner un quartier il t par il t entrer dans les immeubles monter l tage et rentrer dans les cours int rieures Ils devaient se signaler chaque local d habitation et demander si une activit conomique s y exer ait L activit de tout m nage a donc t prise en compte dans la mesure o des biens et services sont destin s au march En l esp ce ce sont surtout les m tiers f minins qui ont t comptabilis s 5 PERMANENCE DES TABLISSEMENTS SUR LE MARCH Si l on examine les tablissements recens s du point de vue de leur anciennet tableau T4 on remarquera que dans l ensemble ils sont relativement jeunes pr s de la moiti 47 7 pour cent ont 3 ans d existence ou moins environ un sur cinq 22 1 pour cent a t cr e l ann e du recensement Comme il fallait s y attendre les unit s itin rantes et ambulantes comptent dans les tranches pr c demment indiqu es avec les fr quences les plus lev es toujours au dessus des moyennes observ es Le comm
93. lentours des march s de la ville la grande majorit circule dans diff rents endroits r partis au sein des quatre Communes de Ouidah voir tableaux C9 et C10 Notons cependant que si la Commune 1 abrite seulement 17 6 pour cent des activit s caract re ambulant en d pit de sa localisation centrale privil gi e c est en raison de son tendue r duite sur le plan physique Par contre la Commune 2 combine des attributs la fois multifonctionnels services publics sociaux et religieux d tendue physique et de centralit faisant d elle un espace fort attrayant pour les activit s ambulantes 31 pour cent du total Quant aux Communes 3 et 4 elles se placent dans une position interm diaire par rapport aux deux premi res l habitat y tant dispers et les services publics et sociaux faisant plut t d faut 35 SECTION CONCLUSIONS La r alisation du recensement pilote des tablissements conomiques de Ouidah a permis de mettre l preuve quelques outils m thodologiques et d en appr cier leur pertinence Les rubriques 2 4 de la section I de ce document relatives au d roulement des op rations et aux difficult s rencontr es apportent des pr cisions au sujet des mesures mettre en oeuvre pour surmonter efficacement les obstacles auxquels on s est heurt s Il en va de m me pour la rubrique 5 o on d veloppe quelques recommandations propres assurer le succ s des op rations censitaires
94. m me de d marrage des activit s n exigeant que des immobilisations les plus sommaires en capital et des connaissances techniques l mentaires la prolif ration petits n gociants et restaurateurs tire la marge b n ficiaire moyenne vers le bas Les maigres revenus qui s ensuivent au prix d normes efforts et souffrances r mun re mal le temps investi La cons quence en est une grande mobilit et l extr me irr gularit des emplois traduites par des taux lev s de cr ation et disparition des unit s conomiques facteurs qui emp chent tout processus de consolidation Cette conomie de pr carit o les femmes et les enfants occupent une place majoritaire les hommes adultes tant plus souvent dans les activit s de transport est de plus marqu e par la coexistance d un taux d analphab tisme lev et d un niveau de d perdition scolaire consid rable Un si faible acquis scolaire condamne les petits commer ants ambulants une marginalisation croissante par rapport d autre opportunit s d emploi plus r mun ratrices mais exigeant par l m me des comp tences techniques plus avanc es La sixi me section tire les principales conclusions du recensement autant sur le plan m thodologique que sur le plan de l analyse des donn es recueillies la lumi re des r sultats obtenus on conclut entre autres la pertinence du choix m thodologique fait quant la segmentation de l univers
95. mettant profit la participation intensive des m dias Un accent sp cial sera mis sur la suspension de toutes dispositions administratives locales surtout de type fiscal susceptibles d entraver la bonne marche des op rations de d nombrement Compte tenu du nombre important des activit s ambulantes il serait indiqu proc der leur recensement de fa on instantan e soit d une seule op ration et dans un tr s bref laps de temps Ainsi on pourra r duire le risque des doubles comptages Des jours et des quipes de recenseurs pourront tre sp cialement destin s cette t che Cela suppose que l on ait au pr alable identifi avec pr cision le type d activit s leur localisation et concentration dans la ville et enfin les heures d exercice plus intensif Recensement G n ral de la population et de l habitation tant pr vu pour la deuxi me quinzaine du mois de f vrier 1992 il s est av r indispensable de conduire le recensement des tablissements conomiques dans les 9 villes restantes dans une 6 courte p riode Par cons quent il faudra proc der un renforcement de l effectif d agents recenseurs et d encadrement Pour viter des interf rences dommageables et ne pas sacrifier la qualit des donn es une telle disposition doit tre envisag e notamment dans les principales villes comme Cotonou Porto Novo Parakou Abomey et Bohicon R SULTATS GLOB
96. mique l Etat b ninois enregistre des pertes des recettes budg taires De m me certaines soci t s publiques doivent supporter un manque gagner d la concurrence d loyale des produits introduits frauduleusement Par ailleurs une pr cision d ordre la fois conceptuel et statistique que l on ne peut laisser d apporter concerne la distinction qui a t faite entre les activit s proprement commerciales acheter pour vendre et celles qui impliquent en amont une transformation pr alable du produit et en aval la pr paration du produit en vue de sa consommation imm diate soit la restauration Le soin mis appliquer cette distinction lors du recensement explique vraisemblablement le poids relativement moins important du commerce qu ailleurs En revanche une meilleure prise en compte de la restauration s est traduite par une place pr pond rante de celle ci parmi les services surtout dans les tablissements semi s dentaires et itin rants En effet la petite restauration repr sente respectivement 24 8 et 25 2 pour cent de ces derniers alors qu elle compte pour 21 9 pour cent dans l ensemble des activit s recens es Il ressort des renseignements recueillis par le recensement que 44 pour cent des ambulants soit 511 individus r alisent avant la vente de leurs produits une quelconque op ration de transformation qui en l esp ce porte sur la petite restauration L application de ce m me crit re aux
97. miques par branche d activit selon l affiliation la s curit sociale A 15 Distribution des autres activit s procurant des revenus compl mentaires au chef d entreprise 16 Distribution des autres sources de revenus compl mentaires du chef d entreprise selon la branche d activit A 17 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le sexe du chef d entreprise 18 R partition des chefs d entreprise par classe d ge et selon le sexe 19 R partition des unit s conomiques par branche et selon l ge du chef d entreprise A 20 R partition des chefs d entreprise selon leur niveau d instruction par branche d activit 21 R partition des unit s conomiques par branche d activit et suivant le type de local A 22 R partition des unit s conomiques selon la localisation dans les communes de Ouidah Annexe Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements s dentaires Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements s dentaires S rie tableaux B Activit s semi s dentaires WW WW tv w R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet R partition des unit s conomiques par branche d activit selon l anciennet R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit R
98. n deux tapes au cours de la premi re tape l quipe charg e des travaux pr paratoires a rencontr avec l appui du Chef de la Circonscription les responsables des corps de m tiers les couturiers les coiffeurs les m caniciens etc et les responsables des communes les Maires et les Chefs de quartier Au cours de ces diff rentes rencontres on a proc d une pr sentation des objectifs du PEESI et en particulier du recensement A leur tour ces responsables devaient en informer leurs mandants respectifs la seconde tape a t r alis e au niveau de tous les quartiers de la ville de Ouidah o les Maires en liaison avec les Chefs de quartiers on fait appel aux services de 3 crieurs publics pour informer toute la population sur l op ration de recensement et ses objectifs 2 4 Recrutement et formation des agents recenseurs Le recrutement du personnel n cessaire la r alisation du recensement pilote des activit s conomiques Ouidah a pris en compte les changements intervenus dans le calendrier initialement pr vu En effet la n cessit de r aliser l op ration de recensement des activit s du secteur informel avant le Recensement G n ral de la population et de l habitation pr vu pour mi f vrier 1992 a entra n une r vision en profondeur du calendrier arr t au d part a fallu modifier galement toutes les pr visions relatives l engagement de l quipe de recensement La
99. nipersonnelles et avec deux effectifs ne fournissent ensemble qu un tiers des emplois d nombr s 21 Par contre si l on s en tient uniquement la taille des tablissements il d coule du tableau A11 que pr s de la moiti 44 pour cent de ces derniers fonctionne avec un seul individu Ceci r v le quel point la plupart des unit s recens es sont vuln rables la moindre difficult m me passag re place ces petits producteurs en tat de cessation D o la haute mortalit des tablissements observ e pr c demment avant m me d atteindre leur deuxi me ann e de vie Les commer ants minoristes le textile les services en g n ral le bois et l alimentaire se rangent au nombre de secteurs ayant des unit s avec ces caract ristiques On remarquera d ailleurs que pratiquement 80 pour cent des unit s conomiques s dentaires fonctionnent avec un effectif maximum de 3 personnes toutes cat gories mises ensemble Comme on l a d j pr cis 90 pour cent des tablissements font appel moins de 5 effectifs patron et apprentis y compris pour faire tourner les affaires 5 ANCIENNET DES UNIT S CONOMIQUES Les donn es recueillies au sujet de l anciennet des unit s conomiques s dentaires laissent apercevoir une relative stabilit des activit s sur le march 62 7 pour cent d entre elles ont au moins 5 ans d existence et 40 pour cent en ont plus de 10 comme on peut observer au tableau
100. nom ne qui entra ne une saturation progressive des opportunit s de revenu Comparativement 1 structure d ges des entrepreneurs s dentaires celle correspondant aux entreprises semi s dentaires n accuse pas de fortes diff rences si ce n est que les premiers sont un peu plus nombreux que les seconds 28 contre 23 pour cent dans la tranche de 31 40 ans et un peu moins nombreux 14 8 contre 17 5 pour cent dans la tranche de 41 50 ans voir tableau B9 Cependant par rapport la structure d ges pour l ensemble des tablissements recens s ces deux structures s av rent plus g es car comme on le remarquera dans la prochaine section la pr sence des vendeurs ambulants tr s jeunes 40 pour cent en ont moins de 15 ans tend logiquement rajeunir la structure d ges g n rale Les rares cas d ge au dessous de 15 ans enregistr s l gard des chefs d tablissements semi s dentaires et probablement aussi certains cas de moins de 20 ans doivent tre interpret s comme l ge de la personne ayant r pondu l agent recenseur en lieu et place du propri taire de l tablissement absent au moment de l interview Par ailleurs la lecture du tableau B8 s apper oit que les hommes font partie d une structure d ges bien plus jeune que les femmes Un tiers de ces derni res ont moins de 30 ans alors que cette proportion monte 51 7 pour cent pour les hommes De surcro t 26 pou
101. oduit vendu Premier produit Deuxi me produit Cat gorie de produit vendu 0 Nb Nb Produits alimentaires 627 54 3 94 47 9 Textile habillement chaussures mercerie maroquinerie 66 5 7 3 1 5 Hygi ne cosm tique pharmacie moderne droguerie pharmacop e 152 13 1 27 13 8 Librairie papeterie 2 0 2 Quincaillerie pi ces d tach es 15 1 3 10 5 1 Bois de chauffe et charbon 17 221 4 Carburant lubrifiant 27 2 3 Tabac allumettes 25 2 2 15 7 7 Bijouterie optique 25 2 2 Divers 199 17 2 47 24 0 Total 1155 100 0 196 100 0 1 Voir liste d taill e des produits vendus l annexe Inclus vaisselle ustensiles emballages musique meubles droguerie jouets divers NDA Tableau 5 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le sexe du chef d entreprise Branche Masculin F minin ___Total__ d activit Nb Nb Nb Textile 5 100 0 5 100 0 Bois 5 100 0 5 100 0 M tal 1 100 0 1 100 0 Construction 1 100 0 1 100 0 Commerce d tail 158 13 7 999 86 3 1157 100 0 Restauration 24 5 4 418 96 6 442 100 0 Transport 104 100 0 104 100 0 Autres services 39 83 0 8 17 0 47 100 0 Total 332 18 8 1430 81 2 1762 100 0 Tableau C 6 R partition des chefs par classe d ge et selon le sexe Classe Masculin F minin ___Total__ d ge Nb Nb Nb 6 10 35 15 7 188 84 3 223 12 6 11 15 62 12 8 422 87 2 484 27 4 16 20
102. omiques commerciales par cat gorie de produit vendu Premier produit Deuxi me produit vendu vendu Cat gorie de produit Nb Nb Produits alimentaires 739 50 7 349 39 2 Textile habillement chaussures mercerie maroquinerie 68 4 7 11 1 2 Hygi ne pharmacie droguerie pharmacop e cosm tiques 100 6 8 99 11 1 Librairie papeterie 13 0 9 5 0 6 Quincaillerie pi ces d tach es mat riel lectrique 14 0 9 5 0 6 Mat riaux de construction 1 0 1 1 0 1 Bois de chauffe et charbon 91 6 3 21 2 4 Carburant lubrifiant 49 3 4 6 0 7 Tabac allumettes 69 4 7 60 6 7 Bijouterie optique 10 _ 0 7 1 0 1 Divers 304 20 8 323 36 5 Total 1458 100 0 889 100 0 Voir liste d taill e des produits l annexe B 2 Inclus ustensiles vaisselle jouets emballages meubles musique divers NDA Tableau 5 Distribution des autres activit s procurant des revenus compl mentaire au che d entreprise i Sources Nb Comme salari 16 0 7 Secteur public 10 5 3 Secteur priv 6 3 2 son compte 143 6 6 Fabrication 18 9 7 Commerce 52 2220 0 Services i 38 20 4 Exploit agric 35 18 9 Autr ivit 27 1 2 Rentes location 8 4 3 Autres 19 10 2 Total Oui 47 186 8 6 Non 1987 91 4 Tableau B 6 R partition des unit s conomiques suivant l existence de revenus compl mentaires du chef d entreprise selon la branche d activit Branche Total d activit Nb Nb Nb Agriculture 1 100 0 1 100 0
103. onomique globale il y a lieu cependant de noter que leur insertion dans le march s op re au prix d une grande mobilit et d une extr me irr gularit des emplois traduites par des taux lev s de cr ation et de disparition des unit s conomiques Les entr es titre d essai repr sentent une sorte d exploration des chances qui s offrent eux alors qu une insertion temporaire ou temps partiel combinant plusieurs activit s la fois permet de r duire la dur e des p riodes de ch mage Ces pratiques engendrent une strate flottante de travailleurs tr s concurentielle au sein de l exc dent structurel de main d oeuvre astreinte pour survivre un va et vient entre une gamme de petites activit s marchandes La mobilit y est favoris e par les conditions m mes de d marrage des activit s du commerce en particulier n exigeant que des immobilisations les plus sommaires en capital et des connaissances techniques tr s l mentaires i Le degr de consolidation et de stabilit des activit s ambulantes appara t donc assez pr caire en ce sens que pr s de trois quart d entre elles ont au plus 4 ans de fonctionnement Seule une personne sur dix interrog es a d clar avoir d marr son activit il y a 10 ans et plus C est surtout dans le transport 28 pour cent la restauration 20 pour cent et le petit commerce 17 pour cent que l on trouve cette relative long vit comme le laisse apercevoi
104. part 15 7 pour cent rapport celles dites semi s dentaires et itin rantes 84 3 pour cent celles ci ayant g n ralement une connotation d instabilit et de pr carit 2 LE DEGR D INFORMALIT DES ACTIVIT S Bien que les activit s conomiques aient t l objet d une premi re diff renciation d apr s leur degr de s dentarit il importe pr sent de d partager ces m mes activit s selon leur degr d informalit Parmi les crit res retenus pour les cara t riser le manuel d instruction pour le recensement avait pr cis cinq deux 2 ayant trait aux caract ristiques internes des unit s conomiques soit la taille nombre de salari s permanents plus le patron inf rieur 5 effectifs et le mode gestion absence de tenue de comptabilit trois 3 relativement au statut juridico administratif soit absence d inscription aupr s des instances administratives registre du commerce absence d affiliation au r gime de la s curit sociale Office B ninois de la S curit Sociale et statut de l entreprise autre que celui d une soci t de personnes ou de capital Rappelons que les activit s itin rantes et semi s dentaires petit commerce restauration et transports pour l essentiel de par leur forme d exercice ont fait l objet d un d nombrement et seules quelques caract ristiques li es l activit et l entrepreneur ont t saisies
105. partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits vendus Distribution des autres activit s procurant des revenus compl mentaires au chef d entreprise R partition des unit s conomiques suivant l existence de revenus compl mentaires du chef d entreprise selon la branche d activit R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le sexe du chef d entreprise 8 R partition des chefs d entreprise par classe d ge et selon le sexe B 9 R partition des unit s conomiques par branche et selon l ge du chef d entreprise B 10 R partition des chefs d entreprise selon leur niveau d instruction par branche d activit B 11 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon leur implantation dans la ville B 12 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon le lieu d habitation du chef d entreprise B 13 R partition des unit s conomiques selon localisation dans les communes de Ouidah Annexe B Tableau 1 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements semi s dentaires Tableau 2 R partition des unit s conomiques commerciales par type de produit vendu tablissements semi s dentaires S rie tableaux C Activit s intin rantes et ambulantes nnnpnnpnann LHIAQU BE amp N R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet R partition
106. pl mentaire de l chantillon constituer ult rieurement pour la phase d enqu te Parmi les options de r ponse possibles on distingue un local en dur une baraque un auvent ou une v randa la cour d une concession ou un terrain cl tur et enfin d autres formes non sp cifi es Au vu des r sultats obtenus figurant au tableau A21 on peut appr cier que pr s des deux tiers 63 6 pour cent des tablissements op rent dans des locaux en dur Cette premi re donn e est significative d une certaine dotation d infrastructure qui dans la plupart des cas est loin de rev tir le caract re pr caire qu aurait pu laisser supposer le fort degr d informalit de cette conomie urbaine Les activit s li es au textile la restauration au commerce de d tail ainsi qu l imprimerie et les bureaux de transport enregistrent des pourcentages bien plus lev s que la moyenne observ e Toutefois l information collect e ne permet pas de se prononcer sur la nature des mat riaux ayant servi leur dification ni sur la qualit actuelle des locaux occup s On remarquera que seuls 8 pour cent des tablissements sont install s dans des baraques et 4 pour cent dans des auvents et v randas que l on peut consid rer comme locaux moins bien lotis certains d entre eux pouvant m me tre class s comme provisoires C est surtout chez les travailleurs de la branche du m tal de la transformation alimentaire et des service
107. position et le statut de la main d oeuvre la nature des rapports sociaux tablis avec l employeur et les cons quences qui en d coulent pour le processus et l organisation de la production En effet lorsqu on retenu une telle d finition d autres consid rations sont galement entr es en jeu D abord on estime que les micro entreprises constituent un segment sp cifique de l conomie dou d une dynamique particuli re en termes de capacit de cr er des emplois d engendrer des revenus voire de d gager des profits pour poursuivre leur croissance Ensuite la variable nombre des salari s r guliers a toutes les chances d tre troitement associ e d autres indicateurs ayant trait l chelle des activit s investissements chiffre d affaires valeur ajout e r sultat brut d exploitation ainsi qu la productivit du travail De plus l emploi des salari s permanents comporte l exigence de verser de fa on r guli re des salaires traitements commissions ce qui n est pas sans rapport avec le r sultat d exploitation minimum pour supporter les charges salariales La logique conomique r gissant les tablissements en question impose donc un certain niveau d organisation en mati re de combinaison et d utilisation des facteurs de production qui pourrait se traduire en la tenue d critures comptables m me sommaires et en tout cas en un d but de division technique du travail au
108. ques t ches productives effectu es au sein du m nage et par cons quent minemment f minines La f minisation de l conomie informelle 79 pour cent des tablissements d nombr s constitue un trait majeur du recensement ph nom ne qui s accompagne d un handicap notable les femmes se montrent particuli rement entreprenantes dans des activit s hautement vuln rables et faiblement capitalis es Elles se voient astreintes s engager dans des fili res d apprentissage fortement tributaires de la division du travail qui pr vaut entre les sexes au sein du m nage transformation pr paration et vente de produits alimentaires petit commerce de d tail en fonction du temps disponible que les t ches m nag res leur accordent V rifi s l gard des tablissements s dentaires les crit res d informalit donnent un aper u de la variabilit de la grandeur de l univers informel en fonction du crit re de partition entre formel et informel que l on privil gie 90 pour cent d apr s la taille 94 selon le registre commercial contre 98 pour cent suivant les autres crit res affiliation la S curit sociale tenue de comptabilit et statut juridique de l unit conomique 36 Des donn es analys es il ressort que la plupart des tablissements laissent pas augurer le d veloppement d une base conomique solide le tr s faible niveau d instruction des op rateurs conomiques contraste avec
109. r le tableau C2 Ces branches d activit tant les plus repr sent es dans l ensemble elles enregistrent aussi des taux proches de la moyenne en ce qui concerne les tablissements ayant une ann e de vie ou moins soit 20 25 et 29 pour cent respectivement 4 CARACT RISTIQUES DES OP RATEURS CONOMIQUES Dans cette section analysera les traits les plus saillants des op rateurs conomiques ambulants en qui concerne leur sexe leur ge et leur niveau d instruction successivement La premi re constatation qui s impose la lecture du tableau C5 est la pr sence pr dominante des femmes dans l ensemble des branches d activit 81 pour cent des personnes d nombr es Qui plus est elles exercent concurrence de 97 et 86 pour cent la restauration et le petit commerce dans l ordre Par contre les transports se montrent comme l apanage accord aux hommes toutefois rappelons le cette branche ne repr sente que 6 pour cent du total des activit s recens es faut galement noter que cette r partition statistique par sexe est plus proche des tablissements semi s dentaires o les femmes comptent pour 90 pour cent que des tablissements s dentaires o elles parviennent contr ler seulement 41 pour cent des unit s d nombr es Un deuxi me fait significatif qui ressort de l examen du tableau C6 est la structure d ges tr s fortement marqu e par la place occup e par les enfants et les adolescent
110. r sultats du recensement des activit s conomiques dans la ville de Ouidah S rie tableaux Activit s s dentaires A 1 R partition des unit s conomiques suivant leur anciennet A 2 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon l anciennet A 3 R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit A 4 R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits vendus A 5 R partition des unit s conomiques par branche d activit et selon l utilisation des machines lectriques A 6 R partition du nombre d emplois dans les unit s conomiques d apr s la situation dans la profession et moyennes A 7 R partition des unit s conomiques par branche d activit suivant le statut juridique de l tablissement A 8 R partition des effectifs par branche d activit suivant le statut juridique de l tablissement A 9 R partition des effectifs par tablissement selon la branche d activit A 10 Distribution des unit s conomiques selon le nombre d effectifs par tablissement 11 R partition des unit s conomiques par branche d activit et par taille A 12 R partition des unit s conomiques suivant le type de comptabilit par branche A 13 R partition des unit s conomiques par branch d activit selon l inscription au registre du commerce A 14 R partition des unit s cono
111. r cent des femmes ont plus de 50 ans contre uniquement 13 5 pour cent chez les entrepreneurs du sexe masculin Ces derni res donn es montrent que les activit s semi s dentaires occupent une bonne part de personnes g es tant donn qu un entrepreneur sur quatre a plus de 50 ans Celles ci s adonnent g n ralement au petit commerce installant pour cela des tals rudimentaires en face de leur lieu d habitation Les personnes g es n tant plus en mesure d assurer la vente ambulante et ne disposant pas des moyens de s offrir une boutique bien quip e et assortie apportent ainsi leur concours au revenu familial De l observation du tableau B10 r partissant les chefs d entreprise par niveau d ducation il d coule un taux lev des cas sans aucune instruction soit pr s de deux tiers 29 du total 61 9 pour cent Si cela s ajoute le sous groupe de ceux qui ont atteint au maximum le troisi me degr d cole primaire 11 pour cent on peut en conclure qu environ 3 entrepreneurs sur 4 ne ma trisent gu re les rudiments des connaissances th oriques essentielles la conduite des affaires De plus 10 pour cent ont r ussi terminer l cole primaire et une part infime 9 3 pour cent est all e au del de ce niveau Etant donn le poids important la fois absolu et relatif du petit commerce de d tail dans l ensemble des tablissements semi s dentaires il est normal d observer la pr sence des
112. r situation relativement moins pr caire que les unit s conomiques recens es le nombre d effectifs chefs d entreprise non compris s l ve 1302 dont 53 2 pour cent ont le statut d apprentis et 19 6 pour cent celui de travailleur familial Ces deux cat gories repr sentent elles seules 7 effectifs sur 10 Les salari s permanents 10 9 pour cent des effectifs et les travailleurs occasionnels 12 7 pour cent quant eux n y comptent que pour pr s d un quart Les cat gories associ s et coop rateurs sont n gligeables 3 5 pour cent En moyenne il y aurait 2 8 effectifs par tablissement toutes cat gories confondues Mais cette valeur varie fortement selon l activit consid r e Ainsi il est d nombr en moyenne 5 8 effectifs par tablissement dans la construction 4 7 dans la branche du m tal et 4 dans les services Alors que le textile 3 1 et le bois 2 7 se situent proches de la moyenne la restauration 2 4 l alimentaire 2 1 et le commerce de d tail 1 9 affichent des valeurs au dessous de la moyenne g n rale Ces r sultats confirment l une des caract ristiques les plus remarqu es des tablissements s dentaires ressortissant de l conomie informelle leur recours privil gi deux cat gories de main d oeuvre apprentis et travailleurs familiaux dont la pr sence demeure d terminante pour le fonctionnement de l entreprise Si engagement des salari s il ceux ci ont plus souven
113. re 50 et 70 pour cent des chefs d entreprise s y retrouvent L un des constats les plus significatifs qui est ressorti de l analyse des donnees globales du recensement section II de ce rapport a trait au taux lev d analphab tisme 69 pour cent qui frappe la plupart des individus recens s Comparativement les chefs d entreprise des tablissements s dentaires enregistrent un taux certes plus faible mais qui demeure tout de m me fort lev soit 51 pour cent De ce fait les autres niveaux de scolarit enregistrent une am lioration comme il appara t au tableau A20 Ainsi on peut constater que le pourcentage des entrepreneurs qui ont au moins termin le cycle scolaire primaire est pratiquement deux fois plus important 37 pour cent contre 20 pour cent enregistr pour la situation globale On doit attacher une certaine importance cet acquis scolaire des patrons car le niveau d instruction atteint dans ce cas constitue une base non n gligeable sur laquelle on pourrait le cas ch ant am liorer les comp tences relatives au fonctionnement de l entreprise tant sur le plan technique que sur le plan administratif et comptable Si l on se penche sur le niveau d instruction des entrepreneurs d apr s la variable branche d activit on remarquera partir du m me tableau A20 que l analphab tisme affecte par gal hommes et femmes Dans le premier cas les activit s du textile du m tal et surtout du bois
114. recens en trois sous ensembles d apr s leur degr de s dentarit les activit s s dentaires semi s dentaires et ambulantes En effet il en ressort des caract ristiques fort distinctes que ce soit au niveau de la composition sectorielle des iv activit s et leur degr de pr carit de la r partition des chefs d entreprise par sexe et par ge ou selon le recours de ces derniers la main d oeuvre salari e Enfin conform ment aux objectifs d volus au recensement on dispose pr sent d un fichier informatis des tablissements dont la localisation physique la nature de l activit exerc e et les caract ristiques h t rog nes des op rateurs conomiques vont permettre d tablir la base de sondage et d en tirer un chantillon stratifi Par la diffusion de ce document le BIT entend contribuer l am lioration des m thodes et techniques de recueil des donn es sur l conomie informelle ainsi qu une approche objective du potentiel conomique des petits m tiers et des contraintes structurelles qui entravent leur d veloppement TABLE DES MATI RES Section I M thodologie et ex cution du travail de terrain 1 Y D 1 Objectifs du recensement E E 1 2 Les travaux pr paratoires 1 3 D roulement des op rations de recueil de l information
115. res Tableau B 3 R partition des unit s conomiques par activit principale et par secteur et branche d activit Secteur et Code Nb branche d activit Production 6 2 9 Agriculture 11 1 P che 13 1 Extraction 29 1 Alimentaire 31 9 0 4 Textile 22 27 1 2 Bois 33 25 1 1 M tal 38 5 0 2 Services 645 29 8 Restauration 63 536 24 8 Autres services 90 109 5 0 Commerce 62 1458 67 1 Construction 50 2 0 1 Total 2174 100 0 70 0 202 01 9 S 0 9 S I 94 29 6 I 144 LR ZA 16 ICI 6 691 SET 2 TOE a e 61 L TI 9 6 8 LA LA 8 2 S99IAIS sany 101 14 16 oe 95 6 86 06 5 90 651 591 001 59 88 807 6 18 161 q I PYN 9 L 14 9 5109 L 9 5 I uono 5 94294 MANJ P 16 06 68 88 L8 98 68 18 08 9 SL TL OL AIOUUIIDUD UO 9S 104 s nbnuouos 2578 19192 Tableau B 4 R partition des unit s con
116. s effet comme on pouvait s y attendre c est au niveau de ces activit s ambulantes que le travail des enfants est remarqu 13 pour centdes op rateurs recens s ont moins de 10 ans et 27 pour cent ont entre 11 et 15 ans C est dire que 4 commer ants ambulants sur 10 ont 33 au plus 15 ans Dans ces classes d ge les femmes sont logiquement majoritaires 86 pour cent A cet gard les donn es sur les tablissements s dentaires n avaient laiss appara tre aucun cas de moins de 15 ans alors que les cas enregistr s dans les tablissements semi s dentaires restaient plut t marginaux 2 6 pour cent La jeunesse des agents conomiques ambulants se refl te clairement sur toutes les classes de la pyramide d ges 58 pour cent de ces derniers ont moins de 25 ans et 83 pour cent ont moins de 30 ans Seuls 8 pour cent d entre eux ont d clar avoir plus de 40 ans Comme il est normal les femmes sont sensiblement majoritaires par rapport aux hommes tous les niveaux de la pyramide d ges avec cependant un fl chissement entre les classes de 21 35 ans L analyse de la r partition des op rateurs conomiques recens s selon leur ge par branche d activit voir tableau C7 ne r v le aucun ph nom ne particulier si ce n est une quipartition des fr quences relatives entre les deux activit s pr dominantes le commerce et la restauration Cette observation est valable notamment pour les classes
117. s lectriques 24 8 Type de local occup par les tablissements 25 Section IV Les tablissements semi s dentaires 26 L informalit des tablissements 26 Structure sectorielle des activit s 26 Implantation des activit s dans la ville 27 Anciennet des tablissements 27 Sources de revenu compl mentaires 28 Caract ristiques des chefs d entreprise 28 Section V Les activit s ambulantes 31 1 Leur degr d informalit 2 4444 31 2 Composition sectorielle des activit s 31 3 Anciennet des activit s RE 32 4 Caract ristiques des op rateurs conomiques 33 5 Localisation des ambulants dans l espace urbain 35 Section VI Conclusions 36 ANNEXES Annexe 1 Fiches de recensement Annexe 2 Fiches de contr le Annexe 3 Tableaux du recensement TABLEAUX Tableaux des
118. s 27 pour cent parmi les ambulants cohortes d ge qui sont pratiquement absentes dans les autres tablissements en tant que responsables ou chefs d entreprise font ressortir la coexistence d un taux d analphab tisme et de d scolarisation tr s prononc qui s tale entre 63 pour cent s dentaires et 86 pour cent ambulants manifestent un degr d instabilit lev eu gard l anciennet de l tablissement notamment chez les op rateurs ambulants dont 46 pour cent ont cr leur activit il y a deux ans au moins 30 5 pour cent pour les semi s dentaires et 23 pour cent chez les s dentaires m me si le travail salari dans ces derniers tablissements ne repr sente que 15 pour cent ils se montrent plus sensibles ce genre de recrutement par rapport aux autres tablissements qui tournent essentiellement avec le concours de la main d oeuvre familiale ou sous la modalit du travail son propre compte Dans la gamme tr s vari e des produits offerts par les tablissements commerciaux les produits alimentaires de consommation courante occupent une place de choix Cela met en exergue l incidence du commerce informel de d tail sur la composition et le co t du panier des m nages urbains faible revenu D apr s les r ponses obtenues des entrepreneurs s dentaires et semi s dentaires un nombre limit d entre eux raison de 24 et 9 pour cent respectivement a d clar comp
119. s 3 pour cent mais au regard de l univers observ leur poids est insignifiant Il est donc manifeste que la grande majorit des unit s conomiques recens es 96 pour cent rel ve du statut d entreprise individuelle au sens d tablissement non constitu en soci t pouvant n anmoins engager des salari s employer des aides familiaux et occuper former des apprentis Entreprise individuelle n est ici pas synonyme de travailleur individuel ni d tablissement employant une seule personne ou fonctionnant sans apport de main d oeuvre recrut sur le march Le vocable individuel tel qu il est utilis ici d signe la propri t individuelle de l tablissement par opposition la propri t commune des personnes participant son capital soci t s coop ratives ce propos il faut pr ciser que les entreprises individuelles recens es ont presque toutes recours des apprentis et aides familiaux alors que 6 4 pour cent emploient des travailleurs occasionnels et 8 3 pour cent embauchent des salari s sur une base r guli re Toutefois ce crit re d ordre juridique faisant ressortir la diff rence entre le rapport de droit et de fait entre l entreprise et son propri taire est trop vague et tr s vaste pour d finir lui seul le degr d informaiit d un tablissement produisant des biens et services destin s au march Les renseignements r unis par le recensement permettent d approcher la situation
120. s chiffres confirment galement que le commerce reste l activit urbaine la plus r pandue dans le secteur informel non agricole en Afrique car dans le cas de Ouidah pas plus de 1 pour cent des tablissements commerciaux rel ve du commerce moderne celui ci d fini le nombre d effectifs employ s sup rieur 5 Il ne fait nul doute que les activit s commerciales sont surtout le fait des tablissements semi s dentaires 50 9 pour cent et ambulants 40 5 pour cent alors que les unit s s dentaires n y comptent que pour une faible proportion 8 6 pour cent L tendue du ph nom ne du commerce est imputer entre autres l existence d une s rie de micro unit s marchandes de caract re individuel souvent temporaires ou intermittentes la prise en compte des activit s localis es sur les march s de la ville et leurs alentours Aussi faut il signaler que le ph nom ne est accentu par la pr sence de nombreux enfants qui face l imp ratif de survie recourent l auto emploi en offrant de petites quantit s de marchandises provenant g n ralement d un fractionnement d un achat fait par leurs parents voire des produits de restauration pr par s dans le foyer Enfin dans nombre de cas l activit commerciale semi s dentaire exerc e par des femmes pendant qu elles r alisent leurs t ches m nag res se limite taler quelques produits sur une table en attendant l arriv e d un vent
121. s marchandises ou leurs outils de travail dans des espaces publics la recherche de client le Font galement partie de cette cat gorie les activit s du transport urbain et inter urbain quel que soit le moyen de transport ou la modalit d exercice Compte tenu du nombre r duit des questions pos es cette cat gorie la fiche a t con ue de fa on permettre le recensement de trois activit s ambulantes sur une m me fiche 2 2 La mise au point de la carte de la ville La carte de la ville de Ouidah a t r alis e une chelle de 1 2500 Pour rendre plus ais es les t ches d organisation et de contr le de l quipe de supervision et faciliter la progression des enqu teurs sur le terrain la ville a t subdivis e en ses quatre communes urbaines savoir la 1 re commune comprend les quartiers de 1 Abata 2 Dangbhoue Sogbadji Zomai et Zoungbodji la 2 me commune regroupe les quartiers de Ahouandjigo Ganve Gbenan Gbeto Houedjedo et Lebou la 3 me commune est compos e par les quartiers de Agbanou Fonsrame I Fonsrame II Gomey Minantinkpon et Zohoungo la 4 me commune comporte les quartiers Docomey Tove I Tove II et Womey 2 3 La sensibilisation de la population L op ration de sensibilisation s est appuy e essentiellement sur les autorit s politico administratives de la ville en l occurrence le Chef de la Circonscription urbaine de Ouidah Elle s est d roul e e
122. s que l on retrouve ce type de local Certaines occupations d riv es des activit s domestiques s exercent dans la cour des concessions 19 3 pour cent d autres eu gard la nature du processus de travail ou des services qu elles rendent sont contraintes chercher des espaces ouverts ou des terrains simplement cl tur s 2 pour cent La transformation alimentaire et le petit commerce se rangent parmi les premi res tandis que les m tiers du bois et les services de r paration de voitures font partie du second groupe Enfin les donn es du m me tableau permettent de constater que dans la branche de la construction qui compte avec 30 unit s recens es 40 pour cent des tablissements ont t recens s aux chantiers et 45 pour cent dans des locaux construits en dur 25 SECTION IV LES ETABLISSEMENTS SEMI SEDENTAIRES 1 L INFORMALIT DES TABLISSEMENTS Cette section cherche appr hender certaines caract ristiques des unit s conomiques semi s dentaires qui par d finition concernent les activit s sises dans un endroit fixe et public mais sans disposer des infrastructures physiques pouvant tre closes De ce fait les marchandises pour le cas des commer ants ou les moyens de production pour les artisans sont retir s et rang s en lieu s r lorsque l activit pour des raisons diverses doit tre suspendue Une hypoth se provisoire fut retenue leur gard toutes les activit s appr hen
123. sans l aide d un mat riel moderne ou tout au moins lectrique Son application s tend aux travaux de manufacture aux services de r paration quelques services personnels au commerce et la restauration et l h tellerie la construction et au transport La raison principale pour op rer un tel choix consiste disposer d un l ment technique suppl mentaire pour mener une stratification interne des branches concern es en vue de la constitution d un chantillon qui tienne compte de la diversit des situations rencontr es 24 Sur la base des r sultats pr sent s dans le tableau AS on peut appr cier que 15 pour cent seulement des tablissements s dentaires recens s ont r alis des investisements en machines ou appareils lectriques ou combustible En termes relatifs les activit s de la restauration du m tal et des services s av rent les plus utilisatrices de ce type de technologie entre 30 et 40 pour cent des cas recens s Dans un second groupe se trouvent les transformations alimentaires le commerce de d tail le bois et la construction dont la fourchette des fr quences se situe entre 9 et 15 pour cent 8 TYPE DE LOCAL OCCUP PAR LES TABLISSEMENTS Un dernier aspect que l op ration de recensement a souhait verifier porte sur le type de local o s exercent les activit s conomiques s dentaires L information recueillie ce sujet pouvait servir comme crit re de stratification sup
124. seule alternative qui s offrait tait l augmentation du personnel pour r duire la dur e des op rations du terrain Ainsi l quipe d encadrement a recrut pour l op ration pilote un effectif de 35 agents recenseurs tous de niveau au moins gal la licence L objectif tait de pouvoir puiser dans cette quipe une composante assez efficace pour mener l op ration censitaire Cotonou qui s av ra plus importante et plus complexe que celle conduite dans les autres villes Elle fournirait aussi par la suite une partie de l quipe des contr leurs Cotonou La formation des agents recenseurs a t dispens e Ouidah les 27 et 28 novembre 1991 Elle a t effectu e en pr sence de toute l quipe d encadrement et de supervision A cet effet les objectifs concepts et m thodes de d nombrement contenus dans le Manuel d instruction pour le recensement du secteur informel au B nin ont t pass s en revue La description d taill e des fiches de recensement et les instructions pratiques pour leur remplissage ont fait l objet d un examen m thodique Apr s la premi re journ e de formation les quipes ont t constitu es pour approfondir avec leurs contr leurs respectifs certaines questions et leur formulation dans la langue locale en l occurrence le fon Vers la fin de la seconde journ e une r union pl ni re a permis d arr ter un lexique des principaux termes utilis s Un test pratique
125. t SL Ot 19 649 0001 9 1 TO 6l 6 ZEI 6 SEI 69 001 T OI StI 9 616 0 001 2 0 OS I z 005 uononnsuop 0 001 gt 0 08 gt gt 002 TES 0001 08 Zz O TI 01 O 9I 046 l 5109 0 001 LZ L TTT 9 OLE OI NX L 0 001 6 TUT z IT I 96 6 0 001 0 001 I 0001 1 8 5 8 22 0001 I 4 0 O0I UE OR ME 0 001 8 QN AN QN QN QN QN PNAN P 5110 9 no Juua SUIOUT 41501 asuyourig 101 9209 oS 5029 UOHINAISUI P NDALU 4NI 2SUd941U9 p 59 2 20174 NEIL Tableau B 11 R partition des unit s conomiques par branche d activit selon leur implantation dans la ville i March et Hors march Total Branche alentours Nb Nb Nb Agriculture 1 100 0 1 100 0 P che 1 100 0 1 100 0 Extraction 1 100 0 1 100 0 Alimentaire 1 11 1 8 88 9 9 100 0 Textile 6 22 8 21 77 8 27 100 0 Bois 25 100 0 25 100 0 M tal 1 20 0 4 80 0 5 100 0 Construction 2 100 0 2 100 0 Commerce d tail 482 33 1
126. t le statut de travailleurs occasionnels Ces pratiques sp cifiques de la main d oeuvre employ e conf rent une remarquable flexibilit au processus de production de ces unit s conomiques et une grande capacit d adaptation au march atout aussi simple que fondamental susceptible de leur apporter un surplus de comp titivit Cependant cet atout se transforme moyen terme en contrainte d s lors que l entreprise se voit priv e d une main d oeuvre dou et stable synonyme de productivit pour l entreprise Si l on examine la r partition des effectifs selon les branches d activit consid r es par le tableau A9 il en ressort que le textile et le commerce avec environ 23 pour cent de l emploi total chacun sont les branches les plus utilisatrices de main d oeuvre sans distinction de cat gories De plus le textile comporte pr s de 30 pour cent de l emploi dans les tablissements qui occupent plus de 5 effectifs alors que les branches des services 24 pour cent de la construction 15 pour cent et le commerce de d tail 10 pour cent en emploient dans des proportions plus r duites Sur la m me base de donn es on peut tablir que 63 2 pour cent des emplois se concentrent dans les tablissements ayant au maximum 5 effectifs Les groupes d entreprises q i ont entre 6 et 10 effectifs ou plus de 10 emploient chacun environ 18 5 pour cent de l effectif total Les petites unit s conomiques u
127. t les maigres b n fices r alis s sur un volume de marchandises minime sinon ridicule s inscrivent dans une conomie de pr carit qui r mun re mal les efforts consentis et le temps investi L enqu te approfondie qui fera suite au recensement permettra de jeter une lumi re sur la question 3 ANCIENNET DES ACTIVIT S Les donn es pr sent es dans le tableau laissent entrevoir une structure d ge des unit s conomiques op rant sous forme ambulante marqu e par le ph nom ne de la cr ation tr s r cente 28 pour cent ont un an et moins 46 pour cent ont tout au plus deux ans d existence Comparativement aux tablissements s dentaires ces valeurs pourcentuelles repr sentent le double alors que par rapport aux tablissements semi s demtaires elles sont de 50 pour cent plus lev es Ces chiffres montrent quel point le mouvement de renouvellement des unit s conomiques est assez tenace Un indice de natalit annuelle si perceptible doit cependant tre rapproch de deux autres ph nom nes de caract re macro conomique celui de la mortalit 32 des unit s conomiques qui n a pu tre saisie et celui de la saturation de l offre qui entra ne inexorablement une r duction des opportunit s de gain dans ces cat gories d activit s Bien que l enqu te ult rieure se penchera sur le probl me du parcours professionnel et les formes d insertion des petits producteurs urbains dans la structure c
128. t vendu et 40 pour cent dans le 10 deuxi me Une analyse plus fine de la provenance des produits chang s permet de mettre en relief deux types de flux l un interne entre la campagne et la ville l autre transfrontalier particuli rement entre le B nin et le Nig ria En effet quelque soit le type d tablissement que l on consid re les produits vivriers les plus fr quemment vendus en provenance des zones rurales du pays sont les fruits les l gumes les condiments et moins souvent le poisson Les flux clandestins des produits manufacturiers import s ou fabriqu s au Nig ria ont aussi contribu renforcer le d veloppement des circuits informels d change de biens services et devises Dans ce cas les produits d hygi ne et les cosm tiques l huile les boissons le sucre les tabacs et les allumettes ainsi que les carburants demeurent les principaux biens de consommation courante chang s D autres biens durables li s aux moyens de transport y compris les pi ces de rechange semblent galement s couler facilement au B nin du fait de la d valuation du na ra l gard du FCFA facteur qui rend tr s concurrentiels les produits manufactur s nig rians Si au niveau micro conomique les flux intenses du trafic commercial avec la sous r gion entra nent un accroissement des revenus individuels de diverses couches sociales selon l chelon auquel on se place par contre du point de vue macro cono
129. te par les autorit s locales Par ailleurs il convient de mentionner que dans certains quartiers de la ville 1 5 d l gu s des autorit s locales ont organis au cours de la p riode des op rations de recouvrement de la taxe civique En d pit de la sensibilisation r alis e au niveau des autorit s politico administratives celles ci ont pris des dispositions qui ont failli compromettre ou tout au moins ralenti le recensement dans ces zones Un renforcement de la collaboration avec les autorit s locales a permis de contourner assez rapidement ces difficult s 5 RECOMMANDATIONS POUR LA SUITE DES OP RATIONS A la suite de la s ance de synth se organis e sur le terrain avec les agents recenseurs et des observations quotidiennes de l quipe d encadrement les difficult s rencontr es ont t pass es en revue D s lors il s est av r indispensable de prendre certaines dispositions pour assurer le succ s des futures op rations dans les autres villes Elles portent sur les recommandations suivantes Au niveau des fiches de recensement des modifications doivent tre apport es surtout en ce qui concerne les grilles r serv es pour la codification des activit s et des produits La disposition et l ordre de certaines questions doivent tre revus pour faciliter leur administration La sensibilisation de tous les acteurs concern s doit faire l objet d une attention particuli re au niveau des autres villes en
130. uel client Entre temps la garde des produits est confi e un enfant en g n ral une fille De ce fait le petit commerce rec le une situation de sous emploi avec toutefois des effets importants sur la redistribution des revenus parmi les diff rentes couches de la population et la distribution de marchandises en fournissant tout endroit de la ville des articles et denr es dont la qualit et la quantit correspondent la bourse des clients M me si la proportion du commerce dans l ensemble des activit s recens es n est pas la plus lev e par rapport d autres situations observ es en Afrique o la fourchette se situe entre 53 et 82 pour cent il n en est pas moins vident qu il tale une gamme tr s assortie de produits changeables Les tableaux T2 et T3 figurant aux annexes en fournissent une distribution d taill e pour l ensemble des tablissements qu ils soient s dentaires semi s dentaires ou ambulants Il en ressort une pr dominance des denr es alimentaires aussi bien dans le cas du premier et du deuxi me produit vendu soit 51 4 pour cent et 40 3 pour cent respectivement Loin derri re se trouve le groupe des produits d hygi ne cosm tiques pharmacie et pharmacop e 9 3 et 11 4 pour cent dans l ordre des produits vendus rel vera n anmoins le poids relativement important de la cat gorie divers qui elle seule repr sente 20 pour cent dans le cas du premier produi
131. unit s conomiques s adonnant au commerce en situation de semi s dentarit ou de s dentarit r v le que 38 6 pour cent soit 562 individus et 11 3 pour cent soit 28 unit s respectivement accomplissent galement des actions relevant de la petite manufacture au foyer Ces donn es montrent quel point on a tort de s empresser classer comme activit s purement commerciales celles qui selon toute vraisemblance semblent plut t appartenir la petite restauration Les cat gories d activit faisant partie du transport 2 3 pour cent et d autres services 5 1 pour cent par contre ne repr sentent qu une faible part des services et a fortiori de l ensemble des unit s conomiques recens es 11 S agissant du secteur de la production on remarquera sa place relativement secondaire 8 8 pour cent dans lunivers recens On y trouve une dizaine de branches d activit parmi lesquelles figurent dans l ordre d importance le textile les m tiers du bois et la transformation alimentaire tel qu il ressort des chiffres fournis par le tableau T1 Comme il est logique ces cat gories d activit sans tre l apanage des tablissements s dentaires elles s y concentrent tout de m me dans une proportion sup rieure aux trois quarts Enfin un r sultat qui ne doit pas surprendre est la faible importance num rique et relative 33 unit s soit 0 7 pour cent du secteur de la construction dans la stru
132. ustre un ph nom ne d une grande coh rence en termes de facteurs de localisation des activit s conomiques En effet les activit s semi s dentaires principalement le commerce et la restauration exerc s par les femmes concurrence de 90 pour cent tant troitement d pendantes des t ches m nag res et du temps que ces derni res permettent de lib rer pour l exercice des activit s marchandes leur implantation spatiale ob it la m me logique de r partition des foyers bas revenus dans la ville Par contre les activit s s dentaires semblent r pondre des crit res plus marqu s par des raisons conomiques li es aux contraintes et exigences des activit s consid r es telles que la fr quentation de la client le la proximit des sources d approvisionnement la compl mentarit entre activit s Confirme cette observation le fait que presque trois quarts des tablisssements semi s dentaires 74 pour cent s exercent hors des march s de la ville et leurs alentours le quart restant s tant implant uniquement dans les march s voir tableau B11 va sans dire que ces analyses ont des implications importantes pour les strat gies et les mesures d appui direct pr conis es en faveur des activit s informelles vu la forte dispersion spatiale des premi res et la relative concentration des secondes Par ailleurs les donn es du tableau B12 qui fournissent des informations sur le lieu d habitation du chef
133. vendus R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es selon l anciennet R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es selon le sexe du chef d entreprise R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par branche d activit et selon l ge du chef d entreprise R partition des chefs d entreprise recens s par branche d activit selon leur niveau d instruction R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es par activit principale et par secteur d activit Distribution de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur d activit et anciennet suivant le sexe SECTION I M THODOLOGIE ET EX CUTION DU TRAVAIL DE TERRAIN Dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d Etudes et d Enqu tes sur le Secteur Informel PEESI il a t r alis dans la ville de Ouidah du 29 novembre au 5 d cembre 1991 le recensement pilote des activit s conomiques Cette operation a t men e conjointement par l INSAE et une quipe technique du BIT 1 OBJECTIFS DU RECENSEMENT Le recensement concerne l ensemble des tablissements exer ant des activit s marchandes de caract re informel ou moderne Il a pour objectifs a b d le rep rage physique le plus pr cis possible de l ensemble des tablissements ou des unit s conomiques quelle que soit la modalit
134. viennent ensuite mais leur poids est relativement modeste Enfin un nombre insignifiant de 8 unit s conomiques soit 1 1 pour cent des tablissements s dentaires ont 4 salari s et plus Sans pr juger du r sultat dans les autres villes notamment Cotonou Porto Novo et Parakou o la gamme d activit s et professions est certainement plus vaste il serait pertinent d affiner la d finition d informalit de r f rence en y introduisant une combinaison raisonn e de crit res cette fois ci de mani re cumulative Le choix des crit res discriminants servant diff rencier les tablissements dits informels des formels se fera bien entendu parmi les cinq nonc s pr c demment avec le souci d viter une trop forte dispersion du champ d observation et des donn es analyser lors d une phase ult rieure d enqu tes sectorielles Autrement dit l univers statistique partir duquel la base de sondage sera tablie est certes h t rog ne et par cons quent l chantillon devra conserver ce Caract re tout en vitant la pr sence d carts trop accentu s qui aurait l inconv nient d enlever une certaine coh rence l analyse des donn es et partant aux conclusions qui en d coulent 2 STRUCTURE ET LOCALISATION DES ACTIVIT S Au titre des activit s s dentaires 736 unit s conomiques ont t recens es r parties entre les secteurs de la production 45 3 pour cent le commerce 33 6 pour cent

1 - ILO

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents