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RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH/SIDA : Impact et

1. des programmes de sensibilisation et d ducation mis en uvre par des repr sentants des employ s et des communaut s ayant re u une formation d ducateurs pour les pairs Ces programmes destin s aux employ s aux conjoints partenaires sexuels la communaut locale et aux enfants scolaris s comprenaient des s minaires des vid os des campagnes d information une formation communautaire des pi ces de th tre et des programmes pour les lyc es ajins 66 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Enqu te sur la sensibilisation au VIH SIDA chez les employ s d Anglo Coal 1996 94 des employ s connaissent les moyens de pr vention du VIH SIDA 94 pensent avoir appris quelque chose sur la maladie 90 croient que le VIH SIDA existe r ellement 97 savent o aller pour un test VIH 91 savent o aller pour un conseil en mati re de VIH SIDA 85 jugent l ducation fournie par la mine bonne ou excellente 77 pensent que les pr servatifs sont importants pour la pr vention du VIH SIDA 47 ont modifi leur comportement depuis qu ils connaissent mieux la maladie 30 pensent qu ils risquent de contracter l infection VIH 4 le suivi des campagnes d ducation par des enqu tes permettant d valuer le niveau de sensibilisation au VIH SIDA Ces programmes sont valu s en permanence ce qui permet de tirer le meilleur parti possible des initiatives r ussies En cons qu
2. En un an Secure the Future a lanc 17 projets pour un montant total de 24 millions de dollars parmi lesquels e Le Public Health Fellow Programme a t organis par lEcole nationale de sant publique de la Facult de m decine d Afrique du Sud afin de donner 250 professionnels de la sant une formation en programmation planification et valuation des programmes assise communautaire Il a t cr pour r pondre en partie aux besoins de d veloppement d un potentiel d action en mati re d largissement aux communaut s des activit s de proximit et d ducation Le Botswana Christian AIDS Intervention Programme BOCAIP est un programme sp cial de soutien psychosocial et spirituel aux individus et aux familles infect s et affect s mis en uvre dans le cadre des soins domicile Les Cabrini Sisters Sisters of Mercy de l Universit de l Iinois et le Minist re de la Sant du Swaziland ont constitu une quipe charg e d laborer un programme mod le qui permettra de former 2500 travailleurs de sant ruraux constituant la premi re ligne de soins La subvention soit 860 000 dollars provient en partie 200 000 dollars des Cabrini Sisters L AIDS Foundation a obtenu une subvention pour un programme coordonn d actions en faveur des orphelins de la province du KwaZulu Natal Le programme valuera diverses approches afin de mettre au point un apprentissage des comp tences psychoso
3. Les ONG impliqu es dans le monde des affaires font surtout office de conseillers politiques et de fournisseurs de services Certaines re oivent pour leur travail un soutien philanthropique des entreprises Elles cherchent aussi influencer la politique de ces derni res afin de provoquer des changements globaux sur des questions telles que les droits des personnes vivant avec le VIH SIDA en mati re demploi et la politique d tablissement des prix des m dicaments adopt e par les compagnies pharmaceutiques La r cente prolif ration des groupes de discussion par Internet et par courrier lectronique sur divers aspects du VIH SIDA est en passe de devenir un m canisme essentiel la circulation des informations entre les diff rents secteurs Il y a encore peu de temps les mesures taient plut t fragmentaires et la collaboration entre le secteur public les organisations but non lucratif et les entreprises dans la lutte contre le VIH SIDA extr mement limit e La cr ation en d cembre 1999 du Partenariat international contre le SIDA en Afrique IPAA est la preuve de l importance accrue accord e la collaboration qui permet de mettre profit les forces des diff rents secteurs Ce Partenariat comprend des gouvernements africains des ONG africaines et internationales le syst me des Nations Unies des donateurs des fondations des r seaux d ONG et le secteur priv Il constitue une tentative visant intensifier les efforts
4. Mise en vidence des RESSOURCES COMPETENCES et CAPACITES n cessaires pour satisfaire les objectifs du partenariat ainsi que de la fa on d optimiser la qualit et la quantit des ressources des comp tences et des capacit s que chaque partenaire apporte l initiative 5 Capacit d un individu ou d une des institution s jouer un r le de LEADERSHIP et servir d inspirateur de m diateur et ou d animateur entre les diff rents participants d une part et souvent entre le partenariat et ses ultimes b n ficiaires participants STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET JURIDIQUE permettant de satisfaire les objectifs communs TRANSPARENCE REPRESENTATION ET RESPONSABILITE aussi bien au sein du partenariat qu l ext rieur d informations r guliers permettent les changes n cessaires la r solution des probl mes et des conflits cr ent une vision partag e et marquent la r ussite Strat gies et syst mes de COMMUNICATION qui facilitent la clart du langage assurent un dialogue et un retour LIT M thodologies permettant de MESURER et d EVALUER la fa on de proc der et les r sultats par rapport aux pr occupations communes et individuelles 10 Flexibilit et volont permettant l ADAPTATION au but aux participants ou la fa on de proc der du partenariat en r ponse l valuation ou aux changements du contexte ext rieur Source Nelson J amp Zadek S 2000 Partnership
5. de r gler ce probl me et de comprendre que dans la lutte contre le VIH SIDA les avantages Pemportent nettement sur les difficult s Par peur de se compromettre ou de faire croire qu elles soutiennent toutes ses activit s certaines ONG et organisations gouvernementales ont du mal collaborer avec le secteur priv L encore si elles d cident de participer des partenariats avec ce dernier les avantages pour elles et pour le secteur public acc s la main d uvre aux r seaux de communication aux ressources humaines et financi res influence sur la politique doivent tre sup rieurs aux risques Lun des moyens de d passer ces obstacles est d assurer une source de financement qui garantisse l int grit des ONG et ainsi leur ind pendance en mati re d valuation et d intervention voir Profil 17 B Port e des activit s A l int rieur de ce calendrier commun il est n cessaire de d finir le lieu et la nature de l activit entreprendre en partenariat Le chapitre 3 de cette publication a fait ressortir les diff rents domaines de la riposte au VIH SIDA dans lesquels les entreprises peuvent s engager op rations li es l activit FIGURE 11 Port e des activit s organis es en partenariat contre le VIH SIDA Op rations li es l activit principale Communaut s se A e Politiques de l entreprise en mati re de e Education et pr vention en mati re VIH SIDA notamment non de VIH S
6. ses fournisseurs une assistance technique directe qui leur permet de mettre au point et de lancer des programmes ind pendants de lutte contre le VIH SIDA L int r t de ces relations est qu long terme cette fa on de d velopper le potentiel d action ne n cessite que des ressources minimes car les fournisseurs finissent par laborer des programmes novateurs adapt s leur propre contexte et autonomes b Coop ration collective des grandes entreprises avec les petites et moyennes entreprises Des coalitions d entreprises contre le VIH SIDA existent dans plusieurs pays et l chelle mondiale Profil 16 mais en g n ral elles ne soutiennent pas explicitement les PME et pr f rent se concentrer sur les GE par le biais d activit s r serv es aux membres Cependant m me si les exp riences d actions collectives contre le VIH SIDA sont encore rares on a souvent assist dans le pass l tablissement de liens commerciaux visant inciter les PME mettre en uvre des pratiques commerciales de bonne qualit Des tudes ont montr que les programmes d tablissement de liens transf rant des comp tences techniques op rationnelles et gestionnaires des GE aux PME ont entra n une augmentation de productivit de plus de 17 En ce qui concerne le VIH SIDA les GE peuvent coop rer selon les besoins en assurant le leadership la formation les services de conseil et le financement ou en fournissant les mat
7. E GLOBAL BUSINESS COUNCIL ON HIV AIDS Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA UNICEF PNUD FNUAP PNUCID OIT UNESCO OMS BANQUE MONDIALE THE PRINCE OF WALES INTERNATIONAL BUSINESS LEADERS FORUM RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tir es Auteur Kieran Daly The Prince of Wales International Business Leaders Forum R dacteur Julian Parr The Prince of Wales International Business Leaders Forum Conceptrice Alison Beanland Nous souhaitons remercier David Logan Corporate Citizenship Company auteur et Sue McManus r dactrice de Business Response to HIV AIDS Innovation amp Partnership 1997 dont cette publication est le compl ment ONUSIDA 02 03F version fran aise avril 2002 ISBN 92 9173 141 2 Version originale anglaise UNAIDS 01 50E ao t 2001 Business Response to HIV AIDS Impact and lessons learned Traducion ONUSIDA Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA ONUSIDA The Prince of Wales International Business Leaders Forum IBLF et Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA 2002 L ONUSIDA est un Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA qui rassemble le Fonds des Nations Unies pour l Enfance UNICEF le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD le Fonds des Nations Unies pour la Population FNUAP le Programme des Nations Unies pour le Contr le international des Drogues
8. long terme dans le parrainage de Dancers for Life une manifestation annuelle qui fait appel aux artistes les plus c l bres du Canada et qui collecte des fonds pour le AIDS Committee of Toronto la plus grande organisation canadienne de prise en charge du SIDA 3 R sultats et le ons Par son engagement de longue haleine et sa participation aux manifestations et aux organisations de lutte contre le VIH SIDA Molson a t reconnu par le Gouvernement du Canada et la Soci t canadienne du SIDA comme tant un pionnier du secteur priv dans le soutien aux organisations de prise en charge du SIDA Son programme de marketing li la cause a servi d tude de cas pour inciter le monde des affaires apporter son soutien L utilisation du nom et du logo de Molson marque tr s connue des consommateurs canadiens conf re cr dibilit et acceptabilit aux questions et aux organisations en rapport avec le VIH SIDA Cet engagement de l entreprise envers certaines manifestations et organisations est important car il repr sente une structure d appui stable pour les initiatives visant inciter d autres organisations fournir des fonds et apporter leur soutien RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 59 Principale le on Actions cibl es bas es sur les connaissances Chevron Nigeria Ltd Nig ria PROGRAMMES D EDUCATION ET DE PREVENTION Description de l entreprise Chevron Nigeria
9. qu il montre l exemple en s occupant des questions socio conomiques dans d autres c est le secteur public qui joue le r le le plus important Par exemple le Conseil br silien des entreprises sur le VIH SIDA est dirig par le Programme national de lutte contre le SIDA une initiative gouvernementale tandis que la Coalition des entreprises sud africaines contre le VIH SIDA a t lanc e et dirig e par des entreprises De par la complexit des facteurs profonds propres chaque situation qui influencent la cr ation des partenariats il est impossible de d finir pour ces derniers un type unique capable de mieux r ussir qu un autre On remarque en tout cas que les ONG entrent en partenariat avec le secteur priv sur une base plus quitable car les deux parties voient la valeur ajout e qu elles apportent la relation Il est important de noter qu en raison de la nature dynamique de l pid mie volution de la d mographie nature de la transmission propagation g ographique les partenariats voluent avec le temps pour ce qui est des facteurs influents du but des participants et de l organisation Ce ph nom ne les oblige faire le point en permanence ainsi qu utiliser les nouvelles connaissances et l exp rience acquises par les autres partenariats et actions contre le VIH SIDA Une valuation et une r valuation continues sont essentielles Le virus tant en constante mutation la riposte doit
10. r duire la vuln rabilit des individus et des communaut s au VIH SIDA et att nuer l impact de l pid mie L ONUSIDA accomplit sa mission selon les principes suivants Engagement de longue haleine Le VIH SIDA exige une r ponse durable long terme ce qui implique que les individus et les communaut s doivent tre capables de venir bout des difficult s L ONUSIDA aide renforcer les moyens d action nationaux tant pour la pr vention et les soins que pour l att nuation de l impact e Participation et partenariat Le meilleur moyen de parvenir une riposte multisectorielle au VIH SIDA est un partenariat impliquant le secteur priv et les organisations de la soci t civile Compl mentarit L ONUSIDA s efforce de faciliter les initiatives et de combler les lacunes en mati re d action et de recherche ce qui vite certains d entreprendre ce que d autres peuvent faire ou sont peut tre d j en train de faire Selon ces m mes principes l une des priorit s majeures de l ONUSIDA est d inciter le secteur priv s engager dans la lutte contre la propagation du VIH SIDA A tous les niveaux les entreprises et les organisations commerciales ont int r t combattre l pid mie Elles poss dent des ressources et des talents irrempla ables qui peuvent tre mis profit dans les partenariats avec le secteur public et le secteur non commercial Leur contribution renforcera la riposte m
11. tre am lior s et tendus voir Profil 10 3 R sultats et le ons A la suite des r centes enqu tes et tudes les m canismes permettant d valuer le succ s de la riposte d Eskom au VIH SIDA sont d sormais en place La pr valence inf rieure au taux initialement pr vu et le haut niveau de sensibilisation et de connaissance observ constituent quelques preuves de l efficacit des programmes d ducation et de pr vention Les autres succ s constat s par Eskom sont le soutien et la coop ration de la direction des employ s et des syndicats la quasi absence de discrimination envers les travailleurs de terrain vivant avec le VIH SIDA et une plus grande volont des employ s demander des informations sur le risque qu ils courent et sur leur s rologie VIH Pour Eskom les avantages des strat gies de pr vention du VIH SIDA l emportent de loin sur le co t d une propagation non ma tris e de la maladie sur le lieu de travail et dans les communaut s Le bilan complet entrepris par Eskom a permis de tirer de nombreuses le ons en termes d ingr dients de la r ussite et de recommandations pour une am lioration En voici quelques unes 1 laborer une politique en mati re de VIH SIDA qui comporte clairement l engagement de riposter la maladie d une mani re positive solidaire non discriminatoire et confidentielle lancer des actions en collaboration avec d autres partenaires issus du secteur public
12. Br sil 55 11 753 4843 55 11 753 4830 sbc mmoreira vwmail de 1 Motifs d action En 1986 la premi re infection VIH a t d tect e parmi les 105 000 utilisateurs du Plan de soins m dicaux de Volkswagen qui couvre les employ s leurs d pendants et le personnel retrait et emploie plus de 2000 personnes Entre cette date et 1996 l entreprise a d pist un nombre croissant de nouvelles infections avec une fr quence lev e d hospitalisations longues une forte incidence de maladies opportunistes des co ts de traitement importants avec des b n fices minimes en raison d une mauvaise observance et par cons quent une faible esp rance de vie Le personnel m dical n avait pas les connaissances sp cialis es n cessaires pour traiter correctement les personnes vivant avec le VIH SIDA Volkswagen do Brasil en a conclu qu il tait n cessaire de s occuper des soins m dicaux li s la maladie afin d emp cher les co ts de grimper et de rendre les services du Plan Sant plus efficaces et performants pour ses membres 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA En juin 1996 Volkswagen do Brasil a lanc le AIDS Care Programme Programme de soins du SIDA centralis au si ge de Sao Bernardo do Campo Cette initiative faisait appel un personnel technique sp cialis et tait int gr e la structure g n rale de soins m dicaux de l entreprise Elle visait des buts multiples principalement la pr v
13. Le VIH SIDA constitue un d fi majeur pour le d veloppement si ce n est le plus important d fi auquel est confront e l Afrique aujourd hui James Wolfensohn Pr sident du Groupe de la Banque mondiale Les entreprises ne travaillant pas dans l isolement et impact du VIH SIDA sur tous les secteurs de la production les cha nes de distribution la main d uvre r ellement disponible et le capital intellectuel a des r percussions directes sur chacune d entre elles individuellement Ces r percussions sont susceptibles d affecter de mani re significative leur capacit de fonctionnement et ainsi de r duire les investissements directs trangers d courag s par le risque de d ficits de production exacerb s par le VIH SIDA Au niveau national les gouvernements par peur d une ventuelle r action n gative des entreprises l pid mie ont tendance s enfermer dans une politique de d ni L analyse de l impact macro conomique pr sente des limites notamment le peu de fiabilit des donn es sur la pr valence et la d mographie En revanche malgr le manque d informations disponibles sur chaque entreprise individuellement il est beaucoup plus facile de d finir pr cis ment les principales r percussions observables ce niveau 2 IMPACT SUR CHAQUE ENTREPRISE INDIVIDUELLEMENT D finir l impact du VIH SIDA sur chaque entreprise individuellement pr sente un double int r t i Les entreprises ne pourront
14. ONG et les organisations intergouvernementales qui permet aux entreprises de s aider et de se conseiller mutuellement et ainsi facilite le travail de sensibilisation 5 LECONS TIREES DE LA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Dans tous les domaines o les entreprises m nent des actions contre le VIH SIDA qu elles soient en rapport avec leur activit principale leurs partenaires commerciaux les communaut s ou la sensibilisation on peut tirer un certain nombre de le ons de tous les questionnaires remplis par les entreprises pr sent es dans ce rapport comme le montre la figure 9 Lune des principales le ons est le r le crucial que jouent dans l efficacit de la riposte les partenariats entre une entreprise et d autres entreprises les ONG et les organisations gouvernementales et intergouvernementales Le chapitre suivant tentera de d finir la fa on dont on peut tablir et r ussir des partenariats dans la lutte contre le VIH SIDA 1 Battat J et al 1996 Suppliers to Multinationals Linkage Program to Strengthen Local Companies in Developing Countries Foreign Investment Advisory Service Occasional Paper 6 IFC et Banque mondiale RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 33 34 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Riposte des entreprises un chemin vers le partenariat contre le VIH SIDA n voit de plus en plus le secteur priv prendre un r le actif da
15. Royaume Uni 44 1225 404 964 44 1225 404 964 julian hussey gbcaids com 1 INTERNATIONAL Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA GBC Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA fond en 1997 est une organisation de sensibilisation des pairs qui cherche intensifier et am liorer l engagement du secteur priv dans la riposte la maladie Ses membres sont des chefs d entreprises qui ont fait preuve d un engagement actif et visible contre l pid mie R cemment la place et le r le du GBC dans l ar ne internationale de la lutte contre le VIH SIDA ont pris une plus grande ampleur II a notamment t reconnu par la branche secteur priv du Partenariat international contre le SIDA en Afrique qui le consid re au niveau international comme l un des instruments les plus importants dans la mobilisation des entreprises 2 R GIONAL R seau europ en SIDA et Entreprise RESE Le R seau europ en SIDA et Entreprise fond en 1997 est une initiative de la Commission europ enne dont l objectif est de soutenir les entreprises de l Union europ enne qui cherchent mettre en place des actions positives contre le VIH SIDA sur le lieu de travail La Commission europ enne et de grandes entreprises europ ennes assurent le soutien financier Le r seau met disposition des informations et du savoir faire en mati re de SIDA et de VIH via des centres nationaux de coordina
16. impact de la maladie en termes de co ts humain financier et social sur leurs activit s et sur les communaut s qui les accueillent M me dans les pays o la pr valence du virus est faible il est essentiel d agir rapidement afin de limiter la gravit des r percussions sur l activit conomique et les march s futurs Cette riposte a pris des formes diverses depuis les mesures visant prot ger la main d uvre jusqu aux activit s de proximit dans les communaut s en passant par la philanthropie Ces efforts n ont pas t entrepris dans l isolement mais se sont accompagn s du d veloppement d un partenariat entre les entreprises le secteur public et les organisations non gouvernementales ONG en mati re de pr vention d ducation et de soins Cette publication fait suite au rapport intitul The Business Response to HIV AIDS Innovation and Partnership publi en 1997 La masse de connaissances et d exp riences en rapport avec les actions des entreprises augmentant r guli rement il est n cessaire d actualiser les informations statistiques d apporter d autres preuves de la n cessit d agir et de documenter de nouvelles tudes de cas Ce rapport a donc pour objectif d aider les entreprises et leurs partenaires prendre conscience des raisons qui devraient les inciter continuer leur lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail et au del A cet effet il apporte la preuve que la m
17. ponse fluide et non pas des mod les standard Ils sont donc g n ralement assez informels r unis autour d activit s particuli res ou de principes directeurs plut t que bas s sur la cr ation d organisations juridiquement structur es Actuellement la pr f rence va une entente avec des organismes existants plut t qu la cr ation de nouvelles structures cette entente se concr tise par des accords de coop ration temporaires ou par l adh sion des d clarations publiques Jusqu pr sent par exemple la D claration sur le leadership des entreprises relative au Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA est le m canisme qui incite les entreprises adh rer afin de se lancer dans un travail de sensibilisation D autres partenariats sont bas s sur des accords contractuels consistant payer une organisation pour une t che particuli re une ONG peut par exemple superviser l laboration de la politique et des programmes de lutte contre le VIH SIDA pour le compte d une entreprise Les partenariats voluant pour s adapter aux exigences li es des objectifs particuliers il n existe pas de m canisme qui r ussisse mieux que les autres En se d veloppant ils ont tendance se formaliser certaines coalitions Coalition des entreprises tha landaises contre le VIH SIDA Forum hongrois des chefs d entreprise demandent aux entreprises des droits d adh sion Ils peuvent aussi se dissoudre la fi
18. reposait sur une approche participative qui refl tait la n cessit de prendre en compte le d s quilibre de pouvoir entre les professionnel le s du sexe et leurs clients mais aussi le fait qu ils sont oblig s de se soutenir mutuellement Anglo Coal a appuy ce projet en assurant la formation et l assistance technique et en facilitant la collecte des informations En d pit de ce projet spectaculaire Anglo Coal s est rendu compte qu il n y avait pas de signes indiquant une stabilisation de l pid mie et que si l industrie voulait avoir un avenir notamment comme source d emplois elle devait multiplier les activit s de pr vention L entreprise commence tendre le Kriel Project afin de le transformer en Mpumalanga Powerbelt AIDS Project qui devrait toucher 16 districts ruraux et semi ruraux Ce projet largi de longue haleine 10 ans sera bas sur les principes du Kriel Project mais avec un certain nombre de modifications 1 am lioration de la carte de pr valence du VIH visant la relier aux valuations socio conomiques et comportementales intensification du suivi et de l analyse avec les conseils d experts qualifi s en mati re de VIH SIDA ciblage des coles afin de toucher le futur r servoir de main d uvre projets communautaires socio conomiques novateurs destin s fournir d autres emplois aux professionnel le s du sexe int gration au projet des programmes de lu
19. s contre le VIH SIDA et de mettre en commun les meilleures pratiques Les campagnes de sensibilisation et de pr vention ont concern les diff rentes cat gories d employ s avec des ateliers pour les employ s des services administratifs les ouvriers du b timent les cadres et les ouvriers des gisements p trolif res L entreprise a aussi discut avec les syndicats afin de d finir et de d crire le r le des responsables syndicaux dans les interventions sur le lieu de travail et le soutien aux efforts de la direction Les 60 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s ajins programmes d activit s de proximit ont surtout consist largir la communaut locale les ateliers d ducation en mati re de VIH SIDA et propager les pratiques de sexualit sans risque chez les professionnel le s du sexe Les activit s de cette lutte sur plusieurs fronts avaient fait l objet d importantes recherches et reposaient sur les connaissances ce qui assurait leur efficacit L id e de base tait de proposer une ducation bas e sur des faits par divers moyens plaisanteries dessins anim s po sie th tre spectacles vid o musicaux et contes suivis de s ances de questions et r ponses et de distribution de documents sur la maladie la sexualit sans risque et la vie avec le VIH SIDA De nombreux projets ont t lanc s en partenariat avec des organisations locales nationales et international
20. t labor sous forme de guide pour la riposte des entreprises au VIH SIDA voir page 24 Ce guide repose sur l exp rience acquise et les informations fournies par un certain nombre d entreprises et d organisations notamment Anglo Coal AIDSCAP BP Afrique australe Business Exchange on AIDS et Development la Conf d ration de l industrie indienne Eskom Larsen amp Toubro et la Standard Chartered Bank B Protection des int r ts des entreprises Le VIH SIDA pr sente pour certains secteurs du monde des affaires un int r t commercial direct li leur activit principale C est videmment le cas des assurances mais aussi des compagnies pharmaceutiques notamment de celles qui participent la recherche et au d veloppement de traitements du VIH SIDA Par exemple le programme Positive Action Action positive de Glaxo Wellcome est une strat gie internationale ancienne et respect e qui vise tablir des partenariats avec les organisations de lutte contre le VIH SIDA assise communautaire et qui encourage le dialogue avec et entre les personnes vivant avec la maladie Lune de ses actions a consist tablir un partenariat avec l Alliance internationale contre le VIH SIDA Profil 17 dans le but de favoriser l approfondissement et la diss mination des le ons tir es des programmes communautaires de lutte contre le VIH SIDA dans le monde entier RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons
21. valuation de l efficacit des initiatives avec la volont d adapter les programmes en fonction des r sultats obtenus RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Aux niveaux international et national les entreprises ont commenc collaborer pour des activit s de sensibilisation par l interm diaire de coalitions de lutte contre le VIH SIDA Sur le plan international on peut citer le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA form de chefs d entreprises chevronn s qui ont fait uvre de pionnier dans la riposte la maladie Par leurs activit s ils ont favoris l engagement des entreprises dans le dialogue et l action en mati re de VIH SIDA au niveau mondial Profil 16 Partenariat international contre le SIDA en Afrique et dans la d finition des bonnes pratiques Un l ment essentiel ce travail sur deux plans a t l existence de quelques entreprises pr tes ouvrir la voie pour faire avancer les initiatives Sir Richard Sykes pr sident de Glaxo Wellcome a fait des efforts particuliers sur le plan international en tant que pr sident fondateur du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA pour inciter le secteur priv reconna tre l importance de la riposte MTV Networks International a r cemment donn l exemple par l interm diaire de son directeur g n ral Bill Roedy Ambassadeur de l ONUSIDA Au c ur de ces activit s se trouve un partenariat avec les
22. 3 Impact du VIH SIDA sur une entreprise VIH SIDA SUR LE LIEU DE TRAVAIL MUNDE EUNE communaut D clin des march s du r servoir de main d uvre et des fournisseurs AUGMENTATION m EN DES COUTS PRODUCTIVITE DIMINUTION DES BENEFICES relation causale entre le VIH SIDA et la diminution des b n fices est plus complexe que semble le montrer cet exemple ainsi que l illustre la figure 3 A Baisse de productivit La baisse de productivit aboutit une diminution des b n fices si les co ts de production ne diminuent pas la m me vitesse ou plus rapidement comme c est le cas en pr sence du VIH SIDA En outre quand la productivit baisse et fluctue la capacit satisfaire la demande des consommateurs et des acheteurs fiabilit diminue Ce ph nom ne a des r percussions sur la r putation pr sente et future de la soci t et donc sur ses b n fices venir Les principales r percussions du VIH SIDA sur la productivit sont l augmentation de l absent isme et la d sorganisation i Augmentation de l absent isme L augmentation de l absent isme est pour les entreprises l un des premiers moteurs de l augmentation des co ts visibles et de la baisse de productivit dues au VIH SIDA Ce ph nom ne est li la perturbation du cycle de la production au sous emploi de l quipement et au recours la main d uvre int rimaire Des tudes comparatives r centes portant sur des entreprises
23. Alchemy New Social Partnerships in Europe The Copenhagen Centre RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s r sultats 35 36 1 CONTEXTE Un facteur apparemment vident mais crucial pour les partenariats est que les participants soient conscients des raisons pour lesquelles ils lancent et poursuivent une action concert e Les chapitres 1 3 de cette publication ont mis en vidence un certain nombre de pressions qui poussent agir contre la propagation du VIH SIDA Pour les entreprises ces raisons allaient de la prise de conscience de l impact de la maladie sur leurs activit s aux exigences li es la l gislation et leur responsabilit sociale Les responsabilit s et les r les du secteur public exigent de lui qu il joue dans la mesure du possible un r le majeur dans la pr vention la sensibilisation et les soins en mati re de VIH SIDA Le r le des ONG est de fournir les services les conseils et les pressions n cessaires l action C est en identifiant et en reconnaissant les facteurs qui ont pouss chaque secteur s engager dans un partenariat que celui ci peut d finir avec pr cision son calendrier d action Le contexte social conomique culturel et politique dans lequel les partenariats se mettent en place conditionne la qualit de leur action et de leur constitution Dans certains pays tels que le Royaume Uni et les Etats Unis on attend de plus en plus du secteur priv
24. Fax 1 212 846 1939 M l info businessfightsaids org Site web www businessfightsaids org The Prince of Wales International Business Leaders Forum IBLF The Prince of Wales International Business Leaders Forum IBLF est une organisation caritative internationale fond e en 1990 pour promouvoir les pratiques commerciales socialement responsables qui apportent des avantages aux entreprises et la soci t et contribuent un d veloppement durable sur le plan social conomique et environnemental Le Forum qui travaille avec plus de 50 grandes multinationales est actif dans environ 30 conomies mergentes ou en transition L IBLF collabore de mani re strat gique dans l ensemble du monde avec les principaux responsables du secteur priv de la soci t civile et du secteur public avec comme objectifs e d encourager l am lioration continue des pratiques commerciales socialement responsables dans tous les aspects des activit s des entreprises de d velopper des partenariats intersectoriels g ographiques ou centr s sur un th me afin d agir efficacement sur les probl mes sociaux conomiques et environnementaux de contribuer cr er un environnement qui assure les conditions id ales au d veloppement des pratiques commerciales socialement responsables et des partenariats intersectoriels Depuis un certain nombre d ann es l IBLF participe aux efforts visant encourager la riposte des entrepri
25. Impact du VIH SIDA sur une entreprise PRODUCTIVITE Baisse de productivit Augmentation de l absent isme Augmentation du renouvellement du personnel Perte des comp tences Perte des connaissances tacites Baisse de moral identification des facteurs susceptibles d influencer la transmission du VIH SIDA en termes de structure activit s organisationnelles examen des pratiques et politiques existant sur le lieu de travail et d termination de l impact r el et ou potentiel du VIH SIDA sur l entreprise et son personnel 1 Facteurs susceptibles d influencer la transmission du VIH SIDA Il est important de pr ciser les risques ventuels au sein du personnel ce qui oblige analyser sa d mographie ge sexe afin de d finir les ventuels groupes risque et d tablir les priorit s On sait par ailleurs que les pratiques et les exigences du lieu de travail tels que les d placements secteur des transports en particulier et la pr sence de travailleurs migrants influencent le comportement et donc le niveau de risque Quand on souhaite cibler l intervention il faut veiller viter la stigmatisation de tout groupe particulier 2 Pratiques et politiques existant sur le lieu de travail L identification et la cat gorisation des politiques et pratiques existantes servent faire ressortir les bonnes et les mauvaises pratiques les besoins sp cifiques les demandes et les exigences g n rales Cette analyse est part
26. Limited est une filiale locale de Chevron Corporation l une des plus grandes soci t s p troli res du monde Install e au Nig ria depuis 1961 l entreprise a produit en 1999 pr s de 420 000 barils de p trole par jour Elle est explicitement engag e aupr s des communaut s au sein desquelles elle d ploie ses activit s dont elle cherche am liorer le bien tre en apportant emploi formation et d veloppement conomique Nombre d employ s Contact Dr Bode Law Faleyimu Staff Obstetrician Gynecologist Chevron Nigeria Limited 2 Chevron Drive Lekki Peninsula PMB 12825 Lagos Nig ria 234 1 2600 600 poste 2224 234 1 2600 395 bofa chevron com 1 Motifs d action En 1997 Chevron Nigeria a commenc s attaquer au probl me du VIH SIDA en raison d un certain nombre de facteurs motivants la prise de conscience de l norme impact du VIH SIDA sur les entreprises et sur leur force de travail les r sultats d enqu tes r v lant une grande ignorance et des id es fausses sur la maladie la cr ation de r seaux du sexe sur les gisements p trolif res le fort taux de maladies sexuellement transmissibles d tect dans certains centres de sant de l entreprise le haut niveau de risque chez les employ s mobiles et les avantages av r s des programmes de pr vention du VIH SIDA sur le lieu de travail L entreprise a compris que l ducation tait le meilleur moyen d emp cher la p
27. PNUCID l Organisation internationale du Travail OIT l Organisation des Nations Unies pour l Education la Science et la Culture UNESCO l Organisation mondiale de la Sant OMS et la Banque mondiale 20 avenue Appia CH 1211 Gen ve 27 Suisse T l 41 22 791 3666 Fax 41 22 791 4187 M l unaids unaids org Internet http www unaids org The Prince of Wales International Business Leaders Forum est une soci t responsabilit limit e par garantie enregistr e en Angleterre sous le num ro 2552695 et une association caritative enregistr e sous le num ro 1024119 15 16 Cornwall Terrace Regent s Park Londres NW1 4QP Royaume Uni T l 44 20 7467 3600 Fax 44 20 7467 3610 M l info iblf org Internet http www iblf org Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA a t fond pour intensifier et am liorer la riposte des entreprises aux probl mes pos s par le VIH et le SIDA Secr tariat Global Business Council on HIV amp AIDS 1515 Broadway 45th Floor New York NY 10036 USA T l 1 212 846 5893 Fax 1 212 846 1939 M l info businessfightsaids org Site web www businessfightsaids org Tous droits de reproduction r serv s Ce document qui n est pas une publication officielle de l ONUSIDA peut tre librement comment cit reproduit ou traduit partiellement ou en totalit condition de mentionner la source Il ne saurait cependant tre vendu ni utilis des fins com
28. SIDA SUR LE LIEU DE TRAVAIL POUR L INDUSTRIE DE L ACCUEIL Description de l organisation L Association internationale de l h tellerie et de la restauration IH amp RA est une organisation syndicale mondiale qui repr sente plus de 750 000 op rateurs associations et fournisseurs travaillant dans le domaine de l accueil dans plus de 150 pays Sa mission est d informer et de prot ger l industrie de l accueil qui d apr s ses estimations englobe plus de 300 000 h tels 8 millions de restaurants et 60 millions d employ s contribuant annuellement l conomie mondiale hauteur de 950 milliards de dollars 1200 Nicola Pogson Nombre d employ s Contact Director of Programme Development IH amp RA 251 rue du Faubourg St Martin 75010 Paris France 33 1 4489 9400 33 1 4036 7330 pogson ih ra com 1 Motifs d action Etant le lieu d une activit haut risque l industrie de l h tellerie et de la restauration est dans une situation particuli rement vuln rable quant la propagation du VIH SIDA Au milieu des ann es 1990 l IH amp RA a d fini les risques sanitaires auxquels sont expos s ses employ s et ses clients Le VIH SIDA peut avoir de graves r percussions sur la fr quentation touristique dissuadant les gens de se rendre dans les zones de forte pr valence et donc des effets vidents sur cette industrie L organisation a galement pris conscience de la propagation mondia
29. attitudes surtout chez les jeunes B Augmentation de la mobilit et de l industrialisation La propagation acc l r e de la maladie est directement li e la mondialisation de l conomie et la croissance consid rable du commerce et des voyages internationaux Sans ces puissants syst mes de transport et leur interrelation la maladie n aurait jamais circul aussi rapidement L augmentation des migrations et des voyages transits internationaux a rendu un grand nombre de personnes plus vuln rables au VIH SIDA Par la nature m me de leur profession certains groupes sont particuli rement vuln rables l infection par le VIH par exemple ceux du secteur des transports Dans le monde en d veloppement les hommes surtout quittent la campagne pour trouver du travail dans les villes Les entreprises industrielles telles que les mines les gisements p trolif res et les chantiers de construction de routes et de barrages attirent les travailleurs migrants notamment ceux issus des populations jeunes croissance rapide qui vivent au seuil de la pauvret L urbanisation ne fait qu aggraver le probl me Les cons quences de cette situation notamment l effondrement des valeurs traditionnelles et l augmentation des relations sexuelles avec des partenaires multiples augmentent le risque d infection RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s La mondialisation de la production et la lib ralisation conomique on
30. au succ s ardemment d sir par tous Nous devons nous soutenir et nous comprendre mutuellement ce rapport est une bonne occasion de commencer Bill Roedy Pr sident de MTV Networks International Pr sident du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Ambassadeur de l ONUSIDA
31. bien quantitatifs que qualitatifs Fin 1999 l entreprise indiquait que selon ses syst mes de surveillance depuis le d but du programme de soins les hospitalisations avaient 57 diminu de 90 et les co ts des traitements et des soins de 40 et que 90 des patients taient actifs et asymptomatiques L entreprise note galement parmi les avantages un meilleur suivi clinique des patients une am lioration de la qualit de vie pour les personnes vivant avec le VIH SIDA sur le lieu de travail et dans la soci t et une augmentation exprim e de la satisfaction des employ s par rapport l entreprise L exp rience de Volkswagen do Brasil prouve que les programmes de traitement et de soins coordonn s et sp cialis s mis sur pied l intention du personnel sont efficaces et g n rent des conomies pour les entreprises qui les organisent Les conomies r alis es par la diminution de l absent isme et de la perte d employ s sont au centre de cette approche 58 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Programme novateur faisant appel des pratiques li es l activit principale Brasseries Molson Canada SOUTIEN DES ORGANISATIONS DE PRISE EN CHARGE SIDA PAR UN MARKETING LIE LA CAUSE Description de l entreprise Molson fond en 1786 est un brasseur canadien de premier plan avec plus de 2 milliards de dollars canadiens environ 1 3 million de do
32. but en mettant sur membres de leur famille et 1500 enfants scolaris s pied des programmes complets d ducation et en essayant localement L accent a t mis sur les jeunes de s attaquer aux pr jug s aux mythes et l ostracisme notamment les apprentis les dipl m s en formation les social qui entourent la maladie et les personnes vivant avec enfants des employ s les coles municipales locales et le VIH SIDA et leur famille Ses principaux objectifs taient les communaut s des quartiers pauvres Ces de pr venir une pid mie d assurer la sant de son programmes continuent et font maintenant partie personnel de maintenir la productivit et le moral et int grante du plan de formation de l entreprise d assumer sa responsabilit sociale Soutien aux personnes vivant avec le VIH SIDA et 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA pr vention de la discrimination Larsen amp Toubro a Larsen amp Toubro a une longue histoire d actions contre le lutt activement contre la discrimination envers les VIH SIDA qui remonte 1985 poque o l entreprise a personnes vivant avec le VIH SIDA au niveau de lanc son premier programme de sensibilisation Son l embauche de la promotion du transfert et de la RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 55 formation de ses employ s Le d pistage n est obligatoire aucun moment que ce soit avant ou apr s l embauche L entreprise propose des services de con
33. co ts de production qu il faut prendre en consid ration quand on value les r percussions et les actions pour chaque entreprise individuellement POLITIQUE Le paragraphe sur les principes et le tableau 2 sur l impact page pr c dente mettent en relief certains choix et certaines exigences en mati re de politique sur le lieu de travail L essentiel est de d finir les priorit s d s le d part 1 L ventail des choix existants et n cessaires d passe parfois au d part ce qui est faisable du point de vue logistique et financier Pour s assurer de l engagement des cadres sup rieurs il peut tre n cessaire dans un premier temps de se concentrer sur les l ments qui ont un impact direct vident sur les r sultats financiers de l entreprise par exemple ceux susceptibles d augmenter la pr valence du VIH SIDA dans le personnel I faut s efforcer d laborer une politique et une approche communes toute l entreprise en faisant une part raisonnable aux facteurs socioculturels et l gislatifs locaux et l engagement des personnes vivant avec le VIH SIDA Il est souhaitable de s attacher la participation d organisations et de coalitions d entreprises sp cialis es ayant de l exp rience dans le domaine du VIH SIDA afin de raccourcir la p riode pr liminaire et de diminuer le co t du programme par la mise en commun des mat riaux notamment L ducation et la pr vention sont toujours les points de d part des p
34. dans la soci t En outre en tant que compagnie d assurance sur la vie AIA a un int r t mat riel vident dans la sant et le bien tre de ses clients et de la communaut nationale en termes de co ts directs sur les paiements de l assurance et les futurs march s 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA De 1992 1999 AIA est entr e en partenariat avec diverses ONG et organisations de sant publique pour une s rie de projets bas s sur les dons la communaut et la philanthropie et ax s sur la pr vention du VIH SIDA En 1993 par exemple l entreprise a t partenaire de CARE International Thailand pour un programme continu de pr vention du VIH SIDA destin aux travailleurs de la province de Samut Prakarn qui consistait cr er un r seau d information et de soutien l intention des individus et de la communaut Elle assure galement son personnel une ducation et une information en mati re de pr vention et propose ses assur s des manuels d information sur le VIH SIDA plus de 2 millions de manuels distribu s AIA a lanc des actions pour inciter le secteur priv s engager davantage dans la riposte au VIH SIDA En octobre 1999 avec plusieurs autres chefs d entreprise de la r gion Asie Pacifique elle a sign une d claration ex cutive d engagement contre le VIH SIDA dont le but est de reconna tre les responsabilit s des entreprises et le r le critique qu elles peuvent jouer
35. des enseignements et de s adapter en permanence et ainsi d accro tre leur efficacit M me si cette efficacit on le sait est difficile mesurer les partenariats sont pr conis s pour les avantages qu ils pr sentent L hypoth se est que l on peut faire davantage en collaborant sur des objectifs communs Il existe cependant peu de preuves empiriques permettant de mesurer leur impact qu il soit positif ou n gatif en termes d atteinte des objectifs fix s D apr s les recherches existantes ils sont int ressants quand on peut mesurer des r sultats concrets APPEL A L ACTION En pr cisant l impact r el du VIH SIDA sur le bilan conomique cette publication montre une fois de plus aux entreprises qu elles ont int r t riposter Si elles veulent jouer un r le d cisif dans la pr vention de la maladie sur le lieu de travail et chez leurs partenaires elles doivent agir rapidement et participer de v ritables activit s allant au del des simples exercices de relations publiques afin d optimiser leurs interventions et leurs programmes de sensibilisation Le VIH SIDA ne conna t pas de barri res et continuera avoir des r percussions sur leurs activit s commerciales et leurs march s pr sents et futurs si la riposte se cantonne des actions localis es non coordonn es et discr tes La sensibilisation la maladie et sa pr vention doivent tre au c ur de la strat gie commerciale de toute entreprise aux i
36. donc pr server la sant de toutes les parties prenantes 2 R ponse de l entreprise au VIH SIDA En 1992 The Shell Company of Thailand a tabli une politique de lutte contre le VIH SIDA compl te et non discriminatoire qui faisait partie d une approche politique beaucoup plus large de la sant au travail Sa politique de lutte contre le VIH SIDA comprend des services de conseil et des fournitures m dicales ainsi qu une sensibilisation et une ducation en mati re de VIH SIDA L ducation propos e tous les nouveaux membres du personnel fait partie de ses activit s r guli res tout au long de l ann e En 1997 The Shell Company of Thailand est entr e en partenariat avec la Coalition des entreprises tha landaises contre le VIH SIDA TBCA et le Fonds des Nations Unies pour l Enfance UNICEF afin de lancer dans ses stations service le Peer Education at the Pump Project PEPP Projet d ducation par les pairs aux stations service Ce projet avait pour objectif de dispenser une ducation en mati re de VIH SIDA aux pompistes de 75 stations Shell de Bangkok et de Chiang Mai La majorit des pompistes taient jeunes et consid r s comme des groupes haut risque en raison de leur tendance se livrer au commerce du sexe et de leur mobilit Certains ont t s lectionn s comme ducateurs pour les pairs g n ralement parmi les responsables de station et les caissiers ce qui garantissait une plus gran
37. du secteur priv et des ONG afin de favoriser et d optimiser leur impact sur le VIH SIDA sur le lieu de travail et dans les communaut s organiser une ducation par les pairs reposant sur une information pr cise facile comprendre et accessible coordonner les syst mes de ressources et de r f rence pour les ressources internes et communautaires assurer la distribution de pr servatifs de fa on que ceux ci soient disponibles et accessibles impliquer les personnes vivant avec le VIH SIDA dans la riposte la maladie et assurer une ducation continue afin de lutter contre l ostracisme et la discrimination confier des organisations ext rieures des psychologues et des conseillers pour les pairs le soutien et le conseil pour les employ s vivant avec le VIH SIDA S assurer du leadership et de l engagement du conseil d administration ainsi que de sa compr hension de l impact du VIH SIDA prouver que les programmes de lutte contre le VIH SIDA apportent des avantages l entreprise et ont des cons quences pour les ressources humaines Sattacher le soutien des organisations professionnelles et d autres r seaux afin de cr er un environnement favorable l apprentissage Surveiller le VIH SIDA les infections opportunistes et les programmes afin de riposter d une mani re plus efficace et plus adapt e RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 69 Pr
38. elle a par exemple utilis des produits recycl s comme mat riaux ducatifs Teddy Exports et Amanda Murphy ont re u en Inde et au Royaume Uni plusieurs r compenses pour leur travail sur le VIH SIDA en Inde qui leur assurent une tr s bonne r putation internationale nationale et locale Cest une reconnaissance de l extraordinaire d vouement et de la merveilleuse ing niosit dont ont fait preuve cette entreprise et son personnel F2 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Partenariats multisectoriels Bristol Myers Squibb Company Etats Unis d Am rique SOINS ET SOUTIEN AUX FEMMES ET AUX ENFANTS VIVANT AVEC LE VIH SIDA Description de l entreprise Bristol Myers Squibb est l une des premi res compagnies pharmaceutiques du monde Ses principaux domaines d activit sont les soins de beaut les produits nutritionnels les dispositifs m dicaux et les m dicaments notamment contre le VIH SIDA En 1999 son revenu d passait 20 milliards de dollars avec environ 37 de ventes l ext rieur des Etats Unis L entreprise d ploie ses activit s dans plus de 60 pays du monde 54 000 Amadou Diarra Nombre d employ s Contact Director Operations Planning International Bristol Myers Squibb Company 345 Park Avenue New York NY 10154 Etats Unis d Am rique 1 609 252 5908 1 609 252 7356 amadou diarra bms com 1 Motifs d action Leader m
39. elle demande 2 La riposte de l entreprise au VIH SIDA En 1998 ALMS a cr un site web d information consacr au VIH SIDA AIDS Server Serveur SIDA en coop ration avec Nadace pro zivot Fondation pour la vie une ONG tch que ayant de l exp rience dans la pr vention du VIH SIDA la Third School of Medicine et l Institut national de la sant Le but premier du site tait d tre un outil accessible de bon rapport co t efficacit qui puisse donner aux jeunes des informations adapt es sur l ducation et la pr vention en mati re de SIDA Ce site web http aids alms cz a t inaugur en juillet 1998 et 100 000 copies d un CD ROM contenant une version en dur du site ont t distribu es dans toute la R publique tch que R guli rement mis jour il contient e la version tch que en ligne du livre SIDA faits espoirs un guide complet sur le virus et les mesures pr ventives e une salle virtuelle de consultation en ligne tenant lieu de structure anonyme de questions r ponses o les conseils sont donn s par des sp cialistes partenaires du projet issus d tablissements m dicaux e des informations sur les ouvrages et les statistiques utiles en mati re de VIH SIDA les services nationaux de prise en charge et de d pistage de la maladie d autres ressources en ligne et sites web sur le sujet et un service de surveillance des m dias nationaux e le compte rendu des ac
40. en outre qu il tait n cessaire de suivre de pr s les initiatives et de tirer des le ons des r sultats Au centre de nombreuses actions sur le lieu de travail aussi bien dans les pays en d veloppement que dans les plus industrialis s on trouve la mise en place de pratiques non discriminatoires envers les personnes vivant avec le VIH SIDA Par exemple Larsen amp Toubro Profil 4 en Inde ont tabli une politique visant emp cher la discrimination dans embauche la promotion le transfert et la formation de ses employ s et futurs employ s Cette mesure est associ e des services de conseil dispens s par des organisations non gouvernementales et gouvernementales aux personnes vivant avec le VIH SIDA Ces politiques largement appliqu es sont consid r es comme des l ments fondamentaux pour cr er un bon environnement de travail et am liorer la connaissance de la maladie chez les employ s Certaines entreprises ont lanc des programmes de soins du VIH SIDA afin de g rer les co ts li s aux maladies et aux hospitalisations fr quentes ainsi qu la perte d employ s Ceux ci chez Volkswagen Br sil b n ficient d une assistance et de soins comprenant l acc s aux m dicaments antir troviraux des tests de charge virale r guliers le transfert dans des h pitaux sp cialis s et le traitement domicile Ces mesures sont associ es une ducation en mati re de pr vention et de sant et des services de conse
41. et le ons tire s 21 1 ACTIVITE PRINCIPALE DE L ENTREPRISE La plupart des entreprises qui ont organis des actions contre le VIH SIDA ont commenc par cr er des politiques l intention de leur personnel Ce choix montre qu elles ont pris conscience de l impact de la maladie Plus r cemment une l gislation anti discrimination bas e sur la cr ation de codes volontaires par certaines soci t s a oblig un nombre croissant de pays laborer un minimum de politique en mati re de VIH SIDA D autres entreprises ont lanc des initiatives sur le lieu de travail apr s avoir compris que la maladie risquait d entra ner une baisse de productivit une augmentation des co ts de production et une perte de position sur le march Enfin certaines actions r sultent d int r ts commerciaux directement li s au VIH SIDA ce qui est notamment le cas de l industrie pharmaceutique et des assurances A Protection des employ s et de leur famille Les v ritables motifs pour lesquels les entreprises ripostent au VIH SIDA sur le lieu de travail sont extr mement vari s ils d pendent de facteurs tels que le taux de pr valence du VIH dans leur domaine d activit les avantages dont b n ficie le personnel et les connaissances et la sensibilisation de la direction en ce qui concerne l impact potentiel et r el Dans les pays industrialis s faible pr valence o les prestations sociales et les soins m dicaux fournis aux employ
42. l Alliance d s sa cr ation le programme Action positive de Glaxo Wellcome et l Alliance ont lanc en 1997 un programme de trois ans en partenariat d nomm Community Lessons Global Learning CLGL Le ons pour la communaut apprentissage pour le monde L objectif du programme tait de faire passer les le ons aux ONG et aux autres secteurs dans les pays en d veloppement aussi bien au niveau national que d un continent l autre Ses trois th mes taient aller au del de la sensibilisation soins et soutien aux communaut s et amplification du programme couverture impact et durabilit Motivation de l Alliance acc s aux ressources financi res et en nature meilleure connaissance de l industrie pharmaceutique et du secteur priv acc s aux d cideurs et mise en commun de l information iii Organismes de liaison Suivant la m me approche que son secr tariat l Alliance encourage et appuie l tablissement de partenariats au niveau des pays entre ses organismes de liaison et les autres secteurs Parmi les nombreux exemples de ces partenariats on trouve notamment des collaborations assez inhabituelles entre ONG et entreprises usines de v tements au Bangladesh compagnies p troli res en Equateur Ces relations permettent aux organismes de liaison de fournir aux entreprises des services adapt s et pr cieux quand ils RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et
43. la fa on de prot ger le personnel et ainsi les activit s commerciales Ces principes directeurs sont les suivants Information factuelle sur le VIH SIDA visant sensibiliser et faciliter l laboration de politiques sur le lieu de travail telle que des conseils sur les cons quences des politiques de gestion du personnel notamment des employ s vivant avec le VIH SIDA R sum des raisons pour lesquelles les entreprises devraient prot ger le personnel du VIH SIDA Ces raisons sont les r percussions sur le monde des affaires en g n ral mais surtout les risques professionnels propres cette industrie Il existe entre autres des risques pour 64 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s ajins la s curit du personnel tels que la manipulation de linge tach de sang ou les coupures de couteau Conseils sur la fa on d valuer la situation actuelle des entreprises en termes de capacit se prot ger du VIH SIDA et d obligations qui en d coulent A cet effet il faut expliquer clairement les cons quences de la politique de lutte contre la maladie sur le lieu de travail et la fa on de proc der pour cr er et lancer des politiques et des programmes Mise disposition d outils pratiques notamment d exemples de politiques r ussies de lutte contre le VIH SIDA mises en place par d autres h tels sur le lieu de travail ainsi que d un mod le de questions r ponses questions les pl
44. le ons tire s 79 n existent pas tels que pr vention et ducation en mati re de VIH sur le lieu de travail et services de lutte contre les MST Motivation de l Alliance acc s aux ressources financi res pour les organismes de liaison acc s ceux qui ont une puissante influence sur diverses politiques nationales possibilit d am liorer la pr vention et les soins en mati re de VIH SIDA sur le lieu de travail iv Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA En tant que membre du groupe consultatif de planification du Conseil l Alliance offre gratuitement ses conseils sur la collaboration entre entreprises et ONG et sur les probl mes li s au VIH dans les pays en d veloppement Motivation de l Alliance intensification et am lioration de l engagement des entreprises dans la riposte au VIH SIDA meilleure compr hension par les entreprises du r le l gitime des ONG et des avantages potentiels de la collaboration avec elles et am lioration de son image publique sur la sc ne internationale L Alliance a mis au point un module constitu d un ensemble d activit s participatives dont le but est de faciliter l tablissement de partenariats efficaces avec d autres organisations Elle a aussi labor un rapport sur les politiques d tablissement de partenariats qui documente ses exp riences en mati re d tablissement de partenariats durant les six derni res ann es Ce rapport qui a pour o
45. mie le monde a tir de nombreuses le ons La premi re d entre elles est certainement que le VIH et le SIDA nous mettent face des t ches ardues et vari es e respecter les droits des individus vivant avec le VIH et avoir de la compassion pour tous ceux qui sont confront s la trag die personnelle que repr sente la maladie e tre pr ts lutter contre les pr jug s et les peurs qui emp chent un si grand nombre d entre nous d tablir des liens avec l pid mie et avec ceux qu elle touche e trouver la volont et la patience n cessaires pour d finir et provoquer les changements gr ce auxquels nous emp cherons de nouvelles infections et am liorerons la situation des personnes d j infect es Chacune de ces t ches concerne le monde des affaires autant que les gouvernements les ONG et la population en g n ral Il me para t vident depuis longtemps que les entreprises ont le pouvoir d apporter une contribution d cisive la lutte contre le VIH SIDA Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA que je pr side met un nombre croissant de chefs d entreprises ainsi que les soci t s qu ils dirigent face ce d fi Tous les membres du Conseil comme ma propre soci t MTV ont pour intention de montrer l exemple Pour cela nous avons form un groupe d entreprises ayant labor un mod le ou un autre de bonnes pratiques Les raisons pour lesquelles nous avons commenc travailler sur
46. ons tire s Principale le on Partenariat entre organisations non gouvernementales et entreprises Alliance internationale contre le VIH SIDA PARTENARIATS ENTRE ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ET ENTREPRISES Description de l organisation L Alliance internationale contre le VIH SIDA Alliance est une organisation non gouvernementale cr e en 1993 pour soutenir l action des communaut s contre le VIH SIDA dans les pays en d veloppement L Alliance propose un soutien technique financier et administratif des partenaires qu elle appelle organismes de liaison Ceux ci sont des programmes de soutien aux ONG mis sur pied dans 13 pays d Afrique d Am rique latine et d Asie Ils catalysent et soutiennent les ONG locales et les actions des communaut s contre le VIH SIDA Nombre d employ s 32 Contact Nicky Davies International HIV AIDS Alliance 2 Pentonville Road Londres N1 9HF Royaume Uni 44 20 7841 3503 44 20 7841 3501 ndavies aidsalliance org 1 Motifs d action Depuis sa cr ation l Alliance croit dans l approche bas e sur les partenariats dans la valeur des alliances strat giques authentiques et dans la n cessit de travailler ensemble pour r aliser ce qu il est impossible de r aliser seul Elle consid re le secteur priv comme un l ment essentiel de cette approche multipartite au m me titre que n importe quel autre secteur apportant ses propres avantages et difficult
47. permis de prolonger la vie de nombreuses personnes dans les pays les plus industrialis s mais il n existe pas encore de traitement curatif Dans la plupart des pays en d veloppement le co t du traitement est trop lev et les infrastructures sanitaires insuffisantes La recherche de vaccins est en cours mais d apr s les sp cialistes aucun ne sera disponible avant 10 ans au moins On a donc r cemment entrepris d tendre la recherche aux m dicaments et aux changements de comportement capables de diminuer la virulence et la pr valence des maladies opportunistes 2 TENDANCES MONDIALES ET R GIONALES En pas loin de deux d cennies depuis son apparition le VIH s est propag presque tous les pays du monde D apr s les estimations de l ONUSIDA publi es en juin 2000 il y aurait au niveau mondial 34 3 millions de personnes vivant avec le VIH parmi lesquelles 5 4 millions ont t infect es en 1999 le chiffre cumul d infections par le VIH serait donc de plus de 50 millions dans le monde depuis le d but de l pid mie En ventilant ces chiffres on s aper oit que dans la moiti des cas environ les personnes ont t infect es par le VIH avant l ge de 25 ans et que la plupart d entre elles mourront du SIDA ou des maladies associ es avant d atteindre l ge de 35 ans Ceci signifie que le VIH SIDA touche surtout les individus les plus cr atifs et les plus actifs du point de vue conomique En outre 95 env
48. petite ou moyenne entreprise individuellement 29 b Coop ration collective des grandes entreprises avec les petites et moyennes entreprises 29 B Education de la client le 30 3 Participation communautaire 31 4 Sensibilisation et leadership 32 5 Le ons tir es de la riposte des entreprises au VIH SIDA 33 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s CHAPITRE 4 RIPOSTE DES ENTREPRISES UN CHEMIN VERS LE PARTENARIAT CONTRE LE VIH SIDA 35 1 Contexte 36 2 But 36 A Difficult s et avantages 36 B Port e des activit s 38 3 Participants 39 A Leadership 39 B Ressources et comp tences 41 i Secteur priv 41 ii Secteur public 42 ili Organisations non gouvernementales 43 4 Organisation 43 5 R sultats 44 Appel l action 44 CHAPITRE 5 PROFILS DES ACTIVITES DES ENTREPRISES EN RIPOSTE AU VIH SIDA 47 Profil 1 American International Assurance Tha lande Programme d valuation et d accr ditation sur le lieu de travail 49 Profil 2 The Body Shop Japon Campagnes de lutte contre le VIH SIDA sur les lieux de vente 51 Profil 3 Warsaw Marriott Hotel Pologne H bergement de conf rences pour personnes vivant avec le VIH SIDA 53 Profil 4 Larsen amp Toubro Limited Inde Programmes d ducation et de pr vention 55 Profil 5 Volkswagen do Brasil Br sil Programme de soins du VIH SIDA 57 Profil 6 Brasseries Molson Canada Soutien des organisations de prise en charge SIDA par un marketing li la cause 59 Pr
49. riaux La Coalition des entreprises sud africaines contre le VIH SIDA form e d une vingtaine de soci t s met actuellement sur pied un centre de ressources sur le lieu de travail qui doit servir de centre d information et de conseil pour toutes les entreprises et qui jouera certainement un r le majeur dans les actions des PME Profil 16 Nombreux sont les avantages de la coop ration dans un domaine ext rieur la concurrence comme celui du VIH SIDA Au del des avantages conomiques et sociaux les plus vidents li s la r duction de l impact de la maladie la mise en commun de ressources limit es diminue le co t des interventions et par ailleurs donne aux GE l occasion d exercer leur leadership et d am liorer leur r putation Un autre l ment b n fique essentiel de ces liens est qu ils constituent souvent gr ce aux connaissances et comp tences commerciales communes un m canisme extr mement efficace pour diffuser l information sur la riposte des entreprises au VIH SIDA et regrouper les efforts de sensibilisation L environnement ainsi cr permet de mettre sur pied des programmes et des politiques adapt s au contexte et avantageux pour toutes les GE sans augmenter exag r ment les co ts pour l une ou pour l autre De plus tant donn qu un facteur essentiel la r ussite des programmes labor s par le secteur priv est l engagement des cadres sup rieurs l troite collaboration et le lead
50. s Pour diff rentes raisons elle le voit comme un l ment cl de la soci t elle a acc s un grand nombre de personnes dans le monde entier par le biais de sa main d uvre elle dispose de ressources financi res et en nature utiles et son influence politique peut tre consid rable La collaboration avec les entreprises aide l Alliance directement en lui fournissant des ressources et de plus lui permet d acc der aux d cideurs qui attribuent des ressources d autres ONG s occupent des questions d aide sociale des employ s en rapport avec le VIH SIDA et ont un impact sur les politiques nationales 2 R ponse du partenariat au VIH SIDA Pendant ses sept ann es d existence l Alliance a cr tout un ventail de liens avec le secteur priv soutien financier aide en nature dialogue sur la politique et mise en commun de l information comme l illustrent les quatre exemples ci dessous i Levi Strauss Levi Strauss a t l un des premiers sympathisants de l Alliance et ce titre lui a accord de petites subventions destin es couvrir ses principaux frais tels que ceux n cessaires pour produire des publications dans le cadre de programmes plus larges de soutien aux organisations de prise en charge SIDA Motivation de l Alliance acc s aux ressources financi res et possibilit d influencer positivement les autres subventions de Levi Strauss ii Glaxo Wellcome Autre sympathisant de
51. s notamment en encourageant et en faisant conna tre cet engagement par une pr sentation vid o L engagement des cadres locaux et leur participation la mise au point et l application des politiques et programmes ainsi que l emploi de personnel champion pour les pr sentations L appel aux organisations ext rieures pour les connaissances sp cialis es Par exemple la banque a demand l organisation Business Exchange on AIDS and Development BEAD d expliquer l impact du VIH SIDA sur l entreprise Cette intervention a t d cisive au d part pour la participation de la direction l laboration de la politique La d termination des besoins et des domaines d action prioritaires par une tude approfondie et participative Cette tape a permis d optimiser l impact dans les secteurs o c tait indispensable en raison de limites de temps d argent et de capacit s L utilisation de mat riaux permettant une standardisation au sein d un environnement multiculturel Cette mesure oblige tre sensible la culture locale utiliser la langue locale appropri e et bien choisir les aides visuelles en Afrique par exemple une courte vid o ducative RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 63 Principale le on Echange d informations par des r seaux d entreprises Association internationale de l h tellerie et de la restauration GUIDE DU VIH
52. s sont importants et la l gislation ancienne ces avantages deviennent de puissantes motivations D apr s une enqu te command e par PONUSIDA The Conference Board organisation commerciale am ricaine qui portait sur la riposte des entreprises au VIH SIDA et couvrait 203 soci t s dans 14 pays les motifs d action sont d abord les prestations sociales fournies aux employ s vivant avec le VIH SIDA et la protection et la s curit de tous les autres puis les implications juridiques comme le montre la figure 7 FIGURE 7 Motifs invoqu s par les entreprises pour lutter contre le VIH SIDA 1997 pourcentage n 203 entreprises Prestations sociales destin es aux employ s vivant avec le VIH SIDA S curit pr vention Implications juridiques ex discrimination observance Co t des soins m dicaux Crainte d une pid mie mondiale Probl mes des communaut s avec le VIH SIDA Absent isme d la maladie Image publique Renouvellement du personnel 2 Peur Les autres le font E 1 10 Source Corporate Response to HIV AIDS The Conference Board New York 1997 Les prestations sociales destin es aux personnes vivant avec le VIH SIDA constituent un motif d action typique dans les r gions o ces employ s ont le plus attir l attention par exemple sur la C te Ouest des Etats Unis au d but des ann es 1980 c est le cas notamment pour Levi Strauss et Packard Bell En Europe occidentale
53. sente au niveau mondial 70 des RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s FIGURE 1 Estimation de l esp rance de vie avec et sans SIDA 2010 Botswana C te d Ivoire Kenya Namibie Afrique du Sud Zambie Zimbabwe Br sil Honduras Tha lande sans SIDA p avec SIDA Source World Population Report 1998 US Census Bureau The Official Statistics 2 f vrier 1999 FIGURE 2 Estimation du nombre d adultes et d enfants vivant avec le VIH SIDA la fin de 1999 Europe centrale orientale Europe occidentala et Asie centrale 420 000 Am rique du Nord 520 000 900 000 Afrique du Nord et a Asie de l Est et Moyen Orient a il Pacifique Cara bes 220 000 360 000 530 000 Asie du Sud et Afrique subsaharienne du Sud Est FT 5 6 millions Am rique latine 24 5 millions 1 3 million Australie Nouvelle Z lande 15 000 Total 34 3 millions Source ONUSIDA et OMS Rapport sur l pid mie mondiale de VIH SIDA juin 2000 personnes vivant avec le VIH SIDA et selon les estimations 85 des d c s dus au VIH SIDA depuis le d but de l pid mie Une autre r gion connaissant une pid mie s v re est l Am rique centrale et les Cara bes o l on voit que les infections sont en augmentation Dans 10 pays de cette r gion la pr valence serait sup rieure 1 chez les adultes RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 9 10 En As
54. soins et de la pr vention du VIH SIDA De nombreuses entreprises qui se sont attaqu es la maladie au sein de leur personnel Pont fait en partenariat avec des ONG et des organisations gouvernementales Ces partenariats jouent un r le important dans l acc s aux connaissances sp cialis es et aux exp riences Par exemple la Shell Company of Thailand a lanc un programme d ducation par les pairs destin aux pompistes de ses stations service en partenariat avec deux ONG le Program for Appropriate Technology in Health PATH et la Coalition des entreprises tha landaises contre le VIH SIDA TBCA Le PATH a labor le programme de formation destin aux ducateurs pour les pairs tandis que la TBCA faisant office de coordinateur du projet a fourni les informations et assur le soutien logistique et le suivi Profil 16 Depuis 1989 Telepar une compagnie de t l communication br silienne travaille en partenariat avec le gouvernement des ONG et des syndicats afin d laborer et de mettre en uvre des programmes de pr vention du VIH SIDA bas s sur des ducateurs pour les pairs et destin s son personnel soit plus de 4000 personnes Beaucoup de dirigeants d entreprises tout en ayant pris conscience de la n cessit de lancer des initiatives et des politiques en r ponse au VIH SIDA sur le lieu de travail sont souvent confront s une s rieuse difficult cr er leurs propres politiques et programmes Pourtant la
55. tire s En 1999 Bristol Myers Squibb a lanc Secure the Future Assurer lavenir une initiative majeure d une dur e de 5 ans reposant sur un partenariat public priv Profil 14 La firme a engag 100 millions de dollars dans la recherche et l ducation m dicales l ducation des communaut s et les activit s de proximit ainsi que dans des programmes de d veloppement du potentiel d action destin s aux femmes et aux enfants infect s ou affect s par le VIH SIDA en Afrique Participent au partenariat des gouvernements locaux lONUSIDA des institutions et des communaut s m dicales et religieuses Le VIH SIDA pr sente galement un int r t commercial direct pour l industrie des assurances tant donn l impact de la maladie sur le bien tre de ses clients et de la communaut largie et par cons quent sur les co ts directs par le biais des paiements de l assurance et des futurs march s American International Assurance une compagnie d assurance sur la vie en Tha lande a r cemment lanc une initiative cherchant int grer le VIH SIDA aux pratiques li es son activit principale Profil 1 L l ment novateur est un programme d valuation et d accr ditation qui consiste r duire le montant des primes pour les entreprises assur es mettant en uvre des politiques et des programmes d ducation en mati re de VIH SIDA sur le lieu de travail Ce type d approche dont le principe est de partir des p
56. travail et d galit des chances quelle que soit la couleur la race le sexe et l origine ethnique Cette politique de lutte comprend des proc dures et des pratiques qui permettent de prendre en charge les individus vivant avec le VIH SIDA en les traitant de la m me fa on que les patients atteints d une autre maladie volutive ou invalidante L l ment important est que la politique et les proc dures sont d cid es au niveau du groupe pour tous ses bureaux dans le monde entier tout en tant suffisamment flexibles pour permettre aux diff rentes succursales de tenir compte des pratiques de la fa on de faire de la culture et de la l gislation en vigueur localement En plus de la politique la Standard Chartered Bank a lanc en mars 2000 une campagne de sensibilisation au VIH SIDA avec pour objectif de faire prendre conscience de l ampleur et de l impact du VIH SIDA d duquer le personnel afin de minimiser et de combattre cet impact et de changer les ajins comportements risque Les recherches initiales ont 62 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s montr que la premi re phase des activit s devait se d rouler en priorit en Afrique o les r percussions du VIH SIDA sont les plus graves Les divers canaux d information utilis s sont des pr sentations par des ducateurs pour les pairs champions ayant suivi une formation et faisant partie de la banque la distributi
57. Cette d claration affirme entre autres Par leur acc s au marketing aux ressources organisationnelles et aux technologies de la communication et par leur capacit mobiliser les employ s et donc les communaut s locales les entreprises sont particuli rement bien plac es pour mettre en uvre des programmes efficaces de pr vention du VIH SIDA et pour jouer un r le majeur dans la lutte contre la propagation de cette maladie AIA s est r cemment fix pour t che d int grer les initiatives contre le VIH SIDA aux op rations li es son activit principale ce qui garantit la durabilit de la r ponse Une tude men e en 1997 a montr que de nombreuses entreprises tha landaises n avaient pas encore mis sur pied des programmes contre le VIH SIDA sur le lieu de travail AIA attribue cette situation ce qu elle per oit comme un RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 49 manque de mesures incitatives et d avantages tangibles Elle a donc r agi en laborant le programme suivant Programme d valuation et d accr ditation Fin 1999 AIA en partenariat avec la Coalition des entreprises tha landaises contre le VIH SIDA TBCA ONG regroupant les entreprises membres par adh sion et assurant le leadership dans la riposte des entreprises la maladie a d cid de mettre au point un programme novateur d valuation et d accr ditation Ce programme a pour objectif d accorder une
58. DA Pour s attaquer au VIH SIDA Eskom a form un comit strat gique et un comit op rationnel Le comit strat gique a tudi l impact de la maladie sur l entreprise et les employ s et mis au point des r ponses strat giques pour venir bout de ces r percussions Le comit op rationnel a labor et mis en uvre les programmes d ducation de pr vention et de soins 68 En 1996 Eskom a cr un centre de co t charg de surveiller le co t de ces programmes qui en 1999 s levait 125 rand par employ environ 19 dollars y compris le traitement des infections opportunistes Le m me budget a t mis en place pour 2000 Avec les ann es Eskom a d velopp tout un ventail d actions contre le VIH SIDA l int rieur et l ext rieur du lieu de travail Programmes d ducation et de pr vention L objectif principal de ces programmes tait de proposer au personnel de tous les niveaux une ducation par les pairs en mati re de VIH SIDA qui couvre actuellement plus de 75 des employ s Eskom a observ que ceux ci acceptent beaucoup mieux les informations transmises par des pairs pour qui ils prouvent de la confiance et du respect coll gues et membres de la communaut parce qu ils leur paraissent mieux conna tre l environnement professionnel et social L entreprise a adapt ses programmes en fonction de son exp rience elle a notamment am lior les comp tences des ducateurs po
59. E CONFERENCES POUR PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH SIDA Description de l entreprise Le Warsaw Marriott membre de la cha ne mondiale des h tels Marriott International est un h tel cinq toiles situ au centre de Varsovie Il comprend 523 chambres et plus de 2500 m2 d espaces de rencontres avec 16 salles pouvant contenir 700 personnes pour une r union et 1000 personnes pour une r ception Nombre d employ s 850 Contact Jolanta Tylus Warsaw Marriott Hotel Al Jerozolimskie 65779 Varsovie Pologne 48 22 630 5208 48 22 629 88 10 jola tylus marriott com 1 Motifs d action La cha ne Marriott International est engag e dans l aide aux communaut s au sein desquelles elle d ploie ses activit s car elle estime que les entreprises commerciales doivent jouer un r le actif et influent dans le soutien ces communaut s Le Warsaw Hotel s est aper u que le probl me du VIH SIDA n tait pas abord ouvertement en Pologne ni dans les autres pays d Europe centrale et orientale en raison d une m connaissance de la maladie et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH SIDA II a voulu servir d exemple pour les autres entreprises polonaises en aidant son personnel et la communaut locale mieux conna tre la maladie 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA Depuis 1994 le Warsaw Marriott a lanc un certain nombre d initiatives visant promouvoir la sensibilisation au VIH SIDA au
60. IDA dans les communaut s discrimination locales en mettant par exemple l accent sur les groupes risque et les jeunes Sensibilisation destin e combattre la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH SIDA Education et pr vention sur le lieu de travail ducation par les pairs acc s aux pr servatifs Soins m dicaux et assistance traitement onseil eillance de l efficacit des Activit philanthropique en lien avec mes et de la pr valence du VIH des organisations et des projets i d ducation et de soins en mati gement des clients adopter les de VIH SIDA ontre le VIH SIDA par le biais incitatives d ordre financier Ve Se j Ns L A Ybilisation et leae Partenaires commerciaux e Mise disposition de moyens permettant aux cha nes de distribution de s attaquer au VIH SIDA sur le lieu de 225 et gt travail Sensibilisation et leadership o Se VE Coop ration entre plusieurs entreprises e Collaboration collective visant inciter les notamment mise en commun du diff rents secteurs et la population en g n ral mat riel et des comp tences pour les entreprendre davantage d actions de politiques et les programmes sensibilisation et de pression contre le T E VIH SIDA Education de la client le et pr vention Nr marketing social initiatives sur le lieu Actions ind pendantes de sensibilisation parmi de vente les pai
61. IH SIDA Impact et le ons tire s i Les entreprises tant souvent mal inform es des probl mes pos s par la maladie beaucoup n ont pas compris les menaces r elles que celle ci repr sente pour elles par le biais de son impact sur leur activit principale leurs partenaires commerciaux et la communaut largie Leur participation des partenariats avec d autres secteurs leur donne acc s des informations qui leur permettent d am liorer leur gestion du risque et leurs strat gies de pr vention ainsi que de reconna tre le r le plus large qu elles peuvent jouer dans la pr vention de la propagation du VIH SIDA ii Les entreprises comme les autres secteurs n ont pas toujours des ressources financi res et humaines suffisantes pour s attaquer individuellement tous les aspects de la riposte au VIH SIDA La participation des partenariats pr sente comme avantages vidents pour tous les participants de faciliter l acc s aux ressources de r duire les co ts d augmenter l efficacit des programmes et des services et en g n ral d avoir un impact plus important Certaines entreprises aiment pas beaucoup associer leurs activit s ou leur nom un RE ii probl me social pouvant pr ter controverse Le VIH SIDA est une maladie mena ante qui oblige confronter les r alit s d plaisantes que sont la souffrance et la mort Il est g n ralement transmis par les rapports sexuels et par des pratiques soci
62. LUATION ET D ACCREDITATION SUR LE LIEU DE TRAVAIL Description de l entreprise American International Assurance AIA filiale du groupe American Assurance premi re soci t d assurance internationale bas e aux Etats Unis s est install e en Tha lande en 1938 AIA est actuellement la plus grande compagnie d assurance sur la vie de ce pays En d cembre 1999 elle repr sentait une part de march de plus de 45 2 millions d assur s plus de 97 000 millions de baht environ 1 6 milliard de dollars d actifs 34 000 millions de baht de revenu en primes et 6300 millions de baht de nouvelles primes par an 1300 Galayanee Chaturaphit Nombre d employ s Contact Corporate Communications Al Tower 181 Surawongse Road Bangkok 10500 Tha lande 66 2 634 8888 66 2 266 7847 1 Motifs d action AIA a commenc s apercevoir de la gravit de la propagation du VIH SIDA en 1992 quand la Tha lande a connu une augmentation rapide du taux de VIH L entreprise estimait que le secteur public et les ONG avaient un r le moteur mais qu il fallait les soutenir afin d intensifier leur impact sur l pid mie Elle a donc cherch compl ter leur travail en utilisant son savoir faire et ses ressources par le biais d un partenariat contre le VIH SIDA AIA consid re l action contre la maladie comme un l ment essentiel de son engagement envers sa client le et sa philosophie d entreprise mais aussi de son r le
63. USE L IMPORTANCE DE L INFORMATION ET DE LA SURVEILLANCE Profil 7 Chevron Nigeria Ltd Nig ria ACTIONS CIBLEES BASEES SUR LES CONNAISSANCES Profil 8 Standard Chartered Bank Royaume Uni COMPILATION D INFORMATIONS POUR UNE PLANIFICATION EFFICACE Profil 9 Association internationale de l h tellerie et de la restauration ECHANGE D INFORMATIONS PAR DES RESEAUX D ENTREPRISES Profil 10 Anglo Coal Afrique du Sud SURVEILLANCE ET ADAPTATION CONTINUES DES PROGRAMMES Profil 11 Eskom Afrique du Sud SURVEILLANCE ET MISE EN COMMUN DE L EXPERIENCE LA PARTICIPATION DES PETITES ENTREPRISES Profil 12 ALMS R publique tch que ACTION LI E A L ACTIVITE PRINCIPALE D UNE PETITE ENTREPRISE Profil 13 Teddy Exports Inde INNOVATION PAR UNE PETITE ENTREPRISE FOURNISSEUR L EFFICACITE DES PARTENARIATS Profil 14 Bristol Myers Squibb Company Etats Unis d Am rique PARTENARIATS MULTISECTORIELS Profil 15 The Shell Company of Thailand Tha lande PREVENTION ET SENSIBILISATION PAR LE BIAIS DU PARTENARIAT Profil 16 Coalitions d entreprises contre le VIH SIDA COLLABORATION ENTRE ENTREPRISES Profil 17 Alliance internationale contre le VIH SIDA PARTENARIAT ENTRE ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ET ENTREPRISES 48 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Programme novateur bas sur les pratiques li es l activit principale American International Assurance Tha lande PROGRAMME D EVA
64. afin d att nuer la propagation et l impact du VIH SIDA en Afrique RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 11 12 Cette participation croissante des entreprises est en grande partie due aux r percussions de plus en plus tangibles du VIH SIDA sur leurs activit s dans le monde entier Le chapitre suivant pr cise ces r percussions en particulier le r le important qu elles jouent pour convaincre le secteur priv de s engager dans la riposte la maladie RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s L impact du VIH SIDA sur les entreprises u niveau mondial les cons quences conomiques et humaines de la propagation du VIH SIDA sont beaucoup plus videntes dans les pays o le VIH est pr sent depuis longtemps et o l pid mie est son niveau le plus lev Pour de nombreuses PREN 2 entreprises la comp titivit est d j s rieusement entam e par l impact de la maladie tandis que pour d autres les risques potentiels sont importants aussi bien dans les r gions de forte pr valence que dans celles de faible pr valence Si l on veut aider les entreprises riposter efficacement la premi re chose faire est de les sensibiliser la gravit de l impact que le VIH SIDA peut avoir sur elles Le VIH SIDA nest pas seulement un probl me de sant c est aussi un probl me qui touche au c ur m me de leurs pratiques Ses r percussions sont videntes tan
65. aladie a un impact sur leurs activit s et met en relief les le ons tir es des actions pass es et actuelles Les conseils sont pr sent s sous forme d outils politiques d tudes de cas et d un examen de la fa on de r ussir des partenariats en riposte au VIH SIDA Cette publication a pour but de proposer non pas des mod les standard mais des moyens permettant de mettre en uvre des actions efficaces r elles et sp cifiques contre la maladie Elle est divis e en cinq chapitres 1 Un r sum des informations g n rales sur le VIH SIDA sur les faits et les tendances suivi d une br ve description de la riposte organis e jusqu ce jour par le secteur public et le secteur non gouvernemental 2 Un expos de l impact du VIH SIDA sur les entreprises au niveau macro conomique et au niveau de chacune d entre elles individuellement leur pr sentant des l ments qui devraient les inciter mettre rapidement en uvre des actions contre le VIH SIDA 3 Une vue d ensemble des grands domaines dans lesquels les entreprises peuvent lancer des activit s en r ponse au VIH SIDA avec des conseils sur la fa on de mettre en place des politiques et des programmes contre la maladie 4 Un examen des facteurs qui permettent de cr er et de r ussir des partenariats en riposte au VIH SIDA 5 Une pr sentation de 17 profils d activit s mises sur pied par les entreprises en riposte la maladie qui font ressortir les p
66. alement inacceptables comme l utilisation commune des seringues chez les consommateurs de drogues Les multinationales notamment qui font souvent l objet d une surveillance troite au niveau local et international doivent parfois lutter contre l id e que le VIH SIDA est une maladie y Fo etrangere Les entreprises peuvent surmonter leur souci de la r putation en collaborant au sein d un partenariat direct ou par l interm diaire de coalitions et ou de partenariats avec le secteur public et les ONG L action collective est un moyen de supprimer la stigmatisation Ce ph nom ne a t illustr par des soci t s comme Levi Strauss et The Body Shop qui ont courageusement assum le leadership en se mettant en premi re ligne dans la lutte contre le VIH SIDA avant que celle ci soit plus ou moins l gitim e et consid r e comme normale par les entreprises Ceci dit les champions du secteur priv ont encore un tr s grand r le de sensibilisation jouer Au niveau de chaque entreprise individuellement l action collective att nue les pressions ext rieures qui lui font croire qu elle est plus durement frapp e ou plus vuln rable la maladie que les autres Ce type d action pr sente aussi comme avantages d am liorer sa r putation par le fait qu on la voit agir d une mani re socialement responsable et ses relations avec les diverses parties prenantes personnel fournisseurs communaut s gouverne
67. amme d ducation VIH SIDA de longue haleine 5 ans afin de continuer former ses employ s temps complet et temps partiel Le directeur g n ral a entrepris un travail de sensibilisation l occasion des manifestations commerciales afin d encourager d autres chefs d entreprise et dirigeants int grer aux activit s de leur firme des programmes et des initiatives de lutte contre le VIH SIDA Ce travail consiste montrer comment et pourquoi les entreprises devraient tre plus actives RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 53 3 R sultats et le ons L h tel a cherch valuer l efficacit du programme de formation du personnel et la valeur de cet investissement en faisant une enqu te sur l attitude et les connaissances du personnel en mati re de VIH SIDA avant et apr s la formation La majorit des employ s ont r pondu qu ils en avaient tir des avantages personnels et professionnels qu ils avaient l impression d tre mieux inform s et qu ils avaient moins peur de la maladie Pour l h tel l int r t premier de ce programme r side dans la pr vention du VIH SIDA parmi son personnel ainsi que dans une approche plus professionnelle du probl me pour les services offerts ses futurs clients Ayant vu les r sultats positifs des programmes de formation et de soutien destin s aux personnes vivant avec le VIH SIDA le Warsaw Marriott veut faire b n ficier de ses acquis
68. as encore claire Les souches pr dominantes ne sont pas les m mes dans les diff rentes parties du monde Transmission Le VIH se transmet quand le sang ou les Le VIH virus de l immunod ficience humaine est un virus qui affaiblit les d fenses naturelles de l organisme le syst me immunitaire ce qui rend la liquides organiques d une personne infect e entrent en contact avec ceux d une personne non infect e Les modes de transmission sont les rapports sexuels non prot g s que ce soit entre h t rosexuels ou entre hommes ayant des rapports avec des hommes HSH l utilisation commune du mat riel d injection et les transfusions de sang infect Au niveau mondial on observe des diff rences r gionales quant au mode de transmission dans les pays les plus industrialis s les HSH constituent les principaux agents de transmission chez les adultes tandis qu en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud Est ce sont surtout les h t rosexuel le s tableau 1 Chez la plupart des enfants infect s le virus a t transmis directement par la m re personne plus sensible aux infections On pose le diagnostic de SIDA syndrome d immunod ficience acquise quand une personne infect e par le VIH tombe malade la suite d infections Effets Une fois dans l organisme d un h te le VIH affaiblit le syst me immunitaire de l individu qui est progressivement attaqu par des maladies opportu
69. aussi le Profil 15 de Shell Tha lande pour son travail avec les pompistes comme canal d information 3 PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE Les entreprises se rendent de plus en plus compte que leur capacit prot ger leurs employ s est limit e si elles n tendent pas leurs efforts d ducation et leurs activit s de proximit aux communaut s locales La maladie se transmet facilement de la communaut largie aux employ s et leur famille En outre le VIH SIDA n est pas seulement un probl me biom dical sa propagation est influenc e par les comportements et les pressions socio conomiques existant dans les communaut s o vit la main d uvre Les entreprises prennent aussi conscience que la maladie peut grever la facture des services collectifs et ainsi augmenter les taxes et autres co ts Par ailleurs les conomies nationales risquent de ralentir leurs investissements aussi bien internes que directs trangers car un taux de pr valence lev diminue les ressources disponibles et rend le pays moins attractif aux yeux des investisseurs Dans les lieux qui ont pour elles une importance particuli re et o le risque d infection est lev les entreprises se sont engag es dans des programmes d investissement social pour faire face la maladie Par cet investissement social elles s engagent long terme s attaquer aux probl mes et attendent un retour r el aussi bien pour la communaut que pour ell
70. avec le VIH SIDA la fin de 1999 9 Figure 3 Impact du VIH SIDA sur une entreprise 15 Figure 4 D penses m dicales d une entreprise agricole au Kenya avec et sans SIDA 17 Figure 5 Croissance typique du VIH dans un pays d Afrique australe 18 Figure 6 Courbe th orique du co t des actions contre le VIH SIDA pour les entreprises 18 Figure 7 Motifs invoqu s par les entreprises pour lutter contre le VIH SIDA 1997 22 Figure 8 Exemples de m canismes d action possibles pour la riposte des GE et des PME au VIH SIDA 28 Figure 9 Principales le ons tir es de l exp rience des entreprises en mati re de riposte au VIH SIDA 32 Figure 10 R sum des principales composantes dynamiques 35 Figure 11 Port e des activit s organis es en partenariat contre le VIH SIDA 38 Figure 12 Questions aux multinationales sur la politique et les programmes de lutte contre le VIH SIDA 40 Figure 13 Ressources du secteur priv disponibles pour les partenariats et les programmes de lutte contre le VIH SIDA 41 Figure 14 Principales le ons tir es des Profils 48 TABLEAUX Tableau 1 Principaux modes de transmission chez les adultes vivant avec le VIH SIDA 8 Tableau 2 Impact du VIH SIDA sur une entreprise 24 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Introduction ans le monde entier les entreprises intensifient leur riposte la propagation du VIH SIDA Elles prennent conscience de l
71. bjectif de faire conna tre les le ons tir es et les recommandations est destin aux organisations de soutien des ONG aux donateurs et aux d cideurs 3 R sultats et le ons L exp rience de l Alliance a montr que les ONG ont un int r t l gitime travailler en partenariat avec les entreprises avec des avantages pour les deux parties Ce partenariat permet aux ONG d acc der aux d cideurs d changer des informations touchant divers probl mes notamment les politiques de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail et de mettre en place des programmes philanthropiques satisfaisants D apr s l exp rience de l Alliance les probl mes li s au risque que les pr occupations des entreprises aient un impact sur celles d une ONG ne sont pas plus r els qu avec n importe quel autre donateur on peut les r soudre efficacement en assurant une base de financement large et diversifi e 80 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA ONUSIDA Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA ONUSIDA a t cr en janvier 1996 L ONUSIDA rassemble le Fonds des Nations Unies pour l Enfance UNICEF le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD le Fonds des Nations Unies pour la Population FNUAP le Programme des Nations Unies pour le Contr le international des Drogues PNUCID l Organisation internationale du Tra
72. ciales destin aux enfants affect s et infect s La Harvard AIDS Foundation et le Princess Marina Hospital ont cr un laboratoire de r f rence pionnier au Botswana Ce laboratoire permettra de d velopper consid rablement les infrastructures et la formation des professionnels de sant dans le domaine des essais cliniques du diagnostic et du suivi des patients Le projet comportera galement la toute premi re tude des syst mes de r sistance du VIH 1C une souche de VIH 3 R sultats et le ons L importance des partenariats dans les activit s de Secure the Future est vidente Du fait que l initiative s attaque la pand mie en accord avec les politiques des gouvernements locaux contre le VIH SIDA les programmes en question pourront tre financ s apr s examen par les autorit s sanitaires les institutions de contr le par les pairs et un comit consultatif ind pendant Les collaborations internationales qui permettent de mettre en commun exp riences et technologies comptent parmi les facteurs cl s du programme L initiative est un processus d apprentissage du partenariat en riposte au VIH SIDA qui n cessite de nouvelles comp tences et m thodes de travail comme l a d clar Amadou Diarra directeur chez Bristol Myers Squibb Les partenariats public priv sont nouveaux Ils obligent d velopper une culture de fonctionnement diff rente et cr er la confiance Ces partenariats exigen
73. combin s de r duire la taille des march s la disposition des entreprises notamment celle des march s ext rieurs aux n cessit s de base que sont la nourriture le logement et l nergie de diminuer l ensemble des ressources disponibles pour la production et les investissements et ainsi d infl chir la croissance conomique Les premiers r sultats des estimations r alis es actuellement par la Banque mondiale montrent que l impact macro conomique du VIH SIDA pourrait tre assez important pour r duire d un tiers la croissance du revenu national dans les pays o le taux de pr valence est de 10 chez les adultes 1 GLOSSAIRE Absent isme pour les employ s absences du travail non pr vues autoris es Capital contributions physiques usines et humaines formation l activit productrice Cha ne de distribution approvisionnement des points de vente en mati res premi res et en biens manufactur s y compris production assemblage et distribution Co ts de production prix finances et temps de la cr ation ou de la fabrication de biens et de services Cycle de production processus entr es et sorties de la production de biens et de services Investissement direct tranger investissements sous forme d actifs physiques r alis s par des trangers ou par des organisations non nationales Macro conomie activit conomique combin e cumul e Morbidit incidence d
74. ct et le ons tire s cons quences graves sur les activit s d Eskom En 1999 l entreprise a command une analyse plus pouss e des risques li s au VIH SIDA bas e sur des informations plus compl tes telles que la n cessit de tenir compte de la d mographie des employ s Cette analyse a fait ressortir l impact conomique et financier notamment en termes de productivit de perte de personnel de besoins de formation de pensions et de co ts m dicaux Elle constitue un important outil d apprentissage Eskom a galement lanc des tudes portant sur les connaissances et les attitudes 80 de sensibilisation et de connaissance et une tude de surveillance du VIH SIDA volontaire et anonyme pr valence du VIH inf rieure aux 11 projet s pour 1995 qui a fourni des donn es fiables permettant de mieux mesurer les r sultats des futures actions et formations e Mise en commun des informations Connaissant l importance de l information Eskom a pris les devants aux niveaux national et international pour mettre en commun et diss miner les donn es sur les programmes de lutte contre le VIH SIDA et pour conseiller le secteur priv le secteur gouvernemental et les ONG Elle a command une tude sur les exp riences et les strat gies mises en uvre sur le lieu de travail dans plusieurs pays d Afrique australe Elle a aussi facilit la cr ation de la Coalition des entreprises sud africaines contre le VIH SIDA SABCOHA dan
75. d Afrique de l Est ont montr que l absent isme est responsable de 25 54 des co ts Cette situation est susceptible d affecter directement la qualit du contr le des produits et des services d bouchant sur des pertes de r putation et pour finir sur une perte de client le RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 15 L absent isme augmente parce que les employ s tombent malades cause du VIH et des infections opportunistes associ es qu ils sont oblig s de prendre en charge les membres malades de leur famille et qu ils veulent assister aux enterrements L impact varie en fonction de la souplesse du syst me de production mais aussi du niveau r el d absent isme qui est fonction des normes socioculturelles courantes de la qualit et de la quantit des soins m dicaux fournis et de l environnement conomique g n ral ii D sorganisation Les taux lev s de morbidit et de mortalit li s au VIH SIDA provoquent une d sorganisation au sein de la main d uvre cons quence de l augmentation du renouvellement du personnel de la perte des comp tences de la perte des connaissances tacites provenant de l exp rience la fois de l environnement professionnel et de l environnement de l entreprise et de la baisse de moral Ce sont l des co ts par essence invisibles qui sont difficiles calculer mais qui ont une norme influence sur la productivit La perte des comp tence
76. d autres h tels Marriott ainsi que les h tels et stations touristiques affili s du monde entier par le biais de ses publications internationales destin es au personnel la direction et du si ge Le monde des affaires polonais est toujours marqu par l absence de discussion ouverte et par la peur du VIH SIDA Cependant comme le dit Witold Liwiski pr sident de la Fondation Res Humanae l attitude de la direction et du personnel du Warsaw Marriott Hotel est courageuse elle doit servir d exemple et inciter l environnement conomique polonais tre plus conscient et plus ouvert dans le domaine du VIH SIDA 54 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Engagement long terme dans la sensibilisation du personnel Larsen amp Toubro Limited Inde PROGRAMMES D EDUCATION ET DE PREVENTION Description de l entreprise Larsen amp Toubro fond e en 1938 est l une des premi res entreprises du secteur priv d Inde avec des b n fices nets pour 1998 99 de 4710 millions de roupies environ 105 millions de dollars L entreprise qui s occupe de m canique et de b timent produit du ciment ainsi que du mat riel lectrique lectronique et de construction Elle poss de des usines r parties sur 20 sites diff rents du pays Larsen amp Toubro est engag e dans le bien tre de ses employ s et des communaut s locales et organise des programmes d aide sociale et co
77. d es progressistes Le secteur priv pour les raisons d finies dans cette publication est particuli rement bien plac pour riposter l pid mie tant donn le vaste capital intellectuel et financier et les immenses ressources dont il dispose Le but de cette publication n est pas de pr senter un mod le standard ou une solution universelle qui permettrait de lutter contre l impact du VIH SIDA sur les entreprises et ses partenaires Dans l laboration d une riposte cette maladie l une des plus grandes erreurs est de vouloir d velopper et reproduire l aveugle les mod les qui r ussissent sans tenir compte des fronti res g ographiques sociales et culturelles Le monde des affaires conna t mieux que n importe quel autre secteur le principe RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s selon lequel ce qui se vend bien sur un premier march ne va pas toujours constituer la meilleure vente sur un second Cette publication contient des conseils des indications et des exemples de bonnes pratiques gr ce auxquelles on doit pouvoir s attaquer la maladie d une mani re constructive efficace et peu co teuse Bien que n tant pas un manuel d instructions elle est indispensable si l on veut construire des partenariats et des structures par des approches novatrices et cr atives Les entreprises ne peuvent pas se permettre d ignorer la r alit d une maladie qui risque de d truire les fondatio
78. de durabilit en raison du renouvellement moins rapide de ce groupe Le programme de formation du PEPP labor par le Program for Appropriate Technology in Health PATH donne des informations sur la planification familiale les MST l ducation et la pr vention en mati re de VIH SIDA ainsi que sur la consommation de drogues Les ducateurs pour les pairs re oivent des informations du mat riel p dagogique et des outils de communication destin s faciliter leur r le qui consiste tenter de corriger les id es fausses et l ignorance chez les pompistes Ils doivent laborer eux m mes leur plan d action ce qui permet d entretenir leur dynamisme et leur int r t La TBCA les aide organiser des concours et des expositions dans les stations Shell ainsi qu une r union r gionale 3 R sultats et le ons Afin qu ils aient les moyens de contr ler l efficacit du programme PEPP tous les ducateurs pour les pairs ont re u une formation sur la n cessit de faire des comptes RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 75 rendus et sur les techniques de collecte de donn es tandis que les coordinateurs du projet TBCA suivent l volution en rendant visite aux stations service intervalles r guliers Ce programme PEPP a eu suffisamment de succ s pour inciter d autres compagnies p troli res le reproduire dans leurs propres stations services Il est en outre fort probable que les ava
79. de 80 membres issus de divers secteurs En fonction de leur degr de participation sur la base des droits pay s elle aide ses membres 77 1 6 mettre en uvre des programmes efficaces de pr vention et d autres services L organisation qui fonctionne aussi comme centre de ressources et de conseil propose une ducation sur mesure dans le domaine des affaires et du VIH SIDA ainsi qu un programme d tudes en mati re de pr vention destin aux chefs d entreprises 5 MISE EN COMMUN D INFORMATIONS ET D OUTILS Business Exchange on AIDS and Development BEAD Le BEAD est un r seau mondial constitu d entreprises d ONG d tablissements universitaires et d organisations intergouvernementales qui se pr occupent des r percussions des maladies notamment du VIH SIDA sur le secteur priv des pays en d veloppement II lance des initiatives pour lutter contre les r percussions sur le financement et l organisation des entreprises Il a notamment produit l intention de ces derni res un guide pr par par certains de ses membres qui porte sur la fa on de surveiller de minimiser et de prendre en charge l impact et la propagation des maladies en particulier du VIH SIDA Il met actuellement au point un syst me de contr le et d information destin aider les entreprises tablir les profils pr cis de leur main d uvre et ou de la maladie 78 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le
80. des programmes d ducation et de pr vention int gr s la strat gie de formation de l entreprise la mise au point de mat riaux p dagogiques multiculturels et multilingues adapt s des groupes cibles sp cifiques la participation des syndicats la planification et la mise en uvre des programmes la participation des porte parole des pairs issus des groupes cibles la diss mination de l information en mati re d ducation et de pr vention le positionnement du d partement charg de la r alisation des programmes en tant qu organe professionnel non mena ant et neutre les soins et le soutien pour les personnes vivant avec le VIH SIDA et leur famille 56 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on B n fices commerciaux des programmes de soins Volkswagen do Brasil Br sil PROGRAMME DE SOINS DU VIH SIDA Description de l entreprise Volkswagen do Brasil est une filiale du groupe Volkswagen quatri me producteur mondial d automobiles Les principales activit s de l entreprise br silienne sont la production et la vente d automobiles Avec un total de 92 773 unit s vendues entre janvier et mars 2000 Volkswagen do Brasil reste leader sur le march br silien 30 000 Murilo Alves Moreira Nombre d employ s Contact Volkswagen do Brasil Via Anchieta Km 23 5 Ala 7 CEP 09823 990 Sao Bernardo do Campo Sao Paulo
81. e sant en collaboration avec le secteur public les ONG et les tablissements universitaires En mai 1999 l entreprise a lanc Secure the Future Assurer l avenir un programme dans lequel elle a engag 100 millions de dollars sur 5 ans et qui doit fournir des subventions pour la recherche et l ducation m dicales l ducation des communaut s et les actions de proximit ainsi que le d veloppement d un potentiel d action permettant de lancer des programmes mod les novateurs et durables destin s aux femmes et aux enfants touch s par le VIH L initiative vise notamment cinq pays d Afrique australe Afrique du Sud Botswana Lesotho Namibie et Swaziland Les subventions sont attribu es par un conseil consultatif ind pendant constitu d experts africains et internationaux en mati re de VIH SIDA qui assurent la supervision et la direction de la politique Secure the Future est un partenariat public priv que des experts en sant locaux ont mis sur pied afin de proposer des solutions durables aux d fis locaux II rassemble de nombreux experts internationaux et locaux issus des gouvernements locaux de l ONUSIDA du Harvard AIDS Institute du Baylor College of Medicine d institutions et de communaut s religieuses dans le but de d velopper des mod les novateurs de bon rapport co t efficacit et 73 1 4 durables qui permettent de s attaquer au VIH SIDA dans les dispensaires et les communaut s
82. ecteurs en mati re de politique Par l interm diaire de plusieurs associations d industriels locales et nationales Larsen amp Toubro permet d acc der ses modules et ses mat riaux de formation en mati re d ducation et de pr vention sur le lieu de travail et dans les communaut s 3 R sultats et le ons En raison de son engagement de longue haleine et de sa volont de mettre en commun les connaissances et les mat riaux en rapport avec le VIH SIDA Larsen amp Toubro s est fait respecter en Inde dans l ensemble du secteur priv gouvernemental et des ONG d o un int r t accru pour la reproduction de ses programmes de lutte contre le VIH SIDA Bien qu aucune tude de surveillance particuli re n ait t r alis e l entreprise a observ que l incidence des cas de VIH SIDA dans le personnel a diminu De plus les employ s et leur famille sont davantage pr ts discuter de la maladie avec le D partement de l aide sociale aux employ s La vaste exp rience de Larsen amp Toubro permet de tirer des le ons utiles sur la fa on dont le secteur priv peut lancer et poursuivre des actions contre le VIH SIDA Les principaux ingr dients de la r ussite de ses activit s sont les suivants 1 l engagement interne des cadres sup rieurs au sein de l entreprise une strat gie d intervention concert e mise en uvre tous les niveaux dans l entreprise et dans la communaut locale
83. en Inde l un des districts ayant les taux les plus lev s d infection par le VIH Celle ci a pour principale origine les professionnel le s du sexe dont environ un tiers sont VIH positifs Teddy Exports cherchait des moyens cr atifs bon march pour duquer ces groupes haut risque et les communaut s locales en majorit illettr es Au d but des ann es 1990 il y avait tr s peu de fonds disponibles pour les activit s d ducation et de pr vention en mati re de VIH SIDA et pratiquement pas de structures de soins pour les gens vivant avec la maladie et leur famille 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA Gr ce ses relations commerciales avec The Body Shop International Teddy Exports a b n fici d une assistance technique qui lui a permis de mettre sur pied un programme de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail Ce programme comprenait des soins m dicaux gratuits une assurance sur la vie des pensions et une politique non discriminatoire consistant recruter activement les gens vivant avec le VIH SIDA qui autrement ne pourraient pas trouver de travail Les projets et les mat riaux novateurs labor s par Teddy Exports ont t mis en commun avec les projets de The Body Shop International Community Trade Le Teddy Trust a servi d interm diaire pour l engagement de longue haleine de Teddy Exports contre le VIH SIDA au del du lieu de travail L entreprise a ainsi pu lancer des programmes complets e
84. ence de ces valuations les premi res campagnes ont insist sur la n cessit d largir les programmes d ducation et d y ajouter le d veloppement des comp tences psychosociales ce qui a d bouch sur la cr ation de petites initiatives commerciales destin es notamment aux conjoints et partenaires Anglo Coal a aussi pris conscience de la n cessit d tablir des partenariats avec les autorit s locales pour cr er des dispensaires mobiles anti MST destin s la communaut largie et organiser des programmes sur la nutrition et les modes de vie sains Malgr ce haut degr de sensibilisation au VIH SIDA parmi les employ s il tait n cessaire de poursuivre les efforts afin de modifier les habitudes en mati re de comportement sexuel Anglo Coal s est aper ue que ceci l obligera it s attaquer aux causes profondes de la propagation de l pid mie surtout en termes de comportement sexuel des professionnel le s du sexe C est la raison pour laquelle l entreprise a lanc en 1996 un projet conjoint appel Kriel Project avec l Universit du Zimbabwe l autorit locale Ingwe Coal compagnie mini re concurrente et Eskom compagnie d lectricit L objectif premier de ce projet tait de modifier le comportement sexuel par le biais de r unions communautaires de distribution de pr servatifs et d ducation en mati re de VIH SIDA l intention des professionnel le s du sexe et de leurs clients Le projet
85. ent jouer dans la riposte la maladie 4 Lefficacit des partenariats pr cisions sur le r le central que les partenariats ont jou dans le renforcement de l efficacit et de la durabilit des r ponses Dans cette publication certaines entreprises et organisations ont t regroup es en fonction des principales le ons qu elles illustrent figure 14 mais dans l ensemble toutes emploient une approche beaucoup plus holistique et int gr e pour lutter contre le VIH SIDA sur le lieu de travail et dans les communaut s En particulier un partenariat quel qu il soit a t la cl du succ s pour le projet de chaque entreprise pr sent e RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 47 FIGURE 14 Principales le ons tir es des Profils LE ROLE DES OPERATIONS LIEES A L ACTIVITE PRINCIPALE Profil 1 American International Assurance Tha lande PROGRAMME NOVATEUR BASE SUR LES PRATIQUES LIEES A L ACTIVITE PRINCIPALE Profil 2 The Body Shop Japon INITIATIVES DE SENSIBILISATION PAR LES SITES DE L ACTIVITE PRINCIPALE Profil 3 Warsaw Marriott Hotel Pologne SOUTIEN A LA COMMUNAUTE TOUCHEE PAR LE VIH SIDA PAR LE BIAIS DE L ACTIVITE PRINCIPALE Profil 4 Larsen amp Toubro Limited Inde ENGAGEMENT A LONG TERME DANS LA SENSIBILISATION DU PERSONNEL Profil 5 Volkswagen do Brasil Br sil BENEFICES COMMERCIAUX DES PROGRAMMES DE SOINS Profil 6 Brasseries Molson Canada STRATEGIES DE MARKETING LIE A LA CA
86. ention du VIH SIDA la lutte contre la maladie et le traitement des patients vivant avec le VIH SIDA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Le programme de pr vention sur le lieu de travail comprend des pr sentations et des vid os ducatives ainsi que la diss mination de l information via la radio de l entreprise les journaux internes les tableaux d affichage et des brochures sur le VIH SIDA II cherche faciliter l utilisation de pr servatifs par l installation de distributeurs sur le lieu de travail Les soins fournis par l entreprise aux personnes vivant avec le VIH SIDA sont caract ris s par l institution d un protocole technique destin standardiser l assistance comprise dans le programme tout en laissant un certain degr de flexibilit qui permet de l adapter aux besoins individuels Les traitements et conseils pr vus sont l acc s aux sp cialistes des maladies infectieuses aux travailleurs sociaux aux nutritionnistes et aux psychologues le transfert dans des h pitaux sp cialis s et le traitement domicile Les patients ont galement acc s au traitement antir troviral et aux tests cliniques comme la mesure de la charge virale La politique de non discrimination du personnel pr voit une aide permettant de r int grer les employ s sur leur lieu de travail et dans la soci t 3 R sultats et le ons Les r sultats observ s par Volkswagen do Brasil sont aussi
87. ership des GE augmentent les RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 29 30 chances de r ussite des PME Cet effet peut tre encore accentu par l assistance technique gouvernementale et non gouvernementale en mati re de programmes et de politiques de lutte contre le VIH SIDA Enfin les associations de petites entreprises et les chambres de commerce peuvent servir d interm diaire et jouer un r le important en n gociant l tablissement de liens entre GE et PME autour de projets d intervention contre la maladie B Education de la client le La client le constitue le sang nourricier de l entreprise Le VIH SIDA ne menace pas seulement les march s actuels de consommateurs mais aussi les futurs march s si les campagnes d ducation et de pr vention ne sont pas largies un public plus vaste Parmi les grandes entreprises mondiales beaucoup excellent dans la communication la cr ation de demande et la distribution de biens et de services Ce sont pr cis ment ces comp tences qui sont n cessaires pour lutter contre la propagation du VIH SIDA Certaines grandes soci t s de marketing de masse poss dent d extraordinaires moyens de communication qui peuvent aider faire passer le message sur le VIH SIDA par le biais du marketing social De plus elles sont la t te de syst mes de distribution extr mement efficaces Coca Cola am ne ses produits jusque dans des petits villages que les fonctionnai
88. es multinationales devraient se poser avant de se charger d un leadership de ce type FIGURE 12 Questions aux multinationales sur la politique et les programmes de lutte contre le VIH SIDA Connaissez vous l importance et les risques du VIH SIDA dans les autres pays et leur rapport avec la r partition de vos employ s de vos actifs et de vos ventes Dans votre pays d origine votre politique vis vis de vos employ s correspond elle aux a bonnes pratiques locales b bonnes pratiques internationales Vous tes vous assur s que les dirigeants locaux appliquent les bonnes pratiques locales et quand cela est possible les bonnes pratiques internationales en ce qui concerne le VIH SIDA et les employ s Y a t il au si ge de la soci t un coordinateur VIH SIDA charg de faciliter l chelle mondiale la mise sur r seau de l information concernant aussi bien les besoins des employ s que les activit s destin es la communautaire largie L entreprise encourage t elle avec le m me int r t dans tous les pays les investissements dans des activit s en partenariat avec les clients les fournisseurs et les communaut s L entreprise autorise encourage t elle les dirigeants locaux prendre des initiatives et apporter une contribution philanthropique largie au travail contre le VIH SIDA La direction tudie t elle r guli rement les publications internationales sur le VIH SIDA et fait elle des co
89. es qui en ont assur le soutien technique 3 R sultats et le ons Chevron Nigeria estime que le programme d ducation en mati re de VIH SIDA a t efficace par rapport son co t par le fait qu il a diminu les frais m dicaux et investi dans la force de travail qui pr sentera moins de risque d infection par le VIH Le co t a t maintenu bas gr ce l emploi de mat riaux produits sur place L ducation par les pairs est consid r e comme un investissement long terme garantissant la durabilit des programmes Le d partement des finances est en train d valuer le co t r el par travailleur Les autres r sultats observ s par l entreprise sont une augmentation de l utilisation des pr servatifs des employ s mieux inform s une augmentation de la demande de conseil une diminution des pr jug s et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH SIDA le soutien des syndicats pour les actions de l entreprise contre la maladie et l engagement de la communaut face au d fi que constitue le VIH SIDA Ce travail approfondi a fait ressortir certains points essentiels L un des plus importants est la n cessit pour lancer et poursuivre la riposte au VIH SIDA de faire pression sur les cadres sup rieurs de l entreprise et sur les syndicats et de les former Le soutien de ces deux groupes est essentiel si l on veut que le personnel prenne au s rieux les programmes d ducation M
90. es se traduisant par une diminution du taux d infection des employ s et donc par une baisse des co ts notamment de la sant Anglo Coal et Eskom Afrique du Sud Profils 10 et 11 ont toutes deux pris conscience que si elles ne voulaient pas compromettre les initiatives visant leur personnel elles devaient toucher aussi les communaut s Elles ont organis diverses activit s en insistant particuli rement sur les causes profondes de la propagation de l pid mie notamment en termes de comportement sexuel chez les professionnel le s du sexe Elles ont aussi compris que pour prot ger leur futur r servoir de main d uvre elles devaient amplifier leurs initiatives d ducation et de pr vention en mati re de VIH SIDA en coop rant avec d autres entreprises des organisations gouvernementales et des ONG Citons comme autre exemple Chevron Nig ria qui a largi la jeunesse locale ses programmes d activit s de proximit dans les communaut s apr s avoir reconnu l importance d une ducation et d une pr vention pr coces Profil 7 Pour les entreprises les avantages des initiatives d investissement social quoique moins imm diats et g n ralement moins mesurables que les actions de protection du personnel peuvent n anmoins tre substantiels Un engagement durable r duit le risque pour les employ s et de plus est b n fique pour la sant de la communaut ce qui son tour am liore la r putation de responsab
91. es diff rentes branches A partir de ces informations elle a pu d finir ses priorit s d action en ce qui concerne les lieux et les activit s des programmes et d terminer dans quels domaines elle devait travailler en partenariat avec d autres organisations entreprises secteur public et ONG Guide n 2 Le partenariat a toujours int r t pr ciser d s le d but la fa on Rester d termin et centr sur dont il contr lera et valuera par la suite le r sultat de ses activit s les r sultats m me quand le Cependant les buts ne sont pas statiques ils voluent partenariat est lent se mettre parall lement aux actions car les int r ts l engagement les en place connaissances et les priorit s voluent aussi Cette volution maura pas d effets n gatifs sur le partenariat aussi longtemps que celui ci sera centr sur les r sultats plut t que sur le processus et que tous les partenaires garderont un certain degr de flexibilit 3 PARTICIPANTS Un point commun tous les partenariats r ussis est l vidence la qualit et la diversit des participants le r le qu ils jouent et les ressources et comp tences qu ils sont capables d apporter M me si ce n est pas toujours possible leur efficacit est plus grande quand ces aspects sont compl mentaires et que la disponibilit et les limites des contributions sont bien d finies d s le d but Un autre l ment essentiel la r u
92. es programmes de lutte contre le VIH SIDA Public captif main d uvre Canaux de communication vers les partenaires commerciaux Liens avec d autres entreprises par l interm diaire des associations et des chambres de commerce Acc s aux gouvernements et aux organisations intergouvernementales permettant la sensibilisation et l exercice de pressions sur les politiques et les actions contre le VIH SIDA B timents magasins bars usines et bureaux lieux des activit s du partenariat et d bouch s de l ducation et de la pr vention Actifs financiers subventions dons parrainage d activit s et d organisations de lutte contre le VIH SIDA Produits et services quipement marchandises transports et distribution centres de soins et communications dons pr ts acc s aux partenariats et aux projets de lutte contre le VIH SIDA RESSOURCES DU SECTEUR PRIVE Comp tences en mati re de gestion et de communication facilitant la r alisation et la diffusion des campagnes et des projets de lutte contre le VIH SIDA sens des affaires par exemple Moyens de surveillance et de mesure Comp tences en mati re de technologie de la communication facilitant la communication et l acc s aux informations sur le VIH SIDA Employ s b n voles fournissant RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 41 42 pays leurs employ s comptent parmi les
93. ette publication dont le but est d aider le secteur priv et ses partenaires pr sente leurs raisons d agir donne des conseils et des informations et tire les le ons des bonnes pratiques mises en uvre par les entreprises et les organisations du monde entier S adressant aux lecteurs du domaine des affaires du secteur public et des organismes de la soci t civile elle leur propose une tude sur la fa on dont ils peuvent travailler ensemble pour r ussir des partenariats en riposte au VIH SIDA Comme le souligne cette publication aucune entreprise n est l abri du SIDA Mais le secteur priv est particuli rement bien plac pour riposter l pid mie gr ce ses contacts avec les employ s et avec la communaut largie du monde des affaires ainsi qu la masse d exp riences et de comp tences qu il a accumul e Ce rapport montre aussi que les entreprises ont un grand r le jouer et que les effets positifs de l action d passent largement le cadre du lieu de travail Peter Piot Directeur ex cutif de l ONUSIDA James Wolfensohn Pr sident de la Banque mondiale 15 00 Cette publication trouvera de nombreux lecteurs tant dans le monde des affaires que parmi les personnes qui s occupent du VIH au sein des gouvernements et d autres organismes S il vous pla t lisez la en gardant l esprit qu il nous faut travailler ensemble Ce n est qu en associant nos efforts que nous parviendrons
94. faire partie de leurs priorit s tant donn la faiblesse de leur fonds de roulement qui les emp che d envisager des actions plus larges Elles peuvent rechercher une aide documentation conseils aupr s de certaines RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 27 28 FIGURE 8 Exemples de m canismes d action possibles pour la riposte des GE et des PME au VIH SIDA Action concert e e par des coalitions et des Partenariat et action associations d entreprises collective GE PME Programmes conjoints D veloppement d un potentie d action Mise en comm et moyennes pes sur le lieu ONG organisations gouvernementales et intergouvernementales e Assistance technique e Conseil et supervision e Mobilisation des ressources organisations Citons le Manager s kit Dossier du dirigeant mis au point par les Centers for Disease Control and Prevention voir Outil pour dirigeants p 24 Gr ce leur avantage relatif connaissances et comp tences les PME peuvent proposer des ripostes plus novatrices au VIH SIDA par exemple un soutien en nature aux campagnes d ducation et de pr vention mises en place par des organisations non gouvernementales conception et impression de mat riaux p dagogiques notamment Certaines PME ont fait uvre de pionnier dans la cr ation outils pour ducation et la pr vention en dehors du lieu de travail C est le cas ALMS une soci t de technolo
95. gie de l information et de conseil en marketing en R publique tch que Profil 12 ALMS a con u et h berge un service d information sur le VIH SIDA bas sur un serveur Internet en partenariat avec des professionnels du VIH SIDA issus d organisations non gouvernementales et d tablissements universitaires Les initiatives de haute technologie de ce type permettent une diss mination consid rable de l information et peuvent apporter des gains de r putation inestimables aux PME En outre celles ci sont souvent bien plac es pour tre cr atives et novatrices gr ce leur petite taille et au fait que leurs projets tant moins co teux et moins prudents sont faciles adapter et reproduire Citons par exemple les truckers booths cabanes de camionneurs cr es en Inde par Teddy Exports des fins de pr vention et d ducation Profil 13 ii Aide aux petites et moyennes entreprises tablissement de liens L volution des syst mes commerciaux mondiaux laquelle il a t fait allusion ci dessus a d bouch sur RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s l tablissement de liens en amont et en aval entre GE et PME Les liens d amont font r f rence lachat r gulier d entr es sous forme de biens et de services et les liens d aval la commercialisation des produits finis La multiplicit de ces liens dans les activit s du secteur priv est pour les GE une raison majeure de s attaque
96. glo Coal Afrique du Sud PROGRAMMES POLYVALENTS D EDUCATION DE PREVENTION ET DE SOINS Description de l entreprise Anglo Coal division d Anglo American SA poss de 9 mines de charbon en Afrique du Sud dans la r gion de Witbank province de Mpumalanga Anglo Coal a produit plus de 30 millions de tonnes de charbon en 1999 elle vend environ un tiers de sa production l tranger et fournit du charbon pour la production d nergie l Europe l Afrique du Nord au Moyen Orient au sous continent indien l Extr me Orient et l Am rique du Sud Nombre d employ s 10 500 Contact Alan Martin Senior Vice President Human Resources Anglo Coal PO Box 61587 Marshalltown 2107 Afrique du Sud 27 11 638 5542 27 11 638 2797 amartin angloamerican co za 1 Motifs d action Au d but des ann es 1990 Anglo Coal a envoy un groupe de directeurs des mines au Zimbabwe pour une mission d information Les participants sont revenus motiv s par ce qu ils avaient vu et d cid s lancer un programme strat gique de lutte contre le VIH SIDA l chelle de l entreprise Ils voulaient pr parer un programme qui permettrait de pr venir la maladie et de s attaquer aux causes profondes de l pid mie avec pour principal objectif de minimiser son impact sur les employ s et les activit s de l entreprise ainsi que sur les communaut s locales 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA Anglo Coal a lab
97. hilanthropie d une mani re discr te et non pas comme un exercice de relations publiques Dans certaines activit s philanthropiques l avantage est grand pour la soci t mais petit pour l activit principale de l entreprise n anmoins ce n est pas toujours une raison pour que le secteur priv refuse son appui une initiative Certains dirigeants souhaitent apporter une contribution pr cis ment parce que de petits efforts de leur part peuvent entra ner un avantage social significatif Ils s engageront encore plus facilement s ils peuvent utiliser des ressources non mon taires qui ne constituent pas une charge directe pour leurs r sultats financiers Guide n 5 Les partenariats de lutte contre le VIH SIDA ront pas surveill et valu Baser ses recherches sur les avec suffisamment de rigueur les r sultats de leurs activit s ce qui m nage parties prenantes pour suivre parfois les ressources court terme mais emp che de d velopper de l volution reproduire et d affiner les actions Ce suivi est particuli rement important 44 en raison de la nature dynamique de la maladie et de la complexit des variables qui influencent sa propagation et son niveau d impact L tablissement d objectifs court et long termes facilite le processus en permettant un retour d information r gulier sur l volution du partenariat L avantage de cette fa on de proc der est qu elle permet aux participants de tirer
98. iale et environnementale qui repr sente pour elle une valeur de base 1000 Grace Chang Nombre d employ s Contact Asia Pacific Regional Office The Body Shop Singapore Pte Ltd 163 Penang Road 06 01 Winsland House II Singapour 238 463 65 836 2322 65 836 2115 grace chang the body shop com sg 1 Motifs d action Au milieu des ann es 1990 The Body Shop in Japan a observ la propagation rapide et l impact de l pid mie de VIH SIDA dans certaines parties de l Asie et bien que le Japon nait pas t frapp aussi durement que d autres pays a compris que la menace tait bien r elle Par sa vision du commerce l entreprise estime avoir une responsabilit envers les communaut s au sein desquelles elle d ploie ses activit s Cest pourquoi elle a cherch sensibiliser ses clients au VIH SIDA et les inciter s engager dans la riposte par des campagnes sur les lieux de vente 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA Depuis 1997 The Body Shop in Japan organise des campagnes contre le VIH SIDA l occasion de la Journ e mondiale SIDA principalement pour sensibiliser la maladie et lutter contre la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH SIDA C est ses ressources humaines que la compagnie a fait appel pour assurer aux organisateurs des campagnes un d bouch permettant la diss mination de l information tout en minimisant le surco t The Body Sh
99. ib ralisation de l conomie associ es la demande des investisseurs et des consommateurs qui exigent davantage de productivit de rendement d innovation et de qualit des produits et des services Par ailleurs on attend d elles qu elles soient plus responsables et rendent des comptes toutes les parties prenantes main d uvre fournisseurs communaut s gouvernements et population en g n ral Etant donn ce sc nario et l impact connu du VIH SIDA sur les entreprises et leurs partenaires il est absolument n cessaire que le monde des affaires r agisse Le d fi est clair la riposte a t diversifi e Dans les premiers stades de l action les entreprises ont mis l accent sur leurs activit s principales et leur pr servation par la protection et le soutien du personnel Comme elles se rendent de plus en plus compte que les autres parties prenantes peuvent influencer l impact du VIH SIDA sur leur capacit de fonctionnement elles tendent maintenant leurs actions afin d apporter leur appui et de collaborer des initiatives de pr vention et d ducation plus larges Leurs motifs sont aussi bien philanthropiques que commerciaux et la port e de leurs initiatives a t locale nationale et internationale Un exemple bien connu mais utile est celui de Levi Strauss amp Co qui a lanc en 1982 San Francisco Etats Unis d Am rique une initiative visant sensibiliser au VIH SIDA ses employ s et la comm
100. iculi rement importante pour des entreprises comme les multinationales dont les filiales locales ont des politiques et des pratiques tr s diverses Les diff rences peuvent tre li es des facteurs culturels ou au contexte Cela ne veut pas dire que des actions ne doivent pas tre mises en place au niveau du groupe mais plut t qu il faut prendre ces facteurs en consid ration 3 Impact r el et ou potentiel La d termination des r percussions et des co ts pour l entreprise est essentielle pour que le personnel les cadres et la direction s engagent vis vis des politiques ult rieures et COUTS Augmentation des co ts Formation et recrutement Couverture de l assurance Caisse de retraite Sant et s curit assistance m dicale d pistage et conseil Frais d obs ques Education et pr vention Diminution de la fiabilit Diminution des r investissements Le VIH SIDA dans la communaut d clin des march s du r servoir de main d uvre productive et des fournisseurs DIMINUTION DES BENEFICES 24 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s ACTIONS SUR LE LIEU DE TRAVAIL Outil pour dirigeants pour que la prise en charge conomique de l impact du VIH SIDA soit durable long terme pour une analyse d taill e voir le chapitre traitant de l impact sur les entreprises Le tableau 2 ci contre pr sente certaines cons quences possibles sur la productivit et les
101. ie le niveau de l pid mie varie consid rablement d un pays et d une r gion l autre Par exemple parmi les 3 7 millions de personnes qui selon les estimations vivent avec le VIH SIDA en Asie du Sud et du Sud Est l Inde en repr senterait environ les deux tiers Mais l pid mie n est pas identique dans tous les Etats de ce pays la pr valence est lev e dans ceux de l ouest du sud et du nord est tandis que dans d autres les premiers cas n ont t d tect s que durant ces deux derni res ann es Dans certains pays tels que la Tha lande les campagnes de pr vention de grande ampleur et bien implant es semblent payantes les tudes montrent un d clin du taux d infection Dans les pays plus industrialis s les gains obtenus dans la r duction du taux de propagation du VIH SIDA gr ce des campagnes de sensibilisation agressives ont probablement t rod s par un rel chement de la vigilance d au succ s de la th rapie antir trovirale qui prolonge la vie En Europe orientale des signes pr occupants apparaissent dans les Nouveaux Etats Ind pendants de l ex Union sovi tique o le pourcentage de la population vivant avec le VIH SIDA a doubl entre 1997 et 1999 principalement en raison de l injection de drogues sans respect de l hygi ne 3 FACTEURS INFLUENCANT LA PROPAGATION DU VIH SIDA Un nombre relativement important de facteurs ont contribu la propagation du VIH SIDA notamment la
102. ielle Des mesures pr coces permettront des conomies substantielles aussi bien en termes humains qu conomiques Enfin chaque entreprise d cidera de ses actions en fonction de la pr valence du VIH SIDA des choix politiques existants et de ses capacit s d investissement Le chapitre suivant portera sur les divers moyens par lesquels les entreprises peuvent riposter et ont ripost 1 Binswanger H amp Ayres W 1999 HIV AIDS Action in developing countries Union europ enne Programme VIH SIDA au tiers monde Publication n 5 d cembre 1999 2 Financial Times Counting the economic cost of AIDS 17 avril 2000 3 Stover J amp Bollinger L 1999 The Economic Impact of AIDS The Policy Project The Futures Group International 4 Whiteside A 1999 The Economic Impact of AIDS in Africa Mini Review Article Canadian Journal of Gastroenterology 5 Loewenson R 1999 Best Practices Company Actions on HIV AIDS in Southern Africa Health amp Safety and Environment Programme Organisation de l Unit syndicale africaine 6 Loewenson R 1999 ibid RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 19 20 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s La riposte des entreprises au VIH SIDA es entreprises sont soumises aux pressions des march s nationaux et mondiaux qui deviennent de plus en plus comp titifs sous l effet de la mondialisation et de la l
103. il Elles ont entra n une r duction de 90 des hospitalisations et une baisse des co ts li e une diminution de 40 du taux de VIH SIDA Profil 5 La possibilit d adopter une telle approche d pend des ressources disponibles et de ce fait est toujours un choix que seules les grandes entreprises peuvent envisager De nombreux pays en d veloppement ayant un fort taux de pr valence du VIH ne peuvent pas proposer ces soins en raison du co t relativement lev du traitement Certaines entreprises comme Anglo Coal ont cependant organis pour leurs employ s et leurs partenaires des programmes de RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 23 ACTIONS SUR LE LIEU DE TRAVAIL Outil pour dirigeants Cet outil est destin servir de guide aux entreprises qui veulent riposter au VIH SIDA sur le lieu de travail L accent doit tre mis sur la diversit des actions et des options envisager en fonction du type et de la taille de l entreprise et du contexte conomique et socioculturel Les paragraphes suivants pr sentent aux dirigeants les principes directeurs prendre en consid ration la technique de planification les choix en mati re de politique et l assistance disponible PRINCIPES Principes directeurs qu une entreprise doit prendre en consid ration quand elle organise des actions de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail 1 Promotion de pratiques non discriminatoires les e
104. ilit sociale de l entreprise aupr s des fonctionnaires de la client le locale et des autres membres de la communaut Certaines entreprises ont d pass le cadre du travail avec les parties prenantes des communaut s locales pour soutenir diverses initiatives touchant l ensemble de la soci t Par exemple le Warsaw Marriott Hotel Pologne s est efforc d am liorer les connaissances et la sensibilisation en mati re de VIH SIDA et d emp cher la discrimination envers les personnes vivant avec la maladie non seulement en Pologne mais aussi dans d autres pays d Europe centrale et orientale Profil 3 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 31 32 De nombreuses entreprises ont fait des dons philanthropiques aux projets d ducation et de soins en rapport avec le VIH SIDA Tout en trouvant certainement un int r t indirect dans ces actions elles n avaient pas pour objectif de prot ger leurs r sultats financiers mais plut t de s attirer une r putation de civisme Une enqu te effectu e en 1998 par les Centers for Disease Control and Prevention a montr que 46 des entreprises am ricaines sont engag es dans une uvre philanthropique en rapport avec le VIH SIDA Les Funders Concerned about AIDS ont r cemment observ qu elles continuent faire des dons mais de plus en plus par des approches dynamiques novatrices et bas es sur les besoins Elles se sont mises s occuper en priorit des grou
105. incipale le on Action li e l activit principale d une petite entreprise ALMS R publique tch que SITE WEB OFFRANT UN SERVICE D INFORMATION SUR LA PREVENTION DU VIH SIDA Description de l entreprise Entreprise de technologie de l information et de conseil en marketing orient e principalement vers le marketing et la publicit en ligne les projets dans le domaine de la communication et des relations publiques et la conception de sites web Elle a pour clients aussi bien des multinationales que des entreprises nationales tch ques Nombre d employ s Contact 2 partenaires Alexander Lichy ALMS Trnkova 1771 CZ 142 00 Prague 4 Krc R publique tch que 420 2 6171 0158 420 2 6171 0158 alms alms cz 1 Motifs d action ALMS voulait lancer un projet lui permettant de participer la pr vention du VIH SIDA en R publique tch que car elle s tait rendu compte qu elle pouvait utiliser les pratiques et les comp tences li es son activit principale la technologie de la communication et la gestion de projets Etant donn que la moiti des gens qui sont infect s par le VIH le sont avant l ge de 25 ans ALMS a compris qu tant une entreprise orient e vers Internet elle avait le pouvoir de toucher les jeunes grands utilisateurs de ce m dia Elle s est aussi aper ue que les initiatives de ce type sur Internet taient quasi inexistantes en langue tch que et qu il existait donc une r
106. iron des gens atteints par le VIH SIDA vivent dans les pays en d veloppement o les possibilit s de pr vention et de soins sont les plus limit es Comme le montre la figure 1 cette situation aura pour cons quence une r duction significative de l esp rance de vie dans plusieurs de ces pays D apr s les projections du Bureau of Census am ricain pour 2010 8 31 ann es de vie auront t perdues dans les pays d Afrique subsaharienne les plus touch s par le VIH SIDA Celui ci fait en outre r appara tre d autres maladies comme la tuberculose ce qui accentue les menaces pesant sur la sant publique et r duit les gains acquis gr ce de nombreuses ann es de programmes sanitaires Il est noter que la fiabilit des donn es relatives la surveillance du VIH SIDA est variable et que le d calage entre les cas d clar s et les cas r els peut tre tr s important Ce d calage est d principalement aux faibles capacit s mettre en place des outils de surveillance et de diagnostic dans certains pays en d veloppement De plus la pr valence des infections opportunistes notamment la tuberculose et la stigmatisation du VIH SIDA ont souvent pour cons quence une dissimulation et une sous d claration consid rables des donn es relatives cette maladie Comme on peut le voir sur la figure 2 l impact du VIH SIDA est tr s diff rent suivant les r gions du monde L Afrique subsaharienne est la plus touch e elle repr
107. is rapidement des mesures pr ventives visant notamment les groupes haut risque comme les professionnel le s du sexe et encourag l utilisation de pr servatifs La Banque mondiale a prouv qu au del de 4 5 le taux de pr valence du VIH augmente rapidement comme le montre la figure 5 qui illustre la trajectoire typique du taux de VIH dans les pays d Afrique australe Les investissements pr coces comme les campagnes d ducation et de pr vention et les soins de sant quoique lourds au d part pr sentent des b n fices long terme pour ce qui est des co ts Ceux ci risquent d augmenter de mani re exponentielle en l absence de r ponse surtout s ils sont li s une augmentation du taux de VIH SIDA par une augmentation des co ts de production et une baisse de productivit Les r ponses tardives ont pour effet d augmenter le co t de l intervention initiale et les co ts permanents comme le montre la figure 6 Dans un tel sc nario le rendement des investissements dans la pr vention du VIH SIDA d passe de loin celui des investissements classiques Des tudes ont indiqu qu en termes d conomies r alis es gr ce la pr vention de la maladie il est de l ordre de 3 5 7 5 fois le co t de l intervention 6 Il n existe pas beaucoup d l ments prouvant v ritablement l efficacit des programmes d intervention mis en uvre par les entreprises tant donn le peu d empressement que mon
108. itre repr sentent un petit chantillon de cette riposte mondiale Certaines de ces informations ont t fournies par les Prix d Excellence des entreprises en r ponse au VIH SIDA d cern s par le Centre mondial des entreprises sur le VIH SIDA Ces Profils sont des mod les de bonnes pratiques qui peuvent tre reproduits par d autres entreprises le secteur public et les ONG dans la lutte contre la maladie Chaque Profil est divis en trois parties explication des origines et des motivations pr sentation d taill e des actions et r sultats et ingr dients du succ s de chaque action Le travail a t effectu avec la collaboration des entreprises pr sent es qui ont bien voulu nous fournir des informations susceptibles de faciliter l identification des principaux l ments d une riposte efficace A partir de ces Profils quatre domaines interd pendants ont t d finis 1 Le r le des op rations li es l activit principale mise en relief des diverses fa ons dont une entreprise peut lancer des initiatives bas es sur ses ressources et activit s propres 2 L importance de l information et de la surveillance n cessit de bien conna tre la meilleure fa on de r agir au VIH SIDA en se basant sur les informations fournies par d autres et en r valuant les actions en permanence 3 La participation des petites entreprises d finition du r le efficace et novateur que les petites entreprises peuv
109. ive en mati re d alcool et de politique sociale projet conjoint de l industrie indienne des boissons alcoolis es a lanc des programmes d ducation afin de pr venir les comportements li s labus d alcool qui augmentent les risques d infection VIH chez les femmes par le biais des violences sexuelles Certaines entreprises tr s pr sentes dans l industrie des loisirs et les m dias ont particip la sensibilisation des consommateurs et de la communaut largie au probl me du VIH SIDA MTV Networks International qui touche un quart des foyers possesseurs de t l vision dans le monde a int gr ses programmes la sensibilisation et la pr vention en mati re de VIH SIDA En 1999 elle a men au niveau mondial une tude portant sur le comportement sexuel des 16 24 ans qui a mis en vidence leur ignorance mais aussi le fait que la t l vision est le m dia le plus puissant pour influencer l opinion des enqu t s D autres entreprises ont lanc des initiatives contre le VIH SIDA directement sur leurs points de vente The Body Shop Japon qui voit passer environ 15 millions de clients par an dans ses boutiques a par l interm diaire du personnel de ses magasins distribu des informations et des pr servatifs et vendu les articles d une ONG de lutte contre le VIH SIDA qui soutient les personnes vivant avec la maladie Profil 2 Cette approche a permis de toucher des jeunes femmes qui en raison des normes cul
110. lation nationale Elles sont capables de constituer des groupes de pression efficaces et puissants qui sont sans doute motiv s par des int r ts commerciaux mais qui voient videmment dans ces actions des avantages et des r percussions plus importants comme c est le cas dans la lutte contre le VIH SIDA A l chelle du globe leurs activit s les placent dans une position particuli rement favorable pour influencer la politique elles ont acc s des connaissances et des exp riences qu elles peuvent changer entre leurs diff rentes branches M me si leurs nombreuses filiales locales jouissent souvent d une relative autonomie au jour le jour dans leurs activit s commerciales ceci ne doit pas les emp cher de montrer la voie en lan ant des initiatives au niveau du groupe tout en les adaptant aux normes sociales politiques et conomiques de chaque pays Elles prennent souvent comme excuse leur inaction le franchisage et la collaboration par joint venture avec des entreprises locales car elles craignent d tre accus es d imp rialisme culturel Le pr sent rapport montre n anmoins qu elles peuvent riposter Le VIH SIDA touche tout le monde sans distinction de race ou de croyance et ne peut pas tre invoqu pour justifier l inaction Un bon leadership est un moyen d organiser des actions de lutte contre la maladie plus coordonn es et plus engag es La figure 12 donne la liste d un certain nombre de questions que l
111. le SIDA sont vari es mais notre but est le m me largir et am liorer les actions des entreprises contre le VIH SIDA dans le monde entier Je me f licite donc de la parution de cette publication qui constituera un outil pr cieux dans la poursuite de notre objectif En effet comme son pr d cesseur The Business Response to HIV AIDS Innovation and Partnership elle rassemble de nombreux exemples d actions r ellement men es par des entreprises contre le VIH SIDA qui devraient pouvoir en inspirer d autres Les soci t s pr sent es ici ont r pondu au Prix d Excellence des entreprises attribu par le Conseil elles refl tent l imagination et l engagement du secteur priv dans le monde entier Elles m ritent une distinction non pas parce qu elles ont fait ce que toutes les autres pourraient faire d une mani re ou d une autre riposter au VIH SIDA mais parce qu elles ont t les premi res entreprendre des actions dans ce sens et nous en faire part Cette publication trouvera de nombreux lecteurs tant dans le monde des affaires que parmi les personnes qui s occupent du VIH au sein des gouvernements et d autres organismes S il vous pla t lisez la en gardant Pesprit qu il nous faut travailler ensemble Ce n est qu en associant nos efforts que nous parviendrons au succ s ardemment d sir par tous Nous devons nous soutenir et nous comprendre mutuellement ce rapport est une bonne occasi
112. le du VIH SIDA et de son impact croissant sur la soci t et l conomie en particulier sur les activit s commerciales L IH amp RA organisation dont la mission est de prot ger et d informer ses membres tait bien plac e pour soutenir et influencer la riposte la pand mie par l interm diaire de ses membres et des divers r seaux de cette industrie 2 Riposte de l association au VIH SIDA Diverses initiatives de recherche lanc es par les comit s des sages de l IH amp RA entre 1995 et 1998 ont fait ressortir les inqui tudes des h tels et des restaurants ainsi que les r percussions des probl mes sanitaires sur ces structures et sur leurs clients Elles ont notamment tabli un lien entre l existence d informations pr cises et adapt es et la qualit de l action des entreprises dans la pr vention de la propagation du VIH SIDA et en ont conclu qu il fallait aider l industrie en lui donnant des principes directeurs En 1999 l IH amp RA en collaboration avec l ONUSIDA a labor pour les membres de l association un programme sur le lieu de travail et des principes directeurs en mati re de politique Les conseils et les contributions ce guide ont t fournis par des organisations de lutte contre le VIH SIDA la Coalition des entreprises tha landaises contre le VIH SIDA des h tels et des associations d accueil r gionales et nationales Le but premier tait d informer partir de la pratique sur
113. les premi res actions taient motiv es par la peur des employ s inquiets pour leur sant et leur s curit face une nouvelle pid mie alarmante Une formation approfondie a t organis e dans les secteurs o l on rencontrait ou s attendait rencontrer le VIH par exemple chez les dispensateurs de soins de sant et les compagnies pharmaceutiques 22 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Une minorit d entreprises ont mis au point des politiques et des proc dures en partant de leur exp rience limit e la prise en charge d employ s vivant avec le VIH SIDA Dans certains pays une forte tradition de protection sociale du personnel a suscit des campagnes de pr vention du VIH con ues pour pr server la main d uvre de l infection Ces campagnes ont permis en outre de d stigmatiser un sujet qui avait provoqu une r action souvent hostile et sensationnaliste L h ritage de ces premi res initiatives a t exploit pour am liorer la situation des personnes vivant avec le VIH qui b n ficient maintenant des r cents d veloppements en mati re de traitement m dicamenteux En 2000 le premier Prix europ en SIDA et Entreprise d cern en Europe par le R seau europ en SIDA et Entreprise RESE avec le soutien d Edelman Sant a distingu quatre entreprises pour leurs actions contre le VIH SIDA 1 Riposte politique au VIH SIDA IBM France a t s lectionn pour son engagement de l
114. llars des Etats Unis de ventes annuelles Il poss de galement un int r t de 49 9 dans le partenariat Coors Canada et de 24 95 dans Molson USA qui commercialise et distribue les marques Molson et Foster aux Etats Unis Au Canada Molson est l une des marques les plus anciennes et les plus connues des consommateurs 3800 Lisa Jedan Nombre d employ s Contact Molson Inc 175 Bloor St East Toronto MYW 354 Ontario Canada 1 416 966 6190 1 416 966 6135 lisa jedan molson com 1 Motifs d action L engagement de Molson dans la lutte contre le VIH SIDA a commenc en 1988 quand une organisation de prise en charge du SIDA de Toronto lui a demand de soutenir une manifestation de collecte de fonds Dancers for Life Danser pour la vie A l poque il ne s agissait que de fournir des boissons pour la r ception qui suivait le spectacle Cet engagement a amen l entreprise lancer une tude de march afin de d terminer dans quelle mesure le VIH SIDA concernait les hommes jeunes premier public cible de Molson Ayant d couvert un lien l entreprise a d cid de chercher des occasions de soutenir la sensibilisation au VIH SIDA en faisant des dons et en utilisant son savoir faire en mati re de marketing pour des projets dans l ensemble du Canada 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA L engagement de longue haleine de Molson dans la lutte contre le VIH SIDA repose sur un programme de ma
115. me de Prix du Conseil a d j fait conna tre de nombreuses actions lanc es par les entreprises dans le monde entier d montrant qu il n y a pas de r elle limite l engagement et l authenticit dont elles peuvent faire preuve face cette pid mie Outre les r ponses individuelles le Conseil pr conise e le partenariat avec les associations de prise en charge SIDA les ONG et les organismes gouvernementaux arm s pour s attaquer au VIH e la mobilisation au niveau r gional et national par le biais de conseils et de coalitions contre le VIH et le SIDA e la mise en commun avec les clients et les fournisseurs ainsi qu avec les autres acteurs du secteur de toutes les approches du VIH Le Conseil cherche donner aux entreprises membres des occasions d encourager ces activit s par des conf rences et une couverture m diatique mais aussi en organisant elles m mes des r unions et des manifestations Parmi ses membres il compte notamment Bristol Myers Squibb Calvin Klein Inc Casa D cor Decorar Edelman PR Worldwide Eskom Glaxo Wellcome Godrej amp Boyce Industries Villares Levi Strauss Merck amp Co MTV Networks International Polaroid SSL International Standard Chartered Bank Telepar Tele Centro Sul The Body Shop International et The Tata Iron amp Steel Company Secr tariat Global Business Council on HIV amp AIDS 1515 Broadway 45th Floor New York NY 10036 USA T l 1 212 846 5893
116. me si les employ s h sitent encore rechercher activement de l aide et des conseils les r sultats de Chevron Nigeria montrent qu une ducation continue est efficace long terme RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 61 Principale le on Compilation d informations pour une planification efficace Standard Chartered Bank Royaume Uni POLITIQUE DE LUTTE CONTRE LE VIH SIDA ET PROGRAMME DE SENSIBILISATION Description de l entreprise La Standard Chartered Bank fond e en 1853 est une banque commerciale internationale sp cialis e dans les march s mergents d Asie du sous continent indien du Moyen Orient d Afrique et d Am rique latine Ses activit s principales sont les services aux consommateurs et pour les entreprises les services bancaires et le financement Elle poss de 570 bureaux dans plus de 50 pays 26 000 Naomi Junghae Standard Chartered Bank 1 Aldermanbury Square Londres EC2V 7SB Royaume Uni 44 20 7280 7140 44 20 7280 7208 Nombre d employ s Contact naomi junghae uk standardchartered com 1 Motifs d action A l origine de la riposte de la Standard Chartered Bank au VIH SIDA se trouvent principalement les directeurs des agences dans les pays notamment africains Dans leurs tablissements ceux ci subissaient en effet des pressions croissantes lorsqu ils devaient prendre en mati re de politique des d cisions qui concernaient les e
117. mentation de l absent isme une acc l ration du renouvellement et une baisse de productivit Au niveau macro conomique il affecte l environnement dans lequel les entreprises d ploient leurs activit s notamment les march s les investissements les services et l ducation Selon une tude men e dans des entreprises agricoles du Kenya la principale raison de la cessation d activit du personnel n est plus la vieillesse mais la maladie et la mort Dans ce m me pays une compagnie fait tat de 43 d c s dus au SIDA chez ses employ s sur les 50 survenus en 1998 Comme le souligne cette publication aucune entreprise n est labri du SIDA Mais le secteur priv est particuli rement bien plac pour riposter l pid mie gr ce ses contacts avec les employ s et avec la communaut largie du monde des affaires ainsi qu la masse d exp riences et de comp tences qu il a accumul e Ce rapport montre aussi que les entreprises ont un grand r le jouer et que les effets positifs de l action d passent largement le cadre du lieu de travail Jusqu pr sent elles ont entre autres pris des mesures en faveur de la pr vention et de l ducation am lior les politiques sur le lieu de travail afin d assurer aux employ s des droits tels que l acc s aux soins m dicaux et aux services de conseil accord des subventions aux organisations de prise en charge SIDA et encourag les autres entreprise
118. ments et population en g n ral Enfin le soutien qu elle apporte aux campagnes du secteur public et des ONG ajoute sa cr dibilit et l estime dont elle jouit Les entreprises pr f rent s engager dans des activit s proches de leurs int r ts commerciaux par cons quent une intervention contre le VIH SIDA les attirera davantage si elle semble pr senter des avantages directs pour elles Une grande m fiance persiste entre le secteur priv le secteur public et les ONG quant la valeur ajout e que chacun peut apporter un partenariat The Prince of Wales International Business Leaders Forum a r alis une analyse approfondie des jugements n gatifs que les diff rents secteurs portent les uns sur les autres Par exemple le secteur public est souvent consid r comme moribond et inefficace les ONG comme parpill es et trop politis es et le secteur priv comme go ste et pr t accaparer les ressources Ce n est qu en faisant tomber ces barri res par une action concert e que l on pourra atteindre les buts et objectifs communs Les entreprises ne savent pas toujours avec quelles organisations entrer en partenariat car elles craignent que les probl mes de divulgation d informations et de confidentialit aient des cons quences pour leur comp titivit La confrontation de leur exp rience de coop ration avec d autres secteurs leur permettra RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 37
119. merciales sans l accord pr alable crit de l ONUSIDA du Prince of Wales International Business Leaders Forum et du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Les prises de position exprim es par les auteurs cit s dans le document n engagent que la responsabilit de ces auteurs Les appellations employ es dans cette publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l ONUSIDA du Prince of Wales International Business Leaders Forum et du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites La mention de firmes et de produits commerciaux n implique pas que ces firmes et produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l ONUSIDA le Prince of Wales International Business Leaders Forum et le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA de pr f rence d autres de nature similaire non mentionn s Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tir es Produit par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA The Prince of Wales International Business Leaders Forum et le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Gen ve et Londres 2002 D claration de Peter Piot Directe
120. mieux form s et les plus cr atifs et elles disposent d normes moyens de communication et de gestion Comme le montre le chapitre 3 de cette publication les petites et moyennes entreprises ont plus de difficult s apporter des ressources humaines et financi res Mais parmi les ressources non financi res beaucoup comme le capital intellectuel peuvent tre fournies sous forme de contributions maison c est dire de m canismes permettant d accro tre les ressources disponibles sans trop augmenter les co ts pour les entreprises en termes d actifs et d argent Ces ressources se r partissent en trois grands groupes actifs mat riels base de comp tences et r seaux de contacts comme le r sume la figure 13 Les entreprises engagent leurs ressources de fa on plus novatrice et efficace quand elles relient leurs actions leurs activit s et leurs comp tences principales les soci t s de marketing et de relations publiques peuvent par exemple proposer une assistance pro bono Deux exemples illustrent cette possibilit la soci t tch que ALMS Profil 12 a utilis ses comp tences en mati re de technologie de la communication pour cr er un site web d information sur le VIH SIDA Halus Sutera imprimeur en Malaisie a offert ses services aux organisations publications et campagnes de lutte contre le VIH SIDA Les entreprises peuvent apporter d autres ressources non financi res n entra nant qu un surco t mi
121. mise au point de programmes contre le VIH SIDA devient chose courante dans le secteur priv et la volont de faire conna tre ces exp riences s accro t il n est donc pas n cessaire de r inventer la roue De nombreux principes directeurs en mati re de VIH SIDA sur le lieu de travail ont t labor s Certains concernent des secteurs particuliers comme le guide pour l industrie h teli re mis au point en 1999 par l Association internationale des h teliers et restaurateurs en collaboration avec l ONUSIDA Profil 9 Un autre exemple est la Conf d ration de l industrie indienne qui avec 3500 entreprises membres a labor en 2000 une politique en mati re de VIH SIDA pour l industrie rassemblant des informations sur les bonnes pratiques des industries indiennes et pr sentant des recommandations en mati re de politique La Standard Chartered Bank qui a r cemment lanc une politique et une campagne de sensibilisation sur le lieu de travail Profil 8 s est bas e sur les mat riaux et les informations fournis par Glaxo Wellcome et Levi Strauss par l interm diaire du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA et a t conseill e par le r seau d entreprises BEAD Depuis elle a mis ses plans de sensibilisation au VIH SIDA disposition d autres banques associations de banquiers et ONG En r ponse cette volont de mettre en commun informations et exp riences un outil pour dirigeants a
122. mploy s doivent tre jug s sur leurs m rites et sur leur aptitude au travail et ne subir ni discrimination ni maltraitance Toute discrimination entra nera l application de proc dures disciplinaires Pas de d pistage obligatoire pour le recrutement la promotion ou le d roulement de la carri re 3 Confidentialit assur e quant la s rologie des employ s 4 Traitement du VIH SIDA similaire celui de n importe quelle autre maladie en termes d emploi ainsi que de politiques et de pratiques de sant Conformit des pratiques de l emploi au minimum avec la l gislation et les codes nationaux et internationaux de l emploi et du travail Education en mati re de pr vention ducation par les pairs notamment accessible tous les employ s 7 Organisation de services de soutien associ s l ducation 8 Participation des personnes vivant avec le VIH SIDA au d veloppement et l valuation des politiques et des programmes de lutte contre le VIH SIDA Adoption de principes de gestion de base tels que ciblage performance et surveillance avec des mod les d entr es sorties clairs tude d impact notamment Int gration d autres probl mes sanitaires sociaux et conomiques logement permettant une approche plus strat gique et plus adapt e PLANIFICATION La planification des actions de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail repose sur trois l ments fondamentaux TABLEAU 2
123. mploy s vivant avec le VIH SIDA Ces pressions taient dues au fait qu il n existait pas tant au niveau du groupe qu au niveau r gional ou local de politiques de gestion des ressources humaines suffisamment d finies pour les guider quant l emploi la formation et au soutien des employ s En outre le VIH SIDA avait commenc avoir un impact sur les r sultats financiers de la banque par le biais de la perte de personnel de l absent isme des co ts m dicaux et de l aide sociale Enfin la Standard Chartered Bank avait compris que les r percussions du VIH SIDA sur ses divers partenaires risquaient de jouer un r le de plus en plus important dans l avenir 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA En 1999 la Standard Chartered Bank a entrepris une grande valuation de ses succursales dans 45 pays afin d identifier les politiques et les pratiques existantes et de d terminer la pr valence du VIH SIDA Cette valuation initiale a t extr mement importante elle a permis l entreprise de prendre des d cisions claires en toute connaissance de cause et de d finir ses priorit s d action La strat gie repose sur un processus en trois tapes duquer surveiller et g rer Le premier pas a t l laboration d une politique de lutte contre le VIH SIDA r solument non discriminatoire li e la politique de la banque en mati re de protection et d am lioration des droits de l homme sur le lieu de
124. mptes rendus ses employ s et la communaut largie Source David Logan 1997 Business response to HIV AIDS Innovation amp Partnership ONUSIDA PWBLEF 40 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Guide n 4 Mobiliser des ressources non mon taires pour soutenir les projets les programmes et les organisations en partenariat B Ressources et comp tences La plupart des partenariats partent de l id e que la collaboration facilitera le d blocage et la mise en commun des ressources et sera de ce fait avantageuse pour tous Beaucoup portent sur les ressources financi res mais on s aper oit de plus en plus que les ressources humaines savoir faire comp tences les actifs physiques b timents et les r seaux contacts repr sentent une pr cieuse contribution L utilisation appropri e et efficace et la prise en compte des contributions apport es par chaque secteur et ou participant sont des l ments essentiels de la r ussite Les partenariats de lutte contre le VIH SIDA doivent donc bien conna tre la nature des ressources et des comp tences disponibles i Secteur priv Beaucoup d entreprises sont capables d apporter une contribution majeure En effet elles poss dent d immenses ressources certaines ont un revenu annuel sup rieur au produit int rieur brut de nombreux FIGURE 13 Ressources du secteur priv disponibles pour les partenariats et l
125. n des activit s pr vues ou bien perdre leur dynamisme en raison d un manque de leadership ou d un conflit d objectifs L essentiel est la clarification des responsabilit s de chaque partenaire et un certain degr de participation la prise de d cision Ceci n cessite une communication claire des d cisions des points d action et des r f rences du fait que de nombreux partenariats mettent en jeu diff rents secteurs et donc diff rentes m thodes de travail RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 43 5 R SULTATS La culture des entreprises repose sur la performance Si elles ne peuvent pas voir clairement et mesurer l impact des ressources qu elles apportent elles h sitent s engager dans le travail sur le VIH SIDA Pour qu elles optimisent leurs ressources il faut que les initiatives aient d fini pr cis ment les buts et les indicateurs de performance leur permettant d valuer la r ussite In vitablement elles s int resseront davantage aux domaines qui pr sentent des avantages la fois pour elles et pour la soci t Plus la menace que fait peser le VIH SIDA est proche des int r ts commerciaux qui leur tiennent c ur plus elles verront les avantages d une riposte En revanche plus leur activit s loigne des actions touchant les parties prenantes pour se rapprocher de la pure philanthropie moins les avantages mesurables seront vidents pour elles surtout si elles pratiquent la p
126. n qu il tende son travail d autres r gions du district de Madurai Le Women in Prostitution Project Projet Femmes prostitu es Activit s de sensibilisation d assistance m dicale et de conseil en mati re de VIH SIDA destin es aux professionnelles du sexe dans le sud du district de Madurai et organis es par des ducateurs pour les pairs Toute l quipe f minine du projet travaille avec un r seau de professionnelles du sexe des maisons de passe des prox n tes et leurs clients pour promouvoir l utilisation de pr servatifs par le biais d id es ducatives et novatrices sur le port de pr servatifs par les professionnelles du sexe Fourniture de m dicaments antir troviraux En collaboration avec la Facult de m decine de Chennai Teddy Exports procure de l AZT 3TC 17 patients atteints de VIH SIDA dans un centre de soins de jour 3 R sultats et le ons Les projets d ducation de pr vention et de soins sont suivis sur un rythme mensuel et les le ons tir es des programmes de formation et de conseil utilis es pour am liorer constamment l efficacit des projets Contrairement la plupart des entreprises qui ne seraient pas pr tes accorder un tel pourcentage de leurs ressources aux projets assise communautaire Teddy Exports se caract rise par sa volont de lancer des initiatives qui se basent sur des outils cr atifs bon march pour assurer leur durabilit et leur reproductibilit
127. naissances du comportement et des attitudes En 1999 ce programme a co t AIA environ 3 3 millions de baht environ 85 000 dollars y compris les frais de d veloppement AIA s aper oit que les assur s actuels et potentiels doivent disposer des moyens techniques n cessaires pour mettre en uvre des programmes de lutte contre le VIH SIDA ainsi que des informations leur permettant de bien comprendre les avantages qui en r sultent pour l entreprise et pour la communaut Son exp rience a montr que pour cela la meilleure m thode est d tablir des partenariats avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales sp cialis es dans la riposte au VIH SIDA 3 R sultats et le ons Le Programme d valuation et d accr ditation en tant ses d buts il ne peut pas encore tre valu quant son efficacit Il constitue cependant un excellent exemple de la fa on dont les entreprises s aper oivent que le VIH SIDA affecte les pratiques li es leur activit principale puis mettent au point des m canismes novateurs pour lutter contre ses r percussions tant conomiques qu humaines AIA voit dans ce programme plusieurs avantages tout d abord les gains en termes de perception positive de la part du public qui est l image d une entreprise socialement responsable leader dans la riposte au VIH SIDA mais aussi une diminution des co ts directs paiements des assurances cons quence de la meille
128. nime par exemple en regroupant les donn es sur le taux d infection dans le personnel de fa on fournir des statistiques pr cises et circonscrites sans faire entorse la confidentialit Ces chiffres ont souvent une valeur inestimable pour le secteur public et les ONG surtout dans les pays en d veloppement o il est difficile d obtenir des statistiques valables De plus le simple fait de mettre en commun avec d autres organisations et des ONG les exp riences et les mat riaux en mati re de politique et de programmes de lutte contre le VIH SIDA est un apport consid rable pour tous les secteurs dans le cadre de la riposte la maladie voir Outil pour dirigeants p 24 Il permet en effet aux entreprises de gagner du temps Pune de leurs principales charges car il leur vite de r p ter les m mes activit s De plus la formation des ressources humaines la lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail ducateurs sp cialistes des soins de sant facilite l largissement de l ducation et de la pr vention aux communaut s locales Dans les r gions o le gouvernement est faible corrompu ou moribond le secteur priv est souvent la seule source de soins m dicaux pour les communaut s m me si sa pr sence ne doit pas entra ner l affaiblissement des services de sant publique Un travail en partenariat avec pour objectif de renforcer la capacit des services publics faire passer les messages et fournir les
129. nistes aboutissant g n ralement la mort En fonction de sa situation et de son environnement un sujet infect peut ne pr senter des sympt mes qu au bout d une dizaine d ann es La maladie est donc souvent bien implant e dans la population h te avant d tre reconnue Dans les pays en d veloppement le d lai entre l infection initiale et l apparition des sympt mes est beaucoup plus court ce qui est principalement d la plus forte pr valence des infections opportunistes et une possibilit r duite d acc s au traitement RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s TABLEAU 1 Principaux modes de transmission chez les adultes vivant avec le VIH SIDA R gion Mode de transmission Afrique subsaharienne h t ro Afrique du Nord et Moyen Orient CDI h t ro Asie du Sud et du Sud Est h t ro Asie de l Est et Pacifique CDI h t ro HSH Am rique latine HSH CDI h t ro Cara bes h t ro HSH Europe orientale et Asie centrale CDI HSH Europe occidentale HSH CDI Am rique du Nord HSH CDI h t ro Australie et Nouvelle Z lande HSH CDI HSH transmission sexuelle chez les hommes ayant des rapports avec des hommes CDI transmission par consommation de drogues injectables h t ro transmission h t rosexuelle Traitement Les progr s consid rables de la th rapie antir trovirale ont
130. nomique Nombre d employ s 26 000 Contact Rupam Nangia Senior Executive Employee Welfare Larsen amp Toubro Limited Powai Works Saki Vihar Road PO Box 8901 Mumbai 400 072 Inde 91 22 858 1401 91 22 858 1111 m pwd powai ltindia com 1 Motifs d action engagement s est maintenu jusqu aujourd hui par toute La soci t Larsen amp Toubro a pris conscience que le une s rie de programmes entre autres VIH SIDA mettait le secteur priv dans une situation vuln rable quand elle a d couvert dans le groupe d ge des Sensibilisation Portant l origine sur la formation de 18 35 ans une forte incidence du VIH qui mena ait la formateurs il s est d roul en anglais et dans la langue partie la plus productive de ses ressources humaines Elle locale et avait pour but de donner les connaissances les s est aper ue aussi qu en Inde le manque d infrastructures comp tences et la sensibilit n cessaires pour diriger les m dicales de bonne qualit la disposition de la majorit programmes de sensibilisation au VIH SIDA Depuis sa de la population s ajoute l absence de tout traitement cr ation plus de 200 programmes de formation ont t curatif la pr vention tait donc le meilleur moyen pour organis s ils ont concern 85 formateurs et travailleurs elle de contribuer la lutte contre la propagation du sociaux et couvert environ 10 000 employ s 4500 VIH SIDA Elle a cherch atteindre ce
131. ns la lutte contre le VIH SIDA comme le montrent le chapitre pr c dent et les Profils de cette publication Dans la plupart des actions des entreprises l un des th mes pr dominants est l accent mis sur le travail en partenariat avec les organismes multilat raux et bilat raux les gouvernements nationaux et locaux les institutions de la soci t civile et les autres entreprises La force de ces partenariats r side dans la compl mentarit entre les moyens du secteur priv en mati re d organisation et de communication et les comp tences sociales et m dicales des autres secteurs L action conjointe permet aux participants de mettre sur pied des initiatives de lutte contre le VIH SIDA qui satisfont les pr occupations individuelles tout en d bouchant sur des r ponses collectives plus efficaces gr ce une meilleure coordination et la mise en commun des ressources Les partenariats de lutte contre le VIH SIDA peuvent prendre diff rentes formes avec tout un ventail de participants de structures d objectifs et de r sultats L exp rience montre cependant qu il est possible de d finir des composantes interd pendantes qui assurent leur r ussite depuis les stades initiaux de l laboration jusqu aux actions apprentissages et adaptations ult rieurs Le Copenhagen Centre s est Partenariat Alliance intersectorielle dans laquelle des individus des groupes et des organisations se mettent d accord pour t
132. ns m mes sur lesquelles elles sont b ties savoir le capital humain 1 Nelson J amp Zadeck S 2000 Partnership Alchemy New Social Partnership in Europe The Copenhagen Centre 2 Les guides 1 5 sont extraits de Golden Rules for Managing Cross sector Partnerships in Tennyson R 1998 Managing Partnerships The Prince of Wales International Business Leaders Forum 3 Pisani E 1999 Agir vite pour pr venir le SIDA le cas du S n gal ONUSIDA 4 The Prince of Wales International Business Leaders Forum a effectu des recherches novatrices sur l efficacit des partenariats intersectoriels II a tudi 50 multinationales Building competitiveness and communities Jane Nelson 1998 en collaboration avec la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le D veloppement Egalement en collaboration avec la Banque mondiale il a effectu des recherches sur les quatre continents pour mesurer l impact des structures de partenariat et mis au point des outils d valuation permettant de mesurer leur efficacit Measuring Impact IBLF WB 2000 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 45 46 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Profils des activit s des entreprises en riposte au VIH SIDA es chapitres pr c dents ont fait ressortir l ventail d actions mises en uvre par les entreprises contre le VIH SIDA Les Profils de ce chap
133. ntages de la formation des pompistes s tendront un public beaucoup plus large car les stations services sont souvent des points focaux o les professionnel le s du sexe entrent en contact avec leurs clients notamment les camionneurs qui peuvent tre des vecteurs majeurs du VIH SIDA The Shell Company of Thailand a pu constater en outre les avantages de l ducation en mati re de VIH SIDA sur le lieu de travail notamment pour le personnel am lioration et maintien du moral et de la productivit alors que l inaction aurait pu avoir de graves cons quences pour ses activit s commerciales 76 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Collaboration entre entreprises Coalitions d entreprises contre le VIH SIDA ensemble du monde SENSIBILISATION ET ACTION CONCERTEES Description des entreprises Les coalitions d entreprises qui se sont r unies de mani re sp cifique autour du VIH SIDA ont pris diff rentes formes et structures Certaines sont des partenariats informels d autres des ONG d clar es avec des droits d adh sion Il n est pas possible de dire quelles sont les plus efficaces car chacune est structur e et agit conform ment ses attributions et des niveaux diff rents local national et international Contact Julian Hussey Secretariat Global Business Council on HIV amp AIDS New City Cloisters 196 Old Street Londres EC1V 9FR
134. o ts de production a un impact non seulement sur les marges b n ficiaires actuelles mais aussi sur les b n fices futurs par le fait qu elle diminue leur capacit investir pour am liorer leur productivit se d velopper assurer la recherche et le d veloppement ainsi que pour former et soutenir les employ s Comme on le voit sur la figure 4 le VIH SIDA augmente les co ts de plusieurs mani res i Recrutement et formation le renouvellement du personnel et la perte des comp tences s accentuant les besoins de recrutement et de formation augmentent Il peut devenir n cessaire d avoir recours des heures suppl mentaires pour compenser les fluctuations et les pertes de personnel d largir la base de comp tences par des strat gies de multi comp tences et de rotation et de suivre de pr s les ressources humaines Enfin une p nurie de travailleurs comp tents entra ne un accroissement des co ts de formation et parfois des revendications d augmentation de salaire ii Couverture des assurances et pensions pour l entreprise les primes des assurances sur la vie et les charges li es aux fonds de pension augmentent en raison des retraites et des d c s pr matur s Ce ph nom ne est particuli rement probl matique dans les conomies avanc es o ces avantages sont plus d velopp s Au Zimbabwe par exemple sur une p riode de deux ans le VIH SIDA a fait quadrupler les primes des assurances vie 5 iii Gesti
135. ofil 7 Chevron Nigeria Ltd Nig ria Programmes d ducation et de pr vention 60 Profil 8 Standard Chartered Bank Royaume Uni Politique de lutte contre le VIH SIDA et programme de sensibilisation 62 Profil 9 Association internationale de l h tellerie et de la restauration Guide du VIH SIDA sur le lieu de travail pour l industrie de l accueil 64 Profil 10 Anglo Coal Afrique du Sud Programmes polyvalents d ducation de pr vention et de soins 66 Profil 11 Eskom Afrique du Sud Programmes d ducation et de pr vention et surveillance 68 Profil 12 ALMS R publique tch que Site web offrant un service d information sur la pr vention du VIH SIDA 70 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Profil 13 Teddy Exports Inde Campagnes d ducation sur le lieu de travail et dans les communaut s locales 71 Profil 14 Bristol Myers Squibb Company Etats Unis d Am rique Soins et soutien aux femmes et aux enfants vivant avec le VIH SIDA 73 Profil 15 The Shell Company of Thailand Tha lande Projet d ducation par les pairs aux stations service 75 Profil 16 Coalitions d entreprises contre le VIH SIDA ensemble du monde Sensibilisation et action concert es 77 Profil 17 Alliance internationale contre le VIH SIDA Partenariats entre organisations non gouvernementales et entreprises 79 FIGURES Figure 1 Estimation de l esp rance de vie avec et sans SIDA 2010 9 Figure 2 Estimation du nombre d adultes et d enfants vivant
136. olitiques et des programmes sur le lieu de travail La strat gie employ e peut comporter plusieurs phases 1 Minimiser communiquer la politique proposer des mat riaux et des activit s p dagogiques proches des utilisateurs notamment dans leur langue et culturellement adapt s pour la pr vention du VIH SIDA et la cr ation d un environnement non discriminatoire assurant la confidentialit G rer outre les pratiques administratives communes conformes aux principes directeurs ci dessus il est important d informer en permanence toutes les parties prenantes de la n cessit pour l entreprise de mettre en place une politique et des programmes afin de s assurer qu elles vont continuer collaborer la riposte au VIH SIDA Surveiller la nature dynamique du VIH SIDA en termes de connaissances d impact et de pratiques reconnues oblige suivre et r examiner r guli rement les programmes et les informations m dicales Une riposte au VIH SIDA plus strat gique et plus fructueuse pourrait comporter les autres avantages d finis dans le tableau Il faut galement veiller s engager dans des activit s de proximit dans la communaut sensibilisation information ducation pr vention et soins CONTACT ASSISTANCE t l phone adresse lectronique site web 1 Conseils et supervision des programmes sur le lieu de travail Projet AIDSCAP de pr vention et de lutte contre le SIDA 103 5169779 service
137. on au personnel de manuels exposant les faits en mati re de VIH SIDA et la mise disposition d affiches et de prospectus dans l espace r serv au public Le plan a t labor en collaboration avec d autres entreprises notamment Levi Strauss et Glaxo Wellcome et des ONG qui ont apport conseils et mat riaux La banque a ensuite mis son plan disposition des soci t s internationales et r gionales travaillant en Afrique concurrents banques nationales associations de banquiers ONG A l heure actuelle le programme de sensibilisation a t exp riment et mis en uvre dans les 12 pays cibles d Afrique L objectif est d tendre ces campagnes en faisant des pr sentations aux clients et aux principales parties prenantes 3 R sultats et le ons Etant donn que la mise en uvre du programme en est ses balbutiements il est difficile d valuer son efficacit et son impact Des syst mes de surveillance ont t mis en place par l interm diaire de formulaires de r ponse valuation du risque pour les activit s dans les pays qui doivent tre remplis chaque trimestre Il y a cependant un certain nombre de facteurs que la Standard Chartered Bank a jug s importants dans sa riposte au VIH SIDA 1 L engagement de la direction y compris le directeur g n ral et les directeurs d agence dans le leadership La Standard Chartered Bank a r solu ce probl me par la communication avec ses employ
138. on d une pid mie une attitude consistant nier les risques actuels ou futurs pour le d veloppement conomique et refuser d agir en RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 17 FIGURE 5 Croissance typique du VIH dans un pays FIGURE 6 Courbe th orique du co t des actions d Afrique australe contre le VIH SIDA pour les entreprises me gt 20 pe D gt S n D 2 5 TD lt absence de r ponse r ponses pr coces Co ts financiers 10 Ann es E gt Temps en ann es Source D apr s Aventin L amp Huard P 1998 VIH SIDA et entreprise en Source Banque mondiale 2000 HIV AIDS in Africa World Bank Africa Afrique Document de travail n 19 Gestion des Transformations sociales Region Quartely Newsletter vol Il f vrier mars 2000 UNESCO 18 cons quence peut avoir de graves r percussions Un taux de pr valence bas s il n est pas ma tris se transforme rapidement en un taux lev d infection avec les co ts sociaux et conomiques qui en d coulent A un niveau plus macro conomique les actions d envergure mises pr cocement en place au S n gal Afrique de l Ouest par une ducation et une pr vention en mati re de VIH SIDA se sont traduites par le taux d infection le plus bas de l Afrique subsaharienne Gr ce un leadership politique et l optimisation des structures d information et de services existantes le S n gal a pr
139. on de commencer Bill Roedy Pr sident de MTV Networks International Pr sident du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Ambassadeur de l ONUSIDA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Sommaire Introduction CHAPITRE 1 LE VIH SIDA UN DEFI MAJEUR 1 1 Caract ristiques du VIH SIDA 7 2 Tendances mondiales et r gionales 8 3 Facteurs influen ant la propagation du VIH SIDA 10 A Ignorance et d ni 10 B Augmentation de la mobilit et de l industrialisation 10 4 La riposte du secteur public et du secteur but non lucratif 11 CHAPITRE 2 L IMPACT DU VIH SIDA SUR LES ENTREPRISES 13 1 Impact macro conomique 13 2 Impact sur chaque entreprise individuellement 14 A Baisse de productivit 15 i Augmentation de l absent isme 15 ii D sorganisation 16 B Augmentation des co ts 16 3 Faible taux de pr valence et inaction 17 CHAPITRE 3 LA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA 21 1 Activit principale de l entreprise 22 A Protection des employ s et de leur famille 22 B Protection des int r ts des entreprises 26 2 Partenaires commerciaux une riposte impliquant les multiples parties prenantes 27 Participation des petites et moyennes entreprises 27 i Action des petites et moyennes entreprises 27 ii Aide aux petites et moyennes entreprises tablissement de liens 28 a Partenariat direct avec chaque
140. on de la sant quand l entreprise prend en charge les soins m dicaux les co ts de ceux ci augmentent de mani re significative parall lement au taux de VIH SIDA Une tude portant sur une entreprise agricole au Kenya a montr que les d penses m dicales li es au SIDA ont d pass de plus de 400 les projections sans la maladie comme le montre la figure 4 A la longue cette RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s FIGURE 4 D penses m dicales d une entreprise agricole au Kenya avec et sans SIDA _ vI _ vI N A v TD N 2 z D n D N D 2 Nes gt 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 W Avec SIDA M Sans SIDA Source Rugalema G 1999 HIV AIDS and the commercial agricultural sector of Kenya Institut d tudes sociales La Haye augmentation des co ts risque d affecter le niveau de prestations qu une entreprise est capable de fournir ses employ s Mais les soins m dicaux ne constituent pas seulement des co ts ce sont aussi des investissements qui pr viennent ou limitent la maladie l absent isme et luttent contre les risques sanitaires des travailleurs Ce facteur concerne donc en premier lieu les pays o les soins de sant publique sont insuffisants et les soins priv s chers iv Frais d obs ques quand l entreprise prend en charge les frais d obs ques des employ s ce qui est le cas dans de nombreux pay
141. ondial dans la d couverte et le d veloppement de traitements contre le VIH SIDA Bristol Myers Squibb cherche activement participer la solution en apportant soins et soutien aux patients du monde entier D importants progr s ont t r alis s dans le traitement du VIH SIDA dans les pays industrialis s mais 95 des personnes infect es vivent dans le monde en d veloppement L entreprise a voulu r pondre au d fi du Secr taire g n ral des Nations Unies Kofi Annan apporter une contribution significative en s attaquant au VIH SIDA en Afrique Bristol Myers Squibb se rend compte que la pand mie est trop importante pour l ignorer et trop complexe pour que quelqu un r solve seul le probl me elle doit tre combattue par des partenariats public priv L entreprise a galement pris conscience de la vuln rabilit particuli re des femmes au VIH SIDA li e leur moindre pouvoir dans les n gociations conomiques politiques et sexuelles L impact sur les enfants en particulier par la perte de leurs parents la suite de la maladie constitue pour elle une autre priorit 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA Bristol Myers Squibb est responsable depuis de nombreuses ann es d une importante activit contre le VIH SIDA au niveau mondial dans les domaines de l ducation des RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s patients de la recherche clinique et de la formation de prestataires d
142. ondiale au VIH SIDA Centre d Information ONUSIDA 20 avenue Appia CH 1211 Gen ve 27 Suisse T l 41 22 791 3666 Fax 41 22 791 4187 M l unaids unaids org Site web www unaids org Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA GBC a t fond pour intensifier et am liorer la riposte des entreprises aux probl mes pos s par le VIH et le SIDA Reconnaissant qu aucun secteur n est capable de se charger seul de cette t che un groupe de chefs d entreprises d j actifs sur le terrain s est r uni en 1997 pour inciter les entreprises agir dans la mesure du possible en ajoutant et en associant leurs efforts ceux des organisations gouvernementales et non gouvernementales Les membres du Conseil repr sentent tout un ventail de r ponses des entreprises au VIH et au SIDA sur le lieu de travail dans les communaut s les plus proches et au del Ils unissent leur voix afin d encourager les autres suivre leur exemple et constituer un point central qui leur permettra de confronter leurs exp riences de proposer des mod les de bonnes pratiques et d assurer la qualit du d bat Par l interm diaire de ses partenaires et d autres organismes y compris l ONUSIDA le Conseil s attaque aux plus grands d fis pos s par l pid mie notamment en participant au Programme international sur le SIDA en Afrique Le syst
143. ongue date aux principes con us pour guider les responsables de la sant au travail 2 Education et formation des employ s en mati re de VIH La Standard Chartered Bank Royaume Uni a t s lectionn e pour son investissement dans un programme complet d ducation par les pairs lanc en Afrique Profil 8 3 Mesures permettant de garder et de recruter les personnes vivant avec le VIH SIDA deux r compenses ont t d cern es la premi re aux architectes du BEHE Autriche en reconnaissance du r le important jou par les petites entreprises l autre Lego Danemark pour son soutien un employ qui d sirait garder son emploi malgr une incapacit temporaire travailler plein temps Dans les pays o le taux de pr valence du VIH est lev la principale motivation des entreprises est toujours de minimiser l impact du VIH SIDA sur leurs activit s et leurs employ s C est la premi re raison pour laquelle Anglo Coal Profil 10 et Eskom Profil 11 Afrique du Sud ainsi que la Standard Chartered Bank Royaume Uni Profil 8 ont mis sur pied d importantes campagnes d ducation par les pairs et de pr vention l intention de leurs employ s et d pendants Ces campagnes ont fortement sensibilis le personnel au probl me du VIH SIDA Eskom a d tect un taux de pr valence inf rieur aux pr visions qui avaient t faites avant ses campagnes de pr vention long terme Ces entreprises ont compris
144. onstituent la majorit des activit s commerciales et des sources demploi En outre de par la tendance des syst mes mondiaux de production et de commerce la sp cialisation la passation de contrats et la sous traitance l importance des PME s accro t par rapport celles des GE et des cha nes de distribution Avec cette volution des structures organisationnelles des GE la rentabilit des entreprises d pend de plus en plus de la bonne performance de toutes les autres entit s intervenant dans leurs activit s C est pourquoi tant donn l impact du VIH SIDA sur les co ts et la productivit des entreprises il est essentiel que les PME ripostent l pid mie et qu on les aide s en donner les moyens Malgr les difficult s elles ont lanc des actions novatrices aussi bien ind pendamment qu en partenariat avec de grandes entreprises des ONG et des organisations gouvernementales Les diff rents m canismes de ces actions sont pr sent s dans la figure 8 et d crits ci dessous i Action des petites et moyennes entreprises En principe les PME ont les m mes raisons de riposter au VIH SIDA que les grandes entreprises et les autres parties prenantes Quand elles emploient peu de personnel elles ont encore plus besoin de r agir car la perte d un seul employ est souvent beaucoup plus catastrophique pour elles que pour les GE L adoption de politiques de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail devrait
145. op in Japan a amen les campagnes dans ses magasins dans le but d int grer le VIH SIDA l environnement de tous les jours Point int ressant ces activit s sur les lieux de vente permettent de toucher les femmes qui au Japon sont souvent exclues des discussions sur le VIH SIDA en particulier sur la sexualit et la consommation de drogues Chaque ann e la campagne a port sur un probl me ou une organisation en rapport avec le VIH SIDA et a co t environ 1 4 million de yens environ 13 000 dollars En 1997 The Body Shop in Japan a tabli un partenariat avec le HIV and Human Rights Information Centre Centre d information sur le VIH et les droits de l homme ONG locale qui soutient les personnes vivant avec le VIH SIDA L entreprise lui a fait don de 25 des ventes de l un de ses produits et a distribu gratuitement aux clients les pr servatifs et les informations sur le VIH SIDA que l ONG lui avait fournis En 1998 la campagne a cherch attirer l attention sur la pand mie mondiale en donnant aux clients des informations fournies par l ONUSIDA L entreprise a aussi collabor avec Levi Strauss in Japan pour cr er et vendre des t shirts portant un message en rapport avec le VIH SIDA et a fait don des b n fices une ONG tha landaise En 1999 The Body Shop in Japan a soutenu une ONG qui travaillait avec les personnes vivant avec le VIH SIDA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons
146. or sa premi re initiative de lutte contre le VIH SIDA en 1993 en commen ant par un projet de politique en mati re de maladies potentiellement mortelles et par la cr ation d un forum paritaire charg d tudier les futures strat gies Cette approche large est particuli rement utile en raison de la pr valence croissante des maladies opportunistes comme la tuberculose associ e au VIH SIDA surtout dans les pays en d veloppement o la vuln rabilit la maladie est importante L autre int r t de cette approche est qu elle impliquait la participation de toutes les parties prenantes chaque mine a form un comit SIDA comprenant des repr sentants de la direction des employ s des syndicats et des groupes d int r t communautaires La gestion d ensemble de l initiative a t prise en charge par un comit SIDA multidisciplinaire bas au si ge de l entreprise Ce comit a labor un mod le de pr vention et de prise en charge du VIH SIDA qui devait servir de guide pour les comit s SIDA des diff rentes mines et leur permettre d adapter leurs strat gies de pr vention leurs besoins et leur situation propres Les conseils portaient sur la surveillance des indicateurs statistiques absent isme infections opportunistes et distribution de pr servatifs le traitement des infections opportunistes la distribution de pr servatifs et les services de conseil pour les employ s et leurs partenaires
147. pauvret l analphab tisme et le statut de la femme Deux ont t d terminants dans la propagation mondiale de la maladie et rev tent une importance particuli re pour les entreprises A L ignorance et le d ni B L augmentation de la mobilit et de l industrialisation A Ignorance et d ni De nombreuses personnes surtout dans le monde en d veloppement sont encore insuffisamment ou mal inform es sur la nature du VIH SIDA et n ont que peu acc s des mesures pr ventives Les id es fausses abondent sur la transmission du VIH transmission par le partage des aliments des r cipients et des v tements par les baisers et les piq res de moustiques absence de transmission par un seul rapport sexuel non prot g ou par un rapport avec un partenaire apparemment en bonne sant Ces id es fausses entre autres sont courantes dans toutes les parties du monde Les croyances erron es ont amen les gens non seulement exclure ceux qui sont infect s mais aussi ne pas prendre de pr cautions pour se prot ger contribuant ainsi involontairement la propagation de la maladie De par leur audience et leur influence consid rables mais aussi par le marketing les entreprises constituent l une des plus grandes sources d information certains points de vue leur position est tr s particuli re Leur fa on d aborder et de pr senter les probl mes du VIH SIDA peut constituer une force de premier plan pour changer les
148. pes vuln rables et s adaptent l volution d mographique de la maladie qui dans certains r gions se d place vers les femmes et les enfants voir notamment le Profil 14 sur Bristol Myers Squibb En Inde par exemple une coalition d entreprises dirig es par de jeunes hommes d affaires de Delhi a fait don de t l phones et de lignes t l phoniques un projet d nomm Youth Reach Toucher les jeunes qui visait les groupes marginaux des zones urbaines Ce projet tait mont en partenariat avec le Naz Foundation Indian Trust une organisation de lutte contre le VIH SIDA qui a fourni le personnel n cessaire un service t l phonique d aide confidentielle 4 SENSIBILISATION ET LEADERSHIP Les entreprises se trouvent dans une position sans quivalent pour encourager les efforts de pr vention du VIH SIDA Si les communaut s la population les autres entreprises et les gouvernements s aper oivent qu elles jugent important de riposter la maladie le travail de sensibilisation en sera norm ment facilit La plupart des soci t s pr sent es dans ce rapport veulent faire uvre de pionnier en incitant le monde des affaires entreprendre des actions contre le VIH SIDA Certaines multinationales en vue Levi Strauss The Body Shop Glaxo Wellcome Tata sont depuis longtemps consid r es comme des l ments cl s de cette riposte FIGURE 9 Principales le ons tir es de l exp rience des entreprises en mati
149. pr s de son personnel et soutenir les personnes vivant avec la maladie g n ralement en collaboration avec la Polish Foundation for Humanitarian AIDS Res Humanae Fondation polonaise pour le SIDA humanitaire Dans ce cadre il a organis notamment les activit s suivantes e En d cembre 1998 il a h berg la 5e Conf rence des personnes vivant avec le VIH SIDA famille et soci t Cette conf rence rassemblait des professionnels du domaine m dical et social et des responsables communautaires dans le domaine du VIH SIDA venant de Pologne et d Europe de l Est L h tel a fourni une aide financi re par le biais de tarifs r duits et de services d appoint En ao t 1999 le Warsaw Marriott a soutenu et abrit la 9e Conf rence internationale des personnes vivant avec le VIH SIDA Cette conf rence a r uni pr s de 500 d l gu s venant de plus de 60 pays dont la plupart taient s ropositifs L encore l h tel a aid la conf rence en mettant sa disposition des pi ces suppl mentaires en accordant des tarifs r duits pour la location des salles en pr tant gracieusement le mat riel et en proposant des repas prix r duit Il avait organis l intention du personnel une formation en mati re de VIH SIDA dans le but de le sensibiliser ces probl mes aussi bien pour la conf rence que pour leur propre information et que pour les futurs h tes L h tel depuis cette date a lanc un progr
150. r au probl me du VIH SIDA Leur bon fonctionnement et leur rentabilit d pendent d un r seau efficace de fournisseurs et de services dont la majorit sont des PME Les cons quences long terme du VIH SIDA auxquelles une entreprise risque d tre confront e sont une flamb e des prix et une baisse de productivit des PME associ es Face ce probl me les GE ont deux options possibles tablir un partenariat direct avec chaque PME individuellement ou coop rer entre elles pour aider les PME a Partenariat direct avec chaque petite ou moyenne entreprise individuellement La majorit des GE n ont pas encore compris que le VIH SIDA pouvait avoir un impact indirect sur leurs activit s commerciales par le biais de l impact sur leurs fournisseurs et sur les entreprises associ es Elles ont entre autres choix la possibilit d largir leurs programmes d ducation de pr vention et de soins m dicaux leurs partenaires commerciaux directs Au minimum elles peuvent se contenter sans demander de contrepartie financi re de les sensibiliser et de les conseiller afin qu ils mettent en place des actions et informations appropri es en mati re de politique de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail L un des rares mais plus anciens exemples de ce type de partenariat est The Body Shop et ses fournisseurs en particulier Get Paper Industries producteur de papier au N pal Depuis un certain nombre d ann es The Body Shop propose
151. ratiques li es l activit principale pour encourager les autres entreprises r agir peut tre facilement reproduit dans les secteurs des assurances et de la banque 2 PARTENAIRES COMMERCIAUX UNE RIPOSTE IMPLIQUANT LES MULTIPLES PARTIES PRENANTES Etant donn l importance et la complexit croissantes des diverses parties prenantes dans l conomie mondiale les entreprises doivent pr server leurs partenaires commerciaux directs de l impact du VIH SIDA afin d tre pr tes r agir de rester comp titives et de maintenir leur r putation Ces partenaires sont leurs r seaux de fournisseurs et de services constitu s en majorit de petites et moyennes entreprises et leur client le A Participation des petites et moyennes entreprises Jusqu pr sent pour la plupart des actions lanc es par les entreprises contre le VIH SIDA les priorit s et les informations disponibles concernaient essentiellement les grandes entreprises nationales et multinationales GE Cette tendance est surtout li e leur capacit mettre en uvre des interventions cons quence de leurs disponibilit s en capital et de leur acc s l information mais elle refl te aussi leur visibilit publique et le d veloppement de leurs moyens de communication Il est tr s important que les petites et moyennes entreprises PME ripostent aussi au VIH SIDA car dans la plus grande partie du monde notamment dans les pays en d veloppement elles c
152. ravailler ensemble afin de remplir une obligation ou d entreprendre une t che sp cifique partager les risques et les b n fices et r examiner r guli rement les relations en r tudiant leur accord chaque fois que n cessaire Tennyson R Managing Partnerships The Prince of Wales International Business Leaders Forum 1998 aper u que ces composantes pouvaient se subdiviser en contexte but participants organisation et r sultats comme le r sume la figure 10 La r ussite d pend de la qualit de ces composantes et des relations entre elles Ce chapitre d crit le chemin vers la r ussite d un partenariat en riposte au VIH SIDA FIGURE 10 R sum des principales composantes dynamiques et les organisations se r unir capacit comprendre et r valuer en permanence le CHANGEMENT DE CONTEXTE et son influence sur le partenariat 1 Reconnaissance par tous les participants des MOTIVATIONS et des DETONATEURS qui ont amen les individus contexte pour la soci t r sultats escompt s et les d lais Accord sur la PORT E et la complexit des lieux et des niveaux d action sur les diverses fonctions les types de Clart et ouverture concernant les attentes et les pr occupations individuelles avec un accord sur un BUT COMMUN et sur des PREOCCUPATIONS COMMUNES En bref synergie entre les avantages pour les participants et les b n fices d autre part
153. re de riposte au VIH SIDA Engagement de la direction directeur g n ral conseil d administration et cadres et compr hension du personnel tous les niveaux notamment par l expos des raisons de riposter au VIH SIDA Mise au point d initiatives mettant en rapport les comp tences principales et le savoir faire technique de l entreprise avec les besoins du public cible Engagement concert permettant d agir avec une efficacit r elle de sortir du lieu de travail et de s attaquer aux probl mes de la communaut locale Mise en vidence des co ts et des b n fices pour l entreprise et preuve de l engagement des ressources humaines dans les initiatives de lutte contre le VIH SIDA Mise en place d une approche consultative aupr s de toutes les parties prenantes notamment avec la participation des personnes vivant avec le VIH SIDA afin de bien cibler les initiatives et de d finir les priorit s Etablissement de partenariats avec les ONG et les organisations gouvernementales et intergouvernementales susceptibles d apporter le savoir faire et les connaissances n cessaires pour s attaquer au probl me du VIH SIDA et amplifier la riposte Participation d ducateurs porte parole pour les pairs issus des groupes cibles la diss mination de l information en mati re d ducation et de pr vention Utilisation d outils cr atifs peu co teux assurant la durabilit et la reproductibilit Surveillance continue et r
154. remise sur le montant des primes aux entreprises qui mettent en place des politiques et des programmes d ducation en mati re de VIH SIDA sur le lieu de travail L objectif premier de ce programme est de lutter contre la maladie et la discrimination sur le lieu de travail par des mesures incitatives d ordre financier Par un syst me d accr ditation indexant l importance des programmes mis en uvre par les assur s sur le lieu de travail et dans les communaut s ces entreprises b n ficient d une assurance vie de groupe dont les primes sont cr dit es de 5 10 En fonction du score d accr ditation valu par la TBCA trois pourcentages 5 7 et 10 sont propos s pour les activit s de lutte contre le VIH SIDA ci dessous Politique Formation du personnel Information et ducation du personnel Confidentialit Collaboration des employ s vivant avec le VIH SIDA Politiques proc dures assurant un environnement favorable aux personnes vivant avec le VIH SIDA Assistance aux employ s vivant avec le VIH SIDA Activit s dans la communaut L accr ditation est suivie par deux tapes d valuation une premi re au moment de l entr e dans le syst me et une seconde avant le renouvellement annuel de la police d assurance Cette fa on de proc der incite les entreprises am liorer leurs programmes car ceux ci sont valu s sur la base des progr s mesurables du personnel pour ce qui est des con
155. res de sant publique ont beaucoup de difficult s desservir Ces canaux parmi d autres pourraient tre utilis s dans le monde en d veloppement pour des campagnes de distribution de pr servatifs et d ducation Un certain nombre de producteurs de biens de consommation ont utilis leur r seau de distribution pour faire passer des messages de sant publique Mais les soci t s portant des noms de marques connus r pugnent souvent s associer trop ouvertement la pr vention du VIH SIDA en raison d id es fausses sur le mode de transmission chez les consommateurs alors qu elles sont l origine de quelques uns des programmes d ducation des consommateurs et d information sur les produits les plus pouss s et les plus largement diss min s Malgr tout quelques unes ont r agi Par exemple les producteurs de boissons alcoolis es se sont inqui t s du probl me du VIH SIDA parce que leurs principaux consommateurs cibles sont les jeunes adultes susceptibles d avoir des comportements sexuels risque Elles ont fait passer des messages de sexualit sans risque et aid distribuer des pr servatifs Les Brasseries Molson du Canada participent depuis longtemps la lutte contre le VIH SIDA en parrainant des manifestations de sensibilisation la maladie et des campagnes publicitaires qui touchent des millions de personnes Profil 6 En Inde la Society for Alcohol and Social Policy Initiative Soci t pour l initiat
156. rincipales le ons tir es et proposent des mod les de bonnes pratiques RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 5 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Le VIH SIDA un d fi majeur e virus de l immunod ficience humaine VIH qui est l origine du SIDA a t identifi en 1983 Depuis il s est r pandu dans le monde entier provoquant une des pid mies mondiales les plus graves de l poque moderne Au d but la riposte a t men e par le secteur public et le secteur but non lucratif qui ont mobilis des ressources humaines et financi res de plus en plus importantes afin de combattre la maladie pour laquelle il n existe pas encore de traitement curatif Le secteur priv prend peu peu conscience de l impact du VIH SIDA sur la main d uvre les syst mes de production les march s et les communaut s locales dans lesquelles il d ploie ses activit s Ce premier chapitre r sume quelques unes des informations g n rales les plus importantes sur le VIH SIDA ainsi que les tendances mondiales et r gionales il d crit la riposte du secteur public et du secteur but non lucratif ainsi que leur collaboration croissante avec le secteur priv 1 CARACTERISTIQUES DU VIH SIDA Types Il existe plusieurs souches connues de VIH avec un certain nombre de sous types g n tiques m me si l importance pid miologique de certaines d entre elles n est p
157. riposter de mani re durable long terme que si toutes les parties prenantes direction cadres personnel actionnaires sont convaincues du bien fond de l action L l ment d cisif est un leadership engag et comp tent comme le montrent de nombreux profils pr sent s dans ce rapport ii La bonne connaissance des r percussions sp cifiques du VIH SIDA sur une entreprise et des conditions de leur manifestation mode de transmission par exemple est un facteur essentiel la mise en uvre d actions efficaces en termes de politiques et de programmes Au del de impact macro conomique sur les march s la main d uvre l pargne et les investissements d crit ci dessus on peut d finir deux grands types de cons quences du VIH SIDA sur les activit s de chaque entreprise A Baisse de productivit B Augmentation des co ts Les principes de base du commerce associ s une vaste exp rience d montrent nettement l existence d un lien direct entre le VIH SIDA la baisse de productivit l augmentation des co ts de production et la diminution des b n fices des entreprises Par exemple une tude financ e par PUSAID portant sur une compagnie de transport au Zimbabwe a estim que le co t total de la maladie pour la compagnie quivalait 20 de ses b n fices 3 Dans ce cas plus de la moiti des co ts taient li s aux d c s Cette 14 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s FIGURE
158. rketing li la cause appel Molson Partners in the fight against AIDS Molson partenaires dans la lutte contre le SIDA Ce programme a pour but de soutenir les organisations de prise en charge SIDA assise communautaire qui organisent des actions de sensibilisation au VIH SIDA ainsi que d inciter le secteur priv apporter son soutien Les activit s sont li es diverses manifestations et organisations Par exemple en 1996 Molson est devenu le commanditaire fondateur national du Marchethon du SIDA une campagne nationale de sensibilisation du public La premi re ann e l entreprise est entr e en partenariat avec la Soci t canadienne du SIDA et Publicit MacLaren McCann pour r aliser la radio la t l vision et par voie de presse une campagne qui a touch plus de 18 millions de Canadiens En 1999 110 communaut s ont particip au Marchethon qui a recueilli plus de 10 millions de dollars canadiens pour l appui aux services de soins de traitement et de soutien et aux programmes d ducation et de pr vention locaux Molson s est engag dans un leadership long terme L entreprise a ax son soutien sur les spectacles qui attirent leur public cible tels que le festival de rock annuel auquel participent les plus grandes vedettes de la musique du Canada afin de sensibiliser et de collecter de l argent pour les groupes communautaires de lutte contre le SIDA Elle s est galement engag e
159. ropagation du VIH SIDA dans son personnel Elle a galement pris conscience du manque d informations disponibles dans les communaut s locales ce qui associ son engagement dans l aide ces derni res l a pouss e tendre ses actions l ext rieur du lieu de travail 2 Riposte de l entreprise au VIH SIDA partir de 1997 Chevron Nigeria s est engag dans tout un ventail d activit s d ducation en mati re de VIH SIDA qui faisaient partie du Chevron Workplace AIDS Prevention 2600 1600 directs 1000 contractuels Program CWAPP Programme Chevron de pr vention du SIDA sur le lieu de travail A la suite d une tude l entreprise s est aper ue qu elle avait besoin d activit s cibl es sur mesure pour satisfaire les exigences de ses diff rents groupes d employ s notamment les travailleurs sur le terrain des communaut s locales et des professionnel le s du sexe Elle a mis en outre l accent sur l ducation des jeunes par le biais du Chevron Adolescent Reproductive Health Programme CHARP Programme Chevron de sant reproductive pour les adolescents qui comprenait divers ateliers et campagnes notamment des clubs de sant et un festival annuel le Youth Festival of Life Festival de la vie pour la jeunesse En janvier 2000 elle a organis un atelier afin d avoir l opinion des jeunes ayant particip aux programmes d ducation d valuer l efficacit de ses activit
160. rs et dans l environnement local de l entreprise 38 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s principale partenaires commerciaux communaut s et sensibilisation et leadership Dans chacun de ces domaines le partenariat tait g n ralement une composante essentielle des activit s mettant en jeu des actions concr tes et strat giques aux niveaux local national et international La figure 11 r sume les principales activit s pour lesquelles les entreprises peuvent participer des partenariats de lutte contre la maladie Dans ce processus l important est de bien conna tre les activit s pouvant tre men es bien par un partenariat et celles pour lesquelles l action individuelle est plus efficace Par exemple une action individuelle peut tre n cessaire quand la priorit est la vitesse d ex cution car l action collective ou concert e est in vitablement plus lente m me si elle est souvent plus durable long terme C est pourquoi il est n cessaire d identifier les besoins du partenariat R cemment la Standard Chartered Bank a labor une politique et une campagne d ducation et de sensibilisation en mati re de VIH SIDA reposant sur une tude r alis e l chelle du groupe dans 45 pays Profil 8 Elle avait demand cette tude dans l intention d identifier les politiques et les pratiques de lutte contre le VIH SIDA ainsi que la pr valence de la maladie dans s
161. s participer Elles ont aussi mis sur pied de vastes programmes destin s toucher les consommateurs et les communaut s locales par des initiatives de marketing li une cause et d investissement social Bien que l impact de ces r alisations n ait pas encore t parfaitement document certains signes montrent qu une pr vention sur le lieu de travail peut contribuer diminuer le niveau de l infection VIH Depuis la derni re dition de cette publication des progr s significatifs ont t accomplis ce qui se refl te dans le nombre de r alisations pr sent es Mais il reste beaucoup faire le but de la pr sente dition est de donner des conseils et de proposer des outils qui aideront les entreprises laborer elles m mes leurs programmes La d vastation entra n e par l pid mie actuelle de SIDA est sans quivalent c est un probl me dont l vidence P q personne n est capable de venir bout seul Les entreprises partenaires essentiels de la riposte peuvent faire la diff rence elles la font d j Mol ema Peter Piot James Wolfensohn Directeur ex cutif de l ONUSIDA Pr sident de la Banque mondiale ii RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Pr face de Bill Roedy Pr sident de MTV Networks International Pr sident du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA Ambassadeur de PONUSIDA Depuis deux d cennies qu il vit avec cette pid
162. s d Afrique subsaharienne le surco t peut tre consid rable L augmentation des frais d obs ques est due avant tout l l vation du taux de mortalit li e au VIH SIDA notamment dans les pays en d veloppement En Zambie par exemple la Barclays Bank a connu un taux de d c s en rapport avec le SIDA de 36 pour 1600 employ s taux 10 fois sup rieur celui de la plupart des soci t s am ricaines Les r percussions sur chaque entreprise individuellement varient en fonction d un certain nombre de facteurs dont les principaux sont la nature de l entreprise du secteur structure organisationnelle activit s le type de march du travail et les politiques mises en uvre sur le lieu de travail Par exemple dans les march s o il y a p nurie de main d uvre surtout qualifi e les co ts augmentent cause de plus grandes exigences salariales Il est noter que des taux de pr valence du VIH SIDA particuli rement lev s ont t observ s chez les employ s qualifi s et les cadres En outre les soci t s qui offrent leurs employ s des prestations telles que services de sant pensions assurances sur la vie et autres supportent des co ts variables qui d pendent directement du niveau de ces avantages 3 FAIBLE TAUX DE PREVALENCE ET INACTION L une des le ons les plus importantes est probablement pour tous les secteurs la cons quence de l inaction ou du rel chement de la vigilance Face l appariti
163. s est la d sorganisation la plus vidente et la plus souvent cit e car elle entra ne des co ts professionnels de formation sp cifiques Cette d sorganisation est aggrav e par la perte des connaissances tacites qui rel vent de l environnement professionnel social et culturel La fa on d valuer les entreprises voluant peu peu l importance relative des pertes de capital intellectuel s accro t ce dernier joue un r le de plus en plus grand par rapport au capital financier La transmission des comp tences et des connaissances devient plus difficile au fur et mesure que le renouvellement du personnel s acc l re le moral est parfois gravement touch par la perte des coll gues la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH SIDA et la d sorganisation des activit s professionnelles Ces facteurs organisationnels moins visibles qui se construisent avec le temps sont essentiels l efficacit et au rendement du personnel et par cons quent sa productivit Dans les petites entreprises les effets de ces pertes sont major s Pour toutes ces raisons m me dans les zones de fort taux de ch mage qui constituent potentiellement un vaste r servoir de main d uvre la perte des comp tences et des connaissances visibles et invisibles est une raison majeure de riposter la menace que constitue l impact du VIH SIDA sur le lieu de travail B Augmentation des co ts Pour les entreprises l augmentation des c
164. s fhi org http www fhi org en aids aidscap aidscap Centers for Disease Control and Prevention 1 800 458 5231 hivmail cdc gov http www brta lrta org Conf d ration de l industrie indienne 91 11 4629 9947 cii co cii ernet in http www ciionline org NAT 44 20 7814 6767 julian hussey nat org uk http www nat org uk ONUSIDA 41 22 791 3666 unaids unaids org http www unaids org 2 Exp rience mat riaux actions en mati re de programmes et de politiques sur le lieu de travail Business Exchange on AIDS and Development 44 20 7404 2027 beadwork dircon co uk R seau europ en SIDA et Entreprise 33 142 65 51 23 clubesfr aol com http eaen org Futures Group International 1 202 775 9680 tfei dc tigi com http www tfei com hivaids asp Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA 44 1225 404 964 julian hussey gbcaids com http www gbcaids com Coalitions nationales d entreprises contre le VIH SIDA contacter le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA 3 Sites Internet d information et de discussion sur le VIH SIDA Impact du VIH http www edc org glgl HIV impact R seau VIH http www hivnet ch International AIDS and Economic Network http www iaen org RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 25 26 traitement des infections opportunistes de distribution de pr servatifs et de conseil ces programmes constituent un m canisme de gestion des
165. s le but d associer les efforts consentis par le secteur priv pour riposter l pid mie La SABCOHA met actuellement sur pied un centre de ressources contre le VIH SIDA sur le lieu de travail qui doit servir de centre d information et de conseil pour les entreprises voir Profil 16 e Partenariats pour l action dans les communaut s Eskom s est aper ue que le comportement et le niveau de connaissance des communaut s locales et des sous traitants risquaient de compromettre les programmes contre le VIH SIDA destin s au personnel L entreprise a donc tendu ses campagnes d ducation et de pr vention ces groupes Elle a d cid de d velopper au maximum ses actions largies aux communaut s locales par le biais de partenariats avec des ONG le gouvernement local le secteur des mines et l ONUSIDA Par exemple Eskom est partenaire de l ONUSIDA pour les actions visant changer les comportements et r duire l ostracisme associ au VIH SIDA par un plus grand engagement des personnes vivant avec la maladie Elle a pass des contrats avec deux travailleurs de terrain vivant avec le VIH SIDA afin qu ils se chargent de ce travail aupr s des employ s et de la communaut largie Eskom est aussi l un des plus importants partenaires de deux autres compagnies mini res dans le cadre du Kriel Project un projet d ducation et de pr vention destin aux professionnel le s du sexe dont le rayon d action et l impact devraient
166. seil aux personnes vivant avec le VIH SIDA et elle est engag e dans des partenariats avec des organisations gouvernementales et des ONG qui garantissent les bonnes pratiques et l assistance Elle s efforce d am liorer l acceptation et l int gration des employ s vivant avec le VIH SIDA gr ce une ducation par les pairs Engagement dans des initiatives ext rieures contre le VIH SIDA En 1995 Larsen amp Toubro a particip la formation de l un des premiers organismes participatifs dirig s par le secteur priv en riposte au VIH SIDA l Industry Response to AIDS Riposte de l industrie au SIDA qui tait constitu de cadres repr sentant 13 grandes entreprises de Mumbai Bien que ce dispositif n ait pas dur longtemps il reste un exemple pour les futures actions des entreprises contre le VIH SIDA Des repr sentants de Larsen amp Toubro sont membres de groupes de travail technique dans les organismes locaux et internationaux qui pr parent des strat gies d intervention contre le VIH SIDA pour les communaut s locales Mise en commun des exp riences de lutte contre le VIH SIDA sur le lieu de travail Le personnel de Larsen amp Toubro a particip en partenariat avec la Chambre de commerce et d industrie de Bombay la conception et la r daction d un guide destin aux industries indiennes intitul Corporate Response to AIDS Policy Guidelines Riposte des entreprises au SIDA principes dir
167. seil dans le monde des affaires et les forums internationaux Par un partenariat ouvert avec d autres entreprises et ONG de premier plan elle a favoris le dialogue et les approches RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 39 participatives afin d inciter les compagnies internationales riposter au VIH SIDA De la m me mani re un niveau national Eskom en Afrique du Sud s est efforc de rassembler les entreprises locales afin qu elles cr ent une organisation fonctionnelle et pratique la Coalition des entreprises sud africaines contre le VIH SIDA Profil 16 Toujours en Afrique du Sud Anglo Coal a lanc un projet conjoint auquel participent d autres entreprises des tablissements universitaires et le gouvernement local et qui a pour but de lutter contre les causes profondes de la propagation de la maladie en proposant aux professionnel le s du sexe et leurs clients une ducation en mati re de VIH SIDA A l heure actuelle la compagnie ouvre la voie en cherchant intensifier l impact de ce programme par l augmentation de sa port e g ographique et du nombre de participants Profil 10 Les multinationales notamment sont bien plac es pour jouer un r le de pionnier en mati re de sensibilisation aussi bien au niveau international qu au niveau national o dans les conomies en transition la r glementation du travail adopt e par les entreprises a souvent t int gr e la l gis
168. ses au VIH SIDA en partenariat avec le secteur priv et les organisations gouvernementales intergouvernementales et non gouvernementales Il a notamment organis en association avec l ONUSIDA une s rie d ateliers nationaux et r gionaux l intention des entreprises avec pour objectif d inciter les dirigeants tudier et laborer des actions en partenariat contre le VIH SIDA Ces ateliers se sont d roul s en Inde au Bangladesh en Afrique du Sud et au Br sil r gion de Mecosur L IBLF fait partie du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA GBC depuis sa cr ation en 1997 il a jou un r le actif au sein du groupe de planification et dans les activit s de celui ci Le GBC est un ardent d fenseur de l engagement du secteur priv dans la lutte contre le VIH SIDA L IBLF souhaite continuer le soutenir et le conseiller dans ce r le de leadership Information Officer The Prince of Wales International Business Leaders Forum 15 16 Cornwall Terrace Londres NW1 4QP Royaume Uni T l 44 20 7467 3600 Fax 44 20 7467 3610 M l info iblf org Site web www iblf org RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s La propagation mondiale du VIH SIDA avec ses r percussions sur les entreprises et leurs parties prenantes force de travail fournisseurs communaut s et population en g n ral a mis en vidence la n cessit pressante de riposter l pid mie C
169. soins m dicaux est souvent une meilleure strat gie d intervention Ce travail est important parce que le secteur public est g n ralement d j bien implant et que ses r seaux se ramifient en dehors de sa sph re d influence notamment en zone rurale o vit la majorit de la population du monde en d veloppement Ces gens constitueront dans lavenir le r servoir de main d uvre et le march des entreprises ii Secteur public La force du secteur public r side dans sa capacit apporter une vue d ensemble de la riposte au VIH SIDA et faire office de canal pour la mise en commun de l information aux niveaux local national et international Les ressources dont il dispose tr s diff rentes d un pays l autre sont les infrastructures physiques et sociales soins m dicaux ducation transports communications l autorit de r glementation notamment l gislation sur les politiques en mati re de VIH SIDA et l influence politique entre autres par la mobilisation de la population pour le soutien Le S n gal en Afrique occidentale est un exemple d utilisation r ussie de ces ressources Gr ce une combinaison associant leadership politique pr coce et affirm r glementation diminution des taxes sur les pr servatifs notamment et engagement financier le gouvernement est l un des principaux acteurs ayant contribu faire en sorte que ce pays ait un taux d infection VIH parmi les plus bas de l Afrique s
170. ssite de n importe quel partenariat est probablement l existence d un leadership engag et comp tent A Leadership Quand des organisations tr s diverses qui se sont parfois affront es dans le pass lancent et poursuivent des activit s elles risquent de buter sur des probl mes de confiance et de coop ration non seulement au sein du partenariat mais aussi avec les b n ficiaires C est l une des raisons pour lesquelles un dialogue ouvert et un but transparent sont essentiels mais pour cela la Guide n 3 mod ration et la m diation assur es par un r le de leadership sont Trouver des champions pour pousser le produit et des interm diaires pour guider le processus n cessaires Un leadership engag permet en outre de motiver et de convaincre les divers partenaires et parties prenantes de l efficacit du partenariat et de ses activit s Souvent ce r le volue et passe d autres participants au fur et mesure que le partenariat se d veloppe Dans la riposte au VIH SIDA on trouve de nombreux exemples o le r le de leadership a t un facteur critique pour le d veloppement et la r ussite du partenariat Glaxo Wellcome a lanc et soutenu les activit s du Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA par le biais de son r le de pr sident et de secr taire la soci t a engag des ressources financi res et humaines pour imposer la fonction de sensibilisation du Con
171. t de l ouverture de la patience et un engagement sans r pit de chaque partenaire 74 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Pr vention et sensibilisation par le biais du partenariat The Shell Company of Thailand Tha lande PROJET D EDUCATION PAR LES PAIRS AUX STATIONS SERVICE Description de l entreprise The Shell Company of Thailand filiale du groupe Royal Dutch Shell commercialise en Tha lande des produits p troliers sous la marque Shell L entreprise exploite dans l ensemble du pays environ 800 stations service et boutiques 780 Ms Pissmai Khanobdee Nombre d employ s Contact The Shell Company of Thailand 10 Soonthornkosa Road Klongtoey Bangkok Tha lande 66 2 262 6606 66 2 249 3700 Pissmai Khanobdee Shell co th 1 Motifs d action The Shell Company of Thailand a pris conscience de l importance d une riposte au VIH SIDA d s 1992 Confront e la propagation mondiale de la maladie et l pid mie relativement pr coce en Tha lande l entreprise s est rendu compte que l impact sur ses march s commerciaux l obligeait r agir Elle estime que les investissements dans la pr vention du VIH SIDA optimisent les chances de r ussite commerciale qui est tributaire de la sant de la soci t Selon les principes des entreprises celles ci sont responsables de leurs clients de leurs employ s et de la soci t et doivent
172. t non qualifi s 33 500 Liz Thebe EAP Consultant Eskom Nombre d employ s Contact Megawatt Park Maxwell Drive Sandton PO Box 1091 2000 Johannesburg Afrique du Sud 27 11 800 4563 27 11 800 2521 thebe eskom co za 1 Motifs d action Eskom a lanc d s 1988 une politique en mati re de VIH SIDA qui couvrait l ducation la surveillance et le conseil Au d but des ann es 1990 l entreprise s est aper ue que cette politique n tait ni assez compl te ni assez coordonn e et en 1993 elle a mis fin au d pistage pr alable l embauche reconnaissant sa nature discriminatoire et irrationnelle un premier r sultat n gatif ne signifie pas qu une personne ne contractera pas le virus par la suite En 1995 Eskom a pris conscience de la r elle menace que repr sente le VIH SIDA la fois pour l entreprise et pour ce qu elle d finit comme son plus grand atout sa force de travail ceci dans le contexte d une pid mie qui avait commenc au d but des ann es 1990 en Afrique du Sud et dans laquelle les cons quences tangibles de la forte incidence du VIH se manifestaient par les maladies associ es au SIDA Pouss e par cette premi re prise de conscience elle a command une analyse d impact du VIH SIDA sur l entreprise Les projections pr valence de 26 du VIH dans le personnel d ici 2005 l ont d cid e d clarer le VIH SIDA priorit strat gique 2 Riposte de l entreprise au VIH SI
173. t novateurs de lutte contre le VIH SIDA comprenant des campagnes d ducation et de pr vention la fourniture de soins et le soutien financier d ONG Ces programmes taient constitu s de diff rents projets Le AIDS Awareness Project Projet de sensibilisation au SIDA Les campagnes de sensibilisation au VIH SIDA visaient d une part les villages locaux o elles faisaient appel du th tre de rue et des marionnettes pour transmettre le message aux habitants en majorit illettr s et d autre part plus de 100 coles et universit s Le Healthy Highway Project Projet Autoroute de la sant Deux truckers booths cabanes de camionneurs sur l autoroute principale menant vers l Inde du Sud et une autre dans une raffinerie de p trole Manille proposent plus de 80 000 chauffeurs routiers importants vecteurs du VIH une information et une RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 71 pr vention en mati re de VIH SIDA par le biais de spectacles de rue de diaporamas de prospectus d autocollants et de distribution de pr servatifs Les spectacles de rue et l anonymat de l assistance encouragent les camionneurs demander pour un prix minime traitement et conseil Ce travail a t reconnu comme mod le de bonnes pratiques par le Department for International Development UK Agence britannique pour le D veloppement international qui fournit maintenant des fonds au Teddy Trust afi
174. t pouss les entreprises rechercher dans le monde entier une nouvelle main d uvre et de nouveaux march s ce qui a contribu la migration vers des zones d emploi particuli res les hommes se dirigeant g n ralement vers l industrie lourde et les femmes vers l industrie l g re Cette diff renciation a favoris la migration des professionnel le s du sexe vers ces zones r gions de construction navale du Gujarat en Inde r gions mini res d Afrique du Sud N importe qui y compris les employ s des entreprises leurs clients et les communaut s au sein desquelles elles d ploient leurs activit s peut se retrouver dans cette situation La vuln rabilit des populations au VIH SIDA est donc un aspect que le secteur priv doit prendre en consid ration 4 LA RIPOSTE DU SECTEUR PUBLIC ET DU SECTEUR A BUT NON LUCRATIF Le VIH SIDA tant un probl me majeur de sant publique et de d veloppement il n est pas surprenant que la principale riposte l pid mie soit venue jusqu ici des organismes du secteur public avec dans les premi res ann es les objectifs suivants e reconna tre et comprendre le VIH sous ses diverses formes e identifier avec pr cision les moyens de transmission e prot ger l approvisionnement public en sang e organiser des campagnes d ducation en mati re de pr vention d information et de communication l intention de la population g n rale et de ceux qui par leur situation courent
175. t sur le plan macro conomique que pour chaque entreprise individuellement il faut agir rapidement sur les deux niveaux pour permettre au secteur priv de rester comp titif 1 IMPACT MACRO ECONOMIQUE Il est important de d finir l impact macro conomique du VIH SIDA En effet celui ci a une influence consid rable sur les activit s des entreprises par le biais de son effet sur les march s l pargne les investissements les services et l ducation M me si des pr visions exactes sont difficiles de tr s nombreuses analyses ont t faites sur le sujet notamment dans les pays d Afrique subsaharienne o les tudes ont t particuli rement nombreuses parce que les cons quences graves du VIH SIDA y sont visibles depuis longtemps Mais les r percussions macro conomiques n ont pas t ressenties uniquement en Afrique les profils des entreprises pr sent s dans ce rapport montrent la diversit mondiale des ripostes un probl me lui aussi v ritablement mondial En premier lieu le VIH SIDA touche les gens dans leurs ann es de vie les plus productives l infection a lieu g n ralement avant l ge de 25 ans par le biais de la baisse des r mun rations due la maladie des demandes de soins de l augmentation des d penses li es aux soins m dicaux et des d c s pr matur s la cons quence en est une diminution du taux d pargne et du revenu disponible A long terme ces ph nom nes ont pour effets
176. tion qui aident les entreprises r pondre aux besoins des employ s vivant avec le VIH SIDA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s et lutter contre la discrimination envers eux Ses actions qui portent principalement sur l ducation et la publicit cherchent am liorer la technicit et le ciblage des m thodes de prise en charge de la maladie 3 NATIONAL dirig par les entreprises Coalition des entreprises sud africaines contre le VIH SIDA SABCOHA La SABCOHA est une coalition d entreprises nationales et internationales qui incite le monde des affaires d Afrique du Sud riposter de mani re plus vigoureuse et plus coordonn e au VIH SIDA La Coalition s est r cemment implant e gr ce des mesures pratiques visant faciliter l acc s aux informations sur les entreprises et sur le VIH SIDA Elle met actuellement sur pied le AidsOnline Knowledge Centre qui comprendra une banque d informations et de ressources bas e sur un site web et qui rassemblera des informations sur le VIH SIDA l analyse d impact sur les entreprises les implications juridiques et des tudes de cas de bonnes pratiques 4 NATIONAL ONG Coalition des entreprises tha landaises contre le SIDA TBCA La TBCA est une ONG laquelle les entreprises peuvent adh rer en s acquittant d un droit et qui a pour objectif d assurer le leadership dans la riposte au VIH SIDA en Tha lande Elle comprend plus
177. tire s 51 elle a vendu les ours en peluche que l ONG lui avait fournis et qui portaient une tiquette d information contre la discrimination Elle a galement vendu des t shirts et des badges constitu s d un ruban rouge et a fait don des b n fices au HIV and Human Rights Information Centre 3 R sultats et le ons Les r sultats du marketing li la cause t shirts rubans rouges produits sp cifiquement japonais sont tr s positifs quant la sensibilisation du public aux campagnes La r putation de l entreprise s est am lior e sur un sujet qui compte d sormais parmi les probl mes importants surtout chez les jeunes The Body Shop in Japan a galement observ des avantages pour ses employ s notamment l am lioration du moral et de la productivit due leur participation aux campagnes sur les lieux de vente L entreprise a organis des ateliers pour les responsables de magasins afin de leur faire mieux comprendre le VIH SIDA ce qui a eu pour effet de convaincre nombre d entre eux de l importance d un tel engagement L exp rience lui a appris que les informations sur le VIH SIDA doivent tre simples et concises si l on veut que les clients et le personnel participent 52 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Soutien la communaut touch e par le VIH SIDA par le biais de l activit principale Warsaw Marriott Hotel Pologne HEBERGEMENT D
178. tivit s de la fondation Nadace pro zivot e un questionnaire en ligne permettant de dresser la carte des opinions et du comportement des visiteurs du site Le co t total li aux frais de soutien d innovation et d entretien a t en 1999 d environ 180 000 couronnes tch ques environ 45 000 dollars sur lesquelles 48 450 ont t fournies par l ONG Nadace pro zivot Un certain nombre de fournisseurs de contenus Internet ont offert une assistance pro bono par des campagnes publicitaires en ligne 3 R sultats et le ons La fr quentation du site AIDS Server est surveill e l int r t est r gulier et stable Les visiteurs sont de plus en plus nombreux sur sa partie interactive notamment la salle de consultation virtuelle en ligne et le nombre de questions pos es augmente ALMS a t particuli rement f licit e pour son projet le prestigieux magazine conomique tch que Profit l a d sign e comme tant l un des meilleurs projets Internet tch ques Le Conseil mondial des entreprises sur le VIH amp le SIDA lui a d cern le Prix d Excellence de la lutte des entreprises contre le VIH SIDA ce qui lui a valu une importante publicit et une reconnaissance de son travail dans le monde entier Alexander Lichy partenaire d ALMS attribue le succ s de ce projet au fait qu il a mis en rapport l activit principale et le savoir faire technique de l entreprise technologie de l information relations p
179. tre tout aussi novatrice afin de gagner l pid mie de vitesse 2 BUT Apr s avoir identifi les raisons de s engager dans un partenariat il faut placer les pr occupations individuelles dans le cadre d un calendrier commun Celui ci peut se limiter un domaine d intervention particulier par exemple l ducation et la pr vention en mati re de VIH SIDA tout en s int grant aux strat gies globales de soins m dicaux et d ducation Le choix se fait principalement par un dialogue ouvert et honn te entre organisations partenaires qui permet de bien conna tre les attentes du partenariat et comprend deux tapes Guide n 1 Reconna tre et confronter les obstacles d une mani re directe honn te et ouverte 2 1 D termination des difficult s et des avantages potentiels de l engagement dans un partenariat 2 D finition de la port e des activit s en termes de lieu de type d action et de r sultats escompt s A Difficult s et avantages Il y a encore peu de temps la participation des entreprises aux actions et aux partenariats de lutte contre le VIH SIDA se limitait g n ralement des interventions mineures sur le lieu de travail et une modeste activit philanthropique Les barri res une plus grande participation aussi bien internes qu externes peuvent tre d pass es par une entente avec d autres entreprises ou secteurs comme expliqu ci dessous RIPOSTE DES ENTREPRISES AU V
180. trent en g n ral ces derni res r v ler des donn es confidentielles sur l impact conomique et les taux de pr valence Le Profil 11 qui concerne les programmes d ducation et de pr vention et la technique de surveillance mis en uvre par Eskom une compagnie de distribution de services d Afrique du Sud donne quelques l ments d valuation Les r sultats d une enqu te de surveillance anonyme et volontaire portant sur le VIH et r alis e en 1999 qui couvrait 15 de la main d uvre et faisait partie de ses programmes d ducation et de pr vention montrent un taux de pr valence du VIH inf rieur au taux de 11 initialement pr vu En outre d apr s les enqu tes de surveillance le taux de sensibilisation et de RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s connaissance est lev au sein du personnel Ces deux l ments semblent prouver l efficacit des programmes d ducation et de pr vention de longue dur e organis s par Eskom ainsi que leur capacit entra ner des conomies long terme Les sections 1 3 ci dessus aboutissent clairement la conclusion suivante il est imp ratif dans leur propre int r t et dans celui de tous leurs partenaires que les entreprises ripostent au VIH SIDA Dans les pays et les r gions o il y a encore la possibilit d emp cher la maladie d atteindre les proportions d une pid mie elles doivent absolument s impliquer dans une riposte multisector
181. tte contre le VIH SIDA existants 3 R sultats et le ons Les activit s d Anglo Coal ont mis en vidence un certain nombre de facteurs importants que les entreprises doivent prendre en compte pour pouvoir riposter avec efficacit au VIH SIDA 1 surveillance continue de l efficacit des programmes et volont de les adapter en fonction des r sultats intervention polyvalente permettant d assurer une r elle efficacit d aller au del du lieu de travail et de s attaquer aux probl mes de la communaut travail en partenariat avec d autres entreprises et organisations qui apportent des connaissances du savoir faire et des ressources suppl mentaires prise de conscience des raisons pour lesquelles les entreprises s attaquent au VIH SIDA sur le lieu de travail et l ext rieur et engagent de ressources en cons quence RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 67 Principale le on Surveillance et mise en commun de l exp rience Eskom Afrique du Sud PROGRAMMES D EDUCATION ET DE PREVENTION ET SURVEILLANCE Description de l entreprise Eskom est une compagnie nationale de distribution d lectricit d Afrique du Sud existant depuis 1923 C est l une des compagnies d lectricit les plus importantes du monde elle exploite 20 centrales lectriques et entretient plus de 26 000 km de lignes Elle emploie 85 d hommes dont 68 ont entre 30 et 49 ans et 69 son
182. turelles sont g n ralement exclues des discussions sur la maladie la sexualit et la consommation de drogues RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Certaines entreprises aux id es progressistes ont tir parti des liens entre leurs activit s commerciales et la vuln rabilit de leurs clients au VIH Par exemple les travailleurs de l industrie des transports forment un groupe vuln rable car les camionneurs qui utilisent les garages des compagnies p troli res et les relais routiers comptent parmi les principaux vecteurs de propagation de la maladie Certains d entre eux font appel aux services des professionnel le s du sexe aux relais puis transmettent la maladie leur pouse et la communaut locale Les compagnies p troli res et automobiles ont souvent de bons r sultats en mati re de s curit routi re ce souci des mesures d ducation pr ventive sur la route pourrait s appliquer la lutte contre la propagation du VIH SIDA aux arr ts n cessaires au repos et au ravitaillement en essence Depuis le d but des ann es 1990 le Department for International Development UK Agence britannique pour le D veloppement international appuie des projets d intervention visant les camionneurs au Tamil Nadu et au Kerala en Inde en collaboration avec le secteur priv Unilever a assur la recherche initiale tandis que le travail de pr vention et d ducation est sous trait des ONG locales Voir
183. u virus et dans de nombreuses parties du monde elles ont men campagne pour attirer l attention du public sur les probl mes li s au VIH SIDA dans la communaut et le lieu de travail M me si leurs principales ressources sont les comp tences elles sont souvent mieux arm es que les entreprises dans le domaine de l information en mati re de VIH SIDA communication r seaux Au del des pressions qu elles peuvent exercer et de leur travail de sensibilisation les ONG et les organisations assise communautaire qui travaillent en partenariat avec les entreprises dans la riposte la maladie ont toujours jou un r le de conseiller et de distributeur de services ou bien ont exerc ind pendamment une fonction de surveillance et d valuation Ce r le peut consister mettre disposition des connaissances sp cialis es sur la maladie pour l laboration des politiques et des programmes de lutte contre le VIH SIDA concr tiser les projets et faciliter les contacts avec les communaut s locales ou bien donner un avis sur les besoins des personnes vivant avec le VIH SIDA et les repr senter 4 ORGANISATION La structure des partenariats tablis en riposte au VIH SIDA est aussi vari e que les buts et objectifs qui existent face ce probl me mondial Les partenariats tant par nature volutifs ce sont des m canismes souples convenant pour riposter une pid mie aussi contagieuse que le VIH qui exige une r
184. ubliques et gestion de projets avec les besoins du public cible 70 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Innovation par une petite entreprise fournisseur Teddy Exports Inde CAMPAGNES D EDUCATION SUR LE LIEU DE TRAVAIL ET DANS LES COMMUNAUTES LOCALES Description de l entreprise Teddy Exports est une soci t d export rattach e au commerce quitable explicitement engag e dans le d veloppement social et conomique dont le chiffre d affaires annuel est d environ 2 5 millions de dollars 1998 99 L entreprise produit et exporte dans le monde entier toute une gamme d articles artisanaux traditionnels de grande qualit en bois et en textile qu elle vend des partenaires commerciaux tels que The Body Shop International et British Airways En 1992 Teddy Exports a cr le Teddy Trust dans lequel elle transf re 50 de ses b n fices pour l aide sociale la communaut 287 Amanda Murphy MBE Teddy Exports Nombre d employ s Contact Tenkasi Road Alampatti P O Tirumangalam 625 706 Madurai District Tamil Nadu Inde 91 4549 20178 91 4549 20674 teddy md2 vsnl net in 1 Motifs d action La soci t Teddy Exports est engag e dans l assistance aux laiss s pour compte de la soci t notamment aux personnes vivant avec le VIH SIDA et dans la cr ation d emplois leur intention Elle est install e dans le Tamil Nadu
185. ubsaharienne Les organismes intergouvernementaux comme l ONUSIDA et la Banque mondiale peuvent apporter le capital intellectuel et financier permettant une riposte efficace et tendue au VIH SIDA Que ce soit par la surveillance de la maladie et la mise disposition de connaissances sp cialis es ou par une aide financi re substantielle ils ont un r le unique jouer dans les partenariats Leur aptitude mobiliser et RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s coordonner les actions avec tous les autres secteurs est illustr e par l exemple du Partenariat international contre le SIDA en Afrique Profil 16 Cette initiative est dirig e par les Nations Unies qui utilise son r seau mondial de contacts et de savoir faire pour r unir les gouvernements africains les pays donateurs les organismes intergouvernementaux le secteur priv les syndicats et les organisations de la soci t civile iii ONG En termes de ressources mon taires et d employ s plein temps les ONG et les associations locales sont plus petites que leurs quivalents des secteurs public et priv Mais ce sont des organisations d int r t public ayant une influence sociale et politique consid rable Elles b n ficient d une cr dibilit due leur travail en contact avec les personnes les plus touch es par l pid mie Souvent elles comprennent mieux les situations et les attitudes sociales qui entra nent la propagation d
186. un risque particulier e mettre au point de nouveaux m dicaments vaccins et traitements rechercher un traitement curatif e cr er des codes de conduite destin s aux gouvernements aux employeurs et autres afin de prot ger les droits de l homme et les droits des personnes vivant avec le VIH SIDA en mati re demploi Il reste du travail faire dans tous ces domaines Les ressources humaines et financi res consacr es la lutte contre le VIH SIDA sont en grande majorit fournies par le secteur public mais les organisations but non lucratif ou comme on les appelle plus couramment dans le monde en d veloppement les organisations non gouvernementales ont aussi jou un r le vital dans ce combat Elles poss dent parfois un r el savoir faire en recherche sociale dans les soins aux personnes atteintes par la maladie et dans les campagnes d ducation du public visant des groupes sp cifiques ou la population g n rale M me si leurs activit s sont relativement limit es par rapport celles des organismes du secteur public leur travail est souvent tr s novateur Le contact direct qu ont les ONG avec les populations vuln rables leur permet souvent d influencer les politiques publiques en montrant l exemple ou en exer ant des pressions Elles collaborent en g n ral troitement avec le secteur public mais ont une importance grandissante pour les entreprises du fait qu elles cherchent des moyens de riposter au VIH SIDA
187. unaut Quelques ann es plus tard cette m me soci t a d cid de mettre l ducation et les soins en mati re de VIH SIDA au c ur de ses investissements tendant ainsi encore davantage son rayon d action Ce travail a d bouch en 1998 sur la cr ation en association avec lONUSIDA d une vid o p dagogique qui a t mise la disposition d autres entreprises et d organisations communautaires dans le monde entier La concr tisation des initiatives est tributaire de nombreux facteurs en particulier des capacit s des entreprises en termes de ressources humaines et financi res Les grandes ont pu organiser des actions approfondies et de grande port e les petites et moyennes ont davantage de difficult s car elles manquent de ressources m me si elles sont parfois plus novatrices et plus pragmatiques L volution de la structure des syst mes mondiaux de production et de commerce vers la sp cialisation la passation de contrats et la sous traitance a cr des liens de plus en plus troits entre petites et grandes entreprises ce qui a pouss les deux secteurs collaborer dans la lutte contre le VIH SIDA La riposte des entreprises a montr que leur action et leur influence peuvent concerner plusieurs grands domaines 1 Op rations li es l activit principale 2 Partenaires commerciaux 3 Communaut s 4 Sensibilisation et leadership RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact
188. une maladie dans un certain lieu Mortalit nombre de d c s survenus au cours d une p riode donn e Productivit quantit de sorties par unit d entr e travail quipement et capital RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 13 De par l augmentation de la morbidit et de la mortalit aucun secteur de l conomie n est pargn notamment en raison de la diminution de la main d uvre productive et comp tente ainsi que des investissements disponibles En ce qui concerne les entreprises ces ph nom nes s associent pour augmenter le co t des principaux services et les co ts de production en particulier par le biais des r percussions sur des secteurs tels que les transports et les services collectifs entr es essentielles pour la plupart des activit s commerciales Les entreprises d pendent galement du secteur de l ducation pour leurs futurs travailleurs cadres et dirigeants Ce secteur est touch d une fa on aigu par le VIH SIDA qui diminue le nombre d enseignants exp riment s et d enfants scolaris s en raison du faible revenu familial des soins apport s aux autres membres de la famille des nombreux orphelins et de l infection par le VIH SIDA C est le cas en Zambie o les enseignants sont particuli rement touch s 40 sont infect s par le VIH et le nombre de ceux qui meurent augmente plus rapidement que le nombre de ceux qui sortent de formation 2
189. ur ex cutif de PONUSIDA James Wolfensohn Pr sident de la Banque mondiale Juillet 2000 Voil maintenant deux d cennies que l pid mie de SIDA est apparue M me si quelques r gions se sont attaqu es avec efficacit cette maladie son impact mondial s accentue Les chiffres sont inqui tants A l heure actuelle plus de 33 millions de personnes pour la plupart dans le monde en d veloppement vivent avec le VIH SIDA Rien qu en 1999 il y a eu 5 6 millions de nouvelles infections La tranche d ge la plus durement frapp e par l pid mie est celle de 15 49 ans p riode la plus productive de la vie Dans les pays particuli rement touch s le SIDA est en train de renverser une volution de plusieurs dizaines d ann es En Afrique australe l esp rance de vie la naissance est pass e de 44 ans au d but des ann es 1950 59 ans au d but des ann es 1990 Avec l impact d mographique du SIDA on s attend ce qu elle retombe 45 ans entre 2005 et 2010 L impact de la maladie s est r percut sur tous les secteurs de la soci t depuis la sant jusqu l agriculture ducation et le secteur priv et il rend les conomies exsangues en absorbant les ressources et les apports essentiels de toute une g n ration Dans le secteur priv les cons quences du SIDA se ressentent aussi bien au niveau micro conomique qu au niveau macro conomique Son impact sur la main d uvre se manifeste par une aug
190. ur les pairs des coordinateurs et des conseillers qui soutiennent les employ s vivant avec le VIH SIDA et ajout des campagnes centr es sur le VIH SIDA ses programmes de formation et de mise au courant l entr e du service Elle a aussi distribu des pr servatifs au personnel et install des distributeurs dans la plupart des toilettes D autres initiatives visaient tendre l ducation en mati re de VIH SIDA la communaut largie par le biais de talk shows radiophoniques et t l vis s d articles de presse et de manifestations contre le VIH SIDA pour le public distribution de t shirts portant l engagement d Eskom pour le partenariat contre le VIH SIDA paiement du transport des enfants des coles afin de leur permettre d y assister invitation des chefs des gouvernements locaux et nationaux y prononcer un discours Eskom a aussi accord des subventions diverses ONG participant l ducation et aux soins en mati re de VIH SIDA et pour 1999 2001 a engag 30 millions de rand environ 54 5 millions de dollars dans la recherche d un vaccin e Surveillance des connaissances et des r percussions L exp rience d Eskom a montr qu une information de qualit est essentielle pour d clencher l action et pour riposter efficacement au VIH SIDA L tude d impact initiale lanc e en 1995 a fourni la direction la preuve que le VIH SIDA aurait des ans RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impa
191. ure sant du personnel des assur s la possibilit d attirer de nouvelles entreprises par l exemple de son engagement envers ses clients et les gains pour les assur s gr ce la r duction des primes de l assurance de groupe Le travail accompli par AIA au fil des ann es souligne l importance des partenariats avec les ONG et les organisations gouvernementales Ces partenariats permettent d intensifier progressivement les actions de mettre disposition le savoir faire et de mieux conna tre les probl mes et les r seaux en rapport avec le VIH SIDA La TBCA en particulier a jou un r le important en aidant AIA mettre au point des programmes cr dibles efficaces et novateurs 50 RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s Principale le on Initiatives de sensibilisation par les sites de l activit principale The Body Shop Japon CAMPAGNES DE LUTTE CONTRE LE VIH SIDA SUR LES LIEUX DE VENTE Description de l entreprise The Body Shop in Japan propri t de Aeon Forest Co Ltd est une compagnie franchis e de The Body Shop International SA Cr e en 1990 elle vend des produits de soin de la peau et des cheveux de premi re qualit et attire quelque 4 5 millions de clients par an dans environ 116 magasins Son chiffre d affaires pour 1999 a t d environ 8 milliards de yens environ 75 millions de dollars L entreprise est engag e dans l encouragement de la responsabilit soc
192. us souvent pos es Ces outils permettent de tirer des le ons de l exp rience acquise par d autres au sein de l industrie Conseils sur la fa on d tendre la riposte des entreprises au del du lieu de travail afin de l amener dans les communaut s locales information mise en commun des ressources et tablissement de partenariats avec des ONG le secteur public et d autres entreprises Information sur les organisations qui peuvent aider laborer et mettre sur pied des politiques et des programmes de lutte contre le VIH SIDA RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH SIDA Impact et le ons tire s 3 R sultats et le ons Les principes directeurs de l IH amp RA constituent un exemple du type d aide qui peut tre fournie aux entreprises pour faciliter et intensifier la lutte contre le VIH SIDA L adaptation des informations et des outils pratiques des secteurs ou des types particuliers d entreprises est essentielle car les r ponses doivent correspondre le plus possible aux diff rentes exigences et activit s du secteur priv De par son acc s un grand nombre d entreprises et la diss mination g ographique de ses membres l IH amp RA comme d autres associations similaires est particuli rement bien plac e pour d fendre et soutenir par la supervision et l information l intensification de la riposte au VIH SIDA 65 Principale le on Surveillance et adaptation continues des programmes An
193. vail OIT l Organisation des Nations Unies pour l Education la Science et la Culture UNESCO l Organisation mondiale de la Sant OMS et la Banque mondiale Cest le premier programme de ce type au sein du syst me des Nations Unies une petite initiative disposant de grands moyens extra institutionnels qui lui permettent par la cr ation de partenariats strat giques de tirer parti de ressources consid rables et d actions de grande envergure Les organismes coparrainants de l ONUSIDA se chargent de missions compl mentaires et disposent d un savoir faire multisectoriel allant de l ducation au d veloppement socio conomique en passant par la sant reproductive des femmes Ils sont engag s dans des planifications et des actions conjointes qui donnent l ONUSIDA un avantage coop ratif se traduisant par une meilleure synergie et une plus grande efficacit Cette fa on de proc der accro t l efficacit des actions de sensibilisation optimise l utilisation des ressources des Nations Unies gr ce au partage des co ts et coordonne le soutien de cet organisme aux programmes nationaux et transnationaux de lutte contre le SIDA La mission de l ONUSIDA est la suivante En tant que principal ambassadeur de l action mondiale contre le VIH SIDA l ONUSIDA a pour mission de conduire renforcer et soutenir une lutte largie visant pr venir la transmission du VIH assurer les soins et le soutien n cessaires

RIPOSTE DES ENTREPRISES AU VIH/SIDA : Impact et

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